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Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

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Nouveautés de la rentrée

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UNE IDÉE DE SORTIE DIDACTIQUE ORIGINALE…

Au cœur de la montagne, il est loisible de remon-ter le temps pour découvrir les secrets de la fortifi-cation, de la préhistoire à nos jours, grâce à unequarantaine de panneaux didactiques présentantl’évolution des divers systèmes de défense (campretranché, oppidum, château fort, forteresse,...), lelong des couloirs du fort d’Evionnaz (300 m). Unecollection de casques romains et antiques, desmodèles réduits de machines de guerre médiévaleset des maquettes complètent la découverte.

La visite de l’étrange labyrinthe souterrain de cetouvrage antichar permet de percer les mystères desfortifications suisses et de comprendre le dispositiffortifié construit pour défendre l’axe routier duGrand-Saint-Bernard. Découvrez encore les plansétablis par Hitler pour envahir la Suisse ainsi quel’évolution des blindés et les principes du combatantichar.L’ouvrage d’Evionnaz est associé à une puissanteligne de barrages antichars entre Collonges etEvionnaz, intitulé «toblerone» en raison de saforme rappelant une marque de chocolat.

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA ZLA DÉCOUVERTE D’UN PAN

DU PATRIMOINE HISTORIQUE

DE LA SUISSE ET DE L’ÉVOLUTION

DE LA FORTIFICATION

DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS...

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA Z

Pour visiter l’ouvrage, son responsable, Patrice Galletti, se tient volontiers à votre disposition pour tous renseignements (déplacement, prix école, place de parc,…) ou visite préparatoire d’une sortie de classe (matériel didactique à disposition):

natel 079 633 52 08 ou courriel: [email protected]

En cas de non réponse, appeler le 079 628 88 52.

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Cet été, le titre d’un livre récemment paru aux éditionsDunod m’a interpellée: «Faut-il encore apprendre?».Personnellement, j’ai toujours été convaincue de lanécessité d’être curieux et avide de nouveaux savoirs(n’y voyez aucune prétention, car cela ne signifie pasque je sache grand-chose!), aussi j’ai ressenti unélectrochoc en découvrant cette question. Et pourtantje m’en pose des questions, mais jamais celle-là!L’ouvrage entre mes mains (car je n’ai point trouvé celivre pour mon iPad), je consulte la quatrième decouverture et là c’est une avalanche d’interrogations:«Que signifiera le terme “apprendre“ dans la sociétécognitive? Aura-t-il le même sens que celui que nous luidonnons aujourd’hui? Comment faire pour que nouspuissions tous profiter de cette société de laconnaissance? Quels sont les processus cognitifs quechacun d’entre nous devra développer demain pouraccéder au savoir? Comment les définir et comment lesdévelopper?»

En commençant la lecture, je savais par avance quetoutes les réponses ne s’y trouveraient pas, maisqu’importe, puisque cela m’avait entraînée sur lechemin de la réflexion. Dans

nos vies quotidiennes, il est indéniable que l’accès ausavoir s’est transformé, avec Internet, avec les réseauxsociaux... Bill Gates a récemment affirmé lors d’uneconférence sur les nouvelles technologies que le webétait l’avenir de l’éducation et que d’ici cinq ans toutesles autres méthodes d’apprentissage seraientsupplantées. Assurément, c’est exagéré, toutefois forceest de constater que l’accès à des conférences virtuellesdonnées par d’excellents professeurs démocratisel’enseignement. A noter aussi que le web et les réseauxsociaux permettent une approche collaborative dusavoir, ce qui ouvre des pistes intéressantes. Pourexemple, 55 élèves d’une école de Soyaux en Franceont testé la twittérature, en faisant des résumés delivres en 140 signes. Si l’aspect littéraire est discutable,par contre il est probable que le projet ait motivéquelques réfractaires à la lecture-écriture. Auxenseignants ensuite de trouver des approches plusconstruites pour entretenir l’étincelle en s’appuyant surdes savoirs de base...

Des pionniers testent dans leurs classes de nouveauxoutils. Pas sûr que tout soit bon à prendre, mais il seraiterroné d’être dans le refus systématique. Commenttrier le bon grain de l’ivraie, voilà tout le problème. Deplus, comment relier les parcelles de savoir, puisquenous butinons sur la Toile et perdons souvent le fil?Là, les pistes proposées par Edgar Morin dans«Les sept savoirs de l’éducation du futur»(http://www.agora21.org/unesco/7savoirs) apportentdes éléments de réponse pour gérer l’incertitude de laconnaissance, intégrer la complexité du savoir etsurtout faire des liens.

Si elle veut construire l’école de demain, l’écoled’aujourd’hui doit s’interroger sur les possibilitésd’apprentissage des médias, images et nouvellestechnologies de l’information et de la communication.Et là le Valais a le mérite de proposer un vastedispositif de formation aux enseignants, mais il est

probable qu’il faille voir encore plus loin et pluslarge.

Une chose est sûre (eh oui, j’ai peu de certitudes,mais tout de même quelques-unes): demain (je n’ai

pas dit dans cent ans, car là je me risquerais à desaffirmations péremptoires), il faudra encore apprendre

et les enseignants auront toujours un rôle clédans la co-construction des savoirs.

Belle année scolaire à toutes et à tous.

( Résonances - Septembre 2010 1

Apprendre demainApprendre demainNadia Revaz

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2 Résonances - Septembre 2010 )

Sommaire

4-16

Sommaire Apprendre demain N. Revaz 1

Nominations au SE et à la HEP-VS - DECS 49Bourses et prêts d’honneur - Commission cantonale 50PER: une réalité dès 2011 - CIIP 51Les dossiers de Résonances 52

Agenda Ecole-Culture 17 Des idées de sorties ou de rencontres… - Service de la culture

Education physique 18 Sécurité et gestion du risque - N. Nanchen

Environnement 20 Le bois qui cache la forêt - C. Keim

Documentation pédagogique 22 Exposition Pour tout l’or des mots - E. Nicollerat

Regards sur l’école 24 Sauver l’école? - J.-P. Cretton

Education musicale 26 4000 enfants à Fully - B. Oberholzer et J.-M. Delasoie

Arts visuels 27 Projet de centre autour de Paul Klee - Agnès Zawodnik Boudet

La recherche sous la loupe28 Joaquim Dolz, un chercheur passionné - N. Revaz

Orientation 32 Osez tous les métiers! - A. Moulin Rausis

ICT 33 @ttention, lancement d’un concours - M.-T. Rey

Livres 34 La sélection du mois - Résonances

Concours 36 Energie: concours de courts métrages pour les élèves - FIFEL

Concours 37 Les frappadingues de Résonances - Résonances

BEL 38 Echanges épistolaires 6P - S. Schneider

CPVAL 40 Mourir de la «bonne mort» - P. Vernier

Revue de presse 42 D’un numéro à l’autre - Résonances

Le chiffre du mois 44 Ecarts aux prévisions - SFT/URD

Rencontre 45 Dominique Delaloye: inspectrice à l’écoute - N. Revaz

Publication 48 Parutions recensées par le CSRE - CSRE

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Ce premier dossier de l’année scolaire

fait le point des décisions récemment

prises et liste les chantiers de l’Ecole

valaisanne, de l’école enfantine à la

formation tertiaire. Jean-François

Lovey, chef du Service de

l’enseignement, apporte son éclairage

sur les grandes étapes attendues pour

la scolarité obligatoire et le

secondaire II. Certaines thématiques

ici résumées seront développées en

fonction de leur avancement dans les

éditions suivantes, dans le cadre des

pages infos.

Les infos 2010-2011Les infos 2010-2011

4 Les infos 2010-2011 du DECSDECS

14 Regard de Jean-François Loveysur l’Ecole valaisanneN. Revaz

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4 Résonances - Septembre 2010 )

Les infos 2009-2010 du DECSLes infos 2009-2010 du DECS

Le 12 août dernier était organisée la réunion de rentréerassemblant les inspecteurs scolaires, les directions desécoles, les associations pédagogiques ainsi que les cadreset collaborateurs du DECS. Ce fut l’occasion pour le chefdu Département de l’éducation, de la culture et du sportClaude Roch de présenter brièvement les divers dossiersactuels, de l’école enfantine à la formation tertiaire, etd’adresser des remerciements à l’ensemble du personnelenseignant via toutes les personnes rassemblées dansl’aula du collège des Creusets, à Sion: «Nous avons unebonne Ecole valaisanne. C’est une école de qualité etcette qualité, nous la devons aux enseignantes et aux en-seignants, aux associations, aux directions d’école, au Dé-partement, aux chefs de service du Département et auxcommunes.»

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE,SECONDAIRE I, SECONDAIRE II NON PROFESSIONNELA.

DÉCISIONS IMPORTANTES PRISES RÉCEMMENT

Accordsuisse(HarmoS) –Conventionscolaire ro-mande -PER

HarmoS – Ecole valaisanneLe concordat HarmoS et la Convention scolaire ro-mande (pour la partie francophone du canton) sontentrés en vigueur le 1er août 2009. Le canton a mainte-nant six ans pour mettre en œuvre la Convention.

Ce vaste projet a été subdivisé en six sous-projets, à sa-voir:1. cycle 1: harmonisation structurelle en conformité

avec HarmoS2. plans d’études (PER – LP 21): le PER entre en vigueur

à la rentrée scolaire 2011-20123. grilles horaires4. structures de jour

Claude Roch: «Nous avons une bonneEcole valaisanne.»

5. évaluation: concept - formes - instruments6. développement et assurance de la qualité

Durant l’année scolaire écoulée, l’accent principal aété mis sur les sous-projets «cycle 1» et «grilles ho-raires», ainsi que sur les travaux de préparation de l’in-troduction du PER. Les rapports finaux sont attenduspour la fin de l’année civile en cours.

Cycle 1

D’après le concordat HarmoS, la scolarité obligatoiredure désormais 11 ans: 8 ans de degré primaire (écoleenfantine comprise) et 3 ans de degré secondaire I.

En ce qui concerne le cycle 1, les points fondamentauxqui doivent faire l’objet de décisions sont les suivants:

Avancement de l’âge d’entréeDans le Bas-Valais, l’avancement est prévu sur deuxannées scolaires, dans le Haut-Valais sur une périodede quatre années.

Modèle de cycle 1Les principes cantonaux visés sont les suivants:

modèle cantonal uniqueentrée progressive en 1re année: les élèves de 1re an-née doivent fréquenter l’école à la demi-journéejusqu’au début janvier, puis toute la journée durantle deuxième semestreles 1re/2e années (auparavant école enfantine) doi-vent être organisées en classes hétérogènes

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Durée du temps scolaireNous vous renvoyons au chapitre «Temps scolaire – grillehoraire».

Dans la partie alémanique du canton, la formationcontinue en compétence langagière pour le français adéjà débuté en octobre 2009 avec près de 80 ensei-gnant-e-s. Durant l’année 2010-2011, quelque 30 ensei-gnant-e-s seront admis-e-s dans la formation continuepour le français et 40 pour l’anglais.

Plan d’études romand (PER)En date du 27 mai 2010, la Conférence intercantonalede l’instruction publique de la Suisse romande et du Tes-sin (CIIP) a validé la version définitive du PER en vued’une introduction progressive dans les cantons dès larentrée 2011-2012. Elément central de la Conventionscolaire romande, ce document représente une avancéemajeure du processus d’harmonisation scolaire.Afin d’assurer une bonne implémentation du PER dansles classes valaisannes, un processus de formation seramis en place durant l’année scolaire 2010-2011. Celui-cise décline en deux phases:Information: tous les enseignants et directeurs reçoiventune information sur les généralités du PER;Formations spécifiques: ce type de formation seraadapté au public enseignant, y intégrant des particulari-tés propres à chaque degré d’enseignement, à chaquedomaine de formation, voire à certaines disciplines.

Le calendrier définitif d’introduction du PER au sein desclasses valaisannes (et les décisions y relatives) sera com-muniqué tout prochainement.

CHANTIERS OUVERTS

Nouveau Cycle d’orientationLe projet de loi sur le nouveau Cycle d’orientation a étéadopté par le Grand Conseil en date du 10 septembre2009. Le délai référendaire s’étant achevé sans contesta-tion, la loi peut désormais entrer en vigueur. Le Conseild’Etat doit encore se prononcer sur l’année scolaireconcernée par cette nouvelle structure pour les élèvesde 1re année du cycle dans un premier temps, mais la pla-nification est établie en principe pour 2011-2012.

Une présentation informatisée du nouveau système estdéjà à disposition des professionnels de l’école sur Edu-canet2, elle sera présentée au début 2010-2011 à tousles titulaires de 6e année primaire puisque leurs élèvesseront les premiers concernés par le nouveau CO, ainsiles informations pourront être transmises à leurs pa-rents. Prochainement, cette présentation sera égale-ment déposée sur le site du Service de l’enseignementpour le public intéressé.

( Résonances - Septembre 2010 5

Dès l’adoption de la loi, plusieurs groupes de travail sesont mis à l’œuvre afin de définir les couleurs du tableaudans ce nouveau cadre. Ainsi des projets d’ordonnanceset de règlements sont déjà bien avancés précisant no-tamment:

la structure suprarégionale concernant par exempleles classes de préapprentissage, les écoles sport-arts-formation, les échanges linguistiques,…;les organes du CO (commissions scolaires, conseil dedirection, …);l’enseignement spécialisé ainsi que les mesures d’aideaux élèves;la mission d’orientation et les modalités y relatives;la verticalité et les modalités de passage du primaireau CO puis au secondaire II ainsi que l’organisationprécise des différents degrés scolaires du cycle;la réorganisation des examens cantonaux.

Les travaux de ces différents groupes devraient se termi-ner à la fin de l’année civile 2010 afin qu’il soient adop-tés formellement au début 2011.

Statut du personnel enseignantLe processus de consultation lancé durant l’année sco-laire 2009-2010 a permis de mettre en exergue le degréde recevabilité des innovations proposées par le DECS.Parmi celles-ci, nous évoquerons les principales réponsesobtenues auprès des partenaires consultés:

Large adhésion:la définition d’une loi sur le personnel enseignantpour tous les degrés d’enseignementla généralisation des directions d’école (conseil de di-rection)l’avancement de l’année administrative (du 1er sep-tembre au 1er août)la hiérarchie «enseignant � directeur»le congé de formationl’engagement pour une durée indéterminéela reconnaissance de fidélitéla définition d’une durée unique de la période d’en-seignement

Adhésion limitée regroupement de tous les degrés dans une seule loiengagement de tous les enseignants par le DECSdéfinition des champs d’activitéliberté de domicileformation continue organisée partiellement sur letemps de classeannualisation du temps de travailréduction du temps de travail pour tâches spécialesnombre de périodes pour les degrés secondaires I et II

Adhésion restreintela hiérarchie «directeur � inspecteur»engagement des directeurs par le DECS

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nombre de périodes pour le degré primairetemps capitalisable pour les titulaires engagés à100%procédure de retour à la suite d’une interruptiond’activitéactivités accessoires

A la suite de la consultation, la prise en compte des ré-sultats conduira à une réécriture de certains articles.En outre, les conditions matérielles seront analyséesau regard du processus engagé en lien avec la RPT2.Au respect de la prochaine décision du Conseil d’Etat,le calendrier proposé prévoit une première lecture destextes de lois lors de la session du mois de novembre2010.

EvaluationEn lien avec les modifications induites notamment parla mise en place du nouveau CO et du PER, mais demanière globale, un groupe de travail a été mis surpied au sein du Département (Service de l’enseigne-ment et Service de la formation tertiaire) afin de re-préciser les multiples facteurs et le cadre liés à l’éva-luation.

Il s’agit dans un premier temps d’élaborer un docu-ment décisionnel de base traitant des principalesquestions-cadres dont les réponses sont indispensablesà la mise en place d’un socle commun de pratiquespour l’évaluation des élèves.

Il s’agira ensuite de repréciser voire de modifier le ca-dre légal (règlements, directives,...) lié à l’introductionde toutes les nouveautés à venir se basant sur les déci-sions prises dans le premier document décisionnel etd’inscrire ces éléments légaux dans un cadre concep-tuel théorique sur l’évaluation.

Concept cantonal de pédagogie spécialiséeA la suite de l’acceptation par le Parlement de l’accordintercantonal sur la pédagogie spécialisée, le Cantondu Valais, par le Département de l’éducation, de laculture et du sport met en consultation le concept can-tonal de pédagogie spécialisée. Ce cadre vise à définirla politique future et une organisation nouvelle, enmatière d’aide aux enfants et aux jeunes de 0 à 20 ansen situation de handicap ainsi qu’aux jeunes éprou-vant des difficultés légères dans leur développement.

Sont concernées par ce dispositif les mesures d’éduca-tion précoce, l’enseignement spécialisé en école pu-blique et en institutions, de même que la logopédie, lapsychomotricité et le soutien psychologique. La période de consultation court jusqu’à la fin septem-bre 2010 et tous les partenaires, à titre individuel ouassociatif, sont appelés à apporter leur point de vue.

Problèmes de comportement à l’école:du nouveau pour les classes enfantineset primaires

Le Département de l’éducation, de la culture et du sport,par le Service de l’enseignement, prend en compte lesproblèmes graves de comportement, manifestés par cer-tains enfants dans le cadre scolaire. Dans la continuitédes mesures développées au Cycle d’orientation (classerelais et unité mobile), le Service de l’enseignement ren-force son action pour le degré enfantin et primaire.

Lorsque des problèmes de comportement graves sont si-gnalés, sur appel de la direction à un numéro unique, desenseignants, spécifiquement formés, sont chargés d’in-tervenir rapidement dans les classes concernées. Le caséchéant, une unité mobile composée de conseillers péda-gogiques de l’enseignement spécialisé et, selon les be-soins, de collaborateurs d’autres services ou d’autoritésscolaires vient compléter le dispositif. Dans le mêmetemps, l’unité mobile pour le CO se voit renforcée.

Ces mesures se juxtaposent aux actions de prévention oud’intervention, conduites par les titulaires ou par les éta-blissements.

Directives - adaptations scolaires pourles enfants vivant avec de graves troubleset des handicaps diversDans le but de permettre aux élèves vivant avec degraves troubles et des handicaps divers de suivre, aumoyen d’aides appropriées une scolarité ordinaire, lechef du Département émet des directives spécifiques.Celles-ci autorisent notamment l’élève concerné à recou-rir à des aménagements adaptés ou à des conditions depassation particulières, lors d’évaluation ou d’épreuvesofficielles. Ce cadre clarifie la procédure et s’applique àtous les degrés d’enseignement.

INFORMATIONS DIVERSES

Appui pédagogique intégréLe cadre renouvelé de l’appui pédagogique intégré estgénéralisé officiellement dans la partie germanophonedu canton, au début de l’année scolaire 2010-2011. Lesinspecteurs et les conseillers pédagogiques de l’enseigne-ment spécialisé effectueront des présentations dans lesdivers établissements et régions, à l’intention de tous lesenseignants titulaires.

Enseignants ressources pour les enfantsà haut potentiel (HPI)Afin d’apporter une réponse ciblée aux enfants à hautpotentiel intellectuel, éprouvant des difficultés à évoluer

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dans le champ scolaire, le Service de l’enseignement pro-pose un cadre réadapté. Le premier niveau prévoit laprise en compte par des mesures internes à la classe (ac-tion de l’enseignant titulaire et de l’enseignant d’appuide l’établissement).

Nouveauté: les directions d’école et les enseignantsont la possibilité de s’adresser à une enseignante res-source spécialement formée, par région. Les informa-tions à ce sujet parviendront par courriel, au début del’année scolaire 2010-2011 et figureront sur le siteeducanet2. Informations également auprès de l’Officede l’enseignement spécialisé (OES) ou des conseillerspédagogiques OES.

Structure «troubles envahissantsdu développement» (TED)Deux enseignantes spécialisées spécialement forméespour les enfants vivant avec un trouble envahissant dudéveloppement (enfants autistes) sont à dispositiondes directions et des enseignants, sur appel au conseil-ler pédagogique de l’enseignement spécialisé de l’ar-rondissement.

Anomalies de comportement à l’école:mesures au début de l’année scolaireClasses enfantines et primaires:projet pilote de 2 ans pour le suivi d’élèves présentantdes anomalies de comportementMise en œuvre de mesures internes à l’établissementdans les centres scolairesSoutien et promotion de projets de prévention danscertaines écoles

Offre d’une unité cantonale par région linguistiqueSous la direction de l’Office de l’enseignement spécia-lisé, un-e spécialiste/enseignant-e (1 poste à plein tempspour les écoles germanophones et 2 postes à pleintemps pour les écoles francophones) analyse, intervient,conseille et apporte un soutien sur demande des autori-tés scolaires / de la direction scolaire locales en cas d’ano-malies particulières du comportement dans l’école.Offres d’assistance et de décharge sur proposition del’unité cantonale

Temps de présence du/de la spécialiste/enseignant-een classe;training individualisé limité dans le temps;placement temporaire ou à long terme d’un enfantdans une autre classe, etc.

Cycle d’orientation:La forme actuelle d’organisation avec unité cantonale etclasse relais devient une institution permanente.

Mise en œuvre de mesures internes à l’établissementdans les centres scolairesSoutien et promotion de projets de prévention dans cer-taines écoles, etc.

Offre d’une unité cantonale par région linguistiqueL’unité cantonale se compose d’un-e spécialiste/ensei-gnant-e, de l’inspecteur scolaire compétent et, si néces-saire, d’un-e psychologue du CDTEA. Le/la spécialiste/enseignant-e (0,5 poste à plein tempspour les écoles germanophones et 1 poste à plein tempspour les écoles francophones) analyse, intervient,conseille et apporte un soutien sur demande de la direc-tion scolaire en cas d’anomalies particulières du compor-tement dans l’école.

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Classe relais pour chaque région linguistiqueCette classe est organisée pour cinq jours par se-maine;les enseignant-e-s (1 poste à plein temps par classe re-lais) sont chargé-e-s du suivi et de l’enseignement auxélèves;l’enseignement a toujours lieu le matin;les jeunes effectuent un stage professionnel quatreaprès-midi par semaine;un après-midi par semaine est consacré au bilan desenseignant-e-s de la classe relais avec les élèves.

Sport-Arts-Formation (SAF)Le groupe de travail qui a été chargé par la CommissionSAF de réexaminer le concept a défini les nouvelleslignes directrices et les critères généraux d’admission.Les informations concernant ces modifications SAF, quientreront en vigueur dès l’année scolaire 2011-2012, setrouvent sur le site internet sous www.vs.ch/saf.

Etincelles deculture: les activitésculturelles àl’école

Dispositif com-plémentaire etnouvelles dates de remise des dossiers

Par l’intermédiaire du Service de la culture qui collaboreavec le Service de l’enseignement et celui de la forma-tion professionnelle, le Département a mis en œuvre àla rentrée 2008, le nouveau dispositif de soutien aux ac-tivités culturelles dans les écoles valaisannes Etincellesde culture. Les objectifs poursuivis sont les suivants:

Inciter et aider les établissements scolaires à menerdes projets culturels avec des créateurs et des profes-sionnels de la cultureStimuler dans le cadre de l’école ou directement dansles équipements culturels (théâtres, musées, ateliersd’artiste, ...) des rencontres avec des productions ar-tistiques et culturelles et leurs auteurs ou réalisateurs

Conçu comme un soutien financier, mais égalementcomme une source de conseils et d’adresses, Etincellesde culture a concentré jusqu’ici son aide sur les projetsélaborés dans les écoles des degrés enfantin, primaire etsecondaire.

Ce premier dispositif vient d’être complété par un se-cond, orienté en direction des créateurs et profession-nels de la culture, afin qu’ils puissent proposer leurs pro-ductions (pièce de théâtre, «visite active» d’une exposi-tion, travail en atelier, concert pédagogique, etc.) à desconditions accessibles aux écoles.

Ceci a amené le Service de la culture à mettre à dis-position deux aide-mémoire complémentaires, lepremier destiné aux enseignants et directions d’écolequi veulent développer leurs propres projets, l’autreaux professionnels de la culture qui envisagent deproposer des productions aux écoles. Ces fiches peu-vent être consultées sur le site www.vs.ch/culture >Ecole-Culture > Etincelles de culture.

