2
Résumés des communications S303 Radiologiquement cette nouvelle génération de glène sans ciment ne donne aucune des complications habituellement signalées, y compris sur les cas à cinq ans. Les auteurs avaient sélectionné au début de leur expérience préférentiellement des glènes de type a pour éviter les contraintes de la subluxation postérieure. Mais ces bons résultats ainsi que le cortège classique de liserés évolutifs et de descellements avec les glènes cimentées incite à poursuivre l’usage du sans ciment. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.073 102 Résultats à quatre ans de 29 mini glènes incluses en polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaule pour omarthrose centrée Jean-Marc Glasson , Mark Ross 134, avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice, France Auteur correspondant. L’arthroplastie totale d’épaule donne ses résultats les plus constants et les plus satisfaisants dans l’omarthrose centrée à coiffe continente. Toutefois, la longévité des implants glénoïdiens restent souvent le facteur limitant dans le suivi de ces prothèses. Entre 2005 et 2010, 29 omarthroses centrées (26 patients) ont été traitées, dans deux centres, par arthroplastie totale comprenant une mini glène encastrée. Une glène centimétrique à quille en polyéthylène a été cimentée enfouie dans la glène native. La tête humérale a été remplacée sept fois par une prothèse de resurfac ¸age et 22 fois par une prothèse modulaire à tige. La moitié des patients était opéré du coté dominant. Il s’agissait de 53 % de femme (n = 14). Les glènes étaient classées A (n =22) et B1 (n = 7). La coiffe présentait une lésion limitée du sus-épineux dans trois cas. Dix-neuf patients (20 épaules) ont pu revu à près de quatre ans de moyenne (18—84 mois). Cinq ont été perdu de vue, et un est décédé. L’âge moyen à la révision était de 67ans (50—85). Tous les patients ont été réexaminés cliniquement (Score de Constant, ASES, VAS et satisfaction) et ont bénéficié d’une série de radio- graphie. La douleur VAS a été coté à 10,8/100 (0—64), le score de Constant brut à 75,3 (21—93), la fonction mesurée avec le score ASES 61,8/100 (15—100). Deux complications sont à déplorer. Une infection chronique reprise à trois ans, greffée et réimplanté en hémiarthroplastie avec un résultat satisfaisant, et une rupture d’implant suite à un incident traumatique violent sur l’épaule. Hormis les complications, les lignes radioclaires périglénoïdiennes n’ont pas progressé après la première année de suivi. L’implant est stable. Le reste de la surface glénoïdienne ne présente aucune usure excentrique ou asymétrique sur les reculs, même à long terme. L’utilisation d’une mini glène enfouie est une alternative sédui- sante dans les arthroplasties pour omarthrose centrée. Elle permet l’obtention d’une antalgie rapide et semble protéger la glène native d’une dégradation progressive, contrairement à ce qui est rap- porté pour les hémiarthroplasties. Son caractère inclus, son faible encombrement et sa stabilité en font une indication idéale dans l’omarthrose centrée, et plus spécifiquement associée à une pro- thèse de resurfac ¸age humérale. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.074 103 Prothèses totales d’épaule inversées pour le traitement des fractures humérales du sujet âgé : résultats à un an minimum Lauryl Decroocq , Grégory Moineau , Franc ¸ois Sirveaux , Philippe Clavert , Nicolas Brassart , Charles-Edouard Thélu , Charles Bessière , Pascal Boileau Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport, hôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière, 06200 Nice, France Auteur correspondant. Introduction.