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  • 8/16/2019 PRESENTATION DU SUJET.pdf

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      Longtemps considéré comme étant un sous-produit de l’activité pétrolière et une énergie

    secondaire par rapport au pétrole, le gaz naturel, surtout après le premier choc pétrolier

    de 1973 a pris une place importante dans le schéma de consommation énergétique mondiale,

    de plus étant considéré comme énergie propre et fiable par rapport aux autres sources

    d’énergie fossiles, sa place est confortée par les défis écologiques auxquels se trouve

    confrontée la planète. Ceci à conduit à l’exploitation intensive des gisements gaziers. En effet

    la consommation en gaz naturel est passée de 2071 milliards m3 en 1990 à 3154 milliards m

    en 2008, soit un taux d’accroissement de 2,9% par an.

    Mais l’exploitation de tout gisement gazier génère sa déplétion, c'est-à-dire son épuisement

     progressif car étant une ressource limitée. Tel est le cas des gisements gaziers Algérien,

    et en particulier celui du champ de gaz d’Alrar, exploité depuis 1984. Et dont le gaz constitue

    l’unique ressource (charge) du complexe de traitement de gaz naturel d’Alrar.

    L’entrée en déplétion, de ce gisement, est illustrée par la baisse progressive de la pression

    et accentuée par l’arrêt, depuis juillet 2008, de la réinjection de gaz qui permettait un maintien

    de pression du gisement.

    Cette déplétion, au regard des paramètres actuels d’exploitation de ce complexe, risque

    d’hypothéquer et de compromettre sa bonne marche dans un proche avenir.

    En effet la baisse graduelle de la pression, va induire inéluctablement l’égalisation de la

     pression tête de puis et de la pression entrée complexe et par conséquent l’arrêt de

    l’écoulement gravitaire du gaz. Pour parer à cette éventualité fâcheuse, le changement de

    certains paramètres opératoires s’imposerait et en particulier la pression au niveau du premier

     ballon de séparation, qui passerait dans un premier temps de 67,4 Bars_g (pression design)

    à 65 bars_g.

    Le sujet du présent mémoire, est de traiter, qualifier et quantifier l’impact de cette

    réduction de pression sur la production de ce complexe en propanes plus, (GPL et Condensat)

    et de gaz sec.