82
Juillet 2008 Préparé par La section de la politique du bâtiment et de la durabilité Le Bureau du commissaire aux incendies Le ministère du Travail et de l’Immigration du Manitoba et Reeve Consulting Rapport relatif aux consultations sur les exigences en matière d’efficacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba

Rapport relatif aux exigences en matière d’effi ... · Section de la politique du bâtiment et de la durabilité ... de la Technologie, de l’Énergie et des Mines du Manitoba

Embed Size (px)

Citation preview

Juillet 2008

Préparé par

La section de la politique du bâtiment et de la durabilité

Le Bureau du commissaire aux incendies

Le ministère du Travail et de l’Immigration du Manitoba

et

Reeve Consulting

Rapport relatif aux consultations sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba

Section de la politique du bâtiment et de la durabilité Bureau du commissaire aux incendies

Ministère du Travail et de l’Immigration du Manitoba401, avenue York, bureau 508Winnipeg (Manitoba) R3C 0P8Canada

Téléphone : (204) 945-3322 /1 800 282-8069 (sans frais)Télécopieur : (204) 945-2089

Courriel : [email protected] Internet : www.firecomm.gov.mb.ca

Consultation financée conjointement par :

Ressources naturelles Canada

Le ministère du Travail et de l’Immigration du Manitoba – Le Bureau du commissaire aux incendies

Le ministère des Sciences, de la Technologie, de l’Énergie et des Mines du Manitoba

Gestion des ressources hydriques Manitoba

Manitoba Hydro

Veuillez songer à utiliser et à partager ce document par voie électronique avant de l’imprimer.

Ce document est destiné à l’impression recto verso. Ainsi, veuillez songer à l’imprimer recto verso sur du papier contenant des matières recyclées. Merci.

Préparé par :

Rapport relatif aux consultations 1

Table des Matiéres

Sommaire ........................................................................................................................................... 2

1 Introduction ..................................................................................................................................... 3

1.1 Objet .................................................................................................................................... 3

1.2 Historique ............................................................................................................................. 3

1.3 Organisation du rapport ....................................................................................................... 4

2 Processus de consultation des intervenants ................................................................................ 4

3 Principaux thèmes dégagés de la rétroaction des intervenants ................................................ 5

4 Réactions des intervenants à des recommendations et options particulières .......................... 7

4.1 Remarque sur la présentation des données .......................................................................... 7

4.2 Exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les bâtiments ..................... 7

4.3 Établir des exigences minimales voulant que les bâtiments soient 25 p. cent plus éconergétiques que ceux visés par le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNEB) ............................................................................................................... 8

4.4 Efforts de sensibilisation et de formation à l’appui de l’effi cacité énergétique dans les bâtiments ......................................................................................................................... 9

4.5 Exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les nouvelles maisons ........ 9

4.6 L’effi cacité énergétique : une approche de nature normative par rapport à une approche axée sur le rendement ........................................................................................ 10

4.7 Efforts de sensibilisation et de formation à l’appui de l’effi cacité énergétique dans les nouvelles maisons ............................................................................................................... 11

4.8 Exigences minimales en matière de gestion de l’eau pour les nouvelles maisons ............. 12

4.9 Exigences minimales en matière de gestion de l’eau pour les nouvelles maisons ............. 13

4.10 Utilisation des eaux grises ................................................................................................... 13

4.11 Obstacles possibles à l’écologisation des technologies de construction ........................... 14

Annexe A – Présentation des séances de consultation ................................................................. 15

Annexe B – Questionnaire à l’intention des intervenants ............................................................. 23

Annexe C – Organismes d’intervenants qui ont été avisés de la consultation ............................ 33

Annexe D – Intervenants présents aux séances ............................................................................. 35

Appendix E – Sommaire des réponses au questionnaire .............................................................. 37

Appendix F – Lettres d’intervenants ............................................................................................. 64

2 Rapport relatif aux consultations

SommaireLe gouvernement du Manitoba s’engage à incorporer de nouvelles exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau aux codes provinciaux du bâtiment et de la plomberie. L’effi cacité énergétique et la gestion effi cace de l’eau dans les bâtiments permettent d’économiser de l’argent, favorisent l’effi cacité et la vigueur de l’économie, atténuent notre dépendance à l’égard du gaz naturel importé (source d’énergie non renouvelable), en plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le Manitoba est un chef de fi le reconnu dans le domaine de la promotion de l’effi cacité et de la conservation énergétiques. En effet, l’intégration aux codes d’exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique et de gestion effi cace de l’eau nous permettra de poursuivre sur cet élan, d’économiser de l’argent et de protéger notre environnement pour les générations futures.

Le 7 avril 2008, la province du Manitoba a lancé un processus de consultation sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba. Cette consultation a pris fi n le 30 juin 2008. Il consistait en : une série de séances de consultation des intervenants qui se sont tenues un peu partout dans la province; un questionnaire à l’intention des intervenants; et un site Web traitant des consultations sur le code qui a été créé pour renseigner les intervenants et connaître leurs réactions. Ce rapport résume les opinions et les suggestions des intervenants et du secteur privé; de cerner les points de consensus; et de recueillir les inquiétudes exprimées au sujet de questions précises.

La consultation sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba s’est révélée une occasion idéale pour consulter les intervenants sur trois grandes questions :

1. Quel devrait être le niveau d’effi cacité énergétique minimal pour les maisons et bâtiments neufs et rénovés au Manitoba, et comment devrait-on satisfaire aux exigences?

2. Compte tenu des normes et technologies existantes, comment les mesures de gestion effi cace de l’eau devraient-elles être incorporées au code de la plomberie?

3. Les codes du bâtiment, de la plomberie et de prévention des incendies actuellement en vigueur font-ils obstacle à la mise en œuvre des pratiques en matière de bâtiments écologiques ou encore à l’écologisation des technologies et produits de construction?

Presque tous les intervenants se sont déclarés en faveur des principes généraux en matière de conservation de l’énergie et de l’eau. D’ailleurs, très peu d’intervenants ont exprimé leur désaccord à l’égard des recommandations générales qui font l’objet d’un examen. À quelques rares exceptions près, les intervenants ont estimé qu’il y a vraiment lieu d’appliquer les exigences minimales proposées aussi bien aux bâtiments commerciaux qu’aux maisons. Ce principe a reçu un appui général, notamment chez un important segment des secteurs de la conception, du bâtiment et de la construction. Les questions qui ont été soulevées visaient principalement à déterminer : s’il est « nécessaire de réglementer du tout »; si les codes sont le mécanisme qui convient pour mettre en application de nouvelles exigences minimales; quel effet les changements auraient sur la rapidité du processus d’octroi de permis.

On a dégagé sept thèmes clés des commentaires des intervenants :

1. Hausse des coûts de construction : faire les démarches nécessaires et maintenir notre participation

2. Initiatives de formation et de sensibilisation

3. Mise en oeuvre et application du code : en assurer le caractère pratique et fournir des ressources

4. Normes d’effi cacité énergétique pour les maisons : préconiser la souplesse et offrir un choix

5. Ne pas rester muet sur la question de la réutilisation des eaux grises

6. Changements d’orientation du marché : évoluer au même rythme et rester constant

7. Le code existant ne contient aucun obstacle d’envergure aux pratiques de construction des bâtiments écologiques : améliorations possibles

Cette façon d’aborder le processus de consultation a permis au gouvernement de connaître les opinions des intervenants préalablement à l’entrée en vigueur de toute nouvelle exigence technique. Ce rapport ne contient pas de recommandations particulières en faveur de modifi cations au code. Ce document propose plutôt différentes perspectives sur le sujet dont le gouvernement pourra s’inspirer afi n d’élaborer des exigences techniques en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau à incorporer aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba.

Rapport relatif aux consultations 3

1 Introduction

1.1 ObjectifCe rapport présente les résultats du processus de consultation des intervenants sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba, lequel s’est déroulé du 7 avril au 30 juin 2008. La présente a pour but : de résumer les opinions et les suggestions des intervenants; de cerner les points de consensus; et de recueillir les préoccupations exprimées au sujet de questions précises. La consultation et la rétroaction reçue font partie intégrante du processus global qui consiste à élaborer et à mettre en œuvre, d’ici 2010, de nouvelles exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau au titre des codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba.

Il s’agissait du premier volet d’un processus de consultation à deux volets. Le premier volet avait pour objectif précis, d’une part, de présenter des recommandations avancées par deux comités consultatifs indépendants – le Comité consultatif sur le code de l’énergie du Manitoba et le Conseil de gestion du lac Winnipeg – et, d’autre part, de recueillir des suggestions et des commentaires auprès des intervenants à propos des recommandations en question. À cet égard, la consultation a porté fruit, comme en témoigne l’étendue du segment d’intervenants des secteurs de la conception, du bâtiment et de la construction ayant pris part au processus. Les intervenants ont aidé à cerner de nombreuses questions clés qui devront être examinées avant que toute modifi cation aux codes du bâtiment et de la plomberie ne soit adoptée.

