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Resserrer les liens avec les diasporas PANORAMA DES COMPÉTENCES DES MIGRANTS

Resserrer les liens avec les diasporas : panorama des compétences des migrants

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Une publication conjointe OCDE - Agence Française de Développement (AFD) Le potentiel des diasporas comme source de développement économique et social dans le pays d'origine et la question de savoir si elles peuvent contribuer à favoriser ce développement, dépendent de leurs caractéristiques, telles que la taille, la composition, le niveau des compétences et le degré de concentration.

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  • Merci de citer cet ouvrage comme suit :

    OCDE (2012), Resserrer les liens avec les diasporas: Panorama des comptences des migrants, ditions OCDE.http://dx.doi.org/10.1787/9789264178069-fr

    Cet ouvrage est publi sur OECD iLibrary, la bibliothque en ligne de lOCDE, qui regroupe tous les livres, priodiques et bases de donnes statistiques de lOrganisation. Rendez-vous sur le site www.oecd-ilibrary.org et nhsitez pas nous contacter pour plus dinformations.

    Resserrer les liens avec les diasporasPANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS

    Resserrer les liens avec les diasporasPANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS

    Le potentiel des diasporas comme source de dveloppement conomique et social dans le pays dorigine et le fait de savoir si elle peuvent contribuer favoriser ce dveloppement, dpendent de ses caractristiques, telles que la taille, la composition, le niveau des comptences et le degr de concentration, mais galement de leur niveau dintgration dans les pays daccueil. Ces lments sont aussi tributaires de la situation conomique, politique et sociale qui prvaut dans le pays dorigine. Les gouvernements des pays dorigine et de destination peuvent en effet faciliter la participation des diasporas, en soutenant des rseaux, en amliorant les canaux de communication avec le pays dorigine, en dveloppant un environnement propice, ou plus directement en facilitant la mobilit des comptences et leur utilisation. Autant dlments qui rendent cruciale la capacit de caractriser le profi l des diasporas.

    Cette publication conjointe OCDE/AFD comprend 140 notes par pays rsumant : la taille des diasporas, en prenant en compte les enfants dimmigrs ns dans le pays daccueil) ; les caractristiques des populations migres (sexe, ge, niveau dducation, rsultats sur le march du travail) ; les effectifs et les principaux pays de destination des tudiants internationaux ; les fl ux rcents de migrants vers les pays de lOCDE ; ainsi que des informations sur le dsir dmigrer de diffrents groupes de migrants. Les informations sont regroupes en six rgions : Asie et Ocanie ; Amrique latine et Carabes ; Pays de lOCDE ; Europe hors OCDE et Asie centrale ; Moyen-Orient et Afrique du Nord ; et Afrique subsaharienne. La situation dans chacune des rgions est introduite par une description des tendances historiques des migrations, des principales diasporas originaires de la rgion, et des dveloppements futurs et dfi s probables.

    ISBN 978-92-64-17805-281 2012 08 2 P -:HSTCQE=V\]UZW:

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    ANORAMA DES COMPTENCES DES M

    IGRANTS

  • Resserrer les liensavec les diasporas

    PANORAMA DES COMPTENCESDES MIGRANTS

  • Cet ouvrage est publi sous la responsabilit du Secrtaire gnral de lOCDE. Les opinions

    et les interprtations exprimes ne refltent pas ncessairement les vues de lOCDE ou des

    gouvernements de ses pays membres.

    Ce document et toute carte quil peut comprendre sont sans prjudice du statut de tout

    territoire, de la souverainet sexerant sur ce dernier, du trac des frontires et limites

    internationales, et du nom de tout territoire, ville ou rgion.

    ISBN 978-92-64-17805-2 (imprim)ISBN 978-92-64-17806-9 (PDF)

    Les donnes statistiques concernant Isral sont fournies par et sous la responsabilit des autorits israliennescomptentes. Lutilisation de ces donnes par lOCDE est sans prjudice du statut des hauteurs du Golan, deJrusalem-Est et des colonies de peuplement israliennes en Cisjordanie aux termes du droit international.

    Crdits photo : Couverture Cienpies Design/Shutterstock.com .

    Les corrigenda des publications de lOCDE sont disponibles sur : www.oecd.org/editions/corrigenda.

    OCDE 2012

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    Merci de citer cet ouvrage comme suit :OCDE (2012), Resserrer les liens avec les diasporas : Panorama des comptences des migrants, ditions OCDE.http://dx.doi.org/10.1787/9789264178069-fr

  • AVANT-PROPOSAvant-propos

    Les effectifs mondiaux de migrants internationaux ont augment significativement au cours desdernires dcennies, passant de 77 millions de personnes en 1960 environ 214 millions en 2010

    (soit une augmentation de 177 %), quivalant un peu plus de 3 % de la population mondiale cette

    anne l. En outre, la structure des communauts de migrants sest galement largement modifie,

    avec plus de migrants trs qualifis, un nombre plus important de femmes immigres, et une

    diversification aussi bien des pays dorigine que des pays de destination. Paralllement, les avances

    rcentes dans les domaines des technologies de linformation et des communications et la baisse des

    cots de transport ont beaucoup facilit les contacts avec les pays dorigine. Dans ce contexte,

    limpact potentiel des diasporas sur le dveloppement des pays dorigine est devenu un enjeu crucial

    pour les gouvernements et les agences de dveloppement.

    La contribution de la diaspora au dveloppement conomique et social du pays dorigine,

    cependant, dpend de nombreux facteurs, tels que sa taille, le niveau de qualification moyen de ses

    membres, leurs avoirs, lanciennet de la migration et le degr dorganisation de la diaspora. Elle

    dpend aussi des conditions qui prvalent dans le pays dorigine et de lappui institutionnel dont peut

    bnficier la diaspora. Les gouvernements des pays dorigine et de destination peuvent en effet

    faciliter la participation des diasporas, en soutenant des rseaux, en amliorant les canaux de

    communication avec le pays dorigine, en dveloppant un environnement propice, ou plus

    directement en facilitant la mobilit des comptences et leur utilisation. Autant dlments qui

    ncessitent davoir une connaissance dtaille des diasporas.

    Le manque dinformations prcises sur les diasporas qui sont-elles, o se situent-elles, quelles

    sont leurs activits et leurs aspirations pour le futur sest rvl, en effet, un obstacle majeur leur

    comprhension et la promotion de leur rle dans le dveloppement des pays dorigine. Cette

    publication cherche combler cette lacune en rassemblant un large ventail dinformations

    statistiques par pays dorigine sur les populations migrantes et leurs enfants travers le monde,

    informations mme daider les dcideurs adapter les politiques en fonction des circonstances et

    des besoins spcifiques des groupes de population en question.

    Le concept de diaspora est relativement flou et, dans la pratique, les membres des diasporas

    ne peuvent pas facilement tre comptabiliss. En thorie, il couvre toutes les personnes qui

    entretiennent une certaine forme dattachement un pays dorigine spcifique en relation avec leur

    pass migratoire. Ces personnes peuvent tre des migrants eux-mmes ou des enfants ou

    petits-enfants de migrants. Certaines dentre elles ont la nationalit du pays en question, dautres

    ont plusieurs nationalits ou seulement la citoyennet de leur pays de rsidence actuel. Dans lidal,RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 3

    on devrait identifier les membres de la diaspora dans le cadre denqutes auprs des mnages par

    auto-dclaration. En pratique, cependant, en raison du manque de donnes, les analyses

    quantitatives sur la diaspora sont peu nombreuses et portent, le plus souvent, sur la premire

    gnration de migrants. Cette publication va un peu plus loin en considrant galement les enfants

    dimmigrs et en accordant une attention particulire ceux qui ne sont pas encore membres de la

    diaspora, mais expriment leur dsir dmigrer.

  • AVANT-PROPOSLes informations prsentes dans cette publication, rassemblant toutes les sources de donnes

    disponibles sur les migrants par pays dorigine, sappuient en grande partie sur les rsultats dune

    coopration de longue date entre lOrganisation de coopration et de dveloppement conomiques

    (OCDE) et lAgence Franaise de Dveloppement (AFD) dans la compilation des donnes sur les

    migrants partir de recensements de la population dans les pays de lOCDE et au-del.

