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RAPPORT ANNUEL 2013Excellence, Expertise, Expérience... Chaque fois
Alister Campbell, chef de la direction La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
À La Garantie, l’année 2013 fut marquée par des changements profonds, des innovations et de la croissance. Mais ce fut également une année ponctuée par de nombreuses et grandes catastrophes naturelles et d’origine humaine. Nous avons malgré tout observé d’importants progrès dans plusieurs domaines et fourni un excellent rendement en matière de souscription dans nos principaux secteurs d’activité au Canada et aux États-Unis. Nous sommes également fiers du travail acharné de nos équipes d’experts en sinistres à la suite des événements majeurs survenus à Calgary, Toronto, Lac-Mégantic et
Ottawa. Elles ont su faire preuve de compassion et de dévouement tout en fournissant les efforts nécessaires pour honorer notre engagement en matière de règlement des sinistres. Même si nous possédons un solide programme de réassurance qui nous permet de limiter les contrecoups indésirables occasionnés par de tels événements, ces derniers ont engendré une perte de souscription, un impact financier jamais souhaitable ni acceptable. Cependant, grâce au rendement élevé de bon nombre de nos assurances de base, tout porte à croire que ces résultats décevants sont maintenant chose du passé.
La Garantie a atteint avec brio son principal objectif de 2013 : enrichir les compétences de ses employés et améliorer ses technologies afin de faciliter les relations d’affaires avec ses courtiers. Elle a également fait son entrée sur le marché du transport à l’automne et lancé le produit d’assurance haute valeur Garantie ORMD dans l’Ouest canadien. Ses produits de cautionnement ont de plus favorisé une croissance et une rentabilité importantes aux États-Unis, à l’image de ses produits de cautionnement commercial au Canada, ce qui constitue un autre résultat très positif qui s’ajoute à ceux des domaines du cautionnement de contrats et de l’assurance corporative.
À La Garantie, nous sommes de véritables experts, des chefs de file dans chacun de nos marchés cibles. Notre personnel comprend les besoins de nos clients et sait comment les aider à obtenir du succès dans les conditions difficiles du marché actuel. Je crois sincèrement que grâce au talent de notre équipe et à notre engagement envers notre clientèle, nous verrons notre rendement financier s’accroître considérablement en 2014.
Stephen C. Ruschak, président et chef de l’exploitation The Guarantee Company of North America USA
En tant que chef de file en pleine croissance sur le marché américain des produits de cautionnement, The Guarantee US est fière des progrès accomplis en 2013. Nous avons connu l’an dernier une rentabilité fantastique en ce qui concerne les produits de cautionnement. Nos résultats traduisent notre engagement tant auprès de nos producteurs partenaires que de l’industrie du cautionnement. Nous devons ce succès aux solides relations que The Guarantee US entretient dans chacun de ses marchés locaux.
Notre excellent rendement en matière de souscription reflète directement le dévouement et la diligence dont font preuve les membres de notre équipe d’experts. Si nos primes de cautionnement souscrites ont connu une augmentation de 15 %, c’est grâce à la façon dont nos spécialistes abordent les problèmes et fournissent les solutions les plus efficaces à nos clients et partenaires. Nous avons également observé une amélioration considérable de nos résultats nets en matière de cautionnement, ce qui ne fait qu’augmenter notre motivation.
The Guarantee US poursuit sa croissance en tant que souscripteur de cautionnement sur le marché des petites et moyennes entreprises. Elle continue d’accroître son portefeuille de cautionnement de contrats en augmentant les limites de cautionnement offertes à ses principaux débiteurs, qu’il s’agisse de projets uniques ou de formules globales regroupant plusieurs travaux à exécuter. Les efforts que nous avons fournis afin de soutenir davantage les entrepreneurs généraux et les sous-traitants principaux ont également été récompensés. En ce qui a trait au cautionnement commercial, nous avons commencé à renforcer notre segment transactionnel pour les comptes d’entreprises à domicile. L’an dernier, en faisant son entrée sur le marché des produits des cautionnements environnementaux, The Guarantee US a également réussi à développer sa gamme de produits de façon remarquable. Nous croyons qu’il s’agit d’une niche commerciale sous-exploitée où nous pouvons faire valoir nos capacités et notre expertise.
L’équipe de The Guarantee US est très optimiste quant aux perspectives de réussite en 2014 et au-delà. Nous savons que le marché du cautionnement possède sa part de défis, mais nous sommes enthousiastes à l’idée de tirer profit des occasions que nous créerons avec nos partenaires.
Alister Campbell,Chef de la direction
Stephen C. Ruschak,Président et chef de l’exploitation
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NOUS BÂTISSONS L’AVENIR DU CAUTIONNEMENT CANADIEN À LA GARANTIE
En mars 2013, La Garantie a nommé David Smith au poste de premier vice-président et chef du cautionnement canadien et Sean Deakin au poste de vice-président national, souscription du cautionnement. L’arrivée de
David et de Sean au sein de l’équipe du cautionnement de La Garantie témoigne une fois de plus de notre engagement à maintenir et consolider notre statut de chef de file dans ce secteur au Canada. La Garantie continue à investir dans le cautionnement en mettant l’accent sur l’innovation des produits et en s’appuyant sur ses 140 années d’expérience pour s’assurer de conserver sa position dominante sur le marché.
CROISSANCE DE L’OFFRE DE PRODUITS EN ASSURANCES CORPORATIVES
En réponse à la demande du marché et afin d’offrir à ses clients la couverture adéquate, La Garantie a mis sur pied plusieurs nouvelles solutions en ce qui a trait à l’assurance corporative, comme :
• l’assurance multirisque des bureaux• le Bouclier Plus pour sociétés sans but lucratif• la protection des données et des renseignements personnels
Pour vous permettre de mieux répondre aux besoins des clients, La Garantie vous offre une solution unique, soit la possibilité de combiner l’assurance multirisque des bureaux et l’assurance de la responsabilité civile générale avec leur assurance existante, soit l’assurance des A&D, l’assurance de la responsabilité civile des fiduciaires ou l’assurance contre les vols et les détournements.
Le nouveau Bouclier Plus pour sociétés sans but lucratif répond quant à lui aux besoins des clients en leur offrant une protection complète en matière de gouvernance d’entreprise.
En 2013, La Garantie s’est de plus associée à IDT911TM, important fournisseur de services de gestion de l’identité et des risques liés aux données, de résolution de problèmes et de services de sensibilisation, afin d’offrir des services gratuits de prévention contre l’atteinte à la protection des renseignements personnels aux détenteurs d’assurance des A&D, d’assurance contre les vols et les détournements, d’assurance des institutions financières, d’assurance de la responsabilité civile des fiduciaires et de la Solution Transport.
THE GUARANTEE US SUR LE MARCHÉ DU CAUTIONNEMENT ENVIRONNEMENTAL
L’an dernier, The Guarantee US a augmenté son offre de produits en faisant son entrée sur le marché des cautionnements environnementaux. Nos experts en souscription sont conscients de la complexité de ces risques et ils détiennent les connaissances nécessaires pour fournir les solutions adéquates à nos clients. Nos capacités quant aux projets uniques ou de formules globales regroupant plusieurs travaux à exécuter sont respectivement de 10 millions et 20 millions de dollars. Pour connaître les occasions qui s’offrent à vous en matière de cautionnements environnementaux, veuillez communiquer avec votre souscripteur local.
LA GARANTIE LANCE LA SOLUTION TRANSPORT
En septembre 2013, La Garantie a fièrement fait son entrée sur le marché du transport. Elle a repoussé les limites de l’assurance traditionnelle en lançant une option novatrice : la Solution Transport de La Garantie (GTS). Cette approche unique met l’accent sur les outils et les connaissances dont ont besoin nos clients pour faire prospérer leur entreprise. La Garantie a conçu une proposition de valeur complète et constitué une équipe compétente pour la mettre en œuvre. Elle s’est donné les outils nécessaires, par l’intermédiaire de partenariats stratégiques, pour éviter des lacunes éventuelles dans la protection. De plus, nos solutions novatrices sont facilement accessibles grâce à un site web et à l’application mobile « Go-To Solution ». Cette application permet à nos courtiers et clients d’exploiter, du bout des doigts, le savoir-faire, les informations et les capacités de nos partenariats d’avant-garde.
RESPECT DE NOS ENGAGEMENTS
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RAPPORT ANNUEL 2013
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RAPPORT ANNUEL
RESPECT DE NOS ENGAGEMENTS
REDÉFINITION DE L’IMAGE DE GARANTIE ORMD
En juin 2013, l’équipe de GARANTIE ORMD, notre produit d’assurance unique adapté aux besoins des clients possédant des actifs de grande valeur, a présenté à ses courtiers et clients sa nouvelle image sur le site web garantieor.com. Cette nouvelle identité reflète mieux les produits de grande qualité et la couverture supérieure qu’offre GARANTIE OR. L’interface épurée et conviviale s’y harmonise parfaitement et permet aux clients de prendre connaissance de tout ce que GARANTIE OR a à offrir par l’entremise d’outils comme « Trouver un courtier » ou des feuillets d'information téléchargeables. Ces changements résultent d’une rétroaction directe de la part de nos courtiers. Ces derniers se sont montrés très satisfaits de notre nouvelle interface, qui représente mieux les hauts standards d’excellence de nos clients.
