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1 IUFM d’Aix-Marseille PCL2 de mathématiques 2006-2007 Séminaire de didactique des mathématiques Résumés des séances Séance 1: mardi 5 septembre 2006 Programme de la séance. 1. Problématique et fonctionnement du Séminaire // 2. Forum des questions // 3. Observation & analyse 1. Problématique et fonctionnement du Séminaire 1.1. Le document de présentation de la formation et de sa validation comporte les précisions suivantes. 3.1. La rubrique Problématique et fonctionnement, comporte trois sous-rubriques, intitulées respectivement Le programme d’études, Questions de la semaine et Faisons le point. – La sous-rubrique Le programme d’études a pour objet de préciser les questions à étudier (elle prend place éventuellement dans le cadre des séances d’explicitation). Le programme du Séminaire inclut notamment quatre questions qui traversent tous les dispositifs de formation : évaluation, gestion de la diversité, éducation à la citoyenneté et travail en équipe. – La sous-rubrique Questions de la semaine requiert de chaque participant au Séminaire, chaque semaine ouvrable, qu’il consigne par écrit – au démarrage de la séance du mardi matin – une difficulté rencontrée dans le cadre de sa formation au métier de professeur de mathématiques, y compris bien sûr dans les stages de terrain, c’est-à-dire à l’occasion des enseignements qu’il assure ou auxquels il est associé. Les questions ainsi formulées sont regardées, sauf exception, comme des questions qui se posent à la profession à travers l’un de ses nouveaux membres, et non comme l’affaire personnelle de tel ou tel. Leur étude éventuelle dans le cadre de la formation concerne donc tout professionnel de l’enseignement des mathématiques, et pas seulement celui qui, ayant porté témoignage de la difficulté rencontrée, aura ainsi contribué au développement de la profession que cette année de formation doit promouvoir. – La sous-rubrique Faisons le point permet de faire un bilan de tout ou partie du travail réalisé au cours des séances précédentes ainsi que des difficultés sur lesquelles un travail complémentaire apparaît utile ou nécessaire. 1.2. Le programme d’étude se dessinera peu à peu, en relation étroite avec la rubrique des Questions de la semaine : a priori, il inclut en effet toute question professionnelle (en un sens très large de l’expression) qui peut se poser à un professeur de mathématiques, débutant ou non. 1.3. Pour commencer de repérer ce qui fait le « territoire » du professeur de mathématiques, territoire où vont se poser les questions que nous étudierons, on peut se référer à un texte toujours en vigueur (il date de 1997) présentant la Mission du professeur exerçant en collège, en lycée d’enseignement général et technologique ou en lycée professionnel : on en trouvera le texte intégral sur la partie Mathématiques du site de l’IUFM, sous la rubrique Documents / 2 nd degré (http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/mat/fi/pcl2/2A.TXT/2006-

Séminaire 2006-2007

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    IUFM dAix-MarseillePCL2 de mathmatiques2006-2007

    Sminaire de didactique des mathmatiques

    Rsums des sances

    Sance 1: mardi 5 septembre 2006

    Programme de la sance. 1. Problmatique et fonctionnement du Sminaire // 2. Forum desquestions // 3. Observation & analyse

    1. Problmatique et fonctionnement du Sminaire

    1.1. Le document de prsentation de la formation et de sa validation comporte les prcisionssuivantes.

    3.1. La rubrique Problmatique et fonctionnement, comporte trois sous-rubriques, intitulesrespectivement Le programme dtudes, Questions de la semaine et Faisons le point.

    La sous-rubrique Le programme dtudes a pour objet de prciser les questions tudier (elle prendplace ventuellement dans le cadre des sances dexplicitation). Le programme du Sminaire inclutnotamment quatre questions qui traversent tous les dispositifs de formation : valuation, gestion de ladiversit, ducation la citoyennet et travail en quipe. La sous-rubrique Questions de la semaine requiert de chaque participant au Sminaire, chaquesemaine ouvrable, quil consigne par crit au dmarrage de la sance du mardi matin une difficultrencontre dans le cadre de sa formation au mtier de professeur de mathmatiques, y compris bien srdans les stages de terrain, cest--dire loccasion des enseignements quil assure ou auxquels il estassoci. Les questions ainsi formules sont regardes, sauf exception, comme des questions qui seposent la profession travers lun de ses nouveaux membres, et non comme laffaire personnelle detel ou tel. Leur tude ventuelle dans le cadre de la formation concerne donc tout professionnel delenseignement des mathmatiques, et pas seulement celui qui, ayant port tmoignage de la difficultrencontre, aura ainsi contribu au dveloppement de la profession que cette anne de formation doitpromouvoir.

    La sous-rubrique Faisons le point permet de faire un bilan de tout ou partie du travail ralis au coursdes sances prcdentes ainsi que des difficults sur lesquelles un travail complmentaire apparat utileou ncessaire.

    1.2. Le programme dtude se dessinera peu peu, en relation troite avec la rubrique desQuestions de la semaine : a priori, il inclut en effet toute question professionnelle (en unsens trs large de lexpression) qui peut se poser un professeur de mathmatiques, dbutantou non.

    1.3. Pour commencer de reprer ce qui fait le territoire du professeur de mathmatiques,territoire o vont se poser les questions que nous tudierons, on peut se rfrer un textetoujours en vigueur (il date de 1997) prsentant la Mission du professeur exerant encollge, en lyce denseignement gnral et technologique ou en lyce professionnel : on entrouvera le texte intgral sur la partie Mathmatiques du site de lIUFM, sous la rubriqueDocuments / 2nd degr (http://www.aix-mrs.iufm.fr/formations/filieres/mat/fi/pcl2/2A.TXT/2006-

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    2007/documents_07.html). Ce texte indique que la mission du professeur et la responsabilit quelleimplique se situent dans le triple cadre du systme ducatif, des classes qui lui sont confieset de son tablissement dexercice . Il propose donc une description en trois volets desexigences qui simposent au professeur.

    a) Le premier volet est intitul Exercer sa responsabilit au sein du systme ducatif . On yrappelle que le professeur nest pas seul au monde avec la classe dont la responsabilit lui estpour partie confie, et quil doit constamment situer son intervention dans un cadre large.

    En fin de formation initiale le professeur connat ses droits et obligations. Il est capable de :

    Situer son action dans le cadre de la mission que la loi confre au service public dducation

    Le service public dducation est conu et organis en fonction des lves et des tudiants. Ilcontribue lgalit des chances (article 1er de la loi dorientation du 10 juillet 1989). Cela ncessiteque le professeur sache, pour des lves trs divers, donner sens aux apprentissages quil propose. Ilpermet ainsi lacquisition de savoirs et de comptences et contribue galement former de futursadultes mme dassumer les responsabilits inhrentes toute vie personnelle, sociale etprofessionnelle et capables dadaptation, de crativit et de solidarit (rapport annex la loi du 10juillet 1989).

    Contribuer au fonctionnement et lvolution du systme ducatif

    Le professeur doit tre mme de mesurer les enjeux sociaux de lducation et de son action au sein dusystme. Il doit galement connatre les textes essentiels concernant lorganisation du service public delducation, ses volutions et son fonctionnement. Il pourra ainsi se comporter en acteur du systmeducatif et favoriser son adaptation en participant la conception et la mise en uvre dinnovations, denouveaux dispositifs, de nouveaux programmes et diplmes.

    Conscient des enjeux que reprsente, pour ses lves, la continuit de laction ducative, il participeaux actions conduites pour faciliter les transitions entre les diffrents cycles denseignement.

    Capable daider ses lves atteindre les objectifs du cycle dans lequel ils sont scolariss, il doit aussiparticiper la dlivrance des diplmes de lducation nationale.

    Il est galement form collaborer la ralisation dactions de partenariat engages entreltablissement et son environnement conomique, social et culturel.

    b) Le deuxime volet est intitul Exercer sa responsabilit dans la classe. Il est lui-mmesubdivis en trois grands ensembles dexigences professionnelles que lon examinesuccessivement : le professeur doit connatre sa discipline, savoir construire des situationsdenseignement et dapprentissage, et savoir conduire sa classe.

    En fin de formation initiale, le professeur doit, pour tre capable denseigner, conformment sonstatut, une ou plusieurs disciplines ou spcialits :

    Connatre sa discipline

    Si, en fin de formation initiale, il ne peut tre en mesure de mobiliser toute ltendue des connaissancesde sa (ou ses) discipline(s) denseignement, il doit en matriser les notions fondamentales et pouvoir enmettre en uvre les dmarches spcifiques.

    Ceci implique quil sache situer ltat actuel de sa discipline, travers son histoire, ses enjeuxpistmologiques, ses problmes didactiques et les dbats qui la traversent. Il a rflchi la fonctionsociale et professionnelle de sa discipline, sa dimension culturelle et la manire dont elle contribue la formation des jeunes. La culture quil a acquise, disciplinaire et gnrale, lui permet de situer sondomaine denseignement par rapport aux autres champs de la connaissance. Il sait choisir et organiserles connaissances essentielles et les concepts fondamentaux ncessaires la structuration du savoirmais aussi choisir et mettre en uvre les dmarches pdagogiques lies ces connaissances, enfonction des lves quil a en charge.

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    Conscient du caractre global et de la cohrence que doit avoir la formation de llve, il a uneconnaissance prcise des diffrents niveaux auxquels sa discipline est enseigne et de leur articulation.Il a repr des convergences et des complmentarits avec dautres disciplines ainsi que des diffrencesde langage et de dmarche. Il a le souci dtablir des collaborations avec ses collgues de la mmediscipline et dautres disciplines ainsi quavec le professeur documentaliste. Il vite ainsi que ne sedveloppe chez les lves le sentiment dun clatement des savoirs et dune juxtaposition desmthodes. Quelle que soit la discipline quil enseigne, il a une responsabilit dans lacquisition de lamatrise orale et crite de la langue franaise et dans le dveloppement des capacits dexpression et decommunication des lves.

    Enfin, conscient de la ncessit de poursuivre sa propre formation tout au long de sa carrire pourcomplter et actualiser ses connaissances, amliorer ses dmarches et dvelopper ses comptences, ilest inform des diffrents supports de ressources documentaires, des modalits pour y accder ainsi quedes ressources de formation auxquelles il peut faire appel.

    Savoir construire des situations denseignement et dapprentissage

    En fin de formation initiale, le professeur est capable de concevoir, prparer, mettre en uvre et valuerdes squences denseignement qui sinscrivent de manire cohrente dans un projet pdagogiqueannuel ou pluriannuel.

    Llaboration de ce projet implique quil sache, dans le cadre des programmes et partir des acquis etdes besoins des lves, fixer les objectifs atteindre et dterminer les tapes ncessaires lacquisitionprogressive des mthodes ainsi que des savoirs et savoir-faire prescrits. Elle suppose galement quilsinforme des choix arrts par les autres professeurs de la classe et de sa discipline et en tiennecompte.

    Pour chaque squence, il dfinit, dans le cadre de sa progression, le (ou les) objectif(s) atteindre,slectionne les contenus denseignement, prvoit des dmarches et situations varies favorables lapprentissage, adaptes aux objectifs quil sest fixs et la diversit de ses lves.

