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Pr Albert Sotto, Infectiologue, CHU Nîmes
Pr Franck Bruyère, Urologue CHU Tours
Responsable du Comité d’Infectiologie de l’Association Française d’Urologie
IUAS: nouvelles recommandations
QCM n°1
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012, la prévalence des IUAS était de :
1.1,6%
2.5,6%
3.10,6%
4.20,6%,
5.30,6%,
6.40,6%
QCM n°1
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012, la prévalence des IUAS était de :
1.1,6%
2.5,6%
3.10,6%
4.20,6%,
5.30,6%,
6.40,6%
QCM n°2
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 les IUAS correspondaient à
1.Près de 10% des IAS
2.Près de 20% des IAS
3.Près du tiers des IAS
4.Près de 40% des IAS
5.Près de la moitié des IAS
QCM n°2
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 les IUAS correspondaient à
1.Près de 10% des IAS
2.Près de 20% des IAS
3.Près du tiers des IAS
4.Près de 40% des IAS
5.Près de la moitié des IAS
QCM n°3
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 le principal facteur de risque d’IUAS était
1.L’âge élevé
2.La prise de psychotropes
3.La prise de corticoïdes
4.Le sondage urinaire
5.Un épisode diarrhéique
QCM n°3
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 le principal facteur de risque d’IUAS était
1.L’âge élevé
2.La prise de psychotropes
3.La prise de corticoïdes
4.Le sondage urinaire
5.Un épisode diarrhéique
QCM n°4
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 le principal microorganisme isolé des IUAS en l’absence de SU était
1.Enterococcus faecalis
2.Pseudomonas aeruginosa
3.Enterobacter cloacae
4.Escherichia coli
5.Candida albicans
QCM n°4
Lors de l’enquête nationale française de prévalence des infections nosocomiales menée en 2012 le principal microorganisme isolé des IUAS en l’absence de SU était
1.Enterococcus faecalis
2.Pseudomonas aeruginosa
3.Enterobacter cloacae
4.Escherichia coli
5.Candida albicans
QCM n°6
Chez un patient sans dispositif endo-urinaire et ayant des symptômes évocateurs d’IU, les critères microbiologiques d’IUAS sont :
1- associés à un seuil de leucocyturie = 102/ml
2- associés à un seuil de bactériurie > 5.105/ml
3- associés à un seuil d’hématurie > 103/ml
4- superposables à ceux utilisés dans les IU communautaires
5- aucune bonne réponse
QCM n°6
Chez un patient sans dispositif endo-urinaire et ayant des symptômes évocateurs d’IU, les critères microbiologiques d’IUAS sont :
1- associés à un seuil de leucocyturie = 102/ml
2- associés à un seuil de bactériurie > 5.105/ml
3- associés à un seuil d’hématurie > 103/ml
4- superposables à ceux utilisés dans les IU communautaires
5- aucune bonne réponse
QCM n°7
Parmi les résultats d’ECBU suivants, le ou lesquel(s) est(sont) en faveur d’une infection urinaire chez une personne sans dispositif endo-urinaire ?
1- bactériurie <103/ml, leucocyturie <104/ml
2- bactériurie 5105/ml, leucocyturie 106/ml
3- bactériurie 105/ml, leucocyturie <104/ml
4- bactériurie 106/ml, leucocyturie 106/ml
5- bactériurie 103/ml, leucocyturie 104/ml
QCM n°7
Parmi les résultats d’ECBU suivants, le ou lesquel(s) est(sont) en faveur d’une infection urinaire?
