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Report No, 5613 ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1 (PrEt 1018-MOR) RAPPORT D'ACHEVEMENT Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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Repor t No, 5613

ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrEt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

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POIDS ET MESURES

Systhe mktrique

ABREVIATIONS

BNDE CLCA CMV CNC A DMV DRA EAPD INRA MARA NEDECO : O&M ONE ONEP ONT O W A : O W A G : SODEA : SOGETA : SUNACAS : SURAC :

Banque nationale pour le dkveloppement kconomique Caisse locale de crkdit agricole Centre de mise en valeur Caisse nationale de crkdit agricole Direction de la mise en valeur du MARA Direction de la recherche agricole du MARA Division des analyses 6conomiques et projections (Banque mondiale) Institut national de la recherche agronomique Minist&re de l'agriculture et de la rkforme agraire Bureau d'ktudes hollandais Gestion et entretien Office national de l'klectricitk Office national de l'eau potable Office national des transports Office rkgional de mise en valeur agricole Office rkgional de mise en valeur agricole du Gharb Sociktb de dkveloppement agricole Sociktk de gestion des terres agricoles Sucrerie nationale de canne du Sebou Sucrerie raffinerie de canne du Gharb

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1 (PrGt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Table des matiGres

Page

PREFACE

FICHES DE DONNEES DE BASE

POINTS ESSENTIELS

I. TOILE DE FOND SUR LA ZONE DU PROJET

I I . FORMULATION

. Origine du projet

. ProblGmes soulevks pendant la preparation et l'kvaluation -- Faisabilitk de la culture de la canne A sucre -- Structures foncikres

111. REALISATION ET REFORMULATION DU PROJET

. ~han~ements intervenus au niveau de la conception -- Les digues de protection contre les crues -- L'amendement au projet Sebou I1

. Passation des marchgs et construction : A - Le projet Sebou I1 original

-- La sucrerie de canne -- Etude et traitement des eaux usges de la sucrerie -- Etude de la schistosomiase (Bilharziose) -- Le pont et les routes

. Passation des marchgs et construction : B - L'amendement au projet Sebou I1

-- Le centre national de la canne A sucre (rebaptisk Centre technique de la canne A sucre)

-- Les centres de mise en valeur et les centres de collecte de lait

-- Les logements du personnel de la sucrerie -- Les matkriels de transport de la canne

IV. FONCTIONNEMENT ET PERFORMANCE INSTITUTIONNELLE

. La sucrerie -- Fonctionnement -- Sous-produits -- Rksultats financiers -- Les causes des dkficits -- Les solutions apportkes aux problkmes financiers -- Expertise-comptable

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Page

. Production, dkveloppement et transport de la canne -- Production et irrigation -- Le Centre technique de la canne a sucre -- Mkcanisation de la rkcolte, du chargement et du

transport de la canne -- Les centres de mise en valeur

. Les centres de collecte de lait

. Le reseau routier et le pont sur la rivihre Sebou V. EVALUATION ECONOMIQUE

VI. PERFORMANCE DE LA BANQUE MONDIALE (Banque)

VII. CONCLUSIONS ET LECONS A TIRER

ANNEXES

1. Estimations des coGts (tableaw)

A. Exprimees en millions de dirhams B. Exprimkes en millions de dollars E.U.

2. T a w de rentabilite de la production du sucre (tableaux)

3. Donnees sur la sucrerie de canne SUNACAS (tableaux)

A. Comparaison des pkriodes d'essais B. Comparaison des garanties et des rksultats operationnels C. Comparaison des rksultats de l'usine D. Comparaison des cofits de fonctionnement de l'usine E. Comparaison des comptes d'exploitation F. Superficie, rendements et production de la canne a sucre

dans le Gharb

4. Liste non exhaustive de th6mes d'analyse, de recherche appliquee, de formation et de gestion, en cours, prevus ou suggerks, pour la production et le transport de la canne a sucre dans le Gharb

5. Estimations prkliminaires des cocts de la mecanisation des operations de recolte et de transport de la canne A sucre

6. Irrigation de la canne a sucre (tableaux)

7. Estimation des cocts et de la rentabilite de la production de canne sucre

8. Propriete fonciere de canne A sucre dans la region du Gharb, 1983

9. Principaux exemples des pertes en devises encourues par le Maroc dues a w retards dans l'envoi A la Banque des dernandes de dgboursement (tableau)

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10. Extraits du rapport de l'audit de performance du projet (PPAR) : Maroc - Projet d'irrigation Rharb-Sebou (Pret 643-MOR), du 17 mai 1982 (Rapport NO. 3942)

P isces jointes

CARTES

IBRD 18297 (PCR) La geographie et le developpement hydraulique du bassin versant de la rivihre Sebou

IBRD 18299 (PCR) Les inondations de 1970 et les travaw de protection contre les crues du projet

IBRD 18298 (PCR) Infrastructure du Gharb et travaw du projet

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1 (Pr6t 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Le projet consid6r6 d6rive du projet d'irrigation Rharb-Sebou (Pret 653-MOR) d'un montant de 46 millions de dollars E.U. et qui consistait en la construction du barrage Idriss Ier sur la rivikre Sebou et en l'introduction de la culture de canne A sucre irrigu6e dans la plaine inondable du Sebou. La consomnation de sucre par habitant au Maroc est 6lev6e et le sucre est un produit d'importation important. Le projet Sebou I1 consiste en la construction d'une sucrerie de canne et des autres investissements qui y sont associes dans le but d'encourager le d6veloppement de l'industrie sucrikre. Le prCt relatif au projet Sebou I1 (pret 1018-MOR pour un montant de 32 millions de dollars E.U.) a 6t6 sign6 en juin 1974 et a 6t6 clos en aoGt 1983. Un reliquat de 6,O millions de dollars E.U. a 6t6 annul&.

Ce rapport dlach&vement (RAP) traite des activit6s financ6es dans le cadre du projet Sebou 11, mais il est 6galement fait mention de la formulation et de la mise en oeuvre du projet Sebou I et de la manikre dont les &tapes de ce dernier ont conduit A la genkse et A la d6finition du projet Sebou 11. Les conclusions du rapport d'6valuation restrospective du projet d'irrigation Rharb Sebou (Rapport No. 3942) ont contribue de maniere significative A l'analyse conduite dans le pr6sent rapport.

Le rapport d'achgvernent (RAP) a 6t6 pr6par6 par le personnel de la r6gion Europe, Moyen-Orient et Afrique du Nord. I1 n'y a pas eu d'kvaluation r6trospective skpar6e du projet par le personnel du dbparternent dt6valuation ex-post. Ce RAP est fond6 sur d e w rapports d'achgvernent preparks par l'0ffice de mise en valeur agricole du ~harbl' (ORMVAG) et par la Sucrerie nationale de canne du Sebou (SUNACAS), sur des visites de terrain dans la zone du projet, sur des discussions approfondies avec le personnel responsable du projet et les Ministgres de l'agriculture et de l'kquipement, sur deux rapports pr6par6s par des consultants de la Banque sur la sucrerie et les activitks de terrain, ainsi que sur un examen des dossiers des projets Sebou I et 11.

Le projet de rapport 2 6t6 envoy6 Z l'emprunteur le 18 janvier 1985 pour ses commentaires. Ces commentaires ont 6t6 reproduits dans les pizces jointes.

11 "Rharb" et "Gharb" sont les d e w orthographes possibles du nom arabe de - la plaine inondable du Sebou. "Rharb" a 6tC utiliske dans le rapport d'evaluation et l'accord de pret. "Gharb" est l'orthographe usuelle utilis6e au Maroc aujourd'hui et a et6 adoptee dans ce rapport sauf pour les rkfbrences faites a m documents officiels de la Banque qui ont utilisk l'orthographe "Rharb".

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ROYAWE DU HAROC PllOlECT DE DEMLORIEHT SEBOU 11

( P r t c 1018-UORl

RAPPORT D'ACHEVCPE'IT FICHES DE WHNEES DE BASE

MWHELS ESSEKTlELLES SUR LE AlOXT RC.1 ou RCcl e n 1 den

CoPt t o t a l du p r o j c t (.illionm d e dollmrm E.U.) m.t..t du p r t t ( m i l l i o n s d c d o l l a r m C.U.) Re1iqu.c .mu16 ( m i l l i o n s d c d o l l m r s E.U.) D.cc d'.pprob.cion p a r l c C o n a r i l d 'Admiaimrrmtion Dmte d e l ' m c ~ o r d d e prLt Date d'enCr61 e n v i g u c u r Dace d 'mpprobat ion d r l ' m o c n d e u n t du p r s r Dare d e l 'mccord a u r l ' a o c n d c r n r du pr t : Date dS.~h*vement P r o p o r t i o n achev4e A I. dmte c i -demeus ( 1 ) Date d e c l a t u r e 1.u~ d e r e n t . b i l i t 6 Cconomique ( 2 ) R e a t a b i l i t C f i m n c i b r e ( 1 ) Per formance i n . t i r u c i o n n e l l e performmncc a g r i c o l e Pcrfo-ncc i n d u m t r l e l l e Emploia crCCa

permanents (h-ea-anm p a r a n ) temporairem (homraa-an)

PrCvi.ions r e e l p r C v i s i o n r i n t i r s c i d i n i r i s l c s

DECAISSEHEKTS CUHXLE h n C e f i m c n l e d e 1. Banque - AF75 - AF76 fl *F78 *F7q *F8) E a c i m t i o n . d c 1 ' 4 v a l u a c i o n

(mi l l ioam dm dol la rm E.U.) 1 8 , ) 25.3 28.7 30.7 32.0 W e l (US$ m i l l i o n ) 0 4.0 14 ,4 14.4 15.2 19.5 21 .0 23.6 25.7 26 .0 M e 1 en pourcentage d e l ' c s t i d 0 2 1 6 2 5 0 2 4 7 2 4 8 1 6 1 1 6 6 1 7 4 1 8 0 1 8 1 1 Dace du d c r o i e r d 6 c a i m n c ~ a t : 2 5 / 0 8 / 8 3

DOWHEES SUR LES HISSIOHS

Nb. d'hmmce- J Y S ~ ~ L D C B U T 1. Dace Hambrc dc jourm aur perf o m a c e Oate du

Permonncm l c t e r r a i n S d c i a l i t 4 I 1 H i s a t o n du p r o ' c t 12 ~ . D D O ~ L (Et.t/Tcnd.o~elProblkmc,) -

E v a l u a t i o n 1 1 / 7 3 Evmlu. d e l 'amend. 12/79

sou.-rocal S u p e r v i a i o n 1 1 1 / 7 4 S u p e r v i s i o n 2 0 6 / 7 5

S u p e r v i a i o n 3 0 2 / 7 6 S u p e r v i s i o n 4 061 76

S u p e r v i v i o n S u p e r v i s i o n S u p e r v i a i o n S u p e r v i a i o n S u p e r v i s i o n S u p e r v i s i o n S u p e r v i s i o n S u p e r v i s i o n Supervimioa S u p e r v i s ~ o n

T FT F-r FTG FTG T T

b p r u o t c u r : Rogaume du b r o c Agencca d 4 e x 4 c u t i o a : a ) DfEice rdgioa.1 d c mime en v a l e u r a g r i c o l e du Charb (ORHVAG)

b) S u c r r r i e n a t i o n a l e d e caaac du Sebou (SLRIAUS) c ) D i r e c t i o n dea r o u t e s . Hinimthre de 1'Cquipemcn:

A n d c f i s c s l e d e l ' e m p r u a t c u r : l e r j a n v i e r au 31 d6cembre

Nom de 1. moooaic ( a b r C v i a t i o n ) : Dirham (DH) Tau= d B 6 c h a a g e : A 1 ' 4 r a l u a c i a a (19731 1 . 0 0 $EU - 4 , 0 8 DH - 4.99 FF

1974 1 , 0 0 $ E U - 4.37DH - 4 . 8 1 F F 1975 1.00 IEU - 4.05 DH - 4 , 2 9 FF 1976 1.00 SEU - 4 , 4 2 DH - 4.78 FF I977 1.00 SEU - 4 , 5 0 DH - 4.91 FF 1978 1 . 0 0 SEU - 4 , 1 7 DH - 4.52 FF 1979 1.00 $EU - 3.90 OH - 4 , 2 b FF 1980 1.00 $EU - 3 - 9 4 DH - 4 , 2 3 FC 1981 1 , 0 0 ILU - 5.17 DH - 5.43 FF 1982 1 .00 IEU - 6.02 DH - 6.51 ?F

( h . 6 ~ d 'achhvrment) 1983 1 , 0 0 $EU . 6,99 OH - 8.15 FF I984 c r + 1.00 $EU - 9.00 DH

moyenoc 1974-82 1.00 $EU - 4.50 OH - 4.87 FF P r o j c t su ivanc : aucun

11 Ag - agrooome ; Ec - 6cooomisLc ; l o g - i a g 6 n i e u r ; I r r - a p 4 c i a l i a t c d e l ' i r r i g a t i o o ; Soc a o c i o l o g u e .

12 Erac : 1 - s a o a problhme ; 2 - problemel w d C r 4 a ; 3 - problhmes impartmnts. Tendance : I - en . d l i o r . t i o a ; 2 - s t a c i o a n a i r e ; 3 en d 6 t 6 r i o r a c i o o . P r a b l h e s : F - Eiomocicra ; G - d c gemt ion ; P - p o l i t i q u e l ; T - t e c h n i q u e s ; A a u c r e r .

1 1 Comprend 137 employ6m A p l c i n temp, e t 180 t ravmi l leurm aa i ,onniera (mi-temps) d e 1. s u c r e r l e .

/ b I 1 c s t emrim6 que l e v b e s o i o r e o main d 'oeuvre te rnpora i re pour 14 c o o ~ t r u c c u i a n d e 1. a u c r e r i e o o t d t 4 A peu prha i d e n t i q u e s A c e q u i w a i t 6c6 pr6vu lor . d e 1'6vaIu.cion.

1 5 Ls mucrer ie SWAUS s e u l e m e o t , q u i reprCsence c o v i r o o 39 2 dea c o 0 t s du p r o j e c .

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVEMPPEMENT SEBOU I1 (PrGt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

POINTS ESSENTIELS

1. Ce rapport examine le dhroulement du projet de d6veloppement Sebou I1 (Pr6t 1018-MOR pour un montant de 32 millions de dollars E.U.). Le projet dhrive du projet d'irrigation du Rharb Sebou (Pr6t 643-MOR pour un montant de 46 millions de dollars E.U.) qui introduisit la culture de la canne h sucre irrigu6e dans la plaine inondable du Sebou, le sucre 6tant l'un des principaw produits import6s par le pays. Les principales composantes du projet Sebou I1 6taient les suivantes :

- une sucrerie de canne, qui fut pr6f6r6e h la proposition originelle non viable faite dans le cadre de Sebou I et qui consistait h installer des mat6riels de traitement de la canne h sucre dans une sucrerie h betterave existante ;

- des travaw de protection contre les crues, qui avaient 6th envisaghs dans le cadre de Sebou I mais finalement 6limin6s, puis furent repropos6s aprks les crues exceptionnelles de 1970 ; et

- un programme de construction routikre, repris et 6tendu h partir de Sebou I, ainsi qu'un pont routier sur la rivikre Sebou.

Le projet fut modifi6 en 1980 de la manikre suivante :

6limination des travaw de protection contre les crues non encore r6alis6s suite A l'opposition manifest6e par les agriculteurs lors de la construction de la premi6re digue, a w retards importants et a w forts d6passements de coGts, ainsi qu'h la d6cision du Gouvernement d'avancer le calendrier de rhalisation du barrage d'6crCtement des crues de M'jara situ6 sur un affluent du Sebou h l'origine des principales inondations, ce qui rendait les travaw de protection par digues restants non justifi6s 6conomiquement ;

- introduction de nouvelles composantes, ?i savoir un centre national de recherche et multiplication sur la canne h sucre, une extension des r6seaw de centres de mise en valeur ( C M V ) et de centres de collecte de lait, des mat6riels de rkcolte, chargement et transport pour la canne h sucre, et des logements pour le personnel de la sucrerie.

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2. Globalement, le projet Sebou I1 est un melange de succes et d'kchecs. La sucrerie SUNACAS a 6t6 construite et mise en service dans les d6lais prevus et a accompli des progres sensibles en mati&re de fonctionnement, gr2ce en grande partie li un progrannne de formation complet et efficace. Cependant, la sucrerie a perdu beaucoup de temps li cause du manque de canne, occasionn6 par la conjonction de gel6es en 1976, de rendements moyens inf6rieurs a w prkvisions tous les ans, des efforts insuffisants pour amkliorer les op6rations de rkcolte et de transport de la canne, et du d6marrage de la production de sucre dans la nouvelle sucrerie de canne SURAC situ6e proximit6 en 1981. Pour toutes ces raisons et avec un prix de vente fix6 trop bas par le Gouvernement, la SUNACAS a perdu de l'argent pendant les neuf premieres anndes de son fonctionnement et sa situation financihre s'en est trouvke fortement affaiblie. Les chutes de production de sucre, causkes principalement par les probl&mes d'approvisionnement insuffisant en canne, combinkes avec la forte baisse du prix du sucre sur le march6 mondial et les tendances m6diocres pour l'avenir en rnati&re de prix, ont conduit un t a w de rentabilit6 recalcul6 de 3,7 %. Cependant, si les prkvisions de production du rapport d16valuation s'6taient avkrkes justes, la seule baisse du prix du sucre sur le march6 mondial n'aurait rkduit le t a w de rentabilitk que de 15,8 % (estimation B l'kvaluation) B 10,9 %, soit un t a w encore satisfaisant. Si par contre, les prkvisions sur le prix du sucre faites au moment de l'kvaluation s'ktaient avkrkes exactes, les volumes de production de sucre actuels et pr6vus mentionnks dans le rapport d1ach&vement auraient conduit malgr6 tout B un investissement industriel B peine viable dont le t a w de rentabilit6 se situerait B 8,8 %.

3. Ces rksultats illustrent la vulnkrabilit6 des investissernents effectuks pour produire un bien de consommation unique faisant l'objet de commerce international come le sucre qui est soumis de fortes variations de prix et se trouve kgalement d6pendant de l'introduction rkussie d'une nouvelle culture dklicate comme la canne. Le risque double qui rksulte de la fragilitk des projections de prix sur le march6 mondial et des alkas associks h l'introduction d'une nouvelle culture milite en faveur de tests de sensibilit6 plus dlabords au niveau de 1'6valuation (voir paras. 5.01-5.12).

4. Compte tenu des expkriences mentionnkes plus haut, il serait raisonnable de retarder toute extension de la capacit6 industrielle de traitement de la canne et des plantations qui y sont associks dans le Gharb, en attendant a) que le traiternent effectif des cannes et la production de sucre des usines SUNACAS et SURAC aient atteint la capacit6 de ces sucreries ou un niveau proche de la pleine capacitk et b) que les autorit6s responsables aient mis B jour l'kvaluation kconornique de la production et du traiternent de la canne au vu de ces performances techniques amdliorkes d'une part et de 1'6volution des tendances de prix sur le march6 mondial d'autre part.

5. La construction des routes et du pont prdvues au projet (sauf les routes non revetues) a kt6 rkaliske dans les dklais prkvus et des coiits proches des estimations. La passation des march6s pour le g6nie civil et le matkriel dans le cadre de l'amendernent n'a pas kt6 suffisment coordonnke. Elle a kgalernent souffert de retards irnportants dont les causes sont essentiellernent d'ordre budgktaire, mais une rnauvaise gestion est 6galement h incrirniner dans le cas des logernents du personnel de la SUNACAS.

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6. Les projets Sebou I et 11, considkrks dans leur ensemble, ont permis l'introduction de la production et du traitement de la canne A l'hchelle comerciale dans le Gharb sur des bases qui constituent un important succ5s tant sur le plan technique qu'au niveau de la gestion. Les progr5s rhalishs en une d6cennie dans la plaine du Sebou se comparent tr5s favorablement au niveau de dkveloppement de la canne A sucre que de nombrew autres pays n'ont atteint qu'apr5s des pkriodes beaucoup plus longues.

7. Les points suivants mkritent kgalement d'Etre mentionnks :

- L'approche rkaliste et flexible adopthe par les autoriths marocaines et la Banque pour rkpondre a w circonstances changeantes des projets Sebou I et I1 et approuver des amendements qui ont considkrablement amkliork les d e w projets (paras. 2.01, 3.02-3.04, 7.01-7.02) ;

- les risques en jeu dans la mise sur pied d'une nouvelle industrie de canne h sucre B vocation comerciale et le rble important qu'un centre spkcialish en recherche appliquke et en multiplication de nouvelles variktbs peut jouer pour rhduire ces facteurs-risque (paras. 2.04, 4.14-4.17, 4.21) ;

- l'importance toute particuli5re de la mbcanisation pour la rkcolte, le chargement et le transport de la canne, et les retards qu'ont pris 1'ORMVAG et la SUNACAS dans la passation des marchks relatifs h ces bquipements et la mise en route d'essais-pilote [~aras. 3.05 b), 3.18-3.19, 4.18-4.211 ;

- la contribution importante des centres de collecte de lait h la stabilitk du revenu des petits et moyens agriculteurs dans le cadre du syst5me de production canne comme h l'extkrieur de ce dernier (malgrh l'anomalie apparente que constitue l'inclusion de ces centres dans un projet de dkveloppement de la canne sucre) - [paras. 3.05 e), 4.221 ;

- la contribution significative apportke par la formation dans le succks technique de la sucrerie SUNACAS et la corrklation entre la formation (ou son absence) et l'efficacitk (ou la non-efficacitk) des opkrations de mkcanisation de la rbcolte et du transport de la canne (paras. 4.01, 4.18, 4.20-4.21) ;

- l'importance d'une coordination amkliorke entre organismes pour la planification de l'investissement, l'ktablissement de calendriers d'exbcution, la budgktisation et le financement afin d'assurer que les principaw coiits et bknhfices indirects sont pris en compte au niveau de la prise de dhcision, particulikrement dans les op6rations de dhveloppement rhgional (paras. 4.14-4.16, 7.07) ;

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la perte pour le Maroc de plus d'un million de dollars E.U. en devises dans le cadre du prgt en raison des retards importants dans la prbsentation des demandes de dbcaissement i la Banque au cours d'une pkriode de dkprkciation rapide du dirham par rapport au dollar ; des pertes additionnelles de l'ordre de 0,5 A 1 million de dollars E.U. en devises rksultant des int6rgts perdus en raison des retards et pertes intervenues dans les dkcaissements du prgt ; et quelques suggestions sur les remhdes i.apporter dans d'autres projets en la matikre (para. 7.06 et annexe 9) ; et enfin

la recommandation que les projets Sebou I et I1 fassent l'objet d'une ktude d'impact du dbpartement d'bvaluation ex-post (para. 7.08).

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1 (PrGt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

TOILE DE FOND SUR LA ZONE DU PROJET

1.01 Le projet a kt6 consu pour compl6ter les investissements en matigre de production agricole (et plus particuligrement en matikre de production de canne) faits dans le cadre du projet d'irrigation Rharb Sebou (AF69 - PrGt 643-MOR, PPAR 3942) en entreprenant la construction de digues de protection contre les crues le long de la rivigre Sebou, d'une sucrerie de canne et d'un r6seau routier am6lior6 reliant les champs de canne, l'usine et les routes nationales de la r6gion. La r6gion du Gharb (ou ~harb)~' est une plaine inondable int6rieure d'environ 460.000 ha situhe ?i quelque 100 krn au nord-est de Rabat et bgnhficiant d'une pluviom6trie annuelle moyenne mais variable d'environ 500 m, d'hivers dow, d'6tgs chauds et secs, et de sols alluviaw, qui en font l'une des r6gions agricoles les plus productives du Maroc. Le Gharb est aliment6 par la rivigre Sebou et ses trois affluents principaw, l'ouerrha, le Beth et l8Inaou&ne. Les d e w derniers collectent la pluviom6trie mod6r6e des montagnes du Moyen-Atlas de pentes rnoyennes et de sols permgables et sont partiellement r6gularis6s par le barrage El Kansara sur le Beht (agrandi dans le cadre du projet d'irrigation de Sidi Slimane - AF65 - PrGt 369-MOR) et le barrage Idriss-ler construit sur la rivigre Inaoukne dans le cadre du projet Rharb Sebou. Au contraire, 1'0uerrha est aliment6 par les pluies plus fortes et les cours d'eau torrentiels, qui d6valent des pentes a forte dgclivitk, 6rod6es et impermkables qui caractkrisent le versant sud des montagnes du Rif, et ne b6n6ficient d'aucune r6gularisation. Le changement des plans du Gouvernement en ce qui concerne la construction d'un gros barrage de contr8le des crues sur 1'0uerrha au pied du Rif sur le site de M'jara a jou6 un r81e crucial dans la formulation du projet de d6veloppement Sebou I1 et de son amendement qui a suivi, ainsi qu'il est mention& dans ce rapport.

11. FORMULATION

2.01 Le projet examin6 d6rive du projet d'irrigation Rharb-Sebou (prGt 643-MOR du 13 novembre 1969 et PPAR No. 3942 du 27 mai 19821, mais n'en est pas une suite. I1 ne fut pr6sentg au Conseil dPAdministration en tant que projet s6par6 qu'aprks que la direction de la Banque ait rejet6 une proposition du personnel visant h accorder un financement supplkmentaire dans le cadre du projet d'irrigation Rharb-Sebou (d6fini ci-aprgs Sebou I). Le projet a donc 6t6 conp de mani6re prendre en compte les r6visions effectu6es par la Banque et le Gouvernement sur les principales hypothgses de base et leurs cons6quences dans le cadre de Sebou I, a savoir :

11 Voir note dans la pr6face. -

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a) Que la recolte des betteraves (culture en place) et de la canne (culture devant Gtre introduite a l'echelle commerciale dans le cadre de Sebou I) interviennent a des periodes differentes. Sur cette base Sebou I fournissait la solution apparemment de moindre coiit qui consistait a equiper une sucrerie de betterave existante avec des materiels de reception et de broyage de la canne qui devaient Gtre utilises avec la chaine existante d'extraction de sucre pour la betterave. Cependant, les essais de terrain supplementaires effectue pendant les premiGres annees de mise en oeuvre du projet Sebou I ont demontre la necessite de revoir le cycle de production de la canne pour des questions de rendement ainsi que pour d'autres raisons. Ce changement s'est traduit par un recouvrement de la periode de recolte avec celle des betteraves et a rendu necessaire la construction d'une sucrerie de canne separee a un coiit beaucoup plus eleve que celui de la modification de la sucrerie de betteraves (pour plus de details, voir egalement le PPAR No. 3942, paras. 4.03-4.04 a l'annexe 10).

b) Que l'augmentation du trafic routier resultant du developpement agricole dans la zone du projet Sebou I serait limitee. Les investissements routiers prevus dans le cadre de Sebou I ont donc ete limites a la rehabilitation des voies de liaison tertiaires. La sucrerie de canne independante ainsi que l'usine envisagee pour la construction de canalisations d'irrigation pour le projet Sebou I, qui toutes d e w devaient Ctre situees pres de la sucrerie de betterave et du centre de la zone du projet, ont conduit a une revision rapide des previsions de trafic. En consequence, il fut recommande de proceder 5 une rehabilitation considerable des routes primaires et secondaires et de construire un nouveau pont sur la rivihre Sebou pour desservir la sucrerie de canne, tout ceci venant en plus de l'amelioration et de la construction de routes tertiaires et de desserte, et se traduisant par un co6t total sensiblement plus eleve. I1 fut convenu de financer tous ces elements dans le cadre de Sebou 11, y compris les routes tertiaires originellement prevues dans Sebou I. Dans le but de reduire les coiits et donc d'aider a rendre la culture de canne rentable economiquement, il fut aussi convenu que les criteres de trafic standard existants (tonnages) seraient appliques pour le choix des revGtements, ce qui conduisit par consequent a transformer de nombrew tronqons devant Gtre bitumes en tronqons encaillasses et des tronqons devant 6tre encaillasses en simples pistes, ces dernieres etant essentiellement les pistes de desserte situee le long des champs de canne et devant Gtre construites pendant la mise en place du reseau d'irrigation.

c) Que l'inondation par la rivikre Sebou et son affluent du nord, l'ouerrha, des perimetres d'irrigation prevus dans la zone du projet Sebou I, ne serait pas d'une frequence ni d'une ampleur suffisantes pour justifier la construction de digues de protection compte tenu du positionnement en hauteur des principales infrastructures d'irrigatiol du projet et compte tenu de la construction prevue d'un gros barrage multi-objectifs en amont de lfOuerrha a M'jara qui ecrGterait les crues presque jusqu'a la frequence centennale (94 % de protection). Compte tenu de cette analyse, le projet Sebou I avait elimine la protection contre les crues. Cependant, apres que la pire crue jarnais enregistree se fut produite en 1970 dans la plaine du Sebou, le Gouvernement recruta des consultants internationaw pour mener a bien une analyse d'ensemble du besoin en ouvrages de protection contrc

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les inondations dans le cadre d'un amendement au projet Sebou I (voir le memorandum No. R71-119 du Prksident a w administrateurs en date du 21 mai 1971). Cette ktude prit en considkration une autre inondation importante en 1971, des prkvisions climatologiques de pluviomktrie supkrieure h la moyenne pour la pkriode 1970-85, ainsi que le dkcalage prkvu par le Gouvernement de la date de construction du barrage de M'jara. Les recommandations de l'ktude de construire un systkme de digues et de canaw d'kvacuation dans la zone du projet Sebou I furent acceptkes par le Gouvernement et la Banque. La nkcessitk de retirer environ 5.000 ha de pkrimktres d'irrigation pour crker les canaw d'kvacuation sur la rive gauche du Sebou conduisit le Gouvernement h proposer l'inclusion d'un pkrimktre de taille semblable sur la rive droite h titre de compensation, mais cette proposition fut rejetke pour des raisons techniques et h cause de dkskconomies d'kchelle.

d ) Que les caractkristiques gkologiques et la structure des sols des berges de la cuvette du barrage Arabat (Idriss-ler) ktaient assez stables pour soutenir les routes et la voie de chemin de fer existantes, situkes dans la zone, pendant le remplissage partiel du barrage dans le cadre du projet Sebou I. Sur cette base, il ne fut pas prkvu de protkger ni de dkplacer ces infrastructures. Cependant, une ktude gkologique faite en 1972 au titre de Sebou I fit apparaitre le besoin urgent de dkplacer certaines routes et de construire des ouvrages de protection de la voie ferrke avant que le remplissage du barrage n'ait atteint le niveau intermkdiaire nkcessaire pour satisfaire les besoins de l'irrigation pour Sebou I. I1 fut envisagk d'inclure ces d e w composantes dans Sebou 11, mais elles furent finalement financkes par d'autres sources lorsque la prkparation de certaines composantes de Sebou I 1 et donc l'kvaluation de ce projet furent retardks d'un an.

