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No 42 | Juillet 2014 Magazine des Services industriels de Lausanne Un jour – un client 04-05 Mobilité électrique 06-07 Plan Lumière 10-11 Entreprises 12-13 Vetropack à plein gaz C’est le moment de recharger ses batteries Plein feux sur la ville Des connexions Business chez Citycable

SInergies N°42

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Magazine des Services industriels de Lausanne - Juillet 2014

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Agenda

8 - 13 juillet 2014 Festival de la Cité en villeLausanne

12 - 13 septembre 2014 Journées de la mobilitéLutry

27 septembre 2014 Journée d’essais de véhicules à gaz naturelCentre de conduite du TCS, Cossonay

No 42 | Juillet 2014Magazine des Services industriels de Lausanne

3 - 4 octobre 2014Journées portes ouvertesSite de MalleyRenens

26 octobre 2014 Lausanne MarathonLausanne

Sans oublier le stand des SiLau marché de Lausanne, rue Haldimand,tous les derniers samedis matin du mois.30 août / 27 septembre / 25 octobre / 29 novembre

Un jour – un client 04-05 Mobilité électrique 06-07 Plan Lumière 10-11 Entreprises 12-13

Vetropack à plein gaz

C’est le moment de recharger ses batteries

Plein feux sur la ville

Des connexions Business chez Citycable

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SiL

PublicationsLe plein d’infos avec votre factureDorénavant trimestrielle, la facture s’accom-pagne d’un petit journal appelé SiL info. Eco-gestes, produits, manifestations et autres, il propose une mine d’astuces sur l’énergie, comment l’économiser et sur les activités des SiL. A consommer sans modération!www.lausanne.ch/silpublications

Collaboration

Pully, Paudex,Belmont, LausanneSignature d’une convention Face à l’évolution des exigences légales pour l’exploitation des réseaux de distribution (eau, gaz, électricité, assai-nissement, etc.), les quatre communes de Pully, Paudex, Belmont et Lausanne ont signé une convention de parte-nariat élargie pour intensifier leurs collaborations et leur donner un cadre. Davantage de partage, de coopération et de mutualisation permettront en définitive d’améliorer les prestations et de rationaliser les coûts pour le bien-être des habitants.

Solaire

Beaulieu-LausanneUne toiture très durableEn collaboration avec la Fondation de Beaulieu et le service parcs et domaines de Lausanne, SI-REN SA a réalisé une centrale solaire photovoltaïque, com-binée à une toiture végétalisée, sur les Halles Sud du Centre de congrès et d’expositions de Beaulieu. Cette installation de 1’508 panneaux en silicium monocristallin d’une surface de 2’450 m2 et d’une puissance de 407 kW pro-duit en moyenne 440’000 kWh par année, soit la consommation d’environ 130 ménages suisses (à 3’500 kWh/an). La fraîcheur apportée par la végétali-sation améliore encore le rendement des cellules photovoltaïques. La toiture est visible depuis la terrasse du Palais de Beaulieu. Pour voir sa production en temps réel et en ligne: www.si-ren.ch

Formation

Dispatchers romandsFMV, Groupe E, Romande Energie, SIG et Alpiq chez les SiLDans le cadre de la collaboration entre les distributeurs d’électricité, les SiL ont organisé la dernière session de formation continue pour les 120 dispatchers de Suisse romande. Ces ingénieurs - qui gèrent 24h/24 les réseaux d’électricité - ont un rôle clé à jouer dans la gestion des charges et flux quelques soient les niveaux de tension. Et les évo-lutions dans le domaine nécessitent une constante remise à niveau. La formation a porté principalement sur la société nationale du réseau Swissgrid, la gestion des pannes de (très) haute tension, la construction des lignes à haute tension, les effets sur la santé du travail de nuit, la gestion des pénuries d’électricité et le pompage-turbinage.

ImpressumEditeurServices industriels de Lausanne (SiL)Place Chauderon 23Case postale 74161002 Lausannewww.lausanne.ch/[email protected]

Rédactrice en chefFrançoise Augsburger Huguenet

Comité de rédactionNicole Cosendai, Martine Glück, Yves Dijamatovic, Sandra Giller, Maria Grosso, Anne-Julie Monnard, Eran Shoshani, Isabel Chacon. ContributeursEmilie Veillon, Eran Shoshani, Stephan Henninger, Valérie Kuster, Stéphane Blondel, Bernard Bally, Eva Jost (ewz), Jean-Paul Stamm, Carsten Schroeder, Valentin Dubuis, Olivier De Marignac.

PhotosCopyright par défaut: Ville de Lausanne

Conception et mise en pagescriptographic.ch / JPGobet

Tirage2’500 exemplaires

ImpressionGroux Arts Graphiques SA

Papier FSC

Prochain numéro: automne 2014

Edito

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L’invité

04-05Vetropack, un client à plein gaz

Développement durable

06-07Mobilité électrique? A votre service!

Chauffage à distance

08-09Un quartier, une chaufferie

Electricité

10-11Planifier la lumière

Electricité

12-13Echange avec Zurich

Multimédia

14-15Connecter les entreprises

Manifestations

16-17Les douze mois des SiL

Brèves

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Sommaire

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RéaliserJe ne me lasse pas de réaliser ce qui se passe aux Services industriels. Il faut évi-demment prendre le verbe “réaliser” en son double sens: prendre conscience, et participer à la concrétisation. Ce qui est enthousiasmant, c’est le rapport, la distance et la proximité entre ces deux significations.

Pour ma part (mais chacun, aux SiL, pourra dire la même chose), je constate que d’innombrables tâches et projets sont réalisés, auxquels je ne participe que peu. Je les découvre au fil des séances, des procès-verbaux, des conversations. Je suis enchanté de constater leur variété, leur originalité, leur contribution à l’inno-vation et à la qualité de nos prestations. Ces projets témoignent que les Services industriels sont une organisation vivante, capable à la fois d’assurer la rigueur et la continuité du service au public, et de faire évoluer ces prestations d’intérêt général. Ils témoignent de l’engagement et de l’esprit d’initiative des collaborateurs, dans tous les secteurs de nos activités.

Et puis, grâce à la complémentarité des cahiers des charges, chacune et chacun se retrouve partie prenante dans la réalisation de nouvelles idées, produits, par-tenariats. Lorsque je peux jouer ma partition dans ces mises en œuvre, je suis fier de contribuer à leur concrétisation et de les mener à chef. Bien sûr, je suis aussi parfois frustré de devoir constater qu’elles n’avancent pas aussi vite que je l’aurais souhaité. La réalité fait obstacle à l’émergence de nouvelles réalités. Quoi qu’il en soit, tout nouveau produit, tout investissement, toute réorganisation, doit être mis à l’épreuve des faits et des autres. C’est le moment important où s’exerce le regard solidaire et critique des collaborateurs et des collègues. C’est le saut dans l’inconnu, lié à la publication de l’information, à la recomposition d’une entité, à la rédaction d’une note ou d’un préavis, à la convocation d’une commission, à la soumission d’un projet de contrat, à une décision d’adjudication, à une mise sur le marché, au démarrage d’une installation ou d’une prestation. Alors se mesurent les effets d’un projet sur la réalité, lorsqu’il commence à devenir lui-même une partie de cette réalité.