    Cette publication contient 140 notes par pays rsumant la taille des diasporas, y compris le

    nombre denfants de migrants ns dans les pays de destination ; les caractristiques des populations

    migres (sexe, ge, niveau dducation, performances sur le march du travail) ; les effectifs et les

    principales destinations des tudiants internationaux ; les flux de migrants rcents vers les pays de

    lOCDE ; ainsi que des informations sur le dsir dmigrer des diffrents groupes de population.

    Nous esprons que cette publication participera une meilleure comprhension des

    communauts de migrants travers le monde, de faon laborer des politiques mme de mieux

    mobiliser les comptences des migrants pour le dveloppement des pays dorigine.

    John Martin

    Directeur de lEmploi, du Travail

    et des Affaires sociales

    OCDE

    Robert Peccoud

    Directeur du Dpartement de la Recherche

    Agence Franaise de DveloppementRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 20124

  • REMERCIEMENTSRemerciements

    Cette publication est le fruit des travaux conjoints de lOCDE et du Dpartement de laRecherche de lAgence Franaise de Dveloppement.

    Cette publication a t dite par Jean-Christophe Dumont (OCDE), Thomas Mlonio

    (AFD) et Sarah Widmaier (OCDE). Le premier chapitre a bnfici dune contribution

    importante de Neli Esipova et Julie Ray, avec le soutien de Gallup. Les chapitres rgionaux

    ont t rdigs par Jonathan Chaloff (Asie et Ocanie) ; Jean-Baptiste Meyer (Amrique

    latine et Carabes) ; Sarah Widmaier (Pays de lOCDE) ; Natalia Buga (Europe hors OCDE et

    Asie centrale) ; Thomas Mlonio (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ; et Flore Gubert et

    Jean-Nol Senne (Afrique subsaharienne). Le travail de recherche et le support statistique

    ont t fournis par Philippe Herv et Vronique Gindrey. Le travail ditorial a t effectu

    par Nathalie Bienvenu, Marlne Mohier et Sylviane Yvron.RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 5

  • TABLE DES MATIRESTable des matires

    Acronymes et abrviations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

    Chapitre 1. Diasporas dfinitions, donnes et dynamiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151. Profil des diasporas actuelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

    2. Lapport financier et humain des diasporas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

    3. Prospective : le profil des migrants potentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

    4. Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

    Chapitre 2. Asie et Ocanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 411. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

    Notes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

    Afghanistan . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

    Bangladesh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

    Cambodge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

    Chine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

    Fidji . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

    Inde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

    Indonsie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

    Laos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

    Malaisie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

    Myanmar. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

    Npal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

    Pakistan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

    Papouasie-Nouvelle-Guine . . . . 78

    Philippines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

    Singapour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

    Sri Lanka. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

    Thalande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

    Tonga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

    Vitnam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

    Chapitre 3. Amrique latine et Carabes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 931. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

    Notes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

    Argentine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

    Barbade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

    Cuba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

    El Salvador . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 7

    Blize . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106

    Bolivie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

    Brsil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

    Colombie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

    Costa Rica . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

    quateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

    Guatemala . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122

    Hati. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124

    Honduras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

    Jamaque. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

  • TABLE DES MATIRESNicaragua . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

    Panama . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132

    Paraguay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

    Prou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136

    Rpublique dominicaine . . . . . . . 138

    Trinit-et-Tobago. . . . . . . . . . . . . . 140

    Uruguay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

    Venezuela. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

    Chapitre 4. Pays de lOCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1471. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

    Notes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

    Allemagne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

    Australie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

    Autriche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162

    Belgique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

    Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

    Chili . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

    Core . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170

    Danemark . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172

    Espagne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174

    Estonie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

    tats-Unis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178

    Finlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

    France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182

    Grce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184

    Hongrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186

    Irlande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188

    Islande. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190

    Isral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192

    Italie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194

    Japon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

    Luxembourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198

    Mexique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

    Norvge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202

    Nouvelle-Zlande . . . . . . . . . . . . . 204

    Pays-Bas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206

    Pologne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

    Portugal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 210

    Rpublique slovaque. . . . . . . . . . . 212

    Rpublique tchque . . . . . . . . . . . 214

    Royaume-Uni . . . . . . . . . . . . . . . . . 216

    Slovnie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218

    Sude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220

    Suisse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222

    Turquie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

    Chapitre 5. Europe hors OCDE et Asie centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2271. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234

    Notes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235

    Albanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236

    Armnie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238

    Bulgarie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240

    Croatie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242

    Fdration de Russie . . . . . . . . . . . 244

    Kazakhstan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246

    Kirghizistan . . . . . . . . . . . . . . . . . . 248

    Lettonie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250

    Lituanie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252

    Moldavie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254

    Roumanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256

    Serbie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258

    Tadjikistan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260

    Ukraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 262

    Chapitre 6. Moyen-Orient et Afrique du Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2651. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 20128

  • TABLE DES MATIRESNotes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275

    Algrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276

    Arabie saoudite . . . . . . . . . . . . . . . 278

    Bahren . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280

    gypte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282

    mirats arabes unis. . . . . . . . . . . . 284

    Iran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286

    Iraq. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288

    Jordanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290

    Kowet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292

    Liban . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294

    Libye . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296

    Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298

    Qatar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300

    Soudan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

    Syrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304

    Tunisie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306

    Ymen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308

    Chapitre 7. Afrique subsaharienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3111. volution historique des migrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312

    2. Caractristiques actuelles des populations migres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

    3. Tendances et enjeux futurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319

    Notes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321

    Notes par pays. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 323

    Afrique du Sud. . . . . . . . . . . . . . . . 324

    Bnin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326

    Botswana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328

    Burkina Faso. . . . . . . . . . . . . . . . . . 330

    Burundi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332

    Cameroun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

    Congo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336

    Cte dIvoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338

    rythre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340

    thiopie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342

    Gabon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

    Gambie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346

    Ghana . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348

    Guine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350

    Kenya. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 352

    Libria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 354

    Madagascar . . . . . . . . . . . . . . . . . . 356

    Malawi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358

    Mali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 360

    Maurice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 362

    Mozambique . . . . . . . . . . . . . . . . . 364

    Namibie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 366

    Niger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368

    Nigria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370

    Ouganda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372

    Rpublique dmocratique du Congo 374

    Rwanda. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376

    Sngal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378

    Sierra Leone . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380

    Tanzanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382

    Tchad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 384

    Togo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386

    Zambie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388

    Zimbabwe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 390

    Annexe A. Sources de donnes et dfinitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 393

    Annexe B. Population migre : personnes nes en ex-URSS et en ex-Yougoslavie . . . . 399

    Annexe C. Taux dexpatriation pour les infirmires et les mdecins, circa 2000. . . . . . . 401

    Rfrences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407

    Tableaux

    1.1. Indicateurs cls concernant les principaux groupes de migrants

    dans les pays de lOCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

    1.2. Personnes qui souhaitent, projettent et prparent la migration, par rgion

    dorigine et caractristiques socio-dmographiques, 2008-10, pourcentages . . . 33

    1.3. Personnes qui souhaitent, projettent et prparent la migration, parmi

    diffrents groupes de population, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 9

  • TABLE DES MATIRES1.4. Personnes qui souhaitent, projettent et prparent la migration, parmi

    diffrents groupes de population, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

    2.1. Caractristiques des immigrs venant dAsie et dOcanie

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

    2.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant dAsie et dOcanie

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

    3.1. Caractristiques des immigrs venant dAmrique latine et des Carabes

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

    3.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant dAmrique latine

    et des Carabes dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

    4.1. Caractristiques des immigrs venant des pays de lOCDE

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153

    4.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant des pays de lOCDE

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

    5.1. Caractristiques des immigrs venant dEurope hors OCDE et dAsie centrale

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232

    5.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant dEurope

    hors OCDE et dAsie centrale dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06 . . . . . . . . . 233

    6.1. Caractristiques des immigrs venant dAfrique du Nord et du Moyen-Orient

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270

    6.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant dAfrique du Nord

    et du Moyen-Orient dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . 272

    7.1. Caractristiques des immigrs venant dAfrique subsaharienne

    dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317

    7.2. Situation sur le march du travail des immigrs venant dAfrique

    subsaharienne dans la zone OCDE, par sexe, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318

    Graphiques

    1.1. Nombre dmigrants par pays dorigine, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

    1.2. Immigrs et enfants dimmigrs ns dans le pays (15 ans et plus), par pays

    dorigine, dans les pays de lOCDE, 2008. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

