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Document de Travail FOPW/03/5 DEPARTEMENT DES FORETS PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX REUNION DES EXPERTS DES PAYS FRANCOPHONES D'AFRIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT DES TECHNIQUES POUR L'EVALUATION DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX Mai 2003 Yaoundé, Cameroun, du 12 - 15 février 2002

REUNION DES EXPERTS DES PAYS FRANCOPHONES D ...Ce rapport présente les résultats de la réunion d’experts des pays francophones d’Afrique qui s’est tenue du 12 au 15 février

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Document de

Travail

FOPW/03/5

DEPARTEMENT DES FORETS

PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

REUNION DES EXPERTS DESPAYS FRANCOPHONES D'AFRIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT DES TECHNIQUES

POUR L'EVALUATION DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

Mai 2003

Yaoundé, Cameroun, du 12 - 15 février 2002

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DEPARTEMENT DES FORETS

PROGRAMME PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

REUNION DES EXPERTS DESPAYS FRANCOPHONES D'AFRIQUE SUR LE DEVELOPPEMENT DES TECHNIQUES

POUR L'EVALUATION DES PRODUITS FORESTIERS NON LIGNEUX

PROGRAMME DE PARTENARIAT COMMISSION EUROPEENNE - FAO

DE GESTION DURABLE DES FORÊTS DANS LES PAYS ACP D'AFRIQUE

Yaoundé, Cameroun, du 12 -15 février 2002

Mai 2003

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PREAMBULE

Une récente revue littéraire sur les méthodes et techniques courantes d’évaluation des produits forestiers non ligneux réalisée par une consultante de la FAO a mis en lumière le manque d’outils fiables pour inventorier ces ressources. Avec une connaissance vague de ces ressources, il devient difficile d’adopter des stratégies claires pour assurer à la fois la gestion durable, le développement et le commerce des produits qu’elles fournissent.

Le Programme de Partenariat CEE-FAO intitulé «Gestion durable des forêts dans les Pays ACP d’Afrique» s’est intéressé dans son Volet No.4 à la recherche d’une solution à cet épineux problème en développant des méthodologies pratiques pour une meilleure évaluation de ces ressources.

De tels outils pourraient permettre aux services forestiers nationaux d’assurer un bon suivi ces ressources de base, de développer des systèmes de récoltes, donc de contribuer à la gestion durable des forêts dans cette région du monde.

C’est dans ce contexte que la Division des Produits Forestiers de la FAO, le Ministère de l’Environnement et des Forêts du Cameroun ainsi que CIFOR ont co-organisé à Yaoundé, du 12 au 15 février 2002, la réunion d’experts francophones d’Afrique pour réfléchir sur la manière de développer les techniques pour évaluer les produits forestiers non ligneux qui sont des ressources très prisées par les communautés locales d’Afrique.

Le résultat de cette réunion a été l’adoption du cadre logique ainsi que la table des matières du document final des méthodologies pratiques d’inventaires en préparation. L’outil en confection permettra de compléter les efforts de la FAO et de ses partenaires en faveur de la gestion durable des forêts dans les Pays ACP d’Afrique.

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REMERCIEMENTS

Ce rapport présente les résultats de la réunion d’experts des pays francophones d’Afrique qui s’est tenue du 12 au 15 février 2002 de Yaoundé, sur le thème « Développement des techniques d’évaluation de ressources fournissant des produits forestiers non ligneux ». Cette réunion a été organisée dans le cadre du projet du Programme de Partenariat Commission Européenne - FAO pour l’aménagement durable des forêts dans les pays ACP d’Afrique. La Direction des Produits forestiers de la FAO a organisé grâce au soutien financier du projet GCP/RAF/354/EC, en collaboration avec le Ministère Camerounais de l’Environnement et des forêts et du Centre International pour la Recherche Forestière (CIFOR).

Nos sincères remerciements aux autorités du Cameroun pour leur excellent accueil et la Représentation de la FAO à Yaoundé pour tous les soutiens logistiques qui ont permis le bon déroulement des travaux.

Que tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces réunions reçoivent nos sincères remerciements, en particulier Messieurs le Directeur de la Division des Produits Forestiers de la FAO, le chef de la Branche de l’Utilisation des Produits Ligneux et Non Ligneux et tous les collègues de cette Branche, qui ont apporté leur grande assistance dans l’organisation de cette réunion et dans la rédaction de ce rapport.

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TABLE DES MATIÈRES

PREAMBULE .......................................................................................................................... ii

REMERCIEMENTS............................................................................................................... iii

ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS .................................................................................. vi

I. INTRODUCTION............................................................................................................ 1

1.1. Justification ................................................................................................................ 1

1.2. Objectifs de la réunion ............................................................................................... 2

1.3. Résultats attendus....................................................................................................... 2

1.4. Participants ................................................................................................................. 2

1.5. Organisation et déroulement de la réunion ................................................................ 2

II. ACTIVITÉS ET RÉSULTATS................................................................................... 3

2.1. Activités de la réunion................................................................................................ 3

2.1.1. Allocutions et Exposés-débats........................................................................... 3

2.1.2. Problèmes prioritaires ....................................................................................... 3

2.1.3. Synthèse des allocutions et des exposés ............................................................. 4

2.1.4 Table ronde sur les problèmes-clés.................................................................... 5

2.2. Résultats obtenus........................................................................................................ 6

2.2.1. Résultats des discussions.................................................................................... 6

2.2.2. Rapport du Bureau de la réunion....................................................................... 7

III. RECOMMANDATIONS............................................................................................. 9

3.1. Aux gouvernements des Etats ACP d’Afrique........................................................... 9

3.2. Au programme de partenariat CEE-FAO:.................................................................. 9

IV. CONCLUSION........................................................................................................... 10

ANNEXES............................................................................................................................... 11

Annexe 1: Liste des participants.................................................................................... 11

Annexe 2: Ordre du jour de la réunion .......................................................................... 12

Mardi 12 février 2002 ...................................................................................................... 12

Mercredi 13 février 2002 ................................................................................................. 13

Jeudi 14 février 2002........................................................................................................ 14

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Vendredi 15 février 2002.................................................................................................. 15

Annexe 3: Rapports des groupes de travail sur l’étude des clés.................................... 16

Rapport du groupe de travail No. 1 ................................................................................. 16

Rapport du groupe de travail No. 2 ................................................................................. 20

Rapport du groupe de travail No. 3 ................................................................................. 24

Rapport du groupe de travail No. 4 ................................................................................. 25

Annexe 4 : Rapport des quatre groupes de travail: ......................................................... 28

Rapport du groupe de travail – zone sèche...................................................................... 28

Rapport de groupe – zone foretière humide..................................................................... 30

Annexe 5 : Idées pour la réalisation des études de cas ................................................... 34

Annexe 6 : Textes des allocutions et discours prononcés............................................... 36

Discours du Représentant de la FAO : ............................................................................ 36

Discours d’ouverture du Représentant du Ministre de l’environnement et des forêts du Cameroun ......................................................................................................................... 38

Discours de clôture du Représentant de Son Excellence le Ministre de l’environnement et des forêts du Cameroun.................................................................................................... 40

Annexe 7 : Motion de remerciement .............................................................................. 41

Annexe 8 : Document présenté durant la réunion........................................................... 42

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES............................................................................. 53

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ACRONYMES ET ABRÉVIATIONS

ACP Afrique, Caraïbes et Pacifique

CIFOR Centre pour la Recherche Forestière Internationale

CE Commission Européenne

DF Département des Forêts

DFIDUnited Kingdom Department for International Development

(Département pour le Développement International du Royaume-Uni)

FAO Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

FOPW Sous Division de l’utilisation des Produits Ligneux et Non Ligneux

GCP Programme de Coopération FAO/Gouvernements

GTZ Office Allemand de la Coopération Technique

MINEF Ministère de l’Environnement et des Forêts (Cameroun)

NTFP Produits forestiers autres que le bois (Non Timber Forest Products)

ONG Organisation Non Gouvernementale.

PFNL Produits Forestiers Non Ligneux

RAF Bureau Régional de la FAO pour l’Afrique

RERFT Réseau Européen de Recherche Forestière Tropicale

ToR Termes de Référence.

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I. INTRODUCTION

1.1. Justification

En Afrique, les populations locales utilisent un grand nombre de produits forestiers non ligneux pour leur consommation personnelle et pour la vente. Les communautés rurales accordent beaucoup d’importance à ces produits qu’elles récoltent toute l’année, soit pour l’autoconsommation, soit pour le commerce (plantes, fruits, résine, écorces, animaux). Cependant, la façon de récolter ces produits pose des problèmes. Cette récolte provoque souvent la destruction de la ressource mère, justement à cause du fait que les populations ont très peu de connaissance permettant d’éviter la destruction des forêts qui abritent ces ressources. Améliorer les outils pour mieux évaluer ces ressources, et maîtriser les facteurs socio-économiques qui induisent leur surexploitation est devenus un réel besoin qu’il faudrait satisfaire. Sans quoi il serait difficile de gérer ces ressources de manière durable.

L’objectif du volet No.4 du Projet ¨Gestion durable des forêts dans les pays ACP d’Afrique¨ (GCP/RAF/354/EC) du Programme de partenariat entre la Commission Européenne et le FAO est de rechercher cette solution à ce problème. Il vise spécifiquement le développement des techniques pratiques pour évaluer les ressources fournissant les produits forestiers non ligneux, afin de mieux assurer le suivi et le contrôle de la gestion de ces ressources à travers toute l’Afrique.

La réalisation des activités ci-après devrait permettre d’atteindre l’objectif de ce volet :

Organiser des réunions de consultation d’experts sur l’évaluation des produits forestiers non ligneux pour une meilleure préparation un document final des guides d’inventaires des PFNL.

Revoir, évaluer et documenter les expériences courantes sur l’évaluation des ressources fournissant les produits forestiers non ligneux dans les Pays ACP d’Afrique.

Tester dans les quatre sous régions d’Afrique la fiabilité des guides provisoires d’inventaire sur certaines des ressources fournissant les produits forestiers non ligneux;

Rédiger un document final des guides pratiques d’évaluation de ces ressources, puis, organiser un atelier pour discuter les résultats des études de cas, et valider l’approche méthodologique suggérer pour la préparation du document final des guides.

Ce rapport présente les travaux de la réunion des experts des pays francophones d’Afrique, conjointement organisée que la Division des produits forestiers de la FAO a organisée du 12 au 15 février 2002, à Yaoundé, Cameroun, avec le soutien financier du projet. L’organisation a bénéficié de l’assistance du Ministère camerounais de l’Environnement et des Forêts (MINEF), et Centre International pour la Recherche Forestière (CIFOR).

Durant quatre jours de travaux, les experts ont eu des sessions en plénière et des groupes de discussions sur les différents thèmes suivants : (1) Approche méthodologique pour développer les guides d’inventaires des ressources fournissant des produits forestiers non ligneux ; (2) Clés scientifiques pour concevoir les protocoles d’inventaires de ces ressources ; (3) Structure des rapports des études de cas ; (4) Suggestion des idées pour la réalisation des études de cas, et enfin, (5) Identification des problèmes prioritaires pour tester les protocoles d’inventaires. Ces discussions leurs ont permis d’atteindre tous les objectifs fixés par les organisateurs de cette rencontre. La réunion des experts a aussi fait des recommandations.

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1.2. Objectifs de la réunion

Les principaux objectifs de la réunion de Yaoundé sont les suivants :

Finaliser le travail de revue du schéma de l’approche méthodologique pour l’élaboration du document final des guides pratiques génériques d’inventaire des produits forestiers non ligneux.

Développer des idées pour la réalisation des études de cas basées sur le test des de protocoles d’inventaire, et proposer un schéma standard pour la présentation des rapports de ces études.

Approuver le schéma de la structure du document final des guides d’inventaire.

1.3. Résultats attendus

Les résultats attendus de la rencontre de Yaoundé étaient les suivants :

Amélioration de l’approche méthodologique sur les techniques pratiques d’évaluation des PFNL, ainsi que la structure du document final des guides.

Recensement des problèmes prioritaires souvent rencontrés lors des travaux d’inventaires des PFNL et suggestion des solutions concrètes pour résoudre ces problèmes.

Identification de quatre sujets d’études de cas pour le teste des protocoles d’inventaire proposé par le projet

Etablissement d’un partenariat actif entre la FAO et les partenaires potentiels qui travaillent dans le domaine des produits forestiers non ligneux four les échanges d’informations.

1.4. Participants

Au total 35 experts d’horizons divers, venus de 13 pays ont participé à cette réunion. Les pays suivants ont envoyé des experts : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, République Centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo. Trois institutions internationales (CIFOR, FAO et l’Agence allemande de coopération technique (GTZ)) ont été représentées par leurs délégués. La presse nationale, ainsi que deux organisations non gouvernementales (ARRP et Green Value) ont également pris une part active aux travaux de cette réunion. La liste des participants se trouve en Annexe 1.

1.5. Organisation et déroulement de la réunion

Le cérémonie d’ouverture officielle, reportée d’un jour à cause de la journée fériée, et la clôture, ont lieu dans la Salle de Conférence de l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé, sous la présidence du le Secrétaire Général du MINEF, et du Représentant de la FAO a.i. Les travaux ont été dirigés par un Bureau élu, composé de quatre membres. La supervision, l’animation et l’encadrement technique des discussions ont été assurés par le fonctionnaire de la FAO et la Consultante de la FAO. Les activités se sont déroulées soit en plénière, soit dans les groupes de discussions thématiques.

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II. ACTIVITÉS ET RÉSULTATS

2.1. Activités de la réunion

2.1.1. Allocutions et Exposés-débats

Les activités de la réunion se sont déroulées soit en session plénière, soit dans les groupes de discussions. Au cours de leurs travaux, les experts ont successivement suivi trois allocutions et des exposés. Les allocutions ont été délivrées par le Secrétaire général du MINEF au nom des autorités du pays hôte de la réunion, et du Représentant a.i. de la FAO. Les exposés techniques quant à eux ont été présentés par le fonctionnaire de la FAO ainsi que la consultante tous deux venus de Rome pour la circonstance. Les grandes idées des discours et exposés sont rapportées dans le paragraphe ci-dessous.

