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N° 7 SEPTEMBRE 2011 1 TRIMESTRIEL ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Vos nouveaux délégués PARRAINAGE Faites découvrir la mutuelle à vos proches demain ? Qui va me soigner LE M UTUALISTE

Qui va me soigner demain - Viazimut, devis et mutuelle

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Page 1: Qui va me soigner demain - Viazimut, devis et mutuelle

N ° 7 S E P T E M B R E 2 0 1 1 1 € T R I M E S T R I E L

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Vos nouveaux déléguésPARRAINAGE Faites découvrir la mutuelle à vos proches

demain ?Qui va me soigner

LEMUTUALISTE

Page 2: Qui va me soigner demain - Viazimut, devis et mutuelle

L E M U T U A L I S T E S E P T E M B R E 2 0 1 12

Ile-de-France

Pays-de-la-LoireCentre

Auvergne

Midi-Pyrénées

Aquitaine

Rhône-Alpes

Franche- Comté

Provence-Alpes- Côte d’azur

Poitou-Charente

languedoc- Roussillion

P 4-5 QUOI DE NEUFVotre mutuelle.Toutes les nouveautés.

P 6-9 D O S S IERLa désertification médicale. Qui va me soigner demain ?

P 10 S ANTÉLes accidents domestiques. Comment mieux les prévenir ?

P 11-12 SAN TÉ B RÈVESDépassements d’honoraires. La Mutualité française s’engage.Cancer de la peau. Attention aux cabines de bronzage.

P 13 GRA ND ANGLELe parrainage en questions.

P 14 DROITMédicaments. Les patients peuvent déclarer les effets indésirables.

P 6-9Qui va me soigner

demain ?

Le Mutualiste Viazimut : édité par la mutuelle Viazimut, régie par le livre II du Code de la Mutualité –avenue Gustave Eiffel, BP510, 11105 Narbonne Cedex – Tél. : 0810 14 50 14 – Directeur de la publication :

Gérard Petit-dit-Chaguet – Directeur des rédactions : Alain Rey – Rédacteur en chef : Bernard Tailhades – Rédacteur en chef délégué : Jean-François Rebeyrol – Secrétaire générale de la rédaction : Cécile Fratellini – Secrétaire de rédaction : Vanessa Pageot – Rédaction locale : Sandrine Creton – Maquette, prépresse : Ciem – Dessins : Jef – Impression : SIA Art & Caractère, Lavaur – Tirage : 7 400 ex. – Commission paritaire : 0315M08322 – Prix : 1 € – Abonnement : 4 numéros 4 € – N° 7, septembre 2011 – Dépôt légal à parution. La reproduction des articles de ce numéro est interdite, sauf autorisation expresse du directeur des rédactions. Le Mutualiste est une publication du Réseau des éditeurs de revues (RER). Photo couverture : XXXXXXXXX

P 4-5Les nouveaux

délégués de la mutuelle

Viazimut.

L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DIT NON

Dans le fonctionnement démocratique de la mutuelle,

l’assemblée générale est un moment privilégié et important. Celle de Viazimut vient de se tenir à Gruissan (Aude).Ce fut l’occasion de rencontrer les délégués dernièrement élus. Nous avons eu le plaisir de retrouver des anciens mais aussi de faire connaissance des nouveaux et parmi eux, beaucoup de jeunes !Ils nous ont déclaré que c’est l’actualité des dernières semaines venant de toute part, concernant la mutuelle qui les a motivés à s’investir a!n de défendre et partager les valeurs mutualistes.La tendance, il est vrai aujourd’hui, est au « chacun pour soi », les valeurs de démocratie et de solidarité semblent obsolètes.L’assemblée générale a dit NON, ces valeurs ne sont pas obsolètes mais toujours d’actualité !De par la teneur des débats que nous avons eue et des décisions qui ont été prises, c’est un signe fort qu’a adressé l’assemblée générale au conseil d’administration a!n de poursuivre son action à défendre ces valeurs.Démocratie, solidarité et responsabilité sont inscrites sur la feuille de route du conseil d’administration de Viazimut pour les mois et années à venir.

Gérard Petit-dit-Chaguet, président de la mutuelle Viazimut

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Q U O I D E N E U F

L E M U T U A L I S T E S E P T E M B R E 2 0 1 13

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

NOUVEAUTÉS POUR 2012L’assemblée générale s’est déroulée le vendredi 24 juin au camping

« Les Ayguades » à Gruissan (Aude) et a accueilli soixante-douze participants.

Après les interventions de chaque responsable de service sur le bilan de l’année 2010, et l’élection des nouveaux délégués, Stéphane Dubreuil, consultant

à KFR Conseil, a commenté les résultats de l’enquête de satisfaction 2011. L’assemblée a ensuite voté les modi!cations statutaires comme suit :

Article 16 - Élection des délégués des membres participantsLes membres de chaque collège élisent parmi eux et par correspondance les délégués à l’assemblée générale de la mutuelle (…) Les délégués sont élus pour six ans à la diligence du conseil d’administration.

Article 47 – CompositionLe bureau est composé de la façon suivante : un président, un vice-président, un secrétaire, un trésorier.Toutefois, si le fonctionnement du bureau le nécessite, le conseil d’administration peut élire un adjoint au secrétaire, au trésorier.

