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Précis

de

Matière médicale

homéopathique

Tradition et modernité

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© Dr J.-P. RUASSE et IPRÉDIS PARIS 2017. Institut pour l’Information, la Promotion, la Production, la Recherche, l’Enseignement, l’édition et la Distribution en faveur de la Santé.Contact : “Le Pavillon” • 64, rue des Rondeaux, 75020 ParisTél. + Fax : 01 43 66 47 55Courriel : [email protected] internet : www.ipredis.com

Toute représentation, traduction, adaptation, même partielle, par tousprocédés, en tous pays, faite sans autorisation préalable, est illicite etexposerait le contrevenant à des poursuites judiciaires.Référence : loi du 11 mars 1957.ISBN 2-908502-60-2 (format epub)ISBN 2-908502-61-9 (format PDF)ISSN 1159-0386 (collection “Homéopathie, médecine de tous lesjours”).

Ce texte a été publié en édition papier dans "Les Cahiers de l’Iprédis"et fait l’objet d’un dépôt légal le 8 mars 2017.ISSN 1243-9452.

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Docteur Jean-Pierre RUASSELauréat de la Faculté de médecine de Paris

et de l’Académie nationale de médecineAncien Assistant à la Faculté

Nutritionniste – endocrinologue

Précis

de

Matière médicale

homéopathique

Tradition et modernité

IPRÉDIS

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DU MÊME AUTEUR

■ Homéopathie

• L’Indispensable en Homéopathie. La Matière médicale simple et le Répertoire de base. Techniced 1981, 1984, 1987, Iprédis 1995.

• Initiation à l’Homéopathie. Introduction aux bases et à la pratique. Iprédis, 1991.

• L’approche homéopathique des obésités. Iprédis, 1991.

• Le traitement homéopathique des troubles fonctionnels digestifs. Iprédis, 1991.

• Le traitement homéopathique des spasmophiles. Iprédis, 1992.

• Indications et application pratique de l’Homéopathie. Du malade au médicament. Iprédis, 1998.

• Homéo Secours. L’Homéopathie familiale d’urgence. Iprédis, 2005

■ Nutrition, diététique

• Vrai pain, vraie santé. L’alimentation normale, 1956.

• Bon poids, bonne forme au quotidien. Explications et conseils pour celles et ceux qui veulent vivre plus minces... et heureux ! Iprédis, 1990, 1994, 2001, 2004.

• Les Nouveaux Choix alimentaires. Pour plus de vitamines et minérauxdans moins de calories. Iprédis, 2002.

• L’alimentation de la femme enceinte et allaitante. Une assiette pour deux. Iprédis, 2002.

• L’Assiette Santé au quotidien. Guide pratique du bien manger. Iprédis, 2004.

• Que manger pour bien vieillir ? Cinquante ans ?... Cent ans ?..., Davantage ?... La diététique au fil de l’âge. Iprédis, 2008

• Qu’est-ce que c’est, au juste ?... les oligo-éléments. Pour nourrir et pour soigner. Iprédis, 2011.

■ Autre

• Qu’est-ce que c’est, au juste ?... La médecine âyurvédique. Pour un corps sain, un esprit clair et heureux, une spiritualité élevée. Iprédis, 2010.

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AVANT-PROPOS

Pourquoi donc cette nouvelle Matière médicale ?

Parce que la littérature homéopathique regorge d’excellentsouvrages, anciens et modernes, signés des plus grands noms, maisdevant lesquels étudiants et praticiens risquent de rester perplexes,voire rebutés.

Car d’une part beaucoup de ces ouvrages présentent, sansdistinction bien définie, des signes proprement pathogénétiques(c’est-à-dire d’origine toxicologique ou expérimentale), des élémentsde types sensibles, des indications thérapeutiques.

D’autre part, ils apparaissent souvent inadaptés à une pratiquemoderne :

– leur formulation est souvent irrecevable aujourd’hui (nul nesongerait à soigner par l’homéopathie "le" cancer ou la “phtysie”)

– leur présentation typographique, censée “valoriser” lessymptômes selon la manière dont ils ont été collectés, n’est guèrepertinente pour l’usage clinique.

Ces ouvrages, s’ils restent bien entendu incontournables pourl’étude approfondie, ne répondent aux besoins ni du débutant, ni dupraticien dans son exercice quotidien.

De plus, il faut bien avoir conscience que la Matière médicalehoméopathique n’est pas gravée dans le marbre depuis Hahnemannet ses proches successeurs. Le monde évolue, l’environnementchange, les pathologies aussi, également les iatrogénies, ainsi queles capacités réactionnelles des individus.

Dans les années 90, ayant réuni autour de moi quelques élèves, j’aibien dû leur présenter une mouture moderne cohérente et digeste.

