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Pôle Béroï Collectif 128, route de Saint-Simon – 31100 TOULOUSE Antennes du CMPP : - Bagatelle - Cugnaux - Lourdes - Muret - Plaisance Dispositifs transversaux : - « Le Fil… » - Diagnostic Autisme type ADOS Méthodologie d’écriture du projet. Le travail d’écriture du ce projet du CMPP s’est déroulé sur 3 ans. Les professionnels des 5 antennes ont été étroitement associés à cette écriture : - Par groupes métiers, pour exposer les spécificités des approches (au total, une quinzaine de réu- nions). - Par antenne, pour une expression thématique (un quinzaine de réunions) et des relectures. - Par le comité d’écriture, composé de professionnels de toutes les équipes et de tous les métiers ; un groupe de 15 personnes qui s’est réuni chaque trimestre reprenant les écrits, discutant les for- mulations, cherchant à mettre en valeur la diversité et la cohérence des approches et des pratiques. Au total plus de 50 réunions de travail qui ont montré l’engagement de chacun dans une réflexion, dans un travail qui malgré les contraintes formelles a permis échanges, débats contradictoires, construction consensuelle. Le résultat est ce document, qui vient mettre un jalon, un point de repère, pour des pratiques qui savent à la fois évoluer pour s’adapter à l’environnement, à la nouvelle expression des besoins et conserver la spécificité de l’attention portée à chaque enfant accompagné. Merci à tous pour ce travail. Il illustre, à mon sens, la richesse de réflexion et l’engagement dont chacun fait preuve, jour après jour, dans l’accueil des enfants et des familles. Guy MERENS. Directeur du Pôle Béroï Collectif Saint-Simon. PROJET D’ETABLISSEMENT DU CMPP 2019-2023

PROJET D’ETABLISSEMENT DU CMPP · Son siège social et sa direction générale sont basés à Toulouse. Elle accueille près de 16 600 personnes en Occitanie dans ses 54 structures

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  • Pôle Béroï Collectif 128, route de Saint-Simon – 31100 TOULOUSE

    Antennes du CMPP :

    - Bagatelle

    - Cugnaux

    - Lourdes

    - Muret

    - Plaisance

    Dispositifs transversaux :

    - « Le Fil… »

    - Diagnostic Autisme type ADOS

    Méthodologie d’écriture du projet.

    Le travail d’écriture du ce projet du CMPP s’est déroulé sur 3 ans. Les professionnels des 5 antennes ont

    été étroitement associés à cette écriture :

    - Par groupes métiers, pour exposer les spécificités des approches (au total, une quinzaine de réu-

    nions).

    - Par antenne, pour une expression thématique (un quinzaine de réunions) et des relectures.

    - Par le comité d’écriture, composé de professionnels de toutes les équipes et de tous les métiers ;

    un groupe de 15 personnes qui s’est réuni chaque trimestre reprenant les écrits, discutant les for-

    mulations, cherchant à mettre en valeur la diversité et la cohérence des approches et des pratiques.

    Au total plus de 50 réunions de travail qui ont montré l’engagement de chacun dans une réflexion, dans

    un travail qui malgré les contraintes formelles a permis échanges, débats contradictoires, construction

    consensuelle. Le résultat est ce document, qui vient mettre un jalon, un point de repère, pour des

    pratiques qui savent à la fois évoluer pour s’adapter à l’environnement, à la nouvelle expression des

    besoins et conserver la spécificité de l’attention portée à chaque enfant accompagné.

    Merci à tous pour ce travail. Il illustre, à mon sens, la richesse de réflexion et l’engagement dont chacun

    fait preuve, jour après jour, dans l’accueil des enfants et des familles.

    Guy MERENS. Directeur du Pôle Béroï Collectif Saint-Simon.

    PROJET D’ETABLISSEMENT DU CMPP 2019-2023

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    Table des matières A. LE CONTEXTE - LES REFERENCES .................................................................................................................... 5

    1. LE CONTEXTE ......................................................................................................................................... 5

    1.1 - L’Arseaa, organisme gestionnaire ...................................................................................................... 5

    1.2 - Le Pôle Béroï-Collectif ........................................................................................................................ 6

    1.3 - Histoire des CMPP et du CMPP du Pôle Béroï-Collectif ..................................................................... 7

    1.4 - Missions du CMPP .............................................................................................................................. 8

    1.4 - Autorisation ....................................................................................................................................... 9

    1.5 - Implantation : un dispositif de proximité ........................................................................................... 9

    1.6 - Le public, problématiques rencontrées, troubles ou pathologies.................................................... 11

    1.7 - Financement .................................................................................................................................... 11

    2. VALEURS, PRINCIPES D’INTERVENTION – ETHIQUE ............................................................................. 12

    2.1 - Les valeurs au sein du Pôle Béroï Collectif ....................................................................................... 12

    2.2 - L’accueil – la demande au centre de l’intervention du CMPP .......................................................... 12

    2.3 - L’approche pluridisciplinaire ............................................................................................................ 12

    2.4 - La prise en compte de la famille ...................................................................................................... 12

    3. THEORIES DE REFERENCES ................................................................................................................... 13

    3.1 - Du secteur au territoire ................................................................................................................... 13

    3.2 - Un accueil de la singularité de l’enfant, qui ne se réduit pas à ses troubles .................................... 13

    3.3 - Les référentiels spécifiques .............................................................................................................. 14

    B. L’ACCUEIL ET L’ACCOMPAGNEMENT ........................................................................................................... 16

    1. LES MODALITES D’ADMISSION ET DE SORTIE ...................................................................................... 16

    1.1 - Les principes de l’admission ............................................................................................................. 16

    1.2 - Les 6 séances préalables .................................................................................................................. 16

    1.3 - La demande de prise en charge ....................................................................................................... 17

    1.4 - Le Document Individuel de Prise En Charge (DIPeC) ........................................................................ 17

    1.5 - L’accompagnement des sorties et des orientations ........................................................................ 17

    2. LES MODALITES DE PRISE EN CHARGE ................................................................................................. 18

    2.1 - Propositions spécifiques à l’enfant .................................................................................................. 18

    2.2 - Proposition de groupes .................................................................................................................... 19

    2.3 - Réunions d’équipe ........................................................................................................................... 20

    2.4 - Les dispositifs spécifiques en direction d’un public ......................................................................... 20

    3. LA PLACE DES PARENTS DANS LE PROJET ............................................................................................ 21

    3.1 - La signature du Document Individuel de Prise en Charge (DIPeC). .................................................. 21

  • 3/36

    3.2 - Les liens réguliers ............................................................................................................................. 21

    3.3 - Le bilan, l’évaluation du projet et les perspectives .......................................................................... 21

    3.4 - Les rencontres avec les professionnels ............................................................................................ 21

    C. L’ORGANISATION DE L’OFFRE ...................................................................................................................... 23

    1. LA PARTICIPATION DES ENFANTS ET DES PARENTS ............................................................................. 23

    1.1 - Les questionnaires ........................................................................................................................... 23

    1.2 - Le Conseil de la vie sociale de l’ITEP ................................................................................................ 23

    2. LES RESSOURCES HUMAINES ............................................................................................................... 23

    2.1 - Une dynamique de Pôle ................................................................................................................... 23

    2.2 - L’accueil et l’accompagnement des salariés .................................................................................... 24

    2.3 - Des professionnels ........................................................................................................................... 24

    2.4 - Les fonctions support ....................................................................................................................... 25

    2.5 - L’accueil des stagiaires (Pôle) ........................................................................................................... 25

    3. LE FONCTIONNEMENT ......................................................................................................................... 25

    3.1 - .......................................................................................................................................................... 25

    L’organigramme ....................................................................................................................................... 25

    3.2 - Les réunions ..................................................................................................................................... 25

    3.3 - Les systèmes d’information ............................................................................................................. 26

    3.4 - Les modalités de régulations des équipes ....................................................................................... 27

    3.5 - Rappel des obligations d’informations extérieures .......................................................................... 28

    4. LES PARTENARIATS ............................................................................................................................... 29

    4.1 - Les partenaires institutionnels ......................................................................................................... 29

    4.2 Les partenaires conventionnés .......................................................................................................... 29

    4.3 - Les partenaires du projet de l’enfant ............................................................................................... 30

    4.4 - Les autres partenariats .................................................................................................................... 30

    3.6 - Les locaux ......................................................................................................................................... 28

    3.7 - Le budget ......................................................................................................................................... 28

    D. DEMARCHE QUALITE ET PERSPECTIVES ....................................................................................................... 31

    1. LE PLAN D’ACTION QUALITE SUITE AUX EVALUATIONS INTERNE ET EXTERNE .................................... 31

    2. LA NOUVELLE DEMARCHE D’EVALUATION INTERNE ........................................................................... 32

    2.1 - Une évaluation menée selon un référentiel interne et une démarche annuelle ............................. 32

    2.2 - Des acteurs à part entière : les personnes accueillies. ..................................................................... 32

    2.3 - Le nouveau Plan d’Action d’amélioration de la Qualité ................................................................... 33

    3. PREVENTION ET GESTION DES RISQUES .............................................................................................. 35

    Système de recueil et traitement des événements indésirables graves .................................................. 35

    Sécurité .................................................................................................................................................... 35

  • 4/36

    Prévention des risques (CHSCT) ............................................................................................................... 35

    4. PROJETS ET PERSPECTIVES ................................................................................................................... 36

    4.1 - Mise en œuvre des Fiches Action du CPOM .................................................................................... 36

    4.2 - Evolution des plateaux techniques .................................................................................................. 37

    4.3 - Le Fil… .............................................................................................................................................. 37

    4.4 - Les approches spécifiques à développer ......................................................................................... 37

    4.5 - Expérimentations ............................................................................................................................. 37

    4.6 - Suite à l’évaluation interne .............................................................................................................. 38

  • 5/36

    A. LE CONTEXTE - LES REFERENCES

    LE CONTEXTE

    1.1 - L’Arseaa, organisme gestionnaire

    Créée en 1943, l’Arseaa est une association loi 1901, reconnue d’utilité publique (RUP). Elle est labellisée ESUS

    (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), gestionnaire de multiples missions d’intérêt général. Elle se donne pour

    buts :

    Assurer à des enfants, adolescents et adultes en difficulté toute aide et accompagnement spécifiques tout

    au long de leur vie,

    Lutter contre toute forme d’exclusion, de ségrégation et d’enfermement,

    Participer à la recherche en travail social et à la formation des professionnels de ces secteurs d’activités,

    Participer à l’œuvre de prévention et à l’information de la population.