    Il prvoit la succession des diffrents moments dune squence et en particulier lalternance des tempsde recherche, de tri et de synthse dinformations en utilisant, de manire approprie, les diffrentssupports, outils et techniques quil a choisis.

    Il est prpar tirer parti des possibilits offertes par les technologies dinformation et decommunication. Il sait prvoir lutilisation du centre de documentation et dinformation, se servir desquipements ncessaires lenseignement de sa discipline ainsi que des salles spcialises. Il sait, en unlangage clair et prcis, prsenter aux lves lobjectif et les contenus dune squence, les modalits dutravail attendu deux et la manire dont les rsultats seront valus. Il sait galement tre lcoute etrpondre aux besoins de chacun.

    Il conoit et met en uvre les modalits dvaluation adaptes aux objectifs de la squence. Il estattentif aux effets de lvaluation sur les lves et utilise outils et mthodes leur permettant didentifiertout autant leurs acquis que les savoirs et savoir-faire mal matriss.

    Il sait limportance accorder lvaluation dune squence denseignement dans le souci daccrotrela pertinence et lefficacit de sa pratique. Il sattache analyser les obstacles rencontrs dans ledroulement de la squence ainsi que les carts ventuels entre les rsultats attendus et obtenus. Il entient compte pour prparer la suite et modifier ventuellement le projet initial et le calendrier prvus.

    Conscient de limportance, pour les lves, dune cohrence ducative rsultant de pratiquesconvergentes au sein de lquipe enseignante, il confronte ses pratiques celles de ses collgues dans lecadre de concertations, notamment lors des conseils denseignement, et avec laide de lquipe dedirection et des corps dinspection.

    Dans les voies de formation qui incluent des stages ou des priodes de formation en entreprise, il saitanalyser les rfrentiels des diplmes, veiller larticulation de la formation donne dansltablissement et en milieu professionnel, participer la mise en place, au suivi et lvaluation enrelation avec les autres partenaires de la formation.

    Savoir conduire sa classe

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    Les comptences acquises par le professeur en fin de formation initiale doivent lui permettre, dans descontextes varis, de conduire la classe en liaison avec lquipe pdagogique.

    Le professeur a la responsabilit de crer dans la classe les conditions favorables la russite de tous.

    Matre duvre de lorganisation et du suivi de lapprentissage des lves qui lui sont confis, ilsattache en permanence leur en faire comprendre le sens et la finalit.

    Dynamisme, force de conviction, rigueur et capacit dcider sont ncessaires pour que le professeurassume pleinement sa fonction : communiquer lenvie dapprendre, favoriser la participation active deslves, obtenir leur adhsion aux rgles collectives, tre garant du bon ordre et dun climat propice untravail efficace. Il est attentif aux tensions qui peuvent apparatre. Il exerce son autorit avec quit.

    Il sait susciter et prendre en compte les observations et les initiatives des lves sans perdre de vue lesobjectifs de travail. Il favorise les situations interactives et sait mettre en place des formes collectivesde travail et dapprentissage. Il sattache donner aux lves le sens de leur responsabilit, respecteret tirer parti de leur diversit, valoriser leur crativit et leurs talents, dvelopper leur autonomiedans le travail et leur capacit conduire un travail personnel dans la classe ou en dehors de la classe. Ilfait preuve douverture, il peut modifier la dmarche choisie initialement. Il est prpar sadapter des situations inattendues sur le plan didactique, pdagogique ou ducatif.

    Il est capable didentifier et danalyser les difficults dapprentissage des lves, de tirer le meilleurparti de leurs russites, et de leur apporter conseils et soutien personnaliss avec le souci de les rendreacteurs de leurs progression. Il veille la gestion du temps en fonction des activits prvues, desinterventions et difficults des lves ainsi que des incidents ventuels de la classe.

    Il sait utiliser lespace et le geste et placer sa voix. Il sait choisir le registre de langue appropri ; sesmodalits dintervention et de communication sont ajustes en fonction des activits proposes et de larceptivit des lves.

    Il a conscience que ses attitudes, son comportement constituent un exemple et une rfrence pourllve et quil doit en tenir compte dans sa manire de se comporter en classe.

    c) Le troisime volet, enfin, sintitule Exercer sa responsabilit dans ltablissement.

    Le professeur exerce le plus souvent dans un tablissement public local denseignement, ou bien dansun tablissement priv sous contrat dassociation. Il est plac sous lautorit du chef dtablissement.

    Le professeur a le souci de prendre en compte les caractristiques de son tablissement et des publicsdlves quil accueille, ses structures, ses ressources et ses contraintes, ses rgles de fonctionnement. Ilest sensibilis la porte et aux limites des indicateurs de fonctionnement et dvaluation destablissements.

    Il est partie prenante du projet dtablissement quil contribue laborer et quil met en uvre, tel quila t arrt par le conseil dadministration, avec lensemble des personnels et des membres de lacommunaut ducative.

    Un professeur nest pas seul ; au sein de la communaut scolaire, il est membre dune ou plusieursquipes pdagogiques et ducatives. Il est prpar travailler en quipe et conduire avec dautres desactions et des projets. Il a le souci de confronter ses dmarches, dans une perspective dharmonisationet de cohrence, avec celles de ses collgues. Il peut solliciter leur aide, ainsi que le conseil et lappuides quipes de direction et des corps dinspection.

    Il sait quel rle jouent dans ltablissement tous ceux qui, quel que soit leur emploi, participent sonfonctionnement.

    Il connat les diffrentes instances de concertation et de dcision, il est conscient des responsabilitsquil y exerce ou peut tre appel y exercer. Il sait quil a participer llaboration de la politique deltablissement.

    Le professeur est attentif la dimension ducative du projet dtablissement, notamment lducation la citoyennet, et ce, dautant plus que ltablissement est parfois le seul lieu o llve trouve represet valeurs de rfrence.

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    Il connat limportance du rglement intrieur de ltablissement et sait en faire comprendre le sens ses lves. Il est capable de sy rfrer bon escient. De mme, il connat et sait faire respecter lesrgles gnrales de scurit dans ltablissement.

    Le professeur doit pouvoir tablir un dialogue constructif avec les familles et les informer sur lesobjectifs de son enseignement, examiner avec elles les rsultats, les aptitudes de leurs enfants, lesdifficults constates et les possibilits de remdiation, conseiller, aider llve et sa famille dansllaboration du projet dorientation. Il participe au suivi, lorientation et linsertion des lves encollaboration avec les autres personnels, denseignement, dducation et dorientation. Au sein desconseils de classe, il prend une part active dans le processus dorientation de llve.

    Il connat les responsabilits dvolues aux professeurs principaux.

    Il est prpar tablir des relations avec les partenaires extrieurs auprs desquels il peut trouverressources et appui pour son enseignement comme pour raliser certains aspects du projetdtablissement. Dans un cadre dfini par ltablissement, et sous la responsabilit du chefdtablissement, il peut tre appel participer des actions en partenariat avec dautres services deltat (culture, jeunesse et sports, sant, justice, gendarmerie, police...), des collectivits territoriales etdes pays trangers, des entreprises, des associations et des organismes culturels, artistiques etscientifiques divers. Il est capable didentifier les spcificits des apports de ces partenaires.

    1.4. Pour tre en accord avec les prescriptions prcdentes, le professeur doit notamment setenir inform des orientations et des enjeux de la politique scolaire que le ministre delducation nationale a conue et quil sefforce de mettre en uvre.

    a) Dans ce contexte, les professionnels de lenseignement doivent par exemple prendreconnaissance de la circulaire de rentre qui, chaque anne, prpare la rentre scolaire.

    On trouvera sur le site Internet de lIUFM, sous la rubrique dj indique plus haut et sousle titre Rentre 2006, la circulaire concernant la prsente rentre.

    On reproduit ci-aprs, simplement, et pour une premire information, les titres et sous-titresde cette longue circulaire.

    Chaque participant indique sur la feuille o il rdigera dans quelques instants sa question dela semaine un ou deux thmes ou sujets propos desquels il souhaiterait idalement disposerdune information plus approfondie. Pour rendre la chose plus facile, on a numrot les itemsfigurant ci-aprs.

    II Au collge, matriser les connaissances et les comptences du socle commun

    II.1. Les programmes personnaliss de russite ducative (PPRE)

    II.2. Les dispositifs en alternance en quatrime

    II.3. Loption facultative de dcouverte professionnelle de 3 heures

    II.4. Le module de dcouverte professionnelle de 6 heures

    II.5. Les dispositifs drogatoires en 3e

    II.6. Les enseignements adapts

    II.7. De nouveaux contenus pour les enseignements suivants entrent en vigueur la prochaine rentre

    II.8. Une note de vie scolaire sera instaure la rentre 2006

    II.9. Le socle commun de connaissances et de comptences

    II.10. Matriser les technologies de linformation et de la communication (TIC) et les mettre au servicede tous les enseignements

    III Concevoir lorientation comme une partie intgrante de la dmarche ducative

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    IV Refonder lducation prioritaire

    V Russir la scolarisation des lves prsentant un handicap

    Russir la mise en uvre des maisons dpartementales des personnes handicapes (MDPH), enapplication de la loi no 2005-102 du 11 fvrier 2005

    VI Mieux sinsrer grce la voie professionnelle

    VI.1. Laide aux lves pour laccs aux stages

    VI.2. La dlivrance du label lyce des mtiers

    VI.3. Le dveloppement de lapprentissage en EPLE

    VI.4. La prvention des sorties sans qualification

    VI.5. La formation continue des adultes

    VI.6. La validation des acquis de lexprience

    VII Rnover lenseignement des langues vivantes trangres

    VII.1. La mise en place de nouveaux programmes de langues trangres au collge

    VII.2. La poursuite de lallgement des effectifs en langue vivante au lyce

    VII.3. Lvaluation des comptences orales des lves au baccalaurat Sciences et technologies de lagestion (STG)

    VII.4. La simplification des modalits de correction des preuves spcifiques conduisant la doubledlivrance du baccalaurat franais et de lAbitur

    VIII Au lyce gnral et technologique, accompagner la rnovation des enseignements

    VIII.1. Enseignements scientifiques : une meilleure orientation vers les tudes scientifiques delenseignement suprieur et un rquilibrage filles-garons

    VIII.2. Rnovation de la srie Sciences et technologie de la gestion (STG)

    VIII.3. Travaux personnels encadrs

    VIII.4. De nouveaux contenus pour les enseignements suivants

    IX Conforter le pilotage pdagogique de lEPLE : installer le conseil pdagogique, laborer leprojet dtablissement, exprimenter et contractualiser

    IX.1. Le conseil pdagogique

    a) Composition du conseil pdagogique

    b) Attributions du conseil pdagogique

    IX.2. Projet dtablissement

    a) Lducation artistique et culturelle

    b) Droit lexprimentation

    IX.3. Contrat dobjectifs

    X Prvenir la violence et dvelopper lducation la responsabilit

    X.1. La prvention de la violence

    X.2. Lducation la responsabilit

    a) Une ducation qui sinscrit dans la vie mme des tablissements

    b) Une ducation qui participe la formation des lves dans quatre domaines principaux

    Les questions de dveloppement durable font dsormais partie intgrante de la formation des lves Les principes de mixit et dgalit entre les sexes ont t raffirms dans la loi pour lavenir delcole.