Le résultat en a été alors la publication régulière de grandsmédicaments dans l’ancien site des éditions Iprédis, que l’on peutavec un peu de chance retrouver dans les profondeurs d’Internet.

Aujourd’hui, l’homéopathie souffre de nombreuses dérives.

D’un côté, les jeunes médecins sont peu attirés par une disciplineexigeante et peu rentable (et pourtant combien gratifiante par sesrésultats quand elle est convenablement pratiquée !). Il sont de pluslourdement formatés par l’enseignement purement mathémathico-

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biochimique qui leur est exclusivement imposé.

De l’autre, fleurissent de nombreuses publications destinées augrand public – et même aussi, malheureusement, aux personnels desanté – qui simplifient l’homéopathie jusqu’à la caricature, ce qui nepeut, trop souvent, que conduire à l’échec.

Moins d’une petite centaine de médicaments sont maintenant misen avant, et donc prescrits, ou auto-prescrits.

Or, la Matière médicale est beaucoup plus riche, et bien des échecssont dus sans doute à cette étroitesse de la palette des produits.

Cela est grave en pratique. Car les laboratoires spécialisés sontainsi amenés à supprimer de leur nomenclature les médicaments peuutilisés. Ils le seront ainsi de moins en moins – et de moins en moinsenseignés. Et c’est de cette façon que l’Homéopathie s’appauvrit, etrisque de bientôt se résumer à quelques recettes passe-partout, d’uneefficacité aléatoire, qui finiront par la déconsidérer dans le fatrasdes "médecines douces".

J’ai donc repris l’ancien chantier, en actualisant la présentation dela Matière médicale, afin de faire connaître à tous ceux qu’elleintéresse la richesse de la méthode.

Il va de soi que chacun est fortement invité à enrichir de sonexpérience les différents chapitres.

LA CONSULTATION HOMEOPATHIQUE

Puisque la prescription suit logiquement la consultation, je croisutile de rappeler ici les spécificités de la consultation homéopathique,qui doit faire apparaître, une fois fait le diagnostic nosologique clas-sique, la façon particulière dont le malade fait sa maladie.

Autant pour le praticien non formé qui y assiste que pour le patient,la consultation homéopathique est déroutante. Elle diffère en effet dela consultation traditionnelle tant dans ses objectifs que dans sondéroulement. Car son but n’est pas d’assurer un diagnosticpathologique – qui doit préalablement être fait – mais d’orienter versune prescription médicamenteuse individualisée. Elle doit donc êtreconduite avec une technique spécifique et rigoureuse, dont nousallons passer en revue les principaux éléments, en centrant notreintérêt sur la maladie chronique.

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Nous allons donc voir successivement :

• ce qu’est un symptôme utilisable homéopathiquement• la conduite de la consultation.

(…...)

PRESENTATION DE LA MATIERE MEDICALE

Une Matière médicale qui se veut à la fois pédagogique et utilisableen clinique quotidienne doit être d’abord construite avec une extrêmerigueur, qui peut s’exprimer ainsi : une place pour chaque donnée, etchaque donnée à sa place.

Cela suppose la définition d’un plan, et une très grande applicationdans le respect de ce plan.

Cette rigueur de présentation offre, outre sa clarté, l’avantage defaciliter des comparaisons.

Avoir vécu jour après jour la difficulté de cette discipline, nous enrappelle long sur les affres des étudiants confrontés parfois à des“flous” littéraires redoutables.

Chaque médicament se présente donc de la manière suivante.

• L’introduction qui comporte :– la définition

– l’éventuelle utilisation traditionnelle en médecine classique (pourmémoire le plus souvent)

– les signes d’appel cliniques essentiels. Ce sont ceux qui, àl’interrogatoire ou l’examen, attirent une attention particulière, "fonttilt" pour le clinicien. Ce ne sont pas des signes homéopathiques, ence sens qu’ils ne sont ni modalisés, ni accompagnés, ni inscrits dansune histoire. Ce sont aussi bien des tendances générales, dessensations, des modalités, des localisations, des symptômesphysiques ou psychiques, etc. Mais, sauf exceptions, ce ne sont pasdes maladies, des entités nosologiques ; celles-ci se trouvent en fin dechapitre, en tant que principales indications thérapeutiques.

L’avantage de ces “mots-clés” est multiple. D’une part en effet, par leur groupement, ils donnent une idée

générale rapide du médicament.

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D’autre part, réunis en fin d’ouvrage sous forme de répertoire, ilspermettent :

- en présence d’un signe présenté par le malade, de lister les plusimportants médicaments qui le contiennent, et ainsi éviter desoublis ; ce sont des invitations à “penser à”

- souvent de retrouver un ou des médicaments dont on a le nom“sur le bout de la langue”, sans pouvoir se le remémorer dansl’instant.