— La consolidation osseuse des tubérosités autour des prothèses d’épaule est difficile à obtenir chez les sujets âgés (> 70 ans). Hypothèse.— Notre hypothèse était que la fixation des tubérosités associée à une greffe osseuse autour d’une prothèse inversée spé- cifiquement dessinée pour le traitement des fractures humérales améliorerait la consolidation osseuse et la mobilité de l’épaule chez les patients âgés présentant une fracture déplacée de l’humérus proximal. Méthode.— Étude prospective de cohorte incluant 43 patients (39 femmes, quatre hommes) présentant une fracture déplacée de l’humérus proximal traités par prothèse inversée d’épaule avec ostéosynthèse systématique des tubérosités. L’âge moyen à la chi- rurgie était de 80 ans ± 5 [68—88]. L’intervention était réalisée en moyenne sept jours (1—17) après le traumatisme. L’évaluation post- opératoire comportait : la recherche de complications, la mesure des mobilités actives, du score de Constant, ainsi que l’évaluation subjective de la douleur (EVA) et du résultat subjectif (SSV). Sur les radiographies et le scanner au dernier recul, la consolidation osseuse des tubérosités et leur éventuelle lyse étaient évaluées. Le recul moyen était de 17 mois (12—35 mois). Résultats.— L’élévation antérieure moyenne était de 132 ± 29 [40—180], la rotation externe de 24 ± 13 [0—50] et la rota- tion interne moyenne 5 ± 3 points [0—10]. La douleur moyenne à l’Eva était à 1/10 (0—4). Le score de Constant moyen était de 66 ± 15 points (23—79) et le score de Constant pondéré de 88 % (33 %—118 %). La valeur subjective de l’épaule (SSV) était de 70 %. La consolidation du trochiter en position anatomique a été observée chez 37 patients (86 %) ; trois cas de malposition initiale postopératoire du trochiter ont consolidé dans cette posi- tion ; un cas de migration, un pseudo-arthrose et migration, un ostéolyse et migration. Aucun patient n’a été réopéré au dernier recul. Conclusions.— Malgré l’âge avancé des patients, il est possible d’obtenir la consolidation des tubérosités autour d’une prothèse d’épaule inversée spécifique. La consolidation des tubérosités est associée à une restauration combinée de l’élévation active et de la rotation externe active. Les complications postopératoires observées dans les prothèses inversées en l’absence de fixation des tubérosités (instabilité, infection ou descellement prothétique) n’ont pas été observées dans cette série. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.075 104 Résultat du traitement de l’arthrose primitive avec glène biconcave par prothèse inversée Gilles Walch , Naoko Mizuno , Patrick J. Denard , Patric Raiss Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy, 69008 Lyon, France Auteur correspondant. Introduction.— Les glènes biconcaves dans l’omarthrose primitive représentent un challenge difficile de par l’association d’une insta- bilité postérieure de la tête humérale et d’une érosion postérieure de la glène. Malgré une coiffe des rotateurs intacte, le taux de complication des prothèses anatomiques nous a conduit à implanter dans certains cas une prothèse inversée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et radiologiques. Patients et méthode.— La population comportait 27 patients opé- rés entre 1998 et 2009, en majorité des femmes (81 %) et l’âge moyen était de 74,1ans. Tous les patients opérés ont eu un