2.02 L'objectif du projet Sebou I 1 lors de l'kvaluation ktait donc de permettre et de garantir l'atteinte des objectifs poursuivis dans Sebou I. Tel qu'il fut kvaluk, le projet comprenait les composantes suivantes :

a) construction d'une nouvelle sucrerie de canne h Mechra Be1 Ksiri d'une capacitk de 2.500 tonne de canne par jour ;

b) l'amklioration d'environ 30 km de routes primaires et 60 km de routes secondaires, et la construction d'un nouveau pont routier sur la riviiire Sebou h Mechra Be1 Ksiri ;

c) la construction et la remise en &tat de routes tertiaires et routes d'accks non classbes sur environ 330 km ;

d) la fourniture de matkriels pour l'entretien des routes d'accks et pour une ktude sur le transport de la canne ;

e) les ktudes, la conception detaillke et la construction de digues de protection en terre contre les crues destinkes h protkger les 35.200 ha en cours d'kquipement pour l'irrigation et h diriger les crues de la rivi&re Sebou vers trois chenaw d'kvacuation ; la construction de toute structure de rkgulation des dkbits nkcessaire dans les chenaw d'kvacuation ; et le recasement des habitations situkes sur l'axe de ces chenaw ;

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f ) le renforcement des routes et voies ferrhes situhes dans ces axes d'hvacuation pour hviter leur dkthrioration lors des crues ;

g) la fourniture de services de consultants pour i) les enquetes, la conception et le contr6le des travaw de ces ouvrages de protection contre les crues ; ii) l'extension de la production de canne dans la zone du projet Sebou I ; et iii) les essais de mise en route et homologation de la sucrerie de canne ;

h) une htude de consultants sur la pollution industrielle existante dans la partie aval de la rivikre Sebou, et si cela s'avhrait justifih par l'ktude, la construction d'une station d'kpuration devant traiter A la fois les effluents de la sucrerie de betteraves existante et c e w de la nouvelle sucrerie de canne A Mechra Be1 Ksiri ;

i) une ktude de consultants sur l'infestation de schistosomiase dans la plaine du Gharb et les moyens de l'kliminer ; et enfin

j ) l'octroi de bourses de stage venant en complkment de la formation sur le tas du personnel en charge de la production de canne, de son traitement et de la vulgarisation.

Problkmes soulevks pendant la prkparation et l'kvaluation

2.03 Les problkmes principaw qui ont kt6 soulevks pendant la prkparation et l'kvaluation ont eu trait & la faisabilitk de la culture de la canne et a w structures foncikres.

2.04 Faisabilitk de la culture de la canne. pendant la prkparation du projet Sebou I1 en 1972-74, la question de la viabilitk de la production de la - - canne A sucre dans le Gharb, qui avait kt6 acceptke comme un risque calculk dans le projet Sebou I, fut A nouveau soulevke A la Banque. L'irrigation et la culture de la canne venaient juste de dkmarrer dans certaines des zones kquipkes dans le cadre de Sebou I. Sebou I envisageait le dkveloppement de plus de 14.000 ha de canne A sucre et ce h partir seulement de quelques essais et recherches sur le terrain qui avaient ktk conduits dans le Gharb et dans la vallke de la Moulouya sur la cbte mkditerrankenne depuis la rkintroduction de la canne A sucre au Maroc au dkbut des annkes 60 (elle y avait kt6 cultivke pendant des centaines d'annkes avant de dispara?tre il y a quelques sikcles). Le rapport d'kvaluation de Sebou I reconnaissait pleinement ces incertitudes et recommandait un programme d'expkrimentation important. Toutes les question: importantes et les risques associks, tels que les variktks, les maladies, le gel, la capacitk d'adaptation, l'acceptation par les agriculteurs, la technologie de rkcolte et de transport, la recherche, la formation du personnel, le prix et la justification kconomique, furent soulevks pendant la prkparation de Sebou I. Une mission cruciale de prk-kvaluation de la Banque effectuke en 1973 pour Sebou I1 considkra le besoin d'une sucrerie de canne indkpendante et le retard qui en rksulterait au niveau des opkrations de traitement comme une bonne opportunitk de gagner du temps pour rhsoudre tous ces problkmes sus-mentionnhs. Cette mission, qui confirm, en subtance, les rksultats de l'kvaluation de Sebou I, conclut en particulier que "d'un point de vue climatique, la zone du projet est marginale pour la canne ?i sucre", et, aprks une inspection de la station de recherche existante sur la canne dans la rkgion et d'une autre station dans la Moulouya, que "le travail fait 2 ce jour ne constitue qu'une base mhdiocre pour dkcider de mettre en place une industrit de la canne A sucre", mais recommanda "qu'un risque calculh soit pris en allani

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de l'avant avec l'installation d'une industrie de la canne a l'echelle commerciale dans la zone du projet, a condition que le Gouvernement a) obtienne l'assistance technique expatrike necessaire ... pour intensifier et ktendre la recherche sur la canne a sucre sous tous ses aspects et b) fournisse des moyens financiers et une formation adequats au personnel de vulgarisation.

2.05 Avec la sagesse que confere le recul du temps, les aspects suivants relatifs aux risques encourus semblent avoir ete examines de faqon moins concluante que la normale. Tout d'abord, le caractere nouveau de la culture de la canne dans le Gharb aurait pu conduire a plus d'attention et d'examen qu'il ne semble, selon les archives, y avoir ete consacre en ce qui concerne tant le calendrier de r&colte de la canne que l'ajout de materiel pour la canne a sucre dans la sucrerie de betteraves propose dans Sebou I. En second lieu, a la suite des longs debats internes au sein de la Banque quant a la viabilite economique de la culture de la canne dans le Gharb, il fut decide de continuer a l'encourager dans Sebou I1 malgre les nombreuses questions d'ordre technique et economique restees sans reponse (telles que les rendements attendus, les coiits de production et de transport, la possibilite de meilleurs assolements alternatifs avec la betterave, ainsi que les risques associes a une introduction a grande echelle de la canne a sucre dans un contexte de vulgarisation insuffisante, d'un grand nombre de petits producteurs, de l'absence de contrBle de la sucrerie sur le foncier, et du transport par une entite independante) et malgre une recommandation du personnel de proceder a des etudes compl&mentaires. En troisieme lieu, bien que le besoin de continuer les recherches sur la canne a sucre ait ete constamment mis en exergue, rien ne fut prevu pour institutionnaliser ces recherches dans le cadre de Sebou I ; Sebou I1 fournit des services de consultants initiaw pour aider a organiser cette activite dans le but d'agrandir le centre existant. Ceci ne se produisit pas, et un nouveau centre fut cree par la suite avec le soutien de l'assistance bilaterale allemande et dans le cadre d'un amendement a Sebou I1 qui est discute plus loin.

2.06 Structures foncieres. Pendant les premieres annees de mise en oeuvre de Sebou I, la Banque a ete preoccupee par la lenteur apparente des progres realises pour atteindre les objectifs de distribution fonciere du projet qui etaient consideres come capitaw pour son succes d'ensemble et en particulier par la vente directe apparente a de gros proprietaires fonciers marocains d'une large partie des terres de la zone du projet appartenant a des colons etrangers, et qui devaient 6tre distribuees a de petits agriculteurs et a des paysans sans terres. Le probleme fut resolu lorsque la Banque accepta le programme revise de distribution fonci6re du Gouvernement qui irnpliquait de nombreuses annees supplementaires de mise en oeuvre afin de permettre la selection et la formation des beneficaires (pour plus de details, voir egalement le PPAR No. 3942, paras. 4.24-4.27 2 l'annexe 10).

111. REALISATION ET REFOWIULATION DU PROJET

Changernents intervenus au niveau de la conception

3.01 Avant m6me que le projet Sebou I1 ne soit negocie en 1974, des opinions divergentes avaient commence a se manifester au sein du Gouvernement concernant la justification des digues de protection contre les crues incluses dans le projet. L'abandon final de cinq des six digues, ainsi que l'arnendernent au projet Sebou I1 qui s'ensuivit pour allouer les fonds inutilises a de nouvelles composantes, constituent les principaw changements intervenus dans la conception du projet (voir para. 3.05).

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3.02 Les digues de protection contre les crues. Les origines de la proposition consistant a construire les digues et les consequences de leur construction ou de leur non-construction sur le developpement agricole dans la zone du projet font l'objet d'une discussion dans le rapport d'achevement de Sebou I (voir PPAR No.3942, paras. 4.11-4.17 a l'annexe 10). Le probleme de savoir s'il convenait ou non de les construire est complexe, mais en termes generaw il opposait d'un c6te la theorie et la pratique du contr6le des crues et la Direction de l'hydraulique du Ministere de l'equipement, et de l'autre les problemes pratiques poses par l'inventaire et l'acquisition des terrains, les mecanismes de dedomrnagement des agriculteurs, la construction et l'entretien des ouvrages, les craintes des agriculteurs que tout detournement des crues n'augmente les degiits ailleurs, et ltOffice de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG). Le debat fut mene dans le contexte d'une revision permanente du calendrier de construction du barrage de M'jara suscitee par les estimations changeantes en matiere de disponibilites budgetaires et la hausse continuelle du coilt previsionnel de construction de ce dernier.

3.03 I1 avait ete convenu que 1'ORMVAG aurait la responsabilite de la construction des digues avec une assistance technique de la Direction de l'hydraulique et de consultants internationaw. Le premier marche de travaw fut sign6 pour le secteur P-11, situe sur la rive gauche du Sebou en amont de la confluence de 1'0uerrha et ne devant donc pas beneficier de la protection du futur barrage de M'jara, mais se trouvant egalement soumis a moins de risques d'inondation importante que les autres secteurs tous situes en aval de la confluence. Le systeme de digues P-11, d'une longueur initiale de 18 km, fut entame en 1975 et ne fut acheve qu'en 1981 apres des arrgts de travaw de longue duree, soit avec plus de cinq annees de retard. Les retards ont ete attribues par 1'ORMVAG a w difficultes rencontrees dans l'expropriation des terrains situes sur l'emprise des digues et de c e w necessaires pour les cubatures de terre (opposition des agriculteurs a l'abandon des terres agricoles, des habitations, des cimetieres, etc.), qui se sont d'ailleurs traduit par des modifications dans le trace de la digue et sa longueur (extension a 24 km). Sans compter l'assistance technique pour l'ingenierie ni l'acquisition des terrains, le coilt de construction du P-11 (9,6 millions de DH) depassa largement les estimations faites l'evaluation pour les coits de base (3,9 millions de DH), les coilts totaw avec imprevus (5,3 millions de DH) ainsi que le montant initial du marche (6,3 millions de DH), et ceci en raison de la distance plus importante des transports, des coits unitaires de

1 / compactage plus eleves, et des retards et des lineaires plus grands.- La Banque apporta son soutien a 1'ORMVAG dans la discussion apres que des nouveaw calculs faits par des consultants en 1978 aient montre que les digues ne seraient justifiees economiquement (TRI > 10 9 0 ) que si leur duree de vie etait d'au moins vingt ans, ce qui signifiait que la construction de M'jara ne serait entreprise qu'apres l'an 2000, soit beaucoup plus tard que les divers scenarios du Gouvernement ne l'envisageaient. Le risque de degits occasionnes par les crues dans l'intervalle fut considere comme plus faible qu'a l'epoque oh les digues avaient ete proposees dans la mesure oh la canne a sucre occuperait une plus grande part des superficies et les cultures plus sensibles a w inondations une superficie plus reduite de la zone inondable. Le Gouvernement fit connaitre officiellement a la Banque fin 1978, soit 7 mois avant la date de cl6ture, sa decision de supprimer les digues non encore realisees et demanda un accord sur les nouveaw elements du projet discutes ci-dessous.

1/ Le coGt total effectif du P-11, y compris les coiits de l'assistance - technique pour les travaw de protection, elimines par la suite, fut de 15,9 millions de DH, a comparer a une estimation a l'evaluation de

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3.04 Evaluer le bien-fond6 des d6cisions de construire puis d'annuler la construction des digues est un exercice difficile, dans la mesure oh ces d6cisions furent prises sur des critgres aussi sensibles que 1) l'analyse des risques de crues, 2) la planification d'investissements h trks long terme dans un pays en voie de d6veloppement soumis h l'impact financier des prix du pktrole, de la rhcession mondiale et d'une s6cheresse prolongbe, et 3) les rkactions de la population agricole concernbe. Au moment de la mission d'achgvement en mai 1983, tant 1'ORMVAG que la Direction de l'hydraulique continwient ?I dhfendre les m6mes positions que celles exprim6es au milieu des ann6es 70. Dans l'ensemble, les principaux intervenants A chaque stade semblent avoir pris des positions rationnelles au vu des donn6es disponibles, de leurs responsabilitQs respectives et de leurs relations institutionnelles avec la rgalit6 des choses telle qu'ils la percevaient. Ce qui pourrait Gtre de prime abord considgrb come une planification chaotique du projet m6rite plut6t d'6tre regard6 comme un exemple de flexibilit6 r6aliste face & des circonstances changeantes, mGme lorsque cela se traduisit par un retournement complet . 3.05 L'arnendement au projet Sebou 11. Un amendement important au projet

1 / Sebou I1 fut approuv6 le 14 juillet 1980 par les Administrateurs.- L1exp6rience acquise h travers la r6alisation de Sebou I et Sebou I1 dans le milieu des ann6es 70 a fait appara?tre a m autorit6s marocaines et aux missions de supervision de la Banque le besoin d'investissements complbmentaires pour assurer le succks du dgveloppement agricole dans la zone du projet et en particulier de la mise en place de la production et du traitement de la canne h sucre sur des bases saines. Le fait que la d6finition de ces besoins pour de nouveaw investissements se soit manifestbe h peu prgs au moment 0i.1 des fonds se sont trouv6 disponibles du fait de la dhcision d'abandonner la construction des digues de protection restantes a facilit6 l'octroi du financement de ces nouvelles composantes par la Banque. Les 616ments suppl6mentaires couverts par l'amendement 6taient les suivants :

a) Un centre national de la canne h sucre pour la recherche appliqu&e, la multiplication varietale, l'assistance technique et la formation. La formulation de cette proposition par 1'ORMVAG et la pr6paration d'un plan d6taill6 pour sa mise en oeuvre par un consultant de la Banque h la demande de 1'ORMVAG ont repr6sent6 la concr6tisation finale d'un besoin qui avait 6t6 d6cel6 mais pas traduit dans les faits par diverses missions h tous les stades de la pr6paration des projets Sebou I et Sebou 11. La proposition incluait l'bquipement pour l'irrigation d'un terrain de 860 ha et la construction d'un laboratoire, de bureaux et de logements. L'assistance bilatkrale allemande fournit des 6quipements cornpl6rnentaires, du personnel, un soutien op6rationnel et de la formation.

b) Des Qquipements de transport de la canne h sucre. Les questions techniques relatives au transport des cannes vers l'usine (coupe et chargement manuels ou mecanisbs, chargement dans le champ ou en bord de route, opkrations en saison des pluies ou en saison s&che, transport direct ou fraction& vers l'usine, et camions ou remorques avec tracteurs) avaient 6tb bgalement soulev6es A de nornbreuses reprises comme des questions de planification cruciales au cours de la pr6paration du projet. Sur la base d'une 6tude de transport de la canne effectube par un consultant dans le cadre de Sebou 11,

1/ Voir le memorandum No. R80-195 du President a w Administrateurs - en date du ler juillet 1980.

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la proposition envisageait l'achat de 13 tracteurs sp6ciaw et de 60 remorques adapt6es au chargement manuel sur champ, mSme en conditions humides.

c) Les logements pour le personnel de la sucrerie de canne. Dans Sebou I, la proposition originelle d'ajouter des 6quipements de r6ception et de broyage h la sucrerie de betteraves existante h Mechra Be1 Ksiri avait 6t6 fait en supposant que le petit nombre d1employ6s suppl6mentaires nbcessaires pourrait Stre log6 dans les habitations existantes de la sucrerie de betteraves. Dans la proposition originelle de Sebou I1 relative h la construction d'une sucrerie de canne indbpendante, aucun logement pour les personnels n'avait 6t6 prhvu dans la mesure ob le march6 locatif de la zone 6tait satisfaisant. L'amendement propos6 qui envisageait la construction de 80 logements 6tait fond6 sur l'exp6rience acquise par la sucrerie, h savoir une rotation excessive des personnels et des probl6mes de recrutement en 1977-78 au moment de la mont6e en fl6che des loyers au niveau national qui porta un coup s6v6re h l'usine h cause de son 6chelle des salaires relativement basse, des nouveaux loyers 6lev6s demand6s pour des logements moins que convenables dans la zone et de l'isolement relatif de Mechra Be1 Ksiri.

d) Cinq centres de mise en valeur. Cette proposition constituait une extension justifi6e de l'infrastructure de vulgarisation agricole dans la zone du projet qui avait d6marr6 avant mSme Sebou I, et ce pour satisfaire les besoins complexes liks h l'introduction de l'irrigation, non seulement pour la canne h sucre, mais 'aussi pour les autres cultures, y compris les ckrkales, pour lesquelles la culture en sec 6tait de longue tradition, m2me dans les pkrimktres irrigu6s et mSme en p6riode de skcheresse. La proposition comprenait la construction et 1'6quipement des centres, y compris la fourniture de machines pour la r6colte de la canne.

e) Douze centres de collecte de lait. L'importance d'une stratkgie de production animale reposant sur les fourrages dans le cadre des assolements irrigu4s avait 6t6 reconnue d&s le d6but de la pr6paration du projet Sebou I. Les importations de vaches laiti6res de race pure et l'augmentation de la production de lait ont kt6 encourag6es au cours des ann6es 1970 h travers des changements de la politique des prix. La proposition consistant h ajouter des centres de collecte de lait h Sebou 11, bien qu'ayant fait initialement l'objet de r6sistance de la part de la Banque en raison de son absence de liens avec le d6veloppement sucrier, fut finalement acceptke et rbpondait clairement h un besoin non satisfait au niveau de la commercialisation d'un produit agricole important de par le revenu constant qu'il assure h un grand nombre de petits et moyens agriculteurs dans le Gharb.

Passation des march6s et construction : A ) le projet Sebou I1 original

3.06 La sucrerie de canne. La sucrerie a 6t6 construite dans le cadre d'un march6 cl6-en-main attribuk apr&s appel d'offres international. I1 n'y a pas eu de probl&me important au niveau de la passation des march&, bien que l'appel d'offres ait kt6 retard6 dans l'attente d'une d&cision du Gouvernement relative h l'abandon d'une clause pr6voyant que les soumissionnaires proposent

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un crkdit-fournisseur en plus de leurs offres normales. Sur les huit offres reGues, trois seulement furent consid6rkes ad6quates par la SUNACAS et la Banque. L'offre de Fives-Lille-Cail (devenu plus tard Fives Cail Babcock), socikt6 fransaise, ktait techniquement la meilleure ainsi que la moins disante. Le march6 fut sign6 d6but 1974 avant l'approbation du pret de la Banque, et un financement rktroactif fut accordk. Le montant du march6 ktait de 50,3 millions de FF (prix fixe), plus 27,2 millions de DH (rkvisables). Sur la

1 / base du t a w de change en vigueur A l'kpoque,- en actualisant les cocts en dirhams qui avaient 6th calcul6s mi-1973, et en imputant les composantes en devises A certains coGts en dirhams, le rapport d'hvaluation transforma le montant du march6 en un total estim6 de 70,8 millions de DH (17 millions de dollars E.U.) en coilts de base, ce qui le placait dans le haut de la game de prix de l16poque, et de 76,8 millions de DH (18,8 millions de dollars E.U.) en incluant les provisions pour divers et imprkvus et les rkvisions de prix sur la part en dirhams. La part' totale en devises 6tait estimke A 80 %. Le coilt effectif final du march6 se monta ?i 51.2 millions de FF (y compris un supplkment de 0,9 million de FF pour compenser le retard dans les essais finaw et la rkception occasionnke par les dkgsts dus au gel sur la r6colte de canne de 19761, plus 32,7 millions de DB (aprks rkvision des prix). Le coilt effectif (kquivalent A 74,7 millions de DH ou 18,2 millions de dollars E.U.) dkpassa les prkvisions faites A l'kvaluation de 5,4 % et fut infkrieur ?i 2,7 % a w estimations comprenant les provisions pour imprkvus et rkvision des prix. Aucun problgme majeur ne se posa pendant la construction qui fut achevke dans les dklais prkvus au printemps 1975, A temps pour pouvoir traiter la premikre petite recolte de canne prkvue par le projet Sebou I.

3.07 Certains choix techniques effectu6s dans la conception de la sucrerie mkritent d'ztre examinks. Tout d'abord, les sphcifications avaient prkvu une marge de 4,5 % seulement pour toutes les causes possibles de perte de temps (disponibilitk en canne et opkrations diverses dans la sucrerie) ?i plein rkgime pour permettre d'atteindre la capacitk objectif de 2.500 tonnes de canne par jour, soit 450.000 tonnes par campagne de 180 jours. Cette norme d'efficience 6levke est A comparer au standard moyen pour cette industrie qui est de 10 %. Dans la pratique, les opkrations de terrain ne sont pas encore totalement organis6es (voir paras. 4.01-4.02 pour les rksultats rkels). En second lieu, bien que les capacitks des diffkrentes composantes de la sucrerie aient kt6 assez bien dimensionnkes dans l'ensemble, les quatre moulins du tandem de broyage sont juste suffisants pour une capacitk de 2.500 tonnes par jour. Ceci vient du fait qu'ils ont 6th dimensionnnks sur la base d'un t a w de fibres de 12,5 % pour la canne alors que les t a w effectifs sont de 16 A 18 %, un niveau relativement klevk, ce qui constitue un dkfaut apparent de conception. L'installation d'un ou d e w moulins supplkmentaires s'avkrerait difficile mais reste faisable, et permettrait d'augmenter la capacitk du tandem de broyage existant ?i 3.600 tonnes par jour avec une efficience kquivalente A celle existant ?i ce jour. En troisigme lieu, les soumissionnaires devaient faire des propositions pour l'adjonction d'une raffinerie et d'une installation de sulfitation 2 mettre en place dans le hangar de fabrication de sucre brut. La SUNACAS choisit d'installer le prochdk de sulfitation mais cessa de l'utiliser apr&s que les rksultats initiaw aient kt6 jugks non satisfaisants. La mission n'a pas kt6 en mesure de porter un jugement sur cette exphrience, mais compte tenu du fait que ce prockdk de sulfitation est utilisk avec succgs dans d'autres pays dkveloppks et en voie de dkveloppement avec une kconomie rksultante de 5 ?i 6 % sur le sucre raffink plus celle du coct de la raffinerie, une rk-&valuation de ce prockd6 par la SUNACAS es t recommandee . 11 1 dollar E.U. = 4,99 FF = 4,08 DH. -

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3.08 Etude et traitement des e a w us6es de la sucrerie. Aprks un retard considkrable causk par la pr6paration et l'approbation de termes de rkfkrence pour 116tude proposke relative h la pollution industrielle existante h l'aval de la rivi&re Sebou, ainsi que par le transfert des responsabilitks pour l'6tude de la SUNACAS h llOffice national de l'eau potable (ONEP), la Banque donna son accord en 1977 pour la r6alisation de cette ktude par I'ONEP, en consid6rant qu'une part importante du travail avait dkjh 6tk faite par 1'ONEP et que ce qui restait a faire 6tait essentiellement une synth&se et un rapport final. Cependant, les dossiers n'indiquent pas qu'un suivi effectif ait 6t6 fait ni par les autoritks marocaines ni par la Banque, et la mission d'achkvement fut inform6e par la SUNACAS que l'ktude n'ktait pas faite. Aucune recommandation ne fut faite a la Banque pour la construction de la station de traitement des e a w us6es des d e w sucreries de Mechra Be1 Ksiri tel que l'envisageait provisoirement le projet Sebou 11, et les fonds du pr6t prkvls A cet effet ont kt6 finalement annul6s.

3.09 Dans son rapport d'achkvement, la SUNACAS prksente les conclusions des observations faites par la sociktk sur la pollution au cours de la campagne 1982, et note par exemple un rapport demande chimique/demande biologique en oxygkne dans les e a w us6es de la sucrerie trks au-dessus de la norrnale. En l'absence de normes de contr6le de la pollution approuvkes par le Gouvernement (une rgglementation pr6voyant des contr6les stricts est a l'examen depuis 1980), la SUNACAS est rkticente & introduire des contr6les coGteux qui pourraient ne pas correspondre a ces futures normes, et propose donc dans l'intervalle d'introduire de simples mesures de recyclage interne et un systkme de bassins de dQcantation qui d'apr&s elle devrait rkduire la demande chimique et biologique en oxygkne et les matikres en suspension de 60 & 80 %. Ceci semble ctre une position raisonnable du point de vue de la SUNACAS, mais ne diminue en rien le besoin de la dkfinition de normes de contr8le de la pollution par le Gouvernement.

3.10 Etude sur la schistosomiase (bilharziose). I1 a kt6 proposk d'inclure cette ktude dans Sebou I1 non pas en raison de l'existence d'un problkme de cette sorte dans la rivi&re Sebou ou ses affluents, mais & titre de prkcaution au vu du signalement de cas de bilharziose dans la zone c6tigre au nord de Kenitra en dehors de la zone du projet. Aprks quelque retard au niveau du Ministkre de la santk, l'ktude de la plaine du Gharb fut remplacke par une proposition d'6tude au niveau national devant etre financke par le Fonds Arabe. Cependant, on ne trouve aucune trace des r6sultats de cette 4tude nationale dans les archives du projet.

3.11 Les ktudes sur les e a w uskes de la sucrerie et sur la bilharziose sont une illustration de cette leson apprise par l'expkrience et qui veut qu'il y ait moins de chances de bonne mise en oeuvre et de suivi pour les composantes dont les objectifs ou les organismes responsables sont pkriphkriques au projet dans son ensemble. De telles composantes ne devraient pas nkcessairement Gtre kvitkes, mais leur succks ou leur 6chec ne doivent pas Gtre considkrks come des gains d&cisifs ou des pertes importantes (voir PPAR No. 4236, projet d'irrigation Doukkala I, para. 4.14 pour une expkrience similaire au Maroc avec une composante bilharziose).

3.12 Le pont et les routes. La passation des marchks et la construction se dkroulkrent sans probl6me ou retard majeurs pour le pont sur la rivikre Sebou, et, A l'exception d'un seul cas (voir para. 3.13), pour les routes situkes dans la zone du projet. Le programme routier fut toutefois sensiblernent rkduit par

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rapport a w estimations de l'kvaluation A travers l'klimination du renforcement des routes (et des voies ferrkes) dans les chenaw d'kvacuation des crues non rkalisks, par une diminution du recours a w centres de transbordement pour le transport de la canne vers la sucrerie, et par une rkduction importante du programme d'amklioration des routes secondaires et de construction de pistes encaillasskes. La diminution du programme de pistes encaillasskes eut pour effet de rktablir dans une large mesure l'importance relative des routes bitumkes plus onkreuses qui avaient kt6 rkduites en faveur de l'encaillassement pendant la prkparation du projet [~ara. 3.01 b)].

3.13 Le coiit effectif de construction par kilom6tre de route primaire, secondaire et bitumke s'est avkrk trhs proche des estimations faites h l'kvaluation (0-3 %), y compris provisions pour divers et imprkvus et rkvisions de prix. Ce rksultat est dii partiellement h l'ach6vement du programme rkduit dans des dklais plus courts que prkvu, et partiellement A l'expkrience de la Direction des routes, de 1'ORMVAG et de l'industrie de la construction routi6re. Par opposition, le coct effectif par kilom6tre des routes de desserte encaillasskes se monta A plus du double des prkvisions faites A l'bvaluation, y compris les provisions, ce qui rksulte en partie du retard pris par 1'ORMVAG dans la passation des march& (annke 4 du projet au lieu de l'annke 1). Dans l'ensemble, le pont et le programme routier rkduit ont reprbsentk un coiit total de 35,8 millions de DH, soit 40 % de moins que les estimations avec provisions faites h l'kvaluation (60 millions de DH). Le tableau ci-dessous compare le programme de construction routisre et les cocts unitaires effectifs avec les estimations faites au moment de l'kvaluation.