    1.3. Part des cinq principaux pays de destination dans leffectif total

    des immigrs gs dau moins 15 ans, par rgion dorigine, 2000 et 2005/06 . . 21

    1.4. Flux migratoires vers les pays de lOCDE par rgion dorigine, 2000-10 . . . . . . . . . 23

    1.5. Effectifs et part des immigrs diplms du suprieur, dans la zone OCDE,

    par principaux pays dorigine, 2000 et 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

    1.6. Taux dmigration des personnes diplmes du suprieur, par pays

    dorigine, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

    1.7. Personnes qui souhaitent, projettent et prparent la migration, 2008-10. . . . . 31

    1.8. Part des personnes souhaitant sinstaller ltranger de manire

    permanente, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

    1.9. Taux dmigration observs et dsir dmigrer, par niveau dducation . . . . . . 34

    1.10. Pays de destination les plus attractifs, 2008-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

    2.1. Flux migratoires en provenance dAsie et dOcanie et transferts de fonds

    vers les pays de lOCDE, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

    2.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns en Asie et en Ocanie, total

    et diplms du suprieur, dans la zone OCDE, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201210

  • TABLE DES MATIRES2.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    dAsie et dOcanie, vers les cinq principaux pays de destination

    de la zone OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

    3.1. Flux migratoires en provenance dAmrique latine et des Carabes

    vers les pays de lOCDE, et transferts de fonds, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

    3.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns en Amrique latine et aux Carabes,

    total et diplms du suprieur, dans la zone OCDE, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . 96

    3.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    dAmrique latine et des Carabes, vers les cinq principaux pays

    de destination de la zone OCDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97

    4.1. Flux migratoires intra-OCDE et transferts de fonds, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . 151

    4.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns dans un autre pays de lOCDE,

    total et diplms du suprieur, dans la zone OCDE, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . 151

    4.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    des pays de lOCDE, vers les cinq principaux pays de destination

    de la zone OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

    5.1. Flux migratoires en provenance dEurope hors OCDE et dAsie centrale

    vers les pays de lOCDE, et transferts de fonds, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229

    5.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns dans un pays dEurope hors OCDE

    ou dAsie centrale, total et diplms du suprieur, dans la zone OCDE,

    2005/06. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

    5.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    dEurope hors OCDE et dAsie centrale, vers les cinq principaux pays

    de destination de la zone OCDE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

    6.1. Flux migratoires en provenance dAfrique du Nord et du Moyen-Orient

    vers les pays de lOCDE, et transferts de fonds, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268

    6.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns en Afrique du Nord et au

    Moyen-Orient, total et diplms du suprieur, dans la zone OCDE, 2005/06 . . 269

    6.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    dAfrique du Nord et du Moyen-Orient, vers les cinq principaux pays

    de destination de la zone OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270

    7.1. Flux migratoires en provenance dAfrique subsaharienne vers les pays

    de lOCDE, et transferts de fonds, 2000-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

    7.2. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) ns en Afrique subsaharienne, total

    et diplms du suprieur, dans la zone OCDE, 2005/06 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315

    7.3. Effectifs dimmigrs (15 ans et plus) et flux migratoires en provenance

    dAfrique subsaharienne, vers les cinq principaux pays de destination

    de la zone OCDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 11

  • Ce livre contient des...

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  • ACRONYMES ET ABRVIATIONSAcronymes et abrviations

    AFD Agence Franaise de DveloppementASEAN Association des Nations de lAsie du Sud-EstCIDESAL Cration dincubateurs des diasporas du savoir pour lAmrique latineCEI Communaut des tats indpendantsCPS US Current Population SurveyDIOC Base de donnes de lOCDE sur les immigrs dans les pays de lOCDEDIOC-E Base de donnes de lOCDE sur les immigrs dans les pays de lOCDE largie

    aux pays hors OCDE

    DKN Diaspora Knowledge NetworksEFT-UE Enqute sur les forces de travail de lUnion europennePIB Produit intrieur brutIDH Indice de dveloppement humainHILDA Household, Income and Labour Dynamics in Australia SurveyHTA Hometown associationsCITE Classification internationale type de lducationEPA Enqute sur la population activeMENA Moyen-Orient et Afrique du NordMICAL Migration of KnowledgeWorkers of Latin AmericaMIDA Migration pour le dveloppement en AfriquePISA Programme international pour le suivi des acquis des lvesPPA Parit de pouvoir dachatPPS Personal Public ServiceSANSA Rseau sud-africain de comptences ltrangerRAS Rgion administrative spcialeTOKTEN Transfert des connaissances par lintermdiaire des expatrisPNUD Programme des Nations Unies pour le dveloppementUOE Base de donnes sur lducation UNESCO/OCDE/EurostatUSD Dollar des tats-UnisRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 13

  • Resserrer les liens avec les diasporasPanorama des comptences des migrants

    OCDE 2012

    Chapitre 1

    Diasporas dfinitions, donneset dynamiques

    La contribution potentielle de la diaspora au dveloppement conomique et social deson pays dorigine dpend de nombreux facteurs, tels que la taille, le niveau dequalification moyen, la richesse, lanciennet et le degr dorganisation. Ce chapitreprsente un panorama des diasporas, y compris les enfants dimmigrs, dans lespays de lOCDE et aborde certains des principaux dfis et opportunits impliquspour canaliser leur potentiel conomique afin de soutenir le dveloppement des paysdorigine. En se tournant vers lavenir, le chapitre prsente galement des donnessur le dsir dmigrer de diffrents groupes de population, sur la base des rsultatsde lEnqute mondiale Gallup.15

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESLes migrations internationales ont augment de manire significative au cours desdernires dcennies, passant de 77 millions dindividus en 1960 214 millions en 2010, soit

    un accroissement de 177 %. La mondialisation, le progrs des technologies et les nouveaux

    moyens de communication ont contribu cette tendance en faisant baisser les cots

    financiers et personnels de la migration. Compte tenu de la taille des diasporas de

    migrants et du fait que les contacts avec les pays dorigine sont grandement facilits, le

    potentiel des diasporas pour le dveloppement de ces pays est devenu une question

    cruciale pour les pouvoirs publics et les agences de dveloppement.

    Le manque dinformations prcises sur les diasporas (voir encadr 1.1), leur identit et

    leur localisation, leurs actions et la question de savoir quelles sont leurs aspirations pour

    lavenir constituent une entrave importante la comprhension et la promotion de leur

    Encadr 1.1. Dfinition de la notion de diaspora

    Traditionnellement, le terme de diaspora tait associ la notion de dplacement forc. ce jour, il existe de nombreuses dfinitions de ce terme incluant non seulement lapopulation ne ltranger ou la population trangre rsidant ltranger mais aussileurs descendants. Sheffer (1986) inclut la notion de mmoire collective ou de liensentimental avec le pays dorigine. Ce lien sentimental avec le pays dorigine se retrouveaussi dans la dfinition propose par la Commission europenne (2005) : La diasporadun pays donn englobe donc non seulement les ressortissants dun pays vivant ltranger, mais aussi les migrants qui, vivant ltranger, ont acquis la nationalit de leurpays de rsidence (souvent en perdant leur nationalit dorigine au cours du processus), etles enfants de migrants ns ltranger, quelle que soit leur nationalit ds lors quilsconservent une forme dengagement et/ou dintrt pour leur pays dorigine ou pour celuide leurs parents. Dans certains cas extrmes, comme dans celui de la diaspora chinoise,les gens peuvent encore se sentir comme faisant partie de la diaspora de leur pays bienque leur famille vive dans un autre pays depuis plusieurs gnrations.

    Cohen (1997) inclut dans sa dfinition diffrentes raisons de quitter le pays doriginedans un premier temps, souvent dans des conditions traumatisantes ou la recherchedun emploi, avec une mmoire collective et un mythe btis autour de la patrie dorigine etune idalisation du foyer ancestral suppos.

    Les diasporas voques dans cette publication se limitent aux personnes nes ltranger (ges de 15 ans et plus) par pays de naissance, et leurs enfants ns dans lepays de destination. Les informations sur ce dernier groupe se limitent toutefois unesimple comptabilisation, alors que les caractristiques de la population ne ltrangerRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201216

    sont beaucoup plus dtailles (pour plus dinformations sur les caractristiques de lapopulation ne ltranger, voir lannexe A. Comme les donnes se rfrentprincipalement des personnes vivant dans les pays de lOCDE, cela implique quenfonction de la taille de la population migrante vivant en dehors de la zone de lOCDE, lataille de la diaspora peut tre plus ou moins sous-estime.

