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POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS EN AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUE Protéger la santé des consommateurs est une préoccupation constante des Etats. Dans cette optique, ils définissent des politiques et des exigences à respecter par les opérateurs intervenant à chaque étape de la chaîne alimentaire. L’entrée en vigueur en 2006 dans l’UE d’une nouvelle réglementation relative aux contrôles officiels sanitaires et phytosanitaires des denrées alimentaires, qu’elles soient produites localement ou importées, a entraîné la nécessité, pour les pays tiers exportateurs vers l’UE d’aliments d’origine animale ou végétale, de procéder à des ajustements de leurs dispositifs normatifs et systèmes de surveillance et de contrôle des risques sanitaires et phytosanitaires. Institué en mars 2010, EDES est un programme de coopération géré par le COLEACP (Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) en collaboration avec un consortium d’orga- nisations européennes spécialisées dans la sécurité sanitaire des aliments. Mis en œuvre à la demande du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), il est financé par le Fonds Européen de Développement à hauteur de € 29,5 M afin de soutenir durablement leurs exportations.

POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS ... · leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Pour les filières

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Page 1: POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS ... · leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Pour les filières

PartenairesEDES est géré par le COLEACP en collaboration avec un consortium d’organisations partenaires européennes spéciali-sées dans la sécurité sanitaire des aliments qui peuvent lui fournir les ressources et l’expertise nécessaires à la mise en œuvre du Programme.

EDES fait également appel aux experts de ces différentes institutions pour former des experts ACP.

Le Consortium est composé des institutions suivantes :

• Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES, France)

• Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD, France)

• Ecole Nationale des Services Vétérinaires (ENSV, France)

• France Vétérinaire International (FVI, France)

• Food and Environment Research Agency (FERA, Grande Bretagne)

• Direction Générale de l’Alimentation (DGAl, France)

• National Food Institute/Technical University (NFI/DTU, Danemark)

• Natural Resources Institute (NRI, Grande Bretagne)

Qui peut introduire une demande ?EDES opère selon le principe de concertation et de coopération, en impliquant les pouvoirs publics et les opé-rateurs privés dans le processus d’accompagnement et de renforcement des systèmes de sécurité sanitaire des aliments.

EDES intervient dans toutes les filières à la suite d’une demande introduite au niveau national par tout acteur public ou privé concerné par la sécurité sanitaire des aliments. Par conséquent, les requêtes peuvent provenir de tout type d’intervenant ayant une responsabilité dans le processus.

• Autorités de tutelle

• Autorités compétentes

• Services de contrôle officiels

• Experts technico-scientifiques

• Comités de consultation

• Laboratoires

• Associations professionnelles

• Comités et organisations locales pour la normalisation

• Services de contrôle indépendants

• Associations de petits producteurs

Pour tout complément d’information concernant EDES, y compris pour obtenir des détails sur la façon de bénéficier du programme, merci de bien vouloir consulter le site Internet http://www.coleacp.org/edes

Vous pouvez également nous contacter aux coordonnées suivantes :

EDESc/o COLEACP 130, rue du TrôneB-1050 BruxellesBelgiqueTél : +32 (0)2 627 52 90Fax : +32 (0)2 627 52 99E-mail : [email protected]

EDES est un programme financé par l’Union européenne. La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité d’EDES et du COLEACP et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de l’Union européenne.

POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS

EN AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUEProtéger la santé des consommateurs est une préoccupation constante des Etats. Dans cette optique, ils définissent des politiques et des exigences à respecter par les opérateurs intervenant à chaque étape de la chaîne alimentaire. L’entrée en vigueur en 2006 dans l’UE d’une nouvelle réglementation relative aux contrôles officiels sanitaires et phytosanitaires des denrées alimentaires, qu’elles soient produites localement ou importées, a entraîné la nécessité, pour les pays tiers exportateurs vers l’UE d’aliments d’origine animale ou végétale, de procéder à des ajustements de leurs dispositifs normatifs et systèmes de surveillance et de contrôle des risques sanitaires et phytosanitaires.

Institué en mars 2010, EDES est un programme de coopération géré par le COLEACP (Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) en collaboration avec un consortium d’orga-nisations européennes spécialisées dans la sécurité sanitaire des aliments. Mis en œuvre à la demande du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), il est financé par le Fonds Européen de Développement à hauteur de € 29,5 M afin de soutenir durablement leurs exportations.