Cette façon d’aborder le processus de consultation a permis au gouvernement de connaître les opinions des intervenants préalablement à l’entrée en vigueur de toute nouvelle exigence technique. Ce rapport ne contient pas de recommandations particulières en faveur de modifi cations au code. Ce document propose plutôt différentes perspectives sur le sujet dont le gouvernement pourra s’inspirer afi n d’élaborer des exigences techniques en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau à incorporer aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba.

1.2 HistoriqueEn raison de la Loi sur le changement climatique et la réduction des émissions, le Manitoba est tenu par la loi d’incorporer, d’ici 2010, de nouvelles exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau aux codes provinciaux du bâtiment et de la plomberie. Les exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique et de gestion effi cace de l’eau permettent d’économiser de l’argent, favorisent la vigueur de l’économie, atténuent notre dépendance à l’égard du gaz naturel importé (source d’énergie

non renouvelable), en plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le Manitoba est un chef de fi le reconnu dans le domaine de la promotion de l’effi cacité et de la conservation énergétiques, fait attribuable : à l’intensifi cation des exigences minimales relatives à l’isolation des nouvelles maisons prévues au Code du bâtiment du Manitoba; à l’établissement de la politique sur les bâtiments écologiques pour les projets subventionnés par le gouvernement du Manitoba; et à l’incorporation d’encouragements fi nanciers aux programmes PowerSmart de Manitoba Hydro.

En effet, l’intégration aux codes d’exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique et de gestion effi cace de l’eau nous permettra de poursuivre sur cet élan, d’économiser de l’argent et de protéger notre environnement pour les générations futures.

Le recours à des codes énergétiques est répandu dans le monde entier afi n de réaliser l’effi cacité énergétique dans les bâtiments. Au Canada, les provinces suivantes ont élaboré ou sont en voie d’élaborer des exigences en matière d’effi cacité énergétique pour les nouveaux bâtiments et les nouvelles maisons : l’Ontario, la Colombie-Britannique, le Québec, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et l’Alberta. Le Code du bâtiment du Manitoba actuellement en vigueur ne contient aucune exigence minimale en matière d’effi cacité énergétique pour les bâtiments; il prévoit plutôt des exigences minimales relatives à l’isolation des nouvelles maisons. Quant au Code de la plomberie du Manitoba, il ne contient aucune exigence minimale en matière de gestion effi cace de l’eau ni pour les bâtiments ni pour les maisons.

La consultation sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba représentait une occasion de consulter les intervenants sur les recommandations dont il était question dans deux rapports antérieurs présentés au gouvernement du Manitoba. En 2006, le Comité consultatif sur le code de l’énergie du Manitoba, composé de 15 personnes représentatives du secteur provincial des bâtiments commerciaux, a rendu public un rapport contenant 17 recommandations. Bien qu’il ne soit pas question des nouvelles maisons dans le rapport du Comité consultatif sur le code de l’énergie, le gouvernement du Manitoba songe néanmoins à étendre les exigences en matière d’effi cacité énergétique à ce genre de construction.

Les recommandations sur la gestion effi cace de l’eau sont issues d’un rapport publié en 2006 par le Conseil de gestion du lac Winnipeg, nommé par le gouvernement du Manitoba dans le cadre de son plan d’action visant à protéger le lac Winnipeg. Ce rapport traite d’une variété de questions. Au nombre des recommandations, mentionnons l’adoption d’exigences voulant que les nouvelles maisons soient dotées de toilettes à faible débit et de robinets à

4 Rapport relatif aux consultations

faible débit. Le conseil a par ailleurs recommandé que le Manitoba envisage la possibilité d’utiliser les eaux grises (eaux usées des lavabos, des douches et des laveuses qui peuvent servir aux chasses d’eau), et ce, de nature délicate sur les plans économiques et environnementaux. Tandis que les recommandations du Conseil de gestion du lac Winnipeg portent sur la construction d’habitations, le gouvernement du Manitoba songe à élaborer des exigences en matière de gestion effi cace de l’eau relatives à la construction d’immeubles commerciaux.

Les principales recommandations du Comité consultatif sur le code de l’énergie du Manitoba ainsi que sur les recommandations en matière de gestion effi cace de l’eau du Conseil de gestion du lac Winnipeg ont servi de base aux trois grandes questions (ci-dessous) posées aux intervenants lors de la consultation :

1. Quel devrait être le niveau d’effi cacité énergétique minimal pour les maisons et bâtiments neufs et rénovés au Manitoba, et comment devrait-on satisfaire aux exigences?

2. Compte tenu des normes et technologies existantes, comment les mesures de gestion effi cace de l’eau devraient-elles être incorporées au code de la plomberie?

3. Les codes du bâtiment, de la plomberie et de prévention des incendies actuellement en vigueur font-ils obstacle à la mise en œuvre des pratiques en matière de bâtiments écologiques ou encore à l’écologisation des technologies et produits de construction?

1.3 Organisation du rapportCe rapport comprend les sections suivantes :

· La section 2 résume le processus de consultation proprement dit et donne des détails sur les mécanismes utilisés pour connaître les opinions des intervenants, dont des détails sur le nombre de séances de consultation et leur répartition géographique, les méthodes auxquelles on a eu recours pour contribuer au processus; et les innovations utilisées pour compléter le processus.

· Dans la section 3, il est question des principaux thèmes dégagés de la consultation. Cette section cerne également les domaines de consensus et de soutien de première importance de même que certaines des préoccupations particulières soulevées par les intervenants.

· La section 4 propose une analyse détaillée des réactions des intervenants à chacune des recommandations avancées ainsi qu’à chacune des questions posées aux intervenants sous forme d’un questionnaire électronique qui a été créé pour appuyer le processus de consultation (voir la section 2.0 pour en savoir plus sur le questionnaire).

· Dans les annexes A à F, on trouve ce qui suit : une copie de l’exposé présenté aux intervenants pendant les séances de consultation, lequel résume le Document de travail sur la consultation des intervenants; la liste des organismes d’intervenants qui ont été avisés de la consultation; la liste des participants à chacune des séances; une copie du questionnaire à l’intention des intervenants; un sommaire des réponses au questionnaire à l’intention des intervenants, lequel présente un échantillon des commentaires et des réponses à des questions ouvertes; et des copies de lettres reçues de sept intervenants. Les réponses jointes à n’importe laquelle des lettres ont été introduites dans le questionnaire électronique par le personnel du Bureau du commissaire aux incendies. Il faut noter qu’en raison de la longueur du rapport, les renseignements supplémentaires initiaux mentionnés dans n’importe laquelle des lettres ne sont pas joints au rapport. Toutefois, ces renseignements se trouvent dans les dossiers du Bureau du commissaire aux incendies et sont donc disponibles sur demande.

La province du Manitoba tient à remercier tous les intervenants qui se sont portés bénévoles pour assister aux séances publiques, remplir le questionnaire ou présenter des lettres au Bureau du commissaire aux incendies. De plus, un gros merci à tous les commanditaires et partenaires.

Le 7 avril 2008, la province du Manitoba est allée de l’avant avec une consultation sur les exigences en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau prévues aux codes du bâtiment et de la plomberie du Manitoba. Il s’agissait d’un processus à multiples volets destiné à optimiser la participation des intervenants en mettant à leur disposition une variété de voies de communication. En effet, le processus de consultation consistait en : une série de séances tenues à l’échelle provinciale; un questionnaire à l’intention des intervenants; et un site Web traitant des

consultations sur le code qui a été créé pour renseigner les intervenants et connaître leurs opinions.

Au total, sept séances publiques ont eu lieu à Thompson, Brandon et Winnipeg, suivies d’une huitième séance tenue dans le cadre de la conférence de la Manitoba Building Offi cials Association (MBOA). Les séances se sont déroulées entre les 17 et 24 avril 2008. Les séances ont été annoncées dans les journaux locaux; par ailleurs, on a eu recours au courrier électronique pour aviser les quelque 100 associations professionnelles et organismes d’intervenants des

2 Processus de consultation des intervenants

Rapport relatif aux consultations 5

séances prochaines et pour leur demander d’acheminer à leurs membres tout renseignement pertinent au sujet de la consultation.

