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La gouvernance de l’information dans les organisations 300 services publics, entreprises privées et associations 28 sujets déclinés en 120 questions Le 4 ème Rapport annuel Serda - Archimag

Serda Gouvernance Rapport 2015

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Serda Gouvernance Rapport 2015

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La gouvernance de l’information dans les organisations

300 services publics, entreprises privées et associations

28 sujets déclinés en 120 questions

Le 4ème

Rapport annuel Serda - Archimag

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Sommaire

1. METHODOLOGIE ........................................................................................................................ 3

2. QU’EST-CE QUE LA GOUVERNANCE DE L’INFORMATION ? ............................................ 4

3. LE BAROMETRE GOUVERNANCE DE L’INFORMATION .................................................... 5

4. L'ENQUETE GOUVERNANCE DE L'INFORMATION ............................................................. 8

Les enjeux de la gouvernance de l'information … ........................................ 8

Etat des lieux ........................................................................................................... 10

Attentes et projets ................................................................................................. 15

Les modèles de gouvernance............................................................................. 23

5. EN CONCLUSION ......................................................................................................................... 26

6. ANNEXE : DESCRIPTION DE L’ECHANTILLON ................................................................... 27

7. A PROPOS DE SERDALAB ........................................................................................................ 29

8. A PROPOS DE SERDA CONSEIL .............................................................................................. 30

9. LE GROUPE SERDA : 4 ACTIVITES ........................................................................................ 31

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Le premier Baromètre de la gouvernance de l'information a été publié en mars 2011.

Depuis, serdaLAB publie chaque année les résultats de son enquête menée auprès

d’organisations de tous horizons, ce qui permet d’avoir une mise en perspective des

évolutions et d’identifier les tendances nouvelles.

1. Méthodologie

L’enquête a été menée via un questionnaire de 28 questions, administré en ligne en

février 2015. 298 organisations publiques et privées y ont répondu.

Les chiffres publiés dans le livre blanc sont issus de tris à plat et de tris croisés permettant

de comparer les résultats en fonction de divers variables : taille d’organisations, secteurs

d’activité, etc.

La description de l'échantillon est disponible en fin de document.

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2. Qu’est-ce que la Gouvernance de l’information ?

La Gouvernance de l’information répond à un besoin et une volonté des organisations de

mieux appréhender l’information au sens large (documents, données, dossiers, mails,

toutes formes et tous supports, …) ; cette matière première devient un enjeu de plus en

plus puissant au sein de l’activité économique.

Ainsi, mettre en place une gouvernance de l’information est une course de fond qui mène

sur l’inévitable chemin de la transition numérique. Car il ne s’agit assurément pas de

saupoudrer par ici ou par là quelques outils, quelques règles, histoire de se dire qu’on a

franchi le pas ; non il faut envisager la gouvernance de l’information comme un véritable

plan stratégique de l’entreprise ou de l’organisme public auquel on appartient, et à partir

de là y associer les moyens, les ressources nécessaires, les ressources d’information

concernées, la gestion des risques, les nouveaux usages, les nouveaux usagers,…

On le voit, la gouvernance de l’information n’est pas une simple transformation des outils

alliée à l’établissement d’un corpus de modes opératoires. Elle touche à la culture de son

organisation, ses modes de travail, son environnement de travail (poste de travail,

espaces, …), sa façon de communiquer et de se comporter. D’ailleurs les répondants à

notre nouvelle édition du Rapport annuel, ont su le dire fortement cette année. L’un des

résultats les plus emblématiques de 2015, met en avant un équilibre indispensable à

trouver entre les outils méthodologiques, la technologie, et le besoin de formation et de

sensibilisation des collaborateurs. (cf page 18 de la présente édition).

Caroline Buscal

Consultante Experte

Groupe SERDA / ARCHIMAG

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3.Le Baromètre Gouvernance de l’information

Plus de 6 organisations sur 10 sont engagées dans une démarche de gouvernance de

l’information, et privilégient l’approche partielle et un mode d’organisation mixte.

Bien que toujours en croissance, on note un ralentissement de la progression de la

gouvernance de l’information en 2015.

Le nombre de projets dits « en cours » ou « réalisés » (partiellement ou complètement) a

augmenté de 1 point. A ce jour, près des 2/3 des organisations sont concernées,

atteignant pour la première fois la barre de 62% des organisations concernées, qu’elles

soient publiques ou privées.