    La mise en uvre du programme quinquennal de prvention et dducation relatif la sant deslves doit tre poursuivie

    Lducation la prvention des comportements risques

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    1.5. Passons la rubrique des Questions de la semaine (qui, partir de la sance prochaine duSminaire, ouvrira chaque sance).

    a) On a vu que le programme de travail du sminaire dcoulera pour une part essentielle deces questions.

    Les questions de la semaine permettent chacun, chaque semaine, de sexprimer ensinterrogeant et en interrogeant.

    Toute question pose est consultable par chacun des participants sur le site Internet delIUFM : cette consultation suppose un mot de passe qui ne doit pas tre diffus lextrieurde la promotion.

    Mise ainsi par crit et rendue publique lintrieur du Sminaire , une question de lasemaine devient ipso facto un problme pos devant le Sminaire, mme si les dynamiquesen cours conduisent diffrer le travail collectif sur tel ou tel de ces problmes.

    Cest par les questions de la semaine que passe une part fondamentale de lapport desparticipants au travail du Sminaire, notamment sous la forme de remontes du terrain ,quil sagisse du stage en responsabilit ou des autres stages : les prendre au srieux est unedimension du respect que chacun doit porter la formation, aux formateurs et aux forms.

    b) Chacun prend donc un temps de rflexion pour procder un examen des difficultsprincipales quil a pu rencontrer jusquici, puis en slectionne une ou deux quil rdigesoigneusement, de faon concise, mais clairement explicite. On pourra pour cela retenir lemodle de prsentation ci-aprs.

    JourneJourneJourneJourne 1 (5 septembre 2006) 1 (5 septembre 2006) 1 (5 septembre 2006) 1 (5 septembre 2006)TuteurTuteurTuteurTuteur : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS]

    Mathilde Mathilde Mathilde Mathilde PeyronPeyronPeyronPeyronClasseClasseClasseClasse : 4 : 4 : 4 : 4eeee (et soutien en 5 (et soutien en 5 (et soutien en 5 (et soutien en 5eeee))))

    Comment faut-il remplir le cahier de textes de la classeComment faut-il remplir le cahier de textes de la classeComment faut-il remplir le cahier de textes de la classeComment faut-il remplir le cahier de textes de la classe ? ? ? ?

    1.6. La rubrique Faisons le point na pas lieu dtre aujourdhui : elle nexistera dailleursque de temps en temps, lorsquil y aura matire faire le point !

    a) En rfrence au travail de la journe de rentre (qui sest droule en deux demi-journes,le mercredi 30 aot de 10 h 12 h 30 et le jeudi 31 aot de 9 h 12 h 15), on peut rappeler icila diffusion de la notice intitule Premire rentre des classes. Notons que cette notice a tmise en ligne dans une version dores et dj retouche (par rapport la version imprimediffuse jeudi 31 aot) : dans la sous-section 3.3, au lieu de

    Les programmes scindant le corpus mathmatique tudier en trois ou quatre grands domaines (engros : Calcul, Gomtrie, Statistique, auxquels sajoutent au collge le domaine des Grandeurs)

    il fallait lire en effet

    Les programmes scindant le corpus mathmatique tudier en trois ou quatre grands domaines (engros : Calcul, Gomtrie, Statistique, auxquels sajoutent au collge, en 6e et 5e, le domaine desGrandeurs et mesures)

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    b) Comme tous les documents qui seront diffuss et tudis, cette notice appelait etappelle ! un examen attentif, scrupuleux de la part de chacun : les difficults quon peut ytrouver peuvent bien entendu faire lobjet de questions de la semaine , ce qui conduiraalors le Sminaire revenir sur ltude de la notice.

    c) Un point mrite dtre demble soulign : celui des rvisions.

    Anticipant sur le Forum des questions qui suivra, mentionnons dabord, ici, les questionsposes ce propos lors de la sance de rentre du mercredi 30 aot.

    1. Est-il judicieux de commencer par quelques heures de rvisions ? (Si les lves proviennent dediffrents tablissements, par exemple, il peut y avoir de grosses diffrences de niveau.) Ainsi, peut-onenvisager une interrogation ds le dbut qui servirait dvaluation ? (NG, MJ, 3e, 0)

    2. En 2de, doit-on commencer chaque chapitre en prsentant quelques exercices de rappel de 3e ouprendre plus de temps pour les dfinitions et les proprits du nouveau chapitre ? (SG, OS, 2de, 0)

    3. Faut-il prvoir des rvisions en dbut danne scolaire ? (SM2, MJ, 4e, 0)

    4. Premier cours : que faire ? Rvisions ? Interrogations ? (ALP, CR, 2de, 0)

    Rappelons maintenant ce que la notice Premire rentre des classes indique ce sujet.

    3.5. Le dmarrage du travail doit viter deux grands cueils. En premier lieu, ce serait faire fausseroute que de se lancer htivement dans des rvisions formelles et systmatiques au risque de syenliser. Tout loppos, le professeur engagera demble la classe dans ltude dun thmemathmatique neuf, inscrit au programme de lanne qui commence, relevant cependant dun domaineet dun secteur mathmatiques dj quelque peu familiers (on doit proscrire ici le totalementnouveau autant que le totalement ancien ), mais comportant des lments mathmatiques indits etsignificatifs. Ltude de ce thme, comme celle des thmes qui lui succderont, constituera alors lecadre o intgrer, le cas chant, les rappels fonctionnellement utiles, dont une partie non ngligeablepourra au reste faire lobjet dun travail hors classe des lves, avec, bien entendu, mise en forme dansla synthse relative au thme tudi.

    La proscription de rvisions formelles et systmatiques est ancienne et a t confirmepar les textes rcents gouvernant lenseignement des mathmatiques au collge, comme lemontre cet extrait de lIntroduction gnrale pour le collge qui prcde le programme de 6e

    entr en vigueur en septembre 2005.

    3. Organisation des apprentissages et de lenseignement3.2. Une prise en compte des connaissances antrieures des lves

    Lenseignement prend en compte les connaissances antrieures des lves : mise en valeur des pointsforts et reprage des difficults de chaque lve partir dvaluations diagnostiques. Ainsilenseignement peut-il tre organis au plus prs des besoins des lves, en tenant compte du fait quetout apprentissage sinscrit ncessairement dans la dure et sappuie sur les changes qui peuventsinstaurer dans la classe.Il convient de faire fonctionner les notions et outils mathmatiques tudis au cours des annesprcdentes dans de nouvelles situations, autrement quen reprise ayant un caractre de rvision. Ensixime, particulirement, les lves doivent avoir conscience que leurs connaissances voluent parrapport celles acquises lcole primaire.

    La remarque sur la classe de 6e sapplique plein, pour des raisons analogues, la classe de2de. On ne procdera pas, par exemple, une rvision in vacuo des identits remarquables ; en

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    revanche, on nhsitera pas sarrter sur ce thme ds lors que lune ou lautre des identitsremarquables apparatra utile (voire indispensable) dans le cadre dun travail mathmatiqueportant sur un thme neuf, propre au programme de 2de. Si par exemple on cherche identifierles nombres entiers n qui peuvent scrire sous la forme dune diffrence de deux carrs (n =a2 c2), on peut tre amen considrer diffrents cas : a pair et b impair, a pair et b pair, aimpair et b pair, a impair et b impair. Dans ce dernier cas, ainsi, on se confrontera uneexpression de la forme (2m + 1)2 (2p + 1)2, ce qui pourra entraner la mise en uvre delune ou lautre des stratgies de calcul ci-aprs :

    (2m + 1)2 (2p + 1)2 = (4m2 + 4m + 1) (4p2 + 4p + 1)

    = 4(m2 p2) + 4(m p) = 4(m p)(m + p + 1).

    (2m + 1)2 (2p + 1)2 = [(2m + 1) (2p + 1)][(2m + 1) + (2p + 1)]

    = [2(m p)][2(m + p + 1)] = 4(m p)(m + p + 1).

    Cest loccasion de ce travail que la classe reviendra brivement aux identits remarquables,et cela dans un seul but : en faire un usage appropri dans le travail mathmatique indiqu.Notons que le rsultat obtenu ci-dessus conduit se poser cette question : tout entier multiplede 4 scrirait-il comme une diffrence de carrs ? Pour y rpondre, on pourra noter quelon a 4k = (k + 1)2 (k 1)2 : cette fois, on fera donc fonctionner les identits remarquables lenvers . Etc.

    d) On clora cette rubrique en se penchant sur cette autre question.

    Pendant le stage en responsabilit, est-ce quon est responsable de la classe ds le premier jour et 100 %, cest--dire contrles et examens ? (IIP, CR, 4e & demi-5e, 0)

    La rponse, ici, est des plus simples : cest oui ! Mais on notera que certaines dcisions seprennent en concertation : ainsi en va-t-il, sil en existe, des contrles communs aux classesdun mme niveau scolaire par exemple.

    2. Forum des questions

    2.1. Programmer ltude

    a) Plusieurs des questions de la rentre porte sur la programmation de ltude. On lesreproduit ci-aprs.

    1. Doit-on ds le dbut prvoir un planning prvisionnel annuel concernant le programme de la classe ?Si oui, comment fait-on ? (OB, OS, 5e, 0)

    2. Jai du mal me faire une ide du temps que va prendre une squence de cours. Est-ce que le PCPnous aide pour a ? (WB, MJ, 4e, 0)

    3. Comment rpartir lensemble du programme de 4e ? Cest--dire combien de temps doit-on passerpour le cours, les exercices suivant les chapitres, etc. ? (KE, MJ, 4e, 0)

    4. Jai pour linstant du mal valuer le temps accorder chaque chapitre du programme. Commentvaluer ce temps ? (JN, CR, 4e, 0)

    5. tablir une progression et faire une planification des cours de lanne en fonction du programme.(ALP, CR, 2de, 0)

  • 10

    6. Comment mettre en place une progression pour savoir dans quel ordre je vais prendre leprogramme ? (SH, CR, 4e, 0)

    7. Est-ce que je dois me baser pour la progression sur un manuel ? Comment lier les diffrentes partiesdu programme ? (ML, MJ, 2de, 0)

    8. Quelle doit tre la progression des cours en 2de ? Est-ce nous qui devons la construire ? Je nai rientrouv dans le document daccompagnement. (FL, MJ, 2de, 0)

    9. Quelle progression adopter pour une classe de 2de ? Faut-il commencer par les chapitres dervision ? (PP, MJ, 2de, 0)

    b) Comme il en ira quasiment toujours, on apporte ci-aprs quelques matriaux pour btirune rponse cette rponse , elle, tant construire concrtement dans lorganisation dutravail de la classe considre.

    Il faut en effet sefforcer dtablir ds le dbut de lanne une programmation sur lannede la matire tudier. Cette programmation doit tre regarde notamment lorsquondbute avec un type de classe donn comme indicative et rvisable : des bilans et desmises jour subsquentes devront intervenir rgulirement.

