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EU SOCRATES ERASMUS European Community IP Bioéthique en science de la vie et de l’environnement

Problèmes éthiques liés à la

diffusion de plantes

transgéniques

Cenci, Maurizio1; Costa, Filipa

2 ; Siliquini, Domenico

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1 : Università degli Studi Di Perugia 2 : Universidade de Évora

Lublin, 22nd

March – 5th

April

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Index

Résumé................................................................................................................................................................... 3

Résumé ............................................................................................................................................................. 3

Keywords : genetically modified plants, ethical problems, environment, human health, agriculture. ................. 3

INTRODUCTION ................................................................................................................................................. 3

Bioéthique......................................................................................................................................................... 4

Definition des OGM ........................................................................................................................................... 4

Bénéfices des OGM............................................................................................................................................ 6

Quelques plantes OGM...................................................................................................................................... 8

Illustration 5. Surface mondiale des plantes biotech en 2008(millions d’hectares). .......................................... 10

OGM végétaux de seconde génération et à usage médico-pharmaceutique..................................................... 10

Impact causé par les PGM................................................................................................................................ 11

Impact sur la santé humaine............................................................................................................................ 12

Effets inconnus sur la santé humaine............................................................................................................... 13

Impact socio-économique................................................................................................................................ 13

Impact sur l’environnement............................................................................................................................. 18

Problèmes éthiques......................................................................................................................................... 18

Conclusion....................................................................................................................................................... 19

Bibliographie ................................................................................................................................................... 20

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Résumé

La production de plantes génétiquement modifiées pose plusieurs questions éthiques. La culture de

ces plantes pose aussi des problèmes juridiques, sociaux, éthiques, intergénérationnels qui n’ont pas

encore été suffisamment discutés et résolus. La communauté scientifique internationale semble

divisée sur question de la sécurité de la culture et de la consommation de plantes dans lesquelles ont

été mixés des gènes de virus, bactéries, animaux et

champignons, et a montré par des tests en laboratoire que la consommation de certaines plantes

génétiquement modifiées pourrait conduire à des changements importants dans l'équilibre du

métabolisme des êtres vivants et peut-être de la santé humaine. Le génie génétique des cultures est

une des dernières applications technologiques sur laquelle il n'y a pas de perspective historique ou

d'expérience suffisante pour arriver à une décision. Ce travail montre que les questions d'éthique sont

responsables de l'opposition à la culture d’organismes génétiquement modifiés.

Keywords : genetically modified plants, ethical problems, environment, human health, agriculture.

INTRODUCTION

Qu’est-ce que l’éthique?

L’éthique est une branche de la philosophie dédiée à la recherche critique et à la justification des normes, des valeurs, des règles et des principes de notre comportement. L’éthique (du grec ηθική [επιστήμη], « la science morale », de ήθος, « lieu de vie ; habitude, mœurs ; caractère » et du latin ethicus, la morale est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres doivent se comporter et agir entre eux dans un espace. Il existe différentes formes d’éthiques qui se distinguent par leur degrès de généralité (par exemple l’éthique appliquée ne possède pas le degrès de globalité de l’éthique générale), elles se distinguent aussi par leur domaine (comme la bioéthique, l’éthique des affaires ou l’éthique de l'informatique) ou par leur fondement (qui peut être l’environnement, la religion, la tradition propre à un pays ou à un groupe social ou à un système idéologique). Dans tous les cas, l’éthique vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? ».

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Difference entre la morale

La morale (du latin moralitas, « façon, caractère, comportement approprié ») se rapporte au concept de l'action humaine qui concerne la notion du juste et de l'injuste, également désignée sous le nom du « bien et mal ».

Ils sont utilisés dans deux contextes : d'une part la distinction individuelle et d'autre part les systèmes de principes parfois appelés « conduite morale » partagés au sein d'une communauté culturelle, religieuse, civile ou philosophique.