Nos actions de communication conduisent entre autres à faire en sorte que nos clients “réalisent” tout ce que nous “réalisons” pour eux. Les prestations des Ser-vices industriels participent de l’évidence. Bien que présentant un haut degré de technicité, elles sont si “naturelles” aux yeux de nos concitoyens que leur apport n’est plus perçu. Ancrées dans le quotidien des gens, elles contribuent à la fabrica-tion de ce quotidien. Peu s’imaginent à quel point leur vie serait bouleversée s’ils étaient, ne serait-ce que pour quelques heures, privés d’électricité, de chaleur, de télévision, de connexion à Internet: les conséquences dans la vie de tous les jours seraient presque inimaginables, tant la vie de tous au 21e siècle est dépendante de commodités qui sont asservies à la fourniture d’énergie et d’informations.

Les Services industriels ne sont pas seulement réels: ils rendent possible la réalité de la vie quotidienne, sans que nos concitoyens ne le réalisent pleinement. Pourquoi ne pas le rappeler de temps à autre, et autrement qu’à travers l’envoi de factures!

Jean-Yves PidouxDirecteur des Services industriels de Lausanne

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Edito

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L’invité

Depuis septembre 2013, les SiL alimentent en gaz naturel la ver-rerie Vetropack SA, à Saint-Prex, qui, jusqu’ici, utilisait le mazout. Moins de poussières fines et d’émissions de CO2 profitent doréna-vant autant à l’entreprise qu’à l’environnement.

L’usine Vetropack, fondée en 1911 à Saint-Prex, est l’unique verrerie en Suisse. Elle produit envi-ron un million d’emballages en verre par jour, notamment des bouteilles pour le vin et la bière, qui sont disponibles dans les couleurs vert, olive, feuilles mortes et cuvée.

“ La production de verre

dépend à 80% du savoir-faire humain et à 20% des machines. Perpétuer ces compétences et assurer la qualité suisse dans ce domaine constituent une chance. ”

Entreprise familiale cotée en bourse, l’entreprise Vetropack s’est développée pour devenir un groupe international implanté dans plusieurs pays d’Europe.

Production à chaudJusqu’à récemment, l’usine Vetropack fonction-nait au mazout lourd. A Saint-Prex, on utilise plus de 80% de verre recyclé pour la production du verre, ce qui permet de diminuer les coûts et l’impact sur l’environnement. En plus du verre usagé, les matières premières du verre (sable, quartz, calcaire, soude, dolomite et feldspath), sont fondues jour et nuit sans interruption, toute l’année, dans un bassin de fusion à une température d’environ 1600 degrés Celsius. Des gouttes rougeoyantes, coupées de la masse de verre en fusion qui s’écoule en continu, sont d’abord soufflées ou pressées dans le moule ébaucheur, puis soufflées dans le moule finisseur où le récipient en verre prend sa forme définitive. Puis elles sont refroidies progressivement dans un four à recuire, ce qui permet d’éliminer les tensions.

Evolution des technologiesLa fabrication du verre nécessitant de très grandes quantités d’énergie – environ 30 tonnes de mazout lourd par jour – Vetropack envisa-geait depuis plusieurs années de recourir à une autre source d’énergie.

«Nous avions déjà réalisé des essais avec le gaz naturel; toutefois, en raison de la techno-logie de l’époque, ceux-ci n’avaient pas été concluants», se souvient Philippe Clerc.

Néanmoins, le mazout lourd avait l’avantage de pouvoir être stocké dans des citernes, ce qui permettait à l’entreprise vaudoise d’avoir une réserve stratégique en cas de crise ou pour s’adapter à l’évolution du marché.

Nouvelle loi sur le CO2

Septembre 2013 a marqué un tournant: grâce à l’excellente collaboration avec les SiL, Vetro-pack a pu renoncer au mazout lourd et intégrer le gaz naturel à ses outils de production. Selon le directeur, trois facteurs ont fait pencher la balance en faveur de cette source énergétique.

Tout d’abord, un aspect économique lié à l’ou-verture du marché, puisqu’ils ont désormais la possibilité d’acheter l’énergie sur les marchés européens selon leurs besoins. D’autre part, l’entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2013 de la nouvelle loi sur la taxe CO2 a engendré une forte pression sur les coûts, selon les émissions. De plus, le gaz naturel a l’avantage de diminuer la quantité de poussière fine qui perturbait le processus de production. Opter pour une éner-gie plus propre diminue donc les problèmes de nettoyage des canaux et, par conséquent, les frais d’entretien des installations de la verrerie.

Vetropack SA

Le verre à plein gaz

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Philippe Clerc,directeur de la verreriede Saint-Prex

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Simple changement de distribution«Au niveau du processus, c’est un très grand changement, car il touche le cœur de l’entre-prise. Le four est régulé automatiquement par un système de commande informatisé. Ce système a donc dû être changé intégrale-ment. Outre ces aspects techniques, le passage au gaz naturel physique a été relativement simple. Vetropack a modifié sa distribution de gaz et installé une station de détente des flux de gaz dans les brûleurs», poursuit Philippe Clerc. Selon lui, le passage au gaz naturel, en plus de présenter un avantage économique et lo-gistique, diminue de manière significative les impacts environnementaux.

“ Les aspects écologiques

prennent de plus en plus d’importance pour nos clients. Le passage au gaz naturel diminue l’empreinte CO2 d’environ 25%, ce qui est réjouissant. ”

Emilie Veillon

«La demande de notre clientèle pour une énergie écologique, flexible et efficace est en hausse», explique Silvio Crosa, responsable de la division “Relation clientèle” des SiL. De plus, l’évolution des exigences légales, depuis l’entrée en vigueur au 1er janvier 2013 de la loi sur le CO2, fondement de la politique climatique de la Confédération, a accentué le mouvement.

D’ici à 2020, les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduites d’au moins 20% (par rapport à 1990) soit environ 11 millions de tonnes d’équivalent CO2. Les ménages, comme les entreprises, sont appelés à participer à cet objectif. A ce titre, le gaz naturel, qui émet 25% de moins de dioxyde de carbone (198g/kWh) que le mazout (283g/kWh) lors de sa com-bustion, est une énergie particulièrement intéressante.

Pour une consommation encore plus éco-responsableParticulièrement intéressant pour l’industrie, le gaz naturel gagne constamment des parts de marché grâce à ses avantages en termes de prix, de sécurité d’approvisionnement, de coûts d’investissement et d’entretien et d’impact environnemental. SiLGaz propose en plus de compenser les émissions de CO2 en soutenant des projets de dévelop-pement durable.