1- bactériurie <103/ml, leucocyturie <104/ml
2- bactériurie 5.105/ml, leucocyturie 106/ml
3- bactériurie 105/ml, leucocyturie <104/ml
4- bactériurie 106/ml, leucocyturie 106/ml
5- bactériurie 103/ml, leucocyturie 104/ml
QCM 1: un homme de 69 ans, opéré d’une RTUP il y a 8 mois présente qq SFU. Réponse(s) vraie(s)
A. Il s’agit certainement d’une IUAS, je fais BU et ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
B. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais pas de BU mais un ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
C. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais ni BU ni ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
D. J’attends le résultat de l’ECBU avant de parler d’IUAS
E. Il s’agit d’un trouble mictionnel standard après RTUP
QCM 2: une femme aux ATCDS de colique néphrétique a une sonde jj depuis 5 mois avant traitement endoscopique du calcul. Elle consulte pour brulures mictionnelles.A. Il s’agit certainement d’une IUAS, je fais
BU et ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
B. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais pas de BU mais un ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
C. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais ni BU ni ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
D. J’attends le résultat de l’ECBU avant de parler d’IUAS
E. Il s’agit d’un trouble mictionnel standard
QCM 3: un homme de 81 ans est porteur d’une sonde vésicale depuis 2 semaines pour rétention. Il présente des ‘brulures urinaires’ et souhaite une prise en charge. Réponse(s) vraie(s)A. Il s’agit certainement d’une IUAS, je fais
BU et ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
B. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais pas de BU mais un ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
C. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais ni BU ni ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
D. J’attends le résultat de l’ECBU avant de parler d’IUAS
E. Il s’agit d’un trouble mictionnel standard
QCM 4: un homme diabétique sous insuline, valvulopathie cardiaque devant être opérée dans 15 jours, présente un ECBU avec 105 E coli/ml « multi résistant » d’après l ’anesthésiste en consultation. Que faire ? Réponse(s) vraie(s)A. je fais BU et si négative opération sans
modification antibioprophylaxie recommandée
B. je fais BU et si positif ECBU et si positif alors opération avec modification antibioprophylaxie recommandée
C. Opération prévue avec fluoroquinolones pendant 8 jours pré opératoire et période post opératoire.
D. Je décale l’intervention tant que l’ECBU est non stérile
E. Je traite quelques jours par imipeneme et recontrole l’ECBU
F. Il me manque des éléments pour répondre.
QCM 5: un homme diabétique sous insuline, devant être opérée dans 15 jours d’une prothèse du genou, présente un ECBU avec 105 E coli/ml « multi sensible » d’après l ’anesthésiste en consultation. Que faire ? Réponse(s) vraie(s)A. je fais BU et si négative opération sans
modification antibioprophylaxie recommandéeB. je fais BU et si positif ECBU et si positif alors
opération avec modification antibioprophylaxie recommandée
C. Opération prévue avec fluoroquinolones pendant 8 jours pré opératoire et période post opératoire.
D. Je décale l’intervention tant que l’ECBU est non stérile
E. Je traite quelques jours par cotrimoxazole et recontrole l’ECBU
F. Je n’en tiens pas compte et refais un ECBU qq jours avant la chirurgie.
QCM 6: un homme de 72 ans, ancien polytraumatisé en autosondage avec ECBU 105 enterococcus faecalis/ml. Réponse(s) vraie(s)A. Il s’agit d’une IUAS, je traite par antibiotique
d’emblée et controle son ecbu dans qq semaines
B. Il s’agit d’une IUAS, je traite par antibiotique d’emblée et ne contrôle pas son ecbu
C. Il s’agit d’une IUAS, mais je ne traite pas d’emblée et contrôle son ECBU, sera traité si positif à nouveau
D. Je n’en tiens pas compte pour la surveillance ou le traitement
E. Je supprime les autosondages et pose un KT sus pubien moins susceptible d’induire des infections
F. J’institue une couverture antibiotique par antibiocycle 3 fois par semaine
QCM 7: vous etes appelé en secteur de réanimation pour la prise en charge d’un malade diabétique, intubé et ventilé pour une pneumopathie infectieuse Réponse(s) vraie(s)A. Il s’agit certainement d’une IUAS, je fais
BU et ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
B. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais pas de BU mais un ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
C. Il s’agit certainement d’une IUAS, je ne fais ni BU ni ECBU et instaure un ttt antibiotique d’emblée
D. J’attends le résultat de l’ECBU avant de parler d’IUAS
E. Il s’agit d’un trouble mictionnel standard après RTUP
QCM 8: Le cathétérisme urinaire est recommandé
A. en cas de Chirurgie orthopédique
B. en cas d’Anesthésie générale de 2heures
C. Jusquà la sortie du malade d’hospitalisation
D. En cas de chirurgie du reinE. En cas de chirurgie cardiaque
QCM 9: concernant le drainage urinaire
A. Il faut préférer le KT sus pubien à la sonde
B. Les KT imprégnés d’antibiotiques sont moins pourvoyeurs d’infection
C. Il faut privilégier le diametre le plus faible
D. La mise en place stérile n’apporte pas beaucoup moins de risque d’infection
