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Littérature étrangère « La Forteresse », 1974 : une banlieue faite de poussière et de béton, royaume de l’exclusion. C’est là que grandissent Beatrice et Alfredo : elle, issue d’une famille pauvre mais unie, qui tente de se construire une vie digne ; lui, élevé avec ses deux frères par un père alcoolique et brutal. Presque malgré eux, ils deviennent bientôt inséparables au point de s’attirer le surnom de « jumeaux ». Mais ce lien, qui les place au-dessus de leurs camarades, tels des héros antiques, est à la fois leur force et leur faiblesse. Car, parallèlement à la société italienne, touchée par la violence des années de plomb, leur caractère, leur corps et leurs aspirations évoluent. Chez Beatrice, qui rêve de rédemption et d’exil, l’amitié initiale se transforme peu à peu en amour sauvage, exclusif. Chez Alfredo, fragile et influençable, le désespoir s’accentue. Drames familiaux, désœuvrement, alcool et drogue, tout semble se liguer pour détruire les deux jeunes gens. Et, quand l’héroïne s’insinue dans la vie d’Alfredo, Beatrice, tenace, ne ménage pas ses forces pour le sauver, refusant de comprendre que la partie est perdue. Le bruit de tes pas est le récit de ces quinze années d’amitié et d’amour indéfectibles. Un premier roman âpre d’une sobre poésie, une voix qui perdure longtemps dans l’esprit de son lecteur. « Avec son incipit foudroyant, Le bruit de tes pas attire l’attention et force l’admiration par sa construction habile, la fluidité de sa narration et la capacité de son auteur d’incarner ses personnages et leur milieu. » La Repubblica Le bruit de tes pas est le premier roman de VALENTINA D’URBANO, illustratrice de livres pour la jeunesse, née en 1985 dans une banlieue de Rome dont elle a fait le décor de son livre – même si la capitale italienne n’est jamais nommée ici. Publié après avoir gagné le concours « Io scrittore », remarqué par la presse, Le bruit de tes pas a été sélectionné par plusieurs prix du premier roman. « Jeune romancière animée par une rage puissante, Valentina D’Urbano façonne avec talent des personnages émouvants. Cette néoréaliste nous offre un drame privé de rédemption. Alfredo et Bea, les héros dévastés de son premier roman, sont des “ jumeaux ” au sens radical et inéluctable du terme, tels que le Heathcliff et la Catherine des Hauts de Hurlevent. » La Lettura « Des débuts littéraires salués par l’éditeur comme “un petit tour de magie”, une histoire de détérioration et d’abandon dure, sèche, tranchante et captivante. » L’Espresso Valentina D’Urbano Le bruit de tes pas roman traduit de l’italien par Nathalie Bauer EN LIBRAIRIE LE 5 SEPTEMBRE 2013 ISBN : 978-2-84876-341-5 14,5 x 22 cm, 240 pages,19 € Librairie : Benoit Arnould 01 40 20 03 19 [email protected] Presse : Agence Anne & Arnaud Anaïs Hervé 06 13 66 06 67 [email protected]

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Littérature étrangère

« La Forteresse », 1974 : une banlieue faite de poussière et de béton, royaume de l’exclusion. C’est là que grandissent Beatrice et Alfredo : elle, issue d’une famille pauvre mais unie, qui tente de se construire une vie digne ; lui, élevé avec ses deux frères par un père alcoolique et brutal. Presque malgré eux, ils deviennent bientôt inséparables au point de s’attirer le surnom de « jumeaux ». Mais ce lien, qui les place au-dessus de leurs camarades, tels des hérosantiques, est à la fois leur force et leur faiblesse. Car, parallèlement à la société italienne, touchée par la violence des années de plomb, leur caractère, leur corps et leurs aspirations évoluent. Chez Beatrice, qui rêve de rédemption et d’exil, l’amitié initiale se transforme peu à peu en amour sauvage, exclusif. Chez Alfredo, fragile et infl uençable, le désespoir s’accentue. Drames familiaux, désœuvrement, alcool et drogue, tout semble se liguer pour détruire les deux jeunes gens. Et, quand l’héroïne s’insinue dans la vie d’Alfredo, Beatrice, tenace, ne ménage pas ses forces pour le sauver, refusant de comprendre que la partie est perdue. Le bruit de tes pas est le récit de ces quinze années d’amitié et d’amour indéfectibles. Un premier roman âpre d’une sobre poésie, une voix qui perdure longtemps dans l’esprit de son lecteur.

« Avec son incipit foudroyant, Le bruit de tes pas attire l’attention et

force l’admiration par sa construction habile, la fluidité de sa narration

et la capacité de son auteur d’incarner ses personnages et leur milieu. »

La Repubblica

Le bruit de tes pas est le premier roman de

VALENTINA D’URBANO, illustratrice de livres pour

la jeunesse, née en 1985 dans une banlieue de

Rome dont elle a fait le décor de son livre – même

si la capitale italienne n’est jamais nommée ici.

Publié après avoir gagné le concours « Io scrittore », remarqué par la presse, Le bruit de tes pas a été sélectionné par plusieurs prix du premier roman.

