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OFPPT sa Réalisé par : DAHIRI Ahmed Encadré par : Mr. EL MAJJAOUI Mohammed Département : Système d’Information. Période de stage : Du 11/10/2010 Au 31/10/2010 - 1 -

Rapport Ahmed Dahiri[1]

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Page 1: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

sa

Réalisé par   : DAHIRI Ahmed

Encadré   par : Mr. EL MAJJAOUI Mohammed

Département   : Système d’Information.

Période de stage   : Du 11/10/2010 Au 31/10/2010

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Page 2: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Remerciements……………………………………………………………………………………………………………………………………………3

Introduction………………………………………………………………………………………………………………………………………………..4

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LAFARGEI - PRESENTATION DU SECTEUR CIMENTIER AU

Maroc…………………………………………………..6A -Perception du marché cimentier au

MAROC……………………………………………………………………………….6B -Les entreprises opérantes dans le secteur cimentier au

MAROC……………………………………..7C -Les parts du

marché……………………………………………………………………………………………………………………………7

D – Les étapes de production du ciment…………………………………………………………………………………………….8

II - PRESENTATION DU GROUPE LAFARGE…………………………………….…………………………………………9

A – Les produits LAFARGE…………………………………………………………………………………………………………

……………9B – La présence LAFARGE dans le

monde……………………………………………………………………………………….10III – PRESENTATION LAFARGE

MAROC……………………………….................................12A –

Historique……………………………………………………………………………………………............................12

B – Organigramme juridique ………………………………………………………………..…………………………………………….13

C – Actionnaires ……………………………….………………………………………..……………..........................15

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Page 3: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTDEUXIEME PARTIE : LAFARGE ET L’ENVIRONNEMENT

Introduction……………………………………………………………………………………………….….………………………………………..17

I – UN ENGAGEMENT DANS LA LUTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE……………………………………………………………………………………………….

………………………………………..18A – Emission de CO2…………………………………………………………………….

…………………………………………………………18B – Leviers de réduction……………………...……………………………..

…………………………………………………………….18C – Efficacité énergétique…………………………………………….

……………………………………………………………………..18D – Substitution de matières premières…………………………….

…………………………………………………………….19E – Substitution

énergétique………………………………………………………………………………………………………………….19

F – Engagement……………………………………………………………………………………………………

………………………………………19II – UNE POLITIQUE DE REAMENAGEMENT EN FAVEUR DE L’ENVIRENEMENT ET DE

LA NATURE…………………………………………………………………………………………………………

……………………………………..20III – DEPLOYER UNE STRATEGIE POUR LA

REHABILITATION…………………………………………...21ECOLOGIQUE DES CARRIERES

Convention………………………………………………………………………………………………..………………………………………………….22

Engagement pour l’incinération et la valorisation des pneus…………..…………………………………………..22

Charte de développement durable…………………………………………..….……………………………………………………..22

IV – PROTECTIONPROTECTION DE

L’AIR………………………………………………………………………...............................23- Politique……………………………………………………….

……………………………………………............................23- Oxydes d’azote………………………………………………………………………….

………………….........................23- Poussières …………………………………………………………………………………………..……….

………………………………..24- Oxydes de soufre

polluants………………………………………………………..............................24

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Page 4: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT-protection DE L’EAU……………………………………………………………………………….

…......................25- Consommation……………………………………………………………. …………………………….

….....................25- Impact sur les zones

humides…………………………………………………………………......................26ECONOMIE DE RESSOURCES…………………….

…………………………………………………………………………………..26- Energie………………………………………………………………………………………..

……………….......................26- Matières minérales…………………………………………………………………..

……………………………………………………..27- Déchets de production………..

………………………………………………………………….......................28- Département Systèmes d’Information au sein de

Lafarge……….........................29-Taches effectuées durant le

stage …………………………………………………………………………………………….29

-conclusion………………………………………………………………………………………………………

……………………………………..30

Je tiens à remercier gracieusement Mr Mohammed El MAJJAOUI

- 4 -

Page 5: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT« Administrateur Réseau & Bureautique », mon tuteur de stage, de m’avoir

permis de

Compléter ma formation et pour le pour le temps qu’il ma consacrer.

Je remercie plus particulièrement Mr Salah-eddine DARHOUANE « Responsable

Système »ainsi que Mr Abdelali MASSANI «Administrateur Système & Messagerie», pour

Leur aide précieux et le temps qu’ils ont pu ma consacrer.

Et je veux également remercier toutes les personnes travaillant à Lafarge Maroc pour

Leurs collaborations, et surtout ceux appartenant au Département Système d’Information.

pour tester nos connaissances professionnelles, il est indispensable de passer par un stage dans une entreprise afin d’améliorer et de développer notre savoir

faire et savoir être.

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Page 6: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTCe stage est une occasion pour découvrir le monde de travail, la mise en

application des concepts et principes de base acquises pendant la formation et comparer entre le côté théorique et le côté pratique.

Ce dernier m’a fait découvrir un monde nouveau : le monde de travail avec ses avantages et ses inconvénients ses facilités et ses contraintes.

Ce stage au Siège de LAFARGE CIMENT m’a permis d’acquérir de nouvelles connaissances qui seront pour moi un atout complémentaire aux théories déjà

acquises.