On a préparé à l’intention des intervenants un Document de travail sur la consultation des intervenants, qui donnait les grandes lignes du contexte des exigences proposées ainsi que des détails sur les recommandations précises en matière d’effi cacité énergétique et de gestion de l’eau. Le document de travail a été affi ché dans le site Web traitant des consultations sur le code qui avait été lancé dans les deux langues offi cielles peu de temps après l’annonce offi cielle du ministre du Travail et de l’Immigration du 7 avril dernier. Ce site Web s’est avéré d’une grande utilité et économique en tant qu’outil de diffusion de l’information et de collecte des commentaires au moyen du questionnaire électronique.

Le niveau des discussions et des contributions à toutes les séances était extrêmement élevé et utile – même dans les cas où le nombre de participants était relativement faible. En tout, environ 45 participants ont assisté aux sept séances publiques. La séance organisée dans le cadre de la conférence de la MBOA a attirée près de 33 responsables du code du bâtiment. Par ailleurs, on a présenté, sur demande ou sur invitation, des exposés sur la consultation aux quatre groupes d’intervenants suivants :

· Building Energy Management Manitoba

· Association des ingénieurs-conseils du Manitoba

· Association des architectes du Manitoba

· Institut des designers d’intérieur professionnels du Manitoba

On a invité les intervenants à prendre part au processus:

· En remplissant un questionnaire par voie électronique; ou

· En envoyant par courrier ou télécopieur le questionnaire dûment rempli au Bureau du commissaire aux incendies; et/ou

· En faisant parvenir es commentaires supplémentaires directement au Bureau du commissaire aux incendies.

Les résultats présentés dans le présent rapport sont tirés de l’ensemble des trois sources d’information, de même que de commentaires verbaux recueillis auprès des intervenants au cours des séances de consultation, qui se sont déroulées du 17 au 24 avril 2008. La grande majorité des participants ont fait part de leurs opinions en remplissant le questionnaire électronique. Par contre, certaines associations ou personnes ont choisi de préparer un mémoire écrit afi n de faire connaître leurs observations, au lieu de soumettre un questionnaire.

Presque tous les intervenants se sont déclarés en faveur des principes généraux en matière de conservation de l’énergie et de l’eau. D’ailleurs, très peu d’intervenants ont exprimé leur désaccord à l’égard des recommandations générales qui font l’objet d’un examen. À quelques rares exceptions près, les intervenants ont estimé qu’il y a vraiment lieu d’appliquer les exigences minimales proposées aussi bien aux bâtiments commerciaux qu’aux maisons. Ce principe a reçu un appui général, notamment chez un important segment des secteurs de la conception, du bâtiment et de la construction.

Les questions qui ont été soulevées visaient principalement à déterminer : s’il est « nécessaire de réglementer du tout », ce qui refl ète un consensus selon lequel la majeure partie du secteur des nouvelles constructions ont probablement déjà réagi aux programmes d’encouragement et aux pressions sur le marché entourant l’effi cacité énergétique et la gestion effi cace de l’eau. Deuxièmement, si, après des analyses rigoureuses, on estime que la réglementation est un outil nécessaire, les modifi cations au code du bâtiment et de la plomberie sont-elles un mécanisme propice à la mise en application de nouvelles exigences minimales? Du point de vue de l’application du code, quel effet les modifi cations auraient-elles sur la rapidité du processus d’octroi de permis?

Par ailleurs, plusieurs intervenants ont proposé que les maisons et bâtiments existants soient visées par les exigences minimales ou qu’à tout le moins ces derniers s’inscrivent dans le cadre des nouvelles exigences. Presque tous les intervenants considèrent la rentabilité comme étant un principe sous-jacent de toute nouvelle exigence. Encore là, les intervenants ont envisagé cette question selon au moins deux perspectives. D’un côté, il peut être plus sensé d’axer les efforts de réglementation sur les maisons et bâtiments existants, car c’est à ce niveau qu’il existe probablement le gros des lacunes en matière d’effi cacité énergétique et de gestion effi cace de l’eau. D’un autre côté, du point de vue du consommateur ou de l’utilisateur, il est possible que le ratio coût-effi cacité de certains travaux de modernisation effectués sur les maisons ou bâtiments plus vieux se traduise par une viabilité fi nancière réduite.

Au moins un groupe d’intervenants qui se dit inquiet de l’utilisation du code comme un mécanisme d’application des exigences en matière d’effi cacité énergétique se sont prononcés nettement en faveur d’un code du bâtiment du Manitoba qui soit conforme au Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments, permettant ainsi au Manitoba de progresser au même rythme que le reste du pays à ce chapitre. Chose intéressante, pour la même raison, certains intervenants appuient fortement les nouvelles

3 Principaux thèmes dégagés de la rétroaction des intervenants

6 Rapport relatif aux consultations

exigences minimales afi n de veiller à ce que le Manitoba se tienne au fait des tendances émergentes au niveau national et qu’il maintienne sa réputation de chef de fi le dans le domaine des innovations en matière d’élaboration de codes.

Nous avons cerné à partir de la rétroaction des intervenants – sous forme de questionnaires, de mémoires écrits et de commentaires reçus lors des séances – sept thèmes clés :

1. Hausse des coûts de construction : faire les démarches nécessaires et maintenir notre participationLes intervenants ont exprimé des inquiétudes à propos d’une éventuelle hausse des coûts de construction liés aux nouvelles exigences prévues aux codes. Parmi les points de préoccupation, mentionnons les coûts associés : à une formation des inspecteurs qui tiennent compte des nouveaux codes; et aux normes d’homologation relatives aux nouvelles exigences (p. ex., programmes d’étiquetage applicables aux maisons). Les intervenants veulent être certains que les nouvelles exigences seront rentables.

2. Initiatives de formation et de sensibilisationLes intervenants s’entendent fortement pour dire qu’une formation effi cace était cruciale. À cet égard, ils se sont particulièrement attachés à savoir quel genre de formation serait offerte, qui offrirait la formation et qui seraient les publics cibles. Une combinaison de formation pratique et théorique est recommandée. De plus, la question des coûts de formation (animation/taux de participation) a été jugée problématique. Voici les principaux groupes nécessitant une formation :

• Public• Spécialistes• Inspecteurs / Offi ciers en bâtiment • Conseillers en énergie spécialistes des codes de

l’énergie • Fournisseurs • Architectes• Ingénieurs• Entrepreneurs et personnes de métier

3. Mise en oeuvre et application du code : en assurer le caractère pratique et fournir des ressourcesLa majorité des intervenants ont relevé des questions de mise en œuvre et d’application du code, tandis qu’un petit nombre d’eux ont exprimé des inquiétudes à l’égard d’une éventuelle intensifi cation de la charge de travail au niveau du processus d’inspection, qui doit d’ailleurs se tenir à jour quant à l’application des normes et codes existants. Les intervenants se demandaient de quel budget disposerait-on pour faciliter l’application des nouvelles exigences prévues aux codes.

4. Normes d’effi cacité énergétique pour les maisons : préconiser la souplesse et offrir un choixSomme toute, les intervenants se sont entendus pour dire qu’il était impératif d’offrir un choix entre la méthode de nature normative et la méthode axée sur le rendement afi n d’obtenir les résultats escomptés. Selon le consensus général, la méthode de nature normative serait employée de façon plus répandue et serait plus facile à enseigner. De nombreux intervenants ont par ailleurs manifesté un intérêt pour un programme d’étiquetage applicable aux maisons à l’appui de l’effi cacité énergétique.

5. Ne pas rester muet sur la question de la réutilisation des eaux grisesLes intervenants appuient fermement l’idée d’inclure certains conseils dans le Code de la plomberie du Manitoba. En effet, les intervenants trouvaient que des conseils clairs s’imposaient relativement aux règlements. Par ailleurs, d’importantes inquiétudes ont été exprimées à l’égard de la santé et de la sécurité liées aux systèmes d’eaux grises. Certains participants ont proposé l’idée de passer au-delà de l’utilisation des eaux grises en faveur du recours à la collecte et à l’utilisation des eaux de pluie.

6. Changements d’orientation du marché : évoluer au même rythme et rester constantLes intervenants étaient tout à fait d’accord pour dire que bien des secteurs de l’industrie avait déjà entrepris des démarches pour s’orienter vers cette tendance et qu’il fallait que la province se tienne au fait de l’évolution de l’industrie provinciale de la construction et des amendements législatifs aux codes du bâtiment en vigueur dans d’autres provinces. Certains intervenants sont d’avis que seules les questions reliées à la santé devraient être visés par le code, tandis que de l’avis d’autres participants, il est « grand temps » que de telles dispositions soient établies dans le code et que la province se doive d’intensifi er leurs efforts pour s’attaquer à ces questions.