« Jeune romancière animée par une rage puissante, Valentina D’Urbano façonne avec talent des personnages émouvants. Cette néoréaliste nous offre un drame privé de rédemption. Alfredo et Bea, les héros dévastés de son premier roman, sont des “ jumeaux ” au sens radical et inéluctable du terme, tels que le Heathcliff et la Catherine des Hauts de Hurlevent. » La Lettura

« Des débuts littéraires salués par l’éditeur comme “un petit tour de magie”, une histoire de détérioration et d’abandon dure, sèche, tranchante et captivante. » L’Espresso

Valentina D’UrbanoLe bruit de tes pasroman traduit de l’italien par Nathalie Bauer

EN LIBRAIRIE LE 5 SEPTEMBRE 2013ISBN : 978-2-84876-341-514,5 x 22 cm, 240 pages,19 €

Librairie : Benoit Arnould 01 40 20 03 [email protected]

Presse : Agence Anne & ArnaudAnaïs Hervé06 13 66 06 [email protected]

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Littérature étrangère

« Une prose cristalline, formidablement lisible ; un vaste réservoir d’observations incisives ; et un humour caustique qui rappelle celui de Jonathan Franzen mais avec une agréable économie de langage. » San Francisco Chronicle

« Un passionnant premier roman.Greenfeld use de son sens critique, de son humour et de ses dons d’observation pour créer un fascinant petit univers. » Publishers Weekly

« Irrésistible. Une histoire de métamorphoses sociales et personnelles, surprenante, engageante et remarquablement lucide. » Booklist

Karl Taro GreenfeldTriburbiaroman traduit de l’anglais (États-Unis) par Françoise Adel� ain

À Tribeca, ce célèbre quartier de Manhattan, où ont a� ué jeunes bourgeois argentés et pseudo-bohèmes, un groupe d’hommes se retrouve tous les matins pour prendre le petit déjeuner, après avoir déposé leurs enfants à l’école chic du coin. L’ingénieur du son devenu, grâce à son mariage avec une richeWASP, propriétaire de studios d’enregistrement ; le sculpteur, géanttaiseux vivant des subsides de sa femme galeriste ; le journaliste à succès dont les Mémoires vont se révéler entièrement truqués ; le dramaturge qui n’a écrit qu’une seule vraie pièce ; le marionnettiste qui rêvait de révolutionner son art ; le cuisinier italien en passe de coloniser la ville avec ses restaurants ; le producteur de cinéma qui n’a presque rien pro-duit, et même le gangster juif de Brooklyn qui méprise ces goys, mais ne peut s’empêcher de les écouter disserter sur le monde comme il va : à eux tous (sans oublier leurs épouses, souvent détentrices du vrai pouvoir), ils forment une sorte de tribu urbaine fascinante sur laquelle Karl Taro Greenfeld porte un regard sarcastique et amusé. Cette minisociété, embringuée dans une ronde à la Schnitzler, à qui trompe qui, se disperse au bout d’un an, mais reste pour le lecteur l’irrésistible portrait d’un New York très… new-yorkais.

« La sensibilité de Greenfeld aux nuances de l’esprit du temps et ses

dons aigus d’observation font de ses personnages des créatures

modernes, instantanément reconnaissables, sans les priver pour

autant de leur humanité. »

Jay McInerney, The New York Times Book Review

Conteur, satiriste, auteur d’un livre remarqué sur

l’autisme, KARL TARO GREENFELD, né à Kobe

de mère japonaise et de père américain, habite

Tribeca, bien entendu, avec sa femme et ses

deux filles.

EN LIBRAIRIE LE 29 AOÛT 2013ISBN : 978-2-84876-337-814,5 x 22 cm, 288 pages, 20 €

Librairie : Benoit Arnould 01 40 20 03 [email protected]

Presse : Agence Anne & ArnaudArnaud Labory06 22 53 05 [email protected]

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Littérature française

À propos des Insomniaques :

« Camille de Villeneuve fait preuve, déjà, d’une réelle maîtrise. » Josyane Savigneau, Le Monde

« Ce roman est impressionnant, extrêmement abouti. » Astrid de Larminat, Le Figaro

« C’est admirablement bien écrit, très incisif. » Olivia de Lamberterie, Le Masque et la Plume

« Notre grand coup de cœur de rentrée. Un acte étonnamment maîtrisé, à la fois sensible et détaché, subtil et puissant. » Barbara Lambert, Point de Vue

« Les 28 printemps de l’auteur n’entravent pas sa hauteur. La finesse de ses réflexions devrait faire parler d’elle. » Jeanne de Ménibus, Femmes

À propos des

Camille de VilleneuveCe sera ma vie parfaiteroman

EN LIBRAIRIE LE 29 AOÛT 2013ISBN : 978-2-84876-339-214,5 x 22 cm, 240 pages, 17 €

La dernière journée d’une vie peut-elle en révéler le sens ? En ce matin de printemps, Victor des Ulmières pressent sa mort, tandis qu’autour du domaine rôde Serge, son jeune protégé avec lequel il s’est battu au couteau la veille. L’imminence de la fi n force Victor à une relecture lucide de sa vie, oscillant entre passé et présent. Lui revient sans cesse en mémoire sa famille trop pesante : une mère tôt disparue ; un père dont il n’a connu que le mépris ; une sœur, Aimée la bien nommée, véritable passion de sa vie ; Vivien, un frère cadet haï… Dans sa rumination intérieure, cet homme hanté par l’échec cherche à reconstruire sa vérité. Et c’est en l’étrange compagnie de jeunes danseurs et musiciens que Victor décide alors d’un événement qui lui donnera la possibilité de traverser déceptions et fantasmes, de faire l’expérience d’une joie fatale. De parachever ainsi sa vie « parfaite »…

CAMILLE DE VILLENEUVE vit et travaille à Paris.

Elle signe ici un deuxième roman, après

Les insomniaques qui la révéla avec succès

au public.

