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PROJET : PROJET D’APPUI AU RENFORCEMENT DU CAPITAL HUMAIN
PAYS : REPUBLIQUE DE GUINEE EQUATORIALE
RESUME DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
Équipe
d’évaluation
Chef d’équipe J. BISSAKONOU Spécialiste principal en développement
social RDGC.2 6807
Membres de l’équipe
N. M. THIOYE-
DIALLO
Coordinatrice Régionale en Gestion
financière
SNFI2/COC
M 6833
D. OUISSIKA Principal Statistician, ECST1 3456
H.P. SANON Spécialiste en développement social RDGN4 1328
A. B. DIALLO Économiste du Travail RDGC.2 1789
D. TILENGAR Chargé des acquisitions COTD 6207
A. NDOYE Spécialiste en passation des marchés Consultant
M. KHOALI Analyste financier Consultant
Division sectorielle Mr. A. EYEGHE, Chef de Division, RDGC2 RDGC.2 2390
Représentant Pays Mr Racine KANE, Directeur Général Adjoint, RDGC0 CCIA 20 Q 4440
Directeur sectoriel Mme O. L. C. DIBBA-WADDA AHHD 2174
Directeur Général
Adjoint et
Représentant Pays
Mr Racine KANE, Directeur Général Adjoint, RDGC0 CCIA 20 Q 4440
Directeur Général Mr. O. DORE RDGC 4902
AOUT 2018
GROUPE DE LA BANQUE AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT
2
RÉSUMÉ DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Titre du projet : Projet d’appui au renforcement du capital humain (PARCH)
Pays : République de Guinée Equatoriale
Numéro de projet : P-GQ-IAE-003
Catégorie : 2
Département : RDGC Division : RDGC.2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
1. INTRODUCTION
Le Gouvernement de la République de Guinée Equatoriale a sollicité auprès de la Banque Africaine de
Développement le financement du Projet d’appui au renforcement du capital humain (PARCH) en
Guinée Equatoriale qui s’appuie sur les acquis du programme de formation des cadres moyens et
supérieurs (PFCMS) qui a été également financé par la Banque et s’est achevé en décembre 2017.
Le PARCH est en adéquation avec le Programme national de développement économique et social
(PNDES) du Gouvernement intitulé «Guinée Equatoriale : vision 2020» et des orientations du Document
de Stratégie-Pays (DSP) de la Guinée Equatoriale pour la période 2018-2022, notamment en son Pilier
2 : « Renforcer la formulation et l’exécution des politiques publiques » qui vise à corriger le paradoxe
de l’abondance des ressources financières, de la faiblesse des capacités nationales et la persistance des
inégalités sociales.
Sur la base des politiques environnementale et sociales de la Banque et des normes nationales, le
programme classé en catégorie 2 a fait l’objet d’une étude environnementale dont le plan de gestion
environnemental et social est résumé dans le présent document.
2. DESCRIPTION DU PROJET ET SES PRINCIPALES COMPOSANTES
2.1 Objectifs du projet
L’objectif du PARCH, qui consolide les acquis du PFCMS, est de développer des compétences
requises pour la diversification et la compétitivité de l’économie.
2.2 Composantes et coût du projet
Les composantes et les couts du projet sont décrits dans le tableau ci-dessous :
Composantes Coûts
en UC
Description
1. Amélioration de
l’offre de formation
105,67
Principales activités prévues :
i) Construction de 5 IPP et réhabilitation de 5 laboratoires de l’Université Nationale ;
ii) Équipement des 5 IPP et des 5 laboratoires et d’une salle informatique de l’EUAPEF ;
iii) Supervision et contrôle des travaux ;
iv) Réalisation d’une étude géodésique à Mongomo ;
v) Élaboration des curricula et des matériels didactiques pour la formation ;
vi) Reproduction du manuel didactique et pédagogique ;
vii) Octroi de bourses d’excellence aux filles élèves du secondaire et étudiantes du
supérieur ;
viii) Campagne de sensibilisation de de la communauté éducative à l’inscription des filles
dans les filières techniques et professionnelles.
3
2. Gouvernance du
secteur éducatif
2,59
Dans cette composante, les activités suivantes sont prévues :
i) Mise en place d’un répertoire des établissements d’enseignement technique et de
formation professionnelle et d’un dispositif de suivi des diplômés;
ii) Études sectorielles :
- Profil genre,
- Emploi et compétences,
- Système national de production statistique ;
- Participation à l’enquête ménage de type 1.2.3 afin de disposer d’informations
sur le marché de travail informel ;
- Mise en place d’un mécanisme pérenne de promotion des filles dans les filières
scientifique, technique et professionnelle ;
- Analyse de la situation de la protection sociale des étudiants et enseignants du
secondaire et supérieur.
iii) Renforcement des capacités de planification, de gestion et de pilotage des Cadres
nationaux
iv) Appui à l'élaboration/révision de la stratégie sectorielle du secteur de l’éducation
alignée à l'ODD4 ;
v) Dotation du système statistique en outils statistiques de traitement des données ;
vi) Appui à la redynamisation de l'Enseignement et Formation Techniques et
professionnels (EFTP) pour la promotion de l'emploi des jeunes et de l'équité en
Guinée Equatoriale.
3. Renforcement des
capacités
4,36
Les activités de la composante vont consister à :
i) Renforcement des capacités de la chaine d’encadrement pédagogique du pré-
primaire au secondaire (200 Inspecteurs et conseillers d’orientation) ;
ii) Formation continue de 100 agents1 et Cadres de l’administration2;
iii) Formation en Master de 20 cadres de niveau licence ;
iv) Formation continue des spécialistes de l’enseignement supérieur (30) ;
v) Formation de 30 agents de maintenance dans divers domaines de spécialités ;
vi) dotation en équipements et matériels informatiques des administrations et
Inspections académiques.
4. Gestion du projet
3,11
Dans cette composante, il est prévu :
i) Paramétrage du logiciel de comptabilité (TOMPRO2) ;
ii) Acquisition des mobiliers de bureau et des matériels informatiques;
iii) Acquisition de 6 véhicules dont 3 à Bata pour le suivi ;
iv) Organisation des missions d’audits annuelles
v) Formation du personnel3 ;
vi) Recrutement de deux ONG (l’une pour les actions de sensibilisation des parents
pour la scolarisation des filles et l’autre pour la mise en œuvre des actions
environnementales).
vii) Prise en charge du Comité de sélection et d’attribution des bourses d’excellence.
5. Provision pour
aléas (7%)
08,10 Provision pour imprévus
6. Inflation (3,5%) 4,05 Hausse non prévue des prix
Le coût total du projet, hors taxes et droits de douane, est estimé à 85.086.812.200 FCFA, soit
l’équivalent de 98 MUC.
2.3 Zone d’intervention du projet
La zone d’intervention du projet (ZIP) couvre 6 principales régions suivantes du pays que sont Malabo,
Luba, Bata, Ebebiyin, Mongomo et Evinayong. La population de la zone du programme est estimée à
1 194 280 habitants.