Sur le plan technique, des exposés ont été présentés. Le premier exposé a donné une vue d’ensemble du projet GCP/RAF/354/EC, et le second sur les conclusions de l’Atelier de Rome sur les PFNL tenu à Rome en mai 2000. Dans les sessions plénières ou dans les groupes de discussions, les experts ont exécuté les tâches suivantes :

Etude des documents provisoires sur l’approche méthodologique et l’usage clés scientifiques pour la conception des protocoles d’inventaire des ressources de PFNL.

Etude de la structure de l’avant-projet de la Table des matières du futur document des guides.

Identification de quatre thèmes d’études de cas pour les consultants nationaux qui doivent tester les projets de protocoles d’inventaire proposés par le projet.

Identification des grands problèmes qui freinent les activités d’inventaire des ressources fournissant les produits forestiers non ligneux, et pour lesquels les solutions doivent être trouvées.

Développement des idées pour aider à l’avancement des travaux des études de cas sur le terrain, et adoption d’un format standard pour la présentation des rapports de ces études.

De fructueuses discussions ont permis aux experts de tirer des conclusions sur les thèmes qui leur ont été proposés, et d’approuver tous les comptes rendus des travaux en groupes. Chaque rapporteur a qui présenté les résultats de son groupe de discussion. La dernière activité a été la Table ronde à laquelle les experts et les encadreurs ont participé afin de passer en revue tous les thèmes débattus durant les quatre jours de rencontre. Les résultats de cette Table ronde sont présentés au paragraphe 2.1.3.

2.1.2. Problèmes prioritaires

Les discussions poursuivies en plénière ou dans les groupes de travail. Ce qui leur a permis d’établir une liste d’obstacles qui affectent négativement les résultats d’inventaires de PFNL. Il s’agit de :

Difficulté de quantification de la production.

Piégeage des produits contre les prédateurs dont l’action fausse les résultats des échantillons.

Absence d’unités de mesure ou normes communément acceptées.

Difficulté d’estimation de la récolte, souvent à cause de la dispersion des récolteurs.

Problème de fixation de la taille des échantillons.

Difficulté de conception des dispositifs d’essai pour avoir des résultats fiables.

Protection des expérimentations (placettes) contre les effets de destruction ou prédation.

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Problèmes de conditionnement et de conservation des produits qui sont très périssables.

Manque d’expertise pour les gens qui entreprennent les travaux d’inventaire.

Limitation de connaissance sur les ressources ciblées pour l’inventaire.

Problèmes de grande variété et de diversité des produits à inventorier (multi ressource).

Problèmes de grande variabilité dans les produits cibles.

Difficulté de contrôle efficace pour s’assurer d’une gestion durable des produits récoltés.

Ces problèmes prioritaires devraient être examinés lors des études de cas testant les protocoles d’inventaires des PFNL sur le terrain.

2.1.3. Synthèse des allocutions et des exposés

Les experts ont écouté avec une grande attention l’allocution du Représentant de la FAO a.i, soulignant l’importance des PFNL pour les populations rurales qui vivent dans des conditions socio-économiques difficiles, et sous les menaces permanentes de la faim et la pauvreté. Il a également salué le bel exemple du partenariat CE-FAO, qui est une réponse concrète à un besoin d’importance et de portée universelle. C'est-à-dire la confection des outils pour évaluer les ressources de PFNL.

Les experts ont suivi les deux allocutions prononcées par le Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et des Forêts du Cameroun au nom du Ministre empêché : un premier discours à l’ouverture des travaux pour souhaiter la bienvenue à tous les experts, et un second discours lors des cérémonies de clôture définitive des travaux de la réunion pour remercier ces derniers pour les bons résultats obtenus.

Les experts ont suivi un exposé du Fonctionnaire forestier de la FAO sur l’aperçu général du Programme de Partenariat CE-FAO pour assister les pays ACP d’Afrique à gérer durablement leurs ressources forestières. Les experts ont posé des questions sur les différents volets, notamment le risque de la taxation abusive et leurs effets négatifs sur la vie des petits collecteurs de PFNL. L’orateur a répondu à toutes ces questions, et les experts se sont dits satisfaits de ces réponses.

La consultante FAO a présenté les résultats et les conclusions de l’Atelier de Rome de mai 2000, organisé conjointement par la FAO et le RERFT sur les besoins en outils d’évaluation

des PFNL1 . Elle a également introduit le Bulletin FAO Non-Wood News No. 13

2. Les

experts ont posé beaucoup de questions pour demander des explications sur la terminologie de certains concepts, ainsi que des éclaircissements sur certaines méthodes évoquées dans l’exposé. La consultante FAO a répondu à certaines questions. Pour d’autres, elle a dit que aux experts les réponses viendront des travaux dans les groupes de discussions prévues à cet effet.

Les encadreurs de la réunion ont fait des exposés d’orientation pour introduire chaque thème inscrit au programme. Les experts se sont organisés en Groupes de travail pour aborder les thèmes suivants : (i) : Approche méthodologique pour le développement des guides pratiques d’inventaire ; (ii): Etude des clés pour l’élaboration des protocoles d’inventaires; (iii) : Identification de quatre produits pour la vérification des problèmes dits prioritaires, et pour le

1 ETFRN-FAO-DFID, 2001: Proceedings of a workshop. Developing Needs Based on Inventory Methods for Non-Timber Forest Products; 4-5 Mai, 2000; Rome, Italie. 103p (Copies disponibles en anglais seulement).

2 Wong J.L.G., Thornber K. et Baker N. (2001) Evaluation des ressources des produits forestiers non ligneux:Expériences et principes biométriques. NWFP Series 13. FAO, Rome. Sous presse.

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test de fiabilité des protocoles proposés ; (iv): Idées pour développer les études de cas pour le test de protocoles, et schéma standard pour la présentation des rapports de ces études.

A la fin de leurs travaux, les Rapporteur des groupes de travail ont eu à présenter en plénière les résultats des échanges en session plénière (Annexe 2).

Le Rapporteur général au nom du Bureau présenté le Rapport final de la réunion. Les experts ont adopté après de légers amendements. La réunion a aussi adressée des motions de remerciement, à la CE et à la FAO pour avoir permis la tenue de cette réunion, ainsi qu’aux autorités du pays qui a abrité la rencontre. Ils ont exprimé aussi leur satisfaction pour le bon encadrement technique assuré par l’équipe de supervision de la FAO, ce qui a permis le bon déroulement des travaux.

2.1.4 Table ronde sur les problèmes-clés

Les experts ont consacré la table ronde à des échanges sur les problèmes-clés, qui malheureusement n’ont pas encore trouvé de réponses claires.

Question No.1 Fiabilité des conseils proposés sur les méthodes d’élaboration des guides d’inventaires(utilisation des clés)

Réponses :

Les conseils doivent être fiables. L’idée d’utiliser les clés est bonne, cependant il faut des directives simples pour les agents de terrain pour résoudre certains problèmes liés à l’inventaire des PFNL. Exemples de ces problèmes : estimation des coûts des travaux, facilité d’utilisation du matériel, et bonne compréhension de la méthodologie.

A cause de leur importance, il faudrait que la méthode et les outils utilisés pour faire l’analyse des données soient simples et fiables.

Le manuel des guides ne doit pas comporter trop de détails, seulement des directives simples, faciles à utiliser par tous les cadres, y compris ceux du niveau intermédiaire (chef de District forestier).

Les dispositifs des guides ne doivent pas être surchargés avec les normes sur la démographie des populations des ressources étudiées.

Réponse :

Les guides s’adresse d’abord à une espèce unique, ensuite des conseils sur la méthode d’inventaire multi ressource.

Question No.2 Utilisation des directives préconisées dans lesguides pour traiter les problèmes d’une espèce unique, ou de multiples espèces.

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Réponse :

L’utilisation et le choix des clés simples pour la conception des protocoles d’inventaire, mais au cas par cas, et à condition évidemment que la clé choisie permette d’avoir un protocole qui fournit des résultats conformes aux objectifs de l’inventaire.

Question No.4 Conception des clés spécifiques et méthodes intégrantl’inventaire des animaux.

Réponse :

Les experts ont préféré laisser cette question aux spécialistes de gestion de la faune. Bien que les animaux sauvages soient considérés comme faisant partie intégrale de la forêt, l’inventaireen tant que PFNL devrait se faire avec prudence pour éviter d’empiéter sur le territoire d’autres disciplines.

Question No. 5 Problème de l’emploi des terminologies courantes pour définir les ressources de forêt autres que le bois : l’emploi des termes PFNL et NTFP ?

Réponse :

Les experts ont fait remarquer que des confusions subsistent sur le plan de terminologie. Les termes usuels PFNL (en anglais NWFP/ NTFP) ne désignent pas toujours ces produits de façon précise. Le document des guides pourrait apporter de l’aide à cette clarification si possible afin de mettre tout le monde d’accord.

2.2. Résultats obtenus

A la fin de leurs travaux, les experts ont abouti aux résultats suivants :

2.2.1. Résultats des discussions

L’approche méthodologique pour le développement des guides pratiques d’inventaire a été adoptée.

Les quatre études de cas ont été sélectionnées pour le test des protocoles. Ces études seront menées respectivement au Bénin, au Cameroun, en République Centrafricaine et au Tchad.

La structure et de la table des matières du document final des guides ont été adoptés.

Les directives destinées à aider les consultants nationaux pour conduire les études de cas ont été complétées et adoptées.

Question No.3 Champ d’utilisation des clés pour la conception des guides des techniques d’inventaire des PFNL.

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Un format standard pour présenter les rapports des études de cas a été adopté.

Les experts ont bien accueilli la présentation de la publication du Bulletin No.13 de la FAO intitulé «Evaluation des ressources des produits forestiers non ligneux - expériences et principes biométriques».

Les experts ont fait des recommandations, et ont adressé des motions de remerciement à la Commission Européenne et la FAO pour avoir initié et soutenu favorisé cette rencontre, et au gouvernement du pays hôte pour avoir accepté d’abriter cette réunion.

2.2.2. Rapport du Bureau de la réunion

Les experts ont suivi le rapport final présenté par le Rapporteur général du Bureau de la réunion, puis ils ont adopté ce rapport. Ci-après le texte intégral du rapport qui a été adopté.

La réunion de consultation des Experts des pays ACP francophones d’Afrique sur le développement des techniques d’inventaires des produits forestiers non ligneux s’est déroulée du 12 au 15 février 2002 dans la salle de conférences de l’hôtel Mont Fébé à Yaoundé, République du Cameroun.

La journée du 12 février 2002 étant déclarée fériée, les cérémonies officielles d’ouverture de la réunion ont été reportées au 13 février 2002. Des experts de 13 pays Francophones africains ont participé à la réunion (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, République Centrafricaine, Rwanda, Sénégal, Tchad et Togo), ainsi que deux organisations non gouvernementales (ARRP et Green Value) et trois institutions internationales (FAO, CIFOR et GTZ).

Le bureau de la réunion mis en place était composé comme suit :

Président : M. Clément SEMEY (Cameroun)

Vice Président : M. Michel BONANNEE (République Centrafricaine)

1er Rapporteur : M. Kodjo Kadévi ETSE (Togo)

2ème Rapporteur : M. Djiramba DIAWARA (Guinée)

Les travaux se sont déroulés conformément au calendrier pré-établi autour des thèmes suivants :

Les objectifs du Programme de partenariat Union Européenne-FAO pour soutenir la gestion durable des forêts dans les pays ACP d’Afrique.

La présentation du projet de guide d’inventaire des produits forestiers non ligneux

La présentation du document technique sur les questions clés pour l’élaboration d’un guide d’inventaire des produits forestiers non ligneux

L’élaboration des grandes lignes par l’adoption d’un format standard de présentation des études de cas

L’identification des études de cas prioritaires et autres activités requises pour l’élaboration du guide d’inventaire des produits forestiers non ligneux.

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L’exposé sur la méthodologie a été présenté en plénière. Il a été suivi des débats, puis des travaux en groupe et aux restitutions.

Au terme de quatre jours de travaux intenses, caractérisés par des échanges cordiaux et fructueux et une atmosphère conviviale, les experts ont apporté leur contribution à l’élaboration d’un guide simple et pratique des techniques d’inventaires des produits forestiers non ligneux.

En outre, quatre produits forestiers majeurs ont été identifiés pour faire l’objet d’études de cas sur la base des clés retenues dans le cadre de ce guide. Ces études se dérouleront dans deux zones écologiques :

Pour la zone humide, les lianes en République Centrafricaine et les écorces au Cameroun.

Pour la zone sèche, les feuilles au Bénin et les exsudats au Tchad.

Les rapports détaillés des différents travaux se trouvent en annexe au présent rapport final.

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III. RECOMMANDATIONS

La réunion a fait les recommandations suivantes :

Considérant la faible implication des Etats africains dans le financement des projets liés à la gestion des produits forestiers non ligneux ;

Considérant l’importance des produits forestiers non ligneux comme source d’aliments, de revenus, de médicaments, d’identité culturelle ;

Considérant l’intérêt économique grandissant des produits forestiers non ligneux dans nos pays ;

Considérant les initiatives de la FAO en partenariat avec la CEE dans le cadre du développement des techniques d’inventaire des ressources des produits forestiers non ligneux ;

Considérant l’insuffisance de l’expertise en matière d’inventaire des produits forestiers non ligneux ;

Considérant le caractère périssable de certains produits forestiers non ligneux ;

Considérant la grande pauvreté des populations d’Afrique dont la survie de la plus part ce ces populations dépend de la gestion durable de ces ressources;

3.1. Aux gouvernements des Etats ACP d’Afrique

Qu’un intérêt particulier soit suscité au niveau des pays africains sur la maîtrise du potentiel des produits forestiers non ligneux (PFNL) en vue de la lutte contre la pauvreté et la gestion durable.

3.2. Au programme de partenariat CEE-FAO:

Que la FAO, en partenariat avec la CE, poursuive les réflexions sur les PFNL.

Que la FAO, en partenariat avec la CE et les autres organisations partenaires, soutiennent la mise au point de méthodes standards d’inventaire des PFNL.

Que le guide d’inventaire comme outil pour améliorer le suivi et l’évaluation des ressources des PFNL soit une référence approuvée et appliquée par les pays africains et toutes les institutions œuvrant dans le domaine des inventaires des PFNL.