« Par le même chemin je rentre en trébuchant. La lune derrière moi

me dénonce. Ma chemise, dans laquelle je serre ma main, goutte

sur le sol. Oh ! oui, on me trouvera, me dis-je. C’est juste. Il est juste

que Serge m’ait battu et que je me sois battu contre Serge. Mais

maintenant, il faut en finir avec tout ça. »

Librairie : Benoit Arnould 01 40 20 03 [email protected]

Presse : Agence Anne & ArnaudAnne Vaudoyer06 63 04 00 [email protected]

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Le livre :

C’est l’histoire d’une ville où les snipers font joujou avec lescivils, où les blousons ensanglantés jonchent les rues, où l’ondéfaille à la vue d’une boîte de corned-beef. Mais où l’ontombe amoureuse aussi, quand on a 14  ans, l’âge d’AnneFrank. Et celui de Polina en 1999, lorsque débute ladeuxième guerre de Tchétchénie. Dans son journal intime,l’adolescente raconte Grozny sous les bombes.

Le Journal de Polina Une adolescence tchétchène

Préface d’Anne Nivat

En librairie le 24 septembre 2013

Traduit du russe parVéronique Patte

L’auteur :

Née en 1985 à Grozny, Polina Jerebstova se considèrecomme une Russe de Tchétchénie. Elle a bénéficié dusoutien d’Alexandre Soljenitsyne pour publier son journalen 2011.Sa sortie a provoqué des débats violents en Russie. Le régimede Vladimir Poutine et ses partisans ne sont pas prêts àreconnaître les crimes commis par l’armée russe donttémoigne Polina. Menacée de mort, elle a dû fuir Moscou.Elle vit aujourd’hui en exil en Finlande, où elle a obtenul’asile politique.

Relations presse Books éditions : Agence Anne & Arnaud /Arnaud Labory 06 22 53 05 98 / [email protected]

Relations presse Radio France : Emmanuelle Roig01 56 40 15 45/ [email protected]

Polina Jerebtsova sera à Paris du 23 au 30 septembre 2013.

138mm X 200mm / 564 pagesPrix public : 23€

Menacée de mort, censurée, Polina Jerebtsova, 29 ans, vit en exil. En coédition avecFrance Culture, Books Editions publie pour la première fois hors de Russie sonjournal. Ce témoignage unique sur la guerre de Tchétchénie a provoqué la colèredu régime de Poutine.

France Culture diffusera des extraits du « Journal de Polina », lus par unecomédienne, dans l'émission « La vie moderne », du lundi au vendredi,

du 30 septembre au 11 octobre, de 11h50 à 12h.

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31 janvier 2000

Les grands-mères nous ont trompées. Elles nous ont demandé de lafarine pour faire un chausson. Elles ont dit que leur petit-filsmangeait beaucoup, et qu’elles n’avaient plus de farine. Elles ontpromis des macaronis en échange, mais elles ne nous ont rien donné.Tous les jours, nous mangeons des morceaux de pâte bouillie quenous saupoudrons d’oignon haché. J’ai mal au ventre et au côté droitaussi. Une fois par jour, nous faisons cuire un chausson. Sans beurre(il n’y en a pas). Recette : bicarbonate de soude, eau à base de neigefondue, farine. Le chausson est un peu humide, mais c’est meilleurque les boulettes de pâte.Un jour, alors que nos grands-mères d’à côté faisaient cuire leursoupe dans l’entrée sur des briques, elles se sont cachées en courantcar une mine venait d’exploser tout près.J’ai profité de leur absence pour manger leurs macaronis tout chaudsavec une cuillère.Je ne veux pas mourir de faim. (…)

29 décembre 2000

Les combats font rage ! Un feu d’artifice mortel. Des lingots incandescents rouge sang sedétachent sur le fond gris du ciel. Les obus sont blancs et orange. Les balles « dorées » scintillent.Il y en a pour tous les goûts ! La guerre a-t-elle recommencé ? (…)

13 mars 2001

Dans Sotnikov, deux amis partisans essaient de sauver leur vie mais ils sont faits prisonniers parles fascistes. Après de nombreuses épreuves vécues ensemble, l’un des deux trahit son camarade.Il participe à l’exécution par pendaison de son ami : il retire le tabouret sous ses pieds. Même lebourreau fasciste est étonné en voyant cela et s’exclame : « Tu es une sacrée ordure ! » Et l’hommequi vient de tuer son ami passe du côté des fascistes en pensant : « Tout ce que je veux, c’est vivre !» Il se passe la même chose aujourd’hui. L’âme humaine ne change pas. Il y a toujours en elle uneplace pour l’amour de soi et une place pour la peur devant le visage de la mort. (…)

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Extraits du Journal de Polina

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The second Chechen war : a Grozny teenager's diaryMiriam Elder

Author Polina Zherebtsova – who was 14 when conflict began – publishes journal on taboo subject despitedeath threats.

Polina Zherebtsova was 14 when the bombs started raining down.They hit the market where she worked with her mother, the streets she walked down daily, until Groznywas reduced to rubble, a hometown no longer recognisable.

From the start, Zherebtsova wrote about it, an act of catharsis as much as a document on the secondChechnya war. She filled dozens of diaries in a messy, scribbled cursive, sometimes embellished withdoodles – bomb blasts that look like flowers, blocks of flats seen from a distance.

