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Jeunes radiothCrapeutes (risumCs) 421 ContrBle de qualit dans I’irradiation du cancer du sein : utilisation de I’imagerie scanner rCp&Se pour vCrifier les variations de positionnement de l’isocentre et ses cons& quences sur la dosimktrie 0 Pradier, E Weiss, B Kiihler, H Schmidberger, V Geppert, B Siekmeyer, CF Hess Abteilung fiir Strahlentherapie und Radioonkologie, universiti de Gettingen, Allemagne Le but de cette Ctude est de contr6ler le mouvement de I’isc- centre pendant I’irradiation, chez des patientes atteintes de can- cer du sein opCrC de faGon conservatrice, par I’utilisation de scanner dosimttrique r&p&C afin d’tvaluer les mouvements de l’isocentre et ses consCquences sur la dosimCtrie au niveau du sein et du parenchyme pulmonaire. Mat&iel et mkthode: 20 patientes atteintes d’un cancer du sein op&e par chirurgie conservatrice ont bCn&fici& dans le service de radiothkrapie de Gijttingen d’une irradiation localiste sur la glande mammaire aprts mise en place du volume*ible sur coupe scanner, et Etude dosimCtrique. Cinquante Gy prescrits selon les recommandations de I’ICRU ont Ct& appliquCs. Durant cette irra- diation, trois scanners de contr61e ont CtC r&ali&, un apr&s la mise en place, un B 25 Gy, un B la fin de l’irradiation. L’isocentre Ctait marquC par des fils plombts. Les variations de I’isocentre ont ttC analys&s pour les trois coordonnCes spatiales X, Y et Z. Un histogramme de dose a ttC obtenu pour la premikre dosimt- trie acceptke comme refkrence, puis pour les trois autres obtenues selon les variations observCes de I’isocentre. Aucune correction n’a eu lieu pendant toute la durke du traitement. RPsultafs : la valeur moyenne de deplacement de I’isocentre (diffkrence entre les coordonnees de I’isocentre de rCf&ence et celles don&es par les scanners de contr6le) sont pour X (d&ia- tion m&diolat&ale), Y (dtviation ventrodorsale) et Z (dtviation craniocaudale) respectivement de 8.5, 8,5 et 3.5 mm avec un &cart type de 0,7, 0,7 et 4.9 mm. La majoritt des dtviations ont lieu dans le sens IatCral, apparaissant comme une erreur systi- matique. L’influence de ces dCviations sur la dosimCtrie montre des inhomogCnCitCs de dose ConsCquentes. Conclusion: nous avons pu montrer, grlce ?I des scanners dosimCtriques rep&&s pendant I’irradiation d’un cancer du sein, qu’il existait des variations importantes de la position de I’iso- centre entrainant sur la dosimCtrie des inhomogCntitCs de la distribution de dose. Par consiquent, outre le contr8le hebdo- madaire des champs d’irradiation par imagerie portale. le contrSle de la position de l’isocentre par scanner pourrait contribuer g am&liorer la qualitt de I’irradiation pendant le trai- tement. Traitement des cancers de la cavit6 buccale : 91 patients trait& dans le service de radiothkapie de Poitiers de 1982 B 1991 0 Pradier 1, D Jadaud2, JM Descrozailles3, Z Gaci 3, A Daban ’ Abteilung fiir Radioonkologie, Universitiit Gdttingen, Alle- magne ; 2 service de radioth&pie-oncologic, 3 service de chi- rurgie maxillofaciale, CHU de Poitiers, France But: analyse r6trospective d’une sCrie de cancer de la cavitt buccale. Mut&riel et me’thodes: entre 1982 et 1991, 61 carcinomes Cpidermdides du plancher buccal et 30 de la langue mobile (26 Tl, 24 T2, 22 T3, 19 T4) ont &?I trait& par les m&mes Cquipes de chirurgie et de radiothtrapie du CHU de Poitiers, avec diff& rentes approches thtrapeutiques selon le stade. Neuf Tl NO n’ont une qu’une curiethkrapie de 70 Gy, les 17 autres ont CtC trait& par chirurgie d’exCr&se locale saris geste sur les aires ganglionnaires. Les T2-T3 ont CtC trait& par chi- rurgie d’exCr&se associee j un curage ganglionnaire suivi d’une