Type de route

Programme de construction Cocts unitaires A A

1 'kvaluation Rkel l'kvaluation Rkels --------- (km) ---------- ----- (DH/km) -----

Amblioration de classe I

Amklioration de classe I1

Construction/Am6lioration des routes revstues 100 8 1 186 187

Construction de routes d'acc6s encaillassbes

Total 4 20 229 102 139

Passation des marchks et construction : B) l'amendement au projet Sebou I1

3.14 Le Centre national de la canne h sucre (rebaptisk Centre technique de la canne 2 sucre). Le centre sur la canne h sucre consiste en une exploitation de 523 ha antkrieurement posskdke par des Fransais et reprise par 1'Etat en 1973 qui la confia en premier lieu h la SOGETA puis ensuite h 1'ORMVAG en 1975, et en 161 ha contigus louks h des agriculteurs privks. Cet ensemble de 684 ha

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(rkduit par rapport aux 860 ha envisagks initialement) est situk dans le secteur C2 de la seconde tranche d'irrigation du Gharb (post Sebou I), et avant &me que la dkcision de crker le centre ne fut prise fin 1977, l'kquipement de ces terrains pour l'irrigation gravitaire dans le cadre du secteur C-2 ktait bien avancke avec le quasi-achgvement du remembrement, du nivellement, et de l'installation du rkseau de drainage souterrain et de surface.

3.15 Dkbut 1978, sur la base de plans dktaillks et de dossiers d'appel d'offre prkparks par des consultants internationaw, une passation des marchks coordonnke fut lancke par 1'ORMVAG pour kquiper le centre pour l'irrigation par aspersion, et un appel d'offres fut effectivement lanck pour la fourniture et la pose de conduites enterrkes et de bornes. Cependant, d e w facteurs ont perturb6 la planification de la passation des marchks et retardk l'achgvement du centre. Tout d'abord, un changement effectuk au stade de la conception pour la station de mise en pression du centre (visant h augmenter sa puissance de fason h rendre possible un passage futur des asperseurs traditionnels a w canons et au matkriel d'irrigation roulant) a occasionnk un retard de presque 18 mois (jusqu'h mi-1979) dans l'appel d'offres pour les travaw de gknie civil de la station. Dewigmement, les contraintes financigres croissantes au niveau national ont conduit h un ralentissement de l'octroi des crkdits budgktaires, de l'approbation des marchks et des paiements a w entrepreneurs. La conskquence de tout cela fut que la passation des marchks pour les autres travaux de gknie civil et kquipements devint ma1 coordonnke et s'ktala dans le temps (par exemple, de six h dix mois entre le choix du soumissionnaire et l'approbation pour quatre marchks de tuyaw, de matkriel mobile pour l'irrigation et de matkriel klectro-mkcanique, et vingt mois entre l'approbation et le dkmarrage des travaw pour le march6 des bornes). Le premier lot de matkriel mobile d1irrigat.ion (command6 dans les dklais prkvus, malgrk le retard des travaw pour la station de mise en pression) fut livrk 16 mois avant la mise en route de la station fin 1981. Le dewikme lot, qui ktait une petite partie d'un gros march6 pour la seconde tranche d'irrigation du Gharb et dont la date de livraison avait ktk calke conform6ment a w besoins, fut effectivement livrk 12 mois apres la date de mise en service de la station. La passation des march6s pour le laboratoire du centre, les bureau et les logements a kt6 retard6 jusqu'h mi-1982. Les travaw ont kt6 interrompus pour rkada~ter les plans du laboratoire a w kquipements attendus, et sa construction n'ktait pas achevke lors de la cl8ture du pr6t mi-1983. Les dkpassements de cocts n'ont pas ktk importants sauf pour les tuyaw de petite dimension (40 %) et pour les bornes (46 %). Malgr6 ces probl&mes, la qualit6 d'ensemble de la construction et des kquipements a ktk considkrke satisfaisante. Le centre a dkmarrk des activitks de recherche limitkes sur l'adaptation de la canne en avril 1982, soit trois annkes aprks la date initialement prkvue (avril 1979). La multiplication de dkmarrage de quelques nouvelles variktks commenqa plus tBt en 1980 (voir para. 4.17). Pendant cette periode, la recherche sur la canne a sucre a ete faite sur les stations de recherche agronomique g6nkrale de 1'INRA situkes dans la zone du projet et dans la Moulouya, mais le retard pris dans la construction du Centre technique de la canne a kgalement retardk la mise au point et l'introduction de techniques de culture am6liorkes pour la canne h sucre dans le Gharb et, malgr6 le dkmarrage plus t8t que prkvu de la multiplication, a probablement aussi ralenti l'introduction h l'kchelle commerciale de nouvelles vari6t6s de canne .

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3.16 Les centres de mise en valeur et les centres de collecte de lait. La passation des marchhs et les travaw de gknie civil pour ces centres se sont diroul~s de fa~on satisfaisante et dans ies dklais p;~vus entre 1976 et 1979. La passation des marchks pour les Cquipements associks n'a cependant pas kt6 bien coordonnhe avec les travaw de ghnie civil. La moitik des tanks de rhfrighration du lait furent commandhs et livrks une annke avant la construction des centres correspondants. Ce qui est plus significatif, la passation des marchCs pour les tracteurs et les autres matkriels agricoles ghnkraw destinks a w cinq centres de mise en valeur ne fut entamke par 1'ORMVAG qu'en 1980-81 (et les marchks furent sign& en 1981-821, soit trois B quatre ans apriis l'achiivement de la construction des bztiments de ces nouveaw centres (1977). Dans l'intervalle, ces centres ont dG fonctionner avec des stocks ma1 adaptks de matkriels usagks et seulement partiellement utilisables.

3.17 Les logements du personnel de la sucrerie. La construction des logements de la sucrerie SUNACAS, qui est probablement la moins rkussie de toutes les composantes du projet, dCmarra en 1978, rencontra des retards rhpktks au niveau du financement et des travaw par les entrepreneurs, fut coGteuse compte tenu des matkriaw utilisks, ne fut pas superviske de fa~on adkquate par l'architecte recrutk par la SUNACAS (qui est intervenu sans bknkficier d'un bureau de contrele) ce qui se traduisit par des dkfauts de construction (fuites, tassements) non corrigCs pendant d e w ans ou plus ; les logements restiirent sans eau, assainissement, et hlectricitk pendant au moins d e w ans apr6s l1ach6vernent des bbtiments, et n'ktaient toujours pas occupCs au moment de la mission d'achiivernent en rnai 1983. La justification originelle de cette composante fondke sur la rotation des personnels [para. 3.05 c)] est remise en question non seulement par la gestion mkdiocre de la construction et la non-occupation des locaw, mais kgalement par le fait (mentionnk B la mission d'achiivement) qu'environ 95 % des employks permanents de la SUNACAS (et 90 % des saisonniers) sont restks au service de la soci6tk depuis son dkmarrage en 1975.

3.18 Les matkriels de transport de la canne. Les dkcisions initiales d'investir dans la mbcanisation de la rkcolte et du transport de la canne, qui a kt6 un ~robl6me important diis la ~rkparation du projet [~ara. 3.05 b)], n'ont kt6 prises que fin 1981, apr6s que trois ou quatre ktudes aient kt6 faites pendant la rkalisation du projet. Le retard important et les demandes pour des ktudes supplkmentaires ont kt6 principalement liks d e w facteurs changeants d'ordre technologique. Tout d'abord, bien que les opinions aient kt6 divergentes pendant l'kvaluation quant 5 la disponibilitk en main d'oeuvre pour la rkcolte, la coupe manuelle avait Ctk recommandke de prgfkrence la coupe mkcanique parce qu'elle ktait considkrke come plus efficace mcme si la main d'oeuvre devait etre transportke sur des distances raisonnables et parce qu'elle kvitait aussi le risque de provoquer du chcmage. Avec le bknkfice du temps, l'kmergence croissante de possibilitks d'ernploi plus intkressantes pour la main d'oeuvre non qualifike ou semi-qualifike dans le Gharb a entrain6 une pknurie relative de main d'oeuvre pour les travaw difficiles de coupe de la canne et tout spkcialement pour le chargement de la canne sur les camions. En second lieu, les changements introduits dans le cycle de culture de la canne pour miew kviter le risque de gel ont plus dkcalk la pkriode de rkcolte dans la saison pluvieuse d'hiver.

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3.19 Sur la base de ces consid6rations ainsi que de ll&tude la plus rkcente et de 11exp6rience initiale d'une coopkrative de rkcolte de la canne fonctionnant avec une rkcolteuse mkcanique dans les conditions du Gharb, 1'ORMVAG et la SUNACAS se sont mis d'accord sur un programme 6quilibrC d'acquisition de r&colteuses, chargeuses, tracteurs et remorques sp6cialis6es (voir tableau des coiits) pour lancer un effort expkrimental (pr&vu initialement dans le milieu des annkes 70 par le rapport d'&valuation) impliquant diffkrentes combinaisons d'ophrations manuelles et mecanisees pour environ 10 % de la canne produite actuellement dans la zone du projet. Ce programme introduisit egalement une flexibilit4 plus grande dans la division du travail rigide qui prkvalait entre 1'ORMVAG (responsable de la passation des marchks pour la coupe et le chargement au champ) et la SUNACAS (responsable, avec l'assistance de l'ONT, du transport vers la sucrerie). Apres une annke de retard pour obtenir l'accord final du Gouvernement, les marchks ont 6th signks fin 1982 avec un fournisseur international et les matkriels arrivkrent au printemps 1983, trop tard cependant dans la plupart des cas pour que la mission d'achkvement puisse en observer le fonctionnement sur le terrain et pour qu'ils puissent contribuer de mani6re significative A la rkcolte de cette campagne.

IV. FONCTIONNEMENT ET PERFORMANCE INSTITUTIONNELLE

La sucrerie

4.01 Fonctionnement. Des points de vue technique et gestionnel, la sucrerie SUNACAS a fait des progr6s substantiels pendant les quelques neuf annkes de fonctionnement (y compris une annke de pertes pratiquement totale due au gel en 1976 qui nkcessita la prolongation des essais jusqu'en 1977). Cette performance est soulign4e par la reduction continuelle des pertes de temps dans le fonctionnement de l'usine (c'est-A-dire likes des facteurs autres que la disponibilitk en cannes) de 27 % en 1977 h 4 % en 1982 et a 3 % jusqu'en avril 1983, et par l'augmentation du dkbit de traitement de canne par jour de rkcolte de 680 tonnes en 1975 a 1.550 tonnes en 1977, et pres de 1.800 tonnes en 1983, apr&s une baisse en 1981-82. Ces bons rksultats sont dGs principalement A la haute prioritk donnke par les dirigeants la formation (a tous les niveaw et fonctions de personnel, aussi bien sur le tas, que dans d'autres organisations ou usines marocaines ou A l'ktranger, de courte et de longue durke, ceci 6tant parfois une condition A l'occupation de certaines positions). La SUNACAS sert maintenant de centre de formation a d'autres sucreries. La mission d'achevement constata que le personnel de l'usine ktait bien organisk, disciplink et conscient de ses responsabilitks. L'entretien ktait bien fait. Un certain nombre de changements ont 6th fait a bon escient sur le matkriel initial de l'usine au vu de l'expkrience acquise, et d'autres changements nkcessaires ont kt6 prkvus. Une autre mesure de la qualit6 de la gestion et du succBs des programmes de formation est la rotation trBs lente du personnel, aussi bien permanent que saisonnier (para. 3.17). En 1982, la SUNACAS rkaligna la rkpartition des responsabilitks conformkment a la pratique habituelle (un chef d'kquipe est responsable de la fabrication du sucre et un autre du traitement de la canne et des fonctions de support). Cependant, l'organigramme de la SUNACAS est vague et pkrimke, et devrait etre rkviske pour fournir une base au rkexamen du personnel permanent (137) et saisonnier (180) pour kliminer un kventuel surnombre.

4.02 La SUNACAS connait toutefois des problkmes de fonctionnement, le premier 6tant un approvisionnement en canne A sucre insuffisant (voir paras. 3.18-3.19, 4.14, 4.18-4.201, qui a rksultk depuis 1979 en une moyenne

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de perte de temps d'environ 15 % (27 % en 19821, en plus des pertes de temps en fonctionnement proprement dit. En cons&quence, la performance globale, bien qu'ayant montb h 2.000-2.100 tonnes par jour de fonctionnement, et h 1.400-1.800 tonnes par jour de rbcolte, n'est encore qu'h 50 h 70 % de la capacitk rkelle de 2.500 tonnes par jour. De la m$me fason, bien que la rbduction de l'extraction de sucrose ait atteint le minimum garanti sur cinq des six ans ayant suivi les essais et que la rkcupkration h l'kbullition et la rkcupkration totale aient augment6 pendant cette pkriode, les deux t a u de rkcupkration restent encore en-dessous du minimum garanti de 3,4 % et 4,4 % respectivement en 1983 jusqu'h avril (par rapport H 7,9 % et 8,s % en 1977). La qualitk du sucre brut observe ktait acceptable, bien que la taille du grain soit petite et le POL en-dessous du niveau commercialement souhaitable de 97,5.

4.03 D'autres problkmes opkrationnels mkritent d'etre mentionnks. Puisque les sels de potassium, que l'on signale trouver dans le jus, peuvent crber des pertes en sucre de l'ordre de quatre fois le poids en sel, le Centre technique de la canne b sucre est en train de chercher b identifier leur source en vue de les kliminer ou de contr6ler leur prksence. En attendant, les doses d'engrais potassique ont btk rkduites. Bien que les rapports de production de la SUNACAS soient anormalement laconiques, ils indiquent que pendant les trois dernikres annkes, les pertes en sucre sur la canne ktaient klev6s dans deux catkgories : 1,77 point sur les molasses et 0,49 point en pertes indkterminkes. Les pertes totales en sucrose ont cependant baissk de 4,22 points en 1977 h 3,17 en 1983. Le t a w de sucrose des cannes atteignait en moyenne 12,76 % et celui du sucre 8,94 % (ceci compark A une prkvision plutct optimiste de 10,5 % faite A l'kvaluation). A prksent, l'kchantillonnage des dkchets est fait en tirant de chaque camion une canne par son extr6mitk ce qui retire une grande partie des d6chets et donne des pourcentages d'impuret6s inexacts. I1 faudrait tirer des 6chantillons plus importants et plus representatifs en utilisant une griffe mkcanique pour prendre 25-35 kg de canne du-dessus du camion, oh de prkfbrence b partir de la table d'alimentation.

4.04 Sous-produits. La bagasse sert de carburant principal pour la chaudikre, mais un surplus d'environ 8-10 % actuellement brclk pourrait Gtre utilisk pour g6nkrer environ 250-300 KW d'6lectricit6 pour le r6seau national en utilisant la capacit6 inutilis6e du turbo-g6nkrateur de l'usine. Cette utilisation particuli6rement prometteuse ainsi que d'autres possibilit6s devraient Ztre 6tudikes en dbtail. SUNACAS a mention& que 1'ONE 6tait au courant de la situation. Le r6sidu de filtrage est rbpandu dans les champs, ce qui semble en Ztre la seule utilisation possible. Les molasses semblent bien valoris6es et sont export6es en France et en Grande-Bretagne, ou vendues localement comrne ferments et aliments du bktail, dont la valeur est probablement diminu6e par leur forte teneur en cendres.

4.05 R6sultats financiers. La performance financikre de la SUNACAS n'a pas bt6 satisfaisante A d e w 6gards importants. Premikrement, la compagnie a encouru des pertes chaque annee depuis 1975 (annee de dkmarrage de la production) jusqu'en 1981, dernikre ann6e pour laquelle des donn6es compl&tes sont disponibles. Les pertes ont varik de 1,3 million de DH en 1978 A 13,9 millions en 1976, soit une moyenne annuelle de 10,O millions sur la p6riode de sept ans, soit encore 19 % des coilts totaux de fonctionnement, en incluant l'amortissement. Ce dernier pourcentage, trks &lev6 au cours des premi6res annkes, 6tait tomb6 A 2 % en 1978, et s'6tait stabilis6 A environ 13,5 % en 1980 et 1981. Amortissement dgduit, les pertes ont g6n6rk un cash-flow n6gatif chaque annge, qui atteignit un total curnu16 de plus de 17 millions de DH A la fin de 1980.

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4.06 Le deuxikme point faible important a kt6 la d6t6rioration continue de la structure financikre de la SUNACAS entre 1975 et 1980. Bien que ceci r6sulte principalement des pertes sur les op6rations, d'autres facteurs y ont aussi contribu6 significativement, en particulier des augmentations de coiits de construction, le financement initial du logement du personnel par des emprunts h court terme (6ch6ance A moins d'un an), et, A partir de 1979, la classification des dettes h long terme en'dettes A court terme la dernihre ann6e avant &ch6ance, et l'absence de mesures compensatoires appropri6es. En cons6quence, le ratio des capitaw propres et de la dette B long terme sur le total de l'actif baissa de 91 % en 1975 31 % en 1980, et la dette court terme en pourcentage du passif passa de 23 ?I 76 %. De plus, come la dette h court terme augmenta rapidement sans gains cornparables sur les effets h recevoir, le fonds de roulement de la SUNACAS, qui a 6t6 positif seulement en 1976, devint de plus en plus &gatif, atteignant moins 37 millions de DH en 1980.

4.07 Les causes des d6ficits. I1 y a trois raisons principales a w pertes de la SUNACAS sur la p6riode 1975-1981. Tout d'abord, l'approvisionnement en canne a kt6 irrkgulier. A la suite du gel de 1976, la rkcolte de cette annke fut trks faible et de faible teneur en sucre et la rkcolte de 1977 fut aussi diminuke. En 1979-81, les interruptions dans l'approvisionnement en canne, dues principalement h des probl6mes de rkcolte, de manipulation et de transpor (par exemple, l'inaccessibilitk des champs a w camions pendant les pluies et la r6pugnance de nombreux travailleurs A couper la canne ou A charger les camions par grande chaleur) r6sult;rent en des pertes cie temps importantes h l'usine (11,5 % en moyenne). Ensuite, le temps perdu a cause de probl6mes de fonctionnement h l'usine est rest6 &lev& (17,9 %) jusqu'en 1981, avant une am6lioration tr&s importante en 1982-83.

4.08 La troisi6me raison principale de ces pertes financi&res a kt6 que le prix du sucre est fix6 annuellement par la politique du Gouvernement a un niveau destink h satisfaire la consommation d'un produit dont les besoins ktaient d'ordre national, mais en-dessous du prix de revient que l'on peut raisonnablement attendre d'une nouvelle sucrerie dans ses premi6res annkes ; ce prix n'a par ailleurs pas subi d'ajustement au cours de la campagne de production. Le tableau ci-dessous compare le coiit total (y compris amortissement) de la production de sucre par tonne au prix de vente h la tonne et dkgage les pertes en r6sultant.

Comparaison des prix de vente et des coGts de production du sucre 1977 1978 1979 1980 198

CoGt de production (DH/t) 2.428 2.092 2.636 2.408 2.61,

Prix de vente (DH/t) 1.600 1.785 1.785 1.933 2.35

Pertes (DH/t) 8 28 30 7 851 4 75 2 6

Pertes en % du coiit 34 X 15 X 32 % 20 % 10 '

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Le prix du sucre fix6 par le Gouvernement semble avoir it6 A peu prks en rapport avec des conditions idhales de fonctionnement de la sucrerie, si l'on tient compte du fait que le prix de vente du sucre jusqu'en 1980 a augment6 A peu pr&s aussi rapidement (68 X ) que le coiit de la canne livr6e (65 %) par rapport au prix de base au moment de l'kvaluation du projet. Ceci est confort6 par le fait que le ratio de la diff6rence entre le prix de vente du sucre et le coGt total de production (15-34 %) est du mZme ordre de grandeur que le pourcentage des pertes en temps de l'usine (20-30 %). Cependant, une telle politique de prix n'est valable que plusieurs ann6es apr&s, quand l'approvisionnement en canne sera devenu rkgulier et suffisant (paras. 4.14- 4.21 ) . 4.09 En utilisant le taux de change moyen courant, les coiits de production et le prix de vente, pendant la p6riode 1977-79 et 1981, ont kt6 respectivement d'environ 502 ?A 676 dollars E.U. par tonne et 355 a 458 dollars E.U. par tonne, toujours bien au-dessus du prix moyen international CAF-Casablanca, qui 6tait de l'ordre de 204 2 400 dollars E.U. par tonne. En 1980, quand le prix mondial du sucre CAF-Casablanca grimpa A son plus haut niveau depuis 1974-75 a 660 dollars E.U. la tonne, le coct de production et le prix de vente de la SUNACAS 6taient moins klevks, atteignant respectivernent 612 dollars E.U. et 491 dollars E.U. la tonne. Le ratio des cocts et du prix de vente de la SUNACAS par rapport au prix mondial CAF-Casablanca est prksent6 dans le tableau ci-dessous.

En pourcentage du prix mondial 1977 1978 1979 1980 1981

CoGts SUNACAS 253 % 246 % 278 % 93 % 126 %

Prix de vente SUNACAS 167 % 210 % 188 % 74 % 114 %

Cependant, ktant donn6 que la production du sucre est largement subventionnbe dans d'autres pays, il est intkressant de noter que le coGt de production de la SUNACAS en 1981 (hors coGt de la canne livr6e) de 238 dollars par tonne 6tait comparable au coGt a w Etats-Unis la mgme annke, qui varia de 176 dollars E.U./tonne en Floride A 242 dollars E.U./tonne au Texas.

4.10 Les solutions apport6es a w probl6mes financiers. En thkorie, les pertes de la SUNACAS (para. 4.05) sont 6quilibrkes chaque ann6e par une subvention du Gouvernement. Cette subvention est dkterminke par une commission inter-rninistkrielle qui examine les coGts de la SUNACAS au vu des cornptes expertisks approuv6s par les Ministkres de l'industrie et des finances. La subvention est pay6e par la Caisse de compensation, l'agence gouvernementale de refinancement. En pratique, cependant, dans les annkes 1970, le paiernent de cette subvention ktait ajournk systkmatiquement pendant des dur6es indkterminkes et la SUNACAS devait recourir ?A des financements bancaires 2 court terrne (para. 4.06) afin de payer les traites qui ne pouvaient pas attendre.

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4.11 A partir de 1979, la SUNACAS commenca une serie de consultations avec le Gouvernement qui resulterent en un accord sur des mesures de restructuratio, financieres decrites ci-apres. Tout d'abord, la SUNACAS fut autorisee a retarder le remboursement au Gouvernement de l'emprunt finance par le prgt de la Banque a partir de la premiere tranche de 6 millions de DH plus les intergt. dGs fin 1979. Ensuite, en 1981, le Gouvernement s'engagea i) a augmenter retroactivement le prix du sucre de la SUNACAS en 1979 et 1980 (en principe a un montant egal au coGt de production), et ii) a payer a la SUNACAS un montant global de compensation representant la difference de la valeur des ventes. Les prix furent augmentes de 1.785 DH/t a 2.320 DH/t en 1979 et de 1.933 DH/t a 2.355 DH/t en 1980, soit a des niveaw encore en-dessous du coGt de production respectivement de 12 % et 2 %. La compensation effectuee fut faite fin 1980 et atteignit 22,9 millions de DH, soit 1,6 millions de DH de moins que ce qui etait implique par la revision des prix. Troisiemement, le Gouvernement approuva un paiement annuei a la SUNACAS a partir de 1981 de 3,5 millions de DH, vu comme un t a w de rendement de 10 % sur le capital initial de 35 millions de DH.

4.12 Ces changements ont apporte une amelioration, principalement temporaire, a la situation financiere de la SUNACAS. Par exemple, le ratio de la dette a court terme sur l'ensemble du passif passa de 76 % a 58 %, suite au paiement retroactif. La SUNACAS a aussi discute avec le Gouvernement la possibilite de mesures additionnelles ?ocr continuer la restructuration financiere. D'autres changements financiers et de politique des prix sont nkcessaires pour permettre la stabilite et les moyens financiers de la SUNACAS, et la poursuite de son demarrage bien gSre et reussi techniquement en matiere de production de sucre. Cela sera d'autant plus important si la production de canne est augmentee de telle faqon qu'il soit necessaire de construire une troisi&me usine dans le Gharb, ou d'agrandir la SUNACAS et la SURAC, alternatives que la SUNACAS se preparait a etudier lorsque la mission d'achevement etait sur le terrain (voir egalement para. 5.13).

4.13 Expertise cornptable. Les comptes de la SUNACAS sont verifies tous les ans par les experts du Ministere des finances, et les rapports jusqu'en 1981 etaient satisfaisants. Cependant, le rapport officiel de 1982 n'a pas encore ete communique i la Banque.

Production, developpernent et transport de la canne

4.14 Production et irrigation. Pendant les annees 1970, la production reelle et les rendements rnoyens du Gharb etaient tres en-dessous des estimations du rapport d'evaluation. En 1981, cependant, la surface en canne et la surface recoltee avaient ete etendues au-dela des projections du rapport d'evaluation, si bien que la production exceda les objectifs du rapport, malgre des rendements continuellement plus faibles que la moyenne. Neanmoins, la nouvelle sucrerie, la SURAC (capacite 3.500 tonnes/jour) qui entra en production en 1981 absorba plus que l'augrnentation de production en canne, depassant la quantite transforrnee par la SUNACAS en 1982, et contribua a reduire l'approvisionnernent de cette derniere (voir annexe 3 F). A present, le problkme le plus important a court et a rnoyen terrne que rencontre la culture de la canne a sucre est celui de l'eau. Pendant les annees 1980-83, l'approvisionnernent en eau d'irrigation de la zone du projet a ete forternent reduite par une secheresse prolongee, par une rnauvaise coordination entre l'utilisation de l'eau pour la production hydro-electrique et l'irrigation dans le cadre de Sebou I (voir le PPAR No. 3942, para. 6.06 a l'annexe 10) et

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aussi par le non-ach6vement en 1979 comme prevu, cause du manque de ressources financikres, des travaux de deplacement de la voie ferree dans la zone de la retenue du barrage Idriss-ler. Le retard de ce deplacement ne permit le remplissage du reservoir en 1979 qu'au niveau de 203 m, au lieu des 217 m qui etaient prevus et qui auraient ete realisables, ce qui entraina la perte du stockage d'environ 300 millions de m3 au debut de la secheresse (soit l'equivalent de trois annees d'irrigation d'environ 10.000 ha de canne). En consequence, les extensions prevues des superficies plantees en canne (et riz) furent retardees (pour eviter des interruptions indesirables par la suite), et la canne fut fortement sous-irriguee, la moitie de la recolte ne recevant qu'un tiers des besoins et aucune superficie ne recevant les loe a 15e irrigations conseillees. En 1982, les rendernents etaient en moyenne de seulement 69 t/ha (toutes les cannes d'un an, aussi bien primaires que les repousses) a cause du gel en 1981 (compare aux projections du rapport d'evaluation d'une moyenne de 100 t/ha pour tous les types de canne). Cependant, ce rendernent etait le plus eleve jamais obtenu en moyenne dans la zone du Gharb pour de la canne d'un an.

4.15 La planification de la reprise apr6s la secheresse devrait prendre en compte autant l'approvisionnement que la demande en eau. Le deplacement de la voie ferree de la zone de retenue etait encore en cours en 1983 et devait se terminer fin 1984 (& moins d'autres retards). Sur cette base, 1'ORMVAG pensait qu'une bonne saison des pluies en 1984 pourrait remplir le reservoir a 203 m et une autre en 1985 permettrait d'atteindre les 217 m. Pendant la periode de reprise, il sera important que 1'ORMVAG resiste a la tentation d'augmenter la zone de canne trop rapidement. L'extension des 10.000 ha actuels, prevus en 1984 a 11.700 ha, devrait 6tre retardee jusqu'a ce que l'irrigation des zones existantes atteigne un niveau normal (12.000 m3/ha). Ce changement seul permettrait .d1accroitre les rendements d'environ 30 %, ce qui el6verait davantage le revenu de l'exploitant compte tenu des coGts fixes, augmenterait le coGt-benefice des operations de rkco l t e -cha rge rnen t - t r anspor t et l'assurance d'un approvisionnement stable en canne a w d e u sucreries existantes dans le Gharb (voir aussi para. 5.13).

4.16 Se basant sur l'extension des infrastructures d'irrigation realisee a ce jour et sur l'experience de la production de la canne et des autres cultures irriguees dans le Gharb pendant la secheresse des derni6res annees, il semblerait utile de revoir les coGts et avantages et le calendrier des differents projets restants dans l'amenagernent des ressources en eau du bassin de Sebou, en particulier ceux capables d'augmenter les benefices des investissements existants rapidernent et substantiellement. Une des possibilit6s est le canal de derivation envisage entre l'amont de la riviere Sebou et le reservoir Idriss-ler qui aurait permis un meilleur remplissage pendant la dernikre secheresse et aurait evite des pertes importantes aux cultures. Une autre est le barrage de garde propose a l'aval du Sebou a Laila Aicha, au-dessus de Kenitra, qui eviterait la remontee d'eau de mer, prbleverait 300 millions de m3 d'eau de rivi;re, et releverait en amont le niveau de la riviGre a l'etiage de 0,5 a 3,5 m, aussi loin que le secteur S-9 prhs de Mechra Be1 Ksiri, facilitant ainsi le pornpage dans une grande partie de la zone du projet des 13 m3/sec. qui vont actuellement directement a la mer, sans Gtre utilises, pendant un ete rnoyen. I1 serait egalement souhaitable de continuer des etudes d'analyse coGt-bf5n6fice de l'irrigation par gravite par rapport a aspersion pour la production de canne, en evaluant entre autres choses le co6t initialernent plus eleve des asperseurs par rapport a leur plus grande efficacite d'utilisation de l'eau et a la mecanisation de la recolte de la canne.