This week, despite death threats and fears for her safety, Zherebtsova published Polina Zherebtsova'sDiary, gathering three years' worth of journals for a rare look into daily life in Grozny under siege."I thought, when they kill me, people will find this diary," Zherebtsova said in Moscow, where she hasbeen living since 2006. "I thought, people will read this diary and understand there is never a need tofight.“

Filled with the horrors of war and the daily concerns of a teenage girl, the book has already promptedcomparisons with the diary of Anne Frank. But Zherebtsova prefers to be likened to Tanya Savicheva, whochronicled the slow death of her family during the siege of Leningrad.

"It kept me from going crazy," Zherebtsova, 26, said, her dyed blonde fringe peeking out from under aheadscarf and long gold earrings adorned with dolphins framing her lightly freckled face.She spent the entire war in Chechnya as tens of thousands died or fled during Moscow's brutal attempt topacify the mainly Muslim republic.

Although extracts have been published in Russian magazines to wide acclaim, Zherebtsova still works oddjobs to make ends meet: she publishes articles and works as a nanny, sometimes as a consultant,sometimes as a secretary.

Almost every day includes a doctor's visit to nurse the wounds – physical and psychological – that remain.

La presse étrangère en parle…

À sa parution en Russie en  2011, Le Journal de Polina a fait l'objet de critiques très violentes. LaLigue nationale russe, les chaînes de télévision publique, mais aussi de manière plussurprenante une association de défense des droits de l'homme en fait partiellement infiltrée parle régime (Memorial), ont mis en cause la "nationalité inconnue" de Polina, son soutien auxterroristes tchétchènes, certains allant même jusqu’à avancer que la diariste était un personnagede fiction. La polémique a été relayée par les médias anglais, bien plus sensibles au récit dePolina. Fin 2011, Le Guardian a publié un portrait de la jeune femme ainsi que des extraits de sonjournal, et la BBC lui a consacré un beau reportage.

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A bomb attack left shrapnel in her right leg and after several operations to remove the pieces, it is stillpainful. Her teeth fell out after weeks of hunger and years of malnutrition. The nightmares, she said,have eased since she finished the book but they persist.

The fear of death in war has now been replaced with the fear that writing about the horrors of Chechnya– a still taboo subject – will bring repercussions.

One by one, publishing houses refused to publish the book."Everyone said they really liked it but wanted no problems with the government," she said. Lastautumn, she finally found a saviour in Detektiv-Press, a small publisher devoted mainly to historybooks and memoirs. Days later, the calls began.

"One time they said: 'So, you will write about Chechnya? Do you want to live?' I don't know who itwas," Zherebtsova said. Since then, the calls have come dozens of times over, from unknown numbers.No words are ever exchanged. In the past two weeks, her husband has been targeted instead, sometimesgetting 20 calls a day. Zherebtsova was once attacked in a lift by a man she is certain was waiting forher.

But something pushed her forward. "I was always having nightmares about this war," she said. "Thesecivilians who were killed would come to me in my sleep and I felt I had a duty to them. I felt I had totell it.“

It is a tradition among the women in the family to keep a diary, and Zherebtsova began when she wasnine after her grandfather, a well-known journalist in Grozny, was killed in the early days of the firstChechen war.

"We thought there would be no more war, and then it started again," she says of a conflict that ragedfrom 1994-96, died down for three years, and then reignited.

Zherebtsova takes great pains to paint her family as ethnically mixed, and in the book describes howshe is mainly Russian on her mother's side, and Chechen on her father's, although she never knew him.Ethnic tension remains sharp in the north Caucasus, and Zherebtsova hopes to avoid politicising therepublic's suffering.

"I don't scold anyone in particular, neither the rebels nor the Russian soldiers," she said. "There is no evilin the book – just the life of civilians who fell into life in war.“

Zherebtsova fled Chechnya in 2005, first to the south of Russia before making her way to Moscowthanks to a grant from Alexander Solzhenitsyn's foundation. She says she will never go back.

"It's a different country now, one that is no longer mine," she said. "My dream now is to leave and live ina normal country.". "There is no life here. If there's no war, then there's revolution."Zherebtsova holds little hope that Russia can change, yet there must be some. The book's dedicationreads: "Dedicated to the rulers of modern Russia."

Relations presse Books éditions : Agence Anne & Arnaud /Arnaud Labory 06 22 53 05 98 / [email protected]

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http://www.youtube.com/watch?v=YjHWjx_y9hw

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MONSIEUR TOUSSAINT

LOUVERTURE www.monsieurtoussaintlouverture.net

Relations presse

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06 22 53 05 98 [email protected]

A N N E V A U D O Y E R

06 63 04 00 62 [email protected]

Éditeur

D O M I N I Q U E B O R D E S 06 78 73 41 79

roman 800 pages / 24 euros [parution 3 octobre 2013]

« Après Vol au-dessus d’un nid de coucou, Kesey donne une fois de plus vie à des

personnages inoubliables. Pénétrer dans Et quelquefois j’ai comme une grande idée, c’est pénétrer dans le monde fou et fascinant d’une

famille elle-même folle et fascinante, au quotidien exaltant et à l’attachement forcené à la vie. On y retrouve ce don exceptionnel

pour la comédie et une écriture tout simplement sensationnelle. Lorsque Kesey

décrit le vol d’oies du Canada au-dessus des bois, on est presque en mesure de les voir ;

lorsqu’il évoque l’odeur de l’herbe et le goût des fraises, on sent, on goûte et on ressent. »

— San Francisco Chronicle

« Une immense réussite. Avec pour arrière-plan l’environnement moite et rude d’une

communauté de bûcherons de l’Oregon, ce livre laisse échapper halètements, souffles,

cris, hurlements… Impossible de ne pas admirer la vigueur de Kesey et sa maîtrise

prodigue de la langue. Quant à la capacité de l’auteur à créer des personnages, elle est époustouflante. » — The Cleveland Plain