- de comparer facilement les médicaments qui les contiennent.Bien entendu, tous les signes pouvant éventuellement servir

d’appel ne sont pas repris ici, puisque chaque mot compte dans laMatière médicale. Si l’on cherche tous les médicaments quicontiennent un mot donné, on les trouvera aisément en quelquesclics dans la fenêtre dédiée du logiciel.

• Puis 4 grands chapitres : - les caractéristiques générales - les signes locaux caractéristiques - le type sensible - les principales indications thérapeutiques.

I. LES CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

Ce sont celles qui intéressent tout l’organisme, sans localisation“géographique” particulière. On sait que ce sont elles qui ont la plushaute valeur homéopathique. Ce sont :1. Les étiologie (maladies suite de…) fréquentes ; sans que cela soitdiscriminant2. Psychisme3. Tendances générales : il s’agit des symptômes physiques touchantl’ensemble du sujet, ou pour le moins plusieurs systèmes ouappareils.4. Métabolisme, endocrinologie 5. Réactions thermiques et climatiques : ce sont les réactionsgénérales (frilosité, irrégularités thermiques, etc.), à distinguersoigneusement des modalités qui sont en 18 et 19.6. Fièvre : particularités des états fébriles7. Appétit, soif, désirs, aversions, intolérances alimentaires8. Sommeil9. Sexualité (à distinguer des affections génitales qui sont en 9 et 10du chapitre II).

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10. Neurologie (dont les vertiges)11. Douleurs : quand des douleurs ont le même type dans plusieursappareils, elles ont leur place ici ; mais on les retrouve (saufexceptions spécifiques) au chapitre II dans les appareils concernés12. Sensations (même remarque)13. Système lymphatique, ganglions14. Glandes : il s’agit des affections touchant le tissu glandulaire (parexemple indurations, ou atrophie...) touchant plusieurs glandes, horsendocrinologie.15. Muqueuses16. Sécrétions, excrétions17. Latéralité18. Aggravations (générales)19. Améliorations (générales)20. Alternances, associations

II. SIGNES LOCAUX CARACTÉRISTIQUES

Défilent ici dans un ordre immuable les différents appareils ouparties d’appareil avec leurs symptômes et les modalités de ceux-ci(si ce sont des modalités générales, elles sont reprises au niveaulocal).Cet ordre, qui correspond à celui que nous avons vu plus haut à propos de la conduite de la consultation, est le suivant :1. Tête2. Face3. Yeux4. Oreilles5. Respiration

- nez, cavum, sinus- oro-pharynx- larynx- trachée, bronches, poumons- thorax, plèvres

6. Digestion- bouche, lèvres, haleine, goût- dents, gencives- langue- oesophage, estomac- foie, voies biliaires- intestins, abdomen

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- rectum, anus, hémorroïdes- selles

7. Circulation- coeur- vaisseaux- sang

8. Voies urinaires9. Système génital féminin

Note. Beaucoup des éléments de ce chapitre sont inspirés du livre du Dr F. Moreau-Delgado "Manuel pratique d’Homéopathie en Gynécologie-Obstétrique" (Iprédis), avec l’aimable autorisation de l’auteur.

- cycles- règles- autres signes gynécologiques- grossesse

10. Système génital masculin11. Locomotion

- muscles- os- tendons, aponévroses - articulations- rachis

12. Membres, extrémités13. Peau, ongles, poils14. Sueurs

III. TYPE SENSIBLEIl s’agit, quand elle existe, de l’association constitutionnelle,

donnée, génétique, d’un aspect morphologique et d’un comportementpsychologique de fond, d’un “caractère”, chez le sujet en son étatnormal, non décompensé. Trop souvent, on voit confondre cesdonnées avec des signes pathogénétiques : c’est un contresens, et lasource d’inextricables confusions.

Le médicament sera certes d’autant plus indiqué que le patient enprésentera le type sensible, mais celui-ci ne doit jamais être la sourceprincipale de prescription, qui doit d’abord et toujours être basée surles signes pathogénétiques.

IV. PRINCIPALES INDICATIONS THÉRAPEUTIQUESCe sont les états pathologiques dans lesquels le médicament est le

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plus fréquemment indiqué. Seul le nom des maladies est donné ici.Pour les caractéristiques personnelles sous lesquelles elles seprésentent chez le malade, il suffit de se reporter à la rubriquecorrespondante.

Enfin, quand elles existent nettement, j’ai indiqué lescorrespondances diathésiques.

Certains médicaments ont une action assez ponctuelle, et unesymptomatologie limitée. Pour éviter de charger le texte, et faciliterla lecture, les rubriques y sont identifiées par leur seul numéro.

Important

1. Selon le choix assumé, chacun des signes présentés ici doit êtreconsidéré comme important et fiable. Il n’y a pas de “degrés”,chacun a autant de valeur que les autres.