Que soient développées des techniques de récolte appropriées pour les PFNL dont l’exploitation pourrait menacer la ressource.

Que des formations soient intensifiées pour une expertise étendue dans le domaine des inventaires des PFNL.

Que soient développées des techniques de conservation et de conditionnement des PFNL en vue d’une large et plus longue période d’utilisation.

Qu’une large diffusion du guide soit faite au niveau des Etats et des institutions de formation et de recherches.

Que le Département des forêts de la FAO utilise les experts de cette réunion comme points focaux dans leurs pays respectifs.

Fait à Yaoundé, le 15 février 2002

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IV. CONCLUSION

La Réunion des experts des pays francophones d’Afrique qui s’est tenue du 12 au 15 février 2002 a atteint les objectifs fixés par les organisateurs de cette réunion. Tous les sujets proposés ont été débattus à fond par une audience essentiellement composée de personnes ayant une vaste expérience des travaux de terrain. Ce qui s’est reflété à travers les éléments tels, le niveau constructif des débats sur les thèmes proposés ayant permis l’obtention de bons résultats, les recommandations pertinentes qui sont formulées, le rapport final du Bureau de la Réunion, les échos du succès répercutés par la presse écrite et les média audio et visuelles du Cameroun sur cet événement soit par des interviews, soit des reportages.

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ANNEXES

Annexe 1: Liste des participants

N° Nom(s) et Prénom(s) Pays/Organisation Tél. /Fax email

1 Jean-Paul GWET GTZ 994 37 21 [email protected]

2Michael Philippe BALINGA

ARRP 999 25 10 [email protected]

3 Nestor SOKPON BENIN (229) 30 30 84 [email protected]

4 Jenny WONG UK 44 1248 602124 [email protected]

5 Mahamat H. AHAMAT TCHAD 235 523128 [email protected]

6 Nzore KADZA COTE D’IVOIRE 22 4770 00

7 Michel BONANNEE RCA (236) 61 24 74 [email protected]

8 Djiramba DIAWARA GUINEE (224) 41 10 89 [email protected]

9 Habi SOULEY NIGER (227) 73 33 29

10 Kodjo Kadévi ETSE TOGO (228) 221 28 97 etsekadé[email protected]

11 Joël J. LOUMETO CONGO (242) 68 38 23 [email protected]

12 François NDECKERE FAO/ROME 00390657055015 Franç[email protected]

13 Kimsé OUEDRAOGO BURKINA FASO (226) 357879 [email protected]

14 Konaté GAOUSSOU MALI (223) 233696 [email protected]

15 Thérèse MUSABE Rwanda/UNR [email protected]

16 Yanek DECLEIRE SENEGAL/GTZ (221) 822 02 82/8236106

[email protected]

17Salomon Janvier BELINGA

MINEF/CAMEROUN 221 41 87 onadef@camnet

18 Rachel BIDJA MINEF/CAMEROUN 777 70 66

19Rostand AZEGUE TEMGOUA

CFDP/MINEF 989 19 11 [email protected]

20 Flavien NGIBAOT MINEF/CAMEROUN 993 37 99

21 Joseph LEKEALEM MINEF/CAMEROUN 987 95 43 [email protected]

22 Abdon AWONO CIFOR CAMEROUN 766 85 59 [email protected]

23 Paul FOLLOH MBAH GREEN VALUE 987 77 99 [email protected]

24 Etienne NGUEGANG MINEF/CAMEROUN 987 43 27 [email protected]

25François MONEZE ASSOUMOU

MINEF/CAMEROUN 223 92 33

26 Danielle LEMA NGONO CIFOR CAMEROUN 992 35 41/223 75 22 L. [email protected]

27Julius Chupezi TIEGUHONG

CIFOR CAMEROUN 983 48 40/223 75 22 [email protected]

28 Hermyne ASSOUMOU MINEF/CAMEROUN 983 41 77

29 Igor GUINWETH-BIBEY ADES/CAMEROUN 981 91 81 [email protected]

30 Guy Ebenezer KANA PEC/CAMEROUN 222 62 62 [email protected]

31 Clément SEMEY MINEF/CAMEROUN 223 92 33

32Emmanuel Marcel NDONGO

IVERO KBI/CAMEROUN

223 92 33

33 Pierre ABBE CAMEROUN BP 345 YAOUNDE

34 Louis DJOMO CIEFE/CAMEROUN BP 2503 YAOUNDE

35 Jean Lagarde BETTI MINEF/CAMEROUN

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Annexe 2: Ordre du jour de la réunion

Mardi 12 février 2002

Heure Emploi du temps

8h30 Enregistrement des participants à l’hôtel Mont Fébé

9h00

Travaux - Session plénière Tour de Table: Présentation des experts et autres participants présents (expériences, techniques, domaine de travail) Election du Président et des membres du Bureau Présentation du calendrier et des objectifs de la réunion : F. NDeckere-Ziangba

10h30 Présentation du programme de partenariat CE-FAO : F. NDeckere-Ziangba

11h00 Brève présentation des conclusions de l’Atelier de Rome sur l’évaluation des ressources de PFNL suivie des débats: Jenny Wong

12h30 Présentation du projet de Guides d’inventaire de PFNL, suivie de discussions avec Jenny Wong et F. NDeckere-Ziangba

13h00 Déjeuner (en groupe)

14h30 Travaux en plénière Jour 1 (suite): Guides d’inventaire des PFNL et discussions (suite): Jenny Wong et F. NDeckere-Ziangba.

14h45:

Présentation

du document technique sur questions–clés pour l’élaboration des guides

de l’inventaire des PFNL - Discussions et tour de table . Jenny Wong

Analyse des forces et faiblesses des méthodes et techniques courantes Identification des principales activités nécessaires pour le développement des guides pratiques d’inventaire des PFNL: Jenny Wong.

15h30 Pause Café

16h00 Poursuite des discussions –Tour de table sur le sujet ci-dessus

16h30 Evaluation du Jour 1, Calendrier du Jour 2 et Constitution d’une liste pour les groupes de travail

17h30 Clôture

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13

Mercredi 13 février 2002

Heure Emploi du temps

9h30 Cérémonie d’Ouverture de la réunion présidée par le Secrétaire général, Représentant le Ministre de l’Environnement et des Forêts

Mot du Représentant de la FAO

Discours d’ouverture du Représentant du pays hôte

Suspension de séance - Photos de groupe suivies de rafraîchissements

9h50 Reprise des travaux en Plénière

Présentation du programme de la journée : F. NDeckere-Ziangba

Présentation de la méthodologie de travail en groupe: Jenny Wong

Session en Groupe de travail

Problème: Détails sur les principes de statistique et techniques appliquées dans le cadre des inventaires des PFNL

Question: Type, format et but de l’étude.

10h30 Pause café

11h00 Suite des travaux en Groupe

12h30 Déjeuner en groupe

14h00 Suite des travaux en groupe

15h30 Pause café

16h00

Reprise des travaux en session plénière - Jour 2 (suite): Présentation des résultats des travaux en groupe par le Rapporteur du Groupe de travail No.1 + débats Présentation des résultats des travaux en groupe par le Rapporteur du Groupe de travail No.2 + débats

18h00 Evaluation du Jour 2 et planification des activités du Jour 3

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14

Jeudi 14 février 2002

Heure Emploi du temps

9h15 Poursuite des discussions – Tour de table

Identification des études de cas prioritaires (produits) et autres activités requises pour l’élaboration des guides d’inventaire des PFNL

10h30 Pause café

11h00 Suite Travaux en Groupe

Elaboration des grandes lignes : adoption d’un format standard de présentation des études de cas, des TORs, budget et calendrier d’exécution des activités, préparation des projets de protocoles d’études, etc. pour les études prioritaires (un groupe de travail par thème d’étude identifié).

12h30 Déjeuner en groupe

14h00 Suite de travail en groupe, Elaboration du schéma des protocoles par type de produit sélectionné, puis planification des travaux de l’étude.

15h30 Pause café

16h00 Session des travaux en plénière - Jour 3 (suite)

Présentation suivie de discussions des résultats des travaux en groupe

19h00 Evaluation du Jour 3, puis clôture

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15

Vendredi 15 février 2002

Heure Emploi du temps

9h00Session des travaux en plénière - Jour 4

Présentation du programme de la journée : F. NDeckere-Ziangba

Le Rapporteur présente les résultats des travaux du 3ème Jour de réunion suivi de l’adoption

9h30Poursuite des travaux de Groupes sur l’identification des produits pour les études de cas et sur les protocoles.

12h30Déjeuner

14h00Session Plénière - Jour 4 (suite et fin)

Chaque Rapporteur présente les résultats des travaux de son groupe suivis de discussions.

Les experts amendent les rapports puis les adoptent

15h00Brève revue générale des thèmes débattus lors des quatre jours de travaux

Rédaction du projet de Rapport final par le secrétariat du Bureau de la réunion : Secrétariat + équipe d’encadrement

Préparation des recommandations et des motions de remerciement (Groupes adhoc)

Adoption des projets de documents suivants :

rapport final

motions de remerciement

recommandations

Organisation pour le retour des experts

16h30Cérémonie de clôture Arrivée des invités Présentation du Rapport final de la réunion et lecture des motions de remerciement et des recommandations Discours de clôture des travaux lu par le représentant du Ministre de l’Environnement et des Forêts

17h00Fin de la cérémonie

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Annexe 3: Rapports des groupes de travail sur l’étude des clés

Quatre Groupes de travail ont été formés pour réviser le document des clés proposées pour l’élaboration des guides et ont produit leurs rapports.

Rapport du groupe de travail No. 1

Méthodologie adoptée par le groupe pour faire l’étude du document : Une question correspond à une clé (voir la suite ci-dessous)

Quelle est l'espèce ressource ? (forme de vie) :

Clé 2. Q 1&2

Où se trouve t elle ? (environnement):

Le groupe propose que les questions sur Clé 2, 3 et Clé 1- Q3 soient reformulées.

Quand est-elle présente ? :

(Clé 3b -Q 1)

Clé No.1

Taille et zone d'étude – Accessibilité de la zone

Distribution spatiale de l'environnement (uniforme / discret / linéaire, etc.)

Distribution à l'intérieur de la zone (commun, rare, etc.)

Etude du tableau-Clé 1 : Conception d'échantillonnage - distribution spatiale de la population

Question Réponse Lien Grande > 1000 ha 3. Moyenne (100 à 1000 ha) 2.

Quelle est la taille de la zone d'étude ?

Petite 100 ha 2. Beaucoup (des milliers) 3. Nombre attendu

d'individus Peu (jusqu'à des centaines) Recensement Difficile (terrain, sécurité, vaste zone)

Echantillonnage intensif dans les zones étudiées. Eviter d’extrapoler les résultats obtenus à toute la zone à moins de s’assurer de son homogénéité

Accessibilité de la zone

Facile 4. Habitats discrets Echantillonnage stratifié.

Voir comment l’espèce est distribuée. Aller à 5. Habitats facilement identifiés

Echantillonnage stratifié. Voir comment l’espèce est distribuée. Aller à 5.

Habitat linéaire Cartographie des galeries forestières qui traversent plusieurs zones. Aller à 5. Echantillonnage par bande.

Distribution spatiale de la ressource(uniforme / discret / linéaire. etc.) (cartographie)

Habitats uniformes 5. Comment l'espèce est-elle distribuée

Variabilité à petite échelle (dizaines de mètres)

Echantillonnage par séries ordonnées Echantillonnage à deux niveaux

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Question Réponse Lien Echantillonnage par groupe

Regroupement à échelle intermédiaire (centaines de mètres)

Identique à variabilité à petite échelle

Transition graduelle selon des gradients environnementaux – écotones (milliers de mètres)

Localisation stratifiée s’adaptant à une fraction d'échantillonnage proportionnelle à la moyenne de la strate antérieure Transects aléatoires ou systématiques

dans l'espace ? (conceptiond'échantillonnage)

Distribuée uniformément Echantillonnage aléatoire simple Echantillonnage systématique

Etude du tableau-Clé 2 Unité d'échantillonnage - forme de vie des espèces ressources

Question Réponse Lien Une plante 2. Un champignon 4. Un animal 5.

Qu'est-ce que l'espèce ressource ?

Un insecte 7. Arbres, arbustes ou palmiers 3. Lianes Placettes cylindriques

Placettes d'intersection avec un plan Placettes d'intersection linéaire Placettes de surface fixée

Bambous Intersection linéaire Surface fixée

Epiphytes Placette volumétrique Arbres échantillons aléatoires ou stratifiés (selon l'espèce hôte)

Quel type de plante est-ce ?

Herbes Placettes de surface fixée Forêts denses Savanes boisées

Comptage de l'arbre le plus proche Carré autour d’un point central Placettes de surface fixée TransectsEtudes par observation aérienne

Dans quel type d'environnement se trouve l'arbre ou arbuste ?

Terres agricoles Enquête basée sur l'exploitation agricole Comme pour les savanes boisées

Epiphytes Echantillonnage double des arbres hôtes Sur le sol forestier Placettes longues, étroites

Où peut-on trouver les champignons ?

Dans le sol Placettes de surface creusée fixée Aucun 6. Espèce abondante ou résistante à la capture

Pièges en lignes Filets de brume Marquage-recaptureChasse (Drives)

Quel est le niveau du risque que vous pouvez prendre de perturber les animaux?

Espèce suffisamment abondante pour être tuée

Piégeage

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Question Réponse Lien A partir de leurs cris Postes d'écoute

Transects (Distance) A partir de leur observation Transects (Distance) A partir de leur traces (crottes, empreintes, nids etc.)

Transects (Distance) Interception linéaire pour les pistes Placettes ratissées +/- appâtées

Comment pouvez-vous identifier et compter les animaux?

A partir de photos Pièges photographiques (spécialement pour les animaux rares ou timides)

Immobile (chrysalide, larves, colonial insectes à milieu de vie fixe, comme les termites ou les abeilles)

Deux étapes d’échantillonnage pour les plantes hôtes ou colonies

Quelle est degré de mobilité de l'insecte ?

