REFERENCES REGIONALES POUR LE CABLAGE MULTIMEDIA DES … · 2018. 4. 5. · RÉGION ILE-DE-FRANCE ET1 - Exigences techniques de câblage I – Eléments de programmation VERSION 2

RÉGION ILE-DE-FRANCE ET1 - Exigences techniques de câblage

VERSION 2 1/128 12-02-2016

ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CÂBLAGE MULTIMEDIA POUR LES LYCÉES DE LA RÉGION ILE DE FRANCE

REFERENCES REGIONALES POUR LE CABLAGE MULTIMEDIA DES LYCEES D’ILE-DE-FRANCE


VERSION 2 2/128 12-02-2016

Préambule Le présent document définit les règles générales applicables pour le câblage multimédia des lycées de la Région Ile-de-France, le câblage multimédia faisant partie intégrante du programme d'intervention (construction, rénovation...). Ces règles optimales doivent servir de base à toute rénovation, construction ou extension de bâtiments. Lors de l'élaboration du programme, des adaptations concernant le niveau d'équipement ou les technologies mises en œuvre peuvent apparaître nécessaires. Elles ne sont possibles que dans cette phase, c'est-à-dire lors de la définition du programme, et elles doivent être identifiées en tant que telles dans le programme et avoir fait l'objet d'un accord explicite et par écrit du maître d'ouvrage, la Région Ile-de-France. Ensuite, en phase projet et travaux, le présent document ET1 devient une pièce contractuelle des dossiers de consultation d'entreprise et de marchés de travaux. Toute adaptation en phase programme doit être retranscrite dans ces dossiers sous forme de dérogation aux références générales ET1 pour éviter la contradiction entre les différentes pièces contractuelles. Si les dérogations ne sont pas clairement explicitées dans ces dossiers, ce sont les références générales ET1 qui prévalent sur le CCTP. Le présent document est constitué de trois parties, formant un ensemble cohérent. La première partie est à utiliser pour la phase programmation d'un projet et les deux suivantes pour la phase réalisation. Liste des documents ET1 - Exigences techniques de câblage multimédia pour les lycées de la Région Ile de France :

- Partie 1 : éléments de programmation et niveau d’équipement. - Partie 2 : architecture technique et mise en œuvre - Partie 3 : recommandations pour la distribution électrique associée

La première partie définit un programme générique optimal qui doit servir de base au travail de programmation réalisé lors du lancement de toute opération. Ce programme générique n'a pas vocation à se substituer au travail réalisé par le cabinet de programmation mais lui fournit un cadre de référence. D'autres documents de référence régionaux décrivent en détail les équipements de chaque type de local pour les autres lots techniques. L'ensemble de ces prescriptions doit être respecté lors de l'étude de programmation. Un tableau récapitulatif, indiquant le niveau d’équipement en points d’accès pour chaque type de local, est fourni en annexe. Les deux autres parties du document concernent la réalisation et sont destinées au maître d'œuvre, dans un premier temps pour la définition de l'avant-projet et du dossier de consultation des entreprises et dans un second temps pour les travaux proprement dits. La seconde partie définit l'architecture technique et les règles de mise en œuvre du câblage multimédia et la troisième partie fournit les préconisations concernant les courants forts associés au câblage multimédia.

Les lots courants faibles et courants forts spécifiques à chaque établissement ne doivent en aucun cas déroger aux exigences techniques décrites dans ces documents, qui devront constituer une pièce contractuelle du marché de travaux. Par contre, le projet architectural devra définir l'implantation précise des prises ainsi que celle des locaux techniques, en respectant les règles définies ci-après. Ce point ne doit pas être négligé par le maître d'œuvre car il conditionne la facilité d'utilisation ultérieure du câblage multimédia.


I – Eléments de programmation VERSION 2 3/128 12-02-2016

ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CÂBLAGE MULTIMEDIA

POUR LES LYCÉES DE LA RÉGION ILE DE FRANCE


Partie I ELEMENTS DE PROGRAMMATION

ET NIVEAU D'EQUIPEMENT





Avertissement Ce document constitue les références en matière de câblage multimédia des établissements scolaires gérés par la Région Ile-de-France. Toute utilisation en dehors du cadre précédemment défini nécessite un accord exprès de la Région Ile-de-France. De plus, le document est protégé par le droit de la propriété intellectuelle et aucune partie, notamment les schémas, ne peut être réutilisée sans accord exprès du Maître d’Ouvrage. Toute demande concernant une éventuelle utilisation de ces références devra être effectuée auprès du Directeur Général des Services de la Région Ile-de-France.

ET1 - Partie I - Modifications majeures par rapport à la version du 10 décembre 2007 Nature de la modification Mise à jour des tableaux de niveau d’équipement, mis en annexe Modification du nombre de prises électriques par points d’accès. Création du PARJ (une prise RJ 45). Modifications de la dénomination de certains points d’accès (PATq=PATEC, PAT=PATEL, PAI=PAINF) Mise à jour des schémas des locaux techniques pour la phase programmation. Définition de l’équipement minimum des salles d’enseignement





S O M M A I R E p a r t i e I

I.1. PRINCIPES GÉNÉRAUX 6

I.2. SECTEUR PÉDAGOGIQUE 10

I.2.1. ENSEIGNEMENT GENERAL 10 I.2.2. ENSEIGNEMENT TERTIAIRE 12 I.2.3. ENSEIGNEMENT INDUSTRIEL 13 I.2.4. DOCUMENTATION ET INFORMATION 14

I.3. SECTEUR ADMINISTRATIF ET DE GESTION 15

I.4. SECTEUR DE LA VIE SCOLAIRE 16

I.5. LOGEMENTS DE FONCTION 17

I.6. LOCAUX TECHNIQUES DE CÂBLAGE MULTIMÉDIA 18

I.7. PHASES PROVISOIRES DES PROJETS DE RÉNOVATION 21

I.9. MODALITÉS D’INTÉGRATION AU CÂBLAGE MULTIMÉDIA DES APPLICATIONS COURANTS FAIBLES 22

I.9.1. SECURITE INCENDIE 22 I.9.2. SYSTEMES DE SURETE 22 I.9.3. SYSTEMES DE GESTION TECHNIQUE 23 I.9.4. SYSTEMES D’INTERPHONIE 24 I.9.5. SYSTEMES DE SONORISATION 25 I.9.6. SYSTEMES DE VIDEOSURVEILLANCE 25 I.9.7. SYSTEMES DE DIFFUSION DE L’HEURE 26 I.9.8. SYSTEMES DE DISTRIBUTION D’IMAGES 26 I.9.9. BORNES DEMI-PENSION 28 I.9.10. ZONE DEMI-PENSION 28 I.9.11. SYSTEMES TELEPHONIQUES 29



I.1. Principes généraux

Le Conseil Régional a engagé une politique active pour permettre aux jeunes de se familiariser avec les nouvelles technologies de l'information et de la communication (informatique, Internet...) et contribuer ainsi à l'égalité des chances face à des outils appelés à se répandre très largement. Cette politique se traduit par un projet global d'informatisation des lycées d'Ile-de-France initié par la Région et mené en étroite collaboration avec les trois Académies. L'action régionale se développe selon trois axes complémentaires :

Equiper les lycées d'équipements communiquant (ordinateur, tablettes etc.) performants et en nombre suffisant afin d’offrir aux enseignements technologiques et professionnels des outils informatiques en phase avec les référentiels des diplômes et des programmes et permettre l'utilisation de moyens pédagogiques informatiques et multimédias dans les enseignements général et spécialisé,

Promouvoir la création de réseaux au sein des établissements, notamment grâce au câblage multimédia des lycées afin d’en faciliter la communication, notamment dans le secteur de la vie scolaire,

Permettre aux lycées de communiquer entre eux, avec les entreprises, et d'accéder à l'Internet grâce à une large diffusion des nouvelles technologies de l'information et de la communication dans les établissements.

Dans ce cadre, la Région Ile-de-France souhaite mettre en œuvre le câblage multimédia des lycées pour fournir un support aux différents médias utilisés (informatique, téléphone, vidéo numérique, courant faibles etc.) et notamment aux réseaux informatiques qui se généralisent dans les parties pédagogiques, administratives et vie scolaire des établissements. Pour être réellement utilisable, ce câblage multimédia doit posséder quatre qualités essentielles :

La systématisation : tout l'établissement doit être desservi par le câblage multimédia

L'intégration : la possibilité de transmettre sur un même type de câble de la voix, des données et des images,

L'adaptabilité, c'est-à-dire la facilité de modification de l'usage d'un câble ou de la structure du réseau,

Les usages : c’est-à-dire l’adaptabilité des systèmes de câblage à la modification des besoins liés aux réseaux multimédia de l’établissement.



Ce chapitre présente de façon succincte les utilisations prévues sur le câblage multimédia et les programmes correspondants d'équipement des locaux. Quelques principes techniques fondamentaux du câblage multimédia sont rappelés ci-dessous pour une meilleure compréhension. Les bâtiments sont équipés d'un câblage multimédia unique supportant :

La téléphonie,

Les systèmes informatiques,

La diffusion d’images,

Les autres applications courants faibles : anti-intrusion, contrôle d’accès, vidéo surveillance, gestion technique, interphonie, diffusion de l’heure, demi-pension.

Ce câblage multimédia est de type « paires torsadées », complété éventuellement par des liaisons en fibres optiques et des liens hertziens. Les seules applications courants faibles non distribuées par l’intermédiaire du câblage multimédia unique, et donc exclues du référentiel sont :

Les systèmes de sécurité incendie (détection incendie, alarme incendie et asservissements) compte tenu de la spécificité du câblage,

La sonorisation de confort, compte tenu des puissances à véhiculer sur le câblage multimédia. Cependant, certains systèmes fonctionnent aujourd’hui sur le réseau IP et pourront éventuellement être intégrés sur el câblage multimédia.

L'électronique permettant le fonctionnement des réseaux informatiques n'est pas prévue au marché de construction mais fait partie des dotations d'équipement du lycée. Une distribution électrique spécifique doit être associée au câblage multimédia. Cette distribution doit être séparée de la distribution générale. Les prises correspondantes seront de couleur ROUGE et non détrompée mécaniquement.



Le tableau suivant récapitule donc le nombre de prises de courant 10/16 A + T à prévoir en relation avec le câblage multimédia en fonction du nombre et de la fonction des prises RJ45 constituant un poste de travail. Le nombre de prises de courant du programme doit être adapté en conséquence. Dans le tableau ci-dessus, la mention PCN désigne des prises électriques « normales » par opposition à la mention PCD qui désigne des prises électriques « détrompées par leur couleur ROUGE». Pour chaque type de local est indiqué, en annexe de ce document, l'équipement en points d'accès des différents types. Ces indications sont faites pour une bonne compréhension fonctionnelle, mais il est rappelé que les câbles et prises utilisés pour les différents médias sont identiques et que chaque prise est donc affectable à n'importe quelle ressource. La nature des prises est donc spécifiée dans un souci de précision de programme et pour assurer un dimensionnement correct des rocades, mais le même type de câble et la même connectique sont utilisés pour tous les médias. Les pages suivantes donnent pour un certain nombre de locaux une liste exhaustive d'équipements. Cette liste constitue une règle générale pour laquelle toute dérogation dans le programme devra faire l'objet d'une validation par le Maître d'Ouvrage. Pour les locaux non décrits, les références doivent être celles des locaux du même type ou celles du programme du lycée (par exemple pour la sûreté, la vidéo surveillance ou la Gestion Technique de Bâtiments) ; en particulier, pour l'enseignement industriel, on se reportera aux fiches de références régionales, ou aux guides d'équipements de l'Education Nationale si ces fiches n'existent pas.

Dénomination Prise de courant 10/16A+T

Prise de courant 10/16A+T

PCD « ROUGE » PCN « Normale »PARJ Point d'Accès RJ45 : WIFI, DECT,

Caméras PoE1 0 0

PATEC Point d'Accès TEChnique : Vidéoprojecteur, VPI, Imprimante,

Copieur, Borne de réservation de repas, Distributeur de plateau, Compteur de repas, Contrôle d'accès, Affichage dynamique, caméra avec caisson thermostaté ou caméra non PoE)

1 1 0

PATEL Point d'Accès TELéphonique : Téléphone, Télécopieur 1 1 0

PAINF Point d'Accès INFormatique : Ordinateur 1 2 0PAX1 Point d'Accès Scientifique simple :

ordinateur1 2 4

PAX2 Point d'Accès Scientifique double : ordinateur + système connecté

2 2 4

PA2 Point d'Accès double : ordinateur + téléphone ou ordinateur + périphérique

réseau

2 4 0

Usage Prise RJ45



Concernant les salles à forte densité de points d'accès, par exemple les salles informatiques, le schéma d'implantation devra être particulièrement étudié pour que l'installation soit réellement utilisable. Il faudra notamment obtenir une répartition relativement uniforme des prises et éviter des distances trop importantes entre les prises et les postes de travail. Il sera privilégié une distribution en périphérie. Différentes solutions techniques sont envisageables (goulottes, poteaux, plancher technique...) mais la fonctionnalité du résultat reste le principal critère de qualité de l'implantation. Concernant les circulations, à prendre en compte dans tous les bâtiments, il conviendra de prévoir un certain nombre de PARJ afin de permettre de couvrir l’ensemble des besoins de connexions (WIFI, vidéo surveillance, contrôle d’accès, anti intrusion, DECT etc.).

En ce qui concerne les couvertures WIFI et ou DECT, complémentaires aux systèmes de câblage filaires, il est demandé de réaliser une étude de couverture qui devra préciser le positionnement optimum des bornes.

Le déploiement d’une solution WIFI doit correspondre à l’équipement de besoins spécifiques ou complémentaires et être soumis à la validation du Maître d’Ouvrage.

Concernant les rénovations, le niveau d'équipement devra être adapté à la taille maximale effectivement constatée des divisions, qui est fonction de la taille des salles. Il faudra vérifier systématiquement la faisabilité des solutions de distribution et du niveau d'équipement. Enfin, la programmation des locaux doit intégrer la présence d'un local technique principal et de locaux techniques secondaires, dont les caractéristiques sont précisées au chapitre VI. Seule une étude technique détaillée de câblage multimédia permettra de définir le nombre et l'emplacement exacts de ces locaux, mais leur existence, leur nombre approximatif et leurs caractéristiques techniques doivent impérativement faire partie du programme de construction ou de rénovation. Il est préconisé de limiter le nombre de locaux techniques de manière à simplifier l’architecture du câblage multimédia. Par exemple, il n’est pas nécessaire de prévoir un répartiteur par étage afin de tendre vers un seul répartiteur par bâtiment.



I.2. Secteur pédagogique

I.2.1. ENSEIGNEMENT GENERAL

L'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) peut se concevoir selon différentes modalités, par exemple :

Pendant les cours, démonstration par le professeur grâce à des moyens vidéo numérique et/ou informatiques,

Formation dans des laboratoires multimédia,

Travaux en salle informatique,

Soutien aux élèves dans une salle équipée de micro-ordinateurs en réseau,

Travaux pratiques en sciences expérimentales. Equipement minimum des salles d’enseignement : Dans toute salle d’enseignement, l’équipement minimum décrit ci-après devra être prévu :

1 PATEC, au-dessus du tableau, dont la prise de courant est commandée par un interrupteur à voyant,

1 PARJ en position centrale dans la salle pour une connexion réseau (WIFI ou autre),

1 câble HDMI (cordon surmoulé en attente dans le faux-plafond avec mou, au-dessus du tableau, côté matériel et sur plastron Mosaïc intégré en goulotte 3 compartiments coté utilisateur),

1 câble USB (cordon surmoulé en attente dans le faux-plafond avec mou, au-dessus du tableau, côté matériel et sur plastron Mosaïc intégré en goulotte 3 compartiments coté utilisateur),

Un point professeur de type PAX2 pour les salles de travaux pratiques et de type PA2 pour toutes les autres salles d’enseignement.

Une goulotte 3 compartiments devra impérativement être installée à gauche ou à droite du tableau pour toutes les salles d’enseignement à l’exception des salles de travaux pratiques équipées de paillasse. Dans ce cas, les différents éléments seront intégrés dans une goulotte trois compartiments fixée sur le mobilier. Détail des éléments :

PA2 ou PAX2 (point professeur),

Interrupteur de commande de la prise de courant du PATEC,

Câble HDMI sur plastron Mosaïc,

Câble USB sur plastron Mosaïc.

L’encastrement de ces prises n’est pas autorisé.



Salle informatique, multimédia et de travaux pratiques Ces salles seront pourvues de l’équipement minimum. Pour les salles informatiques ou multimédia, la distribution en périphérie sera privilégiée. Pour les salles équipées de paillasses (travaux pratiques), la position précise des points d’accès sera définie en fonction de l’organisation retenue (position et forme des paillasses, présence d’un caisson informatique, …).

Pour la partie courant fort, il faudra prévoir un coffret électrique de salle raccordé sur l’armoire divisionnaire de zone.



I.2.2. ENSEIGNEMENT TERTIAIRE

L'enseignement tertiaire utilise essentiellement trois types de locaux : des salles de cours, des salles informatiques et des salles de travaux d'application ou de communication. Ces salles sont équipées d’équipements en réseau (ordinateurs, tablettes numériques etc.), permettant d'accéder à des ressources internes à l'établissement ou externes, par exemple Internet.

Dans les salles de travaux d'application ou de communication, certains autres matériels demandent aussi à être reliés (Systèmes communicants etc.).

L’encastrement des prises n’est pas autorisé. Spécificité : BTS SIO - Laboratoire Informatique Réseau Ces salles seront pourvues de l’équipement minimum. Ce laboratoire sera équipé :

D’une baie de brassage 42 U accueillant 1 bandeau de 8 PC, les connexions des rocades vers les coffrets élèves et d’une rocade vers le SR le plus proche,

De coffrets 14 U pivotant équipés :

D’un bandeau de 8 PC,

De panneaux de brassage pour la connexion des rocades 2x4 paires,

De 6 brins FO sur ports LC duplex vers la baie 42 U,

Desservant 4 à 8 postes de travail.



I.2.3. ENSEIGNEMENT INDUSTRIEL

Les référentiels des formations de Sciences et Technologies Industrielles (S.T.I.) utilisent intensivement les moyens informatiques dans les sections industrielles (modélisation, CAO, DAO, CFAO, Productique...). L'équipement précis pour ces sections est défini dans les fiches de référence régionales. Quelques points méritent cependant d'être signalés :

Le dimensionnement et la localisation des accès au réseau sont totalement dépendants de la structure des ateliers et des équipements qui y seront installés,

Le nombre de points d'accès prévus pour l'équipement de ces sections figure dans les guides d'équipement correspondant.

Ces salles seront pourvues de l’équipement minimum. Dans les zones des ateliers, il faudra prévoir :

Au minimum un local technique câblage multimédia spécifique dans le cas d'un établissement à composante industrielle, notamment pour faciliter la pose de nouveaux points d'accès,

Des points (PARJ) pour la distribution du WIFI sur ces zones dont la densité sera définie lors de l’étude de couverture,

Des points d'accès pour le téléphone. L’encastrement des prises n’est pas autorisé.



I.2.4. DOCUMENTATION ET INFORMATION

Le CDI est le centre de ressources pédagogiques de l'établissement. C'est un pôle d'activités multiples, accessible à l'ensemble des acteurs de l'établissement. Les équipements informatiques et télématiques mis en place doivent notamment permettre de :

Assurer la gestion des différents supports d'information présents ou accessibles (livres, supports numériques etc.),

Accéder à des banques de données internes ou externes,

Diffuser et distribuer des informations et des données disponibles sur support numérique,

Permettre le travail autonome ou en petit groupe en bénéficiant de toutes les ressources du CDI.

Cela signifie que tous les locaux constituant le CDI doivent être équipés avec un nombre de points d’accès suffisant, l'informatique en réseau devenant le point d'entrée privilégié aux ressources du CDI. Le câblage des salles constituant le CDI sont définis dans le tableau en annexe de ce document. L’encastrement des prises n’est pas autorisé.



I.3. Secteur administratif et de gestion

L'Éducation Nationale met systématiquement en place un ensemble de logiciels de gestion des établissements scolaires et de leurs acteurs, par exemple pour assurer les fonctions suivantes :

Intendance et gestion financière,

Gestion des personnels,

Gestion des élèves. Il est nécessaire de positionner un point d'accès pour chaque poste de travail de la partie administration de l'établissement. Le nombre de points d'accès par bureau doit être égal au nombre de postes de travail de ce bureau. Il convient de prévoir en plus quelques points d'accès pour le raccordement de périphériques réseaux et télécopieurs. L’encastrement des prises n’est pas autorisé.



I.4. Secteur de la vie scolaire

Diverses applications doivent être accessibles aux personnels administratifs, CPE, conseillers d'orientation, personnel médical, professeurs et élèves :

Listes d'élèves et informations associées,

Gestion des absences,

Gestion des notes et des bulletins,

Inscriptions aux examens,

Enquêtes diverses,

Messagerie (par exemple élèves/professeurs).

Il faut prévoir un affichage interne au lycée pour la diffusion d'informations concernant la scolarité et la vie de l'établissement. En plus de la partie administration (cf. gestion administrative), les locaux suivants doivent être équipés de points d'accès :

Bureaux des CPE,

Salle(s) des professeurs et bureaux attenants s'ils existent,

Service de santé (bureau du médecin, infirmerie),

Bureau du conseiller d'orientation (installé dans le pôle CDI). Un soin particulier doit être apporté à la salle polyvalente. Elle est en général équipée des éléments suivants :

Un système audio, avec points d'entrée près de l'écran et en régie,

Un vidéoprojecteur, fréquemment au plafond,

Des points d'entrée informatiques et vidéo près de l'écran et en régie pour la vidéo projection.

Le type de salle polyvalente est variable selon les établissements et il convient, pour chaque projet, de se référer à la fiche programme correspondante. Un ou plusieurs points d’accès de type PARJ seront prévus pour le WIFI en fonction de la taille et configuration de la salle. L’encastrement des prises n’est pas autorisé.



I.5. Logements de Fonction Chaque logement de fonction doit faire l’objet d’un câblage conforme à la norme NF C15.100 intégrant des connecteurs RJ45 dans chaque pièce principale du logement. Ces connecteurs sont raccordés par des câbles à paires torsadées à un Boîtier de Raccordement installé dans chaque logement dans la Gaine Technique définie par la norme NF C15.900. Cette Gaine Technique du Logement est le point de livraison de toutes les adductions d’énergie et de communication. A ce titre, le boîtier de raccordement situé dans chaque logement accueillera : le point de livraison opérateur télécom, le point de livraison du réseau TV. Aucun raccordement vers les réseaux informatique et téléphonique de l’établissement n’est prévu.



