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LE COURRIER DE CANNES "TTTJZ, et tontes te pièces qui laccom- l"f."S puSl cation .tonnée* l'Information . le maires de Cannes, le Vaîbonne, Biat, Antibes 'un certificat constatant ia dans leur Commune tant à ["jJrtT.-C^torinalitraaccomplies, et après Î j , ronsell d'vciène publique et du Con- : ïïS Présure, s'il y à lieu, il sera statué sen ue i ,,.,_.. r l'admission ou le rejet dela it, sauf tous recoure par .^sToies do droit. TRIBUNAUX COUR D'ASSISES JlES^ALPES-M Audience duJeudi 30 avril iSS5 Affaire Mu.In, Cre«l». Damnon, Itaneé, IS.'-im.l Cinq accusés figuraient au banc des assl- es c'étaient les nommés : Mutin Denis-Maurice, âgé de 40 ans, car- ossier néàVirïat(arrondissementde Bourg, in), demeurant A Cannes ; Cresp Marguerite, femme Périssol, âgée de 7 «usinée a Grasse, demeurant eu dernier ;eu a Cannes ; Daumas Jean-Antoine, âgé de 37ans, coif- feur né a Grasse, demeurant en dernier lieu à Cannes; Rancé Louis, âgé de 59 ans, cultivateur, '•i Grasse, demeurant au Tignet {arrondis- tëmeiit de Grasse) ; flérard François, Agé de 58 ans,carrossier, i ^fignoles, demeurant A Marseille. Ces cinq accusés comparaissaient sous l'in- culpation de banqueroute frauduleuse, de faux et d'usage de faux. Voici les faits tels qu'Us résultent de !a procédure instruite au Tribunal de première istance do Grasse; Maurice Mutin exerçait, à Cannes, la pro- .jssion de carrossier, te 19 août 1884, il fut déclaré en état de faillite. D'après la bilan Béposé par lui. quelques jours auparavant, sonaetif se sarait élevé à 183,059 fr.83 cent., et sonpassif a 178,505 ir. Il cent. Mais ïl fut bientôt établi que ces indications étaient mensongères, et l'information netardait pas ontrer que cecommerçant avait effec- tivement détourné une partie eonsidér.ibie i actif. is le courant des mois de juillet ut août 188J, Bérard avait reçu à lui seul pour plus de 10,000 fr. de marchandises sorties, pendant la nuit, des magasins de Mutin., La feorrespondunce échangée entre Bérard et Matin ne laisse aucun doute sur l'évidence Su concert frauduleux intervenu entre eux. La femme Marguerite Cresp avait égale- oent reçu en dépôt une certaine quantité de aarchandises diverses qu'elle tenait cachées oit dans une maison deCannes, soit dans la îaison docampagne que Mutin lui à achetée, près l'arrestation de ce dernier, cette fem- K,craignantque des perquisitions ne fussent pêrêeschez elle, confia ces objets ;1 son jjeau-frére, le nommé Rancé Louis. Le nom- mé Faissolle, qui aaidé la femme Cresp A 1 -ansporter les objets chez Rancé, dit à ce , ïrnidr. «Dieu fasse qu'on ne sache ja- mais que ces marchandises appartiennent a Mutin; » Et Rancé de répondre ; — « Je mus brûlerai la cervelle si vous dites ja- mais qu'elles sont cachées chez moi.» Rancé l'est ilébarrassé, àson tour, de ces marchan- des eu les remettant, de concert avec la Femme Périssol, A un sieur Blanc de Fayen- fce, mais il en a conservé une partie-qu'il n'a nsenti à restituer qu'aux derniers jours l'information et alors que les aveux de la femme. Périssol ne lui (permettaient plus de faire autrement. ; Le 22 juin, Mutin agravement lésa Ie3 in- lérétsde ses créanciers, en contractant, par int M' Westermann, notaire à Cannes, obligation aux termes de laquelle il se reconnaissait taussement débiteur, envers sieur Daumas, d'une somme de 20,000 trano que Daumas lui aurait antérieure- ment prêtée, Daumas, le S juillet, ne crai- gnit pas de faire usage de cet acte pour re- Itiérir ;1 son profit une încription d'hypotlie- |ue sur les biens des époux Mutin. Il avait n outre chargé le sieur Dédoué agent d'af- fres, à Cannes, de se présenter à la faillite it d'affirmer cette créance supposéede 250fr. Mais l'accueil fa.î l v 4 Dedoué au Tribunal de commerce, le déconcerta tellement qu'il .'osa affirmer la seconde créance. Dedoué poursuivi, d'autre part, pour abus e confiance et escroquerie, est en fuite. Pour mieux donner le change à ses créan- ciers, Mutin n'a pas craint defaire falsifier 'es livres de commerce par un comptable '«quel il avait donné les instructions né- cessaires et d'y faire figurer les sommes que Daumas était censé lui avoir prêtées. Il a détruit ensuite sas véritables livres. En conséquence Mutin, Cresp, Daumas, Rancè et Bérard, sont accusés d'avoir: 1. Mutin Denis-Maurice, à Cannes, étant onimeirant failli en 1884, soustrait des 11- n détourné ou dissimulé tout ou partie le son actif.et soit dans ses éerïture.s,soltpar les actes publics ou des engagemenst sous >lgnatures privées, soit par son bilan, de l être frauduleusement reconnu débiteur des »tnmes qu'il ne devait pas ; 3. Héiard Mnrius-Cèlestin, en 1S84, A Marseille, dans l'intérêt de Mutin, commer- " mt failli, frauduleusement soustrait, re- ilûou dissimulé une partie de son actif. 3. Daumas Jean-An toi nette, de s'ûtre, au euie Heu et a la même époque, rendu com- plice du crime de banqueroute frauduleuse, dan, «.