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4.17 Le Centre technique de la canne B sucre. Le problgme le plus critique ?i long terme auquel est confront6e la production de la canne est celui de la d6pendance vis-8-vis de d e w variktks seulement, CP 44-101 et NCO 310, cette dernigre allant Gtre abandonnke A cause de sa sensibilitk croissante h la mosayque (l'industrie sucrikre de Louisiane fut pratiquement 6limin6e au d6but des ann6es 1900 A cause de sa dbpendance vis-h-vis d'une seule varikt6, qui fut d6truite par une combinaison de la maladie de rabougrissement des repousses et de la mosayque). Dans la plupart des pays, la production commerciale est normalement compos6e de six h dix vari6t6s dans une zone donn6e. Le problgme des vari6t6s, d6jh soulign6 depuis le dkmarrage de Sebou I, a 6tk depuis longtemps une des priorit6s de 1'INRA. En 1980, d e w ans avant le dkmarrage retard6 du centre de canne A sucre, 1'INRA avait sorti plusieurs nouvelles vari6t6s (CP 61-37, L 62-96 et CP 65-357) sur 2,6 ha de parcelles, permettant un d6marrage partiel du centre. Depuis, le centre a fait des progrgs remarquables dans la production de pkpinikres, et, en mai 1983, avait 17 varikt6s sur 60 ha, dont 28 ha de L 62-96. L'introduction commerciale de la premigre nouvelle varikt6 devrait Stre possible fin 1984. Come il faut dix ans pour d6velopper une nouvelle vari6t6 (six ans de recherche h 1'INRA et quatre de multiplication au centre), le rythme enfin 6tabli A pr6sent devrait Stre maintenu. Les sources d'approvisionnement en plants import6s devraient Ztre diversif iees au-dela des Etats-Unis. Le centre est bien structur6 physiquement ; il a un personnel bien form6 et qualifie, venant de I'ORMVAG, et bkn6ficie d'un bon groupe d'assistants techniques financk par l'aide bilathrale allemande. Les prkvisions budghtaires du centre indiquent que les revenus de la vente des plants de canne couvriront les d6penses de fonctionnement du centre en 1986. Au vu des incertitudes et des risques knormes encourus lors de l'introduction d'une nouvelle culture, il est important que le centre prenne le maximum de prkcautions et organise un vaste programme d'essais sur tous les aspects possibles. Certaines observations dhtaillkes faites par la mission d'achkvement sont prksentees A l'annexe 4.

4.18 Mkcanisation de la recolte, du chargement et du transport de la canne. Une appro= expkrimentale pratique et. mkritant des louanges a 4t6 adoptee par 1'ORMVAG et la SUNACAS, qui formule une strat6gie et un programme pour introduire la mkcanisation des op6rations de manipulation de la canne et pour l'intkgrer flexiblement avec les op6rations manuelles en tenant compte des conditions de l'offre de main d'oeuvre. Les expkriences en cours ou envisag6es incluent des rnoissonneuses, des chargeurs, des "transloaders", des camions et des remorques h chargement par panier hydraulique (polybenne), des tracteurs et des remorques sp6cialis6es pour la canne, tous acquis rkcement, ainsi que des camions de 10 tonnes ordinaires, associ6s dans des combinaisons multiples entre e w et avec la coupe et le chargement manuels. Les conducteurs de ces machines sont bien form6s. Des estimations prgliminaires faites par 1'ORMVAG et la Banque indiquent un coGt de 9,75 DH/ tonne r6coltee avec la mCcanisation, compari h 15 DH/tonne rnanuellement. Pour les differentes combinaisons de chargernent, transbordement et transport a l'usine, les estimations de coGt varient de 20 DH/tonne 44 DH/tonne et jusqu'a 15 DH/ tonne, si une partie du coGt fixe du tracteur-remorque est attribu6 i d'autres usages que le transport de la canne (voir annexe 5). La sucrerie SURAC a un atelier bien 6quip6, bien approvisionn6, et dont les mgcaniciens et le contremaitre sont bien formhs. L'atelier peut r4parer la plupart des pannes des mat6riels agricoles (par exernple, fabriquer une bonne barre de coupe de rnoissonneuse) et s'occupe aussi des rhparations de la SUNACAS et de 1'ORMVAG: Gr8ce A la qualification des ouvriers et a w horaires de travail qui permettent a w derniers modgles de rnoissonneuse de rester en avance sur les op6rations de

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chargement, un temps plus important a pu Gtre consacrk a l'entretien, et les pannes relativement mineures, qui ont eu lieu, ont 6th causkes surtout par les obstacles de terrain, par exemple les infrastructures d'irrigation.

4.19 11 est encore trop t6t pour kvaluer de manikre dkfinitive les diffkrentes variantes de mkcanisation. Cependant, on peut noter certaines caractkristiques de la mkcanisation dont on devrait tenir compte dans des experiences en cours, a la fois sur les opkrations de production et les essais au centre technique de la canne. L'un des aspects est le lien entre la mkcanisation et l'amknagement des sols et les techniques de culture. Quelques exemples des observations faites dans le Gharb peuvent Gtre donnks : dans un champ irriguk par gravite, la mission d'ach6vement a observk des rkcoltes mkcaniskes sur des rangs courts de 50 a 70 m, oh le manque de zone de manoeuvre pour les moissonneuses entra?ne 30 a 50 % de temps supplkmentaire pour faire les demi-tours. Le buttage insuffisant des cannes favorise la verse de canne et empeche la coupe a ras du sol par les machines plus anciennes, ce qui conduit a la perte d'un point (sur une moyenne de 9,51 points en 1983) de sucre a la production en usine. Les cannes courtes, rksultat d'une irrigation insuffisante, rkcoltkes avec un exc6s de feuilles, sichkes durant six jours avant d'Gtre brflies, ont donc inevitablement perdu beaucoup de poids et subi une inversion importante de sucre. Dans un champ irriguk par aspersion, des rangs de 250 m et le dernier modkle de moissonneuse ont permis d'augmenter l'efficacitk, mais la discontinuiti entre les rangs dans et entre les petites parcelles a exigk des manoeuvres complexes. L'introduction du planage (de mani6re approximative plut.6t que prkcise) permettrait d'amkliorer le drainage h la saison des pluies et rkduirait la dknitrification de l'engrais azotk, les dkgsts a w champs sur les plants de canne et les coGts de rkparation des moissonneuses.

4.20 Un autre aspect est la nicessitk de former la main d'oeuvre a w methodes et a w cons6quences techniques de la mecanisation. Ceci est illustre par l'habitude qu'ont les camionneurs d'augmenter la capacitb de leurs camions avec des piew et des cordes pour entasser la canne plus haut, pour compenser la perte de 20 % en densite quand la canne est chargee mkcaniquement plutzt que manuellement. L'interference avec les mouvements de la chargeuse mkcanique qui en rksulte reduit son rendement de 65 %, de 700 h 250 tonnes/jour. D'un autre c6t.5, il serait toujours souhaitable, come cela a souvent it6 recommande pendant la supervision du projet, d'ambliorer l'organisation et les pratiques de la coupe manuelle par un programme de formation pour introduire la machette au lieu de la houe marocaine h manche court ("sape") et de dimontrer son usage dans un syst6me bien disciplink a l'aide de coupeurs professionnels de haut niveau que l'on ferait venir de l'ktranger. Un troisikme aspect de la mbcani- sation a considkrer est son coGt direct en relation avec un approvisionnement stable de canne a w usines, qui implique donc une moindre perte de temps et une meilleure efficacite de fonctionnement de la sucrerie. Par exemple, le chargement mecanique coGte a present plus que le chargement manuel (5,8 contre 5,O DH/tonne en 19831, mais du fait de l'irrkgularitk de la disponibilitk en main d'oeuvre pour ce genre de tsches, des chargeurs de capacit6 adkquate pourraient constituer une sorte de garantie d'approvisionnement rbgulier en canne . 4.21 Les centres de mise en valeur. Les cinq centres de mise en valeur construits et iquipbs par le projet jouent des r6les multiples dans la vulgarisation de la canne h sucre. En collaboration avec les CLCA, ils gkrent

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les financements accordks a w agriculteurs pour la plantation, la culture et la vente de la canne A la SUNACAS et ?I la SURAC. 11s fournissent des services de prkparation des sols et sont le principal vkhicule de transmission du conseil technique. Cette dernikre fonction deviendra de plus en plus importante au fur et a mesure que la recherche d'adaptation poursuivie par le Centre technique de la canne a sucre obtient de nouveaw rksultats sur les variktks, le contr8le des maladies, les techniques de culture, l'irrigation et la rkcolte. Les centres de mise en valeur, qui, en moyenne, desservent environ 4.850 ha de terres cultivables (3.940 ha de terres irrigukes), avec environ 190 ha par agent, s'occupent bien sfir de tout ce qui touche A la production agricole. 11s ont, par exemple, fait un effort trks important pendant la skcheresse pour dhontrer les avantages de la production de blk convenablement irriguke (plus de 4 tonneslha sur les parcelles contractuelles cultivkes par les fermiers sous le strict contr8le technique des centres).

Les centres de collecte de lait

4.22 En liaison avec les efforts de vulgarisation des centres de mise en valeur, une des conskquences favorables de la skcheresse rkcente a kt6 de convaincre les agriculteurs de la zone du projet de dkvelopper les cultures fourragkres autrefois negligkes et de les intkgrer avec les dkchets de rbcolte et les sous-produits (molasses, dbchets de canne, pulpe d'orange) dans leur plan de dkveloppement de l'klevage. La zone plantke en fourrage augmenta de moins de 5.000 ha A plus de 24.000 ha en 1981-82. Ce dkveloppement se fit en parallkle avec un dkveloppement considkrable sous l'kgide du projet du rbseau existant de centres de collecte de lait coopkratifs. L'amklioration des sources d'alimentation et des infrastructures de commercialisation, aussi bien que du prix du lait ont permis d'augmenter la production commercialisable de lait sur les exploitations et de diriger une grande partie du lait hors du rkseau des colporteurs (ob les pertes sont klevkes) vers le march6 organisk (20,6 millions de litres livrbs a w centres de collecte du Gharb en 1982, contre 16 millions en 1981 et une moyenne de 0,9 millions de litres par centre et par an). I1 y a eu aussi d'autres bbnbfices indirects. La laiterie de Kenitra, construite en 1954, degagea des profits pour la premikre fois en 1980, et une nouvelle laiterie a kt6 construite par la coopkrative pour produire du beurre, des yaourts et du lait frais et en poudre. Un des centres de collecte a construit une epicerie rentable en 1982. Les centres de collecte ont aussi ktendu leur r8le A l'achat de graines fourragkres et de sous-produits d'alimentation pour animaw pour la revente a w exploitants. Vu leur rentabilitk, les coopkratives envisagent de facturer h prix cofitant les services vktkrinaires et d'inskmination artificielle, et d'acheter avec les fonds des coopkratives les tanks A lait supplkmentaires nkcessaires en plus des kquipements originaw financks par 1'ORMCrAG.

Le rbseau routier et le pont sur la riviere Sebou

4.23 La Direction provinciale de l'Cquipernent de Kenitra fit savoir h la mission d'achkvement que les comptages de trafic faits en 1981-82 sur les routes primaires et secondaires qui ont ktk amkliorkes dans le cadre du projet et sur le nouveau pont sur la rivikre Sebou ont atteint entre 800 et 2.200 vkhicules par jour (la proportion de trafic commercial n'ktant pas disponible). Ces comptages reprksentent une augmentation de la frkquentation de cinq h dix fois depuis 1972 et reflktent, dans une large mesure, l'augmentation d'activitk like au dkveloppement de l'irrigation, et en particulier le transport de canne A sucre, des betteraves A sucre et des agrumes. Au moment de la mission

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d1ach&vement, ces routes, ainsi que les routes encaillasskes, construites et entretenues par I'ORMVAG, ktaient en bon &tat. Cependant, les routes tertiaires rev6tues qui supportent une grande partie du trafic de la canne i sucre (et qui avait kt6 dkconseill6es lor6 de 1'6valuation) ktaient dans un &tat de dkgradation tel qu'il fallait rouler faible vitesse et qu'elles doivent entrainer une usure rapide des vkhicules et un risque d'accident &lev&. Ce manque d'entretien est attribuk A des contraintes budgktaires.

EVALUATION ECONOMIQUE

5 .O1 Toile de fond. L'analyse kconornique de Sebou I1 avait posk des probl&mes conceptuels lors de 1'6valuation et kgalement lors de l'ktude de l'amendement proposk. A 1'6valuation, les calculs suivants furent ktablis. La sucrerie avait kt6 kvaluke skparkment, les'coiits de production ktant supposks locaw h 95 % et les coGts financiers pris come coiits kconomiques (le coGt de la canne ktant supposk 6gal au prix fix6 par le Gouvernement plus le coilt de transport). Les kconomies faites par la substitution du sucre import6 furent considkrks come des bknkfices. Le t a w de rentabilitk de base ktait fond6 sur les projections du prix du sucre sur le march6 mondial faites

1 / par la Banque,- ajustkes CAF-Casablanca. Ces projections envisageaient une augmentation de 80 % (en dollars E.U. ccnstants de 1974) de 223 dollars E.U.1 tonne (908 D~ltonne) en 1973 et 1974 h LOG dollars E.U./tonne (1.631 DH/tonne) en 1980 et plus tard, conduisant h un TRI de 15,s %. Cependant, h la suite d'une augmentation de 77 % du prix du sucre durant le premier trimestre de 1974 h plus de 400 dollars E.U./tonne, le rapport d'evaluation considkra les projections de la Banque comme trop conservatrices et prksenta une skrie alternative comen~ant h 363 dollars E.U./tonne (1.481 DHItonne) en 1974 et augmentant de 55 % h 562 dollars E.U./tonne (2.292 DHItonne) en 1980. Ces projections conduisirent h un TRI de 28,8 %. Ce t a w plus &lev6 fut prksentk comme la "meilleure estimation" dans l'annexe 12 du rapport d'kvaluation mais seul le t a w de 15,8 % fut prksente dans le rapport principal.

5.02 Les travaw de protection contre les crues furent aussi 6valuks skparkment et par d e w mkthodes diffkrentes. Tout d'abord, les avantages furent dkfinis de rnanikre conventionnelle par les pertes qui rksulteraient de l'absence de protection contre les crues. Le t a w de rentabilitk ktait de 11 %. Ensuite, une mkthodologie plus complexe fondke sur les probabilitks fut utiliske et la relation entre les coiits probables dcs a w domrnages des crues et le coiit d'une prime d'assurance hypothktique fut calculke. Les routes principales et le pont sur la rivikre Sebou furent considkrks come des investissements dont les avantages principaw ktaient d'augmenter le trafic gknkral l'extkrieur du projet, et seul fut estimk un t a w de rentabilitk pour la premikre annke (10 %). Les investissements en routes secondaires furent considkrks comme nkcessaires au transport pour le projet, mais aucun t a w de rentabilitk ne fut calculk h part. Le coct de ces routes, sans leur attribuer aucun bknkfice furent inclus dans le t a w de rentabilitk global du projet, y compris la sucrerie et la protection contre les crures, qui s'klevait A 15 %. Enfin, un t a w de rentabilitk combink pour Sebou I et I1 fut calculk (8 %).

1/ Les prix internationaw ou mondiaw du sucre (rkels et projetks) utilisks - ci-aprks font rkfkrence a w prix journaliers de 1'Accord international sur le skre (AIS) prhsentks par-le dkpartement d'analyse kconomique et de projections de la Banque mondiale.

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5.03 Dans ll&valuation de l'amendement au projet Sebou 11, des t a w skpar6s ont kt& calcul6s pour le Centre technique de la canne h sucre (56 %), les centres de collecte de lait (13 X), les centres de mise en valeur (110 %) et l'ensemble des logements du personnel et du transport de la canne (20 X).

5.04 Approche suivie dans le rapport d'achkvement du projet (RAP). Du fait des changements principaw apportks au projet initial et de la difficult6 d'isoler les cocts et avantages des composantes individuelles de l'amendement du projet (para. 5.03) des autres actions compl6mentaires r6alis6es en dehors du cadre de Sebou 11, le rapport dlach&vement a suivi l'approche en d e w temps suivante pour 116valuation 6conomique : tout d'abord, un t a w de rentabilitk 6conomique est calcul6 pour la sucrerie et certains tests de sensibilit6 sont r6alis6s. Ensuite, 1'6valuation des coets et bkn6fices des autres composantes est r6alis6e seulement en termes qualitatifs, principalement au chapitre IV et n'est pas r6p6t6e ici.

5.05 La sucrerie SUNACAS. De la &me fason qu'au moment de l'Cvaluation, le t a w de rentabilit6 6conomique de la sucrerie est recalcul6 dans ce rapport en supposant que les bkn6fices 6conomiques sont d6finis comme des 6conomies sur les importations de sucre. On suppose que le r6gime de croisigre, qui 6tait pr6vu comme devant Gtre atteint en 1981 au moment de l'kvaluation, devrait pr6sent stre atteint en 1988, aprks une p6riode transitoire de cinq ans, pendant laquelle on pense qu'en particulier l'approvisionnement en canne et aussi l'efficacit6 de l'usine se seront suffisamment &liorCs pour amener la production a w standards de l'&valuation, soit 180 jours ouvrables B une pleine capacit6 de 2.500 tonnes/jour et avec un rendement en sucre de 10 % pour la canne. Bien que l'atteinte du r6gime de croisi6re en 1988 ne soit de loin pas une certitude, il semble n6anmoins que cela soit bien possible, sinon probable, au vu des progr6s en cours pour augmenter la capacit6 du r6servoir Idriss-ler, pour introduire de nouvelles vari6t6s de canne, pour amkliorer les techniques de culture et augmenter la m6canisation de la r6colte et du transport, progr6s concernant h la fois la sucrerie SURAC et la SUNACAS. De mGme qu'h 116valuation, les cocts financiers de l'usine ont kt6 pris comrne cocts 6conomiques (en prenant le prix de la canne au prix d'achat officiel, utilis6 aussi dans les calculs du TRI dans le RAP de Sebou I). En prenant en compte les prix mondiaw rkels, qui, depuis 1977, ont kt6 beaucoup plus bas en termes constants que les projections de base l'kvaluation, de mzme que les projections r6viskes qui pr6voient des prix considkrablement plus bas jusqu'en 1990, le t a w de rentabilitk recalcul6 est de 3,7 %. Si l'on utilise pour les ann6es 1975-82 le coct moyen unitaire en dirhams constants du sucre rkellement import6 au Maroc, le t a w de rentabilit6 serait de 4,5 %, surtout du fait que les coets moyens B l'importation ont 6th bien plus 6lev6s que le prix journalier de 1'AIS en 1980 et 1981, ann6es oh les prix furent 6levks.

5.06 Tests de sensibilitk. Pour miew situer le faible taux de rentabilitk de la sucrerie, d e w types d'analyse de sensibilitk ont kt6 rkalisks : premigrement sur la performance r6elle et future projetke, et dewigmement sur l'kvaluation de la performance par rapport a w attentes de 116valuation.

5.07 Dans le premier cas, des t a w de rentabilit6 alternatifs ont kt6 calculks pour la s6rie d'hypothgses r6vis6es suivante : a) pour les cinq ann6es 1984-88 les prix mondiaw du sucre atteindraient la moyenne sur cinq ans la plus faible depuis 1955 (93 dollars E.U. constants par tonne en 1965-69) ; b) pour 1984-88, les prix mondiaw du sucre atteindraient la

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moyenne sur cinq ans la plus blevke depuis 1955 (354 dollars E.U. constants en 1972-76) ; c) pendant toute la dude de vie du projet le coSt 6conomique de la canne a kt6 et serait de 20 % plus blevk que le coct financier (le rapport d'bvaluation atteint cette conclusion pour les coGts de l'annbe de base A l'annexe 12, tableau 8) ; d) que le dirham marocain a 4th et sera sur6valub par rapport au dollar E.U. de 20 % pendant les ann6es 1978-81 et de 10 % pendant les annbes 1982-90 ; et e) que la production de sucre de la SUNACAS serait de seulement 90 % de la production projetke pendant la pkriode de transition 1984-88 et plus tard plafonnerait A 90 % de la capacitb totale pendant la durke de vie du projet. Avec ces hypothGses on arrive a w t a w de rentabilitk suivants pour la sucrerie.

T R I

a) Prix du sucre 1984-88 au niveau le plus bas 2,4 %

b) Prix du sucre 1984-88 au niveau le plus haut 9,8 %

c) Coilt 6conomique de la canne augment6 de 20 X 1,O %

d) Dirham sur~valu6 de 20 % en 1978-81 et de 10 % en 1982-90

e) Production de la SUNACAS h 90 % de la capacitk 1,6 %

Ces calculs conduisent a w observations suivantes : a) les prix mondiaw du sucre actuels et projetes A moyen terme sont extr6mement bas, si bien que la substitution a w prix des cinq prochaines annkes des prix bas de la p6riode 1965-69 ne r6duit le t a w de reqtabilitk que de moins de 1,s %; b) d'un autre c8tt5, la volatilit6 des prix mondiaw du sucre est telle que la substitution au prix des cinq prochaines annbes du niveau le plus haut des ann6es 1972-76 (qui, on l'admet bien n'est qu'une 6ventualitk improbable) augmente le t a w de six points jusqu'h un niveau acceptable de 9,8 % ; les d e w tests c) et d), qui supposent des ajustements dans le prix 6conomique de la canne et la valeur du dirham marocain, n'occasionnent que des changements limit6s et qui se compensent mutuellement dans le TRI ; e) ce test indique une p6nalitk suppl6mentaire de d e w points si la production de canne, la comp6tition de la SURAC ou d'autres facteurs empschent la production de sucre de la SUNACAS de d6passer 90 % de sa capacitk.

5.08 Le second groupe de tests essaie d'6valuer dans quelle mesure le faible TRI A l'achkvement du projet peut ztre attribu6 a) A la baisse des prix mondiaw du sucre et b) a w facteurs locaw ayant affect6 la production de sucre de la SUNACAS et les cocts de production. Ceci est r6alise en recalculant le TRI h l'achkvement a) en comparant les projections du rapport d'kvaluation ( R . E . ) pour la production de sucre et les cocts d'entretien et de gestion a w prix r6els et a w projections du prix mondial du sucre du RAP, et b) inversement, en comparant la production reelle et projetke et les coilts d'entretien et de gestion du RAP a w prix mondiaw du sucre projet6s par le

1 / rapport d16valuation.- Les r6sultats sont les suivants :

11 Les coilts d'investissement reels du RAP sont utilis6s dans les d e w cas. - Les diffbrences dans la production de sucre sont beaucoup plus importantes que les diff6rences dans les cofits d'entretien et de gestion.

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a) production de sucre RE, prix RAP

T R I

10,9 %

b) production de sucre RAP, prix RE 8,8 %

5.09 On peut en tirer les conclusions suivantes : tout d'abord, malgr6 la forte chute des prix mondiaw du sucre, aprgs le pic de 1974, ce facteur seul n'aurait pas affect6 de manigre d6cisive la viabilit6 6conomique de la sucrerie SUNACAS come elle a kt6 6valu6e (du fait que les projections de prix du rapport dg6valuation partaient d'un niveau assez bas en 1973). La sucrerie aurait quand mBme eu un t a w de rentabilit6 satisfaisant de 10,9 % si la production de sucre et les coOts de production avaient atteints les niveaw pr6vus dans le rapport dt6valuation. D'un autre c6t6, le rapport d'6valuation projetait d'atteindre la pleine capacit6 en production de sucre aprgs six ans de fonctionnement. Cette vitesse de d6veloppement n'aurait pas kt6 surprenante pour une usine transformant une production v6gBtale dkjh existante, mais, en r&trospective, semble bien optimiste pour une usine d6pendant d'une culture nouvellement introduite et fragile come la canne h sucre.

5.10 Dewigmement, si, A l'inverse, les projections de prix du sucre du rapport d'6valuation s'etaient r6v616es exactes, alors les niveaw de production r6els et projet6s dans le RAP auraient encore permis h l'usine un t a w de rent.abilit6 marginalement viable de 8,8 %. Au vu de 1'extrBme volatilitk des prix du sucre et de la difficult6 h pr6voir leur 6volution, du haut niveau de protection de la plupart des pays producteurs qui biaise ces prix et de l'objectif national du Maroc d'assurer sa s6curit6 d'approvision- nement pour cette denr6e de base, .le t a w de rentabilitk calcul6 dans cette dernikre hypothgse m6rite plus ample attention. I1 ne reflgte pas la r6alit6 du commerce international. Cependant, il donne une mesure utile de la performance, en comparaison avec les attentes de 1'6valuation, des facteurs autres que le prix qui affectent la production de l'usine et qui sont finalement dans une large mesure sous le contr6le des marocains, en particulier, la gestion de la production, la rkcolte, et la livraison h la sucrerie de la canne h sucre, ainsi que l'efficacit6 du fonctionnement de l'usine proprement dite. Et donc, si l'on met h part la p6nalit6 r6sultant d'une mauvaise projection des tendances des prix mondiaw des produits (et la malchance d'avoir fait lt6valuation en 1974, quand les prix mondiaw du sucre atteignirent, en dollar E.U. constants, un niveau de 67 % plus 6lev6 que pendant toute autre annke depuis 19551, le t a w de rentabilit6 recalcul6 de 8,8 %, rkduit de 15,8 % calcul6 h l'kvaluation, du fait principalement des problgmes d'approvisionnement en canne h sucre pendant les neuf premigres annkes de fonctionnement, peut ctre consid6rk tout compte fait comme une performance satisfaisante pour une usine transformant une nouvelle culture.

5.11 Nganmoins, la baisse d'environ 7 points du t a w de rentabilit6 par rapport h celui du rapport d'6valuation, causg par les probl6mes d'approvi- sionnement en canne et se refl6tant dans le t a w de 3,7 % du RAP et dans le t a w hybride de 8,8 % prksent6 ci-dessus, m6rite une attention particuligre. Une part importante de cette baisse, qui reprgsente un coct 6conomique important pour le Maroc, aurait pu Stre 6vitke, come il est discut6 a w paragraphes 3.18, 3.19, 4.02, 4.14 et 7.07 si des mesures avaient 6tg prises plus rapidement pour la mgcanisation de la rkcolte, du chargement et du

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transport de la canne et si la planification financihre et la rkalisation des travaw de dkplacement de la voie ferrke du rkservoir Idriss-ler et la gestion de ce barrage avaient m i e w pris en compte les risques de skcheresse dans le bassin du Sebou et les besoins d'irrigation de la culture de la canne. De plus, la SUNACAS a atteint 70 % de sa capacitk pendant une seule annke (1980), si bien que l'atteinte de la pleine capacitk en 1988 n'est pas assurke et le t a w de rentabilitk pourrait baisser d'environ deux points encore, si seulement 90 % de la capacitk ktait atteinte (voir para. 5.07).

5.12 Les prix mondiaw du sucre FOB-CaraYbes de la pkriode 1955-73 vari6rent par un facteur cinq entre d e w bas et d e w hauts et en moyenne ktaient de seulement 162 dollars E.U./tonne en dollars E.U. constants de 1974, soit 59 % de moins que la projection de base de 400 dollars E.U./tonne en 1980 faite a l'kvaluation. Du fait de l'instabilitk des prix, les projections de la Banque faites en 1973-74 qui augmentaient rapidement et rkgulihrement semblent a posteriori avoir kt6 irrkalistes et peut etre trop fortement influenckes par l'augmentation qui suivit le bas niveau de 1966 (74 dollars E.U./tonne) et par le choc gknkral de la premiere crise pktrolihre sur les prix. De plus, l'ktude de sensibilith sur le TRI calculk a l'kvaluation fond6 sur une baisse des bknkfices bruts de 25 % (rkduisant le TRI a 6,l %) s'est rkvklke insuffisante pour une usine produisant un seul produit comme le sucre et dkpendant du succes de l'introduction d'une nouvelle culture [a l'inverse le rapport d'evaluation fit kgalement l'hypothese de la skrie des prix du sucre plus klevks citke au paragraphe 5.01 (TRI de 28,8 %) et en plus une augmentation de 25 % des bknkfices bruts (TRI de 37,3 %). La prise en compte d'une baisse des bknkfices correspondants a des mouvements historiques dans les prix du sucre et a des insuffisances possibles de production par la SUNACAS aurait miew soulignk la vulnkrabilitk kconomique de la production et de la transformation de la canne A sucre dans le Gharb, tel qu'on le mesure par le coGt d'opportunitk en termes d'kchanges internationaw traditionnels, et cela aurait permis de miew attirer l'attention sur les coGts et avantages de la production du sucre comparke a d'autres cultures (voir kgalement para. 2.05).

5.13 Une dernihre observation : au vu des perspectives actuelles pour les prix mondiaw du sucre et de l'expkrience de la production de canne a sucre et de son transport dans le Gharb, ainsi que de la transformation a la sucrerie SUNACAS pendant la derni6re decade, il semblerait souhaitable que les autoritks marocaines fassent preuve de prudence quant l'augmentation de la capacitk de transformation de la canne dans un futur proche, c'est-a-dire pour les extensions prevues de la SUNACAS ou de la SURAC ou la construction d'une troisihme usine dans la plaine du Sebou. En particulier, il semblerait dksirable de maintenir la capacitk de transformation et la production de canne _ du Gharb au niveau global actuel jusqu'h ce que a) la transformation de la canne et la production de sucre de la SLWACAS atteignent un niveau de ou proche de la pleine capacitk de l'usine et que b) la SUNACAS, 1'ORMVAG et les ministhres concernks mettent a jour l'kvaluation de la viabilitk kconomique de la production et de la transformation de la canne A la lumi&re des ameliorations techniques en question et de l'kvolution des tendances du prix mondial du sucre.

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VI. PERFORMANCE DE LA BANQUE

6 .O1 Toute l'histoire de Sebou I et I1 a 6t6 marqu6e par des tdtonnements et des changements. La caractkristique principale de la performance de la Banque a 6t6 une volont6 constante de remise en question h la lumikre de 11exp6rience acquise au cours du projet, d'acceptation des rCalit6s mises en 6vidence par des circonstances changeantes et de souplesse pour faire face a w nouveaw besoins du projet. Come il est expliqu6 au paragraphe 2.01, Sebou I lui-mGme a 6t6 une r6ponse adapt6e a w r6-kvaluations faites dans le cadre de Sebou I en ce qui concerne la transformation de la canne, la construction des routes, la protection contre les crues, et la protection des infrastructures de la zone du r6servoir Idriss-ler.