I.6. Locaux techniques de câblage multimédia

Il est nécessaire de prévoir des locaux techniques pour distribuer le câblage multimédia et accueillir les matériels réseaux et éventuellement des serveurs informatiques. Ces locaux sont dédiés à cette utilisation et ne doivent en aucun cas être utilisés à d'autres fins (rangement, local d'archives, local ménage…). Les locaux techniques sont de deux types :

Local technique principal, de 15 m2 environ et d’une largeur minimale de 3m, accueillant, en sus des répartiteurs principaux de câblage multimédia (informatique et téléphonique), les matériels réseaux, les serveurs informatiques, les équipements de diffusion vidéo, l'autocommutateur et divers autres équipements réseaux (routeur etc.), équipements centraux des applications courants faibles de sûreté, vidéosurveillance et gestion technique centralisée,

Local technique secondaire, de 6 m2 environ et d’une largeur minimale de 2m, accueillant essentiellement un répartiteur secondaire (baie de brassage etc.), les matériels réseaux correspondants et éventuellement des serveurs informatiques et des unités déportées des systèmes de sûreté et de gestion technique centralisée.

La température, dans le local Technique Principal doit impérativement être maintenue en dessous de 25°C. La puissance dissipée maximale des équipements installés dans un local type est évaluée à 5 à 7 kW en intégrant : l’autocommutateur, l’onduleur, les serveurs des systèmes techniques (contrôle d’accès, vidéo surveillance, Gestion Technique,…), les équipements de réseaux et environ 6 serveurs pour les utilisateurs du bâtiment (administration et pédagogie). Les locaux techniques secondaires doivent au minimum être ventilés. Leur température doit également être maintenue en dessous de 25°C. Ils sont susceptibles d’accueillir des équipements réseaux et des serveurs et la puissance dissipée maximale des équipements installés dans un local type est évaluée de 1 à 2 kW. Le Répartiteur Général devra être équipé de 7 PA2 répartis sur une largeur de 2 à 3 m sur un même pan de mur. Une table de largeur 80 cm sera installée sur ce pan de mur pour accueillir des serveurs et des passerelles de communication. Un dégagement de 1,7m (80cm pour la table et 90cm de circulation) devra être disponible sur cette largeur. Un exemple de schéma d'implantation est donné ci-après pour chacun des deux types. Les caractéristiques détaillées et la nature de l'équipement de ces locaux sont définies dans les fiches techniques du programme et doivent être impérativement respectées. En général, l'architecture d'un lycée est constituée d'un local technique principal et de locaux techniques secondaires, il est recommandé de limiter leur nombre tout en respectant les règles d’ingénierie.



4100mm

3400

mm

800x1000mm

1200

mm

900mm

Plan Répartiteur Général Type – environ 15m²(simulation d’équipement pour 1 baie de distribution)

Baie Réseau

800x800mm

Baie Distribution

800x800mm

Tableau Electrique

PA2

PA2

PA2

PA2

PA2

PA2

PA2

CLIMATISATION

Baie Serveurs

FACE AVANT

1200

mm

900m

m

Cependant, certains lycées, en fonction de leur topologie, de leur organisation ou de leur niveau d'équipement, nécessitent plusieurs locaux techniques principaux. Le nombre précis de locaux techniques est déterminé lors de l'étude technique du câblage multimédia. Cependant l'existence de ces locaux doit être prévue dès la phase programmation. Il est recommandé de sécuriser l’accès aux locaux Répartiteur Général et Sous-Répartiteurs par un contrôle d’accès. EXEMPLES DE SCHÉMAS D'AMÉNAGEMENT DES LOCAUX TECHNIQUES

Local technique principal (répartiteur principal)



Local technique secondaire (sous-répartiteur)

Exemple de Sous-Répartiteur avec 1 baie de brassage. 6,24 m².

Baie V.D.I. PA2

Serveur



I.7. Phases provisoires des projets de rénovation

Les projets de rénovation sont généralement découpés en plusieurs phases correspondant à des interventions sur des zones définies d’un établissement. Des zones provisoires sont généralement prévues dans le cadre d’une phase préliminaire de travaux (bâtiments démontables…) pour permettre de déplacer provisoirement les populations des zones concernées par les travaux. Les zones provisoires devront être équipées pour assurer, lors de chaque phase, un fonctionnement au minimum conforme à l’existant avec un équipement par local, tel que défini au paragraphe I.2.1. Le câblage multimédia réalisé devra être conforme à l’ET1 et devra permettre à tous les postes téléphoniques et informatiques déplacés, et ce, pour chaque phase, de fonctionner dans les mêmes conditions (mêmes accès au réseau, mêmes fonctionnalités) et ce pour tous les utilisateurs déplacés. Ces zones provisoires nécessitent la création de rocades informatiques et téléphoniques provisoires, mais aussi, parfois, des lignes téléphoniques et des accès internet provisoires pour assurer à tous les utilisateurs la continuité des services informatiques et téléphoniques durant les travaux. Les différentes phases doivent être l’objet d’une étude approfondie de la part de l’équipe de maîtrise d’œuvre. Le déplacement d’un Répartiteur Général, notamment, nécessite toujours une étude détaillée. Toutes les prestations associées aux phases provisoires (collecte des données téléphoniques, déplacement des postes téléphoniques, brassages informatiques et téléphoniques, fourniture d’adaptateurs de connectique si nécessaire) doivent être prévus au titre de marché de rénovation. Le déplacement des équipements de réseau informatique est à la charge de la Région Ile de France.



I.9. Modalités d’intégration au câblage multimédia des applications courants faibles

I.9.1. SECURITE INCENDIE

Cette application n’est pas intégrée au câblage multimédia.

I.9.2. SYSTEMES DE SURETE

Les systèmes de sûreté concernés par le présent chapitre sont :

Les systèmes de contrôle d'accès,

Les systèmes de détection anti-intrusion. Les systèmes de sûreté sont essentiellement constitués de trois entités :

Les périphériques, constitués par des capteurs, lecteurs, détecteurs, etc. suivant les types de systèmes,

Les unités centrales ou contrôleurs, rattachant par grappe les différents périphériques de chaque système, elles assurent le traitement des alarmes et des informations provenant des périphériques et renvoient vers ces derniers leurs commandes de configuration et de pilotage,

Le ou les serveurs gérant chaque système et supportant les interfaces logicielles utilisateurs des PC clients, nécessaires à la gestion, à l'exploitation et à la supervision de chaque système.

Les deux dernières entités peuvent être interconnectées par un câblage multimédia banalisé, notamment lorsqu’elles dialoguent en utilisant le protocole IP (Internet Protocol). Pour minimiser les différents types de câblage distribués dans les bâtiments, la Région Ile de France souhaite que les liaisons entre les unités centrales - contrôleurs et les serveurs centraux soient réalisées en utilisant le câblage banalisé. Les concepteurs devront intégrer cette contrainte dans leurs études. Les différentes entités des systèmes de sûreté seront interconnectées par l’intermédiaire du câblage multimédia banalisé préconisé par l’ET1. Si le protocole utilisé pour l’interconnexion des entités est le protocole IP, les équipements de réseau nécessaires au fonctionnement des applications de sûreté devront être fournis dans le cadre du lot « courants faibles ». Les rocades informatiques pourront être utilisées pour interconnecter les équipements de réseau. Les périphériques des systèmes sont par contre, la plupart du temps, rattachés aux unités centrales, soit par un câblage propriétaire généralement architecturé en bus, soit par des liaisons radio. Ces liaisons sont donc indépendantes du câblage multimédia banalisé du bâtiment et devront emprunter des canalisations séparées. Les serveurs et autres équipements centraux des applications de sûreté devront être intégrés



au Répartiteur Général. Les unités centrales ou contrôleurs pourront être installés dans le Répartiteur Général et les Sous Répartiteurs, qui devront eux-mêmes être sécurisés par un contrôle d’accès par lecteur de badges. Incidences de l’intégration d’applications sûreté sur le câblage multimédia : Les applications sûreté étant par définition sensibles, un certain nombre de mesures sont à prévoir pour leur intégration sur le câblage multimédia d’un établissement :

Utilisation de cordons de brassage verrouillables,

Séparation des réseaux « actifs » LAN bâtiment (gestion technique, sécurité sûreté, supervision et vidéo surveillance) du réseau LAN des utilisateurs,

Utilisation de la couleur pour dissocier les réseaux (plastrons, cordons, bagues etc.),

Alimentation électrique ondulée voire secourue des équipements.

I.9.3. SYSTEMES DE GESTION TECHNIQUE

Les systèmes de GTB et GTC (Gestion Technique Centralisée) permettent le plus couramment de superviser installations techniques d’électricité, d’éclairage, et de ventilation / climatisation en les contrôlant, en les pilotant de manière centralisée et en permettant la gestion gérant des alarmes techniques issues des différents systèmes. Ces systèmes ne sont pas à ce jour généralisés dans les établissements scolaires, mais l’évolution des systèmes techniques des bâtiments vers plus d’intelligence étant très probable, notamment avec l’avènement des démarches d’économie d’énergie voire des projets HQE, leur nombre devrait être amené à croître rapidement. Les systèmes de gestion techniques ont longtemps été conçus sur les bases d’architectures propriétaires, incompatibles avec leur intégration sur un câblage multimédia banalisé. Aujourd’hui, leur architecture évolue vers une intégration sur les réseaux IP (Internet Protocol). Les systèmes de supervision sont essentiellement constitués de trois entités, toutes trois parties intégrantes des opérations de construction / rénovation :

Les périphériques, constitués par des capteurs, lecteurs, détecteurs, etc. suivant les types de systèmes,

Les unités centrales ou contrôleurs, rattachant par grappe les différents périphériques de chaque système, elles assurent le traitement des alarmes et des informations provenant des périphériques et renvoient vers ces derniers leurs commandes de configuration et de pilotage,

Le ou les serveurs gérant chaque système et supportant les interfaces logicielles utilisateurs des PC clients, nécessaires à la gestion, à l'exploitation et à la supervision de chaque système.



Les différentes entités des systèmes de gestion technique seront interconnectées par l’intermédiaire du câblage multimédia banalisé préconisé par l’ET1. Les équipements de réseau informatique nécessaires au fonctionnement des applications de gestion technique devront être fournis dans le cadre du lot « courants faibles ». Les rocades informatiques pourront être utilisées pour interconnecter les équipements de réseau. Incidences de l’intégration d’applications gestion technique sur le câblage multimédia : Les applications de supervision étant sensibles, un certain nombre de mesures sont à prévoir (et à intégrer au référentiel technique) pour leur intégration sur le câblage multimédia d’un établissement :



Utilisation de la couleur pour dissocier les réseaux (plastrons, cordons, bagues etc.), Alimentation électrique ondulée voire secourue des équipements.

I.9.4. SYSTEMES D’INTERPHONIE

L’architecture d’un système d’interphonie tel qu’il peut être installé dans un établissement scolaire s’articule généralement autour d’une centrale d’interphonie sur laquelle sont raccordés les différents interphones par l’intermédiaire d’un câblage spécifique utilisant 2 à 4 paires. Il est dans ce cas envisageable d’utiliser le câblage multimédia pour réaliser les liaisons entre les interphones et la centrale, les câbles du réseau multimédia banalisé possédant 4 paires torsadées. D’autres systèmes se sont développés :

les systèmes fonctionnant avec l’autocommutateur téléphonique. Dans ce cas l’interphone est raccordé (directement ou par l’intermédiaire d’un élément complémentaire) via une liaison téléphonique à l’autocommutateur téléphonique de l’établissement et la liaison entre l’interphone et l’autocommutateur peut alors être prise en charge par le réseau précâblé,

les systèmes IP, pouvant intégrer la vidéo. Dans ce cas, l’interphone est raccordé à un contrôleur qui est lui raccordé au réseau ethernet de l’établissement par une liaison du réseau précâblé.

Les interphones doivent être connectés à la centrale d’interphonie par l’intermédiaire du câblage multimédia.



I.9.5. SYSTEMES DE SONORISATION

Cette application n’est en général pas intégrée au câblage multimédia. Toutefois, certains systèmes fonctionnent aujourd’hui sur le réseau IP. Dans ce cas, une étude sera réalisée afin d’en étudier le déploiement sur le câblage multimédia.

I.9.6. SYSTEMES DE VIDEOSURVEILLANCE

La vidéosurveillance d’un établissement scolaire est issue d’une matrice de commutation assurant la réception des images issues de caméras de surveillance et permet le mixage de ces images pour les distribuer sur un moniteur de contrôle. La vidéo sur IP, préconisée par la Région Ile de France, est un système permettant aux utilisateurs de visualiser et d’enregistrer des images vidéo via un réseau IP (LAN/WAN/MAN) A la différence des systèmes analogiques, la vidéo sur IP utilise le réseau informatique plutôt qu’un système de câblage point à point pour transmettre les informations. Le terme de vidéo sur IP comprend à la fois les sources vidéo mais aussi audio véhiculées par le système. En lieu et place de câbles coaxiaux assurant le transport du signal vidéo, il est proposé un câble cuivre à paires torsadées jusqu’au point de positionnement de la caméra de surveillance. La visualisation des images pourra se faire en n’importe quel point du réseau soit sur un PC ou portable ayant les droits d’accès. Quelques orientations et préconisations sont à prévoir pour assurer la transmission des signaux vidéo, à savoir :

Choix des équipements actifs pour l’alimentation des caméras (réseau électrique traditionnel ou auto-alimentation (IEEE 802.3af) depuis les switch PoE ou les switchs équipés d’injecteurs PoE,

Choix des équipements actifs pour la distribution des signaux vidéo en temps réel simultanément sur tous les postes de travail (Multicast),

Choix de la source électrique par switch ou réseau électrique conventionnel (mais secouru) en fonction du positionnement extérieur ou intérieur des caméras,

Infrastructure multimédia sur paire torsadée catégorie 6a blindée tel que préconisé dans l’ET1.

Pour assurer la continuité de service des caméras vidéo quelques soit leur lieu de mise en œuvre, la solution retenue pour l’alimentation électrique sera assurée par un port PoE sur les commutateurs ou bien un injecteur PoE. L’interconnexion du réseau vidéo surveillance sur le réseau VDI doit être réalisée suivant le même process que pour les équipements de sûreté, à savoir sur un réseau de câblage distinct du réseau de l’établissement.



Incidences de l’intégration d’applications vidéosurveillance sur le câblage multimédia : Les applications de supervision étant sensibles, un certain nombre de mesures sont à prévoir (et à intégrer au référentiel technique) pour leur intégration sur le câblage multimédia d’un établissement :



Utilisation de la couleur pour dissocier les réseaux (plastrons, cordons, bagues etc.), Alimentation électrique ondulée voire secourue des équipements.

I.9.7. SYSTEMES DE DIFFUSION DE L’HEURE

La distribution de l’heure est en général associée à la sonorisation de l’établissement par l’intermédiaire d’une interface. Ces deux sous-ensembles fonctionnels assurent la distribution de l’heure sur le lycée ainsi en association avec les sonneries de fin de cours. La distribution de l’heure est réalisée sur des horloges câblées en liaison filaire ou sans fil par liaison HF (solution la plus économique). L’intégration des horloges sur le réseau VDI n’est pas pertinente. Pour l’interconnexion des horloges sur un site en mode Campus, il est envisagé une étude sur la mise en réseau des centrales des différents bâtiments. L’intégration des horloges sur le réseau VDI est possible dans le cas d’une solution filaire, mais les solutions HF (sans fils par radiofréquence) restent les plus économiques

I.9.8. SYSTEMES DE DISTRIBUTION D’IMAGES

Besoins et usages Les besoins exprimés par les lycées en matière de diffusion d’image sont de deux ordres :

La diffusion de séquences ou de programmes enregistrés,

La diffusion d’informations variables,

La diffusion de programmes en direct. La diffusion de séquences ou de programmes enregistrés est le mode courant d’utilisation pédagogique. Le matériel utilisé est un lecteur couplé directement à un système de visionnement. L’enregistrement nécessite quelques points de distribution des programmes de télévision (CDI, Salle des professeurs, …).



La diffusion de programmes de télévision en direct n’est pas l’usage majoritaire et sera réservé à des lieux bien identifiés :

Salle polyvalente,

Le CDI,

Les lieux de vie et Foyer des élèves,

L’Internat. La distribution TV dans les logements de fonction devra être assurée par un système indépendant et autonome vis-à-vis du lycée. La distribution utilise le câblage multimédia. Les cas de diffusion de programmes enregistrés, de diffusion directe des sources internes au lycée concernent essentiellement les sections audiovisuelles (BTS) ou des activités spécifiques dans un lycée et feront l’objet d’une étude particulière (programme ou projet). Cadre technique et opérationnel La distribution d’images dans un établissement scolaire doit être réalisée par le câblage multimédia. Elle peut être issue de plusieurs sources à savoir :

Interne : lecteur DVD, magnétoscope, caméscope,

Externe : antenne satellite, antenne hertzienne, ADSL : Antennes de réception satellite non motorisées (trop de problèmes sur les

paraboles asservies), Réseau câblé (accessibilité à vérifier en phase programmation).

Le système de réception choisi doit être associé aux équipements de démodulation assurant ainsi la réception des canaux prédéfinis lors de la phase programme. Tous les équipements de démodulation et transformation du signal vidéo doivent être prévus dans le marché de travaux quel que soit le support de diffusion d’images. La réception de ces signaux peut être réalisée sur de multiples équipements, à savoir :

Ecran de télévision,

Panneau d’affichage : halls, zone attente cantine, salle à manger élèves et professeurs.

Ordinateur fixe ou portable,

Vidéoprojecteur : plusieurs modes de raccordement des vidéo projecteurs seront à prévoir suivant les cas, à savoir :

Type portatif associé à un ordinateur fixe ou portable, Fixé au plafond avec liaisons au poste professeur HDMI ou USB ou, Fixé au plafond avec liaison au réseau VDI et pilotable à travers le réseau, Associé et intégré aux Vidéoprojecteurs Interactifs (VPI).

Le système audiovisuel doit être opérationnel à la livraison du lycée (fourniture d’un décodeur TNT compatible HD et d’un équipement satellite sans abonnement (canaux non cryptés)). La livraison d’écrans de TV (Ecran plat de préférence avec dispositif de fixation anti-arrachement) avec le système de câblage est recommandée pour pouvoir s’assurer du fonctionnement du système. De plus afin de réaliser une interconnexion avec le réseau



multimédia, des boîtiers d’interface doivent également être prévus en nombre équivalent aux écrans. Les systèmes TV IP représentent la solution technologique présentant généralement le meilleur rapport fonctionnalité/coût pour distribuer aujourd’hui la vidéo sur un câblage multimédia. Selon la complexité du site, son étendue (nombre de bâtiments,…), d’autres choix technologiques pourront être proposés par les équipes de maîtrise d’œuvre.

I.9.9. BORNES DEMI-PENSION

La gestion des repas à la cantine scolaire est associée au bon fonctionnement du comptage des élèves/enseignants/administratifs de l’établissement. Pour assurer ce comptage de manière optimum avec comme valeur ajoutée la possibilité de vérifier la présence ou non des personnes inscrites à la cantine, la mise en place de borne interactive est obligatoire. Cet outil est installé dans tous les lycées de la Région Ile de France avec l’interconnexion à un outil de traitement des informations situé en général dans les bureaux de l’intendance. De plus, la ou les bornes seront équipées d’un dispositif d’affichage assurant le comptage en temps réel des repas consommés, cet afficheur sera implanté sur la ligne de self et orienté vers la zone cuisine. La banalisation du câblage informatique doit permettre le raccordement d’une ou plusieurs bornes (cas de plusieurs entrées) sur le réseau de câblage multimédia. Il convient de prévoir au minimum 1 PATEC par tranche de 300 repas. Ces PATEC seront positionnés dans les halls d’accueils en position haute proche du faux plafond ou dans le plafond sur des boitiers saillies. Les outils de gestion seront intégrés au même titre que les bornes sur le réseau IP de l’établissement dans l’architecture administrative.

I.9.10. ZONE DEMI-PENSION

Les zones concernées par une distribution de câblage multimédia sont :

Les bureaux,

Les salles à manger élèves et adultes,

Le self,

La zone de préparation chaude,

Les chambres froides et armoires frigorifiques (enregistreur)



Pour chaque cas, la mise en œuvre de point d’accès n’aura pas la même vocation, à savoir :

Pour les bureaux, l’interconnexion est issue du réseau administratif, assurant les commandes d’achats de provisions,

Pour les salles à manger, l’interconnexion peut être issue des réseaux administratifs et pédagogiques, assurant la diffusion d’informations,

Pour le self, des lecteurs de badges sont implantés sur les distributeurs de plateaux placés en tête de lignes de self et un compteur est placé en partie haute au-dessus des lignes de self pour permettre au chef de connaître le nombre de repas restant à servir,

Pour la zone de préparation chaude, la connexion est à usage téléphonique, Pour les chambres froides et armoires frigorifiques, les connexions sont à usage de

gestion technique (renvois d’alarmes, traçabilité,…). Le dispositif de gestion de la cantine intègre également des bornes d’enregistrement localisées dans les lieux de passage des élèves (hall lycée, circulations) leur permettant, chaque jour, de signaler leur intention de déjeuner à la cantine scolaire voir paragraphe I.9.9.

I.9.11. SYSTEMES TELEPHONIQUES

Les applications téléphoniques sont, en technologie traditionnelle TDM ou en technologie IP, véhiculées par le câblage Multimédia. Les tableaux récapitulatifs des points d’accès, voir annexe, intègrent les prises RJ45 nécessaires aux applications téléphoniques. L’autocommutateur PABX ou l’IPBX doivent être intégrés dans le local Répartiteur Général. Ils doivent être de type hybride, c’est à dire permettant d’intégrer tout type d’équipement analogique, numérique ou IP et être rackable avec sorties RJ45. Pour permettre aux personnes mobiles dans l’établissement d’être joignables en permanence, une couverture globale des établissements par une solution de téléphonie mobile (DECT ou IP) est désormais souhaitée. La réalisation de l’étude de couverture doit être prise en charge dans le cadre des travaux dans chaque établissement recevant un nouvel équipement sans fil. Les bornes sont raccordées sur le câblage multimédia banalisé.