Insectes volants (papillons de jour et de nuit)

TransectsPièges appâtés Fogging

Etude du tableau - Clé 3a Enumération de la population ressource - forme de croissance

Question Réponse Lien Individus génétiquement différents

2.

Individus faits à partir de clones 3.

Quel est le niveau de différence entre les individus de l'espèce ressource ? Individus diffus (par ex.

mycélium) Empreinte génétique pour identifier les individus Traiter la partie visible de l'individu comme des clones

Discret (individu seul) Compter les individus Comment les individus sont-ils espacés ? En groupes Echantillonnage double ou à deux niveaux

: compter les groupes et mesurer la densité au sein des groupes

Oui Echantillonnage double ou à deux niveaux : compter les colonies et mesurer la densité au sein de la colonie.

Il est évident de déterminer où un groupe de clones ou une colonie commence et finit ?

Non Mesurer la densité des clones, c'est-à-dire ramets et extension de l'individu. Estimation de couverture, hauteur Braun-BlanquetDomaine

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Etude du tableau - Clé 3b : Visibilité - organismes saisonniers et fugaces

Question Réponse Lien Seulement durant une saison spécifique

2.Quand le produit est-il présent ?

Toujours Etude sur une seule année

Produit constant Une étude sur une seule année peut être suffisante, mais vérifier la variabilité annuelleQuelle est la variabilité

saisonnière du produit ?Produit très variable

Etudes sur plusieurs années (PSPs) Prévisions

Visible si présent Clé 4 Quelle est la visibilité de l'organisme ? Fugace - pas facilement visible,

même présent sur la placette Corriger pour détectabilité imparfaite

Etude du tableau - Clé 4 : Quantification du produit - partie de l'individu récolté

Question Réponse Lien Non 2.

L'individu est-il récolté en entier ? Oui

Echantillonnage double pour la taille des individus, dans des unités appropriées

Plante 3. De quel type d'organisme le produit est-il dérivé ? Animal

Ecorce

Mesurer diamètre & longueur du tronc,

des branches ou des racines qui portent l'écorce = surface+ épaisseur de l'écorce volume

+ densité de l'écorce = poids

Tronc / racine

Mesurer : le diamètre et la longueur = volume+ densité = poids

Remplacement = poids

Bois….

Tubercule / corme / bulbe Nombre par ha

Taille mesurée en poids ou diamètre

Fruit / graines 4. Feuilles / fleurs 5.

Quelle est la partie récoltée de la plante ?

Branches Sur la plante 5. Où les fruits / graines

sont-ils récoltés ? Sur le sol Pièges sous le houppier Oui Echantillonnage de branche aléatoire

Echantillonnage de branches à deux niveaux Nombre (ou poids) des feuilles / fleurs par individu (souvent par classe d'âge)

La plante peut-elle être abîmée dans le cadre de l'étude ?

Non Observation visuelle

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Rapport du groupe de travail No. 2

Quelle est l'espèce ressource ? (forme de vie)

cf. Clé 2. Q 1&2

Où se trouve-t-elle ? (environnement)

cf. Clé 2 Q 3 et Clé 1 Q3 : question à reformuler

Quand est-elle présente ?

cf. (Clé 3b – Q 1)

Taille et zone d’étude – Accessibilité de la zone

Distribution spatiale de l'environnement (uniforme / discret / linéaire, etc.)

Distribution à l'intérieur de la zone (commun, rare, etc.)

Etude du tableau - Clé 1 : Conception d'échantillonnage - distribution spatiale de la population

Question Réponse Lien Relativement grande 3. Quelle est la taille de

la zone d'étude ? Relativement petite 2. Beaucoup (des milliers) 3. Nombre attendu

d'individus Peu (jusqu'à des centaines) Recensement

Difficile (terrain, sécurité, vaste zone) Echantillonnage intensif dans les zones étudiées (doit être affiné) Accessibilité de la

zoneFacile 4. Dans des habitats discrets, facilement identifiés (comme un marais)

Echantillonnage stratifié. Aller à 5.

Dans des configurations linéaires, par ex. forêt galerie

Cartographie ?? 5.

Distribution spatiale de l'environnement (uniforme / discret / linéaire, etc.) (cartographie) Habitats uniformes 5.

Variabilité élevée à petite échelle (dizaines de mètres)

Echantillonnage par séries ordonnéesMéthode de terrain comparative Echantillonnage à deux niveaux Echantillonnage par groupe

Regroupement à échelle intermédiaire (centaines de mètres)

??

Transition graduelle selon des gradients environnementaux – écotones (milliers de mètres)

Localisation stratifiée s’adaptant à une fraction d'échantillonnage proportionnelle à la moyenne de la strate antérieure Transects aléatoires ou systématiques Sections de gradients

Comment l'espèce est-elle distribuée dans l'espace ? (conceptiond'échantillonnage)

Distribuée uniformément Echantillonnage aléatoire simple Echantillonnage systématique

Etude du tableau - Clé 2 : Unité d'échantillonnage - forme de vie des espèces ressources

Clé No. 1

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Question Réponse Lien Une plante 2. Un champignon 4. Un animal 5.

De quelle ressource s’agit-il ?

Un insecte 7. Arbres, arbustes ou palmiers 3. Lianes Placettes cylindriques

Placettes d'intersection avec un planPlacettes d'intersection linéaire Placettes de surface fixée

Bambous Intersection linéaire Surface fixée

Epiphytes Placette volumétrique Arbres échantillons aléatoires ou stratifiés (selon l'espèce hôte)

De quel type de plante s’agit-il ?

Herbes Placettes de surface fixée Forêts denses Savanes boisées Milieux humides plantations

Comptage de l'arbre le plus procheCarré autour d’un point central Placettes de surface fixée TransectsEtudes par observation aérienne

Dans quel type d'environnement se trouve l'arbre ou arbuste?

Terres agricoles Enquête basée sur l'exploitation agricoleComme pour les savanes boisées

Sur les arbres Echantillonnage double des arbres hôtes

Sur le sol forestier/sur le rocher Placettes longues, étroites

Sur quel substrat se trouve le champignon?

Dans le sol Placettes de surface creusée fixée

Aucun 6. Espèce abondante ou résistante à la capture Pièges en lignes

Filets de brume Marquage-recaptureChasse (Drives) Comptage de trophées

Quel est le niveau du risque que vous pouvez prendre de perturber l’animal ?

Espèce suffisamment abondante pour être tuée

PiégeageComptage de trophées

A partir de leurs cris Postes d'écoute Transects (Distance)

A partir de leur observation Transects (Distance)/miradors

Comment pouvez-vous identifier et compter les animaux ?

A partir de leur traces (crottes, empreintes, nids, etc.)

Transects (Distance) Interception linéaire pour les pistesPlacettes ratissées +/- appâtées

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Question Réponse Lien A partir de photos Piège photographiques

(spécialement pour les animaux rares ou timides)-aériennes Photographies aériennes

Immobile (chrysalide, larves, colonial insectes à milieu de vie fixe, comme les termites ou les abeilles)

Deux étapes d’échantillonnage pour les plantes hôtes ou colonies

Quel est degré de mobilité de l'insecte ?

Insectes mobiles (papillons de jour et de nuit)

TransectsPièges appâtés Fogging

Etude du tableau - Clé 3a Enumération de la population ressource - forme de croissance Question Réponse Lien

Individus génétiquement différents 2. Individus faits à partir de clones 3. Quel est le niveau de

différence entre les individus de l'espèce ressource ? Individus diffus (par ex. mycélium)

Empreinte génétique pour identifier les individus Traiter la partie visible de l'individu comme des clones

Discret (individu seul) Compter les individus Comment les individus sont-ils espacés ? En groupes

Echantillonnage double ou à deux niveaux : compter les groupes et mesurer la densité au sein des groupes

Oui

Echantillonnage double ou à deux niveaux : compter les colonies et mesurer la densité au sein de la colonie. Il est évident de

déterminer où un groupe de clones ou une colonie commence et finit ? Non

Mesurer la densité des clones, c'est-à-dire ramets et extension de l'individu. Estimation de couverture, hauteurBraun-BlanquetDomaine

Etude du tableau - Clé 3b Visibilité - organismes saisonniers et fugaces Question Réponse Lien

Seulement durant une saison spécifique 2. Quand le produit est-il présent ? Toujours Etude sur une seule année

Produit constant Une étude sur une seule année peut être suffisante, mais vérifier la variabilité annuelle

Quelle est la variabilitésaisonnière du produit ? Produit très variable Etudes sur plusieurs années

(PSPs)Prévisions

Visible si présent Clé 4 Quelle est la visibilité de l'organisme ? Fugace - pas facilement visible, même

présent sur la placette Corriger pour détectabilité imparfaite

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Etude du tableau - Clé 4 Quantification du produit - partie de l'individu récoltée Question Réponse Lien

Non 2. L'individu est-il récolté en entier ? Oui

Echantillonnage double pour la taille des individus, dans des unités appropriées

Plante 3. De quel type d'organisme le produit est-il dérivé ? Animal

Ecorce

Mesurer diamètre & longueur du tronc, des branches ou des racines qui portent l'écorce = surface+ épaisseur de l'écorce = volume+ densité de l'écorce = poids

Tronc / racine

Mesurer le diamètre et la longueur = volume + densité = poids Remplacement = poids Bois….

Tubercule / corme / bulbe Nombre par ha Taille mesurée en poids ou diamètre

Fruit / graines 4. Feuilles / fleurs 5.

Quelle est la partie récoltée de la plante ?

BranchesSur la plante 5. Où les fruits / graines

sont-ils récoltés ? Sur le sol Pièges sous le houppier

Oui

Echantillonnage de branche aléatoireEchantillonnage de branches à deux niveaux Nombre (ou poids) des feuilles / fleurs par individu (souvent par classe d'âge)

La plante peut-elle être abîmée dans le cadre de l'étude ?

Non Observation visuelle Feuille de présence Groupe 2 N° Nom et prénom Organisme Pays d’origine 1 Abdon AWONO CIFOR CAMEROUN 2 Emmanuel Marcel NDONGO IVERO-KRIBI CAMEROUN 3 Igor GUINWETH-BIBEY ADES/AJF CAMEROUN 4 Thérèse MUSABE UNR RWANDA 5 Michel BONANNEE ECOFAC RCA 6 Clément SEMEY MINEF/DPT CAMEROUN 7 Salomon Janvier BELINGA ONADEF/CAMEROUN CAMEROUN

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Rapport du groupe de travail No. 3

Comme méthodologie de travail, les membres du Groupe 3 ont fait des critiques devant contribuer à mieux amender le document proposé à leur étude tout en faisant appel à leurs expériences personnelles. Puis le Groupe a défini une clé nouvelle pour la confronter avec l’ancienne clé proposée par la consultante. Enfin, le Groupe a validé le produit de son travail. Le Groupe a remarqué qu’il fallait définir les « clés » à partir des titres qui contenaient des mots clés. Le Groupe a aussi remarqué que l’énumération, ou tout autre travail, ne pourrait se faire que lorsque l’on serait parvenu à distinguer entre les différentes catégories ou groupes taxonomiques de la ressource. Et c’est d’ailleurs ce qui pose énormément de problème pour plusieurs cas de PFNL. Ainsi le Groupe a t’il proposé que la première section change de titre pour devenir : «Identification et énumération de la population ressource».Tableau sur la Section 1 (nouveau) Question Réponse Clé

Non Passer déjà au comptage 1. Existe-t-il plusieurs espèces de la ressource?

Oui Aller au 2.

Oui Passer à la distinction puis au comptage

2. Est-il possible de faire la distinction entre les espèces? Non Passer au laboratoire ou autres

techniques plus compliquées Inchangé 3. Pas de

modification Inchangé Tableau 2 : Formes de croissance Question Réponse Clé

Non1. Existe-t-il plusieurs formes de cette espèce?

Oui Les identifier

Solitaire Echantillonner à un niveau 2. Est-ce une présentation groupée ou solitaire?

Groupée Echantillonner à deux niveaux

Disponibilité saisonnière ou fugacité Le Groupe, par voie de consensus, a décidé de ne pas modifier cette question, mais de la maintenir dans sa forme initiale Ont participé aux travaux du Groupe 3:

Ahamat A. MAHAMAT (Tchad)

Michael Philippe BALINGA BESSIKE / ARRP (Cameroun)

Danielle Lema NGONO / CIFOR (Cameroun)

Julius TIEGUHONG / CIFOR (Cameroun)

Jean Paul GWET (Cameroun)

Joel LOUMETO (Congo)

Pierre ABBÉ (Cameroun)

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Rapport du groupe de travail No. 4

Le Groupe No. 4 devait travailler sur la clé 4 intitulée «Quantification du produit – partie de l’individu récoltée». Le groupe était constitué de 9 membres (liste en annexe). Le Bureau, dont M. Kimse Ouedraogo était le Président et Mme Rachel Bidja le Rapporteur, devait examiner les questions suivantes :

pertinence des questions proposées dans la clé ;

couverture de tous les aspects proposés dans les questions ;

techniques à utiliser pour quantifier le produit.

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a) Le Groupe s’est heurté à l’ambiguïté de certains termes : Question 1 : récolté, que nous n’avons pu remplacer par prélevé, car le ramassage existe aussi Réponse à la question 3 : -

remplacement = poids

Bois…

Corme

b) Toutes les questions ont été jugées pertinentes. c) S’agissant de la couverture de tous les aspects: en réponse à la question 3 :

Les exsudats ont été ajoutés (sèves, huiles, résines);

Quant au lien avec tubercule, il fallait déterminer le nombre de tubercule par plant, puis à l’hectare ;

Pour les bulbes, le nombre correspond à celui des plants ;

Au niveau du lien de la question n°5, nous avons ajouté fruits et graines à feuilles et fleurs, fruits et graines pouvant également être prélevés.

Pour la plante, la clé devient : Question Réponse Lien

Non 2. L'individu est-il récolté en entier ? Oui

Echantillonnage double pour la taille des individus, dans des unités appropriées

De quel type d'organisme le produit est-il dérivé ?

Plante 3.