    Il arrive quune telle programmation soit impose, au moins partiellement, du fait delexistence dans ltablissement dune progression commune pour les classes du mmeniveau que celle considre. Cette programmation nimpose vritablement, en gnral, que derespecter certains points de rendez-vous correspondant aux preuves communes aux classesconcernes ; mais elle constitue alors un cadre temporel dans lequel il convient de se glisser.

    Sil nexiste pas de tel cadre, il revient au professeur de le crer ventuellement enconcertation avec dautres professeurs intervenant dans des classes de mme niveau. Il va desoi que, pour cette tche comme pour toute autre, un professeur stagiaire peut rechercherlaide de son PCP. En revanche, il est vrai que le programme et le documentdaccompagnement sont peu ou prou muets sur lorganisation dune programmation : laraison en est, apparemment, que cela relve de la libert pdagogique du professeur

    Comment crer un tel cadre ? Que lon dbute dans lenseignement ou que lon dbute avectel type de classes linstar dun professeur qui, ayant enseign au collge pendant desannes, enseigne pour la premire fois en 2de par exemple , on manque dun certain nombredlments danalyse clinique qui permettraient de tenter dlaborer ab ovo uneprogrammation personnelle . Aussi on gagnera se rfrer des laborations qui,implicitement ou explicitement, tirent profit dun savoir dobservation accumul au fil deplusieurs annes denseignement.

    On peut aujourdhui trouver sur lInternet diverses propositions, telle la suivante, qui figuresur le site Mathadora (d, semble-t-il, Pierre Amigo, ancien lve de lIUFM dAix-Marseille), ladresse http://mathadora.free.fr/lycee/seconde.html#prog.

    Chapitre 1 : Outil de calcul pour la seconde (1 sem) Organiser un calcul la main ou la machine. Reconnatre la forme dune expression algbrique (somme, produit, carr, diffrence de deux carrs). Modifier une expression, la dvelopper, la rduire selon lobjectif poursuivi. Rsoudre algbriquement une quation ou une inquation se ramenant au premier degr.

    Chapitre 2 : Outil de gomtrie (2 sem)

  • 11

    Utiliser pour rsoudre des problmes, les configurations et les transformations tudies en collge, enargumentant laide de proprits identifies.

    Chapitre 3 : Les nombres (2,5 sem) Dcomposer un entier en produit de facteurs premiers. Connatre la nature et les critures dun nombre. Distinguer un nombre dune de ses valeurs approches. Savoir donner un ordre de grandeur. Savoir donner la valeur absolue dun nombre. Calculer la distance entre deux nombres. Choisir un critre adapt pour comparer des nombres. Caractriser des lments dun intervalle et le reprsenter. Organiser un calcul la main ou la machine. Limites de la calculatrice.

    Chapitre 4 : Gomtrie dans lespace (2,5 sem) Manipuler, construire et reprsenter des solides (patrons, perspective cavalire) Effectuer des calculs simples de longueur, aire ou volume. Connatre les positions relatives de droites et plans de lespace. Connatre et utiliser les rgles dincidences.

    Chapitre 5 : Notion de fonction (2,5 sem) Identifier la variable et son ensemble de dfinition pour une fonction dfinie soit par une courbe, soitpar un tableau de donnes, soit par une formule. Dterminer limage dun nombre. Dcrire avec un vocabulaire adapt (fonction croissante, fonction dcroissante, maximum, minimum)ou un tableau de variations, le comportement dune fonction dfinie par une courbe. Dessiner une reprsentation graphique compatible avec un tableau de variation. Rsoudre graphiquement des quations ou des inquations du type : f(x) = k ; f(x) < k ; f(x) = g(x) ;f(x) < g(x).

    Chapitre 6 : Statistiques (1) (2 sem) Rflchir sur la nature des donnes traites, et sappuyer sur des reprsentations graphiques pourjustifier un choix de rsum. Savoir ce quest la moyenne, la mdiane, la classe modale, la moyenne lague et ltendue dune

    srie statistique quantitative. Savoir calculer de plusieurs manires la moyenne dune srie de nombres. Utiliser les proprits de linarits de la moyenne dune srie statistique.

    Chapitre 7 : Fonctions affines (2,5 sem) Identifier lenchanement des fonctions conduisant de x f(x) quand f est une fonction affine. Caractriser les fonctions affines par le fait de laccroissement de la fonction est proportionnel laccroissement de la variable. Connatre une reprsentation graphique dune fonction affine. Etude du sens de variation dune fonction affine. Rsoudre graphiquement une quation ou une inquation se ramenant au premier degr. Mise en quation dun problme. Utiliser un tableau de signe pour rsoudre un inquation ou dterminer le signe dune fonction

    Chapitre 8 : Triangles semblables (2 sem) Reconnatre des triangles isomtriques. Reconnatre des triangles de mme forme. Construction de tels triangles. Rsoudre des problmes mettant en jeu formes et aires.

    Chapitre 9 : Fonction carr (1 sem)

    Etablir le sens de variation et reprsenter graphiquement la fonction : x a x2

    Comparer a, a2 et a3 lorsque a est positif.

  • 12

    Reconnatre diffrentes critures dune mme expression et choisir la forme la plus adapte au travaildemand.

    Identifier lenchanement des fonctions conduisant de x f(x) quand f est donne par une formule.

    Chapitre 10 : Statistique (2) (2 sem) Simulation et fluctuation dchantillonnage. Concevoir et mettre en uvre des simulations simples partir dchantillons de chiffres au hasard.

    Chapitre 11 : Vecteurs et reprage (2,5 sem) Multiplication dun vecteur par un rel. Reprer les points dun plan, des cases dun rseau carr ou rectangulaire, interprter les cartes et les

    plans. Un repre tant fix, exprimer la colinarit de deux vecteurs ou lalignement de trois points.

    Chapitre 12 : Fonction inverse et autres fonctions (2,5 sem)

    Etablir le sens de variation et reprsenter la fonction x a 1x.

    Connatre la reprsentation graphique de x a cos x et de x a sin x. Identifier lenchanement des fonctions de x f(x) quand f est donne par une formule. Equation et inquations de premier degr.

    Chapitre 13 : Equation de droites et systmes (1,5 sem) Caractriser analytiquement une droite. Reconnatre que deux droites sont parallles. Dterminer le nombre de solution dun systme de deux quation deux inconnues. Rsoudre des problmes conduisant de tels problmes.

    Mais attention : mme si un professeur reprend ne varietur une proposition deprogrammation trouve ici ou l (y compris sur un site Internet officiel , comme il en va ladresse http://mathematiques.ac-bordeaux.fr/peda/lyc/progressions/2/prog_sec.htm), il resteentirement responsable du choix quil fait . En particulier, il ne saurait en rien sautoriser de lauteur, souvent anonyme, de la progression quil aurait ainsi reprise soncompte.

    On trouve bien sr des propositions de progression relatives aux autres classes. Ce qui suitfigure ainsi sur le site dun collge de Villeneuve dAsq (http://collegetriolo.free.fr/). Maiscette proposition appelle un regard critique svre on notera par exemple quon y rduit lestrois domaines composant le programme de mathmatiques deux seulement, Algbre et Gomtrie !

    Algbre Gomtrie

    Statistiques

    Nombres relatifs

    Nombres relatifs

    Fractions

    Puissance

    * Puissance de 10* Ecriture scientifique

    Proportionnalit

    * Tableaux et graphique

    Triangle rectangle

    * Proprits* Cercle circonscrit* Mdiatrices

    Pythagore

    * Thorme etrciproque

    Distance et tangente

    Droite des milieux

    Thals

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    Droites remarquables

    * Hauteur

    Rappels sur les aires

    Gomtrie dans lespace

    * Pyramide

    Premier devoir commun de 4e

    Fin janvier

    Calcul littral

    * Simplification* Valeur duneexpression

    Equation et ingalit

    Trigonomtrie

    * Cosinus

    Droites remarquables

    * Mdianes etbissectrices

    Deuxime devoir commun de 4e

    Fin mars

    Puissance

    Proportionnalit

    * Pourcentages et indice

    * Vitesse moyenne

    Translation

    Gomtrie dans lespace

    * Cne

    Pour btir sa propre programmation, on peut aussi se rfrer au manuel de la classe, ou,mieux peut-tre, un ouvrage dexercices (do sont limines les surcharges cosmtiquesqui prolifrent dans certains manuels). Supposons ici un ouvrage de ce type qui, pour la classede 2de, propose un dcoupage en 10 chapitres . Si lon compte prudemment 30 semaines (laprogression de 2de reproduite plus haut ne compte que sur 27,5 semaines), on aboutit, pourchacun des chapitres , une dure ouvrable de 3 semaines, cest--dire en lespce 9heures en classe entire et 3 heures en module : cest lintrieur de ce budget temps quelon situera dabord chacun des chapitres considr.

    La programmation interne un chapitre , cest--dire un thme (voire un secteur)composant le programme, est plus dlicate : cest l un problme sur lequel on reviendra dansla suite mme de cette sance.

    2.2. Devoirs la maison

    a) La question suivante a t souleve.

    Est-ce que les devoirs la maison sont rellement formateurs ? (MB, CR, 2de, 0)

    b) La question semble traduire une opinion dubitative. Les textes gouvernant lenseignementdes mathmatiques ne laissent toutefois gure de place au doute.

    c) Pour la classe de 2de, par exemple, le document daccompagnement comporte desdveloppements dnus dambigut sur ce thme : on les reproduit ci-aprs.

    3. Lorganisation et le suivi du travail personnel des lves en dehors de la classe

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    Lorganisation et le suivi du travail personnel des lves constituent une composante fondamentale delactivit du professeur, puisque ce travail personnel est essentiel dans la formation . Cest aussi,pour le professeur, la premire tape de lindividualisation, et un outil prcieux pour la gestion delhtrognit.

    Le travail personnel des lves en mathmatiques en dehors de la classe se rpartit grossirement entreles travaux donns dun cours lautre, crits ou non, et les travaux de rdaction en temps libre remettre dans des dlais plus longs, qui sont comments ci-aprs.

    LorganisationLe professeur choisit des travaux de nature varie, allant de la rdaction de solutions de problmesbauches en classe jusqu la rdaction aprs recherche collective ou non dun problme construit envue dun rsultat significatif (au niveau considr), en passant par la rsolution dexercicesdapplications, la construction de figures, le compte rendu et lanalyse dun texte mathmatique (adaptau niveau), lanalyse de documents de la vie courante, la production dun document construit avec unlogiciel Limagination et la libert du professeur peuvent ici sexprimer pleinement ds linstant quilpoursuit les objectifs de formation qui lui ont t soumis. Cest cette occasion quil pourra adapter lanature, le niveau de ces travaux, et lexigence qui y est attache la progression gnrale, mais aussiaux besoins quil aura relevs chez chaque lve.

    La frquence de ces travaux doit tre leve. Cest leur longueur et leur niveau dexigence qui doiventtre moduls.

    Le suiviLe professeur peut suivre, au fil du temps imparti, les progrs des travaux quil a proposs, et apportersi ncessaire une aide, afin dviter les blocages striles. Des annotations, modules selon les lves etles copies, dtailles pour certains et plus globales pour dautres, dispensent dune correction complteen classe entire ; elles contribuent lindividualisation de lenseignement et, par leur valeurdencouragement, confortent les liens de confiance entre le professeur et ses lves.

    d) Ces considrations valent aussi pour le collge : dans lIntroduction gnrale pour lecollge dj cite, on lit par exemple ce qui suit.