E. Les sondes béquillées sont nécéssaires chez les hommes opérés de la prostate
QCM 10: concernant le cathétérisme intermittent
A. Il faut préférer les sondes hydrophiles
B. Le sondage propre est aussi ‘risqué’ que le sondage stérile
C. Les sondes lubrifiées ne diminuent pas le risque infectieux
D. Les sondes sans poche expose plus au risque infectieux
QCM 11: concernant le sondage
A. Il faut préférer l’ablation des sondes à minuit plus qu’à 6h du matin
B. Un ecbu doit etre stérile avant ablation de sonde
C. Une instillation d’antibiotique avant ablation de sonde permet de réduire le risque infectieux
D. Un lavage par sérum physio avant ablation de sonde permet de réduire le risque infectieux
E. Un traitement préventif par canneberge permet de réduire le risque d’infection sur sonde
QCM 12: un homme de 78 ans a eu des biopsies de la prostate pour un PSA à 67ng/ml. Il vous consulte à J3 pour difficulté à uriner.A. Il faut faire un ECBU, hémocultures et
attendre les résultats avant de traiterB. Je n’attends pas les résultats des
examens pour débuter traitement par fluoroquinolones en ambulatoire
C. Je n’attends pas les résultats des examens pour débuter traitement par fluoroquinolones en hospitalisation
D. Je n’attends pas les résultats des examens pour débuter traitement par imipeneme en hospitalisation
E. Je dérive les urines avec une sonde vésicale
F. Je dérive les urines par KT sus pubienG. J’institue un traitement alpha bloquantH. Je débute une hormonothérapie par anti
androgènes ou antagonistes de LhRH
Révision des recommandations de bonnes pratiques pour la prise en charge et la prévention des Infections Urinaires Associées aux Soins (IUAS) de l’adulte
Questions
1. Comment définir et diagnostiquer les IUAS ?
2. Qui faut-il traiter ?3. Comment faut-il traiter ?4. Comment prévenir les infections
sur matériel de drainage urinaire
Question 1 : Comment définir et diagnostiquer les IUAS
a. Quels sont les signes cliniques
b. Quels sont les critères microbiologiques
c. Comment faire le diagnostic microbiologique
d. Quels sont les critères définissant l’association aux soins
Microbiologiste InfectiologueRéanimateurUrologueInfirmier(e )
Question 2Qui faut-il traiter ?
les patients devant subir une intervention chirurgicale les patients immunodéprimé, transplantés rénaux les patient ayant une uropathie chronique avec trouble de
l’évacuation vésicale (obstacle urologique, trouble neurologique avec présence ou non de matériel étranger urologique )
les patients en réanimation
a. Faut-il traiter tous les patients symptomatiquesb. Faut-il traiter certains patients asymptomatiques
ayant une colonisation urinaire ?
1. Quel est (sont) le(s) risque(s) de complication(s) dans ces populations ?
2. Quel rapport bénéfice / risque du traitement de l’infection urinaire dans ces populations ?
NéphrologueInfectiologueRéanimateurUrologueGériatre
Question 3 :Comment traiter les IUAS
a. Quelle est l’épidémiologie actuelle des IUAS ?b. Quelles molécules utiliser selon le sexe, les
comorbidités, les situations (préopératoire, présence de matériel étranger), le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ?
c. Quelles durées de traitement anti infectieux selon le sexe, les comorbidités, les situations, (préopératoire, présence de matériel étranger) le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ?
d. Quel suivi ?e. Quel bénéfice au changement de matériel urologique.
S’il existe quand l’effectuer.NéphrologueInfectiologueMicrobiologiste Réanimateur
a. Qui doit / ne doit pas bénéficier d’un cathétérisme uréthral / sus pubien
b. Parmi ceux nécessitant l’utilisation d’un matériel de drainage urinaire :
1. Quels sont les risques infectieux des différentes techniques de drainage vésical
2. Quels matériels réduisent le plus les risques d’infection3. Quelles pratiques lors de l’insertion réduisent le plus les risques
d ’infection4. Chez les patients cathétérisés quelles pratiques réduisent le plus les
risques infectieux : Quelles fréquences pour les changements Quelles indications de changement Quels avantages / inconvénients des irrigations lavages vésicaux Quels avantages inconvénients à l’instillation d’antiseptiques / anti
infectieux Quels avantages inconvénients à l’utilisation d’antibiotiques prophylactiques
/ de probiotiques / de la phagothérapie Quelle conduite à tenir en cas d’obstruction
Question 4 :Comment prévenir les infections sur matériel de drainage urinaire
Hygiénistes (2)RéanimateurUrologueInfirmier(e)
Révision des recommandations de bonnes pratiques pour la prise en charge et la prévention des Infections Urinaires Associées aux Soins (IUAS) de l’adulte
Méthodologie
Président: Pr V Le Moing (SPILF)Vice President: Pr F Bruyère (AFU)
Composition des sous-groupesQuestion Membres du sous-
groupeCorrespondant du comité de pilotage
Chargé de bibliographie
1- Définition et diagnostic Jean-Didier CavalloThanh LecompteAlain LepapeJean-Paul BoiteuxJean-Pierre Bastié
Jean-Pierre Bru Claire Wintenberger
2- Indications du traitement Franck BruyèreVincent Le MoingGaëtan GavazziChristophe Clec’hNéphrologue
Joseph Hajjar Nicolas Brichard
3- Modalités du traitement Albert SottoPatrice LaudatNéphrologueBertrand Souweine
Patrick Coloby Fanny Vuotto
4- Prévention Jean-Ralph ZaharJosiane NunesMarc LeoneGérard CariouxFrançoise Picard
Rémy Gauzit Tristan Delory
EchéancierQui ? Quoi ? Quand ?