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20132013
importants. Selon le Bureau d’assurance du Canada, ces inondations représentent la catastrophe naturelle la plus coûteuse ayant frappé l’Ontario à ce jour. Un peu plus tard dans l’année, c’est une tempête de verglas qui s’est abattue sur la grande région de Toronto, engendrant des millions de dollars en réclamations pour les résidences et les véhicules endommagés.
L’équipe de règlement des sinistres de La Garantie est demeurée sur un pied d’alerte à l’occasion de chaque catastrophe vécue par les Canadiens en 2013, répondant aux questions et aux réclamations de ses clients avec rapidité et compassion.
GUIDES DU CANADA
En 2013, La Garantie a abordé la période des fêtes sous un nouvel angle en profitant de l’occasion pour soutenir un organisme qui lui est cher. En partenariat avec la Fondation
Cowan, La Garantie a fait un don de 50 000 $ à l’organisme Guides du Canada afin de soutenir son nouveau programme, Girls First.
Nous avons à cœur d’investir dans la communauté et nous privilégions les programmes qui encouragent l’excellence auprès des enfants et des jeunes. Au cours des cinq prochaines années, Girls First aura une incidence dans chaque secteur du guidisme et Guides du Canada s’assurera que des programmes pertinents et adaptés continueront de répondre aux attentes des filles et des femmes de partout au Canada.
INVESTIR DANS LA COMMUNAUTÉRÉPONSE LORS DE DÉSASTRES
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord, tient à aider les communautés du Canada et des États-Unis, particulièrement lorsqu’elles sont dans le besoin. Et elle le témoigne en faisant preuve de dévouement à l’égard de ses clients et des communautés dans les moments les plus difficiles.
En juin dernier, les terribles inondations qu’a connues l’Alberta ont poussé des milliers de personnes à quitter leur foyer, incertaines de la façon dont elles pourraient assumer le coût des dommages causés à leur propriété et leurs biens. Cette catastrophe naturelle est considérée comme la plus coûteuse de l’histoire pour les assureurs canadiens. La Garantie, avec à sa tête Marilyn Horrick, vice-présidente de GARANTIE ORMD, Frank Faieta, vice-président, règlement des sinistres, ainsi que ses experts en sinistres, a rapidement répondu à l’appel pour rencontrer les clients affectés et prêter main-forte aux courtiers.
La Garantie a remis un montant de 10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne afin de soutenir les efforts déployés pour aider les gens à rentrer chez eux.
« En tant qu’entreprise canadienne d’envergure, nous nous ts, mais la communauté effectué un don de », affirme Marilyn.
é dévastée par s et causé la mort
devons d’aider non seulement nos clientout entière. C’est pourquoi nous avons10 000 $ à la Croix-Rouge canadienne
En juillet 2013, la communauté de Lac-Mégantic a quant à elle étl’explosion d’un train qui a entraîné des dommages considérablede nombreuses personnes.
La Garantie a agi sans délai auprès de ses assurés affectés afin que le processus de règlement des sinistres soit enclenché sans heurts. Notre équipe de règlement des sinistres a fait preuve de dévouement et de ténacité à la suite de cet événement et elle a fourni tous les efforts nécessaires afin de s’assurer que nos clients retrouvent une vie normale.
La Garantie a offert un autre don de 10 000 $ à la Croix-Rouge pour qu’elle puisse mieux répondre aux besoins criants des personnes évacuées et pour la soutenir dans ses efforts afin de recruter des bénévoles.
En juillet 2013, la grande région de Toronto a connu des conditions climatiques difficiles, lesquelles ont provoqué des inondations à certains endroits et causé des dommages
2013
« En tant qu’entreprise canadienne d’envergure, nous nous devons d’aider non seulement nos clients, mais la communauté tout entière. »
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RAPPORT ANNUEL
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
États consolidés de la situation financièreAux 31 décembre 2013 et 2012
(en milliers de dollars canadiens) Notes 2013 2012
Actifs
Trésorerie et équivalents de trésorerie 127 110 68 132
Placements financiers 5 844 474 863 958
Débiteurs 6 117 864 89 117
Frais d’acquisition des primes différés 11 53 502 50 095
Provision pour la partie recouvrable des sinistres impayés 156 112 152 646
Primes non acquises cédées 34 195 31 590
Impôt sur le résultat différé 7 5 545 11 292
Immobilisations corporelles 8 2 711 2 164
Immobilisations incorporelles 9 8 333 7 239
1 349 846 1 276 233
Passifs
Créditeurs 10 47 019 42 141
Commissions différées 11 440 10 943
Sinistres impayés, montant brut 11 625 577 601 674
Primes non acquises, montant brut 11 186 862 177 588
870 898 832 346
Capitaux propres 12 936 936
Surplus d’apport 811 811
Cumul des autres éléments du résultat global 2 871 (19 773)
Résultats non distribués 474 330 461 913
478 948 443 887
1 349 846 1 276 233
Le conseil d’administration a approuvé et signé ces états financiers le 26 février 2014.
ADMINISTRATEUR
Maureen CowanPrésidente du conseil
ADMINISTRATEUR
Alister CampbellChef de la direction
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RAPPORT ANNUEL
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20132013
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
États consolidés du résultat global Pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012
(en milliers de dollars canadiens, sauf le bénéfice net et le résultat global par action ordinaire) Notes 2013 2012
Primes brutes souscrites 387 816 374 296
Primes souscrites cédées en réassurance 97 219 91 902
Primes nettes souscrites 4 290 597 282 394
Primes brutes acquises 379 433 370 377
Primes acquises cédées en réassurance 94 811 92 125
Primes nettes acquises 284 622 278 252
Produits nets de placement 5 52 444 37 212
Produits 337 066 315 464
Charges
Sinistres survenus, montant brut 264 284 260 784
Moins les sinistres survenus cédés 62 493 93 228
Sinistres survenus, montant net 11 201 791 167 556
Commissions, déduction faite de la réassurance 58 507 60 978
Taxes sur les primes 9 063 8 943
Autres frais de souscription et charges administratives 51 215 43 880
320 576 281 357
Bénéfice avant impôt sur le résultat 16 490 34 107
Charge (recouvrement) d’impôt sur le résultat
Impôt exigible (1 688) 2 387
Impôt différé 941 (221)
7 (747) 2 166
Bénéfice net 17 237 31 941
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
États consolidés du résultat global Pour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012 (suite)
(en milliers de dollars canadiens, sauf le bénéfice net et le résultat global par action ordinaire) Notes 2013 2012
Bénéfice net (suite) 17 237 31 941
Autres éléments du résultat global Éléments susceptibles d’être reclassés ultérieurement dans le bénéfice net
Profits latents sur placements, après impôt sur le résultat 11 259 17 214
Profits (pertes) de change latent(e)s résultant de la consolidation 11 385 (4 533)
22 644 12 681
Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement dans le bénéfice net
Réévaluations du passif net au titre des prestations définies, après impôt sur le résultat 2 853 (1 731)
Autres éléments du résultat global, après impôt sur le résultat 25 497 10 950
Résultat global 42 734 42 891
Bénéfice net par action ordinaire ($) 92,10 170,67
Résultat global par action ordinaire ($) 228,34 229,18
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RAPPORT ANNUEL 2013
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
États consolidés des variations des capitaux propresPour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012
Cumul des autres éléments Résultats
Captial Surplus du résultat non (en milliers de dollars canadiens) social d’apport global distribués Total
Solde au 1er janvier 2012 936 811 (32 454) 439 376 408 669
Variation des capitaux propres pendant l’exerciceBénéfice net - - - 31 941 31 941
Dividendes versés - - - (7 673) (7 673)
Profits latents sur des placements, après la charge d’impôt de 5 933 $ - - 17 214 - 17 214
Pertes de change latentes résultant de la consolidation - - (4 533) - (4 533)
Réévaluations du passif net au titre des prestations définies, après le recouvrement d’impôt de 647 $ - - - (1 731) (1 731)
Solde au 31 décembre 2012 936 811 (19 773) 461 913 443 887
Variation des capitaux propres pendant l’exercice
Bénéfice net - - - 17 237 17 237
Dividendes versés - - - (7 673) (7 673)
Profits latents sur placements, après la charge d’impôt de 5 534 $ - - 11 259 - 11 259
Pertes de change latentes résultant de la consolidation - - 11 385 - 11 385
Réévaluations du passif net au titre des prestations définies, après le recouvrement d’impôt de 1 028 $ - - - 2 853 2 853
Solde au 31 décembre 2013 936 811 2 871 474 330 478 948
Le cumul des autres éléments du résultat global inclut les profits et les pertes de change découlant de la conversion des monnaies fonctionnelles de la société en sa monnaie de présentation, de même que les profits et pertes latents, déduction faite de l’impôt sur le résultat connexe, découlant de la comptabilisation des placements disponibles à la vente à leur juste valeur. Le cumul des autres éléments du résultat global, au 31 décembre 2013, inclut une charge d’impôt de 9 816 $ (charge d’impôt de 4 282 $ au 31 décembre 2012).