Les morales personnelles se définissent et se distinguent parmi de bonnes et de mauvaises intentions, motivations ou actions qui ont été apprises, engendrées, ou encore développées par les individus composant ces communautés.

• Morale (du latin mores, mœurs) : c’est l’ensemble des règles d'action et des valeurs qui fonctionnent comme normes dans une société. Elle se projette dans le futur.

• Éthique : science de la morale ; ensemble des conceptions morales de quelqu'un ; décrit un comportement.

Bioéthique

La bioéthique est une partie de l'éthique. En tant que telle, elle est une recherche des normes morales applicables à la science du vivant , y compris la médecine. Il s'agit donc, au sens strict, d'une réflexion critique sur les comportements et les attitudes qu'on adopte dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. De plus, la bioéthique a pour vocation une pluridisciplinarité, puisque sa portée s'étend aussi bien à la médecine, à la biologie qu’à la philosophie, au droit, à la théologie, etc.

La science en elle-même n'a pas pour application la définition les valeurs humaines. Elle doit donc être confrontée aux autres sciences, notamment aux sciences humaines, et l'homme doit aborder la question du sens et des conséquences des progrès scientifiques. La bioéthique est la recherche des réponses à ces questions. En cherchant à définir les frontières du possible et du légitime, elle demeure dans la tradition des réflexions éthiques de notre passé. La bioéthique est née en 1945, lors du procès de Nuremberg chargé de juger les expérimentations médicales perpétrées par les nazis (« le procès des docteurs »). Puis le cancérologue américain Van Rensselaer Potter, dans l'un de ses articles nommé "Bioethics, science of survival", va appeler a revoir les lois déjà en place du fait des évolutions des technologies et de la science du corps humain.

Definition des OGM

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par l'homme. Suivant les législations, les moyens permettant ces modifications vont de la

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sélection aux méthodes de génie génétique. Ces dernières méthodes permettent de modifier des organismes par transgénèse, c’est-à-dire l'insertion dans le génome d’un ou de plusieurs nouveaux gènes. Un « organisme transgénique », terme qui désigne les organismes qui contiennent dans leur génome des gènes « étrangers », est donc toujours un organisme génétiquement modifié. Dans toute l'acception du terme, un Organisme génétiquement modifié est un organisme vivant (micro-organisme, végétal ou animal) dont le génome a été modifié artificiellement. Cette acception inclue toutes les voies possibles de modification, allant de la méthode de croisement/sélection aux outils de génie génétique.

D'un point de vue législatif, un grand nombre de pays et d'organisations utilisent une définition plus restrictive en référence à celle précisée lors du Protocole de Carthagène et qui entend pour Organisme vivant modifié « tout organisme vivant possédant une combinaison de matériel génétique inédite obtenue par recours à la biotechnologie moderne ». Cependant, cette definition n'est pas reconnue universellement. Certains pays, dont les États-Unis, ne font pas de ce recours à la biotechnologie moderne une notion discriminante. Ainsi, si l’Union européenne, dans la directive 2001/18/CE définit un OGM comme « un organisme, à l'exception des êtres humains, dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne s'effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle » et si l’OCDE définit les OGM comme : « a plant or animal micro-organism or virus, which has been genetically engineered or modified », les États-Unis considèrent qu'un OGM est un organisme ayant subi un « changement dans le matériel génétique [...], que ce soit par l'intermédiaire de la sélection classique, du génie génétique [ou] de la mutagenèse ». Certains pays, comme par exemple le Canada, même s'ils acceptent la définition "restrictive", appliquent aux OGM la même règlementation que celle qui a cours pour les produits modifiés par des méthodes classiques.

Les controverses qui s'expriment à l'égard des OGM portent essentiellement sur ceux qui relèvent de la définition "restrictive", soit ceux obtenus par génie génétique.