6.02 Dans le cadre de Sebou I1 un dewikme volte-face sur la protection contre les crues fut 6videment difficile h faire accepter au sein de la Banque. Cependant, quand les r6alit6s pratiques de construction de la digue P-11 (opposition des agriculteurs, retards importants et augmentation des coilts) et les rkalit6s 6conomiques (faible TRI) d6coulant de l'avancement propos6 de la construction du barrage de M'jara furent apparues clairement, la Banque accepta la suppression des digues restantes du projet. I1 fut peut-Ctrt aussi difficile A la Banque d'accepter la proposition du Gouvernernent de changer encore le projet pour utiliser la partie du pret destin6e h la protection contre les crues pour de nouvelles composantes. La d6cision prise en faveur de l'amendement se r6v6la Ctre la bonne, puisqu'elle permit au projet de rkpondre h des besoins critiques de l'industrie sucrihre auquel Sebou I et le projet initial Sebou I1 r6pondaient mal, en particulier le centre technique de recherche appliqu6e et de multiplication de la canne h sucre, l'expansion du r6seau des centres de mise en valeur dans les zones de production de canne h sucre, l'introduction h une 6chelle pilote substantielle de la mkcanisation de la rgcolte et du chargement de la canne, et ll'expansion compl6mentaire du r6seau des centres de collecte de lait, qui a permis d'dliorer et de rkgulariser le revenu de base des petits et moyens agriculteurs, h la fois cultivateurs et non-cultivateurs de canne h sucre.

6.03 Cependant, au vu de la discussion du chapitre prgchdent, une question de fond se pose en ce qui concerne la dkcision de la Banque, pendant 116valuation de Sebou 11, de continuer h supporter le d6veloppernent de la production de canne h sucre et de sa transformation dans le Gharb. Tout en acceptant le fait qu'en 1974 il 6tait trks difficile de faire des pr6visions de prix des produits de base, qui, dans ce cas se rkv6lhrent beaucoup trop optimistes, il reste vrai n6anmoins que i) les prix mondiaw des 18 ann6es pr6c6dentes (en dollars E.U. constants) avaient vari6 approximativernent par un facteur cinq et avaient atteint en moyenne 59 % de moins que les projections de la Banque pour 1980 et les annges suivantes, ii) l'enjeu ktait le lancement d'une culture nouvelle A haut risque ~conomique, avec un cycle de production de 4-6 ans, d6pendant de l'utilisation intensive de l'irrigation, et requikrant une usine de transformation pour une seule rhcolte, iii) les analyses faites par le personnel de la Banque au moment de 116valuation recommandaient des 6tudes cornpl6rnentaires sur la viabilitg 6conomique du d6veloppernent de la canne A sucre, et iv) l'analyse de sensibilit6 avait gtg faite de manihre plutdt routiniGre, malgrg le manque de protection contre le double risque de chute des prix mondiaw et de retard dans le dgveloppernent d'un approvisionnernent en canne ad6quat et fiable.

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6.04 Le problkme de la re-evaluation des travaux de protection contre les crues, aussit6t aprks la decision de les inclure dans Sebou 11, et malgr6 des crues repetees dans la fin des annees 70 a 6tC bien evidemment un sujet de pr60ccupation permanent de la Banque. Cependant, cette pr6occupation fut douunageable en ce qu'elle empicha de porter une attention suffisante h d'autres aspects du projet, en particulier les aspects opkrationnels, institutionnels et financiers de la sucrerie SUNACAS aprks sa realisation en 1975. I1 y a eu aussi une pkriode de 13 mois entre les missions h la periode critique de prise en considkration des amendements propos6s au projet Sebou I1 (voir para. 7.05).

VII. CONCLUSIONS ET LECONS A TIRER

7.01 L'introduction dans le Gharb de la production de canne h sucre et de sa transformation & une 6chelle commerciale repr6sente une performance technique et de gestion considerable. Les progrks r6alises h ce jour sur le terrain et i la sucrerie aprks dix ans de projet (Sebou I et 11) se comparent favorablement avec le d6veloppement de la canne sucre dans de nombrew autres pays qui sont arriv6s au msme r6sultat aprks de bien plus longues periodes de temps. Le risque technique calcule commence A porter ses fruits. Parallklement, les efforts en cours pour maitriser les trois contraintes principales, l'approvisionnement en eau d'irrigation, la diversification des varietes de canne, et la fiabilite de la livraison de la canne doivent Gtre poursuivis avec vigueur, avec tout le soutien necessaire de la direction des organismes concernes, du budget, de I'INRA, du Centre technique de la canne et des centres de mise en valeur pour maintenir les acquis et etablir une base saine pour une expansion future, si cette dernikre se revgle justifiee economiquement.

7.02 Les incertitudes, les inconnus et les risques techniques et de gestion, lies A.l'introduction d'une nouvelle culture A l'echelle comerciale ne doivent pas 6tre sous-estimes et les actions necessaires doivent itre prises aussi rapidement que possible. Ces facteurs n'avaient generalement pas ete sous-estimes pour le developpement de la canne dans Sebou I et 11, mais certaines actions clks ont et6 retardees de manikre inexplicable. Par exemple, une des leqons A tirer de 11exp6rience de ce projet est qu'il est dksirable dt6tablir un centre technique sp6cialise pour la recherche appliquee sur le developpement d'une nouvelle culture dks le d6marrage du projet plut6t qu'A mi-course come une reflexion aprgs coup. Aussi, l'impr6visibilite des cycles de cultures nouvelles sugggre une approche plus empirique dans la planification des investissements de l'usine de transformation que cela n'a et& le cas dans le Gharb pour la canne 5 sucre. La planification horizontale detaill6e de l'utilisation des terres et de la rotation des cultures qui est r6alisee en general dans tout projet, et le fut en particulier dans Sebou I, devrait Gtre rapprochee d'une planification verticale jusqu'aw stades de la transformation et de la commercialisation. L'experience en matigre de mecanisation de la livraison de la canne nous montre que, bien que des etudes successives sur plusieurs annkes puissent Gtre plus raffinkes et saisir avec plus de pr6cision les realit6s changeantes, des essais pratiques aprgs la premikre 6tude contribueraient probablement miew A une resolution rapide des problkmes et A des prises de dkcision en matigre de stratkgie d'investissement que des etudes complementaires, et finalement ces essais sont de toute faqon nkcessaires.

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7.03 Le risque 6conomique associ6 k l'introduction d'une nouvelle culture devrait Gtre soigneusement 6valu6. Ceci est particuli6rement important pour une culture exigeante et peu flexible come la canne A sucre (cycle de production long, irrigation intensive, forte d6pendance vis-A-vis de la recherche, n6cessit6 de traiter la canne dans les 24 heures suivant la rkcolte, d6pendance vis-A-vis d'une usine sp6cialis6e dans une seule culture), culture qui par ailleurs est g6n6ralement en situation de surproduction dans le monde, est disponible A la fois dans le cadre de contrats d'approvisionnement internationaw A long terrne et sur le march6 au comptant, et dont le prix sur le march6 mondial est tr6s volatile, mais plus bas que les coiits de production fortement subventionn6s qui pr6valent dans de nombrew pays. En particulier, les analyses de sensibilith faites pendant une &valuation devraient tenir compte de la s6rie historique compl&te des mouvements de prix pour la culture ou le produit concern6 et 6galement des risques de retards dans l'atteinte du niveau de production de croisikre.

7.04 Au cours d'une p6riode de dix ans, le contexte climatique de Sebou I et I1 s'est fortement modifi6 avec le passage de crues sans pr6c6dent A une situation de s6cheresse prolong6e. Cette situation se produit dans de nombrew pays et cela signifie que les planificateurs (qui dans ce cas prhcis avaient pr6vu une p6riode de pluies plus fortes) ne peuvent pas tout pr6voir ou &valuer. Cependant, les dbcideurs, les dirigeants et les pr6teurs peuvent Gtre flexibles, comme ils l'ont tous kt6 dans le cas de Sebou I et 11, en r6agissant a des circonstances soudainement chang6es et en modifiant, parfois de fa~on extrGme, et puis remodifiant le projet pour satisfaire les nouveaw besoins apparus.

7.05 Cependant, le fait de rester avec un projet donn6 qui subit des transformations importantes sur une longue p6riode entratne des risques contre lesquels il convient de se prot6ger. L'un d'entre e w est la lassitude vis-A- vis du projet. Au cours de la p6riode 1978-81, apr&s une dkcennie avec Sebou I et 11, et alors que des projets nouveaw retenaient l'attention A la fois dans le Gharb (A 1'ORMVAG et A la SUNACAS) et i la Banque, un ralentissement des activit6s se produisit et ne peut Ztre attribu6 que partiellement a w probl&mes budgktaires croissants du Gouvernement. Par exemple, 18 mois s16coul&rent A Washington entre le moment oG les autorit6s marocaines soumirent a la Banque leur proposition de modification de Sebou I1 et la pr6sentation de l'amendement au Conseil dlAdministration de la Banque. Le ralentissement s'est ressenti au Maroc par un manque de coordination entre 1'ORMVAG et la SUNACAS qui a rhsult6 en un retard dans leur accord sur le type de mattiriel de manutention de la canne devant Gtre acquis dans le cadre du projet.

7.06 Sebou I1 illustre bien la le~on qui veut que lorsqu'une agence ou une unit6 d1ex6cution n'a que peu ou pas d1int6r6t direct dans le remboursement des depenses du projet a partir des fonds du pret, il existe un risque important que la pr6sentation des demandes de d6caissement ne resoive pas une grande priorit6. Dans le cadre de l'amendement au projet Sebou 11, il 6tait clair que la performance de 1'ORMVAG et de la SUNACAS en la mati&re n'avait pas de cons6quence sur 11ex6cution du projet, ni sur les allocations budghtaires futures ou sur 116valuation des dirigeants concern6s. Au sein du Minist&re des finances, la division des responsabilit6s existant au d6but des ann6es 198C entre les directions du budget et du tr6sor n'a pas permis de se concentrer sur la performance au niveau des .d6caissernents (mcme dans ce rninist&re). En conshquence, les dossiers dans les trois organismes consid6r6s n'ont 6t6 suivi que de fason m6diocre. et les retards importants dans la pr6sentation A la

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Banque des demandes de dkcaissement a une pkriode de dkprkciation rapide du dirham ont rksultk en la perte pour le Maroc de plus d'un million de dollars E.U. en devises puisque les decaissements ktaient finalement faits h des t a w de change beaucoup moins favorables et des fonds inutilisks du pr@t ont finalement kt6 annules. De plus, le Maroc a perdu des devises pour un montant total se situant entre 0,s et 1 million de dollars E.U. sous la forme des

. intkrzts non gagnks sur les dkcaissements en retards et c e w qui ont ktk kgarks. Une certaine acceleration dans la soumission des demandes de dkcaissement se produisit quand le personnel du dkpartement des dkboursements de la Banque et le Ministkre des finances se mirent d'accord pour kliminer l'attestation de paiement signee par les fournisseurs et entrepreneurs et la remplacer par le bordereau d'kmission du TrCsor tenant lieu de preuve de paiement. Au vu de l'experience de Sebou 11, les dkcaissements et leur suivi dans le cadre des projets au Maroc pourraient gtre facilitks i) si la procedure de paiement direct des fournisseurs et entrepreneurs par la Banque ktait utiliske plus frkquemment par le Minist&re des finances (prockdure 111) ; ii) si (dans le cadre de la prockdure I) les agences d'exkcution de projet tels que les O W A ktaient rendues responsables de la prksentation directe des demandes de dkcaissement h la Banque (en en fournissant copie au Ministere des finances) ; et iii) si le personnel du dkpartement des deboursements de la Banque et le Ministere des finances mettaient au point des tableau standardisks de suivi pour les paiements au titre des marchks et les dkcaissements du pr@t (voir annexe 9).

7.07 Sebou I et I1 illustrent bien le besoin d'une coordination plus efficace de la programmation, du financement et de la mise en oeuvre de l'investissement public. A un premier niveau, cette coordination est nkcessaire entre les diffkrentes unitks operationnelles d'un m6me organisme. Par exemple, dans le cadre de l'amendement h Sebou 11, en de nombreuses occasions la passation des marchks pour le gknie civil et les equipements associks a kt6 ma1 synchroniske pour des raisons techniques, budgktaires et autres. En cons6quence, des investissements ont kt6 rkalisks trop t6t et laissks inutilisks, et le dkmarrage des opkrations fut retardk. A un dewikme niveau, une meilleure coordination de l'investissement public est kgalement nkcessaire entre les diffkrents organismes, de mGme qu'entre les prockdures budgktaires et d'emprunts extkrieurs du Gouvernement. Quand il s'agit d'un co-financement, il devrait y avoir une kvaluation des risques et des cocts associks h un bouleversement du plan de financement. Par exemple, l'annke de retard prise dans 1 '&valuation de Sebou 11 conduisit h la dkcision du Gouvernement de financer les travaw de protection de la voie ferrke dans la cuvette du barrage Idriss-ler avec d'autres sources de financement que la Banque, contrairement h ce qui ktait prkvu h l'origine. Cependant, des problemes de financement se pos6rent et retarderent finalement la rkalisation de ces travaw. Ce retard, associk h la mauvaise coordination de la gestion du barrage pour les besoins en klectricite et en eau d'irrigation, occasionna une perte importante de volume d'eau stock4 qui affecta nkgativement les objectifs de production de sucre des projets Sebou (para. 4.14). De la m6me manikre, dans la planification h plus long terme de l'allocation de ressources financieres limitkes, il convient d'accorder une attention plus grande a w &valuations inter-organismes. Ceci est particulihrement souhaitable pour des programmes de dCveloppement r6gional complexes qui touchent h la mise en valeur de ressources naturelles et h la production agricole come dans le cas du Sebou (paras. 4.15-4.16). De telles kvaluations inter-organismes permet- traient de s'assurer que les kconomies faites sur le budget d'un programme ou d'un organisme n'occasionnent pas des cofits ou des pertes importantes dans un

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autre programme. Elles aideraient kgalement A encourager la prise en considkration justifike d'investissements supplkmentaires dans un programme ou un organisme qui permettraient de gknkrer des bknkfices importants B partir d'investissements dhjA rkalishs dans le cadre d'un autre programme.

7.08 Compte tenu des caractkristiques du plan de dhveloppement de la production et du traitement de la canne dans le Gharb (ophration long terme et B grande kchelle), et au vu des probl&mes importants mentionnks qui re~oivent de l'attention mais ne sont pas encore intkgralement rksolus, et en prenant en considkration le contexte rkgional des ressources en eau qui met en jeu un programme d'investissements complexe et A long terme, la mission d'achhement recomande que Sebou I et I1 fassent plus tard l'objet d'une htude d'impact par le dhpartement d'kvaluation ex-post de la Banque.

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RAPPORT D'ACHEVEENl

Emtimations des coats (en millions de dirhams)

Estimations A 1'Cvaluation RCe 1 Devises en

Local Devises (Total) Local Devises (~otal? pourcent. ------------ (millions de dirhams) -------------- -- ( 2 ) ---

PROJET INITIAL

Sucrerie (SUNACAS) /a - Genie civil et Crection Equipement and materiel Etudes et plans finaux Frais de gestion Transport et assurance

Sous-total de la construction 13,86 55,48 69,34 16,05 58.62 74,67 80179

Consultants, etudes, formation

Sous-total

Usine de traitement des eaux usCes

Protection contre lea crues (Min. de l1Cquip./ORWAG)

Genie civil : Digues (Zone P - 11)

Travaux canaux evacuation (Zone P - 11)

Autres travaux (Zone P - 11)

Expropriation des terres (Zone P - 11)

Assistance technique (Zone P - 11)

Sous-total (Zone P - 11) (Zone P - 11 + Assistance technique) (Travaux de protection annulCs)

Routes et pont (Uin. de l'&quip./ORWAG)

Pont A Mechra Be1 Ksiri 1.35 1,63 Routes principales et secondaires 6,53 6,57 Routes tertiaires bitumees 6.32 6,32 Routes de desserte encaillass6es 3.22 3,22 Pistes laterales pour transport de la canne

aux centres de transbordement 2.49 1.67 Renforcernent des routes et den voies ferrCes

dans les canaux d'Cvacuation 0.90 1.10 Materiel d'entretien et etude du transport de 1s canne 0,65

Total des codts de base 65.23 98,ll 163,34 60 (Moins travaux de protection annulea) (25 08) (13 20) (38,28) (Codt de base net) (84.91) (m 41.45 87,91 129,36 68/68

ImprCvus (Moins travaux de protection annules) (Imprevus nets)

Provisions pour hausse de prix 15 50 20 85 36 35 5 7 (7,01) ) (10,70) - - - -

(noins travaux de protection annules) 34 (Provision nette pour hausse de prix) (8.49) (17.16) (25,65)

Codts totaux du projet initial 88,44 130,55 218,99 - -- 60 - (Moins travaux de protection annules) (FX?) (18,45) D) - - - - (Codts totaux nets) (53.39) (112,lO) (165,49) 41.45 87,91 129.36 68/68

Les estimations des codts de la sucrerie lors de 1'Cvaluation ont CtC determinees sur la base des chiffres reels du contrat (50.32 millions de FP fermes + 27.20 millions de DH revisables) modifies de 1s maniere suivante : l'augmentation de 4 T des cocts en dirhams de la base juillet 1973 b la base janvier 1974 ; en considerant certains pourcentages des cotts en dirhams comme codts indirects en devises ; et l'application des taux d'lchanqe courant de : 1,00 $ELI - 4,99 ?P - 4,08 DH. Inclus sous "Digues". Y compris 1,5 million de DH pour les routes d'acces au pont de Sebou.

te : Les totsux peuvent ne pas correspondre dds aux arrondis. 24E/pl

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RAPPORT D'ACREVEHENT

Estimations den codts (en millions de dirhams)

Estimations A 1' ~viluat ion Ree 1 Devi

Local Devises (Total) Local Devises (~otal) pou, -------------- (millions de dirhams) -------------- -- (

11. COMPOSANTES SUITE A L'AUENDEUENT

Centre national de canne (ORWAG)

Genie civil de la station de pompage Materiel Clectro-mecanique RCseau souterrain Assainissement souterrain FossCs de collature Bornes Materiel mobile d'aspersion Batiments : bureaux, laboratoire, logements

12 centres de collecte du lait1!! (ORWAG)

Bat iment s 18 bacs rCfrigCrant8

5 centres de mise en valeur agricole (ORWAG)

Batiments 9,OS 3,88 12,93 6,87 2,94 9,81 30 Materiel agricole standard 2.62 4,88 7,SO 3,17 5,88 9,OS 65 8 moissonneuees pour le riz 0,80 1,48 2,28 - - - 6 5 Materiel de coupe & de transport de la canneJb 3 , 2 5 - 5,OO 1,31 2,43 3,74 6 5 -

Sous-total 14,22 13,49 27,71 11,35 11,25 22,60 49

Logement pour le personnel de l'usine (SUNACAS)

Logement pour 110 personnes formCesl2 5,79 2,48 8,27 8,12 3,48 11,60 30

HatCriel de transport de la canne (SUNACAS)

Materiel de coupe et de chargement de la canne12 0,52 0,98 1,SO - 4,48 4,48 651

CoDts totaux de base

Provieion pour hausse de prix (12 X )

CoDts totaux de 1' amendement

111. Codt total du projet aprbs l1amendement/d

/a 13 centres envisages A 1'Cvaluation. /b 8 moissonneuses envisagees A l'evaluation ; 1 moissoneuse, 1 chargeur, 1 transloader, 24 remorques reellement achetes. 1- 13 tracteurs et 60 remorques envisages A l'evaluation ; 3 moissoneuses, 5 chargeurs et 1 chargeur automatique reellemer

achetes.

Id CoSt du projet initial - cote de base + imprevus pour travaux de protection contre les crues annules (sauf ceux de la 2

P-11) + cost des composantes ajoutees suite A l'amendement.

12 Les logements pour 80 familles d'employes reellement construits.

Note: Les totaux peuvent ne pas correspondre dOs aux arrondis. -

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ROYAWE OU M O C PROJLT 0-SEBOU I1

(PrCt 1018-MOR)

m R 1 B Pape 1

RAPPORT O'ACHEVCPENT

Latimation8 dem coots (en millions de dollara E.U.)

Eatilutionr L 1'6valuation R6cl Oevirer e

Local Devirer (Total) Local Deviaea (~ot.1) Dourcent ~~-~ ------------ (millionr de dollars E.U.) ----------- -- ( X ) --

PROJET I m T I A L

Sucrerie (SUNACAS) la

CCnie civil et Crection Equipuent et mathriel Etudes et plans finaux Frair de gertion Transport et aasurance

Sous-total de la construction 3.40 13,60 17,OO 3,83 14,39 18,22 80179

Conrultants, Ctudes, formation

sous-total

Usine de traitement den eaux usCes

Protection contre les cruer (Nin. de 1'6quip./ORWV~C)

CCnie civil : Oigues (Zone P - 11)

Travaux de canaux dl€vacuation (Zone P - 11)

Autres travaux (zone P - 11)

Expropriation des terres (Zone P - 11)

Assistance technique (Zone P - 11)

Sous-total (Zone P - 11) (Zone P - 11 + Assirtance technique) (Travaux de protection annulCs)

Routes et pont (Yin. de 1'Cquip.lORMVAG)

Pont A Uechra Be1 Ksiri Routes principales et recondaires Routes tertiaires bitumCes Routes de derrerte encaillass6es Piate, 1atCrales pour transport de la canne

aux centres de transbordement Renforcement des routes et voies ferrCes

da3s les canaux d'Cvacuation UatCriel d'entretien et Ctude du transport de la canne

Total des coiits de base 15,99 24.05 40.04 60 ( ~ o i n s travaux de protection annulCs) (6 15) (3 23) (9 38) (CoGt de base net) ( (30,65) 9,68 21.20 30.88 68/69

ImprCvus 1,89 2.84 4,73 (Uoins travaux de protection annul6s) (0,73) (0,)8) (1,11) (ImprCvus nets) (1,16) (2,46) (3,62)

Provisions pour hausse de prix 3.80 5,11 8.91 (noins travaux de protection annulCs) (1,72) (0,90) (2,62) (Provision nette pour hausse de ~ r i x ) (2,08) (4,21) (6.29)

Coiits totaux du projet initial 21,68 32,00 53,68 - - - 60

(Uoins travaux de protection annulCs) (8,59) (4 52) (13) - - - - (Coiits totaux nets) (13,09) (27,48) m) 9.68 21.20 30.88 68/69

Les estimations des coiits de la sucrerie lors de l'bvaluation ont Ctb dbterminbes sur la base des chiffres reels du contrat (50.32 millions de ?F fermes + 27.20 millions de DH rbvisables-) modifiCs de la maniere suivante : l'augmentation de 4 Z des coiit6 ex dirhams de la base juillet 1973 B la bare janvier 1974 ; en considbrant certains pourcentages des coots en dirhams c o m e coDta indirect, en devises ; et l'application des taux d'bchange courant de : 1,00 PEU - 4.99 F? - 4.08 DH. Les chiffres de la composante "Usine" sont tires des tableaux 2 et 3 de l'annexe 8 du rapport d'bvaluation. Inclus sous "Digues". Y compris 1.5 million de DH pour les routes d'acces au pont de Sebou.

te : Les toiaux peuvent ne pas correspondre dbs aux arrondis. - 2&E/p3

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R O Y A M DU UAROC PROJET D-SEBOU 11

(PrCt 1018-MOR)

ANNEX! - P,

RAPPORT DIACHEVEI(EN'C

Estimations des co0ts (en millions de dollars E.U.)

Estimations h 1' evaluation Reel Devil

Local Devises (Total) Goc.l DOU. ---------- . ~-

(millions de dollars E.U.) --------- -- (:

11. COMPOSANTES SUITE A L'AMENDEMENT

Centre national de canne (ORWAG)

Genie civil de la station de p m p r g e Materiel electro-mecanique Reseau souterrain Assainissement souterrain Posses de collature Bornes Materiel mobile d'asperaion Batiments : bureaux, laboratoire, logements

12 centres de collecte du laitla (ORMVAC)

Batiments 18 bacs refrigerants

5 centres de mire en valeur agricoles (ORMVAG)

Batiments Materiel agricole standard 8 moissonneuses pour le riz Materiel de coupe b de transport de la cannelb

Logement pour le personnel de l'usine (SUNACAS)

Logements pour 110 personnes formbeale

MatCriel de transport de la canne (SUNACAS)

MatBrie1 de coupe 6 de transport de la c a n n e l ~

Total des coets de base

Provision pour hausse de prix (12 X )

Total des codts de l'amendement

111. Coat total du projet apres l'amendementld 23.55 36.88 60,42 16.85 27.44 44.29 611

1: 13 centres envisages b 1'Cvaluation. /b 8 moissonneuses envisagees B l'evaluation ; 1 moissoneuse, 1 chargeur, 1 transloader, 24 remorques r6ellement achetes. / I 13 tracteurs et 6 0 remorques envisages b 1'6valuation ; 3 moissoneuses, 5 chargeurs et 1 chargeur automatique reellemer

achetes. Id CoSt du projet initial - coct de base + imprevus pour travaux de protection concre les crues annules (sauf ceux de la :

P-11) + coSt des composantes ajoutees suite b l'amendement. /e Les logements pour 80 familles d'employCs reellement construits.

Note : Les totaux peuvent ne pas correspondre dGs aux arrondis. - ",.,.-.---...-""->-.....------.-- ----... . . . . ., , -

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RAPPORT D ' A ! X W E M

B t i m a t i o n r i v l s e e a l ' a c 8 de sucre de l a SUNACAS *

(en dirhams constants de 1974) '~

I d A M k e C a o l t a l m ------- ( '000 DH) -------

Product\oo ( tonnes

Analvse de sensl b l l l t e # I

Sur. la base des p r i x a l ' e v a l u a t l o n , .

P r i x enef 1 ceq CAF /a B ru t s /c Nets (DH/t) ---- ( '000 OH) ----

Taux de r e n t a h t l i t e de base

Sur l a base des p r l x ; 1 ' . . P r i x enefices

C A F B r u t s l c - (DH/t) ---- ( '000 DH) ----

3.033 (51.059) 1.954 8.656 (24.286) 1.213 8.254 (15.078)

A17 15.884 (7.54R) 668 22.195 (15.997) 69 3 15.055 (22.234)

1.777 20.561 (22.338) 1 -274 42.954 8.540

70 1 21.810 (4.200) 76 1 19.200 (18.000) 776 22.400 (14.900) 92 1 25.600 ( 11 .goo)

1.006 34.600 (3.900) 1.110 41 .800 2.400 1.237 49.800 9.300 1.404 55.500 15.000 1.624 63.000 22.500 1.624 72.900 32.300

* Taux de r e n t a b l l i t e economique r e v i s e = 8,8 % s u r l a base des p r l x mondiaux prevus a 1 'eva lua t ion . = 3,7 % s u r l a base des p r i x mondiaux r e e l s e t prevus a llachevement.

m FOB-Anti1 l e s modi f l e e pour i n c l u r e l e s cohts de t r anspo r t est imks pour Casablanca.

/h Source : Banque mondlale (Dept EAP) -- p r i x r e e l s e t prevus su r l a base FOB-Ant i l les modif i e e pour i n c l u r e l e s coirts de t r a n s p o r t e s t i d s pour Casablanca.

/c Les benefices b r u t s sont dCf. lnls comne l e s economies r e a l isees su r l e s impo r t a t i ons de sucre. /A En asswnant que l e s depenses du c o n t r a t en FF se montent a 70 % en 1974, 25 X en 1975, 5 X en 1976,

p ro toco le supplemental r e en 1977. En assumant que l e s depenses du c o n t r a t en OH se montent a 70 % en 1974, 30 % en 1975, r e v i s i o n s des p r i x en 1976. Taux,de change DH/FF = 0,909 en 1974 ; 0.945 en 1975 : 0,925 en 1976 : 0.917 en 1977.

/B Le d e f l a t e u r de l a BIRD pour l e PIB du Maroc a e t e u t i l i s e .

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ROYAUME DU MAROC ANNEXE 2 PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrCt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibilitC #2 : estimation rCvisde A I'ach&vement

du t a w de rentabilitC de la production du sucre de la SUNACAS * (en dirhams constants de 1974)''

Sur la base des prix Coilt de production h l'achkvement

Capital h O&M h Production Prix BCnCf ices AnnCe llachk./d 1'Cval. Total h 1'Cval. CAF /b Bruts /c Nets

-------- ( '000 DH) --------- ( tonne~ ) (DH/t) ---- ( '000 DH ) ----

* T a w de rentabi- = 10,9 % sur la base des niveaw de production et des coilts de lit4 Cconomique gestion et d'entretien (O&M) prCvus B l'Cvaluation, ainsi que dt rCvisC coilts de capital rkels et les prix mondiaw de sucre rkels et

prCvus h 1 'achkvement . /a - - Source : Rapport d'kvaluation Cprkvisions des prix de la Banque mondiale (Dept.

EAP)] sur la base FOB-Antilles modifiee pour inclure les coilts de - transport estimks pour Casablanca.

/b_ Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix rCels et prCvus sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coilts de transport estimks pour Casablanca.

/ c Les bknkfices bruts sont dCfinis come les Cconomies rCalisCes sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dCpenses du contrat en FF se montent h 70 % en 1974, 25 X en 1975, 5 % en 1976, protocole supplkmentaire en 1977. En assumant que les dCpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975. rCvisions des prix en 1976. ~ a w - d e change DH/FF-= 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/e Le dhflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a 6th utilisC. 1024EIp6

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ROYAUME DU PUlROC PROJET DE DEVELOPPEWENT SEBOU I1

(Prtt 1018-m)R)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibiliti #3 : estimation r6visCe h l'achkvement

du taux de rentabilit6 de la production du sucre de la SUNACAS *

(en dirhams constants de 1974)"

CoGt CoGt de production uni taire

d ou prix BCnCf ices AnnCe Capital 0 6 M Total Production CAE /b Bruts /c Nets

-------- ('000 DH) --------- (tonnes ) (DH/t) ---- ('000 DH) ----

* T a w de rentabi- = 4,s % sur la base des cohts unitaires moyens r6els des lit6 6conomique importations de sucre 1975-82, ainsi que des prix mondiaux de revis6 sucre rCels et pr6vus pour 1982-2000 h l'achevement.