Organisations engagées dans un projet de gouvernance de l’information 298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Les facteurs déclencheurs se diversifient ; à notre expérience, s’il s’agit souvent

d’événements structurels comme des restructurations d’activité, des changements de

stratégie,…, ou des évolutions plus fonctionnelles comme les déménagements de siège

social, d’autres facteurs porteurs d’innovation et de transformation apparaissent et

concernent plus directement les postes de travail : nouvelle organisation des espaces,

digitalisation du poste de travail, généralisation de la mobilité, du cloud, …

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Le secteur privé en avance sur le secteur public

La démarche globale de Gouvernance n’est une réalité que pour 19% des entreprises

privées, et 15% des organisations publiques.

La mise en place d’une gouvernance de l'information est aussi dépendante du type

d’organisation et de son secteur d’activité :

Ce sont essentiellement les organisations de plus de 250 salariés ou agents qui sont

concernées par la Gouvernance de l’Information. On note une réelle progression sur la

tranche de 250 – 5000 salariés tandis qu’au niveau des grosses structures (+ 5000

salariés, et tous secteurs d’activité confondus) le sujet ne progresse plus.

Les entreprises privées sont en avance sur les organisations publiques et les

associations/ONG :

Ainsi 68% des entreprises privées ont mis en place une gouvernance de l’information, de

manière globale ou partielle ; pour 16% d’entre elles, un projet est prévu à court terme

(2015 ou 2016), mais pour le reste « rien ne bouge » et aucun projet n’est prévu

54% seulement des organisations publiques ont avancé sur ce type de projet ; ce résultat

apparaît en décalage par rapport au plan France Numérique 2020 et l’incitation des

pouvoirs publics à la dématérialisation notamment par le SGMAP (Secrétariat Général

pour la modernisation de l’action publique), qui en a fait un des axes choc pour la

« simplification administrative » ;

Le plus faible taux se situe parmi les associations et ONG : 38% seulement.

Au sein du secteur privé, on identifie largement le secteur de la banque / assurance

comme pionnier ; il est déjà clairement arrivé à maturité avec un taux de 85% des

organisations qui ont déjà mis en place de manière globale ou partielle une gouvernance ;

ce résultat n’est pas étonnant au regard de la dématérialisation qui a commencé dans ce

secteur depuis 1985, en partie due au poids des réglementations (Bale, Sox,…)

On atteint également un taux supérieur à 70% pour les secteurs de l’industrie et des

services, qui là aussi ont investi massivement dans la transition numérique depuis

quelques années, porté d’une part par les normes et réglementations, et d’autre part les

besoins de réactivité et de fluidification des échanges (relation client).

Les secteurs BTP / énergie et environnement ainsi que médias / édition / culture se sont

fortement dynamisés et ont également pris le virage du numérique.

En revanche le secteur de la Santé et notamment celui des établissements de soins, est

clairement en retrait pour l’instant. Ce résultat est décevant au regard des besoins

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d’accès à des dossiers médicaux en version numérique, et permettant de développer

notamment la télémédecine et des organisations de soins plus délocalisées.

Par ailleurs dans le secteur public, les réponses apportées mettent en évidence un niveau

d'avancement assez proche entre les administrations (33%) et les collectivités territoriales

(36%).

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

De manière générale, peu d’organisations se lancent dans la mise en œuvre d’une

gouvernance de l’information à l’échelle globale ; la majorité engagée privilégie une

approche partielle car progressive, qui permet à la fois de dégager plus rapidement des

résultats tangibles pouvant être valorisés auprès des instances et des personnels, et de

lisser les investissements en ressources et en temps.

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4.L'enquête gouvernance de l'information

Les enjeux de la gouvernance de l'information

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Pour 87% des organisations, l’enjeu majeur, largement dominant avec une progression

de 11 points par rapport à l’an dernier, est d’organiser l’accès et le partage de

l’information et des connaissances.

Cet enjeu reste donc le premier cité : il augmente d’année en année, et n’a jamais

été aussi haut en part de répondants ; c’est la première préoccupation et les

organisations semblent visiblement peiner à trouver des solutions

organisationnelles et technologiques pour y répondre.

On note également la forte croissance, en 5 ans, liée aux enjeux de sécurisation et de

pérennité de l’information : on est passé d’un tiers des répondants concernés en 2014 à

plus de la moitié aujourd’hui. Si l’on compare au baromètre 2011, la prise de conscience

de cet enjeu a été multipliée par 8 et place cet enjeu en deuxième position.

Assurer la pérennité de

l'information

sur le long terme

tout en permettant

les accès et le partage

au quotidien.