La transgénèse est l'opération de génie génétique la plus couramment utilisée pour l'obtention d'OGM. Ainsi, organisme transgénique, est souvent utilisé comme synonyme d' organisme génétiquement modifié. Cependant, si un "organisme transgénique" est toujours un "organisme génétiquement modifié", un "organisme génétiquement modifié" n'est pas toujours un "organisme transgénique".

L'intervention humaine conduisant à fabriquer des OGM consiste dans la majorité des cas à ajouter une petite portion d'ADN d'un organisme dans l'ADN d'un autre organisme (transgénèse). Les techniques sont:

• techniques de recombinaison de l'ADN impliquant la formation de nouvelles combinaisons de matériel génétique par l'insertion de molécules d'acide nucléique, produit de n'importe quelle façon hors d'un organisme, à l'intérieur de tout virus, plasmide bactérien ou autre système vecteur et leur incorporation dans un organisme hôte à l'intérieur duquel elles n'apparaissent pas de façon naturelle, mais où elles peuvent se multiplier de façon continue ;

• techniques impliquant l'incorporation directe dans un organisme de matériel héréditaire préparé à l'extérieur de l'organisme, y compris la micro-injection, la macro-injection et le microencapsulation ;

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• techniques de fusion cellulaire (y compris la fusion de protoplastes) ou d'hybridation dans lesquelles des cellules vivantes présentant de nouvelles combinaisons de matériel génétique héréditaire sont constituées par la fusion de deux cellules ou davantage au moyen de méthodes qui ne sont pas mises en œuvre de façon naturelle.

Selon la définition adoptée par l’Union européenne, les modifications génétiques qui s’apparentent à la sélection par croisement naturel ne produisent pas d'OGM :

la mutagenèse, ou la fusion cellulaire (y compris la fusion de protoplastes) de cellules végétales d'organismes qui peuvent échanger du matériel génétique par des méthodes de sélection traditionnelles.

La fécondation in vitro, les processus naturels tels que la conjugaison, la transduction, la transformation, ou l'induction polyploïde.

Bénéfices des OGM

• Amélioration de la production

o Tolérance aux stress abiotiques:

- herbicides

- froid

- sécheresse

- sol salin

o Tolérance aux stress biotiques

-insectes

- maladies (bactéries, champignons, virus)

o Amélioration des rendements, réduction des pertes

o Gestion de production simplifiée

o Réduction du coût des intrants (réduction de l’usage des

pesticides)

o Diversification des productions

o Allègement des contraintes agroéconomiques (sécheresse,

période de végétation)

o Améliorations métaboliques diverses:

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-ralentissement du mûrissement (tomate, melon)

- augmentation de l’activité photosynthétique

- modification du taux de croissance

- utilisation plus efficiente de l’azote

• Valeur économique des gains environnementaux

• Production d’aliments à valeur ajoutèe

o Amélioration de la valeur nutritive:

- aliments enrichis en vitamines, minéraux

- huiles pauvres en gras saturés

- contenu en acides aminés et protéines optimisé

- diminution de l’absorption du gras à la friture

- réduction du potentiel allergène

- élimination ou réduction de la teneur en caféine

- amélioration de la digestibilité et du contrôle de la glycémie

(structure des grains des céréales)

o Propriétés nutraceutiques

-enrichissement en antioxydants (bêta-carotène, lycopène,

etc.)

- production d’une protéine humaine (lactoferrine) pour lait

Maternisé

• Amélioration des propriétés physiques

-fermeté accrue (p. ex. enrichissement en pectine)

- amélioration de la texture (modification de la teneur en

amidon)

- modification des caractéristiques de cuisson (niveau de

gluten du blé)

• Protection de l’environnement

- Decontamination des sols par absorption de mètaux - Réduction de l’emploi d’insecticides et de pesticides - Sauvegarde de végétaux en voie d’extinction (résistance aux - pathogènes)

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- Herbicides et bioinsecticides moins toxiques, biodégradables - Meilleure préservation du sol en diminuant les labours (les - mauvaises herbes étant éliminées par les herbicides)