Pour minimiser encore l’impact environne-mental du gaz naturel, SiLGaz propose éga-lement un produit de compensation appelé CO2MPENSA. Son principe est simple: finan-cer des projets de développement durable à l’étranger qui contribuent à réduire les émis-sions mondiales de CO2, via un petit supplé-ment sur la facture. Ainsi, en compensant tout ou partie de ses émissions, chaque consom-mateur peut agir concrètement pour lutter contre le réchauffement climatique.

Françoise Augsburger

Guillaume Fournier,responsable des achatset de la logistiquede la verrerie de Saint-Prex

www.lausanne.ch/gaz

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Développement durable

Dans les années à venir, la mobilité électrique per-mettra de réduire de façon significative les émissions polluantes en milieu urbain. Afin de contribuer à cet objectif, les SiL proposent, depuis ce printemps, des bornes de recharge pour véhicules électriques à l’at-tention des entreprises et des services de la Ville.

Mobilité électrique

Conformément à leur politique de développe-ment durable, les SiL souhaitent se position-ner comme un acteur innovant et actif dansle thème de la circulation éco-responsable.C’est pourquoi, ils ont conclu un partenariat avec la société Green Motion SA, fournisseur de solutions de recharge intelligente pour véhi-cules électriques, dont le siège est à Bussigny. Depuis ce printemps, ils ont développé une prestation clé en main de bornes de recharge pour véhicules électriques, appelées n-charge. «Nous visons deux secteurs: les services de la Ville pour leur usage propre et les entreprises qui entretiennent une flotte de véhicules, ou les garages, parkings, etc», note Anita Icic, assistante au développement de produits au service commercial (SiLCOM).

De l’installation à la maintenance

Les entreprises ont ainsi le choix, selon leurs besoins entre trois types de bornes: mini, smart et express. Concrètement, les SiL aident chaque client à déterminer le produit le plus adapté à ses besoins, en fonction du nombre et du type de véhicules à recharger, du temps à disposition, de la puissance nécessaire, de la gamme de prix souhaitée.

Ils assurent tout le processus, depuis la com-mande, la livraison, le montage et jusqu’à la maintenance. De plus, les bornes sont ali-mentées par du courant nativa®, une énergie 100% renouvelable.

«Nous avons déjà eu plusieurs contacts positifs avec des entreprises de la région, notamment lors de la journée de lancement à Habitat-Jardin», précise Bertrand Nicod, collaborateur de la division développement. Pour débuter, ce service espère installer une dizaine de bornes, entre les différents services de la ville et les 60 entreprises déjà potentielle-ment intéressées par l’offre.

Emilie Veillon

Pour mieux rechargerses batteries

A chacun sa borne n-charge

En fonction des besoins, trois modèles de borne sont disponibles:

Mini: accessible et discrète, elle permet de recharger aussi bien une voiture qu’un scooter en 1 à 4 heures.

Smart: communicante et multifonction-nelle, elle est idéale pour un usage public et peut recharger deux véhicules à la fois.

Express: puissante et rapide, elle permet une recharge en 30 minutes seulement.

Plus d’infos sur www.lausanne.ch/sil

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Bon à savoir

Plus de 2000 vélos électriques roulent à Lausanne grâce aux subventions allouées depuis une dizaine d’années par le Fonds pour l’efficacité énergétique (FEE).

Il arrive toutefois qu’un vélo électrique, après deux ou trois années de bons et loyaux services, montre des signes d’es-soufflement. Il n’est pas nécessaire d’en changer. Il suffit généralement de rem-placer la batterie. Le FEE dispose égale-ment d’une aide à cet effet.

Ce fonds est alimenté par une taxe sur la consommation d’électricité des Lausan-nois. Il finance un grand nombre d’actions énergétiquement durables à Lausanne, telles que les actions du centre Contact Energies et les scooters électriques.

Plus d’infos sur www.lausanne.ch/fee

La mobilité écologique est depuis long-temps une réelle préoccupation pour la Ville de Lausanne. Cette dernière était d’ailleurs pionnière avec un premier achat d’une voiture électrique au début des an-nées 2000.

«Le véhicule était encore au stade de proto-type ce qui nous a posé différents problèmes. Sa batterie a même brûlé alors qu’il était au garage», raconte en souriant Michel Dise-rens, chef du service achats & logistique (SALV)/ex-MAGESI). Mais l’expérience ne l’a pas pour autant découragé. Chef du service depuis avril 2012, il a mis en place une stratégie de pro-motion de la conduite électrique au sein des services de la ville.

Son premier défi? Convaincre un service de la ville qu’un véhicule électrique était à même de répondre aux besoins de ses collaborateurs et assurer leurs missions quotidiennes. Sachant que le seul modèle de véhicule utilitaire à moto-risation 100 % électrique, le Renault Kangoo, a une autonomie limitée, il fallait viser un service qui fasse peu de kilomètres quotidiens et ait la possibilité de charger rapidement le véhicule même lors de la pause de midi.

Faible autonomie

«La faible autonomie est l’une des limites ac-tuelles à la diffusion de cette technologie. Sur le papier, Renault annonce 170 km, mais dans la réalité (hors banc d’essai dans un circuit fermé avec une vitesse constante), on perd 50 à 60 % d’autonomie annoncée.

Et cela, d’autant plus avec le chauffage hivernal de l’habitacle et la configuration topographique de Lausanne qui nécessite plus de démarrages en côte et une forte puissance. Même si on récupère un peu d’énergie à la descente et au freinage», analyse Michel Diserens.

Compte tenu de ces différents éléments, c’est le service Routes et mobilité qui a été retenu, en particulier le petit secteur qui s’occupe de l’entretien des w.c. publics. Les équipes par-courent moins de 80 km par jour et les locaux de stockage ont pu facilement être équipés de bornes de recharge.

Une solution d’avenir

Si le but du SALV n’est pas de prôner à tout prix la mobilité électrique qui ne conviendrait pas à tous les services, il est évident que cette nouvelle technologie va être privilégiée à l’avenir. «On a probablement la production d’énergie électrique la plus propre du monde, avec notamment 56% d’électricité d’origine hydraulique. L’écobilan du véhicule électrique est donc excellent en Suisse. En plus, les bornes de la Ville sont alimentées par l’électricité verte nativa®», relève Michel Diserens en désignant les panneaux solaires (réalisés par SI-REN) qui équipent le toit du bâtiment du SALV où se situe son bureau.

Pour œuvrer dans ce sens, son service va de-mander au Fonds pour l’efficacité énergétique (FEE) de pouvoir financer le surcoût entre un véhicule propre et un véhicule conventionnel.

Emilie Veillon

Pour mieux rechargerses batteries

Lausanne, pionnièrede la mobilité électrique

Depuis le début de la législature 2011-2016, le magasin général des SiL (MAGESI) à Malley est devenu le service achat et logistique Ville (SALV), rattaché à la direction des finances et du patrimoine vert.