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
Tableaux consolidés des flux de trésoreriePour les exercices clos les 31 décembre 2013 et 2012 (suite)
(en milliers de dollars canadiens) 2013 2012
Flux de trésorerie liés aux activités suivantes : Activités opérationnelles
Encaissements (paiements) de ce qui suit :
Primes, déduction faite des commissions 298 324 297 683
Intérêts et dividendes 33 434 27 663
Ventes d’instruments financiers 590 649 437 371
Acquisitions d’instruments financiers (516 172) (484 798)
Sinistres, déduction faite de la récupération et de la subrogation (221 617) (229 549)
Primes de réassurance, déduction faite des sinistres payés (43 348) 10 800
Achats de matériel (2 302) (1 161)
Charges (46 837) (46 123)
Impôt sur le résultat (13 850) 11 732
Autres impôts et taxes (11 630) (12 996)
66 651 10 622
Activités de financement
Dividendes versés (7 673) (7 673)
Augmentation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 58 978 2 949
Trésorerie et équivalents de trésorerie, à l’ouverture de l’exercice 68 132 65 183
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice 127 110 68 132
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RAPPORT ANNUEL 2013
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT (SUITE)
Utilisation d’estimations et recours au jugement
La préparation d’états financiers selon les IFRS requiert que la direction ait recours à son jugement, fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur l’application des méthodes comptables et sur la valeur comptable des actifs, des passifs, des produits et des charges. Les résultats réels pourraient différer de ces estimations. Toutes les estimations et hypothèses sous-jacentes sont examinées chaque année, et toute modification des estimations comptables est comptabilisée prospectivement. La présentation des passifs au titre des sinistres, des frais d’acquisition de primes différés, de l’impôt sur le résultat différé et des avantages futurs du personnel requiert l’utilisation d’estimations et le recours au jugement pour déterminer le montant présenté.
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES
À moins d’indication contraire, les méthodes comptables énoncées ci-dessous ont été appliquées de manière uniforme pour tous les exercices visés par les présents états financiers.
Méthode de consolidation
Une entité est considérée comme une filiale de la société lorsque ses politiques financières et opérationnelles sont régies par la société, directement ou indirectement, dans le but d’en tirer des avantages économiques. Les résultats et les flux de trésorerie de filiales acquises ou vendues pendant l’exercice sont inclus dans l’état consolidé du résultat global et dans le tableau consolidé des flux de trésorerie à compter de la date de l’acquisition et jusqu’à la date de la sortie. Tous les soldes, transactions et profits intersociétés sont éliminés.
La société utilise la méthode de l’acquisition pour comptabiliser l’acquisition de filiales. Le coût d’une acquisition correspond à la juste valeur des actifs cédés, des instruments de capitaux propres émis et des passifs engagés ou repris à la date de l’échange, plus les frais résultant directement de l’acquisition. Les actifs identifiables acquis et les passifs repris, y compris les passifs éventuels, lors d’un regroupement d’entreprises sont d’abord comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition, sans égard à toute participation ne donnant pas le contrôle. L’excédent du coût de l’acquisition sur la juste valeur de la quote-part de la société dans les actifs identifiables nets ainsi acquis est inscrit à titre de goodwill. Si le coût d’acquisition est moindre que la juste valeur des actifs nets de la filiale acquise, la différence est comptabilisée directement dans le bénéfice net.
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
Notes afférentes aux états financiers consolidés (les « états financiers ») Exercice clos le 31 décembre 2013
(Tous les montants sont en milliers de dollars canadiens, sauf indication contraire)
1. ENTITÉ PRÉSENTANT L’INFORMATION FINANCIÈRE
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord et sa filiale entièrement détenue, The Guarantee Company of North America USA (la « société »), souscrivent des assurances dommages au Canada et aux États-Unis. La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord est une filiale entièrement détenue de Princeton Holdings Limited, l’entité mère ultime, société établie en Ontario.
2. BASE D’ÉTABLISSEMENT
Déclaration de conformité
Les présents états financiers ont été préparés conformément aux Normes internationales d’information financière (les « IFRS »).
Base d’évaluation
Tous les actifs et passifs sont présentés à leur juste valeur, sauf pour ce qui est des immobilisations corporelles, des immobilisations incorporelles et de certains instruments financiers, qui sont évalués au coût historique ou au coût amorti.
Monnaie fonctionnelle et monnaie de présentation
Les transactions inscrites dans les états financiers de chaque société sont comptabilisées selon la monnaie de l’environnement économique principal où chacune mène ses activités (la « monnaie fonctionnelle »). Tous les montants sont présentés en dollars canadiens, à savoir la monnaie fonctionnelle de la société mère.
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RAPPORT ANNUEL 2013
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Devises
Les actifs et les passifs des établissements à l’étranger sont convertis de leur monnaie fonctionnelle en la monnaie de présentation de la société au moyen des taux de change en vigueur à la clôture de l’exercice; les produits et les charges sont convertis aux taux de change moyens de l’exercice. Les profits et pertes de change résultant de la conversion des investissements nets dans des établissements à l’étranger sont inscrits dans les écarts de conversion, dans les capitaux propres. Lors de la vente d’un établissement à l’étranger, ces profits et pertes sont sortis des écarts de conversion et inscrits à l’état du résultat global, comme profit ou perte sur la vente.
Les transactions en devises sont converties dans la monnaie fonctionnelle selon les taux de change en vigueur à la date des transactions. Les profits et pertes de change résultant de ces transactions, ainsi que de la conversion des actifs et des passifs monétaires libellés en devises, sont comptabilisés à l’état du résultat global.
Immobilisations incorporelles
Au moment de l’acquisition d’une filiale, la société inscrit à titre de goodwill l’excédent du prix d’acquisition sur la juste valeur de sa quote-part des actifs identifiables nets ainsi acquis. Par la suite, le goodwill est soumis annuellement à un test de dépréciation et la valeur du goodwill est ajustée en conséquence dans le bénéfice net.
Lors d’une acquisition, les licences sont évaluées à leur juste valeur et, par la suite, elles le sont au coût moins toute perte de valeur. La valeur des licences est soumise annuellement à un test de dépréciation et les ajustements en découlant sont comptabilisés dans le bénéfice net. Ces ajustements ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’une reprise.
Les logiciels sont inscrits au coût historique moins l’amortissement cumulé. Leur valeur est amortie sur une durée d’utilité de trois à cinq ans, selon le mode linéaire, à compter de la date d’implantation du logiciel. La charge d’amortissement de l’exercice est portée au bénéfice net, dans les autres frais de souscription et charges administratives.
Immobilisations corporelles
Lors de leur acquisition, les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût. Par la suite, l’amortissement des actifs amortissables est calculé sur leur durée d’utilité selon les modes dégressif et linéaire, à des pourcentages variant de 4 % à 33 %. Les méthodes d’amortissement, les durées d’utilités et les valeurs résiduelles sont examinées chaque exercice et ajustées au besoin. La valeur des terrains n’est pas amortie.
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Instruments financiers
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse, les dépôts bancaires, les autres placements à court terme très liquides dont les échéances initiales sont d’au plus trois mois suivant la date d’acquisition et les découverts bancaires.
La trésorerie, les équivalents de trésorerie, les instruments financiers dérivés et les instruments du marché monétaire à court terme à échéance d’au plus un an à leur date d’émission sont classés comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net et sont inscrits à l’état de la situation financière consolidée à leur juste valeur, tous les profits et pertes connexes étant inscrits dans le bénéfice net.
Les prêts, les créances, les créditeurs et les charges à payer sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui s’approche de la juste valeur.
La direction a désigné tous les autres actifs financiers comme étant disponibles à la vente.
Les actifs financiers disponibles à la vente ayant un prix coté sur un marché actif sont inscrits à leur juste valeur à l’état de la situation financière, à compter de la date de transaction. Les variations de la juste valeur des titres sont inscrites, déduction faite de l’impôt sur le résultat, dans les autres éléments du résultat global jusqu’à la vente des actifs financiers; à ce moment, le plein montant du profit ou de la perte est inscrit dans le bénéfice net. Les variations de l’écart entre la juste valeur des obligations disponibles à la vente et leur valeur amortie sont comptabilisées, déduction faite de l’impôt sur le résultat, dans les autres éléments du résultat global jusqu’à la vente des actifs financiers, après quoi le plein montant du profit ou de la perte est inscrit au bénéfice net. L’amortissement des primes et des escomptes sur l’achat d’obligations est calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Lorsqu’un actif classé comme étant disponible à la vente est vendu, les ajustements de juste valeur cumulés inscrits dans les autres éléments du résultat global sont transférés dans le bénéfice net et un ajustement correspondant, déduction faite de l’impôt sur le résultat, est apporté dans les autres éléments du résultat global.
Les instruments financiers de la société sont évalués au moyen de cours vendeur cotés non ajustés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques.
Baisse de valeur des actifs financiers
Un actif financier non désigné comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net est évalué chaque date de clôture pour déterminer s’il y a une indication objective de baisse de valeur. Un actif financier a subi une baisse de valeur quand une indication objective indique qu’un événement entraînant une perte a eu lieu après la comptabilisation initiale de l’actif, et que la perte a eu un effet négatif sur les flux de trésorerie futurs estimés liés à cet actif, qui peut être évalué de façon fiable.