irradiation. Les T4 ont ttC trait&s wit par chirurgie si elle Ctait techniquement possible, soit par irradiation seule, soit par combination ChimiothCrapie-radiothkrapie. Les taux de sur- vie, les complications, le rBle du taux d’hCmoglobine ont CtC analysCs. R&dtats : le taux de survie globale est de 7 I % pour les Tl saris diffkrence significative entre les groupes chirurgie et curiethkrapie, de 43 % pour les T2, de 23 % pour les T3, de 0 % pour les T4. La moyenne de survie tous T et N confondus est de 3,7 an&es. Un deuxikme cancer de la sphkre ORL syn- throne a ttC dtcouvert dans 8 % des cas. Une diffkrence signi- ficative de survie entre les groupes TIT2 et T3T4 a CtC mise en Cvidence. Nous n’avons pu mettre aucune diffkrence significa- tive de survie en fonction du taux d’hCmog1obine dans notre sCrie. Dans le groupe TINO, nous notons 25 % de rCcidives ganglionnaires sans rtcidive locale. En ce qui concerne les complications de I’irradiation, quatre cas de radion&roses ont &tc observCs, tous contemporains d’une reprise Cvolutive de la maladie. Conclusion I les taux de survie obtenus dans notre sCrie sont comparables a ceux de la IittCrature. On notera cependant le taux de mortalit& BlevC B 5 ans pour les petites tumeurs Tl Cela nous amtne g penser que ces tumeurs peuvent &tre trtrs agres- sives et que seul un traitement local est insuffisant. Toutes les r6cidives ganglionnaires observtes n’ont pas pu &tre ra!trapCes, les patients sont d&&d&s de leur tvolution regionale. A dkfaut de test biologique prtdictif fiable pour juger de I’agressivitC d’une petite tumeur, un traitement local associk & un curage ganglionnaire d’emblte associ6 & une irradiation exteme en cas de N+ pourrait amC1iorer le pronostic de ces petites tumeurs. Radiosensibilisation de cellules tumorales tpidermoi’des ORL par paclitaxel (TAX) et docetaxel (DOC) in vitro 0 Pradier, H Schmidberger, M Rave-Frlnk, E Weiss, D Laurent, CF Hess Klinik fiir Strahlentherapie und Radioonkologie, Universittit Giittingen, Allemagne Objectif: nous avons &udiC l’effet d’une association chimio- thkrapie-radiothtrapie sur une IignCe tumorale Cpidermoide humaine selon des sCquences et des temps d’incubation diff& rents avec deux medicaments, TAX et DOC, inhibant la dkpo- IymCrisation des microtubuli et bloquant ainsi les cellules en phase G2IM. MatCriel et me’thodes I une 1ignCe tumorale Cpidermo’ide humaine a CtB cultivCe in vitro en monocouche avec deux mtdi- caments, TAX et DOC, 2 diffkrents temps d’incubation (3, 9 et 24 heures) avant I’irradiation et 24 heures apr&s celle-ci. L’irra- diation a eu lieu juste aprt-s I’incubation B des doses de 0 & 7 Gy, & I’aide d’un cobalt 60. Les concentrations des mCdica- ments ont BtB choisies de fagon & avoir une toxicitt tquivalente pour les trois diffkrents temps, environ 75 % de cellules survi- vantes apr& exposition h la chimiothirapie seule. La survie a CtC mesurke par clonage, 9 jours apr&s la mise en traitement. Une Ctude par cytomCtrie de flux a 6tC rialiste B dif- f&rents temps d’incubation, afin d’appricier le pourcentage de cellules en phase GUM. RPsuLtafs: & concentrations Cquivalentes, le DOC est environ 100 fois plus toxique que le TAX. Seul un effet supra-additif a pu &tre mis en Cvidence avec le TAX comme le DOC, avec un temps d’incubation de 9 heures, avant I’irradiation. Aucun effet 24 heures avant I’irradiation. En revanche, un discret effet pro- tecteur a pu Ctre observt avec le Taxol lorsque celui-ci est incubC 3 heures avant I’irradiation ou 24 heures apr& celle-ci. La cytomCtrie de flux montre une accumulation prCf&entielle des cellules en phase G2/M (40 W) pour des temps de 24 et 36 heures, ce qui reste un ClCment contradictoire avec I’hypo-