2. Il est clair que tous les symptômes pouvant relever dumédicament ne sont pas colligés ici ; on les retrouvera dans lesgrandes Matières médicales anciennes, ainsi que dans lespathogénésies récentes.

De même ne figurent pas ici les nombreux produits qui ont étéproposés en Homéopathie, mais dont la symptomatologie est troppauvre, ou mal assurée, et les indications trop limitées.

3. Certains médicaments ont une action assez ponctuelle. Pouréviter de charger le texte et faciliter la lecture, les rubriques y sontdonc identifiées par leur seul numéro.

4. On trouvera ici un certain nombre de médicaments qui, pour desraisons diverses, ne figurent plus dans la nomenclature française. Ilreste que ces produits sont toujours disponibles dans nombre de paysétrangers – y compris francophones – et qu’il ne serait pasconvenable de soumettre ceux-ci à notre réglementation, toujoursévolutive… et, malheureusement, dans le sens de la restriction.

5. On n’oubliera jamais que l’Homéopathie n’est pas une médecinesymptomatique, mais une médecine globale. Répétons ici qu’il fautau moins trois symptômes nets pour envisager une prescription.

Règles générales de posologie

(…...)

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ABROTANUM

Définition. Artemisia abrotanum (Asteraceae).

Principaux signes d'appel cliniques. Alternances. Appétit. Faiblesse. Ganglions. Iatrogénie. Maigreur. Uricémie. Vertiges. Vieillot (aspect).

1. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

1. Étiologies fréquentes- suppression de sécrétions (diarrhée +)- traitement intempestif d’affections internes (rhumatismes, troubles

digestifs)

3. Tendances générales- faiblesse générale intense, allant jusqu’à l’épuisement- tendance aux alternances des manifestations cliniques- évolution des troubles de bas en haut du corps

4. Métabolisme, endocrinologie- amaigrissement progressif de bas en haut- amaigrissement allant jusqu’à l’émaciation- tendance à l’hyperuricémie

6. Fièvre- hectique

7. Appétit, soif- gros appétit, contrastant avec l’amaigrissement

10. Neurologie- vertiges avec tendance lipothymique, pire le matin

13. Système lymphatique- inflammation ganglionnaires (dont les ganglions mésentériques)

18. Aggravations- air froid ; humidité ; brouillard- suppression des sécrétions

20. Alternances- diarrhée – constipation- rhumatismes avec hémorroïdes, diarrhée ou manifestations viscérales

diverses

2. SIGNES LOCAUX CARACTÉRISTIQUES

1. Tête- l’enfant tient difficilement sa tête

2. Face

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- aspect vieillot

6. Digestion

• œsophage, estomac- gastralgies coupantes, rongeantes, brûlantes, acides- sensation que l’estomac pend, ou flotte dans l’eau

• intestins, abdomen- abdomen ballonné et tendu

• rectum, anus ; hémorroïdes- hémorroïdes procidentes, brûlantes au contact- hémorroïdes vicariantes des règles

• selles- diarrhée chronique- alternances de diarrhée et de constipation

11. Locomotion

• articulations- fortes douleurs précédant le gonflement- douleurs suivant l’arrêt d’une diarrhée- douleurs suivies de manifestations viscérales

12. Membres, extrémités- émaciation des membres- parésies- engelures pruriantes

3. TYPE SENSIBLE

AU PHYSIQUE : aspect vieillot, plutôt maigre à gros ventre.

AU MORAL : plutôt triste

4. PRINCIPALES INDICATIONSTHÉRAPEUTIQUES

► L’ENFANT AMAIGRI, FATIGUÉ, DESHYDRATÉ, DIARRHÉIQUE

En complément du traitement classique de la toxicose.

► LES MALADIES DÉBILITANTES

En complément du traitement classique.

► LES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES

Chez un sujet faible et amaigri

En complément du traitement classique.

► LES INFLAMMATIONS MÉSENTÉRIQUES

En complément du traitement classique de la maladie de Crohn,

Chez un sujet faible et amaigri.

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► LA GOUTTE

► LES ENGELURES. LE SYNDROME DE RAYNAUD

AESCULUS

Définition :, Aesculus hippocastanum (Sapindaceae). Marron d’Inde.

Utilisation traditionnelle : veinotonique, général et local.

Principaux signes d’appel cliniques : Alternances. Anus. Battements. Congestion. Dépression. Erratisme. Excès. Irritabilité. Lombalgies. Pléthore. Uricémie. Veines. Yeux.

1. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

1. Étiologies fréquentes- excès alimentaires et alcooliques- sédentarité

2. Psychisme- tristesse- hypocondrie- irritabilité, mauvaise humeur- confusion au réveil, matins difficiles

3. Tendances générales- pléthore- congestion- plénitude- coloration pourpre des régions atteintes

4. Métabolisme, endocrinologie- tendance à l’hyperuricémie

5. Réactions thermiques et climatiques- recherche de l’air frais

11. Douleurs - piquantes, brûlantes, déchirantes- superficielles, erratiques (rhumatismales)- profondes, persistantes (congestives)

12. Sensations - plénitude battante- pesanteur

15. Muqueuses- hyperémie- sensation de sécheresse brûlante, d’excoriation

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18. Aggravations- pendant le sommeil- au réveil- après avoir mangé- debout ; marchant- chaleur (sauf rhinorrhée)

19. Améliorations- air frais- bains froids- froid (douleurs profondes)- chaleur (douleurs superficielles)- mouvement prolongé

20. Alternances, associations- alternances de signes pharyngés et de signes rectaux

2. SIGNES LOCAUX CARACTÉRISTIQUES

1. Tête- céphalée avec sensation de plénitude, d’écrasement- céphalée battante- céphalée avec somnolence

3. Yeux- hyperémie conjonctivale avec augmentation du diamètre des vaisseaux

(“œil hémorroïdaire”)- pesanteur et élancements dans les globes

5. Respiration

• nez, cavum, sinus- sensation de muqueuse à vif- rhinorrhée aqueuse, peu abondante, irritante- irritation nasale en inspirant de l’air froid- sensation de plénitude, de congestion à la base du nez

• oro-pharynx- irritation de la gorge avec :

– muqueuse sèche, foncée, violacée– douleurs brûlantes et d’excoriation– dysphagie avec besoins fréquents d’avaler

- distension veineuse, varices pharyngées- alternances de troubles pharyngés et d’hémorroïdes

• larynx- brûlures et sécheresse du larynx- voix rauque- mucosités entraînant une toux sèche

6. Digestion

• bouche, langue, haleine, goût

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- varices de la base de la langue

• œsophage, estomac- varices œsophagiennes- sensation de plénitude épigastrique- sensation d’acidités gastriques post-prandiales tardives- pyrosis avec éructations acides, amères, à goût alimentaire ou

graisseux

• foie, voies biliaires- sensation de plénitude dans l’hypocondre droit- ictère

• intestins- sensation de battements pelviens

• rectum, anus, hémorroïdes- sensation de plénitude rectale- douleurs rectales battantes- douleurs en coups de poignard, améliorées en position genu-pectorale- sensation de sécheresse, de chaleur et de plénitude au niveau de

l’anus- après la selle, douleur intense, persistante, avec sensation de plénitude

anale- brûlures anales avec frissons le long du rachis- hémorroïdes brûlantes et piquantes avec sensation d’éclis de bois, peu

saignantes- alternances de troubles ano-rectaux et pharyngés- association de troubles ano-rectaux et de lombalgies

• selles- constipation avec faux besoins- selles volumineuses et dures- selles en deux parties, d’abord foncées, puis plus claires

7. Circulation

• cœur- battements cardiaques ressentis dans tout le corps jusqu’aux extrémités- entend son cœur quand il est couché

• vaisseaux- pléthore veineuse : varices et varicosités

9. Système génital féminin

• règles- accompagnées de céphalée frontale, douleurs sacro-iliaques, poussée

hémorroïdaire

• sensations et douleurs- congestion avec sensation de battements et de plénitude utérines

– aggravées avant et pendant les règles, en se baissant, en marchant- sensation de pesanteur pelvienne- “sent son utérus”- douleurs lombo-sacrées et sacro-iliaques violentes

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• autres signes gynécologiques- leucorrhées jaunes, épaisses, corrosives

– pires après les règles– accompagnées de douleurs lombo-sacrées

• grossesse- pyrosis, hémorroïdes, varices, douleurs lombo-sacrées, leucorrhées

11. Locomotion

• rachis- sensation de faiblesse du rachis, à tous les niveaux- douleurs sacro-iliaques, avec sensation de dislocation- lombalgies aggravées au mouvement, à la marche, en se penchant en

avant, en se levant d’un siège

12. Membres, extrémités- mains et plantes facilement gonflées- sensation de plénitude dans les extrémités

13. Peau, phanères- ulcères variqueux entourés d’une auréole rouge

3. TYPE SENSIBLE

AU PHYSIQUE : pléthorique.

AU MORAL : plutôt triste, facilement irritable, sans goût au travail.

4. PRINCIPALES INDICATIONSTHÉRAPEUTIQUES

► LA CONGESTION ET L’INSUFFISANCE VEINEUSES

Congestion, stase et dilatation se retrouvent dans les varices des membres inférieurs, pharyngées, œsophagiennes (hypertension portale), les hémorroïdes, les varicosités.