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RAPPORT ANNUEL 2013
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Baisse de valeur des actifs financiers (suite)
Les indications objectives qu’un actif financier a subi une baisse de valeur incluent le défaut de paiement ou la défaillance par le débiteur, des indications que l’émetteur du titre va déclarer faillite, des conditions économiques qui sont associées à des défauts de paiement ou à la disparition d’un marché actif pour un titre donné, ou un déclin substantiel ou prolongé de la juste valeur de marché d’un titre en deçà de son coût.
Les pertes de valeur d’actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisées au moyen du reclassement dans le bénéfice net des pertes cumulées inscrites dans les autres éléments du résultat global. La perte cumulée ainsi reclassée correspond à la différence entre le coût d’acquisition, déduction faite de tout remboursement de principal et de l’amortissement, et la juste valeur actuelle, moins toute perte de valeur comptabilisée auparavant dans le bénéfice net. Les variations des provisions pour perte de valeur attribuables à l’application de la méthode du taux d’intérêt effectif sont reconnues comme une composante des produits de placement. Si, pendant un exercice ultérieur, l’augmentation de la juste valeur d’un titre d’emprunt disponible à la vente peut être objectivement rattachée à un événement qui est survenu après que la perte de valeur a été constatée dans le bénéfice net, la perte de valeur fait alors l’objet d’une reprise dont le montant est inclus dans le bénéfice net. Toute augmentation subséquente de la juste valeur d’un titre disponible à la vente ayant subi une perte de valeur est incluse dans les autres éléments du résultat global.
Impôt sur le résultat
La charge d’impôt inclut l’impôt exigible et l’impôt différé. L’impôt est inscrit dans le bénéfice net, sauf dans la mesure où il se rapporte à des éléments comptabilisés dans les autres éléments du résultat global ou directement dans les capitaux propres.
La charge d’impôt exigible est établie en fonction du bénéfice net de la période, ajusté pour tenir compte des éléments qui ne sont ni imposables ni déductibles. L’impôt exigible est calculé selon les taux d’impôt et les lois en vigueur ou quasi en vigueur à la date de clôture.
L’impôt sur le résultat différé est comptabilisé pour les actifs et les passifs dont la valeur comptable diffère de la valeur fiscale selon les taux d’impôt qui devraient être en vigueur ou quasi en vigueur lorsque les écarts s’inverseront. Ils découlent essentiellement de dispositions de la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada), qui exige l’actualisation des sinistres et permet la déduction des pertes d’exercices antérieurs du bénéfice imposable d’exercices ultérieurs.
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Contrats d’assurance et de réassurance
Les activités de la société consistent en des contrats d’assurance dommages à court terme et non participants, qui transfèrent des risques importants. La société prend en charge et transfère des risques importants dans le cours normal de ses activités à des niveaux de conservation variables.
Les primes brutes souscrites consistent en des primes prises en charge auprès d’autres assureurs et en des primes reçues directement des assurés relativement à des risques entrant en vigueur pendant l’exercice. Les primes sont établies avant déduction des frais de courtage et des commissions, mais tiennent compte des taxes et droits payés par l’assuré. Cela inclut également les primes estimées qui seront enregistrées après la clôture de l’exercice pour des contrats entrant en vigueur pendant cet exercice et une provision pour les résiliations est également incluse. Les primes sont comptabilisées proportionnellement comme produits (primes acquises) sur la durée du contrat. La tranche des primes à recevoir ou reçues pour des contrats en vigueur correspondant à des risques en cours, en date de l’état de la situation financière, est présentée en tant que primes non acquises, ce qui correspond à l’engagement de la société à régler les sinistres qui surviendront pendant la période non écoulée des contrats.
Les primes cédées en réassurance sont traitées selon les mêmes règles de comptabilisation des produits que celles adoptées pour les primes brutes.
Les frais d’acquisition des primes différés, comprenant principalement les commissions des courtiers et les taxes sur les primes, sont, dans la mesure où ils sont jugés recouvrables, différés et amortis sur la durée des contrats sous-jacents. Si, selon les estimations de la direction, les primes non acquises et les produits de placement sur ces primes ne permettent pas à la société de respecter les obligations découlant des contrats non échus à la clôture de l’exercice, le manque à gagner est déduit des frais d’acquisition des primes différés. Les commissions de réassurance donnent lieu à des commissions différées, qui sont comptabilisées de la même manière que les frais d’acquisition des primes différés.
Les passifs au titre des sinistres impayés incluent les estimations des frais de règlement faites par la société pour les sinistres déclarés et non déclarés, moins les recouvrements estimés attendus. Exception faite de la filiale, ces estimations sont formulées selon les pratiques actuarielles courantes et acceptées pour les assureurs de dommages canadiens et tiennent compte des sinistres antérieurs, modifiés pour tenir compte des tendances courantes et des conditions économiques, juridiques et sociales actuelles. Ces estimations sont actualisées à des taux déterminés selon les rendements obtenus par la société sur
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RAPPORT ANNUEL 2013
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Contrats d’assurance et de réassurance (suite)
ses propres placements, soit un taux de 4,3 % actuellement (4,3 % en 2012), ce qui réduit les passifs d’environ 15 % (16 % en 2012), puis majorées selon les provisions actuarielles destinées à compenser l’incertitude liée au processus d’estimation, ces ajustements ayant augmenté les passifs présentés de près de 15 % (13 % en 2012). Ces estimations sont constamment révisées et mises à jour et tout ajustement, important ou non, qui en résulte est reflétée dans les résultats opérationnels actuels. Les modes d’estimation retenus sont ceux qui, de l’avis de la société, produisent des résultats acceptables, à la lumière des renseignements disponibles. Toutes les variations des actifs et des passifs au titre des sinistres sont inscrites dans le bénéfice net.
Avantages sociaux futurs
La société offre des régimes de retraite à son personnel. Tous les trois ans, notamment en 2010, la société obtient une évaluation actuarielle à l’égard de ces régimes, lorsque nécessaire. Elle administre et investit les actifs de ces régimes principalement dans des actions et des titres à revenu fixe. La société révise ces évaluations actuarielles à la clôture de chacun des deux exercices subséquents en fonction d’une estimation à jour des taux de rendement et des taux d’actualisation. Le coût des régimes est déterminé par la méthode de répartition des prestations au prorata des services, selon laquelle le coût des régimes est imputé au compte de résultat, de façon à en répartir le coût normal sur la durée d’emploi des membres du personnel.
À la clôture de chaque exercice, la société estime la valeur actualisée de toutes les obligations de ses régimes et détermine son passif net au titre des prestations définies en déduisant la juste valeur des actifs des régimes de ses obligations globales. La valeur actualisée de toutes les obligations est établie comme étant la valeur actualisée de toutes les cotisations des membres du personnel à venir et de tous les décaissements de prestations et de charges opérationnelles actualisées selon des taux de rendement correspondant à ceux des obligations commerciales de grande qualité. Lorsque le calcul donne lieu à un actif potentiel pour la société, le montant de l’actif comptabilisé est limité à la valeur actualisée des avantages économiques disponibles, soit sous forme de remboursements futurs du régime, soit sous forme de diminution des cotisations futures au régime. Toute exigence de financement minimal est prise en compte lors du calcul de la valeur actualisée des avantages économiques.
Les réévaluations du passif net au titre des prestations définies, laquelle tient compte des gains et pertes actuariels, du rendement des actifs des régimes (sans tenir compte
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Avantages sociaux futurs (suite)
de l’intérêt) et de l’effet du plafond de l’actif (sans tenir compte de l’intérêt, s’il y a lieu), sont comptabilisées dans les autres éléments du résultat global, puis comptabilisées immédiatement dans les résultats non distribués à l’état consolidé de la situation financière puisqu’elles ne seront pas reclassées dans le bénéfice net des périodes ultérieures. La société détermine les charges d’intérêts nettes (produits d’intérêts nets) sur le passif (l’actif) net au titre des prestations définies pour la période en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour évaluer les obligations au titre des prestations définies à l’ouverture de l’exercice au passif (actif) net au titre des prestations définies à ce moment, compte tenu de la variation du passif (de l’actif) net au titre des prestations définies attribuable aux paiements de cotisations et de prestations au cours de la période. Les charges d’intérêts nettes et les autres charges liées aux régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le bénéfice (la perte).
Résultat global
Le résultat global comprend le bénéfice net et les autres éléments du résultat global et tient compte de toutes les variations des capitaux propres qui se sont produites en cours d’exercice, sauf pour ce qui est des investissements par les propriétaires ou des distributions à ces mêmes propriétaires. Les variations des produits et pertes latents sur les placements disponibles à la vente sont inscrites dans les autres éléments du résultat global et dans le cumul des autres éléments du résultat global à l’état de la situation financière jusqu’à ce que les actifs sous-jacents soient vendus, le solde correspondant étant alors transféré dans le bénéfice net et les résultats non distribués. Les variations de la valeur des actifs détenus par les filiales autonomes à l’étranger de la société résultant d’une conversion de devises en dollars canadiens sont inscrites dans les autres éléments du résultat global et dans le cumul des autres éléments du résultat global.
Adoption de nouvelles normes comptables
La société a adopté les normes suivantes, en vigueur au 1er janvier 2013.