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Pour répondre au développement constant de la zone nord-ouest de la ville, un nouvelle chaufferie bicombus-tible (gaz et mazout) a été construite en partenariat avec un réseau privé de chauffage à distance déjà existant. Elle sera mise en service cet automne. Retour sur un projet exemplaire.

Chauffage à distance

Jusqu’à présent, la production de chaleur pour toute la zone des Bossons était prin-cipalement assurée par l’usine de Pierre-de-Plan, sans possibilité de bouclage.

Pour anticiper les besoins de ce quartier en plein développement, notamment avec le projet Métamorphose, et pour appliquer le plan directeur d’extension du chauffage à distance (CAD) qui compte actuellement plus de 1’200 raccordements, il fallait pré-voir une chaudière de production ther-mique sur le site.

Capacité maximum atteinte

«La puissance de pointe de ce réseau a at-teint le maximum de la capacité permise par la tuyauterie. Mesurée en février 2012, pour une température extérieure moyenne de -12.2° C, elle était de 25 MW, avec un débit au départ de l’usine de Pierre-de-Plan de 440 t/heure pour un maximum de 460 t/heure. Cette situation empêche actuellement les SiL de raccorder de nouveaux clients dans cette zone, sans réaliser de nouvelles installations de production de chaleur de pointe», explique

Jean-Paul Stamm, chef de division du service du gaz et du chauffage à distance.

En désignant sur une carte lausannoise cette région située entre les Bergières et l’aéro-drome de la Blécherette, il pointe son doigt sur un lieu en particulier: un lotissement de 700 logements datant des années 1960, face au complexe du World Trade Center. C’est là, dans le local enterré de l’un des immeubles, que se trouvait la solution.

En effet, plutôt que de construire un nou-veau site, les SiL ont eu l’opportunité de réaliser une chaufferie bicombustible (gaz et mazout), avec priorité au gaz, dans le local de service de cet ensemble de logements. Jusqu’à présent, il fonctionnait en tant que réseau de chauffage à distance privé réa-lisé dans les années 1960 et alimentant les 700 logements et commerces du lotissement.

Une nouvelle chaufferie pour le quartier des Bossons

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Après que le préavis ait été accepté en 2012, le chantier a débuté par la réalisa-tion du système d’échangeurs. Depuis oc-tobre 2013, les 700 logements sont donc chauffés par le CAD.

La seconde étape qui concernait le dé-montage des chaudières existantes s’est révélée plus complexe que prévue en rai-son d’opérations de désamiantage.

Mise en service: automne 2014

Sa phase la plus impressionnante s’est jouée en début d’année. Pour installer les deux nouvelles chaudières d’environ 8 m de long et 3 m de diamètre, une fouille a été réalisée à l’avant du local se trouvant dans les sous-solsdu bâtiment situé au chemin des Bossons 23, sur le parking. C’est par ce trou géant qu’ont été descendues les deux chaudières de 25 tonnes chacune au mois de février dernier.

La mise en service de la chaufferie est plani-fiée pour l’automne prochain, afin de pouvoir assurer la saison de chauffage 2014-2015. A noter que le fonctionnement de cette nou-velle chaufferie sera entièrement automatisé. Elle sera surveillée et télécommandée depuis la centrale de Pierre-de-Plan. «Cette opé-ration est un succès. Tout le monde est gagnant: le client qui n’a plus à s’occu-per de son alimentation thermique et des contraintes d’entretien et, nous, puisque nous avons pu profiter d’un réseau déjà existant», se réjouit Jean-Paul Stamm.

Emilie Veillon

Raccordement au réseau de la Ville

«Les SiL se sont approchés de son exploi-tant pour étudier les possibilités de rac-cordement de ce réseau de chauffage à distance privé – qui consomme actuellement environ 8 GWh de chaleur par an – à celui de la Ville. La proposition retenue a été de le relier à la conduite principale de l’ave-nue du Grey, à 150 mètres environ du che-min des Bossons, et de reprendre le local de sa chaufferie pour pouvoir produire de la puissance de pointe sur le réseau nord-ouest de la Ville», poursuit le chef de projet.

Le local disposait, en l’état, de suffisamment de place pour installer deux chaudières d’une puissance unitaire de 12 MW, ainsi qu’une station d’échangeurs pour alimenter le réseau privé. Elles permettront de couvrir les pointes de consommation en hiver et serviront d’installations de secours en cas de défaillance du réseau ou d’une installation de Pierre-de-Plan.

Pierre-de-Plan: la chaudière n°5 à nouveau en fonction

Pour répondre aux besoins croissants en chauf-fage à distance, l’usine de Pierre-de-Plan a re-mis en fonction l’automne dernier sa chaudière n° 5 (puissance 37 MW) qui était jusque-là utilisée comme chaudière d’appoint (moins de100 heures par année). Mais cette utilisation plus intensive a nécessité une modification de l’ins-tallation afin de la remettre aux normes OPair, selon les directives du laboratoire cantonal.Efficace et économique, c’est la technique de recirculation des gaz de fumée qui a été retenue.

«Concrètement, cela signifie que l’on capte les gaz de combustion qui sortent de la chaudière, puis on les réinjecte à l’entrée du système en les mélangeant à l’air. Cela a pour effet de baisser la quantité d’oxygène qui parvient au brûleur et donc la production d’oxydes d’azote», explique Olivier Cavin, responsable du projet. L’émission d’oxydes d’azote (NOx) est ainsi passée de 180 à 110 mg par m3.

D’ici l’hiver 2015-2016, une nouvelle chaudière bicombustible (gaz/mazout) de 50 MW rem-placera l’ancienne chaudière à vapeur.

Emilie Veillon / Françoise Augsburger

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Electricité

Pleins feux sur la villeAdopté par le Conseil communal en fé-vrier 2014, le Plan Lumière nous fera bientôt voir la ville sous une nouvelle nuit. Durant la prochaine décennie, ce concept novateur d’éclairage public apportera aux Lausannois davantage de confort visuel et augmentera le sentiment de sécurité. Parallèlement, il réduira les nuisances lumineuses, tout en favorisant les écono-mies d’énergie.

Plan Lumière

Une vision d’ensemble

En effet, le Plan Lumière propose de réviser toute la conceptualisation de la Lausanne nocturne. But de l’opération: mettre en place une vision d’ensemble et dicter les tonalités d’éclairage en fonction de critères, tels que l’identité des quar-tiers, la mise en valeur de certains éléments du patrimoine, mais aussi la sécurité et le confort des habitants et des usagers.

La société liégeoise Radiance 35, spécialiste euro-péen dans la conception et la réalisation de projets dans le domaine de la lumière, en a des-siné les grandes lignes, avec la participation active

de la division éclairage public des SiL. Les experts belges ont passé plusieurs mois à arpenter la ville pour comprendre ses spécificités, cerner ses couleurs, ainsi que les forces et les faiblesses de l’éclairage actuel.