II - Architecture technique VERSION 2 30/128 12-02-2016

ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CABLAGE POUR LES LYCEES DE LA REGION ILE DE FRANCE


Partie II ARCHITECTURE TECHNIQUE

ET MISE EN ŒUVRE



ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CABLAGE


Avertissement

Ce document constitue les références en matière de câblage multimédia des établissements scolaires gérés par la Région Ile-de-France. Toute utilisation en dehors du cadre précédemment défini nécessite un accord exprès de la Région Ile-de-France. De plus, le document est protégé par le droit de la propriété intellectuelle et aucune partie, notamment les schémas, ne peut être réutilisée sans accord exprès du Maître d’Ouvrage. Toute demande concernant une éventuelle utilisation de ces références devra être effectuée auprès du Directeur Général des Services de la Région Ile-de-France.

ET1 - Partie II - Modifications majeures par rapport à la version du 10 décembre 2007

Nature de la modification Actualisation des normes Modification de la durée de garantie Modification des architectures Mutualisation des autres courants faibles bâtiment avec l’architecture informatique. Modification des seuils de distance sur les rocades optiques Modification des capacités des rocades cuivre informatiques Modification des capacités des rocades optiques Ajout du boîtier de connexion optique Modification des composants en catégorie 6a Modification des performances des fibres optiques Suppression des connecteurs SC Modifications des longueurs de cordons de brassage Intégration de l’étude des baies serveurs Augmentation du nombre de points d’accès dans le Répartiteur Général



ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CÂBLAGE POUR LES LYCÉES DE LA RÉGION ILE DE FRANCE

SOMMAIRE partie II

II.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................................ 35

II.2. NORMES ET REGLEMENTS ........................................................................................................................ 35

II.3. GARANTIE DES OUVRAGES ....................................................................................................................... 36

II.4. DOCUMENTS ET PRESTATIONS A FOURNIR .......................................................................................... 37

II.4.1 LE MAITRE D’ŒUVRE .......................................................................................................... 37

II.4.2 L’ENTREPRISE ..................................................................................................................... 37

II.5. ARCHITECTURE DU CABLAGE .................................................................................................................. 38

II.5.1. ORGANISATION DU CABLAGE INFORMATIQUE ET AUTRES COURANTS FAIBLES ... 38

II.5.2. ORGANISATION DU CABLAGE TELEPHONIQUE ............................................................. 42

II.5.3. ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION CAPILLAIRE ...................................................... 44

II.5.3.1. DISTRIBUTION DEPUIS LES RG, RP OU SR ....................................................................... 44 II.5.3.2. DISTRIBUTION DEPUIS LES BCO POUR LES ÉVOLUTIONS DE SALLES ................................... 44

II.5.4. LES REPARTITEURS ........................................................................................................... 46

II.6. LES COMPOSANTS ................................................................................................................ 51

II.6.1. LES CABLES ........................................................................................................................ 51

II.6.1.1. PAIRES TORSADÉES......................................................................................................... 51 II.6.1.2. FIBRE OPTIQUE ................................................................................................................ 52

II.6.2. LES CORDONS DE BRASSAGE ......................................................................................... 54

II.6.3. LES CORDONS DE STATION .............................................................................................. 56

II.6.4. LES CABLES HDMI .............................................................................................................. 56

II.6.5. LES CABLES USB ............................................................................................................... 57

II.6.6. LA PRISE TERMINALE ........................................................................................................ 58



II.6.7. LES COFFRETS ET BAIES 19 POUCES ............................................................................. 58

II.6.8. LES BOITIERS DE CONNEXION OPTIQUE (BCO) ............................................................. 62

II.6.9. LES CHASSIS REPARTITEURS .......................................................................................... 62

II.6.10. LES PANNEAUX RJ45 ....................................................................................................... 62

II.6.11. LES TIROIRS OPTIQUES ................................................................................................... 63

II.6.12. IDENTIFICATION ................................................................................................................ 63

II.6.12.1. LES BAIES ET COFFRETS 19 POUCES .............................................................................. 63 II.6.12.2. LES BOÎTIERS DE CONNEXION OPTIQUE (BCO) ................................................................ 64 II.6.12.3. LES PANNEAUX DE BRASSAGE ........................................................................................ 64 II.6.12.4. LES PRISES ................................................................................................................... 65 II.6.12.5. LES CÂBLES .................................................................................................................. 66 II.6.12.6. LES CHEMINS DE CÂBLES ............................................................................................... 66

II.7. LES REGLES DE MISE EN ŒUVRE ............................................................................................................ 67

II.7.1. LE RACCORDEMENT DES POSTE DE TRAVAIL ............................................................... 67

II.7.2. LES CONVENTIONS DE RACCORDEMENT ....................................................................... 67

II.7.3. LA LONGUEUR DES LIAISONS .......................................................................................... 68

II.7.4. LE PASSAGE DES CABLES ................................................................................................ 68

II.7.5. LA POSE DES CHEMINS DE CABLES COURANTS FAIBLES ........................................... 68

II.7.6. LA COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE ................................................................... 69

II.7.6.1. SÉPARATION ENTRE COURANTS FORTS ET FAIBLES .......................................................... 69 II.7.6.2. ISOLEMENT DES CÂBLES COURANTS FAIBLES ................................................................... 70 II.7.6.3. RÉALISATION DES PLANS D'ÉQUIPOTENTIALITÉ ................................................................. 70

II.7.7. L’ORGANISATION DES RESEAUX DE TERRE .................................................................. 72

II.7.8. LA DISTRIBUTION COURANTS FORTS ............................................................................. 74

II.8. LES LOCAUX TECHNIQUES ........................................................................................................................ 75

II.8.1. CONTRAINTE DE CHARGE UTILE AU SOL DANS LE LOCAL REPARTITEUR GENERAL (RG) ................................................................................................................................................. 75

II.8.2. CARACTERISTIQUES DES LOCAUX ................................................................................. 77

II.9. LES SUPPORTS ............................................................................................................................................ 79

II.9.1. LES CHEMINS DE CABLES ................................................................................................. 79



II.9.2. LES GOULOTTES ET PLINTHES ........................................................................................ 81

II.9.3. LES TUBES .......................................................................................................................... 81

II.9.4. LES PERCHES ET POTELETS ............................................................................................ 82

II.9.5. LES BOITIERS SAILLIE ....................................................................................................... 82

II.9.6. REMARQUE GENERALE ..................................................................................................... 82

II.10. LES MODES DE DISTRIBUTION ................................................................................................................ 83

II.10.1 DISTRIBUTION DANS LES CIRCULATIONS ..................................................................... 84

II.10.2 PASSAGE DANS LES BUREAUX ...................................................................................... 84

II.10 3. DISTRIBUTION DANS LES CLOISONS (BUREAUX ÉQUIPÉS DE FAUX-PLAFONDS) . 85

II.10.4. DISTRIBUTION PAR GOULOTTE OU MOULURE ............................................................. 86

II.10.5. DISTRIBUTION PAR PERCHE ........................................................................................... 88

II.10.6. DISTRIBUTION PAR LE SOL ............................................................................................. 88

II.11. PROCEDURE DE VALIDATION ET DE RECETTE .................................................................................... 89

II.11.1. RECETTE PAIRE TORSADEE ........................................................................................... 89

II.11.2. RECETTE FIBRE OPTIQUE ............................................................................................... 91

II.11.3. CONTROLE DE LA RECETTE ........................................................................................... 94

II.11.4. DOCUMENTATION A FOURNIR PAR L’ENTREPRISE ..................................................... 94



II.1. INTRODUCTION

La réalisation d'un câblage multimédia dans un établissement représente un investissement dont la pérennité doit être assurée. Pour ce faire, ce câblage doit être banalisé afin de ne pas être remis en cause avec l'évolution des matériels connectés. Afin d'obtenir une souplesse optimale d'utilisation, ce doit être un câblage systématique qui doit permettre toutes les configurations et souhaitables pour un coût acceptable. Câbler un Lycée consiste à le doter, lors de sa construction ou réhabilitation, d’un réseau de câbles et de connectiques permettant à ses futurs utilisateurs de connecter et d’utiliser n’importe où, n’importe quel type de matériel de communication du marché. II.2. NORMES ET REGLEMENTS

Les installations seront exécutées suivant les règles de l'art, avec du matériel de qualité reconnue. Les normes et règlements suivants sont à respecter et viendront en complément de ceux exigés par l'équipe de maîtrise d'œuvre lors de la constitution du dossier de consultation des entreprises. Les normes et règlements à inclure sont les suivants :

Les prescriptions du présent document, Tous les décrets, arrêtés, règlements et normes concernant les systèmes de câblage

qui seront en vigueur à la date de la soumission, Les règlements UTE en général, La norme NF C 15.100 et additifs, fixant les conditions d'exécution des installations

électriques de première catégorie, Les DTU (prescriptions de mise en œuvre), Les normes internationales et leurs équivalences françaises et européennes

définissant l'architecture et les composants des réseaux structurés et notamment les normes ISO 11801 2010 édition 2.2, EN 50173-3, EN 50174-3, EN 50167, EN 50168, EN 50169, EN 50288-7, EN 50289, EN 50290, EN 55022 et ANSI/EIA/TIA-568-C.

Les normalisations techniques portant sur les différents protocoles informatiques existants à ce jour, notamment les protocoles 10 Base T, 100 Base T, ATM155 et 1000 Base T (gigabit Ethernet) et 10 gigabit Ethernet.

Le système de câblage sera conforme aux protocoles de télé alimentation PoE, PoE+ respectivement, IEEE 802.3af (13W) et IEEE 802.3at (25W).

Nota : Toute nouvelle publication des normes ISO 11801 et EN 50173 entraînera son application.



II.3. GARANTIE DES OUVRAGES

L'entreprise sera tenue de fournir une garantie sur les travaux qu'elle a réalisés, ainsi qu'une garantie sur les équipements et les performances du câblage telles que décrites dans ce document. Outre la garantie décennale sur tous les travaux exécutés, l'entreprise devra une garantie de bon fonctionnement de l'ensemble d'un an minimum sur le système de câblage installé par elle-même ou par ses sous-traitants. Afin de garantir la pérennité de l’installation, l’entreprise ainsi que ses intervenants devront obligatoirement posséder l’agrément du constructeur en tant que prestataire agréé et formé. Cet agrément ou cette recette devra permettre à l’installation de câblage de bénéficier d’une garantie de la chaîne de liaison posée d’une durée de 20 ans sur l’ensemble des composants passifs du câblage incluant le maintien du niveau de performances classe EA et le fonctionnement de tous les protocoles définis par les standards à la date de l’installation,

Très important : pour éviter tout litige entre plusieurs constructeurs en cas de problème, le système de câblage devra obligatoirement être homogène. C’est-à-dire que les chaînes de liaison (câbles, connectique, cordons de brassage et de station) seront réalisées avec des composants garantis par un seul constructeur.

Pour justifier ces garanties, l’entreprise devra fournir les pièces suivantes :

Certificat d’agrément du constructeur des équipements de câblage, Contenu et modalités d’application des garanties, Références de réalisations équivalentes.

L’entreprise devra s’engager également à respecter toutes les procédures nécessaires pour le respect et l’application de ces garanties auprès des organismes concernés. Dès l’initialisation des travaux, l’installateur et le constructeur du système de câblage auront l’obligation de s’engager à fournir cette garantie pour l’ensemble des travaux de câblage multimédia à réaliser. Durant les travaux, le constructeur aura pour obligation de venir sur site pour s’assurer de la bonne exécution des ouvrages.



II.4. DOCUMENTS ET PRESTATIONS A FOURNIR

II.4.1 LE MAITRE D’ŒUVRE

Le dossier de consultation des entreprises (DCE) élaboré par le maître d’œuvre sera impérativement et obligatoirement constitué au minimum des éléments suivants :

Le présent document,

Un tableau récapitulatif des prises VDI par local (à fournir dès l’APD), Un synoptique de l’architecture du câblage avec dimensionnement des rocades, Des plans de principe d’aménagement des locaux de brassage à l’échelle, Des plans de principe de cheminements, Des plans de principe d’organisation des baies de brassage (schéma des faces

avant),

Un bordereau de prix détaillé.

II.4.2 L’ENTREPRISE

Présentation des actions dues par l’entreprise lors des travaux de rénovation :

Au début des travaux, en réunion de Maîtrise d'ouvrage, l'entreprise présentera sa solution de mise en œuvre (organisation, composants, locaux de brassage, garantie constructeur), celle-ci sera validée, après étude, par l’assistant technique. Une mise au point sur les équipements prévus dans chaque salle ou bureau sera réalisée en collaboration avec l’assistant technique. Pour cela, l’entreprise remettra à l’assistant technique la liste des locaux et le nombre de prises RJ45 prévues. Le planning sera présenté et l'entreprise avertira la Région lorsqu'elle aura effectué ses premiers raccordements (côté brassage et côté prise).

En cours de chantier, régulièrement, l’assistant technique interviendra pour assurer le suivi des travaux réalisés par l’entreprise (validation des cheminements et de la pose des câbles, validation des premiers raccordements et de la procédure de recette etc.). La présence d’un représentant de l’entreprise sera obligatoire lors de ces réunions de chantier. Afin de valider le paramétrage des outils de tests, l’entreprise apportera, à l’assistant technique son matériel et les cordons adéquats, ainsi que le certificat de calibration réalisé depuis moins d’une année.

A la fin des travaux pour réceptionner l’installation. Une liste de réserves sera émise et devra être levée sous quatre semaines environ. Une seconde visite aura pour objet la levée de ces réserves.



II.5. ARCHITECTURE DU CABLAGE

II.5.1. ORGANISATION DU CABLAGE INFORMATIQUE ET AUTRES COURANTS FAIBLES

Architecture CAMPUS (se reporter au schéma ci-dessous) Entre les bâtiments, les Répartiteurs Principaux (RP) sont reliés :

En étoile au Répartiteur Général (RG) par des rocades qui seront obligatoirement réalisées en fibre optique multimode (24 brins 50/125 OM4 pour l’informatique et les autres courants faibles). Si les longueurs de ces liaisons sont supérieures à 400 mètres, elles seront doublées par des câbles en fibre optique monomode 12 brins 9/125 OS2 pour l’informatique et les autres courants faibles,

Entre eux, pour une sécurisation future, par des fourreaux aiguillés d’un diamètre minimum de 40 mm qui seront laissés libres de toute occupation.



Annexe 1

Bâtiment principalAnnexe 3

Annexe 2

Equip.actifs

Equip.actifs

Equip.actifs

Equip.actifs

RocadesInfo.

RocadesInfo.

RocadesInfo.

RocadesInfo.

ServeursInfo.

ServeursInfo.

ServeursInfo.

ServeursInfo.

A2 01 – RP

BP 01 – RGA3 01 – RP

A1 01 – RP

24 F

O O

M4

(+12

FO

OS

2 m

onom

ode

si L

>400

m)

24 F

O O

M4

(+12

FO

OS

2 m

onom

ode

si L

>400

m)

24 FO OM4 (+12 FO OS2 monomode si L>400m)

Légende

Rocade fibre optique

Panneau de brassage optique en baie ou coffret 19 pouces

Fourreau aiguillé diamètre 40mm

minimum

RG Local serveurs et Répartiteur Général du bâtiment principal

RP Répartiteur Principal des bâtiments annexes

Fourreau aiguillé diamètre 40mm

minimum

Fourreau aiguillé



Architecture interne au BATIMENT (se reporter au schéma ci-dessous)

Dans un même bâtiment, les Sous-Répartiteurs (SR) sont reliés : En étoile au Répartiteur Général (RG) par des rocades composées de 2 câbles

4 paires catégorie 6a et d’un câble fibres optiques multimodes 12 brins 50/125 OM4 pour l’informatique et les autres courants faibles,

Les rocades cuivre ne seront utilisées que pour des longueurs inférieures à 90 mètres et ne remplaceront en aucun cas les rocades optiques. Des boîtiers de connexion optique (BCO) seront positionnés à chaque étage et reliés au Répartiteur Général (RG) par une rocade optiques multimode, composée d’un câble 12 brins 50/125 OM4. Ces boîtiers auront pour objet de raccorder un potentiel de 6 salles faiblement équipées et évoluant vers une plus forte capacité en points d’accès. Le nombre minimum de BCO est de un par étage et de un par zone d’atelier. La règle de densification est la suivante :

1 boîtier pour 12 salles potentiellement concernées, 1 boîtier par type d’atelier.



Equip.actifs

Equip.actifs

Equip.actifs

Equip.actifs

RocadesInfo.

RocadesInfo.

ServeursInfo.

A22 - SR

A01 - RG ou RPA02 - SR

A21 - SR

Légende

Rocade informatique ou courants faibles

Baie ou coffret 19 pouces

Distribution horizontale

Equip.C faibles

Distribution

Distribution

Distribution

BCO Boîtier de Connexion Optique relié au RG par 12 FO OM4

Postesde travail

Postesde travail

Postesde travail

Postesde travail

RocadesInfo.

Postesde travail

Postesde travail

DistributionPostesde travail

Postesde travail

R-I 2x4p cat6a

+ 12 FO OM4

R-I 2x4p cat6a

+ 12 FO OM4

R-I 2x4p cat6a

+ 12 FO OM4



SR Sous Répartiteur de zone

RocadesInfo.



II.5.2. ORGANISATION DU CABLAGE TELEPHONIQUE

(Se reporter au schéma ci-après) Tous les Sous Répartiteurs (SR) sont reliés en étoile au Répartiteur Général (RG) ou au Répartiteur Principal (RP) par des câbles de forte capacité (25 ou 50 paires). La base de calcul du dimensionnement des rocades téléphoniques est de prendre en compte 1 paire par prise téléphonique de chaque Sous-Répartiteur (SR) plus une réserve de 30%. Exemple : si un Sous Répartiteur (SR) alimente 30 prises téléphoniques, le nombre de paires de la rocade sera de 30x1x1,3 = 39 paires soit un câble 50 paires. Dans tous les cas, la capacité de la rocade sera au minimum de 25 paires (même si l’installation téléphonique est de type Voix sur IP (VOIP)).



SortiesPABX

RocadesTél.

RocadesTél.

EntréesPABX

A22 - SR

A01 - RG ou RPA02 - SR

A21 - SR

Légende

Rocade téléphonique

Module sur rails intégrés en baie 19"


OpérateurTélécom

Distribution

Distribution

Panneaux RJ45 en baie 19 pouces

Postesde travail

Postesde travail

Postesde travail

Postesde travail

RocadesTél.

Postesde travail

Postesde travail

DistributionPostesde travail

Postesde travail

RocadesTél. PABX

Distribution



SR Sous Répartiteur de zone



II.5.3. ORGANISATION DE LA DISTRIBUTION CAPILLAIRE

II.5.3.1. Distribution depuis les RG, RP ou SR

Le câblage est organisé en étoiles autour de sous-répartiteurs (ou locaux de brassage). Les étoiles sont composées d'un ensemble de câbles 1x4 paires reliant les points d'accès locaux au sous-répartiteur dont ils dépendent (distribution horizontale). La longueur des branches de l'étoile ne doit pas dépasser 90 mètres. Le nombre de prises raccordées à un même sous-répartiteur doit rester, si possible, inférieur à 480 afin que la gestion en soit aisée. Une baie de distribution ne pourra gérer que 240 prises, au-delà une seconde baie devra être ajoutée par pas de 240 prises.

II.5.3.2. Distribution depuis les BCO pour les évolutions de salles

En cas d’évolution d’un local ou d’une zone d’atelier insuffisamment équipé, le traitement se fera comme suit :

La distribution des points de câblage sera réalisée à partir d'un coffret 19 pouces de 9 à 12U, raccordé par un lien optique 2 brins sur le boîtier (BCO) installé en circulation. Le câblage capillaire de la salle sera alimenté depuis ce coffret et sera majoritairement positionné en périphérie.

Pour les salles équipées de paillasses (travaux pratiques), la position précise des points d’accès sera définie en fonction de l’organisation retenue (position et forme des paillasses, présence d’un caisson informatique, …).

Le raccordement électrique sera réalisé via l’armoire d’étage et distribuera un coffret électrique tel que décrit au paragraphe III.5.1.



Schéma exemple de distribution via un BCO



II.5.4. LES REPARTITEURS

Les répartiteurs constituent les postes d'aiguillage du réseau. Ils reçoivent les panneaux RJ45 de connexion aux prises de la zone qu'ils distribuent ainsi que les panneaux RJ45 et tiroirs optiques des différentes rocades de la distribution verticale. On distinguera deux types de répartiteur :

Les Répartiteurs Généraux (RG) et Principaux (RP), Les Sous Répartiteurs de zone (SR),

Les répartiteurs sont, en règle générale, composés de baies de distribution du câblage multimédia, 19’’ dans lesquelles viennent se fixer des panneaux RJ45 :

En partie haute, les baies 19’’ accueillent les connexions des rocades optiques. Sous les rocades optiques seront installés les panneaux RJ45 de la distribution

verticale informatique (rocades). En dessous seront mises en place des étagères pour accueillir le matériel actif

du réseau informatique puis les panneaux RJ45 de la distribution horizontale. Enfin, en bas de baie seront installés les panneaux RJ45 haute densité de la

distribution verticale téléphonique (rocades).



Le Répartiteur Général (RG) ou Répartiteur Principal (RP) Le répartiteur général ou répartiteur principal doivent regrouper l’ensemble des ressources « multimédia » et courants faibles de l’établissement dans un local technique suffisamment grand (15 m² minimum). La température maintenue dans les Répartiteurs Généraux doit impérativement être inférieure à 25°C (la puissance dissipée est estimée à 7 kW). Un répartiteur général doit également distribuer les prises de sa zone d’innervation. Le RG sera composé d'une ou plusieurs baies 19" :

Baies de distribution du câblage multimédia, Baie réseaux, Baie serveurs.

Les baies de distribution du câblage multimédia seront composées :

De panneaux optiques (connecteurs LC Duplex) pour les rocades informatiques optiques vers les autres répartiteurs et Boitier de Connexion Optique (BCO),

De panneaux RJ45 pour les rocades informatiques, De panneaux RJ45 pour la connexion des prises de la zone qu'il distribue, De panneaux RJ45 Haute Densité pour les rocades téléphoniques vers les

autres répartiteurs, En face arrière d’un châssis répartiteur 19’’ 1 rail horizontal recevant :

les connexions au réseau de l’opérateur Télécom, les connexions aux entrées du PABX.

De l’autocommutateur téléphonique (hors lot).

La baie réseau sera composée :

D’une réserve de 2U, en tête de baie, pour l’arrivée opérateur, D‘un panneau RJ45 pour les rocades informatiques vers la baie serveurs, D‘un panneau RJ45 pour les rocades informatiques vers la baie de distribution

du câblage multimédia, Des équipements actifs du réseau (hors lot), Des équipements actifs des autres courants faibles, D’un bandeau électrique (8 PC 220 V), positionné en partie centrale en partie

arrière.