Chargé de bibliographie Fournit une liste de références 30 novembre 2012
Sous-groupe Complète, valide et arrête la liste de références
15 décembre 2012
Chargé de bibliographie Fournit les tables SoF et GRADE 15 janvier 2013
Sous-groupe Cotation des critères de jugementArbitrage consensuel des tables pourenvoi au groupe de travail dans son entier
10 février 2013
Coordinateur (avec l’aide du chargé de bibliographie)
1er jet de recommandations gradées fin mars 2013
Plénière en sous-groupespuis groupe de travailvotes en utilisant le logiciel Grade
Validation des recommandations gradées mi-avril 2013
Sous-groupes puisgroupe de travail
Validation des recommandations gradées avec argumentairepour envoi au groupe de lecture début juin 2013
Recommandations gradées
3 niveaux de recommandations: Recommandation (faible, forte) Ne recommande pas Impossible de formuler une recommandation
Quatre niveaux de preuve: Très faible Faible Modéré Elevé
Publication
Quoi ? Méthode Synthèse des recommandations Recommandations gradées avec bref argumentaire Tables SoF et Grade en annexe
Où ? Revues et sites internet des sociétés savantes
participantes Diaporama officiel
Question 1 : Comment définir et diagnostiquer les IUAS
a. Quels sont les signes cliniques
b. Quels sont les critères microbiologiques
c. Comment faire le diagnostic microbiologique
d. Quels sont les critères définissant l’association aux soins
Microbiologiste InfectiologueRéanimateurUrologueInfirmier(e )
Question 2Qui faut-il traiter ?
les patients devant subir une intervention chirurgicale les patients immunodéprimé, transplantés rénaux les patient ayant une uropathie chronique avec trouble de
l’évacuation vésicale (obstacle urologique, trouble neurologique avec présence ou non de matériel étranger urologique )
les patients en réanimation
a. Faut-il traiter tous les patients symptomatiquesb. Faut-il traiter certains patients asymptomatiques
ayant une colonisation urinaire ?
1. Quel est (sont) le(s) risque(s) de complication(s) dans ces populations ?
2. Quel rapport bénéfice / risque du traitement de l’infection urinaire dans ces populations ?
NéphrologueInfectiologueRéanimateurUrologueGériatre
Faut il traiter tous les patients symptomatiques Un traitement antibiotique est
indispensable en cas d’IUAS symptomatique (A-III). Toutefois après chirurgie urologique certains symptômes fonctionnels urinaires ne sont pas synonymes d’infection et une fièvre de courte durée peut correspondre à un syndrome de réponse inflammatoire systémique ne justifiant pas de traitement antibiotique mais une simple surveillance clinique (C-III).
Faut il traiter certains malades asymptomatiques ? Les malades colonisés ne nécessitent pas de
traitement antibiotique sauf cas particulier (A-I). Geste urologique au contact avec l’urine
On ne recommande pas de dépister systématiquement les bactériuries chez Pré opératoire d’orthopédie, de chir cardiaque Transplantés rénaux Autres immunodépressions Malades sondés Malades avec vessie neurologique Patients de réanimation
Question 3 :Comment traiter les IUAS
a. Quelle est l’épidémiologie actuelle des IUAS ?b. Quelles molécules utiliser selon le sexe, les
comorbidités, les situations (préopératoire, présence de matériel étranger), le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ?
c. Quelles durées de traitement anti infectieux selon le sexe, les comorbidités, les situations, (préopératoire, présence de matériel étranger) le diagnostic (colonisation ou infection), les germes ?
d. Quel suivi ?e. Quel bénéfice au changement de matériel urologique.