Il est donc une phase active à faire connaître de près aux stagiaires le milieu dans lequel ils seraient amenés à évoluer après la fin de leurs études, il leur

permet de confronter les réalités pratiques observées au sein de l’entreprise à celles théoriques déjà acquises.

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Page 7: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

I- PRESENTATION DU SECTEUR CIMENTIER AU MAROC

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Page 8: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTL’ACTIVITE CIMENTIERE MAROCAINE :

L’industrie cimentière nationale se compose de 5 entreprixses (LAFARGE ,CIMAR, HOLCIM, ASMENT et CIMAT) exploitant un total de 10 usines

pour une capacité de production de 10 millions de tonnes.

Ventes au Maroc : 7.8 millions de tonnes.

Ventes à l’export : 232 milles tonnes.

Dépenses liées à l’environnement : 417 millions de DH.

Chiffre d’affaires : 4400 millions de DH.

PERCEPTION DU MARCHE CIMENTIR AU MAROC

Le marché cimentier marocain se caractérise par des paliers se succédant à des périodes de forte expansion. Ces évolutions sont intimement liées aux besoins

nationaux en matière de logements et d’infrastructures de base.

Entre 1973 et 1980 la consommation du ciment a plus que doublé passant de 1.5 millions de tonnes à 3.5 millions de tonnes. Concernant la période 1980-

1990, le taux de croissance annuel moyen s’est situé à 7.9 %.

La progression des ventes de ciment entre 1995 et 1998 a enregistré une moyenne annuelle de 2 %. L’année 1999 a connu cependant, une nette

amélioration des ventes atteignant un global de 7.18 millions de tonnes, soit une croissance de 10 % par rapport à 1998. En fin juin 2000, les ventes globales

du ciment ont atteint 3.28 millions de tonnes, soit un niveau sensible équivalent à celui de la même période de l’année 1999.

L’exportation du Clinker et du ciment a connu un démarrage en 1997. En 2000, l’exportation du ciment et du Clinker a atteint respectivement 43000 et 189000

tonnes.

En fin de décembre 1999, la capacité nominale de l’ensemble des unités de production a totalisé 10 millions de tonnes. Ces unités ont fait l’objet, à partir de 1996, d’un vaste programme de reconversion du système de chauffe des

fours. Ainsi, le charbon et le coke du pétrole ont été introduits dans l’industrie cimentière dans le cadre de la diversification des sources d’approvisionnement

et de l’indépendance vis à vis du pétrole dont le coût à l’époque fluctuait dangereusement.

Ces usines connaissent actuellement d’importants travaux de mise à niveau technologique visant notamment l’optimisation de la production, l’amélioration

- 8 -

Page 9: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

des performances et la protection de l’environnement. Après la réalisation de ce programme étalé sur 3 ans, la capacité de production du ciment sera de 11

millions de tonnes.

B. LES ENTREPRISES OPERANTES DANS LE SECTEUR CIMENTIER AU MAROC

Quatre entreprises de l’industrie marocaines opèrent dans ce domaine :

LAFARGE MAROC, leader cimentier avec 41% des parts du marché, possédant quatre usines ; BOUSKOURA, MEKNES, TANGER et TETOUAN.

CIMAR, filiale du cimentier «Ciments Français » (ITALCIMENTI) qui détient 28% des parts du marché. Sa vente est présente à Safi, à Agadir et à Marrakech

(régions situées au Sud du Maroc)

HOLCIM, filiale du cimentier suisse HOLDERBANK qui détient 22% des parts du marché, possédant deux usines, l’une à Oujda et l’autre à Fès, et un centre

d’ensachage à Casablanca.

ASMENT, quatrième cimenterie au Maroc, elle est gérée par le cimentier portugais Cimpor depuis 1996. Elle est située à Temara.

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Page 10: Rapport Ahmed Dahiri[1]

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C- LES PARTS DU MARCHE

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Page 11: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

D - LES ETAPES DE PRODUCTION DU CIMENT

II- PRESENTATION DU GROUPE LAFARGE

Créée, il y a plus de 170 ans ( en 1833 ), l’histoire de LAFARGE a été marquée par une forte expansion ainsi que par l’élargissement de ses activités.

Aujourd’hui, elle occupe la position de leader notamment dans les matériaux de construction. Le groupe emploi 66000 collaborateurs dans 65 pays et réalise un

chiffre d’affaires approximatif de 64 milliards de FRR soit 103 milliards de dirhams.

Son siège social est situé à Paris et le titre du groupe est côté sur les places de Paris, Londres, Francfort et Madrid. Actuellement, avec plus de 5000 produits, l’offre du groupe est la plus étendue et la plus variée du secteur. De plus, le

groupe LAFARGE intervient à toutes les étapes de la construction.

A-ES PRODUITS LAFARGE SONT LES SUIVANTS:

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Page 12: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTLe Ciment : utilisé pour le bâtiment, pour l’entretien, et pour la rénovation. Il

en existe une large gamme conçue pour la maçonnerie ainsi que pour des ouvrages nécessitant des performances exceptionnelles : ciments à fumée de

silice, ciments spéciaux, produits destinés à la route, chaux et liants hydrauliques…30 % du chiffre d’affaires, n° 2 mondial.