Avantages du personnel
La version modifiée de l’IAS 19, Avantages du personnel, exige que les gains actuariels et les pertes actuarielles soient portés aux autres éléments du résultat global. Il s’agit d’un changement pour la société puisqu’elle comptabilisait, dans ses pratiques antérieures, ces éléments dans le bénéfice net. Toutefois, ce changement n’a pas eu d’incidence sur l’état de la situation financière puisque la société a choisi de comptabiliser immédiatement les gains actuariels et les pertes actuarielles dans les résultats non distribués, ce qui est cohérent avec les pratiques antérieures.
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RAPPORT ANNUEL 2013
3. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (SUITE)
Avantages du personnel (suite)
De plus, la composante rendement des actifs de la charge de retraite a été traitée précédemment en utilisant le rendement attendu des actifs des régimes, et elle doit dorénavant être calculée à l’aide du taux d’actualisation utilisé pour évaluer les obligations au titre des prestations définies.
Les modifications ont été appliquées de manière rétrospective par la société. Les charges au titre des avantages futurs du personnel ont augmenté en raison du changement des taux utilisés pour calculer le rendement des actifs, lequel a été comptabilisé au bénéfice net de l’état consolidé du résultat global, et un montant équivalent a été inscrit dans les autres éléments du résultat global. En outre, les gains actuariels et les pertes actuarielles comptabilisés précédemment dans le bénéfice net ont été retraités afin qu’ils soient portés aux autres éléments du résultat global. En raison de ces compensations, le montant total du résultat global reste inchangé.
Incidence sur le résultat de l’exercice 2012
Les ajustements rétroactifs à l’état consolidé du résultat global sont les suivants :
Ajustements pour tenir
Montants déjà compte de Montants (en milliers de dollars canadiens) présentés l’IAS 19 retraités
Bénéfice net 30 210 1 731 31 941
Autres éléments du résultat global 12 681 ( 1 731) 10 950
Résultat global 42 891 - 42 891
Bénéfice net par action ordinaire (en dollars) 161,42 9,25 170,67
États financiers consolidés
L’IFRS 10, États financiers consolidés remplace l’IAS 27, États financiers consolidés et individuels et la SIC-12, Consolidation – entités ad hoc, et précise les principes pour la présentation et la préparation des états financiers consolidés d’une entité qui en contrôle une ou plusieurs autres. L’adoption de l’IFRS 10 n’a entraîné aucun changement dans les états financiers de la société.
Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités
L’IFRS 12, Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités remplace les obligations en matière d’informations à fournir de l’IAS 27, États financiers consolidés et individuels, de l’IAS 28, Participations dans des entreprises associées et de l’IAS 31, Participations dans des coentreprises. Cette norme exige que soit présentée l’information relative aux filiales consolidées, notamment les hypothèses et jugements importants relatifs à la consolidation, une description de la structure de l’entité consolidée et de l’information à l’égard des prêts consentis à une filiale par la société mère, sans qu’elle n’y soit tenue par une obligation contractuelle. Cette norme n’a eu aucune incidence sur les états financiers de la société.
Évaluation de la juste valeur
L’IFRS 13, Évaluation de la juste valeur regroupe toutes les directives émises à l’égard de l’évaluation de la juste valeur des actifs et des passifs. La juste valeur, aux termes de la définition modifiée, s’entend d’un prix à recevoir pour la vente d’un actif ou à payer relativement à la cession d’un passif dans le cadre d’une opération ordonnée entre des participants au marché à la date de mesure. La société a révisé ses évaluations de la juste valeur et aucun changement n’a été requis.
Informations à fournir à l’égard des instruments financiers
Les modifications apportées à l’IFRS 7, intitulées Informations à fournir – Transferts d’actifs financiers, resserrent les exigences de présentation des actifs financiers et des passifs financiers qui ont été compensés aux fins de la présentation dans les états financiers. Aucun changement n’était requis aux informations à fournir de la société en raison de ces modifications.
Nouvelles normes et interprétations n’ayant pas encore été adoptées
L’IFRS 9, Instruments financiers remplacera l’IAS 39, Instruments financiers : comptabilisation et évaluation, et limitera les choix actuellement disponibles pour déterminer le classement et l’évaluation des actifs financiers. Les dispositions de la présente norme visent les périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2015. En 2013, l’International Accounting Standards Board (« IASB ») a reporté la date d’entrée en vigueur obligatoire à une date qui sera annoncée ultérieurement.
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RAPPORT ANNUEL 2013
4. GESTION DES RISQUES (SUITE)
Risque d’assurance (suite)
La concentration du risque survient lorsque la société conclut des contrats avec de nombreux assurés à l’intérieur de groupes pouvant faire l’objet de sinistres dans le cadre d’un même événement. La société atténue ce risque en diversifiant ses souscriptions dans plusieurs régions géographiques et secteurs d’activités. Elle maintient également un programme complet de réassurance proportionnelle et en excédent de sinistres.
2013 2012 Montant Montant Montant Montant
Répartition des primes brutes et nettes brut net brut net
Cautionnement et assurance d’entreprises 140 401 101 158 130 630 92 294
Propriétés 104 910 81 995 100 473 80 463
Automobiles 92 074 81 086 92 827 82 705
Responsabilité 50 431 26 358 50 366 26 932
387 816 290 597 374 296 282 394
Le risque lié à l’établissement des provisions prend naissance lorsque les sinistres définitifs réellement survenus et les frais de règlement divergent des estimations faites à la clôture de périodes antérieures. Le règlement des sinistres de responsabilité civile est difficile à prévoir. Le risque inhérent à l’établissement des provisions est touché par des facteurs externes, tels l’inflation économique, l’inflation médicale, l’interprétation des garanties donnée par les cours, le contexte règlementaire et les changements dans les législations et la jurisprudence.
Ces facteurs entraînent une incertitude quant à la date du règlement d’un sinistre et quant au montant et au moment de tout paiement. Les avis tardifs de sinistres requièrent l’établissement de provisions pour des événements inconnus de l’assureur au moment de déterminer ces provisions.
Des provisions minimums pour certains types de sinistres, une révision périodique de toutes les provisions et une révision actuarielle annuelle des provisions constituées font partie des outils de contrôle destinés à atténuer le risque lié aux provisions. La société estime que les provisions pour les sinistres impayés et les frais de règlement sont suffisantes. Toutefois, considérant l’incertitude inhérente à l’établissement de ces provisions, les résultats réels divergeront des résultats escomptés. Les modifications aux provisions pour les sinistres d’exercices antérieurs sont comptabilisées dans le bénéfice net.
Nouvelles normes et interprétations n’ayant pas encore été adoptées (suite)
Les modifications apportées à l’IAS 32, Instruments financiers : Présentation, sont obligatoires pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. Ces modifications préciseront les conditions dans lesquelles il y a lieu de compenser les actifs financiers et les passifs financiers et augmenteront la quantité d’informations à fournir.
En juin 2013, l’IASB a publié une version révisée de l’exposé-sondage portant sur les modifications à l’IFRS 4, Contrats d’assurance, qui propose des modifications aux normes comptables relatives aux contrats d’assurance. La prise d’effet d’une norme définitive n’est pas attendue avant 2018.
L’incidence de ces nouvelles normes et normes modifiées sur les états financiers n’a pas encore été déterminée.
4. GESTION DES RISQUES
Objectifs et politiques d’atténuation des risques d’entreprises
La société a isolé les secteurs de risque suivants : l’assurance, le marché, le crédit, la liquidité, les devises et la gestion du capital. La société a mis en place diverses méthodes pour gérer ces risques. Ces méthodes ont été incorporées dans le processus décisionnel et dans la culture de l’entreprise. Elles incluent un cadre global de gestion des risques assorti de politiques précises, exprimant clairement la tolérance au risque de la société.
Risque d’assurance
Le risque d’assurance est le risque que le coût total des sinistres et des frais de règlement excède les primes encaissées. La société a établi que la tarification, la concentration et l’établissement des provisions sont les principales sources de risques d’assurance.
Des contrôles de la souscription et de la tarification sont en place, soutenus par des analyses judicieuses, une bonne connaissance du marché, des directives, des politiques et des procédures. La société gère ses risques pour en limiter la gravité grâce à sa stratégie de souscription, un programme de réassurance complet et une gestion proactive des sinistres.
Le risque associé à la tarification survient lorsque les sinistres réels diffèrent des hypothèses ayant servi à l’établissement de la tarification. La société recherche une souscription profitable en combinant un personnel de souscription expérimenté, des directives quant à la tolérance au risque en matière de souscription et des modèles de tarification appropriés. La tarification de la société est conçue pour garantir un rendement approprié sur le capital tout en fournissant une stabilité à long terme.
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RAPPORT ANNUEL 2013
4. GESTION DES RISQUES (SUITE)
Risque d’assurance (suite)
Le tableau suivant d’évolution des sinistres fait état de l’évolution des sinistres non actualisés de toutes les branches d’activités, sauf pour ce qui est des groupes administrés par secteurs et des frais de règlement non affectés.
Exercices de survenance
2013 2012 2011 2010 2009 2008 2007 Sinistres bruts définitifsEstimation des sinistres bruts définitifs à la clôture des exercices suivants :Exercice de survenance initial 215 714 233 310 183 243 179 864 154 499 156 699 127 972Exercice le plus récent 215 714 234 527 186 215 179 482 157 818 165 101 149 541
Sinistres nets définitifsEstimation des sinistres nets définitifs à la clôture des exercices suivants :Exercice de survenance initial 152 817 138 975 134 745 145 394 137 240 138 477 111 114Exercice le plus récent 152 817 137 455 135 602 146 119 143 451 152 821 136 950
Risque de marché
La valeur des placements de la société fluctue au gré des différentiels de taux et des changements dans les taux d’intérêt, les marchés boursiers et le coût des devises étrangères. La société atténue ces risques grâce à une composition conservatrice de son actif et à un portefeuille diversifié.