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La part occupée par la « définition des règles et process en matière

documentaire (versionning, workflow, nommage des documents,….) » passe de 25 à

51% depuis 2014, elle a donc doublé et met de plus en plus en évidence le besoin de

concrétiser ces enjeux liés à la gestion des risques, à travers des modes opératoires

et des procédures.

Par ailleurs la valorisation des informations en tant que capital immatériel a quasiment

doublé dans les résultats du baromètre de cette année ; cet enjeu est passé de 14% des

répondants à 25% en 1 an, soit une avancée de 11 points ; ce résultat conforte le fait que

la notion de « capital immatériel » gagne du terrain dans les organisations, et s’associe

pleinement à la notion de Gouvernance de l’information.

L’enjeu économique a également légèrement augmenté (passant de 11% à 16%) mais

n’apparait toujours pas comme un motif suffisant pour déclencher un projet de

gouvernance de l’information, ou en tout cas le bénéfice ou le ROI n'est pas perçu. Il est

placé en 6eme position.

C’est bien l’ensemble de ces enjeux et leur équilibre qui constituent à notre sens une

bonne gouvernance de l’information. Dans une approche globale, et si l’accès et le

partage restent au quotidien la préoccupation majeure des usagers, il s’agit aussi pour les

organisations de garantir la maîtrise, la conservation et la valorisation de leur capital

informationnel. Le fait que les répondants aient le plus souvent plébiscité deux voire trois

enjeux illustre bien la diversité des objectifs dans une démarche de Gouvernance.

A notre expérience, l’équilibre entre ces enjeux doit s’adapter aux contextes des secteurs

d’activité ; un secteur industriel mettra en évidence le besoin de sécuriser tout ce qui

relève des brevets, des marques, des contrats au même niveau que le partage des

informations au quotidien ; à la différence d’une collectivité, comme un Conseil général,

qui lui priorisera nettement l’accès et le partage de l’information à chaque poste de travail,

avec un leitmotiv : « la simplification » du poste et des modes d’utilisation.

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Etat des lieux

Les priorités en matière d’accès à l’information

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

L’objectif de simplification se concrétise par l’écrasante majorité de réponses (61%)

concernant l’accessibilité de l’information. La priorité n°1 est d’ « offrir à l’utilisateur un

point d’accès unique aux données de son organisation ». 1 Loin derrière mais exprimant la

même idée cette fois d’un point de vue essentiellement technologique, « la réduction du

nombre d’applications existantes » est la 2eme priorité. Elle est autant le fait de la DSI

que des utilisateurs qui se noient parmi les applicatifs à utiliser.

L’accès en situation de mobilité émerge quant à elle pour la 1ere fois ; en effet pour 12%

des répondants il s’agit déjà d’une priorité. Cela met en évidence le fait que la mobilité est

une réalité dans nombre d’organisations. Chaque utilisateur souhaite accéder à ses

informations n’importe où, n’importe quand, et sur tous ses outils technologiques.

1 Cf ARCHIMAG N°281, février 2015 pages 22-23 ou www.archimag.com ; voir article « Ranger son fouillis d’applications »

61%17%

12%

10%

Priorités en matière d'accès à l'information

Offrir à l’utilisateur un point d’accès unique aux données

Réduire le nombred'applications existantes

Un accès en situation demobilité aux informations

Une gestion plus fine des droits d’accès

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Les freins en matière de mise en place de gouvernance documentaire

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Parmi les organisations qui n’ont pas (ou du moins pas encore) mis en

place un projet de Gouvernance de l’information, les principaux freins

mis en avant sont :

Le manque de volonté des décideurs et managers. Il s’agit du

principal frein ; il a progressé de 7 points en 1 an et est passé de

50% à 57%.

La part des répondants pointant les questions d’investissements

budgétaires et leurs contraintes, est retenue par 42% des

organisations. Cette problématique est passée de la dernière

position en 2011 à la 2ème place cette année, avec une augmentation

de 8 points. La mesure du retour sur investissement de tel projet

reste donc insuffisamment perçue et mise en évidence, ou tout au

moins la difficulté de l’établir est un frein réel.

Viennent ensuite à niveau égal, « le manque de conscience des

dangers encourus » (perte de document comme des contrats, des

brevets, de données,…) avec 37% et le manque d’outillage

organisationnel (33%) (méthodologies,…)

57%

42%37%

33%

16%

8%

Manque devolonté desdécideurs

Budgetnécessaire

Manque deconscience des

dangersencourus

Manque deconnaissances /

méthodologie

Manque deconnaissances /

obligations etnormes

Autre

Principaux freins au lancement du projet de gouvernance

C'est davantage un

manque de volonté

managériale qu'une

méconnaissance des

enjeux qui explique les

freins à la mise en

œuvre d'un programme

de gouvernance de

l'information.