    Son siège social et sa direction générale sont basés à Toulouse. Elle accueille près de 16 600 personnes en

    Occitanie dans ses 54 structures réparties sur 90 sites, regroupées en 11 pôles. Ces structures couvrent prati-

    quement toutes les catégories d’établissements et services du secteur médico-social (ITEP, IME, SESSAD,

    CMPP, Accueil familial, SAVS, SAMSAH, MAS, FAM, foyers d’hébergement, foyers de vie, ESAT, Maisons d’Ac-

    cueil pour Personnes Handicapées Vieillissantes, etc.). L’Arseaa a également créé en 2018, 2 Entreprises Adap-

    tées (EA). L’une a une activité de restauration inter-entreprises et l’autre est spécialisée dans l’entretien et

    l’aménagement des espaces verts.

    L’association intervient également dans le secteur sanitaire (hôpitaux de jour, CMP, CATTP) et sur le volet

    social, elle intervient dans le champ de la protection de l’enfance et dans celui de l’inclusion. Elle gère ainsi

    des MECS, des services d’AED, un service d’AEMO, un Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile (CADA), un

    centre d’Hébergement d’Urgence pour Demandeurs d’Asile (HUDA) et un Centre Provisoire d’Hébergement

    (CPH) pour réfugiés. Depuis le 1er juin 2015, elle assure également une mission d’accompagnement et de

    prévention socio-judiciaire et intervient sur ordonnance du juge ou du procureur de la République, notamment

    dans le cadre de mesures alternatives à la détention.

    L’Arseaa intervient aussi dans le secteur de la formation des professionnels, au travers de son Pôle Formation

    et Recherche et de l’apprentissage adapté grâce au Centre de Formation d’Apprentis Spécialisés (CFAS Occi-

    tanie Ouest).

    L’Arseaa emploie environ 1 600 salariés avec une dominante médico-socio-éducative, 178 travailleurs handi-

    capés et gère un budget annuel global avoisinant les 100 millions d’euros.

    N° FINESS : 310782446 Adresse : 7, chemin de Colasson - 31100 Toulouse Tél. : 05 61 19 24 00 Télécopie : 05 62 94 63 30 Courriel : [email protected] Président du Conseil d'Administration : Bernard DUPRE

    mailto:[email protected]

  • 6/36

    L’Arseaa a réaffirmée ses valeurs dans son projet associatif 2017-2027. Celles-ci « guident son action, s’ancrent

    dans son histoire et se nourrissent des enjeux sociétaux présents et à venir ». Ainsi l’Arseaa est une association

    solidaire, humaniste, productrice de lien social, laïque, pluraliste et militante.

    L’association s’appuie sur 9 grands principes d’actions qu’elle détaille dans son projet associatif :

    Donner consistance à notre spécificité associative

    Garantir la qualité et la continuité de la prise en charge et/ou l’accompagnement des personnes

    Adapter, au regard de l’évolution des problématiques sociétales notre offre d’accompagnement et/ou de

    prise en charge

    Favoriser l’innovation et les expérimentations

    Investir résolument dans la prévention et pas seulement dans le soin ou la réparation

    Promouvoir la participation active de tous

    Faire vivre une organisation collaborative

    Renforcer [son] ancrage territorial

    S’inscrire dans une logique de développement durable

    1.2 - Le Pôle Béroï-Collectif

    Le CMPP est l’un des établissements et services du Pôle Béroï-Collectif constitué en tant que tel en 2018.

    De Toulouse à Lourdes, historique

    Creuset de ce qui deviendra l’Arseaa, l’Institut Pédotechnique est créé en 1942 par l’Abbé Plaquevent : un

    établissement associé à une école de formation à la fonction d’éducateur. A partir de 1947, l’établissement

    est dirigé par le Docteur André Chaurand, un des pionniers de la Psychothérapie institutionnelle. Jusque

    dans les années 1980, les activités se développent, des établissements rejoignent l’association gestionnaire.

    Saint-Simon et la Guidance sont les deux premiers ensembles d’une série d’établissements et services.

    Le Pôle Collectif Saint-Simon

    Associé à l’Institut pédotechnique (qui deviendra

    IR puis ITEP), les centres de consultation et de

    soins (antennes de CMPP) sont ouverts dès 1970.

    En 2011, lors de la grande réorganisation de l’Ar-

    seaa en 10 Pôles et 3 établissements, le Collectif

    Saint-Simon devient « Pôle » avec 3 services

    (ITEP, CAFS, CMPP).

    Le « Béroï »

    En 1973, date de sa création officielle, le CMPP est rat-

    taché au CREAI1 (qui sera repris par l’Arseaa en 1985).

    Un SESSAD et un ITEP seront créés par la suite.

    En 2011, le Béroï devient Pôle avec 4 services (CMPP,

    SESSAD, SESSAD spécifique, ITEP). En septembre 2014 le

    Béroï devient établissement Béroï avec 3 services

    (CMPP, SESSAD, ITEP).

    1 Centre Régional pour l’Enfance et l’Adolescence Inadaptée

  • 7/36

    1.3 - Histoire des CMPP et du CMPP du Pôle Béroï-Collectif

    Les CMPP en France sont créés dans la mouvance des idées humanistes de l’après-guerre en 1946, dans une

    volonté de reconstruction du lien social. Les projets ont été fondés sur une volonté d’aborder l’enfant et ses

    difficultés de manière globale tout en respectant sa singularité. Cette approche, prend en considération dans

    le développement de l’enfant : la subjectivité, le lien social, le rapport au savoir et aux apprentissages...

    A cette époque existaient déjà des spécificités encore actuelles dans les CMPP introduisant d’emblée une cer-

    taine dimension de l’altérité :

    une approche associant pour références principales la psychanalyse, la psychopédagogie et la pédopsy-

    chiatrie ;

    une double direction, dissociant la direction administrative et la direction thérapeutique (avec un directeur

    administratif souvent issu de l’Education Nationale et médecin) ;

    une approche clinique pluridisciplinaire.

    En 1963, cette création est juridiquement consolidée par le biais du statut associatif (loi 1901) de l'Association

    Française des CMPP, reconnue d'utilité publique, et la promulgation de l’Annexe XXXII qui fonde réglementai-

    rement l’existence et l’activité des CMPP.

    L’histoire des CMPP de l’Arseaa remonte, elle, aux années 1970.

    Le CMPP du Collectif Saint-Simon

    Le CMPP du Collectif a ouvert ses portes le 1er mars

    1973, faisant suite à une consultation d’hygiène

    mentale infantile. Il a été inscrit dans la sectorisa-

    tion de la psychiatrie infanto-juvénile. Il y a eu en-

    suite le partage d’un local avec la DDASS, cité Cé-

    pière. Un deuxième, puis un troisième apparte-

    ment ont permis l’extension du service. Les struc-

    tures ambulatoires se verront confier une mission

    de soins et de prévention en santé mentale par

    convention avec le secteur II de pédopsychiatrie du

    CHS Gérard Marchant.

    La démarche principale était d’intervenir au plus

    près des lieux de résidence des familles, à une

    époque de faibles infrastructures de transports en

    commun. Un service de soins à domicile – adossé à

    l’institut psychothérapique Saint-Simon - permet-

    tait également les interventions. Les consultations

    visaient à différencier les problématiques fami-

    liales abordées avec des références systémiques et

    des actions de médiation ; et les difficultés spéci-

    fiques des enfants pris en charge en ambulatoire

    ou bien en établissement.

    Le CMPP du Béroï

    Le CMPP Béroï, en 1972, est au départ une émana-

    tion du CMPP de Tarbes qui a vu le jour du fait des

    besoins repérés sur le territoire sud/sud-ouest du

    département des Hautes-Pyrénées avec l’isole-

    ment des zones de montagne. Le CMPP a été rat-

    taché au CREAI en 1973, date de sa création offi-

    cielle.

    Dès la création du CMPP Béroï, l'équipe a été dans

    une réflexion clinique sur l'accompagnement et les

    réponses à apporter aux enfants et à leurs familles.

    Ainsi, ont été mis en place d'autres types d'accueil

    que la consultation ambulatoire, en particulier,

    pour des enfants en très grandes difficultés sco-

    laires. Inspirés du travail du Professeur Robert Diat-

    kine sur « l'unité du soir » proposé à des enfants

    qui étaient dans une désadaptation scolaire impor-

    tante, des ateliers thérapeutiques, appelés à ce

    moment-là Groupes d'aide à l'Intégration (GAI),

    ont été créés à Béroï, véritables précurseurs des

    SESSAD.

    C'est en 1973, que les agréments définitifs du

    CMPP (pour des enfants de 2 à 16 ans) et du service

  • 8/36

    En 1974, 12 enfants d’une classe de perfectionne-

    ment spécialisée sont pris en charge par le CMPP,

    sur le site de la classe ; avec présence d’une éduca-

    trice sur la classe. Dès 1975 en juillet les 12 à 15

    enfants pris en charge partaient en séjour mon-

    tagne (tous les personnels du CMPP se relayaient,

    le CMPP restant ouvert).