Le Béton : Il offre une multitude et de combinaisons de formes, de textures...

Gamme : béton prêt à l’emploi, bétons spéciaux, mortiers prêts à l’emploi, mortiers secs…13 % du chiffre d’affaires, n° 2 mondial.

Le Granulat : assure un rôle primordial dans la résistance et dans l’aspect esthétique du matériel fini.

Gamme : sables, graviers, enrochements…22 % du chiffre d’affaires, n° 2 mondial.

La toiture : tuile béton, terre cuite, accessoires de couverture et système d’écoulement d’eau…19 % du chiffre d’affaires, n° 2 mondial.

Le Plâtre : plaques complexes, plaques et carreaux, plaques spéciales…un des dix premiers mondiaux.

Les matériaux de spécialités : enduits de façade, colle et ragréages de sols, mortiers spéciaux…10 % du chiffre d’affaires, n° 1 mondial des aluminates et

monolithiques.

B-LA PRESENCE LAFARGE DANS LE MONDE

LAFARGE est présente dans le monde entier et ses filiales ne cessent de développer leur productivité grâce aux investissements visant la consolidation du groupe à travers la

motivation de ses collaborateurs.

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C’est ainsi que le groupe est présent en   :

FRANCE : LAFARGE dispose de 12 usines, 11 cimenteries, 1 usine de chaux, 4 stations de broyage et 1 centre de recherche et de formation.

EUROPE CENTRALE ET C.E.I : LAFARGE dispose dans cette zone des réseaux de 11 cimenteries situées en Allemagne, Autriche et Pologne.

BASSIN MEDITERRANEEN : LAFARGE dispose dans les pays du bassin méditerranéen de 15 cimenteries. Ce dispositif industriel fait du groupe un

acteur majeur dans la région. Le volume vendu en 1999 par les sociétés intégrées dans la zone s’élève à 9.7 millions de tonnes soit une augmentation

de 17 % par rapport à 2000.

Les filiales de LAFARGE sont installées en Espagne, Italie, Turquie et au Maroc.

AMERIQUE DU NORD : Les activités cimentières comprennent 14 cimenteries situées aux U.S.A ( 8.7 millions de tonnes de ventes / 1997).

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Amérique du Nord

AmériqueEUEue Latine

Europe de

l’OuestMaroc

Afrique

EstMéditerranéen

Centre Europe

Turquie

Asie

Ocean

Page 14: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTAu BRESIL (35 millions de tonnes des ventes / 1999) et au VENEZUELA.

AFRIQUE ET ASIE : Avec trois usines en Afrique, deux en Asie et une flotte de 8 bateaux naviguant dans l’océan indien. ( Cameroun, Chine…). LAFARGE détient

un dispositif lui assurant des positions importantes dans

cette zone. Les volumes vendus par les sociétés intégrées s’élèvent à 6

millions de tonnes soit une hausse de 11 % par rapport à 1998.

III- PRESENTATION DE LAFARGE MAROC

A-HISTORIQUE   :

En 1930, LAFARGE s’est implantée au Maroc et a créé la première cimenterie du pays à Casablanca. Quelques années plus tard. LAFARGE s’est développée et a

créé une deuxième cimenterie à Meknès.

Entre 1982 et 1984, le groupe a fait l’acquisition de 2 cimenteries dans le nord (Tétouan et Tanger). Une usine de plâtre à Safi et 9 centrales à béton.

En juin 1995, LAFARGE FRANCE et la Société National d’Investissement (SNI) ( absorbée actuellement par l’ONA ) d’origine marocaine fusionnent et mettent

en commun leurs actions et participations détenues dans les 4 cimenteries précitées : (CINOUCA, CADEM, CENTOS MAROQUIES et CEMENTOS TANGER)

pour former le holding LAFARGE MAROC

L’objectif de ce partenariat fut, en effet, de disposer d’une forte structure financière. Actuellement, LAFARGE MAROC occupe la place de leader sur le marché des matériaux de construction en employant 1560 collaborateurs répartis dans 12 sites et en réalisant un chiffre d’affaires de l’ordre de 2 milliards de dirhams. Notons par ailleurs que l’essentiel de l’activité de

LAFARGE est issue de la production de ciment ( 85 % des ventes de l’entreprise ).En vue de conserver son leadership et principalement sur la ville de CASABLANCA (principal marché cimentier du Maroc, avec un réel potentiel

de développement) ; LAFARGE MAROC a mis en place une stratégie d’investissement, de management et de contrôle de qualité.