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Ce résultat recoupe le constat fait par d’autres études de la part d’entreprises (+ de 50%)

ne disposant pas par exemple de plan de reprise après sinistre2. Les plans de reprise, Les

PCA et autres DRP3 sont d’ailleurs des volets essentiels auxquels doit répondre la

Gouvernance de l’information.

La résistance au changement, qui désigne les difficultés à motiver les équipes à faire

évoluer les usages et innover aux niveaux des pratiques de gestion de l’information, est

citée comme un des freins : « On préfère travailler à l’ancienne »,…. Tout comme le

manque de temps ou de moyens.

Apparait également comme un frein cité en commentaire par les répondants : « la

complexité perçue de ces projets », et qui sous-entend le fait de ne pas savoir comment

s’y prendre.

Le rôle des Dirigeants

Les deux tiers des répondants estiment que les dirigeants sont conscients qu’une

mauvaise gouvernance de l’information peut avoir un effet néfaste sur la performance de

l’organisation. Signalons que parmi les autres, les réponses à la question « Pas du tout

conscients » ont baissé de 2 points par rapport au baromètre précédent (6% uniquement).

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

2 Archimag n°281, février 2015

3 PCA : plan de continuation d’activité. En anglais, DRP : Disaster Recovery Plan

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C'est donc avant tout la capacité à dégager des moyens qui pèche plus que la volonté,

et le fait que nombre d’organisations sont déjà engagés dans d’autres

transformations comme un changement de siège social, un rachat ou une fusion

d’entreprise (« il y a d’autres programmes prioritaires » ) qui reporte la décision de

mise en œuvre de programme de gouvernance de l’information.

Les problématiques auxquelles les organisations doivent faire face : « l'Infobésité »

toujours, mais surtout la création et la circulation de documents et données en

interne et non plus en externe.

Faire face au flot croissant d’informations et de documents internes de l’entreprise et à la

multiplicité des sources demeure la problématique majeure à laquelle doit répondre la

gouvernance de l’information (pour 61% des répondants, soit 4 points de plus que lors du

précédent baromètre).

Le poids des informations et documents externes reste au niveau de l’année précédente,

25%, ce n’est donc pas là le problème prioritaire.

Les problématiques liées à la gestion de l’information

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

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La problématique des volumes croissants d’informations internes à manipuler au

quotidien continue à dominer largement ; elle passe de 40% des préoccupations en 2012,

à 57% en 2014 et à 61% en 2015. C’est donc le problème n°1 pour les organisations :

comment gérer, organiser, référencer, classer, trier,… les volumes d’informations / de

documents / de mails / de fichiers bureautiques / d’échanges / … au quotidien pour

chaque agent ou salarié, … en 1 mot « comment ne pas se noyer ? … par tous ces

échanges d’information, le flux quotidien de mails, les réseaux sociaux », ... et garder sa

concentration sur l’exercice de ses activités ?

A l’inverse, la « migration de papier vers l’électronique » a reculé, elle est devenue une

problématique beaucoup moins critique, ce qui sous-entend des réalisations déjà en place

facilitant les usages d’accès aux informations, et la maîtrise de plus en plus forte des

chaines de dématérialisation.

Les constats d’éparpillement des services (29%) et des solutions (25%) ne sont

certainement pas favorables pour faciliter les accès et les partages d’information. Le

manque de rationalisation au niveau des sources et des moyens d’accès est bien un des

axes principaux d’amélioration.

Le sentiment de perte de temps dans le cadre de la recherche d’information, reste stable

pour 36% des répondants.

On voit monter progressivement les exigences réglementaires et normatives qui sont

passées de 14 à 19% en 3 ans.

Quelle synthèse peut-on faire de ce premier état des lieux ?

On voit que les deux enjeux principaux concernent le partage des informations et des

documents au quotidien, ainsi que la conservation et la pérennité des documents et

données.

La simplification recherchée pour accéder à tous ces gisements de données et

d’informations est un des enjeux majeurs, que révèlent autant les questions sur

l’éparpillement des sources, des applicatifs, des solutions, des services, que le besoin de

simplifier les postes de travail pour permettre aux salariés et aux agents de meilleures

performances.