7. Le code existant ne contient aucun obstacle d’envergure aux pratiques de construction des bâtiments écologiques : améliorations possiblesOn n’a cerné aucun obstacle d’envergure aux pratiques de construction des bâtiments écologiques. Certains intervenants se sont dits, en général, frustrés des questions de bureaucratie qui ont entravé la mise en œuvre de technologies écologiques et éconergétiques dans certains projets. Par exemple, le recours à la mousse à pulvériser comme isolant dans les collectivités du Nord pour les maisons « clés en main ». De nombreux intervenants ont par ailleurs reconnu que même en l’absence d’obstacles, on observe tout de même un manque de politiques régissant les technologies écologiques ou éconergétiques plus modernes, tels les toits écologiques ou les systèmes d’eaux grises.

Rapport relatif aux consultations 7

Outre la rétroaction tirée des séances de consultation des intervenants, 50 questionnaires ont été retournés (dont 44 ont été remplis en ligne), et le Bureau du commissaire aux incendies ont reçu 7 lettres d’intervenants ainsi qu’une thèse non sollicitée portant sur l’effi cacité énergétique dans les maisons. Presque tous les interrogés ont appuyé en principe les propositions, et dans certains rares cas, on a constaté une divergence d’opinion sur la meilleure façon de mettre en œuvre les recommandations ou d’obtenir les résultats désirés. Tous les intervenants se sont entendus pour dire que des analyses techniques plus rigoureuses et une étude de faisabilité s’imposeraient avant que l’on se penche sur la possibilité d’apporter des modifi cations précises au code.

4.1 Remarque sur la présentation des donnéesLa rétroaction détaillée des intervenants présentée ci-dessous est tirée de l’ensemble des trois sources d’information (commentaires faits lors des séances

de consultation, réponses au questionnaire à l’intention des intervenants, présentations écrites des intervenants). Toutefois, la grande majorité des participants ont fait part de leurs opinions en remplissant le questionnaire électronique. Par contre, certaines associations ou personnes ont choisi de préparer un mémoire écrit afi n de faire connaître leurs observations, au lieu de soumettre un questionnaire. Les données présentées dans les schémas suivants ne refl ètent que les opinions de ceux qui ont rempli le questionnaire. Quant au texte décrivant le rapport, il refl ète l’ensemble de la rétroaction reçue de toutes les sources.

4.2 Exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les bâtimentsLa plupart des participants aux séances de consultation, de même qu’un faible nombre de participants qui ont fourni des présentations, s’entendent pour dire que tous les nouveaux bâtiments et les ajouts aux bâtiments

4 Réactions des intervenants à des recommandations et options particulières

existants devraient être assujettis à des exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique, comme en témoignent les réponses au questionnaire (Figure 1) selon lesquelles plus de 80 p. cent des intervenants (41 des 50 interrogés) sont tout à fait d’accord avec l’idée d’imposer des exigences minimales.

Les intervenants attribuent leur appui en faveur des exigences minimales : au rôle que jouent les normes minimales dans l’orientation des changements vers des bâtiments plus éconergétiques; et aux économies réalisées à la longue par les propriétaires et occupants de bâtiments. De plus, ils s’attendent à ce que de telles exigences favorisent un contexte plus équitable au sein d’un secteur de la construction des bâtiments concurrentiel.

Aucun des groupes d’intervenants n’est en désaccord avec l’énoncé selon lequel les bâtiments et maisons

devraient être aussi éconergétiques que possible. Toutefois, on a relevé au moins deux présentations une certaine incertitude à savoir si le code est le mécanisme propice à la mise en application de nouvelles exigences minimales. Au nombre des questions soulevées, on note ce qui suit :

· Les constructeurs croient fermement que les normes minimales en matière d’effi cacité énergétique devraient s’avérer rentables pour les clients et propriétaires de bâtiments commerciaux.

· La nécessité d’examiner régulièrement les niveaux d’effi cacité énergétique afi n de déterminer leur effi cacité et si les niveaux sont toujours adéquats.

· La modernisation des bâtiments existants de manière à se conformer à des exigences plus rigoureuses en matière d’effi cacité énergétique, y

Tout à fait d’accord

D’accord

Figure 1

Tous les nouveaux bâtiments et tous les ajouts aux bâtiments existants devraient être assujettis aux nouvelles exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique.

4182%

918%

8 Rapport relatif aux consultations

compris les ajouts devant être incorporés dans les systèmes existants des bâtiments, risque d’être plus coûteuse que la construction de nouveaux bâtiments.

· Un offi cier provincial en bâtiments a souligné l’importance pour les administrateurs municipaux de connaître les coûts supplémentaires qu’engageraient leurs municipalités pour mettre en application de nouvelles exigences minimales et d’être disposés à les accepter.

4.3 Établir des exigences minimales voulant que les bâtiments soient 25 p. cent plus éconergétiques que ceux visés par le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNEB)Au cours de la consultation, on a posé une question sur la faisabilité d’imposer des exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique voulant que les nouveaux bâtiments et les ajouts aux bâtiments existants soient 25 p. cent plus éconergétiques que ceux visés par le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNEB), 1997. Il s’agit plus précisément d’exiger l’installation : de couches d’isolant supplémentaires dans les murs extérieurs; d’un éclairage éconergétique; et de systèmes de chauffage plus éconergétiques.

La plupart des interrogés sont d’accord avec l’idée d’accroître de 25 p. cent l’effi cacité énergétique prévue par les normes minimales par rapport à celle visée par le CMNEB (1997), comme en témoignent les réponses au questionnaire (Figure 2) selon lesquelles près de trois quarts des intervenants (74 p. cent ou 37 des 50 interrogés) sont d’accord avec cet étalon.

Bien que cet étalon soit généralement accepté comme un bon point de départ, on a néanmoins constaté des divergences d’opinions sur : ce que devrait être la norme à l’égard des nouveaux bâtiments par rapport à celle applicable aux bâtiments rénovés; la façon d’appliquer la norme à différents types de bâtiments; et la méthode à employer pour calculer la norme.

Voici des commentaires et questions :

· Il n’est pas diffi cile pour les constructeurs d’atteindre la norme, et bien des constructeurs sont capables dépasser la marque des « 25 p. cent plus éconergétique » ou le font déjà.

· Utiliser un seuil de « 33 p. cent plus éconergétique », comme le prescrit la Politique manitobaine relative aux bâtiments écologiques.

· Les murs ne peuvent être modifi ées après la construction initiale du bâtiment; donc, il est important de les construire correctement la première fois. Il nous faut l’objectif approprié.

· Il peut être nécessaire d’entreprendre des démarches différentes pour analyser, examiner et traiter le ratio des rénovations qu’on le fait pour le ratio coût-effi cacité des nouveaux bâtiments. Serait-il trop diffi cile d’atteindre la marque des « 25 p. cent plus éconergétique » pour certaines rénovations.

· Le recours à des techniques de construction conformes à la norme « 25 p. cent plus éconergétique » aurait-il pour effet d’augmenter de 25 p. cent les coûts? (Un expert en bâtiments de Ressources naturelles Canada présent aux séances a fait remarquer qu’une étude de 1 000 bâtiments au Canada révèle une effi cacité énergétique moyenne de 34 à 35 p. cent au-delà du CMNEB, et ce, moyennant un coût d’investissement moyen de 4 p. cent seulement.

· Une démarche pratique et réaliste consisterait à façonner les exigences en fonction de certains bâtiments qui, par nature, se prêtent à une consommation d’énergie inévitable. On cite en

Figure 2

Il faut établir des exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique voulant que les nouveaux bâtiments et les ajouts aux bâtiments existants au Manitoba soient 25 p. cent plus éconergétiques que ceux visés par le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNEB).

3774%

1122%

24%

D’accord

En désaccord

Aucune réponse

« À mesure que s’intensifi ent le

coût et l’utilité de l’énergie, nous

devrions être aussi éconergétiques que possible »

Rapport relatif aux consultations 9

exemple les entrepôts munis de portes roulantes à levage vertical ou les hôpitaux qui nécessitent un certain nombre de changements d’air à l’heure. Ainsi, cela rend les exigences plus rigoureuses pour certains bâtiments et entraîne une baisse du seuil d’effi cacité énergétique pour d’autres.

· Un rendement énergétique net de zéro devrait être la norme.

4.4 Efforts de sensibilisation et de formation à l’appui de l’effi cacité énergétique dans les bâtimentsLes participants au questionnaire et aux séances ont souligné régulièrement l’importance du rôle que jouent : les initiatives de formation et de sensibilisation pour ce qui est d’informer les consommateurs ainsi que les propriétaires et occupants de bâtiments sur les avantages de l’effi cacité énergétique et sur la justifi cation invoquée pour assumer d’éventuels frais initiaux supplémentaires en vue de réaliser des économies à long terme; les professionnels à qui l’on confi era la conception, la construction et l’entretien et/ou le fonctionnement des bâtiments; et les suggestions proposées au sujet d’un large éventail d’initiatives de sensibilisation et de formation destinées à l’industrie de la construction, aux propriétaires de bâtiments et au public.