    3.7. Le travail personnel des lves

    En tude ou la maison, ce type de travail est ncessaire non seulement pour affermir lesconnaissances de base et les rinvestir dans des exemples simples mais aussi pour en largir le champde fonctionnement et susciter ainsi de lintrt pour lactivit mathmatique. Il contribue aussi habituer llve lindispensable rgularit dun travail autonome, complmentaire de celui ralisavec le professeur. Il peut prendre diverses formes : rsolution dexercices dentranement, combine avec ltude de la leon pour asseoir lesconnaissances ; travaux individuels de rdaction pour dvelopper les capacits dexpression crite et la matrise de lalangue ; rsolution de problmes varis (exercices de synthse, nigmes, jeux mathmatiques) pour mettreen uvre des dmarches heuristiques en temps non limit ; construction dobjets gomtriques divers (frises, pavages, solides, ) en utilisant ou nonlinformatique ; lectures ou recherches documentaires, en particulier sur lhistoire de la discipline ou plusgnralement des sciences pour enrichir les connaissances ; constitution de dossiers sur un thme donn.La correction individuelle du travail dun lve est une faon den apprcier la qualit et de permettre son auteur de lamliorer, donc de progresser.

    Le travail personnel propos en classe aux lves peut prendre chacune des formes dcrites ci-dessus,en tenant compte, chaque fois, de la dure impartie. Il faut veiller un bon quilibre entre ces diversesactivits.

    Ces travaux peuvent tre diffrencis en fonction du profil et des besoins des lves.

  • 15

    e) Dune faon gnrale, on se reportera au document du groupe mathmatique delInspection gnrale sur Les travaux crits des lves en mathmatiques au collge et aulyce (on le trouvera sur le site de lIUFM sous le titre Travaux crits en mathmatiques ).

    2.3. Autorit & discipline

    a) Plusieurs questions soulvent le problme de lautorit du professeur : on les reproduit ci-dessous.

    1. Lors du premier contact avec la classe (prsentation ou cours), comment faut-il faire pour simposer,avoir une autorit sur les lves ? (TB, CR, 4e, 0)

    2. Comment russir lquilibre entre discipline et souplesse pour que les conditions dans la classesoient optimales ? (AB, OS, 3e, 0)

    3. Jai dj eu ce genre dexprience et de questionnement en tant quassistant dducation : savoirplacer la limite entre professeur et lves afin 1) de savoir rester assez proche de leurs proccupationset tre leur coute ; 2) de pouvoir garder son autorit tout moment. (CL, OS, 4e, 0)

    b) Le problme soulev est immense : on le travaillera donc au long cours. Pour amorcer cetterflexion, on mditera dabord sur les lignes qui ouvrent le chapitre consacr lautorit dansun ouvrage rcent, auquel on pourra plus gnralement se rfrer, Les nouveaux ados.Comment vivre avec ? (sous la direction de Brigitte Canuel, Bayard, Paris, 2006). Lauteur deces lignes est Serge Hfez, psychiatre, psychanalyste, responsable de lunit de thrapiefamiliale du service de psychiatrie de lenfant et de ladolescent lhpital de la Piti-Salptrire, Paris : le chapitre qui lui est d sintitule sans ambigut LAutorit. Ce nestpas lado qui dcide ; le propos est cependant plus gnral.

    Lautorit est avant tout un processus de sparation qui permet une hirarchie. Deux personnes peuventse reprer laide de cette frontire qui les spare. En cela, lautorit diffre totalement de la svrit,de la contrainte ou encore de la violence. Elle repose sur lacceptation intrieure, chez les deux parties,de cette hirarchie et donc de cette sparation. Elle signifie : nous ne sommes pas au mme niveau,nous ne sommes pas semblables, pas les mmes.

    c) Le point de vue prcdent appelle immdiatement un commentaire : lautorit porte sur uncertain domaine dactivit ; elle ne couvre pas tous les aspects des relations entre deuxpersonnes. La personne disposant de lautorit a reu cette autorit dune puissancedinvestiture, elle a t autorise ; elle ne saurait lgitimement en user hors de propos. Surquoi porte lautorit du professeur de mathmatiques ? propos de quels gestes peut-ilassumer une autorit sur llve ? Ce sont des questions essentielles, sur lesquelles onreviendra.

    3. Observation & analyse

    3.1. Questions denseignement

    a) Mme si toutes les questions professionnelles sont importantes, si les rponses quon leurdonne peuvent se rvler cruciales, le cur du mtier de professeur de mathmatiques est faitde questions du type suivant : Comment concevoir et raliser une sance de travaux dirigs,dans une classe de terminale ES, sur la notion dvnements indpendants ? Cette dernirequestion pourra par exemple surgir loccasion du stage de pratique accompagne, ds lors

  • 16

    que celui-ci se droule au lyce et que le professeur daccueil a en responsabilit uneterminale ES. Pour le moment, nous nous en tiendrons de semblables questions, mais propos des classes de la 5e la 2de.

    b) Nous nous arrterons ici sur la question Q suivante : Comment concevoir et raliser unesance (ou une partie de sance), en classe entire, dans une 5e, sur les proprits desdiagonales dun paralllogramme ?

    Lexamen du programme de la classe de 5e fait apparatre, dans le domaine de la gomtrie,un secteur dtudes intitul Figures planes. (Ce domaine comporte deux autres secteursdtudes : Prismes droits, cylindres de rvolution et Symtrie centrale.) Ce secteur comporteun certain nombre de thmes dtudes, dont le thme du paralllogramme. (Les autresthmes dtude du secteur sont les suivants : figures simples ayant un centre de symtrie oudes axes de symtrie ; caractrisation angulaire du paralllisme ; triangle : somme des anglesdun triangle ; construction de triangles et ingalit triangulaire ; cercle circonscrit untriangle ; mdianes et hauteurs dun triangle.)

    Ce que le programme stricto sensu dit du thme du paralllogramme tient en quelqueslignes qui permettent de vrifier que les proprits des diagonales leur connaissanceet leur utilisation sont bien au programme de 5e.

    ContenusParalllogramme.

    ComptencesConnatre et utiliser une dfinition et les proprits (relatives aux cts, aux diagonales et aux angles)du paralllogramme.

    Exemples dactivits, commentairesLe travail entrepris sur la symtrie centrale permet de justifier des proprits caractristiques duparalllogramme que les lves doivent connatre.

    En revanche, le programme est fort peu disert sur lutilisation de ces proprits que leslves doivent apprendre matriser Une question surgit donc, essentielle : quoi sert laconnaissance des proprits des diagonales dun paralllogramme ? Quels en sont, du moins,les usages possibles, pertinents en classe de 5e ?

    On voit que, ici, la rubrique intitule Exemples dactivits, commentaires napportepas dexemples dactivits ! La prsentation du domaine de la gomtrie prcise que, encette matire, le programme sorganise autour du paralllogramme et du triangle . Mais lesrdacteurs ne vont gure plus loin et laissent donc les professeurs affronter seuls un problmecl : dterminer les raisons dtre de la proprit des diagonales dun paralllogramme de secouper en leur milieu. Lenseignement doit en effet se btir sur une rponse la question Q#

    suivante : Pourquoi la proprit des diagonales a-t-elle attir lattention des mathmaticiens,et pourquoi demande-t-on aujourdhui encore aux lves de la connatre en vue de quelsusages, de quelles utilisations ?

    c) La rponse qui sera apporte la question Q# prcdente commandera la rponse apporte la question Q : la rencontre effective des lves avec la proprit des diagonales dunparalllogramme devra se faire dans une situation o cette proprit apparatra utile, voireindispensable, pour rsoudre un problme (de gomtrie) dun certain type qui, lui-mme,

  • 17

    puisse tre regard comme lune des raisons dtre, lune des utilisations significatives de laproprit.

    d) Mais quel type de problmes ? Pour rpondre, on peut examiner les rponses R

    observables autour de soi dans les archives du mtier (au sens large) la question Q.Cest ce que lon fera dans ce qui suit, en allant voir, non un manuel par exemple, mais uneobservation effective dans une classe de 5e.

    3.2. Une observation dans une classe de 5e

    a) La sance observe sest droule le jeudi 9 fvrier 2006, de 11 h 10 12 h 05. On dispose propos de cette observation in situ

    dun compte rendu dobservation crit intitul Proprits du paralllogramme. Une sanceen classe de 5e (ce compte rendu sera diffus lors de la prochaine sance du Sminaire) ;

    dune vido de la sance.

    b) On visionne le premier quart dheure de la vido de la sance. Lactivit de la classe quony observe a trait la correction dun travail donn faire la maison . En ce dbut deformation, plusieurs commentaires mritent dtre faits. On notera donc

    que le travail donn faire hors classe ne consistait pas, ici, rsoudre un exercice ,mais rdiger la solution dun petit problme de gomtrie tudi (et rsolu) en classe (sansdoute lors de la sance prcdente) ;

    que le travail ralis dans lextrait visionn commence par un rappel (par un ou deslves) de lnonc du problme dabord, des conclusions auxquelles la classe avait aboutiensuite ;

    que cet amorage, formateur et intgrateur de la mmoire de la classe, est un travailcollectif impuls et rgul par la professeure, avec une participation effective des lves ;

    que la participation des lves sous limpulsion de la professeure est davantage marqueencore dans la phase qui vient ensuite, celle de la prsentation et de la mise en dbat desrdactions des lves de la classe ;

    que la professeure ne passe la phase dlaboration dune rdaction commune et(en principe) dfinitive quaprs avoir donn la phase prcdente un temps assez long ;

    que llaboration de la rdaction dfinitive se ralise en interaction forte avec les lves,lesquels peuvent intervenir jusquaprs la mise au point de cette rdaction, comme le montrelexemple de llve qui propose sa formulation ( Daprs nos recherches ) commeune alternative possible celle adopte ( Daprs lnonc ) ;

    que, par le travail collectif et individuel quil donne la possibilit daccomplir, ledispositif de travail mis en jeu, qui permet de multiplier les essais de formulation et dejustification des formulations ainsi essayes, est de nature favoriser grandement lesapprentissages.

  • 18

    IUFM dAix-MarseillePCL2 de mathmatiques2006-2007

    Sminaire de didactique des mathmatiques

    Rsums des sances

    Sance 2 : mardi 12 septembre 2006

    Programme de la sance. 0. Questions de la semaine // 1. Problmatique et fonctionnementdu Sminaire // 2. Forum des questions // 3. Observation & analyse // 4. Les Archives duSminaire

    0. Questions de la semaine

    JourneJourneJourneJourne 2 (12 septembre 2006) 2 (12 septembre 2006) 2 (12 septembre 2006) 2 (12 septembre 2006)TuteurTuteurTuteurTuteur : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS] : [MJ, CR, OS]

    Mathilde Mathilde Mathilde Mathilde PeyronPeyronPeyronPeyronClasseClasseClasseClasse : 4 : 4 : 4 : 4eeee (et soutien en 5 (et soutien en 5 (et soutien en 5 (et soutien en 5eeee))))

    Comment prpare-t-on une interrogationComment prpare-t-on une interrogationComment prpare-t-on une interrogationComment prpare-t-on une interrogation ? Comment met-on en place le barme ? Comment met-on en place le barme ? Comment met-on en place le barme ? Comment met-on en place le barme ? ? ? ?