Article 50 – Le secrétaire et le secrétaire adjointLe secrétaire est responsable de la rédaction des convocations, (…)

leur déléguer sa signature pour des objets nettement déterminés.Le secrétaire adjoint seconde le secrétaire. Il le supplée en cas d’empêchement avec les mêmes pouvoirs dans toutes ses fonctions.

Article 51 – Le trésorier et le trésorier adjointLe trésorier e#ectue les opérations !nancières de la mutuelle, (…) leur déléguer sa signature pour des objets nettement déterminés.Le trésorier adjoint seconde le trésorier. Il le supplée en cas d’empêchement avec les mêmes pouvoirs dans toutes ses fonctions.

La commission prestations a ensuite présenté quatre propo-sitions d’amélioration de garanties pour 2012, pour tous les contrats individuels découlant d’un contrat collectif. L’assemblée a validé les propositions suivantes :

– Étendre le forfait ostéopathie actuel, avec la prise en charge d’autres médecines douces telles que la chiropractie, l’acupuncture, la mésothérapie et l’homéopathie.

– Création d’un forfait pédicure d’un montant de 86,55 € par an et par personne, pour trois séances maximum.

– Création de la prise en charge d’un dépassement en cas d’extraction dentaire en cabinet médical, en fonction de la garantie souscrite par l’adhérent. Actuellement, la prise en charge est e#ective uniquement lors d’une inter-vention en milieu hospitalier.

– Prise en charge de tous les implants dentaires sans restriction par rapport à la position de la dent.

La réunion s’est achevée après le rapport du président et les interventions des partenaires sociaux.

Soixante-douze participants se sont réunis à l’assemblée générale du 24 juin dernier.

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L E M U T U A L I S T E S E P T E M B R E 2 0 1 14

Pays-de-la-Loire

Aquitaine

Poitou-Charente

Q U O I D E N E U F

RÉGION CENTRE AUVERGNECollège collectif :BOISSIER Laurent - ASF Ussel - [email protected]

RÉGION PAYS-DE-LA-LOIRECollège individuel :MARCAIS Alain - Durtal - [email protected]

RÉGION POITOU-CHARENTECollège collectif :BILLEAUD Anthony - ASF Niort - [email protected] Stéphanie - ASF Saintes - [email protected]ège individuel :GUILBAUT Mauricette - Pons - [email protected]

RÉGION AQUITAINECollège collectif :BODEAN Françoise - ASF Artix - je#[email protected] Jean-Marc - ASF Artix - [email protected] CARRICABURU Alain - ASF Artix - [email protected] Danielle - ASF Artix - [email protected] Gérard - ASF Artix - [email protected] DUBOURG Jacqueline - ASF Langon - [email protected] Claude - ASF Langon - [email protected] SANCHO Patrick ASF Anglet - [email protected] Michelle - ASF Biarritz - [email protected] SOLLIEC Fréderic - ASF Biarritz - [email protected] ROBY Pascal - ASF Niort - [email protected] Jean-Claude - ASF Coutras - [email protected]

RÉGION MIDI-PYRÉNÉESCollège collectif :OULES Patrick - ASF Toulouse - [email protected] BALSERA Corinne - ASF St Gaudens - [email protected] CONTE DABAN Alain - ASF St Gaudens - [email protected] ECHECOLONEA Georges - ASF St Gaudens - [email protected] Dominique - ASF St Gaudens - [email protected] BERNADIE Jean-Paul - ASF Cahors – [email protected] Martine - ASF cahors - [email protected] Pierre - ASF Villefranche - [email protected]

VIE DE LA MUTUELLE

VOS NOUVEAUX DÉLÉGUÉSLors de l’assemblée générale 2011, 60 délégués ont été élus ou réélus, pour une durée de six ans. Relais indispensable entre les adhérents

et la mutuelle, le délégué informe les adhérents et fait part à la mutuelle de leurs remarques ou suggestions. Il élit le conseil d’administration et délibère sur les évolutions des prestations, statuts et règlements.

Découvrez vos délégués par région.

Collège individuel :DARRITCHON Jean-Louis - Boucau - [email protected] Christian - Barie - [email protected]

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Ile-de-France

Centre

Auvergne

Midi-Pyrénées

Rhône-Alpes

Franche- Comté

Provence-Alpes- Côte d’azur

languedoc- Roussillion

Q U O I D E N E U F

L E M U T U A L I S T E S E P T E M B R E 2 0 1 15

RÉGION ILE-DE-FRANCECollège individuel :HOUBRAH Ajjoub - Les Mureaux - [email protected]

RÉGION FRANCHE-COMTÉCollège individuel :MONIN Yves - Belfort - [email protected]

RÉGION RHÔNE-ALPESCollège collectif :BERT Olivier - ASF Feurs - [email protected] Jean-Luc - ASF Feurs - [email protected] BONNETON Sandrine - ASF Chanas - [email protected] Bernard - ASF Chanas - [email protected] Eric - ASF Chanas - sandrine.bonneton@wanadoo.#BANCEL Eric - ASF Montelimar - [email protected] Patrick - ASF %iers - [email protected] Stéphane - ASF Valence - [email protected]ège individuel :REYNE Guy - Valence - [email protected] Georges - Poncins - [email protected] Michel - Viviers - [email protected]

RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZURCollège collectif :BLANCHET Georges - ASF Salon - [email protected] Sandrine - ASF Orange - [email protected] Salvador - ASF Orange - [email protected] AGOSTI Sandrine - ASF Vedene - [email protected] Mari-Isabel - ASF Vedene - [email protected] DOMERGUE Bruno - ASF Vedene - [email protected] Denis - ASF Vedene - denis.riviè[email protected]ège individuel :DUCHAMPS Jean - Arles - [email protected]

RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLONCollège collectif :GENEST Sylvie - ASF Sète - [email protected] NARDY Serge - ASF Sète - [email protected] Jacques - ASF Narbonne - [email protected] Jean-Louis - ASF Narbonne - [email protected] Jean-René - ASF Narbonne - [email protected] Luc - ASF Narbonne - [email protected] Philippe - ASF Carcassonne – [email protected] Marie-%érèse - ASF Carcassonne – Tél. : 06 07 87 75 87GAUTREAU Sylvie - ASF Porte Puymorens – [email protected]ège individuel :AVRIL Pierrette - St Estève - [email protected] Claudine - %eza - [email protected] Nicole - Narbonne – [email protected]

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Désertification médicale

QUIVA ESOIG Les Français sont à 15 minutes en moyenne de leur généraliste, de leur dentiste ou d'un kiné. Mais sous cette moyenne se cachent de fortes disparités régionales accentuées par la pénurie de médecins libéraux de campagne.

« Quel est le temps d'accès moyen aux soins médicaux en France? » Quinze minutes, c'est le temps moyen d'accès aux soins de proximité pour la population française. Il concerne les médecins généralistes, les infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes et les chirurgiens­dentistes libéraux. Les médecins spécialistes libéraux et les équipements médicaux les plus cou­rants (scanner, IRM) sont accessibles à moins de vingt minutes. Du côté des soins hospitaliers, 95 % des Français mettent moins de 45 minutes pour y accéder. Ils concernent, entre autres, les services de maternité, cardiologie, néphrologie, pneumo­logie ou de chirurgie orthopédique. (Source: enquête de juin 2011 de l'Institut de recherche et de documentation en économie et en santé).

«-pourquoi l'accès aux soins s.Pécialisés est-il si inégalitaire d'une région à une autre? » L'accès aux soins spécialisés est étroitement lié au maillage sanitaire territorial, c'est-à-dire à la présence d'hôpitaux, de cliniques, de services spécialisés ou ultra-spécialisés. Un maillage

sanitaire faible, combiné, par exemple, à une zone montagneuse rend l'accès aux médecins spécialistes très compliqué. 31 % des femmes enceintes corses connaissent cette probléma­tique: elles mettent plus de 45 minutes pour rejoindre la maternité la plus proche, contre 8 % en Franche-Comté. La Corse souffre aussi du manque de maternité de secteur 3, spécialisée dans les grossesses à risques: il n'y en a aucune sur l'Île de Beauté! Enfin, l'Île-de-France est une championne du paradoxe. D'un côté elle concentre le plus de médecins spécialistes. De l'autre, les médecins spé­cialistes du secteur 1 sont les plus difficiles d'accès de toute la France. C'est le cas notamment pour les cardiologues, pneumologues, gynécologues et hépato-gastroentérologues.

« Où y a-t-ille moins de médecins en France? » La région Picardie est la région la plus faiblement dotée en médecins avec seulement 2, 39 médecins pour 1 000 habitants, contre 3, 08 pour la moyenne nationale. Le Centre, la Haute-Normandie et la

LE MUTUALISTE SEPTEMBRE 2011 6

CHIFFRES CLÉS

51,4 ans c'est l'âge moyen

des médecins.

9,4 °/o des médecins

inscrits à l'Ordre des médecins

en 2010 ont choisi le libéral.

1/4 des médecins

nouvellement inscrits en 2010 a obtenu

son diplôme hors de France.

(Source: Insee)

Page 7: Qui va me soigner demain - Viazimut, devis et mutuelle

NER Champagne­

Ardenne ont éga­lement une faible démo­

graphie médicale. Le pourtour méditerranéen est toujours aussi attrac­tif. La région

· PACA, Pro-

d'Azur, arrive en tête de la plus forte densité médicale,

avec 3, 70 médecins pour 1 000 habitants devant l'Ile-de-France. La densité régionale médicale est fortement liée à la dynamique des bassins de vie. Ceux-ci dési­gnent les services et équipements de la vie cou­rante comme les structures scolaires, médicales, les bureaux de poste, les notaires, les gendarme­ries, les centres commerciaux, les banques, les librairies, etc.

« L'es médecins qui partent ou qui vont partir à la retraite seront-ils tous remplacés? » Dans la décennie à venir, les médecins retraités seront de plus en plus nombreux à ne pas être remplacés. En 2010, les départs à la retraite ont augmenté de 12 % alors que les jeunes méde­cins inscrits ont seulement augmenté de 2,5 %.

AIN? Pour le docteur Romestaing, président de la santé publique et de la démographie médicale à l'Ordre des médecins, « le nombre de médecins sortants va encore augmenter jusqu'en 2020 vu la pyramide des âges. Le problème c'est que l'État a maintenu un numerus clausus bas (voir encadré en page suivante) jusqu'en 2000, de l'ordre de 4 000 diplômés. Il a été augmenté depuis 2010 avec 7 400 étudiants en médecine. Mais quand on sait qu'il faut de 10 à 12 ans pour former un médecin, nous allons traverser dix années tendues sur le plan de la démographie médicale ».