Le problème n° 1 des organisations, qu’elles que soient leur taille et leur secteur d'activité,

est de faire face à un volume croissant d'informations internes. Ce problème s'intensifie

d'année en année.

Voyons maintenant quelles sont les attentes et les activités concernées, les projets mis en

place et les modèles de gouvernance possibles.

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Attentes et projets

Les attentes en matière de gouvernance documentaire

Répondants : 298 Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Le gain en efficacité reste le premier bénéfice attendu ou observé d’une véritable politique

de gouvernance de l’information. Toutefois, avec un recul de 6 points, on assiste à un

rééquilibre au bénéfice d’attentes privilégiant la qualité de travail et la sécurisation des

informations. L’écart entre les 2 principales attentes s’est ainsi resserré passant de 13

points dans le baromètre précédent à 8 points.

« Rendre disponible la bonne information » reste stable (61%) en deuxième place.

Les attentes ayant le plus fortement progressé privilégient la sécurité des informations et

la traçabilité : on passe en 1 an de 42% à 47%.

Mais la vraie émergence de ce baromètre concerne le souci de la qualité client ; qui

atteint 20% cette année pour la 1ere fois. Un lien est établi avec la qualité de la relation

client, et il s’appuie en partie sur une bonne organisation de l’information : contrats et

transactions dématérialisés, informations en temps réel, mobilité, informations multi

canal,…

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En outre « Gagner en traçabilité et en sécurité des informations » passe de 28% en 2011,

à 37% en 2012, pour atteindre 42% cette année, soit une progression de 14 points en 5

ans.

La logique économique, avec une baisse des coûts attendus, continue de progresser

avec un gain de 10 points en 4 ans.

La principale attente en recul est celle du « développement durable » : - 4 points en 1 an.

Les activités documentaires directement concernées par la gouvernance

La gouvernance de l’information est une démarche globale et complexe qui couvre

plusieurs catégories d’activités dans le cycle de vie de l’information :

modes de travail collaboratifs,

gestion des documents courants,

veille et publication,

gestion des connaissances,

archivage.

Un top 4 se met même en place, il est constitué de : l’archivage papier, le partage et la

collaboration, la gestion des mails, et l’archivage électronique ; globalement, cela

représente l’environnement quotidien d’un poste de travail de tout agent ou salarié, quel

que soit son secteur d’activité et son niveau de responsabilité.

A travers ces résultats, on peut déduire que le numérique devient la norme du poste de

travail : la notion de digitalisation du poste de travail est donc devenue une réalité dans un

grand nombre d’organisation professionnelle.

Paradoxalement, on note la baisse de la part des répondants se portant sur la

« dématérialisation des dossiers de travail » qui est passée de 19 à 13%, c’est en fait le

révélateur d’un nouveau standard nativement numérique, alors que le papier et donc son

archivage deviennent au contraire « critique » et pas toujours éligible à être dématérialisé.

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Les défis en matière de gouvernance de l’information

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Signalons la progression du défi concernant la gestion des intranets et des réseaux

sociaux d’entreprise (de 13 à 18% en un an) ; cela s’explique notamment par la

croissance du taux d’équipement de ces solutions qui s’ajoutent aux solutions de partage

déjà implantées (comme les intranets, les espaces collaboratifs de type Sharepoint,….).

Ce qui complexifie l’accès et le stockage des informations.

La seconde progression est d’un tout autre registre : il s’agit de la gestion des données à

caractère personnel, qui double en un an passant de 6 à 12%. Cela s’explique4

notamment par la montée des obligations juridiques, la multiplication des alertes et

contrôles de la CNIL, mais aussi par la prise de conscience de tous (partenaires, clients,

usagers, etc.) sur la sensibilité du sujet. Cela dépasse les frontières de la gestion des

informations d’une entreprise ou d’une collectivité.

Les répondants mettent par ailleurs l’accent sur le besoin de transversalité pour faciliter

la gestion et l’accès aux informations : Se classent ex aequo et en 6ème place, le plan de

classement et la disparité du parc de solutions, et la gestion du cycle de vie des

documents et des données (durées de conservation, Durées d’utilité administrative, sort

final : destruction, purge de données, …).

4 Cf étude SerdaLab avril 2014 « Données personnelles : enjeux, menaces et nouvelle donne » wwww.serdalab.com

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Les moyens pour une gouvernance documentaire efficace : quels sont-ils ?

