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RIEN NE M’ARRÊTE ! PAS MEME LE DIABÊTE !

RIEN NE M’ARRÊTE !just-did-it.fr/.../04/HAKAROA-VALLEE-DOSSIER-SPORTIF.pdf · 2018-04-04 · Il paraît que la sage femme n’a pas eu le temps de faire une péridurale à ma maman

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RIEN NE M’ARRÊTE !

PAS MEME LE DIABÊTE !

CHERS MEDIAS,

J’ai besoin de vous !

J’ai besoin de votre appui pour faire parler de ma maladie

J’ai besoin que vous sensibilisiez le grand public

J'ai besoin de vous comme un relai indispensable aussi, pour soulever des dons auprès de partenaires sans lesquels mon défi ne pourra pas se concrétiser dans de bonnes conditions.

J’ai besoin qu’on s’intéresse différemment aux enfants diabétiques

J’ai besoin de vous pour que tout le monde ait accès aux mêmes soins et gratuits

J’ai besoin de vous pour que les autorités aident la recherche à aboutir à ce traitement idéal

J’ai besoin de vous pour changer les mentalités et lever les interdictions faites aux diabétiques

J’ai besoin de vous pour ne pas avoir fait tout çà pour rien

Chaleureusement

Hakaroa VALLEE

LA TRAVERSEE DE LA FRANCE EN 42 JOURS

PAR HAKAROA 13 ANSDIABETIQUE DE TYPE 1

Du Lundi 3 JUILLET 2018

Au Dimanche 12 AOUT 2018

Page Just did it

www.helloasso.com/associations/just-did-it

[email protected]

NOUS CONTACTER

just did it @haka_did_it

haka.just.did.it

07 81 73 48 88

JUST DID IT99 rue Voltaire92800 PUTEAUX

Pour faire un don

Pourquoi ce défi fou ?

Dès que j’ai pris conscience de ma maladie, l’injustice s ’est transformé en colère. Colère contre les idées reçues, colère contre les interdictions.

Oui, un diabétique peut être un grand sportif et même faire des exploits

Oui, Faire du sport est essentiel à la vie des diabétiques (et aussi pour les autres)

Oui , manger sainement est vital pour gérer correctement son diabète (et aussi pour les autres)

Non, un diabétique n’est pas fragile

Non, le sport intense s’il est bien géré, n’est pas dangereux pour un diabétique (et aussi pour les autres)

Non, un diabétique n’est pas inapte à certains métiers

Non, un diabétique n’est pas incapable de suivre certains enseignements

Ce défi c’est redonner de la confiance voire de l’espoir à tous ces enfants malades qui vivent avec ces idées reçues !

Ce défi c’est parler aux parents et aux citoyens, à travers les forums chaque soir, pour expliquer la maladie et sa gestion.

Ce défi, c’est pouvoir rencontrer des enfants malades dans les CHU et les CH et les rassurer

Grâce au Défi : Je veux sensibiliser les Médias, au travers de mon défi, pour que l’on parle autrement de ma maladie

Je veux récolter des dons défiscalisables pour aider la recherche, financer des projets de diabétiques

Je veux aussi pouvoir leur donner de l’argent pour qu’ils puissent acheter du matériel non remboursé actuellement !

Je m’appelle Hakaroa. Hakaroa, drôle de prénom

Je suis né à Suresnes le 29 Août 2004.

Il paraît que la sage femme n’a pas eu le temps de faire une péridurale à ma maman. Elle est rentrée à l’hôpital à 7h30 du matin. A 8h27, je naissais. A toute vitesse…

D’aussi loin que je me rappelle, je n’ai jamais marché. J’ai couru. Toujours pressé.Toujours la vitesse.

Et puis, je dois porter fièrement ce prénom maori : Baie Profonde.

Voilà ce que je serai : un vrai sportif comme les All Blacks, Fier et Humble !

J’ai pas encore 4 ans et je fais déjà mes 3 heures de sport par jour !

Je ne sais pas calculer mon effort; il paraît même que je déteste perdre que ce soit au football ou dans des courses de ski.

Ma maman est catalane. Mon terrain de jeu l’été, ce sont les Pyrénées.

Là bas, on est vaillant quand on court dans les montagnes..

Cette idée va trotter dans ma tête.

Mon papa est un coureur à pied depuis longtemps.Il connait par cœur la difficulté de cette discipline.

Il connait mon caractère. Mais il ne veut pas que je souffre..

Je vais devoir ruser….