1 50 cadres uniquement pour le Ministère des Affaires sociales et de l’Egalité du Genre
2 [Ministères Education, Travail, Plan, Direction Générale de Sécurité Sociale, Direction Générale de
l’Environnement, etc.] 3 Domaines : administration et gestion de projet/finance; procédures d’acquisition de biens et services suivant les
procédures de la Banque ; planification et gestion des entreprises ; comptabilité et informatique ; secrétariat de
l’administration ; langues ; archivage
4
3. CADRE POLITIQUE, REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONNEL
3.1 La Constitution
La référence législative du secteur de l’environnement a sa base dans la Loi fondamentale de la Guinée
Equatoriale qu’est la Constitution N°1/1995 du 17 janvier. Cette Loi Suprême stipule dans son article 6
que "l'Etat veillera à la conservation de la nature, le patrimoine culturel et la richesse artistique et historique de la nation, de sorte que le développement et la conservation se profilent comme deux
composantes inséparables qui doivent être conjuguées de telle sorte que le bien-être auquel aspire le
pays soit durable ".
Elle stipule par ailleurs en matière d’expropriation pour cause d’utilité publique, que tout propriétaire
foncier muni de titre foncier doit être indemnisés pour compenser la perte subie.
3.2 Le cadre règlementaire
La réglementation comprend suivant l’importance normative des textes adoptés que sont les lois, les
décrets et les ordres ministériels.
La réglementation environnementale s’appuie principalement sur la loi N°7/2003 du 27 novembre 2003,
régulatrice de l’environnement qui constitue ainsi le premier instrument juridique visant plus
particulièrement la régulation et la protection de l’environnement en Guinée Équatoriale, même si elle
n’est pas totalement opérationnelle à l’heure actuelle.
Ensuite, on enregistre : (i) La Loi forestière N°1/1997 (18 février) sur l’utilisation et l’aménagement des
forêts et son règlement d’application (décret 97/1997 du 12 août) constituent le socle de la
réglementation sur les espaces naturels. Cette loi fixe les conditions de gestion, d’utilisation rationnelle
et durable des ressources forestières afin d’éviter leur disparition. (ii) La Loi n° 2/1988 du 25 mars1988,
sur le régime d'installation, d’extension des industries. Cette loi définit les normes d’installation des
industries au niveau national comme partie intégrale du patrimoine national. (iii) La Loi nº 8/1988 du
31 décembre, régissant la gestion de la faune sauvage, la chasse et les aires protégées. Cette loi, fixe les
mécanismes de protection, gestion, utilisation, transport et commerce des animaux de la faune sauvage,
la protection des espèces en voie de disparition, la conservation des habitats de la faune et de la flore.
(iv) La Loi nº 4/2000 du 22 mai, sur les aires protégées en Guinée Equatoriale. Cette loi réglemente
l'actuel Système National d’Aires Protégées (SNAP), composé de treize aires protégées. (v) Le Décret-
Loi nº 1/1996 du 2 janvier, sur la création d’un taux de pénalisation relative à l’exportation du bois en
grume. Ledit décret-loi pénalise les exportateurs de bois en grume qui ne se conforment pas à la
législation établie en vertu de l’article 50 de la loi n° 3/1991. (vi) La Loi N°4/1994 (31 mai) sur le
règlement, la refonte des taxes fiscales et les prélèvements parafiscaux dans le pays. Elle définit de
manière claire le concept de taxe et de prélèvement fiscal et prévoit les modalités de paiement de toute
prestation de service public dans le secteur forestier pour les produits ligneux (FAO, COMIFAC, 2007).
(vii) La Loi N°1/2000 (22 mai) sur la refonte de quelques taxes forestières. Programme d’action forestier
national (PNAF- GE). (viii) Le Décret n 172/2005, sur le commerce des espèces de faune et de flore
menacées d’extinction. (ix) Le document stratégique du secteur forestier, élaboré en 2000 avec l’appui
de la FAO. Ce document donne des prérogatives au Ministère de la pêche et de l’environnement dans
ce domaine. (x) Le Décret N°60/2002, sur la création de l’Institut National de Développement Forestier
et de Gestion des Aires Protégées (INDEFOR-AP). Cet institut a été créé pour apporter les moyens
techniques et scientifiques nécessaires à la gestion des ressources forestières. (xi) La Loi N°61/2007 :
modifiant des articles du règlement d’application de la loi sur l’utilisation et l’aménagement des forêts.
3.3 Le cadre institutionnel
Les parties prenantes à ce programme de formation des cadres moyens et supérieurs sont : le Ministère
des Finances, de l’Économie et de la Planification ; le Ministère de l’Éducation, de l’Enseignement
Universitaire et des Sports ; le Ministère des Travaux Publics, du Logement et de l’Urbanisme ; le
5
Ministère du Travail, de la Promotion de l’Emploi et de la Sécurité Sociale ; le Ministère de
l’Agriculture, de l’Élevage, des Forêts et de l’Environnement ; le Ministère de la Pêche et des
Ressources Hydriques ; le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative ; le
Ministère du Commerce et de la Promotion des Petites et des Moyennes Entreprises.
Au sein du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, des Forêts et de l’Environnement, la Direction
Générale de Conservation de l’Environnement assure : (i) Le contrôle de tous les agents, ainsi que les
entités publiques et privées qui perturbent la conservation de l'environnement. (ii) L'application des
normes établies dans la loi qui régule l'Environnement (Loi 7 / 2003). (iii) La coordination de
l'environnement sur les travaux des infrastructures avec le soutien des entreprises et des ministères
concernés.
La Direction générale de l’environnement est l’organe du gouvernement chargé de superviser et suivre
l’élaboration et la mise en œuvre des études des impacts environnementale.
4. PRINCIPAUX IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX ET
MESURES D’ATTENUATION
4.1 Description des zones de construction des 5 IPP
La construction des cinq (5) IPP se situe respectivement à Bata (site de 8,3 ha), Evinayong (site de 5
ha), Mongomo (site de 8 ha), Ebebiyin (site de 12 ha) et Luba (site de 8ha).
Le terrain de Bata (BILIC OFOAS) se trouve dans le village de Sanduma qui compte 62 habitants de
l'ethnie fang, situé à environ 15 Km de la ville de Bata. Le terrain appartenait à une famille sans disposer
d’un titre foncier légal, qui a cédé le terrain à l'Etat, inconditionnellement et est partie habiter à 20km
de Sanduma. Faisant l’objet initialement d’exploitation agricole et d’élevage, le terrain à ce jour connait
une génération nouvelle de la flore et de la faune peu importante avec le recensement dans la zone de
quelques palmiers et d'autre type de végétation et arbustes non importants et de quelques reptiles comme
le petit serpent (vert et noir), les petites tortues; certains animaux des petits taillent comme les rats, les
marmottes et les corps spinaux.
Le terrain d'Evinayong se trouve dans la zone réservée par l'Etat pour l’urbanisation de la nouvelle ville
d'Evinayong (Evinayong 2), à seulement 2 Km de la vieille ville d'Evinayong. Il se trouve aux abords
de l'autoroute qui mène à la ville nouvelle d'Oyala (Djibloho) et de celui d’Acurenam. Il faut noter qu'il
y a 10 ans, toute cette zone était une forêt tropicale, et à cause du programme de développement du
gouvernement pour répondre au besoin de désenclavement des villes avec un réseau de routes et
autoroutes, cette forêt a été négativement impactée. Il s’agit d’un terrain actuellement nettoyé, avec une
végétation appauvrit, car le terrain servait jusque-là à des activités militaires. La communauté la plus
proche du site se situe à 1,5 Km. Il s'agit du quartier de "Misong Mivi dos" de 149 habitants, qui se trouve sur le côté opposé du terrain, sur la route de circonvallation de la ville d'Evinayong. La
biodiversité qui entoure ce terrain, est caractéristique d'une biodiversité typique des forêts équatoriaux.