    Dans les années suivantes, les antennes de Cu-

    gnaux, Plaisance et Muret sont ouvertes.

    1991 le CMPP évolue : développement de disposi-

    tifs de soins précoces 0/3 ans et d’aide à la paren-

    talité (naissance du dispositif « le Fil… » en 2000),

    développement des pratiques groupales, évolution

    des plateaux techniques en fonction d’une évalua-

    tion du besoin.

    d'aide et de soin à domicile annexé au CMPP, ap-

    pelé Groupe d'Aide à l'Intégration (pour 15 enfants

    de 2 à 16 ans), ont été accordés.

    Si au départ la même équipe travaillait sur les dif-

    férents services, peu à peu la charge de travail et

    les particularités de chaque service ont amené des

    distinctions tant au niveau des équipes qu'au ni-

    veau des prises en charges.

    En 2013 le CMPP, le SESSAD, l'ITEP sont « adossés »

    au Pôle Collectif Saint-Simon.

    Depuis 2015 le poste de pédopsychiatre n'étant

    alors pas pourvu, un pédopsychiatre du Pôle Col-

    lectif St-Simon intervient une à deux fois par mois

    avec l'équipe du CMPP.

    Le CMPP du Pôle Béroï-Collectif

    En 2017, les deux CMPP (Béroï et CMPP du Pôle Collectif Saint-Simon) sont associés

    pour faire un CMPP unique

    dans le cadre du CPOM régional signé entre l’Arseaa et l’Agence régionale de santé (ARS).

    1.4 - Missions du CMPP

    Le CMPP est un dispositif de première intention (il n’y a pas besoin pour s’y présenter de prescription préalable

    ou de notification particulière).

    Il a pour mission de réaliser des actions de prévention, de diagnostic et d’évaluation des besoins, de proposer

    des interventions ambulatoire et/ou des orientations (si nécessaire) pour des enfants et adolescents présen-

    tant des manifestations somatiques et psychiques, signes de difficultés pour eux et leurs parents.

    Les missions, l’organisation et le fonctionnement des CMPP sont régis par les textes suivant2

    Le Code de l’Action Sociale et des Familles (chapitre VI Articles L 301-3 à 311-38 ; L 312-1),

    Les annexes XXXII du décret n°63-146 du 18 février 1963 complétant le décret 56-284 du 9 mars 1956

    (ajout d’une annexe XXXII concernant les CMPP) définissant les conditions techniques d’exercice des CMPP.

    La Circulaire du 16 avril 1964 (relative aux modalités de financement) et la Circulaire n°138 DGAS du 24

    mars 2004 (relative au livret d’accueil) viennent en complément.

    Plusieurs textes ont modelé cette réglementation :

    La loi d’orientation du 29 juillet 1998 (relative à la lutte contre les exclusions).

    La Loi 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale (relative à l’exercice du droit

    des usagers).

    2 En annexe la liste des textes règlementaires

  • 9/36

    La Loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 (relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, au

    droit de la personne et aux conditions d’accès du dossier médical).

    1.4 - Autorisation

    Le renouvellement d’autorisation d’activité est maintenant inscrit dans le CPOM régional signé par l’Arseaa

    avec l’ARS en décembre 2016.

    1.5 - Implantation : un dispositif de proximité

    Le CMPP, à travers ses différentes antennes, permet un appui de premier recours sur des bassins de vie im-

    portants. Le CMPP aujourd’hui, est réparti sur quatre antennes dans le 31 : Toulouse (Bagatelle) ; Cugnaux ;

    Muret ; Plaisance et une antenne dans le 65 : Lourdes.

    Zones d’intervention des antennes du CMPP

    Bagatelle Cugnaux Muret Plaisance Lourdes

    Quartier 17, 12 et 16 selon la sectori-sation de psychia-trie infanto-juvé-nile.

    Villeneuve

    Cugnaux

    Frouzins

    Portet

    Roques

    Muret, Ox, Estan-tens,

    Eaunes, Lagardelle, Labarthe,

    Villate, Pinsjusta-ret, Saubens,

    Roquettes, Pinsa-guel, Lamasquère, St-Clar,

    Labastidette, Lherm, Pouchara-met, St-Hilaire, La-vernose, Le Fauga, Mauzac,

    St Lys

    Ste-Foy de Peyro-lières

    Fonsorbes

    La Salvetat St-Gilles

    Plaisance

    Bragayrac

    Saiguède

    St-Thomas

    Lourdes

    Argelès-Gazost

    Saint-Pé-De-Bi-gorre

    Pontacq

    Pierrefitte

    Lamarcq, Pontacq

    Bartres, Ade

    Jarret, Arrens

    Un dispositif spécifique d’accueil des tout-petits (0-3 ans) adossé au CMPP, est implanté à Bagatelle et à Cu-

    gnaux dans des locaux spécifiques, adaptés et couvre le territoire.

  • 10/36

    MURET

    PLAISANCE TOUCH

    CUGNAUX

    LOURDES

    BAGATELLE

    IMPLANTATIONS CMPP

    Consultation « Le Fil » Pôle

    Béroï Collectif

    CMPP Arseaa Pôle Béroï Collectif

  • 11/36

    1.6 - Le public, problématiques rencontrées, troubles ou pathologies

    Le CMPP reçoit des enfants et adolescents de 0 à 18 ans, qui présentent notamment des difficultés d’appren-

    tissage, des difficultés personnelles, relationnelles qui peuvent rendre leur adaptation sociale difficile (à

    l’école, dans la famille …). Tous les enfants, adolescents, leurs parents (et/ou responsables légaux) se trouvant

    confrontés à une situation difficile, peuvent être reçus, à leur demande, au CMPP. Les manifestations des

    difficultés rencontrées par l’enfant ou l'adolescent, peuvent être très variées, à savoir par exemple :

    Pour les 0-3 ans, les problèmes très spécifiques de développement avec retard dans les acquisitions, diffi-

    cultés de sommeil, d’alimentation, de séparation sont prise en charge par le dispositif « Le Fil… » ;

    Pour les plus jeunes (jusqu’à 6 ans), on retrouve des troubles de l’attachement et de la séparation ; des

    troubles du langage, des retards de développement. Sont également présents des perturbations des rela-

    tions familiales, sociales, et de la communication ; des troubles de l’alimentation et du sommeil. Le dia-

    gnostic d’autisme est de plus en plus fréquent3.

    De 6 à 11 ans, les situations d’échec de nature diverse sont fréquentes : difficultés scolaires et/ ou des

    apprentissages ; retard de maturation et troubles du développement et/ ou de la personnalité ; « dépres-

    sions », rupture familiale et scolaire…

    Chez les adolescents, la plupart des demandes concernent un mal être, des difficultés relationnelles intra

    ou extra familiales, des troubles anxio-dépressifs, voire des troubles psychiatriques plus sévères débutants.

    Des situations complexes, avec interventions de plusieurs services (ASE ; PJJ ; AEMO ; MDPH) qui nécessi-

    tent une vigilance particulière sur les liens.

    1.7 - Financement

    Depuis le passage en Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), le financement est assuré par une

    dotation globale dont le montant est précisé dans le contrat, au regard de l’activité figurant dans les annexes

    de ce dernier. Les soins dispensés nécessitent l’accord préalable du médecin conseil de la sécurité sociale ; ils

    sont alors pris intégralement en charge par la CPAM. Le versement est directement adressé au CMPP dans le

    cadre de sa dotation globale, sous réserve, cependant, de l’ouverture des droits de l’assuré.

    3 Ce qui est à mettre en relation avec le développement des compétences du CMPP dans ce diagnostic spécifique.

  • 12/36

    VALEURS, PRINCIPES D’INTERVENTION – ETHIQUE

    2.1 - Les valeurs au sein du Pôle Béroï Collectif

    Le CMPP s’inscrit dans les valeurs redéfinies dans le projet associatif de l’Arseaa (présentées ci-dessus). En

    retravaillant la question des valeurs, les valeurs humanistes de l’association ont été déclinées : la justice so-

    ciale, la reconnaissance de la dignité et le soutien à la citoyenneté (chacun est acteur dans la société) ; la pro-

    tection face aux risques de l’existence ; le respect inconditionnel de l’autre, dans son altérité, dans sa globalité,

    mais aussi le respect de la parole donnée. La bienveillance envers l’autre.

    Les professionnels du CMPP sont également très attachés à la dimension collective de leurs interventions : le

    collectif d’adultes et d’enfants ; la coopération et ce qu’elle nécessite de compréhension, et de confiance ; la

    solidarité, responsabilité partagée.

    La remise en question régulière des principes et des pratiques permet aux équipes de faire vivre ces valeurs.

    2.2 - L’accueil – la demande au centre de l’intervention du CMPP

    Une demande de consultation au CMPP vient la plupart du temps répondre à une difficulté de l’enfant, sans

    idée préconçue des modalités de traitement de cette difficulté. Elle s’exprime parfois à travers une attente

    précise d’intervention qui peut être confirmée ou modifiée lors du travail d’analyse de la situation de l’enfant.

    Lorsque les parents font une demande de consultation au CMPP, souvent sur les conseils de partenaires (ser-

    vices sociaux, de l’école…) elle est posée à partir du symptôme que l’enfant présente dans un lieu donné. Notre

    travail va être de chercher, avec eux, quelles sont les différentes modalités d’expression de la difficulté de

    l’enfant, quelles en seraient les causes, quelles sont leurs attentes de parents. Ce travail peut permettre pour

    certains parents qui ne sont pas complétement persuadés de la pertinence de la prise en charge de passer

    d’un consentement à venir sur le CMPP à une véritable demande de leur part.