Et quelquefois j’ai comme une grande idée

de Ken Kesey

Traduit de l’anglais (États Unis) par Antoine Cazé

LE LIVRE : Alors que la grève installée à Wakonda étrangle cette petite ville forestière de l’Oregon, un clan de bûcherons, les Stampers, bravent l’autorité du syndicat, la vindicte populaire et la violence d’une nature à la beauté sans limite. Mené par Henry, le patriarche incontrôlable, et son fils, l’indestructible Hank, les Stampers serrent les rang… Mais c’est sans compter sur le retour, après des années d’absence, de Lee, le cadet introverti et toujours plongé dans les livres, dont le seul dessein est d’assouvir une vengeance. Au-delà des rivalités et des amitiés, de la haine et de l’amour, Ken Elton Kesey (1935-2001), auteur légendaire de Vol au-dessus d’un nid de coucou, réussit à bâtir un roman époustouflant qui nous entraîne aux fondements des relations humaines. C’est Faulkner. C’est Dos Passos. C’est Truman Capote et Tom Wolfe. C’est un chef-d’œuvre.

L’AUTEUR : Suivre dans ses zigzags la fulgurante trajectoire de Ken Elton Kesey entre 1960 et 1967, c’est voir se dérouler à toute vitesse les années soixante aux États-Unis, leurs extravagances, leur fantastique dynamisme, leurs naïvetés, et aussi leurs inquiétantes dérives.

Né en 1935 dans le Colorado, le bouillonant Ken Kesey a grandi dans le Nord-Ouest, en Oregon, où son père monte, au lendemain de la guerre, une coopérative laitière assez prospère. Athlétique, avec un vague air de Paul Newman en plus musculeux et trapu, c’est un spécialiste de la lutte gréco-romaine, discipline dans laquelle il a failli être sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1960. Il arrive dans la baie de San Francisco en 1956, avec une bourse pour l’université Stanford. L’hôpital pour anciens combattants de Menlo Park recrute des cobayes rémunérés pour des expériences de drogues « psychomimétiques ». Ken Kesey découvre les hallucinogènes : le LSD, le peyotl, la mescaline.

Il écrit le roman qui va le rendre célèbre, Vol au-dessus d’un nid de coucou (1962). Avec l’argent de son succès, il achète, près de La Honda, une maison, où il termine son second roman, qu’il estime être son chef-d’œuvre, Et quelquefois j’ai comme une grande idée, qui parait en 1964.

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« Et quelquefois j’ai comme une grande idée, un grand livre dans tous les sens du terme,

qui capte l’atmosphère d’une Amérique d’après-guerre (de Corée) comme aucun autre

bouquin auparavant. Kesey nous présente dans cette œuvre riche des gens qui

perpétuent un mode de vie passé, au-delà des associations de parents, des pubs pour la

bière ou encore de l’immense aura de l’époque. » — The New York Times Book

Review

« Avec son premier roman, Kesey a prouvé qu’il était un grand écrivain, à la fois inventif

et ambitieux – des qualités qui s’avèrent encore plus manifestes dans Et quelquefois

j’ai comme une grande idée. L’auteur y développe un récit fascinant par le biais d’une technique tout aussi fascinante : le changement rapide de points de vue, stratégie expérimentée par de nombreux

romanciers, dont certains ont même tenté de mélanger passé et présent. Selon moi,

Kesey est celui qui est allé le plus loin dans l’expérimentation, et l’utilisation de cette technique lui permet d’atteindre son but :

suggérer la complexité de la vie et l’absence de vérité absolue. » — Saturday Review

« Un roman plein de vie et de relief. Kesey est un grand auteur qui possède son propre mode d’expression. Quiconque s’intéresse

aux trésors de la littérature américaine devrait avoir envie de le lire. » — Chicago Tribune

« Le lecteur ferait mieux d’enfiler un cache-nez et un ciré avant d’entamer la lecture de ce

roman : l’Oregon est un territoire froid et humide, et Kesey un auteur au réalisme saisissant ! Il se révèle à la fois poète et

paysan, aussi riche et vorace que peuvent l’être la rivière et les bois. »

— Los Angeles Times

Au printemps de la même année, sa vie va complétement changer de direction. Kesey et sa bande de « Joyeux Lurons » – les Merry Pranksters – achètent un vieux bus de ramassage scolaire, le peinturlurent de toutes les couleurs, l’équipent de haut-parleurs, et prennent la route de l’Est. Au volant, une vieille connaissance : Neal Cassady, l’ancien compagnon de bourlingue de Kerouac. On refait Sur la route, mais dans l’autre sens. Ou plutôt, on s’en repasse le film. Le bus traverse le continent jusqu’à New York, où se tient alors l’Exposition Universelle. Le film Magic Trip, disponible depuis seulement 2012, en est le surprenant résultat.

À leur retour, la maison de La Honda devient le lieu de rendez-vous de toute la culture qu’on commence à appeler « psychédélique ». Tom Wolfe racontera ses aventures dans Acid Test, que Gus Van Sant (grand admirateur de Kesey) a le projet d’adapter au cinéma.

Trop jeune pour être un beatnik, trop vieux pour être un hippie, Ken Kesey était l’embryon d’une contre-culture anticonsumériste, totalement libre, ouvert d’esprit et tentant par tous les moyens de se connecter au monde entier pour en prendre la véritable mesure.