Pour faciliter l’organisation des activités, il a égale-ment été ajouté un troisième délai pour la remise desdossiers de demande qui doivent nous parvenir, aumoyen des formulaires disponibles sur le site internetmentionné plus haut et avant le début de l’activité,pour les dates suivantes:30 septembre; 30 novembre; 28/29 février

à l’adresse:Service de la cultureEncouragement des activités culturellesAv. de Pratifori 18 - CP 182 - 1951 Sion

Personne de contact pour le Valais romand: NadiaRevaz ([email protected]).

Lycées-collègesAvec l’entrée en vigueur avec effet rétroactif du nou-veau règlement cantonal concernant les études gym-nasiales et les examens de maturité du 10 juin 2009,ce sont déjà les étudiants de 4e année des collègesfrancophones, respectivement de 3e année pour leHaut-Valais, qui répondent à l’Ordonnance fédéralesur la reconnaissance des certificats de maturité gym-nasiale (état 27 juin 2007).

Après une mise en route à partir de 2009-2010, lesdémarches qualité seront intensifiées dans les lycées-collèges. Celles-ci seront essentiellement consacréesà une conduite toujours plus efficace des établisse-ments.

Ecoles de culture générale (ECG)En septembre 2010, une première volée d’étudiantsde l’ECG social recevra son certificat de maturité spé-cialisée social. Couronnant une année de stage enca-dré à la fois par la HEVs2, les établissements d’accueilet les ECG, et un travail de maturité exigeant, l’ob-tention de ce nouveau diplôme permet aux étudiantsd’être admis sans autre formalité en 1re année bache-lor de la HES-SO filière travail social. Une quaran-taine de nouveaux maturistes sont attendus.

Sous réserve des décisions du chef du DECS, la matu-rité spécialisée santé sera offerte dès la rentrée 2010-2011 sous une forme transitoire et dès 2011-2012 se-lon les directives de la CDIP.

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Ecoles de commerce (EC)Les travaux préparatoires pour l’adaptation des écoles decommerce aux exigences de la loi fédérale sur la forma-tion professionnelle et de ses dispositions cantonalesd’application vont continuer (rédaction des pro-grammes, formation des professeurs à la pratique pro-fessionnelle et à l’enseignement orienté problèmes,adaptation des grilles horaires et règlements,...) afin quetout soit prêt pour la 1re volée d’élèves qui commence-ront dans la nouvelle structure en 2011-2012. Nous rap-pelons que les EC devront délivrer le CFC d’employé decommerce et la maturité professionnelle commerciale.

ISM Gestion de classesUne nouvelle application en ligne (Internet), ISM Ges-tion de classes, est mise à disposition pour les écoles en-fantines et primaires du Valais romand. Son utilisationest obligatoire dès 2010-2011 pour tous les titulairesconcernés. Dans le Haut-Valais, elle sera introduite dès2011-2012.

Ce produit permet, pour les autorités scolaires, de gérerles listes d’élèves et de créer les différentes classes et,pour les enseignants, notamment de gérer les notes desélèves, d’imprimer les carnets scolaires, de créer lesgrilles horaires, de tirer des listes de classes,...

Les différentes indications nécessaires à l’utilisation dece programme se trouvent sur Educanet2 dans la partiepour les enseignants.

Nouvelle(s) nomination(s)A la suite de la modification du cahier des charges deMme Chantal Chabbey-Dorsaz, le poste d’inspecteur-trice de l’arrondissement de la région de Sion a été re-pourvu. Pascal Knubel assume cette fonction dès la ren-trée scolaire. (Cf. p. 49)

M. Marcel Blumenthal, inspecteur d’arrondissement,remplacera dès la rentrée scolaire 2010-2011 M. FranzWeissen, qui a fait valoir son droit à la retraite, au posted’adjoint du chef de Service pour la partie germano-phone de la scolarité obligatoire.

M. Donald Blatter, actuellement directeur des écoles dela scolarité obligatoire de la région d’Aletsch, a éténommé par le Conseil d’Etat le 24 juin 2010 pour rem-placer M. Blumenthal au poste d’inspecteur scolaire.

Temps scolaire – grille horaireEn lien avec l’introduction du PER, une réflexion a dé-buté en Valais sur le temps scolaire et la grille horaire. Letemps nécessaire aux élèves pour atteindre les différentsobjectifs prévus dans les plans d’études est donc central.

Les grands principes retenus pour ce travail devant dé-boucher sur la mise en place de nouvelles grilles ho-raires sont:

progression du temps – élève au fil des cycles modèle cantonal proposé dès l’école enfantine(école obligatoire)adaptation des grilles horaires selon les régions lin-guistiques (plans d’études différents)vision globale de la formation des élèves sur l’en-semble de la scolarité.

Les liens existant entre les différents dossiers encours au sein du Département (plans d’études, Cycle 1,nouveau CO, langues 2-3,...) sont nombreux. La coor-dination est essentielle également.

La volonté d’assurer une cohérence générale de tousles aspects de notre école valaisanne prévaut. Dans cesens, les décisions à prendre durant cet automne 2010seront primordiales pour permettre à notre systèmescolaire de poursuivre sa mission de formation recon-nue de qualité pour les futures décennies.

Formation langagière L2 et L3des enseignantsLes décisions successives du DECS et du Conseil d’Etatont posé les principes de base: maintien du statut degénéraliste, formation continue obligatoire pour lepersonnel enseignant dans au moins une langueétrangère sous réserve d’exceptions, niveau minimalB2 (selon le Cadre européen commun de référencepour les langues) pour les deux langues étrangères, fa-cilités organisationnelles octroyées (décharges hebdo-madaires, soutien financier pour les séjours linguis-tiques,...). La formation sera généralisée pour l’ensem-ble du canton dès la rentrée scolaire 2010-2011.

Dans le Valais romand, en août 2010, débutera pourquelque 220 enseignants de l’école primaire, la forma-tion d’anglais. En parallèle à cette formation, en vuede l’introduction du nouveau cycle d’orientation etdes besoins qu’il génère, le Service de l’enseignement,en collaboration avec la HEP, met sur pied une forma-tion d’allemand destinée aux enseignants du cycled’orientation. Elle débutera aussi en août 2010 et25 enseignants se sont inscrits en vue de disposer duniveau C1, requis pour enseigner au Secondaire I.

Dans la partie alémanique du canton, la formationcontinue en compétence langagière pour le français adéjà débuté en octobre 2009 avec près de 80 ensei-gnant-e-s. Durant l’année 2010-2011, quelque 30 en-seignant-e-s seront admis-e-s dans la formation conti-nue pour le français et 40 pour l’anglais.

Projet «Passepartout»Le projet intercantonal «Passepartout» suit son cours

( Résonances - Septembre 2010 9

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

comme prévu. Dans le Haut-Valais, le nouveau moyend’enseignement du français «Millefeuilles» a été sou-mis à un test pratique dans 11 classes de 3e. Les avis enretour des enseignant-e-s qui l’ont testé et des élèvessont tous positifs. Cette expérimentation sera recon-duite dans les mêmes classes durant l’année scolaire2010-2011.

Trois enseignant-e-s ont achevé en décembre 2009 lecours sanctionné par un certificat (CAS) organisé parPassepartout «Formatrices et formateurs pour la for-mation continue en didactique des langues étrangèresà l’école publique». Durant l’année scolaire 2010-2011, ils dispenseront à 80 enseignant-e-s au total etaux inspecteurs-trices scolaires, ainsi qu’aux direc-teurs-trices d’écoles une introduction à la didactiquedu plurilinguisme.

Post-qualification d’enseignant-e-sdu primaire pour l’autorisation cantonaled’enseigner au CO germanophoneMesures urgentesLe manque cruel d’enseignant-e-s au cycle d’orienta-tion dans le Valais germanophone contraint le Servicede l’enseignement à prendre des mesures urgentes vi-sant à la post-qualification des enseignant-e-s du pri-maire qui enseignent dans les cycles d’orientation ger-manophones.

A l’heure actuelle, sur les 330 enseignant-e-s en fonc-tion au CO, 36 ne disposent pas d’un diplôme corres-pondant à ce degré, et parmi eux 23 sont titulairesd’un diplôme d’enseignement primaire.

Conditions pour la post-qualificationLes enseignants du primaire (maturité pédagogique /Bachelor of Arts in Pre-Primary and Primary EducationHEP VS) qui enseignent depuis au moins deux ans avecsuccès et de préférence au CO peuvent être admis à lapost-qualification sur préavis positif de l’inspectoratscolaire et décision y relative du Service.

Post-qualificationLes 180 crédits ECTS qu’ils ont acquis durant leur for-mation initiale à la Haute Ecole pédagogique du Va-lais (ou auparavant maturité pédagogique) sontcomptabilisés.

Le Département de l’éducation, de la culture et dessports exige en plus une post-qualification de niveauacadémique dans deux disciplines (disciplines ensei-gnées au cycle d’orientation) de 2 x 30 ECTS chacune(total 60 ECTS).

La post-qualification (2x30 crédits ECTS) peut être ef-fectuée en emploi auprès de la formation universi-taire à distance, Suisse, d’une autre université oud’une autre institution reconnue par la CDIP, dans undélai de 2 à 4 ans.

Il est également possible de remplacer un domainepar la formation langagière L2 (français) et/ou L3(anglais) dans le cadre de la formation continue lan-gagière cantonale et d’aboutir au niveau C1 (DALF /ADVANCED). Un module d’introduction de 6 ECTS enlinguistique ou en littérature est exigé en plus.L’étudiant-e assume les taxes d’inscription et d’exa-men.

Les étudiant-e-s enseignent au moins à 50% dans uncycle d’orientation.Cette possibilité d’obtenir une autorisation canto-nale d’enseigner pour le degré secondaire I est accor-dée à celles et ceux qui commencent leurs étudesl’année scolaire 2010-2011 ou 2011-2012 et n’est of-ferte que dans les cycles d’orientation germano-phones.

Fort heureusement, cette offre a suscité beaucoupd’intérêt. En automne 2010, 13 enseignant-e-s pri-maires pourront commencer cette formation complé-mentaire, dont 6 remplacent une matière par uneformation langagière (3x L2 [français] et 3x L3 [an-glais]).

10 Résonances - Septembre 2010 )

Situation Variations de postes Variations estimées d’élèves Elèvesau 16.06.2010 entre 2009/10 et 2010/11 entre 2009/10 et 2010/11 2010/11

VS rd Haut VS Total VS rd Haut VS Total (prévisibles)

Enfantin + 2.5 + 3.5 + 6.0 + 197 + 12 + 209 5’988

Primaire (y c Spéc.) - 3.1 - 1.1 - 4.2 - 86 - 142 - 228 19’017

CO (y c Spéc.) + 2.0 - 2.5 - 0.5 + 66 + 11 + 77 10’145

- collèges + 5.7 - 3.5 + 2.2 + 230 + 11 + 241

Sec 2 - esc/ecg/epp + 6.1 + 0.0 + 6.1 + 324 + 26 + 350 7’348

Total sec 2 + 11.8 - 3.5 + 8.3 + 554 + 37 + 591

Total des écoles + 13.2 - 3.6 + 9.6 + 731 - 82 + 649 42’498

Effectifs scolaires et postes d’enseignement

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Consultation sur les basesdu Plan d’études 21L’assemblée plénière des régions CDIP germano-phones a adopté le 18 mars 2010 le rapport relatif auxprincipes de base du Plan d’études 21. Lors de saséance du 12 mai 2010, le Conseil d’Etat a approuvé laparticipation de notre canton au projet d’élaboration.La phase d’élaboration débutera en octobre 2010, etau printemps 2014, le modèle de plan d’études seraremis aux cantons pour y être introduit. L’implémenta-tion du plan d’études dans les écoles germanophonesest prévue à partir de l’année scolaire 2015-2016.

BASES LÉGALES

Après l’entrée en vigueur au 1er septembre 2008 de laLoi d’application de la loi fédérale sur la formationprofessionnelle (LALFPr), l’Ordonnance concernant laloi d’application de la loi fédérale sur la formationprofessionnelle (OLALFPr) a été retravaillée et a faitl’objet d’une consultation interne (Services du DECS,ACF et SPO, AVEP, directions des écoles profession-nelles, associations professionnelles principales). Lesdiverses réponses ont été intégrées dans le texte défi-nitif qui sera soumis d’ici la fin du mois au Conseild’Etat pour approbation et entrée en vigueur au 1er

septembre 2010.

L’ordonnance sur l’orientation scolaire et profession-nelle est en cours d’élaboration et sera très probable-ment concrétisée et finalisée pour la fin de l’année2010; elle sera présentée au Conseil d’Etat au prin-temps 2011.

SALON DES MÉTIERS «YOUR CHALLENGE»

La deuxième édition du Salon des métiers a été orga-nisée en partenariat avec l’UVAM et le FVS Group. Ellea rencontré un succès grandissant par rapport à la pré-cédente édition. «Your Challenge 2010» a ainsi pu ac-cueillir 10’000 élèves inscrits durant la semaine et prèsde 8000 visiteurs le samedi et dimanche. La troisièmeédition aura lieu au CERM du 6 au 11 mars 2012, avecde nombreuses nouveautés et un espace plus grand àdisposition. Dans sa volonté et son effort de valorisation de la for-mation professionnelle, le SFOP a soutenu le concoursnational des maçons à Martigny dans le cadre de«Your Challenge»; il soutiendra également les élimi-

natoires nationales organisées par Suissetech Valaisromand lors de la prochaine Foire du Valais à Martignyet s’est engagé dans l’organisation de la finale deschampionnats suisses de cuisine et restauration àBrigue en novembre prochain.

BÂTIMENT – CONSTRUCTIONS – ATELIERS-ÉCOLES

A la rentrée d’août, les nouveaux ateliers et locaux dedémonstration et des cours pratiques de l’Ecole pro-fessionnelle du Haut-Valais seront à disposition desapprentis sur le site de Viège.

Les nouvelles salles de sport et de classes seront termi-nées à l’Ecole professionnelle de Martigny en décem-bre 2010 et dès ce mois d’août les travaux de construc-tion des salles de sport triples à Viège et à Brigue ontdébuté.

Le projet de salles de sport quintuples et de nouvellessalles de classe dans le bâtiment Swisscom à Sion seraprésenté au Grand Conseil à la session de novembre2010.

CASE MANAGEMENT «Formation professionnelle»

Dans le cadre de la collaboration interinstitutionnelle,le Case Management formation professionnelle (CM-FP) a débuté le printemps dernier en Valais. Intégra-tion Pour Tous (IPT) pour le Valais romand et «Anlauf-und Fachstelle» géré par M. Daniel Schnyder pour leHaut-Valais assurent cette activité et mission financéepar la Confédération.

Les jeunes des CO présentant des problématiques mul-tiples en lien avec la transition I et ne pouvant être ré-solues par une seule institution sont donc pris encharges par les «cases managers».

( Résonances - Septembre 2010 11

FORMATION PROFESSIONNELLEB. La troisième édition du Salon des métiers

aura lieu en mars 2012.

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

STAGE DE TRANSITION DANS LE COMMERCEDE DÉTAIL

Quinze places ont été mises à disposition des jeunesValaisans et Valaisannes ne pouvant effectuer un ap-prentissage de 2 ou 3 ans dans le commerce de détail.Une collaboration entre Trade Valais, l’association«Passerelles» et le SFOP a permis la concrétisation enValais de ce projet pilote qui a déjà connu de beauxsuccès dans d’autres cantons de Suisse romande. Auterme d’un stage de 10 mois en entreprise, cette quin-zaine de jeunes devrait pouvoir, pour la plupart, dé-crocher une place d’apprentissage ou signer uncontrat de travail dans l’une des entreprises parte-naires du projet.

COLLABORATION AVEC LES AUTRESSERVICES DU DECS

Les dossiers suivants sont traités sous une collabora-tion avec d’autres services du DECS:

Avenir des écoles de commerce (avec le SE),Statut du personnel enseignant (avec le SE et leSAJS),Accords intercantonaux AESS (avec le SFT).

STATISTIQUES DE LA RENTRÉE SCOLAIRE2010-2011

De nombreuses demandes d’autorisation de formern’ont pas encore été soumises à notre Service. De plus,la date limite pour la conclusion des contrats est fixéeà fin septembre. Selon la 1re estimation, le nombre to-tal d’apprentis de l’année scolaire 2010-2011 devraitse situer à hauteur de celui de l’année scolaire 2009-2010, à savoir 8447.

En ce qui concerne les postes d’enseignants, nous ta-blons sur une légère augmentation. Nous rappelonsque leur nombre est en fonction des effectifs parclasse et par profession.

Nominations: HES-SO Valais Service de la formation tertiaire

Monsieur Stefan Bumann assure la direction généralede la HES-SO Valais jusqu’au 31 décembre 2011. Iltraite en ligne directe avec le chef du Départementles dossiers liés à la HES-SO Valais et conserve la res-ponsabilité des affaires universitaires sur le plan stra-tégique.

Le Conseil d’Etat a chargé Madame Francine Crette-nand, adjointe au chef du Service de la formation ter-tiaire d’assumer la responsabilité de la conduite du Ser-vice jusqu’au 31 décembre 2011.

Projet pilote: Démarches qualité dans lesécoles» dirigé par l’URD

Dans le contexte de l’école, une démarche qualité estun système favorisant l’amélioration continue des stra-tégies, du fonctionnement et des résultats d’un établis-sement scolaire. Elle étudie l’écart entre les objectifsfixés et les résultats obtenus afin de valoriser la qualitéet/ou réduire l’écart à une différence tolérable. Pour cefaire, elle définit clairement les buts et valeurs de l’éta-blissement. Elle observe les réalités telles qu’elles sont.Elle identifie les lacunes et annonce les mesures prisespour les corriger et développe une culture de l’autoéva-luation.

Pour le Département de l’éducation, de la culture et dusport, la mise en œuvre de démarches qualité par lesétablissements scolaires contribue à une meilleureconnaissance des réalités du terrain. En indiquant dansquelle mesure les établissements remplissent leur man-dat, elle fournit une aide précieuse à la décision (inves-tissements, structures, types de conduite à envisager),permettant un pilotage éclairé de l’Ecole valaisanne etsoutenant une dynamique d’amélioration continue.Dans cette préoccupation constante de qualité, tous lespartenaires de l’éducation sont concernés.

De telles démarches ont été expérimentées dans lesécoles de commerce et de culture générale (ECCG) va-laisannes au cours des années scolaires 2007-2008 et

12 Résonances - Septembre 2010 )

FORMATION TERTIAIREC.

(Prochain dossier Résonances

Faire plus ou faire mieux?Délai rédactionnel: 5 septembre 2010.

Stefan Bumann Francine Crettenand

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

2008-2009 avec l’appui scientifique de l’Unité de re-cherche et développement du système de formation(URD) du Service de la formation tertiaire. Ces deux an-nées initiales ont permis aux ECCG de s’approprier ladémarche, de développer un mode d’élaboration d’in-dicateurs pertinents et de récolter systématiquementdes données les concernant. Les premiers effets obte-nus portent sur la mise en place d’une équipe qualité ausein de chaque établissement ainsi que sur la récolted’un ensemble cohérent de données communes auxétablissements et présentant une utilité sur les plansstratégique, de fonctionnement et des résultats. Lesdonnées récoltées lors de l’année scolaire 2009-2010dans la deuxième phase de mise en œuvre des dé-marches qualité permettront une première comparai-son (le rapport sera prêt en octobre 2010). Une bouclecomplète de régulation entre les différents acteurspourra également être envisagée.

A la rentrée 2009, tout en poursuivant l’accompagne-ment des ECCG, l’URD a mis ses compétences au servicedes Lycées-collèges qui ont décidé d’entrer dans le pro-cessus et se sont mis d’accord sur la mise en place d’unpremier indicateur. Le premier rapport sur les collègessera prêt en septembre 2010.

Points forts de la HEP-VS10 ans de la HEP-VS en 2011Dossiers de reconnaissance Secondaire déposés àBerne (3 filières: master secondaire I, diplôme secon-daire II, diplôme combiné secondaire I et II).Année de la montée en puissance quantitative descours de langue donnés dans le cadre des langues 2et 3 et des ICT.

En 2011, la HEP-VS aura 10 ans et cet anniversaire im-portant sera dignement fêté par une série d’événe-ments, dont des Journées Portes Ouvertes sur la péda-gogie d’aujourd’hui et une publication scientifique.Plus de 600 enseignants disposent en août 2010 d’unbachelor ou d’un master décerné par la HEP-VS pourl’enseignement primaire, le secondaire et l’enseigne-ment spécialisé, ce qui en fait des acteurs incontourna-bles de l’Ecole valaisanne. Comment cette dernièreagit-elle par exemple pour l’apprentissage de la lec-ture? Comment par le biais de la HEP-VS veut-on résou-dre les grands défis tels que ceux posés par un ensei-gnement intégré des langues? Tant de questions queces Journées Portes Ouvertes voudront thématiser.L’année 2011 sera aussi pour la HEP-VS l’année de lamontée en puissance des grandes vagues de cours pourles langues et pour les ICT.2011 sera également celle où devront tomber les déci-sions sur la reconnaissance CDIP accordée à la HEP-VSpour les formations du secondaire, puisque les dossiersy relatifs sont déposés dans le courant de cette année2010.

Avant-projet de convention intercantonalesur la HES-SO - Procédure de consultationEn date du 17 mai 2010, le Conseil d’Etat a transmis saposition à la présidente des Comités stratégiques,Mme Anne-Catherine Lyon, sur les dispositions propo-sées par l’avant-projet de convention intercantonalesur la HES-SO.

A l’instar des six autres cantons partenaires, le Conseild’Etat valaisan réaffirme sa volonté de constituer uneseule et unique Haute école spécialisée de Suisse occi-dentale, tous domaines de formation confondus, pourl’ancrer définitivement dans le futur paysage suisse eteuropéen des hautes Ecoles. Il soutient les fonde-ments essentiels de la HES-SO, dont:

une répartition des activités et de l’offre de presta-tions dans toutes les régions de Suisse occidentale;une organisation prenant en considération une di-mension géographique (hautes écoles) et acadé-mique (domaines);une autonomie accrue des hautes écoles.

Le document mis en consultation remplit les exigencesdu Conseil fédéral en matière de structures deconduite et d’organisation et induit en outre des amé-liorations en termes de pilotage académique, d’assu-rance qualité et de conduite opérationnelle; il doit ce-pendant être approfondi sur plusieurs aspects, notam-ment les finances, les dispositions transitoires et lamise en œuvre pratique de la convention d’objectifset de mandats de prestations.

Nouveau statut de la HES-SO ValaisAnticipant les nouvelles dispositions romandes, le di-recteur de la HES-SO Valais, M. Stefan Bumann, metprogressivement en action une nouvelle gouvernancepar domaines (systèmes industriels, technologies duvivant, économie et services, tourisme, santé-social)clarifiant les responsabilités et simplifiant les procé-dures.

Dans un second temps, il s’agira de modifier les loisavant de conférer à la HES-SO davantage d’autono-mie, en particulier à ses pôles de compétences (insti-tuts d’enseignement et de recherche).

( Résonances - Septembre 2010 13

Vidéo l’Ecole de demainSur le site de l’Etat du Valais, vous pouvez visionnerdes vidéos dans lesquelles les conseillers d’Etat présen-tent diverses thématiques en lien avec les citoyens.Dernière en date, Claude Roch présente l’Ecole valai-sanne de demain.www.vs.ch > Vidéo l’Ecole valaisanne de demain

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Regard de Jean-François Loveysur l’Ecole valaisanne

Regard de Jean-François Loveysur l’Ecole valaisanne

Jean-François Lovey, chef du Service del’enseignement, livre son regard sur larentrée scolaire 2010 et sur les défis quiattendent l’Ecole valaisanne ces pro-chaines années. L’an dernier déjà, ilavait expliqué que le grand renouveause ferait dès la rentrée 2011, ce qui de-meure le cas. Le chef du Service de l’en-seignement précise néanmoins quecela ne signifie nullement que rien nebougera d’ici là: en effet, cette annéescolaire apportera son lot de petitesévolutions, avec notamment le démar-rage d’un vaste mouvement de forma-tion des enseignants, et le DECS pour-suivra son engagement dans les diversdossiers de taille qui l’occupent depuisplusieurs années. Voyons avec lui au fildes degrés l’agenda des grands chan-gements.