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Les répondants privilégient toujours (comme en 2011) et à 44%, la mise en place

d’une politique dite « documentaire ». Viennent ensuite les outils méthodologiques

(42%). On entend par « politique documentaire » une démarche volontaire et

structurée pour gérer, partager et sécuriser efficacement l'ensemble des

gisements d'informations et de données à l'échelle d'une organisation.

A noter l’équilibre qui semble se dessiner entre la technologie (solutions logicielles

citées par un tiers des répondants, en recul de 7 points) et le besoin de formation

et de sensibilisation des collaborateurs (30%) qui continue à progresser de plus de

3 points cette année.

Le triptyque organisationnel, technologique et humain qui se dégage, matérialise

les 3 composantes essentielles d’une Gouvernance de l’information ou chacune

pèse à égalité. C’est aussi le reflet de la complexité d’un projet de transition

digitale.

Il existe encore 9% des répondants qui pointent l’absence totale de moyens mis

en œuvre, que ce soit en ressources humaines, financières ou organisationnelles :

« on attend à vrai dire… » ; « rien », « néant », « aucun moyen dédié ».

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L’état d’avancement des projets de Gouvernance

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Projets réalisés ou engagés en 2015 Source : serdaLAB

Les répondants ont privilégié les moyens permettant de faciliter l’accès aux informations

et documents ainsi que les moyens de protection.

Tout ce qui englobe « règle » ou « outillage » est en bonne voie : le plan de classement se

refait une véritable jeunesse, il apparaît comme le socle indispensable à la conduite d'un

programme de Gouvernance pour structurer l’ensemble des activités concernées ; il pèse

donc à hauteur de 60% des projets. Viennent ensuite l’ensemble des règles, qu’elles

soient en matière de gestion, de durées de conservation ou de purge de données ou de

documents bureautiques.

Autre avancée notable : les fonctions collaboratives permettant l’élaboration et le partage

au quotidien des documents et des données, réalisées ou engagées dans 62% des

organisations.

Les nouvelles fonctionnalités comme la signature électronique ou le parapheur

électronique restent aujourd’hui en retrait, malgré la forte demande des usagers et

citoyens et le fait que les solutions technologiques soient matures. Ce décalage s’explique

notamment par les évolutions des modes de travail plus lentes à maîtriser que la simple

mise en service d’un outil. On sait qu’un parapheur est moins une réponse technique

qu’un workflow voire tout un process à mettre en place.

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Les solutions technologiques et leurs avancées

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

De nombreuses solutions existent et apportent leur lot de fonctions et de réponses aux

problématiques de gestion d’information. Si la part des solutions propriétaires restent

dominantes (40% des solutions de GED contre 26% en Open source, la part de ces

dernières se développe ; elle est encore inégale selon la couverture documentaire

concernée (11% pour la GEC ou gestion électronique de courrier contre 33% en

propriétaire) mais semble répondre de plus en plus aux besoins des organisations,

privées comme publiques.

Autre enseignement majeur au niveau des solutions technologiques, la forte

pénétration des solutions de GED, quel que soit le modèle (Open source , propriétaire

ou développement interne) dans les organisations : seulement 26% des répondants

n’en disposent pas.

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298 répondants

Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Donc pour quasiment les trois quarts des répondants (74%), les avancées technologiques

majeures actuellement réalisées ou en cours concernent les systèmes de gestion

électronique de documents, reste à savoir s’ils sont des plateformes transversales, ou

dédiés à un métier, à une fonction, peuvent-ils dialoguer, échanger, ? … Autant

d’interrogations qui sont souvent source de difficulté d’accès à l’information et qui sans

doute rejoignent les réponses précédemment analysées mettant tout en haut la question

de l’accès et du partage de documents et d’informations.

Par ailleurs c’est dans le domaine de la « GEC » - Gestion électronique de courrier que le

taux d’équipement est le plus faible.

Alors que les solutions propriétaires sont toujours privilégiées en matière d’outils de GED,

quelles que soient les structures mais principalement dans le secteur public, la donne est

différente concernant l’ECM. En effet, le taux de pénétration des solutions propriétaires y

est supérieur au sein des entreprises, tandis que les structures associatives favorisent

plutôt l’open source ou le développement interne (à niveau égal).

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Un accompagnement au changement nécessaire

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

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Les modèles de gouvernance Quel modèle de gouvernance choisir ?

Il s’agit de définir la meilleure organisation au sein de l’entreprise, et la mieux adaptée à

sa structure : centralisée / décentralisée / mixte / hybride / externalisée.