S’il existe quand l’effectuer.NéphrologueInfectiologueMicrobiologiste Réanimateur
a. Qui doit / ne doit pas bénéficier d’un cathétérisme uréthral / sus pubien
b. Parmi ceux nécessitant l’utilisation d’un matériel de drainage urinaire :
1. Quels sont les risques infectieux des différentes techniques de drainage vésical
2. Quels matériels réduisent le plus les risques d’infection3. Quelles pratiques lors de l’insertion réduisent le plus les risques
d ’infection4. Chez les patients cathétérisés quelles pratiques réduisent le plus les
risques infectieux : Quelles fréquences pour les changements Quelles indications de changement Quels avantages / inconvénients des irrigations lavages vésicaux Quels avantages inconvénients à l’instillation d’antiseptiques / anti
infectieux Quels avantages inconvénients à l’utilisation d’antibiotiques prophylactiques
/ de probiotiques / de la phagothérapie Quelle conduite à tenir en cas d’obstruction
Question 4 :Comment prévenir les infections sur matériel de drainage urinaire
Hygiénistes (2)RéanimateurUrologueInfirmier(e)
Peu de données Cathétérisme court chez malades
chirurgicaux Cochrane: KTU: n’augmente pas le
risque ISO post op KTU ou KTSP: dogme
Les 10 interventions les plus à risque
1. Transplantation
2. Digestive
3. Polytraumatisé
4. Thoracique
5. Urologie
6. Cardiaque
7. Gynécologique
8. Vasculaire
9. Neurochirurgie
10. Lymphatique
8,7 %
3,9 %
3,6 %
3,0 %
2,9 %
2,2 %
1,8 %
1,7 %
1,7 %
1,6%
Définitions de IUN: consensus SPILF-AFU nov 2002 Au moins un des signes suivants: fièvre
>38°, impériosités mictionnelles, pollakiurie, brulures mictionnelles ou douleurs sus pubiennes en l’absence d ’autre cause infectieuse ou non
Associée à une uroculture positive La pertinence des données cliniques et
biologiques étant à apprécier en fonction des différentes situations
Colonisation urinaire
À préférer à bactériurie asymptomatique
Présence d’un (ou de plusieurs) micro-organisme(s) dans l’arbre urinaire sans qu’il ne génère par lui-même de manifestation clinique
Pas de notion de seuil (ufc/ml)
Définitions des IAS CTINILS mai 2007 (hors bactériurie post opératoire urologie)
Au moins un des signes suivants: fièvre >38°, impériosité mictionnelle, pollakiurie, brûlures mictionnelles, ou douleur sus pubienne, en l’absence d’autre cause, infectieuse ou non
Et: Sans sondage vésical ni autre abord de
l’arbre urinaire: leucocyturie (≥104 leuco/ml) et uroculture positive (≥103 micro-org/ml) et au plus 2 micro-organismes différents
Avec sondage vésical ou autre abord de l’arbre urinaire, en cours ou dans les 7 jours précédents: uroculture positive (≥105 /ml) et au plus 2 micro-organismes différents
Définitions des IAS CTINILS mai 2007
« le CTINILS propose de supprimer les colonisations urinaires de la définitions des IAS »
« les simples colonisations urinaires ne sont pas des infections associées aux soins »
Mais…..
Est-ce qu’une brûlure mictionnelle est inhabituelle en cas de sondage ?
Est-ce qu’une pollakiurie est anormale après résection de la prostate ?
Est-ce qu’un ECBU + post op est toujours témoin d’une infection post opératoire ?
Est qu’une fièvre post opératoire est toujours liée à une infection ?
Objectif :
Analyser l’intérêt d’un ECBU en postopératoire
Etude multicentrique prospective2 centres : Diaconesses 285 patients
CHU Tours 223 patients Total: 508 patients
BRUYERE et al. Urology 2012
Conséquences Cliniques
Bactériurie postopératoire
échantillon NombreMoyenne
d'âge MédianeEcart type Maximum
Minimum
Effectif concerné 505 71,85 73 10,788 94 24
Effectif non exploité 3 - - - - -
Facteurs des risque de ECBU postop > 104
COMPLICATIONSTotal
NON OUI
ECBU postopératoire
0
Count 399 26 407
Expected Count 397,8 27,2 407
% within ECBU postopératoire
93,90% 6,10% 100,00%
1
Count 25 3 26
Expected Count 26,2 1,8 26
% within ECBU postopératoire
89,30% 10,70% 100,00%
Total
Count 424 29 433
Expected Count 424 29 433
% within ECBU postopératoire
93,60% 6,40% 100,00%
Comparaison de l’évolution d’un ECBU postopératoire positif vs stérile
Value dfAsymp. Sig. (2-
sided)Exact Sig. (2-
sided)Exact Sig. (1-
sided)
Pearson Chi-Square 0,926a 1 0,336
Continuity Correctionb 0,318 1 0,573
Likelihood Ratio 0,79 1 0,374
Fisher's Exact Test 0,411 0,263
N of Valid Cases 453
a. 1 cells (25,0%) have expected count less than 5. The minimum expected count is 1,79.
b. Computed only for a 2x2 table
Diagnostic des fièvres post-opératoires
Règle des 4 W : éliminer une cause infectieuse à point de départ :
Wind (poumon) Water (urines) Wound (site opératoire) What did we do ?