B-ORGANIGRAMME JURIDIQUE   :

- 14 -

LAFARGE S.N.I

Lafarge

Maroc

Lafarge Ciments

Lafarge Cementos

Lafarge

Bétons

Lafarge

Plâtres Maroc

Gravel Maroc

50%50%

99,9%

69,4%

97,9%

99,9%

47%

53%

DIRECTEUR D'EXPLOITATION

-

DIRECTEUR FINANCIER

-

DIRECTEUR TECHNIQUE

-

DIRECTREUR

DES RESSOURCES HUMAINES

DIRECTEUR COMMERCIAL

-

DIRECTEUR

DES ACHATS & LOGISTIQUE

ADMINISTRATEUR

DIRECTEUR GENERAL

CODIR

DIR. STRATEGIE

& DEVELOPPEMENT

DIR. STRATEGIE

& DEVELOPPEMENTDIR. DE L ’AUDIT

INTERNE

DIR. DE L ’AUDIT

INTERNE

DIR. LAFARGE

PLATRES

DIR. LAFARGE

PLATRESDIR. LAFARGE BETONS

ET GRAVEL MAROC

DIR. LAFARGE BETONS

ET GRAVEL MAROC

DIRECTRICE

DES RELATIONS PUBLIQUES

ET DEVELOPPEMENT DURABLE

PRESIDENT

-

COMITE EXECUTIFCOMITE EXECUTIF

CONSEIL D ’ADMINISTRATIONCONSEIL D ’ADMINISTRATION

DIR. LAFARGE CHAUXDIR. LAFARGE CHAUX

Page 15: Rapport Ahmed Dahiri[1]

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OAMME

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Page 16: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

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Page 17: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Bernard Kasriel, Directeur Général de Lafarge, et Président du Comité de Développement

Durable de Lafarge, a indiqué : « Pour une entreprise comme Lafarge, la progression sur la

route du développement durable s’apparente à un marathon, qui se joue sur la durée. Notre

engagement vise un progrès à long terme, et se déploie à tous les niveaux de notre

organisation, grâce à un travail de fond que nous avons fondé sur un dialogue très poussé

avec toutes nos parties prenantes, la fixation d’objectifs et la mise en place de programmes

de performances permettant d’atteindre nos objectifs d’amélioration. C’est ce qu’illustre ce

deuxième rapport, que nous avons voulu transparent et constructif, mettant en valeur

l’avancement sur les nombreux objectifs et nos ambitions pour les années à venir.

Parallèlement, notre rôle de leader du secteur nous incite à prendre nos responsabilités

encore plus à cœur, et à jouer un rôle moteur vis-à-vis des autres entreprises du secteur.»

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Page 18: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

I - UN ENGAGEMENT DANS LA LUTTE

CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les derniers travaux des experts du changement climatique rassemblés par l'ONU concluent que les températures augmenteront en moyenne de 1,4°C à

5,8°C d'ici l'an 2100 si la croissance des émissions de gaz à effet de serre devait se maintenir aux niveaux prévus.

Face à cette menace, et malgré les quelques incertitudes scientifiques qui demeurent, Lafarge est déterminé à jouer son rôle dans la lutte contre le réchauffement planétaire en limitant ses émissions et en recherchant des

solutions alternatives innovantes.

A - Emissions de CO2

Les émissions de CO2 sont probablement le principal enjeu environnemental du Groupe et de son secteur dans son ensemble. En 2002, Lafarge, avec

l’intégration de Blue Circle, a émis quelques 81 millions de tonnes de CO2, principalement liées à la production de ciment. Sur la période 1990-2002, les

émissions nettes par tonne de ciment ont diminué de 10,7%1.

Pour aller plus loin dans cet effort contre le changement climatique, Lafarge s'est fixé, après de nombreuses discussions avec le WWF, un objectif volontaire

de réduction pour 2010.

B - Leviers de réduction

La stratégie de réduction de Lafarge des émissions de CO2 repose sur trois principaux axes :

- L'efficacité énergique via des investissements pour moderniser les procédés.

- La substitution des matières premières, c’est-à-dire l'utilisation de sous-produits industriels à la place des matières minérales extraites ou de

substituts au clinker.

- La substitution énergétique par le recours à des combustibles alternatifs.

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Page 19: Rapport Ahmed Dahiri[1]

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C - Efficacité énergétique

La fabrication du ciment à partir de calcaire nécessite une chaleur intense qui est produite par brûlage de divers combustibles dans les fours à ciment. Les

principaux combustibles utilisés sont le charbon

(35%) et le coke de pétrole (35%), un carburant fossile sous-produit du raffinage du pétrole.

Les usines neuves sont les plus efficaces et consomment donc moins de combustibles. Pour réduire la consommation énergétique des usines plus

anciennes, nous y investissons dans des améliorations du procédé (passage de la voie humide à la voie sèche, améliorations des échangeurs, des

refroidisseurs, etc.).

D - Substitution de matières premières

Depuis 20 ans, Lafarge s'est engagé dans une politique de substitution des matières premières du ciment par des sous-produits d'autres industries

sélectionnés pour leur propriété de "liant", contribuant ainsi à réduire les quantités de minéraux extraits et les émissions de CO2 du groupe.

Différents types de sous-produits peuvent se substituer aux matières premières dans le cru, s'ajouter au clinker dans le ciment, ou encore remplacer

le ciment dans le béton:

• Le laitier de hauts-fourneaux est un sous-produit de la sidérurgie dont la production mondiale annuelle est estimée à 10 % de celle de ciment, avec un

taux potentiel de substitution pouvant aller jusqu'à 70 % par tonne de ciment.