► LE SYNDROME ARTICULAIRE

Les douleurs lombo-sacrées et sacro-iliaques sont très caractéristiques et accompagnent beaucoup d’autres manifestations justiciables du médicament.

► TENDANCE GOUTTEUSE.

MEZEREUM

Définition. Daphne mezereum (Thymelacae). Bois gentil.

Principaux signes d'appel cliniques. Brûlure. Colère. Croûtes.

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Dépression. Émotivité. Été. Hypersensibilité. Indifférence. Inflammations. Irritabilité. Mémoire. Névralgies. Nez. Os. Peau. Périodicité. Pleurs. Prurit. Ulcérations. Vésicules. Vexations. Viande.

1. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

1. Étiologies fréquentes- suppression d’éruption- vexations

2. Psychisme- tendance dépressive- faiblesse de mémoire- indifférence à tout, même à soi-même- tristesse, pleurs- et irritabilité, colère, attitudes vexantes- sensation d’angoisse épigastrique au moindre événement, à la moindre

contrariété ou émotion

3. Tendances générales- chronicité- retour périodique des symptômes- inflammations à tendance ulcérative.

5. Réactions thermiques et climatiques- hypersensibilité à l’air froid et à l’eau froide

7. Appétit, soif, désirs, aversions, intolérances- désirs de gras (jambon, lard), de vin, de café- aversion pour la viande- intolérance à la bière

10. Neurologie- névralgies, souvent suite de disparition d’éruptions- myoclonies

11. Douleurs- brusques- brûlantes, creusantes- accompagnées de frissons

15. Muqueuses- inflammations à tendance ulcérative

16. Sécrétions, excrétions- brûlantes- irritantes

18. Aggravations- la nuit- toucher, pression- chaleur du lit

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- mouvement- bière- les vexations

19. Améliorations- buvant du lait- au grand air- par la sortie d’éruptions

20. Alternances- d’éruptions et de troubles internes et rhumatismaux- d’éruptions et de troubles psychiques

2. SIGNES LOCAUX CARACTÉRISTIQUES

1. Tête- céphalée suite de vexation- céphalée intense, rongeante, broyante, avec douleur dans les os du

crâne – aggravée par le moindre toucher– améliorée en s’enveloppant la tête

2. Face- pâleur cireuse avec inflammations diverses- éruptions péri-buccales et mentonnières- névralgie faciale suite de vexation ou de suppression d’éruption- névralgie faciale

– avec douleur osseuse malaire– avec larmoiement et engourdissement– suivie d’engourdissement, de fourmillement, de prurit– aggravation par le moindre contact, le lavage, le mouvement des

mâchoires, en mangeant, la nuit– amélioration par la chaleur radiante

3. Yeux- inflammation conjonctivale avec sensation de vent froid et larmoiement

brûlant- névralgies ciliaires- blépharospasme

4. Oreilles- otalgies violentes avec frissons- surdité suite de suppression d’éruption- hypersensibilité à l’air froid- sensation d’air froid dans l’oreille- éruption rétro-auriculaire

5. Respiration

• nez, cavum, sinus- coryza avec sécrétion jaunâtre, souvent striée de sang, irritante,

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brûlante, excoriante– pire la nuit– améliorée au grand air

- inflammation des sinus (maxillaires ++) avec douleurs brûlantes, creusantes, des os de la face et du nez

– aggravation par le froid– amélioration par les applications chaudes et sèches

• oro-pharynx- sensation de brûlure pharyngée- sensation de gorge étroite

• larynx- inflammation à tendance ulcérative, destructive- toux laryngée pire couché et après avoir mangé

• trachée, bronches, poumons- toux émétisante, aggravée en mangeant et buvant chaud- expectoration de goût salé

6. Digestion

• bouche, haleine, goût- hypersialorrhée

• dents, gencives- odontalgies aggravées par le moindre toucher, et améliorées en

inspirant de l’air froid- sensation de dents trop longues- inflammation gingivale à tendance ulcérative

• langue- sensation de brûlure de la langue, s’étendant jusqu’à l’estomac

• œsophage, estomac- sensation de brûlure oesophagienne- gastralgies avec douleur brûlante et hyperacidité

– aggravées dans une chambre chaude– améliorées en mangeant, et en buvant du lait

- nausées – pires dans une chambre chaude– améliorées en mangeant et au grand air frais

• rectum, anus ; hémorroïdes- prolapsus

• selles- diarrhée chronique- constipation avec selles dures, volumineuses, douloureuses (sensation

d’éclatement anal)

8. Système urinaire- inflammation urétrale chronique

9. Système génital féminin

• cycles courts

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• règles- abondantes, mais parfois spanio- ou aménorrhée