Ecole enfantineJean-François Lovey, avec HarmoS, qu’est-ce quiva changer pour l’école enfantine?Les changements perceptibles pour l’école enfantinene se feront pas à la rentrée 2011, mais en 2012. Har-moS a une incidence relativement importante pourcet ordre d’enseignement, puisqu’il s’agit de passerd’une école facultative à une école obligatoire etd’avancer l’âge légal limite de l’entrée en classe en-fantine au 31 juillet. Tout le canton est touché par ceschangements, toutefois le Haut-Valais l’est encore da-vantage, puisque les enfants y sont habituellementscolarisés une année plus tard. Pour le Valais romand,le PER prévoit des recommandations pour les premiersdegrés de la scolarité, ce qui nous invite à réfléchir àune harmonisation de l’école enfantine pour l’ensem-ble du canton. Actuellement, nous connaissons plus de20 modèles d’organisation de l’école enfantine (temps

plein, mi-temps, mi-temps progressif,etc.), ce qui révèle davantage d’im-provisation que de vision. Avec l’arri-vée d’HarmoS et la prise en comptede ses contraintes, le souhait du Ser-vice de l’enseignement est de menerune véritable réflexion sur le premiercycle de la scolarité obligatoire. Toutceci devrait se faire à l’horizon 2012,sachant qu’il nous faudra par ailleurset auparavant répondre aux ques-tions des partenaires de l’école, àcelles des communes et qu’il faudraencore que les modifications propo-sées par le DECS soient avalisées parle Grand Conseil.

Ecole primaireQuel est le défi de l’école pri-maire?

L’école primaire a deux grands défis à relever. Le pre-mier est lié à la préparation, à la formation des ensei-gnants dues à l’arrivée du Plan d’études romand, avecla phase d’information des partenaires de l’école surles changements qui en découlent. Logiquement, lePER devrait faire son entrée dans les classes de 1re en-fantine (cycle 1) et de 3e primaire (début du cycle 2) en2012. Même si ce nouveau plan d’études n’entraînepas de révolution, son introduction progressive im-plique une mise à jour des enseignements. Ledeuxième grand défi pour l’école primaire concerne lerenforcement de maîtrise, par les enseignants, de lalangue 2 ainsi que la préparation de l’arrivée de l’an-glais en 5P à l’horizon 2013. Dans le Haut-Valais, cesformations ont démarré dès l’année scolaire passée etce sera le tour du Valais romand dès cette année sco-laire. Ce vaste mouvement de formation linguistiqueva se poursuivre au moins jusqu’en 2015 et il est sanséquivalent dans notre canton, aussi bien par les ambi-tions affichées que par les moyens engagés.

Toutes ces adaptations demandées aux ensei-gnants, n’est-ce pas parfois trop exiger de leurpart?C’est indéniablement une charge lourde et il convientde souligner avec reconnaissance la somme des effortsdemandés. Cependant, dans le même temps, les ensei-

14 Résonances - Septembre 2010 )

(Ainsi que le souligne Jean-François Lovey, cette annéescolaire apportera son lotde petites évolutions, maisle grand renouveau ce seradès 2011-2012.

«Le vaste mouvement de formationlinguistique va se poursuivre au moinsjusqu’en 2015.»

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( Résonances - Septembre 2010 15

PUB

gnants ont une chance unique de pouvoir acquérir denouvelles compétences, de trouver de nouvelles moti-vations pour répondre aux besoins de l’école contem-poraine. L’Etat est conscient de l’investissement exigéet c’est pour cela qu’il a accepté qu’une partie de cesformations se fasse sur le temps d’enseignement.

Cycle d’orientationEt au niveau du cycle d’orientation, il y a biensûr l’arrivée du nouveau CO…La nouvelle loi sur le CO devrait en effet entrer en vi-gueur à la rentrée scolaire 2011 et, afin d’éviter desbouleversements successifs, le PER et la nouvelle grillehoraire devraient être introduits dans le même tempsen 1re année du CO renouvelé. Le défi du Service del’enseignement est de proposer, avec ses partenaires,et d’ici l’hiver 2010, cette nouvelle grille horaire quiconcernera toute la scolarité obligatoire (de la 1re en-fantine à la 3e du CO) et de la soumettre ensuite auConseil d’Etat pour approbation.

Au cycle d’orientation, les ajustements sontaussi nombreux…Absolument. En soi, il n’y a rien de spectaculaire ni derévolutionnaire. Toutefois si l’on additionne tous lesajustements à opérer de la part des enseignants et duService de l’enseignement, ce n’est pas rien. Nous vou-lons établir une grille horaire qui réponde aux besoinsde l’élève, à son harmonieux développement et quipuisse parallèlement satisfaire les espérances des en-seignants. Cette grille horaire doit en outre tenircompte des contraintes organisationnelles du canton.

Est-ce qu’à cela s’ajoute la question de l’équili-bre entre lourdeur des programmes et recen-trage sur les fondamentaux scolaires?Tout à fait et avec nos partenaires nous nous sommesentendus sur quelques principes clés. Nous avons parexemple opté pour une grille horaire progressive entermes de temps de présence-élève à l’école obliga-

toire. Ainsi, un élève ira moins à l’école dans les petitsdegrés que dans les grands (pour rappel, ce n’est pasforcément le cas actuellement, avec 33 périodes parsemaine en fin de primaire et 32 au cycle d’orienta-tion) et le temps total passé par un élève à l’école obli-gatoire ne devra en tous les cas pas être inférieur à ce-lui d’aujourd’hui. La répartition seule peut être appe-lée à changer. Ce sont deux principes parmi d’autres,puisque nous avons également des lignes directricespour l’équilibre entre les matières, la prédominancedes branches principales, etc.

L’accent mis sur les branches principales n’estdonc pas en péril…Nous n’avons nullement l’intention de remettre encause ce qui fait une partie de la qualité de l’Ecole va-laisanne et nous sommes dès lors très attentifs à main-tenir un accent fort sur la langue maternelle et les ma-thématiques.

Secondaire II généralPour le secondaire II, y a-t-il également des chan-gements prévus?Nous travaillons à la mise en place pour la rentrée2011 de l’Ecole de commerce «new look», c’est-à-direqui ne délivrera plus des diplômes mais des CFC en semuant en école des métiers. Là encore, il faut réfléchirà des questions organisationnelles, de règlements, degrilles horaires, de procédures de reconnaissance, etc.Pour le secondaire II, nous étudions également les be-soins en matière d’espaces d’enseignement, ce qui im-plique l’agrandissement de certaines écoles et laconstruction de nouveaux bâtiments.

Dossiers transversauxEt à côté de cela, il y a les dossiers transversaux, quiconcernent tous les enseignants, de l’école enfantineau secondaire II non professionnel…En effet, il y a les projets de lois sur le statut et le trai-tement du personnel enseignant qui devraient arriveren phase parlementaire d’ici fin 2010, voire courant2011. C’est un dossier important, dense et qui doitprendre en compte les changements intervenus cesdernières années dans l’exercice de ce métier. Avec ceslois, nous souhaitons revaloriser la profession d’ensei-gnant, redire sa noblesse et repositionner ce métierdans la mosaïque de l’ensemble des professions.

«Nous n’avons nullement l’intentionde remettre en cause ce qui fait unepartie de la qualité de l’Ecole.»

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

16 Résonances - Septembre 2010 )

Au niveau national, on constate que la pénuried’enseignants est une préoccupation. L’est-elleaussi pour le Valais?Oui et dans le Haut-Valais, nous avons déjà dû prendredes mesures spéciales au secondaire I. Je pense qu’ilfaut un signe politique fort pour dire que le métierd’enseignant est beau, attrayant, qu’on peut l’exerceret y durer en s’épanouissant. Très clairement, il va fal-loir fidéliser les enseignants, et ce plus particulière-ment au secondaire I. Nous aurons toujours besoind’enseignants de qualité et dignes de respect.

Et qu’en est-il de l’attention portée par le DECSaux publics d’élèves particuliers (élèves avec destroubles du comportement, élèves en difficulté,élèves à haut potentiel, élèves sportifs, etc.)?Tout en réfléchissant à une grille horaire générale, leDECS porte une attention particulière à tous ceuxpour qui le parcours scolaire proposé est davantageparsemé de chardons que de myosotis. Pour les élèvesayant des problèmes de comportement au CO, nousproposons le principe de la classe relais qui, après ex-

périmentation, va s’inscrire dorénavant dans la durée.Nous allons renforcer l’aide sur le terrain via les unitésmobiles. Et pour cette catégorie d’élèves au primaire,nous allons proposer des réponses différentes, adap-tées à l’âge et aux besoins des plus jeunes élèves. Desenseignants et des psychologues seront par ailleurschargés de la prévention et de l’encadrement sur leterrain. Par ailleurs, les différentes mesures connuesde l’enseignement spécialisé sont renforcées et clari-fiées à travers un futur concept cantonal (actuelle-ment en consultation). Quant aux offres pour lesjeunes sportifs et artistes, elles s’appuieront sur unepolitique cantonale repensée pour 2011, corrigeantcertaines dérives et renforçant ce qui a fait son succès.

Quel message souhaiteriez-vous faire passer auxenseignants pour l’année scolaire 2010-2011?Face à l’ampleur et l’apparente complexité des inno-vations qui les attendent, je trouve important qu’ilssachent que nous sommes conscients des enjeux, desefforts demandés, consentis et que nous sommes prêtsà dessiner le futur avec eux. Nous ne ferons pas l’écolede demain, pas plus que l’école d’aujourd’hui, sanseux. Qu’ils sachent que nous partageons la même foien l’éducabilité de l’humain et la même volonté d’œu-vrer au quotidien, humblement et avec flamme, pourle bien de chacun.

Propos recueillispar Nadia Revaz

«Nous ne ferons pas l’école dedemain, pas plus que l’écoled’aujourd’hui, sans les enseignants.»

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Pour des idées de sorties ou derencontres culturelles avec vosélèves: www.vs.ch/ecole-culture > Agenda.

ARTS VISUELS, DESIGNET ARCHITECTURE

Jusqu’au 1er novembre2010 – Château deSt-Maurice

Exposition Carnetsde voyages hier etaujourd’huiLe Château de Saint-Mauriceprésente les œuvres, parfoisméconnues, de quinze peintreset dessinateurs autour duthème du voyage. Undocument pédagogique peutêtre téléchargé pour faciliterla tâche des accompagnants.http://expochateau.ch

MUSIQUE

De novembre 2010à mai 2011

Concerts scolairesOrchestre duConservatoire et duPetit Orchestre duConservatoireProgramme surwww.vs.ch/ecole-culture >Etincelles de culture > AgendaDegré primaire: M. Jean-Maurice Delasoie, HEP (027606 96 23 - [email protected])Degré CO: M. Claude-EricClavien, HEP (027 321 12 28 [email protected]).Degré Lycée-Collège: MmeMaria Córdoba, Conservatoire(027 322 25 82 [email protected]).

THÉATRE

Spectacle pour scolaire

Le tour du monde en 80 joursLes comédiens du Desperad’os Théâtro’s vous proposent uneadaptation du roman de Jules Verne Le tour du monde en 80 joursavec son livret pédagogique pour des représentations scolairespour la saison 2010-2011.Contact: Sylvia Fardel, 079 426 53 05, [email protected]

SCIENCES

Je-di 2-3-4-5 septembre 2010

Expo l’abeille en fêteLes sociétés d’apiculture d’Entremont et de Martigny organisentune grande fête dédiée à l’abeille au CERM, à Martigny. Auprogramme de cette manifestation: une exposition didactique surl’abeille et les produits de la ruche, l’élevage des reines(d’abeilles!), des conférences, etc.www.labeilleenfete.ch

Du 6 octobre au 24 novembre

Nourrir l’animal, manger la viandeDu 6 octobre au 24 novembre, la Médiathèque Valais - Sionaccueillera l’exposition du CREPA «Nourrir l’animal, manger laviande». Tout public, cette exposition retrace le parcours de laviande, de l’animal à notre assiette. Visite commentée pour les enseignants, le mercredi 6 octobreà 16 h.Inscriptions jusqu’au lundi 4 octobre et renseignements auprès [email protected]édiathèque Valais – Sion, avenue de Pratifori 18www.mediatheque.ch

Jusqu’au 31 octobre 2010

La prédation à la Maison de la Nature - SionL’exposition présentée à la Maison de la Nature de Montorgedécline le thème de la prédation sous toutes ses formes. Dans unespace aménagé en jeu de l’oie géant, les visiteurs, devenus despions chats ou souris, cheminent en jouant les astuces desprédateurs et de leurs proies. Pour compléter la visite, uneexposition de Jean Chevallier, peintre animalier, est présentée dansl’espace central.Personnage de contact: Nadège Uldry, 079 523 87 03,[email protected]. - www.maisondelanature.ch

Jusqu’en octobre 2010

Jardin Flore-AlpeEn 2010, les rosacées sont en fête à Flore-Alpe. C’est l’une desfamilles botaniques les plus riches du monde végétal. Une visiteguidée du jardin en compagnie de l’animatrice permet d’initier lesélèves au monde exceptionnel de la botanique et d’en

( Résonances - Septembre 2010 17

approfondir certains aspects.Un guide pédagogique est àdisposition des enseignantspour préparer la visite. AChampex, jusqu’au 3 octobre,le jardin accueille égalementles sculptures de l’artistevaudois Etienne Krähenbühl,lauréat du Prix Sandoz 2009. www.flore-alpe.ch

ET AUSSI DANS CE NUMÉRO

Exposition «Pour tout l’ordes mots», à laMédiathèque de St-Maurice:cf. pp. 24-25.Visite commentée pour lesenseignants sur inscription:mercredi 15 septembre de15 h 30 à 16 h 30. Personne decontact: [email protected] (tél. direct:024 486 11 88)

Des idées de sortiesou de rencontres…

Des idées de sortiesou de rencontres…

Service de la culture

( A genda

Ecole-Culture

ANNÉE SCOLAIRE 2010-2011

Spectacle«Gare au loup!»Spectacle tout public dès5 ans de théâtre d’objets etde marionnettes, librementinspiré du conte des frèresGrimm, «Le loup et les septchevreaux». Un conte tradi-tionnel revisité en «thril-ler» moderne et comiquequi ne manquera pas de di-vertir petits et grands!Création et jeu: José-Ma-nuel Ruiz et Danièle Che-vrolet. Musique: FrançoiseAlbelda.Avec le soutien d’Etincellesde culture(www.vs.ch/ecole-culture),le prix de ce spectacle estde 600 francs par représen-tation.Pour plus d’infos: [email protected] 079 283 03 87.

Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

De nombreux enseignants tirent deplus en plus la sonnette d’alarme:comment faire face à l’incontourna-ble question de la sécurité lors detout apprentissage moteur et sportifdit «à risques», que ce soit en sallede gymnastique, en bassin de nata-tion ou en journée de plein air?

Prendre consciencedu problèmeIl est important de relever l’évolu-tion de cette problématique au fildes années: elle est passée en effetdu statut de facteur à prendre encompte à celui de frein puis à celuide condition omniprésente. De plus,cet aspect ne se confine aujourd’huiplus seulement au domaine de l’en-seignement de l’éducation phy-sique; cette inquiétude est perçuedans de nombreux endroits: sécuritédomestique, sur les routes, les lieuxpublics, ...

18 Résonances - Septembre 2010 )

ment varier selon les lieux dans les-quels se pratique l’activité.

Comment ne pas tomber dans desmesures sécuritaires extrêmes? Com-ment, en tant qu’enseignant, seulresponsable de ma classe, répondreaux demandes de plus en plus nom-breuses de la part des autorités sco-laires, judiciaires ou des parents?Plusieurs exemples récents ont pro-voqué des remises en question etdes prises de position au niveau can-tonal ou dans les établissements sco-laires (manuel de sécurité, encadre-ment de la classe, matériel,...).

Les différentes HEP de Suisse ro-mande, par leur formation initialeou continue, séminaires et confé-rences, tentent d’apporter des solu-tions utiles: formation des futurs en-seignants par une sensibilisation auxprincipales règles de sécurité (sécu-rité passive) et dans celui des pre-miers secours, mise en œuvre pra-tique d’exercices sur l’évaluation etla gestion des situations à risquespar les apprenants (sécurité active),maîtrise des contenus du pro-gramme (pour ne pas «aseptiser»l’éducation physique), préparation

Sécurité et gestion du risqueSécurité et gestion du risqueNathalie Nanchen

(E d u c a t i o n

p h y s i q u e

Le BPA (Bureau de prévention des accidents):des outils pratiques

Le BPA met à disposition gratuitementdes feuillets didactiques (Safety Tools)sur leur site internet: www.bpa.ch (viasécurité à l’école) Des situations pratiques telles que«comment entraîner la culbute en avant afin de minimiser une chute» ou«check-list avant une randonnée» vous sont proposées.

Pour les degrés de la scolarité obligatoire, différents thèmes sont à disposi-tion: chutes, jeux de ballons, randonnées ou randonnées à vélo, sports deneige, baignade, roller,...

RAPPEL pour la rentrée: le site internet de l’éducation physique: planifica-tions, propositions pratiques, préparation de leçons, dossiers didactiques.

A votre disposition via le site de la HEP www.hepvs.ch > animation > éduca-tion > site de l’éducation physique

Vous pouvez également nous y contacter pour toute demande!

L’enfant a besoin de se confronter à des situations à risques.

Actuellement à l’école, le seul faitde mettre en pratique une situationd’apprentissage est déjà une prisede risques. Ce dernier sera différentselon le type de classe ou le degréd’attention des élèves. Il peut égale-

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

de leçons adéquates (échauffement,connaissance de l’activité et descompétences de l’enfant).

Gestion de la sécurité ouapprentissage de la prisede risque

L’enfant a besoin de se confronter àdes situations à risques. Suivant unbesoin accru d’autonomie, il désire,au fil des ans, participer à la prise dedécision allant vers une sécurité ac-tive. Il est apte à évaluer une situa-tion si l’apprentissage proposé le luipermet. Il n’y a pas d’apprentissagede la sécurité sans notion de risque!Ainsi seulement en découlera unsentiment d’estime de soi et de com-pétence. Savoir prendre des risques,les reconnaître et les gérer fait par-tie intégrante de l’apprentissage.

Des liens avec des objectifs telsque «prendre conscience desrisques», «résoudre des situations-problèmes» ou «savoir préserver sapropre sécurité» deviennent perti-nents. Ces derniers sont donc en re-lation avec la connaissance de l’acti-vité physique et/ou sportive et laconnaissance de soi. La confronta-tion au risque permettrait donc demieux gérer sa propre sécurité.

Trop de sécurité nuit à la sécurité!

Ainsi, en ce début d’année scolaire,faisons la part belle à l’action réflé-chie et progressive, afin de permet-tre aux enfants de découvrir leurs li-mites et, surtout, leur potentiel.

Bon début d’année à chacun!

( Résonances - Septembre 2010 19

E n r a c c o u r c iArts visuels & Temps

Des ateliers pour les classes

La dernière édition de «Arts visuels & ...», collectiondu scérén-CRDP Franche-Comté, qui vise à recueillir,proposer et susciter des activités artistiques, aborde lathématique du temps. Il est question du tempsreprésenté (allégorie du temps, temps de lanarration...), du temps vécu (temps d’exposition, actiondu temps...) et du temps mesuré (repères temporels et cycliques,objets et mesures...). 29 ateliers transposables sont déclinés pour lesdifférents degrés de la scolarité obligatoire.http://crdp.ac-besancon.fr

Me 15 octobre 2010

La Caravane des 10 mots

Le 15 octobre, une drôle de Caravane transformera la cour de laMédiathèque Valais – Sion (Avenue de Pratifori 18) en un vrai caravansérail!Profitez des vacances scolaires et venez découvrir des artistes venus de18 pays, rassemblés autour de 10 mots. De 10h à 17h, de nombreux atelierset des projections vous seront proposés. Puis, à 20h à la salle du TOTEM, ungrand spectacle clôturera le passage de la Caravane. www.mediatheque.chwww.caravanedesdixmots.com

Prismes

Neurosciences et pédagogie

La revue de la Haute Ecole pédagogique vaudoiseaborde, dans son édition de mai 2010, lesneurosciences en lien avec la pédagogie. Pierre Vianin,enseignant spécialisé et professeur à la Haute Ecolepédagogique valaisanne, contribue à ce dossier avecun article sur l’apport des neurosciences cognitivesdans l’aide aux élèves en difficulté scolaire pourcomprendre ce qu’ils ne comprennent pas.www.hepl.ch/index.php?id=805

Revue Babylonia

Didactique intégrée et plurilinguisme

Le dernier numéro de la revue Babylonia traite d’un ensemble de démarches– réunies sous la dénomination didactique intégrée – qui avaient déjà faitl’objet d’un précédent numéro de Babylonia (1/2008), mais qui prennent uneimportance de plus en plus grande aujourd’hui dans le domaine del’enseignement des langues. Ces démarches visent à offrir une meilleurecohérence, des éléments unificateurs, intégrateurs, pour les nombreuxenseignements de langues qui doivent désormais être dispensés par l’école.En effet, la nécessité d’une telle intégration est clairement reconnue, tant auniveau européen que dans les différentes régions linguistiques de notrepays, comme en témoignent les deux manifestations organisées en 2009 enSuisse et dont ce numéro se fait l’écho: le Forum langues étrangères CH(FLECH) tenu à Saint-Gall et le 4e Forum de la CIIP qui a eu lieu à Martigny. www.babylonia.ch

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Le concours Environnement + Jeu-nesse 2010/2011 redémarre cet au-tomne sur les chapeaux de roue...ou plutôt sur les sentiers forestiers.Les classes valaisannes, fidèles à cerendez-vous scientifique, y ont tou-jours brillé; en sera-t-il de mêmepour cette 13e édition?

Buts du concoursSusciter l’observation, la percep-tion et la compréhension del’environnement naturel etconstruit proche du participantet dans lequel il vit. Stimuler une réflexion sur lesmoyens à mettre en œuvre pourle respecter et l’améliorer dansune perspective de développe-ment durable...

Pas en plus, mais un plus!Ce concours autorise différentes ap-proches: économique, sociale, éco-logique, historique, spatiale en utili-sant des démarches artistique, scien-tifique, expérimentale,... Le thèmede la forêt s’inscrit dans une dimen-

sion interdisciplinaire: sciences, géo-graphie, histoire sont directementimpliquées par le traitement du su-jet et permettent, à chaque degréde la scolarité, de parcourir une par-tie du programme concerné. Les re-cherches sur Internet (pourquoi pasavec projet intégratif ICT?) ou dansdes livres activent la capacité de lec-ture ciblée; la rédaction de textescohérents renforce l’esprit de syn-thèse et, enfin, un travail échelonnésur quelques semaines, devrait pro-mouvoir le goût de l’effort: ensomme, beaucoup de répercussionspositives pour les élèves guidés parl’enthousiasme d’un titulaire oud’un professeur de branche motivé!

Projet sur mesureLa thématique retenue ne peutdonc que réjouir notre canton quipossède des forêts très diversifiées.Ceci privilégie la clause de proxi-mité du concours qui stipule quel’étude doit être réalisée dans leterrain, tout près du domicile, del’école, de la ville ou village desparticipants.

20 Résonances - Septembre 2010 )

Mener l’enquêteLa forêt est un domaine qui inter-pelle tout un chacun. Interroger lesélèves sur leurs représentationspeut déjà donner une impulsion auprojet, ce d’autant plus que lesélèves se posent souvent des ques-tions pertinentes sur ce mondedébordant de mystères. En enga-geant sa classe dans pareilleaventure, l’enseignant créera très

Le bois qui cache la forêtLe bois qui cache la forêtChristian Keim

(Environnement

Descriptif etbulletin d’inscription•Distribués dans toutes les salles

des maîtres (via les directionsd’école ou commissions sco-laires)

•A demander à:[email protected] 549 50 10

•A télécharger sur www.envi-ronnementjeunesse.ch/inscrip-tion

Qui a commis ces écritures mystérieuses sur ce tronc?Bolet d’été: à quel règne appartiennent

les champignons?

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Informations pratiquesThème: Le bois qui cache la forêt.Objets à présenter: Une ou plusieurs créations de classe: poster (maxi-mum 150 x 90 cm), maquette (transportable dans le coffre d’une voiture!), ins-trument, tissage,... Si l’option des nouvelles technologies est choisie commesupport (CD, CD-ROM, DVD,...), les participants fourniront aussi des docu-ments directement exposables. Veiller également à joindre les intentions, lesexplications de la démarche.Degrés concernés: De l’école enfantine à la 3e du cycle.Suggestions: Base de données 1-3P: pistes 24 et 91, à voir (ce.ecolevs.ch).Délai d’inscription: 1er novembre 2010.Remise des travaux: 15 avril 2011.Remise des prix: 8 juin 2011 à Genève.