• Les cendres volantes sont un sous-produit des centrales électriques à charbon, avec un taux potentiel de substitution pouvant aller jusqu'à 30 % par tonne de ciment. Leur valorisation permet d’éviter leur mise en décharge avec

des effets polluants importants.

E - Substitution énergétique

Notre politique combustible est orientée vers l'utilisation de déchets : huiles de vidange, solvants, pneumatiques usagés, farines animales, etc., pour autant

que la sécurité liée à la manipulation et aux émissions soit garantie. Cela permet de fournir un service à d'autres industriels et aux collectivités locales

puisque nous brûlons leurs déchets tout en réduisant la facture énergétique du Groupe. En outre, cela contribue à la réduction globale des émissions de CO2

conformément aux positions des gouvernements européens en la matière.

F - Notre engagement

- 19 -

Page 20: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTDans le cadre de notre partenariat avec WWF, nous avons décidé de nous

engager publiquement en novembre 2001 dans la lutte contre le changement climatique.

C’est ainsi que nous avons annoncé un objectif de réduction de 20% de notre contribution aux émissions globales de CO2 par tonne de ciment sur la période

1990 – 2010.

Dans les pays industrialisés (Annexe 1 du Protocole de Kyoto), notre engagement se traduit par une réduction de 15% du niveau absolu des

émissions de CO2 sur la même période. Ce résultat est attendu quand bien même nous prévoyons une certaine croissance des volumes de production. Le WWF a approuvé cet engagement dans le cadre de notre partenariat et nous a accueillis dans son programme Climate Savers, avec l’espoir que cette attitude

proactive deviendrait une référence dans l’industrie.

Pour sa part, le WWF adopte une approche différente qui inclut dans ses calculs les émissions liées au brûlage des déchets, en particulier ceux d’origine fossile.

Selon cette approche, le WWF aboutit à une réduction de 10% dans les pays industrialisés ce qui demeure malgré tout très nettement supérieur aux

objectifs négociés dans le contexte de

Kyoto (5.2% pour l’ensemble des pays industrialisés).

II - Une politique de réaménagement en faveur de l’environnement et de la nature

Dès leur ouverture, les sites font l’objet d’un plan de réaménagement intégré et coordonné au plan d’exploitation prenant systématiquement en compte :

• La protection de l’environnement et l’intégralité des réglementations applicables,

• Les points de vue des parties intéressées (riverains, collectivités, associations…) pour mettre en œuvre les projets les mieux adaptés aux besoins

locaux.

Ce plan décrit précisément les opérations de remise en état et de réhabilitation du site avant, pendant et après son exploitation. Il fait l’objet d’un suivi annuel

et évolue pour prendre en compte les évolutions techniques et les nouvelles possibilités d’aménagement.

- 20 -

Page 21: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTLafarge développe ainsi une expertise pour intégrer ses sites dans les

paysages naturels : création de milieux originaux et de zones humides propices au développement d’une faune et d’une flore spécifiques, traitements des

fronts de taille, remise en culture des terres dans les secteurs à haut rendement agricole, reboisements forestiers ou ornementaux, aménagement

d’espaces de loisirs…

III - Déployer une stratégie pour la réhabilitation écologique des carrières

Dans le cadre de son accord de partenariat, Lafarge a défini avec le WWF une stratégie de biodiversité pour promouvoir le rétablissement de la valeur

écologique des carrières .

Le WWF a collaboré avec les experts du Groupe pour intégrer une stratégie de restauration de la biodiversité dans le projet « Strategic Quarry Rehabilitation project » mis en œuvre localement par les responsables de la gestion des sites

entre 1999 et 2002.

Aujourd’hui, le Groupe dispose d’une base de données contenant les modes de réaménagement des carrières, 40 bonnes pratiques qui synthétisent les compétences en fonction du contexte environnemental, 110 exemples

d’applications toutes Branches confondues, et les coordonnés du réseau international de l’environnement (relais internes de diffusion des meilleures

pratiques).

Le Groupe a également défini un objectif de performance pour la réhabilitation des carrières, dans le cadre des indicateurs définis avec le WWF : 80% de ses carrières seront dotées d’un plan de réhabilitation conforme au standard du

groupe d’ici à 2004.

Aujourd’hui, des progrès significatifs ont été réalisés. Lafarge exploite plus de 800 carrières dans 75 pays. A fin 2002, 86% des carrières sont dotées d’un plan

de réhabilitation, soit un objectif dépassé avant la date butoir.

Exemple d’aménagement périurbain à Contes ou comment Lafarge a réaménagé une ancienne carrière en jardin

- 21 -

Page 22: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTUne partie de la carrière de calcaire était arrivée en fin d’exploitation. Dans son

plan de réaménagement, Lafarge voulait prendre en compte la proximité des riverains et mettre en valeur un ancien aqueduc de l’époque romaine qui

traverse la carrière.

Lafarge s’est ainsi fait aider d’experts en aménagement paysagers pour le démontage des anciennes installations, le modelage du terrain, les plantations

et la réalisation de points d’eau. La mise en place d’un talus recouvert de végétation a permis d’isoler la partie supérieure de la carrière toujours en

exploitation. Des circuits d’évacuation des eaux ont été installés. Une lettre d’information a été adressée à tous les riverains.