EN SA VOl R PLUS

Qui peut exercer la médecine '::) en France? ) -Tout médecin qui exerce en France doit remplir ces trois conditions: • être titulaire d'un diplôme, certificat ou autre titre mentionné à l'article L.4131-1 du code de la santé publique; • être de nationalité française, de citoyenneté andorrane ou ressor­tissant d'un État membre de la communauté européenne, de 1 'Espace économique européen (l'Islande, le Liechtenstein et la Norvège) ou d'un pays lié par une convention d'établissement avec la France, le Maroc ou la Tunisie; • être inscrit au tableau de l'Ordre des médecins, cette dernière condition étant subordonnée à la réalisation des deux premières. L'inscription au tableau de l'Ordre est obligatoire pour tout médecin exerçant sur le territoire français sous peine de poursuites pour exercice illégal de la médecine dont la sanction est de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.

LE MUTUALISTE SEPTEMBRE 2011 7

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l a d é s e r t i f i c a t i o n m é d i c a l e

l e m u t u a l i s t e s e p t e m b r e 2 0 1 18

Q U I V A M E S O I G N E R D E M A I N ?

« Pour quelles raisons  les jeunes médecins  ne reprennent-ils pas les cabinets libéraux de leurs aînés ? »Les jeunes médecins se détournent de l’exercice libéral : seul un sur dix, inscrit au tableau de l’Ordre en 2010, souhaitait s’installer en cabinet. La gestion administrative, les charges financières et le manque d’aide à l’installation sont les prin-cipales raisons qui rebutent les jeunes médecins. « C’est une page qui se tourne », analyse le Dr Romestaing. « Les jeunes médecins ne sont plus attirés par le gain financier de certains cabinets libéraux à forte clientèle, y compris en zone rurale. Ils recherchent beaucoup plus un équilibre de vie personnel et familial, et le statut de salarié le leur permet davantage », ajoute-t-il.Les médecins libéraux, nouvellement installés, sont, à parité, des hommes et des femmes. Ils choisissent pour 30 % d’entre eux, les zones rurales mais la Bourgogne et le Centre souffrent de désintéressement : l’Indre, par exemple, ne comptait, en 2010, qu’une seule installation.

« Où s’installent les médecins européens ou étrangers ? »100 % des médecins installés en 2009 et en 2010 dans les départements de l’Aube, de la Creuse, de l’Indre, du Loir-et-Cher et de la Nièvre ont obtenu leur diplôme hors de France. « Tous les médecins de l’Union européenne peuvent bénéficier d’une recon-naissance de leur diplôme sous réserve de la confor-mité de leur formation », précise le Dr Romestaing. Face à la pénurie des médecins, les mairies ou les médecins proches de la retraite se tournent de plus en plus vers les médecins européens et étrangers : un quart des nouveaux inscrits en 2010 a obtenu son diplôme hors de France. La Roumanie arrive en tête avec un tiers de ces nouveaux inscrits, suivie par le Maghreb, la Belgique et l’Italie.

Le Mutualiste – Les départs massifs à la retraite des médecins étaient prévisibles selon la pyramide des âges. Pourquoi ne pas avoir agi plus tôt ?Docteur Patrick Romestaing – Ce n’est pas l’Ordre des médecins qui peut décider de l’augmentation du numerus clausus (voir encadré) mais l’État. Très tôt, nous avions tiré la sonnette d’alarme mais il a fallu attendre le début des années 2 000 pour que le nombre de jeunes médecins diplômés augmente progressivement de 3 400 à 7 400 médecins par an en France. Or, quand vous savez qu’il faut au minimum dix ans pour former un médecin généraliste, cela signifie que nous allons passer des années très tendues jusqu’en 2020.

le docteur patrick romestaing

e N saVOi r plus

Le numerus claususLe mot numerus clausus signifie « nombre fermé » en latin. En médecine, il désigne le nombre d’étudiants admis en deuxième année. Il est fixé par un arrêté du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et du ministère de la Santé et des Sports. Le numerus clausus est fixé à 7 400 étudiants pour la rentrée 2011, comme en 2010 et 2009. Chaque faculté de médecine se voit approprier un chiffre propre, en fonction de la densité médicale de la région. Le numerus clausus a pour objet de réguler le nombre de diplômes et donc de réguler le nombre de professionnels de santé. Il opère également une forte sélection, puisque seuls 10 à 17 % des étudiants de première année sont admis en deuxième année. (source : www.educpros.fr)

Certaines régions font figures « d’irréductibles » : les nouveaux médecins installés dans l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, le Jura, les Hautes-Pyrénées, le Vaucluse ou la Haute Corse ont obtenu leur diplôme exclusivement en France.

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l a d é s e r t i f i c a t i o n m é d i c a l eQ U I V A M E S O I G N E R D E M A I N ?