Résultat du traitement de l’arthrose primitive avec glène biconcave par prothèse inversée

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Résumés des communications

Radiologiquement cette nouvelle génération de glène sans cimentne donne aucune des complications habituellement signalées, ycompris sur les cas à cinq ans. Les auteurs avaient sélectionné audébut de leur expérience préférentiellement des glènes de type apour éviter les contraintes de la subluxation postérieure. Mais cesbons résultats ainsi que le cortège classique de liserés évolutifs et dedescellements avec les glènes cimentées incite à poursuivre l’usagedu sans ciment.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.073

102Résultats à quatre ans de 29 mini glènes inclusesen polyéthylène dans l’athroplastie totale d’épaulepour omarthrose centréeJean-Marc Glasson ∗, Mark Ross134, avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice, France∗Auteur correspondant.

L’arthroplastie totale d’épaule donne ses résultats les plusconstants et les plus satisfaisants dans l’omarthrose centrée à coiffecontinente. Toutefois, la longévité des implants glénoïdiens restentsouvent le facteur limitant dans le suivi de ces prothèses.Entre 2005 et 2010, 29 omarthroses centrées (26 patients) ont ététraitées, dans deux centres, par arthroplastie totale comprenantune mini glène encastrée. Une glène centimétrique à quille enpolyéthylène a été cimentée enfouie dans la glène native. Latête humérale a été remplacée sept fois par une prothèse deresurfacage et 22 fois par une prothèse modulaire à tige. La moitiédes patients était opéré du coté dominant. Il s’agissait de 53 % defemme (n = 14). Les glènes étaient classées A (n = 22) et B1 (n = 7).La coiffe présentait une lésion limitée du sus-épineux dans troiscas.Dix-neuf patients (20 épaules) ont pu revu à près de quatre ansde moyenne (18—84 mois). Cinq ont été perdu de vue, et un estdécédé. L’âge moyen à la révision était de 67 ans (50—85). Tousles patients ont été réexaminés cliniquement (Score de Constant,ASES, VAS et satisfaction) et ont bénéficié d’une série de radio-graphie. La douleur VAS a été coté à 10,8/100 (0—64), le scorede Constant brut à 75,3 (21—93), la fonction mesurée avec lescore ASES 61,8/100 (15—100). Deux complications sont à déplorer.Une infection chronique reprise à trois ans, greffée et réimplantéen hémiarthroplastie avec un résultat satisfaisant, et une ruptured’implant suite à un incident traumatique violent sur l’épaule.Hormis les complications, les lignes radioclaires périglénoïdiennesn’ont pas progressé après la première année de suivi. L’implantest stable. Le reste de la surface glénoïdienne ne présente aucuneusure excentrique ou asymétrique sur les reculs, même à longterme.L’utilisation d’une mini glène enfouie est une alternative sédui-sante dans les arthroplasties pour omarthrose centrée. Elle permetl’obtention d’une antalgie rapide et semble protéger la glène natived’une dégradation progressive, contrairement à ce qui est rap-porté pour les hémiarthroplasties. Son caractère inclus, son faibleencombrement et sa stabilité en font une indication idéale dansl’omarthrose centrée, et plus spécifiquement associée à une pro-thèse de resurfacage humérale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.074

103Prothèses totales d’épaule inversées pour le

traitement des fractures humérales du sujet âgé :résultats à un an minimumLauryl Decroocq ∗, Grégory Moineau , Francois Sirveaux ,Philippe Clavert , Nicolas Brassart , Charles-Edouard Thélu ,Charles Bessière , Pascal Boileau

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S303

Service de chirurgie orthopédique et traumatologie du sport,ôpital de l’Archet-2, 151, route de Saint-Antoine-de-Ginestière,6200 Nice, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— La consolidation osseuse des tubérosités autour desrothèses d’épaule est difficile à obtenir chez les sujets âgés> 70 ans).ypothèse.— Notre hypothèse était que la fixation des tubérositésssociée à une greffe osseuse autour d’une prothèse inversée spé-ifiquement dessinée pour le traitement des fractures huméralesméliorerait la consolidation osseuse et la mobilité de l’épaule chezes patients âgés présentant une fracture déplacée de l’humérusroximal.éthode.— Étude prospective de cohorte incluant 43 patients

39 femmes, quatre hommes) présentant une fracture déplacée de’humérus proximal traités par prothèse inversée d’épaule avecstéosynthèse systématique des tubérosités. L’âge moyen à la chi-urgie était de 80 ans ± 5 [68—88]. L’intervention était réalisée enoyenne sept jours (1—17) après le traumatisme. L’évaluation post-

pératoire comportait : la recherche de complications, la mesurees mobilités actives, du score de Constant, ainsi que l’évaluationubjective de la douleur (EVA) et du résultat subjectif (SSV). Sures radiographies et le scanner au dernier recul, la consolidationsseuse des tubérosités et leur éventuelle lyse étaient évaluées. Leecul moyen était de 17 mois (12—35 mois).ésultats.— L’élévation antérieure moyenne était de 132 ± 29◦40—180], la rotation externe de 24 ± 13◦ [0—50] et la rota-ion interne moyenne 5 ± 3 points [0—10]. La douleur moyenne

l’Eva était à 1/10 (0—4). Le score de Constant moyen étaite 66 ± 15 points (23—79) et le score de Constant pondéré de8 % (33 %—118 %). La valeur subjective de l’épaule (SSV) étaite 70 %. La consolidation du trochiter en position anatomiqueété observée chez 37 patients (86 %) ; trois cas de malposition

nitiale postopératoire du trochiter ont consolidé dans cette posi-ion ; un cas de migration, un pseudo-arthrose et migration, unstéolyse et migration. Aucun patient n’a été réopéré au dernierecul.onclusions.— Malgré l’âge avancé des patients, il est possible’obtenir la consolidation des tubérosités autour d’une prothèse’épaule inversée spécifique. La consolidation des tubérosités estssociée à une restauration combinée de l’élévation active ete la rotation externe active. Les complications postopératoiresbservées dans les prothèses inversées en l’absence de fixationes tubérosités (instabilité, infection ou descellement prothétique)’ont pas été observées dans cette série.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.075

