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Un Musée à ciel ouvert ! Le Parcours vous propose un circuit pédestre qui mène à la rencontre de 24 œuvres d’art public qui sauront vous surprendre par leur valeur artistique, culturelle et patrimoniale. Tout au long du parcours, vous serez séduits par les sculptures, les mosaïques, les peintures ou autres formes d’art créées par de nombreux artistes du Québec et d'ailleurs depuis 1948, date à laquelle l’Université Laval a commencé à quitter le Vieux-Québec pour emménager sur le campus actuel. Ornant les murs, embellissant les places et les jardins, animant le campus, ces œuvres s’associent aux lieux qu’elles occupent de mille et une manières. Bonne visite ! Pour plus d’informations sur la collection : www.ulaval.ca/art-public FONTAINE DU GRAND SÉMINAIRE Sculpture, 1959 Avenue du Séminaire, au centre de la place Casault, devant le pavillon Louis-Jacques-Casault Cette fontaine a été réalisée lors de la construction du pavillon Louis-Jacques-Casault (autrefois Grand Séminaire de Québec). Installée à l’origine au centre de l’ancienne cour intérieure du bâtiment, elle a été retirée en 1980 afin de permettre la construction du Centre muséographique (ouvert de 1986 à 1999). En 1998, elle est remise en valeur au centre de la place Casault. « TU SERAS PÊCHEUR D’HOMMES » Vitrail de Marius Plamondon, 1959 Sur la partie centrale du mur ouest du hall des entrées principales du pavillon Louis-Jacques-Casault Le vitrail s'inspire des versets 1 à 11 du chapitre 5 de l'Évangile selon Luc. Marius (Gérald) Plamondon (Québec, 1914 – 1976) obtient en 1937 son diplôme en sculpture et vitrail de l'École des Beaux-Arts de Québec, puis poursuit sa formation en France et en Italie. Bien qu'il travaille le bois, le métal et la pierre, il est reconnu pour ses talents de peintre-verrier. MOULAGES D’ŒUVRES ANTIQUES Réalisations de l’Atelier de moulage du Louvre (Paris, France) Dans la section nord-ouest de l'atrium du pavillon La Laurentienne Ces cinq moulages, autrefois destinés à l’enseignement, font partie d’une vaste collection qui a été offerte par le Gouvernement français à l’École des Beaux-Arts de Québec durant les années 1930. Lors de sa fermeture en 1970, les moulages ont été cédés à l’École des arts visuels qui venait tout juste d’être créée. Très vite écartés des nouvelles méthodes d’enseignement, ils finissent par se retrouver dans les Collections de l’Université Laval. « ÉGALITÉ/ÉQUIVALENCE » Sculpture de Pierre Granche, 1991 Dans la section centrale de la cour intérieure formée par les pavillons Palasis-Prince, La Laurentienne et J.-A.-DeSève La sculpture est composée de dix éléments qui font référence à la mythologie ou au monde moderne. Ces éléments sont une cage d'oiseau, une niche à chien, une serre, un homme ailé, un homme-chien, un homme-chien ailé, une pierre de jardin, puis les figures archétypes de l'oiseau, du chien et de l'arbre. Ceux-ci sont disposés le long de deux sentiers en forme de spirale qui convergent vers le centre du jardin où s'entrecroisent également quatre allées rectilignes. L’œuvre a été réalisée lors de l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince. « HERMÈS » Sculpture de Marius Plamondon, 1951 À l'est de l'entrée 3 du pavillon Palasis-Prince (façade est) La sculpture représente Hermès, le dieu grec du commerce. Il est comme un jeune homme debout, la tête de face, le corps de profil, les jambes de face et le pied gauche en avant. Il est accompagné de trois de ses attributs : il porte un casque et des sandales ailés et tient dans ses mains le caducée, un bâton ailé entouré de deux serpents, symbole du commerce. « FEUILLE/FLAMME » Sculpture de Jean-Pierre Morin, 1990 Au sud-est de l'entrée du pavillon Abitibi-Price (façade est) La sculpture évoque la forme d'une feuille-flamme, thème de prédilection de l'artiste qui l'a façonnée selon les règles d'une imagerie schématisée. L'œuvre réfère directement à notre univers visant la confrontation de l'être avec les forces de la nature. Elle a été réalisée lors de l’agrandissement du pavillon Abitibi-Price. Elle est faite d’acier Corten, un alliage d’acier et de cuivre conçu pour accélérer le processus d’oxydation (rouille) à sa surface, ce qui protège le matériau des intempéries et de toute nouvelle détérioration. INUKSHUK Sculpture de Laurent Gagnon, 2010 Devant le pavillon Abitibi-Price L'inukshuk est un symbole du peuple inuit et de son territoire. Disposé ici et là sur les vastes terres de l'Arctique, l'inukshuk