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plaquette sectorielle et géographique
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PROPARCO en Afriquesubsaharienne
En Afrique subsaharienne, PROPARCO a pour prin-
cipale mission de favoriser une croissance forte,
génératrice d’emplois, durable et mieux répartie.
Pour cela, PROPARCO poursuit plusieurs objectifs :
FINANCER LES ENTREPRISES, CRÉATRICESDE REVENUS ET D’EMPLOIS
En Afrique subsaharienne, et bien plus que dans
le reste du monde, les entreprises ont un accès
très limité aux fi nancements.
PROPARCO, complémentaire des banques com-
merciales, accompagne les entreprises en leur
proposant des ressources à long terme : prêt, ga-
rantie et prise de participation directe. Ses fi nan-
cements se font principalement dans le secteur
agro-alimentaire (plantation, élevage, industrie de
la mer, cogénération, fi lière vivrière…), manufactu-
rier (matériaux de construction, équipementier en
énergies renouvelables…), du tourisme (moyen et
haut de gamme) et dans les secteurs sociaux (édu-
cation et santé).
FOURNIR DES SERVICES DE BASEAUX PLUS PAUVRES
L’accessibilité et la qualité des infrastructures
constituent des facteurs essentiels à l’attractivité
d’un territoire, à la croissance et à l’amélioration
des conditions de vie.
ou les fonds opérant principalement sur ce secteur.
L’offre bancaire locale reste essentiellement limi-
tée à des produits de court terme. En soutenant
les banques et les systèmes fi nanciers, PROPARCO
donne aux acteurs locaux les moyens de dynami-
ser eux-mêmes le tissu économique de leur pays.
Elle propose ainsi des prêts et des lignes de cré-
dit dédiées au fi nancement des PME, garantit par
sa signature des prêts accordés aux entreprises en
monnaie locale et renforce directement le capital
des établissements de crédit.
PROPARCO encourage également le capital inves-
tissement, dont elle est devenue un acteur majeur
en Afrique. Son intervention, au travers des fonds
d’investissement et avec l’appui d’équipes locales,
permet d’accroître l’impact de ses fi nancements
et de toucher l’ensemble du secteur des PME.
Enfi n, PROPARCO accompagne le développement
de systèmes fi nanciers plus adaptés aux contextes
locaux, plus effi caces et plus profonds.
Lagos
Casablanca Tunis
Le Caire
Johannesbourg
Nairobi
Abidjan
Avec plus d’un milliard d’habitants aujourd’hui
et près du double en 2050, l’Afrique est un conti-
nent et un marché en pleine mutation. Elle connaît
depuis quelques années des taux de croissance éle-
vés, autour de 5 % par an, bien supérieurs à ceux des
pays de l’Organisation de coopération et de déve-
loppement économiques (OCDE).
Pourtant cette croissance ne suffi t pas à enrayer
la pauvreté : l’Afrique, essentiellement au sud du
Sahara, abrite le tiers des personnes vivant sous
le seuil de pauvreté, avec des besoins de fi nance-
ment très importants. Le continent est aussi par-
ticulièrement exposé aux aléas de la conjoncture
mondiale, comme l’ont montré les récentes crises
alimentaire, fi nancière et économique.
Stimuler et pérenniser la croissance est indispensa-
ble pour faire face aux défi s majeurs de l’Afrique.
Le secteur privé joue un rôle essentiel. Principal
moteur de croissance et de création d’emplois, il
génère des ressources permettant aux États de
jouer un rôle de régulation et de redistribution.
Il contribue à la fourniture de certains services
essentiels et se trouve au cœur des préoccupa-
tions environnementales et sociales.
PROPARCO, institution fi nancière de développe-
ment, a fait du continent africain sa priorité. Dédiée
au fi nancement du secteur privé, elle catalyse les
investissements privés dans la région. Ses résultats
L’AFRIQUE : UNE PRIORITÉ DONNER À L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE LES OUTILS DE SA CROISSANCE
de canne à sucre (bagasse), la société assure aujourd’hui sa quasi-indépendance énergétique. En 2008, PROPARCO a octroyé un prêt de 35 M$ pour la construction d’une deuxième centrale de cogénération, permettant à l’entreprise de revendre son excédent de production (35 MW) au distributeur national d’électricité KPLC.Cette activité permet à Mumias de diversifi er ses sources de revenus, de produire une énergie propre et renouvelable dans un pays en grand défi cit et de vendre des crédits carbone sur le marché international. ■
et les impacts de ses fi nancements démontrent
qu’investir au Sud – et notamment en Afrique – est
rentable.
Depuis 2006, les engagements de PROPARCO sur
le continent africain ont plus que doublé. En 2009,
ils représentaient 40 % de son activité.
Ces chiffres font de PROPARCO la plus africaine des
institutions fi nancières de développement euro-
péennes.