( Résonances - Septembre 2010 21

OSL OSL Œuvre Suisse des Lectures pour la JeunesseSJW Schweizerisches Jugendschriftenwerk ESG Edizioni Svizzere per la Gioventù OSL Ovra Svizra da Lectura per la Giuventetgna

N° 2364 Planètes extrasolaires de Didier Queloz, Genève21 x 27 cm | 52 pages | Fr. 10.00 | à partir de 12 ansEn octobre 1995, deux astrophysiciens de l’Université de Genève, Michel Mayor et Didier Queloz, annoncent leur découverte de la première planète extrasolaire. Ils l’appellent 51 Pegasi b d’après son étoile 51 Pegasi. Didier Queloz raconte le moment où il s’est aperçu que derrière ses mesures scientifiques se cachait une découverte historique. Il explique comment les astronomes d’autrefois interprétaient les corps célestes, comment notre système solaire est structuré, comment l’astrophysique moderne explique la formation des soleils, planètes et autres corps célestes puis présente les instruments complexes utilisés par les scientifiques pour détecter et sonder des planètes extrasolaires. Une brochure documentaire sur un des domaines scientifiques les plus passionnants !

N° 2330 Les grottes de Suisse Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie, Ph. Häuselmann21 x 27 cm | 56 pages | Fr. 10.00 | à partir de 10 ans

Les grottes foisonnent en Suisse. Le Hölloch dans le Muotatal et les Sieben Hengste dans l’Oberland bernois figurent parmi les dix réseaux de galeries les plus étendus au monde. Les puits, fissures et cavités secrètes au coeur de notre terre, la diversité des formes et des couleurs des stalactites et stalagmites, la faune et la flore des grottes exercent, aujourd’hui encore, une grande fascination sur l’homme. Brochure thématique sur les grottes et la spéléologie, mettant en évidence l’importance des grottes à l’heure actuelle et pour l’avenir. La brochure présente dans le détail les principales grottes de Suisse. Avec de nombreuses photos en couleurs.

Adresse de commande :OSL Œuvre Suisse des Lectures pour la JeunesseUetlibergstrasse 20, 8045 ZurichTéléphone : 044 462 49 40, Fax : 044 462 69 13E-mail : [email protected], www.osl.ch / catalogue

PUBcertainement un climat declasse stimulant où prédomi-neront collaboration et res-pect mutuel. Le descriptif ac-compagnant le bulletind’inscription propose touteune série de pistes pour tra-vailler dans l’esprit de cette13e édition.

Remise des prixOutre la possibilité d’êtreprimés, puisqu’il s’agit d’unconcours, les lauréats serontconviés à Genève pour unejournée ludique (les frais detransport sont pris en chargepar l’organisation!) A cetteoccasion, une visite des au-tres travaux récompensésleur permettra d’élargir leurhorizon sur ce sujet. Ensuite,les travaux des classes valai-sannes seront exposés auxmédiathèques de Saint-Mau-rice et Sion où parents, amiset autres enseignants pour-ront les admirer.

Quels plantes et animaux cohabitent

dans une forêt de hêtres?

Le rouge-gorge vit-ilexclusivement en forêt?

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Après Habiter la lecture et songrand succès en Suisse et en France (20’000 visiteurs à ce jour), aprèsson Jardin de l’orthographe (de re-tour de sa tournée de deux ansen Suisse romande; à la Média-thèque Valais St-Maurice plus de100 classes l’avaient visitée en au-tomne 2006), Semaines de la lec-ture offre «Pour tout l’or des

22 Résonances - Septembre 2010 )

mots», une exposition sur les mots,poursuivant ainsi les buts de son as-sociation:

affirmer l’importance de l’écrittoujours plus manifeste dans no-tre société d’information, decommunication et de consom-mationpermettre l’accès à l’écrit pourtous

(Documentationpédagogique

Renseignements pratiques

Du 15 septembre au 23 décembre 2010 Médiathèque Valais St-Maurice, av. du Simplon 6, 1890 St-Maurice.Heures d’ouverture: lundi à vendredi de 11 h 30 à 18 h, samedi de 10 h à 12 h.Entrée libre.

Visites de classes sur inscription (les classes peuvent venir en dehors desheures d’ouverture du lundi au vendredi).

Dossiers d’accompagnement pour les jeunes de 11 à 15 ans (à disposition àl’accueil de l’exposition ou téléchargeable sur www.mediatheque.ch).

Visite commentée pour les enseignants sur inscription: mercredi 15 septem-bre de 15 h 30 à 16 h 30.

Vernissage mercredi 15 septembre à 17 h 30. Bienvenue à tous.

Personne de contact: Evelyne Nicollerat: [email protected](tél. direct: 024 486 11 88).

Dates et horaires des visites commentées publiques (pas spécifiquement desti-nées aux enseignants):

– mercredi 29.09.2010: 16 h-17 h– mercredi 13.10.2010: 16 h-17 h– samedi 30.10.2010: 10 h 30-11 h– mercredi 10.11.2010: 16 h-17 h– samedi 27.11.2010: 10 h 30-11 h 30– mercredi 15.12.2010: 16 h-17 h, suivie du vin chaud

Pour en savoir plus sur l’expositionwww.rfi.fr/lffr/articles/125/article_3647.aspwww.semainesdelalecture.org

Evelyne Nicollerat

Exposition à ne pas manquer:«Pour tout l’or des mots»

Exposition à ne pas manquer:«Pour tout l’or des mots»

rappeler publiquement et régu-lièrement que la lecture est àpratiquer, favoriser, préserver,développer, animer, offrir.

Professionnels de l’écrit, entourésd’un réseau (bibliothèques, hautesécoles, université, associations) etpassionnés, les concepteurs (Fran-çoise Vonlanthen, Agnès Jobin etVincent Darbellay) mettent unenouvelle fois leur imagination, leurrecherche, leurs connaissances etleur travail au cœur de la cité.

Concept et thématiques«Pour tout l’or des mots»Une exposition interactive et peuORdinaire

Interactive, l’exposition Pour toutl’or des mots offre expériences, dé-couvertes, réflexions, plaisirs, nou-velles idées et autres surprises surles mots à découvrir dans un espaceévoquant la banque, la monnaie,les lingots, l’or... Mots cœurs, motscris, mots de passe, exquis mots, pé-pites d’or... Les alchimistes de Se-maines de la lecture invitent chacunà découvrir, s’émerveiller, compter,jouer, bref à investir dans la valeur,la richesse, la beauté, le pouvoir,l’art des mots.

A découvrir donc, une banque peuordinaire où les secrets sont malgardés, les clés sur les coffres, lesemprunts sont sans intérêt ni rem-boursement et où les richesses separtagent...

Au guichet de l’emprunt et du prêt,le visiteur découvre d’où viennentélixir, jasmin, canif, trinquer, chena-pan, à quand remonte la premièrevague d’anglicismes, combien de

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

( Résonances - Septembre 2010 23

Le secteur documentation de la Médiathèque Valais -St-Maurice (www.mediatheque.ch) met à dispositionune mallette pédagogique permettant auxélèves des classes enfantines et primaires deprendre conscience des aspects culturels, his-toriques, économiques et écologiques de lalaine et du mouton (durée du prêt: 56jours). Idéal pour découvrir les différentesétapes et techniques de transformation de la laine dans uneperspective pluridisciplinaire. Un dossier pour les enseignants accompagnecette mallette. www.lainesdici.ch

Activités à fairedans l’exposition Feuilleter une liasse de billets debanque sur laquelle sont dissi-mulées de nombreuses informa-tions sur les origines des mots

Feuilleter des carnets de comptesdes mots étrangers en français

Roue de la fortune

Mots croisés géant

Jeux de dés géants

Ecoute de chansons et de textessur les mots

Jeux interactifs sur l’étymologieet sur le capital de mots de cha-cun

Jeux des différences

Traduire des devises

Jeux de mots divers à créer

Visionnement de vidéos sur lesmots

Les clés des mots: trouver labonne clé

Feuilleter et lire des albums d’en-fants sur les mots

Manipuler des lingots d’or à ladécouverte des nombreux pou-voirs des mots (positif et négatif)

mots le français a emprun-tés et pour quelles raisons...Mille et une questions,mille et une réponses à dé-couvrir dans des liasses, descarnets de comptes et au-tres surprises.

Au guichet du change, lefrançais prend l’air et décou-

vre les mots de la franco-phonie. Berlicoco: bou-teille de lait, petit gâteau

au coco ou nombril? Et voilà le visiteur qui

change ses devises et s’enrichit desmots venus de Québec, du BurkinaFaso, du Valais...

Au guichet du capital, il est possi-ble d’évaluer son capital personnelde mots...

Dans la salle des coffres, le diction-naire se décline en autant de dé-couvertes insolites.

Le couloir des mots montre le pou-voir des mots et leur face parfoisobscure.

Public cible: cette expositions’adresse à tous les publics, del’universitaire au petit lecteur, duprofessionnel au dilettante, del’écolier à l’enseignant, de l’usagerdu verlan au fan des étymologies,à tous les curieux.

Interactive et ludique, l’expositionpermet de musarder, découvrir,voir, s’émouvoir, lire, visiter, écou-ter, se révolter, toucher, discuter,admirer, se réjouir, partager, ob-server...

E n r a c c o u r c iSciences humaines

La littérature, au-delàdu divertissementPourquoi lit-on des romans? La littératurenous rend-elle meilleurs? A quoi pense lalittérature de jeunesse? Pour les réponses àces questions et à bien d’autres, il convient delire le numéro d’août-septembre 2010 de larevue Sciences humaines consacré à lalittérature, fenêtre sur le monde et sur soi. Horsdossier, un article fait le point sur le langage vupar le linguiste et philosophe Noam Chomsky.www.scienceshumaines.com

Mallettes pédagogiques «Laines d’ici»Mallettes pédagogiques «Laines d’ici»

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Nouvelle rubriqueCette nouvelle rubrique, intitulée Regards sur l’école, vise à offrir des pointsde vue distanciés sur l’école valaisanne contemporaine. C’est en quelque sorteune «carte blanche spéciale VIP» que nous ouvrons aux professionnels del’école en retraite, qui ont une longue expérience du terrain ou externes àl’école pour qu’ils apportent la richesse de leurs regards, qu’ils soient cri-tiques, admiratifs, impertinents ou décalés, aux lecteurs de Résonances. Hor-mis une consigne sur le nombre de caractères à ne pas dépasser, aucune autreindication rédactionnelle n’est donnée. A chaque invité-e de choisir son angled’attaque. Merci à Jean-Pierre Cretton, ancien directeur des écoles primairesde Martigny, d’avoir accepté d’essuyer les plâtres.

«Sauver l’école»! C’est l’intituléd’une initiative populiste à proposde laquelle nos voisins vaudois de-vront se prononcer au printempsprochain.

Mais la sauver de quoi? De quelsmaux souffre-t-elle? De quels périlsest-elle menacée?

Les nostalgiques du porte-plume etdu papier-buvard sont convaincusque sa qualité est menacée par leschangements de structures ou parles nouvelles méthodologies pro-posées par ceux qu’ils nommentavec dédain «les pédagogistes».

Mais ce ne sont ni les structures, niles approches pédagogiques, ni lesrèglements, ni même les effectifsqui déterminent la qualité de l’en-seignement. Depuis sa création,l’école suit son processus normald’évolution, d’adaptation à la so-ciété. Ce ne sont pas ces change-ments internes qui la mettent endanger mais des facteurs plus com-plexes et principalement:

la tendance socio-économique àdémanteler les institutions;

la dévalorisation du rôle socialde l’enseignant.

La tendance socio-économique ac-tuelle va vers le moins d’Etat, la li-béralisation des marchés, la déré-glementation, la privatisation desinstitutions.

L’école en tant qu’institution n’yéchappe pas. D’autant que sonmandat étant d’éduquer et d’ins-truire, elle doit transmettre des va-leurs et des connaissances utilesbien sûr à l’épanouissement de l’in-dividu, mais aussi indispensables aubon fonctionnement démocratiquede la communauté. Elle est doncune empêcheuse de tourner enrond pour les prédateurs en tousgenres qui cherchent à faire mainbasse sur la société et qui sont gê-nés par les règles éthiques qu’elletransmet encore.

Il faut donc la déstabiliser, lui enle-ver sa réputation et son autorité,faire jouer la concurrence pourmieux la privatiser, comme on aprivatisé le marché de l’électricitéavec le succès que l’on connaît…

Pendant un demi-siècle, j’ai pu ob-server et analyser le fonctionne-ment de l’école d’une manière pri-vilégiée. J’ai acquis la conviction

24 Résonances - Septembre 2010 )

que son efficacité dépendait avanttout de la personnalité des ensei-gnants, de leur dynamisme, de laculture d’établissement ou des pro-jets pédagogiques communs qu’ilsétaient capables de mettre enplace.

Mais aujourd’hui on sape l’autoritéde l’enseignant, on conteste sontravail et ses décisions, on limite seslibertés. Face au moindre pro-blème, il doit faire appel à un mé-diateur, à un superviseur, à un in-tervenant en ceci ou en cela, à uncoach ou à un autre spécialiste.

Jadis dans nos villages quand onavait besoin d’un médiateur oud’un spécialiste, on appelait le ré-gent. C’est tout un symbole de latransformation de son rôle: hier onl’admirait, aujourd’hui on s’en mé-fie.

Par manque d’ambition, deconfiance en lui, de personnalitépeut-être, il a cédé le leadership. Ildoit le retrouver. Pour cela, nous

Sauver l’école?Sauver l’école?(R e g a r d s

s u r l ’ é c o l e

«Aujourd’hui on sapel’autorité de l’enseignant,on conteste son travail.»

Jean-Pierre Cretton

Page 27: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

I m p r e s s u m

devons miser sur sa formation, encommençant par nous interrogerpar exemple sur les «présupposés»,les doctrines pédagogiques, les au-tobilans de compétences.

L’école obligatoire n’a pas besoinde parfaits méthodologues ni desocio-constructivistes patentés. Illui faut des enseignants huma-nistes, à la personnalité bien trem-pée, sachant se comporter avec élé-gance et distinction, fiers de la mis-sion que l’Etat leur a confiée,dynamiques, exigeants, persévé-rants, opiniâtres pour ne pas direpugnaces, avec en plus la volontéfarouche d’aider l’enfant à s’épa-nouir et à réussir, en posant tou-jours sur lui un regard positif.

( Résonances - Septembre 2010 25

Aux jeunes stagiaires qui se plai-gnent de devoir faire de la disci-pline plutôt que de l’enseignementet qui déplorent la perte de respectet l’augmentation de la violence, jeme permets de rappeler que «laviolence à l’école commence au tu-toiement du professeur», en ajou-tant que le contraire de l’autoritéc’est l’anarchie.

Quant aux censeurs qui dénigrentnos institutions, ils doivent savoirque le pays sans son école publiquec’est une tribu sans rites initia-tiques: une communauté sans ave-nir.

Jean-Pierre Crettonancien régent de Pinsec

Carte blanche, votre rubriqueVous pouvez collaborer à Résonances de diverses manières. Pour rappel, larubrique carte blanche attend vos textes et/ou ceux de vos élèves et/ou ceux

des étudiants de la HEP-VS. Vous êtes égalementinvité-e à faire part de vos suggestions de tousordres. N’hésitez pas à clapoter pour envoyer unmessage à la rédaction, indiquer une adresseinternet ou un projet que vous aimeriez fairepartager... Et si vous n’êtes pas adepte du courriel([email protected]), vous pouvez aussitéléphoner au 027 606 41 59 ou au 079 429 07 01.

RésonancesLa revue Résonances, qui fait suiteà L’Ecole valaisanne parue de 1956à 1988 et à L’Ecole primaire publiéede 1881 à 1956, est éditée par leDépartement de l’éducation, de laculture et du sport (DECS).

Edition, administration,rédactionDECS/SFT - RésonancesRue de Conthey 19Case postale 478 - 1951 SionTél. 027 606 41 59 - www.vs.ch/sft >Les domaines du SFT > Publicationspédagogiques

RédactionNadia Revaz [email protected]

Conseil de rédactionClaude Barras-Paris, Ass. parentsMaude Barras, AVECOFlorian Chappot, AVEPJean-François Dorsaz, CDTEADaphnée Constantin Raposo, SPValStéphane Vaucher, AVPESZoe Moody, HEP-VS

PhotographeJacques Dussez

Données techniquesSurface de composition:170 x 245 mmFormat de la revue: 210 x 280 mmImpression en offset en noir et uneteinte vive, photolithos fourniesou frais de reproduction facturésséparément pour les documentsfournis prêts à la reproduction.

ParutionLe 1er de chaque mois, sauf janvier,juillet et août.

Délai de remise des texteset des annoncesDélai pour les textes: 5 du moisprécédant la parution. Délai pour les annonces: 15 du moisprécédant la parution.

AbonnementsTarif annuel: Fr. 40.– Prix au numéro: Fr. 6.–Tarif contractuel: Fr. 30.–Tél. 027 606 41 59 [email protected]

Régie des annoncesSchoechli impression &communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 [email protected]

Impression, expéditionSchoechli impression &communication SA - Technopôle3960 Sierre - Tél. 027 452 25 [email protected]

Page 28: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Le 1er week-end de mai2010 a vu affluer le Va-lais chantant dans lasympathique communede Fully pour la 28e Fêtecantonale de chant. Si lesjournées du samedi et dudimanche étaient consa-crées aux productions desadultes (jury, ateliers au-bades...), celle du vendrediétait réservée aux ateliersdes enfants et des jeunes.Cette journée des enfantsfut mise en place, la pre-mière fois, lors de la fête deMartigny en 1994 et depuis le suc-cès ne s’est jamais démenti.

Participants fort nombreuxDès 9 heures ce vendredi matin, levillage de Vers l’Eglise voit conver-ger plus de 80 cars et déferler dansses rues des frimousses juvéniles ar-borant des T-shirts multicolores.Sous un ciel clément, toute cettejoyeuse cohorte, près de 4000 en-fants des écoles et des chœurs d’en-fants de tout le Valais, rejoint lafête. Ils sont bien préparés, ils sa-vent par cœur leurs chants. Merciaux maîtresses, maîtres, aux direc-trices, directeurs, divers responsa-bles de chœurs, de classes pour vo-tre engagement durant cesquelques mois de préparation.

Joie de chanter totaleLe résultat est à la hauteur du tra-vail. Vingt ateliers charment les au-diteurs dans les quatre salles deconcert. Il y en a pour tous les goûts:Le monde fantastique, les animaux,les Poppys, les années 60... Le plaisirse transmet de la scène à l’auditoire.Les modes de productions sont va-riés, certains chantent avec un or-chestre ad hoc (merci aux musi-ciens), d’autres avec des bandes

sons, (merci à ceux qui les ont réali-sées), certains font des gestes, desmouvements, de petites chorégra-phies. On voit des accessoires défi-ler... bref c’est partout la même joiede chanter, que ce soit dans lessalles et sur les divers podiums ré-partis dans le village. L’après-midis’est terminé par le message du pré-sident du Gouvernement et respon-sable du Département de l’éduca-tion de la culture et du sportM. Claude Roch qui a eu du plaisir àrencontrer cette belle jeunesse. Unchant d’ensemble a mis un terme àcette journée riche en émotions.Nul doute que cette journée resteragravée dans la mémoire et le cœurde toutes et tous: enfants, ensei-gnants, responsables, organisateurs.Parmi ceux-ci, on doit un coup dechapeau particulier à Annick Cot-ture et son staff qui ont mis à dispo-sition des guides pour encadrercette belle jeunesse, des infrastruc-tures parfaites pour les concerts etles podiums.

Soirée réussieLe soir, sous la tente aménagée ensalle de concert, le public a pu ap-précier les écoles de Fully sous la di-rection d’Etienne Carron dans unsympathique atelier ainsi que les

26 Résonances - Septembre 2010 )

chœurs des jeunes aux-quels une soixantained’élèves des chœurs desCO de Monthey, St-Mau-rice, Nendaz et des Col-lines (Sion) étaient asso-ciés pour un atelier«Ecoutez-nous sourire».Musique groove à plu-sieurs voix avec des ar-rangements modernesétaient au rendez-vous.

RemerciementsAu nom de l’animation musicale,nous réitérons nos remerciementsaux responsables des divers ate-liers, aux enseignants et à leursélèves, aux directions d’écoles, auxresponsables de la journée des en-fants ainsi qu’aux responsables, co-mités et commissions de la fête et àcelui de la Fédération des Sociétésde chant du Valais. Un clin d’œilparticulier à Yvan Studer, présidentde cette fédération durant 15 anset qui a laissé son poste au termede cette fête cantonale. Merci Yvanpour toutes ces années de collabo-ration entre l’animation et la Fédé-ration des Sociétés de chant.

PerspectiveOn a coutume de dire que le chantest en perte de vitesse. Ce grandrassemblement semble démentirces propos. Et il ne tient qu’à chaque ensei-gnant et à chaque responsablepour œuvrer à la dynamisation duchant, en offrant des occasions dechanter ensemble avec une palettede chansons la plus variée possible,ou chacun trouve son bonheur sanssouci de comparaison et de compé-tition.

Bernard Oberholzer etJean-Maurice Delasoie

4000 enfants à Fully4000 enfants à Fully(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

Le plaisir de chanter se transmet de la scène

à l’auditoire.

Page 29: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

( Résonances - Septembre 2010 27

C’est en automne 2009 déjà queRomaine Zufferey sollicite Etin-celles de Culture pour soutenir lebeau projet de Centre qu’elle a pro-posé à ses collègues de Muraz: dé-couvrir Paul Klee et son travail et vi-siter le Musée qui lui est consacré àBerne.Lorsque j’ai rencontré pour la pre-mière fois les enseignants en février2010, le projet était encore bienvague et les quelques connais-sances sur le peintre peu étoffées. Ilaura fallu l’engagement et l’en-gouement de chacun d’entre euxpour motiver les 118 élèves de leurCentre scolaire.En effet, il s’agissait de découvrirPaul Klee et son œuvre avant le

voyage à Berne, de s’en imprégnerpendant la visite et d’explorerquelques-unes de ses nombreusestechniques lors d’ateliers organiséssur place (Ateliers «Creaviva»). En-fin, ces découvertes se sont prolon-gées après la visite dans des pro-ductions réalisées en classe.Les fruits de cette riche démarcheont été présentés aux parents desenfants, lors d’une grande et belleexposition proposées en juin der-nier, laquelle réunissait bon nom-bre de peintures illustrant les tech-niques découvertes; des marion-nettes réparties dans la grandesalle de gymnastique de Murazvous surprenaient au détour d’unparavent pour vous raconter l’en-

thousiasme d’un projet. C’est letemps engagé qui confère à ce typed’expérience ses vertus pédago-giques: mettre en route tout uncentre scolaire est certainement unélan dont tous les autres enseigne-ments auront bénéficié et c’est làencore la preuve que les Arts visuelsont toute leur place à l’école etqu’ils sont véritablement au servicedu développement de l’enfant.Mais laissons-leur le dernier mot:«C’était super méga cool» a dit unenfant. D’autres ont «aimé les créa-tions et les techniques» ou ont«trouvé de la joie dans les cou-leurs», ont été «passionnés par lepointillisme» et «impressionnés parl’architecture du bâtiment».

Projet de centre autourde Paul Klee

Projet de centre autourde Paul Klee

Agnès Zawodnik Boudet

A r t s v i s u e l s

E n r a c c o u r c iAgence des usages TICE

Des témoignages, des ressources

L’Agence nationale des usages des TICEaccompagne la politique de développement del’usage des technologies éducatives enconcentrant son action sur les priorités françaises.Ses objectifs sont: observer, s’interroger, valoriseret informer. Des enseignants expliquent leur usagedes TICE en classe (onglet témoignages), des

articles sur les recherchesscientifiques récentes au sujet de l’enseignement et l’apprentissageavec les TICE sont présentés (ongletque dit la recherche?) et une sélectiond’informations générales, de bases dedonnées et de documents sur lesoutils matériels et logiciels estproposée (onglet ressources). www.agence-usages-tice.education.fr

(

Page 30: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Joaquim Dolz est professeur de di-dactique des langues et formationdes enseignants à la FPSE (Facultéde psychologie et des sciences del’éducation) de l’Université de Ge-nève et président de la section dessciences de l’éducation. Dès les an-nées 80, il réalise des recherchesdans le domaine du développementet de l’enseignement des langues etplus particulièrement en lien avecl’enseignement du français (produc-tion orale et écrite, genres textuels,les séquences didactiques, difficul-tés d’apprentissage et analyse del’activité enseignante). Pour Joaquim Dolz, la rechercherenvoie à la connaissance et à la<curiosité intellectuelle. Rechercherime donc pour lui avec passion.