sert à signaler un bon endroit pour la chasse ou la pêche, à indiquer aux voyageurs le chemin à suivre ou à servir de monument à la mémoire d'êtres chers. Cette sculpture est un don de Transport Canada au Centre d’études nordiques à l’occasion du Congrès international de la Viabilité hivernale de l’Association mondiale de la Route en 2010. ARMOIRIES DE L’UNIVERSITÉ LAVAL Sculpture, 1949 Sur la face frontale du socle du lampadaire situé à l'est de l'escalier conduisant à l'entrée du pavillon Abitibi-Price (façade nord) La sculpture représente les armoiries de l'Université Laval en 1949. Les symboles qui ornent l'écu représentent les quatre facultés fondatrices de l'institution : la Faculté de théologie (la croix), la Faculté des arts (le livre), la Faculté de droit (la balance) et la Faculté de médecine (le caducée d'Asclépios). Les nouvelles armes de l'Université lui ont été officiellement concédées par la très honorable Jeanne Sauvé, gouverneure générale du Canada, le 17 août 1990. « INTERSECTION » Sculpture de Karole Biron, 2005 Au-dessus du vestibule du hall de l'entrée du pavillon Gene-H.-Kruger (local 1399) Cette œuvre, composée de deux éléments, a été réalisée lors de la construction du pavillon Gene-H.-Kruger. Elle représente des outils ou des instruments de mesure, d’observation et d’analyse, ainsi que des meubles en cours de confection. C’est à partir du deuxième étage que l’œuvre s’apprécie le mieux. « POUR LA SUITE DU MONDE... » Sculpture de Pierre Leblanc, 2008 Dans la cour intérieure du pavillon Ferdinand-Vandry (Une partie de l'œuvre est exposée à l’intérieur du pavillon sur les murs est et ouest de la cafétéria.) L'œuvre est composée de deux parties. La première, présente dans la cour intérieure du pavillon Ferdinand-Vandry, est un ensemble de cinq colonnes disposées dans le but de créer une place publique. L'auteur s'inspira des alignements de Carnac en Bretagne pour créer cet effet. La deuxième partie de l'œuvre, située à l’intérieur du pavillon, représente deux arbres, face à face. L'ensemble de l'œuvre est lié à la notion de la naissance qui est intimement rattachée à l'étude de la science médicale. « LA MÉDECINE À QUÉBEC » Peinture de Jean-Paul Lemieux, 1957 Sur le mur ouest du hall de l'entrée du pavillon Ferdinand-Vandry (façade est) La peinture illustre l'histoire de la médecine à Québec. En arrière- plan on voit le Vieux-Québec, foyer d'origine de la Faculté de médecine de l'Université Laval. Au premier plan sont représentés des personnages rattachés au monde médical : religieuses, chirurgiens, infirmière, etc. Une esquisse de ce tableau est conservée au Musée national des beaux-arts du Québec. L'œuvre a été restaurée en 2011 et réinstallée à son emplacement original. « COLONNE-CAROTTE », « COLONNE-CITÉ », « COLONNE-FLUIDE » ET « COLONNE-VAISSEAU » Sculpture de Gilles Mihalcean, 1998 Dans l’atrium au 2 e étage de l’agrandissement du pavillon Adrien- Pouliot. Accès par les portes sur la façade ouest. Une partie de chacune des œuvres est visible par la fenestration de la façade ouest Colonne-carotte/Allégorie du sous-sol : La sculpture représente possiblement une carotte minière et une stalagmite. Colonne-cité/Allégorie de l’édification : La sculpture semble représenter une tour, un clocher ou un gratte-ciel. Colonne-fluide/Allégorie des matériaux vivants : La sculpture représente possiblement une éprouvette remplie d'un fluide et de matières organiques. Colonne-vaisseau/Allégorie de la robotique : La sculpture représente possiblement un vaisseau spatial et un corps céleste. « TABLE COMMÉMORATIVE DE LA TRAGÉDIE DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE » Sculpture de Miriam Gakwaya, Sonia Veilleux et Sébastien Martinerie, 1999 Entre les pavillons Alexandre-Vachon et Adrien-Pouliot La structure est une table de forme heptagonale. Elle porte les noms des quatorze victimes de la tragédie de l'École polytechnique de Montréal survenue le 6 décembre 1989, ainsi que les citations de sept femmes faisant état de leur place en ingénierie. « CADRAN SOLAIRE » Cadran de Rafael Sanchez, 1994 À l'intersection de l'allée des Bibliothèques et de l'axe nord-sud. L’ombre projetée par le style sur la surface du cadran solaire indique l’heure normale de l’Est avec une exactitude d’environ une minute. Le plan vertical du style est orienté nord-sud comme le méridien du lieu. L’arête du style pointe, quant à elle, vers l’étoile polaire et son angle d’élévation par rapport au plan horizontal correspond