Forte d’un réseau de bureaux répartis à travers le
continent, PROPARCO travaille au plus près de ses
clients et des enjeux locaux. En Afrique subsaha-
rienne, ces bureaux sont situés à Johannesbourg,
Lagos, Nairobi et Abidjan, permettant ainsi à
PROPARCO de couvrir l’ensemble de la zone au
sud du Sahara. Trois autres bureaux en région médi-
terranéenne (Casablanca, Tunis, Le Caire) viennent
renforcer sa présence en Afrique.
un montant total de 72,8 M$, aux côtés d’autres institutions de développement, de banques européennes, africaineset américaines. Outre ses impacts en termes de production d’énergie, le projet a nécessité la création d’environ 1100 emplois pour la construction du barrage, et permettra d’économiser l’émission d’1,5 million de tonnes de CO2 par an, tout en présentant des effets environnementaux et sociaux limités. ■
KENYA Produire de l’énergiepropre à partirdes résidus de canneà sucre
Mumias Sugar Company, société cotée installée dans la région du Lac Victoria, est le premier producteur de sucre au Kenya. Pour faire face à l’ouverture du marché national du sucre aux importations des pays de la région, Mumias développe une politique de diversifi cation de ses activités, notamment à travers la mise en place d’un projet de cogénération. Grâce à la combustion des résidus
OUGANDADoubler la production d’électricité Avec seulement 10% de la population connectée au réseau électrique, l’Ouganda est l’un des pays les plus en retard au monde en termes d’accès à l’électricité. Le projet de centrale hydroélectrique à Bujagali, aujourd’hui en construction et dont la mise en service est prévue fi n 2012, vise à combler ce défi cit.D’une capacité de 250 MW, le barrage de Bujagali générera à lui seul près de la moitié de l’énergie produite en Ouganda, pour un prix deux fois inférieur au coût de l’électricité d’origine thermique. PROPARCO et l’AFD ont cofi nancé le projet mis en œuvre par Bujagali Energy Limited, pour
Les fi nancements de PROPARCO se concentrent sur :
■ l’énergie, afi n d’assurer au plus grand nombre la
disponibilité d’énergies modernes et propres ;
■ les transports, afi n d’améliorer la vie des popu-
lations urbaines et faciliter l’accès aux marchés
mondiaux ;
■ les télécommunications, pour lutter contre la
fracture numérique.
Quels que soient les ouvrages fi nancés, ils sont res-
pectueux de l’environnement. PROPARCO favorise
le recours aux énergies renouvelables (éolien, géo-
thermie, énergie solaire, mini hydraulique), mais
aussi la promotion d’une plus grande effi cacité
énergétique et la valorisation de la biomasse, du
biogaz et des biocarburants.
FACILITER L’INVESTISSEMENTÀ LONG TERME
De la microfi nance au capital investissement,
PROPARCO appuie l’intermédiation bancaire et
fi nancière afi n de favoriser l’accès des entrepri-
ses et des entrepreneurs aux services fi nanciers
et bancaires.
PROPARCO soutient le développement du micro-
crédit en Afrique pour répondre aux besoins des très
nombreux micro-entrepreneurs locaux. Elle accom-
pagne les institutions de microfi nance, les holdings
particuliers et des entreprises, la banque recherche des ressources de long terme afi n de consolider son bilan et adosser la maturitéde ses ressources à cellesde ses prêts. En 2009, PROPARCO a donc octroyé à BICIS une ligne de crédit de6,7 milliards de francs CFA sur une période de 7 ans. En apportant un fi nancement de long terme et en monnaie locale, PROPARCO évite à la banque un risque de change et fournit aux entreprises sénégalaises les moyens d’investir dans leur croissance, contribuant au développement du secteur privé et de l’emploi dans le pays. ■
SÉNÉGALFinancer à long termeet en monnaie locale
Le système bancaire sénégalais est le second marché bancaire d’Afrique de l’Ouest, aprèsla Côte d’Ivoire. Il est aussi très concurrentiel – plus de 15 banques se partagent 550 000 comptes –et un taux de bancarisationqui reste toutefois faible(moins de 10%). La Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (BICIS), troisième banque du pays avec 17% du marché, est la fi liale de BNP Paribas au Sénégal. Spécialisée sur le segment des
PROPARCO renforce l’accès
à l’énergie du continent
africain où les besoins
sont immenses, et favorise
le recours aux énergies
renouvelables.
Au cours des 3 dernières années :
4bureaux régionaux
920 M€d’engagements
37 %d’activité
CH
IFFR
ES C
LÉS
2007
- 20
09
nforce l’accès
du continent
où les besoins
es, et favorise , f
n
o
e
290 000personnes raccordéesà l’électricité
300 MWd’énergie renouvelable produite
26 millionsde personnes connectéesà un réseau télécom
225 000emplois créés ou sécurisés
155 M€de contribution aux revenus des États, par an
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En Afrique subsaharienne, PROPARCO a pour prin-
cipale mission de favoriser une croissance forte,
génératrice d’emplois, durable et mieux répartie.
Pour cela, PROPARCO poursuit plusieurs objectifs :
FINANCER LES ENTREPRISES, CRÉATRICESDE REVENUS ET D’EMPLOIS
En Afrique subsaharienne, et bien plus que dans
le reste du monde, les entreprises ont un accès
très limité aux fi nancements.