• Production biomatèriaux

- Mode alternatif de production de plastiques (bioplastiques) - Biodégradabilité - Diminution de la consommation de ressources fossiles

• Usage médicopharmaceutique

- Production à grande échelle - Réduction des coûts de production - Sécurité accrue des produits (exempts de virus animaux) - Produits avec meilleure biocompatibilité - traitement plus précis et efficace - diminution des effets secondaires - Outils diagnostiques - Traitements pour diverses maladies - Anticorps - Vaccins - conservation facilitée - accessibilité accrue (p. ex. dans un fruit) - p. ex. dysenterie, rage, sida, plusieurs autres - Protéines humaines - enzymes - hormones - protéines sanguines - plusieurs autres

• Production de connaissances

- Accélération de l’acquisition des résultats - Développement de modèles d’études - Résultats plus précis - Meilleure compréhension des phénomènes

Quelques plantes OGM

1) Betterave à sucre

Les caractères nouveaux introduits sont : tolérance à l’herbicide.

Les pays dans lesquels elle est commercialisée sont : l’Australie , le Canada , les États-Unis et le Japon.

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Les entreprises la commercialisant sont : Novartis Seeds, Monsanto Company, Aventis CropScience.

2) Canola (variété de colza) Les caractères nouveaux introduits sont : tolérance aux herbicides , modification de la composition en huile ,stérilité mâle , restauration de la fertilité. Les pays dans lesquels il est commercialisé sont : Australie, Canada, CEE, Etats-unis, Japon. Les entreprises le commercialisant sont : Aventis, Calgene Inc., Monsanto Company.

3) Maїs Les caractères nouveaux introduits sont : tolerance à l’herbicide, resistance aux insectes(Ostrinia nubilalis), stérilité male. Les pays dans lesquels il est commercialisé sont : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, CEE, Etats-Unis, Japon, Pays Bas, Royaume Unis, Suisse. Les entreprises le commercialisant sont : Aventis CropScience, Dekalb Genetics Corporation , Monsanto Company , Mycogen, Pioneer, Hi-Bred International Inc., Pioneer Hi-Bred International Inc. , Syngenta Seeds Inc.

4) Soja Les caractères nouveaux introduits sont : tolèrance aux herbicides, modification de la composition en huile. Les pays dans lesquels il est commercialisé sont : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Brèsil, Canada, CEE, Corèe, Etats-Unis, Japon, Mexique, Pays-Bas, Russie, Suisse, Uruguay. Les entreprises le commercialisant sont: Aventis CropScience, Dupont Canada Agricultural Products, Monsanto Company.

5) Coton Les caractères nouveaux introduits sont : tolerance aux herbicides, resistance aux insectes. Les pays dans lesquels il est commercialisé sont : Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, Chine, Etats Unis, Inde, Japon, Mexique. Les entreprises le commercialisant sont: Calgene Inc., Dupont Canada, Monsanto Company.

6) Courge Les caractères nouveaux introduit sont : résistance à virus. Les pays dans lesquels elle est commercialisée sont : Canada, Etats-Unis. Les entreprises la commercialisant sont: Asgrow (USA), Seminis vegetables Inc., Upjohn (USA), Seminis vegetables Inc.

7) Lin Les caractères nouveaux introduit sont : tolèrance aux herbicides. Les pays dans lesquels il est commercialisé sont : Canada, Etats-Unis. Les entreprises le commercialisant sont University of Saskatchewan, Crop Development Center.

8) Tomate

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Les caractères nouveaux introduit sont : tolèrance aux insectes, maturation ralentie. Les pays dans lesquels elle est commercialisée sont : Canada, Etats-Unis, Japon, Mexique. Les entreprises le commercialisant sont: Agritope Inc., Calgene, DNA Plant Technology Corporation, Monsanto Company, Zeneca Seeds.

Illustration 5. Surface mondiale des plantes biotech en 2008(millions d’hectares).