Regard sur ses recherchesJoaquim Dolz, quels sont lesprincipaux axes de vos travauxactuels?Avec le Groupe de Recherche etd’Analyse du Français Enseigné(GRAFE), codirigé avec BernardSchneuwly, nous venons de complé-ter une étape importante de notreparcours de chercheurs avec la pu-blication de l’ouvrage «Des objetsenseignés en classe de français».Pour connaître ce qui s’enseigneréellement dans la classe de fran-çais, nous avons observé et analyséles pratiques des professeurs du se-condaire. Cette recherche ouvre desperspectives importantes pourmieux connaître les caractéristiquesdu travail effectif des enseignants,les gestes professionnels qui carac-térisent leur activité en fonction descontenus abordés.Les recherches que je mène actuel-lement portent sur deux axes princi-palement.

Le premier concerne l’enseigne-ment de la production orale etécrite et le traitement des difficultésd’apprentissage des élèves. Il s’agitd’un travail d’analyse des produc-tions des élèves et des pratiquesd’enseignement au primaire réaliséen collaboration avec la HEP Valais,notamment les professeurs Jean-Paul Mabillard et Catherine Tobola-Couchepin, qui ont reçu pour ce tra-vail l’appui et la subvention duFonds de Recherche DORE, et la par-ticipation d’un jeune chercheur pro-metteur, Yann Vuillet. Le second axe de mon travail, etaussi le plus important, concernel’analyse des pratiques de forma-tion d’enseignants de français, cequi implique l’observation etl’étude du travail des formateursdes différentes HEP et universités dela Suisse romande impliquées danscette formation. Cette recherchemobilise une nouvelle équipe dechercheurs, le groupe Formationdes Enseignants et Recherche en Di-dactique du Français (FORENDIF), et

28 Résonances - Septembre 2010 )

a reçu une subvention du Fonds Na-tional de la Recherche Scientifique.Tous les chercheurs du groupe ontde l’expérience dans l’enseigne-ment et dans la formation, commeRoxane Gagnon qui nous vient duQuébec, comme Marc Surian, an-cien enseignant du primaire du can-ton de Vaud, ou Anne Monnier, an-cienne enseignante du secondaire àGenève et actuelle chargée d’ensei-gnement à l’Institut Universitaire deFormation des Enseignants.

Qu’est-ce qui vous motive leplus dans votre activité de cher-cheur (différence avec l’activitéde professeur)?La connaissance. C’est dans laconnaissance qu’il nous faut puiserdes raisons d’agir. La curiosité intel-lectuelle m’anime. Je pense quedans le domaine de l’éducation lesquestions sont plus importantes queles réponses. Je fais partie de ceuxqui veulent faire avancer les savoirsscientifiques à propos de l’enseigne-ment et de l’apprentissage grâce à

Joaquim Dolz,un chercheur passionné

Joaquim Dolz,un chercheur passionné

Joaquim Dolz réalise des recherches dans le domaine

du développement et de l’enseignement des langues.

(La recherche

sous la loupe

© Z

ald

i Ero

Page 31: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

un travail d’observation, d’analyserigoureuse et de conceptualisationdes phénomènes observés. La re-cherche en sciences de l’éducationen général et en didactique des dis-ciplines en particulier me semblepar ailleurs indispensable pour éla-borer des modèles qui nous permet-tent de mieux comprendre ces phé-nomènes qui sont d’une immensecomplexité et pour apporter des so-lutions aux problèmes pratiques del’enseignement et de la formation.

Regard sur la rechercheen généralEst-ce légitime d’avoir parfois lesentiment qu’il manque unmaillon entre la recherche etl’enseignement? Ne manque-t-ilpas une sorte de passeur entreles résultats de la recherche etla salle de classe?Pour le chercheur, le savoir est lemeilleur passeur. Nous parvenons

parfois à être utiles aux ensei-gnants, non pas en leur communi-quant nos savoirs, mais en les aidantà mettre en évidence les savoirs im-plicites dans leurs pratiques (rires).Sans plaisanter, nous avons vrai-

ment besoin d’améliorer nos formesde communication: trouver les motspour communiquer les choses im-portantes. Et il nous manque proba-blement un maillon entre la re-cherche et l’enseignement, un es-pace pour la rencontre ou à larencontre des mots. Nous avons be-soin de rencontres et de passeurs.Pour certaines questions, les cher-cheurs ont l’obligation d’une cer-taine prudence. Nous n’en savons

( Résonances - Septembre 2010 29

pas assez pour présenter des propo-sitions pratiques immédiates. En re-vanche, pour d’autres j’ai l’impres-sion que nous avons énormémentprogressé et que nous devrions faireun effort de systématisation et dediffusion plus grand. Cependant, nous ne pouvons pasnous battre sur tous les fronts. Iln’est pas facile d’être en mêmetemps un bon chercheur et un bonvulgarisateur. Nous avons souventbesoin de l’appui d’autres profes-sionnels. Personnellement, je donne beau-coup d’importance à faire circulerles travaux de recherche. Mais vousavez raison nous devons trouver desformules pour améliorer la diffu-sion et la reconnaissance de ce quenous faisons. Parfois les voies pour yparvenir sont étranges. Actuelle-ment le rayonnement et la diffusiondes travaux genevois dans le do-maine de l’enseignement et del’apprentissage des langues sont

«La collaborationtransforme le regarddes uns et des autres.»

Page 32: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

devenus plus importants au Brésilqu’en Suisse. Une diffusion en troisfronts a été développée au Brésil,par la création d’un réseau interuni-versitaire qui s’occupe aussi de dé-velopper des publications destinéesaux enseignants, par les actions des-tinées à la formation et depuisquelques années par une campagneau niveau de l’ensemble du payscontre l’illettrisme qui s’appellel’Olympiade de la langue portu-gaise. Dans le cadre de cette cam-pagne, les chercheurs ont écrit destextes simples pour les enseignants.Ils ont été également associés àl’élaboration de séquences d’ensei-gnement et à la formation des en-seignants.

Les chercheurs n’écrivent-ils ce-pendant pas encore trop souventexclusivement pour la commu-nauté scientifique, omettant deproposer des synthèses suffisam-ment vulgarisées de leurs tra-vaux pour une diffusion et doncune reconnaissance plus large?Vous avez également raison. Mais,comme dans l’exemple de l’Olym-piade de la langue portugaise, noustentons, dans la mesure du possible,de le faire... Je peux vous donnerdeux exemples de cette tentativedans mon domaine la didactique deslangues et la formation des ensei-gnants. Avec Claude Simard, cher-cheur québécois, Jean-Louis Dufays,

Belge et Claudine Garcia-Debanc,Française, et moi-même comme re-présentant de la Suisse, nous venonsde rédiger un ouvrage intitulé «Elé-ments de didactique du françaislangue première» qui essaie de pré-senter de manière simple les princi-pales recherches sur l’enseignementdu français réalisées ces trente der-nières années. Le deuxième exemplec’est le petit ouvrage publié avecdeux collaborateurs, Roxane Ga-gnon et Simon Toulou, intitulé «Pro-duction écrite et difficultés d’ap-prentissage» qui vise la formationinitiale et continue des enseignants.Dans les deux cas, il s’agit d’une ten-tative d’approcher la recherche despraticiens. Il existe beaucoup d’au-tres exemples en sciences de l’éduca-tion, bien entendu.

A vos yeux, les ressources d’en-seignement, qui impliquent en-seignants et chercheurs, sont-elles le lieu de convergence en-tre théorie et pratique del’enseignement?A chaque fois des équipes d’ensei-gnants sont associées à des projetsde recherche, la collaboration trans-forme le regard des uns et des au-tres. Expérience et connaissances’enrichissent mutuellement. Il estévident que les chercheurs enrichis-sent leurs perspectives d’étude avecl’expérience du terrain des ensei-gnants. Les enseignants qui partici-pent à nos travaux découvrent,grâce au travail rigoureux d’analyseréalisé avec les chercheurs, des di-mensions de leurs pratiques qu’ils nepercevaient pas préalablement. At-tention, comme le dit Bachelard,l’expérience scientifique contreditsouvent l’expérience commune.Pour l’enseignement, nous avonscertes besoin de systématiser les sa-voirs à enseigner et les savoirs d’ex-

30 Résonances - Septembre 2010 )

périence des professionnels maisnous avons besoin surtout de savoirce qu’on enseigne effectivementdans les classes et quels sont lesgestes des enseignants pour les en-seigner. Ces savoirs ne peuvent êtreconstruits que par des recherchesempiriques rigoureuses.

La formation des enseignants nedevrait-elle pas être plus impor-tante pour accompagner leschangements de moyens d’en-seignement?La formation n’est pas seulementimportante pour introduire les nou-veaux moyens d’enseignement. Laformation initiale et continue desenseignants est une condition indis-pensable pour créer une culturecommune de la profession et pourdévelopper des compétences profes-sionnelles. Nous sommes tous tou-jours en formation, l’être humainest dynamique, inachevé, jamaisfini, constamment à la recherched’une nouvelle adaptation, d’unepossible amélioration...

Avez-vous le sentiment que lesenseignants sont suffisammentinformés sur les travaux de re-cherche actuels? Sinon, de-vraient-ils l’être davantage?Probablement non. Mais la prise deconscience de l’apport mutuel entreenseignement et recherche devraitaugmenter avec les nouvellesgénérations d’enseignants. Noussommes, à mon avis, dans une phasede transition. Les changements dansla formation des enseignants enSuisse sont encore trop récents pourmesurer leur impact, cependant lesnouveaux cursus sont en train decontribuer à créer des liens plusforts. Lors de leur formation, les étu-diants sont confrontés davantageavec la recherche que dans le passéet cela laissera tôt ou tard des tracesdans les nouvelles générations d’en-seignants.

Certains enseignants souhaite-raient que les recherches leur ap-portent des solutions concrètes,directement transposables... Est-ce que la recherche peut et doit

Joaquim Dolz: «Il est évident

que des pôles d’excellence

méritent d’être établis.»

«Nous sommes toustoujours en formation...à la recherche d’unenouvelle adaptation...»

Page 33: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

aller jusque-là? En d’autrestermes, une distance au niveaudes attentes est-elle inévitable?La recherche est, me semble-t-il, àl’écoute des demandes sociales maiselle a une logique et une dynamiquepropres. Toute la recherche ne peutpas être organisée en fonction desdemandes sociales conjoncturelles.Nous ne pouvons pas organiser lesprojets de recherche comme s’ils’agissait d’un travail à la carte pourapporter des solutions concrètes àtous les problèmes. Parfois, ces pro-blèmes sont d’une énorme com-plexité et demandent des années detravail pour amorcer une réponse.La distance au niveau des attentesest inévitable pour certaines ques-tions, mais pour d’autres je crois quenous disposons de réponses qui mé-ritent d’être mieux connues.

Quelles sont aujourd’hui les prin-cipales forces de la recherche enéducation? La première force concerne la plura-lité et la diversité de disciplines quila constituent: la synergie, les inter-actions et l’interdisciplinarité entreses disciplines. La diversité de pointsde vue enrichit la compréhensiondes phénomènes éducatifs. Ladeuxième est liée à la richesse et à larigueur des nouvelles recherchescompréhensives et explicatives. Dansle domaine de l’éducation, commepour d’autres sciences humaines, onnous a reproché depuis de nom-breuses années une absence de tra-vaux systématiques et rigoureux. Jesuis persuadé que nos disciplines enpluriel ont fait des progrès assez im-portants ces dernières années. Enfin,je représente le domaine émergeantdes didactiques disciplinaires. Jepense que l’élan pris par les didac-tiques disciplinaires ces trente der-nières années est imparable. Ellesapportent un renouveau sur l’ensei-gnement et sur l’apprentissage quiprend en considération les caracté-ristiques des savoirs enseignés et lescontraintes des institutions dans les-quelles on enseigne.

Et ses zones d’amélioration?Il y a tellement de choses à amélio-

rer... Nous pouvons certainementaméliorer notre image, la communi-cation, la diffusion... mais je fais par-tie de ceux qui pensent surtout à dé-velopper les sujets de recherche (jesuis un homme curieux) et la qualitéde nos travaux pour rendre légi-times les savoirs construits. Il y a uneamélioration qui peut venir de l’in-térieur, de la dynamique propre à larecherche, mais actuellement nousavons besoin de reconnaissancepour le travail accompli et pour lesvaleurs que nous représentons, etsurtout, il nous faut davantage deressources économiques et hu-maines pour continuer.

Tout le monde revendique da-vantage de moyens en matièred’éducation et de recherche, cequi semble légitime, mais n’yaurait-il pas aussi de meilleuressynergies à trouver entre lespersonnes et ressources exis-tantes (universités, HEP, IRDP,etc.)?Les moyens pour l’éducation et pourla recherche sont importants pour ledéveloppement économique et so-cial. Malgré la crise financière, ce se-rait une erreur grave de limiter lesressources destinées à la formationou la recherche. Je considère par ail-leurs comme une valeur ajoutée l’as-sociation entre la formation et la re-cherche. Actuellement, nous nepouvons plus aborder de manière ri-goureuse la formation des ensei-gnants sans la mettre en rapportavec la recherche. Cela dit, il est évi-dent que des pôles d’excellence mé-ritent d’être établis. Il est égalementlogique que les HEP, l’IRDP et les uni-versités ne disposent pas de res-sources du même type pour réaliserdes recherches. Les synergies quenous sommes en train de dévelop-per entre les trois institutions et quipourraient s’enrichir dans l’avenirme semblent de ce point de vue trèspositives. La valeur de ce que nouspouvons faire ensemble est certai-nement plus importante que la sim-ple addition de ce que nous faisonsséparément.

Propos recueillis par Nadia Revaz

( Résonances - Septembre 2010 31

E n r a c c o u r c iBulletinde la CIIP

Ecoleet santéLes relationsentre école etsanté sontabordées sousdifférents angles dans le derniernuméro du Bulletin de laConférence intercantonale del’instruction publique de laSuisse romande et du Tessin.Anne Froidevaux, collaboratricescientifique, plante le décorhistorique rappelant qu’à la findu XXIe siècle, la question de lasanté prend une part importantedans la mission éducative, avecl’introduction de l’hygiènecomme discipline scolaire.D’autres articles abordentl’évolution des besoins de santédes enfants et des jeunes,l’engagement de tous les acteursdans la promotion de la santé etla prévention, la place del’éducation à la santé dans lenouveau Plan d’études romand(PER)... Nathalie Nanchen,animatrice pour l’éducationphysique à la HEP-VS, apporteson éclairage avec un articleparu initialement dansRésonances.www.ciip.ch

Cahierspédagogiques

Le Web 2.0et l’écoleFacebook,Twitter, MSN ouSkyblog:certains

enseignants se sont emparés deces outils et les Cahierspédagogiques leur donnent laparole. Ce dossier souligne aussila nécessité de se préoccuper del’éducation aux médias etd’internet.www.cahiers-pedagogiques.com

Page 34: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

32 Résonances - Septembre 2010 )

70% des filles continuent de jeterleur dévolu sur une dizaine de pro-fessions seulement: employée decommerce, vendeuse, coiffeuse... leplus souvent des formationscourtes menant à des métiers peuqualifiés, donc mal rémunérés. Plus tard quand elles deviennentmères, bon nombre d’entre ellesarrêtent de travailler, en tout casprovisoirement. Ainsi quandd’aventure survient le divorce (unefois sur deux), le scénario est impa-rable: ces filles sont devenues desmères s’épuisant quotidiennementpour tenir la tête hors de l’eau etprocurer une vie décente à leursenfants.Aujourd’hui plus que jamais, l’en-jeu du choix professionnel pour lesfilles c’est leur autonomie et laqualité de leur vie future. D’oùl’importance de leur ouvrir l’esprit,de leur démontrer la diversité desoptions possibles; qu’elles expéri-mentent elles-mêmes des métiersprometteurs quoique traditionnel-lement négligés par leurs sembla-bles. C’est le but de Osez tous lesmétiers.Pour les garçons Osez tous les mé-tiers c’est aussi l’occasion de décou-vrir des professions qu’en principe ilsne prennent pas en compte: cellesdes soins et de la santé en particu-lier. Pourquoi un homme ne s’occu-perait-il pas d’enfants en bas âge oude malades, par exemple? En quoison sexe serait-il un obstacle? Il estimportant que les garçons changentde point de vue sur leurs compé-tences et qu’ils s’autorisent des choixprofessionnels en phase avec leursaspirations profondes, loin de touspréjugés et en toute liberté.

L’idée de Osez tous les métiers c’estbien cela: faire voler en éclats lesstéréotypes, pousser les élèves à al-ler voir ce qui, a priori, ne leur estpas destiné. Curiosité, découverte,ouverture: ce sont les maîtres motsde cette journée.

Pour la deuxième année consécu-tive, Osez tous les métiers s’adresseaux élèves de 6P. Le jeudi 11 novem-bre prochain, garçons et filles pour-ront quitter la classe pour partir à ladécouverte de domaines qu’en prin-cipe ils et elles délaissent: techniqueet informatique pour les filles, santéet soins pour les garçons, par exem-ple. Deux formes de participationsont possibles: soit individuelle sil’élève trouve un-e adulte de sonentourage à accompagner au tra-

vail ce jour-là; soit en groupe enparticipant à des visites d’entre-prises ou d’institutions. Elles sontnombreuses et variées à ouvrir leursportes, que les élèves saisissent cetteoccasion! Par ailleurs, si des élèvesrestent en classe, les enseignant-e-sdoivent organiser une activité enrapport avec le thème du jour; à ceteffet des suggestions seront bientôten ligne sur www.vs.ch/egalite/oseztous les métiers.Durant la deuxième quinzaine deseptembre les enseignant-e-s rece-vront toute l’information relative àOsez tous les métiers, notammentune feuille de route leur indiquantla marche à suivre. Leur seront re-mis aussi les bulletins de participa-tion à distribuer aux élèves.Osez tous les métiers est aussi des-tiné aux élèves de 2CO, qui assis-tent durant la première quinzainede novembre à un cours en rapportavec les choix professionnels aty-piques. Des propositions d’anima-tions se trouveront prochainementen ligne à la même adressewww.vs.ch/egalite/osez tous lesmétiers. Un courrier sera égale-ment adressé en septembre aux en-seignant-e-s concerné-e-s.

(O r i e n t a t i o n

E n r a c c o u r c iSeptembre 2010

Spectacle «Je lis»

«Je lis», en tournée romande, estl’adaptation théâtrale de«L’Analphabète», récitautobiographique d’Agota Kristof.Le spectacle racontel’apprentissage d’une languecomme chemin vers l’assimilation.«Je lis» est une coproduction deLire et Ecrire, de Présence etAction culturelles et duFantastique Collectif. Avec dossierpédagogique: www.jelis.be.

En savoir plusToutes les infos sur www.vs.ch/egalite ou 027 606 21 20 le numéro du Secréta-riat à l’égalité et à la famille, organisateur de la journée.

Encourager les élèves àdécouvrir des métiersinhabituels.

Osez tous les métiers!Osez tous les métiers!Alexandra Moulin Rausis

Page 35: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

( Résonances - Septembre 2010 33

Groupe de travail ICTS2-Valais: lancement d’un concours

Groupe de travail ICTS2-Valais: lancement d’un concours

( I C T

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Dans le cadre de son activité, et enaccord avec ses objectifs pédago-giques initiaux, le Groupe de TravailICTS2 avait déjà organisé durantl’année scolaire 2008-2009 unconcours, Mission II.

Dans la continuité de sa mission etpour répondre aux interrogationset aux soucis actuels liés aux dan-gers de l’usage des nouvelles tech-nologies, le GT ICTS2-Valais, sou-tenu par le DECS, a décidé de met-tre sur pied un concours autour decette thématique pour promouvoirl’information, la sensibilisation et laprévention plutôt que la répres-sion.

Pratiquement, il s’agira pour lesélèves du S2 de réaliser un courtmétrage lié à la problématique sus-mentionnée. La participation sefera individuellement, par équipes,par classes ou parties de classe. Unjury d’experts indépendants récom-pensera les réalisations les plus pro-metteuses qui seront largement dif-fusées au profit des partenaires del’école. Les modalités détailléessont accessibles sur le site www.ict-valais.ch.

Le responsable F3MITIC de chaqueétablissement peut égalementtransmettre les informations néces-saires et plus particulièrement pré-ciser aux intéressés les modalités duconcours.

Le concours s’intitule @TTENTION.

Son titre a été choisi pour être com-pris aussi bien en français qu’en al-lemand car ce concours est ouvert àtous les élèves de tous les établisse-ments du S2.

Le jury composé de neuf personnesest présidé par Me Sébastien Fanti.D’autres personnalités fortementengagées dans la problématique duconcours ont accepté d’offrir de leur

temps et de mettre leurs connais-sances au service de cette cause.

Nous pourrons aussi compter surl’expertise et les compétences denotre association partenaire, «Ac-tion Innocence», dont le travail re-marquable est connu de tous.

Pour donner toute sa chance à laprévention et à la dimension édu-cative du projet, des manifestations(conférences, ateliers, expositions,etc.) seront aussi proposées tout aulong de l’année scolaire aux établis-sements qui le souhaitent; ellesviendront soutenir et alimenter laréflexion.

Marie-Thérèse Rey Pour le GT ICTS2-Valais

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34 Résonances - Septembre 2010 )

Transmuter laviolence en milieuscolaire

Transmuter la violence en mi-lieu scolaire est le fruit d’unerecherche-action menée dansun établissement primaire àVevey qui a conduit à laconstruction d’un programmede formation. Le choix du titrede l’ouvrage marque la vo-lonté de transmuter les forcesde destruction en forces decréation. Son objectif est decréer une culture d’établisse-ment commune, de formerdes professionnels à l’analysede la violence en milieu sco-laire, de renforcer les compé-tences personnelles des ensei-gnants, d’améliorer l’écoutemutuelle, l’expression et lerespect de l’autre et de per-mettre aux élèves de dévelop-per des compétences sociales.

Maria-Grazia Vilona-Vernioryet Jean-François Malherbe.Transmuter la violence enmilieu scolaire.Lausanne: LEP, 2010.

La réussite scolaireexpliquée auxparents

Les élèves ont-ils une mémoireauditive ou visuelle? L’appren-tissage par multimédia est-ilmeilleur? Pourquoi certains

élèves sont-ils passionnés etd’autres, démotivés? Telles sontquelques-unes des questionsauxquelles Alain Lieury apportedes réponses. L’ouvrage destinéaux parents et aux enseignantsaborde la thématique de la réus-site scolaire, sous l’angle de la lec-ture, de la mémoire, de l’appren-tissage par multimédia, de l’intelli-gence et des aptitudes, del’attention et des rythmes à l’écoleou encore de la motivation et dudécouragement.

Alain Lieury. La réussite scolaire expliquée aux parents.Paris: Dunod, 2010.

A la découverte de la lectureFrançoise Boulanger propose unedémarche d’accompagnement, sebasant sur trente ans d’expériencede terrain, pour donner le goût dela lecture à l’enfant. La psycholin-guiste estime qu’«actuellement ons’ingénie plutôt (inconsciemment)à lui compliquer la tâche.» Pourelle, il est urgent de rapprocher larecherche du terrain, via l’obser-vation des enfants qui appren-nent à lire.

Françoise Boulanger. A la découverte de la lecture. Premiersapprentissages: pratiques et théories. Paris: Editions Scienceshumaines, 2010.

Faut-il encore apprendre?«Notre système d’enseigne-ment serait-il devenu autiste?Par manque de dialogue (...)et d’instances de régulation(...), ne serait-il pas en train dese cristalliser dans une visiondépassée de l’acte d’appren-dre?» Telle est l’une des ques-tions qui sous-tend l’ouvrage deSandra Enlart & Olivier Char-bonnier intitulé Faut-il encoreapprendre? Les auteurs évo-quent le grand bouleversement

du savoir, avec le choc d’Inter-net et celui des neurosciences,avant d’explorer les pistespour apprendre autrement,car «les “exercices de la pen-sée” consisteront sans douteplus à scanner, jongler et ex-plorer qu’à mémoriser, hiérar-chiser et structurer.» Un livrepassionnant et très accessiblepour s’interroger sur les pro-cessus qui seront nécessairespour accéder aux savoirs dedemain.