««,„, 4. Marguerite Cresp, femme PerrlsBol. et V™L h0 }" s ' (iav6ir ' au lnèmo ''««. e" 1884 et 188o, àCannes et au Tignet, dans l'inté- rêt de Mutin, commerçant failli frauduleu- sement soustrait, recelé ou dissimulé-une Piirtiedesonactir; 5. Mutin Denis-Maurice, de s'être, en 1S81 â Cannes, rendu complice de la falsiik-ation de ses livres, endonnant a l'auteur de cette falsification les Instructions nécessaires pour la commettre ; 0. Mutin Denis Maurice, Daumas Jcan- Antoino, d'avoir, A Cannes, le 23juin 1884, ensemble at deconcert, commis un faux en écriture authentique et publique, en se dé- clarant frauduleusement, dans un acte nota- rié reçu par M' Westermann, notaire, débi- teurs et créanciers de la somme de 26.000 franci; altérant ainsi les faits que cet acte avait pour objet de constater; i' paumasJean-Antoine.d'avoir.àGrasse, le 2 juillet 1884, fait usage de ladite pièce, sachant qu'elle était fausse, en requérant de ceehefunehypothèquesur les biens des époux Mutin ; 8° Daumas Jean-Antoine, d'avoir, en août 188-1, frauduleusement présenté et affirmé des créances supposées de la faillite Mutin ; Ce qui constitue les crimes prévus et pu- nis par les articles 1<I5,147, 148, 50 00, 402 du Code pénal,591,503 du Codede commerce et de la compétence de la Courd'assists. Vingt-trois témoins étaient assignés dans cette affaire. M. le président procédait immédiatement a l'interrogatoire des accusés. Mutin, le failli, dit que c'est Bérard qui lui aconseillé de mettre quelque chose de cûlê, il regrette, ajoute-t-il en sanglottant, d'avoir suivi ces conseils. Bérard, nie. avoir tenu ces propos à Mutin, c'est ce dernier au contraire qui lui a fait part dece projet. Bérard.continueà répon- dre en donnantquelquos explications sur sa manière de vivre. Il était bon ouvrier, com- me Mutin etque par latravailetavecdu temps il aurait pu payer ses créanciers. Il pleure abondamment lui aussi, et il afllrme, en ter- minant, qu'il ignorait complètement la loi et qu'il nesavait paa à quoi 11 s'exposait en venanten aide à son parent. Daumas, accusé de complicité parahleet assistance, soutient que Mutin le pria de lui trouver deux charretiers. Il les procura, mais il ne se aérait jimais douté qu'ils dus- sent servir à transporter des marchandises frauduleuses soustraites i des créanciers. Répondant ensuite à M. le président qui lui fait remarquer que Mutin lui avait tout ra- conté et qu'il s'était même chargé de louer un local au Golfe-Juan, l'accusé nie; il a simplement payé le loyer de ce local, sur l'or- dre da Mutin, il nie encore avoir fait des expéditions de marchandises a Marseille. Cresp Marguerite, femme Périssot, accusée de recel, nie avoir recelé la marchandise ; si elle en a reçu une partie, elle ne savait pas que Mutin avait été déclaré en faillite. M. le président lui rappelé les propos qu'elle a wnus : —Plaise A Dieu que per- sonne ne sache que ces marchandises appar- tiennent A Mutin. L'accusée nie cea paroles. On l'a présentée comma la maîtresse du failli, mais elle était simplement employée chez lui à raison de deux francs par jour. Interpellée sur les occupations qu'elle avait àremplir chez Mutin, la femme Pé- rissol répond qu'elle était chargée de lui faire la cuîsiue et de le blanchir (rires dans l'au- ditoire). Rancé Louis, accusé également de recel, reconnaît que des marchandises ont été transportées chez lui.C'est la femme Péris- sol qui les envovaït. Tous les objets qu'il a reçus avaient été d'abord logés chez cette. femme qui lui a dit, en eiTet ; «Plaiseà Dieu.,., etc.», mnla il ignorait la prove- nance frauduleuse rie ces marchandises. Apres l'interrogatoire, l'audition des té- moins commençait. Ils étaient au nombre de tien te-rteux. Vingt-trois àcharge et neuf A décharge. Les dépositions des premiers co - roborent les faits tels qu'Us sont exposés dans l'acte d'accusation, ceux. A décharge donnent quelques renseignements sur lama- nière de vivre des accusés, sur leurs antécé- dents, sur les bons rapports qu'ils avaient entr'eux. L'audition de tous les témoins n'était ter- minée qu'à six heures, M. le président ren- voyait l'audience u vendredi, A9 heures, pour le réquisitoire et les plaidoiries. Audience du Vendredi î" JUat.' L'audience était reprisa hier matin à 8 heures. Malgré l'heure maiîuale on retrou- vait la même foule dans la grande salle du Palais de justice, dévisageant les cinq accu- sés qui avaient pris place :\ leur banc. Tout le moni!e semblait avoir hâte de connaître les résultats deslongs débats de cette affaire. Le siège du ministère public était occupé par M. Gain, juge suppléant; M" F. Pltate, Mnrcy, Lairolle et Punel, au banc de la dé- fense, Après les formalitésd'usage, M. Gain prenait la parole. Dans un brillant réquisitoire l'honorabk organe de l'avocat général a relevé avec sé- vèrîtô les charges qui pesaient sur chaqur accusé. Il aénuméré tous les chefs