Ecorce

Mesurer diamètre & longueur du tronc, des branches ou des racines qui portent l'écorce = surface+ épaisseur de l'écorce = volume+ densité de l'écorce = poids

Tronc / racine

Mesurer le diamètre et la longueur = volume + densité = poids Remplacement = poids Bois

Tubercule / corme / bulbe Nombre et poids par ha Taille mesurée en poids ou diamètre

Fruit / graines 4. Feuilles / fleurs 5. Branches

Quelle est la partie récoltée de la plante ?

Exsudats (sèves, huiles, résines…) Sur la plante 5. Où les produits (parties de

la plante) sont-ils récoltés ? Sur le sol Pièges sous le houppier

La plante peut-elle être abîmée dans le cadre de l'étude ? Oui Echantillonnage de branche

aléatoireEchantillonnage de branches à deux niveaux

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Question Réponse Lien Nombre (ou poids) des produits (parties de la plante) par individu (souvent par classe d’âge)

Non Observation visuelle d) Ayant constaté que seule la plante avait été traitée, nous nous sommes penchés sur l’animal, ce qui nous a donné le tableau suivant :Questions Réponse Lien 6. L’individu est-il Non 7

prélevé en entier ? Oui Echantillonnage double pour la taille des individus dans les unités appropriées

7. De quel type d’organisme le produit est-il dérivé ?

Animal 8.

8. Quelle est la partie prélevée de l’animal ?

Produits dérivés. (excréments, mues, lait, miel, œufs, urines)

7. nombre, poids, volume pièges

Sang, viande, organes, peaux, os 9.

Dents, griffes, poils, plumes. nombre, poids

9. Où les produits sont-ils prélevés ?

Sur l’animal 10.

Sur le sol pièges

10. L’animal peut-il être affecté en cas de prélèvement ?

OuiEchantillonnage aléatoire Poids, volume, surface, nombre par individu et souvent par classe d’âge.

Non Observation visuelle. Conclusion : Les questions se recoupent en ce qui concerne la plante et l’animal, seuls les produits diffèrent.N.B : Les participants ont posé la question de savoir quand le produit est récolté (phénologie pour la plante, et âge pour l’animal). Ont participé aux travaux du Groupe 3: 1. Rachel BIDJA (Cameroun) 2. Kimsé OUEDRAOGO (Burkina Faso) 3. Paul FOLLOH MBAH/Green Value (Cameroun) 4. Jean Lagarde BETTI (Cameroun) 5. Joseph Clément TONYE (Cameroun) 6. Guy E. KANA (Cameroun) 7. Yanek DECLEIRE (Sénégal) 8. Hermyne ASSOUMOU (Cameroun) 9. Konaté GAOUSSOU (Mali)

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Annexe 4 : Rapport des quatre groupes de travail:

Identification des études de casLes experts se sont regroupés suivant les critères écologiques zone sèche / zone humide et ont produit leurs rapports sur les études de cas.

Rapport du groupe de travail – zone sèche

1.1 Étude de cas No.1 : Produit choisi : Combretum micranthum (ou Quinquéliba) : les feuilles sont utilisées comme thé/tisaneProblème:Quelle quantité de feuilles (et leurs rameaux) est disponible pour un prélèvement. Objectif : Quantifier la masse foliaire par unité de surface et hauteur moyenne par la méthode d’échantillonnage aléatoire à surface fixe carrée de 1000 m2 (31,62 x 31,62m). ActivitésN° Activités Période Indicateur1 Collecte d’informations disponibles 1er mois 2 Mise en place des moyens 1er mois 3 Prospections des sites potentiels 1er mois 4 Délimitation des placettes 1er mois 5 Comptage des pieds, récolte et séchage en un lieu

sécurisé2ème mois

6 Pesage des récoltes 2ème mois décalé de 2 semaines et 3 jours

7 Traitement et analyse 3ème mois 8 Rédaction du projet de rapport 4ème mois 9 Validation 5ème mois 1.2. Étude de cas No. 2 : Produit choisi : Gomme de Sterculia setigeraProblème :Quantifier la production saisonnière par classe de diamètre des pieds de Sterculia setigera.Objectif :Déterminer la production saisonnière en gomme d’une parcelle inventoriée (nombre de pied par classe de diamètre disponible) Activités

Collecte d’informations disponibles

Mise en place des moyens

Prospection des sites potentiels

Marquage des arbres (plusieurs par classe de diamètre de 5 en 5cm Ø 1,3m)

Saignée (avril)

Récolte et pesée (mai, juin)

Traitement et analyse (juillet)

Préparation du rapport (juillet)

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Contact

Contacter les points focaux des différents pays qui fourniront les noms et curriculum vitae des personnes compétentes effectivement disponibles.

L’étude sur les sterculea setigera : contacter M. Mahamat AHAMAT – Tchad

L’étude sur le quinquéliba : contacter M. Nestor SOKPON – Bénin

Démarrage : Les études s’effectueront dès que possible.

Liste du groupe : zone sèche

Nom Provenance 1. Konate GAOUSSOU (Mali) 2. Paul FOLLOH MBAG (Cameroun) 3. Kim OUEDRAOGO (Burkina Faso) 4. Souley HABI (Niger)

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Liste du groupe : zone sèche

Nom Provenance 6. Yanek DECLEIRE (Sénégal) 7. Mahamat AHAMAT (Tchad) 8. Kodjo Kadévi ETSE (Togo) 9. François MONEZE ASSOUMOU (Cameroun) 10. Joseph Clément TONYE (Cameroun) 11. Nestor SOPKON (Bénin)

Rapport de groupe – zone foretière humide

2.1 Étude de cas No.3 Produit choisi : Ecorce (espèce : Pausynistalia johimbe)Les travaux du sous-groupe 2 du Groupe de travail sur les écosystèmes humides ont débuté par la formation du Bureau qui était composé de :

Président : M. Jean-Paul GWET

Rapporteur : M. Etienne NGUEGANG

Après la formation du Bureau, on a procédé au choix du produit sur lequel on devait travailler. Deux critères ont guidé ce choix :

L’importance du produit sur le plan social et économique

La répartition du produit à travers la zone humide.

Ainsi, le Yohimbé (Pausynistalia Yohimbé) a été choisi pour ses vertus médicinales et pharmacologiques et également pour le fait que son potentiel est mal connu et sa valorisation économique très faible dans la région. Les autres points examinés se présentent comme suit : Problème :Comment quantifier le produit en intégrant le potentiel des branches de la ressource ? Objectifs :

Développer les techniques de quantification du produit au niveau des tiges et des branches de la ressource.

Comparer la productivité des branches à celle du fût (tronc).

Activités

Délimitation et description de la zone d’étude et de la ressource

Mise en place du dispositif d’échantillonnage

Taille et forme de l’échantillon

Disposition des échantillons (nombre de tiges par arbre unité de surface et nombre de branches)

Description de la méthode de quantification du produit

Choix de l’outil statistique et des techniques d’analyse des données

Collecte des données (2,5 mois)

Traitement et analyse des données

Rédaction du rapport.

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Résultats

Quantité du produit au niveau des branches et du fût.

Quantité relative du produit par partie.

PartenairesLes partenaires identifiés sont les suivants :

ONADEF du Cameroun

PARPAF de la République Centrafricaine

CNIAF de la République du Congo

Démarrage : Le groupe a trouvé que l’étude pouvait commencer en avril 2002 et durer 5 mois.

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Tableau / Cadre logique Intitulé Résultat Indicateurs Risque ButGestion rationnelle du Yohimbé

Yohimbé géré rationnellement ressource connue

Quotas de prélèvement durable défini

Absence de stratégie nationale de gestion de la ressource

ObjectifsDévelopper les techniques dequantification (fûtet branches) Déterminer laproductivité relative

Techniques développées et appropriées

Quantité calculée du produit dans les tiges

Quantité calculée du produit dans les branches

Rapport existant Rapport existant

Manque de moyens financiers et humains

ActivitésDélimitation et description de la zone d’étude et de la ressource

Zone identifiée, et ressource connue

Carte et document existants

Manque de moyens financiers

Elaboration du dispositif d’échantillonnage

Document de description du dispositif élaboré

Documents existants

Manque de moyens financiers

Collecte des données Données collectées Données existantes Manque de moyens financiers

Traitement et analyse des données

Données analysées Tableau des données existantes

Outils statistiques non adaptés ;

Absence de logiciel

Rédaction du rapport Rapport du résultat rédigé Rapport existant

Chronogramme des activités

ActivitésMois 1 Avril 2002

Mois 2 Mai 2002

Mois 3 Juin 2002

Mois 4 Juillet 2002

Mois 5 Août 2002

Délimitation et description zone d’étude/Ressource

<<<<<<<<<

Elaboration du dispositif d’échantillonnage

<<<<<<<<

Collecte des données <<<<<<<<<< <<<<<<<< <<<<<<<<< Traitement et analyse de données <<<<<<<<<Rédaction du Rapport <<<<<<<<<2.2. Étude de cas No. 4 : Type de produit choisi : Lianes (espèces : Gnetum sp.)Composition du groupe :

République Centrafricaine

Cameroun

Congo

Rwanda

Justification :

Usages multiples

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largement répandu

utilisé par toutes les couches de la population

méthodologie simple

Pays choisi : République Centrafricaine - Chercheur: Michel BONANNEE Problèmes : Surexploitation de la ressource et problème de quantification Objectif : Développer une méthode de quantification de la ressource pour être testée sur le terrain en vue de la validation.Activités

Placer un minimum de 30 sous placettes (20m/20m)

Répartition tenant compte de l’hétérogénéité du milieu

Comptage des pieds

Mesure de la longueur de la tige des entre-nœuds, nombre de feuilles

Etablir une relation entre la longueur de la tige, entre-nœuds et nombre de feuilles

Evaluation de la biomasse (parcelle témoin, feuilles, tiges)

Evaluation de la productivité par strate.

Méthodologie :

Echantillonnage en grappes simples

Echantillonnage en grappes adaptatives (ACS) ---- » problème d’analyse

Durée de l’étude : Avril 2002 à Septembre 2002. Liste de présence du Groupe 2 - zones humides Afrique Centrale

Nom Provenance Jean Paul GWET (Cameroun) Nzoré KADJA (Côte d’Ivoire) Abdon AWONO (Cameroun) Etienne NGUEGANG (Cameroun) Clément SEMEY (Cameroun) Hermyne ASSOUMOU (Cameroun) Emmanuel Marcel NDONGO (Cameroun) Michael Philippe BALINGA (Cameroun) Julius Chupze TIEGUHONG (CIFOR/Cameroun) Michel BONANNEE (République Centrafricaine) Thérèse MUSABE (Rwanda) Joël LOUMETO (Congo) Igor GUINWETH-BIBEY (Cameroun) Rachel BIDJA (Cameroun) Salomon Janvier BELINGA (Cameroun)

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Annexe 5 : Idées pour la réalisation des études de cas

La réunion a donné les directives suivantes comme modèle que les consultants devraient suivre pour le développement des études de cas. SaisonnalitéLes conceptions d'échantillonnage existantes pour les champignons ne semblent pas prendre en compte

la productivité (ces conceptions ont besoin d'être améliorées – doit-on utiliser plus de placettes, plus de sites ?

Les méthodes d'inventaire pour les bulbes/tubercules saisonniers (orchidées)

Evaluation des méthodes disponibles pour les fruits d'espèces sauvages

Méthodes pour des insectes saisonniers (larves, cocons)

Lianes

Mesures des lianes (pas de technique testée disponible)

Echantillonnage des rotins

Parties souterraines des plantes

Méthodes d'échantillonnage pour l'extraction des racines et pour les épices

Méthodes d'inventaire pour les bulbes/tubercules saisonniers (orchidées)

Extraction

Méthodes pour identifier les individus les plus productifs (résine)

Quantifier la production de sève (palmier)

Démographie

Quantifier la reproduction (ex. palmier)

Evaluation des techniques existantes

Echantillonnage pour le bambou

Evaluation des méthodes disponibles pour les fruits d'espèces sauvages

Echantillonnage pour les herbes médicinales

Valorisation

Evaluation des options pour le tourisme (contribution aux forêts)

Echantillonnage pour les herbes médicinales

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Etudes méthodologiques

Test de clés sur le terrain

Comparaison entre les inventaires d'espèce unique et d'espèces multiples en termes de coûts et de qualité des données

Comment incorporer l'information locale dans les conceptions d'échantillons ?