OGM végétaux de seconde génération et à usage médico-pharmaceutique

Produits primaries Produits dérivés

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� Agents thérapeutiques, médicaments Acide gras, cires, huiles � Aliments moins allergens Aliments enrichies en vitamines � Anticorps (et fragments d’anticorps) Amidons � Inhibiteurs enzymatiques Bioplastiques � Protéines humaines Fibres � Protéines et Enzymes : Metabolites secondaires

o Cosmétique Nutrauceutiques o Diagnostique Parfums et âromes o Industrielles Pigments o Thérapeutique Sucres

� Protéines structurales : Vitamines o Peptides o Hormones o Vaccins (antigènes)

Impact causé par les PGM

Les risques liés à la culture des OGM sont dûs à l’histoire de l’organisme et aux propriétés de

l’environnement. L’augmentation de la surface agricole augmente la difficulté de prévoir les effets

des OGM. Ces difficultés sont aggravées par le fait que les risques et les avantages associés à une

culture spécifique changent et deviennent plus difficile à évaluer que les augmentations de la superficie

plantée. Aussi longtemps qu’il n'y aura pas d'interactions inattendues dans le génome, l'impact direct

de certaines modifications génétiques des cultures sera probablement assez prévisible. Quelques

impacts directs, tels que les réponses des écosystèmes et des personnes, sont plus difficiles à prévoir.

Par exemple, l'effet à long terme d'une culture résistant aux herbicides sur les pratiques agricoles est

difficile à évaluer sur le terrain. De même, la complexité et le coût de la surveillance ou de la

réalisation des expériences augmente avec la taille de la zone dans laquelle les plantes sont utilisées.

Comme le montre la Fig. 1, il devient plus difficile de prévoir, de tester et de surveiller les effets des

cultures GM dès lors que leur taille augmente et que leurs effets sont moins directs.

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Illustration 1- Effets direct et indirect des OGM en relation à la surface

La directive UE 90/220/EEC considèrent tous les aspects concernent aux OGM.

L’experimentation des plants GM doit être autorisée par le government des different Pays. En 1998, la

Commission europeenne a revû la Directive 90/220/EEC règuard la pollution de l’environnement.

Impact sur la santé humaine

• Allergies :

Le possible risque avec les OGM d’avoir plus réactions allergiques est une bonne raison pour

s’opposer à tells récoltes. Le problème est que les répercussions définitives sur l’homme et sur

l’environnement ne sont pas encore connues. Beaucoup d'enfants aux USA et en Europe ont

développé des allergies potentiellement mortelles aux cacahuètes et à d’autres aliments. Il est

possible qu'introduire un gène dans une plante puisse créer un nouvel allergène ou causer une

réaction allergique chez des individus. Les recommandations de l'Union européenne disent qu'il doit

être pris en considération la possibilité allergénique dû à l'organisme donateur et dû à l'organisme

destinataire. Par exemple la proposition d’introduire un gène du Soja dans le genome de la noix, au

Brasil, si on l’avait realisée les allergies susceptibles de frapper les personnes allergiques au Soja

auraient frappé les personnes allergiques au noix.

Pendant le déveleppoment d’un nouvel aliment, y compris des OGM, il est très important d’évaluer

son potentiel allergique.

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• Effets inconnus sur la santé humaine

Il existe une préoccupation croissante que des conséquences négatives pour l’homme suite à la

consommation de plantes OGM se verifient. La résistance aux herbicides et aux insectes a été

démontrée mais pas l’activité biologique sur l’homme. Nous pouvons trouver des plants modifiés

comme du soja avec des acides gras spécifiques ou du riz qui synthétise du béta-carotene. Les plantes

ont un système de défense contre les infections microbiennes et les parasites, constitué par

beaucoup de molécules chimiques dont des enzymes. Ces dernières molécules sont changées dans les

OGM et on n’en connait pas les effets sur l’homme.