de l'ac- cusation et n'a omis aucun des détails si rattachant aux actes coupables qui les on fait asseoir devant les juges dont la haute mission est de décider du sort de chacun. Les responsabilités qui incombaient aux cinq accusés, ont été tour A tour établies ave' conviction et, en terminant, il a requis u: châtiment justement mérité contre Mutin et ses complices. M*F Pïlatte, défenseur de Mutin, avait la parole. Avec cette facilité d'éloeutlon, avec cette précision et" cette clarté qui lui sont propres, lejenneavocat arpentait à son tour la voie que venait de parcourir son ho- norable contradicteur; il cherchait A détruire les prétendues preuves de culpabilité et con- cluait en demandant l'acquittement do son client. L'audience était suspendue il midi 35 mi- A la reprise de l'audience, 2 heures 50 mi- nutes, M. lo président donnait immédiate- ment la psirole A M* Pilatta qui rappelait au inrv i«s nrflunienta du la rlfifense ou'll avait M e Marey rentrait à son tour dans l'arène 1 >ur Daumas et ia femme Périssol. Ce mai- , edu barreau a cherché à disculper ses deux lents et surtout A démontrer quo si la I mme Périssol avait quitté son mari pour .avenir, comme on t'a prétendu d'ailleurs à, tort, la maîtresse da Mutin, c'est que des r circonstances très graves l'j avaient pous- [ aée,, M* Marcy demande, ,\ son tour, l'acquit- I Ornent de ses deux clients. L'audience était da nouveau suspendue lurun quartd'heure. Pendant cetto -interruption, la femme de lutin qui avait suivi jusqu'alors lesdébats avançait vers les accuses et venai.tembms- !r son mari. Les deux malheureux époux )nfondaient un instant ievtrs larmes. A cfnq Keures moins 15 minutes, la Cour ait annoncée et M » je président donnait la irolaa M' Lairolle. L'éloquent avocat proclamait, àson tour, icence de Bérard. La meilleure prou Bérard, laissé en liberté, s'était'constitué prisonnier lui-même. Reprenant ensuite et réfutant toute l'argumentation soutenue par "-ccusation, le défenseur demandait en ler- :s chaleureux l'acquïttementde Bérard. La magnifique péroraison da M* Lairolle >,Alt saluée ].ar les applaudissements unani- mes de la nombreuse assistance qui avait attentivement suivi cette balle défense, M- Funel, défenseurde Rance,demandait, lui aussi, l'acquittement de son client qui avait un passé irréprochable et qui était innocent. A 7 heures, les débats étalent clos. M. le président posait les questions au jury ; elles étaient au nombre de douze. VERDICT Après une heure et demie de délibérations II est aflirmatif poîlr Mutin et Cresp Mar- guerite ; Négatif pour Dauraas, Bérard et Rancé. En conséquence la Cour condamne. MUTIN Denis-Maurice; il cinq ans tle prison ; ORËSP Marguerite, femme Périssol, ;t d e u x ans île prison. DAUMAS , BÉRARD et RANOÈ sont a c q u i t t é s et mis enliberté. MUSIQUE MUNICIPALE de la non culpabilitéde client, c'est tm< ÉTUDE de M' OIRLOT, huissier a Cannes, 9, rue de la Gare des Voyageur*, 9 = VENTE AUTORITÉ DE JUSTICE Mardi cinq Mai courant, à 9 heures u malin, à Cannes, dans la salle des entes, sise rue Bivouac, l'officier mi- isténel soussigné procédera à la vente mx enchères publiques, d'un Grand comptoir avec glaces, .aura artificielles, et autres. Au comptant. Signé ; CIRLOT. Service d'Été Dimanche 3 Mai 1885. Ae3H4 lidurfs 'A Lu \\nllanl UHinmtjTiriie llub<T Le-» J»r.iBdin de Viiiam (omarturok.. Mnlllsrt Le inlM.nl! /jiiuira if uHaisi*).,... Oounnil H | Mét ,'dinn 7 ySfii 1885. àe 3 à i licuVua % Salut Lointoîf Tiorinp; LJX Belliqueuas (onscrfurel „..,,.. .. Lcgiiaz La l'art du Diable (moaoïque) ....... AuTier L'Arc-tn-Ciel (valac] , . , . Foare Le Lion <lc Belfort (fclilaiaie) Hemmerii Mardi,: Jts Ukuluteui Ténioiguagr de rccouiialsianec Date (Suisse) le 16 Décembre 1884. Monsieur le Docteur Cbalhoub I Je viens sponlanêmeiit vous adresser ce témoignage de reconnaissance, en vous autorisant & publier ma guérison par le Per- du Docteur Clialhoub. Depuis l'ûge tle 18 ans (j'en ai 24 au- jourd'hui) j'étais extrêmement anémique, plusieurs fois parj'iurj'étais pm d'ètour- dissements qui mlallaiblissaient encore da- vantage ; il y aun mois un élève en ph raacie de mes amis me parla da votre d^ci verte-. Sans grands cofiance j'ai pris un flacon de votre raédîcaraeiitGoHlobl comi nous disons ici. au bout d'une semaine j... senti mes forças revenir, j':ii pris undeuxiè- me flacon de votre fer, j'ai continué ainsi pendant 20 jours, aujourd'hui je suis guéri. Spalenberg, n°9. Fritz Lipp. Dépôt à Cannes : pbarraacie Tajasqut Pharmacie Centrale. Vente en gros ; Albert Plot, 9, rua du Trésor, Paris l/iioinmc PC meurt pan, il «e tnc, a dit Séniqnc. II se tue par ses exess, parsa manière de vivre et par satrop grande indifférenca Ase soigiîer. Il est vrai que de- vant la foule de remettes qui lui sont offerts de tous côtés, le choix peut être difficile mais lorsqu'on remède se recommande pai des milliers de preuves' authentiques