    Une attention particulière est portée aux premiers entretiens. Leur but est d’aider les membres de la famille

    à prendre confiance, de faire émerger une alliance, pour tenter de trouver une solution aux problèmes ren-

    contrés par leur enfant. C’est aussi l’occasion d’explorer différentes hypothèses. Des bilans spécifiques peu-

    vent être proposés dans cette période d’accueil, pour préciser un diagnostic ou prendre la mesure d’un

    trouble.

    2.3 - L’approche pluridisciplinaire

    Structurellement, le CMPP s’inscrit dans une approche pluridisciplinaire. Sous la responsabilité du médecin

    psychiatre, des intervenants de différents métiers sont susceptibles de rencontrer l’enfant et sa famille. Lors

    de réunions hebdomadaires, des regards croisés peuvent permettre d’enrichir la réflexion et de proposer des

    modalités d’intervention personnalisées.

    2.4 - La prise en compte de la famille

    Les difficultés rencontrées par l’enfant peuvent avoir un lien avec la situation familiale. Parfois les troubles

    génèrent des impacts au niveau de la fratrie, de la dynamique familiale. Il arrive aussi que des problématiques

    vécues au sein de la famille soient un des facteurs à l’origine des difficultés de l’enfant. Une lecture de ces

    questions, construite avec les parents, permet un accompagnement au-delà de la prise en charge du trouble

  • 13/36

    de l’enfant. Des rencontres d’étayage de la fratrie peuvent également leur permettre une meilleure compré-

    hension de la situation ou du trouble.

    THEORIES DE REFERENCES

    Au CMPP se croisent et s’enrichissent de nombreuses théories de références, spécifiques au métier (*voir

    chapitre) ou des références transversales.

    3.1 - Du secteur au territoire

    Les soins en CMPP se sont inscrits historiquement dans la clinique ambulatoire comme le proposaient les dis-

    pensaires, des soins de proximité pris en charge par le système de santé pour toute la population infantile,

    dans les liens avec les partenaires territoriaux (PMI, Ecole…).

    3.2 - Un accueil de la singularité de l’enfant, qui ne se réduit pas à ses troubles

    La globalité de la situation de l’enfant et de sa famille, telle que l’enfant et ses parents la présentent, est prise

    en compte. C’est le développement de l’enfant dans son environnement familial, scolaire et social qui est au

    cœur de la mission du CMPP. Une attention particulière est portée :

    aux troubles spécifiques manifestés (troubles du spectre autistique, troubles du développement, troubles

    « DYS »…) (approche diagnostique contemporaine).

    au fonctionnement psychique de l’enfant (approche psychodynamique et neuro-développementale),

    à sa façon d’être au monde (approche phénoménologique),

    aux conséquences de ses difficultés sur les dynamiques sociales, familiales, scolaires (approches systé-

    mique, écologique, interculturelle).

    Le projet de soin et d’accompagnement s’adapte à chaque enfant, au-delà la question symptomatologique,

    en prenant en compte ses difficultés, sa souffrance et ses demandes, dans la mesure du possible.

    Il n’y a pas d’obligation de prise en charge : le soin reste au choix de la famille et de l’enfant.

    Elle est incarnée auprès de l’enfant et des familles dans des entretiens associant plusieurs professionnels de

    formations, d’écoles et d’orientations différentes. Elle permet des regards croisés, lors de prise en charge en

    groupe, lors de réunions d’équipe et d’échanges entre professionnels.

    La pluridisciplinarité est incarnée par une équipe, qui partage élabore et réactualise sans cesse les projets de

    soin, en y associant la famille et les partenaires, dans un lieu permettant des échanges.

    Les prises en charge CMPP ne se résument pas à des additions/juxtapositions d’intervention mais s’articulent

    autour de réflexions partagées. Ces principes offrent la possibilité d’investissements transférentiels multiples

    et le maillage d’un réseau. Chacun, représentant l’équipe pluridisciplinaire, peut participer régulièrement aux

    réunions avec les partenaires (ASE, justice, école, justice, sanitaire), sur invitation des parents ou représentants

    légaux.

    Ce travail d’équipe confère une spécificité aux soins dispensés en CMPP qui les distingue d’une prise en charge

    multiple qui peut être proposée en libéral.

  • 14/36

    3.3 - Les référentiels spécifiques

    a) Thérapeutiques

    Psychiatrie

    Les médecins du CMPP sont formés à la psychiatrie infanto juvénile et participent à des formations continues.

    Ils posent des diagnostics respectant les classifications actuelles reconnues notamment la CIM 104 et la

    CFTMEA5.

    Ils accompagnent les enfants et les familles grâce à des consultations ou des thérapies de soutien. Ils font les

    liens, dans une logique de réseau, avec les structures extérieures s'occupant des enfants accueillis.

    Psychologie

    Plusieurs références théoriques sont utilisées par les psychologues au CMPP. Les approches cognitives sont

    souvent adossées à des évaluations psychométriques (WISC – KABC…). La compréhension des dynamiques

    subjectives et familiales s’appuie sur les théories du développement, les approches neuro développementale

    issue des neurosciences les théories systémiques, psychanalytiques, interculturelles, sur les tests projectifs

    (CAT ; Rorschach, Patte Noire …).

    Chaque professionnel utilise plusieurs de ces référentiels, toutes ces approches sont reliées dans une pers-

    pective psychodynamique.

    Psychomotricité

    Les psychomotriciens conduisent l’évaluation psychomotrice, le bilan psychomoteur par une observation cli-

    nique et des tests psychomoteurs (motricité globale et fine, tonus, latéralité, praxies, schéma corporel, espace-

    temps, communication-relation-autonomie, fonctions exécutives, attention-concentration). Ils s’appuient

    pour leurs interventions sur des références variées, empruntées à différents champs6.

    Orthophonie

    Les orthophonistes sont amenés à recevoir des enfants et des adolescents de 0 à 18 ans présentant des pa-

    thologies du langage et de la communication très diverses dans leurs symptômes et leur gravité. Les référen-

    tiels théoriques, spécifiques du métier, sont adaptés à l’âge et à la problématique des enfants accueillis (de 0

    à 18 ans). L’évaluation des difficultés et ressources de l’enfant est réalisée à l’occasion d’un bilan (observation

    clinique, entretien avec l’enfant et sa famille, tests étalonnés).

    L’orthophoniste, dans son analyse des situations, dans son choix des bilans et de ses interventions, s’appuie

    sur un socle commun de connaissances liées à sa formation initiale et s’enrichit des formations continues

    nécessaires.

    4 Classification Internationale des Maladies (10ème révision) 5 Classification Française des Troubles Mentaux des Enfants et des Adolescents 6 Julian de AJURIAGUERRA, Geneviève HAAG, Donald WINNICOT, Didier ANZIEU, André BULLINGER, Blandine CALAIS-GERMAIN, Benoit LESAGE, Bernard GOLSE, René ROUSSILLON, Suzanne ROBERT-OUVRAY, Pierre MAGISTRETTI et François ANSERMET …)

    Cette profession, articulant psyché et soma, est en perpétuelle évolution, suivant les avancées dans les différents champs théoriques

  • 15/36

    b) Educatif

    Les éducateurs établissent en premier lieu une relation, un diagnostic éducatif. Lors des premiers rendez-vous

    d’accueil, ils vont tenter, en tenant compte de l’environnement et de l’histoire familiale de l’enfant, de cerner

    les difficultés de celui-ci, tant dans son rapport au monde que dans sa relation à l’autre. Ils observent les ca-

    pacités, les stratégies que l’enfant met en place, évaluent sa souffrance, ses fragilités et difficultés ainsi que

    son niveau de développement (théories du développement de l’enfant).

    Dans le soutien aux familles, les références systémiques, les théories de l’éducation, les théories du dévelop-

    pement de l’enfant servent d’appui à l’accompagnement des familles.

    Le travail avec les partenaires est mis en œuvre avec l’autorisation des parents. Les éducateurs instaurent des

    liens avec les différents partenaires et en assurent la continuité. Ce travail permet une cohérence dans la prise

    en charge ainsi que l’articulation des intervenants.

    Les éducateurs peuvent amener des éléments pour décoder et aider à la compréhension de problématique

    du jeune, de sa difficulté et de sa souffrance. Ils peuvent aider à l’aménagement de certains espaces (écoles,

    périscolaire…).

    c) Assistants de service social

    Les assistants de service social sont, de par leur formation professionnelle, des interlocuteurs essentiels des

    parents. Ils accompagnent de façon spécifique les parents dans l’évolution et la compréhension de leur posi-

    tionnement. Ils assurent également le lien avec l’environnement (Maison Des Solidarités (MDS), dossiers

    MDPH à constituer, dispositifs de premier recours …).

    Par leur position professionnelle spécifique et singulière, par leurs outils professionnels (par exemple la visite

    à domicile), ils contribuent à l’approche globale portée par le CMPP ainsi qu’à l’évaluation sociale et familiale

    nécessaire à la compréhension et à l’éclairage du travail engagé auprès de l’enfant.

    Leur approche spécifique s’étaye sur leur connaissance des droits de la famille, leur culture du travail en réseau

    dans le respect du secret professionnel.

    d) Secrétariat médico-social

    Les secrétaires médico-sociales, partie intégrante de l’équipe pluridisciplinaire, assurent la fonction d’accueil,

    physique et téléphonique en cohérence avec les référentiels utilisés au CMPP. La confidentialité, le respect,

    l’empathie sont des références fortes de leurs interventions quotidiennes. Elles assurent le suivi des dossiers,

    des correspondances et de relai du système d’information.