Au nombre des suggestions en matière de sensibilisation et de formation, mentionnons ce qui suit :

· Un interrogé trouvait qu’il n’était pas nécessaire d’aller de l’avant avec des initiatives de sensibilisation et de formation; il suffi sait plutôt « d’établir des normes ».

· Offrir une formation ciblée pour les concepteurs, les entrepreneurs, les fournisseurs, les inspecteurs, les architectes et les autorités gouvernementales sur les nouvelles exigences, de même qu’une formation sur les systèmes de modélisation de l’énergie. La formation peut consister en colloques, ateliers et cours de formation pour les personnes de métier qui sont offerts par des organismes professionnels ou des établissements d’enseignement postsecondaire.

· Rendre les dépliants d’information accessibles au public et proposer des exposés pour les concepteurs et les constructeurs, ainsi que des sites Web qui contiennent des exemples et des documents téléchargeables énonçant par écrit des exigences.

· Les campagnes médiatiques sur des stratégies qui favorisent l’effi cacité énergétique et d’éventuelles d’économies devraient être orientées vers les propriétaires de bâtiments pour les aider à susciter de l’appui et à accroître l’acceptation de l’effi cacité énergétique au sein des marchés.

4.5 Exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les nouvelles maisonsPuisque le Code du bâtiment du Manitoba prévoit déjà des exigences relatives à l’isolation des nouvelles maisons, on a demandé aux participants s’il conviendrait d’étendre les exigences en question à d’autres composants de la conception et de la construction des maisons qui infl uent sur la consommation d’énergie (p. ex., fenêtres, étanchéité et récupération thermique). La Figure 3 démontre que la plupart des intervenants ayant répondu au questionnaire sont fortement d’accord (66 p. cent) ou sont d’accord (22 p. cent) avec cette recommandation.

Toutefois, ce ne sont pas tous les intervenants qui sont d’avis que les exigences minimales pour les nouvelles maisons contribueront grandement à l’effi cacité énergétique et à la gestion effi cace de

« Jetons un coup d’œil sur la construction

résidentielle dans une optique et une période tout à fait

différentes que nous le faisons pour

la construction commerciale »

Figure 3

Il faut étendre les exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les nouvelles maisons prévues au Code du bâtiment du Manitoba à d’autres aspects de la conception et de la construction des maisons qui touchent la consommation d’énergie.

3366%

1122%

12%5

10%

Tout à fait d’accord

D’accord

Ni d’accord ni en désaccord

En désaccord

10 Rapport relatif aux consultations

l’eau. Ils recommandent plutôt que les maisons existantes fassent l’objet des exigences proposées. Parmi les commentaires liés à cette question, soulignons ce qui suit :

· Bien qu’il convienne de porter une attention à tous les éléments du rendement énergétique des bâtiments, on devrait accorder la priorité à ceux qui garantissent l’optimisation du rendement au plus bas coût.

· La mise en œuvre de nouvelles exigences en matière d’effi cacité énergétique entraînera-t-elle une hausse des coûts, rendant ainsi les nouvelles maisons moins abordables, surtout pour les personnes à faible revenu? Parallèlement, le fait d’imposer des normes plus rigoureuses en matière d’effi cacité énergétique aura-t-il pour effet de faire gonfl er la valeur des maisons et de provoquer par la suite une hausse des taxes foncières?

· Sur le plan des coûts, tandis que le coût moyen des maisons a grimpé de 200 p. cent au cours des 10 dernières années, le coût des matériaux, lui, n’a augmenté que de 10 p. cent. C’est donc le marché de l’immobilier qui est vraiment l’inducteur de coûts. Dans ce contexte que l’on peut qualifi er de « pauvreté énergétique » -- où l’on retrouve des gens pour qui une maison est abordable, mais non pas les frais de fonctionnement s’y rattachant, l’effi cacité énergétique leur permettrait de réduire leurs coûts à long terme.

· Les constructeurs du Manitoba avaient déjà réussi à dépasser les normes proposées sans qu’il n’y ait de lois adoptées par le gouvernement ou d’intervention gouvernementale. Ainsi, le code du bâtiment ne nécessite pas d’amendements.

· Puisque les nouvelles maisons construites par des professionnels sont déjà assujetties à des normes rigoureuses en matière d’effi cacité énergétique et de gestion effi cace de l’eau, on ne peut imputer qu’une mince part du problème aux mises en chantier. Peut-être que les efforts déployés devraient être axés sur l’effi cacité énergétique et la gestion effi cace de l’eau dans les maisons plus vieilles.

· Lorsqu’il est question d’exigences en matière d’effi cacité énergétique, il convient d’envisager la construction résidentielle dans une optique et une période tout à fait différentes qu’on le fait pour la construction commerciale.

· Imposer des exigences relatives aux composants éconergétiques, tels que les panneaux solaires, les chauffe-eau sans réservoir et l’isolation des murs extérieurs du sous-sol.

· Le gouvernement devrait, d’une part, fournir des renseignements aux consommateurs sur l’effi cacité énergétique de ces composants et, d’autre part, supprimer du marché les articles qui ne répondent pas à une norme minimale.

· Si l’étanchéité constitue une exigence, la détérioration de la qualité de l’air pourra alors être problématique. Par ailleurs, l’étanchéité serait diffi cile à confi rmer, car on ne pourrait procéder à un essai d’étanchéité qu’à la fi n des travaux de construction, stade auquel il peut être diffi cile de prendre des mesures correctives.

· Créons une « solution faite au Manitoba qui convienne au Manitoba ». Il faut continuer de travailler de concert avec le programme PowerSmart afi n d’élaborer un programme qui convienne à la province.

· Il faut adopter une démarche axée sur la conception de systèmes conjointement avec de la formation et une forme quelconque de mise en service ou un autre système de vérifi cation du rendement (p. ex., surveillance de la consommation des services publics), de même qu’avec des programmes comme EnerGuide pour les maisons de Ressources naturelles Canada et le programme PowerSmart pour les nouvelles maisons de Manitoba Hydro.

· Des rabais et des programmes d’encouragement, tels que le programme PowerSmart de Manitoba Hydro pour les maisons, sont utiles.

4.6 L’effi cacité énergétique : une approche de nature normative par rapport à une approche axée sur le rendementIl existe deux approches à adopter pour répondre aux exigences en matière d’effi cacité énergétique. La première, une approche de nature normative, fait appel à des exigences particulières qui s’appliquent à chacun des composants ou systèmes du bâtiment, y compris l’enveloppe du bâtiment, l’éclairage, le chauffage, la ventilation, les systèmes de climatisation, les chauffe-eau et l’énergie électrique. Cette approche peut être plus facile à adopter, car les concepteurs en bâtiment n’ont qu’à « cocher » des cases sur une liste d’exigences minimales prescrites semblables à d’autres dispositions contenues dans le code du bâtiment. La deuxième, une approche axée sur le rendement, consiste à examiner des concepts évolués de la

« La maison est un système

dont tous les éléments doivent

s’harmoniser pour obtenir les résultats

escomptés en matière d’effi cacité

énergétique »

« Jetons un coup d’œil sur la construction

résidentielle dans une optique et

une période tout à fait différentes

que nous le faisons pour la construction

commerciale »

Rapport relatif aux consultations 11

conception. On peut aussi adopter cette approche lorsque l’approche de nature normative ne se prête pas à la conception proposée. Le recours à l’approche axée sur le rendement nécessite que l’on fasse appel à des logiciels de simulation du rendement énergétique ainsi qu’à un modélisateur en énergie compétent et formé. Pour les maisons, l’approche axée sur le rendement consisterait probablement en des critères d’évaluation précis EnerGuide, et il peut être nécessaire de consulter un conseiller en énergie accrédité.

La plupart des participants au questionnaire s’entendent pour dire que les deux approches devraient être adoptées pour les nouvelles maisons (Figure 4).

Dans un même ordre d’idées, les participants aux réunions ont souvent préconisé une approche souple. Parmi les commentaires reçus au cours de la consultation, notons ce qui suit :

· Les constructeurs qui sont en mesure de répondre aux critères d’évaluation EnerGuide 80 n’ont probablement pas besoin d’exigences de nature normative. Il devrait alors y avoir les deux options qui s’offrent aux constructeurs novateurs et à autrui.