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESrle pour le dveloppement des pays dorigine. Lobjet de la prsente publication est de

    combler cette lacune en regroupant un large ventail dinformations statistiques sur les

    populations migrantes et leurs enfants partout dans le monde par pays dorigine,

    informations qui pourront aider les dcideurs adapter les politiques en fonction des

    groupes de population en question. Les diverses sources de donnes sur lesquelles

    sappuie cette publication sont compiles partir des nombreuses et diffrentes bases de

    donnes de lOCDE ainsi que dautres sources non OCDE.

    Cette publication contient 140 notes par pays rsumant : la taille des diasporas, y

    compris les enfants de migrants ns dans les pays de destination ; les caractristiques des

    populations immigres (genre, ge, niveau dinstruction et rsultats au regard du march

    du travail) ; les effectifs et les principales destinations des tudiants internationaux ; les

    rcents flux migratoires vers les pays de lOCDE ; et des informations sur le dsir dmigrer

    de diffrents groupes de population. Les notes par pays sont regroupes en six rgions :

    Asie et Ocanie ; Amrique latine et Carabes ; Pays de lOCDE ; Europe hors OCDE et Asie

    centrale ; Moyen-Orient et Afrique du Nord ; et Afrique subsaharienne. La situation dans

    chaque rgion est prsente dans un chapitre distinct qui examine les tendances

    migratoires passes, les principales caractristiques des diasporas originaires de la rgion

    considre, ainsi que les volutions futures et les dfis relever.

    Le potentiel des diasporas en tant que source de dveloppement conomique et social

    dans les pays dorigine, et la question de savoir si elles pourraient tre mobilises pour

    favoriser le dveloppement dpendent de leurs caractristiques comme la taille, la

    composition, le niveau de comptences et le degr de concentration, mais aussi du niveau

    dintgration dans les pays de destination ainsi que de lenvironnement conomique,

    politique et social des pays dorigine. La premire section de ce chapitre prsente un

    panorama des diasporas actuelles, tandis que la deuxime examine les ressources

    potentielles en capital financier et humain des diasporas ; elle sefforce de rsumer

    certains des principaux enjeux et opportunits pour les canaliser au profit du

    dveloppement des pays dorigine. La troisime section prsente des donnes sur le dsir

    dmigrer et les taux dmigration potentiels par pays dorigine et pour diffrents groupes

    de population, en sappuyant sur lenqute mondiale de Gallup.

    1. Profil des diasporas actuelles

    De nombreuses diasporas sont importantes et vont croissant

    La contribution potentielle des diasporas au dveloppement conomique et social de

    leur pays dorigine dpend de nombreux facteurs comme leur taille, le niveau de

    comptences moyen, la sant, lanciennet ou le degr dorganisation, mais aussi des

    conditions prvalant dans le pays dorigine et du soutien institutionnel quelles reoivent.

    Les gouvernements des pays dorigine et de destination peuvent en effet favoriser

    limplication des diasporas en soutenant des rseaux, en facilitant la communication avec

    le pays dorigine, en crant un environnement habilitant ou, plus directement, en facilitant

    la mobilit et lutilisation des comptences. cet gard, la capacit caractriser le profil

    des diasporas est dterminante.RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 17

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESLes plus grandes diasporas prsentes dans la zone de lOCDE proviennentdautres pays de lOCDE, de pays asiatiques et de pays nord-africains

    En 2005/06, 89 millions dimmigrs vivaient dans un pays de lOCDE, reprsentant

    environ 46 % de la population migrante totale de lensemble du monde, soit une hausse

    de 23 % par rapport 2000 (Widmaier et Dumont, 2011). La plus grande partie de la

    population immigre de la zone OCDE provenait dautres pays de lOCDE (38 millions),

    suivis de lAsie et de lOcanie (15 millions), de lAmrique du Sud et centrale

    (14 millions), de lEurope hors OCDE et dAsie centrale (11 millions) (graphique 1.1). Les

    migrants dAfrique subsaharienne, ainsi que ceux du Moyen-Orient et dAfrique du Nord

    ne reprsentaient que 4.5 % et 7.8 % respectivement de la population totale ne

    ltranger dans la zone OCDE, ce qui est nettement infrieur leur part dans la

    population mondiale. Toutefois, les communauts migrantes dAfrique subsaharienne

    enregistrent la croissance la plus rapide, avec une augmentation de 39 % en moyenne

    depuis 2000, tandis que lmigration en provenance de la zone OCDE ne sest accrue que

    de 13 %.

    Au sein de lOCDE, les populations nes ltranger les plus importantes proviennent

    du Mexique (11 millions), du Royaume-Uni (3.4 millions), dAllemagne (3 millions) et de

    Pologne (2.8 millions). Viennent ensuite lInde et la Chine avec 2.7 millions de migrants

    chacune vivant dans la zone OCDE (graphique 1.1 et tableau 1.1).

    Les donnes sur le nombre de migrants sont compltes par des donnes sur le

    nombre de leurs descendants ns dans les pays de destination. Si lon tient compte des

    enfants de migrants ns dans le pays de destination selon lorigine des parents1, la

    diaspora mexicaine prsente dans la zone OCDE atteint une vingtaine de millions

    dindividus. Viennent ensuite la diaspora italienne (5.2 millions) et la diaspora allemande

    (4.1 millions) (graphique 1.2, tableau 1.1). Pour 31 pays dorigine, le nombre de migrants et

    leurs enfants, dpasse le million.

    Au sein des populations migrantes, dans une sur cinq le nombre denfants ns dans le

    pays de destination de parents immigrs est suprieur celui de leurs parents. Ce schma

    reflte lanciennet de la migration et, partant, il est plus marqu pour les pays europens.

    Le nombre de descendants de migrants est nettement suprieur celui des migrants de la

    premire gnration, cest le cas, par exemple, de lIrlande (69 %), de la Belgique (65 %) et

    Graphique 1.1. Nombre dmigrants par pays dorigine, 2005/06

    Source : Base de donnes de lOCDE sur les immigrs dans les pays de lOCDE (DIOC 2005/06).RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201218

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESTablea

    u1.1.

    Indicateu

    rscls

    conce

    rnan

    tlesprincipau

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    944

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    9412

    488

    690

    519

    24.2

    51.0

    14.9

    32.8

    1.9

    5.0

    OCDE

    161

    413

    230

    170

    159

    784

    3954

    515

    .650

    .29.

    433

    .53.

    83.

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    136

    717

    493

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    518

    094

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    227

    .752

    .615

    .734

    .80.

    64.

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    52.6

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    4.4

    10.6

    Euro

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    rsOC

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    cent

    rale

    580

    3731

    916

    113

    048

    1109

    536

    .953

    .616

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    95.

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    316

    3785

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    169

    694

    822

    .545

    .521

    .335

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    17.0

    33.4

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    157

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    825

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    410

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    118

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    920

    362

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    449

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    50.8

    5.5

    40.2

    6.5

    11.6

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    811

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    125

    303

    94.

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    .84.

    17.

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    .88.

    215

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    180

    377

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    775

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    47.0

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    12.3

    10.6

    20.1

    22.7

    1.La

    diasp

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    2.Le

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    4.Y

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    1 2

    http://dx

    .doi.org/1

    0.17

    87/8

    8893

    2688

    914RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 19

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESde lItalie (63 %). Cest linverse que lon observe pour les populations migrantes plus rcentes,

    sagissant par exemple des Roumains (11 %), des quatoriens (15 %) mais aussi des Chinois

    (20 %) et des Indiens (27 %).

    Souvent, les enfants dimmigrs entretiennent un lien solide avec le pays de naissance

    de leurs parents. Ils peuvent y retourner pour de courtes priodes (tourisme diasporique),

    participer des activits but non lucratif, ou utiliser leurs comptences et leurs rseaux

    pour dvelopper des activits commerciales spcifiques. Suivant la situation, un grand

    nombre de ces enfants peuvent avoir la nationalit du pays de naissance de leurs parents

    ou possder plusieurs nationalits. Quoi quil en soit, les effectifs importants et croissants

    de descendants de migrants dans les pays de lOCDE devraient manifestement tre mieux

    pris en compte quand on labore des politiques destines soutenir lengagement des

    diasporas. Les donnes prsentes dans les notes par pays de cette publication concernant

    les enfants de migrants ns dans un pays de lOCDE reprsentent la premire tape dune

    meilleure identification de la taille et de la localisation de ce groupe2.