Radiosensibilisation de cellules tumorales épidermoïdes ORL par paclitaxel (TAX) et docetaxel (DOC) in vitro

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Jeunes radiothCrapeutes (risumCs) 421

ContrBle de qualit dans I’irradiation du cancer du sein : utilisation de I’imagerie scanner rCp&Se pour vCrifier les variations de positionnement de l’isocentre et ses cons& quences sur la dosimktrie 0 Pradier, E Weiss, B Kiihler, H Schmidberger, V Geppert, B Siekmeyer, CF Hess Abteilung fiir Strahlentherapie und Radioonkologie, universiti de Gettingen, Allemagne

Le but de cette Ctude est de contr6ler le mouvement de I’isc- centre pendant I’irradiation, chez des patientes atteintes de can- cer du sein opCrC de faGon conservatrice, par I’utilisation de scanner dosimttrique r&p&C afin d’tvaluer les mouvements de l’isocentre et ses consCquences sur la dosimCtrie au niveau du sein et du parenchyme pulmonaire.

Mat&iel et mkthode: 20 patientes atteintes d’un cancer du sein op&e par chirurgie conservatrice ont bCn&fici& dans le service de radiothkrapie de Gijttingen d’une irradiation localiste sur la glande mammaire aprts mise en place du volume*ible sur coupe scanner, et Etude dosimCtrique. Cinquante Gy prescrits selon les recommandations de I’ICRU ont Ct& appliquCs. Durant cette irra- diation, trois scanners de contr61e ont CtC r&ali&, un apr&s la mise en place, un B 25 Gy, un B la fin de l’irradiation. L’isocentre Ctait marquC par des fils plombts. Les variations de I’isocentre ont ttC analys&s pour les trois coordonnCes spatiales X, Y et Z. Un histogramme de dose a ttC obtenu pour la premikre dosimt- trie acceptke comme refkrence, puis pour les trois autres obtenues selon les variations observCes de I’isocentre. Aucune correction n’a eu lieu pendant toute la durke du traitement.

RPsultafs : la valeur moyenne de deplacement de I’isocentre (diffkrence entre les coordonnees de I’isocentre de rCf&ence et celles don&es par les scanners de contr6le) sont pour X (d&ia- tion m&diolat&ale), Y (dtviation ventrodorsale) et Z (dtviation craniocaudale) respectivement de 8.5, 8,5 et 3.5 mm avec un &cart type de 0,7, 0,7 et 4.9 mm. La majoritt des dtviations ont lieu dans le sens IatCral, apparaissant comme une erreur systi- matique. L’influence de ces dCviations sur la dosimCtrie montre des inhomogCnCitCs de dose ConsCquentes.

Conclusion: nous avons pu montrer, grlce ?I des scanners dosimCtriques rep&&s pendant I’irradiation d’un cancer du sein, qu’il existait des variations importantes de la position de I’iso- centre entrainant sur la dosimCtrie des inhomogCntitCs de la distribution de dose. Par consiquent, outre le contr8le hebdo- madaire des champs d’irradiation par imagerie portale. le contrSle de la position de l’isocentre par scanner pourrait contribuer g am&liorer la qualitt de I’irradiation pendant le trai- tement.

Traitement des cancers de la cavit6 buccale : 91 patients trait& dans le service de radiothkapie de Poitiers de 1982 B 1991 0 Pradier 1, D Jadaud2, JM Descrozailles3, Z Gaci 3, A Daban ’ Abteilung fiir Radioonkologie, Universitiit Gdttingen, Alle- magne ; 2 service de radioth&pie-oncologic, 3 service de chi- rurgie maxillofaciale, CHU de Poitiers, France

But: analyse r6trospective d’une sCrie de cancer de la cavitt buccale.

Mut&riel et me’thodes: entre 1982 et 1991, 61 carcinomes Cpidermdides du plancher buccal et 30 de la langue mobile (26 Tl, 24 T2, 22 T3, 19 T4) ont &?I trait& par les m&mes Cquipes de chirurgie et de radiothtrapie du CHU de Poitiers, avec diff& rentes approches thtrapeutiques selon le stade.