Pyramide des âges des médecins en activité régulière

L. M. – Ce sont les médecins libéraux en zone rurale qui ont le plus de difficultés à trouver des remplaçants. Quelles en sont les raisons ?Dr P. R. – Il y a une véritable appréhension autour de l’installation des jeunes diplômés. Ceci est dû à plusieurs facteurs. Le premier est la méconnaissance de l’exercice libéral, la grande majorité des stages ayant lieu en milieu hospitalier. Le deuxième facteur est la lourdeur des tâches administratives. Enfin, le troisième est générationnel : les jeunes médecins ne sont pas attirés par le gain financier que peuvent représenter certains cabinets libéraux. Ils privilégient un exercice où le temps personnel aura sa place. Mais les jeunes médecins qui choisissent de s’installer en zone rurale

se déclarent satisfaits de ce choix d’exercice pour les deux tiers. Ils invitent cependant leurs jeunes confrères à privilégier l’installation en cabinet de groupe. Ils souhaitent également voir éviter les mesures coercitives et que les aides proposées soient diversifiées. Ils sont favorables à une mixité des modes de rémunération et au travail en équipe. Surtout, ils considèrent qu’il est indispensable de faire connaître ce mode d’exercice durant les études.

L. M. – Quel est le profil des jeunes médecins qui sont diplômés ?R. H. – La profession se féminisecar nous sommes aujourd’hui à 41 % de femmes médecins dans la dernière promotion diplômée en 2010. Nous estimons que dans dix ans,

les femmes seront à parité avec leurs confrères masculins.

L. M. – Y a-t-il, pour vous,une différence entre un médecin de ville et celui de campagne ?R. H. – Oui. Même si on ne peut pas généraliser, les médecins rurauxont toujours un rapport plus privilégiéavec leurs patients.Ils connaissent bien les familles,souvent sur plusieurs générations.Au contraire, on peut observerdans les grandes villes, une population urbaine qui « consomme du médecin » comme n’importe quel produit.D’ailleurs les services des urgences dans les hôpitaux observent bien cette tendance de « consommer du soin ».

Propos recueillis par V. P.

DéMOGRAPHIE MéDICAlE. DR PAtRICk ROMEstAInG

« nouvel attrait des jeunes médecins pour l’exercice à la campagne »

Le nombre des jeunes médecins inscrits ne comble pas les départs à la retraite de leurs aînés. Le docteurPatrick Romestaing, président de la Section

santé publique et démographie à l’Ordre national des médecins fait le point.

Source : Atlas de la démographie médicale en France, janvier 2011.  Conseil national de l’ordre des médecins.

> = 65 ans

60-64 ans

55-59 ans

50-54 ans

45-49 ans

40-44 ans

< 40 ans

6496

25721

26415

22919

14824

9932

12020

1789

10083

15307

15350

12693

10684

15754

Hommes 53 ans59 %

Femmes 49 ans41 %

« Un médecin installé en cabinet libéral peut-il partir  avant l’âge de la retraite ? »Oui et ils sont de plus en plus nombreux. Au cours de l’année 2010, près de 900 médecins libéraux ont choisi de quitter le métier avant la retraite. Ce sont, en grande majorité des médecins généralistes (70,4 %) et des hommes (64,2 %). Selon l’Ordre des médecins, les deux principales raisons sont « les charges financières trop lourdes » et « le temps de travail journalier trop important ».D’un autre côté, il y a de plus en plus de médecins retraités qui font le choix de continuer d’exercer la médecine. Au 1er janvier 2011, ils étaient 15,2 % des médecins retraités à continuer, principalement dans leur cabinet individuel. Ce sont, en grande majorité, des hommes (80,4 %), avec une moyenne d’âge de 68,6 ans. C’est en Ile-de-France et en PACA où ils sont les plus nombreux. Vanessa Pageot

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S ANTÉ

JEUNES ENFANTS

COMMENT ÉVITER LES ACCIDENTS DOMES IIQUES

Les accidents domestiques sont responsables chaque année de près de 19 000 morts en France dont 340 enfants.

Pour éviter les petits et gros bobos, il existe des solutions.

La première cause de mortalité chez les jeunes enfants est due aux accidents domestiques. Tous les jours, 2 000 enfants de moins de 6 ans sont victimes d'accident de la

vie courante, ce qui correspond sur une année à 740 000 acci­dents ayant motivé une consultation aux urgences. Seules la pédagogie et la surveillance peuvent limiter les accidents domestiques. La représentation des pièces de la maison vous aide à visualiser les zones à risque important (voir illustration ci-contre). Les étouffements La majorité des accidents par étouffement concerne les enfants

produire quand vous donnez le bain à votre enfant, mais aussi s'il ouvre tout seul le robinet d'eau chaude. La peau des enfants est plus sensible: il faut seulement 3 secondes pour qu'il se brûle au 3e degré avec de l'eau à 60 C 0

Les électrocutions Dès qu'il commence à se déplacer à quatre-pattes, votre enfant est attiré par les prises. Il peut s'électrocuter en y glissant les doigts ou des petits objets en métal (mettre des cache-prises). Attention à la présence d'eau à proximité des appareils électriques: elle augmente les risques d'électrocution.