Consultation des habitants

Une des démarches novatrices du bureau Radiances 35 a été d’organiser des ballades nocturnes exploratoires en compagnie des habitants afin d’entendre leurs appréciations et souhaits quant à l’éclairage de leur quartier. Grâce aux contrats de quartier déjà existants,

elles ont été facilement organisées à l’été 2012 déjà. «Cette manière de penser l’éclairage public permet de prendre en compte des para-mètres clés, tant sociologiques qu’architectu-raux ou paysagers», se réjouit Eric Davalle.

Adieu l’orange…

Intitulé «Lausanne, c’est du gris, du vert et du bleu», en clin d’œil à une citation de Jean-Luc Godard, le Plan Lumière trace les nouvelles lignes directrices de l’éclairage public et dicte les tonalités, avec une application prévue sur une durée de dix ans. Les 14’000 points lumineux répartis en près de 90 modèles de luminaires différents qui éclairent la ville seront changés au fur et à mesure. Ainsi, la tonalité orange des lampes actuelles qui altère la visibilité des couleurs va peu à peu s’estomper.

Bonjour le blanc et le bleu !

«L’idée directrice est de renforcer l’identité de la ville la nuit et sa lecture par les usagers», pour-suit le chef de service. Avec un blanc neutre sur les grands axes routiers, les espaces verts et les voies qui mènent au lac et les monu-ments, on améliorera la lisibilité du réseau routier et du patrimoine. Un blanc chaud sera utilisé sur les parcours piétons et les axes routiers secondaires, contribuant au sentiment de sécurité.

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Des micro-repères visuels nocturnes seront créés grâce à des petites touches de lumière, parfois colorées, mettant en valeur une fa-çade ou un détail architectural.

Un balisage de bleu signalera de manière poé-tique les rivières historiques enfouies (Louve et Flon), ainsi que les accès au lac. Les nouvelles technologies seront privilégiées et grâce aux diodes LED, entre autres, elles permettront une baisse de la consommation d’énergie d’environ 15 %.

Un exemple: les Boveresses

Le futur éclairage du quartier des Boveresses se basera sur les micro repères et la mise en valeur de la hauteur des immeubles qui caractérisent cette zone. Une perspective visuelle proche et lointaine sera assurée par une mise en lumière graphique du haut des bâtiments. Les habitants seront éga-lement consultés pour le choix des images pro-jetées. De plus, des multi-projecteurs ponctuels dirigés vers les entrées des immeubles et certains arbres accompagneront les pas des habitants.

Les jardins du Musée Olympique

A l’occasion de la rénovation du Musée Olym-pique, l’éclairage de son parc public a été en-tièrement repensé en 2013 selon les directives du Plan Lumière.

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Ainsi, des bornes basses LED assurent désormais l’éclairage des cheminements, tout en dégageant la vue pour la mise en valeur des statues et de certains arbres.

Dans la même veine, les décorations de rue pour Noël seront harmonisées en cette fin d’année. Enfin, dès 2015, les études pour la réalisation de quatre projets spécifiques débuteront.

Il s’agit des quartiers de Montelly et des Bove-resses, des rives du lac ainsi que des liaisons ver-ticales piétonnes. Mais le Plan Lumière, comme tout schéma directeur, ce sont avant tout des principes qui guident les actions quotidiennes et qui s’appliquent au fur et à mesure des renou-vellements. La patience est donc de mise…

Emilie Veillon / Françoise Augsburger

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Carsten Schroeder

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Electricité

Dans le cadre de l’Association des électriciens suisses (AES), les représentants des SiL et d’ewz ont fait le même constat : à même problème, solutions différentes. Et, également que, face à l’imminence de l’ouverture du marché, un approfondisse-ment des compétences linguistiques des uns et des autres s’imposait. Ainsi, naquit l’idée d’un échange de collaborateur entre les deux entreprises.

Un échange fructueux

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire cet échange?VD: Il m’a semblé intéressant de pouvoir observer le fonction-nement d’une entreprise comparable à la mienne. Sur un plan plus personnel, c’était aussi l’occasion d’améliorer mes compé-tences linguistiques.

CS: J’étais curieux de voir comment une autre entreprise s’or-ganise pour accomplir les mêmes tâches, résoudre les mêmes problèmes. Et, outre l’apprentissage du français, j’avais très envie de faire connaissance avec la Suisse de l’autre coté du «Röstigraben».

Quelles sont vos tâches à Lausanne/Zurich?VD: Chez ewz, je travaille principalement au sein du dépar-tement «architecture du réseau». Mon activité consiste, entre autres, à établir un planning pour le remplacement de câbles 150KV. Actuellement, je passe quatre semaines au départe-ment «exploitation du réseau». Cela me permet d’observer et de comparer nos habitudes de travail respectives.

Lausanne

CS: Actuellement, à Lausanne, je m’attache à décrire les processus dans le détail et à comparer les structures dans le do-maine de l’EDM (Energy Data Management System). Je trouve cela particulièrement intéressant car à Zurich, je m’occupe de coordination.

Comment trouvez-vous votre environnement à Lausanne/Zurich?VD: De manière générale, l’environnement est plutôt agréable à Zurich. Je vis et travaille en ville, les déplacements sont donc rapides et faciles. Deux soirs par semaine, je me rends à mon cours d’allemand et deux week-ends par mois, je reste sur place pour découvrir la région et profiter un peu de la ville.

CS: Je travaille dans les locaux du service de l’électricité à l’usine de Pierre-de-Plan et j’habite dans un studio à proximité. Je vais également au cours de langue deux fois par semaine et un week-end sur deux je reste à Lausanne pour explorer la ville et la région.

Depuis mars 2014, Valentin Dubuis, ingénieur à la division réseaux du service de l’électricité de Lausanne, expérimente la vie zuri-choise au sein des services industriels de la ville de Zurich ewz (Elektrizitätswerk der Stadt Zürich) tandis, que Carsten Schroeder, responsable de l’utilisation des réseaux chez ewz découvre la vie lausannoise au service de l’électricité. Cette expérience inédite pour les deux entreprises fait office de projet pilote. Outre le développement des compétences linguistiques et le réseautage, les deux partenaires, ewz et les SiL, bénéficient ainsi d’un échange de compétences approfondi dans le domaine des processus et d’une formation continue.

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Valentin Dubuis

Zürich

Avez-vous déjà des propositions d’amélioration des processus?VD: Oui, j’ai déjà noté quelques idées intéressantes pour mon service. Je trouve vraiment très instructif de pouvoir analyser d’autres méthodes et processus de travail. Il y a toujours des choses à gagner dans ce genre de comparaison.

CS: J’ai fait une comparaison des structures, tâches, systèmes et ressources dans le domaine de l’EDM. Je pense que ce peut être intéressant aussi bien pour les SiL que pour ewz. A partir de là, avec des descriptions de processus, on peut analyser et améliorer le travail. Et j’ai aussi quelques des idées concrètes pour ewz.