04ésultat du traitement de l’arthrose primitive aveclène biconcave par prothèse inverséeilles Walch ∗, Naoko Mizuno , Patrick J. Denard , Patric Raiss

Unité épaule, centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy,9008 Lyon, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Les glènes biconcaves dans l’omarthrose primitiveeprésentent un challenge difficile de par l’association d’une insta-ilité postérieure de la tête humérale et d’une érosion postérieuree la glène. Malgré une coiffe des rotateurs intacte, le taux deomplication des prothèses anatomiques nous a conduit à implanterans certains cas une prothèse inversée.’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et

adiologiques.atients et méthode.— La population comportait 27 patients opé-és entre 1998 et 2009, en majorité des femmes (81 %) et l’âgeoyen était de 74,1 ans. Tous les patients opérés ont eu un
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304 87e réunion annuelle de la

rthroscanner préopératoire pour une évaluation précise des rétro-ersions glénoïdiennes et de la subluxation humérale. Quatreas avaient une rupture partielle de la face profonde et sixas avaient une rupture transfixiante du supraépineux ; aucunatient n’avait de rupture associée de l’infra-épineux ou du sub-capulaire. La rétroversion glénoïdienne était en moyenne de2,3◦ et la subluxation moyenne de la tête humérale par rap-ort à l’axe de l’omoplate était de 87,2 %. Une prothèse inversée

été implantée 17 fois sans greffe osseuse, et dix fois avecne greffe osseuse pour compenser la rétroversion glénoïdiennexcessive.es résultats cliniques ont été évalués avec le score de Constant etes amplitudes articulaires ; le résultat radiographique a été évaluéur des radiographies simples de face et de profil réalisées sousontrôle scopique.ésultats.— Le recul moyen est de 54 mois (24—139). Un cas au un descellement glénoïdien précoce dû à une erreur techniquet trois cas ont eu une complication neurologique régressive. Auecul maximum, le score de Constant était augmenté significati-ement de 30,4 à 76,3 (p < 0,001). L’élévation antérieure active,es rotations externe et interne étaient également significati-ement augmentées (p < 0,001). Aucun liseré glénoïdien n’a étébservé, les neuf autres greffes ont consolidé ; une encoche sca-ulaire était présente dans dix cas (37 %). Il n’y avait pas deorrélation entre les mesures préopératoires de la rétroversion glé-oïdienne, de la subluxation postérieure de la tête, de la présence’une greffe avec les complications ou les résultats cliniques etadiologiques.onclusion.— Le traitement de l’omarthrose primitive avec unelène bi-concave et une coiffe fonctionnelle par une prothèse inver-ée apporte des résultats cliniques satisfaisants. La prothèse totale’épaule inversée pourrait être une option chirurgicale intéressanteour résoudre à la fois le problème d’instabilité postérieure de laête humérale et de la perte de substance osseuse postérieure dea glène.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.076

05econstruction de glène par auto-greffeortico-spongieuse pour descellement prothétiquelénoïdien aseptique. Étude clinique et TDMewfik Benkalfate ∗, Mickael Ropars , Jerémy Lasbleiz

Clinique La Sagesse, 4, place Saint-Guénolé, CS 44345, 35043ennes cedex FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— Le descellement glénoïdien dans les prothèsesotales d’épaule provoque le plus souvent une importante perte deubstance osseuse. Le but de cette étude est d’évaluer sa recons-ruction par auto-greffe cortico-spongieuse, cliniquement et paromodensitométrie.atients et méthode.— Douze patients ont été inclus dans cettetude prospective monocentrique. Le délai moyen de la reprisetait de 104 mois (40—184). L’âge moyen à la reprise était de 70 ans46—81). Cela a concerné trois types de prothèses : six Aequa-is anatomique (quatre fonds plats, deux convexes) quatre Globalhoulder (trois quilles, un plots), deux Anatomica (deux plots). Leub-scapulaire était considéré comme bon dans tous les cas. Unestéotomie des tubérosités pour extraction de la calotte céphaliqueété nécessaire dans trois cas. La perte de substance était considé-

ée, comme centrale modérée dans trois cas, centrale sévère dansinq cas, combinée sévère dans quatre cas. Une fixation du gref-on par vissage dans deux cas. La tige humérale a été conservée

ans tous les cas. Tous les patients ont eu une TDM en moyenne à4 mois.ésultats.— Le recul moyen était de 38 mois (12—85).