La baie serveurs sera composée : En face arrière, d‘un panneau RJ45 pour les rocades informatiques vers la baie

réseaux, De deux bandeaux électriques (9 PC 220 V), positionnés en partie centrale en

partie arrière, Des équipements actifs du réseau (hors lot), Des serveurs (hors lot), Des onduleurs (hors lot).

Le Sous Répartiteur de zone (SR) Le Sous Répartiteur de zone constitue un nœud à partir duquel sont reliés :

Les postes de travail de la zone qu'il distribue, Les rocades informatiques, téléphoniques et autres courants faibles provenant

des répartiteurs généraux.

Chaque Sous Répartiteur de zone sera composé d'une ou plusieurs baies 19" équipées :

De panneaux optiques (connecteurs LC Duplex) pour les rocades informatiques et autres courants faibles optiques vers les autres répartiteurs,

De panneaux RJ45 pour la connexion des prises de la zone qu'il distribue, Des équipements actifs de réseau informatique (hors lot), De panneaux RJ45 pour la connexion des rocades informatiques cuivre, De panneaux RJ45 pour la connexion des rocades téléphoniques.



Schéma de principe d’équipement d’un répartiteur – Cas 1 Baie

Anneaux

Obturateur 1U

Passe-cordons

Etagères et Passecordons pour actifs info.

Haute densite

Rocades Informatiques

Réserve pour Rocadestéléphoniques 30% .

Panneaux RJ45

Rocades Optiques


Réserve pour distributionhorizontale 30% .

Rocades téléphoniques

42U

TO 12 LC Duplex



Schéma de principe d’équipement d’un répartiteur – Cas 2 Baies

Rocades OptiquesRocades Informatiques

Etagères et Passe cordons pour actifs info.

Réserve pour distribution horizontale 30% .


Réserve pour Rocades téléphoniques 30% .

Rocades téléphoniques

42U 42U

Passe cordons

Sens de numérotation



II.6. LES COMPOSANTS

Le maître d’œuvre et l’installateur devront choisir une offre homogène comprenant des composants de qualité (câbles, prises, cordons) dans un souci d’assurer la compatibilité des matériels et de garantir les performances et la pérennité du câblage.

II.6.1. LES CABLES

II.6.1.1. Paires torsadées

Les câbles seront d’impédance 100 ohms (F/FTP, SF/UTP ou S/FTP). La gaine des câbles devra impérativement être non propagateur de la flamme et zéro halogène (LSZH). Distribution horizontale Ils seront obligatoirement de catégorie 6a, 500 MHz. Ils auront une capacité de 4 paires. Le câble scindex 2x4 paires est strictement interdit. Le câble sera conforme aux protocoles de télé alimentation PoE, PoE+ respectivement, IEEE 802.3af (13W) et IEEE 802.3at (25W). Le câble répondra également aux spécifications de la classe EA pour le support du protocole 10GBase-T conformément à la norme 802.3 AN. Code couleur des câbles 4 paires

Paire Fil 1 Fil 2

1 2

Blanc/bleu Blanc/orange

Bleu Orange

3 4

Blanc/vert Blanc/marron

Vert Marron

Distribution verticale (rocades) Comme le câblage horizontal, les rocades informatiques seront obligatoirement de catégorie 6a, 500 MHz. Elles auront une capacité de 2 câbles 4 paires. La gaine des câbles devra impérativement être non propagateur de la flamme et zéro halogène (LSZH). Le câble scindex 2x4 paires est strictement interdit. Les rocades seront conformes aux protocoles de télé alimentation PoE, PoE+ respectivement, IEEE 802.3af (13W) et IEEE 802.3at (25W).



Les rocades répondront également aux spécifications de la classe EA pour le support du protocole 10GBase-T conformément à la norme 802.3 AN. Pour le téléphone, elles auront une capacité de 25 ou 50 paires de catégorie 3 à minima. La gaine des câbles devra impérativement être non propagateur de la flamme et zéro halogène (LSZH). II.6.1.2. Fibre optique

Elle est utilisée pour les liaisons (Rocades) : Inter-bâtiments, Répartiteur Général (RG) vers les Répartiteurs Principaux (RP), Entre les Répartiteurs Principaux (RP), Répartiteur Général (RG) vers les Sous Répartiteurs de zones (SR), Répartiteur Général (RG) ou Répartiteurs Principaux (RP) vers les Boîtiers

de Connexion Optique (BCO), Boîtier de connexion optique (BCO) vers les coffrets 19’’ (dans le cas

d’évolution de zones à forte densité). Fibre Multimode Le choix retenu est un câble optique composé de fibres 12 ou 24 brins multimodes 50/125 OM4 à gradient d'indice, double fenêtre (voir synoptiques). Ce type de fibre supporte :

A 850nm le protocole Gigabit Ethernet 1000Base-Sx sur 550m et le protocole 10 Gigabit Ethernet 10GBase-SR/SW sur 400m,

A 1300nm le protocole Gigabit Ethernet 1000Base-Lx sur 550m. La gaine des câbles devra impérativement être non propagateur de la flamme et zéro halogène (LSZH). Le câble sera à structure serrée pour les liaisons intérieures et à structure libre et renforcée pour les liaisons inter-bâtiments (câble armé, sous fourreau avec gel hydrophobe et anti-rongeur). Fibre monomode Pour des distances supérieures à 400 m, Le choix retenu est un câble optique composé de fibres 12 brins monomodes 9/125 OS2. La structure du câble répondra à minima aux caractéristiques techniques demandées pour la fibre multimode. La gaine des câbles devra impérativement être non propagateur de la flamme et zéro halogène (LSZH). Le câble sera à structure serrée pour les liaisons intérieures et à structure libre et renforcée pour les liaisons inter-bâtiments (câble armé, sous fourreau avec gel hydrophobe et anti-rongeur). Les connecteurs seront de type LC Duplex et fixés sur des panneaux de brassage optique au format 19 pouces.



Particularités :

Liaisons RG ou RP vers BCO Ces liaisons seront pré-connectées aux deux extrémités avec de la

connectique de type MPO ou équivalent. Le câble optique sera composé de fibres 12 brins multimodes 50/125

OM4 à gradient d'indice. Liaisons BCO vers coffrets

Ces liaisons seront pré-connectées aux deux extrémités avec de la connectique de type LC.

Le câble optique sera de type jarretière, à structure renforcée, sur-gainées et sera composé de 2 brins multimodes 50/125 OM4 à gradient d'indice.

Remarques générales :

Les câbles composés de fibres optiques seront protégés par des fourreaux ICT ou équivalent de bout en bout sur chaque liaison.

Une boucle de lovage de cinq mètres minimum sera réalisée dans le faux plafond (ou le faux-plancher) et une autre boucle sera mise en place dans le tiroir (1 mètre environ).

Caractéristiques des fibres :

Caractéristiques Valeurs diamètre du cœur 50 ± 2.5 µm diamètre de la gaine 125 ± 1 µm Atténuation (du câble avec fibres): λ = 850 nm λ = 1300 nm

< 3.0 dB/km < 1.0 dB/km

réponse en bande passante λ = 850 nm λ = 1300 nm

>3500MHz.km > 500 MHz.km

Propriétés mécaniques et géométriques

Diamètre du cœur (μm) 50 ± 2.5 EC/EN 60793-1-20 Diamètre de la gaine optique (μm) 125.0 ± 1.0 IEC/EN 60793-1-20 Excentricité de la gaine optique (%) ≤ 1.0 IEC/EN 60793-1-20 Excentricité du cœur (%) ≤ 5 IEC/EN 60793-1-20 Erreur de concentricité Cœur-Gaine (μm) ≤ 1.5 IEC/EN 60793-1-20 Diamètre revêtement primaire – sans couleur (μm) 242 ± 7 IEC/EN 60793-1-21 Diamètre revêtement primaire – avec couleur (μm)) 250 ± 15 IEC/EN 60793-1-21 Excentricité du revêtement primaire (%) ≤ 5 IEC/EN 60793-1-21 Erreur de concentricité revêtement primaire-gaine optique (μm) ≤ 10 IEC/EN 60793-1-21

PROOF STRESS (GPA) ≥ 0.7 (≈ 1 %) IEC/EN 60793-1-30



II.6.2. LES CORDONS DE BRASSAGE

Informatique et autres courants faibles : Ce sont des cordons RJ45-RJ45 réalisés avec un câble 4 paires S/FTP 100 ohms, catégorie 6a. Les prises RJ45 seront blindées. Ces cordons devront impérativement provenir du même constructeur que celui du système de câblage pour des questions de performances et de garantie. Leur longueur sera calculée en fonction de la configuration des différentes baies et ou coffret :

A partir de 0.5m et jusqu’à 1 m pour les coffrets, A partir de 0.5 m et jusqu’à 2 m pour les baies 19 pouces.

Ils permettront d’établir des connexions entre :

Le matériel actif et les prises des panneaux de distribution, Le matériel actif et les rocades informatiques,

Quantitatif :

Ils seront provisionnés sur la base du nombre de prises informatiques et autres courants faibles.

Téléphonie : Ce sont des cordons RJ45-RJ45 réalisés avec un câble 1 ou 2 paires U/UTP. Leur longueur sera calculée en fonction de la configuration des différentes baies et ou coffret :

A partir de 0.5 m et jusqu’à 1 m pour les coffrets, A partir de 0.5 m et jusqu’à 2 m pour les baies 19 pouces.

Ils permettront d’établir des connexions entre :

L’autocommutateur et les prises des panneaux de distribution, Les rocades téléphoniques et les prises des panneaux de distribution.



Quantitatif :

Chaque type de cordon sera provisionné sur la base du nombre de sorties de l’autocommutateur. S’il n’est pas connu, la quantité sera égale à 100% du nombre de prises téléphoniques.

Couleurs : Les cordons de brassage devront être de couleurs différentes :

Jaune ou vert pour les cordons de brassage informatique dédiés au réseau administratif.

Gris ou blanc pour les cordons de brassage informatique dédiés au « réseau Pédagogique ».

Ils permettront de réaliser le brassage entre la distribution horizontale et les équipements actifs des réseaux,

Rouge (ou autre couleur vive) pour les cordons de brassage informatique permettant de réaliser les connexions entre la distribution verticale et les équipements actifs de réseau informatique, entre 2 équipements actifs LAN ou WAN et pour le brassage des connexions vers les serveurs,

Bleu ou autres que les couleurs précisées ci-dessus pour la téléphonie (1 ou 2 paires),

Noir ou autre que les couleurs précisées ci-dessus pour les autres courants faibles.

Les cordons rouges sont à fournir en plus du quantitatif défini plus haut pour les cordons de brassage informatique. Vingt cordons devront être prévus par établissement.

La couleur sera gérée par la gaine du câble ou des bagues permettant de différencier la fonction du cordon. Remarque : les cordons de brassage pour les autres courants faibles devront pouvoir être verrouillables afin d’éviter les déconnexions des réseaux de sûreté.

Jarretières Optiques : elles ne seront pas fournies lors des travaux de câblage. Elles seront prévues lors de l’activation du réseau informatique.



II.6.3. LES CORDONS DE STATION

Ce sont des cordons RJ45-RJ45 réalisés avec un câble 4 paires S/FTP 100 ohms, catégorie 6a. Ces cordons devront impérativement provenir du même constructeur que celui du système de câblage pour des questions de performances et de garantie. Ils vont établir le lien entre le matériel bureautique (micro-ordinateur, téléphone, téléviseur etc.) et la prise terminale RJ45. Leur longueur sera comprise entre 1 m et 5 m suivant les distances entre les prises terminales et les équipements.

Quantitatif : Ils seront provisionnés sur la base du nombre de prises informatiques et autres

courants faibles.

Remarque : l’entreprise devra impérativement réaliser l’adaptation des cordons téléphoniques existants (postes, télécopieurs, modems) soit en remplaçant le conjoncteur mâle par un plug RJ45, soit en fournissant des adaptateurs RJ45/Conjoncteur.

II.6.4. LES CABLES HDMI

Ce câble est utilisé entre le vidéoprojecteur et le poste professeur. Il doit avoir les caractéristiques minimales suivantes :

Longueur de 10 m à 15 m, Certifié 1080p/60, AWG 24 ou 26, Contacts Or, Blindage, Débit minimum : 10 Gbps, Certification 1.4.

Le plastron est utilisé pour l’intégration dans la goulotte du poste professeur, pour effectuer la continuité entre le câble et le poste informatique. Il doit avoir les caractéristiques suivantes :

Format 45x45, AWG 28, 4 pattes de fixation pour un meilleur maintien,



II.6.5. LES CABLES USB

Ce câble est utilisé entre le vidéoprojecteur et le poste professeur. Il doit avoir les caractéristiques minimales suivantes :

Longueur de 10 m à 15 m, Connecteurs : USB-A mâle vers USB-A mâle Câble USB 2.0 Conducteurs : 4 conducteurs en cuivre OFC plaqué en argent, section : 24

AWG / 0,2 mm² Fiches moulées Contacts : or plaqué 24K Isolation : Composilex 2

Le plastron est utilisé pour l’intégration dans la goulotte du poste professeur, pour effectuer la continuité entre le câble et le poste informatique. Il doit avoir les caractéristiques suivantes :

Format 45x45, USB-B femelle vers USBA femelle 4 pattes de fixation pour un meilleur maintien,



II.6.6. LA PRISE TERMINALE

La prise terminale, permettant la connexion de tous les types d’équipements prévus dans l’établissement, sera du type RJ45 catégorie 6a suivant l’ISO/IEC 11801 édition 2.2. Elle sera équipée d’un capot de blindage métallique (et non en plastique métallisée) pour assurer une meilleure efficacité face aux perturbations électromagnétiques. Cette prise est constituée de 9 points :

8 sont utilisés pour le transport des signaux, Le neuvième point est destiné d’une part à mettre le drain du câble à la terre, et

d’autre part à assurer la continuité de la même terre jusqu’au terminal.

La prise sera blindée et permettra la reprise de l’écran sur 360°. Le plastron, au format 45X45, sera équipé d’un volet pivotant ou coulissant ou escamotable. Remarques : lorsque l’environnement l’exige la prise devra respectée l’indice de protection (IP) de la zone concernée.

II.6.7. LES COFFRETS ET BAIES 19 POUCES

Les locaux de brassage recevront un équipement 19" dont la hauteur dépendra de la densité d'équipements à y installer. Dans tous les cas, ils devront permettre une extension du nombre d'équipements (voir chapitre II.5.2). Les coffrets pourront être prévus dans les bâtiments demi-pensions et dans les zones à faible densité de points d’accès. Les baies seront systématiquement prévues dans tout local de brassage. Caractéristiques des coffrets muraux 19" :

Profondeur 600 mm minimum,

Largeur 600 mm,

Porte Polyméthacrylate de Méthyle (PMMA) verrouillables par clé unique,

Panneaux latéraux amovibles et verrouillables par clé unique et panneau de fond,

Toit ajouré,

Tôle d'acier de 15/10ème à minima,

Montants 19" réglables en profondeur et positionnés de façon à permettre la fermeture de la porte après mise en place de l'électronique, des cordons de brassage et des jarretières (retrait de 15 cm minimum par rapport à la porte),

Trappe passe câbles et cordons sur la face inférieure,



Bandeau de 8 prises 10/16 A 2P+T en partie inférieure qui sera raccordé sur un disjoncteur différentiel 30 mA de type « Hpi ou SI » de l’armoire électrique la plus proche, pour le branchement des équipements actifs,

Kit de masse.

Caractéristiques des baies de distribution :

Hauteur de 42 U, Profondeur 800 mm, Largeur 800 mm, Deux demi-portes Polyméthacrylate de Méthyle (PMMA) ou verre sécurit

verrouillables par clé unique de type "saloon" en face avant, Deux demi-portes pleines verrouillables par clé unique, de type "saloon" en face

arrière, Panneaux latéraux amovibles verrouillables par clé unique, Toit ajouré, Tôle d'acier de 15/10ème à minima, Kit de ventilation, équipé de 4 ventilateurs, disposé en partie haute pour

l'extraction d'air, 4 montants 19" réglables en profondeur, les 2 en façade étant positionnés de

façon à permettre la fermeture de la porte après mise en place de l'électronique, des cordons de brassage et des jarretières (retrait de 15 cm minimum par rapport à la porte),

Les câbles 4 paires devront être organisés de manière à laisser un espace libre (40 cm) en face arrière des panneaux de raccordement,

4 pieds réglables en hauteur, Des deux côtés en face avant, anneaux de cheminement vertical tous les 10 cm

pour les cordons de brassage, Chemins de câbles de type FIL sur les deux côtés en partie arrière de la baie,

pour le cheminement des câbles, Eléments passe cordons 1 U non décaissé à anneaux entre chaque panneau ou

équipement actif disposé dans la baie, Socle doté d'une trappe d'ouverture suffisante pour le passage de l'ensemble

des câbles, Bloc de 8 prises protégées par disjoncteur différentiel 30 mA de type « Hpi ou

SI » (installé dans l’armoire électrique la plus proche) et alimenté sous tube de type CAPRI pour le branchement des équipements actifs, installé sur les montants 19’’ en partie arrière à mi-hauteur,

Kit de masse, Un lot de visserie suffisamment dimensionné, Kit d’accouplement, si baies juxtaposées.



Caractéristiques des baies Réseaux : Hauteur de 42 U, Profondeur 800 mm, Largeur 800 mm, Portes saloon alvéolées amovibles et verrouillables par clé unique (à l’avant et à

l’arrière), Panneaux latéraux pleins, amovibles et verrouillables par clé unique, Toit ajouré, Dispositif anti basculement, Un passage de câbles réseaux en façade de baie sur chaque côté, Un passage de câbles électriques en fond de baie sur chaque côté, 2 cotés accessibles (l’arrière et l’avant), 4 montants 19 pouces réglables en profondeur (ils ne doivent pas empêcher la

fermeture des portes après mise en place des équipements et du câblage donc un retrait de 15 cm minimum),

Tôle d'acier de 20/10ème à minima, Kit de ventilation, équipé de 4 ventilateurs, disposé en partie haute pour

l'extraction d'air, 4 pieds réglables en hauteur, Mise en place d’un plateau (pour routeur WAN, documentation, …), Eléments passe cordons 1 U non décaissé à anneaux, Des deux côtés en face avant, anneaux de cheminement vertical tous les 10 cm

pour les cordons de brassage, Ondulée avec onduleur rackable hors lot (si elle contient les switchs nécessaires

à la prise de main à distance) 2 Blocs de 8 prises protégées par disjoncteur différentiel 30 mA de type « Hpi ou

SI » (installé dans l’armoire électrique la plus proche) et alimenté sous tube de type CAPRI pour le branchement des équipements actifs, fixés sur les montants 19’’ en partie arrière à mi-hauteur,

Kit de masse, Un lot de visserie suffisamment dimensionné, Kit d’accouplement, si baies juxtaposées.



Caractéristiques des baies serveurs: Hauteur de 42 U, Profondeur 1000 mm, Largeur 800 mm, Tôle d'acier de 20/10ème à minima, La baie doit être équipée de 6 montants. Les 4 principaux constituent l’ossature

principale. Les 2 autres, mobiles, sont installés en partie arrière. Ils permettent le montage des rails coulissants. En effet, les rails coulissants des serveurs peuvent présenter des entraxes différents selon les marques de serveurs, voire de générations différentes au sein de la même marque,

Portes saloon alvéolées, avec ouverture à plus de 90°, amovibles et verrouillables par clé unique (à l’avant et à l’arrière),

Des panneaux latéraux et arrière en tôle avec fixations rapides, Toit ajouré pour permettre une bonne ventilation de la baie et équipé pour

recevoir des ventilateurs, Kit de ventilation, équipé de 4 ventilateurs, disposé en partie haute pour

l'extraction d'air, Eléments passe cordons 1 U non décaissé à anneaux, 1 bloc de 8 prises alimenté par l’onduleur (hors lot) installé dans la baie. Le bloc

sera équipé d’une prise mâle type C14,

1 bloc de 8 prises protégées par disjoncteur différentiel distinct (installé dans l’armoire électrique la plus proche) et alimenté sous tube de type CAPRI pour le branchement des onduleurs, installé sur les montants 19’’ en partie arrière (à 1/3 du bas de la baie),

Kit de masse, Dispositif anti basculement, 2 cotés accessibles (l’arrière et l’avant), Socle doté d'une trappe d'ouverture suffisante pour le passage de l'ensemble

des câbles,

Kit de masse,

Kit d’accouplement, si baies juxtaposées.

Remarques générales : Le nombre d’étagères à fournir sera de 2 pour un local Répartiteur Général et

Principal (baies réseaux et baie serveurs). Les étagères installées en baies 19’’ auront 4 points de fixation (un à chaque angle),

Un lot de vis et écrous cage (sachet de 25) sera fourni avec chaque baie ou coffret fourni et sera laissé dans le contenant 19’’,

Un disjoncteur différentiel 30 mA de type « Hpi ou SI » doit être prévu pour chaque alimentation électrique de baie ou coffret,



Les alimentations électriques des coffrets ou baies devront être ondulables, Si deux baies sont nécessaires, elles seront placées côte à côte, fixées entre

elles et les 2 panneaux adjacents seront retirés pour permettre le brassage inter baies,

Un espace libre de 1,20 m minimum devant les baies et 0.90 m derrière seront laissés,

Les câbles doivent impérativement utiliser les chemins de latéraux et être partagés de chaque côté (12 câbles de chaque côté pour un panneau 24 ports RJ45).

II.6.8. LES BOITIERS DE CONNEXION OPTIQUE (BCO)

Le Boîtier de Connexion Optique est composé d’un boîtier de raccordement métallique accueillant en entrée un câble 12 FO 50/125 OM4 équipé de connectique de type MPO ou équivalent et en sortie d’une distribution 12 LC multimode. Ils sont installés dans les circulations en faux plafonds, sur l’aile du chemin de câble courants faibles.

II.6.9. LES CHASSIS REPARTITEURS

Les châssis répartiteurs 19’’ disposés dans les baies seront composés d’un rail horizontal.