à la latitude du lieu (parallèle). « CONSÉQUENCE » Sculpture de Jordi Bonet, 1966 Dans la section centrale du tronçon de l'allée des Bibliothèques situé entre le pavillon Jean-Charles-Bonenfant et le pavillon Charles-De Koninck La sculpture est composée de cinq éléments verticaux distincts qui représenteraient les différents peuples ou nations de la Terre. Cette œuvre a été exposée à Montréal, au centre de la place des Nations de l’île Sainte-Hélène, dans le cadre de l’Exposition universelle de 1967 puis de l’Exposition Terre des Hommes de 1968, avant d’être donnée à l’Université Laval en 1969. « VERTIGES » Sculpture de René Taillefer, 1996 Dans la cafétéria du pavillon Alphonse-Desjardins L’œuvre a été élaborée en tenant compte essentiellement de deux facteurs : le caractère spécifique du lieu qu’elle doit occuper et la vocation générale de l’édifice. La position respective des formes a été dictée par l’articulation de l’espace et la découverte progressive que fait le spectateur en se dirigeant vers ce lieu. La sculpture a été réalisée lors de la construction du pavillon Alphonse-Desjardins et du réaménagement du pavillon Maurice-Pollack. « LES SEPT ÉTAPES DE LA MÉDECINE » Mosaïque d’André Garant, 1957 Sur le tympan du portail de l'entrée du pavillon Ferdinand-Vandry (façade est) La mosaïque représente l'évolution de la médecine depuis ses origines jusqu'à son stade moderne et technique, tant dans le prolongement de sa recherche que dans son application en milieu hospitalier, en référence aux activités théoriques et pratiques prévues dans le complexe médical de l'Université Laval. « L’HOMME DEVANT LA SCIENCE » Mosaïque murale de Jordi Bonet, 1962 Sur le mur extérieur situé au-dessus des entrées du pavillon Adrien-Pouliot (façade ouest) Cette œuvre a été réalisée lors de la construction du pavillon Adrien-Pouliot. La mosaïque représente un homme sur l'épaule duquel s'appuie la tête d'une femme, et dont le bras droit, tendu vers l'avant, vient de lancer un oiseau dans l'espace. Cet oiseau est le symbole de l'envol de l'imagination et de la créativité, de la pensée, de la recherche et de la connaissance. Des tuiles de céramique peintes mesurant chacune 40 cm de hauteur par 20 cm de largeur composent la mosaïque. L’œuvre a été restaurée en 2013, année du 50 e anniversaire de son installation. EN PASSANT... L’art public se définit comme « l’art localisé à l’extérieur des espaces et des conventions des galeries et des musées. » Il s’agit de travaux artistiques exécutés avec l’intention de les localiser dans un endroit public accessible à tous. Ainsi, les œuvres peuvent s’intégrer à l’architecture d’un bâtiment, embellir des espaces verts ou constituer un élément du mobilier urbain. Dans cette pratique singulière, les artistes doivent considérer les particularités du site choisi et collaborer avec différents intervenants tels que des représentants de l’État, des propriétaires, des architectes, des comités ou des membres de la communauté. « ABSTRACTION » Sculpture de Jocelyne Alloucherie, 1994 Au nord-est de l'entrée du pavillon Charles-Eugène-Marchand (façade est) Cette sculpture a été réalisée lors de la construction du pavillon Charles-Eugène-Marchand. Par sa densité, sa massivité et sa fluidité, l’œuvre abstraite, composée de quatre éléments, présente un lien avec le volume architectural compact et les zones de vides du pavillon. Du regard lointain, ou encore en angle, l’œuvre rappelle une superposition de toitures et d'horizons accentuée par la présence de la lumière sur les éléments de la sculpture. « LE BATEAU IVRE » Sculpture de Francine Simonin, 1996 Sur le mur ouest du hall de l'entrée principale des pavillons Maurice- Pollack et Alphonse-Desjardins, entre la Caisse populaire Desjardins de l'Université Laval et l'atrium du pavillon Alphonse-Desjardins La sculpture illustre un extrait du poème « Le bateau ivre » écrit par l’auteur français Arthur Rimbaud. Cet extrait a été choisi pour souligner les notions de force, de déséquilibre et de mouvance exprimés par l'immensité du lieu : la vastitude du passage, l'atrium couronné d'une série d'ouvertures vitrées, le mur penché dans lequel viennent butter les structures des étages. Cet ensemble architectural donne l'impression d'être face à la coque d'un bateau à la dérive : le bateau ivre. L’œuvre a été réalisée lors de la construction du pavillon Alphonse-Desjardins et du réaménagement du pavillon Maurice-Pollack. Le Parcours 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