Le terrain de Mongomo se trouve dans la zone d'ampliation de la ville de Mongomo. Il se trouve
concrètement en face du Nouveau Stade de football de Mongomo et dans une zone où se trouvent
d’importantes infrastructures comme celles de SONAGAS (Société Nationale de Gaz), du nouveau
bâtiment du Ministère de l'Industrie et d'Energie, etc. La communauté la plus proche se situe à 4 Km
dans l'ancien village de Mbon Epuak, qui s'est converti aujourd’hui en un quartier de Mongomo qui
compte 165 habitants. Le terrain est propriété de l’Etat. Le terrain est pauvre en faune et en flore puisqu'il
s'agit donc d'un terrain urbanisé.
Le terrain d’Ebebiyin se trouve à 4 Km de la ville d'Ebebiyin au bord de l'autoroute d’Ebebiyin vers Nsok Nsomo et à 3,5 Km du village de Ngon Eseng situé sur la vielle route d'Ebebiyin-Mongomo. Le
terrain qui appartenait à la Communauté vilageoise de Ngon Eseng sans titre foncier, a été cédé à l’Etat
6
pour proceder aux aménagements routiers et urbains. En son état actuel, le terrain est pauvre en faune et
en flore.
Le terrain de Luba est situé aux abords immédiats de la ville. Il appartenait à la famille de Dougang, un
des fondateurs de la ville de Luba, qui la cédé à la Mairie de Luba à la suite de négociation sans
indemnisation. En son état actuel, le terrain est très arboré et le couvert végétal y est important.
4.2 Sources d’impacts
Dans le cadre de la mise en œuvre du PARCH, la construction des 5 IPP sera essentiellement à la base
des impacts environnementaux attendus. Elle concernera la libération des sites devant abriter ces
instituts dans chacune des localités tel que décrit ci-dessus. La matrice des interactions des activités du
programme avec les composantes de l'environnement est présentée ci-dessous :
MILIEU
Physique Biologique Humain ACTIVITES/SOURCES
D'IMPACT Air Sol Eau Flore Faune Economie Santé Emploi Sécurité
Terrassement et préparation du site X X X X X X
Amenée du matériel X X X X X
Construction de la base de vie X X X travaux d'infrastructures (fondation,
poteaux, etc.) X X X X X
Travaux de superstructures
(charpente, toiture, etc.). X X
Travaux VRD (approvisionnement
en eau, plomberie, électrification,
assainissement, espaces verts X X X X
recrutement de la main d'œuvre X X
Gestion des déchets X X X
Activités d'entretien (nettoyage,
peintures, espaces verts) X X X X X X X
Gestion des déchets X X X X X X
Massification de la population X X X
Légende: (X) signifie qu'il y a interaction entre l'activité et l'élément de l'environnement
4.3 Impacts positifs :
Le programme constitue une dimension importante pour le développement de diversification et de la
compétitivité économique et social du pays. Les clairvoyances de la construction des 5 Instituts
Polytechniques Provinciaux, de l’aménagement de cinq (05) laboratoires et d’une salle informatique de
l’Ecole Universitaire d’Agriculture, de la Pêche et des Eaux et Forêts et de leur équipement.
La mise en place d’un observatoire pilote de suivi post-formation, la formation des cadres de l’INEGE
(Institut de Statistiques) et celle des maîtres d’écoles primaires ainsi que leur recyclage, l’analyse des
filières porteuses et leurs besoins en compétences, la prise en compte du profil genre (etc.) dans ces
différentes Provinces ci-dessus citées, ce programme majeur contribuera à de façon significative à
l’atteinte des objectifs du plan stratégique national de développement et aussi aux ODD.
7
L’encadrement technique sur les méthodes d’enseignement aidera les jeunes de deux sexes à mieux
s’investir dans les différents domaines de compétences acquises.
Au plan environnemental, le programme va occasionner une meilleure valorisation de la ressource
foncière et la prise en compte de la gestion des aspects environnementaux et sociaux de tels
investissements (respectueux des normes et de la charte du domaine de construction et d’aménagement).
Impacts positifs sur les emplois : Le Programme va permettre la création de plusieurs emplois directs
permanents, en équivalent temps plein, et emplois directs temporaires sur 36 mois pour la construction des
infrastructures. La sous-traitance représente également importante en termes d’emplois permanents et
emplois temporaires sur 36 mois. En plus, le Programme va utiliser en priorité les structures bien assises et
ayant une expérience attestée dans un domaine spécifique ; la main-d’œuvre sera essentiellement constituée
des ménages locaux, non qualifiée initialement et issue des villages divers (au besoin après une période de
formation). Les structures d’appui dont les missions seront (i) l’appui à la formation professionnelle dans
les domaines suivants : utilisation, entretien et réparation des matériels agricoles, chauffeurs tracteurs,
production végétales et animales ; (ii) l’appui à la création d’entreprises : jeunes agriculteurs, entreprises
de transport et de maintenance et du bâtiment ; (iii) l’appui aux villages pour la réalisation de projets sociaux
dans les domaines de l’accès à l’eau potable, de la santé et de l’éducation, de l’encadrement psycho-social,
etc.
4.4 Impacts négatifs
Durant la phase chantier, les Impacts environnementaux sont liés aux travaux de construction des cinq
(5) IPP à Luba (site de 8ha), Bata (site de 8,3 ha), Ebebiyin (site de 12 ha), Mongomo (site de 8 ha) et
Evinayong (site de 5 ha). La construction sur ces 5 sites nécessitera le déblayage et le terrassement sur
chacun des sites et la faible production des déchets de matériaux de construction. L’abattage d’arbres et
la dégradation du couvert végétal sur les différents sites présentent globalement un impact d’intensité
faible. Ils concernent principalement, les risques de pollution de l’air des sols et des eaux ; les risques
liés à la santé et sécurité des travailleurs et villageois. Ces impacts négatifs sont réversibles grâce à la
mise en œuvre d'un plan de gestion environnementale et sociale durant la phase de chantier.
En phase exploitation, les impacts environnementaux négatifs des activités du projet seront quasi
inexistants.
Toutefois, ces impacts peuvent être évités ou fortement réduits par la mise en place de mesures
d’accompagnement sur plan environnemental et social appropriées tout en impliquant les populations
bénéficiaires et riveraines afin d’assurer une adhésion et appropriation du projet permettant d’éviter les
sources de conflits.
4.5 Mesures d’atténuation des impacts négatifs
Durant la phase de construction, les entreprises adjudicataires seront soumises aux dispositions et
exigences des clauses techniques qui spécifient les mesures à considérer pour la lutte contre la pollution
de l’air, sols, eaux ainsi que celles relatives à la préservation de l’hygiène, sécurité. Les mesures à
considérer sont détaillées dans le tableau du PGES phase chantier. Les cahiers des charges des travaux
mentionneront de façon systématique les mesures de mitigation que les entreprises en charge des travaux
seront tenues d’appliquer strictement. Ainsi, il sera exigé à l’entreprise dans le DAO, la production d’un
programme d’actions environnementales détaillé du chantier (en préalable à l’installation du chantier),
établi autour des points suivants et comportant les plans suivants :
• Plan d’alimentation en eau pour les besoins en eau de la base de vie et du chantier ;
• Plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode de récolte, mode et lieu de
stockage, mode et lieu d'élimination...) ;
• Plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones d'emprunt et des carrières
et zones de dépôts de matériaux (action anti-érosion, réaménagement prévu) ;
• Plan de protection environnementale des sites de dépôt des matériaux de dragage ;
8
• Plan de gestion hygiène, santé et sécurité (PHSS) ;
• Plan IST/VIH/SIDA ;
• Plan de gestion genre et social ;
• Plan d’installation de chantier ;
• Plan des mesures d’urgence en cas de déversement accidentel des produits ;
• Plan de communication et rapportage ;
• Plan de recrutement ;
• Règlement intérieur du chantier.