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Pour contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments qui ne soit pas unique-ment réservée aux filières d’exportation, EDES propose une approche fondée sur six principes stratégiques :1. Contingence. Chaque programme d’appui national proposé par EDES relève d’une « configuration » spé-cifique au pays concerné, élaborée en étroite collabo-ration avec les Autorités Nationales, et tenant compte des forces et faiblesses de la situation locale.

2. Non substitution. EDES n’entend pas prendre une quelconque décision à la place des décideurs et bénéficiaires. Sa mission consiste à assurer la facilitation de la concertation entre les parties prenantes et à fournir une contribution en terme d’analyses et de conseils scientifiques, techniques, économiques, managériaux et psychosociaux.3. Intégration. La réussite de projets d’envergure nécessite une approche intégrée où plusieurs facteurs sont pris en compte ; des facteurs techniques et finan-ciers aux dimensions d’ordre humain et organisationnel, souvent à la source de retards et de blocages si elles ne sont pas adéquatement prises en considération.Dans cette perspective, EDES s’est doté d’un « modèle intégrateur de la conduite du changement » qui faci-lite le dialogue entre les parties et contribue à la cohé-rence des décisions prises.

4. Participation. La démarche d’EDES repose sur la mobilisation précoce du plus grand nombre d’acteurs possible (décideurs politiques et économiques, ex-perts de l’administration et de structures privées, représentants de producteurs et de consommateurs, responsables des systèmes de formation et de l’en-seignement, leader de l’opinion publique et médias, etc.) afin de garantir l’adéquation des décisions qui les concernent et leur adhésion aux programmes d’appui.5. Démultiplication. Le partage des connaissances et des savoir-faire est au cœur de la démarche d’EDES qui entend contribuer au renforcement de l’expertise locale et à l’accès aisé à une offre de services de qua-lité et de proximité. Cette démultiplication des com-pétences est une condition indispensable à la durabi-lité de la Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments mise en place.

Dans les faits, EDES traduit ce principe par la mise en place de dispositifs de formations importants et régu-liers. Le choix d’un travail par filières relève du même principe puisqu’il permet d’identifier plus aisément les acteurs concernés et leur besoin en expertise.6. Rigueur. La souplesse nécessaire pour s’adapter tant aux réalités locales qu’aux demandes des bénéficiaires, impose, en contrepartie, une certaine rigueur, non seu-lement, dans l’application des principes de la Sécurité Sanitaire des Aliments, mais également au niveau des systèmes de reporting et de recherche d’efficience financière, ainsi que dans les méthodes de manage-ment du changement qu’implique un tel programme.

Principes stratégiques d’EDES

COLEACP: Réseau international pour le développement durable du commerce horticole.Le COLEACP (Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) est une association interprofessionnelle à but non lucratif fondée en 1973. L’association représente et défend les intérêts collectifs des exportateurs/producteurs des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits «pays ACP») et des importateurs européens de produits horticoles. Son objectif principal consiste à promouvoir le commerce des fruits et légumes entre les pays ACP et avec l’UE, en encourageant notamment l’adoption de bonnes pratiques, en renforçant les capacités des opérateurs et en favorisant les partenariats d’entreprises au sein de son réseau.

Soucieux de contribuer au développement durable et à l’allègement de la pauvreté, le COLEACP s’attache à favoriser une meilleure intégration des petits producteurs au sein de la filière d’exportation horticole. Il encourage les opérateurs à adopter les meilleures pratiques en matière de sécurité sanitaire, de santé humaine et de protection de l’environnement.

EDES vise à renforcer les systèmes sanitaires et phytosanitaires des pays ACP. Dans un souci

de s’en acquitter de manière durable, EDES s’attache à favoriser les interactions entre

les autorités publiques (systèmes nationaux) et les opérateurs (autocontrôles en entreprises) par filière végétale et animale. Une attention particulière est portée aux besoins spécifiques des groupes les plus vulnérables (petits producteurs, éleveurs ou pêcheurs) dans le but de contribuer à l’allègement de la pauvreté tout en facilitant l’accès à des ressources alimentaires saines. L’enjeu est de garantir des aliments sûrs pour tous les consommateurs, ACP et UE, en prévenant l’apparition de systèmes à deux vitesses.