PROPARCO, complémentaire des banques com-
merciales, accompagne les entreprises en leur
proposant des ressources à long terme : prêt, ga-
rantie et prise de participation directe. Ses fi nan-
cements se font principalement dans le secteur
agro-alimentaire (plantation, élevage, industrie de
la mer, cogénération, fi lière vivrière…), manufactu-
rier (matériaux de construction, équipementier en
énergies renouvelables…), du tourisme (moyen et
haut de gamme) et dans les secteurs sociaux (édu-
cation et santé).
FOURNIR DES SERVICES DE BASEAUX PLUS PAUVRES
L’accessibilité et la qualité des infrastructures
constituent des facteurs essentiels à l’attractivité
d’un territoire, à la croissance et à l’amélioration
des conditions de vie.
ou les fonds opérant principalement sur ce secteur.
L’offre bancaire locale reste essentiellement limi-
tée à des produits de court terme. En soutenant
les banques et les systèmes fi nanciers, PROPARCO
donne aux acteurs locaux les moyens de dynami-
ser eux-mêmes le tissu économique de leur pays.
Elle propose ainsi des prêts et des lignes de cré-
dit dédiées au fi nancement des PME, garantit par
sa signature des prêts accordés aux entreprises en
monnaie locale et renforce directement le capital
des établissements de crédit.
PROPARCO encourage également le capital inves-
tissement, dont elle est devenue un acteur majeur
en Afrique. Son intervention, au travers des fonds
d’investissement et avec l’appui d’équipes locales,
permet d’accroître l’impact de ses fi nancements
et de toucher l’ensemble du secteur des PME.
Enfi n, PROPARCO accompagne le développement
de systèmes fi nanciers plus adaptés aux contextes
locaux, plus effi caces et plus profonds.
Lagos
Casablanca Tunis
Le Caire
Johannesbourg
Nairobi
Abidjan
Avec plus d’un milliard d’habitants aujourd’hui
et près du double en 2050, l’Afrique est un conti-
nent et un marché en pleine mutation. Elle connaît
depuis quelques années des taux de croissance éle-
vés, autour de 5 % par an, bien supérieurs à ceux des
pays de l’Organisation de coopération et de déve-
loppement économiques (OCDE).
Pourtant cette croissance ne suffi t pas à enrayer
la pauvreté : l’Afrique, essentiellement au sud du
Sahara, abrite le tiers des personnes vivant sous
le seuil de pauvreté, avec des besoins de fi nance-
ment très importants. Le continent est aussi par-
ticulièrement exposé aux aléas de la conjoncture
mondiale, comme l’ont montré les récentes crises
alimentaire, fi nancière et économique.
Stimuler et pérenniser la croissance est indispensa-
ble pour faire face aux défi s majeurs de l’Afrique.
Le secteur privé joue un rôle essentiel. Principal
moteur de croissance et de création d’emplois, il
génère des ressources permettant aux États de
jouer un rôle de régulation et de redistribution.
Il contribue à la fourniture de certains services
essentiels et se trouve au cœur des préoccupa-
tions environnementales et sociales.
PROPARCO, institution fi nancière de développe-
ment, a fait du continent africain sa priorité. Dédiée
au fi nancement du secteur privé, elle catalyse les
investissements privés dans la région. Ses résultats
L’AFRIQUE : UNE PRIORITÉDONNER À L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE LES OUTILS DE SA CROISSANCE
de canne à sucre (bagasse), la société assure aujourd’hui sa quasi-indépendance énergétique. En 2008, PROPARCO a octroyé un prêt de 35 M$ pour la construction d’une deuxième centrale de cogénération, permettant à l’entreprise de revendre son excédent de production (35 MW) au distributeur national d’électricité KPLC.Cette activité permet à Mumias de diversifi er ses sources de revenus, de produire une énergie propre et renouvelable dans un pays en grand défi cit et de vendre des crédits carbone sur le marché international. ■
et les impacts de ses fi nancements démontrent
qu’investir au Sud – et notamment en Afrique – est
rentable.
Depuis 2006, les engagements de PROPARCO sur
le continent africain ont plus que doublé. En 2009,
ils représentaient 40 % de son activité.
Ces chiffres font de PROPARCO la plus africaine des
institutions fi nancières de développement euro-
péennes.
Forte d’un réseau de bureaux répartis à travers le
continent, PROPARCO travaille au plus près de ses
clients et des enjeux locaux. En Afrique subsaha-
rienne, ces bureaux sont situés à Johannesbourg,
Lagos, Nairobi et Abidjan, permettant ainsi à
PROPARCO de couvrir l’ensemble de la zone au
sud du Sahara. Trois autres bureaux en région médi-
terranéenne (Casablanca, Tunis, Le Caire) viennent
renforcer sa présence en Afrique.