II.6.10. LES PANNEAUX RJ45

On utilisera des panneaux de 24 ports RJ45 maximum sur 1 U. Ces panneaux seront équipés à l'arrière d'un organisateur de câbles. Ils seront composés de ports indépendants, amovibles et avec blindage individuel. Les câbles seront connectés à partir du premier port en haut à gauche du bandeau et de la gauche vers la droite. Un panneau passe cordons type « à anneaux » sera installé par groupe de deux panneaux RJ45 de distribution. Quelle que soit la méthodologie et la méthode, la reprise du blindage sera réalisée sur 360° et la continuité sera assurée entre le câble, la prise et le panneau. Il est rappelé que ces panneaux RJ45 distribuent les prises terminales indépendamment du média utilisé (téléphone, informatique et autres courants faibles). Pour le raccordement des rocades téléphoniques dans les baies de brassage, on utilisera des panneaux haute densité de 48 ou 50 ports RJ45 sur 1 U. Les câbles multipaires de rocades téléphoniques y seront raccordés en 1 paire par prise RJ45. La paire utilisée sera la paire 4-5. Une attention particulière sera portée sur les autocommutateurs dont les sorties numériques peuvent être câblés en 2 paires.



II.6.11. LES TIROIRS OPTIQUES

Les tiroirs auront une capacité unique de 24 ports LC duplex et une hauteur de 1 U. Les ports non utilisés ne seront pas équipés de traversées. Ils seront obturés à l’aide de bouchons adaptés. Ce tiroir devra être hermétiquement clos pour éviter toute intrusion de poussière. Il recevra également les cassettes de lovage des fibres ainsi qu'un ensemble d'équipements de maintien de celles-ci. Il sera obligatoirement à glissières (interventions plus aisées). Il sera équipé au minimum de deux presse-étoupes. Les tiroirs optiques qui accueilleront les liaisons venant des Boîtiers de Connexion Optique seront équipés en face arrière de connectique MPO ou équivalent et en face avant de connectiques LC duplex.

Important : entre chaque tiroir sera installé un panneau passe cordons type « à anneaux ».

II.6.12. IDENTIFICATION

Pour gérer un câblage et les matériels raccordés et pour faciliter la maintenance, il est important de prévoir une bonne identification. Les étiquettes devront être gravées pour tout repérage. Il est interdit de réaliser des inscriptions manuscrites.

II.6.12.1. Les baies et coffrets 19 pouces

Le répartiteur est identifié par le bâtiment, l’étage du répartiteur et le n° d’ordre du répartiteur sur l’étage concerné. Les baies 19" seront numérotées de 1 à N. Une étiquette gravée en caractères noirs sur fond jaune sera posée en tête de chacune d’entre elles. Cette étiquette rappellera l’identification du répartiteur et indiquera le numéro de la baie 19". Exemple : A01-1 désigne la baie n°1 du répartiteur n°1 situé au rez-de-chaussée du bâtiment A.

BAIE 1

A 0 1

1 0 0 m m

60 mm



II.6.12.2. Les boîtiers de connexion optique (BCO)

Une étiquette gravée en caractères noirs sur fond jaune sera collée sur les boîtiers pour indiquer leur identification. On utilisera la convention suivante :

BCO-Bâtiment étage-Numéro d’ordre

Numéro d’ordre Numéro d’étage Nom du bâtiment

Boitier de connexion optique

Exemples : BCO-A2-1 désigne le boîtier de connexion optique N°1 situé dans le

bâtiment A au 2ème étage, BCO-B0-3 désigne le boîtier de connexion optique N°3 situé dans le

bâtiment B au rez-de-chaussée.

II.6.12.3. Les panneaux de brassage

Les rocades Une étiquette gravée en caractères noirs sur fond jaune sera collée sur les panneaux de brassage pour indiquer l’identification de chaque rocade. On utilisera la convention suivante :

Ra-Roo-Ree-cc-1àX

Nombre de ports de la liaison

Capacité Nom du répartiteur d'extrémité Nom du répartiteur d'origine

Application dédiée à la rocade précédée de la lettre "R" (I pour informatique et T pour téléphone)



Exemples :

RI-B01-B31-12FO-1à6 désigne la rocade informatique 12 brins optiques entre les répartiteurs B01 et B31 composée de 6 connecteurs duplex,

RF-B01-B31-6FO-1à3 désigne la rocade courants faibles 6 brins optiques entre les répartiteurs B01 et B31 composée de 3 connecteurs duplex,

RI-A01-A02-8P-1à2 désigne la rocade informatique 2x4 paires entre les répartiteurs A01 et A02 composée de 2 connecteurs RJ45,

RT-A01-B31-50P-1à50 désigne la rocade téléphonique 50 paires entre les répartiteurs A01 et B31 composée de 50 connecteurs RJ45.

Les panneaux de distribution Une étiquette gravée en caractères noirs sur fond jaune sera placée sur les panneaux de distribution indiquant son numéro (du bas vers le haut de la baie). II.6.12.4. Les prises

Les prises terminales On utilisera la convention suivante :

Rrr – B – b – pp Numéro de port dans le bandeau Numéro de bandeau Numéro de baie Identification du répartiteur

Exemples :

A01-1-5-15 désigne la 15ème prise du panneau n°5 installé dans la baie n°1 du local de brassage A01,

B01-2-7-22 désigne la 22ème prise du panneau n°7 installé dans la baie n°2 du local de brassage B01.

L'étiquetage des prises sera fait à l'aide d'étiquettes autocollantes installées dans le logement prévu à cet effet sur le plastron de la prise. Les prises des panneaux Les ports du panneau seront repérés individuellement par le numéro de bandeau et le numéro de port dans le bandeau. Exemple : 1-01, 1-02 etc.



Les prises de courant Les prises électriques seront repérées par l’armoire de rattachement et le numéro de circuit (exemple : TDB1-PCI4 désigne le 4ème départ du tableau TDB1).

II.6.12.5. Les câbles

Tous les câbles devront être repérés et marqués à leurs deux extrémités du même numéro que la prise ou la rocade correspondante. Les câbles fibre optique seront repérés dans les parties visibles et aux changements de direction par des étiquettes gravées marquées « FIBRE OPTIQUE ». II.6.12.6. Les chemins de câbles

Les chemins de câbles seront repérés tous les 5 mètres par une étiquette du modèle suivant :

Le repérage devra démarrer à partir des locaux de brassage. Une étiquette sera systématiquement installée de chaque côté des traversées de cloison.



II.7. LES REGLES DE MISE EN ŒUVRE

Les performances de transmission, la fiabilité du réseau et la facilité d'exploitation, dépendent essentiellement du respect des normes, tant du point de vue de l'ingénierie que de l'installation. Les méthodologies de raccordement et d’outillage préconisées par les constructeurs ainsi que les exigences particulières en termes de tirage de câble et de rayons de courbure seront également respectées.

II.7.1. LE RACCORDEMENT DES POSTE DE TRAVAIL

Convention de Raccordement de la Prise RJ45 La convention de raccordement EIA/TIA 568B est la suivante :

Prise RJ45 Câble

Paires Points Couleur 2— 2— 3—— | 1— | 1— 3—— 4— 4—

1 2 3 4 5 6 7 8

9

Blanc/orange Orange

Blanc/vert Bleu

Blanc/bleu Vert

Blanc/marron Marron

cuivre nu

Câblage de la Prise RJ45 L’entreprise devra impérativement respecter les consignes et recommandations de mise en œuvre données par le constructeur du système de câblage pour le raccordement des connecteurs aux deux extrémités.

II.7.2. LES CONVENTIONS DE RACCORDEMENT

Le raccordement des prises RJ45 et des modules de répartition sera réalisé conformément à la convention de raccordement EIA/TIA 568B.



II.7.3. LA LONGUEUR DES LIAISONS

Plus la distance de transmission, sur un câble, est grande et plus le signal électrique qui le parcourt sera atténué et déformé par la résistivité du cuivre et par la réceptivité de ce câble aux perturbations électromagnétiques. La norme demande, pour les câblages cuivre horizontaux et verticaux de classe Ea une longueur maximale de 90 mètres. Au-delà, des liens optiques doivent obligatoirement être mis en œuvre.

II.7.4. LE PASSAGE DES CABLES

Toute contrainte mécanique exercée sur le câble peut modifier irrémédiablement ses caractéristiques électriques. Pour minimiser au mieux ces contraintes, l'installateur prendra les précautions suivantes lors de la pose des câbles et de leur connexion :

Respecter le rayon de courbure des câbles (rayon minimum autorisé = 5 fois le diamètre du câble à poser et ou préconisation du constructeur),

Eviter les vrillages du câble, l'utilisation d'un dérouleur de touret est obligatoire, Protéger les câbles par des fourreaux pour le passage des trémies ou

réservations (tous les fourreaux devront être rebouchés), Veiller à effectuer la pose des câbles sans à coup. Des poulies de renvoi seront

disposées si nécessaire pour éviter tout frottement contre un angle vif lors des changements de direction,

Prévoir à l'avance les changements de direction des câbles. Pour les câbles doubles, il est conseillé de les placer dans les chemins de câble sur leur côté,

Lors de la pose de colliers de serrage (2 par mètre), veiller à les serrer modérément à la main, le rétrécissement des isolants modifiant l'impédance des câbles, ce qui favorise la diaphonie.

II.7.5. LA POSE DES CHEMINS DE CABLES COURANTS FAIBLES

Le chemin de câbles sera de type dalle perforée. Pour les passages soumis à des éventuelles perturbations électromagnétiques, on devra réaliser un capotage du chemin de câbles. Dans tous les cas, les chemins de câbles permettront le respect des rayons de courbure des câbles recommandés par le constructeur. Les câbles seront maintenus dans les dalles marines par des colliers de type « RILSAN » ou équivalent. Ces colliers seront mis en place à chaque fois qu’ils seront nécessaires pour le maintien des câbles. Ils seront espacés régulièrement et serrés



exclusivement à la main. Les câbles seront soigneusement installés, sur l’ensemble de leur parcours, et chemineront côte à côte. L’entrelacement est accepté. Lors de leur cheminement, les câbles ne devront en aucun cas dépasser la hauteur de l’épaule de la dalle. On utilisera des éléments de dalle marine préformée pour réaliser les changements de direction et les bifurcations. Toute découpe des dalles marines devra être réalisée soigneusement en assurant la continuité des ailes du cheminement, tout bord blessant devra être protégé par un bourrelet en caoutchouc. L'implantation des chemins de câbles, en particulier dans les locaux répartiteurs, devra être particulièrement soignée afin de permettre une distribution et une répartition harmonieuse des câbles sur les panneaux et modules, tant par le haut que par le bas.

II.7.6. LA COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE

Les sources principales de perturbations électromagnétiques ayant une incidence sur la qualité des transmissions, proviennent :

Du réseau électrique environnant, Des équipements électriques (tubes fluorescents, moteurs, disjoncteurs...), Des signaux courants faibles véhiculés sur les paires, faisceaux ou câbles

voisins, De l'environnement radioélectrique du site.

L'installateur prendra les précautions décrites ci-après pour atténuer au maximum ces perturbations.

II.7.6.1. Séparation entre Courants Forts et Faibles

La distance de séparation indicative entre les câbles courants faibles et courants forts, par rapport à leur cheminement parallèle, ne doit pas être inférieure aux valeurs données dans le tableau suivant mais ne doit pas en excéder deux fois la valeur.

Cheminement parallèle en mètres

Sépa

ratio

n en

cm

5

101520253035

50 10 15 20 25 30 35



La distance minimale de séparation par rapport au ballast des appareils d'éclairage fluorescent est de 50 cm. Dans le cas de ballasts électronique, la distance peut être réduite à 30 cm.

On s'écartera d'au moins 1 mètre de tout équipement électrique tournant (moteurs...) ou susceptible de créer un arc électrique (disjoncteurs, contacts selfiques...) et en règle générale de tout équipement générateur de rayonnement électromagnétique. Les préconisations ci-dessus sont des valeurs minimales. Lorsque cela est possible, il est souhaitable d'augmenter ces valeurs de façon à réduire au maximum les perturbations induites sur toute la longueur de la liaison.

II.7.6.2. Isolement des Câbles Courants Faibles

La deuxième cause de perturbation électromagnétique des câbles courants faibles est produite par les signaux transmis sur les paires, faisceaux ou câbles voisins. Cette perturbation, connue sous le nom de diaphonie ou Next (paires voisines) ou alien Crosstalk (câbles voisins), ne peut être atténuée que par un câblage rigoureux de toutes les terminaisons de câbles et par une mise à la terre efficace de tous les écrans des câbles. L'installateur veillera à respecter les règles de l’art concernant les raccordements et les passages de câbles.

II.7.6.3. Réalisation des Plans d'Équipotentialité

Pour éviter toute perturbation du réseau par un courant haute fréquence généré par des équipements (tels que les G.S.M., les Talkie-Walkie, les radios amateurs H.F...) les plans d’équipotentialité seront soigneusement réalisés. Plus les liaisons d’équipotentialité seront nombreuses et courtes, plus le drainage sera efficace et plus les courants à drainer seront de faible intensité, donc moins perturbateurs, ce qui ne peut que favoriser l'immunité du réseau VDI contre les champs électromagnétiques à haute fréquence. La multiplication des liaisons d’équipotentialité permet de diminuer la surface des boucles de masse. En limitant la superficie de ces boucles, on limite du même coup l’intensité des courants parasites générés lorsqu’elles sont traversées par un flux d’ondes électromagnétiques (loi de LENZ). Ces liaisons d’équipotentialité doivent être réalisées à l’aide de tresse plate car les courants parasites dont on souhaite se prémunir sont des courants hautes fréquences. Ces types de courants se propageant dans les conducteurs par “effet de peau”, l'efficacité du drainage d’un conducteur ne dépendra pas de sa section



mais de sa surface. Un conducteur plat d’au moins 3 cm de large sera infiniment plus efficace pour drainer un courant H.F. qu’un conducteur cylindrique de 35 mm2. Bien entendu, plus la tresse sera large, meilleure sera son efficacité de drainage (longueur < largeur x 5). Les liens d'équipotentialité seront réalisés entre la masse des cheminements courants faibles et celle des cheminements courants forts ou à défaut avec n'importe quelle masse métallique du bâtiment. Ces liens seront réalisés à raison d'au moins un tous les 5 mètres et systématiquement lors du croisement du cheminement courants faibles avec celui des courants forts. La connexion des tresses devra être réalisée par sertissage ou boulonnage. La mise en place de cheminements courants forts et courants faibles sur des potences métalliques communes permet de se dispenser de l'établissement des liens d'équipotentialité par tresses, ceux-ci étant réalisés de fait. Par ailleurs, il est extrêmement important que les chemins de câbles soient dimensionnés correctement, afin qu’aucun des câbles qu’ils contiennent ne dépasse l’épaule de la dalle métallique, car dans le cas contraire, le courant parasite viendrait perturber les transmissions effectuées sur le câble qui ne serait pas protégé par la masse métallique du cheminement. Une bonne immunité électromagnétique du réseau sera primordiale lorsqu’on souhaitera l’utiliser pour véhiculer des protocoles à haut débit (Gigabits Ethernet et au-delà).



II.7.7. L’ORGANISATION DES RESEAUX DE TERRE

TRÈS IMPORTANT : La mise en place des réseaux de terre, depuis le puits de terre, est à la charge du prestataire réalisant les travaux de câblage multimédia. Toutes les terres de tous les bâtiments doivent être fédérées. Les points de raccordement des terres doivent être le plus près possibles du puits de terre. Les câbles de mise à la terre des masses métalliques et des répartiteurs devront être repérés par une étiquette indélébile à leur connexion au puits de terre. L'ensemble des éléments métalliques du bâtiment (ferraillage, cheminements, tuyaux d'eau ou de chauffage, faux planchers...) devra être raccordé à la terre, de préférence selon une topologie maillée. Les connexions devront être inamovibles (soudure ou sertissage). Les chemins de câbles courants faibles seront raccordés au puits de terre du bâtiment, en respect de la norme NFC 15.100, par un trolley en cuivre nu multibrin de 25 mm2 de section, fixé aux cheminements par l'intermédiaire de chapes (au moins une par dalle) et de colliers de type Rilsan (au moins un par mètre). Ce trolley ne devra avoir aucune interruption, et sera raccordé sur la barrette de terre de chaque répartiteur.

Un câble de mise à la terre spécifique de 35 mm2 de section et isolé vert/jaune ayant pour origine le puits de terre, sera tiré dans chaque colonne ou gaine technique recevant les répartiteurs du réseau VDI. Ce câble sera connecté dans chaque local répartiteur sur une barrette de terre qui recevra le trolley des masses métalliques des chemins de câbles courants faibles. Ces câbles ne doivent jamais être interrompus avant la dernière barrette de raccordement. Toute bifurcation ou prolongement du trolley de mise à la terre des masses métalliques ou du câble de mise à la terre des répartiteurs devra être fait par sertissage à l'aide de cosse en C. Le raccordement des masses métalliques des châssis répartiteur et des baies 19" sera effectué en étoile à partir de la barrette de terre dans tous les répartiteurs par des tresses en cuivre de 3 cm de large (on veillera à disposer la barrette judicieusement afin que ces raccordements soient les plus courts possible). Les deux réseaux de terre devront être identifiés au puits de terre par une étiquette autocollante et indélébile. En cas de pose de tube type CAPRI ou équivalent, celui-ci devra être relié au trolley du cheminement par une tresse en cuivre de 2 cm de large d'une longueur inférieure à 30 cm sertie sur le tube à l'aide d'une cosse à mâchoires. Pour les goulottes et perches métalliques, si elles sont distribuées par un tube métallique, leur masse métallique sera connectée au tube selon le principe décrit ci-dessus, sinon on utilisera le fil vert/jaune du câble d'alimentation des prises informatiques courants forts pour réaliser la mise à la terre de la goulotte ou de la perche.



Schéma de Principe des Réseaux de Terre

Reseau desmasses

métalliquesde l'étage

Barrette de terre

Fermes

Fermes

Fermes

Chapes

Réseau desmasses


Réseau des massesmétalliques du

bâtimentPrise de terreprincipale du

bâtiment

Réseau desmasses


Réseau desmasses


Connexion sertieinamovible

Chemin de câblescourants forts

Mise enéquipotentialité

Chemin de câblescourants faibles

Réseau de terredes répartiteurs

Equipement19"

Equipement19"

Equipement19"

Tresses à poserseulement si tube etgoulotte métalliques

Tube métalliqueGoulotte métallique



II.7.8. LA DISTRIBUTION COURANTS FORTS

Les prises de courant destinées au branchement des équipements informatiques devront être desservies par un réseau indépendant à partir du tableau général. Elles devront être protégées par un disjoncteur différentiel 30 mA de type Hpi ou SI par groupe de 4 postes de travail PA au maximum.

La troisième partie de ce document fournit de façon détaillée les spécifications concernant les courants forts associés au câblage VDI. Alimentation électrique dans les locaux de brassage Elle sera distribuée depuis un coffret électrique installé dans le local et raccordé sur le réseau depuis une colonne montante issue du tableau général. L’alimentation électrique des locaux de brassage devra être obligatoirement ondulée voir secourue. Ce coffret comprendra au minimum :

Les organes de coupure générale en-tête, Les départs pour l’alimentation des bandeaux PC installés dans les baies (un

par bandeau), 1 départ pour l’alimentation des postes de travail du local, 1 départ spécifique pour chaque matériel installé ou prévu (PABX, Serveurs…), 30% de réserve.

Chaque départ sera protégé par un différentiel 30 mA de type Hpi ou SI. Chaque coffret sera dimensionné pour une distribution électrique de 3 KVA minimum.



II.8. LES LOCAUX TECHNIQUES

La position du Répartiteur Général devra être de préférence centrale et sa superficie sera de 15 m² minimum s’il accueille les quatre médias. Il s’appellera alors local « ressources TIC ».

II.8.1. CONTRAINTE DE CHARGE UTILE AU SOL DANS LE LOCAL REPARTITEUR GENERAL (RG)

Les serveurs et équipements nécessaires ont un poids total avoisinant les 176 kg. Nous retenons un poids moyen de 120 kg pour la baie consolidée ce qui donne un poids total de 296 kg. Tableau de la charge admissible pour les bâtiments scolaires et universitaires, soumis à évolution :

Pour les lycées neufs ou en rénovation globale, il sera ajouté une ligne dans le tableau ci-dessus, relative aux répartiteurs généraux dont la valeur maximum admissible en daN/m2 sera de 350. Pour les locaux existants, il convient de limiter le poids maximal de cette baie, toute équipée, à 250 kg afin d’équiper le plus grand nombre de lycées sans avoir à lancer d’étude de charge. Pour cela, les pistes du tableau ci-après à faisabilité forte et moyenne, seront alors suivies en priorité. Dans le cas où, après optimisation du poids, la baie ferait toujours plus de 250 kg, une étude de charge pourrait être menée de manière exceptionnelle par la DCM* suivant le local de destination et d’implantation. * DCM : Direction de la Construction et de la Maintenance





II.8.2. CARACTERISTIQUES DES LOCAUX

Les locaux techniques reçoivent les baies 19 pouces et tous les matériels nécessaires au bon fonctionnement des réseaux informatiques, téléphoniques et autres courants faibles. Les recommandations sont les suivantes :

Ces locaux doivent être situés en zone non inondable, Les faces avant et arrière des baies 19 pouces doivent être accessibles, Ils doivent, en règle générale, être ventilés et être conçus pour pouvoir

ultérieurement accueillir des systèmes permettant de garantir une température de 25 °C maximum. Les locaux accueillant les sources des différents systèmes (serveurs, PABX etc.) et des équipements actifs, sont systématiquement équipés d’un tel système,

L'alimentation électrique doit être conforme aux spécifications décrites au paragraphe II.7.8. et dans la troisième partie de ce document,

Ces locaux sont exclusivement réservés aux matériels informatiques, téléphoniques, vidéo ou autres courants faibles,

Ces locaux doivent être équipés d'un contrôle d'accès, Ces locaux doivent être équipés de sonde thermique, Les Répartiteur Généraux doivent être équipés d’un dispositif de détection

intrusion connecté au système anti-intrusion de l’établissement, Un éclairage de 400 lux minimum est conseillé. Les tubes fluorescents sont à

éviter sauf si les contraintes d'environnement sont respectées (éloignement de 50 cm minimum). L’éclairage est réalisé de préférence avec des luminaires de type fluorescent à ballast électronique ou à LEDs,

Un poste de travail de type PA2 est installé dans chaque local sous répartiteur. Le Répartiteur Général est équipé de 7 PA2 minimum, répartis sur une largeur

de 2m sur un même pan de mur, Tous les matériels susceptibles d'apporter des perturbations électriques sont

proscrits dans les locaux techniques. En aucun cas, le local technique ne doit être adossé à une cage d’ascenseur ou à tout autre local ou équipement pouvant provoquer des perturbations électromagnétiques,

Des mesures de protection sont prises contre les fuites d'eau (circuits d'eau détournés, plaques de protections, détection d’eau...),

La superficie doit être de 15 m² minimum pour le local technique principal (répartiteur général) et de 6 m² minimum pour les autres locaux techniques, en fonction des équipements à recevoir (PABX, Serveurs…). La largeur minimum du local technique principal doit être de 3 m et celle des locaux techniques secondaires de 2 m. La largeur minimum des portes de ces locaux doit être de 0,93 m,

Le revêtement de sol doit être antistatique et anti-poussière,



Les parois (toute hauteur) et les portes d’accès au local doivent être coupe-feu une heure minimum.