Sculpture de Un Musée à ciel ouvert · de l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince. « HERMÈS » Sculpture de Marius Plamondon, 1951 À l'est de l'entrée 3 du pavillon Palasis-Prince

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Page 1: Sculpture de Un Musée à ciel ouvert · de l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince. « HERMÈS » Sculpture de Marius Plamondon, 1951 À l'est de l'entrée 3 du pavillon Palasis-Prince

Un Musée à ciel ouvert !Le Parcours vous propose un circuit pédestre qui mène à la rencontre de 24 œuvresd’art public qui sauront vous surprendre par leurvaleur artistique, culturelle et patrimoniale. Tout au long du parcours, vous serez séduits par les sculptures, les mosaïques, les peinturesou autres formes d’art créées par de nombreuxartistes du Québec et d'ailleurs depuis 1948, date à laquelle l’Université Laval a commencé à quitter le Vieux-Québec pour emménager sur le campus actuel. Ornant les murs, embellissant les places et les jardins, animant le campus, ces œuvres s’associent aux lieux qu’elles occupent de mille et une manières.

Bonne visite !

Pour plus d’informations sur la collection : www.ulaval.ca/art-public

FONTAINE DU GRAND SÉMINAIRESculpture, 1959Avenue du Séminaire, au centre de la place Casault, devant le pavillon Louis-Jacques-Casault

Cette fontaine a été réalisée lors de la construction du pavillon Louis-Jacques-Casault (autrefois Grand Séminaire de Québec). Installée à l’origine au centre de l’ancienne cour intérieure du bâtiment, elle a été retirée en 1980 afi n de permettre la construction du Centre muséographique (ouvert de 1986 à 1999). En 1998, elle est remise en valeur au centre de la place Casault.

« TU SERAS PÊCHEUR D’HOMMES »Vitrail de Marius Plamondon, 1959Sur la partie centrale du mur ouest du hall des entrées principales du pavillon Louis-Jacques-Casault

Le vitrail s'inspire des versets 1 à 11 du chapitre 5 de l'Évangile selon Luc. Marius (Gérald) Plamondon (Québec, 1914 – 1976) obtient en 1937 son diplôme en sculpture et vitrail de l'École des Beaux-Arts de Québec, puis poursuit sa formation en France et en Italie. Bien qu'il travaille le bois, le métal et la pierre, il est reconnu pour ses talents de peintre-verrier.

MOULAGES D’ŒUVRES ANTIQUESRéalisations de l’Atelier de moulage du Louvre (Paris, France)Dans la section nord-ouest de l'atrium du pavillon La Laurentienne

Ces cinq moulages, autrefois destinés à l’enseignement, font partie d’une vaste collection qui a été offerte par le Gouvernement français à l’École des Beaux-Arts de Québec durant les années 1930. Lors de sa fermeture en 1970, les moulages ont été cédés à l’École des arts visuels qui venait tout juste d’être créée. Très vite écartés des nouvelles méthodes d’enseignement, ils fi nissent par se retrouver dans les Collections de l’Université Laval.