Fièvre médicamenteuse ? Fièvre post transfusionnelle ? Lymphangite sur ligne de perfusion ? Etc…
(JC Pile et al, Cleve Clin J Med 2006)
Complications
Recommandations
Conclusion
Ne pas traiter les colonisations
Ne pas diagnostiquer les colonisations
Éviter le sondage autant que possible
Personnaliser Charrière et lubrification
Surveiller: éviter les lavages et les ruptures de système clos, position déclive
N’est-il vraiment pas possible de faire autrement ?
Facteurs de risque de complication des IU
Prévention chez le sondé
Chez le malade neurologique
conclusions
Définitions non consensuelles
Bon sens:
« Symptomatologie irritative inhabituelle dans une
situation avec une bactériurie significative »
QCM n°5
Chez les personnes porteuses d’un dispositif endo-urinaire, les signes et symptômes évocateurs d’une IUAS et qui imposent la réalisation d’un ECBU à la recherche d’une bactériurie sont :
1.L’installation récente d’une hyperthermie (> 38°C)
2.L’installation récente d’une hypotension,
3.La survenue d’une hématurie aiguë
4.La survenue d’une douleur lombaire,
5.L’installation d’une altération de l’état mental,
6.La présence d’urines malodorantes
QCM n°5
Chez les personnes porteuses d’un dispositif endo-urinaire, les signes et symptômes évocateurs d’une IUAS et qui imposent la réalisation d’un ECBU à la recherche d’une bactériurie sont :
1.L’installation récente d’une hyperthermie (> 38°C)
2.L’installation récente d’une hypotension,
3.La survenue d’une hématurie aiguë
4.La survenue d’une douleur lombaire,
5.L’installation d’une altération de l’état mental,
6.La présence d’urines malodorantes
Personnes âgées en long séjourfièvre > 38°C + bactériurie ≥ 105 ufc/mL
10% des patients = IU les autres = infection d’un autre organe
associée à une simple colonisation urinaire
Orr PH, 199
Etude menée dans un établissement de long séjour > 65 ans non sondés ; 81% de femmes
dysurie, changement d’aspect de l’urine (hématurie, changement de couleur) et altération du statut mental, seuls ou associés symptômes les plus fortement prédictifs d’une IU
négativité de la BU= excellente VPN
Juthani-Mehta 2009
Mais 27 % des bactériuries associées à une infection non urinaire, en particulier pulmonaire
Gavazzi G, 2013
QCM n°8
Chez un patient avec dispositif endo-urinaire :
1- la leucocyturie n’est pas prédictive de la présence ou non d’une IU
2- Un seuil de bactériurie 105 ufc/mL est bien corrélé avec une symptomatologie cliniquement évocatrice d’IU sur sonde
3- en présence d’un contexte clinique évocateur, une bactériurie à 103 ou 104 ufc/mL peut correspondre à une infection débutante
4- en présence d’un contexte clinique évocateur, une bactériurie à 103 ou 104 ufc/mL peut correspondre à une infection décapitée par une antibiothérapie
5- devant des symptômes évocateurs d’infection urinaire, une bactériurie entre 103 et 105 ufc/mL peut être contrôlée sur un nouveau prélèvement
QCM n°8
Chez un patient avec dispositif endo-urinaire :
1- la leucocyturie n’est pas prédictive de la présence ou non d’une IU
2- Un seuil de bactériurie 105 ufc/mL est bien corrélé avec une symptomatologie cliniquement évocatrice d’IU sur sonde
3- en présence d’un contexte clinique évocateur, une bactériurie à 103 ou 104 ufc/mL peut correspondre à une infection débutante
4- en présence d’un contexte clinique évocateur, une bactériurie à 103 ou 104 ufc/mL peut correspondre à une infection décapitée par une antibiothérapie
5- devant des symptômes évocateurs d’infection urinaire, une bactériurie entre 103 et 105 ufc/mL peut être contrôlée sur un nouveau prélèvement
QCM n°9
Quels sont parmi les bactéries responsables d’infections urinaires suivantes celles qui ne sont pas détectées par la bandelette urinaire ?