Avez-vous pu améliorer vos connaissances linguistiques?VD: Mes connaissances linguistiques progressent lentement. Malgré les cours d’allemand, je me rends compte que j’ai en-core beaucoup à apprendre. On n’imagine pas à quel point la barrière de la langue peut être importante et qu’elle réclame de la patience de la part des interlocuteurs.

CS: Oui, et d’ailleurs c’était nécessaire car j’avais un peu sous-estimé l’obstacle que constitue la langue. A Lausanne, deux cours de français par semaine en plus des heures quotidiennes sur le lieu de travail me permettent d’apprendre chaque jour de nouveaux mots. Je trouve que cette combinaison entre théorie et pratique est réellement idéale.

Avez-vous déjà pu répondre à des demandes de collègues?VD: Oui, j’ai déjà pu répondre à quelques questions spéci-fiques. La comparaison des méthodes est vraiment utile.

CS: Oui, il y a eu quelques contacts et des questions de détail des deux côtés.

Quel bilan à ce jour?VD: Les premiers mois ont été très positifs. J’espère que du-rant cet échange je pourrai encore en apprendre davantage sur ewz et également améliorer mon allemand. Un échange régulier serait intéressant pour les deux parties.

CS: Jusqu’à maintenant, l’expérience a parfaitement rempli mes attentes. Ici, tout le monde est très amical et soucieux de m’aider. L’échange professionnel se révèle intéressant pour les deux parties.

Prenez-vous également part à la vie sociale sur place?VD: Je me construis petit-à-petit un réseau social ici. Je suis sorti quelques fois avec mes collègues du cours de langue.

CS: Je suis sorti quelques fois avec mes collègues de travail et mes collègues de cours. Le match de hockey Lausanne-Zurich a été l’événement le plus marquant cet hiver, mais malheureu-sement, nous n’avions pas pu avoir de billets pour assister au match.

Comment trouvez-vous les Romands / les Suisse-Allemands ?VD: Les gens sont généralement assez sympathiques et ouverts. Sans tomber dans les clichés, les choses me paraissent plus ordonnées et structurées. On s’y habitue très rapidement.

CS: C’est une question difficile. Si on veut généraliser, je dirais que les Romands sont moins organisés mais aussi moins com-pliqués que les Suisses-Allemands. Mais finalement les diffé-rences ne sont pas aussi énormes qu’on l’imagine.

Eva Jost (ewz) / Françoise Augsburger (SiL)

Cet article a également fait l’objet d’une publication dans le journal interne d’ewz.

Usine de Pierre-de-Plan, Lausanne

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De la start-up au bureau d’avocat, en pas-sant par les médecins, agences de commu-nication, architectes, graphistes et autres, le tissu économique lausannois est constitué en majorité de petites entreprises (entre une et dix personnes) actives dans le domaine des services et qui ont en commun une uti-lisation intensive des télécommunications.

Le téléréseau lausannois, qui fonctionne en majorité grâce à la fibre optique, peut répondre à ces attentes, grâce à sa fiabilité et à des vitesses de connexion élevées.

Multimedia

Des offres Businessfiables et performantes

Citycable se spécialise pour conseiller les petites entre-prises et proposer des so-lutions Business fiables et sur mesure avec pour motsd’ordre: performance, con-trôle des coûts et proximité.

Une affaire de proximitéConsciente des besoins spécifiques de ces très petites, petites et moyennes entreprises (TPE/PME), la direction de Citycable a mis en place à fin 2013 des produits internet et téléphonie fixe et un service dédié à cette clientèle.

“ En tant que service commer-cial rattaché à l’administration communale lausannoise, nous avons à cœur de rester proches de nos clients et de leur offrir des prestations qui répondent vraiment à leurs attentes. ”

Des besoins différents Les besoins peuvent varier radicalement d’une entreprise à l’autre. Serveurs externes, logiciels professionnels, plate-forme de commande en ligne, gestion de site web, sauvegarde auto-matique et autres applications à distance, les offres internet à 50 ou 100 Mbit/s, avec ou sans téléphone ou connexion ISDN, peuvent être adaptées en fonction des particularités. «D’où l’intérêt d’entretenir une relation privilé-giée avec nos clients», confirme Valérie Kuster, responsable PME.

Et un dénominateur communTous ces besoins ont en commun la capacité et la fiabilité de la bande passante. «Celle-ci doit être de haut débit et - bien sûr - tenir ses pro-messes! Les entreprises ont souvent des fi-chiers volumineux à transmettre ou à recevoir, tels que des bases de données, calculs, plans, images, sons, vidéos, etc.», détaille Stéphane Blondel. Il en va de même des besoins en com-munications téléphoniques multiples.

Stéphane Blondel,responsable de l’unité entrepriseschez Citycable.

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Fiabilité Enfin, la fiabilité du service est un point crucial de l’offre Business de Citycable.

“ En cas de dérangement,nous considérons comme une priorité de réduire au maximum le temps d’intervention. C’est pour cela que notre call center dis-pose d’une ligne dédiée et que nous accompagnons et conseil-lons nos clients au quotidien. ”

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Contactez-nous !

Par mail : [email protected] Par téléphone : 021 315 88 88 Sur internet : www.citycable.ch/business

L’offre Business en brefLes produits internet sont disponibles en 50/5 ou 100/10 Mbit/s avec une IP fixe comprise (si nécessaire), option wi-fi et possibilité d’avoir des IP fixes supplémentaires.

Des options tarifaires sont également disponibles pour les clients qui choisissent un pack avec de la téléphonie:

• Réseaux mobiles suisses: • Réseau fixe international groupe A: CHF 35.-/mois pour 300 minutes (équivalent à 12 cts/min) CHF 25.-/mois pour 1000 minutes (équivalent à 2.5 cts/min)

Chaque abonnement Business qui comprend la téléphonie offre aux clients 2’000 minutes gratuites sur le réseau fixe suisse.Et comme il s’agit du téléréseau lausannois, la télévision et la radio sont comprises dans les prestations.

Central téléphonique virtuel

En matière de téléphonie fixe, la prestation qui sera proposée ces prochains mois par Citycable Business est le central téléphonique virtuel: VPBX (Virtual Private Branch Exchange). Très flexible, ce système offre de nombreux atouts:

• Les entreprises n’ont plus besoin d’acheter ou de maintenir un central téléphonique (PABX - Private Automatic Branch Exchange);

• Elles peuvent en tout temps augmenter ou diminuer le nombre de postes connectés en fonction de leurs besoins réels;

• Le transport de la voix se fait sur le réseau informatique (un seul câblage pour convergence données/voix);

• Les travailleurs itinérants peuvent être atteints au même numéro dans le monde entier. Il leur suffit d’avoir un accès internet pour téléphoner comme s’ils se trouvaient dans leur bureau.