  • 16/36

    B. L’ACCUEIL ET L’ACCOMPAGNE-MENT

    Nature de l’offre de service

    LES MODALITES D’ADMISSION ET DE SORTIE

    1.1 - Les principes de l’admission

    a) Les modalités d’accueil :

    Après un premier appel de la famille au secrétariat du service, la demande de consultation est prise en compte.

    Il est proposé un rendez-vous dans les meilleurs délais (en fonction du nombre de demandes en cours). Une

    échéance de rendez-vous est donnée à titre indicatif, complétée d’une communication sur la liste des pièces

    administratives à fournir pour l’ouverture du dossier.

    Un courrier est adressé à la famille.

    b) Documents à fournir :

    Un justificatif de l’identité de l’enfant et de ses parents ; la carte « vitale » (ou une attestation d’assurance

    maladie ou de CMU) ; le carnet de santé ; l’attestation signée concernant l’impossibilité de double prise en

    charge pour des soins similaires.

    c) Livret d’Accueil :

    Le livret d’Accueil, qui explique le fonctionnement du CMPP est remis dès le premier rendez-vous.

    1.2 - Les 6 séances préalables

    Les parents et l’enfants sont reçus en entretien par un ou deux professionnels de l’équipe pour prendre con-

    naissance de la situation et construire une compréhension la plus exhaustive possible de la problématique

    ayant motivé la demande de consultation. L’enfant et sa famille seront rencontrés par le médecin du service

    lors d’une des séances. Le premier rendez-vous peut être réalisé par le médecin de l’antenne.

    Ces premières rencontres permettent d’accueillir, en respectant le rythme des familles, la demande des pa-

    rents et de l’enfant, qui peuvent être rencontrés ensemble ou séparément. L’accueil permet de prendre la

    mesure de la situation, d’élaborer une problématique et un premier diagnostic, d’envisager des hypothèses

    de travail et de proposer un projet de soin.

    Les relations du service avec l’environnement de l’enfant sont précisées (confidentialité, autorisation ou non

    de contact avec les partenaires).

    Un ou plusieurs bilans spécifiques (orthophoniste, psychologique, psychomotricien) peuvent être proposés

    pendant la période d’accueil.

  • 17/36

    Si l’enfant est accompagné par un seul de ses parents, l’autre parent est informé de la mise en œuvre d’un

    soin.

    Dans une logique d’adaptation au public, pour les 0-3 ans (Le Fil…), l’observation peut se dérouler dans un

    environnement familier à l’enfant (crèche, halte-garderie, domicile).

    A l’issue des 6 séances, une restitution est faite aux parents et à l’enfant.

    S’il est préconisé que l’enfant peut bénéficier d’une intervention, un projet de soin et d’accompagnement,

    préparé en équipe pluridisciplinaire sous la responsabilité médecin psychiatre, est discuté et co-construit avec

    les parents. Ce projet pourra être modifié en fonction de l’évolution de l’enfant, des demandes de la famille

    et de l’évaluation de l’équipe. Ce temps de restitution est un moment important car il permet de construire

    une vision partagée de la problématique de l’enfant. La mise en place de ce projet est conditionnée par l’en-

    gagement des parents et de l’enfant dans la démarche.

    1.3 - La demande de prise en charge

    Une demande d’entente préalable auprès du médecin conseil de la CPAM est envoyée par le médecin du ser-

    vice. Elle porte généralement sur une ou deux interventions par semaine, complétées ponctuellement par des

    entretiens parentaux.

    1.4 - Le Document Individuel de Prise En Charge (DIPeC)

    a) Les modalités de la signature :

    Le document est complété avec les parents et l’enfant lors de la présentation du projet de soin et d’accompa-

    gnement. Il est ensuite signé par les parents. L’enfant peut également y écrire son avis et signer s’il le souhaite.

    S’il y a éloignement d’un parent détenant l’autorité parentale, il est informé de l’existence du DIPeC (des pro-

    positions de rencontre ou d’entretien téléphonique sont faites lors des 6 séances préalables pour l’associer au

    projet d’intervention) dont une copie lui est adressée pour information et signature.

    Si un des deux parents s’oppose explicitement à l’intervention, le seul soin possible se déroule sous forme de

    rendez-vous conjoint de l’autre parent avec l’enfant.

    b) Les documents remis :

    En plus du DIPeC, un courrier de la direction est remis, précisant l’obligation d’un conventionnement préalable

    pour la mise en place de toute démarche de soin en libéral relevant du domaine d’intervention du CMPP.

    c) Présentation des recours :

    Les recours en cas de désaccord ou de conflit, inscrits dans le livret d’accueil, sont rappelés lors de cet entre-

    tien.

    1.5 - L’accompagnement des sorties et des orientations

    a) Le CMPP : une étape dans un parcours

    En tant que dispositif de premier recours, le CMPP accueille les demandes portées par les représentants de

    l’autorité parentale, propose des liens avec les autres acteurs (école, MDS…), propose une prise en charge ou

  • 18/36

    une orientation. Le suivi s’arrête quand est fait le constat partagé avec les parents et l’enfant d’une résolution

    du problème ou d’une nette amélioration. Il peut s’arrêter à tout moment sur décision des parents.

    b) Les orientations

    En cas de difficulté persistante et de nécessité d’autres soins ou accompagnements, les orientations peuvent

    se faire vers des dispositifs sanitaires (centre de diagnostic spécialisé, hôpital de jour, centre de soin somatique

    …) ou par l’accompagnement des parents au montage d’un dossier MDPH pour une orientation vers un éta-

    blissement ou service médico-social.

    LES MODALITES DE PRISE EN CHARGE

    Modalités d’accompagnement de l’enfant et de ses parents

    2.1 - Propositions spécifiques à l’enfant

    a) Suivi psychologique

    A travers des entretiens psychothérapiques, le psychologue accompagne l’enfant dans l’élaboration de son

    symptôme et de ses difficultés. Ce travail est mis en œuvre à travers des supports ou médiations (dessin, jeux

    symboliques, marionnettes…) adaptés à l’enfant. Selon les situations et les problématiques rencontrées le

    psychologue offre à l’enfant un espace confidentiel. Il peut également proposer des interventions en lien avec

    son environnement (familial, scolaire, social….). Dans tous les cas, le périmètre de l’intervention est défini en

    préalable avec l’enfant et les détenteurs de l’autorité parentale.

    b) Suivi orthophonique

    En CMPP, la symptomatologie rencontrée est rarement isolable en un trouble unique de la parole ou du lan-

    gage (oral et écrit), mais s’inscrit dans un tableau plus global où sont associées des difficultés psychoaffectives,

    relationnelles, d’apprentissage…

    Les suivis orthophoniques sont réalisés en séances individuelles ou groupales. Les techniques et supports uti-

    lisées s’adaptent au besoin de l’enfant et fait appel aux méthodes spécifiques et réactualisées (notamment

    pour les troubles Dys et les Troubles Spécifiques de l’Attention). Ils peuvent être complétés d’entretiens fami-

    liaux autour de la problématique orthophonique ou globale de l’enfant.

    c) Suivi clinique par un médecin psychiatre

    Après l’accueil, le médecin psychiatre reste le référent de chaque enfant. Il peut proposer un accompagne-

    ment individuel ou familial basé sur une thérapie de soutien où il évalue les symptômes, observe l’évolution

    de l’enfant et de sa famille, et peut proposer un réaménagement des soins ou une orientation vers un autre

    lieu de prise en charge. Il prononce l’arrêt du suivi, en accord avec l’enfant, la famille et l’équipe lorsqu’il le

    juge nécessaire.

    Il est référent de situations cliniques particulières, parfois partagées avec d’autres lieux de soin, notamment

    dans le cas d’enfants présentant des troubles autistiques.

    d) Suivi en psychomotricité

    Les psychomotriciens, dans le cadre d’une réflexion pluridisciplinaire, élaborent un projet psychomoteur. Les

    axes thérapeutiques qui en découlent sont :

  • 19/36

    accompagner l’enfant dans son rapport à son corps et à ses possibilités corporelles, dans ses fonctions

    instrumentales, symboliques et émotionnelles ;

    permettre une prise de confiance en soi et une autonomie psychomotrice en vue d’une meilleure adapta-

    tion à l’environnement social et scolaire. Accompagner l’enfant dans son rapport au savoir et aux appren-

    tissages scolaires, en renforçant ses repères.

    Les moyens dont les psychomotriciens disposent pour mener la prise en charge psychomotrice sont multiples :

    ils peuvent travailler en séance individuelle ou en groupe ;

    ils utilisent diverses médiations comme les jeux moteurs spontanés et/ou dirigés, les parcours moteurs ou

    sensoriels, les supports faisant appel à la créativité et à l’imaginaire, les jeux à règle et de stratégie, la

    musique, l’expression corporelle, le mime, la relaxation…

    ils se basent sur le développement psychomoteur (tonus, coordinations gestuelles, équilibre) en y intégrant

    les notions d’espace et de temps et abordent les prérequis utiles à d’autres apprentissages tels que l’écri-

    ture, la lecture.

    e) Suivi éducatif individuel

    Les éducateurs appréhendent l’enfant dans sa globalité. Il s’agit de prendre en considération ce qu’il amène

    dans la séance, ce qu’il montre et sa façon de se présenter, mais aussi de tenir compte de ce qu’il est dans sa

    famille et dans les différents lieux de sa vie quotidienne. Les approches éducatives aident l’enfant à se struc-

    turer, à s’organiser, à s’approprier les supports en lien avec son âge et ses capacités. Lors des séances, il s’agit

    d’amener l’enfant à « jouer », à expérimenter, à « faire » ensemble, et parallèlement de l’amener à faire seul,

    à être autonome. Ces médiations favorisent l’échange et la verbalisation parfois difficile pour l’enfant. La prise

    en charge éducative vient étayer et soutenir l’enfant, en amont, en aval, ou encore en complémentarité, d’in-

    terventions spécifiques (orthophonie, ….)