· On peut s’appuyer sur des critères d’évaluation minimum EnerGuide, notamment EnerGuide 80. Le Conseil des consommateurs du Canada note que, même si le système d’évaluation EnerGuide ne se veut pas une norme, il est connu et accepté à grande échelle.

· Vu les différents ensembles de normes, c’est comme si l’on comparait des pommes et des oranges; d’ailleurs, les personnes deviennent confuses. Une approche sensée consisterait à

simplifi er les normes de manière à ce qu’elles ressemblent à la norme PowerSmart, que tout le monde comprend en tout cas.

· Il serait probable que le logiciel Hot2002 soit utilisé pour mesurer le rendement. Mais, dans le cas où des hypothèses seraient substituées à des données détaillées manquantes, on aurait à prendre soin d’assurer l’exactitude des entrants pour l’essai.

4.7 Efforts de sensibilisation et de formation à l’appui de l’effi cacité énergétique dans les nouvelles maisonsUn bon nombre de ces suggestions sont semblables à celles proposées en faveur de la sensibilisation et de la formation à l’égard des exigences en matière d’effi cacité énergétique pour les bâtiments, plus précisément en ce qui concerne la formation offerte à des constructeurs d’habitation et des offi ciers en construction d’habitations, tels que les concepteurs, les entrepreneurs, les fournisseurs et les inspecteurs. Parmi les méthodes proposées pour l’animation de la formation, mentionnons ce qui suit :

· Cours postsecondaires; formation pratique avec des exemples de bâtiments éconergétiques en cours de construction par des constructeurs; ateliers et colloques.

· L’Association des constructeurs d’habitation du Manitoba pourrait jouer un rôle clé dans l’élaboration de programmes de sensibilisation. On pourrait mettre à la disposition de l’association des renseignements à propos de l’incorporation d’exigences en matière d’effi cacité énergétique dans les pratiques de construction; l’association pourrait par la suite distribuer cette information à ses membres.

· Il faudrait un grand nombre d’initiatives de sensibilisation des propriétaires de maison pour leur permettre d’assimiler l’effi cacité énergétique ou la cote d’évaluation EnerGuide des maisons qu’ils achètent ainsi que les avantages et coûts connexes.

Figure 4

Les exigences minimales en matière d’effi cacité énergétique pour les nouvelles maisons devraient être de nature normative ou axées sur le rendement ou encore un choix entre les deux options.

« Si vous comptez recourir à des

critères d’évaluation EnerGuide, ils

devront être attribués aux deux

approches. C’est tout ou rien. »

24%

2652%

1428%

816%

Axées sur le rendement

De nature normative

Un choix entre les deux

Aucune réponse

12 Rapport relatif aux consultations

4.8 Exigences minimales en matière de gestion de l’eau pour les nouvelles maisonsOn appuie fermement l’idée d’imposer des exigences minimales en matière de gestion effi cace de l’eau pour les nouvelles toilettes et les nouveaux robinets, comme en témoignent les résultats du questionnaire. La Figure 5 montre que 92 p. cent des interrogés se sont déclarés en faveur de la recommandation.

Par ailleurs, les intervenants ont suggéré ce qui suit :

· Pourquoi la gestion effi cace de l’eau serait-elle obligatoire pour les nouvelles maisons et non pas les rénovations? Les constructeurs ont déclaré qu’étant donné que les nouvelles maisons se prévalent de technologies de pointe en matière de

gestion effi cace de l’eau, peut-être qu’on devrait porter une attention particulière aux maisons existantes qui ne sont probablement pas dotées de toilettes à faible débit ou de robinets à faible débit – pourquoi ne pas exiger la modernisation de toutes les maisons, surtout lorsqu’il s’agit de rénovations et de remplacements?

· Une liste de produits et de « toilettes en bon état » à faible consommation d’eau devrait fi gurer dans un site Web, sur des dépliants joints aux factures d’eau, etc.

· On devrait imposer un droit de « contre-incitations » à l’utilisation des toilettes et robinets à grande consommation d’eau afi n de faire d’eux des appareils nettement plus coûteux que les appareils à faible consommation d’eau.

· Assurer la mise en place de moyens de régulation des eaux d’orage pour les groupements d’habitations.

· Le code de la plomberie devrait permettre l’installation d’urinoirs et de toilettes sans eau ainsi que le compostage et d’autres toilettes de rechange.

« La technologie existe, il reste à

savoir si nous voulons avoir un choix ou si la

technologie devrait être obligatoire? »

Figure 5

Il faut imposer une exigence voulant que toutes les nouvelles maisons soient dotées de toilettes à faible débit ou de robinets à faible débit.

3978%

Tout à fait d’accord

D’accord

Ni d’accord ni en désaccord

714%

48%

Figure 6

Tous les nouveaux bâtiments et tous les ajouts aux bâtiments existants devraient être assujettis aux nouvelles exigences minimales en matière de gestion effi cace de l’eau.

3774%

Tout à fait d’accord

D’accord

Ni d’accord ni en désaccord

1122%

24%

Rapport relatif aux consultations 13

4.9 Exigences minimales en matière de gestion de l’eau pour les nouvelles maisonsTout comme c’est le cas pour les maisons, la grande majorité des intervenants (96 p. cent) se sont entendus sur la recommandation voulant que des exigences minimales en matière de gestion effi cace de l’eau soient imposées à tous les nouveaux bâtiments et à tous les ajouts aux bâtiments existants (Figure 6).

Au nombre des commentaires, on note ce qui suit :

· Bien qu’il soit facile de mettre en œuvre des exigences minimales en matière de gestion effi cace de l’eau en cours de construction, il peut être encore plus diffi cile de procéder ainsi pour les rénovations.

· La fonction doit être prise en considération, surtout pour les rénovations. Si la fonction de l’usage normal du bâtiment nécessite une consommation d’eau plus importante par chasse, il faudrait alors en discuter davantage.

4.10 Utilisation des eaux grisesOn a posé aux intervenants une question à savoir si le code de la plomberie, une fois mis à jour, devrait permettre l’utilisation des eaux grises tant et aussi longtemps qu’il y a des conseils techniques clairs en place pour assurer la santé et la sécurité humaines. Les eaux grises sont des eaux usées provenant des lavabos, des douches et des laveuses qui pourraient servir aux chasses d’eau dans les bâtiments et les maisons ou encore aux systèmes d’irrigation extérieurs.

Pendant les réunions, et comme l’indiquent les résultats du questionnaire (Figure 7), la majorité des interrogés (90 p. cent) sont d’accord avec l’idée de permettre l’utilisation des eaux grises, « pourvu qu’elles ne

présentent aucun danger ». Comme il déjà été mentionné, la sensibilisation et la formation des consommateurs et des constructeurs seront particulièrement cruciales sur ce plan. Au nombre des commentaires à propos de cette recommandation, soulignons ce qui suit :

· Il faut surtout prendre soin d’éviter les jonctions fautives et la contamination des systèmes d’eau potable par des eaux grises. Parmi les moyens de s’attaquer à ce problème, on note : le chromocodage des appareils ou robinets réservés aux eaux grises; le recours à des règlements et à des inspections pour veiller à ce que les systèmes d’eau potable ne soient pas compromis; l’imposition de contrôles rigoureux sur les produits et sur l’installation des systèmes d’eau grises (qui doit d’ailleurs être confiée à des techniciens compétents seulement); et la prestation de conseils et d’instructions clairs sur l’utilisation judicieuse des eaux grises.

· Préconiser la collecte et l’utilisation des eaux de pluie pour les chasses d’eau, l’arrosage des pelouses, le lavage des voitures, etc.

· On devrait imposer un droit particulier à l’utilisation des gicleurs pour pelouse fournis comme accessoires des systèmes d’eau potable municipaux.

· Il faut se pencher sur certaines pierres d’achoppement d’ordre technique, notamment la nécessité d’installer des réservoirs supplémentaires et du matériel de fi ltration et de procéder à des essais réguliers pour éviter que les eaux grises ne soient contaminées.

« Il n’existe aucun argument

convaincant qui justifi e le

gaspillage de l’eau »

« La disponibilité des eaux grises en vue

de leur réutilisation et les possibilités

de puiser dans les eaux grises afi n

de récupérer de la chaleur revêtent une grande importance »

Figure 7

Le code de la plomberie du Manitoba, une fois mis à jour, devrait permettre l’utilisation des eaux grises pour les chasses d’eau dans les bâtiments et les maisons ou encore pour les systèmes d’irrigation extérieurs tant et aussi longtemps qu’il y a des conseils clairs sur les éléments techniques nécessaires pour assurer la santé et la sécurité humaines.