Neuf Tl NO n’ont une qu’une curiethkrapie de 70 Gy, les 17 autres ont CtC trait& par chirurgie d’exCr&se locale saris geste sur les aires ganglionnaires. Les T2-T3 ont CtC trait& par chi- rurgie d’exCr&se associee j un curage ganglionnaire suivi

d’une irradiation. Les T4 ont ttC trait&s wit par chirurgie si elle Ctait techniquement possible, soit par irradiation seule, soit par combination ChimiothCrapie-radiothkrapie. Les taux de sur- vie, les complications, le rBle du taux d’hCmoglobine ont CtC analysCs.

R&dtats : le taux de survie globale est de 7 I % pour les Tl saris diffkrence significative entre les groupes chirurgie et curiethkrapie, de 43 % pour les T2, de 23 % pour les T3, de 0 % pour les T4. La moyenne de survie tous T et N confondus est de 3,7 an&es. Un deuxikme cancer de la sphkre ORL syn- throne a ttC dtcouvert dans 8 % des cas. Une diffkrence signi- ficative de survie entre les groupes TIT2 et T3T4 a CtC mise en Cvidence. Nous n’avons pu mettre aucune diffkrence significa- tive de survie en fonction du taux d’hCmog1obine dans notre sCrie. Dans le groupe TINO, nous notons 25 % de rCcidives ganglionnaires sans rtcidive locale. En ce qui concerne les complications de I’irradiation, quatre cas de radion&roses ont &tc observCs, tous contemporains d’une reprise Cvolutive de la maladie.

Conclusion I les taux de survie obtenus dans notre sCrie sont comparables a ceux de la IittCrature. On notera cependant le taux de mortalit& BlevC B 5 ans pour les petites tumeurs Tl Cela nous amtne g penser que ces tumeurs peuvent &tre trtrs agres- sives et que seul un traitement local est insuffisant. Toutes les r6cidives ganglionnaires observtes n’ont pas pu &tre ra!trapCes, les patients sont d&&d&s de leur tvolution regionale. A dkfaut de test biologique prtdictif fiable pour juger de I’agressivitC d’une petite tumeur, un traitement local associk & un curage ganglionnaire d’emblte associ6 & une irradiation exteme en cas de N+ pourrait amC1iorer le pronostic de ces petites tumeurs.

Radiosensibilisation de cellules tumorales tpidermoi’des ORL par paclitaxel (TAX) et docetaxel (DOC) in vitro 0 Pradier, H Schmidberger, M Rave-Frlnk, E Weiss, D Laurent, CF Hess Klinik fiir Strahlentherapie und Radioonkologie, Universittit Giittingen, Allemagne

Objectif: nous avons &udiC l’effet d’une association chimio- thkrapie-radiothtrapie sur une IignCe tumorale Cpidermoide humaine selon des sCquences et des temps d’incubation diff& rents avec deux medicaments, TAX et DOC, inhibant la dkpo- IymCrisation des microtubuli et bloquant ainsi les cellules en phase G2IM.

MatCriel et me’thodes I une 1ignCe tumorale Cpidermo’ide humaine a CtB cultivCe in vitro en monocouche avec deux mtdi- caments, TAX et DOC, 2 diffkrents temps d’incubation (3, 9 et 24 heures) avant I’irradiation et 24 heures apr&s celle-ci. L’irra- diation a eu lieu juste aprt-s I’incubation B des doses de 0 & 7 Gy, & I’aide d’un cobalt 60. Les concentrations des mCdica- ments ont BtB choisies de fagon & avoir une toxicitt tquivalente pour les trois diffkrents temps, environ 75 % de cellules survi- vantes apr& exposition h la chimiothirapie seule.

La survie a CtC mesurke par clonage, 9 jours apr&s la mise en traitement. Une Ctude par cytomCtrie de flux a 6tC rialiste B dif- f&rents temps d’incubation, afin d’appricier le pourcentage de cellules en phase GUM.