    Les destinations se sont diversifies entre 2000 et 2005/06

    Environ 42 % des migrants de la zone OCDE vivent aux tats-Unis, soit un peu moins

    quen Europe (44 %). Globalement, la migration vers la zone OCDE semble lgrement plus

    disperse en 2005/06 quen 2000, limportance des cinq principaux pays de destination ayant

    dcru de manire substantielle dans les effectifs globaux de migrants par rgion dorigine

    (graphique 1.3). Cette tendance sobserve pour tous les pays dorigine, sauf pour lesmigrants

    originaires dEurope hors OCDE et dAsie centrale, notamment en raison de limportance

    croissante de lAllemagne comme principal pays de destination. LEspagne a enregistr une

    hausse importante des effectifs de migrants en provenance dAmrique latine et des

    Graphique 1.2. Immigrs et enfants dimmigrs ns dans le pays (15 ans et plus),par pays dorigine, dans les pays de lOCDE, 2008

    Note : Les pays de destination de lOCDE traits dans ce graphique incluent tous les pays europens de lOCDE, lestats Unis et lAustralie.Source : Enqute sur les forces de travail de lUnion europenne 2008 ; Current Population Survey 2008 (tats Unis) ;Enqute Household Income and Labour Dynamics in Australia (HILDA) 2009.

    1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932685798

    0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 20 000Milliers

    Immigrs (ns ltranger) Enfants dimmigrs ns dans le pays

    El SalvadorFrance

    CanadaIrlande

    PortugalVitnam

    RoumanieAlgrie

    Porto RicoMaroc

    Fdration de RussiePhilippines

    ChineTurquie

    PologneRoyaume-Uni

    IndeAllemagne

    ItalieMexiqueRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201220

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESCarabes, ainsi que, dans une moindre mesure, dEurope hors OCDE et dAsie centrale.

    En 2005/06, le Royaume-Uni est devenu la nouvelle destination principale des migrants

    provenant dAfrique subsaharienne, passant devant les tats-Unis. Le tableau par pays

    dorigine pris individuellement est plus divers encore. Les migrants de Chine, de Roumanie

    et de Pologne, par exemple, ont diversifi leurs destinations tandis que les populations de

    migrants originaires dInde, de la Fdration de Russie ou de Turquie semblent plus

    concentres en 2005/06 quen 2000.

    Graphique 1.3. Part des cinq principaux pays de destination dans leffectif totaldes immigrs gs dau moins 15 ans, par rgion dorigine, 2000 et 2005/06

    Source : Base de donnes de lOCDE sur les enfants dimmigrs dans les pays de lOCDE (DIOC 2000 et 2005/06).1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932685817

    2000 2005/06

    0 20 40 60%

    0 2010 30 40%

    0 2010 4030 50%

    0 20 40 60%

    0 20 40 60 80%

    0 2010 30%

    Asie et Ocanie Europe hors OCDE et Asie centrale

    tats-Unis

    Canada

    Royaume-Uni

    Australie

    Japon

    Allemagne

    tats-Unis

    Isral

    Italie

    Grce

    Afrique du Nord et Moyen-Orient OCDE

    France

    tats-Unis

    Espagne

    Isral

    Italie

    tats-Unis

    Allemagne

    Canada

    France

    Australie

    Amrique latine et Carabes Afrique subsaharienne

    tats-Unis

    Espagne

    Canada

    Royaume-Uni

    Italie

    tats-Unis

    Royaume-Uni

    France

    Portugal

    CanadaRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 21

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESLes pays dAmrique latine et des Carabes enregistrent les taux dmigration totauxles plus levs

    En 2005/06, environ 2 % de la population mondiale ge de 15 ans et plus vivait dans

    un pays de lOCDE et non plus dans son pays dorigine. Les taux dmigration les plus

    levs3 sont observs dans les pays dAmrique latine et des Carabes (4.3 %), et les plus

    faibles en Asie (0.6 %) (tableau 1.1), mais les taux dmigration totaux varient

    considrablement dun pays lautre, ainsi qu lintrieur dune mme rgion. Le taux

    dmigration du Maroc, par exemple, est proche des 9 % alors que les chiffres

    correspondants pour lAfrique du Nord et lAfrique subsaharienne sont respectivement de

    2.2 % et 0.9 %.

    Les plus forts taux dmigration sont gnralement enregistrs dans les pays faible

    population, notamment dans les petits tats insulaires. En 2005/06, un tiers des personnes

    nes la Jamaque vivaient dans un pays de lOCDE, et plus de 20 % de la population

    originaire du Cap-Vert, de Trinit-et-Tobago, de Malte ou des Fidji y rsidaient galement.

    En revanche, les grands pays comme lInde, la Chine, les tats-Unis, lIndonsie, le Brsil, le

    Japon, le Bangladesh, le Pakistan ou le Nigria comptaient tous moins de 0.1 % de leur

    population dans cette zone. Parmi les 35 grands pays (ayant une population ge de 15 ans

    et plus de plus de 20 millions dindividus), le Mexique est le seul pays affichant un taux

    dmigration deux chiffres (13 %).

    Les pays forte croissance de population enregistrent gnralement des augmentations

    limites, voire des baisses de leur taux dmigration entre 2000 et 2005/06. Par exemple, les

    pays dAfrique de lEst comme le Rwanda, le Burundi et lrythre ont connu une

    augmentation trs rapide de leur population entre 2000 et 2005 /06, mais des changements

    limits de leurs taux dmigration. De la mme faon, les populations de Syrie, de Jordanie

    et du Ymen ont augment de plus de 18 % au cours de la priode considre mais nont

    gure connu de modification de leur migration totale. Paradoxalement, les pays ayant

    contribu le plus laccroissement de limmigration dans la zone OCDE naffichent pas

    forcment de forte dynamique dmographique. Cest le cas, par exemple, des pays

    dEurope centrale et orientale, de la Chine et du Mexique.

    Les plus importants flux de migrants proviennent dautres pays de lOCDE et de Chine

    En 2010, environ 5 millions de personnes sont venues sinstaller dans la zone OCDE4.

    Un migrant sur trois provenait dun autre pays de lOCDE, reprsentant les plus importants

    flux dentres, soit 1.6 million de personnes. Viennent ensuite les migrants originaires

    dAsie, avec 1.3 million de personnes. Les flux migratoires en provenance de toutes les

    rgions ont augment depuis 2000, surtout ceux en provenance dautres pays de lOCDE ou

    dAsie (graphique 1.4). Les flux en provenance dAmrique latine et des Carabes ont atteint

    un sommet en 2006 mais sont retombs leur niveau de 2000 en 2010, en raison de la

    grande rcession qui a durement frapp les deux grands pays de destination que sont les

    tats-Unis et lEspagne. Les flux migratoires en provenance dEurope hors OCDE et dAsie

    centrale ont fortement augment en 2007, la suite de ladhsion de la Bulgarie et de la

    Roumanie lUnion europenne, mais ont baiss depuis jusqu retrouver leur niveau

    de 2000 en 2010. Bien que les flux migratoires en provenance dAfrique subsaharienne et

    des pays du Moyen-Orient et dAfrique du Nord soient les plus faibles en nombre absolu, ils

    ont presque doubl entre 2000 et 2010. En 2010, la Chine est elle seule le pays dorigine le

    plus important (508 000 personnes). Viennent ensuite la Roumanie (277 000), lInde

    (228 000), la Pologne (221 000) et le Mexique (180 000).RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201222

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESLes principaux pays de destination sont les tats-Unis (20 %), lAllemagne (11 %),

    lEspagne (9 %), lItalie (8 %) et le Royaume-Uni (6 %). Les flux migratoires en provenance de

    la zone OCDE sont plus disperss que ceux en provenance dautres rgions. Les flux

    migratoires dAmrique latine et des Carabes sont essentiellement concentrs,

    notamment aux tats-Unis, en Espagne et, dans une moindre mesure, en Italie.