En pratiqueDiagnoplex, une start-up installée dans les nouveaux bâtiments du Biopôle à Epalinges et active dans les tests de dépistage du cancer du côlon, Colox®, a fait un choix rationnel en choisissant la connexion internet de Citycable.

«Nous avions besoin d’une disponibilité et d’une fiabilité 24 heures sur 24, car notre test implique un trafic de données sur un serveur, explique Luca Baldassin, Data Manager de Diagnoplex. En effet, l’algorithme de Colox® doit être accessible à tout instant par les labo-ratoires d’analyse qui effectuent le test».

«De plus, comme nous étions la première entreprise à entrer dans le bâtiment, Citycable a été performant pour nous aider à nous connecter au réseau lausannois», continue Luca Baldassin, enchanté du service. «Enfin, question prix, Citycable se situe plus bas que le reste du marché», conclut-il. Françoise Augsburger

Nouveautés 2014Initiées en 2013, les prestations Business sont appelées à se développer encore dans les pro-chains mois. Grâce à l’extension du réseau de fibre optique, le débit sera encore amélioré et des solutions à débit symétrique seront dispo-nibles. Certaines zones lausannoises déjà rac-cordées bénéficieront de cette technologie dès l’automne prochain. «En matière de téléphonie fixe, nous allons implémenter une solution VPBX (central téléphonique virtuel) ultra performante qui apportera beaucoup de souplesse et un grand nombre d’options, telles que la gestion autonome des appels, des possibilités de télé-conférences, transferts d’appel, renvois, messa-gerie et autres», conclut Stéphane Blondel.

Eran Shoshani / Françoise Augsburger

Valérie Kuster,responsable PMEchez Citycable

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Proximité, pérennité, dynamisme, esprit d’équipe, performances techniques et innovation, telles sont les valeurs que les SiL souhaitent incarner en participant à des manifestations ou en soutenant des asso-ciations ou des équipes sportives lausannoises.

Manifestations

«Nous souhaitons être perçus par les Lausannois comme un fournisseur d’énergie de proximité», explique Nicole Cosendai, responsable de la communication des SiL. «C’est donc important pour nous de nous impliquer dans la vie sociale lausannoise et de créer des occasions d’aller à la ren-contre de la population».

Cette implication peut prendre diffé-rentes formes, du simple soutien finan-cier à l’organisation de leur propre manifestation.

Les douzemois des

Citycable, un sponsor à partEn tant que fournisseur de presta-tions multimédia, Citycable soutient également diverses manifestations auxquelles il participe : festival Balé-lec, Mad Club, Cinétoile Malley, fes-tival Unilive, festival de robotique, salon de l’Immobilier, Badminton Rudi Team, ….

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SportLe dynamisme de Lausanne dans le domaine du sport correspond particulièrement bien à l’esprit promu par les SiL, qui sponso-risent ainsi plusieurs compétitions du Défi sportif lausannois, telles que la Christmas Midnight Run ou les 20 km de Lausanne, mais également des clubs tels que le Lausanne-Sport et le Lausanne Hockey-Club (LHC). Avec le LHC en particulier, plusieurs actions sont entreprises chaque année, comme par exemple des initiations au hockey pour les enfants.

CultureFournisseur officiel d’électricité pour le Festival de la Cité, les SiL participent chaque année sous différentes formes à cette manifes-tation emblématique à Lausanne. L’an dernier, ils ont sponsorisé l’œuvre urbaine Red Ball Project de Kurt Perschke, car la boule rouge rappelait immanquablement le point rouge sur le logo des SiL. Ils ont également soutenu ces dernières années la Haute Ecole de Musique de Lausanne (HEMU) et Conservatoire et le festival Pully-Lavaux à l’heure du Québec.

CaritatifDe 2005 à 2014, les SiL se sont associés à la Mosaïque de Pâques à Ouchy, qui vise à récolter des fonds pour l’Association romande des familles d’enfants atteints d’un cancer (ARFEC).

Chaque année, ils organisent une animation et un concours pour aider à vendre des œufs durant le week-end de Pâques.

MobilitéAlternative valable à la mobilité motorisée, la mobilité électrique nécessite quelques aides pour faire sa place auprès des conducteurs. Pour présenter les nouveau-tés en la matière, les SiL s’associent aux Services industriels de Lutry pour organiser chaque année en septembre des Journées de la mobilité.

Egalement, dans le cadre de la Journée lau-sannoise du vélo (en mai), ils proposent un stand d’information sur les subventions pour vélos et scooter électriques, ainsi qu’une balade à vélo électrique.

Mais encore… Les prestations des SiL (gaz, chauffage à distance, multimédia, électricité) intéressent les propriétaires de bâtiments. On peut ainsi les retrouver chaque printemps au salon Habitat-Jardin à Beaulieu-Lausanne.

Enfin, les SiL répondent aux questions des Lausannois lors du marché du samedi matin, avec un stand à l’angle de la rue Haldimand et de la place de la Riponne (le dernier samedi du mois, sauf juillet et décembre).

Françoise Augsburger

Des billets gratuitsLes SiL mettent régulièrement des bil-lets gratuits à disposition de sa clientèle pour les différents événements qu’ils soutiennent. Visitez la rubrique dédiée www.lausanne.ch/silmanifestations

Son, lumière et autres animations nécessitent bien sûr de l’électricité et pour chaque manifestation, la di-vision Interventions du service de l’électricité (SEL) installe les in-frastructures sur l’espace public. Un effort en constante augmenta-tion de la part de cette équipe de quatorze collaborateurs.

Sur le front des manifestations

«Notre mission principale est de garantir la continuité de la fourniture d’électricité. Nous prenons donc en charge tous les évé-nements susceptibles de rompre cette conti-nuité, en priorité les pannes et manœuvres diverses, les raccordements provisoires, les chantiers et les manifestations!», explique Bernard Bally, chef de la division.

Festival de la Cité Lausanne, Fête de la mu-sique, Red Bull Crashed Ice, 20km de Lau-sanne, Women Sport Evasion, Carnaval de Lausanne, chalets et illuminations de Noël, CSI Horse Show, Nuit des images, Mara-thon de Lausanne, Semaine olympique, ainsi

que certaines fêtes de quartier et même quelques tournages de films, telles sont les principales interventions parmi les quelque 286 manifestations qui se sont déroulées à Lausanne en 2013.

Pour chacune d’entre elles, l’équipe s’est déplacée pour tirer les câbles, poser les tableaux électriques et ainsi installer les points de fourniture nécessaires à leur bon déroulement.

Les plus importantes manifestations ont nécessité la pose d’environ 40 tableaux et le tirage de plus de 2100 mètres de câbles. Le courant demandé peut aller de 10 ampères pour les plus petites à environ 2000 ampères pour les plus grandes. Et cela, dans tous les lieux de la ville, du bord du lac au Chalet-à-Gobet, en passant par le centre-ville.

Face à l’augmentation du nombre de mani-festations, le service de l’électricité a adapté certains lieux pour gagner en efficacité.