« ÉGALITÉ/ÉQUIVALENCE »Sculpture de Pierre Granche, 1991Dans la section centrale de la cour intérieure formée par les pavillons Palasis-Prince, La Laurentienne et J.-A.-DeSève

La sculpture est composée de dix éléments qui font référence à la mythologie ou au monde moderne. Ces éléments sont une cage d'oiseau, une niche à chien, une serre, un homme ailé, un homme-chien, un homme-chien ailé, une pierre de jardin, puis les fi gures archétypes de l'oiseau, du chien et de l'arbre. Ceux-ci sont disposés le long de deux sentiers en forme de spirale qui convergent vers le centre du jardin où s'entrecroisent également quatre allées rectilignes. L’œuvre a été réalisée lors de l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince.

« HERMÈS »Sculpture de Marius Plamondon, 1951À l'est de l'entrée 3 du pavillon Palasis-Prince (façade est)

La sculpture représente Hermès, le dieu grec du commerce. Il est comme un jeune homme debout, la tête de face, le corps de profi l, les jambes de face et le pied gauche en avant. Il est accompagné de trois de ses attributs : il porte un casque et des sandales ailés et tient dans ses mains le caducée, un bâton ailé entouré de deux serpents, symbole du commerce.

« FEUILLE/FLAMME »Sculpture de Jean-Pierre Morin, 1990Au sud-est de l'entrée du pavillon Abitibi-Price (façade est)

La sculpture évoque la forme d'une feuille-fl amme, thème de prédilection de l'artiste qui l'a façonnée selon les règles d'une imagerie schématisée. L'œuvre réfère directement à notre univers visant la confrontation de l'être avec les forces de la nature. Elle a été réalisée lors de l’agrandissementdu pavillon Abitibi-Price. Elle est faite d’acier Corten, un alliaged’acier et de cuivre conçu pour accélérer le processus d’oxydation (rouille) à sa surface, ce qui protège le matériau des intempéries et de toute nouvelle détérioration.

INUKSHUKSculpture de Laurent Gagnon, 2010Devant le pavillon Abitibi-Price

L'inukshuk est un symbole du peuple inuit et de son territoire. Disposé ici et là sur les vastes terres de l'Arctique, l'inukshuk sert à signaler un bon endroit pour la chasse ou la pêche, à indiquer aux voyageurs le chemin à suivre ou à servir de monument à la mémoire d'êtres chers. Cette sculptureest un don de Transport Canada au Centre d’études nordiques à l’occasion du Congrès international de la Viabilité hivernale de l’Association mondiale de la Route en 2010.

ARMOIRIES DE L’UNIVERSITÉ LAVALSculpture, 1949Sur la face frontale du socle du lampadaire situé à l'est de l'escalier conduisant à l'entrée du pavillon Abitibi-Price (façade nord)

La sculpture représente les armoiries de l'Université Laval en 1949. Les symboles qui ornent l'écu représentent les quatre facultés fondatrices de l'institution : la Faculté de théologie (la croix), la Faculté des arts (le livre), la Faculté de droit (la balance) et la Faculté de médecine (le caducée d'Asclépios). Les nouvelles armes de l'Université lui ont été offi ciellement concédées par la très honorable Jeanne Sauvé, gouverneure générale du Canada, le 17 août 1990.

« INTERSECTION »Sculpture de Karole Biron, 2005Au-dessus du vestibule du hall de l'entrée du pavillon Gene-H.-Kruger (local 1399)

Cette œuvre, composée de deux éléments, a été réalisée lors de la construction du pavillon Gene-H.-Kruger. Elle représente des outils ou des instruments de mesure, d’observation et d’analyse, ainsi que des meubles en cours de confection. C’est à partir du deuxième étage que l’œuvre s’apprécie le mieux.

« POUR LA SUITE DU MONDE... »Sculpture de Pierre Leblanc, 2008Dans la cour intérieure du pavillon Ferdinand-Vandry (Une partie de l'œuvre est exposée à l’intérieur du pavillon sur les murs est et ouest de la cafétéria.)