Par ailleurs et pour d’éventuelles réclamations des biens qui seront touchés, le maître d’ouvrage devra
assurer la mise en place de commissions locales sur la base des textes en vigueur dans le domaine afin
de gérer les plaintes et d’élaborer les critères et barèmes d’indemnisation en collaboration avec les
autorités locales, les associations locales de la société civile et les populations.
Pour la phase exploitation, une batterie de mesures ont été proposées pour bonifier les impacts positifs
ou réduire /atténuer les impacts négatifs induits par les différentes activités du projet :
4.6 Changements climatiques
En termes de changements climatique, il n’y a qu’un enjeu très faible avec l’abattage des arbres mais
avec la compensation prévue on pourrait atténuer les choses. On n’est pas dans des zones aussi sensibles.
Le projet va renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique,
grâce à la mise en place d’une série d’actions tels que :
• La sensibilisation des communautés riveraines à l’adaptation climatique ;
• l’introduction de techniques innovantes, à travers la construction d’ouvrages hydrauliques
permettant une gestion optimale de l’eau ;
• la promotion de la pratique de l’élevage du petit bétail, notamment les caprins et les ovins, qui
permet aussi de fertiliser les sols, etc.
• la programmation d’actions de reboisement permettant la régénération et les effets d’érosion des
sols.
9
5. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES)
5.1 PGES en phase Chantier
ACTIVITES Principaux impacts Mesures d’atténuation Responsable Surveillance / Suivi
Déboisement du site,
Implantation des
ouvrages
Modification du paysage ;
Destruction de la végétation ;
Perte de la séquestration du
carbone ;
Modification du microclimat
Pollution du sol et de l’air par
les poussières lors de transport
des matériaux et gaz
d’échappement des véhicules
Respecter la réglementation en matière de coupe des arbres
(Code forestier) ;
Reboiser les arbres
Doter systématiquement les ouvriers impliqués des
équipements de Protection Individuelle adéquate par poste
Limiter la vitesse à la traversée des villages à 30 km/h et
arroser les pistes aux endroits
Eviter le déversement du béton sur le sol
Prévoir des fosses septiques et des puisards appropriés.
Intégrer la gestion des déchets solides en phase
d’exploitation dans le plan de gestion des déchets des
infrastructures réalisées.
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Risque de pollution des eaux
par les travaux des chantiers
Drainer les eaux vers des bassins de sédimentation et traiter
afin de compenser la perte d’acidité avant rejet ;
Mettre en place de sanitaires et en assurer l’entretien;
Collecter huiles de vidange, les recycler et suivre leur
destination ;
Utilisation de pesticides agréés.
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Décapage,
terrassement,
remblaiement,
déblaiement
Comblement de cours d’eau,
création de stagnation d’eau,
Comblement des plans d’eau
Choisir des milieux ou sites contrôlés pour l’apport de
remblais ou le rejet de déblais enfin d’éviter leur drainage
vers les cours d’eau.
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-DGE et autres parties
prenantes impliquées
Destruction du couvert végétal
et des cultures
Gérer le retrait éventuel de divers bois
Eviter l’abattage des espèces rares et sensibles
Sensibiliser les riverains et les employés au respect des
espèces rares et sensibles
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Destruction de l’habitat et
éloignement de la faune
Renforcer le contrôle du braconnage (gardes forestiers) ;
Fournir de viande d’élevage par les cantines ;
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
10
Interdire le transport et la consommation du gibier sur le site. ENTREPRENEUR l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Risques d’érosion et de la
sédimentation liés aux travaux
Choisir une période appropriée pour le démarrage des
travaux
Imposer une série de mesures aux entreprises chargées de ces
travaux notamment éviter au maximum l’accumulation de la
couche superficielle lors des travaux de terrassement par
régalage de la terre végétale.
Mettre en place un système d’évacuation des eaux de
ruissellement
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Stockage des
matériaux de
construction
Pollution sol et eau Aménager des aires de stockage des matériaux de
construction et du carburant
Aménager l’aire de production de béton
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-DGE et autres parties
prenantes impliquées
Présence du chantier
à proximité des
résidences
Risque de santé (maladies
respiratoires, MST, SIDA)
Sensibiliser les travailleurs et les riverains aux différents
risques
Doter les ouvriers des préservatifs chaque semaine
ENTREPRENEUR Coordination et Antenne
PFCMS-DGE et autres parties
prenantes impliquées
Accès au site,
Création de voies et
aménagement
Risque sur la sécurité des
riverains
Signaler les sites des travaux et limiter la vitesse de
circulation des engins et des véhicules
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-DGE et autres parties
prenantes impliquées
Utilisation de la
machinerie,
circulation des
engins, des
Camions, et autres
véhicules
(amené et repli des
matériaux et objets
de démolition,
extraction et
transport des
matériaux
d’emprunt)
Augmentation des risques
d’accidents (grande
circulation)
Pollution sonore des engins
Modification de la texture et
de la structure du sol et
pollution de l’air (poussière)
Mettre en place une signalisation adéquate et limiter la
vitesse de 30km/h en agglomération
Utiliser les engins en bon état
Eviter autant que possible de travailler les fins de semaines
Humidifier la zone concernée
Couvrir les bennes transportant les matériaux
ENTREPRENEUR
Construction des
infrastructures
Pollution de l’air
Humidifier la zone concernée et éviter l’émission de
poussières
Utiliser du ciment bien conditionné,
11
(bâtiments et de
drainage)
et équipements
l’aménagement
paysager
Pollution des eaux et des sols
(creusage de lits, pollution de
l’eau, érosion, inondation)
Doter systématiquement les manutentionnaires et les
ouvriers impliqués des équipements de Protection
Utiliser du carburant et lubrifiants de bonne qualité
Arroser les pistes aux endroits sensibles
Enlever les matériaux la fin des travaux
Nettoyer le chantier
Protéger les sources d’eau naturelles et la nappe,
Eviter le déversement du carburant et des huiles sur le site,
dans les cours d’eau et plan d’eau
Prévoir la collecte des eaux pluviale et stocker pour usage
(arrosage, nettoyage)
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Extraction et
transport des
matériaux
d’emprunt
Nuisance sonore
Respecter et limiter l’horaire des travaux
Doter les ouvriers de masque anti-bruit
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Prise d’eau et
approvisionnement
en eau
Risque sur la disponibilité en
eau pour d’autres usages
Règlementer le prélèvement d’eau par les entreprises dans
les plans d’eau
Faire des forages pour le chantier dans certains cas
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Production des
déchets solides et/ou
liquide
Pollution des sols et des eaux
par les déchets divers
Dégradation du cadre de vie
par les rejets anarchiques des
déchets solides et liquides des
chantiers
Aménager des aires de stockage des déchets solides et
s’abonner aux systèmes collecte des déchets solides auprès
des associations existantes ou de la municipalité concernée
Construire des systèmes autonomes de traitement des eaux
usées et excrétas par son personnel
Utiliser du ciment bien conditionné,
Eviter le déversement du béton sur le sol Prévoir des fosses septiques et des puisards appropriés.