Important : le répartiteur général de l’établissement doit être suffisamment dimensionné car il est susceptible de recevoir tous les équipements principaux pour l’informatique (serveurs, matériels actifs, routeurs, modems), le téléphone (PABX), la vidéo (démodulateurs…) et les autres courants faibles (serveurs, enregistreurs, contrôleurs, …). Toutes les ressources nécessaires au fonctionnement de ces quatre médias doivent arriver dans ce local :

Les arrivées de l’opérateur Télécom, Les câbles coaxiaux provenant des antennes hertziennes et paraboliques à

raccorder sur les démodulateurs (il faut veiller à respecter les longueurs maximales préconisées pour ces liaisons),

Tous les matériels courants faibles habituellement installés dans la loge gardien.

Remarque sur la composition des équipements de réception TV

Le répartiteur général (RG) accueille le serveur vidéo numérique ainsi que les ressources vidéo (magnétoscopes, démodulateurs, lecteurs DVD…). Les câbles coaxiaux provenant des antennes (hertziennes ou satellites) et destinées à être raccordés aux démodulateurs (matériel à prévoir) doivent arriver dans ce local sur une boîte de raccordement. Il faut veiller à respecter les longueurs maximales préconisées par les constructeurs pour ces liaisons antennes-démodulateurs. Les matériels doivent être conformes à la description du paragraphe I.9.8. Depuis le local répartiteur général (RG), un départ en câble coaxial est prévu vers chacun des locaux Sous Répartiteurs. La prise TV y doit être installée en boîtier saillie à proximité immédiate des baies 19’’.



II.9. LES SUPPORTS

II.9.1. LES CHEMINS DE CABLES

Ils seront composés de dalles perforées galvanisées après fabrication de type « DALLES MARINES » ou équivalent. Deux types de montage sont préconisés :

- en pendard simple ou double, - en appui mural (console).

Les fixations par tiges filetées seront utilisées dans les cas extrêmes (distance entre la dalle et le point de fixation au plafond importante).

PENDARD SIMPLE

APPUI MURAL



Contraintes d’environnement

Les chemins de câbles courants faibles seront séparés de 30 cm minimum des chemins de câbles courants forts et de 50 cm minimum des ballasts des tubes fluorescents.

Dans le cas où il ne serait pas possible de respecter localement les distances de séparation entre les courants forts et les courants faibles, il faudra réaliser un blindage efficace :

- chemin de câbles capoté, - Gaine de type « MSB » ou équivalent, aluminisé intérieur mis à la terre d'un seul côté,

utilisé comme fourreau.

SCHEMA DE PRINCIPE

CHEMIN DE CABLESCOURANTS FORTS

CHEMIN DE CABLESCOURANTS FAIBLES

ECLAIRAGE FLUO

RESERVE = 30%

50cm Mini

30cm Mini

LIAISONSEQUIPOTENTIELLES

TRESSE CUIVRE NU

COLLIER RILSAN

CHAPE



II.9.2. LES GOULOTTES ET PLINTHES

Elles sont en règle générale utilisées pour la distribution des postes de travail dans les salles de classe ou bureaux. Elles auront les caractéristiques suivantes :

Structure PVC, Largeur 160 mm minimum, Epaisseur 55 mm minimum,

Trois compartiments et trois couvercles. La partie centrale sera vide de tout câble et réservée à l’appareillage,

Conformité à la norme NFC 68-102,

Indice de protection IP4X au niveau de l’appareillage. Pour cela, des clips de sécurité seront installés de part et d’autre de chaque prise (ou bloc de prises) RJ45 et prise de courant,

Degré de protection minimum IK09 pour la goulotte et IK08 pour l’appareillage, Ouverture des couvercles uniquement à l’aide d’un outil.

Remarques : Tous les accessoires associés aux goulottes (angles intérieurs / extérieurs

variables, angles plats, T de dérivation, joints de couvercles, joints de socles, clips de sécurité) devront être disponibles dans la gamme du constructeur et fournis par l’entreprise,

L’application de joints silicone est interdite au niveau des découpes. Structure aluminium obligatoire pour les goulottes de sol.

II.9.3. LES TUBES

Ils seront impérativement utilisés pour les cheminements horizontaux secondaires et pour les liaisons fibre optique. Ils seront également utilisés pour la protection des câbles lors de la traversée de réservations, trémies, cloisons ou dalles béton. Ils auront les caractéristiques suivantes :

De type IRO ou ICO ou équivalent dans les cas standards, De type MSB ou MRB ou équivalent pour les cheminements soumis à des

rayonnements B.F. ou H.F. importants. Remarque : Tous les fourreaux ou tubes utilisés pour la traversée de trémies ou dalle béton devront être rebouchés afin de préserver l’intégrité coupe-feu des éléments.



II.9.4. LES PERCHES ET POTELETS

Ils seront utilisés dans des cas exceptionnel (postes de travail amovibles ou inaccessibles par la périphérie de la pièce). Ces supports auront les caractéristiques suivantes :

De structure aluminium, Compartimentées pour la séparation des câbles VDI et courants forts (2 faces

minimum), Tenue mécanique garantie dans le temps, Equipé d’un kit de mise à la terre, Réglables par vérins pour les perches.

Remarques :

Les potelets pourront accueillir un maximum de 2 points d’accès, Les perches pourront accueillir 2 points d’accès maximum pour une double face

et 4 points d’accès maximum pour une quadri face.

II.9.5. LES BOITIERS SAILLIE

Le boîtier saillie standard sera utilisé pour accueillir les points d’accès PARJ ou PATEC ou PATEL (points isolés).

II.9.6. REMARQUE GENERALE

Tous les supports devront offrir une réserve de 30 % minimum après installation de tous les câbles.



II.10. LES MODES DE DISTRIBUTION

La distribution des points d’accès doit obéir à certaines règles : Le point d’accès situé au niveau du tableau devra être situé à gauche ou à droite de

ce dernier et les prises seront installées, dans une goulotte verticale toute hauteur et composée impérativement de trois compartiments cela permettra une plus grande adaptabilité pour la connectique des vidéoprojecteurs en constante évolution. Les prises seront positionnées à une hauteur comprise entre 0.30 m et 1,10 m environ,

Dans les salles équipées de paillasses le point d’accès professeur ainsi que les connectiques des vidéoprojecteurs seront intégrés dans le mobilier. Pour cela il sera nécessaire de prévoir la pose d’un fourreau d’un diamètre supérieur à 30 mm entre la goulotte toute hauteur et la paillasse professeur,

Dans les salles totalement équipées, la distribution se fera soit en goulotte en allège (à une hauteur de 1,10m environ) en périphérie de la salle, soit dans le mobilier (par exemple arrivée des câbles par le sol au niveau de chaque paillasse), soit exceptionnellement par des perches pour alimenter des postes de travail en partie centrale.

La position des prises dans les goulottes devra être conforme à ce qui suit :

Position horizontale Appareillage dans le compartiment central, Prises courants forts à gauche, Couvercle de 10 cm, Prises RJ45 à droite, Les câbles courants forts et VDI doivent arriver de chaque côté (à gauche pour les

courants forts et à droite pour les VDI), Clips de sécurité de chaque côté de chaque bloc de prises courants forts et VDI.

Position verticale Appareillage dans le compartiment central, Prises courants forts en bas, Couvercle de 10 cm, Prises RJ45 en haut, Les câbles courants forts et VDI doivent arriver de chaque coté, Clips de sécurité de chaque coté de chaque bloc de prises courants forts et VDI.

Très important : L’entreprise devra impérativement réaliser des plans d’implantation en collaboration avec le maître d’œuvre et l’établissement afin mettre en place une installation cohérente et fonctionnelle.



II.10.1 DISTRIBUTION DANS LES CIRCULATIONS

Le Maître d’œuvre, lors des projets de rénovation, devra impérativement positionner les cheminements dans des zones totalement accessibles afin de faciliter les opérations suivantes :

Passages de câbles futurs, Travaux de maintenance, Accessibilité des équipements installés dans les circulations (boîtes de

dérivation, boîtiers de connexion optique, points d’accès, bornes WIFI, DECT etc.).

Les faux-plafond devront être démontables. Les passages dans des zones réalisées en « Staff » sont strictement interdits ainsi que dans les gaines techniques non démontables.

II.10.2 PASSAGE DANS LES BUREAUX

Les câbles doivent quitter le chemin de câbles dans la circulation pour alimenter les postes de travail dans les bureaux (mise en place d’un fourreau obligatoire). Une cloison sépare généralement les deux zones. Des percements seront réalisés dans celle-ci et des fourreaux seront installés pour permettre le passage des câbles actuels et futurs (un coefficient de sécurité de 30% devra être pris). Ces fourreaux seront réservés exclusivement aux câbles VDI. Les câbles courants forts emprunteront d'autres fourreaux en tenant compte des distances de séparation avec les courants faibles (cf. courbe paragraphe II.7.6.1).

Remarque : tout câble, seul ou en torons doit être accompagné d’un support (chemin de câbles, goulotte, tube, fourreau, …).



II.10 3. DISTRIBUTION DANS LES CLOISONS (BUREAUX ÉQUIPÉS DE FAUX-PLAFONDS)

Certaines cloisons sont creuses et permettent la descente des câbles jusqu'au poste de travail. L’utilisation de fourreaux est obligatoire. Le guidage des câbles actuels et surtout futurs en sera facilité et la séparation avec les câbles courants forts également (la longueur de cheminement à prendre en compte est celle du départ du chemin de câbles jusqu'au point d'accès).

FOURREAU

PLINTHE

COURANTS FAIBLES

FOURREAUCOURANTS FORTS

DISTANCE DE SEPARATION

ET COURANTS FORTSCOURANTS FAIBLES

FAIBLESCOURANTS COURANTS

CLOISON

FAUX PLAFOND

FORTS



II.10.4. DISTRIBUTION PAR GOULOTTE OU MOULURE

La différence entre une goulotte et une moulure est caractérisée par l'épaisseur de cette dernière. Avec la première, la capacité en nombre de câbles va être plus importante et le point d'accès pourra y être encastré. Le choix des deux types de composants devra être fait en fonction des besoins spécifiques de chaque établissement. Ce type de distribution s'applique plus particulièrement aux bureaux dont les cloisons sont fixes ou ne pouvant pas recevoir des câbles.

PLINTHE 3 COMPARTIMENTS ET 3 COUVERCLES

COURANTS

30 cm

COURANTS

CLOISON

FAUX PLAFOND

GOULOTTE 3 COMPARTIMENTSCOURANTS FAIBLESET COURANTS FORTS

DISTANCE DE SEPARATION

ET COURANTS FORTSCOURANTS FAIBLES

FORTS FAIBLES

COURANTS

30 cm

COURANTS

CLOISON

FAUX PLAFOND

GOULOTTE OU MOULURECOURANTS FAIBLES

GOULOTTE OU MOULURECOURANTS FORTS

FORTS FAIBLES




COURANTS

30 cm

COURANTS

CLOISON

FAUX PLAFOND

GOULOTTE OU MOULURECOURANTS FAIBLES

GOULOTTE OU MOULURECOURANTS FORTS


FORTS FAIBLES

1.10 m



II.10.5. DISTRIBUTION PAR PERCHE

Ce type de distribution est exclusivement réservé aux bureaux équipés de faux-plafonds ou comportant un espace paysager. L'avantage de ce principe est le positionnement de la colonne à l'endroit désiré. Ces perches doivent être systématiquement mises à la terre.

II.10.6. DISTRIBUTION PAR LE SOL

Il y a trois possibilités : Soit la zone à câbler est équipée d'un faux-plancher et dans ce cas les câbles

chemineront dans celui-ci en respectant les contraintes d'environnement (séparation courants forts / courants faibles paragraphe II.7.5.2).

Soit la zone possède un vide sanitaire, Soit la distribution se fait par le plafond de l’étage inférieur à condition que ce

dernier soit équipé d’un faux-plafond.



II.11. PROCEDURE DE VALIDATION ET DE RECETTE

II.11.1. RECETTE PAIRE TORSADEE

La procédure de recette doit apporter la preuve que les opérations de câblage ont été effectuées correctement et que les composants n'ont pas été endommagés. Les objectifs de performance sont définis dans les tableaux suivants. TRÈS IMPORTANT : La recette, réalisée par l'installateur, comportera des tests statiques et dynamiques sur la totalité (100%) de la réalisation (prises et rocades). Le testeur devra être calibré depuis moins d’une année. Le certificat sera fourni dès le démarrage des tests. Tests statiques et dynamiques Les mesures à effectuer ont pour but de vérifier que chaque paire torsadée, qui est l'élément de base du transport de l'information, est conforme au plan d'installation. C’est-à-dire :

Qu’elle est correctement reliée à chacune de ses extrémités, Que sa continuité n'a pas été interrompue, Que sa polarité a été respectée, Qu'aucun court-circuit n'a été provoqué entre ses deux conducteurs, Que son isolement par rapport aux autres paires et par rapport à la terre est

correct, Que sa longueur n'est pas supérieure à la valeur autorisée, Que les deux fils qui la composent sont bien ceux d'une même paire

(dépairage), Que son identification (repère géographique) sur le plan d'installation

correspond bien à la réalité. Que les valeurs suivantes sont bien conformes aux résultats attendus :

Affaiblissement, Paradiaphonie (NEXT), Télédiaphonie (ELFEXT), Ecart paradiaphonique (ACR), Paradiaphonie cumulée (PSNEXT), Télédiaphonie cumulée (PSELFEXT), Ecart paradiaphonique cumulé (PSACR), Taux de réflexion (RETURN LOSS), Dispersion du temps de propagation (SKEW),



Ce contrôle dynamique a pour but de valider et de certifier l'installation par rapport à la norme ISO 11801 édition 2.2 de 2010.

Les tests permettront de vérifier la conformité des liaisons au regard de la classe EA jusqu’à des fréquences de 500 MHz. L'appareil de mesure sera paramétré avec la dernière version de la norme correspondant à la classe EA. Les mesures seront réalisées en mode Permanent link avec des têtes catégorie 6a. L’enregistrement et l’affichage des courbes ainsi que la certification réseau jusqu’au 10 gigabits Ethernet sont obligatoires.

Très important : l’entreprise veillera à renseigner la NVP (vitesse de propagation) du câble installé qui figure sur sa fiche technique (à fournir avec le dossier de recette). L’entreprise devra proposer au maître d’ouvrage pour validation, une méthodologie de test en indiquant le type de testeur retenu, sa configuration, la norme de référence, la bande passante utilisée, une fiche de tests. Le dossier de recette devra contenir les mesures individuelles avec en tête le résumé des tests.

L’entreprise prendra soin de changer les cordons de test toutes les 1000 mesures.



II.11.2. RECETTE FIBRE OPTIQUE

La procédure de recette consiste à effectuer une mesure par réflectométrie. Elles seront réalisées à 850 nm et 1 300 nm (multimode) et à 1 300 nm et 1 500 nm (monomode) dans les deux sens sur chaque brin optique. Pour cela, l’entreprise utilisera deux bobines amorce de 500 mètres pour la multimode et 1 000 mètres pour la monomode de façon à mesurer les affaiblissements des deux connecteurs dans un sens puis dans l’autre. Comme pour les mesures cuivre, l’entreprise devra proposer au maître d’ouvrage une méthodologie de test. Les mesures pourront être réalisées soit brin par brin (avec deux bobines), soit par bouclage (trois bobines). L’entreprise veillera à configurer le réflectomètre avec l’indice de réfraction du câble qui figure sur sa fiche technique (à fournir avec le dossier de recette).

Le réflectomètre devra être calibré depuis moins d’une année. Le certificat sera fourni dès le démarrage des tests. Mesure brin par brin



Mesure par bouclage

Les courbes de réflectométrie seront imprimées et fournies avec le dossier de recette. Elles mentionneront les échelles et les conditions de mesure. Sur chaque mesure devra apparaître, à minima, l’affaiblissement de chaque connecteur, de la fibre et le bilan global.

Un tableau récapitulatif, reprenant l’intégralité des champs figurant dans l’exemple ci-dessous (champs informatifs et champs de résultats de mesures) sera joint au dossier de recette.



Exemple :

Important : la valeur d’affaiblissement de la connexion (moyenne arithmétique des affaiblissements d’un connecteur dans chaque sens) ne devra pas dépasser 0,5 dB à 850 nm et à 1300 nm. La valeur individuelle de l’affaiblissement d’un connecteur dans un sens ne devra pas dépasser 0,5 dB. Les mesures seront réalisées à l'aide d'un réflectomètre possédant une dynamique suffisante pour mesurer de façon fiable la fibre et une résolution permettant de distinguer chaque événement et d'en mesurer avec précision les caractéristiques de réflexion et d'atténuation. L’appareil de mesure devra détecter automatiquement les évènements. En aucun cas, les affaiblissements ne seront mesurés par positionnement manuel de curseurs. Les courbes devront faire apparaître les affaiblissements de chaque connecteur et de la fibre

Client Date d'intervention :

Installateur : Type de fibre :

Nombre de brins du câble :

Connectique d'extremitée :

Réflectomètre utilisé : Référence du réflectomètre :

Longueur d'onde utilisée pour les tests : 850 & 1300 nm

Indice de réfraction utilisée à cette longueur d'onde :1,4112 à 1300nm

Longueur de la liaison :

Intitulé de la liaison :

Local d'origine : Local d'extrémité :

ξ en nm Sen

Aff. / db Val. Aff. / db Val. O 0,2 0,7E 0,4 0,3O 0,2 0,2E 0,4 0,2O 0,2 0,2E 0,5 0,1O 0,1 0,5E 0,6 0,2

Connecteurs+câble

Bilan global

Aff. / db

0,1

Aff. / db0,20,20,3

0,2 0,7

130 0,41 0,3

0,10,00,1

0,8

FO85 0,40

130 0,36 0,20,1

FO85

1,4770 à 850nm

0,34

SRI

1,00,5

RGI

Connecteur Extrémité LC Connecteur Extrémité LC

Liaison

Bilan de la liaison

DOCUMENT DE RECUEIL DES FIBRES OPTIQUES par REFLECTOMETRIE

0,9



II.11.3. CONTROLE DE LA RECETTE

Dans le cadre de projet de rénovation (exclusivement), un bureau de contrôle, intervenant dans le cadre du marché et missionné par l'entreprise, sous réserve de l'agrément de la Région Ile de France, certifiera que le câblage réalisé est conforme à la norme ISO 11801 Classe EA édition 2.2 de 2010 et aux performances demandées dans ce document. Pour cela, il fera :

Un contrôle visuel portant sur les points suivants : La distribution des câbles (rangements, position par rapport aux sources

parasites), Les mises à la terre, Les locaux techniques (accès, superficie, ventilation ou climatisation), La pose physique des câbles (fixations mécaniques, rayon de courbure,

raccordements), Le repérage des composants de câblage.

Un contrôle dynamique afin de valider et certifier l'installation par rapport aux performances demandées par la Région Ile de France. Les tests seront effectués selon les procédures décrites ci-dessus sur un échantillonnage de 20% du câblage, cuivre et fibre optique, autant pour les câbles terminaux que pour les rocades.

II.11.4. DOCUMENTATION A FOURNIR PAR L’ENTREPRISE

Le dossier technique du câblage VDI ou dossier des ouvrages exécutés (DOE), à fournir par l’entreprise, sera constitué des documents suivants :

Les plans des bâtiments avec l’implantation et l’identification des prises RJ45, des cheminements et des équipements installés (exemplaires papier et informatique sous AUTOCAD),

Les plans des locaux de brassage avec l’implantation des baies et des différents matériels (exemplaires papier et informatique sous AUTOCAD),

La documentation technique de tous les composants utilisés (présentation sous forme de classeur),

Un carnet de câbles classé par répartiteur avec l’identification et la longueur des liaisons horizontales et verticales (format EXCEL),

Le dossier de recette cuivre classé par répartiteur et dans l’ordre avec en tête les synoptiques VDI, les plans des baies avec l'implantation et l'identification de tous les équipements, le résumé des tests et enfin les feuilles individuelles de mesures. Les synoptiques et les plans des baies seront fournis sous forme papier et informatique (AUTOCAD),

Le dossier de recette optique avec en tête le synoptique, le tableau récapitulatif et les courbes de réflectométrie de chaque fibre brin dans les deux sens et sur les deux fenêtres.



Ces documents devront être fournis au format papier (sous forme de classeur) et au format électronique (natif et PDF) sur support CD/DVD ou clé USB. L'ensemble de ce dossier des ouvrages exécutés (DOE), constitué des éléments décrits ci-dessus, est à remettre aux intervenants nommés ci-dessous :

Région Ile De France en deux exemplaires, Etablissement en un exemplaire, Mandataire éventuel en un exemplaire, Assistant technique en 1 exemplaire.


III – Distribution électrique associée VERSION 2 96/128 12-02-2016

ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CÂBLAGE



Partie III RECOMMANDATIONS POUR LA

DISTRIBUTION ÉLECTRIQUE ASSOCIÉE



ET1 - EXIGENCES TECHNIQUES DE CÂBLAGE


Avertissement Ce document constitue les références en matière de câblage multimédia des établissements scolaires gérés par la Région Ile-de-France. Toute utilisation en dehors du cadre précédemment défini nécessite un accord exprès de la Région Ile-de-France. De plus, le document est protégé par le droit de la propriété intellectuelle et aucune partie, notamment les schémas, ne peut être réutilisée sans accord exprès du Maître d’Ouvrage. Toute demande concernant une éventuelle utilisation de ces références devra être effectuée auprès du Directeur Général des Services de la Région Ile-de-France.