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té francaise de chirurgie orthopédique et traumatologique

e score douleur est passé de 5 à 11,50. Le score de constant pon-éré est passé de 56 (30—82) à 75 (53—106), absolu de 38 (22—57)54 (43—68).

e bilan radiographique a toujours montré une usure glénoïdiennelus ou moins prononcée, La TDM a retrouvé dans le plan axial uneête centrée dans huit cas, un léger décentrage antérieur dans troisas, postérieur dans un cas et dans le plan frontal, un décentrageers le haut dans sept cas.’ostéo-intégration a été analysée comme bonne dans huit cas, avecne lyse modérée centrale dans trois cas, avec une lyse sévère dansn cas (PR).rois patients ont été repris, un par PTE inversée, un pour ablationatériel, un pour ablation de vis et totalisation par une glène àlots sur un capital osseux reconstitué.iscussion.— La reconstruction structurale par auto-greffe, a bienempli son rôle avec un seul échec, le taux de réimplantation

ce jour n’est que de 17 %. L’utilisation d’un mode de fixationtoujours nécessité son extraction, en raison du conflit métal-étal.onclusion.— La reconstruction glénoïdienne pour descellementseptique, par auto-greffe cortico-spongieuse, a permis une recons-itution structurale du capital osseux satisfaisante et durable, avecne amélioration du score de constant. Quatre-vingt-trois pour centes patients n’ont pas été réimplantés.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.08.077

06tude comparative simple rangée versus doubleangée dans les ruptures étendues de la coiffe desotateurs, à propos de 60 cashilippe Teissier ∗, Jacques Teissier , Philippe Marchand ,ascal Kouyoumdjian

Service d’orthopédie, place du Professeur-Robert-Debré, 30029îmes cedex 9, FranceAuteur correspondant.

ntroduction.— L’objectif de notre étude était de comparer deuxechniques de réparation, simple rangée SR versus double rangéeR liée sans nœud, dans le cadre de ruptures étendues de la coiffees rotateurs.atients.— Soixante patients ont été inclus dans une étude com-arative rétrospective, divisés en deux groupes de 30 selon laechnique utilisée. Les ruptures tendineuses intéressaient le suprapinatus en totalité et tout ou partie de l’infra spinatus (extensionagittale B ou C, rétraction stade 2 ou 3). Le recul minimum étaite 1 an.éthodes.— Il s’agissait de réparations totalement arthroscopiques.es ancres métalliques vissées étaient utilisées dans les SR. Les DR

iées utilisaient une rangée médiale d’ancres métalliques vissées etne rangée latérale d’ancres impactées sans nœud.u dernier recul, l’analyse clinique comportait une évaluation de laouleur, le score de Constant et le score QuickDash.ne échographie étudiait la cicatrisation tendineuse par quatreritères : pourcentage de couverture du footprint, tendinopathiessuraire, rupture itérative, épanchement articulaire ou sous acro-ial.ésultats.— La comparaison des deux groupes ne montrait pas deifférence en terme de mobilité et douleur. Le score de Constanttait de 74,5 dans le groupe SR (+27) et 77 dans le groupe DR (+24).e QuickDash était meilleur dans le groupe DR (ns). La force enA et RE était supérieure dans le groupe DR (p < 0,05). L’analysechographique montrait une couverture du footprint supérieure de0,5 % (p < 0,05) dans le groupe DR. On notait un seul cas de rupture

térative dans le groupe SR.iscussion.— Les études biomécaniques montrent la supériorité desutures DR en termes de résistance et de qualité de cicatrisation.es séries rapportent des résultats cliniques et fonctionnels com-