un montant total de 72,8 M$, aux côtés d’autres institutions de développement, de banques européennes, africaineset américaines. Outre ses impacts en termes de production d’énergie, le projet a nécessité la création d’environ 1100 emplois pour la construction du barrage, et permettra d’économiser l’émission d’1,5 million de tonnes de CO2 par an, tout en présentant des effets environnementaux et sociaux limités. ■
KENYA Produire de l’énergiepropre à partirdes résidus de canneà sucre
Mumias Sugar Company, société cotée installée dans la région du Lac Victoria, est le premier producteur de sucre au Kenya. Pour faire face à l’ouverture du marché national du sucre aux importations des pays de la région, Mumias développe une politique de diversifi cation de ses activités, notamment à travers la mise en place d’un projet de cogénération. Grâce à la combustion des résidus
OUGANDADoubler la production d’électricité Avec seulement 10% de la population connectée au réseau électrique, l’Ouganda est l’un des pays les plus en retard au monde en termes d’accès à l’électricité. Le projet de centrale hydroélectrique à Bujagali, aujourd’hui en construction et dont la mise en service est prévue fi n 2012, vise à combler ce défi cit.D’une capacité de 250 MW, le barrage de Bujagali générera à lui seul près de la moitié de l’énergie produite en Ouganda, pour un prix deux fois inférieur au coût de l’électricité d’origine thermique. PROPARCO et l’AFD ont cofi nancé le projet mis en œuvre par Bujagali Energy Limited, pour
Les fi nancements de PROPARCO se concentrent sur :
■ l’énergie, afi n d’assurer au plus grand nombre la
disponibilité d’énergies modernes et propres ;
■ les transports, afi n d’améliorer la vie des popu-
lations urbaines et faciliter l’accès aux marchés
mondiaux ;
■ les télécommunications, pour lutter contre la
fracture numérique.
Quels que soient les ouvrages fi nancés, ils sont res-
pectueux de l’environnement. PROPARCO favorise
le recours aux énergies renouvelables (éolien, géo-
thermie, énergie solaire, mini hydraulique), mais
aussi la promotion d’une plus grande effi cacité
énergétique et la valorisation de la biomasse, du
biogaz et des biocarburants.
FACILITER L’INVESTISSEMENTÀ LONG TERME
De la microfi nance au capital investissement,
PROPARCO appuie l’intermédiation bancaire et
fi nancière afi n de favoriser l’accès des entrepri-
ses et des entrepreneurs aux services fi nanciers
et bancaires.
PROPARCO soutient le développement du micro-
crédit en Afrique pour répondre aux besoins des très
nombreux micro-entrepreneurs locaux. Elle accom-
pagne les institutions de microfi nance, les holdings
particuliers et des entreprises, la banque recherche des ressources de long terme afi n de consolider son bilan et adosser la maturitéde ses ressources à cellesde ses prêts. En 2009, PROPARCO a donc octroyé à BICIS une ligne de crédit de6,7 milliards de francs CFA sur une période de 7 ans. En apportant un fi nancement de long terme et en monnaie locale, PROPARCO évite à la banque un risque de change et fournit aux entreprises sénégalaises les moyens d’investir dans leur croissance, contribuant au développement du secteur privé et de l’emploi dans le pays. ■
SÉNÉGALFinancer à long termeet en monnaie locale
Le système bancaire sénégalais est le second marché bancaire d’Afrique de l’Ouest, aprèsla Côte d’Ivoire. Il est aussi très concurrentiel – plus de 15 banques se partagent 550 000 comptes –et un taux de bancarisationqui reste toutefois faible(moins de 10%). La Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (BICIS), troisième banque du pays avec 17% du marché, est la fi liale de BNP Paribas au Sénégal. Spécialisée sur le segment des
PROPARCO renforce l’accès
à l’énergie du continent
africain où les besoins
sont immenses, et favorise
le recours aux énergies
renouvelables.
Au cours des 3 dernières années :
4bureaux régionaux
920 M€d’engagements
37 %d’activité
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nforce l’accès
du continent
où les besoins
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290 000personnes raccordéesà l’électricité
300 MWd’énergie renouvelable produite
26 millionsde personnes connectéesà un réseau télécom
225 000emplois créés ou sécurisés
155 M€de contribution aux revenus des États, par an
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En Afrique subsaharienne, PROPARCO a pour prin-
cipale mission de favoriser une croissance forte,
génératrice d’emplois, durable et mieux répartie.
Pour cela, PROPARCO poursuit plusieurs objectifs :
FINANCER LES ENTREPRISES, CRÉATRICESDE REVENUS ET D’EMPLOIS
En Afrique subsaharienne, et bien plus que dans
le reste du monde, les entreprises ont un accès
très limité aux fi nancements.
PROPARCO, complémentaire des banques com-
merciales, accompagne les entreprises en leur
proposant des ressources à long terme : prêt, ga-
rantie et prise de participation directe. Ses fi nan-
cements se font principalement dans le secteur
agro-alimentaire (plantation, élevage, industrie de
la mer, cogénération, fi lière vivrière…), manufactu-
rier (matériaux de construction, équipementier en
énergies renouvelables…), du tourisme (moyen et
haut de gamme) et dans les secteurs sociaux (édu-
cation et santé).