A 5 ans, j’ai un double choc : Je vois pour la première fois une grande course :

Mon papa participe à l’UTMB : les coureurs, l’ambiance, les montagnes…

Ca me brûle !!! Alors en attendant, je vais m’essayer à grimper, sauter, pédaler…

Je vois mon papa épuisé par la course… Ca me fait rire : j’adore déjà me dépasser

Pour mon anniversaire, je demande à faire du Kart … La vitesse, toujours la vitesse…

Et puis, ce prénom qui me fascine : je ne rate aucun match des all blacks !

J’ai 6 ans.

Ca peut vous paraître idiot ou insensé, mais comme j’aime les mathématiques, et bien, je trouvais normal de courir 6 kms.

J’ai profité que mon papa fasse une course sur Stade de 24 heures pour faire des tours avec lui.

Quand je dis que j’aime les mathématiques, je veux dire que je suis fasciné par les chiffres. Pour moi, c’était normal de parcourir 15 tours de stade puisque ca fait 6 kms !

Et puis, j’ai découvert un truc super : courir dans les villes.

On m’a emmené courir dans Barcelone cet été là.

On ne s’est même pas rendu compte qu’après 3 kms

…. J’étais même pas fatigué

Courir…

Comprendre la course…

La vitesse …

J’apprends des choses simples : Boire et manger en courant…

J’apprends les bases. J’écoute. Et je patiente…

En fait, non, je n’arrive pas à patienter. J’ai 7 ans, je suis sur que je peux faire des choses encore plus forte !

Maranello, les Ferrrari, La coupe du monde de Rugby et les kiwis…Un stade à Belgrade ? Je cours…

j’ai des fourmis …

CA Y EST : JE SUIS PRÊT !!!

PREMIERE COURSE : AVRIL 2011 pas encore 7 ans !

J’effectue les 6 kms de la course du petit déjeuner du marathon de Paris 2011, mais j’ai un mal fou à rester avec les adultes…

J’ai trop envie d’accélérer…

Heureusement, on me surveille et on me gronde quand j’accélère

Pas grave, un jour on ne pourra plus rien me dire

Pour me récompenser, papa m’autorisera à faire les 3 derniers kilomètres du marathon de Paris…

Totalement grisant !!!!

Année Spéciale …

Cette année là, je vais adorer remporter des récompenses aux Echecs.

Je vais aussi avoir la chance de rencontrer des sportifs qui m’impressionnent …

Mais 2012, c’est l’année où on part pendant un an faire le tour du monde avec mes parents.

Pas de course, mais j’ai adoré. Marcher dans les villes durant 8 heures, gravir les montagnes en courant…

Comprendre que le sport était mon meilleur véhicule…

L’année de la Farce

Je vais avoir bientôt 10 ans… No time to lose ….

Mon papa est revenu avec un drôle de virus de notre voyage autour du monde.

Il se pose des questions et pour se rassurer, s’inscrit en juin 2014 pour une course de 24 Heures.

Dans 2 mois, j’ai 10 ans.

J’ai beaucoup appris durant le tour du monde sur moi, sur mon corps et sur mes capacités.

On ne me contrôle plus ? Allez HOP ! Je suis parti…On ne me regarde plus faire des tours. Je continue, sans rien dire…

Je le vois près du poste de ravitaillement et lui crie : Ca y est !!!Ca y est quoi ? me demande-t-il.

Ca y est, je viens de faire mon premier semi marathon !! En 2h32.Ma première coupe !!! Je la garderai toute ma vie !

Mon père se fâche mais je vois bien que ses yeux rigolent

LA MONTAGNE

A partir de ce moment là, on va m’ apprendre à gérer mes efforts, À prendre soin de mon corps, à ne pas forcer, à protéger mes articulations.

Je vais donc commencer à courir moins vite à cause des montées.

Je vais apprendre la patience.

Ajouter un nouveau sport, après le foot, la natation et la course à pied.

J’ai pleuré avec mon vélo : pour moi, c’est plus dur que la course à pied.

Et à l’été 2015, j’ai bien regardé cette montagne au loin de mon village …

Forca Real… La force royale … 9 kms de montée…

1h32 !!! Trop fier avec un peu de larmes à l’arrivée : Quel effort !

CA PART POURTANT BIEN

Je vais avoir 12 ans. Je suis en pleine forme !!!

En Mai, mon papa court la No Finish Line de Paris.

J’adore le suivre sur quelques tours. Lui contrôle toujours que je n’en fassepas trop. Et moi, je suis intrigué de savoir jusqu’où je pourrais aller…

J’arrive pas à être patient… On est deux frustrés : papa, parce que j’en fait trop, et moi parce que je pourrais faire mieux.

32 kms effectués ce samedi en 4 heures. Mon papa refuse que j’aille jusqu’au marathon… Je peux le faire, je peux le faire….