    Les diasporas sont principalement composes de personnes en ge de travailleret dactifs

    Les jeunes sont surreprsents dans les communauts migrantes originairesdEurope hors OCDE, dAsie centrale et dAfrique subsaharienne

    Les jeunes migrants (personnes nes ltranger ges de 15 24 ans) ne reprsentent

    que 12 % de la population totale migre ge de 15 ans et plus. Toutefois, les jeunes sont

    surreprsents dans les populations migrantes originaires dEurope hors OCDE et dAsie

    centrale (16 %) et dAfrique subsaharienne (15 %). Parmi les migrants originaires de la

    Fdration de Russie, un sur cinq se situe dans la tranche dge des 15 24 ans. En

    revanche, lesmigrations en provenance dItalie ou dAlgrie, qui ont eu lieu principalement

    dans les annes 60 et 70, se caractrisent par des parts relativement faibles de jeunes (3 %

    et 5 % respectivement).

    Les migrants originaires dAmrique latine et dAfrique subsaharienne affichent desrsultats plus favorables au regard du march du travail

    Dans la zone OCDE, le rapport moyen emploi/population des migrants (15 64 ans)

    atteignait 59 % en 2005/06. Toutefois, les rsultats des immigrs au regard du march du

    travail varient sensiblement suivant la rgion et le pays dorigine. Lemploi moyen

    (pondr) rgional le plus lev sobserve chez les migrants originaires dAmrique latine

    ainsi que dAfrique subsaharienne, se situant 65 % dans les deux cas. Les populations

    migrantes de Namibie, du Zimbabwe, du Mozambique et dAfrique du Sud comptent parmi

    les populations qui prsentent le taux demploi le plus lev de la zone OCDE, plus de 75 %

    en loccurrence. Les taux demploi les plus faibles sobservent dans les diasporas issues du

    Graphique 1.4. Fluxmigratoires vers les pays de lOCDE par rgion dorigine, 2000-10

    Note : Ce graphique ne comprend pas les flux migratoires intra-europens pour la France et le Portugal.Source : Base de donnes de lOCDE sur les migrations internationales.

    1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932685836

    2 000

    1 800

    1 600

    1 400

    1 200

    1 000

    800

    600

    400

    200

    02000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Milliers

    OCDE

    Asie et Ocanie

    Amrique latine et Carabes

    Europe hors OCDE et Asie centrale

    Afrique subsaharienne

    Afrique du Nord et Moyen-OrientRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 23

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESProche-Orient et dAfrique du Nord, notamment dArabie saoudite, du Qatar, de Lybie et

    dAlgrie (moins de 40 % chaque).

    La configuration en termes de taux de chmage est tout fait similaire. En moyenne,

    les taux de chmage les plus levs pour la population ne ltranger ge de 15 64 ans

    sobservent parmi les groupes originaires des pays du Moyen-Orient et dAfrique du Nord

    (17 %). Les taux de chmage les plus faibles sont enregistrs parmi les migrants originaires

    dAsie ou dOcanie (7 %) et de pays de lOCDE (8 %). La rgion la plus htrogne cet

    gard est lAfrique subsaharienne. Les migrants dAfrique du Sud (4 %), de Tanzanie et du

    Mozambique (6 % chacun) se trouvent dans une situation relativement bonne dans les

    pays de lOCDE, mais ceux originaires des Comores (30 %), du Rwanda (27 %) et de la

    Rpublique dmocratique du Congo (24 %) sont confronts des taux de chmage

    particulirement levs. Les carts entre pays en termes de rsultats sur le march du

    travail refltent largement les diffrences de situation du march du travail dans les pays de

    destination, mais sont galement lis aux caractristiques de lamigration, selon la catgorie

    dentre, la dure du sjour et les principales caractristiques socio-conomiques.

    Dans de nombreux pays de lOCDE, avant la crise conomique rcente, les pnuries de

    main-duvre et les difficults de recrutement saggravaient dans les mtiers faiblement

    qualifis de lagriculture, du btiment, du nettoyage industriel et des services mnagers.

    Certains pays avaient enregistr dimportants flux dentre de migrants de travail dans ces

    mtiers, mais les travailleurs trangers qui prenaient ces emplois ntaient pas

    ncessairement peu instruits, loin sen faut, do le phnomne dinadquation entre loffre et

    la demande de comptences reprsent par la surqualification . Les travailleurs migrants

    trs qualifis tendent tre plus exposs ce problme que leurs homologues autochtones. En

    moyenne, dans la zone OCDE, 30 % des immigrs titulaires dun diplme universitaire

    occupaient des postes intermdiaires ou faiblement qualifis, contre 21 % des autochtones. Le

    chiffre a augment de plus de quatre points de pourcentage pour les personnes nes

    ltranger entre 2000 et 2005/06, et lcart par rapport aux autochtones sest creus.

    Il faut tre circonspect quand on compare les niveaux de surqualification car ceux-ci

    peuvent tre influencs par les diffrences entre les classements nationaux des systmes

    ducatifs ou des professions. Nanmoins, les inadquations semblent poser davantage de

    problmes pour les immigrs prsents dans les pays dEurope du Sud et en Irlande, pays o

    les flux dimmigration sont relativement rcents. Il en va de mme, par exemple, du

    Royaume-Uni o le taux de surqualification a augment de plus de dix points de

    pourcentage entre 2000 et 2005/06, en partie cause de lafflux de travailleurs hautement

    qualifis originaires des nouveaux tats membres de lUnion europenne (UE) dans le

    contexte de llargissement de 2004 de lUE. Ce phnomne se reflte aussi dans le fort

    taux de surqualification des migrants originaires dEurope hors OCDE et dAsie centrale

    prsents dans la zone de lOCDE, 49 % de travailleurs hautement qualifis exerant des

    mtiers peu ou moyennement qualifis.

    Comment renforcer limpact des migrants sur le march du travail du pays dorigine

    Des populations immigres bien intgres dans les pays de destination accroissent le

    rle que les diasporas peuvent jouer dans les pays dorigine, grce aux actifs et lpargne

    accumuls, et grce aussi aux comptences professionnelles spcifiques acquises

    ltranger. Les investissements personnels ou caractre entrepreneurial dans les pays

    dorigine, financs par lpargne des migrants, pourraient tre favoriss par des conditions

    dinvestissement favorables, une bonne infrastructure, la transparence des procduresRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201224

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESjuridiques, ainsi quune meilleure information sur la manire de monter des projets et des

    entreprises en sachant o se trouvent les opportunits. Cela inclut de lever les restrictions

    lachat de proprits par les non-rsidents (comme cela a t fait en Inde, en 2003) ; de

    mettre en place des incitations fiscales linvestissement ; daider les migrants de retour

    crer de petites entreprises et, ainsi, crer de lemploi ; ou dencourager par des

    incitations les membres de la diaspora investir dans les entreprises dtenues auparavant

    par ltat. Les autorits du pays dorigine pourraient mettre en place des dispositifs

    dinvestissement personnel (pour lachat dunemaison, par exemple), offrir une assistance

    technique et fournir des informations. Plus gnralement, il est important damliorer

    lenvironnement de lentreprise et de sensibiliser les investisseurs rsidents trangers

    potentiels, y compris les migrs, aux dbouchs existants.

    Une partie de la diaspora peut souhaiter rentrer dans son pays de manire permanente.

    Pour maximiser les avantages dun retour des migrants, des programmes de rinsertion et

    des conseils personnaliss avant et aprs le retour sont essentiels. Cela peut inclure laide

    pour trouver des capitaux investir et lassistance pour trouver des emplois adquats

    permettant aux migrants dexploiter pleinement leurs comptences, notamment celles

    acquises ltranger. LInde et la Chine sont des exemples de pays dorigine ayant favoris

    les retours, ce qui a permis un large transfert de savoir vers lconomie du pays de dpart.

    Les comptences et le capital social acquis ltranger peuvent aussi aider favoriser la

    recherche et le dveloppement technologique dans le pays dorigine. Il subsiste, toutefois,

    dimportants obstacles qui concernent laccs linformation sur les dbouchs, la

    possibilit de transfrer les droits constitus dans le pays hte tels que les droits pension

    de retraite, outre les difficults que peut poser aux parents lintgration des enfants de

    migrants ns et duqus dans le pays hte.