Sandra Enlart & OlivierCharbonnier. Faut-il encoreapprendre? Paris: Dunod, 2010.

Miser surles différences

A l’école, Stéphane Hoeben,Paul-Marie Leroy et PatrickReuter misent sur les diffé-rences et vantent le partagedes pratiques. Miser sur lesdifférences est un ouvrage dif-férent sur les différences. Auniveau de la forme, l’ouvragedébute avec des extraits dechansons: «Etre né quelquepart» de Maxime le Forestier,«Apprendre» d’Yves Duteil...Ensuite place aux réponsesbrèves à des courriels d’ensei-gnants (avec des renvois auxparties théoriques et pratiques

La sélection du moisLa sélection du mois( L i v r e s

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( Résonances - Septembre 2010 35

de l’ouvrage). Les partiesthéorique (qui démarre avecun joli bouquet de citationssur la différence et se termi-nant par des ressources li-vresques et cinématogra-phiques) et pratique (englo-bant outils méthodologiques,didactiques et témoignagesd’enseignants) n’interviennentqu’une fois le décor du terrainbien posé et déjà quelques ré-ponses données. Pour laconclusion, la parole est don-née à trois experts: JacquelineCaron, Joseph Stordeur etJean-Michel Zakhartchouk.Comme le souligne ce dernier,le côté foisonnant, pluriel,presque «baroque» de l’ou-vrage convient bien à la thé-matique. Un livre à lire et à re-lire assurément.

Stéphane Hoeben, Paul-MarieLeroy et Patrick Reuter. Misersur les différences: êtres ga-gnants. Namur: Labor éduca-tion, 2010.

25 pratiquespour enseignerles langues

Aborder les questionsconcrètes de l’enseignementdes langues, tel est l’objectifde l’ouvrage du Groupe fran-çais d’éducation nouvelle(GFEN). Il est question de défi-nition de ce que représente lefait d’enseigner les languesaujourd’hui et d’une mise aupoint des fondamentaux de lapratique enseignante. Ladeuxième partie de l’ouvrage

analyse 25 pratiques, en proposant au lecteur de faire un choixparmi cet éventail proposé, en termes de langues (allemand, an-glais, espagnol, russe...), de niveaux (A1-A2-B1-B2...), de thèmeset de supports.

GFEN – secteur langues. 25 pratiques pour enseigner les langues.Lyon: Chronique Sociale, 2010.

Réformer l’évaluation scolaireL’ouvrage présente un bilandes réformes de l’évaluationdu travail des élèves en Suisseromande (Martine Wirthner),les réformes récentes du sys-tème d’évaluation dans lecanton de Berne (ChristianMerkelbach), dans les cantonsde Genève (Anne Soussi) etVaud (Alex Blanchet). La pre-mière partie se termine avec unarticle de Matthis Behrens joli-ment intitulé Standards ou lesescaliers mouvants de Poudlard.Dans la deuxième partie de l’ouvrage, Daniel Bain s’exprime surl’évaluation des compétences, Ladislas Ntamakiliro et WaltherTessaro s’intéressent aux épreuves externes, Jacques Weiss inter-roge les relations de l’école et de la famille dans le cadre del’évaluation. Quant à Patricia Gilliéron Giroud, elle fait le pointsur le dossier d’évaluation ou portfolio. La synthèse revient àMarcel Crahay, pour qui il convient de «reconsidérer le rapportdes Sciences de l’éducation aux réformes scolaires».

Patricia Gilliéron Giroud & Ladislas Ntamakiliro (Ed). Réformerl’évaluation scolaire: mission impossible? Bern: Peter Lang, 2010.

Transgressions à l’adolescenceLe Cahier 127 de la Faculté depsychologie et des sciences del’éducation rassemble descontributions de spécialistesd’horizons différents sur laconstruction de l’adolescent,dans une perspective émancipa-trice et non sécuritaire. La mé-diation y est analysée commeune autre réponse à la transgres-sion juvénile. Didier Pingeon,Dr es sciences de l’éducationconnu en Suisse romande pour sescontributions sur la violence et lamédiation par les pairs, évoque l’expression «Y a plus de jeu-nesse» à travers des anecdotes récentes et de son enfance, car ceconstat désabusé se clamait déjà par certains adultes.

Fernando Carvajal Sanchez (Ed). Transgressions à l’adolescence:un chemin vers la loi? Université de Genève: Cahiers de la sectiondes sciences de l’éducation, 2010.

Comprendreles difficultés àapprendre

Dominique Eberlin, installée àGenève, enseigne le françaislangue étrangère aux enfantsde niveau primaire et a fondéun cabinet-conseil spécialisépour les personnes rencon-trant des difficultés avec lesapprentissages. A la décou-verte des stratégies d’appren-tissage, elle s’est intéresséeaux raisons qui font que cer-tains élèves ont des difficultésdans une matière scolaire ouextrascolaire et des facilitésdans une autre, alors que c’estle même cerveau qui apprend.L’ouvrage fait autant l’élogede l’erreur que de la réussite,puisque la première est un ja-lon sur le chemin de ladeuxième.

Dominique Eberlin. Compren-dre les difficultés à apprendre.Sortir des impasses scolaires.Lyon: Chronique Sociale, 2010.

Les livres présentés danscette rubrique sont disponi-bles à la Médiathèque Valais.www.mediatheque.ch

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36 Résonances - Septembre 2010 )

Le concours international de filmssur l’énergie (FIFEL) ouvre pour lapremière fois ses portes aux jeunes.Le Valais fait office de pionnierdans l’aventure!Dans le cadre de la 13e édition duFestival International du Film surl’énergie qui se tiendra à Lausannedu 30 mars au 2 avril 2011, La fon-dation FIFEL et la HES-SO Valais in-vitent les élèves (de la 5P à la fin dusecondaire II) à présenter leurscréations cinématographiques.Ce concours est l’occasion pour lesélèves de réfléchir, avec l’accompa-gnement d’un ou de plusieurs en-seignants sur un sujet devenu in-contournable. Les classes qui sou-haitent participer pourrontprésenter un ou plusieurs films, se-lon l’âge. Les courts métragespourront revêtir la forme d’un re-portage, d’une fiction ou d’un clip

vidéo, traitant le sujet de façon sé-rieuse, humoristique, scientifiqueou décalée.

Toutes les formes d’énergie peu-vent être abordées. Ce documentdoit traiter, d’une manière oud’une autre, du rapport quotidienqu’ont les élèves avec la notiond’énergie.La réalisation d’un court métragefavorise le travail interdisciplinaireen classe. Se documenter sur lethème, écrire un scénario, tournerles séquences, faire le montage

Energie: concours de courtsmétrages pour les élèves

Energie: concours de courtsmétrages pour les élèves

(C o n c o u r s

Le concours «Castor Informatique» se déroulera pour la première fois enSuisse du 8 au 12 novembre 2010. Ce concours, bien implanté dans divers payseuropéens depuis déjà plusieurs années, a pour objectif de susciter l’intérêtdes enfants et des adolescents vis-à-vis de l’informatique. Le concours est sou-tenu en Suisse par la Société Suisse de l’Informatique dans l’Enseignement(SSIE) et la Fondation Hasler dans le cadre du programme d’action FIT in IT.http://castor-informatique.ch

Thème du concours:l’énergie et monquotidien.

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Castor informatique: concoursCastor informatique: concours

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( Résonances - Septembre 2010 37

Résonances lance pour l’année scolaire 2010-2011 son concours de produc-tions d’élèves, version humour.

Quoi: l’humour à l’école

Comment: Blague ou dessin humoristique ou 3 à 5 cases

Qui: enfantine et primairesecondaire Isecondaire II général et professionnel

Quand: 5 septembre 2010 5 octobre 20105 novembre 2010 5 décembre 20105 février 2011 5 mars 20115 avril 2011 5 mai 2011

Où: Envoi par courrier: DECS/SFT RésonancesRue de Conthey 19 - Case postale 478 - 1950 SionEnvoi par mail: [email protected]

Chaque production doit être accompagnée des coordonnées du réalisateur etde l’enseignant.

Une présélection sera effectuée chaque mois et la «meilleure» blague, le«meilleur» dessin ou le «meilleur» strip sera publié dans Résonances.

Dernier délai pour participer au concours: 5 mai 2011

Remise des prix du Jury: fin mai 2011

Renseignements: [email protected]

vidéo et sonore sont autant detâches qui requièrent de la rigueur,des compétences d’expressionorale et écrite et des connaissancesen ICT.Un jury choisira le meilleur filmréalisé par les classes primaires, lemeilleur film réalisé par le cycled’orientation et le meilleur filmréalisé par le niveau secondaire II.Pour les élèves vainqueurs du pri-maire, le prix consistera en une ma-tinée Planète Kids, à Lausanne, ani-mée par Mac Lesggy de l’émission

E=M6. Les vainqueurs du cycled’orientation et du niveau secon-daire II seront conviés à la remiseofficielle des prix au cinéma PathéFlon à Lausanne.Les films ne devront pas excéder 4minutes et devront être remis pourle 18 février 2011. Le concours estouvert à toutes les classes du Valaisromand et germanophone.Ce concours bénéficie du soutiendu DECS.Règlement complet et inscriptionssur www.fifel.ch

Les frappadingues de Résonnnces

Prix de l’engagementx-puissance-cœurDepuis l’année scolaire 2006-2007, le Prix de l’engagement x-puissance-cœur du Pour-centculturel Migros récompense lesclasses et les écoles quis’engagent pour autrui. A cejour, ce sont plus de 1400 classesqui se sont mobilisées pour unebonne cause dans le cadre dex-puissance-cœur. Des étangsont été nettoyés, de l’argentrécolté pour les enfants dans lebesoin, des cours d’informatiqueorganisés dans des homes…Toutes les classes et écolesjusqu’au degré 9 peuventparticiper au concours. Commepremier prix, 5 classes verrontleur vœu exaucé. 20 classessupplémentaires recevront unecontribution à la caisse de classe,d’un montant allant de 500 à1500 francs. Et pour toutes ettous les élèves, un cadeau ensouvenir de leur engagement.Informations détaillées sur leconcours:www.xpuissancecoeur.chContact: Anita Balz,Coordinatrice pour la Suisseromande, 079 822 05 67,[email protected]

Les frappadingues de Résonances

E n r a c c o u r c iLa Classe

Photo numérique

Le numéro de rentrée de LaClasse propose tout un dossierpour exploiter la photonumérique à l’école.www.laclasse.fr

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38 Résonances - Septembre 2010 )

(Cette année, environ 80 classes ontpris part aux échanges linguistiquesde classes. En 6P, 10 classes ont orga-nisé des échanges épistolaires,5 ont également effectué de telséchanges mais avec une rencontre,2 classes ont accueilli leurs correspon-dants, 2 classes se sont retrouvéespour un camp de quelques jours et8 classes ont bénéficié d’un échangede classes. Avec l’introduction de laméthode geni@l en 6P, six leçons per-mettent de développer l’un ou l’au-tre projet. Celui d’échange épisto-laire a paru très adapté, enseignantset élèves ont apprécié. Voici quelqueséchos de 3 classes.

6P de Saint-LéonardSophie Kalbermatten, enseignante«Suite à l’adresse transmise par leBureau des Echanges Linguistiques,j’ai pris contact avec ma correspon-dante, nous nous sommes prises aujeu et avons correspondu, elle enfrançais et moi en allemand. Nousavons fait peu à peu connaissance,avant de faire correspondre nosélèves. Ils ont pu, grâce à plusieursenvois, faire connaissance, parler deleur famille, de leur école, de leursamis et de choses les passionnant(hobbys, stars...). La première lettre,je l’ai corrigée pour que tout soitparfait, puis je me suis renducompte que les quelques fautesqu’ils faisaient ne dérangeaient pas,tant que le message était compré-hensible.L’échange épistolaire nous aconduites, l’enseignante suisse alle-mande et moi-même, à parler d’uneet finalement de deux rencontres,une en Valais et une à Berne. Je trouve que la correspondancepermet de mettre en pratique, enapplication dans une situationconcrète ce qu’étudient les élèvesdans geni@l. Ils apprennent dans lebut de donner un message, de par-

ler, de s’exprimer en allemand, dansla vie de tous les jours. Ils en sont au-tomatiquement plus motivés.»

Elèves: Ephigénie, Viviane, Lionel,Vicienzo«La maîtresse nous a posé la ques-tion si on voulait avoir des corres-pondants, on a tous trouvé quec’était une bonne idée. Au début, ona commencé à s’envoyer des lettreset petit à petit, on avait envie de serencontrer, alors les maîtresses ontorganisé un échange. Un mardi, noscorrespondants sont venus à Saint-Léo, c’était vraiment sympa.Depuis septembre, on a beaucouptravaillé l’allemand, on a apprisbeaucoup de mots, on s’est souvententraînés à se présenter. Les deuxmaîtresses ont choisi les partenairesdes duos, mais c’était facile car tousles élèves de l’autre classe étaientsympathiques. Dans les duos, nousn’étions pas semblables, on a doncappris à voir d’autres fonctionne-ments, d’autres traits de caractère,ce qui était chouette.Quand on les a vus le jour de la ren-contre, on était un peu timides. Onest retournés à l’école, on a fait la ré-cré, on a essayé de jouer ensemble

puis on est retournés en classe, cen’était pas facile, on avait de la peineà rester ensemble. Ensuite, on a vi-sité le lac souterrain... C’est en fai-sant un bricolage ensemble avec no-tre partenaire qu’on s’est rappro-chés. On a fait des boules avec desjournaux, ajouté de la ouate, descure-dents, des boules de laine...pour faire des animaux. C’était vrai-ment chouette, là, on a bien dialo-gué. On a parlé alors un peu en fran-çais, un peu en allemand, on a apprisde nouveaux mots. Après, on a pré-senté nos animaux, par deux, avecnotre correspondant. On s’est en-suite quittés.Cette journée de rencontre nous apermis de nous rendre compte com-ment on parlait en allemand et on avraiment pu utiliser ce que l’on ap-prenait avec geni@l. Dans cette mé-thode, on nous apprend à formulerdes phrases, on apprend les mots carils sont souvent répétés, les chansonssont sympas, on peut voir les person-nages sur des séquences filmées.»

Echanges épistolaires 6PEchanges épistolaires 6PSandra Schneider

B E L

Le bricolage a aidé les élèves de laclasse de St-Léonard au dialogueavec leurs partenaires.

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( Résonances - Septembre 2010 39

6P de MontheyJérôme Renaud, enseignant«Cet échange s’est déroulé en deuxtemps:D’abord un échange épistolaire de-puis octobre 2009 (lettre de présen-tation personnelle en allemand, let-tre de présentation de la famille etde la maison en allemand, lettre deprésentation de l’école, la classe, lescours... en français, PowerPoint pourprésenter la ville de Monthey, enfrançais, carte de Noël, Nouvel An).Les rencontres, un jour à Monthey etun jour à Laupen, avec visite devilles, dîners dans les familles et jeux.D’autre part, les élèves ont utilisé lesemails, chats ou téléphone pour cor-respondre individuellement. Celamarche différemment selon les indi-vidus, beaucoup pour certains, peupour d’autres.Cette activité annuelle a réjoui lesenfants, les a motivés à utiliser leursconnaissances, à chercher à s’expri-mer avec leur bagage linguistique, àcompléter par des mots cherchésdans le dictionnaire, à essayer decomprendre sans connaître tous lesmots, à réaliser des photos pour il-lustrer leurs explications. Le rapport avec geni@l est évident.Les leçons 1 et 2 ont servi à utiliserles formes de salutations et à se pré-senter comme l’email de la leçon 32- activité 22 - et étendre cette pré-sentation à la famille et à la maison.Utile a aussi été de savoir poser desquestions. Les leçons 3 et 4, surtoutla 4, ont permis de présenter l’école.L’utilisation des savoirs, du vocabu-laire, des constructions de phrasedans l’échange permet d’appliquerdans le concret ce qui a été travaillé,ce qui est motivant. Le fait d’essayerde comprendre un texte sans toutconnaître est aussi intéressant, mon-trant qu’on peut comprendre lemessage par le contexte.»

Elèves de la classe«On a commencé par se présenter,chacun des élèves de chacune desclasses, pour ainsi pouvoir choisir no-tre correspondant. Le professeur adisposé toutes les présentations surla table et on a dû écrire 3 noms, par

ordre de préférence. L’autre classe afait pareil et les maîtres ontconfronté les résultats. Puis, l’ensei-gnant suisse allemand a créé lesduos, en tirant au sort si plusieursélèves voulaient le même correspon-dant. Pour choisir, on a lu ce qu’ilsavaient écrit, on a regardé ce qu’ilsaimaient et les photos. Au début, on a écrit en allemand,pour nous entraîner, puis en françaispour qu’eux puissent aussi faire unexercice de français. On s’est réjouide les voir arriver, on était très impa-tients, mais la communication étaitun peu difficile, car on a des notionsd’allemand pas assez avancées pourtenir une conversation.D’ici notre voyage à Laupen, on veutapprendre plus de mots et dephrases, on espère pouvoir se dé-brouiller un peu et pouvoir partagerdes choses avec notre correspon-dant. Pour la suite, on aimerait bienéchanger des lettres et se rendre2-3 nuits chez notre correspondantet l’accueillir aussi chez nous à lamaison.On espère que notre enseignant del’année prochaine nous permettrade vivre une expérience similaire. Çanous permet de mieux apprendre lalangue, il y a beaucoup d’autresclasses qui auraient aimé faire ceque l’on a fait. Ça nous donne vrai-ment envie d’apprendre l’allemand,avant, c’était un peu un apprentis-sage sans but, tandis que mainte-nant, l’apprentissage de l’allemandnous aide pour le projet de corres-pondance.»

6P de Randogne-MollensPatricia Freysinger, enseignante«En début d’année, nous avons dé-cidé d’aller en promenade d’école àEuropa Park alors j’ai pensé deman-der au BEL s’ils connaissaient uneclasse de la région de Rust, c’est ainsique l’on a commencé une corres-pondance avec la classe de Freiburgde Thomas Ernst. La mise en routede l’échange a pris du temps, nousavons envoyé seulement deux cour-riers. Comme c’était ma premièreexpérience, j’ai profité des thèmes

abordés dans geni@l pour faireécrire mes élèves (se présenter, par-ler du plan horaire, de la classe...).Les enfants se sont choisis 2 à 2 pourla rédaction des courriers. Le pre-mier était une lettre écrite totale-ment en allemand, puis la secondefut accompagnée d’un DVD où lesjeunes présentaient la journée du1er avril (heures, branches,...). Les enfants étaient super motivéspour cette activité! Après l’envoi du1er courrier, ils me demandaient tousles jours si j’avais reçu les réponses!Ils ont adoré lire les lettres, ils se sontbeaucoup amusés! Tous, même lesplus réfractaires à l’allemand ontjoué le jeu et pris du plaisir à cetteactivité.J’ai été trop exigeante pour cettepremière expérience, j’ai corrigé etcorrigé... mais je suis très motivéepar un nouvel échange l’an pro-chain, mais plutôt avec une classeplus proche de nous. Je trouve quedes rencontres réelles seraient en-core plus bénéfiques aux élèves!»

Elèves«Je suis déçue de ne pas avoir reçuplus de lettres!» (Laetitia)«Ma correspondante m’a envoyé unemail et je lui ai répondu, c’est su-per!» (Emilie)«Moi j’attends les leçons d’allemandavec impatience pour savoir si j’aireçu une lettre!» (Karim)«Je n’aime pas beaucoup l’allemandmais c’est vrai que j’ai eu du plaisirà écrire à ma correspondante!»(Bruno)«J’ai appris plein de nouveauxmots!» (Mélanie)«J’ai trop rigolé en découvrant leurfrançais!» (Frédéric)«Je me réjouis de pouvoir rencon-trer nos correspondants!» (Jonas)

Bureau des Echanges Linguis-tiques (BEL), Sandra Schneider, àvotre disposition pour vous aiderà organiser un échange épisto-laire ou de classes:[email protected] www.vs.ch/belTexte intégral sur www.vs.ch/sft

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Condition pour A au moins un enfant A au moins un enfant A au moins un enfantune rente de veuve à chargeDroit en fonction de l’âge 45 ans et durée 40 ans et durée de mariage Au moins 45 ans

de mariage d’au moins 5 ans d’au moins 2 ansRente de veuve 80% du gain moyen obtenu 60% de la rente de vieillesse 40% du salaire assuré

par la personne décédée du défunt à 62 ans Max. 126’000.–Salaire assuré 82’080.– 85% du dernier traitement Max. 126’000.–

sur 12 moisLimite pour plusieurs Néant Limite de surindemnisation: Limite de surindemnisation derentes de survivants 90% 70% du salaire assuréDurée des prestations Jusqu’au décès; Jusqu’au décès; remariage Jusqu’au décès; remariage

âge terme AVS; remariageCoordination Aucune Intervient en dernier Avec AVS

40 Résonances - Septembre 2010 )

Mourir de la «bonne mort»Mourir de la «bonne mort»Patrice Vernier

( C P V A L

AVS, Caisse de pension ou assu-rance accidents: toutes serventdes prestations aux survivants.Mais le montant dépendra de lacause du décès. Aussi macabre que cela puisse pa-raître: nos assurances sociales sontainsi faites qu’il faut aujourd’hui«mourir des bonnes causes» pourqu’un décès soit «financièrementintéressant» pour les survivants. Eneffet, les conséquences seront trèsdifférentes selon que l’on meurtd’un accident ou d’une maladie.Un exemple pour le prouver:M. X, 45 ans, marié et père d’unfils, est enseignant primaire. Soncollègue d’école W, du même âge,est également marié et père d’unefille. Leurs salaires sont identiques.Le malheur frappe les deuxhommes le même jour. X décèded’un accident. Une maladie a euraison de W en quelques semaines.Quelle est la situation de ces deuxenseignants dans la perspective dudroit des assurances sociales etquelles prestations vont toucherles survivants?

Droit des assurancesAVS: Une veuve a droit à une rentesi elle a un ou plusieurs enfants.L’âge n’est pas déterminant.

CPVAL: Une veuve a droit à unerente si elle a un ou plusieurs en-fants à charge au décès duconjoint.

LAA: Une veuve a droit à une rentelorsque elle-même a des enfantsayant droit à une rente:Bilan provisoire: un décès et troisconditions différentes d’ouverturede droit.

Calcul de la rente

AVS: 80% du gain moyen obtenupar la personne décédée. CPVAL: 60% de la rente de vieil-lesse à 62 ans.

LAA: 40% du salaire assuré. Si lessurvivants ont droit à une renteAVS, une rente complémentaire

www.cpval.ch

AVS CPVAL LAA

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( Résonances - Septembre 2010 41

sera consentie à hauteur de la dif-férence entre 90% du salaire as-suré et la rente AVS.

Bilan provisoire: un décès, troisméthodes de calcul et deux règlesde coordination différentes. Deuxcauses de décès donnent deuxrentes de veuve et d’orphelin d’unmontant variable en raison desrentes de survivants servies enamont par l’assureur LAA qui fontque la CPVAL verse une prestationtrès modeste ou même nulle.

Résumons dès lors sous forme detableau la comparaison de cestrois assurances par rapport à undécès (cf. tableau au bas de lapage de gauche).

Et en chiffres finalement, que peu-vent attendre les survivants de ces deux enseignants dont letraitement annuel brut est deCHF 106’980.– (Prestations en cas

Assurance sociale Maladie AccidentRente de survivants AVS (veuve) 21’888.– 21’888.–Rente de survivants AVS (orphelin) 10’944.– 10’944.–Rente CPVAL (veuve) 30’218.– 6’901.–Rente CPVAL (orphelin) 10’073.– 2’300.–Rente LAA (veuve) 42’792.–Rente LAA (orphelin) 16’047.–Total 73’123.– 96’282.–

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de décès par an et en francs) (cf.tableau ci-dessus).

A la lecture de ce tableau, il estaisé de constater que la différencede prestations en cas de décèsn’est pas négligeable pour les sur-vivants. Et l’exemple est simple.Les calculs auraient été beaucoupplus complexes si la personne dé-cédée était une femme et qu’il au-rait fallu examiner les conditionsd’octroi d’une rente de veuf...