L'œuvre est composée de deux parties. La première, présentedans la cour intérieure du pavillon Ferdinand-Vandry, estun ensemble de cinq colonnes disposées dans le but de créer une place publique. L'auteur s'inspira des alignements de Carnac en Bretagne pour créer cet effet. La deuxième partie de l'œuvre, située à l’intérieur du pavillon, représente deux arbres, face à face. L'ensemble de l'œuvre est lié à la notion de la naissance qui est intimement rattachée à l'étude de la science médicale.

« LA MÉDECINE À QUÉBEC »Peinture de Jean-Paul Lemieux, 1957Sur le mur ouest du hall de l'entrée du pavillon Ferdinand-Vandry (façade est)

La peinture illustre l'histoire de la médecine à Québec. En arrière-plan on voit le Vieux-Québec, foyer d'origine de la Faculté demédecine de l'Université Laval. Au premier plan sont représentés des personnages rattachés au monde médical : religieuses, chirurgiens, infi rmière, etc. Une esquisse de ce tableau estconservée au Musée national des beaux-arts du Québec. L'œuvrea été restaurée en 2011 et réinstallée à son emplacement original.

« COLONNE-CAROTTE », « COLONNE-CITÉ », « COLONNE-FLUIDE » ET « COLONNE-VAISSEAU »Sculpture de Gilles Mihalcean, 1998Dans l’atrium au 2e étage de l’agrandissement du pavillon Adrien-Pouliot. Accès par les portes sur la façade ouest. Une partie de chacune des œuvres est visible par la fenestration de la façade ouest

Colonne-carotte/Allégorie du sous-sol : La sculpture représente possiblement une carotte minière et une stalagmite.Colonne-cité/Allégorie de l’édifi cation : La sculpture semble représenter une tour, un clocher ou un gratte-ciel.Colonne-fl uide/Allégorie des matériaux vivants : La sculpture représente possiblement une éprouvette remplie d'un fl uide et de matières organiques.Colonne-vaisseau/Allégorie de la robotique : La sculpture représente possiblement un vaisseau spatial et un corps céleste.

« TABLE COMMÉMORATIVE DE LA TRAGÉDIE DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE »Sculpture de Miriam Gakwaya, Sonia Veilleux et Sébastien Martinerie, 1999Entre les pavillons Alexandre-Vachon et Adrien-PouliotLa structure est une table de forme heptagonale. Elle porte les noms des quatorze victimes de la tragédie de l'École polytechnique de Montréal survenue le 6 décembre 1989, ainsi que les citations de sept femmes faisant état de leur place en ingénierie.

« CADRAN SOLAIRE »Cadran de Rafael Sanchez, 1994À l'intersection de l'allée des Bibliothèques et de l'axe nord-sud.

L’ombre projetée par le style sur la surface du cadran solaire indique l’heure normale de l’Est avec une exactituded’environ une minute. Le plan vertical du style est orienté nord-sud comme le méridien du lieu. L’arête du style pointe, quant à elle, vers l’étoile polaire et son angle d’élévation par rapport au plan horizontal correspond à la latitude du lieu (parallèle).

« CONSÉQUENCE »Sculpture de Jordi Bonet, 1966Dans la section centrale du tronçon de l'allée des Bibliothèques situé entre le pavillon Jean-Charles-Bonenfant et le pavillon Charles-De Koninck

La sculpture est composée de cinq éléments verticaux distincts qui représenteraient les différents peuples ou nations de la Terre. Cette œuvre a été exposée à Montréal, au centre de la place des Nations de l’île Sainte-Hélène, dans le cadre de l’Exposition universelle de 1967 puis de l’Exposition Terre des Hommes de 1968, avant d’être donnée à l’Université Laval en 1969.

« VERTIGES »Sculpture de René Taillefer, 1996Dans la cafétéria du pavillon Alphonse-Desjardins

L’œuvre a été élaborée en tenant compte essentiellementde deux facteurs : le caractère spécifi que du lieu qu’elle doit occuper et la vocation générale de l’édifi ce. La position respective des formes a été dictée par l’articulation de l’espace et la découverte progressive que fait le spectateur en se dirigeant vers ce lieu. La sculpture a été réalisée lors de la construction du pavillon Alphonse-Desjardins et du réaménagement du pavillon Maurice-Pollack.

« LES SEPT ÉTAPES DE LA MÉDECINE »Mosaïque d’André Garant, 1957Sur le tympan du portail de l'entrée du pavillon Ferdinand-Vandry (façade est)

La mosaïque représente l'évolution de la médecine depuis ses origines jusqu'à son stade moderne et technique, tant dans le prolongement de sa recherche que dans son application en milieu hospitalier, en référence aux activités théoriques et pratiques prévues dans le complexe médical de l'Université Laval.