La société mène des activités aux États-Unis et les comptabilise de façon autonome. La valeur de ces placements varie en fonction de la valeur relative des devises canadienne et américaine. Il y a atténuation de ce risque du fait que les activités américaines et toutes les obligations qui en découlent sont libellées en devises américaines.
Si l’indice composé pertinent devait augmenter ou diminuer de 100 points de base, la valeur du portefeuille de titres de capitaux propres de la société augmenterait ou diminuerait d’un montant compris entre néant et 1 415 $, après impôt, toute variation étant reflétée dans les autres éléments du résultat global. Si la courbe de rendement des titres à revenu fixe de grande qualité connaissait une variation à la hausse ou à la baisse de 100 points de base, la valeur des titres d’emprunt de la société augmenterait ou diminuerait temporairement d’un montant compris entre néant et 7 274 $, après impôt, toute variation étant reflétée dans les autres éléments du résultat global. Cette variation disparaîtra graduellement par le truchement des autres éléments du résultat global, à mesure que les titres d’emprunt arriveront à échéance au cours des cinq prochains exercices. Une hausse équivalente de la courbe de rendement rehausserait le rendement des instruments du marché monétaire à court terme, ajoutant un montant se situant entre néant et 1 785 $, avant impôt, au bénéfice net de chaque exercice.
4. GESTION DES RISQUES (SUITE)
Risque de marché (suite)
La société est exposée à un risque de pertes de crédit, soit le défaut des débiteurs de rembourser les sommes dues à l’échéance, quant à son portefeuille de placements ainsi qu’aux sommes dues par les assurés, les réassureurs et les intermédiaires. Pour atténuer ce risque, la direction revoit régulièrement son portefeuille de placements pour s’assurer de sa conformité à la politique de placement de la société, qui comprend des limites quant à la concentration et des exigences de diversification, y compris une interdiction de détenir plus de 5 % de ses actifs auprès d’un même émetteur. La direction évalue aussi régulièrement la solvabilité de ses principaux débiteurs, y compris ses réassureurs. Le risque de pertes de crédit à l’égard de tout assuré individuel ou groupe d’assurés liés n’est pas significatif.
La société estime que son risque de crédit total correspond à la somme de ses placements à revenus fixes présentés, de ses produits de placement à recevoir et des soldes à recevoir de ses assurés et de ses réassureurs, tels qu’ils sont inscrits à l’état de la situation financière. Le risque de crédit brut total au 31 décembre 2013 se chiffrait à 401 017 $ (390 442 $ au 31 décembre 2012).
Tous les titres de placement détenus par la société à la clôture de l’exercice étaient de première qualité ou affichaient une cote supérieure. Le tableau qui suit résume les notations obtenues par toutes les obligations détenues par la société aux 31 décembre, telles qu’elles ont été déterminées par Standard & Poor’s.
2013 2012
AAA 16,0 % 17,0 %
AA ou meilleure 7,8 % 17,7 %
A ou meilleure 49,8 % 38,0 %
A- 9,5 % 12,9 %
BBB- ou meilleure 16,9 % 14,4 %
100,0 % 100,0 %
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est le risque que la société éprouve des difficultés à réunir les fonds nécessaires pour respecter ses obligations liées à ses passifs financiers. La société atténue ce risque en conservant toujours des équivalents de trésorerie suffisants pour faire face aux sinistres courants et à ses autres obligations.
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RAPPORT ANNUEL 2013
4. GESTION DES RISQUES (SUITE)
Risque de liquidité (suite)
La société estime que ses engagements financiers, aux 31 décembre, seront honorés ou acquittés selon le calendrier suivant :
2013 2012
Avant un an 208 865 218 939
De 2 à 5 ans 282 966 260 076
De 6 à 10 ans 112 671 98 033
11 ans ou plus 68 094 66 767
672 596 643 815
Gestion du capital
La société est assujettie à une supervision règlementaire de la part du Bureau du Surintendant des Institutions Financières Canada (le « BSIF »). Le BSIF impose à tous les assureurs de dommages une norme de gestion du capital appelée le test du capital minimum. Cette norme oblige la société à déterminer son capital disponible, son capital requis et son capital excédentaire, ce dernier équivalant à l’écart entre le capital disponible et le capital requis. La société surveille ces mesures trimestriellement et maintient continuellement son capital excédentaire à plus de 150 % du niveau requis.
5. PLACEMENTS FINANCIERSÀ la juste
valeur par Disponibles le biais du à la vente résultat net Total
Placements à court terme - 70 178 70 178
Obligations et débentures
À échéance de moins de un an 125 075 - 125 075
À échéance entre un an et cinq ans 164 680 - 164 680
Actions
Privilégiées 305 482 - 305 482
Ordinaires 179 059 - 179 059
Solde au 31 décembre 2013 774 296 70 178 844 474
Placements à court terme - 74 982 74 982
Obligations et débentures
À échéance de moins de un an 139 779 - 139 779
À échéance entre un an et cinq ans 161 546 - 161 546
Actions
Privilégiées 283 822 - 283 822
Ordinaires 203 829 - 203 829
Solde au 31 décembre 2012 788 976 74 982 863 958
La société a revu les renseignements dont elle dispose actuellement quant aux placements disponibles à la vente, qui donnent lieu à des pertes latentes avant impôt de 12 163 $ (6 854 $ en 2012). Ces pertes ont déjà été imputées aux autres éléments du résultat global, après impôt sur le résultat. La société a déterminé que ces moins-values ne représentent pas une perte de valeur.
La société utilise une hiérarchie de la juste valeur pour classer les données servant à mesurer cette juste valeur. Les catégories établies en vertu des IFRS sont le recours à des prix cotés sur le marché, à des modèles internes fondés sur des données observables de marché et à des modèles internes non fondés sur des données observables de marché. La valeur des obligations et des titres de capitaux propres de la société a été déterminée en
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RAPPORT ANNUEL 2013
5. PLACEMENTS FINANCIERS (SUITE)
utilisant exclusivement des prix cotés, non ajustés, sur des marchés actifs pour des actifs identiques. Il n’y a pas eu de transferts entre les catégories de la hiérarchie de la juste valeur au cours de 2013 et de 2012.
Les produits nets de placement et les profits sur placements comptabilisés dans le bénéfice net se détaillent comme suit :
À la juste valeur par Disponibles le biais du
à la vente résultat net Total
2013
Produits d’intérêts 4 792 1 510 6 302
Produits de dividendes 22 548 - 22 548
Frais de placement (930) - (930)
Produits de placement 26 410 1 510 27 920
Profits nets réalisés 23 825 699 24 524
Produits nets de placement 50 235 2 209 52 444
2012
Produits d’intérêts 2 825 3 141 5 966
Produits de dividendes 22 602 - 22 602
Frais de placement (843) - (843)
Produits de placement 24 584 3 141 27 725
Profits nets réalisés 8 820 667 9 487
Produits nets de placement 33 404 3 808 37 212
6. DÉBITEURS2013 2012
Courtiers et titulaires de polices 73 852 61 852
Impôt recouvrable 6 602 -
Découverts obligatoires 13 020 10 064
Autres assureurs 18 883 12 999
Produits de placement à recevoir et autres 5 507 4 202
117 864 89 117
7. IMPÔT SUR LE RÉSULTAT
2013 2012
Bénéfice avant impôt sur le résultat 16 490 34 107
Taux d’impôt prévu par la loi – Canada 26,50 % 26,50 %
Charge d’impôt sur le résultat selon le taux d’impôt prévu par la loi 4 370 9 038
(Diminution) augmentation de la charge d’impôt sur le résultat attribuable à ce qui suit :
Produits de dividendes (5 570) (5 474)
Différence de taux d’impôt sur les profits sur placements transférés du cumul des autres éléments du résultat global 159 334
Provision au titre de l’ajustement du rendement - (670)
Autres 179 (413)
Incidence des activités aux États-Unis 115 (649)
Charge d’impôt sur le résultat (747) 2,166
Composantes de l’impôt sur le résultat différé
État consolidé du Bilan consolidé résultat global
2013 2012 2013 2012
Actifs d’impôt différé attribuables à ce qui suit :
Actualisation des obligations en matière de sinistres 6 124 5 847 (277) (264)
Pertes pouvant être reportées prospectivement 1 795 2 734 1 128 735
Immobilisations corporelles et autres 2 235 2 236 129 (766)
Profits latents sur les placements dans des activités aux États-Unis (5 292) (1 197) 4 013 1 054
Obligations au titre des régimes de retraite 683 1,672 989 (573)