1-F. R. de moins de 6 ans. Votre enfant peut s'étouffer avec un grand (Source: INPES) Salle

de bains nombre de petits objets et petits aliments, dès que ceux-ci sont Escalier à sa portée. À partir du moment où votre enfant grandit, joue et

Garage Cellier Jardin escalade, les cordons de vêtements et de rideaux ou les écharpes Chambre

peuvent occasionner des étranglements. Pour le nourrisson, veillez tout particulièrement à le coucher seul, sur le dos, sans encombrer son lit d'objets. Les noyades Pour vous et votre enfant, le bain est avant tout un moment de plaisir et de détente. Restez toutefois très attentif et ne le laissez jamais seul. Votre enfant peut se noyer en quelques minutes, sans un bruit, même dans 20 cm d'eau (baignoire, piscine ... ). Les chutes Entre 0 et 6 ans, la chute est l'accident le plus fréquent. Pendant ses premiers mois, votre enfant peut tomber de la chaise haute (utilisez la sangle d'entrejambe), du canapé ou de la table à langer. Quand il commence à se déplacer puis à marcher, votre enfant peut tomber dans les escaliers (installez des barrières de sécurité) ou d'une fenêtre (bloquez si possible l'ouverture par un système de sécurité). Les intoxications Les principales causes d'intoxication des enfants sont l'ingestion de médicaments, de produits ménagers et de bricolage qui sont laissés à leur portée. Les brûlures Votre enfant peut se brûler en buvant un liquide trop chaud. Ou en renversant une casserole ou un récipient rempli d'un liquide ou d'un aliment chaud. Il peut aussi se brûler en voulant jouer avec des flammes ou en touchant des objets comme les appa­reils de cuisson dans la cuisine. Certaines brûlures peuvent se

1

Que faire en cas d'accident? Le premier réflexe est avant tout d'appeler les secours: le SAMU (15), les pompiers (18), le numéro unique d'urgence européen (112), votre médecin. En cas d'intoxication par un médicament, un produit ménager ou de bricolage, appelez le 15. Lors de votre appel, indiquez le nom du produit et estimez la quantité avalée. Enfin, formez-vous aux gestes d'urgence. Moins d'un Français sur 10 maîtrise les gestes de premiers secours. Il est pourtant simple de les connaître.

LE MUTUALISTE SEPTEMBRE 2011 10

Page 11: Qui va me soigner demain - Viazimut, devis et mutuelle

1 1

S ANTÉ

MÉDICAMENTS

LES FRANÇAIS PLUS MÉFIANTS Pour.hui~ ~rançais _sur dix, l'affa,ire du média~or ~révélé« ~ne défaillan~e globale du système de s~nté: q~i met en doute

la sec un te des traitements ». C est un des pnnClpaux enseignements d un sondage TNS-Sofres realise recemment pour la Mutualité française . Par ailleurs, 84 % des patients se déclarent mal informés sur les médicaments et 63 % estiment ne pas pouvoir faire confiance aux pouvoirs publics pour réagir de façon adéquate si un nouveau scandale sanitaire surgissait. C'est dire si la crise de confiance des usagers de santé est profonde. Le sondage sur les Français et le médicament est téléchargeable sur le site de la Mutualité française www.mutualite.fr

La Mutualité s'engage dans les négociations Le débat sur le secteur optionnel est relancé! Et la Mutualité Française va s'engager dans les négociations avec l'assurance maladie et les syn­dicats de médecins. L'objectif du secteur optionnel est de contrer «l'explosion » des dépassements d'honoraires, laquelle entraîne« un réel problème d'accès aux soins ». « Les praticiens qui rejoindront ce nouveau secteur, explique le président de la Mutualité Française, s'engageront à réaliser au moins 30 % de leurs actes au tarif opposable. Pour les autres actes, les dépassements d'honoraires ne devront pas dépasser 50 % de ce prix. En échange, les complémentaires s'engageraient à prendre en charge ces suppléments ».

Le tabagisme en hausse

Le Baromètre santé 2010 de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé vient de publier ses résultats sur le tabagisme en France. Ses résultats confirment l'augmentation récente du tabagisme en France, alors qu'il était en baisse depuis plus de 20 ans. La propor­tion des fumeurs quotidiens apparaît ainsi en augmentation par rapport à 2005, en particulier chez les fem01es. Responsable de 90 % des cancers du poumon et de 60 000 décès par an, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable. Si rien n'est fait, le nombre de victimes pourrait doubler d'ici 2025.

Échange de lait maternel sur Facebook Une pratique ' . artsque L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé s'inquiète de l'existence de réseaux d'échange de lait maternel via Facebook. Elle pointe les dangers de ces laits non contrôlés pour la santé des bébés. Le réseau de partage « The Human Milk for Human Babies global network », réseau mondial de lait humain pour bébés humains, met en contact des mères souhaitant offrir leur lait avec celles qui ne parviennent pas à allaiter suffisamment leur enfant. L'intention peut sembler louable. Elle est aussi dangereuse. En effet, ces échanges de lait maternel entre inconnues comportent des risques de transmission d'agents infectieux (VIH, hépatites, rubéole ... ).

Ne pas forcer un enfant à finir son assiette Forcer un enfant à finir son assiette ou lui pro­mettre un dessert s'il finit son plat renforce l'image négative qu'il a de l'aliment en question. Selon une étude du Centre de recherche et d'in­formation nutritionnelles (CERIN), 70 % des enfants entre 3 et 7 ans traversent une période de néophobie (peur de ce qui est nouveau). Ils refusent alors tout aliment inconnu ou préparé différemment. Au lieu de rayer l'aliment des repas familiaux, le CERIN conseille de le présen­ter régulièrement à l'enfant qui se familiarisera avec. Enfin, l'entourage joue un grand rôle en consommant avec plaisir ce nouvel aliment. L'enfant, par mimétisme, aura lui aussi envie de le goûter.