3060%

1530%

48%

Tout à fait d’accord

D’accord

Ni d’accord ni en désaccord

En désaccord

12%

· Il existe des possibilités de puiser dans les eaux grises afi n de récupérer de la chaleur.

· Si les eaux grises demeurent entreposées pendant une période excessivement longue, elles deviennent des eaux « noires ».

· Bien qu’il n’existe pour le moment sur le marché aucun système d’eaux grises éprouvé, le fait de permettre le recours à cette technologie favorisera le développement technologique en plus de donner de l’impulsion à une initiative de recherche et de développement indirecte.

· La collecte et l’utilisation des eaux de pluie devraient être permises.

4.11 Obstacles possibles à l’écologisation des technologies de constructionLe questionnaire demande aux participants s’il y a des dispositions contenues dans le Code du bâtiment du Manitoba, le Code de la plomberie du Manitoba, le Code de prévention des incendies du Manitoba ou toute autre disposition stipulée dans d’autres normes, règlements ou lois qui constituent des obstacles possibles aux pratiques en matière de bâtiments écologiques ou encore à l’écologisation des technologies et produits de construction.

Code du bâtiment du Manitoba

· Un nombre d’interrogés et de participants aux réunions ont fait remarqué qu’il serait utile d’apporter des retouches au code de manière à ce qu’il soit à jour et à en faciliter la consultation, la lecture et l’interprétation.

· Les exigences de nature normative prévues au code constituent des « obstacles par omission » en ce sens qu’elles ne se prêtent pas aux progrès dans le domaine de la conception ou aux méthodes et matériaux de construction de rechange qui pourraient se traduire par un meilleur rendement éconergétique et créer ainsi des bâtiments plus sains.

· Il est possible que les inspecteurs ne soient pas familiers avec les nouvelles technologies. Même dans les cas où les concepteurs disposent de la latitude nécessaire pour recourir à des méthodes et matériaux de rechange, les offi ciers et inspecteurs en bâtiment n’ont presque pas de quoi s’inspirer. Donc, ce sont leur discrétion et leur préoccupation quant à des questions de responsabilité qui détermineront en fi n de compte les éléments qui feront partie d’un projet donné.

· Les autorités ont tendance à interpréter le code « de façon draconienne », car elles ne veulent pas être tenues responsables des erreurs commises, ce qui rend diffi cile la tâche de faire preuve d’innovation et de créativité ou d’appliquer de nouvelles technologies aux nouveaux bâtiments et aux bâtiments rénovés.

· Si les inspecteurs en bâtiment se voient confrontés à des exigences supplémentaires, la pénurie qui sévit chez eux se traduira par une baisse du nombre d’inspections.

· Il faut adopter un code du bâtiment écologique obligatoire pour tous les bâtiments existants.

Code de la plomberie du Manitoba

· Des autorités, telles que la Division des eaux et des eaux usées de la Ville de Winnipeg, devraient être mieux informées et plus réceptifs à l’égard des nouvelles technologies. Les lois qui imposent des pénalités en cas de débranchement des réseaux d’approvisionnement en eau reliés aux bâtiments sont des exemples qui font ressortir « l’incapacité des professionnels chargés des eaux à faire face aux nouvelles technologies »

· L’exigence actuelle voulant que tous les réseaux de distribution de l’eau soient reliés à une conduite d’eau principale ou à un réseau privé d’approvisionnement en eau potable constitue un obstacle à l’utilisation des eaux grises. Par exemple, le Code national de la plomberie 2005 2.1.2.1(1) stipule que « chaque réseau de distribution de l’eau doit être relié à une conduite d’eau principale ou à un réseau privé d’approvisionnement en eau potable. Il suffi t donc d’ajouter le mot « potable » comme le deuxième mot de l’énoncé pour modifi er le code en conséquence.

Code de prévention des incendies du Manitoba

· On a relevé peu d’obstacles dans le code de prévention des incendies.

Autres normes, règlements et lois

Au nombre des commentaires liés aux obstacles relevés dans d’autres normes, règlements et lois, mentionnons ce qui suit :

La confusion qui prévaut entre le code du bâtiment et la Politique manitobaine relative aux bâtiments écologiques a provoqué un manque de clarté à propos de ce qui est attendu et désiré. Les modifi cations au code doivent être effectuées de façon cohérente afi n que les offi ciels chargés du code les comprennent et puissent les appliquer aux exigences de manière normalisée. L’octroi de permis municipaux ne met pas l’accent sur l’isolation ou les appareils éconergétiques. Les réservoirs d’eaux usées font l’objet d’une surveillance au stade d’installation seulement, et non pas en cas de remplacement ou de défaillance. On remet en question l’importance d’exiger que les toilettes à compostage soient reliées à une conduite principale d’eau – même si elles n’ont pas besoin d’égouts – en ce qui touche la promotion de la santé. Néanmoins, l’exigence fait grimper considérablement les coûts relatifs à l’installation d’un système d’élimination des déchets sans eau. La préconisation de la certifi cation LEED s’est traduite par une obsession pour « l’accumulation de points » et non pas pour le rendement. Ainsi, il convient de dire que la certifi cation « fait bien rigoler et n’a aucune utilité ». Il faut soumettre les appareils écologiques à un processus accéléré pour qu’ils soient approuvés par le CSA.

« Le code ne reconnaît pas

les technologies nouvelles et

émergentes »

14 Report on the Consultations

Appendix A – Consultation Session Presentation

Report on the Consultations 15

16 Rapport relatif aux consultations

Rapport relatif aux consultations 17

Consultation by the minister

9(2) In developing recommendations under

subsection (1), the minister must work in conjunction

with The Building Standards Board and may seek the

advice of other relevant experts.

18 Rapport relatif aux consultations

Rapport relatif aux consultations 19

20 Report on the Consultations

Report on the Consultations 21

22 Rapport relatif aux consultations

Rapport relatif aux consultations 23

Appendix B – Questionnaire for Stakeholders

24 Report on the Consultations

Report on the Consultations 25

http://www.gov.mb.ca/labour/ofc/codeconsultations/index.fr.html

http://www.gov.mb.ca/labour/ofc/codeconsultations/index.fr.html

26 Report on the Consultations

Report on the Consultations 27

28 Report on the Consultations

Report on the Consultations 29

30 Report on the Consultations

http://www.gov.mb.ca/labour/ofc/codeconsultations/index.fr.html?

http://www.gov.mb.ca/labour/ofc/codeconsultations/index.fr.html.

Report on the Consultations 31

32 Report on the Consultations

Appendix C – Stakeholder Organizations Notifi ed of Consultation

Industry Stakeholders· Association of Professional Engineers and

Geoscientists of Manitoba

· Buildings Owners and Managers Association (Manitoba)

· Canadian Commission on Building and Fire Codes

· Canadian Electricity Association

· Canadian Gas Association

· Canadian Institute of Plumbing & Heating

· Canadian Standards Association

· Canadian Water and Wastewater Association

· Certifi ed Technicians and Technologists Association of Manitoba

· Construction Association of Rural Manitoba

· Construction Labour Relations Association of Manitoba

· Consulting Engineers of Manitoba

· Heating, Refrigeration and Air-conditioning Institute of Canada (MB Chapter)

· Insurance Council of Manitoba

· Manitoba Association of the Appraisal Institute of Canada

· Manitoba Association of Architects

· Manitoba Association of Fire Chiefs

· Manitoba Association of Landscape Architects

· Manitoba Building and Construction Trades Council

· Manitoba Building Envelope Council

· Manitoba Building Offi cials Association

· Manitoba Federation of Labour

· Manitoba Heavy Construction Association

· Manitoba Home Builders’ Association

· Manitoba Geothermal Energy Alliance

· Manitoba Insurance Industry

· Manitoba Professional Planners Institute

· Manitoba Real Estate Association

· Manitoba Society of Engineering Technologists and Technicians

· Mechanical Contractors Association of Manitoba

· National Air Barrier Association

· North American Insulation Manufacturers Association (Canada)

· National Association of Green Agents and Brokers

· Professional Interior Designers Institute of Manitoba

· Winnipeg Construction Association

· Winnipeg REALTORS

Non-Governmental Stakeholders· ASHRAE Manitoba

· Building Energy Management Manitoba

· Canada Green Building Council

· Canadian Energy Effi ciency Alliance

· Canadian Renewable Energy Alliance

· Centre for Indigenous Environmental Resources

· Climate Change Connection

· Construction Safety Association of Manitoba

· Consumers Association of Canada, Manitoba

· Consumers Council of Canada

· Heritage Winnipeg

· International Institute for Sustainable Development

· Manitoba Chapter, Canada Green Building Council

· Manitoba Eco-Network

· Manitoba Environmental Industries Association

· Manitoba Forestry Association

· Manitoba League of Persons with Disabilities

· Manitoba Sustainable Energy Association

· Planners Network Manitoba

· Red River Basin Commission

· Resource Conservation Manitoba

· Water Caucus

· Winnipeg Water Watch

· Woodlot Association of Manitoba

Report on the Consultations 33

Intergovernmental Bodies· Canada-Manitoba Infrastructure Secretariat

· Canadian Council of Ministers of the Environment

Federal Government Departments and Corporations· Canada Mortgage and Housing Corporation