    L’enfant peut s’appuyer sur les éducateurs qui constituent un point d’étayage psychique et relationnel. Ces

    derniers favorisent son expression pour l’aider à prendre confiance en lui. Dans cet espace individuel, il va

    apprendre à faire avec les autres (enfants et adultes) et avec les règles (sociales, scolaires, familiales, …). Les

    éducateurs aident l’enfant à construire ses propres solutions, le but est d’encourager et d’accompagner l’en-

    fant à devenir « acteur » de sa vie.

    2.2 - Proposition de groupes

    Pour traiter la problématique de l’enfant une intervention groupale est une indication de soin.

    Les approches groupales peuvent également servir de temps d’observation pour ajuster les propositions de

    soin. Elles se déclinent selon plusieurs modalités de groupes restreints (2-6 enfants ; 1-2 adultes, souvent de

    professions différentes) souvent nommés « ateliers ». Ces groupes utilisent diverses médiations (conte, terre,

    marionnettes, arts plastiques, jeux, chant, expression corporelle…).

    La pluridisciplinarité des intervenants permet des regards et des interventions croisés.

    En groupe, la relation à l’adulte est moins exclusive qu’en situation de face à face. Les pairs peuvent être des

    points d’appuis, d’étayage, et faciliter les échanges.

    De plus, le positionnement de l’enfant dans la dynamique de groupe éclaire son fonctionnement psychique et

    ses relations interpersonnelles et groupales. Dans cet espace protégé, l’enfant peut expérimenter de nouvelles

    modalités relationnelles dont il pourra se servir dans son environnement social, scolaire et familial. Ces prises

    en charge groupales viennent compléter et soutenir les suivis individuels.

  • 20/36

    2.3 - Réunions d’équipe

    Les équipes de chaque antenne se réunissent une fois par semaine pour évoquer les accueils réalisés, décider

    et mettre en place un suivi. Lors de ces réunions, des synthèses cliniques pour chaque enfant sont proposées,

    le projet de soin et d’accompagnement est réévalué, la participation à des réunions avec les partenaires es-

    sentiels est envisagée. L’arrêt de la prise en charge si cela est possible est discuté.

    2.4 - Les dispositifs spécifiques en direction d’un public

    a) Le Fil… : accueil précoce

    Le Fil… est un dispositif très réactif du CMPP, qui s'adresse aux enfants de la naissance à 3 ans et à leurs

    parents. Dans ce moment de remaniement psychique pour chaque membre de la famille se dégage la néces-

    sité d’un accueil spécifique enfants-parents.

    Suite à une demande des parents, une consultation est proposée à l'enfant et sa famille. Une observation peut

    être effectuée au domicile ou sur le lieu de garde par un professionnel de l'équipe. Les observations restituées

    aux parents permettent un moment d’élaboration conjointe. En accord avec la famille des liens sont faits avec

    les différents partenaires (lieu de garde, PMI, pédiatre, réseau P’tit Mip, Lieu d’Accueil Enfants Parents, struc-

    tures de soin, CRA….). Un projet de soin ou une orientation (sanitaire, médico-social)… peuvent être proposés.

    Les liens avec chaque antenne du CMPP sont privilégiés pour assurer si besoin la continuité des soins.

    b) Le diagnostic autisme

    Suite aux recommandations de la Haute Autorité de Santé, de l’ANESM et en accord avec l’ARS, une équipe

    pluridisciplinaire travaillant dans plusieurs antennes de CMPP s’est formée (auprès du CRA) pour mettre en

    œuvre une observation spécifique de type ADOS (Echelle d’Observation pour le diagnostic de l’Autisme).

    Elle propose aux médecins des antennes CMPP une aide au diagnostic éventuel d’autisme de niveau 2. Les

    diagnostics complexes du fait de l’âge ou de particularités des enfants restent du ressort des antennes com-

    pétentes du CRA. Un lieu spécifiquement équipé (notamment en vidéo) est mis à disposition de l’équipe.

    Ce dispositif contribue au diagnostic catégoriel d’autisme. Chaque antenne pourra compléter cette observa-

    tion par une évaluation clinique, fonctionnelle. Afin de déterminer avec la famille un projet de soin personna-

    lisé. L'équipe continue à se former régulièrement aux avancées en matière de diagnostic d'autisme.

    c) Les consultations adolescents

    Sans se substituer aux structures d’urgences pédopsychiatriques existantes, les équipes des 5 antennes se

    disposent très rapidement pour rencontrer les adolescents en détresse psychique ou à risque de passage à

    l’acte imminent. Ce sont essentiellement les médecins et les psychologues qui sont amenés à répondre à ces

    situations. Les demandes sont à évaluer très précisément dès la sollicitation d'accueil : si l'adolescent est en

    grande difficulté une orientation vers les consultations spécifiques adolescents proposées par le sanitaire est

    évoquée très rapidement.

    Les antennes répondent aux demandes de suivis venant des lieux de consultation ou d'hospitalisation pour

    adolescents après contacts entre médecins et organisation de réunion de synthèse permettant les liens entre

    équipes.

  • 21/36

    LA PLACE DES PARENTS DANS LE PROJET

    Rappel des moments clés pour les parents

    3.1 - La signature du Document Individuel de Prise en Charge (DIPeC).

    Le DIPeC est signé par les représentants de l’autorité parentale à la suite des 6 séances de diagnostic, sur

    proposition du médecin, après réception de l’accord d’entente préalable. Les interventions ne peuvent pas

    commencer tant que ce document n’est pas signé.

    Lorsqu’il y a des évolutions dans les interventions, le DIPeC est mis à jour par une annexe.

    3.2 - Les liens réguliers

    Selon les situations, il est proposé aux parents des entretiens pour faire le point sur l’évolution de l’enfant, ces

    rencontres peuvent être formalisées dans le DIPeC ou être réalisées sur proposition des professionnels ou

    demande des parents.

    3.3 - Le bilan, l’évaluation du projet et les perspectives

    Au moins une fois par an, un entretien est proposé par l’un des intervenants ou le médecin, pour faire le point

    sur le parcours du jeune et les perspectives à envisager (poursuite, modification du projet de soin, arrêt).

    3.4 - Les rencontres avec les professionnels

    Au CMPP tous les professionnels peuvent être en situation d’accompagnement familial ou parental.

    Le médecin tout d’abord, référent et garant du projet de soin, peut être rencontré sur sollicitation des

    parents et lors des moments décisionnels de la prise en charge ou de l’orientation.

    Le psychologue, lorsqu’un accompagnement spécifique au parent (avec ou sans l’enfant) est proposé.

    L’assistant social dont le travail spécifique auprès des parents permet un soutien à la parentalité et une

    lecture complémentaire globale de la situation de l’enfant au CMPP notamment à partir des réunions de

    synthèses. L’assistant social assure un lien permanent entre la famille et l’équipe de soin. Son intervention

    permet aussi de tiercer la relation parent-soignant. Il accompagne les parents vers les structures de droit

    commun, de soins et du milieu associatif, ainsi que dans la constitution de dossiers administratifs (dossier

    MDPH), et pour l’ouverture de leurs droits (AEEH, compensation du handicap). Ce travail peut se faire par

    des visites à domicile. Il parait important de renforcer le lien avec les familles ; travail de deuil autour de

    l’enfant idéal. Cette dimension familiale inclue aussi le partenariat avec les tiers concernés: justice/ social

    (MDS, AED, AEMO, travailleurs sociaux …). L’absentéisme est pris en compte dans la dynamique relation-

    nelle du travail et peut être considéré comme un symptôme mis au travail.

    Les éducateurs, qui rencontrent régulièrement les parents. Il s’agit souvent d’échanger autour de questions

    et de préoccupations comme la séparation, les positions éducatives, l’autonomie et les besoins de leur

  • 22/36

    enfant. Les éducateurs peuvent également mettre en lumière auprès de ses parents les potentialités de

    l’enfant. Ils peuvent servir de point d’appui lors de rencontres avec les partenaires extérieurs (établisse-

    ments scolaires, les orientations, les rendez- vous chez les spécialistes, les services sociaux…).

    Les psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, tiennent les parents au courant de l’évolution de leur

    intervention et échangent sur les liens éventuels à réaliser avec l’environnement de l’enfant.

  • 23/36

    C. L’ORGANISATION DE L’OFFRE

    LA PARTICIPATION DES ENFANTS ET DES PARENTS

    La première participation est autour du projet de l’enfant, par des échanges dès l’accueil, par des rencontres

    régulières tout au long du déroulement des interventions. Les modalités d’accès au dossier sont également

    explicitées dans le livret d’accueil ; cet accès est possible à tout moment.

    L’intervention peut être interrompue par les détenteurs de l’autorité parentale quel que soit le moment de

    l’intervention ou du parcours.

    1.1 - Les questionnaires

    Dans le cadre de la démarche d’évaluation interne (voir infra), un questionnaire est régulièrement transmis

    aux parents pour recueillir leur avis sur la qualité des soins et de l’accueil. Cette modalité a été préférée au

    Conseil de la Vie Sociale dont la logique ne correspond pas au fonctionnement d’un service ambulatoire.

    1.2 - Le Conseil de la vie sociale de l’ITEP

    L’inscription du CMPP dans le Pôle Béroï Collectif permet de solliciter l’instance d’un Conseil de la Vie Sociale

    transversal aux établissements du Pôle pour avoir des échanges avec les représentants des parents sur les

    évolutions des services. Cette démarche est renforcée par le fait que des représentants des parents de l’ITEP

    ont pu avoir accompagné leur enfant au CMPP lors de leur parcours.