Quantification de la production

Biomasse de bois de feu / charbon

Méthode pour les insectes en colonie

Quantification de la production de fourrage

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Annexe 6 : Textes des allocutions et discours prononcés

Discours du Représentant de la FAO :

Monsieur le Représentant de Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement et des Forêts, Chers collègues, Chefs d’Agences de Coopération Internationale, Mesdames, Messieurs les invités, Chers experts, C’est pour moi un honneur et, bien évidemment un agréable devoir de prendre la parole à l’occasion de l’ouverture de cette réunion de consultation des experts des pays ACP Francophones d’Afrique sur le thème « Développement des techniques d’évaluation des produits forestiers non ligneux ». Avant de poursuivre mon propos, je voudrais remercier le Gouvernement du Cameroun qui a bien voulu accepter d’abriter cette importante rencontre. Je tiens aussi à remercier plus particulièrement Son Excellence Monsieur le Ministre de l’Environnement et des Forêts et tous ses collaborateurs pour tout l’appui qu’ils ont bien voulu nous apporter, la Représentation de la FAO au Cameroun ainsi que mon collègue M. François Ndeckere-Ziangba, Fonctionnaire forestier venu spécialement de Rome pour cette réunion de consultation d’experts des pays ACP Francophones d’Afrique. Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de faire un petit constat. Voici bientôt une décennie que le Sommet mondial sur l’environnement et le développement durable s’est tenu à Rio de Janeiro, plus précisément en juin 1992. Et voici bientôt une décennie que l’intérêt pour les forêts et leurs ressources, notamment les produits forestiers non ligneux, n’a cessé de croître à en juger par le nombre des initiatives qui fusent de partout dans le monde, que ce soit de la part des populations des zones rurales, que ce soit de la part des autres acteurs du développement. Seulement voilà que ces initiatives n’incitent pas une véritable promotion du secteur des produits forestiers non ligneux qui recèle pourtant de nombreux produits capables de contribuer à la lutte contre la faim et la pauvreté dans le monde, mais aussi à la protection de l’environnement. Et ce ne serait pas un vain mot si je parle ici d’un nouveau défi majeur que l’Afrique devrait relever avant qu’il ne soit trop tard. Mesdames, Messieurs, Comme le montrent les résultats des recherches et études que la FAO vient de publier dans le Bulletin FAO No. 13, il n’existe pas encore de méthode scientifique confirmée et communément acceptée pour évaluer les produits forestiers non ligneux. Ces méthodes et techniques d’inventaire qui foisonnent sont souvent empruntées à d’autres disciplines. Mais les résultats restent peu satisfaisants. A ce problème technique s’ajoute celui du besoin de connaissance exacte des ressources à exploiter. Généralement le niveau limité de connaissance sur les produits et les ressources qui les fournissent ne permet pas d’avoir des statistiques fiables. Les scientifiques soutiennent que la grande partie des techniques et méthodes connues de récolte des produits et de leur utilisation découlent souvent du savoir-faire des communautés locales et des indigènes et sont considérées comme empiriques. Leur manque de rigueur scientifique fait que ces connaissances ne peuvent être ni recommandées ni conseillées pour la production des données statistiques pour mieux renseigner les planificateurs et les décideurs afin que ceux-ci mènent des actions en faveur de la promotion des produits forestiers non ligneux.L’engagement de la FAO et de la Commission Européenne Et c’est pour répondre à cette préoccupation que la FAO et la Commission Européenne ont décidé de joindre les efforts pour combler, sinon réduire, ce fossé en lançant le programme de développement des outils pour l’évaluation des produits forestiers non ligneux en portant leur choix sur la Région d’Afrique. Mesdames, Messieurs, La réunion qui s’ouvre aujourd’hui est la seconde du genre. Elle rentre dans le cadre du partenariat Commission Européenne/FAO. Elle vise à réunir experts et praticiens africains pour leur

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présenter les conclusions de la recherche sur les méthodes et techniques courantes d’inventaire des produits forestiers non ligneux. Ensuite l’occasion est donnée aux experts d’exposer les difficultés qu’ils rencontrent souvent dans la conception et l’élaboration des programmes d’inventaire des produits forestiers non ligneux. Enfin inviter ces derniers à contribuer aux efforts d’amélioration des faiblesses identifiées dans les méthodes et techniques courantes d’évaluation des produits forestiers non ligneux dans la sous région d’Afrique. Mesdames, Messieurs, D’aucuns n’ignorent que les produits forestiers non ligneux constituent pour une grande partie de nos populations la principale source de nourriture, de combustible, de médicaments et de revenu monétaire. D'ailleurs cela est prouvé par de nombreuses études qui sont publiées sur ce sujet. Pour preuve, les produits forestiers non ligneux sont présents dans la vie quotidienne surtout des populations des zones rurales et urbaines des pays en voie de développement et particulièrement en Afrique. C’est à ce titre que je voudrais demander aux experts ici présents, et qui viennent de différents pays pour prendre part à cette réunion, de servir de canaux pour la diffusion de ces nouveaux outils qui vont être bientôt mis à leur disposition afin d’entreprendre des travaux d’inventaire de produits forestiers non ligneux. Avec une meilleure connaissance des ressources, les pays seraient capables de lancer des actions en faveur de la promotion et du développement réel de ce secteur riche en potentialités multiformes. A vous tous, chers collègues des agences de coopération internationale, votre participation aux travaux de cette réunion est bien le signe de notre convergence de vue sur cette importante question de gestion durable des forêts. Elle témoigne surtout de l’intérêt que vous accordez aux problèmes de développement du secteur des produits forestiers non ligneux dans vos programmes respectifs. Je souhaite que l’occasion qui nous réunit permette de consolider davantage nos rapports de travail par la création d’un cadre de partenariat interagences de mieux soutenir les initiatives que suscitera la promotion de ces nouveaux outils que nous attendons tous avec impatience. C’est ainsi que nous donnerons une grande visibilité au développement des produits forestiers non ligneux. Nous aurons ainsi mérité d’avoir contribué nous aussi à notre manière à l’effort global de la gestion durable des ressources forestières. Quant à vous, chers experts, je vous demande d’accorder une grande importance à vos travaux afin d’atteindre les objectifs visés par cette réunion de consultation, notamment l’identification des problèmes prioritaires qui seront pris en compte dans le document final des guides d’inventaire en élaboration, l’adoption du cadre définitif du document final qui sera publié, et enfin, l’identification de quatre produits pour le test des protocoles d’inventaire conçus à cet effet. Au vu du Groupe que vous représentez ici et des interactions entre vos diverses disciplines et expériences acquises à différents niveaux et dans divers pays, je puis d’ores et déjà espérer que les résultats auxquels vous aboutirez contribueront certainement à relever ce grand défi que j’ai mentionné tantôt. A savoir mettre au service de tous les acteurs potentiels du secteur qui sont les administrations forestières nationales, les communautés locales et les développeurs des outils d’inventaire fiables et acceptés par tous et d’usage simple, pour permettre de conduire efficacement les opérations de quantification et de planification indispensables pour bâtir un programme de gestion durable des produits forestiers non ligneux. Avec de tels outils, la FAO et la Commission Européenne espèrent répondre aux attentes des pays ACP d’Afrique pour qu’ils puissent désormais avoir une meilleure connaissance de leurs ressources forestières, mais aussi gérer l’ensemble de ces ressources de façon durable pour le plus grand bien de leurs populations et de l’humanité tout entière. Vive la Coopération internationale Je vous remercie

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Discours d’ouverture du Représentant du Ministre de l’environnement et des forêts du

Cameroun

Madame la Représentante de la FAO au Cameroun, Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations internationales, des organisations non gouvernementales et des autres administrations, Mesdames et Messieurs les Experts, Mesdames et Messieurs, Pour répondre à une demande du Représentant de la FAO au Cameroun, le Ministre de l’Environnement et des Forêts, S.E.M. Sylvestre Naah Ondoa, m’a désigné à la tête d’une forte délégation d’Experts nationaux pour prendre part à cette réunion d’experts des pays ACP francophones d’Afrique. Je ne peux qu’être très honoré de cette marque de confiance du Chef du Département Ministériel à mon égard. Par conséquent, en son nom et au nom des membres de ma délégation, j’ai le prestigieux honneur de vous souhaiter la bienvenue au Cameroun. Et surtout très bon séjour aux Experts qui sont venus de loin, des autres pays d’Afrique francophone pour nous faire bénéficier des expériences spécifiques qu’ils appliquent dans leur pays. Ils auront bien compris que ces jours-ci les Camerounais avaient davantage la tête à la fête qu’au travail. La joie à partager étant tout aussi importante que le travail à fournir, je vous remercie d’avoir accepté de la vivre avec nous. Mesdames et Messieurs, La réunion d’experts des pays Africains francophones relative à l’élaboration d’un guide d’inventaire sur les produits forestiers non ligneux, dont le Cameroun a l’insigne honneur d’abriter les travaux, est organisée dans le cadre du programme de partenariat Communauté Européenne/FAO. Cet Atelier, en ce qui concerne le Cameroun, s’inscrit en droite ligne de l’objectif général de sa politique forestière et environnementale à savoir : Pérenniser et développer les fonctions économiques, écologiques et sociales de ses forêts dans le cadre d’une gestion intégrée qui assure de façon soutenue et durable la conservation et l’utilisation des ressources et des écosystèmes forestiers. Avant toute chose, permettez-moi, Madame la Représentante de la FAO, de louer l’initiative de l’organisation de cet Atelier en vue de soutenir les efforts de gestion durable des forêts dans le pays ACP d’Afrique. Il faut en effet souligner que ces assises étaient vivement attendues en ce sens que la gestion durable des PFNL passe avant tout par la maîtrise de la ressource. Or à ce jour, et de manière générale, aucune méthode d’évaluation scientifique éprouvée, comprise et adoptée par tous les intervenants n’était jusque là mise au point, ce qui se traduit hélas jusqu’alors, par une gestion approximative de ces autres ressources forestières mais ô combien essentielles dans le vécu quotidien des populations rurales et même urbaines. Leur contribution à la survie de l’homme et leur efficacité biologique ne font plus l’objet de doute. La légende qui se développe autour de leurs nombreuses vertus mérite bien qu’on s’y penche. Les travaux pour lesquels nous sommes ici réunis s’inscrivent en outre dans le cadre du projet FAO/MINEF intitulé « Bilan des expériences et modèles d’aménagement pour une gestion durable des forêts » qui comporte un thème sur la nécessité d’inclure les produits forestiers non ligneux dans l’élaboration des normes et méthodes d’inventaires et directives d’aménagement des forêts. Ce projet est conforme au plan d’urgence élaboré par le Gouvernement du Cameroun pour tenir les engagements pris à l’occasion du Sommet des Chefs d’Etat de mars 1999 à Yaoundé sur la Conservation et la Gestion Durable des Forêts Tropicales. C’est dire à quel point le Gouvernement du Cameroun attache du prix aux résultats de cette réunion. Car un tel guide devra lui permettre de confirmer l’organisation des filières d’exploitation des produits forestiers non ligneux majeurs qu’il a entamée depuis 1999. En prenant l’exemple du Pygeum, le Cameroun avait comme objectif spécifique : la maîtrise du potentiel du Pygeum. A ce jour, une stratégie nationale de gestion de la filière Pygeum et des autres PFNL est élaborée et adoptée ; une étude sur le fonctionnement de la filière du Pygeum est réalisée ; un système de contrôle particulier de l’exploitation du Pygeum est mis en place dans la région du Mont Cameroun

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et des inventaires nationaux de reconnaissance sont engagés dans de nouvelles poches récemment identifiées dans l’Adamaoua (Banyo). Le tout récent séminaire sur les PFNL tenu à Yaoundé, nous en a révélé encore l’intérêt croissant aussi bien pour l’économie nationale que pour une réelle amélioration des conditions de vie de nos populations rurales en proie à la pauvreté. Mesdames et Messieurs, Si l’intérêt est grand, les contraintes sont aussi considérables. La méconnaissance des ressources forestières non ligneuses et les limites imposées par les exigences financières et techniques expliquent bien que le Gouvernement, malgré sa bonne volonté et malgré les quelques résultats acquis, ne dispose pas toujours les moyens suffisants à la mise en œuvre de sa politique. C’est à ce niveau que doit être salué le partenariat et la coopération internationale nécessaire au couronnement des efforts consentis. Vous serez conviés durant ces travaux à identifier les contraintes majeures et établir les priorités et concepts dont la FAO aura besoin dans l’élaboration du document final « Guide pratique d’inventaire des ressources fournissant les produits forestiers non ligneux ». A cet égard, il est important que chacun d’entre vous apporte la contribution nécessaire à la réalisation de ce document qui, à n’en pas douter, sera une étape significative dans le processus de gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique. Puissent les travaux du présent atelier contribuer à la maîtrise du potentiel des produits forestiers non ligneux par des méthodes d’inventaire avérées. C’est sur cette note d’espoir que je déclare ouverts les travaux sur l’élaboration d’un guide d’inventaire sur les produits forestiers non ligneux. Vive la coopération internationale, Vive les pays ACP d’Afrique francophone, Vive le Cameroun. Je vous remercie.

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Discours de clôture du Représentant de Son Excellence le Ministre de l’environnement et des

forêts du Cameroun

Madame la Représentante de la FAO au Cameroun, Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales, des organisations non gouvernementales et des autres administrations, Mesdames et Messieurs les Experts, Mesdames et Messieurs, Il y a trois jours, j’ouvrais sur une note d’espoir les travaux de la réunion d’Experts des pays ACP Francophones d’Afrique sur l’élaboration du guide d’inventaire sur les produits forestiers non ligneux et je viens une fois de plus, au nom de son Excellence Monsieur Sylvestre Naah Ondoa, Ministre de l’Environnement et des Forêts, cette fois pour présider la cérémonie de clôture de ces travaux.Pendant quatre jours, vous avez eu à réfléchir et à débattre des sujets et d’autres, avec pour finalité : L’élaboration d’un guide simple et pratique d’inventaire sur les produits forestiers non ligneux ; L’identification de quelques produits forestiers non ligneux majeurs sur lesquels les méthodes que vous avez retenues seront testées à court terme. J’apprécie, au nom du Gouvernement Camerounais, le désir porté sur le Cameroun pour abriter ces assises et me réjouis de la pertinence des résultats auxquels vous êtes arrivés. C’est dire que la prise de conscience de l’importance des produits forestiers non ligneux ne constitue plus un doute dans l’esprit des uns et des autres, dès lors que nous sommes convaincus qu’aujourd’hui l’utilisation de ces produits constitue l’un des moyens les plus concrets de lutte contre la pauvreté de nos populations. Je tiens ici à remercier tous les experts pour le travail abattu. Ils auront ainsi pu apporter leur contribution à une clarification plus poussée des connaissances sur les produits forestiers non ligneux. Mes remerciements vont enfin à la FAO qui, à travers le projet GCP/RAF/354/EC, a permis la tenue de cette réunion d’experts et qui, dans les prochains mois, permettra l’exécution des études-tests sur les produits majeurs retenus dans le cadre de ces assises. A vous qui êtes venus de loin, je souhaite un bon retour dans vos pays respectifs. Sur ce, je déclare clos les travaux de la réunion de consultation des Experts des pays ACP francophones d’Afrique sur le développement des techniques d’inventaire des produits forestiers non ligneux. Vive la coopération internationale, Vive les pays ACP d’Afrique francophone, Vive le Cameroun. Je vous remercie.