Intégrer la gestion des déchets solides en phase
d’exploitation dans le plan de gestion des déchets des
infrastructures réalisées.
Gérer rigoureusement les restes de peinture ainsi que les pots
vides en évitant de les laisser traîner, et en prendre compte
dans la gestion des déchets.
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Création d'emplois Imposer aux entreprises le recours à une haute intensité de
main-d'œuvre (HIMO) locale.
ENTREPRENEUR
12
Présence de la main
d’oeuvre
Subventionner la création des groupements d’intérêt
économiques des femmes d’activités génératrices de revenus
(restauration, collecte des déchets non dangereux) et des
jeunes garçons pour la conception des tenues des ouvriers
Renforcer la main d’œuvre à utiliser en maçonnerie, soudure,
etc.
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Risques de développement des
maladies diverses et les
IST/SIDA
Maintenir des pratiques
sécuritaires
Sensibiliser les travailleurs et les riverains aux différents
risques
Doter les ouvriers des préservatifs chaque semaine
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Accroissement des activités de
restauration sur le chantier et
pendant l’exploitation
Encadrer les activités de restauration autour des chantiers, en
termes de qualité.
Sensibiliser les travailleurs, restaurateurs, etc. à une bonne
hygiène et à la gestion des déchets générés.
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
Risques d’accidents divers
Sensibiliser sur les mesures d’hygiène et de sécurité dans les
chantiers.
Se conformer à la réglementation en matière de sécurité pour
les chantiers de construction ;
Rendre la mise en œuvre d’un Plan Hygiène/Sécurité
obligatoire pour les entreprises recrutées
Renforcer les capacités des employés dans les différents
domaines (hygiène-sécurité de travail, en communication, de
protection incendie, l’élaboration et affichage des posters
éducatifs, etc.).
ENTREPRENEUR
Coordination et Antenne
PFCMS-Direction Générale de
l’Environnement et autres
parties prenantes impliquées
13
5.2 PGES en phase exploitation
Domaines clés de gestion
environnementale
Mesures
Mesures de mitigation Moyens utilisés
Gestion des déchets
Déchets Solides :
Principaux déchets solides
produits :
- déchets alimentaires
- déchets végétaux
- déchets plastiques
(essentiellement bouteilles vides
d’eau minérale)
- déchets divers (bouteilles en
verre, conditionnements et
Emballages)
Déchets Liquides :
Principaux déchets liquides
produits :
-Eaux usées d’exploitation
Traitements :
- Tri des déchets dans les espaces de
production
- Centralisation avec séparation des
déchets dans le ‘’local poubelle’’
- Enlèvement des déchets par des
organismes spécialisés
(municipalités, sociétés privées
agrées)
Traitements :
- Evacuation des eaux usées
Equipements techniques :
-Local poubelle
-Poubelles en plastique
- Sacs poubelles biodégradables
Pratiques
-Collecte des déchets solides dans les poubelles mis en place dans tous
les lieux appropriés (lieux de production, salles, bureaux, toilettes,
cours)
- Activités de nettoyage quotidien
- Action de sensibilisation
Procédures :
-Nettoyage et entretien
-Contrôles du service d’hygiène local
Equipements techniques :
-Fûts de stockage des huiles usées
-Bacs à ordures
Pratiques
-Toutes les eaux usées d’exploitation sont drainées dans la canalisation
- Les eaux de pluie ne sont collectées
Procédures : -Entretien des bacs à ordures
14
Economie d’énergie
Economie d’eau :
- Eaux de Forage pour l’arrosage
des jardins et espaces vert
Economie d’électricité :
-Utilisation de l’électricité
municipale
-Relais réalisé par les Groupes
Electrogènes uniquement en
cas de coupure d’électricité
(rares et de courtes durées)
-Utilisation exclusive des
ampoules dites économiques,
de basse consommation
-Gestion centralisée de la
climatisation pour réduire la
consommation ? dans les salles
informatiques et multimédia
-Contrôles quotidiens des
consommations d’électricité
-Contrôles mensuels des
consommations de gaz et gasoil
-Analyses des écarts avec les
prévisionnels
-Mises en œuvres d’action
correctives
-Actions d’amélioration
-Formations et Sensibilisation à
l’économie d’eau
- Sensibilisation de la clientèle : pour
ne faire laver le linge hôtel que
quand c’est nécessaire et demandé
par le client afin de réduire les
consommations d’eau
Actions d’amélioration
-Formations et Sensibilisations du
personnel à l’économie d’énergie
N.B. : les groupes électrogènes
doivent être installés dans un
endroit confiné et étanche afin de
limiter les fuites d’hydrocarbure
et la pollution sonore.
Equipements techniques :
-Pompes pour les forages
Pratiques
-Arrosage des plants le soir ou très tôt le matin
- sensibilisation du personnel (bureaux, gardiens) et des élèves par
l’utilisation des ‘’fiches environnement’’ dans les laboratoires, salles
informatiques, etc., en chambres et par l’utilisation de fiches ‘’Gestes
Verts’’ visant la réduction de la consommation d’eau et d’électricité
-Eteindre climatiseurs et électricité en sortant des bureaux, salles
informatiques, laboratoires.
Procédures :
-Mise en œuvre d’une Politique d’Economie d’Energie ;
-Maintenance préventive des équipements.
Sauvegarde et
restauration de
l’environnement
-Aménagement et entretien des
espaces verts : jardins et plantations
à l’intérieur et aux alentours de
chaque site de l’institut
-Maintien et développement des
espèces locales
-Sauvegarde de la biodiversité
Pratiques :
-Education environnementale pour les étudiants et élèves
-Sensibilisation des enseignants, des élèves et autres personnes aux
bonnes pratiques de protection et de sauvegarde de l’environnement
Gestion des pollutions et
nuisances
-Utilisation des ‘’Fiches
Environnement dans les
laboratoires, bibliothèques, salles
Pratiques
-Utilisation d’équipements neufs et écologiques
-Maintenance préventive des équipements
15
multimédia afin de réduire les
quantités de produits chimiques
N.B. : 1. Interdiction d’importer
les produits contenant du CFC et
de R11
-Education environnementale pour les étudiants et élèves
- Sensibilisation des enseignants, des élèves et autres personnes par
l’utilisation des fiches dites ‘’Environnement’’ dans les laboratoires,
élèves, les associant à la réduction de la pollution par les produits
chimiques utilisés.
-Utilisation de navettes (bus) communes le transport des étudiants et
enseignants pour réduire les consommations de carburant et la pollution
atmosphérique
Procédures : Maintenance préventive des équipements
Gestion des risques
- Contrôles internes de la gestion des
activités de production de déchets,
consommation d’Energies,
Pollutions, etc.
- Surveillance et contrôles externes
- Mise en œuvre du Planning de
maintenance préventive
-Réalisation des EIES en cas de
rénovation ou de nouvelle
construction
- Avec mise en œuvre des plans de
gestion environnementale et sociale
-Planning de maintenance préventive
-Contrats de prestations de suivis et contrôles
16
6. PROGRAMME DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
Le programme du suivi et de surveillance environnemental permettra de s’assurer de la protection
de l’environnement du projet et ce pendant les phases construction et de chantier. A cet effet, et
pour une gestion rationnelle du projet, un plan de surveillance des mesures ainsi qu’un
programme de suivi ont été développés et ci-dessous résumés :
6.1 Surveillance en phase travaux
Le programme de surveillance englobe la phase de construction (vérification de la qualité
d’exécution des mesures environnementales et sociales préconisées dans le PGES en phase
chantier) et tous les travaux de remise en état des sites. Les principaux éléments objet de
vérification sont :
• Les plans d’installation de chantier.