    2. Lapport financier et humain des diasporas

    De nombreux migrants ont un haut niveau de qualification

    Toutefois, les migrants ayant un faible niveau de qualification sont encore les plus

    nombreux, avec plus de 32 millions dindividus en 2005/06, tandis quenviron 26 millions

    dimmigrs titulaires dun diplme universitaire vivaient alors dans la zone OCDE. En

    moyenne, un tiers de la population migrante rsidant dans la zone possdent un bon niveau

    de qualification, et sont au moins titulaires dun diplme du premier cycle de lenseignement

    suprieur. Prs de la moiti des migrants asiatiques ont un haut niveau de qualification, et la

    proportion est denviron 36 % chez lesmigrants originaires dAfrique subsaharienne, alors que,

    parmi les migrants originaires dautres rgions, environ un sur quatre seulement possde un

    diplme universitaire. Les communauts immigres comptant la part la plus leve de

    diplms du suprieur proviennent duTaipei chinois (70 %), dInde (63 %) et du Nigria (61 %).

    Les populations migres les moins qualifies, comptant moins de 10 % de diplms du

    suprieur, sont originaires du Mexique (7 %), deTurquie (8 %) ou du Portugal (9 %).

    En chiffres absolus, les migrants trs instruits sont originaires dInde (1.7 million), du

    Royaume-Uni (1.3 million), des Philippines (1.3 million), de Chine (1.2 million) et

    dAllemagne (1 million) (graphique 1.5). Ces cinq grands groupes reprsentent environ 26 %

    de tous les migrants diplms de lenseignement suprieur dans la zone OCDE.

    Depuis 2000, le nombre de migrants ayant fait des tudes suprieures dans la zone

    OCDE a sensiblement augment. Parmi les plus importantes populations migres, le taux

    de croissance de la population des personnes ayant un haut niveau de qualification estRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 25

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESsuprieur 60 % chez les Indiens (67 %), les Mexicains (69 %), les Polonais (61 %) et les

    Roumains (63 %). Pour une quinzaine de pays assez divers (quateur, Malawi, Afghanistan

    ou Bulgarie), le nombre dmigrs trs qualifis a mme doubl entre 2000 et 2005/06.

    Une large part du total des tudiants internationaux provient de Chine, dIndeou de Core

    Sur les prs de 2.5 millions dtudiants internationaux que compte la zone OCDE

    en 2009, environ 40 % viennent dAsie et plus de 30 % dautres pays de lOCDE. Les

    tudiants internationaux provenant dautres rgions ne reprsentent quentre 5 % et 8 %

    du total. Le nombre dtudiants chinois dans la zone OCDE est de loin le plus lev, soit

    prs dun demi-million dtudiants internationaux. Viennent ensuite deux autres pays

    asiatiques, lInde et la Core, avec respectivement 180 000 et 119 000 personnes. Les pays

    qui se classent juste aprs, lAllemagne et la France, se situent trs en de de ces chiffres

    avec 67 000 et 50 000 tudiants internationaux vivant dans dautres pays de lOCDE. Les

    tudiants internationaux prfrent gnralement les pays anglophones de lOCDE,

    notamment les tats-Unis, le Royaume-Uni et lAustralie qui, pris ensemble, accueillent

    56 % de tous les tudiants internationaux de la zone OCDE.

    Fuite des cerveaux

    Dans toutes les rgions dorigine, hors zone OCDE, les personnes ayant un haut niveau

    de qualification sont davantage susceptibles dmigrer vers les pays membres de lOCDE

    que le reste de la population. Les taux dmigration des personnes nes dans la zone OCDE

    ayant un haut niveau de qualification sont les plus faibles compars dautres rgions, et

    ils se situent au mme niveau que les taux dmigration de la population totale provenant

    de la zone OCDE (3.8 %) (graphique 1.6). LAfrique subsaharienne (13.3 %), ainsi que

    Graphique 1.5. Effectifs et part des immigrs diplms du suprieur,dans la zone OCDE, par principaux pays dorigine, 2000 et 2005/06

    Source : Base de donnes sur les immigrs dans les pays de lOCDE (DIOC 2000 et 2005/06).1 2 http://dx.doi.org/10.1787/888932685855

    1 750 70

    60

    50

    40

    30

    20

    10

    0

    1 500

    1 250

    1 000

    750

    500

    250

    0

    Milliers Pourcentage

    Part dans la population immigre totale en 2005/06 (chelle de droite)

    Effectifs en 2000 (chelle de gauche)

    Effectifs en 2005/06 (chelle de gauche)

    Inde

    Roya

    ume-U

    ni

    Philip

    pines

    Chine

    Allem

    agne

    Mex

    ique

    Fd

    ratio

    n de R

    ussie

    Polo

    gne

    Cor

    e

    Ukra

    ine

    Cana

    da

    Franc

    e

    tat

    s-Unis

    Vit

    nam

    Roum

    anieRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201226

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUES

    rosmedesedisneunneless

    breiti, leneaysne

    ntaitoni.

    arislAmrique latine et les Carabes (10.6 %) sont les rgions affichant le plus fort taux

    dmigration de personnes hautement qualifies. Quant aux pays dorigine pris

    individuellement, plus de 75 % des personnes hautement qualifies nes la Barbade, en

    Guyane, Hati ou Trinit-et-Tobago vivent dans la zone OCDE. Lexpatriation des

    personnes trs qualifies est particulirement problmatique dans certaines professions,

    en particulier sagissant des professionnels de la sant issus de petits pays (encadr 1.2).

    Graphique 1.6. Taux dmigration des personnes diplmes du suprieur,par pays dorigine, 2005/06

    Source : Base de donnes de lOCDE sur les immigrs dans les pays de lOCDE (DIOC 2005/06) ; Barro, R. et J.-W. Lee (2010), A New Data Set of Educational Attainment in theWorld, 190-2010 , NBERWorking Paper no 15902, Cambridge, MA.

    Taux dmigration (%)

    Encadr 1.2. Lexode des personnels mdicaux

    Dans les pays de lOCDE, ce sont les pays asiatiques non membres de lOCDE qui fournissent le plus gcontingent de mdecins ns ltranger (soit environ 164 000 personnes en 2000). Viennent ensuite, compays dorigine, les pays de lOCDE, avec 105 000 mdecins ns ltranger travaillant dans dautres payslOCDE (annexe C). Quant au nombre dinfirmires nes ltranger, les pays dorigine membres de lOCDEclassent au premier rang, avec environ 232 000 infirmires travaillant dans dautres pays de lOCDE, tanquenviron 189 000 infirmires nes dans des pays asiatiques non membres de lOCDE travaillent dans la zoOCDE. Les infirmires nes aux Philippines (110 000) et les mdecins ns en Inde (56 000) reprsentent chacenviron 15 % de tous les mdecins et infirmires expatris dans la zone OCDE. Le Royaume-Uni et lAllemagse placent en deuxime et en troisime positions, en tant que pays dorigine, pour les infirmires etmdecins ns ltranger travaillant dans la zone OCDE. Environ la moiti des mdecins et infirmires nltranger travaillent aux tats-Unis, prs de 40 % en Europe et le reste enAustralie et au Canada.

    Les taux dmigration desmdecins sont particulirement levs dans les Carabes et dans un certain nomde pays dAfrique tels que le Mozambique, lAngola, la Sierra Leone, la Tanzanie et le Liberia. Prs de la modes mdecins qui sont ns dans ces pays travaillaient dans la zone OCDE en 2000. Dans certains de ces paysfort taux dmigration se conjugue avec de faibles effectifs de mdecins dans le pays de dpart, ce qui entraune situation alarmante pour le secteur de la sant sur le plan national. Dun autre ct, pour les grands pdorigine comme lInde ou la Chine, le nombre important de professionnels de la sant travaillant ltrangersemble pas affecter particulirement leur densit sur le plan national, dumoins au niveau agrg.

    Des donnes plus rcentes indiquent une nouvelle augmentation du nombre de professionnels de la sans ltranger travaillant dans la zone OCDE. Vers 2005, le nombre de mdecins forms en Inde atteign75 000 environ et le nombre de ceux forms au Pakistan et au Canada 19 000 dans chaque cas, si lconsidre uniquement les deux principaux pays de destination que sont les tats-Unis et le Royaume-Un

    Source : Voir OCDE (2008), Les personnels de sant dans les pays de lOCDE. Comment rpondre la crise imminente ? ditions OCDE, Pet www.oecd.org/health/workforce.RESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 27

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESBien que les niveaux dtudes atteints aient augment dans la plupart des pays

    dorigine, les taux dmigration des personnes hautement qualifies ont aussi progress.