FOURNIR DES SERVICES DE BASEAUX PLUS PAUVRES
L’accessibilité et la qualité des infrastructures
constituent des facteurs essentiels à l’attractivité
d’un territoire, à la croissance et à l’amélioration
des conditions de vie.
ou les fonds opérant principalement sur ce secteur.
L’offre bancaire locale reste essentiellement limi-
tée à des produits de court terme. En soutenant
les banques et les systèmes fi nanciers, PROPARCO
donne aux acteurs locaux les moyens de dynami-
ser eux-mêmes le tissu économique de leur pays.
Elle propose ainsi des prêts et des lignes de cré-
dit dédiées au fi nancement des PME, garantit par
sa signature des prêts accordés aux entreprises en
monnaie locale et renforce directement le capital
des établissements de crédit.
PROPARCO encourage également le capital inves-
tissement, dont elle est devenue un acteur majeur
en Afrique. Son intervention, au travers des fonds
d’investissement et avec l’appui d’équipes locales,
permet d’accroître l’impact de ses fi nancements
et de toucher l’ensemble du secteur des PME.
Enfi n, PROPARCO accompagne le développement
de systèmes fi nanciers plus adaptés aux contextes
locaux, plus effi caces et plus profonds.
Lagos
Casablanca Tunis
Le Caire
Johannesbourg
Nairobi
Abidjan
Avec plus d’un milliard d’habitants aujourd’hui
et près du double en 2050, l’Afrique est un conti-
nent et un marché en pleine mutation. Elle connaît
depuis quelques années des taux de croissance éle-
vés, autour de 5 % par an, bien supérieurs à ceux des
pays de l’Organisation de coopération et de déve-
loppement économiques (OCDE).
Pourtant cette croissance ne suffi t pas à enrayer
la pauvreté : l’Afrique, essentiellement au sud du
Sahara, abrite le tiers des personnes vivant sous
le seuil de pauvreté, avec des besoins de fi nance-
ment très importants. Le continent est aussi par-
ticulièrement exposé aux aléas de la conjoncture
mondiale, comme l’ont montré les récentes crises
alimentaire, fi nancière et économique.
Stimuler et pérenniser la croissance est indispensa-
ble pour faire face aux défi s majeurs de l’Afrique.
Le secteur privé joue un rôle essentiel. Principal
moteur de croissance et de création d’emplois, il
génère des ressources permettant aux États de
jouer un rôle de régulation et de redistribution.
Il contribue à la fourniture de certains services
essentiels et se trouve au cœur des préoccupa-
tions environnementales et sociales.
PROPARCO, institution fi nancière de développe-
ment, a fait du continent africain sa priorité. Dédiée
au fi nancement du secteur privé, elle catalyse les
investissements privés dans la région. Ses résultats
L’AFRIQUE : UNE PRIORITÉDONNER À L’AFRIQUE SUBSAHARIENNE LES OUTILS DE SA CROISSANCE
de canne à sucre (bagasse), la société assure aujourd’hui sa quasi-indépendance énergétique. En 2008, PROPARCO a octroyé un prêt de 35 M$ pour la construction d’une deuxième centrale de cogénération, permettant à l’entreprise de revendre son excédent de production (35 MW) au distributeur national d’électricité KPLC.Cette activité permet à Mumias de diversifi er ses sources de revenus, de produire une énergie propre et renouvelable dans un pays en grand défi cit et de vendre des crédits carbone sur le marché international. ■
et les impacts de ses fi nancements démontrent
qu’investir au Sud – et notamment en Afrique – est
rentable.
Depuis 2006, les engagements de PROPARCO sur
le continent africain ont plus que doublé. En 2009,
ils représentaient 40 % de son activité.
Ces chiffres font de PROPARCO la plus africaine des
institutions fi nancières de développement euro-
péennes.
Forte d’un réseau de bureaux répartis à travers le
continent, PROPARCO travaille au plus près de ses
clients et des enjeux locaux. En Afrique subsaha-
rienne, ces bureaux sont situés à Johannesbourg,
Lagos, Nairobi et Abidjan, permettant ainsi à
PROPARCO de couvrir l’ensemble de la zone au
sud du Sahara. Trois autres bureaux en région médi-
terranéenne (Casablanca, Tunis, Le Caire) viennent
renforcer sa présence en Afrique.