    1. Problmatique et fonctionnement du Sminaire

    1.1. Les Questions de la semaine

    Elles sont mises en ligne chaque semaine. Y accder suppose un mot de passe communiquoralement la promotion, mais quil convient de ne pas diffuser.

    1.2. Le programme dtude

    a) Une consultation a t ralise lors de la premire sance du Sminaire, propos desthmes et sujets apparaissant dans la circulaire de rentre 2006.

    b) Les rponses obtenues aboutissent aux nombres de citations indiqus ci-aprs. Onexaminera plus loin les items mis en bleu.

    II Au collge, matriser les connaissances et les comptences du socle commun

    II.1. Les programmes personnaliss de russite ducative (PPRE)

    /////////////// (15)

    II.2. Les dispositifs en alternance en quatrime

    ///////// (9)

    II.3. Loption facultative de dcouverte professionnelle de 3 heures

    II.4. Le module de dcouverte professionnelle de 6 heures

    II.5. Les dispositifs drogatoires en 3e

  • 19

    ///II.6. Les enseignements adapts

    /////

    II.7. De nouveaux contenus pour les enseignements suivants entrent en vigueur la prochaine rentre

    ////

    II.8. Une note de vie scolaire sera instaure la rentre 2006

    /////////// (11)

    II.9. Le socle commun de connaissances et de comptences

    //////////// (12)

    II.10. Matriser les technologies de linformation et de la communication (TIC) et les mettre au servicede tous les enseignements

    ////////// (10)

    III Concevoir lorientation comme une partie intgrante de la dmarche ducative

    ///////

    IV Refonder lducation prioritaire

    ///

    V Russir la scolarisation des lves prsentant un handicap

    //////

    VI Mieux sinsrer grce la voie professionnelle

    /

    VI.1. Laide aux lves pour laccs aux stages

    //

    VI.2. La dlivrance du label lyce des mtiers

    VI.3. Le dveloppement de lapprentissage en EPLE

    VI.4. La prvention des sorties sans qualification

    /

    VI.5. La formation continue des adultes

    VI.6. La validation des acquis de lexprience

    VII Rnover lenseignement des langues vivantes trangres

    VII.1. La mise en place de nouveaux programmes de langues trangres au collge

    /

    VII.2. La poursuite de lallgement des effectifs en langue vivante au lyce

    VII.3. Lvaluation des comptences orales des lves au baccalaurat Sciences et technologies de lagestion (STG)

    VII.4. La simplification des modalits de correction des preuves spcifiques conduisant la doubledlivrance du baccalaurat franais et de lAbitur

    VIII Au lyce gnral et technologique, accompagner la rnovation des enseignements

    /

    VIII.1. Enseignements scientifiques : une meilleure orientation vers les tudes scientifiques delenseignement suprieur et un rquilibrage filles-garons

    ///

  • 20

    VIII.2. Rnovation de la srie Sciences et technologie de la gestion (STG) //

    VIII.3. Travaux personnels encadrs

    ///

    VIII.4. De nouveaux contenus pour les enseignements suivants/

    IX Conforter le pilotage pdagogique de lEPLE : installer le conseil pdagogique, laborer leprojet dtablissement, exprimenter et contractualiser

    IX.1. Le conseil pdagogique

    a) Composition du conseil pdagogique

    b) Attributions du conseil pdagogique

    IX.2. Projet dtablissement

    a) Lducation artistique et culturelle

    b) Droit lexprimentation

    IX.3. Contrat dobjectifs

    X Prvenir la violence et dvelopper lducation la responsabilit

    ///

    X.1. La prvention de la violence

    ///

    X.2. Lducation la responsabilit

    /////

    a) Une ducation qui sinscrit dans la vie mme des tablissements

    b) Une ducation qui participe la formation des lves dans quatre domaines principaux

    Les questions de dveloppement durable font dsormais partie intgrante de la formation des lves Les principes de mixit et dgalit entre les sexes ont t raffirms dans la loi pour lavenir delcole.

    /

    La mise en uvre du programme quinquennal de prvention et dducation relatif la sant deslves doit tre poursuivie

    Lducation la prvention des comportements risques

    c) Pour les quatre items retenus pour le moment, on examine les passages correspondants dela circulaire de rentre 2006.

    Les programmes personnaliss de russite ducative (PPRE)

    Les programmes personnaliss de russite ducative (PPRE)

    Mesure essentielle de la loi dorientation et de programme pour lavenir de lcole, ils sont destins auxlves qui prouvent des difficults dans lacquisition du socle commun de connaissances et decomptences. Ils peuvent intervenir tout moment de la scolarit, pour une dure variable et selon lesbesoins des lves concerns. cet gard, deux lments importants doivent plus que jamais tre renforcs, afin dentreprendre uneprise en charge des lves qui en ont besoin le plus rapidement possible : la liaison cole-collge etlexploitation des rsultats aux valuations diagnostiques de sixime.Les PPRE sadressent en priorit aux lves dont les valuations diagnostiques en dbut de siximervlent des retards significatifs dans les apprentissages fondamentaux. Les deux heures non affectespar classe de sixime seront mobilises pour organiser les PPRE.

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    Le programme personnalis de russite ducative constitue tout autant une modalit de prvention de lagrande difficult scolaire, visant empcher le redoublement, quun accompagnement de celui-ci dslors quil naura pu tre vit.Au cycle central, dans le cadre de la mise en uvre du plan pour lducation prioritaire dans lescollges ambition russite une demi-heure est prleve sur lheure non affecte de chaque divisionde cinquime et de quatrime. Chaque demi-heure restante en cinquime et en quatrime peut treutilise en fonction des besoins de chaque collge, voire utilement globalise dans le cadre du cyclecentral notamment pour dployer les PPRE.

    La note de vie scolaire

    Une note de vie scolaire sera instaure la rentre 2006

    Elle sera attribue tous les trimestres aux lves, de la sixime la troisime. cet effet, des textesrglementaires sont en prparation pour prciser ses lments constitutifs et ses modalits dattribution.Cette note de vie scolaire, calcule sur la base des notes trimestrielles obtenues en classe de troisime,sera prise en compte dans lobtention du diplme national du brevet ds la session 2007.

    Le socle commun de connaissances et de comptences

    Le socle commun de connaissances et de comptences

    Conformment larticle 9 de la loi dorientation et de programme pour lavenir de lcole du 23 avril2005, le dcret dfinissant le socle commun prcisera, aprs avis du Haut Conseil de lducation, lesconnaissances et les comptences prendre en compte dans chacun de ses cinq volets : la matrise de la langue franaise ; la matrise des principaux lments de mathmatiques ; une culture humaniste et scientifique permettant le libre exercice de la citoyennet ; la pratique dau moins une langue trangre ; la matrise des techniques usuelles de linformation et de la communication.Ce dcret ne se substituera pas aux programmes de lcole primaire et du collge. Il dfinira cequaucun lve ne doit ignorer la fin de la scolarit obligatoire et qui est indispensable, selon la loi, pour accomplir avec succs sa scolarit, poursuivre sa formation, construire son avenir personnel etprofessionnel et russir sa vie en socit .Les lments constitutifs du socle seront dclins pour chaque cycle et pour chaque anne de lascolarit dans le cadre dune adaptation des programmes. lintrieur de chaque cycle, ceux-ci serontcomplts par des repres annuels afin que le conseil des matres et le conseil de classe puissent valuerdans quelle mesure llve matrise les connaissances et comptences, et proposer une aide spcifiqueaux lves qui prouvent des difficults dans leur acquisition.Les objectifs du socle commun de connaissances et de comptences seront aussi dclins pour la voieprofessionnelle, notamment pour les lves encore soumis la scolarit obligatoire et inscrits en classesprparatoires au CAP ou au BEP. Enfin, la matrise des connaissances et des comptences quiconstituent le socle commun figure parmi les lments valus en vue de lobtention du diplmenational du brevet.Par ailleurs, dans le cadre du programme LOLF enseignement du second degr public, un indicateurdoit apprcier la proportion dlves qui matrisent en fin de collge les comptences de base enfranais et en mathmatiques en rfrence au socle commun. cet effet, des tests seront raliss auprsdun chantillon dlves de 3e la fin du deuxime trimestre de lanne scolaire ds 2006-2007.

    Les technologies de linformation et de la communication (TIC)

    Matriser les technologies de linformation et de la communication (TIC) et les mettre au servicede tous les enseignements.

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    La circulaire no 2005-135 du 9 septembre 2005 (B.O. no 34 du 22 septembre 2005) raffirmelimportance de la matrise des TIC conformment au cinquime volet du socle commun.Afin datteindre cet objectif, les rfrentiels du brevet informatique et internet (B2i) niveau cole etniveau collge sont en cours dactualisation. Un rfrentiel pour le B2i niveau lyce est en coursdlaboration. Des textes rglementaires paratre prsenteront prochainement les rfrentiels etprciseront leurs modalits de mise en uvre. Ils prendront effet ds la rentre scolaire 2006. Lagnralisation du B2i prpare sa prise en compte dans le cadre du DNB.

    1.3. Faisons le point !

    a) Il est utile de dgager une rgle laisse plus ou moins implicite jusquici, mais qui devradsormais tre mise en uvre rigoureusement.

    Rgles de vie et de travail

    Chaque semaine, avant le mardi matin, chacun a lu et tudi, seul ou dans un cartel de travail, les Questions de la semaine prcdente ;

    les notes du Sminaire du mardi prcdent ;

    les parties des notices de lEncyclopdie du professeur de mathmatiques ayant fait lobjet dunetude dirige le mardi prcdent ;

    les documents, officiels ou non, proposs la lecture, soit sous forme imprime, soit sous formelectronique ;

    ses notes personnelles.

    Chacun reprend rgulirement lensemble des documents prcdents, en fonction des questions qui seposent lui ou elle.

    b) titre dexemple, considrons la question suivante.

    En quoi consiste concrtement notre travail intitul Vie et travail de la classe ? Sagit-il dun travail faire rgulirement avec les lves ? Doivent-ils en garder une trace crite ? (JL, CR, 4e, 1)

    La notice Premire rentre des classes comporte ce premier passage.

    cela sajouteront deux rubriques communes aux trois domaines mathmatiques : [] ; la seconde,que lon peut intituler Vie et travail de la classe en mathmatiques, permettra de consigner par crit uncertain nombre de directives et dexplications relatives aux conditions, modalits et moyens du travailde la classe et des lves.

    La rfrence la rubrique Vie et travail de la classe en mathmatiques se retrouve danstrois autres passages encore, que lon reproduit ci-aprs. On tirera profit de toutes cesindications pour construire ce dispositif dans sa classe, apportant ainsi une rponse auxinterrogations formules dans la question de la semaine reproduite plus haut.

    dans le cas mme o les lves ne disposeraient que dun unique cahier de mathmatiques lafois (), on pourra par exemple consacrer les pages paires aux AER et les pages impaires (hormis lapremire !) aux synthses, en consignant exercices et problmes (quand ils ne font pas lobjet dune copie ) dans le cahier pris rebours. Les dispositions adoptes cet gard seront consignes sous larubrique Vie et travail, laquelle pourra en ce cas trouver sa place dans le cahier de textes individuelpar exemple.