Total des actifs d’impôt différé 5 545 11 292 5 982 186
Composantes comprises dans ce qui suit :
Bénéfice net 941 (221)
Autres éléments du résultat global 5 041 407
32 33
RAPPORT ANNUEL 2013
8. IMMOBILISATIONS CORPORELLES
Biens Matériel Total
Coût
Solde au 31 décembre 2012 3 420 9 218 12 638
Acquisitions 472 754 1,226
Sorties - (47) (47)
Fluctuations des cours du change 3 (60) (57)
Solde au 31 décembre 2013 3 895 9 865 13 760
Cumul des amortissements
Solde au 31 décembre 2012 2 018 8 456 10 474
Charge d’amortissement annuelle 195 429 624
Sorties - (47) ( 47)
Fluctuations des cours du change - (2) (2)
Solde au 31 décembre 2013 2 213 8 836 11 049
Valeur comptable
Solde au 31 décembre 2012 1 402 762 2 164
Solde au 31 décembre 2013 1 682 1 029 2 711
9. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
Logiciels et licences Goodwill Total
Coût
Solde au 31 décembre 2012 5 421 2 245 7 666
Acquisitions 1 081 - 1 081
Fluctuations des cours du change 14 155 169
Solde au 31 décembre 2013 6 516 2 400 8 916
Cumul des amortissements
Solde au 31 décembre 2012 427 - 427
Amortissement pour l’exercice 159 - 159
Fluctuations des cours du change (3) - (3)
Solde au 31 décembre 2013 583 - 583
Valeur comptable
Solde au 31 décembre 2012 4 994 2 245 7 239
Solde au 31 décembre 2013 5 933 2 400 8 333
10. CRÉDITEURS
2013 2012
Charges à payer 3 210 3 445
Réassurance à payer 15 030 13 762
Impôt à payer 1 910 8 106
Placement à payer 5 588 -
Passifs au titre des prestations de retraite constituées 2 572 6 309
Dépôts à payer 7 794 2 204
Autres 10 915 8 315
47 019 42 141
11. OBLIGATIONS EN VERTU DES POLICES D’ASSURANCE
Primes non acquises 2013 2012
Montant Montant Montant Montant brut net brut net
Primes non acquises à l’ouverture de l’exercice 177 588 145 998 173 891 142 028
Primes souscrites 387 816 290 597 374 296 282 394
Primes acquises (379 433) (284 622) (370 377) (278 252)
Fluctuations des cours du change 891 694 (222) (172)
Primes non acquises à la clôture de l’exercice 186 862 152 667 177 588 145 998
Frais d’acquisition des primes différés
2013 2012Montant Montant Montant Montant
brut net brut net
Solde différé à l’ouverture de l’exercice 50 095 39 152 48 699 37 877
Frais d’acquisition engagés 111 124 85 386 105 918 80 696
Frais d’acquisition comptabilisés dans le bénéfice net (107 717) (82 476) (104 522) (79 421)
Solde différé à la clôture de l’exercice 53 502 42 062 50 095 39 152
34 35
RAPPORT ANNUEL 2013
11. OBLIGATIONS EN VERTU DES POLICES D’ASSURANCE (SUITE)
2013 2012Montant Montant Montant Montant
brut net brut net
Sinistres impayés à l’ouverture de l’exercice 601 674 449 028 536 118 431 416
Sinistres de l’exercice financier et l’exercice de survenance considérés 225,246 152,770 242,801 140,355
Actualisation des sinistres de l’exercice (19 028) (10 988) (17 989) (10 344)
Provision pour écarts défavorables des sinistres de l’exercice 18 240 11 576 16 129 10 532
Sinistres de l’exercice financier et d’exercices de survenance antérieurs 35 673 37 242 19 846 20 462
Variation de l’actualisation des sinistres d’exercices antérieurs 14 536 10 376 17 135 14 070 Variation de la provision pour écarts défavorables des sinistres d’exercices antérieurs (951) 815 (9 281) (7 519)
Total des sinistres survenus 273 716 201 791 268 641 167 556
Paiement des sinistres d’exercices de survenance antérieurs 173 300 117 529 129 026 102 170
Paiement des sinistres de l’exercice de survenance considéré 76 513 63 825 74 059 47 774
Total des sinistres payés 249 813 181 354 203 085 149 944
Sinistres impayés à la clôture de l’exercice 625 577 469 465 601 674 449 028
12. CAPITAL SOCIAL
Autorisé 2013 2012
Nombre illimité d’actions privilégiées
Nombre illimité d’actions ordinaires
Émises
187 147 actions ordinaires 936 936
13. TRANSACTIONS AVEC DES PARTIES LIÉES
Dans le cours normal de ses activités, la société conclut des transactions avec des intermédiaires du secteur de l’assurance qui sont des parties liées. Toutes ces transactions sont faites à des conditions comparables à celles conclues avec les intermédiaires non liés et correspondent à des primes souscrites nettes de 81 446 $ (72 536 $ en 2012). La société a participé à une entente de partage de coûts avec sa société mère et des sociétés affiliées afin d’obtenir, en tant que groupe, des services administratifs et de gestion d’un montant de 1 420 $.
Les membres clés du personnel de direction s’entendent des personnes ayant l’autorité et la responsabilité de planifier, de diriger et de contrôler les activités de la société, directement ou indirectement, y compris les administrateurs de la société et de ses filiales. La rémunération totale des membres clés du personnel de direction pour l’exercice a été de 8 797 $ (8 801 $ en 2012).
14. AVANTAGES SOCIAUX FUTURS 2013 2012
Valeur actualisée des obligations futures liées aux régimes de retraite 24 294 23 214
Moins la juste valeur des actifs des régimes 21 722 16 905
Passif au titre des prestations de retraite constituées comptabilisé dans les créditeurs 2 572 6 309
Variation des charges au titre des avantages futurs du personnel et des autres éléments du résultat global
Coûts des services 1 919 1 570
Intérêts nets sur le passif net au titre des prestations définies 319 256
Réévaluation du passif net au titre des prestations définies (3 881) 2 378
Coûts nets comptabilisés au titre des régimes de retraite (1 643) 4 204
36 37
RAPPORT ANNUEL 2013
Rôle de l’actuaire et des auditeurs
L’actuaire est nommé par le conseil d’administration. Dans le cadre de la préparation des états financiers annuels, l’actuaire doit effectuer une évaluation des obligations en vertu des polices d’assurance et en rendre compte aux assurés et aux actionnaires. L’évaluation est effectuée conformément à la pratique actuarielle reconnue et aux exigences réglementaires. L’évaluation comprend les obligations découlant des contrats d’assurance ainsi que toute autre question précisée dans toute directive que peut faire le Surintendant des institutions financières. Les obligations découlant des contrats d’assurance comprennent une provision pour sinistres non payés et frais de règlements et les obligations futures de la portion non expirée des contrats d’assurance. Lorsque l’actuaire évalue les obligations découlant de ces événements futurs éventuels qui, de par leur nature, sont fondamentalement variables, il établit des hypothèses sur les taux futurs de fréquence et de gravité des sinistres, l’inflation, les recouvrements de réassurance, les frais et autres éventualités, en tenant compte de la situation de la société et de la nature des contrats d’assurance. Comme l’évaluation est nécessairement fondée sur des estimations, les valeurs finales peuvent être très différentes des estimations. Par ailleurs, l’actuaire utilise l’information de gestion fournie par la société et utilise le travail des auditeurs pour ce qui est de l’audit des données sous-jacentes utilisées dans l’évaluation.
Les auditeurs externes sont nommés par les actionnaires, conformément à la Loi sur les sociétés d’assurance. Leur responsabilité consiste à effectuer un audit indépendant et objectif des états financiers, conformément aux normes d’audit généralement reconnues au Canada, et à produire un rapport aux actionnaires quant à la présentation fidèle des états financiers de la société, selon les Normes internationales d’information financière.
En effectuant leur audit, les auditeurs utilisent le travail de l’actuaire et son rapport sur les obligations reliées aux réclamations et celles reliées aux primes. Le rapport des auditeurs précise la portée de leur audit et de leur opinion.
Opinion de l’actuaire
J’ai évalué les obligations en vertu des polices d’assurance dans le bilan consolidé de La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord au 31 décembre 2012 et sa variation dans le compte consolidé de résultat pour l’exercice clos à cette date, conformément à la pratique actuarielle reconnue au Canada, notamment en procédant à la sélection d’hypothèses et de méthodes appropriées.
À mon avis, les données utilisées dans le cadre de l’évaluation de ces obligations sont fiables et suffisantes. J’ai vérifié la concordance des données d’évaluation avec les documents financiers de la société.
À mon avis, le montant des obligations en vertu des polices d’assurance constitue une provision appropriée à l’égard de toutes les obligations envers les titulaires de polices. De plus, les résultats de l’évaluation sont fidèlement présentés dans les états financiers consolidés.