    Cela indique que les flux de sortie des diplms du suprieur ont augment plus

    rapidement que leffectif des diplms dans leur pays dorigine5. Le taux dmigration des

    personnes hautement qualifies a augment sensiblement dans les pays revenu moyen

    suprieur, passant de 3.6 % en 2000 5.2 % en 2005/06, mais aussi dans les pays bas

    revenu (o il est pass de 4.2 % 5.4 %).

    Cest au Congo, au Zimbabwe et au Malawi quon observe les plus fortes progressions

    des taux dmigration des personnes hautement qualifies : les taux pour ces pays taient

    suprieurs denviron 20 points de pourcentage en 2005/06 ceux enregistrs en 2000.

    LAfrique du Nord est la seule rgion dans laquelle on enregistre un lger recul des taux

    dmigration des personnes hautement qualifies, recul qui sexplique principalement par

    la baisse enregistre au Maroc. Dans ce pays, laugmentation rapide de la proportion de

    personnes hautement qualifies na pas t absorbe par laccroissement du flux global

    dmigration et par lmigration slective.

    Les femmes diplmes du suprieur affichent des taux dmigration plus levsque ceux des hommes

    En moyenne, 51 % des migrants vivant dans les pays de lOCDE en 2005/06 taient des

    femmes. Ces dernires sont surreprsentes au sein des populations migrantes

    europennes non membres de lOCDE (54 %), des populations asiatiques (53 %) ainsi que

    parmi celles dAmrique du Sud et centrale (53 %). En revanche, les hommes sont plus

    susceptibles dmigrer du Moyen-Orient et dAfrique du Nord (45 %). La part des femmes

    est suprieure 60 % pour trois pays dAsie (Thalande, Japon et Philippines) mais aussi

    pour la Finlande. La part des femmes parmi les migrs peut sexpliquer par des

    antcdents migratoires historiques, celles-ci tant surreprsentes dans les vagues plus

    anciennes et les vagues rcentes de migration. De surcrot, les caractristiques des

    politiques migratoires (possibilit de migration familiale et regroupement familial, par

    exemple) mais aussi les besoins des marchs du travail (secteurs ou mtiers dans lesquels

    lemploi des femmes domine comme les services mnagers ou le secteur des soins) ont

    dans certains pays davantage encourag les femmes que les hommes sexpatrier.

    Dans environ les deux tiers des pays dorigine, le taux dmigration des femmes trs

    qualifies est suprieur celui de leurs homologuesmasculins. Les carts entre les genres sont

    les plus marqus dans les pays dAfrique subsaharienne comme le Malawi, la Sierra Leone ou

    le Zimbabwe. Lmigration des femmes trs qualifies est plus marque dans les pays faible

    revenu, et a encore augment entre 2000 et 2005/06 par rapport celle des hommes trs

    qualifis. Cela tient peut-tre au fait que les ingalits entre sexes dans les pays pauvres sont

    gnralement plus nettes, do de plus fortes incitations migrer pour aller chercher ailleurs

    demeilleurs dbouchs, et un ventuel rendement plus lev de lamigration pour les femmes.

    Mobiliser les comptences des migrants au service du dveloppementdans les pays dorigine

    Lorsque les conditions sy prtent, le capital humain des diasporas peut constituer une

    importante source de dveloppement conomique dans les pays dorigine. Les rseaux de

    recherche et de savoir des diasporas (Diaspora Knowledge Networks ou DKN) facilitent les

    transferts de connaissances, de comptences et dexpertise, ainsi que la cration de rseaux

    dentreprises. Dans les rseaux de recherche, les principaux acteurs sont les membres de laRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 201228

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESdiaspora, qui sont devenus des dirigeants cls dans les entreprises concernes et disposent

    dimportants rseaux dentreprises ainsi que dinfluence pour promouvoir lentrepreneuriat

    en diaspora. Les programmes offrent la mise en rseau, le suivi, la formation et

    linvestissement ainsi que le capital-risque et les partenariats (Newland et Tanaka, 2010). Le

    potentiel de ces rseaux peut tre illustr par la russite du rseau Globalscot6, anim par

    Scottish Enterprise. Ce rseau rassemble quelque 600 cossais partout dans le monde qui

    utilisent leur expertise, leurs contacts et leur influence pour aider les entreprises bases en

    cosse y dvelopper des projets. Le rseau, qui est interdisciplinaire, identifie de nouveaux

    projets et met en contact des organisations (MacRae etWright, 2006).

    Les rseaux DKN peuvent aider profiter de la prsence dexpatris trs qualifis au

    travers de rseaux dans lesquels la diaspora scientifique sengage comme partenaire du

    dveloppement du pays dorigine, savoir des programmes de partenariat de recherche ou

    linvestissement dans des projets de recherche (Wickramasekara, 2009). Le South Africa

    Network of Skills Abroad (SANSA), cr par lUniversit du Cap, lInstitut de recherche et

    dveloppement et lAgence Franaise de Dveloppement (AFD), est un exemple de DKN qui

    relie entre eux des universitaires, des chercheurs et dautres personnes travaillant dans la

    science et la technologie enAfrique du Sud et des migrs vivant ltranger (Marks, 2004).

    Gnralement, les rseaux des diasporas ont besoin du soutien des gouvernements des

    pays dorigine pour se dvelopper et se prenniser. En outre, des alliances persistantes avec

    des acteurs du dveloppement bien tablis devraient tre formes et des projets de

    dveloppement collectifs crs ou mis en uvre par des organisations diasporiques, et

    leurs membres devraient bnficier dun soutien (de Haas, 2006).

    Les comptences et le savoir peuvent tre transfrs lors des retours dans le pays

    dorigine, mme temporaires. Le projet nerlandais IntEnt destin aux entrepreneurs

    migrants et le Programme TOKTEN (Transfert des connaissances par lintermdiaire des

    expatris) du PNUD sont des exemples intressants de programmes visant favoriser la

    mobilit des comptences sans imposer le retour. Ils ramnent le savoir, lexpertise et

    lexprience dmigrs qualifis dans le pays dorigine par le biais de missions de conseil de

    courte dure. Une autre initiative bien connue est le Programme MIDA (Migration pour le

    dveloppement en Afrique) ax sur la circulation des cerveaux et le retour temporaire.

    Une valuation du Programme du MIDA pour les Grands Lacs, ralise en 2008, a rvl le

    peu dintrt que les diasporas portent au transfert virtuel des comptences et que la mise

    en uvre de capacits par des volontaires virtuels est contrainte par un accs limit des

    ordinateurs ou Internet. Ces projets de renforcement des capacits ont en fait besoin dtre

    dvelopps en coopration avec les gouvernements des pays dorigine. En outre, il serait

    ncessaire de procder une valuation plus systmatique de limpact de ces programmes

    qui, souvent, demeurent limits du point de vue de leur porte (Terrazas, 2010).

    Les diasporas disposent de ressources financires substantielles

    En 2010, lchelle mondiale, la plupart des transferts de fonds ont t oprs

    destination de lAsie et des pays de lOCDE. Ces transferts sont respectivement neuf et sept

    fois suprieurs aux transferts vers lAfrique subsaharienne, et environ quatre fois

    suprieurs ceux effectus vers dautres rgions.

    Les flux de transferts les plus importants ont pour destination lInde ou la Chine (54 et

    53 milliards USD respectivement en 2010). Ensemble, ces flux financiers sont lgrement

    infrieurs la totalit des transferts de fonds vers lAmrique latine (38 milliards USD),

    lEurope hors OCDE et lAsie centrale (37 milliards USD), le Moyen-Orient et lAfrique duRESSERRER LES LIENS AVEC LES DIASPORAS : PANORAMA DES COMPTENCES DES MIGRANTS OCDE 2012 29

  • 1. DIASPORAS DFINITIONS, DONNES ET DYNAMIQUESNord (36 milliards USD), et lAfrique subsaharienne (19 milliards USD). Dans les petits pays

    et les pays en dveloppement, les transferts de fonds peuvent jouer un rle important dans

    les revenus des mnages. De fait, dans une dizaine de pays, ces transferts reprsentent

    plus de 20 % du PIB par habitant (35 % auTadjikistan, 24 % au Lesotho, 23 % au Npal, 22 %

    au Liban et 21 % au Kirghizistan).

    Les flux de transferts de fonds vers