Objectifs d’EDESEDES apporte une assistance technique aux États ACP qui souhaitent renforcer leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments.

Pour les filières d’exportation, l’objectif est de rassurer les Autorités sanitaires européennes sur la qualité des contrôles sanitaires et phytosanitaires dans le pays d’origine (principe d’équivalence).

EDES propose son soutien aux Autorités des pays ACP pour :

• accompagner la mise en œuvre d’une politique nationale (régionale) de sécurité sanitaire des aliments ;

• participer à la mise en place des systèmes “sur mesure” viables, économiquement supportables en ACP ;

• construire un système évolutif et prospectif pour s’adapter aux nouveaux problèmes.

Les actions d’EDES portent plus spécifiquement sur :

• La gouvernance en matière de sécurité sanitaire des aliments• Les contrôles officiels• Les bonnes pratiques en entreprise• Les laboratoires d’analyse• L’évaluation des risques• La communication sur les risques

Les secteurs agricoles, l’élevage ou encore la pêche sont vitaux pour les pays ACP. L’exportation des denrées alimen-taires contribue à augmenter leurs revenus et à améliorer leur balance commerciale. A ce titre, l’UE joue un rôle important en tant que débouché pour leur production. Le soutien apporté aux producteurs locaux dans le développement de leurs activités à l’export participe à l’amélioration de leur situation économique et sociale, et contribue, par conséquent, à la réduction de la pauvreté. Cependant, en terme d’importation, les réglementations de plus en plus strictes, mises en place en réponse aux graves crises alimentaires apparues ces dernières années dans différents secteurs de l’agriculture européenne, rendent leur accès au marché de l’UE de plus en plus difficile.

Par ailleurs, les consommateurs européens sont toujours plus sensibilisés aux problèmes de sécurité sanitaire des aliments. Ils attendent des institutions qu’elles mettent en place des dispositions réglementaires assurant au mieux la protection de leur santé, et des professionnels qu’ils démontrent la conformité de leurs pratiques. Les grandes enseignes de distribution euro-péennes adoptent des stratégies de communication visant à rassurer leur clientèle sur la santé et le sérieux de leur appro-visionnement. Elles exigent donc de leurs fournisseurs qu’ils garantissent la traçabilité et la conformité sanitaire de leurs produits.

Par conséquent, les pays ACP désireux de soutenir leurs expor-tations doivent s’adapter non seulement aux exigences commer-ciales contraignantes de la distribution, mais aussi aux nouvelles normes de sécurité sanitaire régionales, internationales et euro-péennes. EDES les appuie pour mettre en place des systèmes sur mesure, durables et viables, tout en veillant à ce que les réalités économiques locales soient pleinement prises en compte dans le cadre d’un dialogue public-privé permanent.

L’approche d’EDES se fonde sur l’analyse des forces et des fai-blesses du système en place. L’action du Programme porte sur trois niveaux de l’analyse des risques (évaluation, gestion, com-munication) et vise en premier lieu à renforcer une filière impor-tante pour le pays concerné, impliquant des petits producteurs, et où des risques sanitaires peuvent se manifester. Elle doit permettre d’identifier les points critiques de surveillance et de contrôle à chaque étape de la chaîne alimentaire. EDES peut agir dans tous les secteurs agricoles, mais privilégie une à deux filières par pays afin de développer et de renforcer le système de sécurité sanitaire, qui pourra ensuite être étendu aux autres produits. Ses actions sont prioritairement « demand-driven », c’est-à-dire que les requêtes doivent provenir des bénéficiaires et supposent un engagement fort de leur part.

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Pour contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments qui ne soit pas unique-ment réservée aux filières d’exportation, EDES propose une approche fondée sur six principes stratégiques :1. Contingence. Chaque programme d’appui national proposé par EDES relève d’une « configuration » spé-cifique au pays concerné, élaborée en étroite collabo-ration avec les Autorités Nationales, et tenant compte des forces et faiblesses de la situation locale.

2. Non substitution. EDES n’entend pas prendre une quelconque décision à la place des décideurs et bénéficiaires. Sa mission consiste à assurer la facilitation de la concertation entre les parties prenantes et à fournir une contribution en terme d’analyses et de conseils scientifiques, techniques, économiques, managériaux et psychosociaux.3. Intégration. La réussite de projets d’envergure nécessite une approche intégrée où plusieurs facteurs sont pris en compte ; des facteurs techniques et finan-ciers aux dimensions d’ordre humain et organisationnel, souvent à la source de retards et de blocages si elles ne sont pas adéquatement prises en considération.Dans cette perspective, EDES s’est doté d’un « modèle intégrateur de la conduite du changement » qui faci-lite le dialogue entre les parties et contribue à la cohé-rence des décisions prises.