En l’état, le système des assu-rances sociales contient quantité

de dispositions dissemblables pourdes états de faits identiques. Cettecomplexité s’explique par le faitqu’elles ont grandi chacune à sonpropre rythme et souvent indé-pendamment les unes des autres.Mais pour les personnes concer-nées, c’est un vrai casse-tête. Ga-geons qu’à l’avenir, ces différentesassurances puissent être simpli-fiées et harmonisées. Mais d’icilà... mieux vaut pouvoir éviter lamaladie. Mais quand on sait queles statistiques révèlent que le90% des cas de décès sont dus à lamaladie...

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42 Résonances - Septembre 2010 )

LanguesLe suisse allemandc’est amusantFaut-il obliger le Conseil fédéralà s’exprimer en bon allemand?Contingenter le suisse allemanddans les médias? L’apprendre àl’école? Initié par le conseillernational Antonio Hodgers, ledébat autour duschwyzerdütsch bat son plein.Le directeur de l’Office fédéralde la culture Jean-FrédéricJauslin prône à son tourl’enseignement du suisseallemand au même titre quel’allemand. Selon lui, «c’est unechance pour la Suisse, non unproblème, et il faut enseignerle suisse allemand à l’école enparallèle à l’allemand, en toutcas sensibiliser les petitsRomands». Mais si les Romandsse mettent au suisse allemand,quelle contrepartie peut-ondemander aux Alémaniques?Aucune, selon Jean-FrédéricJauslin, «mais imaginer qu’onpeut remplacer le français parl’anglais est une aberration,une erreur aussi grossière quede dire qu’on peut ignorer lesuisse allemand. Il estimportant de maîtriser leslangues de notre pays».L’Hebdo (1.07)

Enseignement de l’Histoireet la géographie

Cycle d’orientationgenevoisMais quelle mouche a piqué ladirection générale du Cycled’orientation genevois?Effectivement, dès la rentrée2011, la nouvelle grille horaireprévoit une diminution d’untiers des heures d’Histoire et degéographie: pour chacune desbranches, deux heures seraientdonnées en 7e, mais seulementune - au lieu de deux - en 8e eten 9e année. L’enseignement del’Histoire est une nécessité dans

toute démocratie: il permet de développer l’indépendance d’espritet la capacité de l’individu à se positionner, à dire non, à être libre. Tribune de Genève (2.07)

Salaire des enseignants bernoisMieux payer les profs mieux formésLe Canton de Berne veut inciter les enseignants à suivre desformations complémentaires. La Direction de l’instruction publique(DIP) veut donc créer les bases légales nécessaires pour que lesformations complémentaires d’enseignants déjà en fonctionpuissent avoir une incidence salariale. Il s’agit là d’une incitation àsuivre régulièrement des formations continues. A l’instar dupersonnel cantonal, il est en effet justifié de rémunérer cesqualifications complémentaires lorsqu’elles sont en rapport directavec l’activité exercée.Le Journal du Jura (9.07)

Culture suisseDes écoles pour diffuser la culture suisseà l’étrangerUn pays de culture riche et diverse doté d’un système de formationd’avant-garde, y compris au-delà des frontières: telle est l’image de laConfédération que les écoles suisses à l’étranger peuvent contribuerà véhiculer. Ces écoles ont la particularité d’offrir un enseignementbilingue et ont permis d’améliorer l’éducation dans des pays tels quel’Italie et l’Espagne. La rencontre des responsables des 17 écolessuisses à l’étranger, les 5 et 6 juillet à Coire, a été l’occasion deprésenter la stratégie développée par les institutions suisses du Brésil.La convergence créée entre les écoles de Curitiba (540 élèves) et deSao Paulo (660 élèves) a permis d’intensifier la collaboration à tousles niveaux, de l’enseignement à l’administration.La Liberté (10.07)

EducationA l’école des surdouésUn village lucernois montre comment on peut encourager lesmeilleurs élèves et faire profiter les autres de leurs talents. AGettnau, dans ce village de 1000 habitants de l’arrière-payslucernois, il n’y a pas d’enfants intellectuellement précoces ou àhaut potentiel intellectuel. Mais des «dauphins». Les «enfantsdauphins» sont nettement plus nombreux que les quelques pourcent qui émergent de toute population scolaire et que l’on appellecommunément des surdoués. Tous les élèves qui ont fini ce qu’ilsdoivent faire en classe peuvent aller dans la «classe dauphin» ets’amuser avec un des nombreux jeux stratégiques à disposition. Oufaire leurs propres recherches devant l’ordinateur. Le programmepour les enfants doués comporte un volet dans leur classe, où ilsreçoivent des tâches supplémentaires pour enrichir leursconnaissances dans les matières où ils excellent. Et un volet àl’extérieur. Une fois toutes les deux semaines pendant deux heuresils travaillent à un projet dont la seule exigence est qu’il profite àtoute l’école.Le Temps (12.07)

Elèves surdoués

La Suisse romandeles encourage peuInspirés par une idéerépublicaine de l’école, lescantons romands sont en retardpour l’encouragement desélèves à fort potentiel. Vaudpropose quand même depuisquelques années les classes dumercredi, qui existent danscertains établissements ducanton. Les élèves à hautpotentiel peuvent suivre desactivités particulières. Genève aintroduit en 2002 uneconsultation spécialisée pour lesparents qui veulent faireévaluer leurs enfants. La HauteEcole pédagogique de la Suissedu Nord-Ouest, à Liestal, est laseule de Suisse à offrir unmaster consacré àl’encouragement intégré desélèves à haut potentielintellectuel. Le Temps (12.07)

Postes d’enseignantsencore à la baisse

Un coup de poignarddans le dos desétudiantsEn France, comme ces cinqdernières années, les postesofferts aux concours externesde recrutement d’enseignantsdans le secteur publiccontinuent de baisser:l’Education nationale aannoncé, jeudi 15 juillet, que11 600 postes seront offerts auxconcours en 2011, soitquasiment moitié moins qu’en2007, avec une «chute brutale»des postes en primaire,dénoncée par les syndicats. Leministère justifie la baisse durecrutement dans le primairepar le fait que 8300 enseignantsy seraient actuellement en«surnombre» en raison del’anticipation, les annéesprécédentes, d’un nombre de

D ’un numéro à l’autreD ’un numéro à l’autre( R e v u e

d e p r e s s e

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( Résonances - Septembre 2010 43

départs à la retraite supérieuraux départs réels. La réformedu recrutement et de laformation des enseignants, quientre en vigueur à la rentrée,prévoit que les futursprofesseurs soient recrutésaprès l’obtention d’un master(bac+5, obtenu dans uneuniversité) au lieu d’une licenceactuellement.Le Monde.fr (15.07)

Retour sur lesbancs d’école

Entre pupitreset tableau noirDevenir enseignant étaitune évidence pour HenriBaumgartner. A 92 ans iljette un regard sur sa carrièred’enseignant. Toute sa vie il aparcouru les salles de classe duJura, s’occupant tantôt desenfants, tantôt des jeunesadultes de l’écoleprofessionnelle. Il déplore que«l’un des points sur lesquels lemétier d’enseignant apassablement changé est laliberté. Les professeurs d’hierjouissaient d’une plus grandemarge dans l’exercice de leurprofession. Aujourd’hui, lesenseignants sont tenus de seréférer à un plan d’études. Etles enfants étaient éduqués à lamaison alors que maintenanton demande trop souvent auxprofesseurs de tenir le rôled’éducateur.»Le Quotidien Jurassien (17.07)

PatoisSauvegarde médiatiqueLe Valais cherche à sauvegarderla mémoire de ses patois. Lesmédias locaux, Canal9,RhoneFM, le Nouvelliste, y vontde leurs chroniques et tribunesrégulières pour mettre lalangue en vitrine. Certainesécoles primaires ont institué descours de patois. Desinterventions parlementairesramènent le patois sur le terrainpolitique. Le Valais compterait6000 patoisants, 30’000 autresqui le comprendraient. Al’euphorie du terroir s’opposeainsi une réalité crue, sortie de

la bouche des linguistes – une petite souche arrosée à la nostalgie etau réflexe identitaire peut-elle redonner vie à la forêt? Le Temps (17.07)

Congo-KinshasaLe français a-t-il encore de l’avenirchez l’étudiant congolais?Langue étrangère, héritée de la colonisation, le français est lalangue officielle de la RDCongo. Langue de l’administration et de

l’enseignement, le français remplit la fonction véhiculairequi favorise la communication interethnique. Matière et

outil de la transmission des connaissances dansl’enseignement, le français en RDCongo peut êtreconsidéré comme une langue seconde alors que leslangues locales (autochtones) sont des languespremières. C’est ainsi que la coexistence des languesendogènes et exogènes en RDCongo témoigne d’uncertain dynamisme qui rend compte d’une situationlinguistique complexe. Les membres de lacommunauté universitaire, dans leur majorité,

s’expriment de moins en moins en français aujourd’huiplus qu’hier. Cependant, on rencontre par-ci, par-là

l’intrusion du lingala, pour les plus rares des cas, qui estutilisé par certains enseignants. Ceux-ci ne parlent pas toujours etuniquement en français lorsqu’ils s’adressent aux étudiants.Le Potentiel (7.08)

CommunicationLes pratiques en ligne des adolescents évoluentIl y a quelques années, les ados ne juraient que par les blogs, cesespèces de petits journaux à la fois intimes et publics, faciles à créeret à manipuler. De 2001 à 2008, les spécialistes parlaient même de«génération exhibition» lorsqu’ils voulaient désigner les adolescents

âgés de 12 à 18 ans. La radioSkyrock était alors un desleaders dans ce domaine grâceà sa plate-forme de blogs«Skyblog». Les habitudes sontcependant en train dechanger... Le nombre de visitessur Skyblog a diminué de 33%en un an alors que dans lemême temps, Facebook, lefameux réseau social basé àPalo Alto, a poursuivi sacroissance. Il compteaujourd’hui plus d’un demi-milliard d’utilisateurs actifsdans le monde, seize millionsen France et près de troismillions en Belgique. Dansnotre pays, 52,7% desinternautes sont membres deFacebook. Un record!enseignons.be (12.08)

Prestige perduLes profs prennentle largeElèves et parents difficiles,devoirs toujours plusastreignants, réformes scolairesà la pelle. Pour survivre, lesenseignants suisses doiventavoir la peau dure. Beaucoupd’entre eux jettent l’éponge,créant un vide difficile àremplir. Le nombre depédagogues qui renoncent à laprofession est impressionnant.La situation est délicate durantles deux à trois premièresannées surtout: de 20 à 50%des enseignants claquent laporte au terme de leurspremières expériences difficiles.Mais en fin de carrière aussi, lenombre de professeurs endurcisqui jettent l’éponge ne cesse decroître. C’est ce que révèle le«Rapport 2010 sur le systèmeéducatif suisse». Selon JürgFreudiger, conseillerindépendant pour l’écolepublique de Zurich, les causesde cette défection croissantesont principalement dues à lasurcharge de travail qui guetteles maîtres d’école. «La société,les directions des écoles, lesparents accablent lesenseignants de nouvelles tâcheset de nouvelles responsabilités.Ceci engendre des situations destress exacerbé.»Swissinfo.ch (15.08)

L’école au RwandaSept ans après que l’anglais s’est ajouté au français commelangue officielle, tout l’enseignement bascule à la rentréedans cette langue jusqu’ici peu parlée dans l’anciennecolonie belge. Dans les rues de Kigali, les enseignes rédigéesen français se raréfient, au profit de l’anglais. Parmi lesjeunes Rwandais, de plus en plus rares sont ceux quiconnaissent des rudiments de la langue de Molière. A larentrée prochaine, c’est tout l’enseignement au Rwanda quiva basculer du français à l’anglais. Ainsi en a décidé le Frontpatriotique rwandais (FPR), au pouvoir depuis 1994. Aprèsavoir ajouté l’anglais aux deux langues officielles(kinyarwanda et français) en 2003, c’est en 2008, en pleinerupture des relations diplomatiques avec la France, que legouvernement a annoncé que «l’enseignement primaire,secondaire et universitaire (serait) exclusivement dispensé enanglais au Rwanda à partir de 2010». «Nous donnons lapriorité à la langue qui rendra nos enfants plus compétentset qui servira notre vision de développement du pays», avaitexpliqué le président Paul Kagame, réélu lundi 9 août pourun nouveau septennat. Il justifiait cette décision par le faitque l’anglais était plus usité dans les affaires et faciliteraitl’intégration du pays dans la Communauté d’Afrique de l’Est(EAC), dont les autres membres sont anglophones.la-croix.com (10.08)

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44 Résonances - Septembre 2010 )

- 2.4%, +1.2%, -2.4%: tels sont,pour les rentrées scolaires de 2008 à2010, les écarts moyens entre lenombre de postes d’enseignants né-cessaires lors d’une rentrée scolaireet le nombre de postes prévus statis-tiquement1 quelques mois plus tôt.Les prévisions concernant le nom-bre de postes EPT (Equivalent PleinTemps) à prévoir pour assurer unbon fonctionnement des établisse-ments à chaque rentrée scolairesont établies par l’Unité de Re-cherche et de Développement dusystème de formation du SFT (ser-vice de la formation tertiaire). Ellessont effectuées à partir d’informa-tions extraites de la base de don-nées scolaires du service de l’ensei-gnement et de celle de l’Officefédéral de la statistique. Ces prévi-sions dépendent de l’évolution dé-mographique (naissances), des ef-fectifs scolaires, des prestationsfournies par chaque enseignant,des départs à la retraite ainsi quedes cessations d’activité momenta-

nées ou définitives. Chacun de cesfacteurs variant, selon les degrés,les ordres d’enseignement et étanttributaires de modifications dans lefonctionnement de l’école, uneévaluation fine des besoins estcomplexe. Bien que la fiabilité du modèle pré-visionnel adopté soit prouvée, ilreste cependant des écarts entre lenombre de postes effectifs néces-saires à chaque rentrée et les prévi-sions de postes. Les pourcentagescités ci-dessus signifient qu’il man-quait - à la rentrée 2008 - 56 postesEPT sur un total de 2390 par rap-port aux prévisions effectuées, ce

qui représente un écart de - 2.4%.En 2009, ce sont 29 postes quiétaient prévus en trop (+1.2%)alors qu’en août 2009, 44 postessupplémentaires étaient néces-saires vis-à-vis des prévisions(-2.4%). Ces écarts sont-ils toléra-bles dans un système de formationcomme le nôtre? Une chose est cer-taine, ils sont plus appréciéslorsque les besoins sont inférieursaux prévisions que lorsqu’ils les dé-passent.Un des objectifs à venir pourraitêtre de développer une gestionprévisionnelle communale, pourfaciliter la planification et la ges-tion du personnel enseignant de lascolarité obligatoire pour les com-munes. Mais cela impliquerait untravail considérable et des res-sources humaines en conséquence!

Note1 Pour les différents ordres d’enseigne-ment (enfantine, primaire, primairespécialisé, secondaire I et secondaire II).

Ecarts aux prévisionsEcarts aux prévisionsSFT/URD

(L e c h i f f r e

d u m o i s

Médiathèque Valais

Nouveauxoutils webLes nouveaux outils web dela Médiathèque Valais fontentrer le patrimoine culturelvalaisan dans le XXIe siècleen le rapprochant de sesutilisateurs. De nouvellesressources disponibles viaInternet – WikiValais, Valaisen questions, Bibliothèquenumérique Valais –permettent de découvrir lescollections des institutionsculturelles du canton et d’interagir avec elles.www.mediatheque.ch

Concordat sur la pédagogie spécialisée

Entrée en vigueur prévue début 2011

Le canton de Bâle-Ville est le 10e canton à adhérer au concordat surla pédagogie spécialisée. Le nombre d’adhésions nécessaires àl’entrée en vigueur de ce concordat est ainsi atteint. Le Comité de laCDIP fixera en automne prochain la date exacte, selon touteprobabilité le 1er janvier 2011. Une fois en vigueur, le concordat seravalable pour tous les cantons qui l’auront ratifié. www.cdip.ch

Formation en danse

Filières romandes soutenues par la CIIP

La rentrée 2011 sera marquée par l’ouverture d’une filière unique deformation professionnelle (CFC-MPA) de danseur-danse useinterprète d’orientation contemporaine à Genève et ledéveloppement d’un projet de Bachelor (BA) en danse à Lausanne,en partenariat étroit avec la HETSR. www.ciip.ch

E n r a c c o u r c i

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( Résonances - Septembre 2010 45

Dominique Delaloye est inspectricede la scolarité obligatoire pour larégion de Monthey depuis juillet2009. Si son parcours politique àMartigny est connu, son parcoursprofessionnel l’est peut-être moins.Occasion donc de revenir sur sesdifférentes activités après l’Ecolenormale.

Dominique Delaloye a tout d’abordenseigné pendant trois ans à l’écoleenfantine, avant de faire des rem-placements en parallèle à sesétudes en lettres à l’université deFribourg (histoire, musicologie etcours de pédagogie dans le cadredu DMG). Comme il était difficile deconcilier sa formation avec le mé-tier d’enseignante, elle a ensuitetravaillé plusieurs années à Berneen tant que secrétaire politique ro-mande pour le Parti radical. Aprèscela, elle a enseigné, à temps par-tiel, à l’Ecole de culture générale deMartigny. A la naissance de son pre-mier enfant, Dominique Delaloye aarrêté de travailler, jonglant alorsavec un mandat politique au ni-veau du Conseil communal et sapassion pour la direction chorale etla formation d’adultes. De ses seizeannées d’élue politique (d’abordcomme conseillère générale puiscomme conseillère communale etenfin en tant que vice-présidentede Martigny), elle retient en prio-rité les actions qu’elle a pu menerau niveau de la mise sur pied d’unréseau d’accueil de la petite en-fance. Dominique Delaloye estimeavoir pu profiter d’une conjoncturefavorable pour permettre à un pe-tit projet initial de devenir grand.Et sa non réélection ne modifie passon regard sur le monde politique,puisqu’elle s’est toujours sentie auservice d’un idéal, tout en ayant des

attentes très pragmatiques, et nonavide de pouvoir.

Dominique Delaloye, qu’est-cequi vous a tout d’abord moti-vée à devenir enseignante?Déjà à la fin de la 2e année du cycled’orientation, je voulais fairel’Ecole normale, par goût descontacts sociaux, mais on m’en adissuadée. J’ai donc effectué une3e année de cycle d’orientationavant de tenter l’examen d’entrée.A partir de là, plus rien ne pouvaitm’arrêter (rires). J’avais tellementpeur d’échouer que j’ai travaillétrès dur toute la 1re année. Aprèsl’Ecole normale, j’avais décidé d’en-seigner quelques années puis depoursuivre des études, parce quej’avais besoin d’encore apprendre.

Et quel a été le déclic qui vous adonné l’envie de devenir ins-pectrice de la scolarité obliga-toire?Cela s’est produit lors de mes dé-buts dans l’enseignement. Je tra-

vaillais à mi-temps à Bex et c’est lavisite d’un inspecteur vaudois quim’a donné cette envie. J’avaistrouvé intéressante sa manière decoacher les nouveaux enseignants,en leur donnant un feedback en-courageant et je m’étais alors ditque ce métier en lien avec l’accom-pagnement d’adultes, nécessitantun esprit de synthèse et impliquantdes responsabilités et des prises dedécision me correspondrait bien.L’année suivante, ce désir était en-core plus évident. Quand mon en-gagement politique s’est terminépar une non élection, j’ai dit à unedirectrice de crèche que mon sou-hait professionnel serait de devenirinspectrice, tout en ajoutant quemalheureusement il n’y avait pasde poste à repourvoir. Et c’est ellequi m’a appelée lorsque l’annoncea été publiée.

Une fois nommée, qu’est-ce quia été source d’étonnements etpeut-être de déceptions?Avant de postuler, je m’étais évi-demment renseignée et j’avoueque le tableau relaté était assezjuste, ce qui fait que je n’ai pas eude grosse surprise. Peut-être que cequi m’a le plus étonnée, c’est lenombre d’interactions qu’un ins-pecteur peut avoir avec les parents,soit parce qu’ils nous contactent di-rectement, soit parce qu’il faut leurrappeler les règles de l’école à res-pecter. Je ne pensais pas avoir à lefaire autant et parfois aussi sévère-ment.

Comment définiriez-vous lafonction de l’inspecteur?Il y a la facette de l’inspecteur sur leterrain de l’école et l’autre qui estliée au DECS et à différentescommissions, dont les COBRA en

Dominique Delaloye:inspectrice à l’écoute

Dominique Delaloye:inspectrice à l’écoute

(R e n c o n t r e

Jeune enseignante,

Dominique Delaloye avait déjà

l’envie de devenir inspectrice.

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46 Résonances - Septembre 2010 )

particulier. Sur le terrain, l’inspec-teur est le garant du respect du ca-dre légal pour l’ensemble des parte-naires avec qui il travaille, qu’ils’agisse des directeurs d’école, descommissions scolaires, des ensei-gnants… L’inspecteur doit veiller aurespect de l’organisation de l’école,des directives, des programmes sco-laires…

Il y a aussi le volet personne-ressource...En effet, l’inspecteur peut égale-ment être une personne-ressource.Tout en veillant à ce que chacunévolue dans la dynamique de l’Ecolevalaisanne, je me sens personnelle-ment très à l’écoute des besoins desdivers partenaires. Je suis dans l’em-pathie et non dans le jugement,mais là c’est peut-être lié à mon ca-ractère. S’il y a une situation gravequi m’est signalée, avant de pren-dre des mesures, je privilégie tou-jours d’abord l’écoute, la discussionet propose de chercher ensembledes solutions.

Quel regard portez-vous sur lesclasses valaisannes?Dans l’immense majorité, ce qui s’ypasse, est juste formidable. Parfois,il peut y avoir quelque chose qui mechiffonne, mais il suffit en généralsimplement d’en discuter pour quecela s’améliore. Peut-être qu’avecl’expérience je serai plus interven-tionniste, mais là je suis le plus sou-vent émerveillée par le travail desenseignants.

Ressentez-vous parfois chez lesenseignants une certaine lassi-tude, plus évidente aujourd’huiqu’il y a quelques années?J’avoue que je n’ai pas le recul né-cessaire pour répondre à cette ques-tion, cependant il me semble que la

très grande majorité des ensei-gnants sont très motivés et enthou-siastes, prêts à s’investir et à collabo-rer avec leurs collègues, mais aussi àse remettre régulièrement en ques-tion. De plus, j’ai l’impression que lamotivation est surtout liée à despersonnalités. Par contre, ce qui estcertain, c’est que l’on demandebeaucoup aux enseignants, avec laformation en langues et l’arrivée duPER notamment. Dès lors, les éven-tuels signes de lassitude sont à sur-veiller.

Qu’est-ce qui vous semble leplus difficile dans le métierd’enseignant aujourd’hui?C’est certainement la gestion desélèves difficiles et même si les causessont le plus souvent externes àl’école, l’enseignant doit gérer cessituations, ce qui peut être vraimenttrès compliqué et épuisant. Cette

année, j’ai été appelée à plusieursreprises pour des problèmes decomportement d’élèves. Et pourtrouver les solutions les mieux adap-tées, j’ai la chance de collaborerétroitement avec la conseillère pé-dagogique de mon arrondissement,Madeleine Nanchen-Seppey. Cedouble regard sur de telles problé-matiques est très riche. Le fait quele DECS mette à disposition des en-seignants-ressources sera assuré-ment une aide précieuse. Reste quel’inspectorat sera toujours là, en ap-pui, pour valider les mesures de sou-tien.

Comment se porte à vos yeuxl’Ecole valaisanne dans sa glo-balité?Tous les indicateurs montrent quel’Ecole valaisanne se porte bienet elle est train de se donner lesmoyens d’affronter les probléma-

Retour sur l’élève DominiqueAimiez-vous l’école?Oui, j’ai toujours aimé apprendre et ressenti parallèlement le besoin de don-ner le goût d’apprendre.

Aviez-vous des bonnes notes?Pas vraiment jusqu’à l’Ecole normale.

Quelle remarque vous faisait-on régulièrement?Le commentaire de ma maîtresse de 1re primaire est un bon résumé: «Se mon-tre indépendante et personnelle, mais fait preuve de bonne volonté.» Ceconstat est valable aujourd’hui encore. De plus j’étais dissipée et il fallait mecanaliser.