    Le professeur procdera ensuite avec les lves certaines vrifications. Avons-nous tous lesmmes informations quant aux heures et aux salles alloues ou propos des dispositifs didactiques

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    prvus (classe entire, demi-classe, soutien, aide aux devoirs, etc.) ? Le matriel requis, gnral (cahierde textes de classe ou individuel, carnet de correspondance, etc.) ou plus spcifique (manuel, cahierset/ou classeur, instruments de gomtrie et calculatrice, etc.) est-il effectivement disponible ? Lesrgles demploi des moyens mettre en uvre ds la premire sance seront dabord prsentes et,pour certaines, mises par crit sous la rubrique Vie et travail

    Aprs distribution aux lves dau moins un tableau synoptique du programme (si ce dernier nefigure pas dans le manuel), le dmarrage du travail se fera par la prsentation et lexamen duprogramme de mathmatiques de la classe, dont on mettra notamment en vidence les parties djrencontres dans les classes antrieures et les parties apparemment nouvelles. Le choix du premierthme mathmatique tudier ayant t expliqu (et un commentaire succinct consign ventuellementdans la partie Vie et travail), la classe se mettra au travail aussitt.

    c) On prendra lhabitude dexaminer la rubrique Documents / 2nd degr sur le site delIUFM ; le vendredi 8 septembre 18 h, on y trouvait les documents dont lintitul parfoisun peu sibyllin suit.

    Brevet B2i 2000 Brevet B2i 2006 C2i2e C2i2e - BO no 1 du 5 janvier 2006 Changer le conseil de classe Charte des programmes du 13 novembre 1991 CNIL - Collge & Lyce CNP & GEPS DDM - EU 1995 Discipline - Circulaire Fillon Droits & obligations des lves Dyslexie : le retour Elves de 7 ans 1973-1992 Filles et garons face l'orientation GTD - A propos de la gomtrie plane GTD - Onze fiches de statistique Guide de lgistique Horaires 2002-2003 au collge Horaires 2002-2003 au lyce IG de maths - Le point sur les TICE La professionnalisation de l'enseignement Les annes collge Les personnels enseignants - Guide juridique (fiche 12) Lettre sur l'cole L'ide rpublicaine Loi du 10 juillet 1989 Mesures alternatives au conseil de discipline Mission du professeur Moi, jeune citoyen Mon journal de 6e Note de vie scolaire Nouveau programme de 6e Nouveaux programmes de 5e et de 4e Plan de rnovation des IUFM (avril 2002)

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    Politiques d'ducation l'orientation Programme de Seconde Programme du CAPES Programmes du collge Punitions scolaires & sanctions disciplinaires Quapprend-on au collge Rentre 2006 Salamanque 1994 Scolarisation des EIP Signes religieux Socle commun Systmes didactiques auxiliaires 2004 Systmes didactiques auxiliaires - Textes Travailler ensemble Travaux crits en mathmatiques Typographie 1 Typographie 2 Vive Mai 68 !

    2. Forum des questions

    2.1. propos des PPRE

    a) Une culture professionnelle solide suppose de se tenir inform, travers les diffrentsmdias. La presse quotidienne nationale (PQN) est ainsi une source importante dinformationsquil reste alors au professionnel vrifier et approfondir de faon approprie.

    b) propos des PPRE, ainsi, on pouvait lire rcemment la prsentation suivante.

    Les programmes de soutien scolaire critiqus dans un rapport

    Le Monde, 7 septembre 2006, p. 12

    Le soutien aux lves en difficult est affich comme la priorit de lanne scolaire 2006-2007. Inscritdans la loi Fillon du 23 avril 2005, il doit tre mis en uvre au travers de programmes personnaliss derussite ducative (PPRE). Ceux-ci sadressent, en cette rentre, en priorit aux lves de CP et de CE1ainsi que de sixime.

    Lan dernier, ces programmes ont fait lobjet dune exprimentation dans 8 500 classes dcoleprimaire et dans 149 collges. Linspection gnrale de lducation nationale vient de dresser unpremier bilan critique de cette exprience dans un rapport mis en ligne lundi 4 septembre sur le site duministre de lducation nationale (www.education.gouv.fr).

    Le pilotage de lexprimentation des PPRE tmoigne dune grande diversit et de faiblessesvidentes , considrent les rapporteurs. Dans les coles, une grande autonomie a t laisse auxinspecteurs de lducation nationale qui ont tent de guider les quipes des coles. Mais, faute derepres suffisants, ce pilotage local a entran des pratiques diverses et parfois divergentes . Demme, les collges ont t plutt livrs eux-mmes.

    Les pratiques sont trs varies dans le choix des lves bnficiant dun programme de soutien. Dansles coles, la proportion dlves concerns est trs variable , souligne le rapport, passant de 3 %dlves dans une cole 68 % dans une autre. Lcart est moindre dans les collges allant de 4,8 %des lves de 6e dans un tablissement prs du tiers des effectifs dans un autre.

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    Les enseignants manquent de critres objectifs, autres que les valuations nationales de CE2 et de 6e,pour slectionner les lves. Ainsi, explique le rapport, dans telle circonscription, toutes les colesmettent en place des programmes de soutien pour les lves ne matrisant pas 40 % des comptencesattendues en CE2, suivant ainsi les recommandations de linspecteur de lducation nationale. Dansdautres coles, le soutien concerne tous ceux qui ne matrisent pas 75 % de ces comptences. Ilsagit l de dcisions plus lies des apprciations locales qu une analyse rflchie des besoins deslves , analysent les rapporteurs. De leur ct, la plupart des collges ciblent les lves en trs grandedifficult tandis quune petite partie des tablissements sintresse plutt aux lves ayant desdifficults moyennes.

    TTONNEMENTS

    Les contenus pdagogiques des programmes de soutien traduisent galement les ttonnements desquipes. Ils se concrtisent dans les coles par une extrme disparit des pratiques . Dans lescollges, les programmes de soutien ont t, souvent, la reprise lidentique dactions dj engagespar le pass. Force est de constater que, dans ce cas, il ny a pas eu davance significative danslaide aux lves en difficult , soulignent les rapporteurs. Et les programmes de soutien nont pas faitapparatre de nouvelles rponses pdagogiques aux difficults rencontres dans les disciplines par leslves, notamment sur le plan de la personnalisation des approches .

    Dans ce contexte, le rapport de linspection gnrale prconise un meilleur encadrement du dispositifavec, entre autres, la publication de documents daccompagnement de la circulaire sur les programmespersonnaliss de russite ducative en date du 25 aot. Ces documents devraient notamment permettreune identification rigoureuse des publics concerns et insister sur la ncessit dune approchestratgique globale . Fort de ce constat, le ministre de lducation nationale prvoit de publier enligne deux guides pratiques le 15 septembre.

    Martine Laronche

    c) Bien entendu, il convient aussi de sinformer des textes officiels pertinents.

    Sagissant des PPRE, on se reportera ainsi la circulaire daot 2006, dont, titreexceptionnel, on a reproduit le texte ci-aprs (en y intgrant une modification parue au BOno 32 du 7 septembre 2006).

    Bulletin officiel no 31 du 31 aot 2006 [modifi par le BO no 32 du 7 septembre 2006]Enseignements lmentaire et secondairePROGRAMMES PERSONNALISS DE RUSSITE DUCATIVEMise en uvre des PPRE lcole et au collgeNOR : MENE0601969CRLR : 514-2 ; 520-0CIRCULAIRE No 2006-138 DU 25-8-2006MENDGESCOA1-A2

    Texte adress aux rectrices et recteurs dacadmie ; aux inspectrices et inspecteurs dacadmie,directrices et directeurs des services dpartementaux de lducation nationale ; aux inspectrices etinspecteurs dacadmie, inspectrices et inspecteurs pdagogiques rgionaux ; aux inspectrices etinspecteurs responsables des circonscriptions du premier degr ; aux principales et principaux decollge ; aux directrices et directeurs dcole ; aux enseignantes et enseignants

    La loi dorientation et de programme pour lavenir de lcole du 23 avril 2005 prvoit dans sonarticle 16, intgr au code de lducation par larticle L. 311-3-1, qu tout moment de la scolaritobligatoire, lorsquil apparat quun lve risque de ne pas matriser les connaissances et lescomptences indispensables la fin dun cycle, le directeur dcole ou le chef dtablissement proposeaux parents ou au responsable lgal de llve de mettre en place un programme personnalis derussite ducative.

  • 26

    Ce dispositif dfinit un projet personnalis fond sur les comptences acquises et les besoins reprs,qui doit permettre la progression de llve en associant les parents son suivi. Il prend place dans unensemble de moyens que lcole met en uvre pour aider les lves surmonter les obstacles propresaux apprentissages. Il vient renforcer les efforts des enseignants en matire de diffrenciationpdagogique au sein de la classe au profit des lves pour lesquels la matrise des comptences etconnaissances du socle commun nest pas assure.Les programmes personnaliss de russite ducative (PPRE) ont fait lobjet, durant lanne scolaire2005-2006, dune exprimentation lcole et au collge dont la synthse a largement contribu llaboration de ce texte qui sera complt par deux Guides pratiques pour la mise en uvre desPPRE respectivement lcole et au collge. Ces guides, ainsi quun ensemble de ressources, sontdisponibles en ligne sur le site duscol.

    1 Le programme personnalis de russite ducative

    Le programme personnalis de russite ducative (PPRE) insiste dans sa dnomination mme sur ladimension de programme : il est constitu dune action spcifique daide et, le cas chant, dunensemble dautres aides coordonnes. Pour en garantir lefficacit, cette action spcifique est intensiveet de courte dure.

    La vocation du PPRE est tout autant de prvenir la difficult que de la pallier. Sa mise en uvre estassortie dun systme dvaluation permettant de dresser un tat prcis des comptences acquises parllve au regard des objectifs atteindre la fin du cycle et de les situer au regard des exigences dusocle commun.

    2 Les lves concerns

    Les lves qui risquent de ne pas matriser les connaissances et comptences identifies commeindispensables par les repres du socle commun la fin dun cycle relvent dun PPRE.

    Il sagit dlves rencontrant des difficults importantes ou moyennes dont la nature laisse prsagerquelles sont susceptibles de compromettre, court ou moyen terme, leurs apprentissages. Lesdifficults prises en compte sont prioritairement dordre scolaire, en franais, mathmatiques ou languevivante ; elles peuvent aussi concerner les autres comptences du socle commun.

    Les lves rencontrant des difficults graves et durables bnficient au collge dune prise en chargespcifique. De mme, lcole, des dispositifs de type regroupements dadaptation peuventrpondre aux besoins de ces lves (circulaire no 2002-113 du 30 avril 2002, BO no 19 du 9 mai 2002).

    Les protocoles nationaux dvaluation diagnostique, notamment au CE1 et en 6e, associs auxressources de la banqoutils en ligne ladresse suivante http://www.banqoutils.education.gouv.fr/,permettent aux enseignants de reprer les connaissances, les capacits et les attitudes acqurirconstituant des tapes incontournables dans la construction des apprentissages et didentifier les lvesdevant bnficier dun PPRE.