    Des boites aux lettres sont mises à disposition des familles au sein de chacune des antennes pour recueillir les

    vœux et observations des familles. Ces écrits sont transmis au CVS.

    LES RESSOURCES HUMAINES

    2.1 - Une dynamique de Pôle

    La variété des dispositifs du Pôle facilite l’accompagnement des salariés dans leur parcours professionnel. Les

    modalités de prise en compte et de sollicitation des ressources humaines se déclinent aujourd’hui au niveau

    du Pôle. Les outils de suivi de l’annualisation, de mobilité, d’information sont utilisés sur chaque service du

    Pôle. Un comité directeur hebdomadaire précise et ajuste les orientations et réalise les arbitrages nécessaires.

    a) Le recrutement

    Il se fait par annonce sur les supports et revues professionnelles selon les métiers concernés. Les autres éta-

    blissements de l’Arseaa sont toujours destinataires de l’information de postes vacants.

    b) La mobilité est le premier dispositif de changement de poste sur le Pôle

    La mobilité interne (sur les services du Pôle) tout d’abord, pour accompagner les évolutions professionnelles,

    éviter au mieux les risques « d’usure professionnelle », et surtout stimuler le développement des compé-

    tences. La mobilité inter Pôle (avec d’autres Pôles de l’Arseaa), voire inter Associative permet d’accompagner

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    les professionnels dans leurs projets professionnels et personnels (changement de public, de métiers, de do-

    miciliation…).

    c) Les CDD

    Il n’y a pas de remplacement court sur le CMPP, du fait de la nature très singulière de la relation entre l’inter-

    venant et l’enfant (et/ou ses parents). Des remplacements sont activés pour des arrêts de plusieurs mois.

    2.2 - L’accueil et l’accompagnement des salariés

    L’accueil des nouveaux salariés, l’accompagnement de ceux qui interviennent déjà, se décline selon plusieurs

    modalités.

    a) Livret d’accueil du salarié

    Ce document vient servir de support à une démarche visant à faciliter la prise de poste. « Clé d’entrée » dans

    le pôle et l’établissement, il recense des informations mais aussi décline comment trouver des réponses (ou

    une personne ressource) aux nombreuses questions que peut rencontrer l’arrivant.

    b) La formation

    La formation professionnelle continue, qui s’adresse à tous les salariés, est en train de vivre une mutation

    importante. Si le plan formation se construit au niveau de l’Arseaa, c’est au niveau du Pôle que se traite l’in-

    formation des salariés. Sa principale source de financement repose sur le Plan Annuel d’Utilisation des Fonds

    de Formation (PAUF).

    c) La participation des Instances Représentatives du Personnel.

    Les instances représentatives du personnel revêtent une importance majeure pour soutenir l’équilibre de la

    structure. En effet, elles occupent une fonction d’alerte, formulent des préconisations à même de permettre

    à la Direction d’adapter le rythme d’évolution de la structure.

    Le CSE (Conseil Economique et Social), nouvelle organisation regroupant les anciens DP, CE, CHSCT est mis en

    place à compter de mars 2019 dans une orientation associative préservant la dynamique de Pôles.

    2.3 - Des professionnels

    a) Qualification et diversité de l’équipe pluridisciplinaire

    Un chef de service intervient depuis septembre 2017 sur l’ensemble des antennes du CMPP avec 3 missions :

    la gestion RH ; le suivi logistique ; le suivi de l’activité.

    Chaque équipe pluri professionnelle est composée d’un médecin ; d’une secrétaire médico-sociale, d’un-e as-

    sistant-e de service social, d’éducateurs spécialisés, d’orthophonistes, de psychologues, de psychomotriciens.

    Les démarches pour un recrutement de médecin au Béroï se poursuivent.

    Dans le cadre du présent projet d’établissement, l’accent est mis sur 2 points :

    Le renforcement de la dimension interprofessionnelle. Pour ce faire, les équipes pluri-professionnelles sont

    la clé de voûte du suivi des enfants.

    La reconnaissance de chaque métier. La mise en place d’une réunion par profession, avec un « référent

    métier », qui peut changer chaque année, vise à améliorer la prise en compte des questions et des préoc-

    cupations spécifiques à chaque métier, tout en facilitant le lien entre professionnels.

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    2.4 - Les fonctions support

    Elles se déclinent en plusieurs domaines (entretien des locaux, ménage, gestion administrative et financière).

    Dans la mesure du possible (activités non cœur de métier), l’externalisation de certaines fonctions permet de

    s’adapter à l’évolution permanente des normes par la sollicitation d’entreprises spécialisées (formations spé-

    cifiques et équipements spécialisés).

    Le suivi des travaux de réparation évolue vers une fonction de coordination des intervenants extérieurs (tra-

    vaux de mise aux normes, de rénovation, visites de sécurité…) occupée par un ouvrier qualifié.

    En lien avec et le nouveau périmètre du Pôle (intégration de l’antenne du Béroï à Lourdes), le service adminis-

    tratif s’est engagé dans une phase de diagnostic de son fonctionnement. Un nouveau logiciel de suivi de l’ac-

    tivité va être mis en place.

    2.5 - L’accueil des stagiaires (Pôle)

    L’accueil des jeunes professionnels, tous métiers confondus, stagiaire, apprenti ou relevant d’autres statuts,

    reste une volonté affichée qui permet aux équipes d’interroger en permanence leurs pratiques et de promou-

    voir la transmission des savoirs et compétences.

    LE FONCTIONNEMENT

    3.1 - L’organigramme

    Un organigramme (intégrant tout le Pôle) hiérarchique et fonctionnel est accessible à tout personnel et aux

    partenaires du CMPP. Il est mis à jour à chaque rentrée scolaire et permet d’avoir une vision actualisée de la

    répartition des personnels dans les différentes équipes. Il propose une lecture de l’organisation en dispositif

    et en mode projet, ainsi qu’une représentation des différents espaces de décision.

    3.2 - Les réunions

    Le rythme de vie de l’institution est structuré par une série de réunions : managériales, cliniques, de réflexion,

    d’organisation.

    Une à deux fois par an, une réunion générale de Pôle est organisée. Elle permet de marquer d’un temps fort le

    rythme de l’année, d’informer tous les salariés des évolutions du secteur et de l’Association. Elle est aussi

    l’occasion de présenter les dispositifs innovants mis en œuvre dans le Pôle et d’échanger sur les évolutions du

    secteur et d’ouvrir des champs de réflexion (2016 : la laïcité, 2018 : la configuration du nouveau Pôle).

    Les réunions d’équipe représentent le premier périmètre « d’appartenance » pour chaque salarié. Elles ont à

    la fois une dimension technique et une dimension d’organisation du travail. Elles se déroulent chaque semaine

    sur chaque antenne et au Fil…

    La réunion d’Etablissement au Béroï est une organisation particulière réunissant trimestriellement les profes-

    sionnels des 3 services (ITEP, SESSAD et CMPP qui partagent les mêmes locaux à Lourdes) sur des thématiques

    transversales organisationnelles et cliniques.

    La réunion CMPP, deux fois par an, est l’occasion d’échanges sur l’évolution du CMPP dans son ensemble. Elle

    s’oriente actuellement vers des échanges cliniques.

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    Sur un rythme trimestriel, pouvant être réalisé au niveau du Pôle pour les métiers peu représentés, une réu-

    nion « métier » régulière permet l’abord de questions spécifiques. Les professionnels sont entre eux et un

    membre de la direction peut y intervenir pour y aborder une thématique particulière.

    Les réunions de Direction, plusieurs réunions permettant d’aborder, à partir de contraintes opérationnelles ou

    de variables stratégiques, des décisions portant sur l’organisation, la gestion et la mise en œuvre de l’évolution

    des dispositifs. Des liens sont mis en œuvre entre ces espaces et la réunion médicale coordonnée par le res-

    ponsable médical du Pôle.

    La réunion médecin permet régulièrement de faire un point médical sur le CMPP, de faire remonter les évolu-

    tions de la demande et de mettre au travail les pistes d’amélioration du CMPP.

    Chaque année des groupes de travail thématiques sont organisés, sur les grandes orientations du CMPP. Ces

    thématiques traitent des axes forts du projet d’établissement et peuvent se dérouler en groupes transversaux

    ou par antenne.

    3.3 - Les systèmes d’information

    La gestion de l’information revêt une dimension stratégique, du fait de la nécessaire réactivité et adaptation

    des réponses à apporter aux besoins des personnes accueillies, et du fait de la complexité croissante des inte-

    ractions entre acteurs et ressources institutionnelles à mobiliser pour construire ces réponses. Le système

    d’information vise à optimiser notre gestion de l’information et à construire une vision plus précise sur la

    qualité de notre activité.

    a) La protection des données à caractère personnel

    Certaines informations concernent des domaines relevant de l’intimité des personnes. Elles imposent donc à

    l’établissement un traitement particulier permettant de promouvoir les droits des personnes. Données répu-

    tées sensibles, leur traitement fait l’objet d’une réflexion institutionnelle, en lien avec la Démarche de Protec-

    tion des Données à Caractère Personnel engagée par l’Arseaa (en lien avec la déléguée à la protection des

    données et RGPD).

    b) Le dossier de la personne accueillie

    Afin de mettre en œuvre ses missions, de garantir la coordination et la continuité des interventions, l’établis-

    sement est amené à collecter et à construire de l’information concernant les personnes accueillies. Les moda-

    lités d’accès, de partage, de conservation, de sécurisation font l’objet de protocoles permettant aux profes-

    sionnels de veiller à la préservation des droits des personnes accueillies.

    c) Le dossier du salarié

    Le salarié ou toute autre personne intervenant dans l’établissement est également amené à communiquer des

    données à caractère personnel le concernant afin que l’établissement active leurs droits (déclaration auprès

    d’organismes et services administratifs, versement des rémunérations, formation,...) découlant de leur rela-

    tion à l’Arseaa.

    d) La diffusion aux salariés et accès à l’information.