« Je pense que Et quelquefois j’ai comme une grande idée est la meilleure œuvre que j’aie jamais écrite. L’écriture de ce roman a été tellement différente de celle de Vol au-dessus d’un nid de coucou, où il me semblait parfois devoir combler les trous. Idée est, à mon avis, une grande œuvre. Les gens me demandent parfois pourquoi je n’écris pas autre chose de ce style et je leur réponds que je ne peux tout simplement pas. Je ne peux plus contenir tout ça à la fois dans ma tête. Pour Idée, j’écrivais jusqu’à 30 heures d’affilées – il faut être jeune pour y parvenir.»

— Ken Kesey * * *

Pour accompagner la sortie de ce livre nous avons mis en ligne un centre de ressources à propos de Ken Kesey, où nous avons traduit des documents inédits sur lui : http://tinyurl.com/kenkesey Nous allons également éditer un livret de 16 pages réunissant les meilleurs documents sur Et quelquefois j’ai comme une grande idée et sur Ken Kesey. Nous avons également convaincu Stock de remettre en place Vol au-dessus d’un nid de coucou et Points de faire de même avec Acid Test.

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Columbo La lutte des classes ce soir à la télé Lilian Mathieu

9 octobre 2013 16 € Collection Petite Encyclopédie Critique 144 pages

Quand un modeste policier enquête sur les riches et les démasque ! Telle est la visionréjouissante que propose Lilian Mathieu de la célèbre sérietélé américaine des années 70-80. En téléphile perspicace il démontre, scènes revisitées à l’appui, comment l’inégalité sociale, culturelle etfinancière définit les rapports entre le lieutenant à l’imper fripéet les meurtriers de la haute société californienne qu’il doit confondre.Des intrigues dont le dénouement a tout d’une revanche de classe : celui dupetit fonctionnaire de police méprisé sur les grands bourgeois arrogants etcriminels. Lilian Mathieu montre comment la mise en scène humoristique des situations de dédain voire d’humiliation, mais surtout celle de leur subversion et de leur retournement, vient nourrir une critique sociale renouvelée parce qu’ancrée dans le plus ordinaire des rapports de classe. Une analyse jubilatoire pour un revival nourri aux sources des sciences sociales. • Une évocation inattendue d’une des séries télévisées les plus populaires des années 70-80. • Une contribution innovante à l’étude de ce genre fictionnel. L’AUTEUR

Lilian Mathieu est sociologue, directeur de recherche au CNRS (Centre Max Weber, ENS de Lyon), et enseigne à Science Po Paris et à l’Université Lyon 2. Spécialiste des mouvements sociaux et de la prostitution, il a notamment publié, aux éditions Textuel, La Condition prostituée (2007) et Les Années 70, un âge d’or des luttes ? (2010).

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Polars, philosophie et critique sociale Philippe Corcuff

9 octobre 2013 16 € Collection Petite Encyclopédie Critique 144 pages

Et si le roman noir constituait une entrée éclairante dans les dérèglements existentiels et sociaux contemporains?

C'est l'hypothèse de ce livre de Philippe Corcuff qui fait du polar une des expressions principales d’une critique sociale radicale et d'interrogations philosophiques sur le sens de nos existences. Le livre se décompose en deux grandes parties. La première, se présente comme une philosophie sociale du polar : Philippe Corcuff explore les fragilités existentielles et sociales du monde moderne, à travers une variété d’auteurs, classiques (D. Hammet, D . Goodis, H. Fast ou G. Simenon...) et contemporains (J. Crumley, D. Lehane ou J. Sallis...). La seconde montre comment les questions d’actualité, en particulier sociales et sociétales, irriguent le roman noir. On savait combien le sociologue et philosophe s’intéresse depuis toujours à la culture populaire, de la chanson au cinéma en passant par les séries. Il nous surprend d’avantage ici en faisant du polar un outil essentiel de ressourcement éthique et politique.

• Ce livre se propose de renouveler la réflexion morale et politique en utilisant un matériau inédit et populaire : le polar. • Une contribution décalée, plus proche des préoccupations ordinaires, à la question du sens individuel et collectif des existences humaines dans les sociétés en crise.

L’AUTEUR

Philippe Corcuff est maître de conférences de science politique à l’Institut d’études politiques de Lyon, et mène des recherches au carrefour de la sociologie critique et de la philosophie politique. Il est notamment l’auteur de : Bourdieu autrement (Textuel, 2003), Où est passée la critique sociale ? (La Découverte, 2012), Marx XXIe siècle (Textuel, 2012) et de La gauche est-elle en état de mort cérébrale ? (Textuel, 2012).

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Keep Your Eye on the Wall Paysages palestiniens Taysir Batniji, Raed Bawayah, Rula Halawani, Noel Jabbour, Raeda Saadeh, Steve Sabella, Kai Wiedenhöfer

Sous la direction de Olivia Snaije et Mitchell Albert.