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S ANTÉ

ÉLECTIONS DE 2012

DÉBAT CITOYEN SUR LA SANTÉ La Mutualité française a donné la parole aux adhérents des mutuelles en organisant

deux débats en région sur le médicament et la dépendance. Ces deux rencontres vont permettre d'alimenter les propositions portées par la Mutualité française à l'occasion des élections présidentielles et législatives de 2012. «Les élections de 2012 représentent pour notre mouvement une occasion unique de prendre l'initiative, soutient le président de la Mutualité française, Étienne Caniard. Au travers de nos propositions, nous souhai­tons que les enjeux de santé soient au centre des campagnes des futurs candidats, nous souhaitons entendre leurs propositions et apporter celles de notre mouvement au débat public. »,explique-t-il. La Mutualité présentera ses propositions en matière de santé et de protection sociale à l'automne.

Haro sur les cabines de bronzage La nocivité des UV artificiels ne fait plus aucun doute. En 2009, le Centre international de recherche sur le cancer a classé les rayonnements ultraviolets artificiels dans la liste des cancé­rigènes, au même rang que l'amiante, le tabac, l'alcool... Depuis, les États-Unis ont décidé de taxer les cabines de bronzage pour en limiter l'usage et le Brésilles a interdites. En France, les clients remplissent toujours les solariums aux tarifs très attractifs: à partir de 4, 5 ou 6 euros la séance. Ces dernières années, leur nombre n'a cessé d'augmenter, reconnaît la Direction générale de la santé. On compte plus de 15 000 cabines en France. Face à ces risques grandissants, l'associa­tion « la Sécurité solaire »préconise l'instauration d'une taxe sur les cabines de bronzage et non leur interdiction. Cette taxe, en augmentant le prix d'une séance, vise à limiter le développement du marché des UV et surtout décourager les plus jeunes, cœur de cible de la profession.

Télé ou repas : il faut choisir Un tiers des enfants de moins de 6 ans regarde la télévision en mangeant. Or on constate que les enfants et les adolescents sont plus enclins à consommer les fameux 5 fruits et légumes par jour s'ils prennent un dîner en famille la plupart des soirs de la semaine, sans télé. On le sait, la consommation de fruits et légumes durant l'enfance est un bon prédicateur de leur consommation à l'âge adulte. On sait également que le développement des habitudes alimentaires des enfants est fortement influencé par la famille. En structurant les repas, les parents sont des acteurs déterminants pour la qualité de l'alimentation de leurs enfants. (source: Aprifel)

Les Français font confiance aux mutuelles Près de trois quarts des Français (74 %) font confiance aux mutuelles pour répondre aux pro­blèmes posés par la dépendance. Parmi eux, 19 % disent même leur faire « tout à fait confiance ».

L'État arrive en seconde position avec 46 % des personnes qui lui accordent leur confiance, puis seulement 42 %pour les assurances à but lucratif. Ces enseignements sont tirés d'un sondage LH2 commandé par la Mutualité française. Si les conci­toyens confèrent une légitimité aux mutuelles en matière de dépendance à travers ce sondage, le mouvement mutualiste n'a pas attendu pour s'engager. En effet, la Mutualité française est représentée dans les quatre groupes de travail mis en place par le gouvernement en vue de la future réforme.

Le tremblement essentiel 300 000 personnes en France sont atteintes par le tremblement essentiel, une maladie neurologique orpheline. Cette maladie se traduit par des mou­vements anormaux et incontrôlés qui concernent le plus souvent les mains, mais peuvent toucher la tête, les jambes et les pieds et plus rarement le tronc. Il n'existe pas de remède, les médicaments utilisés ne font que réduire les symptômes. L'asso­ciation Aptes informe sur la maladie et soutient la recherche. Contact: Association Aptes, 85 rue Vendôme 69006 Lyon- www.aptes.org- Mail : [email protected]

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G R A N D A N G L EG R A N D A N G L E

L E M U T U A L I S T E S E P T E M B R E 2 0 1 11 3

CAMPAGNE PARRAINAGE

FAITES DÉCOUVRIR LA MUTUELLE VIAZIMUT

À VOS PROCHESVous êtes satisfait de votre mutuelle, parlez-en autour de vous

et faites béné!cier vos proches, vos amis ou vos voisins d’une vraie mutuelle santé.

P our la troisième année consé-cutive et jusqu’au 31 octobre, la Mutuelle Viazimut lance

la campagne parrainage. Pour toute adhésion signée, un chèque cadeau est adressé au parrain. D’un montant de 15 € pour l’adhésion d’une personne seule et de 30 € pour un couple ou une famille, ces chèques sont valables dans de nombreuses enseignes de sport, mode, voyage… Ils sont cumulables et permettent de parrainer autant de per-sonnes souhaitées. Plusieurs adhérents ont déjà béné!cié de 150 € en chèques cadeaux.Une couverture de qualité dès le premier jourParrainé, le !lleul béné!cie de trois mois « satisfait ou remboursé ». C’est pour lui l’opportunité de découvrir les services de la mutuelle, tels que la prise en charge immédiate sans question-naire médical, le tiers payant France entière et les remboursements sous 48 heures. L’avance des frais dentaires et le tiers payant optique, dans la majo-rité des centres optique, font également partie des avantages que propose la mutuelle. Avant d’adhérer à Viazimut, le !lleul béné!cie d’une étude person-nalisée pour trouver le contrat le mieux adapté. Avec ses garanties innovantes, la mutuelle Viazimut assure à cha-cun une couverture de bonne qualité. L’o#re proposée au !lleul lui permet d’être libre de ses choix et de pouvoir rester ou partir au terme des trois mois d’adhésion.