-- /a Source : Rapport d'evaluation brkvisions des prix de la Banque mondiale

(Dept. EAP)]SU~ la base FOB-Antilles modifi6e pour inclure les coGts de transport estim6s pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix r6els et prevus sur la base FOB-Antilles modifiee pour inclure les coilts de transport estimes pour Casablanca.

/c Les b6nkfices bruts sont dkfinis come les 6conomies rkaliskes sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dkpenses du contrat en FF se montent h 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplkmentaire en 1977. En assumant que les dgpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975, rkvisions des prix en 1976. T a w de change DH/FF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/e Le dkflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a 6th utilis6. 1024E/p7

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I 1

ANNEXE 2 D

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibilite #4 : estimation r6visCe & llach&vement

du taux de rentabilit6 de la production du sucre de la SUNACAS * (en dirhams constants de 1974)''

CoGt de production I d Prix Bdndf ices

Ann& Capital O 6 M Total Production CAF /b Brutsic Nets -------- ('000 DH) --------- (tonne~ ) (DH/t ) ---- ('000 DH) ----

* Taux de rentabi- = 2,4 % en assumant que les prix mondiaw du sucre en 1984-88 lit6 6conomique soient au niveau moyen de 5 ans le plus bas enregistrk depuis revise 1955 (93 $EU constants par tonne en 1965-69), ainsi que sur

la base des prix mondiaw de sucre reels et prevus h 11ach5vement pour toutes les autres anndes.

/a - - Source : Rapport d16valuation Cprdvisions des prix de la Banque mondiale (Dept. EAP)]SU~ la base FOB-Antilles modifide pour inclure les coilts de transPoit estim6s pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix r6els et prdvus sur la base FOB-Antilles modifide pour inclure les coGts de transport estimks pour Casablanca.

/ c Les b6ndfices bruts sont d6finis comme les dconomies rdalisees sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dkpenses du contrat en FF se montent h 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplkmentaire en 1977. En assumant que les ddpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975, r6visions des prix en 1976. T a w de change DH/FF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/ e Le ddflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a 6th utilisk. 1024EIp8

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrGt 1018-MOR)

ANNEXE 2 E

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibilitk #5 : estimation rkviske ?i l'achkvement

du t a w de rentabilitk de la production du sucre de la SUNACAS * (en dirhams constants de 1974)'"

CoGt de production Id Prix BCnkf ices

Annke Capital 0 & M Total Production CAF /b Bruts /c Nets -------- ('000 DH) --------- (tonnes ) (DEIt) ---- ('000 DH) ----

* T a w de rentabi- = 9,8 % en assumant que les prix mondiaw du sucre en 1984-88 lit6 kconomique soient au niveau moyen de 5 ans le plus haut enregistrk rdvisk depuis 1955 (354 $EU constants par tonne en 1972-76), ainsi

que sur la base des prix mondiaux de sucre rkels et prCvus a l'achkvement pour toutes les autres annkes.

/a Source : Rapport d'kvaluation (prkvisions des prix de la Banque mondiale (Dept. EAP) sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coGts de transport estimks pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix rkels et prkvus sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coGts de transport estirnks pour Casablanca.

/ c Les bknefices bruts sont definis come les kconomies rkaliskes sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dkpenses du contrat en FF se montent B 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplkmentaire en 1977. En assumant que les depenses du contrat en DH se montent A 70 % en 1974, 30 % en 1975, rhvisions des prix en 1976. T a w de change DH/FF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/ e Le dhflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a kt6 utilisk. 1024Elp9

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrCt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de se3sibilitC #6 : estimation rCvisCe h l'achhvement

du t a w de rertabilith de la production du sucre de la SUNACAS *

(en dirhams constants de 1974)''

Sur la base des ~ r i x CoGt de production h l'achhvement

/d O d M Prix Bknkf ices -- AnnCe Capital +13 % Total Production CAF /b Bruts /c Nets

-------- ('000 DH) --------- (tonne~ ) (DH/t) ---- ('000 DH) ----

* T a w de rentabi- = 1,O % en assumant que le coGt kconomique de la canne i sucre lit6 Cconomique soit 20 % au-dessus du coct financier, que la canne soit 66 % rkvisk du coGt de gestion et d'entretien (O&M), et que le coct

hconomique de 1'0&M soit, par conshquent, 13 % au-dessus du coGt financier, ainsi que sur la base des prix mondiaw de sucre rhels et prhvus h l'achhvement.

/a Source : Rapport d'hvaluation (prkvisions des prix de la Banque mondiale (Dept. EAP) sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coiits de transport estimks pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix r6els et prkvus sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coiits de transport estimhs pour Casablanca.

/C Les b6nhfices bruts sont dCfinis come les hconomies rkalis&es sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dhpenses du contrat en FF se montent A 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplCmentaire en 1977. En assumant que les dkpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975, rhvisions des prix en 1976. T a w de change DH/FF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/ e Le dhflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a 4th utilisk.

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

ANNEXE 2 G

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibiliti #7 : estimation rivisie k l'achgvement

du t a w de rentabiliti de la production du sucre de la SUNACAS * (en dirhams constants de 1974)''

Sur la base des ptix CoGt de production h l'achhvement

Id Prix Bdnif ices Annie Capital 0 & M Total Production CAE /b Bruts /c Nets

-------- ('000 DH) --------- (tonne~) (DH/t) ---- ( '000 DH) ----

* T a w de rentabi- = 6,2 % en assumant que le dirham ait it6 et soit sur6valu6 par lit6 iconomique rapport au dollar E.U. de 20 % de 1978 h 1981 et de 10 % de rCvisC 1982 h 1990, et que les binifices bruts soient, par

consCquent, augment6s de 25 % et 11 %, respectivement, pendant les d e w piriodes, ainsi que sur la base des prix mondiaw de sucre rQels et pr6vus h l'achgvement.

/a Source : Rapport d'6valuation &rQvisions des prix de la Banque mondiale (Dept. E A P ~ sur la base FOB-Antilles modifi6e pour inclure les cofits de transport estimks pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix rkels et prkvus sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les cocts de transport estimks pour Casablanca.

/ c Les b6nkfices bruts sont dkfinis come les 6conomies rkaliskes sur les importations de sucre.

/d En assumant que les dkpenses du contrat en FF se montent h 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplimentaire en 1977. En assumant que les dkpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975, rkvisions des prix en 1976. T a w de change DB/FF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/e Le dhflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a kt6 utilis6. 1024E/pll

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ROYAlME DU MAROC PROJET DE DEVEMPPEMENT SEBOU I1

ANNEXE 2 H

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Analyse de sensibilitk #/8 : estimat'dn rCviske A llach&vement

du taw de rentabilitC de la production du sucre de la SUNACAS * (en dirhams constants de 1974)''

Sur la base des prix CoGt de production l'achgvement

Id Production Prix Bknkf ices AnnCe Capital 0 & M Total i 90 % CAF /b Bruts /c Nets

-------- (loo0 Da) --------- (tonne~ ) (DH/t) ---- ( '000 DH) ----

* T a w de rentabi- = 1,6 % sur la base des prix mondiaw de sucre rkels et prkvus lit6 Cconomique h llach&vement et en asswnant que la production du sucre de rlrvisk la SUNACAS n'atteigne que 90 % des niveaw projetks pour le

t a w de rentabilitk de base de 1983 h 2000.

/a Source : Rapport d'kvaluation brkvisions des prix de la Banque mondiale (Dept. E A P ~ sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les cocts de transport es t im&s pour Casablanca.

/b Source : Banque mondiale (Dept EAP) -- prix rkels et prkvus sur la base FOB-Antilles modifike pour inclure les coGts de transport estimks pour Casablanca.

/c Les bknkfices bruts sont dkfinis come les kconomies rkaliskes sur les importations de sucre.

/ c j En assumant que les dkpenses du contrat en FF se montent h 70 % en 1974, 25 % en 1975, 5 % en 1976, protocole supplkmentaire en 1977. En assumant que les dkpenses du contrat en DH se montent h 70 % en 1974, 30 % en 1975, rkvisions des prix en 1976. T a w de change DEIFF = 0,909 en 1974 ; 0,945 en 1975 ; 0,925 en 1976 ; 0,917 en 1977.

/e Le dkflateur de la BIRD pour le PIB du Maroc a kt6 utilisk. 1024E/p12

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- 45 - ROYAUME DU MAROC ANNEXE 2 I

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Prix mondiaw du sucre FOB-ports antillais (en dollars E.U. courants et constants)

Irdice du coGt unitaire de la fabrication des produits

Prix exportks des pays d6veloppCs a w Prix en dollars constants AnnCe courant pays en voie de dCveloppement 1981 = 100 1974 = 100

. ($EU/t) (1981 = 100) ($Eu/~) ($EU/t)

Sources : Organisation internationale du sucre et Banque mondiale (Dept EAP). 1024Elp13

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ROYAUME DU MAROC PFMESJT SEBQ! lU

( P r i t 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMM

P r i x -m (En dirhams courants e t constants)

Def lateur du PIB

1974 = 100

P r lx en dlrhams constants

CAF C a q u n c a (DH/t)

Taux de change ~ r i x courant F r i t de voyage estim6 Pr lx courant i $b!'?%% A;iE:::; - Caqabl

pacn mvhs&hm (DH/t (DH/t

* Reel. Sources : Organisation lnternat lonale du sucre e t Banque mondlale (Dept EAP).

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrCt 1018-MOR)

ANNEXE 2 K

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Importations de sucre du Maroc

CoGt . CoGt unitaire Valeur CAE unitaire en Def lateur Constant

Annee Volume en DH courants DH courants , du PIB en DH de 1974 ('000 t) (Millions de DH) (DH/t) 1974 = 100 (DH/t)

Source : Banque rnondiale.

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ROYAUME DU MAROC ANNEXE 3 PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(PrC t 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

SUNACAS

Comparaison des pCriodes d'essai

Tonnage total de cannes broyCes 134.371 62.846 Nombre de jours de rCcolte 87 6 2 Nombre de jours de travail 61,3 Tonnage de canne moyen par jour

de rCcolte 1.544 996 Tonnage de canne moyen par jour

de travail 2.191

Fibre % canne Pol % canne PuretC du jus &langC (%)

Extraction de saccharose (%) 91,lI D Extraction rCduite de saccharose (%) ** 94,17 (-1,03) I Extraction de saccharose garantie (%) 95,20 S

P RCcupCration fabrication r6elle (%) ** 76,55 (-7,92) 0 Recup6ration fabrication garantie (%) 84,47 N

I RBcup6ration totale (%) ** 69,75 (-8,54) B RCcup6ration totale garantie (%) 78,29 L

E

Production de sucre (t) 13.095 4.224

* Estimation. ** Les chiffres entre parenthhses montrent 1'Ccart nCgatif du rCel

par rapport B la garantie.

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(Pr6t 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

SUNACAS

Comparaison des guaranties et des rCsultats opCrationnels

Tonnage total de canne 170.490 194.792 296.843 322.619 244.484 293.288 Nb. de jours de rCcolte 9 5 140 20 7 20 9 159 187 Nb. de jours de travail 80,7 95 ,O 144,8 155,7 122,3 n.d. Tonnage moyen :

- par jour de rCcolte 1.794 1.391 1.434 1.544 1.538 1.568 - par jour de travail 2.113 2.051 2.049 2.072 1.999 n.d.

Fibre % canne 16,29 17,23 17,54 16,93 16,31 19,OO Pol % canne 12,68 12,lO 10,92 13,12 13,25 13,13 Puretti du jus mClangti ( X I 82,ll 81,53 77,80 84,09 82,39 81,50

Extraction de saccharose (%) 92,49 92,07 90,37 89,41 94,19 92,91 Extraction rCduite de saccharose (%) 94,51 94,56 93,41 92,58 95.74 95,68

Extraction de saccharose garantie (%I 93,99 93,84 93,39 94,17 94,18 94,30

RCelle-garantie (%) +0,52 +0,72 +O ,02 -1,59 +1,56 +1,38

RCcupCration fabrication rCelle (%) 81,lO 76,03 78,39 75,88 71,08 75,90

RticupCration fabrication garantie (%) 84,50 83,94 80,30 86,18 84,73 83,92

RCelle-garantie (%) -3,40 -7,91 -1971 -10,30 -13,65 -8,02 RCcuptiration totale (X) 75,Ol 70,OO 70,84 67,84 66,95 70,52 R6cupCration totale

garantie (%) ** 79,40 78,74 74,99 81,15 79,80 79,14 RCelle-garantie (%) -4.39 -8,74 -4,15 -13,31 -12,85 -8,62

Production de sucre (t) : - totale 16.371 17.119 24.172 29.669 22.538 27.166 - par jour de travail 20 3 180 16 7 191 184 n.d. - par jour de r6colte 17 2 122 11 7 142 142 145

* RCsultats jusqu'au 30 avril 1983. ** Les tableaux montrent la rCcupCration totale c o m e le produit de la multiplication

de l'extraction rCduite par la rCcupCration fabrication.

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ROYAUME DU MAROC PROJET ~C-QEYEI OPPEMENT ~ E ~ ~ U - X X

(Prit 1018-HOR)

Tonnage de canne tral tee 170.490 194.792 296.843 322.619 244.484 293.288 134.372 62.846 34.509 Tonnage de sucre blanc prodult - - 1.196 4.896 6.605 11.502 - - 2.854 Tonnage de sucre brut prodult 16.37117.11922.97624.77315.93315.66413.095 %a!? - - Tonnage total de sucre prodult 16.371 17.119 24.172 29.669 22.538 27.168 13.095 4.224 2.854 Rendement de sucre prodult (% canne) 9.51 8 .79 7 .74 8.90 8 .87 9.25 9.73 6.72 8 .27 Nombre de jours de recolte 95 140 207 209 159 187 87 62 5 1

Pol % canne Flbre % canne Matlere etrangere % canne Imbl bl ti on % canne Purete du jus m6lange (%I -.

0 Extractlon de saccharose ( % I 92.49 92.07 90.37 89.41 94.19 92.91 91.11 - - Extractlon redulte de saccharose (%I 94.51 94.56 93.41 92.58 - - - - 93.50 I

Recupetatlon fabrlcatlon reel le ( % I 81.10 76,03 78.39 75.38 71.08 75.90 76.55 - - Recuperation totale ( % I 75.01 70.00 70.84 67.84 66.95 70.52 69.75 - - Saccharose comprise dans la canne ( 9 6 ) 12,68 12.10 1 1 , l l 13,12 13.25 13 '13 13.95 - 15.20

Saccharose perdu en bagasse ( X I 0 ,95 0.96 1.07 1.39 0 .77 0 .93 1.24 - - Saccharose perdu en tourteau ( % I 0 ,14 0 .08 0.06 0.10 0 .07 0 .08 0.14 - - Saccharose perdu en mklasse (%) 1,51 2.13 1.67 1 .79 2 ,24 1.96 2.16 - - Perte de saccharose indeterminee ( % I QAZ 4?2& e44 !L.% La QAN e68 = - - Pertes totales ( 9 6 ) 3 ,17 3.63 3 .24 4.22 4 .38 3.88 4 ,22 - - Saccharose dans le sucre ( % I 9 , 5 1 8 ,47 7 .87 8 .90 8 , 8 7 9 .25 9 .73 - - * Resultats jusqu'au 30 avrll, 1983.

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ROYAUME DU MAROC mJET DE D W E M E N T

(Pre t 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHFVEMW

SUNACAS

i son des r e a t a t < de l ' u s i t ' ~ ( s u i t e )

Heures disponl bles 2.280 3.360 4.968 5.016 3.816

Manque de canne 282 : 30 932:OO 806:40 374:OO 413:15 - en % des heures dlsponibles (12.39 %) (27,74 %) (16*24 %) (7946 %) %)

Cour a canne e t m u l l n s 16:50 77:45 - 345 : 45 86:lO

Fabr icat ion

Chaudl eres

S y s t h e lec t r ique 0:25 o - 16:40 8:50

Manque d'eau ' - 0 - 0:40 17:OO

Autres ~ 5 3 : 3 0 6 8 6 : 1 0 3 1 1 : 1 5 1 7 ( 3 : 1 1

Sous-total - Usine 61 : 15 148:17 685:lO 904:45 467:20 - en % d'heures dlsponibles (2.69 % I (4,41 %) (13,79 %) (18.04 %) (12.25 %)

Total du temps perdu 343:45 1.080:lO 1.491:50 1.278:45 880:35

En % des heures disponi b les 15,08 % 32,15 % 30,03 % 25.49 % 23,08 %

* Resultats jusqu'au 30 a v r i l , 1983.

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RO'fAUMC DU MAh'OC PRaJET DE D_<VfCQPPEMfNT S E B u -

(Pre t IOIR-P9R)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

slw!as bmoaraison des W s de fomLtonnement dp l ' u ~ i n e LPtll

Budset R e e l 19831982 1981 1980 1979 1978 1977 1976- -

1. Personnel Sal a i res 4.100.400 3.332.008 2.556.877 ( 3.726.610 ( 3.637.587 ( 3.011.739 1.568.663 1.013.117

H . sup. du personnel permanent 1.446.600 1.013.456 1.169.689 ( ( ( 492.909 114.013 Primes 6 g r a t i f i c a t i o n s 2.065.100 808.936 1.021.982 994.889 1.009.012 898.464 430.382 2.254.065 328.073 Indermi tes 6 d ivers 978.659 182.054 196.794 175.484 175.852 644.556 363.860 Social 1.476.200 1.083.226 9 5 4 . 7 4 1 954,935 913.051 729.822 3- 4a1..702 -

Total - Personnel 9.088.300 7.206.285 5.885.343 5.869.228 5.737.134 4.815.877 3.693.607 2.735.767 1.849.065

2. W r l e l e t s ~ r v i c p s Administrat ion e t services 687.000 408.188 490.249 1.156.515 1.542.308 647.318 359.404 195.539 104.985 Services externes (IFSE) 2.510.700 1.529.000 1.622.528 1.233.317 2.201.862 1.012.306 862.616 494.444 307.603 ~ouanes e t taxes 1.000.000 1.776.000 1.454.050 2.609.201 3.762.150 3.503.690 488.805 15.270 4.329 Lubr i f i an t s e t carburants 1.700.000 1.410.000 1.893.400 1.390.400 894.588 763.963 212.017 393.912 164.679 Produits chimiques 570.000 51 5.000 715.100 625.700 957.286 597.682 181.354 46.109 143.777 Sacs a sucre - - - - 1.360.753 197.636 - 413.400 Biens de consom. 6 pieces detac. 2.218.000 2.870.000 5.427.191 4.099.922 3.562.152 1.052.817 1.030.285 765.281 2.013.533 Pet i t-dej./Ramadan e t ecole

Total H 6 S

3. Coct du personnel + H 6 S 17.844.000 15.714.473 17.487.861 16.984.283 18.657.480 13.754.406 7.025.724 4.646.322 5.001.371

4. CoQt du t ransport de canne 10.849.800 5.585.000 7.123.482 7.622.447 5.380.865 6.075.163 2.987.124 1.662.750 612.190 CoQt de l a canne 36.408.900 20.166.000 26.345.143 34.434.687 22.846.399 24.514.676 9.636.020 3.250.097 2.770.733

5. Coirts de fonctionnement de l ' us ine (amortissement exclus) 65.102.700 41.465.473 50.956.486 59.041.417 46.884.744 44.344.245 19.648.868 9.559.169 8.384.296

6 . CoQts f inanc iers

7. TOTAL DES COUTS DE FONCTIONNEHENT DE L'USINE 77.217.700 53.398.473 63.223.592 71.434.901 59.404.439 56.830.662 31.791.976 20.703.711 14.910.294

- par tonne de sucre 3.119 2.616 2.408 2.636 2.092 2.428 4.901 5.224

8. P r i x o f f i c i e l du sucre a ' l ' us ine (par tonne)

9. CoQt u n i t a i r e de l a canne (par tonne) - P r i x o f f i c i e l de l a canne - Coiit r ee l myen

- CoQt o f f i c i e l du t ransport - CoQt r e e l myen du t ransport 10. P r i x mondlal courant du sucre

CAF Casablanca (par tonne) '

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. . - - - .

RAPPORT D'ACHEVEHENT

SILN?\l W a r a i s o n dcs comDtes d'.exololtatlwlAHl

I . DeDenses

Stock l n l t l a l

Achats to taux : - Canne - Chargement + Transport de.canne - Autre

Sous-total , achats

To ta l des sa l a l r es Douanes e t taxes Services externes Transport e t voyages Admin is t ra t ion Charges f lnanc le res h r t l ssement

TOTAL

Stock f l n a l Ventes (sucre) Ventes ( au t r e ) I n t e r e t Divers

Sous- tota l , r ece t t es

Benefice ( pe r t e ) d ' e x p l o l t a t l o n (9.227.506) (11.699.7831 (11.786.430) (1.298.332) (11.728.304) (13.852.603) (8.129.634) Cornne X des depenses t o t a l e s 13.1 % 14,3 % 17.0 X 2.2 X 33.8 X 59,3 X 54.5 X

TOTAL 70.637.601 81.656.017 69.366.685 59.219.014 34.708.290 23.372.533 14.910.292

Cash-f 1 ow annuel Cash-flow cumuli Cash-f low annuel r e i j u s t e Cash-flow cunule r e a j u s t e

L ' d l l o r a t l o n Importante du cash- f low represente l e palement par 1 ' E t a t a l a SUNACAS de 22.596.000 DH pour l e s hausses r e t r o a c t l v e s deS p r l x de vente du sucre en 1979 e t 1980.

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ROYAUHE DU HAROC OPPEHENT

(P r t i t 1018-HOR)

Superf i c i e r e c o l t e e en

BMee A l 8 e v a L A 1 J k l 1 - A 1 1 eval Riel (ha) (ha) (ha) (ha) ( ' 0 0 0 t ) ( ' 0 0 0 t ) ( t / ha ) ( t / ha ) ( t/ha/anIND

fa Dont 297.000 t l i v r e e s a l a SUNACAS. 260.000 t a l a ' SURAC e t l e r e s t e en - semences .

/h oont 188.000 t l i v r e e s a l a SUNACAS e t 266.000 t a l a SURAC. /c De p e t i t e s quant i tes de canne p rodu i t es dans l a r eg i on de Loukkos au nord

du Gharb ont egalement e t e l i v r e e s aux deux sucre r ies . /d Tonne par hectare.par 12 mois de pousse de canne.

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ROYAUME DU MAROC ANNEXE 4

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Liste non exhaustive de thkmes d'analyse, de recherche appliquke, de formation et de gestion, en cours, prdvus ou suggCrCs, pour la production et le transport de la canne sucre dans le Gharb

A. Irrigation

Etudes sur les systimes d'irrigation gravitaire et par aspersion, et leur impact respectif sur les Cconomies d'eau et l'efficacitk de la mkcanisation de la rkcolte.

B. Coiits de production

1. I1 faudrait Ctudier tous les facteurs de production afin de dkterminer oh et comment on peut rkduire les dkpenses.

2. Les coiits de main d'oeuvre devraient Etre revus et devraient figurer intCgralement dans le montant total des coiits de production.

C. Main d'oeuvre

1. I1 existe un certain nombre de problkmes dans la coupe manuelle. I1 est recommand6 de constituer immCdiatement des Cquipes, qui devront Ctre formkes aux pratiques adequates de la coupe manuelle.

2. L'ORMVAG devrait encourager davantage la mise en place d'un programme de formation.

3. I1 faudrait regrouper les opkrations de chargement manuel en utilisant le systkme de polybennes.

4. I1 faudrait rkduire la rotation du personnel par un programme de distribution de repas (bien kquilibrCs) , de transport, en exer~ant une surveillance plus htroite et Cventuellement en augmentant les salaires.

D. Mhcanisation

1. I1 est recommandk de synchroniser la mecanisation avec le systime d'irrigation par aspersion.

2. I1 faudrait procCder au planage des sols, pour augmenter l'efficacitb de la rCcolte.

3. I1 faut refaire le billonnage servant B l'irrigation, l'annke oh l'on arrache les repousses des cannes.

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ANNEX 4 Page 2

4. I1 faudrait que les petits agriculteurs s'organisent entre e w pour amCliorer 1'efficacitC de la culture de canne et rCaligner les limites de leurs plantations, dans le but de faciliter la rCcol te.

5 . Recomander de ne plus acheter de moissonneuses-batteuses.

6. Recommander l'utilisation de r6colteuses du type "soldier-type" et de chargeurs.mCcaniques des tiges en vrac.

7. Utiliser le systkme polybenne dans la mesure oh la main d'oeuvre est employCe efficacement.

8. On doit procCder l'evaluation de la mkcanisation aprks la rCcolte de 1984.

9. Utilisation de camions et/ou de combin6s tracteurs-remorques de capacitC plus importante pour le transport des cannes.

10. Chargement de jour et de nuit pour Cviter la congestion.

11. NCcessitC de crCer un systkme de zones de manoeuvre.

12. Reconnnander la creation d'un departement responsable de la &canisation, pour la canne i sucre, indhpendant du departement de la recherche.

13. Les pikes dCtachCes devraient Gtre livrhes en m6me temps que les rCcolteuses, jusqu'i ce qu'il y ait un stock suffisant dans le Pays

E. Centre technique de la canne A sucre

1. Reconnnander de dCvelopper rapidement cinq sept nouvelles variCtCs de canne it sucre.

2. Recommander de se procurer immCdiatement, auprks de llINRA, la variCtC CP71-321 pour multiplication.

3. Continuer B importer d'autres variCtCs, jusqu'i ce que llactivitC du centre se stabilise.

4. NCcessitk de mettre en place des mesures quantitatives, pour l'eau d'irrigation du centre.

5 . Recommander la prise en charge eventuelle de recherches de seconde phase par 1'INRA (et non de premi&re phase).

6. Un programme de tests des sols devrait Gtre lance imkdiatement dans d'autres directions :

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ANNEX 4 Page 3

a. Tests dvaciditC et de basicitk.

b. Besoins en engrais.

c. Stermin~tion de la quantitk de potasse.

d. Localisation et dosages.

e. Tests de micro-aliments.

7. Post-Cvaluation des vulgarisateurs chargCs rhellement de la supervision sur le terrain.

8. Des tests sur les combinaisons d'eau et d'engrais devraient etre dCmarrCs .

9. Contr6ler dtroitement les maladies : reproduire des variCtCs atteintes de ~~$'-~osa~~ue, de RSD, et de MosaPque pour Ctudier les pertes occasionnCes par ce type de maladies.

10. Etudier Ctroitement la pourriture rouge.

11. Herbicides :

a. Effets des herbicides sur diffhrentes variCtCs.

b. Recommander une Ctude des herbicides avant et aprks la plantation.

c. Etudier les effets des herbicides sur la rotation des cultures (canne-blk-betterave-fourrage).

d. Etudier les effets des herbicides sur les adventices et mauvaises herbes, individuellement et en combinaison.

e. Faire une Ctude des "dinitroanalins" pour dCterminer leur efficacitk-coct.

12. Etudes de mkcanisation :

a. DCterminer la hauteur correcte des billons.

b. Etudier les combinaisons des matkriels de rkcolte, de chargement et de transport.

c. Tester la canne i sucre sur diffkrentes largeurs de rangs pour dCterminer le degr6 de facilitk ou de difficult6 de la mkcanisation.

11 Ratoon Stunting Disease = Maladie de rabougrissement des repousses. -

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ANNEX 4 Page 4

d. Etudier les effets de verse, suite A de fortes applications d 'azote.

e. Etudier les effets de sous-solage.

f. Etudier la plantation des cannes A grand espacement, en rangs plus larges.

g. Reconnnander une Ctude des besoins en rnatkriel mCcanique ; projeter bien B l'avant la passation des marchCs.

13. Suivre tr&s Ctroitement les conditions mCtCorologiques.

14. Les ktudes du centre devraient Gtre reproduites sur une base comerciale avant la pleine production.

15. Travailler conjointement avec 18universitC pour un traitement informatique des donnCes.

16. RCaliser des Ctudes sur la hauteur dlCcimage et de coupe de la canne B sucre pour dCterminer les pertes en sucre.

17. Effectuer des tests sur des cannes frazches, coupCes depuis 2, 4 et 6 jours, ainsi que sur le klange de ces diffCrentes cannes pour dCterminer :

a. les effets

b. la perte de poids

c. l'inversion

d. l'acidith.

18. Etudier les pratiques des agriculteurs jusqu'i la livraison B l'usine -- coupe, hcimage, nombre de jours, etc.

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ANNEXE 5

ROYAUME DU MAROC

RAPPORT D'ACHEVEMENT

Estimations prhliminaires des coftsL' de la mhcanisation des op6rations de rCcolte et de transport de la canne & sucre

- A. RCcolteuse CAMECO S-30

Coft d'exploitation annuel

ElCments DH Dollars E.U.

Amortissement (8 ans)" IntCrEt (6 %) Entretien Carburant et lubrif iant Assurance Conducteur Assistant PrCparation des pistes'/

Total 292.570 45.010

Niveau d'utilisation de la capacith des rCcolteuses dans le Projet Sebou I1

S-30 CAMECO - Nombre d'ha/jour A 60 tonnes/ha 4,16

Tonnage total/saison 30.000

Tonnage total/jour 250

Nb. de jours par saison 120

Cofts unitaires

E16ments DH Dollars E.U.