« L’HOMME DEVANT LA SCIENCE »Mosaïque murale de Jordi Bonet, 1962Sur le mur extérieur situé au-dessus des entrées du pavillon Adrien-Pouliot (façade ouest)

Cette œuvre a été réalisée lors de la construction du pavillon Adrien-Pouliot. La mosaïque représente un homme sur l'épaule duquel s'appuie la tête d'une femme, et dont le bras droit, tendu vers l'avant, vient de lancer un oiseau dans l'espace. Cet oiseau est le symbole de l'envol de l'imagination et de la créativité, de la pensée, de la rechercheet de la connaissance. Des tuiles de céramique peintes mesurant chacune 40 cm de hauteur par 20 cm de largeur composent la mosaïque. L’œuvre a été restaurée en 2013, année du 50e anniversaire de son installation.

EN PASSANT... L’art public se défi nit comme « l’art localisé à l’extérieur des espaces et des conventions des galeries et des musées. » Il s’agit de travaux artistiques exécutés avec l’intention de les localiser dans un endroit public accessible à tous. Ainsi, les œuvres peuvent s’intégrer à l’architecture d’un bâtiment, embellir des espaces verts ou constituer un élément du mobilier urbain. Dans cette pratique singulière, les artistes doivent considérer les particularités du site choisi et collaborer avec différents intervenants tels que des représentants de l’État, des propriétaires, des architectes, des comités ou des membres de la communauté.

« ABSTRACTION »Sculpture de Jocelyne Alloucherie, 1994Au nord-est de l'entrée du pavillon Charles-Eugène-Marchand (façade est)

Cette sculpture a été réalisée lors de la construction du pavillon Charles-Eugène-Marchand. Par sa densité, sa massivité et sa fl uidité, l’œuvre abstraite, composée de quatre éléments, présente un lien avec le volume architectural compact et les zones de vides du pavillon. Du regard lointain, ou encore en angle, l’œuvre rappelle une superposition de toitures et d'horizons accentuée par la présence de la lumière sur les éléments de la sculpture.

« LE BATEAU IVRE »Sculpture de Francine Simonin, 1996Sur le mur ouest du hall de l'entrée principale des pavillons Maurice-Pollack et Alphonse-Desjardins, entre la Caisse populaire Desjardins de l'Université Laval et l'atrium du pavillon Alphonse-Desjardins

La sculpture illustre un extrait du poème « Le bateau ivre » écrit par l’auteur français Arthur Rimbaud. Cet extrait a été choisi pour souligner les notions de force, de déséquilibre et de mouvance exprimés par l'immensité du lieu : la vastitude du passage, l'atrium couronné d'une série d'ouvertures vitrées, le mur penché dans lequel viennent butter les structures des étages. Cet ensemble architectural donne l'impression d'être face à la coque d'un bateau à la dérive : le bateau ivre. L’œuvre a été réalisée lors de la construction du pavillon Alphonse-Desjardins et du réaménagement du pavillon Maurice-Pollack.

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Page 2: Sculpture de Un Musée à ciel ouvert · de l’agrandissement du pavillon Palasis-Prince. « HERMÈS » Sculpture de Marius Plamondon, 1951 À l'est de l'entrée 3 du pavillon Palasis-Prince

Le Parcours est une initiative du Bureau de la vie étudiante de la Direction des services aux étudiants de l’Université Laval. Cette seconde version, conçue en 2013, propose un parcours d’exploration commenté permettant de découvrir vingt-quatre œuvres d’art public parmi la collection de l’Université Laval. Ce projet interactif fait partie des activités organisées par le Comité de rayonnement de l’art de l’Université Laval (CRAUL). Il est également supporté par la Société du patrimoine urbain de Québec (SPUQ) en lien avec la Chaire UNESCO en patrimoine culturel de l’Université Laval. Le dépliant du parcours est toujours disponible en ligne ou, pour une version papier, au Bureau de la vie étudiante.

Nous offrons également le GéoParcours, un rallye avec GPS inspiré du géocaching.