un montant total de 72,8 M$, aux côtés d’autres institutions de développement, de banques européennes, africaineset américaines. Outre ses impacts en termes de production d’énergie, le projet a nécessité la création d’environ 1100 emplois pour la construction du barrage, et permettra d’économiser l’émission d’1,5 million de tonnes de CO2 par an, tout en présentant des effets environnementaux et sociaux limités. ■
KENYA Produire de l’énergiepropre à partirdes résidus de canneà sucre
Mumias Sugar Company, société cotée installée dans la région du Lac Victoria, est le premier producteur de sucre au Kenya. Pour faire face à l’ouverture du marché national du sucre aux importations des pays de la région, Mumias développe une politique de diversifi cation de ses activités, notamment à travers la mise en place d’un projet de cogénération. Grâce à la combustion des résidus
OUGANDADoubler la production d’électricité Avec seulement 10% de la population connectée au réseau électrique, l’Ouganda est l’un des pays les plus en retard au monde en termes d’accès à l’électricité. Le projet de centrale hydroélectrique à Bujagali, aujourd’hui en construction et dont la mise en service est prévue fi n 2012, vise à combler ce défi cit.D’une capacité de 250 MW, le barrage de Bujagali générera à lui seul près de la moitié de l’énergie produite en Ouganda, pour un prix deux fois inférieur au coût de l’électricité d’origine thermique. PROPARCO et l’AFD ont cofi nancé le projet mis en œuvre par Bujagali Energy Limited, pour
Les fi nancements de PROPARCO se concentrent sur :
■ l’énergie, afi n d’assurer au plus grand nombre la
disponibilité d’énergies modernes et propres ;
■ les transports, afi n d’améliorer la vie des popu-
lations urbaines et faciliter l’accès aux marchés
mondiaux ;
■ les télécommunications, pour lutter contre la
fracture numérique.
Quels que soient les ouvrages fi nancés, ils sont res-
pectueux de l’environnement. PROPARCO favorise
le recours aux énergies renouvelables (éolien, géo-
thermie, énergie solaire, mini hydraulique), mais
aussi la promotion d’une plus grande effi cacité
énergétique et la valorisation de la biomasse, du
biogaz et des biocarburants.
FACILITER L’INVESTISSEMENTÀ LONG TERME
De la microfi nance au capital investissement,
PROPARCO appuie l’intermédiation bancaire et
fi nancière afi n de favoriser l’accès des entrepri-
ses et des entrepreneurs aux services fi nanciers
et bancaires.
PROPARCO soutient le développement du micro-
crédit en Afrique pour répondre aux besoins des très
nombreux micro-entrepreneurs locaux. Elle accom-
pagne les institutions de microfi nance, les holdings
particuliers et des entreprises, la banque recherche des ressources de long terme afi n de consolider son bilan et adosser la maturitéde ses ressources à cellesde ses prêts. En 2009, PROPARCO a donc octroyé à BICIS une ligne de crédit de6,7 milliards de francs CFA sur une période de 7 ans. En apportant un fi nancement de long terme et en monnaie locale, PROPARCO évite à la banque un risque de change et fournit aux entreprises sénégalaises les moyens d’investir dans leur croissance, contribuant au développement du secteur privé et de l’emploi dans le pays. ■
SÉNÉGALFinancer à long termeet en monnaie locale
Le système bancaire sénégalais est le second marché bancaire d’Afrique de l’Ouest, aprèsla Côte d’Ivoire. Il est aussi très concurrentiel – plus de 15 banques se partagent 550 000 comptes –et un taux de bancarisationqui reste toutefois faible(moins de 10%). La Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Sénégal (BICIS), troisième banque du pays avec 17% du marché, est la fi liale de BNP Paribas au Sénégal. Spécialisée sur le segment des
PROPARCO renforce l’accès
à l’énergie du continent
africain où les besoins
sont immenses, et favorise
le recours aux énergies
renouvelables.
Au cours des 3 dernières années :
4bureaux régionaux
920 M€d’engagements
37 %d’activité
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2007
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nforce l’accès
du continent
où les besoins
es, et favorise , f
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290 000personnes raccordéesà l’électricité
300 MWd’énergie renouvelable produite
26 millionsde personnes connectéesà un réseau télécom
225 000emplois créés ou sécurisés
155 M€de contribution aux revenus des États, par an
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PROPARCO est une Institution fi nancière de développement, conjointe-
ment détenue par l’Agence française de développement (AFD) et par des
actionnaires privés du Nord et du Sud. La société a pour mission de cata-
lyser les investissements privés dans les pays émergents et en développe-
ment en faveur de la croissance, du développement durable et de l’atteinte
des Objectifs du millénaire (OMD).
Née il y a trente ans de la conviction que le secteur privé est un acteur clé
du développement, PROPARCO a triplé son capital en 2008. PROPARCO
fi nance des opérations économiquement viables, socialement équitables,
soutenables sur le plan environnemental et fi nancièrement rentables.
Sa stratégie sectorielle, adaptée au niveau de développement des pays,
se concentre sur le secteur productif, les systèmes fi nanciers, les infras-
tructures et le capital investissement. PROPARCO investit dans un champ
géographique allant des grands pays émergents aux pays les plus pauvres,
notamment en Afrique, avec un degré élevé d’exigence en matière de res-
ponsabilité sociale et environnementale.
PROPARCO propose une palette complète d’instruments fi nanciers permet-
tant de répondre aux besoins spécifi ques des investisseurs privés dans
les pays en développement (prêts, fonds propres, garanties et ingénierie
fi nancière). En 2009, PROPARCO a octroyé 1,1 milliard d’euros à travers
quatre-vingts projets dans plus de trente pays.