RPsuLtafs: & concentrations Cquivalentes, le DOC est environ 100 fois plus toxique que le TAX. Seul un effet supra-additif a pu &tre mis en Cvidence avec le TAX comme le DOC, avec un temps d’incubation de 9 heures, avant I’irradiation. Aucun effet 24 heures avant I’irradiation. En revanche, un discret effet pro- tecteur a pu Ctre observt avec le Taxol lorsque celui-ci est incubC 3 heures avant I’irradiation ou 24 heures apr& celle-ci.

La cytomCtrie de flux montre une accumulation prCf&entielle des cellules en phase G2/M (40 W) pour des temps de 24 et 36 heures, ce qui reste un ClCment contradictoire avec I’hypo-

422 Jcunes radiotherapeutes (resumes)

these selon laquelle les taxtiides auraient un effet radiosensibili- sateur preferentiel pendant la phase d’arret GUM.

Conclusion: un effet supra-additif ne peut Ctre mis en Cvi- dence que pour un temps d’incubation de 9 heures. Ces rest+ tats sent contradictoires avec ceux de la cytometric de flux puisque le temps optimal serait de 24 heures. L’effet radio- protectif observe pourrait etre explique par le fait que les cel- lules sont bloquees et favoriseraient ainsi les mecanismes de reparation cellulaire. Ainsi, I’utilisation des taxoides en pra- tique clinique, en temps que radiosensibilisateur, ne doit &tre faite que de facon trb prudente et dans le cadre d’essai them peutique.

Curieth&apie postoperatoire k has dCbit de dose des ad&o- carcinomes de l’endomktre C CharmBrtmaud, D Peiffert, S Hoffstetter, C Marchal, V Beckendorf, P Bey Centre Alexis- Vautrin, avenue de Bourgogne, 5451 I Vandawve-l&-Nancy. France

Introduction: le traitement des carcinomes de I’endomttre est chirurgical et associe une irradiation complementaire en fonc- tion des facteurs pronostiques. La curietherapie est necessaire et est rtalisee en pre- ou postoperatoire selon les equipes. Elle est rtalisee en preoperatoire au centre Alexis-Vautrin (CAV). Cependant, certaines patientes ont CtC optrees en dehors du CAV et adressees ensuite pour irradiation complementaire. Elles font I’objet d’une etude retrospective.

Objectifs : Cvaluer controle local et complications pour les patientes ayant re$u une curietherapie postoperatoire.

Matkriel et mPthode: 101 patientes ont Ctt adressees au CAV entre 1978 et 1993. II s’agissait d’adenocarcinomes avec les facteurs de mauvais pronostic suivants : invasion de plus de la moitie du myometre dans 5.5 % des cas, atteinte de I’isthme et du co1 dans 32 et 13 % des cas respectivement, mauvaise differentiation darts I1 8 des cas. Une irradiation exteme pel- vienne a CtC rtalisee darts la moitie des cas en presence de fac- teurs de mauvais pronostic a la dose moyenne de 46 Gy. Une curietherapie du fond vaginal a ettt rtalisee dans tous les cas, a l’aide d’un moule vaginal personnalise qui comporte deux gaines paralleles permettant le passage d’une source de c&urn 137. Le volume trait& Bait la cicatrice vaginale et le tiers sup& rieur de la paroi vaginale an&ewe. La dose moyenne delivree a CtC de 60 Gy dans un volume de 7 1 cm 3 en cas de curiethera- pie seule, et de 15 Gy dans un volume de 125 cm 3 en cas de radiocurietherapie.

RLsultats: le suivi median est de 81 mois. La survie globale 15 ans est de 82.9 %. Les facteurs pronostiques favorables star la survie sont I’invasion superficielle du myometre, l’absence d’envahissement du col et la bonne differentiation de la tumeur. Les deux premiers facteurs ont une valeur indtpen- dante en analyse multivariCe. Quatre patientes ont prCsentC une rechute locale, associee dans trois cas a des mttastases visce- rales. Onze patientes ont present6 des metastases. Trois patientes ont presente des complications de grade 3 ou 4.

Discussion: les tchecs locaux s’accompagnent dans trois cas sur quatre de metastases. traduisant peut-&tre une forte agressi- vite tumorale. Dans deux cas, les complications semblent IiCes a la radiotherapie exteme (une fistule digestive et une osttont- crose sacree) et dans un cas (fistule digestive) au volume de curietherapie.