comroi celle qui suit, son cbûjx s'impose : - « Depui que je prends.vos Pilules Suisses, je vais de mieux en mieux; depuis longtemps jesouf- frais d'un point de cùtê ijuï me coupait la respii-dlion et m'empêchait de marcher. J'étais si énervée que je ne pouvais plus dor mir ; grâce aux Pilules Suisses de M. Hert- zog,Ph en , 2S, rue de Grammont, à Paris (Vfr. 50 la boîte), je dors liïen etje m ressens plus da points de côte. Ja ne saura! trop vous remercier et je vous autorise J publier ma lettre,. Si bon vous semble fusils G-aland Fusils Galand Carabines Galand Revolvers Galani! Album Galand! ETUDE de M* Octave BRES, avocat-avoué, sise à Nice, rue Saint Jean-Baptiste, n" 1 K i\ C 11 Û It E 8 1*V UI, I U tJ K8 SaiKie IiiimoIiMièit' Le MERCREDI S I X M A I mil huit cent quatre-vingt- cinq, ' une heure de l'après-midi, il •a procédé, à l'audience des criées du Tribunal civil de Nice, à la VENTE GRAND CORPS*MAISON CIVILE servant à l'exploitation <le l'Hôtel des jVn^'laîs sur le temtotre de la commune de Villefrancho-sur-Mer, quartier de Beaulieu, boulevard de la Gare, à proximité môme de la Gare du che- min de fer do Beaulieu. Ce corps do maison couvert en tui- les, en très bon état, auquel on ac- cède par le chemin de grande commu- nication et par la roule nationale 1, ' que par lo boulevard nouvellement construit, est composé tle deux étages rez-de-chaussée et sous-sol avec cour; sur le derrière, jardin dX ment clôturé au moyen de grilles en fer sur !e devant ; il est percé de seize fenêtres de façaclo au premier et second étages donnant sur ce jardin, du colé du Midi, avec six balcons au second étage et trois au premier, petites terrasses i\ colonnes sur le cen- tre. Le rez-de-chaussée est percé de douze fenêtres de façade du môme cùté du Midi avec grande porte d'entrée, a laquelle on arrive par quelques escaliers qui, dujardin y donnent accès ; Le tout ensemble est d'une conteuanoe superficielle de quatorze cents mètres environ Mise a prix fr. 5,000 Pour renseignements, s'adresser à M" Octave Brôs, avoué poursuivant, ou consulter le cahier des charges déposé au greffe dudit Tribunal civil. " On aliusp çu^rp de b pnUitiU qiiaiul il B~ngit de |>au<înî des bienfaits. M — Lt KOCHKI'OUCAL 1 LT. SANTÉ A TOUS ADULTES ET ENFANTS RÏVTLEÏCIÈRE ETUDE do M' Jean CRESP, huissier & Cannes, 9, rue Bossu, 9 VENTE SUITE DE SAISIE EXÉCUTION II sera procédé le onze Mai mil hni cent quatre-vingt-cinq, jour de Lundi et jours suivants , à neuf heures di matin, dans la salle des ventes, sise à Cannes, rue Bivouac, n D 10, à la vente aux eucht>res publiques, d'un riche mobilier, tel que : Divans, fauteuils, chaises longues et ordinaires, tables et buffe 1 vieux chêne, pendule et piano dépendant de la Villa Cannes-Eden. Le prix sera payé comptant entre le mains de l'huissier soussigné chargé d la veille, apeine de folle-enchôre. Signé: J. CRESP. A I*C nCD de suite débit de Tabac LtUtll avec buvette.Bénéfice nt 4,500 francs.— Pour renseignements, a'a Idresaer au bureau du journal. IIH bon chef de cuisine et une tenu U N chambre de Hannovre, parlant angues, connaissant le service de t«bl< cherchent place clans Hôtel-Pension ou milles. Voyagpralent au besoin à leurs fr; S'adresser A. Nice au journal le Phare tli Littoral F. N. h&Moniteur de la Moite peut ûtre ce siJdré comma le plus intéressant et le pi PRIX D'ABONNEMENT l»ii ItAltKV h ho pho iCo mttd 8 Th b ik HOTELS RECOMMANDÉS FONTAINEBLEAU OANSBS SPLENDID HOTEL lïTAIlLISSEMEXT DE PREMIER ORDRE ARRANGEMENT POUR FAMILLB Grand Kesïaurant à la Carte aliénant a l'Hôtel IIOXFILS, Propriétaire AVIS.— Conformément au règlement du Carde «les Etrangers de Monte-Carlo, l'entrée des salons n'est accordée qu'aux lersonues munies de carte. L'entrée des sa il es de jeu est interdite aux habitants de la Principauté. Elle *st 'gaiement interdite aux habitants du dé- artement des Alpes-Maritimes, à l'excep- on des membres dea principaux Cercles. Les cartes d'adraiaslon sont délivrées au Secrétariat du Casino. 1" TIRAGE 24 MAI PROCHAIN IBHÈÏOCillLEMESV Loterie Lorrahie Gros lot» payables en espèces 150,000 fr. 50,000 fr., 25,000 fr., etc. Adresser chèques ou mandats-p'osle i MM.BUSSIENNEHELLEBECQUIîetCie, 4, rue du Boulot, Paris. Vente au détail : Bureaux de Tabacs et Libraires. A LOUER MEUBLÉE Villa St. Lmn-eiit, sur la Cvolsettc. 10 maîtres. 6domestiques, écurie et remisa. Pour visiter, s'adresser à la Villa. VILLA MOSKOWA y S'adresser pour visiter ou pour traiter : à l'Agence F. Mouton, place des Iles. GRAÏÏUE, Colique» néphrétique» et héiuitlqnc» SOURCEdePf OU LEiaLUCcVar) Approuvée par l'Académie de Médecine ANCIENNE MAISON FER1ÎARA V VE JEAS FERRASA, FILS & C IE C a n n e s — 63, Rue d'Antibas — C a n n e s Nice l.Qual Masséna, 1 - Nice \UNTE KT LOCATION A UIIPI n 11 C ffl UOl IJ Ut . d la Mode paraît tous les h. ^ nQftup^uu 6foteu.r.3. ruedu. pécialité de PAPETERIE DE LUXE Maroquinerie Se Jeux de Salon