Contrairement aux animaux, les plantes n'ont pas un système immunitaire, mais plutôt la synthèse de

plus de 30 000 produits chimiques capables de repousser les infections microbiennes et les

prédateurs. Ceci est fait par des enzymes qui modifient les molécules d'une manière encore mal

comprise. Par conséquent, lorsque de nouveaux gènes sont introduits dans une plante

génétiquement modifiée afin d’entraîner la surproduction de certains éléments nutritifs, il n'existe

aucun moyen de prédire la synthèse d'autres composés actifs, dont certains pourraient être toxiques .

On affirme que les récoltes GM sont sûres parce qu'elles sont du domaine public depuis 13 ans et

qu’il y n'a pas de preuve qu'ils rendent les gens malades. Ceci n'est pas un argument valide. Il n'y a

pas eu d’essais sur l'homme où la sécurité d'un aliment génétiquement modifié a été directement

comparée à celle de ses précurseurs non modifiés, et une grande partie de la publication de données

provenant d'études animales indiquent une que c’est une source de préoccupation. Plus important

encore, si la consommation de produits génétiquement modifiés a provoqué une maladie connue, il

serait impossible de le détecter dans le contexte de cette maladie.

Impact socio-économique

Une inquiétude clé est que les compétences puissnt être détruites par les technologies transgéniques

des multinationales , en aggravant les problèmes d'exclusion sociale des petits fermiers . Il y a moins

d'impact pour les fermiers qui adaptent les produits à leurs systèmes de récolte et à l’

environnement, et plus d’impacts négatifs pour les petits fermiers. Les entreprises multinationales qui

essaient d'introduire la technologie transgénique sans tenir compte des implications sociales et

éthiques engendreront des résistances. Ces nouvelles technologies peuvent encourager l'agriculture

intensive en augmentant le capital et en créant ainsi une plus grande disparité entre riches et

pauvres.

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Une grande partie de la réaction négative du public européen aux récoltes transgéniques, était dû aux

inquiétudes sur l’intégration verticale des entreprises multinationales qui manquent de responsabilité

publique. Apporter une nourriture GM sur le marché est un processus long et coûteux, et bien sûr les

compagnies agri-biotechnologie souhaitent assurer un retour avantageux sur leur investissement.

Beaucoup de nouvelles technologies du génie génétique des plantes ont été brevetées, ce qui aura

pour conséquence une augmentation du prix des nouvelles variétés, ainsi les petits fermiers et les

pays du tiers-monde ne seront pas capables d’acheter ces grains. Ces plantes seraient viables pour

seulement une saison de croissance et produiraient des graines stériles qui ne germent pas. Les

fermiers auraient besoin d'acheter une nouvelle provision de graines chaque année. Ainsi, ce serait

financièrement désastreux pour les fermiers du tiers-monde qui ne peuvent pas se permettre

d'acheter les semences chaque année et ne pourront plus mettre de côté une partie de leur récolte

pour la planter l’année suivante. Dans une lettre ouverte au public, Monsanto a promis d'abandonner

toute la recherche qui utilise cette technologie du gène du suicide.

Les facteurs responsables de l'opposition, présents dans l’ Europe et quelques Pays du Tiers-Monde,

concernant les produits alimentaires génétiquement modifies sont:

� Refus des risques encourus par les consommateurs, alors qu’il n’y a pas d’avantages directs.

� Manque de confiance envers les industries agro-alimentaires en Europe et dans les autres

parties du monde.

� Une perception croissante du manque de rigueur et de contrôle de la communauté

scientifique.

� Intérêts protectionnistes des gouvernements européens qui créent des barrières contre les

récoltes génétiquement modifiées.

� Attitude obstinée des États-Unis envers la demande des consommateurs européen d'étiqueter

les produits alimentaire GM en vertu du "droit pour savoir".

� Sentiments anti-américaines.