10 juillet 2013 45 € Relié en accordéon, 192 pages 70 photographies

Portant sur le mur de séparation en Palestine, les photographies réunies dans ce livre seront exposées aux Rencontres d’Arles 2013, au Parc des Ateliers SNCF. « Rappelant à ceux qui ont la mémoire courte, aux aveuglés volontaires aussi, le sort inéluctable de toute occupation, toutes ces photographies ramènent l’histoire sur la scène et annoncent un autre avenir.» Elias Sanbar Sept photographes : six Palestiniens et un Allemand, ont choisi de montrer chacun un des aspects du mur érigé il y a une dizaine d’années dont l’extrême violence, réelle et symbolique, renvoie au sombre souvenir du mur de Berlin. La multiplicité des regards interroge avec acuité les conséquences économiques, géographiques, sociales et culturelles du mur. Qu’ils retracent le trajet des travailleurs d’un côté à l’autre du mur, qu’ils explorent les strates et les textures du mur de Gaza, les non-zones des portes de Jérusalem, ou qu’ils en fassent un terrain de jeu onirique, les photographes ouvrent ici à nouveau le débat. Un façonnage singulier souligne la force de leurs images : plié comme un accordéon, il est dépliable en une seule bande imprimée recto-verso. L’ensemble est maintenu par une « bague » de papier. Un livre-objet extrêmement soigné qui fonctionne comme une métaphore. • Une approche neuve et radicale sur un sujet des plus durs.

LES AUTEURS DES TEXTES Préface d’Elias Sanbar, écrivain, ambassadeur de la Palestine à l’Unesco et directeur de la Revue d’études palestiniennes. Textes de Christine Leuenberger, sociologue spécialisée sur les conséquences sociales de l’édification du mur, de Malu Halasa, journaliste, de Yaël Lerer, éditrice, militante et écrivaine, et d’Adania Shibli, écrivaine palestinienne.

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LES PHOTOGRAPHES

Taysir Batniji / Murs de Gaza / Sera à Arles du 2 au 5 juillet Taysir Batniji a réalisé cette série à Gaza, lors de la deuxième Intifada, en 2001. Au fil des jours, s’accumulent sur les murs et les portes de la ville, des portraits de “martyrs”, des slogans, des “graffitis”. Il s’intéresse au statut incertain de ces images, à la complexité formelle, symbolique et profondément identitaire qu’elles contiennent. Né à Gaza en 1966, Taysir Batniji a étudié les arts plastiques à l’Université Al-Najah à Naplouse et est enseignant à l’école des Beaux-Arts de Bourges. Il a notamment réalisé de courtes séries, sur les tours de guet le long de la frontière israélo-palestinienne. Son travail sera exposé au MuCEM et à l’espace culturel Robert de Lamanon à Salon de Provence.

Raed Bawayah / Vers le ciel Pour les travailleurs palestiniens présentés dans cette série, la seule façon de survivre est d’escalader le mur pour tenter de trouver un emploi du côté israëlien, en utilisant des échelles et des cordes. Séparés de leurs familles pendant de longs mois, ils travaillent dans des conditions éprouvantes et réalisent les travaux les plus physiques. Raed Bawayah est né en Palestine en 1971. Il est connu pour ses portraits de Palestiniens vivant en marge de la société.

Rula Halawani / Les portes du Paradis / Sera à Arles du 30 juin au 6 juillet Rula Halawani a photographié les portes qui longent le mur de séparation autour de Jérusalem, des portes qu’elle n’a jamais vu ouvertes. Les images traduisent avec force une dure réalité : le regard des Palestiniens a été mis en cage. Leur seule vue est maintenant celle d’un mur hideux avec des portes fermées. Rula Halawani est née à Jérusalem en 1964. Elle a fondé et dirige le programme d’études photographiques de l’Université de Birzeit (Palestine) depuis 2000 et enseigne à Jérusalem Est.

Noel Jabbour / Illusion Noel Jabbour met en scène l’écrasante infrastructure de contrôle que représente le mur, une barrière qui annihile tout espoir de pouvoir circuler en toute liberté et tout espoir de changement. Née en 1970 à Nazareth, Noel Jabbour a étudié la photographie à l’Université d’Hadassah et à l’Académie des Arts et du Design Bezalel de Jérusalem. Il a également été en résidence au Musée Nicéphore Niepce et y expose.

Raeda Saadeh / Autoportraits / Sera à Arles du 30 juin au 6 juillet Celle que l’on surnomme la « Cindy Sherman » du Moyen-Orient utilise les autoportraits pour aborder ses préoccupations et frustrations. Avec esprit et ironie, elle se met en scène dans cette série de portraits pour illustrer la situation que vit le peuple Palestinien. Raeda Saadeh est née en Gallilée en 1977 et a étudié la photographie à l’Université Bezalel (Jérusalem). Son travail est centré sur les questions de déplacements, d’identité et de genre.

Steve Sabella / Disturbia et Métamorphosis / Sera à Arles du 3 juillet au 6 juillet Dans cette série de fragments photographiques, Steve Sabella explore le sentiment d’abandon et de renoncement ayant envahi les Palestiniens. Comme s’ils commençaient à percevoir leurs vies sous l’occupation comme quelque chose de normal, perception qu’il qualifie d’état de “mort clinique”. Steve Sabella est né à Jérusalem en 1975 et vit à Berlin. Une monographie de Steve Sabella sera publiée par l’Akademie der Künste à Berlin.

Kai Wiedenhöfer / Le Mur / Sera à Arles du 30 juin au 4 juillet Depuis 1990, ce photographe engagé s’est attelé à un vaste travail documentaire sur la vie quotidienne dans les territoires occupés. Depuis 2003, un an après le début de la construction du mur de sépraration, il retourne tous les six mois dans les territoires occupés pour le photographier. Le travail présenté correspond à un de ses derniers séjours en 2011. Kaï Wiedenhôfer est né en Allemagne en 1966. Il a fait du Moyen - Orient le principal objet de son travail et a publié son premier livre sur le mur en 2006 (Wall, Steidl).