Information sur les activités418 [email protected]/art-public

Les Collections de l’Université LavalBureau de la vie étudianteComité d’aménagement et de mise en œuvre (CAMÉO)Service des ImmeublesFonds de développement durable

À la découverte de l'art public à l'Université Laval

Le Parcours« ÉLANS, VERTIGES, VICTOIRES »Sculpture d’Yves Gendreau, 2012Devant le stade TELUS-Université Laval

L’œuvre a été réalisée lors de la construction du stade TELUS-Université Laval. Les arcs, les tubes courbés et les petits tubes colorés forment des tracés géométriques qui représentent le moment arrêté, fi gé, suspendu d’un jeu en mouvement. L’œuvre réunit plusieurs caractéristiques du sport et de l’activité physique telles le dynamisme, les couleurs et la force, ainsi que les notions d’opposition et de dépassement.

« FORCES ET FRAGILITÉ »Sculpture d’Helga Shlitter, 2003Au sud-ouest de l'entrée du pavillon des Services, sur le plancher de la section centrale du hall de l'entrée du pavillon des Services, et dans la section est de la cour intérieure ouest du pavillon des Services

La sculpture est composée de cinq formes distinctes. La première forme est un papillon. La seconde forme, incrustée au sol, reprend le dessin des ailes du papillon. Les trois autres formes, situées dans la cour intérieure ouest du pavillon des Services, présentent trois arbres imaginaires : l’arbre-laurier, l’arbre papillon-estragon et l’arbre-gazon.

« CARREFOUR »Sculpture d’Hélène Rochette, 1993Au sud-est de l'entrée du pavillon de l'Envirotron (façade sud)

La sculpture est composée de trois éléments situés de part et d'autre d'une intersection formée par un trottoir et un sentier. L'élément central est une fl eur schématisée à huit pétales identiques et dont le centre est vide. Les deux autreséléments sont davantage abstraits. Dressés verticalement,chacun d'eux dispose de caractéristiques semblables : une face avant présentant de larges ondulations, une face arrière plane, et deux faces latérales planes mais disposant d'une texture ondulante obtenue par brossage.

« ÉMERGENCE »Sculpture de Geneviève Roy, 1991Dans la section centrale de la roseraie Bon-Pasteur du jardin botanique Roger-Van den Hende

Sous le thème NATURE-HOMME-VILLE, la sculpture représente l’émergence de divers pôles d’attractions dansle développement des villes d’aujourd’hui en comparaisonavec les villes et villages d’autrefois qui étaient développésautour d’un centre, l’église. Présentée dans un jardin urbain, le schéma suggère la visualisation de l’osmose entre la nature, l’homme et la ville.

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EN PASSANT... Le Jardin botanique Roger-Van den Hende est un jardin pédago-gique et de recherche de six hectares, qui possède près de 4000 espèces et cultivars regroupés par famille botanique. Il constitue une collection unique de plantes indigènes du Québec et de plantes ornementales introduites d'Europe, d'Amérique et d'Asie. Il comprend un jardin d'eau, une collection de plantes herbacées et de rhododendrons, un arboretum et une roseraie. Le visiteur peut y observer une collection unique de plantes connues, méconnues ou rares, dans un aménagement des plus agréables. On peut visiter le Jardin du 1er mai au 30 octobre.

1 LE BATEAU IVRE

2 FONTAINE DU GRAND SÉMINAIRE

3 TU SERAS PÊCHEUR D'HOMMES

4 MOULAGE D'ŒUVRES ANTIQUES

5 ÉGALITÉ / ÉQUIVALENCE

6 HERMÈS

7 ABSTRACTION

8 FEUILLE / FLAMME

9 INUKSHUK

10 ARMOIRIES DE L'UNIVERSITÉ LAVAL

11 INTERSECTION

12 POUR LA SUITE DU MONDE...

13 LA MÉDECINE À QUÉBEC

14 LES SEPT ÉTAPES DE LA MÉDECINE

15 L'HOMME DEVANT LA SCIENCE

16 COLONNE-CAROTTE COLONNE-CITÉ COLONNE-FLUIDE COLONNE-VAISSEAU

17 TABLE COMMÉMORATIVE DE LA TRAGÉDIE DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE

18 CADRAN SOLAIRE

19 CONSÉQUENCE

20 VERTIGES

A ÉLANS, VERTIGES, VICTOIRES

B FORCES ET FRAGILITÉ

C CARREFOUR

D ÉMERGENCE