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

A la question sur les modes d’organisation de la Gouvernance adoptés dans les

organisations, les répondants privilégient à 38% la gouvernance « mixte » c’est-à-dire

articulant les aspects centralisés (élaboration et pilotage de la politique) et décentralisés

(mise en œuvre, appropriation des règles,…). Les entreprises privées et le secteur public

privilégient ce mode d'organisation.

Un service centralisé qui gère l'ensemble de la politique documentaire, obtient les

faveurs de plus d’un quart des répondants, en baisse de 3 points, à 28%. Une

gouvernance centralisée et donc à vocation globale n’est pas considéré comme le modèle

plus efficient ; et à notre expérience, le modèle le plus dynamique est celui qui associe

une politique centrale à des modes opératoires décentralisés pour être au plus près des

contraintes de chaque métier et prendre en compte les usages des personnels

concernés.

Le secteur public privilégie de plus en plus le mode centralisé : 36% des répondants du

secteur public (contre 32% l’année dernière) au détriment du modèle mixte ; il est vrai que

38%

28%26%

10%

1%

Une gouvernancemixte avec une

politiquedocumentaire

commune pourcertains documents

et des spécificités pardirection

Un service centralisé,qui gère l'ensemble

de la politiquedocumentaire

Une gouvernancedécentralisée danschaque direction

Gouvernance hybride: gestion interne etexternalisation decertaines missions

Externalisation de lagouvernance

Organisation de la gouvernance de l'information

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la difficulté du modèle mixte repose sur la capacité à mettre en place et à animer des

réseaux de « correspondants » « d’ambassadeurs » permettant la diffusion et

l’appropriation des nouveaux modes opératoires dans les métiers ; cela nécessite des

compétences de communication, de pédagogie, et de modes de travail collaboratifs.

Du côté du secteur privé c’est la tendance inverse, 28% en 2014 s’étaient orientés sur un

modèle de politique de gouvernance plutôt centralisé, en 2015 ils ne représentent plus

que 21% de l’échantillon. Près de la moitié des entreprises équipées d’une Gouvernance

ont fait le choix du modèle mixte (44%, +4 points).

Soulignons la montée de 4 points du mode décentralisé de la Gouvernance, par rapport

à 2014, soit à 26%.

Augmentation de 4 points des modes de Gouvernance hybride combinant la gestion

interne et l’externalisation, soit 10% des répondants.

Qui pilote la gouvernance ?

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

Parmi les fonctions pilote identifiées, deux d’entre elles se sont principalement

emparées du sujet : la Direction Générale passant de 16% à 23 % des

répondants, et la DSI de 10% à 18%. Cette évolution est un signe positif, qui met

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en évidence à la fois la prise de conscience des enjeux de la Gouvernance de

l’information, et le besoin d’organiser une architecture du Système d’information

qui soit en cohérence.

la Gouvernance est de plus en plus pilotée au plus haut niveau comme le montrent

certains exemples cités par des répondants (« Conseil de direction c’est-à-dire la

direction + le secrétariat général et l’ensemble des chefs de service»), ou s’appuie

sur des instances dédiées comme un « Comité de Gouvernance » ou des binômes

de coordinateurs (« DSI + archives » ou des groupes transversaux « Management

de l’information »).

L’importance première de l’accompagnement du changement

En écho à la place privilégiée donnée par les répondants à la dimension humaine du

projet et son appropriation par les équipes, plus des trois quarts des répondants estiment

l’accompagnement du changement nécessaire, dont 23% le jugent même critique.

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5. En conclusion

Les attentes, moyens choisis et modèle de gouvernance témoignent d'une évolution forte

depuis notre première Enquête en 2011. Là où les technologies, les aspects

réglementaires et normatifs étaient souvent mis en avant, on observe aujourd'hui une

maturité dans l'attitude vis-à-vis des projets de gouvernance de l'information.

Aucun modèle n'est vraiment privilégié. Les choix sont liés aux autres modes de

gouvernance existants de l'entité et à la culture d'entreprise : plutôt décentralisé dans le

public, plutôt mixte ou centralisé dans le privé, très centralisé dans les associations.

Les réussites de projet montrent l'importance du facteur humain : sensibilisation,

formation des collaborateurs, accompagnement au changement, recherche de nouveaux

profils correspondant aux nouvelles compétences nécessaires. Les indicateurs de

réussite d’une démarche de Gouvernance de l’information ne fonctionnent que si l’on a

réfléchi et pris en compte la dimension humaine de cette transformation, qu’on l’habille

d’un plan opérationnel alliant communication, formation, suivi soutenu, et qu’on y associe

des ressources humaines. La transformation induite par la Gouvernance de l’information

modifie donc les rapports humains au sein d’une organisation ou d’une entreprise et ses

interactions sociales.