1- Escherichia coli
2- Staphylococcus aureus
3- Pseudomonas aeruginosa
4- Proteus mirabilis
5- Enterococcus faecalis
6- Aucun
QCM n°9
Quels sont parmi les bactéries responsables d’infections urinaires suivant celui ou celles qui ne sont pas détectées par la bandelette urinaire ?
1- Escherichia coli
2- Staphylococcus aureus
3- Pseudomonas aeruginosa
4- Proteus mirabilis
5- Enterococcus faecalis
6- Aucun
QCM n°10Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
1- Les entérobactéries productrices de BLSE sont toujours d’origine nosocomiale
2- Les infections urinaires à répétition favorisent l’apparition d’entérobactéries productrices de BLSE
3- Les infections urinaires à entérobactéries productrices de BLSE sont principalement détectées dans les EPAHD
4- Le dépistage systématique des entérobactéries productrices de BLSE doit être effectué dans les établissements de soins
5- Les traitements antibiotiques visant à décoloniser les patients porteurs d’entérobactéries productrices de BLSE ne sont pas recommandés
6- En présence d’une infection urinaire avec BMR, un isolement géographique avec confinement dans la chambre est recommandée pour les personnes âgées
QCM n°10Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
1- Les entérobactéries productrices de BLSE sont toujours d’origine nosocomiale
2- Les infections urinaires à répétition favorisent l’apparition d’entérobactéries productrices de BLSE
3- Les infections urinaires à entérobactéries productrices de BLSE sont principalement détectées dans les EPAHD
4- Le dépistage systématique des entérobactéries productrices de BLSE doit être effectué dans les établissements de soins
5- Les traitements antibiotiques visant à décoloniser les patients porteurs d’entérobactéries productrices de BLSE ne sont pas recommandés
6- En présence d’une infection urinaire avec BMR, un isolement géographique avec confinement dans la chambre est recommandée pour les personnes âgées
QCM n°11Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
1- Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les infections urinaires nosocomiales
2- La proportion d’E. coli résistants aux C3G a fortement augmenté en France représentant près de 20% des souches
3- La diffusion d’E. coli producteurs de BLSE est la conséquence de la transmission croisée de bactéries au sein des établissements de santé ou en ville et du mésusage des antibiotiques
4- Dès la mise en évidence d’un E. coli producteur de BLSE, il est nécessaire de faire des écouvillons rectaux et des prélèvements urinaires régulièrement pour surveiller son éradication
5- Un clone mondial d’E. coli producteur de BLSE isolé préférentiellement d’infections urinaires est actuellement identifié
QCM n°11Parmi les affirmations suivantes, lesquelles sont vraies ?
1- Escherichia coli est la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les infections urinaires nosocomiales
2- La proportion d’E. coli résistants aux C3G a fortement augmenté en France représentant près de 20% des souches
3- La diffusion d’E. coli producteurs de BLSE est la conséquence de la transmission croisée de bactéries au sein des établissements de santé ou en ville et du mésusage des antibiotiques
4- Dès la mise en évidence d’un E. coli producteur de BLSE, il est nécessaire de faire des écouvillons rectaux et des prélèvements urinaires régulièrement pour surveiller son éradication
5- Un clone mondial d’E. coli producteur de BLSE isolé préférentiellement d’infections urinaires est actuellement identifié
QCM n°12
Actuellement la diffusion d’E. coli uropathogènes producteurs de BLSE induit des résistances à de nombreux antibiotiques utilisés dans les infections urinaires. Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est(sont) fréquemment inefficaces(s) ?
1- ceftriaxone
2- amikacine
3- ciprofloxacine
4- cotrimoxazole
5- furanes
QCM n°12
Actuellement la diffusion d’E. coli uropathogènes producteurs de BLSE induit des résistances à de nombreux antibiotiques utilisés dans les infections urinaires. Parmi ces antibiotiques, le(s)quel(s) est(sont) fréquemment inefficace(s) ?