Afin d’être Moteur et de Contribuer à L’effort national De protection de L’environnement Lafarge Maroc a Choisi de Collaborer avec Les Administrations Compétentes Dans le mise en Place d’une Structure Réglementaire. Ainsi, trois

Engagements Ont été mis en Place pour initier Cette démarche.

Convention

Lafarge Maroc à travers l’association professionnelle des Cimentiers (APC) a signé le 06 juin 1997, une Convention avec le département ministériel chargé

de

L’environnement. Première du genre, cette convention Traduit la volonté partagée par les signataires, de doter L’industrie cimetière marocaine, d’un

cadre juridique en

Matière d’environnement et de contribuer à la mise en Œuvre d’une réglementation, de normes et de bonnes Pratique en matière.

Engagement pour l’incinération et la valorisation des Pneus usages et autre déchets

Lafarge Maroc contribue avec l’association Professionnel des cimentiers (APc) et les pouvoirs Publics à l’élaboration et à l’enrichissement des normes En

veillant atteindre les meilleurs standards européens, Et à anticiper les futures lois en matière

D’environnement .cette contribution est illustré par la Signature l’engagement entre le membre de l’apc Et le secrétariat d’état chargé de l’environnement

(SEE)

le 16 juillet2003 concernant l’incinération /valorisation Des pneus usagés et autre déchets les fours de cimenterie.

Charte de développement durable

- 22 -

Page 23: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTLa charte du développement durable de la profession Cimentier marocain s’inscrit dans le cadre de l’initiative Engagée par les principaux groupes cimentiers mondiaux Au sein due world business council for sustainable

Development (WBCSD) .il s’agit d’un engagement Commun des entreprises afin de faire face ensemble à Certains défis et enjeux majeurs auxquels

l’industrie Cimentier doit faire face aujourd’hui, comme les Changements climatiques ou la valorisation des déchets En cimenterie.

IV - PROTECTION

PROTECTION DE L’AIR :

PolitiqueAu-delà du CO2, la production de ciment émet des poussières et différents gaz

soumis la plupart du temps à une réglementation très stricte. Toutes ces émissions sont régulièrement réduites grâce à l’amélioration des procédés et

des équipements de traitement. Les émissions des autres branches ne sont pas significatives comparée à celles de la branche Ciment.

Emissions brutes de CO2 par tonne de ciment

Oxydes d’azote

Les NOx (oxydes d’azote) sont émis lors de la combustion à très haute température dans les cimenteries. Ils contribuent à la formation des pluies

acides et du “smog”, et peuvent provoquer dans certains cas des problèmes respiratoires.

Les niveaux d’émission peuvent être réduits de manière significative à travers la modernisation des procédés de production ou l’ajout d'ammoniaque (qui

peut être issu de déchets). Nos émissions consolidées sont mesurées depuis

- 23 -

Page 24: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT2001. En 2003, notre système de reporting couvrait 87 % de la production de

clinker pour les oxydes d’azote (NOX), contre 68 % en 2001.

PoussièresLes poussières sont généralement de nature minérale et

Peuvent, dans certains cas, constituer un facteur aggravant des problèmes respiratoires. Les poussières émises par les cheminées des usines (< 10 µg) ne représentent qu’une partie des poussières liées à notre activité, mais sont les

plus facilement mesurables. En 2003, notre système de reporting consolidé couvrait 97 % de la production de clinker, contre 85

% en 2001 Pour les émissions de poussières aux cheminées, nous avons fixé comme objectif un taux maximum de 50 mg/nm3 à l’horizon 2010. En 2003, 60% des fours de cimenteries atteignent cet objectif. D’une manière plus générale, nous anticipons systématiquement les standards réglementaires dans le cadre

des modernisations de sites.Les poussières diffuses proviennent, quant à elles, des carrières, du transport ou du stockage des produits. Elles affectent plus directement les riverains et contribuent significativement à l’augmentation de la concentration dans l’air.

Ces poussières, plus difficiles à mesurer sont maîtrisées de différentes manières : arrosage des pistes d’accès, stockage des matériaux avec de l’eau

ou dans des bâtiments clos, etc.

Oxydes de soufre

Le SO2 (oxyde de soufre) est émis quand les matières premières naturelles contiennent du soufre sous forme minérale (comme la pyrite). Le SO2 peut être à l’origine de problèmes respiratoires et est le principal gaz responsable de la

formation

De pluies acides.

Les émissions de SO2 sont consolidées au niveau mondial depuis 2001. En 2003, notre système de reforting couvrait 81% de la production de clinker,

contre 59% en 2001.

Micro-polluantsLes Micro-polluants tels que les métaux lourds et les polluants organiques

persistants, potentiellement toxiques.

Peuvent être trouvés dans les émissions des cimenteries, en très petites quantités largement en dessous des seuils réglementaires. Néanmoins, ils représentent une préoccupation importante pour de nombreuses parties

prenantes, notamment lorsque des déchets sont utilisés comme combustibles (même si leurs émissions ne diffèrent pas sensiblement des émissions liées à

l’emploi de combustibles classiques.