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Annexe 7 : Motion de remerciement

Les participants à la réunion de consultation des Experts des pays francophones d’Afrique sur le développement des techniques d’inventaire des produits forestiers non ligneux, réunis à Yaoundé au Cameroun du 12 au 15 février 2002, remercient: Le Gouvernement Camerounais pour avoir accepté d’abriter les présentes assises, et pour l’accueil chaleureux et fraternel réservé aux délégués des autres pays frères. La FAO et la CE pour l’initiative et les efforts consentis pour l’organisation de cette réunion et pour la pertinence du thème de la réunion. Pour cette rencontre d’Experts qui a donné lieu à des échanges fructueux ; pour le bon déroulement des travaux et le séjour agréable des délégués ; Le CIFOR pour sa contribution à la réussite des travaux. Les participants à la réunion témoignent à toutes ces institutions leur infinie gratitude. Fait à Yaoundé, le 15 février 2002

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Annexe 8 : Document présenté durant la réunion

Texte de l’exposé sur l’approche de développement des guides : Biométrie et inventaire des PFNL Jenny Wong1 et [email protected] Résumé. L'inventaire des PFNL suscite de plus en plus un intérêt considérable chez des personnes travaillant dans des disciplines et des contextes très variés. L'expérience en matière d'inventaire de PFNL est en train de s'accroître, et ce, à trois niveaux : formulation de politique nationale; planification de la gestion forestière et comme composant des initiatives pour développer les ressources basées sur la communauté. Un examen de la qualité biométrique de cette expérience a révélé un manque inquiétant de rigueur statistique dans beaucoup de ces études. Cet article met en évidence certains des problèmes clés rencontrés par les praticiens qui conçoivent les inventaires de PFNL et suggère des pistes permettant de les résoudre. Introduction Pour les objectifs de cet article, le terme de produit forestier non ligneux (PFNL) est défini comme "tous les produits tirés de ressources biologiques trouvées sur un terrain forestier, mais autres que le bois d’œuvre ou le bois de feu". Il existe beaucoup d'autres termes qui ont été employés pour désigner de tels produits comme mineurs, spéciaux et non en bois. Tous ces termes mettent en avant que le produit n'est pas l'objectif principal de la gestion forestière. Cela signifie que leur production est secondaire en importance, au moins tant que les gestionnaires forestiers sont concernés par la production de bois. La définition est généralement comprise par les forestiers comme incluant n'importe quelle partie de plante ou plante entière, animal ou champignons récoltés pour une utilisation humaine, bien que le terme soit peu courant dans d'autres disciplines (par exemple, il n'est pas employé par des gestionnaires de faune sauvage ou des agronomes). Des exemples de PFNL sont :

champignons fourrures

fruits, baies, noix et graines viande

résines, gomme, latex papillons

feuilles larves d'insecte

écorce fumier

racines miel

bulbes

Traditionnellement, beaucoup de produits divers ont été récoltés en forêts et les archives de sylviculture coloniale révèlent que de nombreuses forêts ont été établies pour garantir la production de gomme copal, de caoutchouc, d'huile de palmier et pas seulement pour la production de bois d’œuvre. Cependant, avec le temps, de tels produits ont été de plus en plus marginalisés alors que l'importance dans la gestion forestière devenait la production de bois d’œuvre. Ce processus a été alimenté; par la substitution de produits naturels comme le caoutchouc, la gomme copal et le pau rosa par des produits synthétiques, par l'établissement de plantations à grande échelle pour d'autres consommateurs, comme par exemple l'huile de palme, le caoutchouc, le cacao etc., et par l'aliénation croissante des populations locales résultant d'une indifférence institutionnelle générale à l'égard de l'industrie rurale et de l'utilisation de produits de subsistance à petite échelle. La substitution technologique et le développement de plantations sont inévitables et continueront à éroder le revenu pratique qui génère le potentiel de la forêt naturelle. Un intérêt croissant pour les PFNL a été suscité par la redécouverte du rôle des PFNL dans les revenus à petite échelle qui a accru cet intérêt parmi les défenseurs de l'environnement, les forestiers, les gestionnaires d'aires protégées, les conseillers de développement social et les groupes défenseurs des droits indigènes. Il en a résulté une prolifération d'études sur le potentiel des PFNL dans la création de revenus et comme un moyen d'impliquer la population locale dans la gestion forestière et le partage des bénéfices. Un principe de base de ces initiatives est que les ressources, qu'elles soient animales ou végétales, doivent être exploitées d'une manière durable.

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Pour être durables, les niveaux de récolte doivent être basés sur une bonne connaissance de l'écologie, la distribution et l'abondance de l'espèce ressource. Une telle information peut être obtenue à partir d'un certain nombre de sources incluant la connaissance des peuples indigènes ou locaux, aussi bien que l'étude scientifique formelle. L'évaluation des ressources de PFNL en milieu tropical est relativement nouvelle et a été l'objet de peu d'études formelles ; par conséquent, les méthodologies ont été développées par des chercheurs individuels en réponse à des circonstances locales et aux particularités des ressources étudiées. Les sociologues soulignent qu'au niveau de la communauté, des méthodes doivent être inventées de manière à ce qu'elles puissent être mises en œuvre par la communauté, qu'elles tiennent compte du savoir informel et qu'elles répondent aux besoins d'information et de gestion communautaires. Il est avancé que l'avantage principal de la participation dans de tels exercices est souvent la prise de conscience croissante que les méthodes d'évaluation employées peuvent donc être simples et n'ont pas besoin d'avoir une base biométrique. A la lumière de ces développements, le Programme de Recherche Forestière (FRP) a élaboré un pré-projet pour passer en revue l'état et le besoin de la biométrie dans les approches actuelles de l'évaluation des ressources en PFNL. Cet article est basé sur les résultats de cette revue [16], [16] et de l'atelier qui lui a succédé [2]. Evaluation de la rigueur biométrique dans la pratique actuelle Une revue bibliographique d'études sur les PFNL a été entreprise dans le but d'en tirer l'expérience acquise sur la quantification de l'évaluation des ressources en PFNL. En tout, 126 études ont été choisies pour l'analyse quand elles incluaient comme objectif l'énumération d'une caractéristique d'une ressource en PFNL. Les études sont issues d'un grand nombre de disciplines comme l'inventaire de la diversité biologique, les méthodes de sciences sociales (PRA etc.), l'ethnobotanique, l'économétrie, l'inventaire forestier, la gestion de la faune sauvage et l'autoécologie. Le protocole pour chaque étude a été extrait et évalué selon quelques critères biométriques simples. Le premier obstacle a été le grand nombre d'études dans lesquelles les protocoles ont été insuffisamment renseignés pour permettre l'analyse. Les critères employés dans l'évaluation ont été appliqués à la conception des études et ont compris :

Le rapport des protocoles

L'objectivité dans la conception de l’échantillonnage

Le niveau de répétitions

L'élimination des pseudo répétitions

D'une manière générale, une étude bonne sur le plan biométrique est une étude dont on a estimé qu'elle est bien renseignée, qui bénéficie d'une conception d'échantillonnage objective, qui a plus de cinq placettes et dont les placettes sont au moins non contiguës. Le tableau 1 illustre les proportions des différents types d'études estimées par rapport à leur rigueur biométrique selon ces critères. Le rapport des protocoles Sur les 97 études quantitatives, 14 % ne donnent pas de détails sur la conception de l'échantillonnage et 26 % n'indiquent pas le nombre exact de placettes utilisées. Cela signifie que l'évaluation de la qualité biométrique n'a pu être réalisée que pour 51 % des études. Objectivité de l’échantillonnage L'objectivité dans la conception de l'échantillonnage est destinée à réduire le biais dû à l'échantillonnage et est important si les résultats d'une étude doivent être généralisés. On a rencontré un certain nombre de conceptions d'échantillonnage telles que celles qui sont montrées dans le tableau 1. Les conceptions d'échantillonnage ont pour objectif de réduire la possibilité de biais dans les résultats. En principe, un recensement est l'idéal car il mesure la population entière, mais cela est faisable dans la pratique seulement sur des surfaces relativement petites ou pour des produits de valeur très élevée. Des conceptions aléatoires et systématiques avec ou sans stratification constituent la norme pour des études forestières. Des conceptions expérimentales sont utilisées principalement pour des études sur l'impact de l'exploitation et emploient généralement des sites appariés. Des conceptions subjectives sont présentes dans toutes les études où le chercheur a choisi délibérément de placer un site dans un lieu spécifique. D'habitude, cela est fait pour "représenter" un type particulier de forêt, mais l'étude risque d'être lourdement biaisée par l'expérience personnelle du chercheur sur le site. Souvent, les échantillons opportunistes ne sont pas placés subjectivement, mais sont limités aux zones d'accès facile. Puisque la

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forêt proche des points d'accès, comme les rivières en Amazonie, est probablement différente d'une forêt moins accessible, il y a une forte possibilité que les résultats soient biaisés. Le tableau 1 révèle ainsi que 35 % des études n'ont pas été conçues de manière à réduire le biais. Tableau 1. Conceptions d'échantillonnage utilisées dans les études de PFNL

Conception Nombre % Recensement 5 6 Aléatoire 18 22 Systématique 24 29 Stratifié 21 25 Expérimental 3 4 Subjectif 18 22 Opportuniste 11 13

RépétitionsSi les résultats d'une étude ont vocation à être généralisés à une zone plus large que les seules placettes de l'étude, il est alors nécessaire qu'un certain nombre de placettes soient énumérées. Le tableau 2 illustre l'éventail des tailles d'échantillons rapportées dans les 90 études qui donnent un nombre de placettes. Beaucoup d'études ont utilisé seulement une placette (12 %). De telles études, bien qu'utiles, ne peuvent pas être généralisées et il y a un risque important de déformation si les données d'une placette unique sont utilisées pour décrire un secteur plus grand comme un type entier de forêt. Cependant, il est difficile de dire combien de placettes sont nécessaires pour que les résultats soient valables. Un nombre généralement cité est 30 comme étant la limite inférieure pour des statistiques sur un petit échantillon. Si cela est considéré comme un seuil pour les études sur les PFNL, presque la moitié des études possèdent un nombre de répétitions insuffisantes (48 %). Le tableau 2 présente une gamme de types d’études issues de plusieurs disciplines. Toutes n'ont pas la même exigence pour la quantification et doivent peut-être être jugées sur des critères différents. Cependant, il y a un grand nombre d'études prétendant être des inventaires ou des études de rendement et qui ont utilisé des échantillons de petite taille. Les seules grandes études ont été entreprises dans le cadre d'études forestières nationales.

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Tableau 2. Nombre de placettes utilisées dans les études de PFNL Type d'étude Nombre de placettes énumérées Total 1 2-19 20-39 40-99 <100 Démographique 3 1 2 7 Ethnobotanique 3 2 1 6 Expérimentale 2 1 4 Récolte 3 2 5 Inventaire 1 10 6 1 18 36 Marché 1 1 2 Méthodologique 1 3 2 6 Contrôle 1 5 1 1 8 Social 2 2 Rendement 2 6 1 2 11 Total 11 32 11 10 20 97

Plusieurs études avaient apparemment des échantillons de grande taille mais un examen plus approfondi a révélé que les "placettes" étaient en fait des sous placettes d'une grande unité unique (c'est-à-dire des divisions de 10x10m d'une unité de 100x100m). Cette pratique est nommée pseudo répétition et n'est pas souhaitable pour tester des hypothèses ou pour la généralisation à l'extérieur de l'unité d’échantillonnage. Évaluation globale L'application de tous les critères ci-dessus aux 126 études passées en revue a donné les résultats illustrés dans le tableau 3. La conclusion générale est que seulement 62 % des études ont décrit leurs protocoles avec suffisamment de détail pour les trois critères d'évaluation. Seulement 40 % des études ont passé tous les quatre critères. La préoccupation la plus grande vient peut-être de la découverte que 43 % des études d'inventaire de ressource et 90 % des études de rendement ont, d'une certaine manière, échoué. Ces études sont généralement celles qui ont comme objectif premier la quantification. De ces résultats, il apparaît qu'il y a des problèmes de biométrie avec les méthodes actuellement employées pour quantifier la ressource en PFNL.

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Tableau 3. Evaluation biométrique globale des études passées en revue

Type d'étude Nombred'études

Protocolesrenseignés (%)

Passent tous les critères biométriques (%)

Biodiversité 3 66 0 Démographie 9 44 22 Ethnobotanique 10 50 20 Etudes expérimentales 5 80 80 Etudes de récolte 5 80 60 Inventaire de ressource 42 69 57 Cartographie 3 0 33 Méthodologie d'inventaire 11 64 55 Contrôle 12 50 25 Utilisation de données secondaires

6 17 17

Etudes de rendement 13 46 8 Autres études 7 43 14 Total 126 56 38 Cependant, certaines de ces études peuvent ne pas devoir être biométriquement rigoureuses et plusieurs d'entre elles semblent être bien conçues, mais elles sont insuffisamment renseignées. Comme pour toute forme d'inventaire, les méthodes utilisées doivent correspondre aux besoins des clients en matière d'information ou au système de gestion et n'ont pas besoin d'être biométriquement rigoureuses tant que les objectifs sont atteints et que les suppositions sont explicitées. Néanmoins, nous considérons que la rigueur biométrique est une considération importante parce qu'elle peut fournir une information fiable et de bonne qualité. Une telle information est importante pour : La subsistance – en donnant le bon conseil : Les décisions basées sur des évaluations de ressource peuvent influencer la survie à long terme des espèces et donc des moyens de subsistance. La simplification excessive de situations complexes, risquant de fournir des recommandations pauvres, doit être évitée. Il est fondamental que les évaluations basées sur la communauté fournissent une l'information utile et fiable - les conseillers doivent le voir comme une obligation morale [3], [6]. L'utilisation secondaire de données - en étant capable de produire une vue d'ensemble stratégique : L'utilisation de données sur les PFNL par des personnes non impliquées dans l'inventaire nécessite un certain niveau de standardisation de ce qui est mesuré et des données de qualité. Sans cela, il est difficile d'intégrer des données de sources différentes ou d'avoir confiance dans les résultats. Ce défaut est bien connu des économistes en ressources naturelles quand ils tentent de faire une évaluation forestière.Crédibilité - en évitant un biais politique : L'assurance que les données sont bonnes sur le plan biométrique peut ajouter du poids aux recommandations basées sur cette information. Quand les gouvernements doivent défendre leurs raisons d'instaurer des quotas face à ceux qui font pression en faveur de niveaux d'exploitation plus élevés (industrie/commerce) ou inférieurs (défenseurs de l'environnement), les données fiables sont importantes. Les défis de l'inventaire de PFNL Il est évident qu'il y a un besoin pour une application accrue des principes biométriques dans l'évaluation des ressources en PFNL. Cependant, il est nécessaire d'abord de comprendre la nature du problème. Voici une liste choisie de problèmes rencontrés par des praticiens travaillant dans le domaine des PFNL :