Début Juin : je coache depuis 4 mois, les femmes de notre groupe :d’entrainement…

Je vais faire la course Paris Saint Germain en Laye en 2h02 pour 20 kms.

Je suis vraiment frais à l’arrivée…

Vivement les vacances !

Le 10 juillet, 22h30, but du Portugal contre la France, fin de ma première vie.

LE DRAME

Le lendemain du match, je ne suis pas bien. Je vomis, je perds du poids.Le mardi matin, j’ai perdu 5 kilos… Mes parents sont très inquiets.

Le médecin revient : Son premier diagnostic était faux. Ce n’est pas une gastro entérite, je viens de déclencher une grave crise de diabète, au bord du coma.

Le docteur réagit vite et appelle immédiatement l’hélicoptère.

Je ne comprends plus rien, je vois ma mère pleurer et mon père me serrer très fort la main.Je l’entends me dire 100 fois : Reste conscient jusqu’à l’hôpital, bats toi, bats toi…

Je vais avoir envie de m’endormir 10 fois mais je lutte comme dans les montées de Forca Real. L’hélicoptère se pose, je ferme les yeux.

Quand je les rouvre, j’ai des tuyaux partout. J’entends mal et je vois mal.Je perçois juste la main rassurante de ma maman… Nous sommes en salle de Déchoc… Tout va bien aller me dit elle. J’ai confiance et je m‘endors…

Au réveil, le lendemain matin, on m’annonce que j’ai un diabète de type 1.Je crie : Ma vie est Foutue !!!

Mes parents me serrent très fort contre eux et mon père me dit :

NON, LA VIE RECOMMENCE !

DEBUT DE MA DEUXIEME VIE

J’ai eu beaucoup de chance ! D’abord de m’en sortir : Une semaine pour faire redescendre le taux de sucre dans le sang, et puis une diabétologue géniale s’est occupée de moi : Me voilà désormais équipé avec un lecteur de glycémie sur le bras, et une pompe à insuline. L’avantage ? C’est 12 piqures par mois au lieu de 300 et une facilité de gestion de ma glycémie même en faisant du sport.

Je quitte l’hôpital au bout de deux semaines. Mais j’ai désormais très peur de faire du sport.Je lis beaucoup d’informations sur le diabète, les différents traitements, les risques,Les interdictions aussi et petit à petit, cette injustice me met en Colère…

J’ai peur. Quelque chose que je n’avais jamais connu avant. J’ai peur de l’hypoglycémie.J’ai peur de mourir. J’ai peur de mal faire.

Un matin, mon papa me dit : Mets tes baskets. Ca me terrorise. On repart sur le chemin de la montagne. Je ne suis plus moi-même… Je me contrôle sans cesse, et ça me fait de plus en plus douter de moi. A la moitié du parcours, je demande d’arrêter. Mon père me dit alors : Ok, mais on finit la montée en marchant tranquillement.

Et je le fais. Et cette montagne qui m’impressionnait encore 2 ans auparavant, je la gravis en 2h00 ! Je suis loin de ce que je faisais avant, mais cette nuit là, mon sourire est revenu :J’avais envie de dominer cette maladie !!

3 jours après, je demande à refaire la montée1h22, mon record est battu de 10 minutes !!Je revis !

CA VA ENCORE PLUS VITE !

En Septembre, j’ai entendu parler d’une équipe de course à pied de diabétiques de Type 1. Problème : ce ne sont que des adultes. Je leur demande l’autorisation exceptionnelle de m’accepter dans leur équipe : quelques semaines plus tard, je reçois mon équipement : je suis fou de joie, je ne vais pas les décevoir.

En octobre, je cours les 20 Kms de Paris : C’est pas compliqué je pars 1h30 avant le départ des premiers

Ce jour là, je vais mettre 1h53 mn, une vraie victoire sous la tour Eiffel pour moi.

Ma colère me donne des forces !

En Novembre, je fais le semi marathon de Boulogne Billancourt. Au 16 ème Kilomètre, j’accélère et fais les 5 derniers kilomètres en 26 minutes ! 2h02 pour un semi mais 8 morceaux de sucre avalés durant la course en plus de mes pâtes de fruits : il va falloir intégrer un paramètre supplémentaire à la course à pied !

Et dans ma tête, germe cette idée un peu folle : faire un 24 heures pour le Téléthon !

TELETHON 2016

Pour la première fois de ma vie, un journaliste du Parisien va m’interviewer…J’aurai tellement de choses à dire, tellement de messages, tellement de cris de rage et d’espoir !