Quelle était votre branche forte à l’école?Ma matière préférée était l’expression verbale et j’avais de bonnes notes(ndlr: Dominique Delaloye est venue pour l’interview munie de son bulletinscolaire, aussi l’info est vérifiée). L’autre jour, j’ai récité à mon fils une poésieapprise en 3e primaire (ndlr: et là c’est aussi preuve à l’appui: «Aucun vicen’est beau, mais le plus laid de tous c’est de mentir...»). Mon papa me faisaitréciter les Fables de La Fontaine. J’aimais aussi le chant, même si je n’avais pasforcément d’excellentes notes à l’époque.

Y avait-il une branche que vous n’aimiez pas?Les travaux à l’aiguille.

Un enseignant a-t-il marqué votre parcours?Enfant, j’ai le souvenir d’une enseignante que j’ai «haïe». A l’autre extrême,j’ai adoré les cours de mon professeur d’histoire à l’Ecole normale, ce qui m’adonné envie d’étudier ensuite cette branche.

«Il y a la facette del’inspecteur sur le terrainde l’école et l’autre quiest liée au DECS.»

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( Résonances - Septembre 2010 47

tiques nouvelles. Elle œuvre égale-ment pour s’adapter au pland’études romand. Les enseignantssont heureux de savoir qu’on va leuroffrir de nouveaux moyens d’ensei-gnement, en particulier dans cer-tains domaines qui étaient lacu-naires, et voient une opportunitéavec les formations continues. Tou-tefois, dans le même temps, je sens

un peu d’appréhension de leur part,ce qui est parfaitement compréhen-sible, car les changements arriventun peu tous en même temps. D’unautre côté, certaines choses se clari-fient. Je trouve par exemple très po-sitif que les COBRA (commissions debranches) intègrent les enseignantsdu secondaire II, ce qui est essentielpour encore renforcer la verticalité.

Est-ce que votre parcours poli-tique et au sein de la Chambrepupillaire vous aide dans votreactivité d’inspectrice?Dans mon activité d’élue, j’ai sou-vent créé des ponts avec l’école,puisque je connaissais bien ce mi-lieu. Ma formation pédagogique fa-cilitait ma relation avec les profes-sionnels de la petite enfance et monparcours politique m’aide au-jourd’hui à comprendre l’école.Dans ma tâche actuelle, je puise ré-gulièrement au niveau des outils dela médiation, de l’écoute et de laprise de décision que je me suis ap-propriés lorsque j’étais présidentede la Chambre pupillaire.

Et votre expérience musicale vousest-elle aussi utile?Avec les chanteurs, j’ai le goût detransmettre le savoir, le besoin decomprendre l’autre pour l’aider àprogresser. Il y a certain copié-colléentre la direction chorale et l’ins-pectorat.

Propos recueillis parNadia Revaz

«Mon parcours politiquem’aide aujourd’hui àcomprendre l’école.»

E n r a c c o u r c iInfobourg

Les technologies à l’école

L’Infobourg est un site Webd’information consacré à l’éducation ettout particulièrement à l’intégration destechnologies dans les salles de classe:tableau blanc interactif, lecture àl’écran, outils d’aide technologique etexpériences technos en classe sont àl’honneur. www.infobourg.com

Un jardin à l’école

Pistes virtuellespour un jardin bien réelUn site pour jardiner à l’école au fil desmois. Une rubrique concernenotamment le jardinage et ledéveloppement durable. Plutôt originalcomme initiative.http://www.jardinons-alecole.org/pages/intro.php

Logicielseducatifs.qc.ca

Un répertoire critique

Logicielseducatifs.qc.ca poursuit deux objectifsprincipaux: constituer un répertoire de logicielséducatifs (onglet sommaire) et publier une analysecritique des logiciels répertoriés (ongletévaluation sommaire ou complète et comments’en servir).http://logicielseducatifs.qc.ca

WBZ CPS

Programme de formation continue

Outre un large éventail de formations continues pour le secondaire 2e degré,le programme WBZ CPS présente une vue d’ensemble des colloques oujournées d’échanges consacrés à différents thèmes qui sont actuellement aucœur des préoccupations des acteurs de formation.www.webpalette.ch

Agir

Nouvelles publications

L’agence agricole vient de publier un posterintitulé Ici on cultive la biodiversité qui contientdes suggestions didactiques. Ce document estaccompagné d’un dépliant que vous pouvezobtenir gratuitement (seuls les frais de port etd’emballage sont facturés).www.agirinfo.com

Page 50: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 2010

Transition entre lapetite enfance et l’écoleenfantine

A Genève, les enfants âgés de qua-tre ans sont presque tous appelés àêtre intégrés dans une classe de pre-mière enfantine, et nombreux sontceux qui ont fréquenté une institu-tion de la petite enfance (IPE). Laquestion de la transition telle quementionnée dans le titre de la thèseest dès lors incontournable. Danscette thèse de doctorat, les IPE et lesclasses de première enfantine (1E)sont étudiées en tant qu’institutionscollectives externes à la famille danslesquelles des professionnels de laformation, distincts, fixent des ob-jectifs pour les enfants et les élèvesen fonction de textes de référence.La recherche s’inscrit dans le cadredu champ théorique de la didac-tique comparée. A l’encontre decertaines idéologies qui nourrissentune vision de l’enfant chez qui ilfaudrait cultiver le seul plaisir et laspontanéité, l’auteur souligne lesressemblances substantielles entreles systèmes IPE et 1E (à ses yeux, lesIPE créent les bases à l’entrée desenfants dans des contrats didac-tiques) et plaide pour des dé-marches visant à mieux harmoniserles deux systèmes, d’abord au ni-veau des textes, mais également auniveau de la formation des profes-sionnels de ces deux institutions,par exemple.Munch, Anne-Marie. Quelle transi-tion entre l’Institution de la petiteenfance et l’école enfantine à Ge-nève? L’éducation et l’enseigne-ment préscolaires à la lumière de ladidactique comparée. Genève: Uni-versité de Genève, FPSE, 2009, 331p. (thèse de doctorat No 437; en PDFsur http://archive-ouverte.unige.ch)

Lecture et écriture:épreuves cantonales deréférences

Les épreuves externes pratiquéesdans plusieurs cantons suissescomme dans de nombreux payss’imposent de plus en plus commeun moyen de monitorage du sys-tème d’enseignement. Dans cetteperspective, l’URSP, service cantonalvaudois de recherche en éducation,analyse les copies des élèves à cer-taines épreuves cantonales de réfé-rence passées chaque année en 2e,4e, 6e et 8e. Le travail entrepris à pro-pos de l’épreuve cantonale de réfé-rence de français passée en sixièmeannée en octobre 2004 s’est attachéà caractériser les compétences desélèves de ce niveau d’études en lec-ture et en écriture.En lecture, les auteurs constatentque, comme dans les enquêtes PISA,20% environ des élèves échouent àune grande partie des questions né-cessitant un minimum d’inférencesou d’articulation de plusieurs élé-ments de réponses. Presque tousréussissent pourtant les questionsde repérage de l’information dansle texte. 12% seulement des élèves,ayant réussi plus de 80% de com-préhension du texte, peuvent êtrequalifiés d‘excellents lecteurs. Enmatière d’écriture, les compétencessont encore en construction. Raressont les élèves ayant produit destextes satisfaisants à la fois sur lesplans pragmatique, sémantique etmorphosyntaxique. Comme dans le cas des épreuves demathématiques, les auteurs posentdes questions concernant la ma-nière dont a été préparé le test. Latâche de lecture peut être considé-rée comme intéressante dans la me-sure où le texte porte sur une situa-

tion nouvelle permettant de poserdes questions diverses. Elle nécessitepourtant un minimum de connais-sances sur les Etats-Unis en généralet les Indiens d’Amérique en parti-culier. Les élèves auxquels cesconnaissances faisaient défaut n’ontpas bien réussi la tâche de lecture.Mais la difficulté majeure a proba-blement résidé dans le lien fonc-tionnel ambigu entre la tâche delecture et la tâche de productionécrite. Cette dernière n’était guèrepertinente pour des élèves quiavaient rencontré des difficultés delecture de ce texte.Ntamakiliro, Ladislas; Longchamp,Anne-Lise. Compétences en lectureet en écriture en sixième année.Analyse de copies d’élèves auxépreuves cantonales de référence.Lausanne: Département de la for-mation, de la jeunesse et de la cul-ture du Canton de Vaud, Unité derecherche pour le pilotage des sys-tèmes pédagogiques (URSP), 2009,69 p. (URSP; 141) - www.skbf-csre.ch

Publicationsrecensées par le CSRE

Publicationsrecensées par le CSRE

48 Résonances - Septembre 2010 )48 Résonances - Septembre 2010 )

Bleu primaire

Un blog trèsriche sur l’écoleBleu primaire est le titre du blogd’Ostiane Amigues Mathon qui aété primé blog d’argent auconcours du meilleur blogpédagogique. Il est vrai que larichesse des contenus a de quoifaire pâlir bien des pages sur leweb. Visitez son blog etassurément vous l’ajouterez àvos favoris.http://lewebpedagogique.com/ostiane

E n r a c c o u r c i

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( Résonances - Septembre 2010 49

Nomination DECSService de l’enseignement

GabrielaCOTTING,adjointepour le se-condaire IIauprès duService del’enseignementMadame Gabriela Cotting, née en1966, domiciliée à Viège, a été nom-mée par le Conseil d’Etat adjointeau chef du Service de l’enseigne-ment pour le secondaire II non pro-fessionnel. Elle travaille auprès duService de l’enseignement depuisplusieurs années. Depuis 2005, elleoccupait le poste de collaboratricescientifique en charge des dossiersliés au sport à l’école.Contact: 027 606 42 07;[email protected].

PascalKnubel,nouvel ins-pecteur de lascolaritéobligatoire

Lors de sa séance demercredi 18 août, le Conseil d’Etat anomméPascal Knubel au poste d’inspecteurde la scolarité obligatoire auprèsdu Service de l’enseignement duDépartement de l’éducation, de laculture et du sport.Porteur d’un diplôme d’enseigne-ment secondaire de l’Université deFribourg, Pascal Knubel a été titu-laire d’une première année de cycle

d’orientation, responsable informa-tique et maître-formateur. Depuis quatre ans, il a aussi assuréla présidence de l’Association Valai-sanne des Enseignants au Cycled'Orientation (AVECO) et participéà ce titre aux travaux de nombreuxgroupes de travail et de réflexiondu DECS. Il prendra ses fonctions le1er septembre 2010.Pascal Knubel est domicilié à Col-lombey-Muraz, il est âgé de 37 ans,marié et père de trois enfants.

NominationHEP-VS

Patrick Favreà la tête dela formationprofession-nelle secon-daire I-II

Patrick Favre a repris, le 1er juilletdernier, la responsabilité de la for-mation des futur-e-s enseignant-e-sdes degrés secondaires I et II à laHaute Ecole pédagogique du Valais.En 2005, Patrick Favre, qui ensei-gnait depuis plusieurs années àl’Ecole de commerce de Sierre, déci-dait de poursuivre sa carrière à laHEP-VS en tant que chargé d’ensei-gnement puis responsable de la for-mation de terrain et de la formationdes maîtres formateurs pour le se-condaire I et II. Ces activités diverses,brillamment menées, ont placé Pa-trick Favre comme successeur dési-gné de Xavier Gaillard à la tête de laformation professionnelle.L’entrée en fonction de ce nouveauresponsable s’est déroulée naturel-lement grâce à l’étroite collabora-tion existant entre les deux hommesdepuis plusieurs années. Cettecontinuité est d’autant plus essen-

tielle que les demandes de recon-naissance des nouveaux modèles deformation (2008 – cf. encadré ci-des-sous) sont actuellement déposéesauprès de la CDIP.

Formation professionnelle:quelques chiffres

3 filières à temps partiel, va-riantes mono- ou bi-disciplinairesMaster pour le secondaire I (uni-quement pour l’enseignement auCycle d’orientation)Diplôme pour le secondaire II(Ecoles de maturité, de commerceet de culture générale)Diplôme combiné pour le secon-daire I et II.113 étudiants sur les trois volées(2008, 2009 et 2010).Environ 230 maîtres formateurs,formés spécifiquement à l’accom-pagnement de stagiaires.

E n r a c c o u r c iMa 21 septembre 2010

Conférence dePierre VianinPierre Vianin, auteur d’ouvrages enlien avec la motivation, l’échecscolaire (De Boeck), donnera uneconférence à l’aula de la HEP-VS àSt-Maurice sur le thème de sondernier ouvrage: «L’aidestratégique aux élèves en difficultéscolaire – Comment donner àl’élève les clés de sa réussite?». Lesinscriptions à la conférence se fontpar courriel: [email protected]

Nominations au SE et à la HEP-VS

Nominations au SE et à la HEP-VS

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50 Résonances - Septembre 2010 )

Bourses etprêts d’honneur

Bourses etprêts d’honneur

Dans le but d’informer les élèves, étu-diants et apprentis des délais fixés etdes conditions requises pour l’obten-tion d’une aide financière de l’Etatpour leur formation, la Commissioncantonale des bourses et prêts d’hon-neur porte à la connaissance des inté-ressés les informations suivantes:

1. ConditionsLe financement d’une formation in-combe en premier lieu aux parents,subsidiairement aux autres responsa-bles légaux et au requérant. Dans lamesure où les possibilités financièresdes personnes précitées sont insuffi-santes, des subsides sont alloués parl’État.

Pour la détermination du droit auxsubsides et du montant de ces der-niers, les éléments suivants sont prisen considération:

les ressources personnelles du re-quérant et de son conjoint;le revenu et la fortune des parents;le nombre d’enfants encore en for-mation;les frais d’études ou d’apprentis-sage.

2. Types de subsidesLes bourses sont des allocations accor-dées à fonds perdu. Le bénéficiairen’est pas tenu légalement de les rem-bourser.

Les prêts d’honneur sont accordéssans aucune garantie personnelle ouréelle de la part du requérant ou deson représentant légal. Ils sont rem-boursables.

Les subsides sont alloués:sous forme de bourses aux appren-tis, aux élèves des écoles secon-

du Département de l’éducation,de la culture et du sportSection des bourses et prêts d’hon-neurAvenue de France 8, 1950 Sion.

Le questionnaire dûment rempli doitêtre signé par le requérant et par ledétenteur de l’autorité parentale etaccompagné, selon les cas, des piècesci-après:

d’une attestation de l’inscription àl’école ou à l’établissement fré-quenté;du contrat d’apprentissage;d’un plan financier.

Les demandes de renouvellement del’aide se font au moyen d’un ques-tionnaire spécial. Celui-ci est envoyéautomatiquement à tous les étu-diants, élèves et apprentis qui ont bé-néficié d’une aide pour l’année2009/2010.

5. RenseignementsTous renseignements concernant lesbourses et les prêts d’honneur peu-vent être obtenus auprès du Départe-ment de l’éducation, de la culture etdu sport, section des bourses, avenuede France 8, 1950 Sion (tél. 027 606 4085).

Commission cantonaledes bourses et

des prêts d’honneur

daires du deuxième degré etécoles assimilées;sous forme de bourses et de prêtsaux autres catégories.

3. Ayants droitDes subsides de formation sont accor-dés:

aux apprentis;aux élèves des écoles secondairesdu 2e degré et écoles assimilées;aux élèves des écoles préparant àl’enseignement;aux étudiants des écoles de servicesocial, des écoles administratives,des écoles préparant aux profes-sions paramédicales, artistiques,ecclésiastiques et touristiques;aux étudiants des écoles techniqueset des hautes écoles spécialisées;aux étudiants des hautes écoles, ycompris le doctorat;pour les deuxièmes formations, lesrecyclages, le perfectionnementprofessionnel.

4. Présentation des demandesLes demandes de subsides doiventêtre adressées sur formulaire ad hocau Département de l’éducation, de laculture et du sport, section desbourses, dans les délais suivants:

jusqu’au 25 juillet pour les per-sonnes commençant leur forma-tion en automne;jusqu’au 20 février pour les per-sonnes commençant leur forma-tion au printemps.

Les formulaires peuvent être obtenusauprès:

des administrations communaleset des directions des écoles;de notre site www.vs.ch > éduca-tion, culture et sport > service ad-ministratif, juridique et du sport;

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P ER:une réalité dès 2011

P ER:une réalité dès 2011

La Conférence intercantonale del’instruction publique de la Suisse ro-mande et du Tessin (CIIP) a validé laversion définitive du plan d’étudesromand (PER) lors de sa séance du 27mai dernier. Après une année de for-mation du corps enseignant, il seraprogressivement introduit dans lesclasses romandes dès la rentrée2011-2012. Elément central de laConvention scolaire romande (CSR),ce document représente une avan-cée majeure du processus d’harmoni-sation scolaire.

Le PER consiste en un projet globalde formation de l’élève. Il fournitaux enseignants une descriptionclaire des connaissances et compé-tences pour chaque domaine et disci-pline et de la progression des ap-prentissages au cours de la scolaritéobligatoire. Pour la fin de chaque cy-cle (4e, 8e et 11e années selon Har-moS), le PER fixe des attentes fonda-

truction publique, du SER et de la FA-PERT. Les retours ont été globalementtrès positifs, mais des ajustements ontété rendus nécessaires. Plus d’unecentaine de rédacteurs ont ainsi tra-vaillé à une version 2 du PER l’au-tomne dernier. Des centaines de de-mandes de modifications ont été exa-minées. La CIIP a validé le 27 mai cetteversion «revue et corrigée» et amélio-rée dans sa forme et lisibilité. Elle aconfirmé sa mise en œuvre progres-sive dans les cantons à partir de larentrée 2011, jusqu’en 2015.

(In)formation des enseignantsdès la prochaine rentrée scolaire Le corps enseignant sera progressive-ment formé à partir de la rentrée2010, en concertation avec les insti-tutions cantonales chargées de laformation continue et selon les mo-dalités cantonales habituelles. Outreune présentation générale du PER àtous les enseignants, une formationspécifique, relative aux divers élé-ments du plan d’études, sera propo-sée aux enseignants concernés.

Conséquences du PER L’introduction de ce nouveau pland’études aura des répercussions dansplusieurs domaines, tels que lesmoyens d’enseignement, la forma-tion des enseignants ou la dotationhoraire. La CIIP travaille activement àrendre chacun d’eux «PER compati-ble». L’objectif final ne consiste pas àuniformiser les grilles horaires descantons; certaines convergences se-ront toutefois inévitables.

La CIIP se réjouit de l’aboutissementde cet important chantier, pièce maî-tresse de l’Espace romand de la for-mation en devenir.

www.ciip.ch

mentales que tous les élèves de-vraient atteindre. Il est organisé se-lon trois entrées:

les domaines disciplinaires(Langues, Mathématiques &Sciences de la Nature, Sciences hu-maines & sociales, Arts, Corps &Mouvement); la «Formation générale» (MI-TIC, Santé et bien-être, Choix etprojets personnels, Vivre ensem-ble et exercice de la démocratie,Interdépendances);

les «Capacités transversales»(Collaboration, Communication,Stratégie d’apprentissage, Penséecréatrice, Démarche réflexive).

Nombreuses adaptations suite àla consultation Une vaste consultation a été menéesur le PER à l’automne 2008 auprèsdes Départements romands de l’ins-

Une erreur s’est glissée dans l’édition de juin présentant les informations rela-tives aux examens cantonaux 2011 pour le français au cycle d’orientation.Voici le tableau avec la distinction des genres de textes pour les 2e de CO.

Partie 1. Expression écrite (90 minutes, 20 points)L’épreuve portera sur l’un et/ou l’autre des ru-briques et genres de texte annoncés ci-dessous.

2S/NI narrer la scène de roman policier décrire le portrait physique

2G/NII narrer la lettre narrativeargumenter la note critique de lecture

3CO narrer le récit fantastiqueargumenter la lettre argumentative

Partie 1: EE Rubriques Genres de texte

Fran

çais

1

Rectificatif examens CO françaisRectificatif examens CO français

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Les dossiersLes dossiers «N’acceptons aucune entrave àla liberté de créer, d’imaginer,d’apprendre, d’explorer!

Roger-Maurice Bonnet

La ci

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Sites web

Concours pour les classes

Avec SWITCH Junior Web Award, les classes peuventcréer et publier leur propre site gratuitement et sansconnaissances en matière de programmation. Toutes lesclasses de Suisse et de la Principauté du Liechtensteindes degrés primaire, secondaire I et secondaire IIpeuvent participer. Après inscription surwww.JuniorWebAward.ch, les enseignants et élèvesreçoivent de la documentation pour se familiariser avecla thématique du Web. Les classes établissent de manièreautonome un site consacré à un sujet de leur choix. Ledernier délai de soumission est le 15 mars 2011. Ensuite,il y aura une votation publique et l’évaluation des sitespar un jury professionnel. Les classes gagnantes serontrécompensées lors d’une distribution des prix qui auralieu fin mai 2011.

francite.net

Revue en ligne sur les TICE

La revue francite.net veut proposer une réflexionmultiréférencée sur les technologies de l’information etde la communication et leur apport aux évolutions del’éducation et de la formation. Le projet éditorial de larevue électronique internationale publiée par Res@TICEet l’Université de Limoges, avec le soutien de l’AUF,repose sur la volonté de soutenir la productionscientifique, notamment celle des jeunes chercheurs, surl’usage des TIC dans tous contextes éducatifs au Nordcomme au Sud. Le premier numéro de cette revuesemestrielle libre d’accès est en ligne.www.frantice.net

Dramaction

Ressources théâtrales

Dramaction est un site quipropose des ressourcespédagogiques (exercices dethéâtre, documents, projetsutilisant les nouvellestechnologies de l’information etde la communication, textes…) pour l’enseignement duthéâtre et de l’art dramatique au primaire et ausecondaire. Une vraie caverne d’Ali Baba.http://recit.org/ul/17k

2005

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6

N° 1 septembre Piloter, motiverN° 2 octobre ArgumenterN° 3 novembre Les enjeux de l’évaluationN° 4 déc.-janvier Transition école-apprentissageN° 5 février Effort/plaisir d’apprendreN° 6 mars L’ennui à l’écoleN° 7 avril D’une transition à l’autreN° 8 mai Le mouvement à l’écoleN° 9 juin L’économie à l’école

N° 1 septembre Infos 2006-2007N° 2 octobre Promouvoir la lectureN° 3 novembre Maturités et passerellesN° 4 déc.-janvier Génération zappingN° 5 février Les langues étrangèresN° 6 mars Enseignants technophobes/philesN° 7 avril Projets pédagogiques 1/2N° 8 mai Projets pédagogiques 2/2N° 9 juin Harmonisations: état des lieux

N° 1 septembre Infos 2007-2008N° 2 octobre Ecole-CultureN° 3 novembre Regards croisés sur la différenciationN° 4 décembre Raisonner les peursN° 5 février Les dessous des grilles horairesN° 6 mars Partenariat Ecole-FamilleN° 7 avril Créativité & Logique (1/2)N° 8 mai Créativité & Logique (2/2)N° 9 juin L’école en route vers l’EDD

N° 1 septembre Infos 2008-2009N° 2 octobre Les évolutions de l’écoleN° 3 novembre Informatique-mathématiquesN° 4 décembre Les outils de l’évaluationN° 5 février La gestion des élèves difficilesN° 6 mars Expérimenter le savoirN° 7 avril Le temps de l’écoleN° 8 mai A l’école de l’interculturalitéN° 9 juin Briser les idées reçues sur l’école

N° 1 septembre Infos 2009-2010N° 2 octobre Droits de l’enfant - CitoyennetéN° 3 novembre Structuration de la langue - de la

penséeN° 4 décembre La verticalité (1/2)N° 5 février La verticalité (2/2)N° 6 mars Les personnes ressources de l’Ecole

valaisanne (1/2)N° 7 avril Les personnes ressources de l’Ecole

valaisanne (2/2)N° 8 mai L’humour à l’écoleN° 9 juin Entraide... entre pairs

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Les abonnements (pourles tarifs, cf. impressum)peuvent se faire:

par courriel:[email protected] courrier: DECS-SFT, Résonancesrue de Conthey 19, cp 478,1951 Sion

Pour des raisons administratives (cen-tralisation des fichiers), il est impératifque tous les abonnements et les chan-gements d’adresse se fassent par cour-riel ou par courrier et non par télé-phone, avec indication du degré d’en-seignement (enfantin, primaire, CO,secondaire II). Merci à toutes et à touspour votre compréhension.

Pour consulter les archives deRésonanceswww.vs.ch/sft > Résonances, mensuelde l’Ecole valaisanne

S’abonnerS’abonner

Notre fondation réalise les vœux d’enfants malades.www.makeawish.ch

Donnons aux enfants malades la chanced’être des enfants avant d’être des malades.

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