Françoise Augsburger

Copyrights : © Festival de la Cité Lausanne / Olivier Wavre

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Contact Energies

ExpositionFaites des économies dans votre cuisine! L’électroménager de la cuisine - réfrigérateur, congélateur, cuisinière, four et lave-vaisselle - consomme plus de 30 % des besoins en élec-tricité d’un ménage. Visitez notre exposition et découvrez tous les gestes simples pour faire des économies! Rendez-vous au centre Contact Energies, place Chauderon 23 à Lausanne.

Brèves

Recyclage

TélévisionCitycable vous offre un bon de CHF 200.- Citycable et le FEE - Fonds pour l’efficacité énergétique -encouragent les abonnés du téléréseau lausannois à choisir des téléviseurs économes en énergie et à recycler leurs appa-reils de télévision vétustes. Pour cela, il vous suffit de ramener votre ancien téléviseur et vous recevrez un bon allant jusqu’à 200 francs pour l’achat d’un appareil neuf pourvu d’une éti-quette A++ ou A+. Offre réservée aux abonnés des communes connectées à l’accès réseau de Citycable : Lausanne, Prilly, Le Mont, Epalinges, Savigny, Jouxtens, Morrens, Cugy, Froideville, Bretigny, Bottens, Mézières, Ferlens et Servion. www.citycable.ch

Evénement

Portes ouvertesDécouverte des métiers techniquesVendredi 3 et samedi 4 octobre 2014, venez découvrir les mé-tiers méconnus des SiL et de la Ville de Lausanne! Trois parcours à suivre - logistique, électricité, fabrication - des démonstrations, un concours, à boire et à manger. Rendez-vous à Renens, chemin de l’Usine-à-Gaz 19.18

Cité de l’énergie

LausanneA nouveau couronnée GOLDLa Ville de Lausanne est une nouvelle fois distinguée pour sa politique énergétique. Elle a reçu le 9 mai 2014 le label European Energy Award Cité de l’énergie GOLD. Cette récompense, obtenue pour la première fois en 2004, place Lausanne parmi les collectivités les plus actives en matière de développement durable et d’utilisation rationnelle de l’énergie. www.lausanne.ch/sil

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SiL

PublicationsLe plein d’infos avec votre factureDorénavant trimestrielle, la facture s’accom-pagne d’un petit journal appelé SiL info. Eco-gestes, produits, manifestations et autres, il propose une mine d’astuces sur l’énergie, comment l’économiser et sur les activités des SiL. A consommer sans modération!www.lausanne.ch/silpublications

Collaboration

Pully, Paudex,Belmont, LausanneSignature d’une convention Face à l’évolution des exigences légales pour l’exploitation des réseaux de distribution (eau, gaz, électricité, assai-nissement, etc.), les quatre communes de Pully, Paudex, Belmont et Lausanne ont signé une convention de parte-nariat élargie pour intensifier leurs collaborations et leur donner un cadre. Davantage de partage, de coopération et de mutualisation permettront en définitive d’améliorer les prestations et de rationaliser les coûts pour le bien-être des habitants.

Solaire

Beaulieu-LausanneUne toiture très durableEn collaboration avec la Fondation de Beaulieu et le service parcs et domaines de Lausanne, SI-REN SA a réalisé une centrale solaire photovoltaïque, com-binée à une toiture végétalisée, sur les Halles Sud du Centre de congrès et d’expositions de Beaulieu. Cette installation de 1’508 panneaux en silicium monocristallin d’une surface de 2’450 m2 et d’une puissance de 407 kW pro-duit en moyenne 440’000 kWh par année, soit la consommation d’environ 130 ménages suisses (à 3’500 kWh/an). La fraîcheur apportée par la végétali-sation améliore encore le rendement des cellules photovoltaïques. La toiture est visible depuis la terrasse du Palais de Beaulieu. Pour voir sa production en temps réel et en ligne: www.si-ren.ch

Formation

Dispatchers romandsFMV, Groupe E, Romande Energie, SIG et Alpiq chez les SiLDans le cadre de la collaboration entre les distributeurs d’électricité, les SiL ont organisé la dernière session de formation continue pour les 120 dispatchers de Suisse romande. Ces ingénieurs - qui gèrent 24h/24 les réseaux d’électricité - ont un rôle clé à jouer dans la gestion des charges et flux quelques soient les niveaux de tension. Et les évo-lutions dans le domaine nécessitent une constante remise à niveau. La formation a porté principalement sur la société nationale du réseau Swissgrid, la gestion des pannes de (très) haute tension, la construction des lignes à haute tension, les effets sur la santé du travail de nuit, la gestion des pénuries d’électricité et le pompage-turbinage.

ImpressumEditeurServices industriels de Lausanne (SiL)Place Chauderon 23Case postale 74161002 Lausannewww.lausanne.ch/[email protected]

Rédactrice en chefFrançoise Augsburger Huguenet

Comité de rédactionNicole Cosendai, Martine Glück, Yves Dijamatovic, Sandra Giller, Maria Grosso, Anne-Julie Monnard, Eran Shoshani, Isabel Chacon. ContributeursEmilie Veillon, Eran Shoshani, Stephan Henninger, Valérie Kuster, Stéphane Blondel, Bernard Bally, Eva Jost (ewz), Jean-Paul Stamm, Carsten Schroeder, Valentin Dubuis, Olivier De Marignac.

PhotosCopyright par défaut: Ville de Lausanne

Conception et mise en pagescriptographic.ch / JPGobet

Tirage2’500 exemplaires

ImpressionGroux Arts Graphiques SA

Papier FSC

Prochain numéro: automne 2014

Edito

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L’invité

04-05Vetropack, un client à plein gaz

Développement durable

06-07Mobilité électrique? A votre service!

Chauffage à distance

08-09Un quartier, une chaufferie

Electricité

10-11Planifier la lumière

Electricité

12-13Echange avec Zurich

Multimédia

14-15Connecter les entreprises

Manifestations

16-17Les douze mois des SiL

Brèves

18-19

Sommaire

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Agenda

8 - 13 juillet 2014 Festival de la Cité en villeLausanne

12 - 13 septembre 2014 Journées de la mobilitéLutry

27 septembre 2014 Journée d’essais de véhicules à gaz naturelCentre de conduite du TCS, Cossonay

No 42 | Juillet 2014Magazine des Services industriels de Lausanne

3 - 4 octobre 2014Journées portes ouvertesSite de MalleyRenens

26 octobre 2014 Lausanne MarathonLausanne

Sans oublier le stand des SiLau marché de Lausanne, rue Haldimand,tous les derniers samedis matin du mois.30 août / 27 septembre / 25 octobre / 29 novembre

Un jour – un client 04-05 Mobilité électrique 06-07 Plan Lumière 10-11 Entreprises 12-13

Vetropack à plein gaz

C’est le moment de recharger ses batteries

Plein feux sur la ville

Des connexions Business chez Citycable