    Ces protocoles favorisent des analyses approfondies des comptences vises. Les donnes ainsirecueillies sont complter par des informations faisant converger des regards diffrents sur llve :observations, indications sur le parcours scolaire et les aides dj mises en uvre, entretien avec llveet avec sa famille...

    3 Un travail dquipe associant llve et sa famille

    Le PPRE est constitu dactions qui ciblent des connaissances et des comptences prcises. Cest unprogramme adapt aux besoins de chaque lve, qui sappuie sur les comptences acquises. Il est enoutre modulable : son contenu et son intensit voluent en fonction de llve concern. Il est enfintemporaire : sa dure est fonction de la difficult rencontre par llve, ainsi que de ses progrs.

    Le PPRE est fond sur une aide pdagogique dquipe qui implique llve et associe sa famille.Ladhsion et la participation de lenfant et de sa famille sont dterminantes pour la russite duprogramme.

    lcole, les aides sont mises en uvre par une quipe pdagogique dont le premier acteur est lematre de la classe. Le directeur dcole, garant de la pertinence du dispositif, prend en charge, aveclenseignant de la classe, les relations avec la famille. Les enseignants spcialiss du rseau daidesspcialises aux lves en difficult (RASED) de la circonscription, les matres des classes dinitiation(CLIN), ainsi que, le cas chant, les matres supplmentaires sont galement appels apporter leur

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    concours la mise en uvre des PPRE. Lappui des assistants dducation et des emplois vie scolairepeut galement tre sollicit.

    Au collge, la mise en uvre des PPRE concerne lquipe pdagogique dans laquelle le professeurprincipal joue un rle essentiel. Dans les collges ambition russite , les professeurs principaux etles enseignants supplmentaires des premier et second degrs, affects au titre du rseau, travaillent encollaboration pour coordonner et mettre en uvre les PPRE. Si les assistants dducation interviennent,cest de faon ponctuelle la demande des professeurs responsables de la mise en uvre. Le chefdtablissement assure la coordination de lensemble. Les modalits organisationnelles relvent de lapolitique de ltablissement et de ses contraintes, le PPRE sinscrivant au cur du projetdtablissement.

    Enfin, il est essentiel que les corps dinspection soient fortement mobiliss pour soutenir laction desquipes enseignantes et de circonscription afin notamment de dispenser les formations ncessaires.

    4 Un programme formalis

    Pour chaque lve concern, un document clairement organis prsente le plan coordonn dactionsque constitue le PPRE. Les Guides pratiques aideront sa conception.

    Un document, rdig par les enseignants, prcise la situation de llve, les objectifs de fin de cycle surlesquels seront bass les bilans individuels, les objectifs court terme lis laction daide identifie, ledescriptif de cette action ainsi que les indicateurs dvaluation qui y sont associs, lchancier desaides et des bilans intermdiaires et, enfin, les points de vue de lenfant et de sa famille.

    Ce document devra prsenter lensemble des informations mentionnes ci-dessus. Il est conu pour trelisible par tous. lcole lmentaire, il est sign par les parents ou le reprsentant lgal ; au collge, ilest sign par llve et les parents ou le reprsentant lgal. Lquipe pdagogique y adjoint tout supportde travail complmentaire quelle estime ncessaire.

    5 Calendrier de mise en uvre

    Anne scolaire 2006-2007 lcole, le dveloppement des programmes personnaliss de russite ducative concerne les classesde CP et de CE1 ainsi que les lves maintenus une anne supplmentaire quel que soit leur niveau declasse.

    Au collge, la classe de 6e est privilgie. Sont concerns les lves identifis grce la liaison CM2-6e

    et manifestant des signes de fragilit et ceux qui ont t admis dans le niveau suprieur la conditionde bnficier dun accompagnement renforc. En cours danne scolaire, les conseils de professeurs oules conseils de classe permettent de dterminer les lves auxquels un PPRE doit tre propos.

    Anne scolaire 2007-2008 lcole, le PPRE sera tendu aux trois annes du cycle des approfondissements (CE2-CM1-CM2).Au collge, il sera progressivement tendu au cycle central (5e-4e) et concernera ainsi les troispremires annes du collge. Il convient, en effet, de rappeler que ds la classe de 4e, des dispositifsspcifiques alternant formation en tablissement et formation en entreprise peuvent constituer unerponse plus adapte aux besoins de certains lves.

    Au cours de cette phase de gnralisation, les programmes personnaliss de russite ducativeremplaceront progressivement les programmes personnaliss daide et de progrs et rempliront ainsipleinement leur fonction de coordination des diffrentes aides mises en place.

    Pour le ministre de lducation nationale, de lenseignement suprieur et de la rechercheet par dlgation,Le directeur gnral de lenseignement scolaireRoland DEBBASCH

    Sur le mme thme, on pourra parcourir galement le rapport de lIGEN cit dans larticledu Monde reproduit plus haut : on le trouvera sur le site de lIUFM, sous la rubriqueDocuments / 2nd degr, et sous le titre PPRE - Rapport de l'IGEN (juin 2006). Surtout, onprendra lhabitude de se reporter au site Eduscol, o lon trouvera un grand nombre de dossiers adresss aux enseignants, comme lillustre la copie dcran ci-aprs.

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    2.2. propos de la note de vie scolaire

    a) Des remarques analogues aux prcdentes pourraient tre faites propos de la note de viescolaire. La consultation du site Eduscol fournit ainsi les textes officiels de rfrence : on entrouvera lessentiel reproduit dans le fichier intitul Note de vie scolaire sous la rubriqueDocuments / 2nd degr du site de lIUFM. Pour une premire information, on a reproduit ci-aprs une partie de ce fichier, extraite de la circulaire du 23 juin 2006.

    Lapprentissage de la civilit et ladoption de comportements civiques et responsables constituent desenjeux majeurs pour le systme ducatif. La note de vie scolaire sinscrit dans cette dmarche ducativequi concerne toute la scolarit au collge. Elle devient une composante part entire de lvaluationdes lves, y compris pour lobtention du diplme national du brevet. Elle contribue, en donnant desrepres aux lves, faire le lien entre la scolarit, la vie scolaire et la vie sociale. Elle est destine valoriser les attitudes positives vis--vis de lcole et vis--vis dautrui. Comme toutes les notations quisanctionnent un apprentissage, elle value aussi les progrs raliss par llve tout au long de lannescolaire.

    1 Le champ dapplication

    La note de vie scolaire est attribue aux lves de la classe de sixime la classe de troisime, ycompris aux lves des classes de troisime implantes en lyce professionnel. Elle sapplique auxlves des tablissements publics locaux denseignement ainsi quaux lves des tablissementsdenseignement privs sous contrat dassociation.

    2 Le contenu

    Llaboration de la note de vie scolaire est fonde sur quatre domaines.

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    2.1. Lassiduit de llve

    Il sagit de la participation de llve tous les enseignements prvus son emploi du temps, sousrserve des absences dment justifies par les personnes responsables conformment aux articles L.131-8 et R. 131-5 du code de lducation. Un lve assidu obtient le nombre maximum de pointsattachs ce domaine. Il sagit en effet de valoriser le respect du devoir dassiduit. La ponctualit dellve pourra galement tre prise en compte.

    2.2. Le respect des autres dispositions du rglement intrieur

    Outre lassiduit, lobservation des dispositions qui figurent dans le rglement intrieur constitue ledeuxime lment de la note de vie scolaire. Un lve qui respecte le rglement intrieur deltablissement obtient la note maximum prvue pour ce domaine.

    2.3. La participation de llve la vie de ltablissement ou aux activits organises ou reconnuespar ltablissement

    Il sagit, par une dmarche de valorisation de lengagement des lves, dencourager leur esprit desolidarit, leur civisme et de dvelopper leur autonomie. Cependant, une absence dengagement ne doitpas pnaliser un lve. Cest pourquoi cette valuation ne peut tre que positive.

    Pour que cette dmarche soit effective, il importe que la communaut ducative accompagne etsoutienne les lves dans leurs actions. Ainsi, il est particulirement souhaitable que les tablissementsproposent, valorisent et accompagnent les projets qui permettent aux lves de sengager.

    On distingue deux grands types dengagement : la participation la vie de ltablissement et laparticipation aux activits organises ou reconnues par ltablissement. Ces activits peuvent concernerdes projets linitiative des lves ou de ltablissement.

    La liste indicative ci-aprs peut servir llaboration de la note :

    Au titre de la participation la vie de ltablissement : exercice de fonctions de dlgu, en qualit de titulaire ou de supplant, dans une ou plusieursinstances de ltablissement ;

    Au titre des activits organises par ltablissement : participation active aux activits du foyer socio-ducatif, de lassociation sportive ou de toute autreassociation ayant son sige dans ltablissement ;

    implication dans des actions sant, prvention ;

    participation active des actions ducatives la scurit routire ;

    tutorat envers de plus jeunes lves ;

    Au titre des activits reconnues par ltablissement : action envers les personnes ges ou handicapes ;

    action contre les discriminations ;

    participation une action de solidarit internationale ;

    action en faveur du dveloppement durable...

    2.4. Lobtention de lattestation scolaire de scurit routire et de lattestation de formation auxpremiers secours

    Lobtention de lattestation scolaire de scurit routire de premier niveau ou de second niveau peuttre prise en compte. Il est en de mme de lobtention de lattestation de formation aux premierssecours. cet gard, les tablissements sont appels mettre en uvre les formations destines lacquisition de cette attestation conformment aux dispositions du dcret no 2006-41 du 11 janvier2006.

    3 Llaboration de la note

    La note de vie scolaire est labore pour chaque trimestre, partir de critres objectifs, par le chefdtablissement dans le cadre rglementaire rappel ci-dessous.

    3.1. Lassiduit de llve et son respect du rglement intrieur

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    Un barme dfinit les critres objectifs en fonction desquels les points sont attribus. Conformment larrt du 10 mai 2006, il doit prendre en compte lassiduit de llve et son respect des dispositionsdu rglement intrieur dans des proportions gales : par exemple, pour une note comprise entre 0 et 20,lassiduit est note sur 10 et le respect du rglement intrieur galement sur 10.

    Dans chacun de ces deux domaines, lvolution de llve doit tre prise en considration. Ainsi, en casdamlioration en cours de trimestre, la note peut tre releve par rapport lapplication stricte dubarme.

    3.2. La participation de llve la vie de ltablissement ou aux activits organises ou reconnuespar ltablissement et lobtention des attestations

    Lengagement de llve, tel quil est dfini au 2.3 ci-dessus, peut tre valoris par lattribution depoints supplmentaires. Il en est de mme, le cas chant, de lobtention des attestations scolaires descurit routire et de lattestation de formation aux premiers secours.Lattribution de points supplmentaires ne saurait cependant avoir de caractre automatique. Elledemeure soumise lapprciation du notateur qui peut vrifier la qualit de lengagement de llve.

    4 Lattribution de la note

    Le chef dtablissement recueille, dune part, les propositions du professeur principal qui doit consulterau pralable le