1- ceftriaxone
2- amikacine
3- ciprofloxacine
4- cotrimoxazole
5- furanes
d’après EARSS
d’après EARSS
d’après EARSS
d’après BEH 2012
Emergence de la résistance des entérobactéries
aux C3G Hyperproduction de céphalosporinase BLSE Acquisition de céphalosporinase
plasmidique aux quinolones aux carbapénèmes
E. coli BLSE
Caractéristiques des CTX-M Hydrolysent le céfotaxime, Codées par des gènes dérivant de gènes
chromosomiques naturellement présents chez des bactéries du genre Kluyvera
CMI de cefotaxime et de cefepime > 64 µg/mL / CMI de ceftazidime comprises entre 2 et 8 µg/mL
CTX-M 15 CMI ceftazidime 256 µg/mL Aucune activité sur les cephamycines et les
carbapenemes. Inhibées par les inhibiteurs des -lactamases =
tazobactam, sulbactam et à un moindre degré, l’acide clavulanique
Diffusion des E. coli BLSE Ils ne connaissent pas
les frontières « Administratives » Interhumaines
Facteurs de risque d’infection à E. coli BLSE
Atcds de traitement
par bétalactamines ou
fluoroquinolones
Atcds d’hospitalisation
Contexte nosocomial
Age élevé
Sexe féminin
Comorbidités
Diabète sucré
Infections urinaires
récidivantes
Sondage urinaire
Chirurgie gynécologique
Brigante et al., Int J Antimicrob Agents. 2005 ; Lavigne et al., J Clin Microbiol. 2007 ; Apisarnthanarak et al., Am J Infect Control. 2007 ; Rodriguez-Bano et al., Arch Intern Med. 2008 ; Ortega et al., J Antimicrob Chemother. 2009
QCM n°13
Au cours des IUAS, l’utilisation des aminosides doit être réservée au traitement :
1.Des IUAS avec signes initiaux de gravité
2.De toutes les IUAS avec atteinte parenchymateuse
3.Des situations à risque de BMR
4.Des situations d’allergies vraies aux béta-lactamines
5.Des IUAS en cas de SUAD
QCM n°13
Au cours des IUAS, l’utilisation des aminosides doit être réservée au traitement :
1.Des IUAS avec signes initiaux de gravité
2.De toutes les IUAS avec atteinte parenchymateuse
3.Des situations à risque de BMR
4.Des situations d’allergies vraies aux béta-lactamines
5.Des IUAS en cas de SUAD
D’après
L ’épidémiologie de la résistance bactérienne en France ne justifie pas à ce jour la modification de nos pratiques
A terme, si l'endémie des E. coli BLSE se majorait en France, le référentiel pyélonéphrite/prostatite pourrait évoluer essentiellement dans deux directions
1/ajout systématique d'un aminoside jusqu'à réception de l'antibiogramme Avantages = disponibles en extrahospitalierInconvénients
○ Néphro et ototoxicités potentielles○ Administration parentérale ○ Nécessité de dosages plasmatiques en cas de
traitements prolongés 2/substitution de la C3G ou de la
fluoroquinolone par un carbapénèmeAvantages = efficacitéInconvénients
○ Risque écologique majeur○ Administration parentérale
Eléments de réflexion sur les éventuelles molécules utilisables dans la prise en charge des infections à E. coli BLSE
Fosfomycine-trométamol Alternative aux furanes dans le traitement des
cystites compliquées à entérobactéries BLSE Epargne des carbapénèmes et aminosides dans
le traitement des infections urinaires parenchymateuses
Mais risque d’augmentation de la résistance à la fosfomycine parallèle à l’accroissement de la consommation et de résistance croisées aux furanes
Céphamycines (céfoxitine) Risque de R par "imperméabilité" chez certaines
entérobactéries BLSE ; plus rare chez E. coli Très peu d'utilisations cliniques ont été
rapportées pour les entérobactéries BLSE
Témocilline 90 % des entérobactéries BLSE sont sensibles in
vitro
Associations C3G (voire monobactames ou mécillinam) + inhib de -lactamases céfopérazone-sulbactam (Sulperazon®) est
actuellement en cours d'investigation aux Etats-Unis et en Asie
ceftriaxone + sulbactam et céfepime + tazobactam sont disponibles ou en cours d ’investigation en Inde
ceftriaxone + sulbactam a fait l’objet d’études cliniques
À évaluer○ ceftazidime avec l’acide clavulanique (quitte à utiliser
l’association amoxicilline + acide clavulanique)○ céphamycine(s) + inhibiteur de bétalactamases○ monobactames + inhibiteur de bétalactamases
Association pipéracilline + tazobactam Intérêt restant à préciser
Tigécycline Active in vitro vis-à-vis de ces souchesExcrétion rénale minoritaire
Colimycine À réserver au traitement des infections à BGN
MR (en particulier sécrétrices de carbapénémases) et étant uniquement sensibles à la colimycine
Toxicité, usage hospitalier