4. Participation. La démarche d’EDES repose sur la mobilisation précoce du plus grand nombre d’acteurs possible (décideurs politiques et économiques, ex-perts de l’administration et de structures privées, représentants de producteurs et de consommateurs, responsables des systèmes de formation et de l’en-seignement, leader de l’opinion publique et médias, etc.) afin de garantir l’adéquation des décisions qui les concernent et leur adhésion aux programmes d’appui.5. Démultiplication. Le partage des connaissances et des savoir-faire est au cœur de la démarche d’EDES qui entend contribuer au renforcement de l’expertise locale et à l’accès aisé à une offre de services de qua-lité et de proximité. Cette démultiplication des com-pétences est une condition indispensable à la durabi-lité de la Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments mise en place.

Dans les faits, EDES traduit ce principe par la mise en place de dispositifs de formations importants et régu-liers. Le choix d’un travail par filières relève du même principe puisqu’il permet d’identifier plus aisément les acteurs concernés et leur besoin en expertise.6. Rigueur. La souplesse nécessaire pour s’adapter tant aux réalités locales qu’aux demandes des bénéficiaires, impose, en contrepartie, une certaine rigueur, non seu-lement, dans l’application des principes de la Sécurité Sanitaire des Aliments, mais également au niveau des systèmes de reporting et de recherche d’efficience financière, ainsi que dans les méthodes de manage-ment du changement qu’implique un tel programme.

Principes stratégiques d’EDES

COLEACP: Réseau international pour le développement durable du commerce horticole.Le COLEACP (Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) est une association interprofessionnelle à but non lucratif fondée en 1973. L’association représente et défend les intérêts collectifs des exportateurs/producteurs des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits «pays ACP») et des importateurs européens de produits horticoles. Son objectif principal consiste à promouvoir le commerce des fruits et légumes entre les pays ACP et avec l’UE, en encourageant notamment l’adoption de bonnes pratiques, en renforçant les capacités des opérateurs et en favorisant les partenariats d’entreprises au sein de son réseau.

Soucieux de contribuer au développement durable et à l’allègement de la pauvreté, le COLEACP s’attache à favoriser une meilleure intégration des petits producteurs au sein de la filière d’exportation horticole. Il encourage les opérateurs à adopter les meilleures pratiques en matière de sécurité sanitaire, de santé humaine et de protection de l’environnement.

EDES vise à renforcer les systèmes sanitaires et phytosanitaires des pays ACP. Dans un souci

de s’en acquitter de manière durable, EDES s’attache à favoriser les interactions entre

les autorités publiques (systèmes nationaux) et les opérateurs (autocontrôles en entreprises) par filière végétale et animale. Une attention particulière est portée aux besoins spécifiques des groupes les plus vulnérables (petits producteurs, éleveurs ou pêcheurs) dans le but de contribuer à l’allègement de la pauvreté tout en facilitant l’accès à des ressources alimentaires saines. L’enjeu est de garantir des aliments sûrs pour tous les consommateurs, ACP et UE, en prévenant l’apparition de systèmes à deux vitesses.

Objectifs d’EDESEDES apporte une assistance technique aux États ACP qui souhaitent renforcer leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments.

Pour les filières d’exportation, l’objectif est de rassurer les Autorités sanitaires européennes sur la qualité des contrôles sanitaires et phytosanitaires dans le pays d’origine (principe d’équivalence).

EDES propose son soutien aux Autorités des pays ACP pour :

• accompagner la mise en œuvre d’une politique nationale (régionale) de sécurité sanitaire des aliments ;

• participer à la mise en place des systèmes “sur mesure” viables, économiquement supportables en ACP ;

• construire un système évolutif et prospectif pour s’adapter aux nouveaux problèmes.