• autres signes gynécologiques- prurit, parfois sine materia, violent, erratique- douleurs brûlantes et pruriantes- sécheresse vaginale- vaginite à tendance ulcérative- leucorrhées purulentes- éruptions vésiculeuses avec croûte épaisse recouvrant un pus épais

blanc ou jaunâtre, de mauvaise odeur- douleurs osseuses intenses, pires la nuit (ménopause +)

10. Système génital masculin- possibilité d’orchite

11. Locomotion

• os- inflammations osseuses et périostées- douleurs osseuses brûlantes, déchirantes, fulgurantes

– pires la nuit, par le moindre toucher, la chaleur du lit, le temps froid ethumide

– améliorées par des enveloppements chauds- possibilité d’engourdissement de la région douloureuse- possibilité de frissons pendant les paroxysmes douloureux

12. Membres, extrémités- douleurs osseuses (cf. ci-dessus) (tibias et genoux +)

13. Peau- prurit sine materia, changeant de place après le grattage

– aggravé par le toucher, la chaleur (lit +), les applications chaudes- éruptions de retour périodique (été)- éruptions vésiculeuses, rapidement couvertes de croûte sous laquelle

se trouve un pus épais, blanc ou jaunâtre, irritant, de mauvaise odeur- ulcérations purulentes entourées de vésicules brûlantes et pruriantes- les éruptions s’accompagnent de l’amélioration de tous les autres

symptômes

3. TYPE SENSIBLEAU PHYSIQUE : faible vitalité.AU MORAL : tendance à la tristesse et à la mélancolie, peu empathique,

facilement irritable.

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4. PRINCIPALES INDICATIONSTHÉRAPEUTIQUES

► LES INFLAMMATIONS ET ÉRUPTIONS CUTANÉES À TENDANCE

VÉSICULEUSE ET ULCÉRATIVE

Eczéma, herpès, zona.

►LES INFLAMMATONS MUQUEUSES À TENDANCE ULCÉRATIVE

Gingivites. Ulcères gastro-duodénaux.

Conjonctivites. Sinusites. Ozène. Laryngo-trachéites. Bronchites.

Vaginites, etc.

► LES NÉVRALGIES

Post-zostériennes +.

Mais aussi faciales, ciliaires, dentaires, etc.

► LES DOULEURS OSSEUSES

Rhumatismes inflammatoires.

Ostéites et périostites.

Mezereum réunit dans sa symptomatologie les signes importants de deux diathèses :

- à la Psore appartiennent :

– les maladies suite de suppression d’éruption

– les alternances

– la chronicité et le retour périodique des éruptions

– les troubles cutanés

– les troubles de l’appétit

- au Luétisme appartiennent

– l’atteinte nerveuse, physique (névralgies) et psychique

– les inflammations à tendance ulcérative

– l’aggravation nocturne

Ces derniers signes ont parfois fait qualifier Mezereum de “Mercure végétal”.

(…...)

PAREIRA BRAVA

Définition. Chondrodendron tomentosum (Ménispermaceae). Composant des curares en tube. La d-tubocurarine était utilisée comme relaxant neuro-musculaire lors d’anesthésies, d’électrochocs, et contre les contactures de diverses origines.

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Signes d'appel. Lithiases. Urines.

Signes locaux caractéristiques08 - inflammation urinaire basse avec rétention douloureuse

- pollakiurie avec ténesme- miction très difficile : doit faire de violents efforts, se pencher en avant

ou se mettre à genoux, pour uriner peu à la fois- miction incomplète- pendant la miction, douleurs dans le gland et les cuisses- urines à odeur ammoniacale- urines contenant du mucus épais, filandreux, ou un précipité rouge

Principales indications

• Troubles urinairesCystites. Coliques néphrétiques. Rétention d’urine.Hypertrophie prostatique. MST.

(……)

RUTA

Définition. Ruta graveolens (Rutaceae).

Principaux signes d'appel cliniques. Hémorragies. Humidité. Lombalgies. Meurtrissure. Néoformations. Os. Parésies. Ptoses. Surmenage. Traumatismes. Viande. Yeux.

1. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

1. Étiologies fréquentes- traumatismes- efforts violents- surmenage

3. Tendances générales- faiblesse et endolorissement des muscles et des tissus de soutien

7. Appétit, soif, désirs, aversions, intolérances- soif d’eau glacée- intolérance de la viande, qui entraîne de l’urticaire et des renvois

putrides

10. Neurologie- parésies

11. Douleurs- meurtrissure- courbatures

18. Aggravations- pression sur les régions douloureuses (sauf lombalgies)

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- froid humide

19. Améliorations- mouvement- changement de position

2. SIGNES LOCAUX CARACTÉRISTIQUES

3. Yeux- fatigue douloureuse des globes

– suite de surmenage oculaire (lecture, travail fin, écrans, etc.)- sensation d’une boule de feu- asthénopie accomodative