Et comme le dit Michel Serres5

« Les nouvelles technologies nous condamnent à devenir intelligents »

5 Philosophe et auteur de « Petite Poucette » 2012

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6. Annexe : Description de l’échantillon

298 répondants Pourcentages calculés sur la base des répondants Source : serdaLAB

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7. A propos de serdaLAB

serdaLAB, le laboratoire du groupe Serda, propose 4 types de prestations :

Réalisation d’études de marché multi-clients et sur mesure ;

Conseil : positionnement, plans de communication ;

production de contenus : livres blancs, billets de blog, vidéos, etc. ;

Conception événementielle : salons professionnels, conférences, networking,

petit-déjeuner, etc. ;

La mission de serdaLAB est d’aider les acteurs du marché du management de

l’information ainsi que les professionnels du domaine à comprendre les enjeux et les

besoins de leur environnement, à se positionner sur leur marché et à mener leurs projets

de transformation numérique.

Les études serdaLAB s’appuient sur une veille permanente, la réalisation d’enquêtes

qualitatives et quantitatives auprès de panels importants, d’entretiens en face à face avec

des professionnels et des experts et sur la synergie de compétences avec les consultants

métiers de serda conseil ainsi que la rédaction d’Archimag.

Ses domaines de compétences sont :

- La Gestion et l'exploitation des données ;

- L’édition numérique professionnelle ;

- La dématérialisation des processus

- la gestion de contenu et l’archivage électronique.

- La veille, les réseaux sociaux d’entreprise (RSE), les moteurs de recherche d’entreprise

et la documentation.

Plus d’informations sur : serdalab.com

Contact :

Thibaut Stephan, Responsable serdaLAB

Email : [email protected] Tél : 01 44 53 45 00

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8. A propos de Serda Conseil

Département du groupe SERDA, est spécialisé dans les projets d’assistance à maîtrise

d’ouvrage et à maîtrise d’œuvre pour le domaine de la Mémoire et du Savoir :

Gouvernance de l'Information

Dématérialisation / Archivage et records management

Gestion de contenu et collaboratif

Documentation et bibliothèque

Valorisation du patrimoine et archivistique

Audiovisuel et préservation

Veille et web 2.0

Zoom sur nos projets de gouvernance de l'Information

Nos projets se déroulent en 3 étapes majeures :

Etat des lieux et diagnostic des usages et des besoins (cartographie des

applications, des types de données et de documents) : auprès des directions

métiers et supports, auprès des professionnels de l'information et des fonctions

Juridique et Qualité..

Propositions de scénarios d'organisation, alliant stratégie, innovations

technologiques, modes d'organisation, compétences...

Accompagnement à la mise en oeuvre : définition des plate-formes documentaires

et de gestion de données (Ged, Gec, workflow, SAE...), accompagnement au

changement des équipes.

Plus d’informations sur : serda.com

Contact :

Caroline Buscal, Manager Serda Conseil

Email : [email protected], Tél : 01 44 53 45 00

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9. LE GROUPE SERDA : 4 ACTIVITES

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+ de 1600 projets déjà menés permettent à Serda Conseil d'intervenir sur les domaines de la Gouvernance de l'information, la GEC, la GED et la gestion de contenus, la dématérialisation de processus et l'archivage électronique, les solutions open source du domaine documentaire et de l'archivage...

Plus d’infos : www.serda.com

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Serda Formation est un centre de formations inter-entreprises, qui propose un catalogue de plus de 100 stages chaque année dans les domaines de la documentation, veille, sourcing, archives, démat…). Serda Formation propose également des formations sur mesure qui s'adaptent à vous.

Plus d’infos : www.formation.serda.com

serdaLAB, le laboratoire du Groupe serda, propose les activités suivantes : - Edition d’études de marché multi-clients et sur mesure ; - Production de contenus : livres blancs, rédaction web, vidéos ; - Conception événementielle : salons professionnels, conférences, petits-déjeuners, etc.

Plus d’infos : www.serdalab.com

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Archimag est le magazine mensuel de référence depuis 30 ans dans le domaine des technologies de l'information. Une collection de guides pratiques, résolument orientés projet, complète ces informations. Archimag propose aussi la Base de données des durées de conservation des documents, une plateforme en ligne qui comprend plus de 300 durées légales.

Plus d’infos : www.archimag.com