Les actions d’EDES portent plus spécifiquement sur :

• La gouvernance en matière de sécurité sanitaire des aliments• Les contrôles officiels• Les bonnes pratiques en entreprise• Les laboratoires d’analyse• L’évaluation des risques• La communication sur les risques

Les secteurs agricoles, l’élevage ou encore la pêche sont vitaux pour les pays ACP. L’exportation des denrées alimen-taires contribue à augmenter leurs revenus et à améliorer leur balance commerciale. A ce titre, l’UE joue un rôle important en tant que débouché pour leur production. Le soutien apporté aux producteurs locaux dans le développement de leurs activités à l’export participe à l’amélioration de leur situation économique et sociale, et contribue, par conséquent, à la réduction de la pauvreté. Cependant, en terme d’importation, les réglementations de plus en plus strictes, mises en place en réponse aux graves crises alimentaires apparues ces dernières années dans différents secteurs de l’agriculture européenne, rendent leur accès au marché de l’UE de plus en plus difficile.

Par ailleurs, les consommateurs européens sont toujours plus sensibilisés aux problèmes de sécurité sanitaire des aliments. Ils attendent des institutions qu’elles mettent en place des dispositions réglementaires assurant au mieux la protection de leur santé, et des professionnels qu’ils démontrent la conformité de leurs pratiques. Les grandes enseignes de distribution euro-péennes adoptent des stratégies de communication visant à rassurer leur clientèle sur la santé et le sérieux de leur appro-visionnement. Elles exigent donc de leurs fournisseurs qu’ils garantissent la traçabilité et la conformité sanitaire de leurs produits.

Par conséquent, les pays ACP désireux de soutenir leurs expor-tations doivent s’adapter non seulement aux exigences commer-ciales contraignantes de la distribution, mais aussi aux nouvelles normes de sécurité sanitaire régionales, internationales et euro-péennes. EDES les appuie pour mettre en place des systèmes sur mesure, durables et viables, tout en veillant à ce que les réalités économiques locales soient pleinement prises en compte dans le cadre d’un dialogue public-privé permanent.

L’approche d’EDES se fonde sur l’analyse des forces et des fai-blesses du système en place. L’action du Programme porte sur trois niveaux de l’analyse des risques (évaluation, gestion, com-munication) et vise en premier lieu à renforcer une filière impor-tante pour le pays concerné, impliquant des petits producteurs, et où des risques sanitaires peuvent se manifester. Elle doit permettre d’identifier les points critiques de surveillance et de contrôle à chaque étape de la chaîne alimentaire. EDES peut agir dans tous les secteurs agricoles, mais privilégie une à deux filières par pays afin de développer et de renforcer le système de sécurité sanitaire, qui pourra ensuite être étendu aux autres produits. Ses actions sont prioritairement « demand-driven », c’est-à-dire que les requêtes doivent provenir des bénéficiaires et supposent un engagement fort de leur part.

Page 4: POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS ... · leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Pour les filières

Pour contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d’une Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments qui ne soit pas unique-ment réservée aux filières d’exportation, EDES propose une approche fondée sur six principes stratégiques :1. Contingence. Chaque programme d’appui national proposé par EDES relève d’une « configuration » spé-cifique au pays concerné, élaborée en étroite collabo-ration avec les Autorités Nationales, et tenant compte des forces et faiblesses de la situation locale.

2. Non substitution. EDES n’entend pas prendre une quelconque décision à la place des décideurs et bénéficiaires. Sa mission consiste à assurer la facilitation de la concertation entre les parties prenantes et à fournir une contribution en terme d’analyses et de conseils scientifiques, techniques, économiques, managériaux et psychosociaux.3. Intégration. La réussite de projets d’envergure nécessite une approche intégrée où plusieurs facteurs sont pris en compte ; des facteurs techniques et finan-ciers aux dimensions d’ordre humain et organisationnel, souvent à la source de retards et de blocages si elles ne sont pas adéquatement prises en considération.Dans cette perspective, EDES s’est doté d’un « modèle intégrateur de la conduite du changement » qui faci-lite le dialogue entre les parties et contribue à la cohé-rence des décisions prises.

4. Participation. La démarche d’EDES repose sur la mobilisation précoce du plus grand nombre d’acteurs possible (décideurs politiques et économiques, ex-perts de l’administration et de structures privées, représentants de producteurs et de consommateurs, responsables des systèmes de formation et de l’en-seignement, leader de l’opinion publique et médias, etc.) afin de garantir l’adéquation des décisions qui les concernent et leur adhésion aux programmes d’appui.5. Démultiplication. Le partage des connaissances et des savoir-faire est au cœur de la démarche d’EDES qui entend contribuer au renforcement de l’expertise locale et à l’accès aisé à une offre de services de qua-lité et de proximité. Cette démultiplication des com-pétences est une condition indispensable à la durabi-lité de la Politique Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments mise en place.