RÏVTLEÏCIÈRE - archivesjournaux.ville-cannes.frarchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/courrier/1885/Jx5... · faux et d'usage de faux. Voici les faits tels qu'Us résultent

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LE COURRIER DE CANNES"TTTJZ, et tontes te pièces qui laccom-

l"f."S puSl cation .tonnée* l'Information

. le maires de Cannes, leVaîbonne, Biat, Antibes

'un certificat constatant iadans leur Commune tant à

["jJrtT.-C^torinalitraaccomplies, et aprèsÎ j , ronsell d'vciène publique et du Con-: ï ï S Présure, s'il y à lieu, il sera statué

sen u e i ,,.,_..r l'admission ou le rejet de lait, sauf tous recoure par

.^sToies do droit.

TRIBUNAUXCOUR D'ASSISES JlES^ALPES-M

Audience du Jeudi 30 avril iSS5

Affaire Mu.In,Cre«l». Damnon, I taneé, IS.'-im.l

Cinq accusés figuraient au banc des assl-es c'étaient les nommés :Mutin Denis-Maurice, âgé de 40 ans, car-

ossier néàVirïat(arrondissementde Bourg,in), demeurant A Cannes ;Cresp Marguerite, femme Périssol, âgée de

7 «usinée a Grasse, demeurant eu dernier;eu a Cannes ;Daumas Jean-Antoine, âgé de 37 ans, coif-

feur né a Grasse, demeurant en dernier lieuà Cannes;

Rancé Louis, âgé de 59 ans, cultivateur,'•i Grasse, demeurant au Tignet {arrondis-

tëmeiit de Grasse) ;flérard François, Agé de 58 ans,carrossier,

nâ i ^fignoles, demeurant A Marseille.

Ces cinq accusés comparaissaient sous l'in-culpation de banqueroute frauduleuse, defaux et d'usage de faux.