FCIA Le 26 février 2014Signature de l’actuaire Date de l’opinion
André Racine, FCAS, Fellow de l’Institut canadien des actuaires
Nom de l’actuaire en lettres moulées
14. AVANTAGES SOCIAUX FUTURS (SUITE)
2013 2012
Variation de la valeur actualisée des obligations futures au titre des prestations définies
Obligation au titre des prestations à l’ouverture de l’exercice 23 214 17 573
Coût des avantages sociaux 1 792 1 492
Intérêts sur les obligations au titre des prestations 1 108 1 035
(Gains actuariels) pertes actuarielles (1 045) 3 622
Prestations payées (775) (508)
Obligation au titre des prestations à la clôture de l’exercice 24 294 23 214
Hypothèses
Taux d’actualisation 5,0 % 4,5 %
Taux de rendement annuel attendu des actifs des régimes 4,5 % 6,0 %
Augmentations annuelles futures des salaires 3,5 % 3,5 %
Espérance de vie des hommes retraités 84,6 ans 83,9 ans
Espérance de vie des femmes retraitées 87,0 ans 86,9 ans
Composition des actifs des régimes de retraite à la juste valeur
Trésorerie et équivalents de trésorerie 12,3 % 16,0 %
Titres à revenu fixe 30,7 % 25,0 %
Actions 57,0 % 59,0 %
Total 100,0 % 100,0 %
15. RÉGLEMENTATION DES TARIFS
L’assurance automobile, qui représente environ 26 % (28 % en 2012) des primes nettes souscrites de la société, est assujettie à une réglementation des tarifs dans la plupart des territoires. La société est tenue d’obtenir l’approbation préalable au palier provincial des tarifs individuels pour l’assurance automobile des véhicules de tourisme. Cela peut entraîner l’imposition d’un prix autorisé par les gouvernements, une réduction rétroactive des tarifs ou des modifications aux conditions normales des contrats.
16. CHIFFRES COMPARATIFS
Certains chiffres comparatifs ont été reclassés pour les rendre conformes à la présentation adoptée pour l’exercice considéré.
38 39
RAPPORT ANNUEL 2013
Rétrospective des dix derniers exercices
(en milliers de dollars canadiens) 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Primes brutes souscrites 334 216 333 837 337 462 309 458 325 342 343 266 356 043 363 689 374 296 387 816
Prime nettes acquises 281 136 280 418 276 184 266 425 264 706 274 450 283 531 274 392 278 252 284 622
Taux de sinistres 56,9% 56,9% 54,1% 53,1% 57,5% 72,2% 65,5% 63,6% 60,2% 70,9%Gain (perte) de souscription 22 660 23 098 27 933 28 408 7 961 (32 832) (15 097) (15 984) (3 105) (35 954)
Bénéfice net et résultat global* 41 176 37 581 46 997 22 192 21 372 42 417 9 960 3 019 42 891 42 734
Dividendes 7 673 7 673 7 673 7 673 163 941 7 673 7 673 7 673 7 673 7 673
Capitaux propres 402 876 430 045 469 939 519 161 376 592 411 336 413 323 408 669 443 887 478 948
* Bénéfice net de 2004 à 2006 et résultat global pour les exercices suivants
600
500
400
400
300
300
200
200
100
100
0
50
150
250
350
450
0
2004 20092005 20102006 20112007 20122008 2013
Primes brutes sourscrites (en millions de dollars canadiens)
Capitaux propres (en millions de dollars canadiens)
Rapport des auditeurs indépendants
AUX ACTIONNAIRES DE LA GARANTIE, COMPAGNIE D’ASSURANCE DE L’AMÉRIQUE DU NORD
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord (la « société »), qui comprennent les états consolidés de la situation financière au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, les états consolidés du résultat global, les états des variations des capitaux propres et les tableaux consolidés des flux de trésorerie pour les exercices clos le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2012, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives.
RESPONSABILITÉ DE LA DIRECTION POUR LES ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés ci-joints de La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord (la « société »), qui comprennent les états consolidés de la situation financière au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, les états consolidés du résultat global, les états des variations des capitaux propres et les tableaux consolidés des flux de trésorerie pour les exercices clos le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2012, ainsi que les notes, qui comprennent un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives.
RESPONSABILITÉ DES AUDITEURS
Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur les états financiers consolidés, sur la base de nos audits. Nous avons effectué nos audits selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix des procédures relève de notre jugement, et notamment de notre évaluation des risques que les états financiers consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, nous prenons en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle des états financiers consolidés afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus dans le cadre de nos audits sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit.
OPINION
À notre avis, les états financiers consolidés donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière consolidée de La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord au 31 décembre 2013 et au 31 décembre 2012, ainsi que de sa performance financière consolidée et de ses flux de trésorerie pour les exercices clos le 31 décembre 2013 et le 31 décembre 2012, conformément aux Normes internationales d’information financière (IFRS).
Comptables professionnels agréés, experts-comptables autorisésLe 26 février 2014Toronto, Canada
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RAPPORT ANNUEL 2013
THE GUARANTEE COMPANY OF NORTH AMERICA USA One Towne Square, Bureau 1470 Tél : 248-281-0281 Southfield, Michigan 48076 Fax : 248-750-0431 theguaranteeus.com 1-866-328-0567
Edmonton, AB Halifax, NS Montréal, QCTél : 780-424-2266 Tél : 902-425-4700 Tél : 514-866-6351 1-800-268-9957 1-800-565-0013 1-800-361-8603
Québec, QC Vancouver, BC Woodstock, ONTél : 418-652-1676 Tél : 604-687-7688 Tél : 519-539-9868 1-800-463-5350 1-800-663-2022 1-800-265-4262
CANADA ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE
TORONTO, Ontario (Siège social)
l
Atlanta, GA Birmingham, AL Charlotte, NC Chicago, ILTél : 843-367-1572 Tél : 205-460-1300 Tél : 704-256-9780 Tél : 630-799-8177
Dallas, TX Denver, CO Houston, TX Indianapolis, INTél : 972-294-6717 Tél : 303-898-6848 Tél : 832-767-1133 Tél : 317-757-8975
Kansas City, MO Los Angeles, CA Minneapolis, MN Morristown, NJTél : 816-407-1141 Tél : 818-936-2844 Tél : 763-496-1033 Tél : 973-206-5082
Philadelphia, PA Phoenix, AZ Salt Lake City, UT San Francisco, CA Tél : 973-206-5082 Tél : 602-906-8714 Tél : 801-999-4178 Tél : 925-566-6040
Tampa, FLTél : 813-321-7696
DETROIT, Michigan (Siège social)
LA GARANTIE, COMPAGNIE D’ASSURANCE DE L’AMÉRIQUE DU NORD 4950, rue Yonge, Bureau 1400 Tél : 416-223-9580 Madison Centre Fax : 416-223-6577 Toronto, ON M2N 6K1 1-800-268-6617agarantie.com
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RAPPORT ANNUEL 2013
La Garantie, Compagnie d’Assurance de l’Amérique du Nord
The Guarantee Company of North America USA
Maureen Cowan Alister Campbell Jules R. Quenneville Richard R. BrockPrésidente du conseil Chef de la direction Président et co-chef de la direction, Président du conseil d’administration et présidente du Princeton Holdings Limited et chef de la direction comité de placements Président, comité des risques Brock Solutions Inc.
André Bureau, O.C. Bruno Desjardins, Q.C. Thomas C. MacMillan Michael C. PetersAvocat-conseil et président Avocat Président, Blair Franklin Asset Président, du comité de gouvernance Management Inc. Safeco Surety, retraitéd’entreprise et de révision
Mark Ram Terry ReidelAdministrateur de sociétés Administrateur de sociétés et et président du comité des président du comité d’auditressources humaines et de la rémunération
ADMINISTRATEURS
Alister Campbell Dean Bast Kris Betkowski Ron BurnsChef de la direction Vice-président national, Vice-président, Vice-président,
gestion de la distribution et technologies de l’information Garantie SUPÉRIEURdirecteur général régional, Ontario et région des Maritimes
Alex Campbell Michael J. Conlon Sean Deakin Marissa DrummondVice-président et Vice-président, Vice-président national, Contrôleuse de gestiondirecteur général régional, règlement des sinistres, souscription du cautionnementColombie-Britannique succursale de Woodstock
Frank Faieta François Forget Bob Gallimore Paul HollingworthVice-président national, Vice-président, Vice-président et directeur Vice-président,règlement des sinistres cautionnement et règlement des général régional, Prairies cautionnement de contrats,
sinistres, Québec région centrale et Maritimes
Marilyn Horrick Michael Kosmalski Richard Longland Angelique MagiVice-présidente nationale, Vice-président, Vice-président national, Vice-présidente nationale, GARANTIE ORMD placements cautionnement commercial et transport et initiatives stratégiques
cautionnement pour promoteurs de projets
Randall L. Musselman Norman Nemetz Josie Pachis Richard PouliotChef de la direction des risques Vice-président, Vice-présidente, règlement Vice-président national, gestion et secrétaire corporatif réassurance et analyse des sinistres, organismes des opérations et de la distribution
opérationnelle du secteur public
Alan Rabin Yves Raymond Daniel Richard David SmithVice-président, finance Actuaire en chef Vice-président et directeur Premier vice-président et chef
général régional, région du cautionnement canadiendu Québec
Tara Wishart Glenn Woodard Vice-présidente, Vice-président national, règlement des sinistres, Toronto assurances corporatives
DIRIGEANTS
DIRIGEANTSAlister Campbell Stephen Ruschak Larry Howard Jeffrey S. JuberaChef de la direction Président Vice-président, Vice-président,
et chef de l’exploitation commerce et environnement règlement des sinistres
Bill King Randall L. Musselman Alan Rabin Sara J. SchraubenVice-président, Secrétaire corporatif Adjoint au trésorier Trésorière et chef cautionnement, région de l'Est de la direction financière
Brent Snelgrove Joseph A. Sprys Ed WoodsVice-président, cautionnement, Vice-président Vice-président national,région de l’Ouest et directeur régional, souscription
cautionnement
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