AFRIQUE DE L’OUEST
Boulevard François Mitterrand
01 BP 1814
Abidjan, Côte d’Ivoire
Tél. : (225) 22 40 70 40
Fax : (225) 22 44 21 78
NIGÉRIA
ET AFRIQUE CENTRALE
Melrose Offi ce suites
Phoenix House Plot 26E
Abdulrahman Okene
Close Off Ligali Ayorinde Street
Victoria Island
Lagos, Nigéria
Tél. : (234) 12705740
AFRIQUE DE L’EST
Royal Ngao House
Hospital Road
P.O Box 45995
00100 Nairobi, Kenya
Tél. : (254) 20 271 12 34
(254) 20 271 10 58
Fax : (254) 20 271 79 88
www.proparco.fr
151, rue Saint Honoré
75001 Paris
Tél. : +33 1 53 44 31 08
Fax : +33 1 53 44 38 38
AFRIQUE AUSTRALEET MADAGASCAR
Ballywoods Offi ce Park
Ironwood House, 1st Floor
29 Ballyclare Drive, Bryanston
P.O. Box 786555
Sandton 2146
Johannesbourg, Afrique du Sud
Tél. : (27) 11 540 7100
Fax : (27) 11 540 7117
PROPARCO se concentre exclusivement sur des fi -
nancements de long terme, dans des pays ou sur
des contreparties jugés trop risqués par les ban-
ques commerciales. PROPARCO propose une pa-
lette d’instruments fi nanciers complémentaires de
l’offre traditionnelle commerciale :
■ Les prises de participation
Elles sont toujours minoritaires et ont vocation à
être cédées dans un horizon de 4 à 8 ans lorsque
l’entreprise a atteint un stade de maturité suffi sant
lui permettant de lever des capitaux sur les mar-
chés ou de solliciter des investisseurs privés.
PROPARCO investit en fonds propres ou quasi fonds
propres dans des opérations de haut de bilan : capi-
tal, action préférentielle, obligation convertible ou
prêt participatif.
PROPARCO prend également des participations
dans les fonds d’investissement. En Afrique sub-
saharienne, elle accompagne la création et le dé-
veloppement de fonds régionaux dédiés au fi nan-
cement des PME. Elle propose, notamment via
le Fonds d’investissement et de soutien pour les
entreprises en Afrique (FISEA), une gamme de pro-
duits diversifi ée.
■ Les prêts
PROPARCO adapte son offre de prêt à moyen
et long terme en fonction de la profondeur de
chaque marché. Elle propose des prêts seniors, ju-
niors, mezzanines ou subordonnés, qui s’échelon-
nent de 5 à 100 M€ (avec un montant moyen d’en-
viron 13 M€). Leur durée s’étale entre 5 et 15 ans,
selon les besoins du projet. Ces prêts peuvent être
libellés en euro, en dollar ou en monnaie locale.
■ L’offre en monnaie locale
PROPARCO propose des garanties ou des prêts di-
rects en monnaie locale, afi n de réduire le risque de
change. Elle apporte, par sa signature, une garantie
de solvabilité, qui peut prendre plusieurs formes :
■ Garantie d’emprunts obligataires ou autres
produits de marché ;
■ Garantie d’emprunts interbancaire ;
■ Garantie d’emprunts en monnaie locale ;
■ Garantie de liquidité des OPCVM.
PROPARCO en Afriquesubsaharienne
© Michel Hasson
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eaux
plus risquées, dans des régions instables ou en sortie de crise, pour des investissements de petites tailles, dans des secteurs traditionnellement délaissés (agriculture, microfi nance, énergies nouvelles, santé, éducation…).Il a pour objectif d’investir 50 M€ chaque année pendant 5 ans.Les montants unitaires sont compris entre 1 à 10 M€et peuvent être accompagnés d’une enveloppe d’assistance technique.L’ambition de FISEA est d’être un levier de croissance économique dans cette région. ■
FISEA Une nouvelle solution de fi nancement en fonds propres en Afriquesubsaharienne
FISEA est un fonds d’investissement qui prend des participationsdans des entreprises, des banques, des institutions de microfi nanceet dans des fonds d’investissement déployant leur activitéen Afrique subsaharienne.Créé à Paris en 2009, FISEAest détenu par l’Agence française de développement et gérépar PROPARCO. FISEA se veut complémentaire des fonds traditionnels privés. Il se consacre à des opérations
Plantation de thé
au Kenya.
DES SOLUTIONS DE FINANCEMENT ADAPTÉES
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PROPARCO est une Institution fi nancière de développement, conjointe-
ment détenue par l’Agence française de développement (AFD) et par des
actionnaires privés du Nord et du Sud. La société a pour mission de cata-
lyser les investissements privés dans les pays émergents et en développe-
ment en faveur de la croissance, du développement durable et de l’atteinte
des Objectifs du millénaire (OMD).
Née il y a trente ans de la conviction que le secteur privé est un acteur clé
du développement, PROPARCO a triplé son capital en 2008. PROPARCO
fi nance des opérations économiquement viables, socialement équitables,
soutenables sur le plan environnemental et fi nancièrement rentables.
Sa stratégie sectorielle, adaptée au niveau de développement des pays,
se concentre sur le secteur productif, les systèmes fi nanciers, les infras-
tructures et le capital investissement. PROPARCO investit dans un champ
géographique allant des grands pays émergents aux pays les plus pauvres,
notamment en Afrique, avec un degré élevé d’exigence en matière de res-
ponsabilité sociale et environnementale.