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Les Non-conformistes Martin Parr 16 octobre 2013 35 € Relié avec jaquette, 160 pages 120 photographies

Collector : le jeune Martin Parr en noir et blanc Martin Parr a 23 ans lorsqu’avec sa compagne Susie Mitchel – sa future épouse – ils entament en 1975 un long compagnonnage avec les habitants de Hebden Bridge, petite ville du Yorkshire. Durant cinq ans, Susie rédige le récit du quotidien dont ils sont témoins, en particulier la vie des Non-Conformistes, du nom des chapelles méthodistes et baptistes qui prolifèrent alors dans la région. Et Martin photographie aussi bien la nature que la vie industrieuse des ouvriers, des mineurs, des paysans, des croyants, des gardes-chasse, des colombophiles et des « maris menés par le bout du nez ». Témoignage éloquent d’une société presque entièrement disparue, ces images recèlent déjà le talent de celui qui, mondialement reconnu, deviendra le brillant satiriste de la vie contemporaine : fibre sociale, humour mais tendresse aussi.   L’AUTEUR Figure majeure de la photographie contemporaine, membre de Magnum Photos, Martin Parr a notamment publié, aux éditions Textuel, Notre sincère désir est votre plaisir (2011), Le Mélange des genres (2010), Luxe (2009), Le Monde de Martin Parr (2 volumes reliés sous coffret) (2008), Signes des temps (2006).

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Bernard Plossu L’abstraction invisible Entretiens avec Christophe Berthoud Collection « L’Écriture photographique » dirigée par Clément Cherroux 18 septembre 2013 29 € Broché, 224 pages 60 photographies

VISUEL PROVISOIRE Ces entretiens passionnants permettent de saisir les sinuosités de la trajectoire étonnante d’une figure majeure de la photographie contemporaine française. Photographe inclassable, au parcours atypique qu’il trace en marge du reportage et des codes de la photographie plasticienne, Bernard Plossu a construit une grammaire photographique qui lui est propre, « pour être, nous dit-il, de plain pied avec le monde et ce qui se passe ». L’histoire de Plossu, c’est celle d’un jeune homme issu de milieu aisé, en rupture de ban, d’un autodidacte qui se forme au contact de « maîtres » qu’il choisit parmi ses aînés. Les grandes lignes de l’aventure sont connues : l’errance à travers le Mexique qui donnera une quinzaine d’années plus tard Le Voyage mexicain, l’un des livres photographiques majeurs du XXe siècle, le premier reportage dans la jungle, la découverte des beatniks puis des hippies et la pratique de la photobiographie… Plossu exhausse des détails, promeut les instants « non décisifs », réhabilite des lumières dont les photographes se défient. Il préfère les petits éditeurs aux grandes maisons, les petits festivals aux grand-messes, les petites épreuves aux grands tirages. Cette défiance travaille également son rapport à la culture. Il y a chez lui une forme de violence intérieure à ne pas vouloir dissocier le plaisir de la culture populaire, des arts mineurs, et de l’enseignement de la haute culture, celle qui élève, qui fait grandir : elle sera toujours un objet soumis à l’épreuve de l’expérience. • Donner la parole à l’artiste, revisiter avec lui son parcours, ses influences et la diversité de ses expériences personnelles comme esthétiques. L’AUTEUR Bernard Plossu souhaitait devenir cinéaste. C’est donc en cinéphile averti et passionné qu’il devient photographe. Auteur de nombreux livres et d’expositions, on lui doit notamment Le Voyage mexicain (Contrejour, 1979, Images en manœuvres, 2012), So long (Yellow now, 2007), Europa (La Fabrica, 2012), Monet intime (Filigranes, 2012). Christophe Berthoud a notamment préfacé le livre 8 / Super 8 de Bernard Plossu (Yellow Now, 2012).

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Jadis et Daguerre Erwin Blumenfeld Nouvelle traduction par Françoise Toraille

Collection « L’Écriture photographique » dirigée par Clément Cherroux

16 octobre 2013 35 € Broché, 352 pages 100 photographies en noir et blanc

Cette autobiographie illustrée d’Erwin Blumenfeld retrace « l’odyssée, singulière, insolite et violente » de l’un des plus grands photographes de mode du XXe siècle. Reconnu comme l’un des artistes les plus inventifs de son époque, Erwin Blumenfeld a multiplié les collaborations prestigieuses (pour les magazines Vogue, Harper’s Bazaar, mais aussi pour des marques comme Helena Rubinstein, Elizabeth Arden ou L’Oréal). Son autobiographie, publiée dans les années 70 juste après sa mort, fait ici l’objet d’une nouvelle traduction, plus fidèle au manuscrit original, illustrée d’une centaine d’images en noir et blanc, choisies par Blumenfeld lui-même. Témoignage atypique, elle éclaire la trajectoire singulière d’un homme qui connut les deux guerres (servit dans la première et fuit les persécutions de la seconde), quitta Paris qu’il aimait pour New York sans parler un mot d’anglais, nourrit son art aux sources du dadaïsme, avant d’imposer sa griffe aux années 40 et 50. Ce texte, d’une grande valeur littéraire, où transparaît ses qualités de conteur hors pair, en surprendra plus d’un.

• Exposition « Erwin Blumenfeld » au Jeu de Paume (Paris) du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014. • Une nouvelle traduction de ce titre épuisé depuis plus de 10 ans.

L’AUTEUR Erwin Blumenfeld a mené une approche singulière de la photographie de mode, fort de son expérience « dadaïste » : maquillage des modèles qu'il réalise souvent lui-même, manipulations diverses dans l'obscurité de son laboratoire, il n'hésite jamais à jouer avec les couleurs qu'il sature, décompose, filtre, colle ton sur ton…