ET1 - Partie III - Modifications majeures par rapport à la version du 10 décembre 2007

Nature de la modification Mise à jour des différents types de points d’accès Mise à jour des caractéristiques des armoires ou coffrets électriques Modification du nombre de départs en réserve Suppression des points particuliers « CANALIS »



SOMMAIRE partie III

III.1. PREAMBULE 99

III.2. CONDITIONS GENERALES 99

III.2.1. QUALIFICATION 99 III.2.2. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES INSTALLATIONS 99 III.2.3. VÉRIFICATIONS TECHNIQUES, ESSAIS 100 III.2.4. GARANTIE 101

III.3. REGLEMENTS ET NORMES 101

III.4. DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES : DOE 103

III.5. COMPOSANTS 104

III.5.1. LES TABLEAUX ÉLECTRIQUES 105 III.5.2. CARACTÉRISTIQUES DES TABLEAUX ÉLECTRIQUES 111 III.5.3. LES ARRÊTS D’URGENCES 114 III.5.4. LES CHEMINS DE CÂBLES 116 III.5.5. LES GOULOTTES 117 III.5.6. CONDUITS ET FOURREAUX 119 III.5.7. LES CÂBLES 120 III.5.8. LES BOITES DE DERIVATION 123 III.5.9. DISTRIBUTION DU CIRCUIT DE MISE À LA TERRE 124 III.5.10. LES PRISES TERMINALES 126 III.5.11. REPÉRAGE 128



III.1. PREAMBULE Le présent document, concerne essentiellement la distribution électrique des prises de courant mises à la disposition spécifique du matériel raccordé sur le câblage VDI (voix, données, images). Le présent document a été rédigé dans le but d’aider les utilisateurs à consulter des entreprises et à définir les prestations à réaliser. Ce document fixe également les règles, les obligations et les modalités d’intervention de l’entreprise. Ce document n’est pas un rappel règlementaire, il appartient à chaque utilisateur de se soumettre aux obligations règlementaires au moment des opérations de câblage.

III.2. CONDITIONS GENERALES

III.2.1. QUALIFICATION

L’entreprise doit être titulaire d’une qualification «QUALIFELEC». Cette attestation est délivrée par l’association technique et professionnelle de qualification de l’équipement électrique (groupe B : Oise, région parisienne et Seine et Marne). Qualification minimum demandée Electrotechnique E2 Étude et réalisation de travaux d’installations d’équipements électriques, haute et basse tension, pour immeubles collectifs à usage résidentiel, locaux à usage professionnel, établissements recevant du public (toutes catégories), emplacements extérieurs, parcs et jardins, locaux et emplacements à risques spéciaux, etc…. La qualification « électrotechnique » est classée selon les effectifs suivants :

Classe 1 : de 1 à 3 exécutants, Classe 2 : de 4 à 10 exécutants, Classe 3 : de 11 à 49 exécutants, Classe 4 : + de 50 exécutants et au-delà.

III.2.2. CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES INSTALLATIONS

L'entreprise doit livrer des installations complètement terminées et en parfait état de fonctionnement. Les installations sont mises à disposition, après avoir été contrôlées par un organisme agréé, à la charge soit du maître d’ouvrage pour les projets de rénovation ou construction neuve, soit de l’établissement ou du maître d’ouvrage pour les projets spécifiques.



Les installations seront rationnelles et simples, de manière à ce qu'un opérateur puisse effectuer sans risque d'erreur, toutes les manœuvres susceptibles d'être exécutées pour les besoins de l'exploitation ou pour pallier les conséquences d'un incident quelconque. L’entreprise choisit ses matériels, de façon à obtenir une standardisation, en utilisant pour une même installation le nombre le plus réduit possible de marques, de séries et de types. L'entreprise réalisera des installations dont l’esthétique des équipements et des réseaux sera particulièrement soignée. Les ouvrages seront exécutés en conformité avec la règlementation en vigueur, les règles de l'art, tant au point de vue technique qu’au point de vue esthétique.

III.2.3. VÉRIFICATIONS TECHNIQUES, ESSAIS

L’entreprise doit la vérification et les essais des matériels de ses installations. Les essais et vérifications sont réalisés avant la livraison aux utilisateurs. En application de la réglementation en vigueur, l’entreprise procède pendant la période d’exécution des travaux aux vérifications techniques réglementaires qui lui incombent. Ce contrôle interne doit être réalisé au niveau des fournitures, du stockage, de la fabrication et de la mise en œuvre. Un bureau de contrôle, missionné par le Maître d’ouvrage, interviendra afin de contrôler les installlations. La procédure de contrôle doit apporter la preuve que l'installation a été réalisée :

Conformément aux prescriptions du présent document, Conformément à la réglementation, Conformément aux règles de l'art.

Elle devra aussi permettre de vérifier que :

Les composants n'ont pas été dégradés pendant leur installation, L'installation ne comporte pas de défauts ou vices cachés.

La procédure de contrôle se divise en trois niveaux, qui feront l'objet d'un rapport détaillé :

1. un contrôle visuel des quantités installées et sa correspondance avec les pièces écrites et les documents graphiques,

2. un contrôle de la desserte des tensions et des continuités de terre, 3. un contrôle du bon fonctionnement des appareils de protection.



Tout contrôle mettant en évidence un dysfonctionnement ou une quelconque incohérence se traduira par l’obligation pour l’entreprise d’y remédier à ses frais, et de valider la remise en état par un nouveau contrôle. Les installations font l’objet d’essais effectués par les entreprises dans des conditions conformes à celles définies dans le document technique COPREC :

N°1 : pour la nature des essais et leur mode opératoire, N°2 : pour la récapitulation des résultats de ces essais.

Ces deux documents sont en particulier publiés dans le supplément spécial n°82.51 bis du Moniteur du Bâtiment et des Travaux Publics. Un document établi par l’entreprise attestera que l'ensemble des contrôles précités ont été effectués dans leur intégralité et qu’il ne subsiste aucun défaut dans l’installation. Ce document sera remis au maître d'ouvrage, ainsi que tous les rapports justificatifs. Tous les matériaux employés sont de première qualité et mis en œuvre suivant les règles de l’art. Tous les matériaux ou les produits, décrits dans le présent document sont désignés par une marque. L’entreprise peut mettre en œuvre les produits ou matériaux d’une autre marque sous réserve qu’ils soient similaires ou équivalents en tous points.

III.2.4. GARANTIE

La garantie des installations sera de deux ans à partir de la date de réception et de la remise des documents de récolement (DOE : dossier des ouvrages exécutés). La garantie exclue :

Les travaux d'entretien, Les réparations suite à une mauvaise utilisation, Les dommages causés par un tiers.

La garantie sera reconduite d'un an minimum pour chaque matériel remplacé ou partie d'installation modifiée après la réception.

III.3. REGLEMENTS ET NORMES Les installations doivent être conformes :

Aux normes AFNOR A la réglementation des établissements type ERP (établissements recevant du

public) de type R, A la norme NFC 15-100 (dernière édition) et ses additifs, Aux DTU, Documents Techniques Unifiés, Aux règles de l'art,



Aux avis techniques du CSTB, Au code du travail, R. 4215 -1 du code du travail et suivants R. 4226-1 du code du travail et suivants R. 4544-1 du code du travail et suivants R. 4324- 21 du code du travail R.43235-11 et 12 du code du travail R.4722-26 du code du travail Aux prescriptions spécifiques indiquées dans le présent document, Aux prescriptions et spécifications éditées par les divers constructeurs. Tous les matériels seront normalisés NF USE

Les indices de protection (IP) seront conformes aux normes et réglementations en vigueur, suivant la classification des risques dans les locaux.



III.4. DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES : DOE Le dossier technique du câblage VDI ou dossier des ouvrages exécutés (DOE), à fournir par l’entreprise, sera constitué des documents suivants :

Les plans des bâtiments avec l’implantation et l’identification des prises de courant et armoires électriques, des cheminements et des équipements installés (exemplaires papier et informatique sous AUTOCAD de la dernière version),

Les schémas électrique sous forme de fichier AUTOCAD de la dernière version. La documentation technique de tous les composants utilisés (présentation sous

forme de classeur), L’ensemble des notes de calculs afférentes aux dossiers électricité, Le dossier d’essais COPREC, Ces documents devront être fournis au format papier (sous forme de classeur) et au

format électronique (natif et PDF) sur support CD/DVD ou clé USB. L’entreprise laissera dans chaque tableau électrique réalisé un dossier de schémas

complets et détaillés sous pochette plastifiée transparente. L'ensemble de ce dossier des ouvrages exécutés (DOE), constitué des éléments décrits ci-dessus, est à remettre aux intervenants nommés ci-dessous :

Région Ile De France en deux exemplaires, Etablissement en un exemplaire, Mandataire éventuel en un exemplaire, Assistant technique en un exemplaire.



III.5. COMPOSANTS Les composants utilisés pour la mise en œuvre seront tous de grande diffusion, de constructeurs reconnus. Les composants de l’installation sont :

Les tableaux, armoires et coffrets électriques. Ces équipements sont destinés à recevoir l’ensemble des protections des circuits terminaux et l’organe de sectionnement général de l’ensemble des protections concernées.

Les canalisations. Elles se composent des câbles, de leurs supports et conduits. Les câbles des circuits terminaux sont raccordés en amont sur les tableaux, armoires et coffrets électriques et en aval sur les prises de courant des postes de travail.

Les boîtes de dérivations. Elles se situent entre les tableaux (ou coffrets) et les points d’accès. Ces éléments permettent de dériver en parallèle un circuit vers les prises de courant.

Les postes de travail ou points d’accès. Ils sont constitués d’un ensemble de prises de courant 10/16/A+T permettant d’alimenter en puissance les équipements terminaux.

SCHEMA DE PRINCIPE Vocabulaire Point d’accès : c’est l’endroit prédéfini où s’effectuera une connexion informatique ou multimédia. Poste de travail : c’est l’ensemble des connexions terminales destinées à l’utilisation. Tableau, coffret, armoire : c’est le point de départ de l’installation à partir duquel les circuits terminaux sont protégés.

Tableau Armoire Coffret

Electrique Support chemins de câbles, goulotte ou plinthe

Câbles Dérivation

Poste de travail « utilisation »

Fourreau conduit



III.5.1. LES TABLEAUX ÉLECTRIQUES

Toutes les armoires électriques devront être de conception robuste. Elles répondront à minima aux caractéristiques suivantes :

IP 40-IK08, Porte fermant à clé, Enveloppe métallique.

Le principe retenu pour assurer la distribution sera différent selon les cas de figures principaux définis ci-après. 1. L’armoire générale (*) est existante, mais elle a une réserve de place

insuffisante pour loger les circuits des postes de travail. Mise en place dans l’armoire existante d’une protection pour le tableau de

distribution des postes de travail, Création d’une armoire attenante reliée à la protection précitée pour la

distribution des postes de travail.

(*) l’armoire générale est le tableau divisionnaire de protections électriques de la distribution des circuits terminaux du niveau ou de la zone considérée.

Support chemins de câbles, goulotte et plinthe

Câbles Dérivation


Fourreau conduit


Electrique

Armoire existante

Armoire Tableau Coffret

Attenant

Distribution des postes de

travail



2. L’armoire générale existante est trop ancienne ou vétuste (pontages, fusibles,

câblages ne répondant pas aux règles de l’art.) Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de

distribution des postes de travail, Création d’une armoire attenante ou de zone reliée à la protection précitée

pour la distribution des postes de travail,

3. L’armoire principale ou générale existante est trop éloignée de l’installation. Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de zone

de distribution des postes de travail, Création d’une armoire de zone pour la distribution des postes de travail,

4. L’armoire générale existante a une réserve de place suffisante pour loger les

circuits des postes de travail, elle est suffisamment proche de l’installation à créer. Les conditions de mise en place des canalisations sont normales (il n’y a pas de difficultés particulières de passages).

Mise en place dans l’armoire existante d’une protection générale des postes de travail.

Création des départs des circuits des postes de travail,

Armoire existante


Attenant


travail

Armoire existante

Armoire De zone Distribution

des postes de travail

Armoire Existante Distribution




5. L’installation est répartie sur plusieurs salles géographiquement éloignées les unes des autres. Les postes de travail à alimenter sont inférieurs à 10 points d’accès par salle.

Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de zones de distribution des postes de travail,

Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail, 6. L’installation est importante, la distribution à réaliser en circulation n’est pas

facile (Passages difficiles de sections de canalisations et supports) Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de

zones de distribution des postes de travail, Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail,

Armoire existante



Armoire existante





7. L’armoire générale est trop ancienne ou vétuste. L’installation est répartie sur

plusieurs salles géographiquement éloignées les unes des autres, équipées chacune de plus de 10 postes de travail. et/ou l’installation est importante, la distribution à réaliser en circulation n’est pas évidente, les passages sont difficiles.

Mise en place dans l’armoire existante des protections des tableaux de zones de distribution des postes de travail,

Création des armoires de zones pour la distribution des postes de travail,

Armoire existante

Armoire De zone

ou de salle


travail

Armoire De zone

ou de salle


travail

Armoire De zone

ou de salle


travail



8. Le nombre de postes de travail par salle est inférieur à 10, l’armoire générale est existante et sa réserve est suffisante.

Mise en place dans l’armoire existante d’une protection générale des postes de travail.

Création des départs des circuits des postes de travail, la réserve est insuffisante.

Mise en place dans l’armoire existante d’une protection du tableau de distribution des postes de travail,

Création d’une armoire attenante pour la distribution des postes de travail,

Dans le cas où l’installation est totalement neuve, la distribution des postes de travail ne sera pas dissociée du reste de l’installation. En outre, il sera nécessaire d’utiliser des coffrets de distribution et de protection pour les salles équipées de plus de 10 points d’accès.

Armoire Existante Distribution


Armoire existante


Attenant


travail

REGION ILE-DE-FRANCE ET1 – Exigences techniques de câblage


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MISE EN PLACE D'UNE PROTECTION DANS L'ARMOIRE GLE X X X X X X X X

MISE EN PLACE DES PROTECTIONS DE TABLEAUX DE ZONES DANS L'ARMOIRE GLE X

DISTRIBUTION A PARTIR DE L'ARMOIRE GENERALE X X

CREATION D'UNE ARMOIRE ATTENANTE X X X X

DISTRIBUTION A PARTIR DE L'ARMOIRE ATTENANTE X X X

CREATION D'UNE ARMOIRE DE ZONE X X X

CREATION DES ARMOIRES DE ZONES X X

DISTRIBUTION A PARTIR DE L'ARMOIRE DE ZONE X X X

DISTRIBUTION A PARTIR DES ARMOIRES DE ZONES X X



III.5.2. CARACTÉRISTIQUES DES TABLEAUX ÉLECTRIQUES

Les modifications des armoires existantes (adjonction de protection) ou la création d’armoires de protection des postes de travail doivent intégrer les caractéristiques suivantes :

Départs sur bornier haut (borne de passage, serrage à ressort), pas plus de deux conducteurs par borne, borne bleue pour le neutre, borne vert-jaune pour le conducteur de protection (un seul conducteur par borne), bornes grises pour les phases, bornes oranges pour les autres applications «voyant »,

Circulation du câblage en goulotte plastique, Extrémité des conducteurs souples sertie, terminée par manchons, Repérage par bague de chiffres de tous les conducteurs, Respect des couleurs normalisées des conducteurs : bleu pour le neutre,

vert-jaune pour le conducteur de protection, rouge, brun, noir pour les phases,

Distribution par répartiteur « multiclip » ou équivalent. Les pontages en amont des disjoncteurs sont interdits,

Chacune des protections peut être débranchée sans modifier le câblage des protections voisines,

Disjoncteur de type C 60, DPN, DX ou équivalent. Les organes de coupure et de protection seront choisis en fonction de l'Icc et du pouvoir de coupure (PDC) des protections. Les autres types de disjoncteurs que l'on rencontre dans des applications domestiques sont proscrits.

Mise en place de voyants «blancs » présence tension (sur chacune des sources si onduleur).

Mise en place de voyants «rouges » dérangement, correspondant à la synthèse défaut des disjoncteurs divisionnaires y compris la protection générale amont.

Les schémas seront placés dans une pochette plastique à l'intérieur d'un porte plans fixé sur la porte de l'armoire ou à proximité immédiate,

Les étiquettes seront exclusivement de type gravées : Les circuits prises : fond rouge, lettres noires, Les bornes « Suprem », domino « Nylbloc », pique fils « Gripp », cap vis,

sont proscrits à l'intérieur des tableaux électriques, Protection par écran des parties sous tension. Création des tableaux ou compléments dans les armoires existantes,

Caractéristiques particulières : Les tableaux électriques sont implantés soit dans les gaines

techniques, soit dans les locaux de brassage, soit dans les salles spécifiques,



Les tableaux attenants ou de zones sont raccordés en 230/400V+N depuis le tableau existant,

L’alimentation de chaque tableau est réalisée en câble U1000RO2V. La section ainsi que la protection de tête est compatible avec les puissances installées + 1/3 de réserve.

Les coffrets une rangée sont autorisés pour une extension d’armoire existante.

Instructions particulières La puissance est limitée à 500 W maximum par point d’accès et poste de travail (1, 2 ou 3 PC 10/16A+T groupées), La puissance est limitée à 2000 W par phase de circuit de poste de travail, soit un départ pour 4 postes de travail multimédia, à l’exception des circuits de prises normales des points d’accès de type PAX1 et PAX2 qui seront limités à 2 postes de travail par départ. Chaque départ est composé d’un disjoncteur différentiel 2x16A 30mA conforme à la norme NFC 15-100 et sera équipé d’un bloc différentiel 30 mA – Hpi (Haut Pouvoir Immunitaire) ou SI (Super Immunisé) pour l’alimentation des prises de couleur rouge. Ces composants ont une immunisation complémentaire aux déclenchements intempestifs. Dans le cas d’ajout de disjoncteurs différentiel 2x16A 30 mA dans une armoire existante, si le nombre de protections est supérieur à trois, un disjoncteur tétrapolaire sera installé en amont (par exemple 4x32A) Chaque protection générale de tête est assurée par un disjoncteur calibré selon la puissance installée plus un tiers (PT = PI + 1/3). Un disjoncteur en réserve sera à prévoir pour chaque création de coffret électrique. Ce disjoncteur 30 mA sera de type Hpi (Haut Pouvoir Immunitaire) ou SI (Super Immunisé). Tableau de détermination de la puissance La puissance est déterminée en fonction de l’utilisation potentielle du point d’accès desservi.

Utilisation DénominationPC 10/16A+T "détrompée"

PC 10/16A+T "normale"

Puissance en W

Point d'Accès TEChnique PATEC 1 0 200Point d'Accès TELéphonique PATEL 1 0 100Point d'Accès INFormatique PAINF 2 0 300Point d'Accès Scientifique (salle TP : SVT, STL, ST2S, EFS, Physique, chimie.)

PAX1, PAX2 2 4 300 + 600

Point d'Accès Double informatique + téléphone PA2 3 0 400



Les protections des circuits sont déterminées de la manière suivante : un circuit par organe de protection, (on veillera à protéger d'abord la section), 2,5 mm2 sera protégé en 16 A, 6 mm2 sera protégé en 32 A, 10 mm2 sera protégé en 50 A,

Pour toute liaison créée à partir du TGBT ou d’une armoire divisionnaire pour alimenter une armoire de salle, l’entreprise devra fournir une note de calcul. SCHEMA DE PRINCIPE POUR LA CREATION D’UN COFFRET DE SALLE Equipement de la salle : 1 PA2 + 19 PAINF + 1 PATEC

5G10mm²

4x50A + diff 300mA sélectif

Interrupteur 4x63A Coffret de salle

Protection armoire d’étage

PCI-1 PCI-2 PCI-3 PCI-4 PCI-5 Réserve

30mA 30mA 30mA 30mA 30mA 30mA



SCHEMA DE PRINCIPE DE PROTECTION

PRINCIPE DE PROTECTION

2x16A30mA

4x38A

PRISES RJ45PRISES RJ45 PRISES RJ45

2x16A30mA

2x16A30mA

PH+N+TPH+N+T

PA2 PAINF PAX1 ou PAX2

III.5.3. LES ARRÊTS D’URGENCES

1) L’armoire de zone ou de salle dispose d’une coupure d’urgence implantée directement à proximité de celle-ci. Cette coupure d’urgence est du type coup de poing placé sous verre dormant, arrêt d’urgence à réarmement à clé, voyants de signalisations Rouge pour ouvert (présence de tension) et Vert pour fermé (absence de tension en aval de la protection générale de l’armoire) en face avant. Cet équipement agira simultanément sur les protections générales. 2) L’armoire d’alimentation du coffret ou du tableau attenant, si elle n’est pas déjà équipée, devra disposer d’une coupure d’urgence implantée directement à proximité. Cette coupure d’urgence est du type coup de poing placé sous verre dormant, arrêt d’urgence à réarmement à clé, voyants de signalisations Rouge pour ouvert (présence de tension) et Vert pour fermé (absence de tension en aval de la protection générale de l’armoire) en face avant. Cet équipement agira simultanément sur les protections générales. La position de l’arrêt d’urgence sera déterminée d’une façon logique par rapport à l’évacuation de la salle (généralement à coté de la porte de sortie). Les arrêts d’urgence AUP (coffret de salle poste de travail), AUZ (coffret de la zone), AUG (armoire générale), fonctionnent en sécurité positive. Les AUP, AUZ, AUG agiront sur la bobine MX de la protection générale de l’alimentation du tableau attenant.



Tous les arrêts d’urgence sans distinction seront du type coup de poing à clé sous verre dormant, équipés de signalisations lumineuses d’état. Cas particuliers :

Si un coffret est rajouté dans une salle de classe déjà équipée d’une armoire, l’arrêt d’urgence devra également couper l’alimentation de l’équipement existant. La méthode la plus simple est d’alimenter l’armoire existante par le coffret créé,

Les couleurs Rouge et Verte pour les voyants des arrêts d’urgence pourront être inversées si l’ensemble du site est déjà dans cette configuration,

SCHEMA DE PRINCIPE ARRET D’URGENCE

T

MX



III.5.4. LES CHEMINS DE CÂBLES

Il sera fait usage de chemins de câbles, de type « fil » dans les zones équipées de faux plafonds techniques démontables. L’usage de chemins de câbles sera systématique si plus de 5 câbles cheminent en parallèle sur une distance supérieure à 2.5 mètres. Les chemins de câbles mis en place auront une section appropriée respectant les 30% de réserve de place disponible. Toutes les liaisons entre longueur de chemins de câbles sont réalisées avec un système d'éclisses boulonnées permettant d’assurer une continuité électrique parfaite. Les chemins de câbles sont mis en œuvre en respectant les tableaux de charge fournis par le constructeur. La fixation des chemins de câbles se fait à l'aide d'éléments préfabriqués du type consoles ou suspensions. Les éléments supports sont fixés aux structures par chevilles adaptées à la nature de la paroi ou du plafond. Le choix du système de fixation est déterminé selon les critères ci après :

Béton, Maçonnerie pleine, Matériaux légers béton cellulaire, Maçonnerie creuse, Parois minces plaques de plâtre, Entraxe faible, Faible épaisseur, Corrosion, Tenue au feu, Zone tendue, béton fissuré, Charge de traction.