Dans les faits, EDES traduit ce principe par la mise en place de dispositifs de formations importants et régu-liers. Le choix d’un travail par filières relève du même principe puisqu’il permet d’identifier plus aisément les acteurs concernés et leur besoin en expertise.6. Rigueur. La souplesse nécessaire pour s’adapter tant aux réalités locales qu’aux demandes des bénéficiaires, impose, en contrepartie, une certaine rigueur, non seu-lement, dans l’application des principes de la Sécurité Sanitaire des Aliments, mais également au niveau des systèmes de reporting et de recherche d’efficience financière, ainsi que dans les méthodes de manage-ment du changement qu’implique un tel programme.

Principes stratégiques d’EDES

COLEACP: Réseau international pour le développement durable du commerce horticole.Le COLEACP (Comité de liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) est une association interprofessionnelle à but non lucratif fondée en 1973. L’association représente et défend les intérêts collectifs des exportateurs/producteurs des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (dits «pays ACP») et des importateurs européens de produits horticoles. Son objectif principal consiste à promouvoir le commerce des fruits et légumes entre les pays ACP et avec l’UE, en encourageant notamment l’adoption de bonnes pratiques, en renforçant les capacités des opérateurs et en favorisant les partenariats d’entreprises au sein de son réseau.

Soucieux de contribuer au développement durable et à l’allègement de la pauvreté, le COLEACP s’attache à favoriser une meilleure intégration des petits producteurs au sein de la filière d’exportation horticole. Il encourage les opérateurs à adopter les meilleures pratiques en matière de sécurité sanitaire, de santé humaine et de protection de l’environnement.

EDES vise à renforcer les systèmes sanitaires et phytosanitaires des pays ACP. Dans un souci

de s’en acquitter de manière durable, EDES s’attache à favoriser les interactions entre

les autorités publiques (systèmes nationaux) et les opérateurs (autocontrôles en entreprises) par filière végétale et animale. Une attention particulière est portée aux besoins spécifiques des groupes les plus vulnérables (petits producteurs, éleveurs ou pêcheurs) dans le but de contribuer à l’allègement de la pauvreté tout en facilitant l’accès à des ressources alimentaires saines. L’enjeu est de garantir des aliments sûrs pour tous les consommateurs, ACP et UE, en prévenant l’apparition de systèmes à deux vitesses.

Objectifs d’EDESEDES apporte une assistance technique aux États ACP qui souhaitent renforcer leurs politiques nationales (ou régionales) relatives à la sécurité sanitaire des aliments.

Pour les filières d’exportation, l’objectif est de rassurer les Autorités sanitaires européennes sur la qualité des contrôles sanitaires et phytosanitaires dans le pays d’origine (principe d’équivalence).

EDES propose son soutien aux Autorités des pays ACP pour :

• accompagner la mise en œuvre d’une politique nationale (régionale) de sécurité sanitaire des aliments ;

• participer à la mise en place des systèmes “sur mesure” viables, économiquement supportables en ACP ;

• construire un système évolutif et prospectif pour s’adapter aux nouveaux problèmes.

Les actions d’EDES portent plus spécifiquement sur :

• La gouvernance en matière de sécurité sanitaire des aliments• Les contrôles officiels• Les bonnes pratiques en entreprise• Les laboratoires d’analyse• L’évaluation des risques• La communication sur les risques

Les secteurs agricoles, l’élevage ou encore la pêche sont vitaux pour les pays ACP. L’exportation des denrées alimen-taires contribue à augmenter leurs revenus et à améliorer leur balance commerciale. A ce titre, l’UE joue un rôle important en tant que débouché pour leur production. Le soutien apporté aux producteurs locaux dans le développement de leurs activités à l’export participe à l’amélioration de leur situation économique et sociale, et contribue, par conséquent, à la réduction de la pauvreté. Cependant, en terme d’importation, les réglementations de plus en plus strictes, mises en place en réponse aux graves crises alimentaires apparues ces dernières années dans différents secteurs de l’agriculture européenne, rendent leur accès au marché de l’UE de plus en plus difficile.