� Mauvaise information des mass-médias

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L'opinion en Portugal sur plantes génétiquement changées

Au Portugal, on connaît peu de choses sur la production et l’introduction sur le marché des OGM. Il y

a beaucoup d'endroits dans le pays avec des champs expérimentaux de variétés différentes de maїs

génétiquement modifiés et en 1999 deux variété de maїs transgénique ont été autorisées. Les effets

des OGM sont peu connus ou inconnus. Récemment le Ministre portugais de la Santé dit que la

question n'a pas de plan défini, mais qu’ « elle sera étudié dans un futur proche ». Les produits

génétiquement modifiés continuent à circuler librement au Portugal de toute façon, sans aucune

indication pour le consommateur.

Les données récentes de l'Eurobarometer présentent un pourcentage haut de réponses "je ne sais pas

et le consommateur tend à ne pas utiliser d'OGM :

- 90% ne savent pas ce que sont les OGM. Beaucoup de personnes en avait déjà entendu parler, mais

il ne savait pas ce que c’est;

- 10% savent ce que c’est;

- La moitié des gens n'avait jamais entendu parler de nourriture génétiquement modifiée. Ceux qui en

ont entendu parler (54,5%) ne serappellent pas ce que c’est , et 18,2% donne une réponse incorrecte.

L’opinion en Italie sur plantes génétiquement changés

En Italie les OGM sont peu connus et surtout ils ne sont cultivés que pour un but experimental. La

cultivation est en nette baisse par rapport aux autres pays où elle s'est répandue. En 1994-1998 ont

été enregistrées 55 expérimentations alors qu’en en 2003-2004 on arrive à 3 expérimentations. Les

personnes connaissent la présence des OGM mais peu connaissent ce qu’ils sont. Selon une enquête

du « Coldiretti » (association agriculteurs) 67% des italiens sont contre les OGM et ils les considèrent

moins salutaires que les produits traditionnels pour la santé.

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Illustration 2. Surface UE OGM-FREE(vert)

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Illustration 4. Region OGM-FREE en Portugal (Madeira)

Illustration 3. Surface OGM-

FREE en Portugal (vert)

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Impact sur l’environnement

• Flux génétique

• Dispersion des grains, (dissémination) dont les gènes qui confèrent la résistance sont souvent

situés dans des régions de l’ADN qui ont une grande tendance à l'échange génétique

• Croisement avec des variétés non transgéniques

• Croisement avec des espèces non ciblées

• Développement de populations d’insectes résistants aux insecticides

• Transfert de l’ADN à des microorganismes

• Développement de bactéries résistantes aux antibiotiques

• Effets pléiotropiques

• Potentiel allergène ou toxique des nouvelles protéines

• Propagation indésirable de la plante transgénique

• Tort causé à des espèces non cibles et effets négatifs sur la biodiversité

Problèmes éthiques

1. Est-il juste qu'une petite partie de population décide l'introduction d'OGM pour toute

l'humanité?

2. Est-il possible d’avoir la liberté de choisir sans la connaissance?

3. Y a-t-il une connaissance des effets des OGM sur le milieu et la santé du consommateur

(longtemps)?

4. L’objectif de l’introduction des OGM est-il vraiment la résolution de la faim dans le monde?

5. Est-ce que les OGM sont la seule moyen de faire face à l'accroissement démographique

mondial?

6. A quoi sert-il d’interdire l'usage des OGM si on les importe d'autres pays? 7. Est-ce que c’est une bonne chose que la recherche sur les OGM soit faite par les grandes

multinationales privées? 8. Est-ce que les médias informent les gens réellement sur les risques possibles liés à l'usage

d'OGM? (très important la libérté de choisir)

9. Quel est le rôle de la politique sur le choix d'utiliser les OGM? 10. Quel est le le rôle de l'Eglise?

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11. Production agricole pour la subsistance ou pour les revenus (tendance à la consommation immodérée)?