Montant total des cofts par saison de rCcolteuse S-30 292.570 45.010

Coft/tonne avec r6colteuse 9,75 1,50 Coft/hectare 585 90 CoGt/ jour 2.437,50 375 Coft/tonne, avec coupe manuelle 15 2,31

1 / Au t a w de change 1.00 $EU = 6,50 DH. - 2/ CoGt de la rCcolteuse sur place = 688.000 DH = 105.846 dollars E.U. - 3/ Zones de manoeuvre. -

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- 60 -

Rentabilitk de l'investissement

ANNEXE 5 Page 2

Pkriode Dollars de rkcupkration

DH E.U. (Nb. d'annkes)

Amortissement (8 ans)

Montant net de l'kconomie rkaliske grice B la coupe mkcanique/manuelle 157.200 24.230 4,4 *

* Les tableau prhckdents fournissent les coiits spkcifiques permettant de calculer ce chiffre.

B. Chargeurs de cannes CAMECO SP1800

Montant annuel des coiits d'exploitation

Elkments DH Dollars E.U.

Amortissement (8 ans)l' 54.000 IntkrGt (6 %) 25.950 Entret ien 29.700 Carburant e t lubrif iant 32.500 Glanage - 4 personnes x 4 mois x 600 DHImois 9.600 Conducteur 1.500 DH x 12 mois 18.000 Assurance 5.000

Total 174.750

11 CoGt du chargeur de cannes sur place = - 432.000 DH = 66.500 dollars E.U.

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ANNEXE 5 Page 3

Niveau d'utilisation de la capacitk des chargeurs de cannes et coiits unitaires

Eliments

- - --

Dollars E.U.

Nb. d'haljour A 60 tonneslha = 4,16 ha

Nb. de tonnesljour = 250 Nb. de jourslsaison = 120 Nb. total de tomes chargkeslan = 30.000

Montant du coGt par saison 174.750 26.884

CoGtltonne CoGt l ha Coiitl jour

Coiitltonne - chargement manuel

C. Transport de la canne h sucre

Actuellement, le transport de la canne i sucre est effectuk principalement par camions ("bobtail") ayant une capaciti d'environ 10 tonnes. Ce ne sont pas des vkhicules adaptks a w terrains difficiles. En raison des difficultis h circuler parmi les rangs de cannes A sucre avec un chargement de 10 tonnes, ils tombent frkquemment en panne. Pendant la piriode des pluies en particulier, en janvier et fkvrier, des goulets d'ktranglement se constituent au niveau des exploitations et empechents un kcoulement normal de la canne A sucre vers l'usine. Les livraisons de cannes ont kt6 tr&s inkgales : en 1982, leur volume a fluctuk entre 100 tonnesljour et 2.350 tonnesljour. Les jours de pluie, les camions, embourbis, sont remorquis hors des champs par des tracteurs. La canne A sucre doit Ctre livrie A l'usine rkguli&rement chaque jour, pour garder a w cannes leur fraicheur et perrnettre a w usines d'avoir un approvisionnement suffisant.

D1apr&s les donnkes fournies par I'ORMVAG, lorsque les camions sont charghs dans les champs de cannes, que ce soit mkcaniquement ou manuellement, le temps perdu en panne reprhsentk est de 33 %. Quand le chargement est effectui manuellement, le nombre moyen de voyages a l'usine, par jour, par vkhicule, est de 2,3. Quand le chargement est effect& mhcaniquement, ce nombre atteint environ 5.

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ANNEXE 5 Page 4

D. Transbordement

1. Transbordement effectuk dans le champ de cannes

L'ORMQAG a proposk que le transbordement de la canne B sucre & destination de l'usine soit l'un des projets-pilotes 21 Ctudier, les mois B venir, pour cette saison et l'annCe prochaine. I1 y a actuellement 7 tracteurs de 100 CV et 14 remorques d'une capacitk de 5 tonnes. D'aprhs les services de laORMVAG, la m6thode de transbordement sera la suivante. Chaque tracteur disposera de d e w remorques. Pendant que l'une des remorques sera chargke manuellement, l'autre remorque sera tractke sur le lieu de transbordement, pour transborder la canne dans des camions & destination de l'usine. Cette remorque sera alors tractke vide vers le lieu de chargement, tandis que l'autre remorque, chargCe, sera son tour tract6e vers le "transloader".

Montant des coGts annuels d'exploitation pour le transport de la canne B sucre vers le "transloader"

Eldments DH Dollars E.U.

Amortissement - 1 tracteur (8 ans )l' 14.375 2.212 - 2 remorques (5 ans) 9.480 1.458

IntCrGt (6 %) 18.280 2.812 Entretien 8.100 1.246 Carburant et lubrifiant 50.700 7.800 Assurance 500 7 7 Conducteur 4.800 735

Total 106.235 16.340

11 Coct du tracteur sur place = 111.300 DH = 17.100 dollars E.U. - Coct de la remorque sur place = 94.841 DH = 14.000 dollars E.U.

Le montant total annuel des cocts d'exploitation pour le transport des cannes, par tracteur et remorque, vers le "transloader", atteint 106.235 DH. Les tracteurs seront utilisks chacun pour une pkriode de 120 jours, au t a w de 49 tonnesljour. Cela reprksentera un volume total de 5.880 tonneslsaison. Le coct du transfert vers le "transloader", par tonne de canne a sucre, slel&vera donc 2I 18 DHItonne (soit 2,77 dollars E.U./tonne).

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ANNEXE 5 Page 5

Montant annuel des coiits d'exploitation, pour le transbordement de la canne h sucre sur les camions

Elhmen ts DH Dollars E.U.

Amortissement - "Transloader" (8 ans)'& 42.124

Inthrgt (6 %) 20.219 Entretien 23.186 Carburant et. lubrif iant 45.500 Assurance 5.000 Conducteur 6.000

Total 142.011 21.848

1s Coiit du "transloader" sur place = 336.996 DH = 51.850 dollars E.U.

Le montant total annuel des coiits d'exploitation du "transloader" atteint 142.011 DH. Le "transloader" permettra de transfkrer 350 tonnesljour pour une pCriode de 120 jours, soit au total 42.000 tonneslan. Le montant du coilt par tonne s'Clkvera B 3,4 DHItonne (0,52 dollar E.U.).

Dans le cadre de ce systkme de transbordement effect& dans le champ cannes, le montant total des coiits de transfert de la canne du champ vers usine, par tonne de canne transbordCe, sera le suivant :

Coiits unitaires du systkme de transbordement dans l'exploitation

ElCments DH 1 tonne Dollars E.U./tonne

Chargement manuel des remorques 5 Du champ au lieu de transbordement 18

Du "transloader" au camion 394 Du camion B l'usine 18

Total 44,4 6,83

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ANNEXE 5 Page 6

2. Transbordement B l'usine

Par cette kthode, la canne A sucre est tractee directement, par tracteur et remorque, du champ vers l'usine, oG un "transloader" sera utilise pour dechargcr les remorques et transferer la canne vers la table d'alimentation de l'usine.

CoGts unitaires du systbe de transbordement A l'usine

Elements DBltonne Dollars E.U. /tonne

Chargement manuel des remorques 5 Du champ A l'usine 18 Du "transloader" a l'usine a

Total 26,4 4,06

3. Commentaires sur le transbordement

Les donnCes prCcCdentes montrent qu'aucune des d e w mCthodes relatives l'utilisation du "transloader" (26,4-44,4 DEItonne) n'aura une efficacith-coGt comparable B celle d'une combinaison entre une main d'oeuvre manuelle et un transport direct par camion, du champ vers l'usine (23 DHItonne).

Les recommandations suivantes contribueraient B alleger certains des coGts additionnels du systeme de transbordement. Le montant des cofits du tracteur et des remorques, pour le transport de la canne B sucre, incluant l'amortissement, l1int&r6t, l'entretien et l'assurance, devrait Ctre reduit B 34 % de leur montant annuel total, en raison de l'usage multiple qui est fait du materiel apres la recolte. Ce pourcentage represente l'utilisation du matCriel sur une pCriode de 120 jours par an. Le chargeur de cannes devrait Cgalement Ctre utilise en combinaison avec les tracteurs et les remorques. Quand il est utilise avec les chargeurs de cannes, le combine tracteur-remorque peut doubler son efficacitC et rhduire le coGt de transport B 9 DKItonne de canne B sucre livrCe au "transloader". Si l'on considere que l'utilisation se chiffre A 34 %, pour La saison, dans le calcul des cofits fixes, ce cofit de transport pourrait Ctre reduit A 6,l DHItonne. Le montant des coGts pour les Cmoluments des conducteurs de camions devrait Stre diminue d'environ 35 %. La baisse dans le cofit des carburants reprksenterait 10 % de la diminution du montant des cofits, car les camions n'auraient pas A rouler dans des conditions de terrain difficiles. Les pannes seraient rCduites de 10 %. Avec des itinhraires plus courts et des routes revetues, il serait possible de rkduire de 15 % les coGts d'exploitation des camions. Le coct moyen du transport de la canne, par camion, du "transloader" i l'usine, passerait de 18 Dtiltonne environ B 11,7 DHItonne. Tout cela est rksumh dans le tableau des cofits ci-dessous.

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ANNEXE 5 Page 7

Cofits unitaires r6vis6s du syst6me de transbordement sur le champ de cannes

Dollars E.U.1 DHI tonne Tonne

Chargement &canique des remorques 5 ,8 Du tracteur vers le lieu de transbordement 6,l Du "transloader" au camion 3,4 Du camion i l'usine 11,7

Total

Dans le syst&me de transbordement it l'usine, si l'on utilise le chargeur mecanique et si le montant des cohts, pour le transport de la canne par le combin6 tracteur-remorque, n'atteint que 34 % du montant des frais fixes, les coilts seraient les suivants :

Cohts unitaires r6vis6s du syst6me de transbordement ii l'usine

Elements Dollars E.U.1

DH/ tonne Tonne

Chargement mecanique des remorques 5 98 Du tracteur au "transloader" 6,1 Du "transloader" ii l'usine .A!!

Total 15,3 2,36

Etant donne ces estimations de cohts, il est peut-Etre souhaitable d'effectuer le transbordement ii proximitt5 du champ de cannes lorsqu'il y a plus de 4 ou 5 km s6parant l'exploitation de l'usine, dans la mesure oh la conduite d'un tracteur sur une route revstue, avec une charge de seulement 10 tonnes de canne a sucre, revient plus cher sur une telle distance. Le coGt additionnel, pour cette operation de transbordement effectuee ii proximit6 du champ de cannes, serait cornpens6 par le fait que la r6muneration des propriCtaires des camions transportant la canne h sucre A l'usine serait rnoins &levee, vu la distance peu importante parcourir.

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ANNEXE 5 Page 8

E. Chargement et transport par panier hydraulique (Systkme polybenne )

Parmi toute la g a m e de combinaisons possibles, la SUNACAS a provisoirement retenu les combinaisons que nous prksentons brikvement ci-dessous.

1. - Coupe manuelle de la canne i sucre ;

- Chargement manuel des conteneurs ;

- Transport des conteneurs directement du champ de cannes vers l'usine, par camions et tracteurs 6quipCs de paniers hydraul iques ;

2. - Coupe manuelle ;

- Chargement manuel des conteneurs ;

- Transport des conteneurs du champ de cannes vers une piste proche, par tracteurs Cquiphs du systkme polybenne ;

- Transfert des conteneurs sur des camions CquipCs du systkme polybenne et transport a l'usine ;

3. - Coupe mCcanique ;

- Chargement mhcanique des conteneurs, sur le champ de cannes, i l'aide d'un chargeur de cannes ;

- Transport des conteneurs directement a l'usine, par tracteurs CquipCs avec le systkme polybenne ;

4. - Coupe mCcanique ;

- Chargement mkcanique des conteneurs a l'aide d'un chargeur de cannes ;

- Transport des conteneurs du champ de cannes vers une piste proche, par tracteurs CquipCs du systkme polybenne ;

- Transfert des conteneurs sur des camions CquipCs du systeme polybenne et transport A l'usine.

Ce systkme polybenne cofiterait moins cher s'il Ctait utilisC dans un rayon de 5-10 km par rapport l'usine. Un camion CquipC avec un chargeur polybenne pourrait charger de 8 A 10 conteneurs, s'il n'y a pas de goulet dlCtranglement lors du dkchargement de la canne a l'usine. Un tracteur CquipC avec un chargeur polybenne pourrait charger 5 conteneurs dans un rayon de 5 km de l'usine.

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m E X E 5 Page 9

Le niveau d'utilisation de la capacitC et les cofts approximatifs du systbe polybenne sont les suivants :

- Avec 2 Cquipes de 5 personnes travaillant de 6 h du matin A midi, dix conteneurs ont 6tk chargCs et transfCr6s A l'usine.

- Avec 2 6quipes de 5 personnes travaillant de midi A 6 h du soir, dix voyages ont 6tk effectu6s vers l'usine, pour transporter les conteneurs.

Ainsi, lors d'une r6colte de cannes plant6es dans l'annke (premikre annke), ou de cannes de repousse de bonne qualiti, 20 voyages h l'usine ont permis de transporter 150 tonnes de canne (7,5 tonnes par conteneur). Pour une rCcolte moins bonne, 1h oh la densit6 commence a poser des problkmes, 20 voyages A l'usine permettent l'acheminement de 100 tonnes seulement (5 tonnes par conteneur). Dans le cas oh la canne a kt6 brillke et charg6e mhcaniquement, il est normalement possible d'effectuer 30 voyages. Dans la mesure oh le chargement m6canique ne permet pas un chargement de m6me densit6 que le chargement manuel, 180 tonnes seulement (6 tonnes par conteneur) sont acheminkes vers 1 'usine au cours de ces 30 voyages.

Les coilts de ces diffkrentes combinaisons seraient les suivants :

1. Systkme de tracteur polybenne

CoGt annuel d'exploitation du systhme de chargement et de transport par paniers hydrauliques (systhme polybenne) sur tracteur

ElCments DH Dollars E.U.

Arnortissement : - tracteur-chargeur (10 ans )" - conteneur

IntCrGt Entretien Carburant et lubrifiant Assurance Conduc teur

Total

81 Coilit du systbe tracteur-chargeur polybenne sur place = 180.000 DH = 27.700 dollars E.U.

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ANNEXE 5 Page 10

a) CoCts unitaires du systkme (polybenne) de char~ement et de transport par panier hydraulique de canne lourde, sur tracteur

- Coupe manuelle 15 DHItorme - Chargement manuel en conteneurs 5 DHItounne - Transport de 150 tonnesljour

pour 120 jours = 18.000 tonnes 5,12 DHItonne

Total 25,12 DAItonne (livrC B l'usine

b) CoSts unitaires du systkme (polybenne) de chargement et de transport par panier hydraulique de canne lCgkre, sur tracteur

- Coupe manuelle 15 DHItonne - Chargement manuel en conteneurs 5 DHItonne - Transport de 100 tonnesljour

pour 120 jours = 12.000 tonnes 7,7 DHItonne

Total 27,7 DHIton (livrC B l'usine)

c) CoSts unitaires du systkme polybenne avec chargeur de canne, sur tracteur

- Coupe manuelle 15DHItonne . - Chargement mkcanique en conteneurs 5,8 DHItonne - Transport de 180 tonnesljour

pour 120 jours = 21.600 tonnes 4,3 DAItonne

Total 25,l DHItonne (livrC l'usine)

2. Systkme de camion polybenne

Le syst6me polybenne, avec un chargeur montC sur camion, coSte, tout equip&, sans les conteneurs, environ 340.000 DH.

Cocts annuels d'exploitation du systkme polybenne montC sur camion

ElCments D A Dollars E.U.

Amortissement - camion et chargeur (10 ans) - conteneur IntCrtt Entretien Carburant et lubrifiant Assurance Conduc teur

Total

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ANNEXE 5 Page 11

Si l'on se rCfkre a w co6ts annuels d'exploitation du camion polybenne indiquks ci-dessus, on obtient les co6ts unitaires suivants, pour le transport : canne lourde - 6.32 DHIt, canne lCg&re -- 9.48 DHIt, chargeur de canne - 5.27 DHIt. En ajoutant ces coiits unitaires c e w de la coupe et du chargement, dans les combinaisons dCfinies dans les paragraphes 1. a), b) et c), ci-dessus, on obtient le montant total des c06ts unitaires suivants :

a) Canne lourde b) Canne 1Cgkre c) Chargement mkcanique

Montant total des cobts unitaires 26.3 DEItonne 4,05 $Eu/tonne

Compte tenu du cobt unitaire de la r6colte mkcanique (9,75 DHItonne), le montant total des cobts unitaires du systkme polybenne est le suivant :

Avec un transport vers l'usine assure par tracteur

a) Canne lourde b) Canne 1Cg&re c) Chargement mCcanique

Montant total des cobts unitaires 19,9 DHItonne 3,06 $~u/tonne 22,4 DHItonne 3,45 $EU/tonne 19,8 DHItonne 3,05 $Eu/tonne

Avec un transport vers l'usine assurk par camion

a) Canne lourde b) Canne 1Cgkre c) Chargement mkcanique

Montant total des cobts unitaires 21,l DHItonne 3,25 $EU/ t onne 24,2 DH/.tonne 3,72 $Eu/tonne 20,8 DHItonne 3,20 $EU/tonne

Dans chacun des cas, au fur et 2 mesure de la croissance de la mkcanisation, le montant du cobt du transport vers l'usine a diminuQ.

Ce systkme offre Cgalement la possibilitk d'un chargement manuel plus aisk. Les conteneurs sont placks au niveau du sol, ce qui facilite le chargement, dans la mesure ot les ouvriers n'ont que quelques marches & gravir pour dCposer leurs cannes (contrairement au systkme de chargement traditionnel, oh ils devraient grimper sur des Cchelles peu sbres posCes contre les camions). De plus, ces conteneurs sont placks dans des endroits bien centraw dans les champs de canne. Les ouvriers ont B faire 40 pas au maximum pour charger ces conteneurs.

L'inconvknient majeur de cette mkthode est que l'entretien du systkme hydraulique cobte cher, s'il n'est pas assurk rhgulikrement. Bien que le systkme fbt relativement neuf, il est apparu, lors de la visite de la mission dlach&vement, qu'il y avait dCjA un ou d e w points faibles dans le matkriel, nkcessitant des opkrations de chauffage et de soudure.

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ROYAUME W MAROC PROJET DE DEVEMPPEMENT SEBOU I1

Irrigation de la canne A sucre

Volumes d'eau requis pour la canne A sucre

Nb. d' Mois irrigations Dosage/ha m3 Eau m3

Avril Mai Juin Juillet Aoii t Septembre Octobre

Total

Volumes d'eau rhellement utilishs en 1982 pour la canne A sucre

Nb. d' Superficie couverte irrigations (ha)

Seulement 6 % de la r6colte a regu la neuvihe irrigation. Aucune des superficies n'a regu les 15 irrigations requises.

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ANNEXE 7

ROYAUME DU HAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

(Pret 1018-MOR)

RAPPORT D'ACBEVEMENT

Estimations des coGts et de la rentabilith de la production de canne h sucre

Les donnhes suivantes sont basCes sur des estimations rCalisCes pour 1983, que la mission dlach&vement a obtenues aupr&s de 1'ORMVAG :

CoGt initial de dhmarrage (3.311 DH rCpartis sur 4 ans) 828 CoGt d'exploitation (en supposant 8 irrigations par an) 4.158

Montant total annuel moyen des coGts d'exploitation 4.986

Revenus de la production : - 95 tonneslha et 105 DH/tonne

Cependant, en 1982, le rendement moyen de la canne h sucre dans le Gharb a 6th de 69 tonneslha, en grande partie h cause de la shcheresse et de l'insuffisance de l'irrigation. Vu les niveaw extremement bas des rkservoirs Idriss I et El'Kansara, il parazt peu probable qu'en une annCe, ce rendement puisse augmenter de 37 % pour atteindre le rendement moyen de 95 tonneslha. I1 serait plus prudent de prCvoir une augmentation de 10 %, permettant d'atteindre un rendement de 76 tonneslha. Les estimations ci-dessous ont htC rhalishes sur cette base :

CoGt initial de dCmarrage (3.311 DH rhpartis sur 4 ans) 8 28 CoGt d'exploitation (en supposant 8 irrigations par an) 4.158

Montant total annuel moyen des coilts d'exploitation 4.986

Revenus obtenus de la production : - 76 tonneslha et 105 DHItonne

Rentabilith

La rentabilith de la canne h sucre pour l'agriculteur peut 2tre affectCe par de nombrew facteurs. L'un d'entre e w est le nombre d'irrigations pratiquCes. La norme, dans le Gharb, est de 15 irrigations. Or, pendant la pCriode de ~Ccheresse, le nombre d'irrigations pratiquCes a CtC, en moyenne, infCrieur h 8. Le nombre d'irrigations effectuCes rCellement influencera h la fois le coGt d'exploitation et les rendements. Les rCsultats financiers de l'agriculteur sont Cgalement affecths par la lenteur des procedures de llORMVAG, pour vhrifier les livraisons de canne a w usines, ainsi que pour approuver et payer k l'agriculteur le montant de ses ventes.

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ANNEXE 7 Page 2

Estimatiors des co6ts de d6marrage par hectare de la production de canne sucre en 1983 (prkparation du sol et plantation)

Elements

M6canique

Quantit6 Co6t unitaire CoGt total Unit6 par ha (DH) (D~lha)

Labour profond ha 1 Labour superficiel ii disquage ha 2 Billonnage ha 1 Recouvrement ha 1

Intrants

Engrais (NPK) q* 8 Plant de canne (bouture) t 12,7 Dhsinfectant pour les plants kg 0,62 DGsinfectant pour le sol L 2 Eau (lkre irrigation) m3 800

Main d'oeuvre

Transport des engrais jours 3 Nettoyage des boutures jours 10 D6sinfection du sol jours 1 Coupe des boutures jours 6 Transport des boutures jours 6 Premihre Irrigation jours 2

Total

Charges financi&res pour 15 mois A 10 % par an

TOTAL GENERAL

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ANNEXE 7 Page 3

Estimations des codts d'exploitation par hectare de la production de canne a sucre en 1983 (canne de 14 mois d'age)

Elements

Engrais (N = 33,s %) Eau d'irrigation

Main d'oeuvre

Quantite Codt unitaire Codt total Uni te par ha (DH (DH/ha)

Billonnage jours Distribution d'engrais j our s Bill./culture jours Irrigation jours

Autres cohts

Amortissement Cohts financiers Location de terre

TOTAL

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ROYAUME DU MAROC

PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1 (PrEt 1018-MOR)

RAPPORT D'ACHEVEMENT

PropriCtC fonci&re de canne ii sucre dans le Gharb, 1983

Tail le moyenne d'exploitation

Superf icie Nombre de de Type de propri6tC planthe

(ha) (X)

2. RCforme agraire 1.731,97 17,7

3. Secteur priv6 3.891,87 40,O

4. SODEA - SOGETA 45,91 O,5

5. Habous /Domine 96,92 * 1,O

TOTAL 9.747,23 100,O

* 49,lO ha est au Centre technique.

cultivateurs canne i sucre (no. (X (ha)

5.147 65,5 0,77

909 11,6 1,90

1.757 22,4 2,21

10 O,1 4,60

29 O,4 3,34 -

7.852 100,O 1,24

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ROYAUME DU MAROC PROJET DE DEVELOPPEMENT SEBOU I1

( P r 2 t 1018-MOR)

ANNEXE 1

RAPPORT D'ACHEVEMENT

E x t r a i t s du r a p p o r t d e l ' a u d i t d e pe r fo rmance d u p r o j e t (PPAR) : Maroc - P r o j e t d ' i r r i g a t i o n Rharb-Sebou ( P r e t 643-MOR) d u 1 7 m a i 1982

(Rappor t No. 3942)

C e t t e annexe p r e s e n t e les extrai ts d u PPAR 3942 q u i s o n t c i t e s d a n s l e p r e s e n t r a p p o r t d ' ach ivemen t d u P r o j e t Sebou 11. Les r e f e r e n c e s a w p a r a g r a p h e s d e c e r a p p o r t s o n t i n d i q u e s pour chaque e x t r a i t .

Le p a r a g r a p h e 2.01 a ) d u p r e s e n t r a p p o r t se r e f e r e

a w p a r a g r a p h e s 4.03-4.04 d u PPAR No. 3942

4.03 Un changement i m p o r t a n t est i n t e r v e n u au c o u r s de 1 1 e x 6 c u t i o n l o r s - q u ' i l est devenu Bv iden t que les p r o p o s i t i o n s f e i t e s l o r s de 1 ' B v a l u a t i o n pour amCnager les i n s t a l l a t i o n s d e t r a i t e m e n t de l a canne B s u c r e p r o d J i t e p a r l e p r o j e t n l B t a i e n t p a s r d a l i s e b l e s s u r l e p l a n t echn ique . La miss ion d lBvalua- t i o n a v a i t a c c e p t 6 les recommandations de l ' d q u i p e chargCe de l a p r e p a r a t i o n du p r o j e t , pour l a q u e l l e l a s o l u t i o n o p t i m a l e de t r e i t e m e n t de l a canne B s u c r e c o n s i s t a i t B c o n v e r t i r une u s i n e de t r a n s f o r m a t i o n d e l a b e t t e r a v e s u c r i k r e e n une u s i n e mix te b e t t e r a v e / c a n n e , B un c o j t r e l a t i v e m e n t f a i b l e , c a u s e p a r l ' a d d i t i o n de b r o y e u r s et de t r a n s p o r t e u r s d i s t i n c t s pour l a canne. L ' idCe s e m b l a i t s C d u i s a n t e car l a pBriode de broyage d e l a b e t t e r a v e se limite e n t h C o r i e , pour des r a i s o n s t e c h n i q u e s , A q u a t r e mois env i ron (normalement d e mai A a o 0 t ) d e s o r t e que l a s u c r e r i e de b e t t e r a v e reste h a b i t u e l l e m e n t i n u t i - lisBe pendant h u i t mois de l 1 a n n 6 e . D'aprBs les r B s u l t a t s d e l a r e c h e r c h e s u r l a canne, il d e v r a i t &tre p o s s i b l e d 1 i n s 6 r e r une s a i s o n d e broyage de l a cenne d e d w x mois a v a n t et a p r k s l a r d c o l t e d e l a b e t t e r a v e et d ' a d l i o r e r a i n s i l e t a u x d ' u t i l i s e t i o n d e l ' u s i n e . En p r a t i q u e , il .slest a v e r 6 q u ' u n e s a i s o n de broyage d e l a canne en deux temps p r d s e n t e r a i t d e g r o s problkmes p o u r l a p r d p a r a t i o n du s o l , l e c y c l e d e c r o i s s a n c e et l a r d c o l t e d e l a canne , notam- ment l o r s q u e l a c u l t u r e d e l a b e t t e r a v e est pe r tu rbBe p a r d e s p l u i e s t a r d i v e s au p r in t emps ou d e s p l u i e s avancBes e n a u t o m e . De p l u s , e n r a i s o n d e s f o r t e s h a u s s e s de p r i x du m a t e r i e l d ' u s i n a g e du s u c r e en 1972/73 e t d 'une rCCvaluat ion du m a t e r i e l n e c e s s a i r e l a conver s ion d e s u s i n e s e x i s t a n t e s , y compris l a nb- cessite d ' a m d l i o r e r d e s p i g c e s dlBquipement i m p o r t a n t e s comme &s c h a u d i g r e s , d e s c l a r i f i c a t e u r s e t d e s f i l t r e s , l e c d t d e l a conver s ion est passE d ' c n e e s t i m a t i o n de 5 , l m i l l i o n s d e d o l l a r s l o r s de l l B v a l u a t i o n B une e s t i m a t i o n d e 13 ,3 m i l l i o n s d e d o l l a r s . E t a n t donne que ce c h i f f r e ne d i f f e r a i t g u e r e du coOt d 'une u s i n e c o n s t r u i t e d e t o u t e p i e c e , a l o r s estimC B q u e l q u e 17,O m i l - ' l i o n s de d o l l a r s , l e Gouvernement a demand6 A l a Banque de c o n t r i b u e r au f i n a n - cement d e l a c o n s t r u c t i o n d ' u n e s u c r e r i e de canne t o u t B f a i t s e p a r e e q u i pre-

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AmExE 10 Page 2

s e n t e r a i t t o u s l e s a v a n t a g e s d ' u n e opCration independante . En 1974, au t i t r e d ' u n nouveau p r o j e t , l e P r o j e t Sebou I1 ( P r g t 1018-MOR), l a B a q u e a accord6 s o n financement h l ' u s i n e q u i v e n e i t d ' e t r e proposCe e t d ' e u t r e s ClCments d ' i n f r a s t r u c t u r e . Grace au P r e t Sebou 11, une u s i n e d 'une c a p a c i t C d e 2 500 tonnes / jour a C t C c o n s t r u i t e p rks d e l a s u c r e r i e de b e t t e r a v e & j B e x i s t a n t e B Mechra-Bel-Ksiri. Le n w v e l l e u s i n e a C t C mise e n s e r v i c e e n j u i n 1975. Elle est a c t u e l l e m e n t pleinement u t i l i s C e e t une deuxibme u s i n e d 'une capaci tC d e 3 000 t o n n e s / j o u r est en c w r s de c o n s t r u c t i o n Zi Dar Guedarr i . Cette deuxierne u s i n e n ' e s t p a s f inancCe p a r l a Banque.

4.04 La c o n s t r u c t i o n d ' u n e s u c r e r i e de canne sCparCe a p r e s e n t 6 un avan- t a g e impor tan t ( e t non prCvu) e n pe rmet ten t l e t r a i t e m e n t em6liorC d e l a cenne

s u c r e endommag6 p a r les gelCes , l a q u e l l e d o i t etre t r a i t C e rapidement pour C v i t e r une p e r t e d e l a t e n e u r en suc re . Avec une u s i n e mix te be t t e rave /cenne , c e t t e opCra t ion n ' a u r a i t pas C t C p o s s i b l e s a n s p e r t u r b e r l a s a i s o n de broyage de l a b e t t e r a v e e n c a s de f o r t e s gelCes pu i sque de g r o s s e s q u a n t i t C s de canne do iven t 6 t r e t r a i t C e s r a p i d e a e n t . Grace h l a s o u p l e s s e & s u l t a n t d ' o p b r e t i o n s sCparCes, il e CtS p l u s f a c i l e de m e t t r e en oeuvre d e s programmes ponc tue l s d e s t i n g s B s a u v e r l a r g c o l t e de canne B s u c r e B l a s u i t e d e s g e l g e s de 1976 e t 1981.