    IRP/RH/Financier. Les différentes instances rendent compte de leurs échanges et réflexions menées avec la

    Direction par le biais de supports écrits. Ces derniers sont diffusés sur l’ensemble des unités de travail afin de

    permettre à chaque professionnel un bon accès aux informations qu’ils contiennent.

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    Intranet. Chaque professionnel a accès à un compte Intranet de l’Arseaa dès son arrivé dans l’établissement.

    Ouvert contre remise de la Charte informatique, ce compte donne accès à des informations associatives ainsi

    qu’à des données propres à l’établissement. Un travail va être lancé sur le Pôle pour construire une base de

    données informatique qui facilitera l’accès pour chaque professionnel à l’ensemble des informations néces-

    saires à la qualité de ses interventions et de son parcours professionnel.

    Des espaces dédiés (espace de travail ; accès internet) sont peu à peu installés au sein des services pour per-

    mettre à chacun d’accéder à l’information et de disposer d’espaces de travail connectés, qui sécurisent le

    traitement des données, et qui proposent des conditions d’accès sécurisées à son espace de travail informa-

    tisé.

    f) La constitution d’une base documentaire

    A l’ère de la dématérialisation, nous développons la diffusion dématérialisée de textes de réflexion et de réfé-

    rence. Il nous paraît toutefois opportun de préserver une base documentaire « papier » accessible par les

    professionnels et stagiaires intervenant sur chaque service.

    Une bibliothèque est installée dans le bâtiment administratif du 128, route de Saint-Simon. Elle vise à faciliter

    la construction d’un capital bibliographique susceptible de valoriser nos référentiels, d’intégrer de nouvelles

    approches permettant de diversifier nos interventions et d’enrichir nos pratiques professionnelles.

    3.4 - Les modalités de régulations des équipes

    Les régulations se font avec des appuis extérieurs.

    a) Les supervisions

    Chaque équipe pluridisciplinaire bénéficie d’une séance de supervision par trimestre. Le travail s‘organise à

    partir d’une étude de situation d’enfant nécessitant un éclairage extérieur. Les supervisions soutiennent l’éla-

    boration, permettent de se distancier, donnent des pistes pour la suite. Les superviseurs sont des cliniciens

    extérieurs à l’établissement, sollicités sur proposition de l’équipe, validée lors d’une rencontre réalisée avec le

    responsable médical du Pôle. Un superviseur n’intervient pas dans plus de 3 équipes du Pôle, pour préserver

    l’extériorité de sa place. A la fin de chaque année civile, un point de bilan permet de décider de la poursuite

    ou non de la démarche avec cet intervenant. La supervision n’est pas une instance de décision, le contenu des

    séances reste à la discrétion des participants.

    b) Les formations collectives

    Pour des thématiques fortement liées à nos missions, les formations collectives organisées au sein du CMPP

    sont de réels appuis permettant d’aborder les préoccupations institutionnelles. Ainsi, une formation spécifique

    pour tous les psychologues en 2014 a permis d’aborder les spécificités de la question du secret et les obliga-

    tions d’information en cas de situations de maltraitance.

    En 2017-18, une formation sur la question de la famille a concerné 45 intervenants du CMPP, pour penser les

    évolutions actuelles avec un éclairage systémique.

    En 2018-2019 une formation conjointe avec le CMP de la Guidance a été réalisée sur la thématique petite

    enfance.

    Les professionnels du CMPP participent régulièrement à des colloques, notamment avec le réseau « Ptit Mip »

    à des colloques sur l’autisme…

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    3.5 - Rappel des obligations d’informations extérieures

    a) Protocole de traitement des informations préoccupantes

    Lorsqu’une situation d’enfant susceptible d’être en danger nécessite la saisine de la Cellule de Recueil des

    Informations préoccupantes du Conseil Départemental, le protocole de l’Arseaa sert de point d’appui. La sai-

    sine de la CRIP est toujours signée par le directeur ou son représentant, le document est composé des écrits

    des professionnels témoins ou ayant eu les informations, de l’assistant de service social et du médecin. Une

    synthèse est écrite par le médecin ou le directeur. Les parents et/ou représentants légaux sont associés à cette

    démarche ou seulement informés dès lors qu’une obligation de discrétion est à garantir dans l’intérêt de l’en-

    fant.

    Lorsque le danger est actuel ou imminent, les services du procureur sont alertés par mail et téléphone. Les

    parents ou représentants légaux sont informés de la démarche.

    b) Informations à l’ARS

    Tout fait pouvant induire une mise en cause de l’établissement est porté à la connaissance de l’ARS qui est

    ainsi informée des actions mises en œuvre (mesure de protection, conservatoire et traitement de l’incident).

    3.6 - Les locaux

    a) Aménagement des antennes

    Les locaux proposent des espaces d’accueil (salle d’attente) et de consultation (bureau et salles) accessibles

    PMR7. Les espaces sont entretenus régulièrement et des travaux programmés permettent d’améliorer condi-

    tions d’accueil et de travail. Les locaux sont aménagés dans un souci de promotion de la confidentialité (inso-

    norisation des espaces, stockage sécurisé des dossiers, …).

    b) Localisations et perspectives

    Les implantations des antennes sont stabilisées depuis plusieurs années. Au regard des réflexions en cours

    avec les partenaires CMP/CMPP du 31 et du 65, le CMPP peut être amené à revoir certaines implantations de

    ses antennes, voir à ouvrir d’autres services plus en proximité de populations vivant dans des secteurs isolés.

    3.7 - Le budget

    Le CMPP est financé par l’Assurance maladie selon une dotation globale de financement négociée dans le

    cadre du CPOM. Le taux de reconduction est depuis lors aligné sur le taux d’évolution régional. Le CMPP rend

    compte annuellement de son niveau d’activité et de l’utilisation de ses ressources et de leur parfaite adéqua-

    tion avec les besoins identifiés. Le budget est essentiellement composé des charges du personnel (près de 80

    %). Aussi chaque opportunité est saisie pour questionner et faire évoluer les plateaux techniques et anticiper

    au mieux les coûts engendrés sur plusieurs exercices.

    Une part croissante des ressources est dédiée à l’informatisation des services, tant pour améliorer la gestion

    des tâches dites administratives que pour renforcer une analyse qualitative de nos activités et ainsi identifier

    des pistes d’amélioration de nos services.

    7 Personne à mobilité réduite

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    LES PARTENARIATS

    4.1 - Les partenaires institutionnels

    ARS

    L’ARS est le premier partenaire du CMPP, en tant qu’autorité de contrôle. C’est dans le cadre d’un avenant (fin

    2016) au Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (CPOM) Médico-Social Arseaa, signé en janvier 2016,

    que s’inscrit ce partenariat, pour une durée de 5 ans à compter de 2017. Les actions prioritaires de ce contrat

    sont – au-delà de la gestion financière – l’évolution du projet du CMPP et l’affirmation de la territorialisation

    des interventions.

    Fédération Nationale des CMPP (FDCMPP)

    Dans la continuité de l’engagement de l’antenne du Béroï à Lourdes aux réunions de la fédération, la direction

    du CMPP participe aux rencontres entre CMPP dans un projet inter-régional Nouvelle Aquitaine – Occitanie

    autour des questions du secteur.

    4.2 Les partenaires

    Partenaires conventionnées

    Les professionnels libéraux. Selon les situations et les besoins spécifiques des enfants, des conventions peu-

    vent être passées avec des orthophonistes en libéral, des médecins, pour garantir l’articulation et la cohérence

    des interventions du CMPP avec celles prodiguées par ces professionnels.

    Dans le département des Hautes Pyrénées, deux partenariats conventionnés sont à souligner :

    o Avec le CAMSP 65 (comportant la miser à disposition de deux salariées.

    o Avec le Pôle de Compétence et de Prestation Externalisée (PCPE).

    Autres partenariats

    Sur plusieurs antennes, le CMPP participe aux cellules de veille et de réussite éducative au titre de son exper-

    tise, sans diffuser d’information nominative sur les accueils réalisés.

    C’est surtout à travers les interventions du Fil… que se font les liens avec les crèches et les Haltes Garderie,

    pour des observations et des interventions de soutien.

    L’antenne de Plaisance participe régulièrement aux réunions du Comité Local de Surveillance et de Prévention

    de la Délinquance (CLSPD). Comme pour les dispositifs de Réussite Educative, son expertise est sollicitée sur

    les situations présentées à cette instance. Sa présence permet de surcroit de proposer un meilleur accès au

    CMPP si besoin était pour un jeune et sa famille dont la situation est présentée dans une réunion du CLSPD.

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    4.3 - Les partenaires du projet de l’enfant

    Les modalités de travail avec les écoles.

    Les rencontres avec les enseignants, les participations aux équipes éducatives et équipes de suivi se font avec

    l’accord explicite des représentants de l’autorité parentale; les différents intervenants peuvent y participer

    selon la situation et le projet.

    Les modalités de travail avec les services sociaux

    Des rencontres peuvent être réalisées avec les services sociaux avec accord des représentants de l’autorité

    parentale. Des rencontres communes peuvent être initiées.

    Les liens avec les CMP adultes

    Lorsqu’un parent est suivi par un CMP adulte, avec son accord des liens peuvent être réalisés, pour mieux

    définir les interventions auprès des enfants et coordonner les interventions (notamment sur les questions de

    relations familiales).

    Les relations avec le CRA

    Des partenariats se sont construits autour de la question du diagnostic et également pour l’organisation de

    formation.

    Les liens avec la MDPH et le secteur médico-social

    Les antennes sont amenées à préparer des orientations vers