Mon Collège m’a donné l’autorisation de m’absenter, ils comprennent mon souhait de changer l’image des enfants diabétiques : Marre d’entendre dire de ne pas manger de sucre ! Marre de ne pas faire les sorties scolaires ! Marre de ces idées reçues !

Mais bon, je vais montrer ce que l’on peut faire quand on est motivé !

Il fait très froid mais j’arrive à boucler le marathon en moins de 5h30… Prudence… A minuit, il fait moins de 0 degré, mon papa me demande de couper et de revenir le lendemain matin à 8h00.

En 17 heures, je vais faire plus de 80 Kms et on a pu récolter des dons pour le téléthon !

Il y a 5 mois, j’étais dans l’hélico..

LES GERMES

La confiance revient. Je n’ai pas le droit de courir en compétition mais j’ai le droit de participer à ces moments de convivialité que sont les intra-run et les extra-run !

Janvier, je parcours 30 Kms autour de la capitale. Une rencontre déterminante : Adrien.Adrien est diabétique de type 1 comme moi. Jeune infirmier, il est aussi passionné de running.Il est drôle, gentil, enthousiaste. Papa me laisse courir avec lui. Adrien est un magicien :En une heure, il a effacé toutes mes peurs, je n’ai plus peur de la vie !

Février : les coureurs sont étonnés de voir un enfant prêt à courir un semi marathon.A la fin, ils vont tous me féliciter, je suis rempli de joie intérieure !

Avec mon équipement, je finis à nouveau un marathon avec papa : 12 kms ensemble, …bonheur…

I’M BACK !!!

Soutenu par L’AJD (association des jeunes diabétiques), je me lance un nouveau défi, une barrière à franchir à 12 ans : la barre mythique des 100 kms !

J’ai demandé l’avis de mes médecins et de toutes façons, on veille sur moi.

Je vais courir tranquillement, mais c’est compliqué !

D’abord, il y a mes amis du collège qui viennent courir des tours, puis il y a les adhérents de Terre de Running Puteaux qui font des tours oi, puis à ma grande surprise, plein de coureurs de Type 1 running Team, viennent m’encourager et courir quelques tours avec moi.Je n’avais jamais connu ça avant : je suis transcendé !

Vers 1 heure du matin, mon papa s’aperçoit que ma lucidité décline un peu : il m’arrête immédiatement, direction repos jusqu’à 6 heures du matin.

Je dois faire 20 kms en 3 heures : je n’aurai besoin que de 2h30 pour casser cette barre : 101, 720 kms d’effectués ! Fier. Simplement. Mais Tellement…

JUST DID ITUne structure, pouvoir informer, sensibiliser, récolter des dons pour la recherche et les enfants diabétiques, leurs projets…

Mes parents vont créer l’association JUST DID IT, une association à but non lucratifavec tous leurs amis bénévoles.

Créer des défis, des événements pour expliquer ma maladie et comment je fais pour la gérer.

La grande idée arrive durant l’été 2017 : Traverser la France en courant et en Vélo !!Un défi dingue, mais si je m’entraîne correctement, ca peut marcher !

D’abord, les médecins vont tout vérifier : le cœur, le diabète, le sang, les pieds, la croissance…

Après je me rassure : Course des Héros, longues séances de marche en montagne aux Açores et à Madère, course contre le cancer, Paris Versailles (1h39), Les 20 kms de Paris (1h57)…

Et mon dernier défi avant la traversée de la France : Courir 50 kms en 6 heures.

DEFISTON

Notre premier événement ! Le DEFISTON ou des tentatives de record du monde : Les enfants de moins de 12 ans en relais sur un marathon : 3h02 !Les adultes en relais sur le marathon : 1h44mn !

Et moi, malgré des conditions climatiques épouvantables, je vais boucler les 50 kms En 5h57 mn !

C’était ma dernière course de l’année, place à l’entrainement obscur pour tenter de réaliser ce défi fou de TRAVERSEE DE LA France en courant et en vélo !

LA PRESSE

Le parisien du 4 décembre 2016 Puteaux Infos Décembre 2017

TRAVERSEE DE LA FRANCE

D’abord, je grandis, ma glycémie est folle la nuit : difficile de maîtriser…

Ensuite, les brûlures de mon capteur : c’est bien plus douloureux que les jambes lourdes après l’entrainement

Je vais courir le semi marathon de Paris

Je vais essayer de faire une grande partie du Marathon de Paris

Je vais tenter un nouveau Challenge sur la no finish line

Je vais recourir la course des héros

Mais pas d’inquiétude car tout cela s’inscrit dans mon programme pour cet été !

D’ailleurs, je fais beaucoup plus de vélo que de course à pied pour protéger mes articulations