• Le plan de gestion environnementale et social.
• Les plans de formation et de sensibilisation du personnel du personnel de chantier.
Avant les travaux, la surveillance environnementale consistera à s’assurer que toutes les normes,
les directives et les mesures environnementales prévues dans le PGES, toutes les exigences des
autorisations gouvernementales sont incorporées aux plans et devis du projet ainsi que dans tous
les autres documents contractuels relatifs au projet.
La surveillance environnementale et sociale est effectuée par la Direction Général de l’environnement du Ministère qui aura comme principales missions de :
• Faire respecter toutes les mesures d’atténuations courantes et particulières du projet ;
• Rappeler aux entrepreneurs leurs obligations en matière environnementale et s’assurer
que celles-ci sont respectées lors de la période de construction ;
• Rédiger des rapports de surveillance environnementale tout au long des travaux ;
• Inspecter les travaux et demander les correctifs appropriés le cas échéant ;
• Rédiger le compte-rendu final du programme de surveillance environnementale en
période.
De plus, il pourra jouer le rôle d’interface entre les populations riveraines et les entrepreneurs en
cas de plaintes. Les activités seront cependant planifiées et coordonné par l’Expert
environnemental et social de la Cellule de gestion du projet. Cette cellule veillera à la bonne
exécution des mesures environnementales inscrites dans le PGES.
Le suivi environnemental et social sert à vérifier la qualité de la mise en œuvre des mesures
d’atténuation et les interactions entre le projet et la population environnante. Le suivi portera sur
les composantes définies dans le tableau ci-dessous :
17
Composant
es Paramètres indiqués Périodicité
Responsable
Surveillance Suivi
Eaux
Paramètres physicochimiques des eaux de puits et forages
Paramètres physicochimiques des eaux au niveau des axes
hydrauliques
Suivi et surveillance des foyers de maladies hydriques
2 fois par an (fin
saison des pluies et
fin saison sèche)
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Délégation
régionale de
l’Agriculture
Sols
Evolution des sols dégradés
Evolution de la salinité des terres
1 fois par an
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Délégation
régionale de
l’Agriculture
Végétation
Faune
Surveillance des sites de libération d’emprises pour travaux
Emondage sévère ou coupe abusive sur les végétaux
Evolution des populations fauniques et avifaune aux abords
du terrain
1 fois par mois
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Délégation
régionale de
l’agriculture et
de l’élevage
Qualité de
l’air
Concentration de poussières/particules en l’air
Niveau de performance des équipements de dépoussiérage
Fréquence de l’arrosage
Existence de consignes sécuritaires
1 fois par an
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Délégation
régionale de
l’hygiène et de la
Santé
Hygiène et
Sécurité
Nombre d’ouvrier respectant le port d’équipements de
protection, etc.
Nombre d’incendie et d’accident avec impact sur
l’environnement et/ou avec plainte de riverains
Existence de consignes sécuritaires
1 fois par an
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Délégation
régional du
travail et de
l’emploi
Genre
Pourcentage de femmes employées dans le projet
Rapport entre salaires des hommes et celui des femmes
Nombre d’hommes et de femmes participant aux activités de
sensibilisation et d’information sur le projet
Nombre d’hommes et de femmes participant aux activités de
formation
1 fois par an
Expert
environnementalist
e de l’UGP
Collectivités
locales
Délégation
Régionale de
l’agriculture
18
Composant
es Paramètres indiqués Périodicité
Responsable
Surveillance Suivi
Nombre de femmes ayant pu exploiter des parcelles
aménagées avec l’appui du projet et superficie de parcelles
Patrimoine
culturel
Découverte de site archéologique
Tombes, lieu sacré etc.
2 fois par an (cas de
découverte)
Expert
environnementalist
e de l’UGP
DRE
Service
régionale de la
culture
Activités
socioécono
miques
Conflits liés à l’employabilité locale
Conflit éleveur/agriculteur
Plainte pour la gestion des infrastructures du Projet
1 fois par mois
Expert
environnementalist
e de l’UGP
Délégation
régionale de
l’agriculture
Santé Nombre et type de maladies détectées (broncho pulmonaires ;
hydriques)
Contrôle médical du personnel de l’entreprise,
Analyses et radio
1 fois par mois Expert
environnementalist
e de l’UGP
Délégation
régionale de la
santé
Cadre de
vie et
environnem
ent
immédiat
Types et qualité de gestion des déchets
Problème d’hygiène, de sécurité sur les chantiers
Prévalence des maladies MST
Existence de consignes sécuritaires
Evaluation sur le nombre d’acteurs impliqués
formés/sensibilisés en gestion environnementale et sociale
Choix consensuel des sites
Bruits, dommage olfactif, etc.
1 fois par mois
DRE
Délégation
régionale de
l’urbanisme
Délégation
régionale de
l’hygiène et de la
santé
UGP : unité de gestion du projet
DRE : Délégation Régionale de l’Environnement
19
6.2 Actions complémentaires et modalités de mise en œuvre
Afin de renforcer les acquis et pérenniser les activités du projet, des actions complémentaires ont
été inclues à l’attention des populations locales, principales bénéficiaires de l’œuvre afin qu’elles
puissent s’approprier les composantes du projet. Ces actions tournent autour des volets suivants :
1 Indemnisation/ Compensation de personnes affectées par le projet identifiés lors de la mise
en œuvre du projet. En l’état actuel, tous les terrains disposent de documents attestant de
leur appartenance à l’Etat à l’exception de celui du Luba. Toutefois, il est aussi clair que
ces terrains ont eu une appartenance autre notamment à des personnes ou communautés
villageoises riveraines. Si à l’heure actuelle, les donations des terrains sans condition par
les précédents propriétaires, n’ont donné lieu à une indemnisation, des mesures de
précaution exigent qu’une provision de 100 millions de francs CFA soit faite dans le projet
pour gérer d’éventuels retournements de situation.
2 Mesures de bonification sociale en l’endroit des communautés riveraines du site. Ce volet
vise à bonifier les impacts du projet sur les femmes et des jeunes. Etant donné que ces
terrains étaient préalablement exploités sur le plan agricole et d’élevage, le projet va
appuyer les groupements féminins et de jeunes engagés dans ces secteurs pour les aider à
développer leurs exploitations afin de promouvoir leurs revenus. Un montant de 100
millions francs CFA sera consacré à cette activité de bonification sociale.
3 Volet relatif aux actions de sensibilisation en matière de santé (VIH/SIDA, MST, Hygiène),
de sécurité, de lutte contre le braconnage, de bonnes pratiques environnementales et
sociales : dans le cadre de ce volet, la sensibilisation des travailleurs et des riverains sera
axée sur la protection de l’environnement, la prévention contre les IST VIH/SIDA, le
paludisme et la sécurité. Les campagnes d’information et de sensibilisation aux problèmes
de sécurité seront menées à la fois auprès des riverains et le personnel des entreprises, etc.
Ces campagnes de sensibilisation, médiatisées, par voie de causeries, d’affiche et
panneaux, seront menées par des opérateurs spécialisés sur les maladies d’origine hydrique,
les IST et le VIH-SIDA, la protection de l’environnement, et la sécurité.