- 24 -

Page 25: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Pour cette raison, bien que les déchets soient utilisés comme combustibles depuis plus de 10 ans et sans problème, Lafarge s’est engagé à améliorer ses performances en la matière. Nous avons lancé un projet destiné à enrichir nos

connaissances sur les substances potentiellement toxiques, à identifier les opportunités d’amélioration de notre performance et à communiquer sur notre

progression. Une évaluation préliminaire des sources potentielles de dioxines/furanes, mercure et autres polluants éventuels a déjà été effectuée. Les prochaines étapes doivent permettre d’identifier les bonnes pratiques et les procédures permettant leur mise en œuvre dans les activités du groupe.

PROTECTION DE L’EAU :

Consommation

Nos activités peuvent avoir un impact à la fois sur la consommation et sur la qualité de l’eau. La qualité de l’eau peut être affectée par des opérations

comme le nettoyage des installations et lavage des granulats. Pour les plaques de plâtre et le béton, l’eau est directement utilisée dans les produits.

Concernant la production de ciment, la consommation d’eau est principalement liée aux systèmes de refroidissement et à la préparation du cru dans les

cimenteries en voie humide. Le passage en voie sèche et la mise en place de systèmes de refroidissement fermés nous a donc permis d’améliorer nos performances sur la période 2000-2002, même si cette progression a été

ralentie par l’intégration de Blue Circle.

En 2004, nous suivrons le taux de sites de la branche Granulats et Béton équipés de systèmes de recyclage d’eau. Cet indicateur sera étendu à toutes

les branches en 2005.

Consommation d’eau en litres par unité de produit   :

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Page 26: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Impact sur les zones humides

Le choix de l’ouverture d’une carrière de roches massives, sable ou graviers dépend des conditions géologiques, économiques

(demande, transport) et environnementales locales.

L’extraction dans le lit majeur des rivières (partie immergée en cas de crue) présente des avantages environnementaux en permettant le transport par voie

d’eau (une barge équivaut à 200 camions), mais elle peut avoir des répercussions sur les zones humides fragiles. Dans ce cas, nous prenons les

précautions nécessaires pour protéger les eaux souterraines, les sols et l’environnement naturel. Lafarge est en particulier impliqué dans plusieurs

études scientifiques visant à évaluer ce type d’impacts. En outre, les programmes de réaménagement de carrières planifiés avec les propriétaires

des terrains et les collectivités locales sont conçus pour répondre aux besoins locaux en matière de gestion de l’eau. Les anciennes carrières sont ainsi

souvent converties en zones humides, réservoirs, bassins de stockage des débordements… Divers exemples dans le monde entier illustrent notre

expérience en la matière.

ECONOMIE DE RESSOURCES :

EnergieEn 2003, les fours de cimenterie, qui représentent plus de 90% de la consommation énergétique du groupe, ont brûlé 9 millions de tonnes

équivalent pétrole. Pour économiser les combustibles fossiles, nous améliorons l’efficacité énergétique et utilisons des déchets et de la biomasse comme

combustibles. Cette utilisation constitue par ailleurs un service environnemental rendu à la collectivité.

Matières minérales

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Page 27: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTLa plupart des matériaux de construction produits par Lafarge, sont dérivés de ressources naturelles extraites de carrières : calcaire, granulats, gypse, etc. Si

ces matières non renouvelables ne posent pas globalement de problème de disponibilité dans les années à venir, elles font en revanche l’objet d’une

concurrence locale avec d’autres utilisateurs de l’espace. Par ailleurs, leur exploitation fait l’objet de contraintes légales.

Pour réduire notre consommation de ressources extraites, notre objectif est de remplacer les matières premières naturelles par des sous-produits industriels

et des matériaux de construction recyclés, quand cela peut être fait de manière sûre et dans des

Conditions économiquement saines.

- Pour le ciment, nous utilisons des laitiers de hauts-fourneaux et des cendres volantes des centrales à charbon, pour leur propriété de liant. Grâce à cela, nous pouvons proposer des services de gestion des déchets et réduire nos émissions de CO2. Nous explorons actuellement de nouvelles voies pour

développer cette pratique, à travers des programmes de recherche.- Dans la branche Granulats et Béton, nous recyclons les déchets de

construction (béton, ballast ferroviaire, matériaux des routes) en granulats utilisés dans de nouveaux produits en

Béton et dans les routes.

- Dans la branche Plâtre, nous recyclons les plaques de plâtre ainsi que des déchets de construction et démolition. Parallèlement, nous utilisons du gypse

synthétique issu des

Centrales à charbon.

- Dans la branche Toiture, nous utilisons notre position de fournisseurs de tuiles neuves pour recycler les anciennes.

Nos progrès dans ce domaine sont généralement limités par notre dépendance pour l’approvisionnement systémique d’autres industries et du secteur de la construction/ démolition. Dans la partie sur l’architecture et la construction

écologique, nous explorons comment nous pouvons contribuer à des changements systématiques pour dépasser ces limites. En 2003, le groupe a consommé 400 millions de tonnes de matières premières dont 95% ont été

extraites de nos carrières.