Difficultés avec les méthodes traditionnelles forestières

Manque de conceptions d'échantillonnage proprement testées et réalisées spécialement pour les PFNL

Peu de techniques de mesure disponibles pour les PFNL - ou du moins non accessibles aux praticiens

Peu d'échanges interdisciplinaires d'idées ou de techniques

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Difficultés conceptuelles et pratiques dans la détermination des rendements durables

Problèmes avec l'inventaire forestier conventionnel

Les lacunes apparentes dans l'inventaire des PFNL pourraient être facilement comblées s'il était possible d'employer des méthodes forestières traditionnelles car celles-ci sont bien décrites et comprises. Malheureusement, cela ne semble pas être une solution pratique car les PFNL ont certaines caractéristiques qui s’accommodent mal de l'inventaire forestier traditionnel. Les problèmes principaux étant : La rareté - beaucoup de PFNL sont rares, ce qui signifie que, dans une conception conventionnelle d'inventaire, seulement quelques placettes contiendront l'espèce visée. Cela aboutit à des inventaires très inefficaces et coûteux qui souvent ne produisent pas la qualité de données requise. Des distributions en bouquet - Les PFNL apparaissent souvent en bouquets relativement denses dans le paysage. Une détectabilité imparfaite - les personnes ayant à faire aux arbres connaissent rarement ce problème de rechercher une cible fuyante ou mouvante car les arbres sont généralement grands et statiques. Malheureusement, beaucoup de PFNL ne sont pas si évidents à trouver (par exemple les truffes et les épiphytes) et nécessitent que soit considéré le problème de leur détectabilité. La saisonnalité - beaucoup de PFNL sont saisonniers, alors que le bois d’œuvre s'accumule lentement dans le temps. Les méthodes d'inventaire forestier ne prennent donc pas bien en compte la saisonnalité. La mobilité - les animaux s'enfuient, les fruits tombent des arbres et roulent en bas de la colline alors que les arbres sont statiques. La quantification de rendement pour une récolte non destructive - la plupart des méthodes pour déterminer le rendement en bois d’œuvre d'une forêt considèrent la récolte d'individus entiers. Pour les PFNL, souvent une petite partie seulement de l'individu est récoltée. La revue des études tend à montrer qu'il y a peu d'expérience théorique pour déterminer des niveaux de récolte pour des parties d'une plante. Il semble que l'adoption simple de la pratique d'inventaire forestier ne répond pas aux besoins des inventaires de PFNL. Besoins des praticiens Ces besoins sont considérables et il est nécessaire de donner des priorités parmi ceux-ci pour s'assurer que les développements futurs répondent aux problèmes les plus urgents. La détermination de priorités en matière de recherche était l'objectif d'un atelier qui s'est tenu à Rome en mai 2000 [2]. Durant l'atelier, les besoins exprimés par les praticiens ont été considérés à trois échelles spatiales; l'échelle macro ou nationale, l'échelle locale ou de la communauté et l'échelle de l'espèce individuelle. Les résultats de ces débats sont récapitulés dans le tableau 4. Tableau 4. Les besoins pour quantifier les PFNL tels qu'exprimés par les participants de l'atelier de Rome Echelle Priorités de recherche Espèce Echantillonnage, évaluation, contrôle et analyse

Communauté Méthodes participatives Interface entre le savoir local et scientifique

NationaleIntégration de données issues de sources très variées Intégration des PFNL dans les protocoles d'inventaire à grande échelle de ressource multi usage

L'atelier a fait l'objet d'un consensus général sur le fait qu'il y a besoin d'une meilleure compréhension sur la façon de concevoir des schémas d'échantillonnage biométriques, sur les techniques de mesures appropriées, sur les stratégies de contrôle efficaces et sur les analyses comprenant la détermination de rendements durables pour une espèce donnée. Au niveau de la communauté, ces problèmes techniques sont liés au besoin de protocoles appropriés permettant leur utilisation par la communauté. Les communautés locales possèdent aussi leurs propres connaissances et expériences en matière d'écologie et de gestion des PFNL. Un problème clé dans la

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promotion de la gestion communautaire de ces ressources est l'intégration du savoir local et scientifique.À l'échelle macro, toutes ces questions se combinent avec le besoin d'incorporer les PFNL dans des conceptions d'inventaire polyvalentes pour des évaluations stratégiques à l'échelle nationale. Finalement, étant donné que les ressources pour faire réaliser des évaluations de PFNL sont toujours limitées, il est nécessaire de trouver des moyens d'intégrer la connaissance à travers toutes les échelles. Le défi consiste à développer des procédures efficaces et simples d'inventaire multi espèces et d'analyse de données, à un éventail d'échelles allant du niveau local au niveau national, sans aliéner les personnes qui profiteront des données collectées et à qui on doit donner l'occasion de participer aux travaux.

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Voies d'amélioration La demande pour un meilleur conseil sur l'évaluation des ressources en PFNL de la part des praticiens est sans équivoque. Certains des problèmes sont tels qu'ils nécessitent probablement une recherche théorique et un développement de terrain. Cependant, d'autres pourraient être résolus par la diffusion d'une meilleure pratique. Ce qui suit est une discussion brève sur les questions clés de recherche et de développement pour l'évaluation des ressources en PFNL. Provision de conseils en biométrie L'optimisation d'un inventaire pour une espèce unique est au moins conceptuellement directe et il doit être possible de développer des conceptions efficaces pour des types différents de distributions de population et de produit, basées sur la meilleure pratique actuelle.

La très grande diversité des PFNL signifie que la tâche de préparer des protocoles d'évaluation de ressource a été assimilée à la tâche de Sisyphus. Si l'intention était de préparer des protocoles immédiatement disponibles pour chacun de tous les produits possibles, ce serait effectivement la vérité. Cependant, on propose qu'il peut être plus efficace de donner un conseil dans une forme qui aide le praticien à concevoir un protocole adapté aux particularités d'une espèce donnée, d'un produit, de la capacité locale et des objectifs. Ce qui est envisagé est une approche par arbre de décision des conceptions d'inventaire. Cette approche est basée sur les observations suivantes :

une compréhension du modèle de distribution de la ressource (par exemple la distribution uniforme, rare, en bouquets) influencera le choix de la conception d'échantillonnage (c'est-à-dire la distribution des placettes),

la forme de vie de la ressource (par exemple mobilité, forme de croissance, cycle de vie) doit fournir des informations pour le choix et la taille de l'unité d'échantillonnage (c'est-à-dire la configuration des placettes), et

la nature du produit récolté (par exemple racine, fruit, vésicule biliaire, plume) doit déterminer ce qui est en réalité mesuré dans l'unité d'échantillonnage ou dans la placette (c'est-à-dire la technique de mesure).

Le conseil générique basé sur les caractéristiques de la ressource peut être développé à ces trois

niveaux de la conception d'inventaire. La FAO a initié un petit projet1 pour développer un appui à la

conception d'inventaire de PFNL en utilisant ce cadre pour l'Afrique sub-Saharienne. On espère que cette initiative sera au moins capable de tester cette approche, d'identifier les lacunes dans la connaissance et de commencer le travail d'évaluer des conceptions alternatives permettant d'aborder des problèmes communs tels que la distribution en bouquets et les populations rares. Développement de conceptions innovantes La première question est de savoir si de nouvelles conceptions sont nécessaires ou si le problème peut être résolu par l'application judicieuse de conceptions conventionnelles. Il est vrai que dans presque toutes les circonstances, une conception conventionnelle peut donner des résultats avec des erreurs acceptables, avec la condition que les problèmes avec les conceptions forestières listées ci-dessus peuvent être surmontés en empruntant des techniques d'autres disciplines. Cependant, faire ainsi peut devenir prohibitivement cher. Le revenu qui est tiré de la vente des PFNL est rarement suffisant pour permettre aux gestionnaires d'investir dans l'inventaire ou bien le revenu ne retourne pas à la structure gestionnaire qui a été conçue pour financer l'évaluation des ressources (dans la plupart des cas, aucune redevance n'est collectée sur les PFNL). Si la gestion des PFNL doit être basée sur des données rigoureuses, il est impératif que les évaluations soient aussi rentables et efficaces que possible. La question suivante est de savoir s'il existe des conceptions qui peuvent offrir un avantage pour les PFNL et qui pourraient être développées. La littérature suggère qu'il existe deux classes de méthodes d'échantillonnage qui peuvent offrir des avantages pour les PFNL. Celles-ci sont :

1 "Programme de gestion forestière durable dans les pays africains ACP" (GCP/RAF/354/EC).

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L'échantillonnage adaptatif [11] qui vise à être efficace et impartial pour les populations rares et en bouquets L'échantillonnage par série ordonnée [7] qui peut offrir des moyens non biaisés d'utiliser la connaissance locale pour améliorer l'efficacité dans les échantillons de petites tailles. De ces méthodes, seul l'échantillonnage adaptatif par groupes (EAG) a été jusqu'ici appliqué aux arbres forestiers. L'EAG a été appliqué à trois arbres rares au Népal [1] où il a été trouvé que cette méthode offrait une efficacité plus grande pour les espèces qui existent en gros bouquets. L'étude de cas suivante

présente un résumé de l'expérience acquise pendant un essai d'EAG pour Prunus africana2 sur le Mont

Cameroun.

Etude de cas : EAG pour Prunus africana sur le Mont Cameroun3

En 1999 l'Office National de Développement des Forêts (ONADEF) du Gouvernement du Cameroun, avec l'appui du DFID à travers le Projet Mont Cameroun, et la GTZ ont entrepris un essai d'EAG pour Prunus sur le Mont Cameroun [12]. L'EAG a été appliqué dans un secteur qui avait précédemment été échantillonné en utilisant un échantillonnage conventionnel systématique en bandes, ce qui a permis une comparaison des deux méthodes. Le l'échantillonnage conventionnel a compris une série de transects de 20 m, espacés les uns des autres de 2 Km et en direction du haut de la montagne. Chaque transept a été divisé en segments de 250 m. Au total, 687 segments ont été énumérés comprenant 394 arbres. Le modèle de distribution est montré dans la figure 1. L'EAG a été initié à partir d'un échantillon systématique de placettes circulaires (0.2 ha) distantes de 100 m sur les transects. Quand plus qu'un nombre fixé de Prunus a été trouvé dans l'une de ces placettes (par exemple >. ou > = 2 tiges de plus de 10 cm de diamètre), des placettes identiques ont été rajoutés sur une grille rectangulaire de 100 mètres de côté, jusqu'à ce qu'une règle d'arrêt prédéterminée soit vérifiée (normalement la même règle, c'est-à-dire < 2 arbres de plus de 10 cm de diamètre).

2L'écorce de cet arbre des montagnes africaines fait l'objet d'un commerce international pour le traitement du

cancer de la prostate. Cette espèce est citée à l'annexe 2 de la CITES et son exploitation est supposée être régulée par des quotas nationaux. Cependant, il existe peu d'informations disponibles sur les densités de population. 3 Contact : Jardins Botaniques de Limbe, Province du Sud-ouest, Cameroun. Courrier électronique:

[email protected].

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Fig. 1. Distribution de Prunus africana sur le Mont Cameroun tel que révélée par l’échantillonnage en bandes

Fig. 2. Distribution de Prunus africana sur le Mont Cameroun tel que révélée par l’échantillonnage EAGCet exercice a rapporté un échantillon de 989 unités d'échantillonnage, 1906 arbres, et a révélé les modèles de distribution illustrés dans la figure 2. En utilisant des bandes systématiques initiales comme base de comparaison, l'échantillon EAG coûte 54 % de plus que l'échantillon en bande, mais a eu une efficacité relative de 2.64 (pour des arbres de plus de 10 cm de diamètre). L'effort d'échantillonnage équivalent pour obtenir la même précision que l'EAG avec un échantillonnage en bandes aurait augmenté les dépenses de 70 %. Le nombre beaucoup plus grand d'arbres énumérés (presque 5 fois plus) signifient que l'EAG a rapporté significativement plus d'informations sur la structure et la santé de la population que l'échantillonnage systématique. En outre, comme le montre la figure 2, l'EAG révèle que l'empreinte écologique de l'espèce pourrait potentiellement être utilisée pour développer des modèles écologiques spatiaux de cette espèce. Détermination de niveaux de récolte durables Il s'agit là d'une question clé. Cela fera peu de différence que l'inventaire fournisse de meilleures données s'il n'y a aucune base conceptuelle permettant de calculer des niveaux de récolte optimaux. Actuellement, les niveaux de récolte pour les plantes sont généralement évalués en utilisant des

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modèles matriciels démographiques de Markov [8]. Pour la viande de brousse, il y a une acceptation croissante du modèle proposé par Robinson et Redford [9] qui est basé sur le concept du rendement durable maximal (RDM). Ces deux modèles reposent sur de fortes hypothèses à la fois sur la fécondité, la mortalité et les taux de croissance ou sur des chiffres basés sur des données très limitées. Une approche alternative a été développée pour prédire des rendements de fruits pour des arbustes de sous-bois, basés sur des corrélations avec des conditions antérieures de temps et des conditions de milieu forestier (par exemple pour la myrtille en Finlande [10]). Un autre développement est de supposer que la modélisation de la viabilité de la population peut être une façon utile de considérer les questions de durabilité pour une espèce dont l'aire de répartition régresse (par exemple, pour le Phoque doré en Amérique du Nord [4]). Il y a un besoin de tester les hypothèses, d'évaluer et de construire, à partir de celles-ci et d'autres encore, des idées pour placer la gestion des PFNL sur une voie durable. Intégrer le savoir local et scientifique Dans de nombreux cas, on a montré le savoir écologique local pour fournir un éclairage important sur les pratiques de récolte durables. Il est besoin d'évaluer et d'utiliser cette information. Il y a plusieurs approches qui pourraient peut-être être développées pour aborder ce problème. L'utilisation d'une représentation formelle du savoir indigène dans le domaine de l'agriculture [16] a été démontrée comme pouvant fournir un moyen de stocker et d'examiner d'une telle information. Le savoir local peut aussi être employé pour construire des modèles conceptuels pouvant être utilisés comme plate-forme dans un processus décisionnel, comme dans FLORES.

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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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