PROPARCO propose une palette complète d’instruments fi nanciers permet-
tant de répondre aux besoins spécifi ques des investisseurs privés dans
les pays en développement (prêts, fonds propres, garanties et ingénierie
fi nancière). En 2009, PROPARCO a octroyé 1,1 milliard d’euros à travers
quatre-vingts projets dans plus de trente pays.
AFRIQUE DE L’OUEST
Boulevard François Mitterrand
01 BP 1814
Abidjan, Côte d’Ivoire
Tél. : (225) 22 40 70 40
Fax : (225) 22 44 21 78
NIGÉRIA
ET AFRIQUE CENTRALE
Melrose Offi ce suites
Phoenix House Plot 26E
Abdulrahman Okene
Close Off Ligali Ayorinde Street
Victoria Island
Lagos, Nigéria
Tél. : (234) 12705740
AFRIQUE DE L’EST
Royal Ngao House
Hospital Road
P.O Box 45995
00100 Nairobi, Kenya
Tél. : (254) 20 271 12 34
(254) 20 271 10 58
Fax : (254) 20 271 79 88
www.proparco.fr
151, rue Saint Honoré
75001 Paris
Tél. : +33 1 53 44 31 08
Fax : +33 1 53 44 38 38
AFRIQUE AUSTRALEET MADAGASCAR
Ballywoods Offi ce Park
Ironwood House, 1st Floor
29 Ballyclare Drive, Bryanston
P.O. Box 786555
Sandton 2146
Johannesbourg, Afrique du Sud
Tél. : (27) 11 540 7100
Fax : (27) 11 540 7117
PROPARCO se concentre exclusivement sur des fi -
nancements de long terme, dans des pays ou sur
des contreparties jugés trop risqués par les ban-
ques commerciales. PROPARCO propose une pa-
lette d’instruments fi nanciers complémentaires de
l’offre traditionnelle commerciale :
■ Les prises de participation
Elles sont toujours minoritaires et ont vocation à
être cédées dans un horizon de 4 à 8 ans lorsque
l’entreprise a atteint un stade de maturité suffi sant
lui permettant de lever des capitaux sur les mar-
chés ou de solliciter des investisseurs privés.
PROPARCO investit en fonds propres ou quasi fonds
propres dans des opérations de haut de bilan : capi-
tal, action préférentielle, obligation convertible ou
prêt participatif.
PROPARCO prend également des participations
dans les fonds d’investissement. En Afrique sub-
saharienne, elle accompagne la création et le dé-
veloppement de fonds régionaux dédiés au fi nan-
cement des PME. Elle propose, notamment via
le Fonds d’investissement et de soutien pour les
entreprises en Afrique (FISEA), une gamme de pro-
duits diversifi ée.
■ Les prêts
PROPARCO adapte son offre de prêt à moyen
et long terme en fonction de la profondeur de
chaque marché. Elle propose des prêts seniors, ju-
niors, mezzanines ou subordonnés, qui s’échelon-
nent de 5 à 100 M€ (avec un montant moyen d’en-
viron 13 M€). Leur durée s’étale entre 5 et 15 ans,
selon les besoins du projet. Ces prêts peuvent être
libellés en euro, en dollar ou en monnaie locale.
■ L’offre en monnaie locale
PROPARCO propose des garanties ou des prêts di-
rects en monnaie locale, afi n de réduire le risque de
change. Elle apporte, par sa signature, une garantie
de solvabilité, qui peut prendre plusieurs formes :
■ Garantie d’emprunts obligataires ou autres
produits de marché ;
■ Garantie d’emprunts interbancaire ;
■ Garantie d’emprunts en monnaie locale ;
■ Garantie de liquidité des OPCVM.
PROPARCO en Afriquesubsaharienne
© Michel Hasson
© B
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Ben
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plus risquées, dans des régions instables ou en sortie de crise, pour des investissements de petites tailles, dans des secteurs traditionnellement délaissés (agriculture, microfi nance, énergies nouvelles, santé, éducation…).Il a pour objectif d’investir 50 M€ chaque année pendant 5 ans.Les montants unitaires sont compris entre 1 à 10 M€et peuvent être accompagnés d’une enveloppe d’assistance technique.L’ambition de FISEA est d’être un levier de croissance économique dans cette région. ■
FISEA Une nouvelle solution de fi nancement en fonds propres en Afriquesubsaharienne
FISEA est un fonds d’investissement qui prend des participationsdans des entreprises, des banques, des institutions de microfi nanceet dans des fonds d’investissement déployant leur activitéen Afrique subsaharienne.Créé à Paris en 2009, FISEAest détenu par l’Agence française de développement et gérépar PROPARCO. FISEA se veut complémentaire des fonds traditionnels privés. Il se consacre à des opérations
Plantation de thé
au Kenya.
DES SOLUTIONSDE FINANCEMENT ADAPTÉES
desi
gn g
raph
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: V
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