Voici les faits tels qu'Us résultent de !aprocédure instruite au Tribunal de première

istance do Grasse;Maurice Mutin exerçait, à Cannes, la pro-

.jssion de carrossier, t e 19 août 1884, il futdéclaré en état de faillite. D'après la bilanBéposé par lui. quelques jours auparavant,sonaetif se sarait élevé à 183,059 fr.83 cent.,et son passif a 178,505 ir. I l cent. Mais ïl futbientôt établi que ces indications étaientmensongères, et l'information ne tardait pas

ontrer que ce commerçant avait effec-tivement détourné une partie eonsidér.ibie

i actif.is le courant des mois de juillet ut

août 188J, Bérard avait reçu à lui seul pourplus de 10,000 fr. de marchandises sorties,pendant la nuit, des magasins de Mutin., Lafeorrespondunce échangée entre Bérard etMatin ne laisse aucun doute sur l'évidenceSu concert frauduleux intervenu entre eux.

La femme Marguerite Cresp avait égale-oent reçu en dépôt une certaine quantité deaarchandises diverses qu'elle tenait cachéesoit dans une maison de Cannes, soit dans laîaison do campagne que Mutin lui à achetée,près l'arrestation de ce dernier, cette fem-K,craignantque des perquisitions ne fussentpêrêeschez elle, confia ces objets ;1 son

jjeau-frére, le nommé Rancé Louis. Le nom-mé Faissolle, qui a aidé la femme Cresp A1-ansporter les objets chez Rancé, dit à ce, ïrnidr. — «Dieu fasse qu'on ne sache ja-mais que ces marchandises appartiennent aMutin; » Et Rancé de répondre ; — « Jemus brûlerai la cervelle si vous dites ja-mais qu'elles sont cachées chez moi.» Rancél'est ilébarrassé, à son tour, de ces marchan-des eu les remettant, de concert avec laFemme Périssol, A un sieur Blanc de Fayen-fce, mais il en a conservé une partie-qu'il n'a

nsenti à restituer qu'aux derniers joursl'information et alors que les aveux de la

femme. Périssol ne lui (permettaient plus defaire autrement.; Le 22 juin, Mutin a gravement lésa Ie3 in-lérétsde ses créanciers, en contractant, par

int M' Westermann, notaire à Cannes,obligation aux termes de laquelle il se

reconnaissait taussement débiteur, enverssieur Daumas, d'une somme de 20,000

trano que Daumas lui aurait antérieure-ment prêtée, Daumas, le S juillet, ne crai-gnit pas de faire usage de cet acte pour re-Itiérir ;1 son profit une încription d'hypotlie-|ue sur les biens des époux Mutin. Il avaitn outre chargé le sieur Dédoué agent d'af-fres, à Cannes, de se présenter à la failliteit d'affirmer cette créance supposéede 250 fr.Mais l'accueil fa.îlv 4 Dedoué au Tribunal decommerce, le déconcerta tellement qu'il.'osa affirmer la seconde créance.Dedoué poursuivi, d'autre part, pour abus

e confiance et escroquerie, est en fuite.Pour mieux donner le change à ses créan-

ciers, Mutin n'a pas craint de faire falsifier'es livres de commerce par un comptable'«quel il avait donné les instructions né-cessaires et d'y faire figurer les sommes queDaumas était censé lui avoir prêtées. Il adétruit ensuite sas véritables livres.

En conséquence Mutin, Cresp, Daumas,Rancè et Bérard, sont accusés d'avoir:

1. Mutin Denis-Maurice, à Cannes, étantonimeirant failli en 1884, soustrait des 11-n détourné ou dissimulé tout ou partiele son actif.et soit dans ses éerïture.s,soltparles actes publics ou des engagemenst sous>lgnatures privées, soit par son bilan, del être frauduleusement reconnu débiteur des»tnmes qu'il ne devait pas ;

3. Héiard Mnrius-Cèlestin, en 1S84, AMarseille, dans l'intérêt de Mutin, commer-" mt failli, frauduleusement soustrait, re-

ilûou dissimulé une partie de son actif.3. Daumas Jean-An toi nette, de s'ûtre, aueuie Heu et a la même époque, rendu com-

plice du crime de banqueroute frauduleuse,

„ dan, «.««,„,4. Marguerite Cresp, femme PerrlsBol. et

V ™Lh0}"s' (i a v 6 i r ' a u l n è m o ''««. e" 1884et 188o, à Cannes et au Tignet, dans l'inté-rêt de Mutin, commerçant failli frauduleu-sement soustrait, recelé ou dissimulé-unePiirtiedesonactir;

5. Mutin Denis-Maurice, de s'être, en 1S81â Cannes, rendu complice de la falsiik-ationde ses livres, en donnant a l'auteur de cettefalsification les Instructions nécessaires pourla commettre ;