· Health Canada (including, First Nations and Inuit Health Branch)

· Environment Canada

· Indian and Northern Affairs Canada

· National Research Council (Canadian Codes Centre)

· Natural Resources Canada

· Public Works and Government Services Canada

First Nation Organizations· Assembly of Manitoba Chiefs

· Dakota Ojibway Tribal Council

· Interlake Reserves Tribal Council

· Island Lake Tribal Council

· Keewaitin Tribal Council

· Manitoba Keewatinook Ininew Okimowin

· Southeast Resource Development Council

· Southern Chiefs’ Organization

· Swampy Cree Tribal Council

· West Region Tribal Council

Métis Organizations· Manitoba Métis Federation

Provincial Government Departments· Aboriginal and Northern Affairs

· Advanced Education and Literacy

· Agriculture, Food and Rural Initiatives

· Competitiveness, Training and Trade

· Conservation

· Culture, Heritage and Tourism

· Disabilities Issues Offi ce

· Education, Citizenship and Youth

· Family Services and Housing

· Finance

· Health

· Infrastructure and Transportation

· Intergovernmental Affairs

· Justice

· Science, Technology, Energy and Mines

· Water Stewardship

Provincial Government Agencies, Boards, and Crown Corporations· Climate Change and Green Initiatives

· Green Manitoba

· Manitoba Building Standards Board

· Manitoba Clean Environment Commission

· Manitoba Hydro (Power Smart)

· Manitoba Liquor Control Commission

· Manitoba Lotteries

· Manitoba Pubic Insurance

· Manitoba Public Utilities Board

· Manitoba Round Table for Sustainable Development

· Organization and Staff Development

· Public Schools Finance Board

Municipal Governments and Organizations· Association of Manitoba Municipalities

· City of Brandon

· City of Flin Flon

· City of Portage la Prairie

· City of Thompson

· City of Winnipeg

· Manitoba Municipal Administrators’ Association

Educational/Academic Institutions and Associations· Brandon University

· Institute of Urban Studies (University of Winnipeg)

· Manitoba Association of School Trustees

· Red River College

· South Winnipeg Technical College

· University College of the North

· University of Manitoba

· University of Winnipeg

34 Report on the Consultations

April 19, 2008 – ThompsonDurwin Chartrand (Keewatin Tribal Council)

Angela Enright (Norman Regioinal Development)

Phillip Kondbee (Keewatin Tribal Council)

April 22, 2008 – BrandonLew Collier (City of Brandon)

Randy O’Greysik (Construction Association of Rural Manitoba)

Mike Waddeu (Candidate for Progressive Conservative Party of Manitoba)

Lisa Chemerika (Offi ce of the Fire Commissioner)

Kayla Hounsell (CKX TV)

Lawrence Grimeau (Assiniboine College)

Paul Grimeau (Assiniboine College)

Miro Gawinski (Crocus Plains)

Denis Talbit (McDiarmid Lumber)

April 23, 2008 – WinnipegJohn Frye (University of Manitoba)

Warren Heeley (Heating, Refrigerator, Air Conditioning Institute)

Ash-Lei Lewandowski (Progressive Conservative Caucus)

Colleen Kuruluk (Manitoba Hydro)

Bob Downs (Shindeco)

Harvey Stevens (Resource Conservation Manitoba)

Peter Tataryn (Smith Carter)

David Jopling (Manitoba Intergovernmental Affairs)

Kirsten Proteau (Kitchen and Bath Classics by Wolseley)

Shelly Baker (Tom Beggs Agencies, Caroma Toilets)

Tim Kharn (Building Alternations Inc.)

Tom Beggs (Tom Beggs Agencies)

Robert Kury

Bill Degagne (Dillon Cons)

Lisa Hardess (CIER)

Justin Phillips (Global Wind Group Inc.)

Alex Stuart (Global Wind Group Inc.)

Stephen Koch (NAIMA Canada)

Robert Charney (Red River College)

Mike Moore (Manitoba Home Builders Association)

Udo Staschik (Architecture and Community Planning)

Ryan Dalgleish (BPC)

Peter Kidd (Manitoba Hydro)

April 24, 2008 – WinnipegFred Nicholson (MCAM)

Dan Larson (Red River College)

Stephen Koch (NAIMA Canada)

Larry Hamilton (Smith Carter)

Colleen Kuruluk (Manitoba Hydro)

Peter Miller (RCM/TREE)

Bill Stroich

Adham El Fakih (Prairie)

Liz Dykman (Manitoba Eco-Network)

Cindy Choy (Manitoba Health)

Gloria Desorcy (Consumers Association)

April 24, 2008

Manitoba Building Offi cials Association meeting, WinnipegJohn Barnes (City of Winnipeg)

Mike Anderson

Dieter Bartel (Manitoba Hydro)

Brian Bergen (City of Winnipeg)

Tony Michalik (Eastern Interlake Planning Board)

Chris Hunt (Killarney – Municipality of Turtle Mountain)

Randy Fraser (Portage la Prairie Planning District)

Willie Brown (Tri-Roads Planning District)

Kinelm Brookes (Portage la Prairie Planning District)

Bert Kuypers (Whitemouth River Planning District)

Ray Parsons (East St. Paul Planning Dept)

Paul Verrier (RM of Ritchot)

Dave Derkach (City of Dauphin) – checked online

Eric Arp (Town of Swan River)

Rick Grimshaw (Offi ce of the Fire Commissioner)

Ryan Nickel (Selkirk and District Planning Area Board)

Lhoxa Mah (City of Winnipeg)

Wade Lewis (City of Winnipeg)

Paul Heppenstall (P.P. & D.)

Tony Laba (City of Winnipeg)

Joan McEntee (Brandon & Area Planning)

Sig Steinhilber (City of Winnipeg)

Rick Bacon (City of Flin Flon)

Jeffery Wedge (Offi ce of the Fire Commissioner)

Rick Hoglander (Offi ce of the Fire Commissioner)

Deryl Brook (South Interlake Planning District)

Appendix D – Stakeholder Session Attendees

Report on the Consultations 35

– checked online

Claude Vincent (Winnieg River Planning District)

Ole Vik (LGD of Pinawa)

Barry Plett (City of Steinbach)

Kelvin Toews (City of Steinbach)

Georges Perron (RM of Franklin Roseau River)

David Klausen (South Interlake Planning District – Stonewall)

36 Report on the Consultations

Appendix E – Summary of Responses to Questionnaire

Report on the Consultations 37

38 Report on the Consultations

Report on the Consultations 39

40 Report on the Consultations

Report on the Consultations 41

42 Report on the Consultations

Report on the Consultations 43

44 Report on the Consultations

Report on the Consultations 45

46 Report on the Consultations

Report on the Consultations 47

48 Report on the Consultations

Report on the Consultations 49

50 Report on the Consultations

Report on the Consultations 51

52 Report on the Consultations

Report on the Consultations 53

54 Report on the Consultations

Report on the Consultations 55

56 Report on the Consultations

Report on the Consultations 57

58 Report on the Consultations

Report on the Consultations 59

60 Report on the Consultations

Report on the Consultations 61

62 Report on the Consultations

Report on the Consultations 63

Appendix F – Letters from Stakeholders· City of Winnipeg

· Manitoba Home Builders’ Association

· Manitoba Hydro

· Miller, Peter

· Proskiw, Gary (Proskiw Engineering Ltd.)

· Resource Conservation Manitoba

· Winnipeg Construction Association

Note: Questionnaire responses included with any of the letters were entered into the online questionnaire by Offi ce of the Fire Commissioner staff, and original supplementary information referenced in any of the letters is not appended to this report, for reasons of report length, but is on fi le at the Offi ce of the Fire Commissioner and available upon request.

64 Report on the Consultations

Report on the Consultations 65

Original signé par

66 Report on the Consultations

Report on the Consultations 67

68 Report on the Consultations

Report on the Consultations 69

70 Report on the Consultations

Report on the Consultations 71

72 Report on the Consultations

Report on the Consultations 73

74 Report on the Consultations

Report on the Consultations 75

76 Report on the Consultations

Original signé par

Report on the Consultations 77

78 Report on the Consultations

Report on the Consultations 79

80 Report on the Consultations