Conclusion: cette methode simple et peu invasive garantit un bon contrGle local dans une serie de patientes selectionnees par les chirurgiens en raison de facteurs de mauvais pronostic. Le taux de complications tardives imputables a la curietherapie est faible. La curietherapie postoperatoire, malisee dans de bonnes conditions, donne done de bons resultats.

Cancers primitifs de I’ovaire chez I’adulte : 60 cas E Elghazi, M Melhouf, H Errihani, H Mansouri, A Mansouri, N Benjaafar, M Alhilal, A Souadka, B El Gueddari Service de radiothtrapie, Institur national d’oncologie, BP 6213, Rabat, Maroc

De janvier 1985 a janvier 1991, 60 patientes ayant un cancer primitif de I’ovaire ont CtC trait&es a I’Institut national d’onco- logie de Rabat. L’Bge moyen Ctait de 48 ans. Le delai de consultation moyen Ctait de 8 mois. Le premier temps therapeu- tique, a consist.& en une hysttrectomie totale, une armexectomie bilattrale et une omentectomie dans 17 cas (28 %), une cytore- duction dans 23 cas (38 %) et une simple biopsie dans 20 cas (34 %). Neuf cas ont ettt classes stade I (15 %) et 45 cas stades III et IV (75 %), Le cystadenocarcinome sereux a Ctt le type histologique le plus frequent: 43 cas (72 %). Le second look realis& chez 25 cas apres six cures de chimiotherapie a base de cisplatine, anthracycline et cyclophosphamide a permis une hysterectomie totale saris conservation annexielle et une omen- tectomie dans huit cas, une cytoreduction dans quatre cas. Une radiotherapie de cl8ture a ettc preconis&e chez six patientes.

Nous deplorons quatre d&c&s postoptratoires. Apres chirurgie initiale, 28 patientes ont abandon& la chimiotherapie a cause du mauvais &at general. Quatre patientes ont present6 une poursuite Cvolutive sous chimiotherapie et sept patientes une rtcidive ptritontale dans un delai moyen de 21 mois apres la fin du traitement. Dix-sept patientes sont encore en bon &at general saris maladie.

Radiothkapie postopkratoire des ad&wcarcinomes du pancr6as V Magnin, JJ Pavy, P Bontemps, S Schraub, JF Bosset Radiothe’rapie-oncologic, CHU Jean-Minjoz, 25030 Besan~on, France

De mai 1985 a septembre 1995, une radiotherapie exteme adju- vante aprtts resection de cancer pancreatique a Ctt realisee de facon prospective.

Population : 30 patients : 11 femmes, 19 hommes. Age median : 60 ans (33-77).

Type de resection : Whipple : 26, splCnopancrCatectomie gauche : 4.

pT1 = un cas ; pT2 = 22 cas ; pT3 = six cas ; pTx = un cas. Envahissement ganglionnaire : 1 1 cas. Diametre tumoral

median : 3.3 cm (0,8-IO). RO resection : 23. Rl resection : Sept. DClai chirurgie-radiotherapie : 2,5 mois (l-5). Schema: 45 Gy sur 5 semaines, quatre faisceaux dans lit

tumoral, ganglions peripancreatiques et cceliaques. 9 Gy surdo- sage sur 1 semaine APPA. Dose totale 54 Gy.

Un a&t de traitement temporaire pour gastrite aigue. De&s : 16 patients. R&dives : 17 patients. Sites de r&dives : locoregionales : huit cas, m&stases : neuf cas. ToxicitC tardive : un cas stenose digestive. Mtdiane de survie : - 2 arts. Conclusion : les resultats se comparent favorablement aux

associations radiochimiotherapiques postoptratoires (GITSG).

Curiethkapie par applicateur moulC des carcinomes de la conque de l’oreille L Kochbati, A Cavalcanti, E Lartigau, C Haie-Meder, H Marsiglia, 0 Dupuis, M Delapierre. E Briot, A Gerbaulet Institut Gustave-Roussy, 94805 Villejuif; France

introduction: les carcinomes cutanes sont bien control& par les differems traitements carcinologiques appliques (chirurgie,