Déchets de production

La réduction des volumes de déchets de production ne peut être atteinte qu’en optimisant nos procédés ainsi qu’en recyclant ces déchets autant que possible,

quel que soit le produit : ciment, béton, plaques de plâtre, tuiles. Partout où cela est techniquement possible, chaque usine devra être modifiée afin de

pouvoir réutiliser ses propres déchets comme autant de matières premières. Dans le cas contraire, des solutions d’écologie industrielle devront être

trouvées en concertation avec d’autres acteurs.

En 2001, nous avons défini des objectifs à atteindre pour 2005 pour les branches Ciment, Plâtre et Toiture.

Volumes de déchets mis en décharge en pourcentage de la production totale

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Page 28: Rapport Ahmed Dahiri[1]

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Organisation de Lafarge Maroc  Siège

Le siège de Lafarge Maroc est structuré en plusieurs directions comme l’indique l’organigramme ci-dessous :

Cette organisation a pour objet :

La réduction des coûts de production par gestion intégrée des approvisionnements de la production, des circuits de distributions des quatre

usines de ciments.

L’optimisation des investissements : la globalisation des décisions d’expansion et de maintenance a permis de réduire les redondances et les charges inutiles et une exploitation optimale des différentes installations.

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Page 29: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPTDépartement Systèmes d’Information

Le département Systèmes d’information de Lafarge Maroc se divise en trois services :

1. Service Systèmes :

Ce service prend en charge la gestion et l’administration du système d’information centralisé au siège de Lafarge Maroc, la gestion du parc

informatique du siège et les sites. Il contribue aussi dans la réalisation des différents projets informatiques comme celui que nous présentons dans ce

rapport. Et finalement, il s’occupe de la supervision du réseau et la sécurité de ce dernier.

2. Service Projets & Développement :

Ce service s’occupe de la mise en place et la réalisation des différents projets informatiques concernant l’ERP (Entreprise Ressource Planning) que Lafarge

Maroc adopte (JDE Ward One World).

3. Secteur Support :

Ce secteur s’occupe particulièrement de fournir de l’aide aux différents utilisateurs des projets développés. Leur tâche principale reste la surveillance de ces projets sur le réseau, le diagnostic de leurs divers disfonctionnements et l’avertissement des membres du service Projets & Développement de ces

anomalies pour toute correction éventuelle.

Architecture du système d’Information de LAFARGE

Architecture du réseau local du siége de Casablanca

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Page 30: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Les plates formes utilisées

JdEdwards OneWorld : est un progiciel de type « ERP » à

base d’objets, offrant de nombreuses possibilités de

configuration. Ce progiciel est conçu pour la gestion financière,

comptabilité, achats, gestion des stocks, immobilisations,

ventes, il utilise la base de données ORACLE 8.1.7 sous

Windows 2000.

Costing : C’est un produit LAFARGE réalisé dans le but

d’assurer la gestion et l’analyse statistique qui utilise la base

de données Oracle 8.0.5.

HRAccess : C’est un progiciel utilisé pour la gestion des

ressources humaines et la paie, la base de données utilisée est

Oracle 8.0.6 sous UNIX AIX 4.3.

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Page 31: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT MAXIMO : C’est un progiciel dont le but est d’assurer la gestion

de la maintenance assistée par ordinateur GMAO, sa base de

données est Oracle 8.1.7 sous Windows 2000.

Le département informatique

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Page 32: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Mon stage a été effectué au sein du département Système d’Information LAFARGE MAROC. J’ai pu accomplir certaines tâches en rapport avec les

différents services tels que :

*J’ai observé le dépannage du premier niveau des matériaux informatique(les imprimantes, les ordinateurs……….).

*J’ai aussi découvert deux autres applications GLPI (gestionnaire libre de parc informatique) et OCS (open source computer) qui servent à gérer le parc informatique de la société, ainsi que gérer les incidents des utilisateurs à travers une hotline qui est mise en place pour bien servir les utilisateurs.

*J’ai découvert aussi un outil de messagerie nommé lotus notes qui permet au personnel de communiquer entre eux à travers des emails.

*J’ai amélioré mes connaissances en réseau (architecture, équipement.)

*J’ai découvert le cas de Lafarge en topologie :

Le réseau de LAFARGE MAROC est en étoile basé sur de fédérateurs en étages.

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Page 33: Rapport Ahmed Dahiri[1]

OFPPT

Au sein de LAFARGE MAROC, à l’occasion d’un stage de trois semaine, le salarié est affilié automatiquement aux organismes sociaux, et ce, en fonction de sa

catégorie et du poste occupé.

Pour clore j’aimerai bien affirmer l’importance de ce stage pour l’enrichissement de mon savoir, du fait que je l’ai effectué au sein d’une

multinationale aussi structurée que LAFARGE MAROC.

Ce stage était pour moi une occasion pour enrichir et compléter mes connaissances ainsi que mes compétences et de m’introduire dans l’univers

professionnel

D’un point de vue managérial, LAFARGE MAROC repose avant tout sur l’excellence de ses hommes : Formation, mobilité, développement des

compétences et épanouissement du personnel sont des priorités reconnues.

Entreprise citoyenne, elle contribue ainsi au développement de son personnel. Elle permet à ses hommes d’apprendre un métier, d’évoluer grâce à la

formation et de pratiquer les techniques modernes du travail en groupe pour se hisser à un niveau de compétence.

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