12. Est-ce que le dépeuplement des campagnes contribue à la mauvaise information de la population?

13. Y a-t-il besoin de donner la parole à des agriculteurs âgés qui travaillent encore le sol et peuvent mieux comprendre les problèmes liés à l’agriculture ?

Conclusion

Une longue expérimentation est encore nécessaire avant d'introduire les OGM sur le marché car on

ne connaît pas les effets sur le milieu et surtout sur la santé du consommateur. Des études qui

montrent l'innocuité des OGM sur le milieu et sur la santé du consommateur sont encore nécessaires,

le rôle des Etats est très important, en particulier il doivent contrôler les opérations des

multinationnales. Dans les dernières annèes la culture des OGM s'est répandue davantage au niveau

mondial, surtout en Amérique et aux USA, et on perçoit toujours davantage combien l'opinion

publique est de plus en plus au service des nouvelles biotechnologies, surtout dans les pays en voie de

développement. En outre, des accords internationaux sont nécessaires entre les différents pays pour

éviter d'importer des OGM dans un pays où leur culture est interdite (par exemple Italie).

Une fois les effets des OGM sur l'homme connus, alors les médiats auront l’important rôle d’informer leurs peuples correctement de façon à ce qu'ils puissent choisir librement d’accepter ou non les OGM. Il faut éviter que les multinationales acquièrent trop de pouvoir sur le monde entier, car on arriverait à une dépendance excessive de ceux-ci. Comme remède à la faim dans le monde, n’existent pas seulement les OGM, mais il suffirait d’augmenter la productivité des terrains existants. Selon moi, l'origine des maux de notre civilisation, est de faire le juste choix d'adhérer aux OGM en fonction du système économique qui conditionne la vie des gens. Le passage d'une agriculture de subsistance à une agriculture de revenu a sûrement encouragé le développement des OGM ainsi que le dépeuplement des campagnes, qui a engendré une ignorance croissante en matière agricole, chose qui cause un préjudice aux multinationalles. L' unique usage qui pourrait créer des bénéfices pour l'homme, est celui relégué en seconde position, comme par exemple l'exploitation pour buts pharmaceutiques. Cependant la culture peut causer des dommages dans la dissémination horizontale et incontrôlée des gènes. On besoin de donner la parole aux agriculteurs qui comprennent mieux les problèmes agricoles, celui-ci peut-être obtenu par l'intervention d'intermédiaires scientifiques leur permettant de défendre leurs opinions. Aujourd'hui ceux qui décident dans la société parlent en toutes les langues, mais ils ne connaissent pas souvent les vrais problèmes dont ils s'occupent, aussi pour celui-ci il est important d'entendre les opinions des agriculteurs.

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Bibliographie

1) Bioethique en sciences de la vie et de l’environnement, coordinateur Jean-Marc Fraslin ;

2) Éric Dion, Commission de l’èthique de la science et de la tecnologie, “pour une gestion èthique des OGM”, 2003. Document complémentaire: OGM VÉGÉTAUX , , Août 2002 ;

3) Claire Marris, OGM : Comment analyser les risques ?, Biofutur, décembre 1999, n°195, pages 44-

47 ;

4) Michaud-Dominique, Impact environnemental des cultures transgéniques : I. La migration des

transgènes, Société de protection des plantes du Québec , Saint-Faustin-Lac carré, CANADA, Phytoprotection., 2005, 86 (2), 93-105 ;

5) Marine de Montaignac, Cinq questions sur la biotechnologie, CIRANO2020, rue University, 25ième

étageMontréal, Juin 2000 ;

6) Jeanne Dumoulin, L’éthique et l’acceptation sociale des innovations technologiques(le cas des

vaccins transgéniques), Les Ateliers de l’éthique, Volume 2, 2007 ;

7) C. Hagnéré, Biodiversité : L’impact de la biotechnologie, Fédération européenne de

biotechnologie,2001;

8) Direttiva 2001/18/CE:

9) Regolamento (CE) n. 1829/2003;

10) Regolamento (CE) n. 1830/2003.