Par ailleurs, les consommateurs européens sont toujours plus sensibilisés aux problèmes de sécurité sanitaire des aliments. Ils attendent des institutions qu’elles mettent en place des dispositions réglementaires assurant au mieux la protection de leur santé, et des professionnels qu’ils démontrent la conformité de leurs pratiques. Les grandes enseignes de distribution euro-péennes adoptent des stratégies de communication visant à rassurer leur clientèle sur la santé et le sérieux de leur appro-visionnement. Elles exigent donc de leurs fournisseurs qu’ils garantissent la traçabilité et la conformité sanitaire de leurs produits.

Par conséquent, les pays ACP désireux de soutenir leurs expor-tations doivent s’adapter non seulement aux exigences commer-ciales contraignantes de la distribution, mais aussi aux nouvelles normes de sécurité sanitaire régionales, internationales et euro-péennes. EDES les appuie pour mettre en place des systèmes sur mesure, durables et viables, tout en veillant à ce que les réalités économiques locales soient pleinement prises en compte dans le cadre d’un dialogue public-privé permanent.

L’approche d’EDES se fonde sur l’analyse des forces et des fai-blesses du système en place. L’action du Programme porte sur trois niveaux de l’analyse des risques (évaluation, gestion, com-munication) et vise en premier lieu à renforcer une filière impor-tante pour le pays concerné, impliquant des petits producteurs, et où des risques sanitaires peuvent se manifester. Elle doit permettre d’identifier les points critiques de surveillance et de contrôle à chaque étape de la chaîne alimentaire. EDES peut agir dans tous les secteurs agricoles, mais privilégie une à deux filières par pays afin de développer et de renforcer le système de sécurité sanitaire, qui pourra ensuite être étendu aux autres produits. Ses actions sont prioritairement « demand-driven », c’est-à-dire que les requêtes doivent provenir des bénéficiaires et supposent un engagement fort de leur part.

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PartenairesEDES est géré par le COLEACP en collaboration avec un consortium d’organisations partenaires européennes spéciali-sées dans la sécurité sanitaire des aliments qui peuvent lui fournir les ressources et l’expertise nécessaires à la mise en œuvre du Programme.

EDES fait également appel aux experts de ces différentes institutions pour former des experts ACP.

Le Consortium est composé des institutions suivantes :

• Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES, France)

• Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD, France)

• Ecole Nationale des Services Vétérinaires (ENSV, France)

• France Vétérinaire International (FVI, France)

• Food and Environment Research Agency (FERA, Grande Bretagne)

• Direction Générale de l’Alimentation (DGAl, France)

• National Food Institute/Technical University (NFI/DTU, Danemark)

• Natural Resources Institute (NRI, Grande Bretagne)

Qui peut introduire une demande ?EDES opère selon le principe de concertation et de coopération, en impliquant les pouvoirs publics et les opé-rateurs privés dans le processus d’accompagnement et de renforcement des systèmes de sécurité sanitaire des aliments.

EDES intervient dans toutes les filières à la suite d’une demande introduite au niveau national par tout acteur public ou privé concerné par la sécurité sanitaire des aliments. Par conséquent, les requêtes peuvent provenir de tout type d’intervenant ayant une responsabilité dans le processus.

• Autorités de tutelle

• Autorités compétentes

• Services de contrôle officiels

• Experts technico-scientifiques

• Comités de consultation

• Laboratoires

• Associations professionnelles

• Comités et organisations locales pour la normalisation

• Services de contrôle indépendants

• Associations de petits producteurs

Pour tout complément d’information concernant EDES, y compris pour obtenir des détails sur la façon de bénéficier du programme, merci de bien vouloir consulter le site Internet http://www.coleacp.org/edes

Vous pouvez également nous contacter aux coordonnées suivantes :

EDESc/o COLEACP 130, rue du TrôneB-1050 BruxellesBelgiqueTél : +32 (0)2 627 52 90Fax : +32 (0)2 627 52 99E-mail : [email protected]

EDES est un programme financé par l’Union européenne. La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité d’EDES et du COLEACP et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de l’Union européenne.

POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS

EN AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUEProtéger la santé des consommateurs est une préoccupation constante des Etats. Dans cette optique, ils définissent des politiques et des exigences à respecter par les opérateurs intervenant à chaque étape de la chaîne alimentaire. L’entrée en vigueur en 2006 dans l’UE d’une nouvelle réglementation relative aux contrôles officiels sanitaires et phytosanitaires des denrées alimentaires, qu’elles soient produites localement ou importées, a entraîné la nécessité, pour les pays tiers exportateurs vers l’UE d’aliments d’origine animale ou végétale, de procéder à des ajustements de leurs dispositifs normatifs et systèmes de surveillance et de contrôle des risques sanitaires et phytosanitaires.

Institué en mars 2010, EDES est un programme de coopération géré par le COLEACP (Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) en collaboration avec un consortium d’orga-nisations européennes spécialisées dans la sécurité sanitaire des aliments. Mis en œuvre à la demande du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), il est financé par le Fonds Européen de Développement à hauteur de € 29,5 M afin de soutenir durablement leurs exportations.

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PartenairesEDES est géré par le COLEACP en collaboration avec un consortium d’organisations partenaires européennes spéciali-sées dans la sécurité sanitaire des aliments qui peuvent lui fournir les ressources et l’expertise nécessaires à la mise en œuvre du Programme.

EDES fait également appel aux experts de ces différentes institutions pour former des experts ACP.

Le Consortium est composé des institutions suivantes :

• Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES, France)

• Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD, France)

• Ecole Nationale des Services Vétérinaires (ENSV, France)

• France Vétérinaire International (FVI, France)

• Food and Environment Research Agency (FERA, Grande Bretagne)

• Direction Générale de l’Alimentation (DGAl, France)

• National Food Institute/Technical University (NFI/DTU, Danemark)

• Natural Resources Institute (NRI, Grande Bretagne)

Qui peut introduire une demande ?EDES opère selon le principe de concertation et de coopération, en impliquant les pouvoirs publics et les opé-rateurs privés dans le processus d’accompagnement et de renforcement des systèmes de sécurité sanitaire des aliments.

EDES intervient dans toutes les filières à la suite d’une demande introduite au niveau national par tout acteur public ou privé concerné par la sécurité sanitaire des aliments. Par conséquent, les requêtes peuvent provenir de tout type d’intervenant ayant une responsabilité dans le processus.

• Autorités de tutelle

• Autorités compétentes

• Services de contrôle officiels

• Experts technico-scientifiques

• Comités de consultation

• Laboratoires

• Associations professionnelles

• Comités et organisations locales pour la normalisation

• Services de contrôle indépendants

• Associations de petits producteurs

Pour tout complément d’information concernant EDES, y compris pour obtenir des détails sur la façon de bénéficier du programme, merci de bien vouloir consulter le site Internet http://www.coleacp.org/edes

Vous pouvez également nous contacter aux coordonnées suivantes :

EDESc/o COLEACP 130, rue du TrôneB-1050 BruxellesBelgiqueTél : +32 (0)2 627 52 90Fax : +32 (0)2 627 52 99E-mail : [email protected]

EDES est un programme financé par l’Union européenne. La présente publication a été élaborée avec l’aide de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité d’EDES et du COLEACP et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue de l’Union européenne.

POUR UN RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ SANITAIRE DES ALIMENTS

EN AFRIQUE-CARAÏBES-PACIFIQUEProtéger la santé des consommateurs est une préoccupation constante des Etats. Dans cette optique, ils définissent des politiques et des exigences à respecter par les opérateurs intervenant à chaque étape de la chaîne alimentaire. L’entrée en vigueur en 2006 dans l’UE d’une nouvelle réglementation relative aux contrôles officiels sanitaires et phytosanitaires des denrées alimentaires, qu’elles soient produites localement ou importées, a entraîné la nécessité, pour les pays tiers exportateurs vers l’UE d’aliments d’origine animale ou végétale, de procéder à des ajustements de leurs dispositifs normatifs et systèmes de surveillance et de contrôle des risques sanitaires et phytosanitaires.

Institué en mars 2010, EDES est un programme de coopération géré par le COLEACP (Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique) en collaboration avec un consortium d’orga-nisations européennes spécialisées dans la sécurité sanitaire des aliments. Mis en œuvre à la demande du Groupe des États ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique), il est financé par le Fonds Européen de Développement à hauteur de € 29,5 M afin de soutenir durablement leurs exportations.

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