4 Volet relatif à la réalisation des brise-vents et aux reboisements communautaires.
6.3 Gestion du risque environnemental
Le risque environnemental est essentiellement lié aux déversements accidentels d’hydrocarbures,
de produits et substances dangereuses. Les risques d’accidents seront localisés sur les lieux de
travail et au niveau de la traversée éventuelle des cours d’eau, ainsi que des cas d’incendies pour
lesquels des mesures sécuritaires seront prévues par les entreprises. Ces mesures concernent : (i)
la sensibilisation et la formation des agents de chantiers et d’équipes ponctuelles dans les
techniques d’interventions rapides en cas de sinistres ; (ii) les mesures sécuritaires à respecter
dans les zones dangereuses ou à risques ; (iii) la mise en place d’équipement de communication
et d’évacuation rapide ; (iv ) la mise en place et le ravitaillement de pharmacies de proximité ;
(v) la sensibilisation des populations riveraines en ce qui concerne la prévention contre les risques
sur la santé et la sécurité.
D’autres mesures techniques concernent l’aménagement d’aires d’entretien sécurisées pour les
camions et pour le stockage des produits polluants, afin d’éviter tout déversement accidentel
susceptible de polluer les ressources naturelles. Des mesures de sécurité seront mises en œuvre
sur sites afin : (i) d’assurer une bonne rétention autour des réservoirs de stockage du carburant,
20
d’huile, etc. ; (ii) d’aménager des fosses pour l’évacuation des huiles, graisses et autres liquides
polluants provenant des ateliers d’entretien, des installations de lavage de véhicules et
d’équipements et des zones de chargement.
7. CONSULTATIONS PUBLIQUES ET DIFFUSION DE L’INFORMATION
Le programme de consultations a pour objet d'informer la population voisine et les
administrations concernées par le projet et la mise à disposition les principales informations sur
ses effets environnementaux et sociaux et d’exprimer, et ce en vue d'avoir leur avis, suggestion
et remarques potentiels.
Les consultations publiques ont été menées dans les localités et dans les chefs-lieux des
communes concernées par le projet. Ainsi dans le cadre de l’élaboration de l’EIES, le consultant
a informé et s’est entretenu avec les autorités régionales et services étatiques et municipaux. Pour
la délivrance du certificat de conformité environnementale et sociale, la Direction Générale de
l’environnement a également menée des consultations publiques avec les populations riveraines,
la chefferie traditionnelles et les personnes ayant été propriétaire des terrains servant à la
construction des 5 IPP. Les consultations se sont déroulées sous le mode de focus group. Ces
consultations ont été suivies de rencontres ciblées avec les autorités administratives pour
recueillir également leurs perceptions ainsi que leurs préoccupations et avis sur le projet.
Ces rencontres de proximité avec les parties prenantes du projet ont ainsi permis d’assurer leur
participation à la planification des actions et, de favoriser la prise en compte de leurs avis dans
le processus décisionnel. Il s’agit plus exactement d’informer les populations sur le projet et ses
activités ; de leur permettre de se prononcer et d’émettre leur avis, de recueillir leurs
préoccupations ainsi que leurs recommandations et suggestions au sujet du projet.
Avis sur le projet, préoccupations et attentes
Il ressort des différentes rencontres effectuées auprès des services décentralisés et déconcentrés,
que le programme est la bienvenue car (i) la construction de cinq instituts polytechniques
provinciaux, (ii) la réhabilitation plus les équipements des laboratoires, (iii) l’équipement de la
salle d’informatique, tous rehaussera le niveau des bénéficiaires à cette période de pénurie de
l’emploi. Aussi, tous les sites pour la construction de cinq instituts polytechniques provinciaux
ont chacun la Décision Communale. Cependant, il est à noter qu’en République de la Guinée
Equatoriale, trois (03) années après cette Décision Communale si rien n’est fait sur le site, la
Commune concernée retire le terrain pour le rétrocéder à d’autres bénéficiaires plus nécessiteux.
Concernant les responsables et les populations riveraines consultées, dans l’ensemble sont
favorables à l’implantation du programme qui est une source d’emploi et d’amélioration de
l’image des villes et au-delà des Communes pour l’essor du pays entier. Elles ont souhaité que
des dispositions particulières environnementales et sécuritaires soient prises pour éviter les
éventuelles gènes et dommages liés au bruit et à la poussière pendant la phase de construction.
Les aspects dont il convient de tenir compte, selon les propositions des acteurs rencontrés, (i)
l’appui des populations avec des activités génératrices de revenus, (ii) le développement de
l’élevage des petits ruminants, (iii) le développement des cultures maraîchères, (etc.) en vue de
leur permettre de tirer profit des retombées positives de la mise en œuvre du projet.
Les autorités déconcentrées et décentralisées ont insisté sur : La nécessité de la sensibilisation
des populations avant le début des travaux ; la nécessité d’impliquer certains responsables locaux
dans le suivi et la surveillance des activités pendant la phase de construction des instituts, de
réhabilitation des laboratoires, d’équipement de la salle d’informatique ainsi que la phase
d’exploitation de ces infrastructures dans le souci de ne plus avoir à cautionner des infrastructures
21
ne respectant pas les normes.
Mesures relatives à la campagne d’information et de sensibilisation
Les mesures d’information et de sensibilisation : En ce qui concerne la gestion des ressources
naturelles, et la protection du patrimoine naturelles et de la sécurité de travail, il s’agit des actions
d’information sur le respect des textes législatives, réglementaires dans les domaines de
l’environnement en général et dans le domaine de la chasse en particulier, le respect des
signalisations des réserves de faune, parcs, etc. Au terme de leur intervention, les services
nationaux compétents en la matière assureront la relève en termes de sensibilisation, mais aussi
de répression des cas flagrants et répétés de violation grave de la règlementation en en la matière
pendant la phase d’exploitation.
La confection de panneaux de sensibilisation d’information sur la présence des animaux autour
des différents sites (en alternance avec les panneaux de sensibilisation contre le sida et les MST),
incitant les conducteurs à respecter le code de la route, les éleveurs à ne pas laisser traîner leurs
animaux sur la route et les piétons pour qu’ils utilisent le plus possible les accotements et le cas
échéant pour qu’ils circulent dans le sens inverse des véhicules pour éviter les accidents.
8. ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS ET EXIGENCES EN MATIERE DE
RENFORCEMENT DES CAPACITES
8.1 Structures chargées du la surveillance
Les responsabilités relatives à la mise en œuvre du PGES sont comme suit :
Maître d’ouvrage : Il est chargé de veiller à la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales
décrites dans le présent rapport, en les prenant en compte dans le contrat de marché de travaux de
l’Entreprise. Il veillera à l’exécution du Plan de Gestion Environnementale et Sociale sous la
responsabilité de l’Expert environnemental et social de l’Unité de Gestion du projet (UGP).
Entreprise : L’Entrepreneur a la responsabilité d’appliquer effectivement et efficacement les
prescriptions environnementales et sociales. Il établira en début de chantier un Plan Intégré d’Action
Environnemental et Social, lui permettant d’exécuter de façon concrète les mesures préconisées dans le
PGES. Ce plan sera approuvé par l’Ingénieur après vérification de sa conformité au PGES de l’EIES.