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~- - -

Le paragraphe 2.06 du prCsent rappor t s e rCf=re Page 3'

a w paragraphes 4.24-4.27 du PPAR No. 3942

La rCforme a q r a i r e

4.24 Avant l e p r o j e t , l e rbgine foncier dens l a zone du p r o j e t C t a i t de- puis p lus ieurs annCes dans une pCriode de t r ans i t i on . En #nCrel, les Ctran- g e r s dCsertaient l a p l a i n e du Charb, rmplecCs par des a g r i c u l t e u r s marocains. L e . p q j e . t eppuyeit notamment l ' app l i ce t ion de l a Loi s u r l a rdforme a g r a i r e de 1966 e t le Code des invest issements eg r i co le s de 1969 dans l e s communes qui c o n s t i t u a i e n t . l a zone du p r o j e t dans l e d w b l e but : a ) de mettre f i n B l a fragmentation des t e r r e s ; b) de crCer des exp lo i t a t ions a g r i c o l e s i r r iguCes d'une supe r f i c i e minimum de 5 he e t des exp lo i t a t ions ag r i co le s non i r r iguCes de 8 B 12 ha per l a d i s t r i b u t i o n de t e r r e s d ' b t r a n g e r s expropribs 1 des a g r i c u l t e u r s sans t e r r e s ou B des ag r i cu l t eu r s v i v a n t s u r des t e r r e s co l l ec t ives .

4.25 Les o b j e c t i f s du p r o j e t o n t btE a r t ln l l emen t a t t e i n t s dacs les zones i r r igubes ; ce qu i n 'a pas encore Etb l e c3 dans les zones cu l t iv6es en sec . 1 Dans les zones i r r iguges , l e remembrement des terres, q u i devai t prCcCder tou te nouvelle d i s t r i b u t i o n , e btb mend B bien en t r e 1970 e t 1974. Per l a s u i t e , quelque 6 700 ha s w s t r e i t s h c e fonds commun de t e r r e s ont C t C d i s t r i - buds B 1 230 e g r i c u l t e u r s de l a zone du pro je t . En out re , l a s u p e r f i c i e de 125 p e t i t e s e x p l o i t a t i o n s agr ico les a C t C port6e B 5 ha g r l ce B 400 he de t e r r e s expropriCes. Ce processus s e p w r s u i t e t il e s t prCvu qu'en 1981 3 100 ha de t e r r e s c o l l e c t i v e s seront dis tr ibuCes B 600 bCnCficieires. Les dern ikres s t a t i s t i q u e s de 1'ORMVAC su r l a propriCtC e t l ' u t i l i s a t i o n des t e r r e s dens l a zone i rr iguCe son t prCsentCes au Tableau 1, qui montre que 93 % environ des eg r i cu l t eu r s s u r une supe r f i c i e c w v r a n t 62 % de l a zone du p ro je t e v l o i - t e n t ddsormeis des p a r c e l l e s de 5 ha w moins. La p lupar t de c e s eg r i cu l t eu r s (60 X ) c u l t i v e n t t o u j w r s des t e r r e s co l l ec t ives , dcnt l a d i s t r i b u t i o n piCtine jusqu'h prCsent. Le tebleeu montre Cgalement que, sur l 'ensemble de l a p la ine du Gherb, un t i e r s des t e r r e s disponibles e Ctb d is t r ibuC des ag r i cu l t eu r s pr ivgs , un deuxisme tiers 2 des organiszes d l E t a t , e t l e de rn ie r t i e r s r e s t e encore 2 d i s t r i b u e r .

4.26 I1 n ' a pas encore btE poss ib le de suraonter les d i f f i c u l t i i s dues 2 1; r e s t r u c t u r a t i o n du rbgime foncier dans une zone non i r r igube . (Ce problsme s f t a u s s i p r b s e n t 8 l o r s de l 'exbcution du p r o j e t de MeknZs-Criidit 555-MOR.) A c e l a s ' a j o u t e l f i n c e r t i t u d e r e s u l t a n t du r i sque d'inondation dans c e t t e zone. Les bbniif iciaires Tvent r~e ls h T s i t ~ v t Bacconter l e u r lot issement d m s c e t t e zono, t e r r e a de c e t t e zone n'ont donc pu t t re n i rernembrSes,ni d is t ibuSes . La leson tirer d e . l t a p p l i c a t i o n de l a rgforme a g r a i r e dans les zones non i r r igubes serox CvoquCes dans l e cadre du proje t de Meknhs; c e t t e quest ion ne s e r a p lus ebordC~ dens l e prCsent rapport .

4.27 Les coopCratives de l a reforme e g r a i r e C tab l i e s au t i t r e du p r o j e t ont donne de bons rCsu l t a t s e t r e ~ o i v e n t l ' appui de l e u r s membres. Les pou- vo i r s publ ics designent un administrateur chergg d ' e s s i s t e r t r o i s ou quat re coopCratives: l e s modes de cu l tu re s e t l e s techniques agr ico les y sont adoptCs p lus rapidement que s u r l e s explo i ta t ions p r i vCes.

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- 79 - ANNEXE 10

Le pa ragraphe 3.02 du p r e s e n t r a p p o r t se r e f e r e Page 4

a w paragraphes 4.11-4.17 d u PPAR No. 3942

4 .11 Les i n o n d a t i o n s . Le r a p p o r t d'achbvement de l l O R M V I C c o n t i e n t des i n f o r m e t i s t r b s complbtes s u r les i n o n d a t i o n s e t les d6g8ts q u ' e l l e s occa- s i o n n e n t . 1 7 Les i n o n d a t i o n s de 1969, tw t au debu t du p r o j e t , C t a i e n t l e s pre- mibres d e p u i s les i n o n d a t i o n s p a r t i c u l i h r e m e n t f o r t e s de 1963. Ains i , d u r a n t l a pCriode de p r C p a r a t i o n du p r o j e t , l a miss ion FAO/PNUD n ' a p a s eu l ' o c c a s i o n d ' o b s e r v e r une inonda t ion . Lors de l l C v a l u a t i o n , l a miss ion s ' e s t a l ignCe s u r les recommandations de l a miss ion de p rCpara t ion de l a FA0 qu i a jug6 qu'aucune mesure s p C c i a l e de p r o t e c t i o n c o n t r e l e s i n o n d a t i o n s ne s e j u s t i f i a i t dens l a p l a i n e , a v a n t l a c o n s t r u c t i o n du ba r rage Mjara - l e grand ba r rage s i t u C s u r l l O u e r r a don t l a c o n s t r u c t i o n C t a i t prCvue a p r h s c e l l e du barrage I d r i s s I e r e t q u i d e v r a i t notamment p ro tCger d e s i n o n d a t i o n s l a p l a i n e du Charb. La mis- s i o n de p rCpara t ion a CvaluC B 3 m i l l i o n s de dirhams, en moyenne p a r a n (au p r i x de 1968) l e s dommages dus aux i n o n d a t i o n s dans l a p l a i n e du Charb. Aucune e s t i m a t i o n sCparCe n t a C t C e f f e c t u d e pour l a zone du p r o j e t . T o u t e f o i s , comm il est mentionnC a u pa ragraphe 3.02 c i -dessus , l a zone du p r o j e t a C t C irnplan- tCe de prCfCrence dans les rCgions r i s q u a n t l e moins d l & t r e endomnagCes p a r l e s inonda t ions .

4.12 L'Cquipe de d i r e c t i o n du p r o j e t au complet e t l e s c o n s u l t a n t s on t C t C les tCmoins d e s i n o n d a t i o n s de 1963 e t les r C c i t s a e c e s i n o n d a t i o n ~ o n t provoquC d e v i v e s i n q u i e t u d e s au Maroc e t B l a Banque. A l a s u i t e d 'une m i s - s i o n s p C c i a l e FAO/PC, e n mars 1970, chargCe d 'examiner les e f f e t s Cven tue l s d e s i n o n d a t i o n s de l l a n n C e prCcCdente s u r le p r o j e t , il a C t C dCcidC, B l a demande du Couvernement, de c h a r g e r d e s c o n s u l t a n t s d ' e n t r e p r e n d r e une Ctude s d r i e u s e du probleme d e s i n o n d a t i o n s q u i d e v a i t Btre f i n a n c e e au t i t r e du pro- j e t . Les r a p p o r t s i n i t i a u x d e c e s c o n s u l t a n t s o n t poussC l e Gouvernement B - demander B l a Eanque d t i n c l u r e dans l e p r o j e t Sebou I1 ( P r & t 1018-MOR) un ClCment de 12 m i l l i o n s de d o l l a r s pour f i n a n c e r l a c o n s t r u c t i o n de d igues de- v a n t p r o t e g e r l e s pCrimhtres d t i r r i g a t i o n du p r o j e t c o n t r e l e s inonda t ions . Cet ClCrnent a C t C i n c l u s dans l e p r o j e t et l e s t r a v a u x o n t commence e n 1974. Une f o i s l e s t r avaux acheves a u t w r d ' u n premier pCrimhtre (P l l ) , ils o n t Cte in te r rompus en r a i s o n p r i n c i p a l e m e n t de l ' o p p o s i t i o n t r h s v ive d e s a g r i c u l t e u r s locaux B c e p lan de p r o t e c t i o n .

4.13 Les r a i s o n s d C t a i l l C e s pour l e s q u e l l e s il a C t C d4cidC d e ne p a s - p w r s u i v r e c e p l a n de p r o t e c t i o n au moyen de d i g u e s s e r o n t exposges dans l e

r a p p o r t d'achhvernent de Sebou 11 (prevu pour 1982); c ' e s t en e f f e t 18 une q u e s t i o n q u i concerne t o u t p a r t i c u l i g r e m e n t c e p r o j e t . Le r i s q u e d ' inonda- t i o n a a c t u e l l e m e n t s u r l e p r o j e t l e s e f f e t s s u i v a n t s :

a ) l a zone du p r o j e t r i s q u e d ' e t r e endommagee p a r des inonrdations: l a zone l a p l u s exposze e s t s i t u 6 e dens l a p a r t i e i n f g r i e u r c non i r r i g u g e d e l a zone du p r o j e t ; s u r un d e s p g r i n g t r e s ( s e c t e u r P l l ) , d e s d i g u e s d e p r o t e c t i o n o n t Ct6 c o n s t r u i t e s de s o r t e que, mgme s ' i l e x i s t e t w j o u r s , l e r i s q u e d ' i n c n d a t i s n y e s t moins grand que l e r i s q u e " n a t u r e l " d' i nonda t ion;

1/ Voir Annexe I du Rapport de 1'ORIIVAG. -

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ANNEXE 10 Page 5

b? B l a s u i t e d e s Ctudes s u r l e r i s q u e d ' i n o n d a t i o n e n t r e p r i s e s p a r l e s c o n s u l t a n t s , il a C t C dCcid6 d e rCdui re l a s u p e r f i c i e des t inCe B t t re i r r i g u C e pa r e l i m i n a t i o n de c e r t a i n e s zones du p r o j e t dans l e s q u e l l e s l e r i s q u e d ' i n o n d e t i o n C t a i t jug6 t r o p grand ( p ~ i n c i p a l e - ment s u r l e s pCrimbtres S 1 9 e t SC) . I1 e n est rCsultC une rCduc- .

t i o n n e t t e de 2 600 ha de l a s u p e r f i c i e h a d n a g e r au t i t r e du p r o j e t ;

c ) les problbmes rencon t rCs dans l a p a r t i e non i r r i g u C e du p r o j e t e n s o n t Cgalement l a consCquence d i r e c t e . En p remie r l i e u , il s 'est avCrC que les dommages s u b i s pa r les ouvrages de d r a i n a g e e t les b e r g e s en t e r r e c o n s t r u i t s dans les zones non i r r i g u C e s pour l u t t e r c o n t r e l e s i n o n d a t i o n s C t a i e n t si i m p o r t a n t s q u ' i l a f a l l u complbte- ment r e c o n s t r u i r e c e s ouvrages a p d s les grandes c r u e s et l a d i r e c - t i o n du p r o j e t s'est refusCe B p w r s u i v r e ces t r a v a u x dans les zones non i r r i g u g e s . En second l i e u , l e s a g r i c u l t e u r s locaux o n t r e s s e n t i une c e r t a i n e i n q u i e t u d e ( e n gCnCral niCe p a r l e s c o n s u l t a n t s q u i se s o n t penchCs s u r c e t t e q u e s t i o n ) B l ' i d C e que les d i g u e s de p ro tec - t i o n q u i d e v a i e n t Otre c o n s t r u i t e s t o u t a u t w r des h a u t e u r s d e s t i - nCes B &re i r r i g u C e s a l l a i e n t aggraver 1s r i s q u e d ' i n o n d a t i o n dsns les zones i n f C r i e u r e s non i r r i g u C e s B c a u s e du dCtournement d e s eaux en r g s u l t a n t ; ils o n t p a r consCquent r e f u s 6 d e p a r t i c i p e r B c e r t a i n e s a c t i v i t C s dans les zones i n f C r i e u r e s , q u i r i s q u a i e n t d e l e u r coOter d e l ' a r g e n t ( e n t h C o r i e ils a u r a i e n t eu h payer une commission pour 1'amCnagement d e s t e r r e s ) ;

d ) les a g r i c u l t e u r s on t tendance h prCfCrer les c u l t u r e s d s i s t a n t l e mieux aux i n o n d a t i o n s , noternment dans les. zones p a r t i c u l i b r e m e n t exposges B c e s r i s q u e s . L ' i r r i g a t i o n donne ce choix aux a g r i c u l - t e u r s . La c u l t u r e du blC prCsente d e s r i s q u e s majeurs , d e &me que, dans une moindre mesure, l a b e t t e r a v e s u e r i g r e . P a r c o n t r e , l a canne 2 s u c r e e s t t o l e r a n t e aux i n o n d a t i o n s e t les c u l t u r e s d '8 tC i r r i g k e s ne p d s e n t e n t pas d e g r o s r i s q u e s c a r les i n o n d a t i o n s s u r v i e n n e n t twjwrs B l a f i n de l ' h i v e r w au dCbut du pr in temps, avan t que ne s o i e n t mises en terre l e s c u l t u r e s d'CtC.

4.14 Dans l a p l a i n e du Gharb, c e s o n t t r a d i t i o n n e l l e m e n t les c u l t u r e s p l u t 6 t que l ' i n f r a s t r u c t u r e q u i o n t s u b i les p l u s g r o s dommages d u s aux inon- d a t i o n s , l a p ropor t ion e n v a l e u r 6 tar . t de 75 X c o n t r e 25 %. Dsns t o u t e l a p l a i n e du Gharb, l e s i n o n d a t i o n s a n t d r i e u r e s au p r o j e t o n t causd les dommages e f f e c t i f s s u i v a n t s (aux p r i x de 1971) :

T o t a l d e s dommages ( m i l l i o n s de dirhams )

Pourcent age des dommages s u b i s pa r les c u l t u r p s 6 5 80 65 9 4

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A14NEXE 10 Page 6

D e p u i s l e d e b u t d e s t r a v a u x du p r o j e t , e n 1972, deux g r o s s e s i n o n d a t i o n s o n t eu l i e u en 1977 e t e n 1979 e t 1'ORMVAC a f a i t un c a l c u l a p p r o x i m a t i f d e s dorn- mages e f f e c t i f s ( a u x p r i x de 1980) s u b i s p a r l a zone du p r o j e t :

1977 - 1979 - ( m i l l i o n s d e d i r h a m s )

A g r i c u l t u r e I n f rest r u c t u r e

T o t a l

4 .15 Le manque de donnCes d i s p o n i b l e s e t l ' i n c e r t i t u d e g 6 n C r a l e c a r a c t C - r i s t i q u e d e ce t y p e d e s i t u a t i o n r e n d e n t t a r t e c o n c l u s i o n d i f f i c i l e . Cepen- d e n t , s u r l a b a s e d e s donndes e x i s t a n t e s e t d e s Cchanges de vues a v e c l e per - s o n n e l du p r o j e t , on p e u t r a i s o n n a b l e m e n t en d e d u i r e ce q u i s u i t :

a ) a v e c l e p r o j e t , l es dommages s u b i s p a r les c u l t u r e s B l a s u i t e d ' i n o n d a t i o n s d e n s l a zone i r r i g u C e du p r o j e t d e v r a i e n t 8t re b i s n i n f e r i e u r s 3 ce q u ' i l s a u r a i e n t C t C s a n s l e p r o j e t ; c e l a s ' e x p l i q u e p a r l e f a i t q u e l ' o n a d e s o r m a i s c h o i s i d e s c u l t u r e s p l u s r 6 s i s t a n t e s aux i n o n d a t i o n s d a n s lss z o n e s i r r i g u 6 e s ;

b ) les dommages s u b i s p a r les c u l t u r e s d a n s les r 6 g i o n s non i r r i g u d e s d e v r a i e n t 8tre un peu p l u s i m p o r t a n t s a v e c l e p r o j e t e n r a i s o n du l 6 g e r a c c r o i s s e m e n t d e s r e n d e n e n t s dans les z o n e s non i r r i g u 6 e s g r g c e au t r a v a i l d e v u l g a r i s a t i o n . T o u t e f o i s , si l e p r o j e t s ' b t a i t dCroul6 comme prCvu d a n s les z o n e s non i r r i g u g e s , l es dommages s u b i s p a r les c u l t u r e s e t 1' i n f r a s t r u c t u r e a u r a i e n t C t C b i e n p l u s impor- t a n t s a v e c l e p r o j e t que s a n s l e p r o j e t ;

c ) il est v r a i s e m b l a b l e que , a v e c l e p r o j e t , l ' i n f r a s t r u c t u r e s u b i r a d e s dommages d u s aux i n o n d a t i o n s , ma i s C t a n t donn6 l e t y p e d e r 6 s e a u d ' i r r i g a t i o n c h o i s i ( d e s " c a n a l e t t i " su rC levCs ) , ces dommages ne de- v r a i e n t p a s r e p r 6 s e n t e r chaque ann6e une p a r t i m p o r t a n t e d e l a va- l e u r t o t a l e de l ' i n f r a s t r u c t u r e en p l a c e .

4 .16 A l ' a p p u i d e ce q u i p r e c g d e sws ( c ) , il es t B r e l e v e r q u e l e t o t a l d e s doninages d u s aux g r o s s e s i n o n d a t i o n s d e 1977 e t 1979 a 6 t 6 e n moyenne de 7 , 2 m i l l i o n s de d i rhams . S i l ' o n c o n p a r e ce c h i f f r e B l a v e l o u r a c t u e l l e d e l ' i n f r a s t r u c t u r e d ' i r r i g a t i o n 6 v a l u e e 21 q u e l q u e 820 m i l l i o n s d e d i rharns , les dommages pour chacune d e c e s ann6es se s o n t C loves B moins de 1 L d e l a v a l e u r d e ce t te i n f r a s t r u c t u r e . E t a n t donn6 que d e s i n o n d a t i o n s de c e t t e i m p o r t a n c e n e s e p r o d u i s e n t p a s chaque annge , on p e u t v ra i s emblab lemen t en c o n c l u r e que les dommages a n n u e l s d u s aux i n o n d a t i o n s s ' 6 l S v e r o n t en moyenne B moins d e 1 L d e l a v a l ~ u r de l ' i n f r ~ s t r u c t u r e 3 moins d ' i n o n d a t i o n s e x c e p t i o n n e l l e s p a r l e volume e t 1s f r4quence .

4 . 1 7 Ce problkme d e s i n o n d a t i o n s d e v r e i t d a n s une l a r g e mesure E t r e , r e - s o l u l o r s q u e l e b a r r a g e d e Mja ra s e r a c o n s t r u i t , mais comme il n ' e s t p a s ins- c r i t d a n s l e p l a n q u i n q u e n n a l a c t u e l , les t r a v a u x ne commenceront probablernent q u ' a p r g s 1985 e t d e v r a i e n t & r e acheves d a n s l e s ann6es 90 . Le r i s q u e d ' i n o n - d a t i o n d e v r a i t donc p e r s i s t e r pou r les 10 B 15 ann6es 3 v e n i r .

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- 82 - ANNEXE 10

Le p a r a g r a p h e 4.14 d u p r e s e n t r a p p o r t se r e f e r e Page 7

a u p a r a g r a p h e 6.06 d u PPAR No. 3942

6.06 Le n i v e a u d ' e a u du b a r r a g e I d r i s s , q u i est r e s t 6 b i e n en-dessous d e s o n n i v e a u maximum d e r e t e n t i o n , ser.a a t t e i n t l o r s q u e qLelques 1 5 km d e v o i e s fc e t 10 kn d e r o u t e s s e r o n t d6p lacSs . L e s i n v e s t i s s e m e o t s d e r g i n s t a l l a t i o n p rbvus o a r l e p r o j e t i n i t i a l o n t b t b d i f f C r b s c a r l e n iveau i n f e r i e u r d e l a r e t e n u e s u f f i t a c t u e l l e m e n t aux b e s o i n s du p r o j e t . Les t r a v a u x s o n t en c o u r s indbpendamment du p r o j e t e t d e v r e i e n t se t e r m i n e r en 1981. Le n iveau d u rd- s e r v o i r p o u r r e e i n s i &re r e l e v b e t il en r 6 s u l t e r a un a c c r o i s s e m e n t d e s r b s e r v e s d ' e a u , une p r o d u c t i o n a c c r u e d ' b n e r g i e e t d ' b l e c t r i c i t b e n p rovenance d e l a c e n t r a l e h y d r o - b l e c t r i q u e du b a r r a g e e t , e n f i n , une p l u s g rande s o u p l e s s e d ' e x p l o i t e t i o n . Le D i r e c t i o n d e l ' h y d r a u l i q u e , r e s p o n s a b l e d e l ' e x p l o i t a t i o n du b a r r a g e , d e v r a c h e r c h e r &I mieux ha rmon i se r les i n t b r C t s de 1'ORHVdG e t de 1 ' O N E e f i n d ' b v i t e r l a r b p b t i t i o n d e s problgmes d ' e x p l o i t a t i o n q u i on t s u r g i d u r a n t l ' h i v e r 1980/81. A l a s u i t e d e p r b c i p i t a t i o n s h i v e r n e l e s p a r t i c u l i h - rement f a i b l e s , l ' e a u t u r b i n g e pour l a p r o d u c t i o n d ' b l e c t r i c i t b a t e l l e m e n t a b a i s s b l e n iveau d e l a r e t e n u e q u ' i l n ' e s t p a s r e s t 6 suf f i samment d ' e a u pour l ' i r r i g a t i o n d e l a zone du p r o j e t , p a r t i c u l i h r e m e n t i n d i s p e n s a b l e pour remC- d i e r aux e f f e t s de l a s b c h e r e s s e .

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. --- . - - . _ - . A . - . .- .. . . .~. . .~-,

- 83 - . . - . -. -. Piece jo in te

-- COMMENTAIRES DE L'EMPRUNTEUR

ROYAU- DU W O C BA/E J - KWXSTEBE DES FLNANOES

RABAT. U .....21........................................................... "-.:=I

, , ' :,L,v

DIRECTION DU BUDGET - Equipement

LE MINISTRE DES FINANCES

L A BANQUE INTERNATIONALE POUR LA RECONSTRUCTTON ET LE UEVELOPPEMENT

7 ? -. L, Q . :a , . , ' . 1 . I

1818 Ha STREET, NOW,

WASHINGTON, DOC- 20433

U-S .A- - A L' ATTENTION DE M r , YUKINORI FJATANABE DIRECTEUR DEPARTEMENT DE L ' E V U U A T I O N RETROSPECTIVE DES OPERATIONS

OBJET / Rapport d' achhvement du p r o j e t Sebou I1 ( ~ r B t lo18 MOR),

REFER / vo t re l e t t r e du 18 Janvier 1985,

--0 ( 1 o n -

' Messieurs,

J ' a i l 'honneur de m e r6fCrer k v o t r e correspondance sus-vis6e par l a q u e l l e vous mvavez f a i t parvenir l e Rapport dlach&vement du P r o j e t Sebou I1 ( P r & t 1018 ~ 0 4 ) k t a b l i par l e ~Cpar tement de 1 '6valuat ion r6 t rospec t ive des opGrations,

Les conclusions de ce document ne soul&vent pas d 'ob jec t ion de pr inc ipe de m a par t , I1 convient de vous s i g n a l e r que re la t ivement aux aspects de budg6 t i s a t i o n e t de financement soulev6s dans vo t r e rappor t une mei l leurs coordinat ion a &t& raise en oeuvre par t icul i&rement pour l e s pro jets intCgr6s avec 1 ' i n s t i t u t i o n n a l i s a t i o n au niveau na t iona l d'un ~ o m i t i National de Coordination du P r o j e t e t au niveau de l a zone du p r o j e t , d'un coxnit& ~ C g i o n a l de Coor- d ina t ion du p ro je t , Nous pensons que de t e l l e s s t r u c t u r e s pourraient , k l ' a v e n i r , am6liorer sensiblement l a ges t ion du p r o j e t au niveau de l 'harmonisation des ca l endr i e r s d ' exku- t i o n e t des p r i s e s de d&cisions,

S 'ag issan t des r e t a r d s consta t6s dans l a prksenta- t i o n des demandes de d6caissement 2 l a BanqUe, l a res t ruc tura . t i o n du ~ i n i s t b r e des Finances intervenue-en 1979 a a f f e c t 6 e n t r e a u t r e s l a Division du Budget dlEquipement au s e i n de l a q u e l l e un se rv i ce du financement des p r o j e t s publ ics a & t 6 crCe pour C O O ~ ~ O M ~ ~ l a mise en oeuvre du financement e t - assurer l e s u i v i de l a mobi l isa t ion des concours ex t6r ieurs ,

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C e serv ice qui s e r a dot6 dans un proche avenir de moyens i n f ormatiques, v e i l l e r a en r e l a t i o n avec les se rv ices intCressks b l a prgsentat ion des appels de fonds en temps opportun. ~ a r a l l & l e m e n t , l t u sage de l a proc6dure de paie- ment direct aux fourn isseurs par l a Banque ( ~ r o c & d u r e 111: est actuellement u t i l i s C e plus fr6quemment que p a r l e pas: s a gCnCralisation p o u r r d t &tre envisagee pour l e s composi tes financ6es b plus de 70 % par l a Banque,

~ n f i n , en vue dvamCliorer l e s u i v i des d&oursemet une mission du ~ i n i s t g r e des Finances de concer t avec le dkpartement des dCboursements a m i s au point en Septembre 1984 des tableaux s tandardis& de s u i v i pour les paiement: au t i tre des march& e t les d6caissements des prgts , ce t r a v d l connatt un dkbut dvex6cution.

Veuil lez agrCert Messieurs, l t expres s ion de m e s considCrations dist inguees.

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0 5 10 15 20 I

KILOMETERS

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1 I 1 6000' MOROCCO NOVEMBER 1984

PROJECT WORKS: TRAVAUX DU PROJET:

Original Project: Projet original:

SUNACAS Sugarcane Factory Sucrerie de conne SUNACAS Sebou River Brid e Pant sur Rivisre jebou Road Improvements: Arnenogernents des router:

Primary and Secondary Roads Improved Routes principoles et secondoires orneliorees Tertiary Roads Strengthened and Surfaced w~th Tar Routes tertiores renforcees el biturnees Classified Roads Surfaced with Grovel Routes clossPes encaillass6es Unclassified Roads Strengthened and Surfaced with Tar Routes non-clossees renforcees e l biturnees Unclassified Roads Surfaced with Grovel Routes non-clossks encoillossees Tracks Grovelled as L~nk Roods in Network Pistes encoillossks cornrne routes de desserte du reseou

Flood Protection Dikes: Digues de protection contre les crues:

Constructed under Project Construites dons le codre du projet Deleted from Project Supprirn&s du projet

Project Amendment: Arnendernent ou projet:

Sugarcane Technical Center (and hous~ng at Souk-el Arba Centre technique de lo conne 6 sucre (et logements c i Soul-el-Arbo) Agriculturol Development Centers Centres de mise en voleur ogricole (CMVs) Milk Collection Centers Centres de collecte du loit

Staff Housin for SUNACAS Factor Logernents 8 personnel de I'usine ANACAS

34"30'. OTHER RELATED FACILITIES IN THE REGION: AUTRES INFRASTRUCTURES DE LA REGION:

Re ionol Agricultural Development Off~ce of the Ghorb d i c e r&ionole de mise en voleur ogricole du Ghorb (ORMVAG) Sugar Beet Factories Sucreries de betterove SURAC Sugarcane Factory Sucrerie de conne SURAC Agricultural Development Centers Centres de mise en voleur ogricole (CMVs) Experimental Farm Ferrne exp4rirnentole Research Stations Stations de recherche

OTHER FEATURES: AUTRES CARACTERISTIQUES:

Selected Towns and Villoges Villes et villoges selectionnes Primary Roads Routes principles

Railwa Lines Voies Lrrees

Canals Conoux Rivers Rivi&res

Sebou River Basin Boundary Lirnite du bossin-verront de lo RiviPre Sebou

lntsrnationol Frontidres d'i,ot Boundaries

International Boundary (approximate) frontidre d'6,ot fopproximotive)

lndicatss the territory of the former Soanish Soharo IWestern Sahara)

Indiqua Is te r r i to~ra de I'oncien Sahara E s p o ~ n o l (Sahara O c c ~ d ~ n t o I J

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