0. Mutin Denis Maurice, Daumas Jcan-Antoino, d'avoir, A Cannes, le 23 juin 1884,ensemble at de concert, commis un faux enécriture authentique et publique, en se dé-clarant frauduleusement, dans un acte nota-rié reçu par M' Westermann, notaire, débi-teurs et créanciers de la somme de 26.000franci; altérant ainsi les faits que cet acteavait pour objet de constater;

i' paumasJean-Antoine.d'avoir.àGrasse,le 2 juillet 1884, fait usage de ladite pièce,sachant qu'elle était fausse, en requérant deceehefunehypothèquesur les biens des épouxMutin ;

8° Daumas Jean-Antoine, d'avoir, en août188-1, frauduleusement présenté et affirmédes créances supposées de la faillite Mutin ;

Ce qui constitue les crimes prévus et pu-nis par les articles 1<I5,147, 148, 50 00, 402du Code pénal,591,503 du Codede commerceet de la compétence de la Courd'assists.

Vingt-trois témoins étaient assignés danscette affaire.

M. le président procédait immédiatementa l'interrogatoire des accusés.

Mutin, le failli, dit que c'est Bérard quilui a conseillé de mettre quelque chose decûlê, il regrette, ajoute-t-il en sanglottant,d'avoir suivi ces conseils.

Bérard, nie. avoir tenu ces propos à Mutin,c'est ce dernier au contraire qui lui a faitpart dece projet. Bérard.continueà répon-dre en donnantquelquos explications sur samanière de vivre. Il était bon ouvrier, com-me Mutin etque par latravailetavecdu tempsil aurait pu payer ses créanciers. Il pleureabondamment lui aussi, et il afllrme, en ter-minant, qu'il ignorait complètement la loiet qu'il ne savait paa à quoi 11 s'exposait envenanten aide à son parent.

Daumas, accusé de complicité parahleetassistance, soutient que Mutin le pria de luitrouver deux charretiers. Il les procura,mais il ne se aérait jimais douté qu'ils dus-sent servir à transporter des marchandisesfrauduleuses soustraites i des créanciers.Répondant ensuite à M. le président qui luifait remarquer que Mutin lui avait tout ra-conté et qu'il s'était même chargé de louerun local au Golfe-Juan, l'accusé nie; il asimplement payé le loyer de ce local, sur l'or-dre da Mutin, il nie encore avoir fait desexpéditions de marchandises a Marseille.

Cresp Marguerite, femme Périssot, accuséede recel, nie avoir recelé la marchandise ;si elle en a reçu une partie, elle ne savaitpas que Mutin avait été déclaré en faillite.

M. le président lui rappelé les proposqu'elle a wnus : —Plaise A Dieu que per-sonne ne sache que ces marchandises appar-tiennent A Mutin.

L'accusée nie cea paroles. On l'a présentéecomma la maîtresse du failli, mais elle étaitsimplement employée chez lui à raison dedeux francs par jour.

Interpellée sur les occupations qu'elleavait à remplir chez Mutin, la femme Pé-rissol répond qu'elle était chargée de lui fairela cuîsiue et de le blanchir (rires dans l'au-ditoire).

Rancé Louis, accusé également de recel,reconnaît que des marchandises ont ététransportées chez lui.C'est la femme Péris-sol qui les envovaït. Tous les objets qu'il areçus avaient été d'abord logés chez cette.femme qui lui a dit, en eiTet ; «PlaiseàDieu.,., etc.», mnla il ignorait la prove-nance frauduleuse rie ces marchandises.

Apres l'interrogatoire, l'audition des té-moins commençait. Ils étaient au nombre detien te-rteux. Vingt-trois à charge et neuf Adécharge. Les dépositions des premiers co -roborent les faits tels qu'Us sont exposésdans l'acte d'accusation, ceux. A déchargedonnent quelques renseignements sur la ma-nière de vivre des accusés, sur leurs antécé-dents, sur les bons rapports qu'ils avaiententr'eux.

L'audition de tous les témoins n'était ter-minée qu'à six heures, M. le président ren-voyait l'audience u vendredi, A 9 heures,pour le réquisitoire et les plaidoiries.

Audience du Vendredi î" JUat.'L'audience était reprisa hier matin à 8

heures. Malgré l'heure maiîuale on retrou-vait la même foule dans la grande salle duPalais de justice, dévisageant les cinq accu-sés qui avaient pris place :\ leur banc. Toutle moni!e semblait avoir hâte de connaîtreles résultats deslongs débats de cette affaire.

Le siège du ministère public était occupépar M. Gain, juge suppléant; M" F. Pltate,Mnrcy, Lairolle et Punel, au banc de la dé-fense, Après les formalitésd'usage, M. Gainprenait la parole.

Dans un brillant réquisitoire l'honorabkorgane de l'avocat général a relevé avec sé-vèrîtô les charges qui pesaient sur chaquraccusé. Il a énuméré tous les chefs de l'ac-cusation et n'a omis aucun des détails sirattachant aux actes coupables qui les onfait asseoir devant les juges dont la hautemission est de décider du sort de chacun.Les responsabilités qui incombaient aux cinqaccusés, ont été tour A tour établies ave'conviction et, en terminant, il a requis u:châtiment justement mérité contre Mutin etses complices.