Pour être plus opérationnelle, l’Entrepreneur doit disposer, au sein de son équipe, d’un « répondant
environnemental » qui aura la responsabilité de veiller au respect des clauses environnementales et
sociales, d’intégrer la surveillance socio-environnementale dans le journal de chantier, et de servir
d’interlocuteur avec le Bureau de Contrôle sur les questions environnementales et sociales.
Ingénieur (mission de contrôle) : En plus du contrôle traditionnel des travaux, l’Ingénieur de la Mission
de Contrôle sera, quant à lui, chargé de la surveillance environnementale et sociale sur le chantier. Il est
responsable au même titre que l’Entreprise de la qualité de l’environnement dans les zones d’influence
du projet. Les dégâts ou dommages environnementaux et sociaux de quelque nature qu’ils soient,
engagent la responsabilité commune de l’Entrepreneur et de l’Ingénieur. Pour mener à bien cette activité
de surveillance environnementale et sociale, l’Ingénieur aura au sein de son équipe, un Expert
environnementaliste. L’Ingénieur fournira mensuellement un rapport faisant état de ses activités et la mise
en œuvre des mesures consignées dans le cahier des charges environnementales et sociales. Le rapport
devra indiquer tout problème d’ordre environnemental ou social survenu dans le cadre de la surveillance
et du suivi socio-environnemental des travaux
8.2 Structures chargées du suivi et de la surveillance environnementale et sociale
La Direction Générale de l’Environnement est l’organe du gouvernement chargé d’assurer la surveillance
environnementale du projet.
22
En fonction de la pluridisciplinarité des interventions certaines institutions et départements peuvent être
sollicitées par exemple la Direction de l’Hygiène Publique (DHP), la Direction des Services Vétérinaires
(DSV), les services des Ministères de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’assainissement peuvent être
impliqués.
8.3. Renforcement des capacités
Le projet prévoit sur la base du diagnostic des capacités actuelles des services chargés de la mise en œuvre
des mesures préconisées dans le PGES, les actions de renforcement suivantes :
1 Renforcement de l’expertise environnementale et sociale de l’Unité de Gestion du Projet : Il est prévu
le recrutement au sein du personnel de l’UGP, d’un Expert Environnement et Social qui aura le rôle
de supervision, animation, suivi et mise en œuvre des mesures de sauvegardes environnementale et
sociale au niveau du Projet.
2 Appui au renforcement des capacités de la Direction Générale de l’Environnement : le projet devra
contribuer à appuyer la DGE et ses délégations régionales dans sa mission de suivi et surveillance
environnemental. Il s’agit d’un appui institutionnel et technique à travers la production d’un
règlement d’application qui détaille comment l’EIES/PGES doit se faire conformément à la loi cadre
de l’environnement et la production d’un guide pour l’élaboration de ces outils. Un appui logistique
sera aussi assuré par le projet pour les activités de suivi et surveillance environnementale et sociale.
Ceci fera l’objet d’un protocole d’accord.
3 Appui au renforcement des capacités pour d’autres services techniques régionales Il est recommandé
un appui de renforcement aux services techniques de proximité qui n’ont pas de capacités suffisantes
pour s’acquitter de leurs obligations en matière de sauvegardes environnementale et sociale. Cela
permettra une meilleure prise en compte des aspects environnementaux et sociaux dans la mise en
œuvre des activités.
4 Renforcement des capacités des communes : Le projet devra apporter un appui dans le renforcement
des capacités des Communes concernées par le projet sur les questions de suivi environnemental et
social. A cet effet, les Communes devront bénéficier de programmes d’information et de
sensibilisation sur les enjeux environnementaux et sociaux du projet.
9. ESTIMATION DES COUTS
9.1 Cout de la mise en œuvre du PGES
Le coût du PGES a été estimé à 615 000 000 FCFA (XAF) selon la ventilation donnée par le tableau ci-
dessous :
Item Activités Montant (FCFA)
01 Mesures d’atténuation du PGES 150 000 000
02 Réalisation des brise-vents et reboisement 35 000 000
03 Renforcement des capacités des parties prenantes 75 000 000
04 Provision Indemnisation/compensation des PAPs 100 000 000
05 Mesures de Bonification sociale 100 000 000
06 Information et sensibilisation (Recrutement 2 ONG) 70 000 0000
07 Suivi et surveillance DGE 35 000 000
08 Estimation du coût de l’évaluation et d’audit environnemental et social 30 000 000
09 Imprévu 20 000 000
TOTAL 615 000 000
9.2 Plan de financement du PGES
23
Désignation Montant
En FCFA
Observation
Banque Africaine de Développement
415 000 000
République de Guinée Equatoriale (Fonds de
contrepartie)
200 000 000
Prise en charge Provision
indemnisation/compensation
+ Mesures de bonification
10. CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE ET COMMUNICATION DE L’INFORMATION
Le tableau suivant présente le calendrier indicatif de mise en œuvre du PGES. La mise en œuvre du PGES
sera sanctionnée par la production de rapports périodiques de suivi et de surveillance mais également
d'évaluation, de supervision par les différents acteurs et structures impliqués dans sa mise en œuvre.
Mesure Actions proposées Responsable Période /Année
1 2 3 4 5
Mesures
d’atténuation
PGES Prestation de
service
x x x x x
Mesures
institutionnelles
Recrutement d’un
Expert socio
environnementalistes
UGP x
Encadrement
Formation
Information
Sensibilisation
Formations,
Information et
Sensibilisations des
partenaires techniques,
les ONG, organisations
socio-professionnelles,
autorités locales,
bénéficiaires du projet.
Prestataires de
service
x x x
Mesures de
suivi
Suivi environnemental
et surveillance
environnementale du
projet :
Suivi de proximité
Supervision
Délégués
régionaux
services
étatiques, UGP,
prestataires de
services
x x x x x
Evaluation Mi-parcours – Finale Consultant x x
Production de rapports (mensuels,
trimestriels, semestriels et annuels) de mise en
œuvre du PGES
Tous les
intervenants sur
le projet
x x x x x
11. CONCLUSION
En conclusion et à travers l’analyse des composantes du site, des activités prévues dans le cadre du projet,
le bilan environnemental et social est jugé positif. La réalisation du projet aura des impacts positifs
importants en termes de retombées sur le plan socioéconomique (augmentation et diversification de la
production) et aussi environnemental de la région et ne présente pas d’effets négatifs de grande importance
sur l’environnement des sites de construction.
Les mesures recommandées ainsi que les dispositions préconisées pour la gestion du projet, sont des
éléments précieux pour la valorisation de et l’intégration pérenne du projet dans son environnement.
Les actions complémentaires prévues dans le cadre du projet garantissent et bonifient les impacts
environnementaux et sociaux induisant une augmentation de l’apport du projet dans la région. Enfin, il
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est à noter que le projet profite pleinement de l’adhésion et du soutien de la population de la zone
d’influence directe du projet.
12. REFERENCES
- Etude d’impact environnemental et social PARCH II 2018
- Plan de gestion environnementale et sociale PARCH 2018
13. CONTACTS
Pour la République de Guinée Equatoriale
- Monsieur ONDO MBA Teodoro, Directeur du Projet email. [email protected]
Pour la Banque Africaine de Développement
- EYEGHE Ali, Chef de Division RDGC2, Email : [email protected]
BISSAKONOU Judes, Task Manager du projet
Eemail. [email protected]
- HORUGAVYE PATRICE, Coordonnateur E&S RDGC,
Email : [email protected]
- Pierre SANON HASSAN, Expert en développement social, SNSC
Email : [email protected]