6. Digestion

• œsophage, estomac- gastralgie après consommation de viande- gastralgies améliorées en buvant du lait

• rectum, anus ; hémorroïdes- prolapsus rectal

– à la défécation– en se baissant ou en se penchant

- douleurs rectales intenses– aggravées en position assise et améliorées par le mouvement

• selles- constipation avec faux besoins

8. Système urinaire- sensation de plénitude vésicale, même après la miction

9. Système génital féminin

• cycles courts

• règles- abondantes- suivies de leucorrhées souvent irritantes

• autres signes gynécologiques- tendance à l’avortement

• grossesse- rectalgies du post-partum- hémorragies post-abortum

11. Locomotion- douleurs rhumatismales avec besoin de bouger et de changer de

position

• os- douleurs osseuses, comme par des fractures

– aggravées couché et assis- inflammations périostées

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- exostoses post-traumatiques

• tendons, aponévroses- sensation de tension, de raccourcissement- formation de nodosités indurées

• rachis- douleurs de meurtrissure de la colonne- lombo-sacralgies améliorées couché sur le dos

12. Membres, extrémités- faiblesse parétique des membres inférieurs- douleurs des quadriceps aggravées en étendant la jambe- sensation de brisure osseuse- névralgie sciatique

13. Peau- urticaire ou éruptions vésiculeuses après ingestion de viande - verrues planes de la paume des mains

4. PRINCIPALES INDICATIONSTHÉRAPEUTIQUES

► LES SUITES DE TRAUMATISMES

Entorses. Douleurs périostées et osseuses.

► LES SUITES DE SURMENAGE PHYSIQUE

Général et local, en particulier oculaire.

► LES TROUBLES GYNÉCOLOGIQUES

Hyper et polyménorrhée. Menace d’avortement. Hémorragies du post-abortum.

(…...)

SIGNES D’APPEL CLINIQUES

Accouchement. Caulophyllum, Secale corn.

Acétone. Senna

Acidité. Calcarea carb., Cobaltum, Gambogia, Iris vers., Magnesia carb.,

Natrum phos., Populus trem., Rheum, Robinia, Salicylicum acid.,

Sulfuricum acid.

Adynamie. Aethusa, Agaricus, Ailanthus, Ammonium carb., Antimon. tart.,

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Anthracinum, Arnica, Arum triph., Baptisia, Bufo, Cadmium sulf.,

Camphora, Carbo anim., Carbo veg., Carbolicum acid., Colchicum,

Crotalus, Cuprum ars., Dulcamara, Echinacea, Elaps, Gelsemium,

Helleborus, Hydrocyanicum acid., Natrum sal., Opium, Phosphoricum acid.,

Rhus tox., Siegesbeckia, Sulfuricum acid., Terebenthina, Veratrum alb.,

Vinca minor, Zincum metal.

Affectivité. Phosphorus, Pulsatilla

Agitation. Aconit, Actaea rac., Argentum nitr., Arsenicum alb., Arsenicum

iod., Baptisia, Borax, Cantharis, Chamomilla, Cinnamomum, Coffea,

Colocynthis, Crésol, Cuprum ars., Cypripedium, Drosera, Fraxinus,

Helonias, Hyoscyamus, Indigo, Iodum, Jalapa, Kalium brom., Kalium iod.,

Kalium phos., Mephitis, Mercurius sol., Natrum sulf., Nepenthes, Physalia,

Radium brom., Ranunculus, Rhus tox., Scutellaria, Spigelia, Stannum,

Stramonium, Sumbul, Tarentula hisp., Theridion, Thyroïdea, Tuberculinum,

Valeriana, Veratrum alb., Veratrum vir., Viburnum, Zincum metal.

Aigreur. Calcarea carb., Magnesia carb., Natrum phos., Rheum,

Sulfuricum acid.

Alcool. Agaricus, Antimon. tart., Asarum, Aurum metal., Calcarea fluor.,

Cannabis ind., Carbolicum acid., Carboneum sulf., Carduus mar., Daphne,

Lachesis, Luesinum, Naja, Oleander, Ranunculus, Spiritus-quercus-gland.,

Strophantus, Sulfuricum acid., Zincum metal.

Alternances. Abrotanum, Actaea rac., Aesculus, Aloe, Alumina, Ambra,

Antimon. crud., Apocynum can., Arsenicum alb., Aurum metal., Benzoïcum

acid., Dulcamara, Gnaphalium, Graphites, Hyoscyamus, Ignatia, Kalium

bich., Kalmia, Medorrhinum, Murex, Natrum phos., Nux mosch., Nux vom.,

Petroleum, Plantago, Platina, Podophyllum, Psorinum, Ptelea, Sabina,

Sanguinaria, Sepia, Sulfur, Tuberculinum, Urtica urens, Valeriana, Veratrum

alb.

(…...)