M* F Pïlatte, défenseur de Mutin, avaitla parole. Avec cette facilité d'éloeutlon,avec cette précision et" cette clarté qui luisont propres, lejenneavocat arpentait à sontour la voie que venait de parcourir son ho-norable contradicteur; il cherchait A détruireles prétendues preuves de culpabilité et con-cluait en demandant l'acquittement do sonclient.

L'audience était suspendue il midi 35 mi-A la reprise de l'audience, 2 heures 50 mi-

nutes, M. lo président donnait immédiate-ment la psirole A M* Pilatta qui rappelait auinrv i«s nrflunienta du la rlfifense ou'll avait

Me Marey rentrait à son tour dans l'arène 1>ur Daumas et ia femme Périssol. Ce mai- ,edu barreau a cherché à disculper ses deuxlents et surtout A démontrer quo si la Im me Périssol avait quitté son mari pour

.avenir, comme on t'a prétendu d'ailleurs à,tort, la maîtresse da Mutin, c'est que des rcirconstances très graves l'j avaient pous- [aée,, M* Marcy demande, ,\ son tour, l'acquit- IOrnent de ses deux clients.

L'audience était da nouveau suspenduelurun quartd'heure.Pendant cetto -interruption, la femme de

lutin qui avait suivi jusqu'alors lesdébatsavançait vers les accuses et venai.tembms-!r son mari. Les deux malheureux époux)nfondaient un instant ievtrs larmes.A cfnq Keures moins 15 minutes, la Courait annoncée et M » je président donnait lairolaa M' Lairolle.

L'éloquent avocat proclamait, à son tour,icence de Bérard. La meilleure prou

Bérard, laissé en liberté, s'était'constituéprisonnier lui-même. Reprenant ensuite etréfutant toute l'argumentation soutenue par"-ccusation, le défenseur demandait en ler-

:s chaleureux l'acquïttementde Bérard.La magnifique péroraison da M* Lairolle

>,Alt saluée ].ar les applaudissements unani-mes de la nombreuse assistance qui avaitattentivement suivi cette balle défense,

M- Funel, défenseurde Rance,demandait,lui aussi, l'acquittement de son client quiavait un passé irréprochable et qui étaitinnocent.

A 7 heures, les débats étalent clos.M. le président posait les questions au

jury ; elles étaient au nombre de douze.

VERDICTAprès une heure et demie de délibérations

II est aflirmatif poîlr Mutin et Cresp Mar-guerite ;

Négatif pour Dauraas, Bérard et Rancé.

En conséquence la Cour condamne.

MUTIN Denis-Maurice; il c inq a n stle prison ;

ORËSP Marguerite, femme Périssol,;t d e u x a n s île prison.

DAUMAS , BÉRARD et RANOÈsont a c q u i t t é s et mis en liberté.

M U S I Q U E M U N I C I P A L E

de la non culpabilité de client, c'est tm<

ÉTUDEde M' OIRLOT, huissier a Cannes,

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Service d'ÉtéDimanche 3 Mai 1885.

Ae3H4 lidurfs 'ALu \\nllanl UHinmtjTiriie llub<TLe-» J»r.iBdin de Viiiam (omarturok.. MnlllsrtLe inlM.nl! /jiiuira if uHaisi*).,... OounnilH | Mét

,'dinn 7 ySfii 1885.àe 3 à i licuVua %

Salut Lointoîf Tiorinp;LJX Belliqueuas (onscrfurel „ . . , , . . . . LcgiiazLa l'art du Diable (moaoïque) . . . . . . . AuTierL'Arc-tn-Ciel (valac] , . , . FoareLe Lion <lc Belfort (fclilaiaie) HemmeriiMardi,: J t s Ukuluteui

Ténioiguagr de rccouiialsianec

Date (Suisse) le 16 Décembre 1884.Monsieur le Docteur Cbalhoub I

Je viens sponlanêmeiit vous adresser cetémoignage de reconnaissance, en vousautorisant & publier ma guérison par le Per-du Docteur Clialhoub.

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l/ i ioinmc PC m e u r t pan, il «e tnc ,a di t S é n i q n c . — II se tue par ses exess,parsa manière de vivre et par sa trop grandeindifférenca A se soigiîer. Il est vrai que de-vant la foule de remettes qui lui sont offertsde tous côtés, le choix peut être difficilemais lorsqu'on remède se recommande paides milliers de preuves' authentiques comroicelle qui suit, son cbûjx s'impose : - « Depuique je prends.vos Pilules Suisses, je vais demieux en mieux; depuis longtemps jesouf-frais d'un point de cùtê ijuï me coupait larespii-dlion et m'empêchait de marcher.J'étais si énervée que je ne pouvais plus dormir ; grâce aux Pilules Suisses de M. Hert-zog,Phen, 2S, rue de Grammont, à Paris(Vfr. 50 la boîte), je dors liïen etje mressens plus da points de côte. Ja ne saura!trop vous remercier et je vous autorise Jpublier ma lettre,. Si bon vous semble

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