La solidarité pour tous, c’est possible… Ensemble !Cette campagne est l’occasion pour les adhérents de la mutuelle, de faire connaître les valeurs de Viazimut. Porte-parole de la mutuelle, ils permettront à leurs proches de béné!cier d’une complémentaire délibérément tournée vers l’avenir et partici-peront activement au maintien de l’esprit mutualiste.Les chi#res montrent l’impli-cation de chacun : débutée en 2008, la première campagne de parrainage a totalisé 110 adhésions. 2009 a observé une légère hausse avec 150 !lleuls et c’est en 2010, que le quota a presque doublé avec 275 adhésions. Mais c’est bien 2011 qui voit l’envolée du parrainage avec 301 !lleuls déjà comptabilisés au 31 mai de cette année. Plus nom-breux, nous préserverons la solidarité !

Le pôle développement à votre écouteVous souhaitez parrainer un de vos proches, mais vous voulez en savoir plus sur les garanties proposées, Audrey Guerrero et Nadège Lepen, conseillères mutualistes, sont à votre écoute au 04 68 45 53 77. Vous pouvez également les joindre par mail : [email protected] ou remplir le coupon-réponse au dos de ce présent journal et le retourner à la Mutuelle Viazimut. Dès réception, Audrey ou Nadège contactera la personne à parrainer. Ensemble, elles évalueront le contrat le mieux adapté.

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v'OTJ2.e. fèRfU~ÎON .&\C\'JG!Eu~ A (2.,V.AN t:.

D ROIT

HÔPITAL

LE RESPECT DE L'INTIMITÉ L e patient a droit au respect de sa vie privée. La charte de la personne hos­

pitalisée insiste sur le fait que « l'intimité du patient doit être préservée lors des soins, des toilettes, des consultations et des visites médicales ».Une personne hospitalisée peut demander que sa présence dans l'établissement ne soit pas divulguée. De même, la chambre du malade est assimilée par la jurisprudence à un lieu privé. Le patient peut donc refuser des visites. Les journalistes, pho­tographes, démarcheurs et représentants n'ont pas accès aux malades, sauf accord de ceux-ci et du directeur de l'établissement. Pour plus d 'informations et de conseils sur vos droits, contactez le service Santé Info Droits au 0810004333 ou au 0153624030.

::~~~~:~------;-------:::::::~~:~~~~~~~:~::~:-------------------------les personnes qui présentent un risque

Déclarer les effets .• aggravé de santé. La priorité est l'accès de

indésirables ces personnes aux assurances standards (décès et invalidité). Quand ce n'est pas possible, la nouvelle garantie vise à leur

Depuis le 13 juin dernier, les patients et les associations de patients peu­vent officiellement

garantir la couverture du risque de perte totale d'autonomie. Son intérêt pour les candidats est qu'elle couvrira le risque

déclarer, eux-mêmes, les effets indésirables

doivent s'adresser aux centres régionaux de pharmacovigilance dont ils dépendent. L'objectif est d 'amé­liorer la surveillance des risques liés aux médicaments. Auparavant, seuls les pro­fessionnels de santé étaient habilités à les signaler. Un formulaire de déclaration ainsi qu'un guide d'utilisation sont désor­mais à la disposition du grand public sur le site internet de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps): www.afssaps.fr

RISQUE AGGRAVÉ DE SANTÉ

Une garantie invalidité spécifique La nouvelle convention AERAS (s'assu­rer et emprunter avec un risque aggravé de santé) de 2011 comprend des avan­cées. Ainsi, depuis le 1er septembre, les assureurs proposent une nouvelle garantie

invalidité et qu'elle ne comportera aucune exclusion de pathologie. Ren­seignements sur www.aeras-infos.fr

OPTIQUE

Renouvellement de lunettes

Depuis 2007, les opticiens peuvent adap­ter la correction des lunettes à partir d'une prescription de moins de trois mois pour les personnes de plus de 16 ans, si le médecin prescripteur ne s'y est pas

GUIDE PRATIQUE EN LIGNE

opposé. Constatant des dérives, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié une recommandation de bonne pratique. Elle rappelle que les patients doivent être atteints de trouble de réfraction et por­teuses de lunettes de vue. Les lentilles de contact ne sont pas concernées par ces mesures. www.has-sante.fr

cc MA RETRAITE, MODE D'EMPLOI » Age légal de départ à la retraite, décôte, surcôte, point de retraite, retraite complémentaire,

• w H.!•·ii !4!oil pension de réversion ... À la suite de la réforme lE GUIDE

ilS'"''" des retraites, le ministère du travail, de l'emploi et de la santé a mis en ligne un guide pratique intitulé « Ma retraite, mode d'emploi ».

Ce guide permet de répondre aux principales questions des futurs retraités. Il est téléchargeable sur le site www.retraites.gouv.fr

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