Support chemin de câbles

Câble Dérivation


Fourreau conduit



Les fixations sont réalisées de préférence dans les matériaux les plus durs, par exemple : on préférera fixer dans une dalle en béton armé plutôt que de poser des consoles sur les parois d’une circulation réalisée en cloisons légères. Les fixations par pistolet sont interdites. Les supports des chemins de câbles faciliteront la mise en place des câbles soit par support rigide central jusqu’à 100 mm, soit par consoles fixées sur support vertical rigide. Dans la mesure du possible, les changements de direction, de niveaux, de plans, sont des éléments préfabriqués. Ces éléments respectent le rayon de courbure des câbles. Lorsque les chemins de câbles présentent des risques d'endommagement pour les isolants des canalisations intérieures, il est mis en place des protections convenables permettant d’éviter que des câbles soient blessés. Distances de séparation On veillera à respecter les distances de séparation suivantes : Distance de séparation entre Courants Forts et Courants Faibles : 300 mm sur un parcours commun horizontal, et 300 mm également pour un cheminement superposé. En cas de croisement ponctuel la distance pourra être de 100 mm.

III.5.5. LES GOULOTTES

Lorsque la goulotte est commune avec les réseaux VDI, celle-ci comprend au minimum trois compartiments et trois couvercles. Les sections sont définies en fonction du remplissage plus 30% de réserve (hors compartiment central). Le compartiment central doit rester vide.

goulotte

Câble Dérivation




Tous les angles intérieurs, extérieurs, plats, les tés et les embouts de fermetures sont réalisés avec les accessoires et pièces de formes prévus dans les gammes du constructeur. Les fixations sont réalisées par vis et chevilles appropriées tous les 50 cm maximum. Le choix du système de fixation est déterminé selon les critères ci après :

Béton, Maçonnerie pleine, Matériaux légers béton cellulaire, Maçonnerie creuse, Parois minces plaques de plâtre, Entraxe faible, Faible épaisseur, Corrosion, Tenue au feu, Zone tendue, béton fissuré, Charge de traction.

Les fixations sont réalisées de préférence dans les matériaux les plus durs, par exemple : on préférera fixer dans une dalle en béton armé plutôt que de poser des consoles sur les parois d’une circulation réalisée en cloisons légères. Les fixations par pistolet sont interdites. Les fixations en quinconce sont à éviter. Lorsque la surface de pose n’est pas parfaitement plane, elles provoquent des déformations du socle. Ces déformations entraînent dans la plupart des cas des problèmes de blocage ou de tenue de couvercles ou des équipements (selon les gammes et les constructeurs). Les goulottes sont adaptées pour recevoir l'appareillage au module 45 x45 mm (sans qu’il soit nécessaire d’adjoindre des accessoires de calage ou de réduction). Afin d’éviter des dégradations dans les zones délicates à équiper (décoration, accès, etc.), on adopte une technique de «contournement » de l’ensemble du volume. Autrement dit, les canalisations sont passées directement à proximité, sur des supports mitoyens, dans les volumes voisins moins nobles ou plus accessibles. Pour les autres zones, les canalisations seront passées dans le volume concerné. Distances de séparation La distance de séparation entre Courants Forts et Courants Faibles est fonction de la longueur de cheminement parallèle continu. Les plinthes ou goulottes auront impérativement 3 compartiments et 3 couvercles avec un compartiment central vide (séparateur).



Voir tableau de séparation ci-après.

Cheminement parallèle en mètres

Sépa

ratio

n en

cm

5

101520253035

50 10 15 20 25 30 35

III.5.6. CONDUITS ET FOURREAUX

Les conduits et fourreaux sont choisis et mis en œuvre conformément à la réglementation. Le taux d'occupation maximum des fourreaux et conduits sera conforme à la norme NFC15-100. Le taux d'occupation maximum des fourreaux et conduits est inférieur au 2/3 de la section intérieure. Les courants forts et courants faibles sont passés dans des fourreaux différents. Les fourreaux rigides de type IRL sont utilisés dans le cas de liaisons sur un parcours commun regroupant un nombre de câbles inférieur à trois. L’utilisation de fourreaux de type ICA est faite systématiquement pour chaque traversée de parois ou de planchers.

Câble Dérivation


Fourreau conduit



Rebouchage et colmatage étanches : toutes les traversées sont rebouchées au degré coupe feu correspondant. Pour les traversées CF 2H00 et 1H00, il est fait usage du système HILTI en brique CF CP 657 et mastic CF intumescent CP 611 A ou équivalent. Pour les autres traversées dont le degré CF est inférieur à 1H00, on peut utiliser du mastic HILTI CF intumescent CP 611 A pour un passage inférieur à 225 mm de diamètre ou 400mm² ou équivalent. Les fourreaux seront colmatés conformément au degré coupe-feu de la paroi traversée.

III.5.7. LES CÂBLES


Electrique Support chemins de câbles, goulotte et

Câble Dérivation


Fourreau conduit Câble



Dimensionnement Les calculs des canalisations et circuits précisent la section des câbles en fonction :

de la nature des câbles, âme en cuivre ou aluminium, du coefficient de proximité, du coefficient de température, de l'intensité du courant, de la température maximale admissible, du coefficient de simultanéité, de l'intensité du courant de court-circuit amont et aval.

Par poste de travail, la puissance est limitée suivant la nature des équipements à connecter : voir tableau page 112. La puissance est limitée à 2000 W maximum par phase. Les câbles sont en U1000 R02V. La section minimum pour l’alimentation des prises de courant est en 2,5 mm2. Aucune distribution de postes de travail n’est assurée en tétrapolaire. Tous les circuits d’alimentation des postes de travail sont réalisés en bipolaire. Les paramètres à prendre en compte sont :

Le régime du neutre (TT, TN ou IT très rarement mais à identifier sur les installations existantes),

La température : 30° C, Le coefficient de foisonnement : 1 x PI, Le coefficient de simultanéité : 0.9 x PI,

La chute de tension admissible maximum, Δu de 3 %, entre la prise et le tableau électrique,

La nature des câbles en cuivre, La pose jointive 0,7, L’intensité de court-circuit, Icc au niveau considéré.

Les liaisons à créer sont réalisées en câbles U1000 R02V. Elles sont supportées par des chemins de câbles ou des goulottes et plinthes. Les liaisons sont raccordées à leurs tenants dans les tableaux divisionnaires existants ou à créer, et à leurs aboutissants sur les postes bureautiques à créer. Les câbles sont en U1000 R02V jusqu’aux points à alimenter.



Caractéristiques des câbles Câble basse tension industriel UTE NF C 32-321 et 502 IEC Ame rigide en cuivre ou aluminium Isolant PR Gaine de bourrage Gaine extérieure PVC noir Tension nominale 1000 V Température maximale de l’âme 90°C en permanence et 250° en court-

circuit Marquage extérieur NF USE U 1000 RO2V 3G2,5 Rayon de courbure, 6 fois le diamètre extérieur Câble 3x2,5mm2, âme massive, diamètre extérieur 12,5 mm, 205 Kg/Km,

intensité à l’air libre 33A.s Le câble RO2V ne doit pas être déroulé et posé lorsque la température est inférieure à –10°C. Cette remarque prévaut lorsque le câble est déstocké de l’extérieur vers l’intérieur puis posé. Les câbles U 1000 RO2V issus des armoires existantes ou à créer, sont proprement fixés par colliers rilsans à l’intérieur des chemins de câbles. La fréquence des attaches rilsans est de 60 cm. Toutes les liaisons créées sont protégées par disjoncteurs différentiels placés à l’intérieur du tableau divisionnaire existant.



III.5.8. LES BOITES DE DERIVATION

005

Les câbles issus d’un tableau desservant plusieurs points sont dérivés et divisés dans des boîtes de dérivation 100x100 mm minimum à fermeture par 1/4 de tour. Les boites sont repérées sur le couvercle et à l'intérieur de la partie formant le socle. Elles sont fixées sur l'aile du chemin de câbles par deux boulons filetage 6 mm. Il y a un câble uniquement par embout de boîte de dérivation. Les sources et les natures de circuits ne sont jamais mélangées à l'intérieur des boites (protections différentes).

Câble Dérivation


Fourreau conduit



III.5.9. DISTRIBUTION DU CIRCUIT DE MISE À LA TERRE

Ce circuit fait l’objet d’attentions particulières. Toutes les prises de terres d’un même bâtiment doivent être raccordées entre elles. Ce raccordement doit s’effectuer le plus près possible de l’origine de la prise de terre dans chaque bâtiment. Dans le cas de complément ou de modification d’installations, les mises à la terre sont réalisées à partir des circuits de terre existants du bâtiment. En outre, l’entreprise doit s’assurer que le conducteur de protection sur lequel elle raccorde la terre de son installation a bien toutes les continuités et que sa valeur de la prise de terre est acceptable (10 ohms maximum). Dans le cas contraire des mesures sont à prendre par l’établissement afin de garantir une prise de terre correcte pour les utilisateurs. Liaisons équipotentielles Toutes les parties métalliques sont interconnectées et reliées à la terre par des liaisons équipotentielles :

Chemins de câbles courants forts et faibles, Tableaux électriques, Bâtis métalliques traversés par des canalisations électriques, Luminaires, Ossatures faux plafond, Canalisation de plomberies (eau et vidange), gaine de ventilation.

La barrette de terre informatique sera interconnectée avec la terre de l’armoire ou coffret électrique le plus proche. Site multi bâtiments Si plusieurs bâtiments sont reliés entre eux par des câbles électriques, il est indispensable d’interconnecter les liaisons de terre des bâtiments. Cette interconnexion s’effectue en arborescence ou par maillage. Le principe du maillage est plus sécurisant. L’entreprise vérifiera l’équipotentialité des terres entre les différents bâtiments. Dans la mesure ou l’équipotentialité n’est pas satisfaisante, l’entreprise en avertira le maître d’ouvrage qui prendra ses dispositions pour faire remédier à cette anomalie.



Schéma de Principe des Réseaux de Terre

Reseau desmasses


Bornier de terre

Fermes

Fermes

Fermes

Chapes

Réseau desmasses


Réseau des massesmétalliques du

bâtimentPrise de terreprincipale du

bâtiment

Réseau desmasses


Réseau desmasses


Connexion sertieinamovible

Chemin de câblescourants forts

Mise enéquipotentialité

Chemin de câblescourants faibles

Réseau de terredes répartiteurs

Equipement19"

Equipement19"

Equipement19"

Tresses à poserseulement si tube etgoulotte métalliques

Tube métalliqueGoulotte métallique



III.5.10. LES PRISES TERMINALES

Les postes de travail bureautiques à alimenter se composent de 1 à 4 prises selon les équipements potentiels à connecter. Pour chaque poste :

Point d’Accès TEChnique équipé d’une PC rouge 2 pôles +T 10/16A

Point d’Accès TELéphonique équipée d’une PC rouge 2 pôles +T 10/16A

Point d’Accès INFormatique équipée de 2 PC rouge 2 pôles +T 10/16A

Point d’Accès scientifique PAX1 ou PAX2 (salle TP) équipée de 2 PC rouge 2 pôles +T 10/16A et 4 PC normales 2 pôles +T 10/16A

Point d’Accès double informatique + téléphone équipé de 3 PC rouge 2 pôles +T 10/16A

Remarques :

Les prises de courant seront solidaires avec éclips et raccordement bilatéral, Les prises de courant seront éloignées d’une distance minimum de 1 mètre

de tout point d’eau (paillasses humides) même si la norme NFC 15-100 ne l’impose que pour les locaux à usage d’habitation. Dans le cas où cette distance ne peut pas être respectée (paillasse de 1,80m avec un point d’eau central), les prises de courant seront installée à la distance la plus éloignée possible.


Electrique Support chemins de câbles, goulotte

Câble Dérivation


Fourreau conduit



L’alimentation des matériels actifs est réalisée avec 1 ou 2 bandeaux de 8 PC 2 pôles +T 10/16A par baie de brassage. Chaque bandeau de 8 PC est protégé par un disjoncteur différentiel 2x16A / 30 mA Hpi ou SI implanté dans un coffret spécifique de protection. Ce coffret de protection est placé à l’intérieur du local de brassage (caractéristiques voir chapitre tableau électrique). Les prises de courant 2P+T 10/16A sont de format 45 x 45. Caractéristiques des prises de courant

Standard français, De couleur rouge pour les circuits informatiques, De couleur blanche pour les circuits normaux, Intensité nominale 10/16A, Tension 250 V alternatif, Contacts électriques protégés par éclipse de protection.

Point d’eau

Position des prises de courant



III.5.11. REPÉRAGE

Il est réalisé d'une façon sûre et durable, et effectué en totalité conformément aux normes en vigueur. Les conducteurs sont repérés selon les couleurs normalisées. Ils sont également identifiables par numéro et par lettres en fonction du repérage du circuit concerné. Toutes les bornes dans les tableaux sont repérées en corrélation avec les conducteurs concernés. Pour l'appareillage, les étiquettes seront posées sur des supports fixes indépendants des matériels et des "goulottes". Tous les coffrets, armoires, boîtes de connexions et appareillages, sont repérés à l'aide d'étiquettes rigides gravées. Circuits prises informatiques : fond rouge, lettres noires Les câbles sont repérés du tenant à l’aboutissant, tous les 10 mètres environ et dans chaque local traversé. Le repère est une étiquette attachée aux câbles. Son libellé est protégé pour conserver un repérage sûr et durable. L'ensemble des repérages précités est impérativement identique aux repérages mentionnés sur les plans et schémas et tout texte est libellé en langue française. Les différents repères par étiquettes comportent au moins les indications permettant de connaître :

La nature, la fonction, L'origine et l'aboutissement, Le numéro d'ordre du câble.

Principe de repérage TD A / PCI 3 TD A = origine et identification du tableau, PCI = (distribution) Prise de Courant "informatique" 3 = numéro d'ordre du circuit 3

Remarque : le numéro de salle sera indiqué coté armoire d’étage.

1A - LOCAUX GENERIQUES Qté Type Remarques1 PA2 A droite ou à gauche du tableau

1 PATEC En entrée de salle pour un élève en situation de handicap

1 PATEC Au dessus du tableau pour Vidéoprojecteur Intéractif (VPI)

1 PARJ En position centrale1 PA2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale1 PAX2 Sur la paillasse professeur


1 PARJ En position centrale1 PA2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale

18 PAINF 1 par poste de travail. De 18 à 24 selon la taille et le type de formation

1 PATEC Pour imprimante réseau1 PA21 PAX21 PA2 Par poste de travail1 PATEC Pour imprimante réseau

Bureaux (infirmerie, bureau du médecin, assistante sociale, psychlogue) 1 PA2 Par poste de travail

Salle de reprographie 1 PATEC 1 à 3 selon besoins1B - ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE Qté Qté RemarquesPhysique, Chimie, STL physique ou chimie, physique appliquée

1 PAX2 Sur la paillasse professeur


1 PARJ En position centrale9 PAX2 Sur paillasses élèves (selon les salles de 9 à 12)1 PATEC Pour imprimante réseau

SVT, STL bio et microbio, ST2S, EFS1 PAX2 Sur la paillasse professeur


1 PARJ En position centrale9 PAX1 Sur paillasses élèves (selon les salles de 9 à 12)1 PATEC Pour imprimante réseau

1C - ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE Qté Qté Remarques1 PA2 A droite ou à gauche du tableau



18 PAINF 1 par poste de travail. De 18 à 24 selon la taille et le type de formation

1 PATEC Pour imprimante réseau

1D - ENSEIGNEMENT DES SERVICES Qté Qté Remarques

a Section HôtellerieChambre 2 PATEC Au niveau du bureauCuisine 1 PATEC Pour Vidéoprojecteur Intéractif (VPI) ou ordinateurb Pôle tertiaire

1 PA2 A droite ou à gauche du tableau1 PA2 Banque d'accueil



12 PAINF 1 par poste élève, généralement de 12 à 18 selon les besoins et les surfaces disponibles.

1 PATEC Imprimante réseau

LISTE DES LOCAUX AVEC L'EQUIPEMENT EN POINTS D'ACCES

Salle informatique, multimédia, laboratoire informatique, salle de travail en autonomie (BTS), salle de travaux dirigés de ST2S

Laboratoire de préparation physique, chimie, STL, SVT, ST2S, EFS, ISI, SSI

Salle de cours sciences expérimentales

Salle de réunion, salle de TP sanitaire et social

Salle de cours banalisée , salle de permanence

Bureaux (administratifs, CPE, vie scolaire, EPS, conseiller d'orientation)

Salle de dessin d'art

Espace communication du labo de vente

Salle de TP sciences physique-chimie, STL physique-chimie

Salle de TP SVT, STL bio et microbio, ST2S, EFS

1E - ENSEIGNEMENT DE LA PRODUCTION Qté Qté Remarques

1 PA2 A droite ou à gauche du tableau



12 PAINF 1 par poste de travail. De 12 à 15 selon la taille et le type de formation. Schéma d'implantaton à réaliser.

1 PATEC Imprimante réseau

1 PAX2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale15 PAX2 Schéma d'implantation à réaliser1 PATEC Imprimante réseau1 PAX2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale15 PAX1 Schéma d'implantation à réaliser1 PA2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale15 PAINF



1 PARJ En position centrale15 PAX1 Schéma d'implantation à réaliser1 PATEC Imprimante réseau1 PA2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale1 PAX11 PATEC Imprimante réseau1 PA2 A droite ou à gauche du tableau


1 PARJ En position centrale6 PAX1



1 PARJ En position centrale15 PAINF Schéma d'implantaton à réaliser1 PATEC Imprimante réseau

1F - ENSEIGNEMENT SPORTIF Qté Qté Remarques

Gymnase 2 PARJ Le ou les points seront positionnés à une hauteur inférieure à 4m (Borne WIFI)

II - VIE SCOLAIRE ET SOCIALE2A - TRAVAIL PERSONNEL ET DOCUMENTATION Qté Qté Remarques

2 PA2 Sur la banque de prêt1 PAINF Sur la banque de prêt

1 PARJLe nombre de points sera déterminé en fonction de la surface à couvrir. Le ou les points seront positionnés au plafond (Borne WIFI)

1 PATEC Pour imprimante réseau8 PAINF 8 à 20 dans l'espace multimédia de consultation

CDI Salle de travail de groupe 2 PAINF 2 à 4 par salle selon surface

Salle de CAO-DAO (laboratoire de construction) pour les sections professionnelles, ISI/ISP, SSI, etc

Atelier de prise de vue

d Autres locaux industriels

Salle de projet des BTS, laboratoire de sciences industrielles des baccaluréats "sciences et technologie de l'ingénieur". Toutes spécialités

CDI Salle de documentation

Salle d'enseignement pratique

Pôle information et communication

b Section STI2D

a Pôle Industriel commun

Atelier de maquettage et Modelage

c Section STD2A

Pôle technologie de spécialité (ITEC, SIN, EE, A&C)

Laboratoire d'études des systèmes

2B - LOCAUX D'ACCUEIL Qté Qté Remarques

PATEC Autant que nécessaire au plafond pour affichage aux points de concentration des circulations.

PARJAutant que nécessaire au plafond, pour la mise en œuvre de bornes WIFI, DECT (téléphonie mobile), caméras de vidéosurveillance

PATEC Autant que nécessaire pour le contrôle d'accès et l'anti-intrusion

PATEC Pour les bornes d'enregistrement (demi-pension) : 1 borne par tranche de 300 repas

1 PA2 A droite ou à gauche de la scène1 PATEC Vidéoprojecteur

1 PARJ Pour le WIFI : nombre à déterminer suivant la taille de la salle

1 PATEL1 PA2

2C - VIE SCOLAIRE PROFESSEURS Qté Qté Remarques1 PA22 PAINF 2 à 4 selon surface1 PA25 PAINF 5 à 10 selon surface1 PATEC Vidéoprojecteur1 PARJ WIFI

2D - VIE SCOLAIRE ELEVES Qté Qté Remarques1 PATEC en hauteur5 PAINF 1 à 5 selon besoin 1 PARJ WIFI

III - ADMINISTRATION ET LOGISTIQUE3A - ADMINISTRATION GENERALE Qté Qté Remarques

1 PA21 PAINF Périphériques réseaux (ordinateur portable)1 PATEC Pour imprimante réseau.1 PA2 Par poste de travail.1 PATEC Pour une imprimante réseau.1 PATEL Télécopieur

3B - ENTRETIEN ET MAINTENANCE Qté Qté RemarquesSalle de repos des agents 1 PA2 1 à 2 selon besoins3C- LOCAUX TRANSVERSAUX Qté Qté

Répartiteur Général 7 PA2 Dans le cas de serveurs non-rackables ou bien une platine 24 ports dans la baie serveurs

Sous Répartiteur 1 PA2

IV - SERVICES D'HEBERGEMENT4A -DEMI-PENSION Qté Qté Remarques

1 PATEC En tête de ligne de self (lecteur au niveau des distributeurs de plateaux) - 1 PATEC par ligne de self

1 PATEC Au dessus de la ligne de self (compteur). Alimentation commandée par interrupteur pour RAZ

1 PAINF Poste de travail Gestion Self

1 PATEC1 à 4 selon besoins (pour affichage ou vidéo-projection). Uniquement pour les établissement sans salle polyvalente.

1 PARJ WIFIsalle à manger adultes 1 PATECPréparations chaudes (zone cuisson) 1 PATELChambres froides et armoires frigorifiques 1 PATEL Pour l'enregistreur4B - INTERNAT Qté Qté RemarquesSalle TV 1 PAINF

1 PA22 PAINF Nombre à adapter selon la surface de la salle1 PARJ

Chambre maître d'internat 1 PA2Chambre 1 PAINF Par lit4C - LOGEMENTS Qté Qté Remarques

1 PARJ Par pièce principale (selon norme NFC 15100)

Circulations, préaux et halls d'accueil (application sur l'ensemble des bâtiments pédagogiques et administratifs)

Salle polyvalente

Loge du concierge

Salle des professeurs

Salle TV, Salle de travail

Cafétéria élèves, foyer

Bureaux de travail des professeurs

De 1 à 3 suivant la surface de la loge et des systèmes à connecter (ordinateur, téléphone, systèmes techniques, renvois d'alarmes)

Secrétariats

Zone self

Salle à manger élèves

Bureau du Proviseur, Proviseur adjoint, Chef de travaux

V - AUTRES SURFACES5A -ANNEXES BATIMENT Qté Qté RemarquesChaufferie, CTA 1 PATEL A l'entrée

1 PARJ Sur Rail DIN dans l'armoire de régulationAscenseurs 1 PARJ Un point par machinerie (ligne directe)local EDF ou TGBT 1 PATEL