3
La femme en Roumanie: entre l’égalité théorétique et la discrimination La discrimination des femmes apparaît déjà comme un sujet célèbre qui bénéficie de l’attention des quelques partisanes du mouvement féministe mais elle se présente aussi comme une situation de fait qui est théoriquement réglementée par un fondement juridique et de programme sociale. En Roumanie, la Constitution proclame de façon solennelle dans son article 16 l’égalité des citoyens devant la loi et devant les autorités publiques sans privilège ni discrimination. Dommage, car aucun article ne pourra assurer le respect de la femme dans la mentalité collective de la population et imposer une attitude de respect et confiance envers la femme et ses capacités. Depuis qu’on a vécu un régime communiste ou la vision socialiste mettait l’égal entre hommes et femmes en leur imposant un statut social, économique et un traitement similaire de point de vue légal la solution est déjà résolue. Reste seulement de perfectionner les dispositions en matière pour aller au-delà de la discrimination, cela veut dire opérer avec l’image de la femme dans la société et contribuer à son intégration professionnelle, lui offrir des services médicaux et de sécurité sociale spécifiques. Mais comment peut-on envisager la solution actuelle en Roumanie? Quelle sont les causes et les conséquences de la forme de discrimination existante? “La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.” affirmait l’activiste française Olympe de Gouges il y a plus de 200 ans. Quand même, en Roumanie la perception générale n’a pas acquis entièrement cette conception. Même si de point de vue du statut officiel la femme reste égale, la pratique peut dans milliers des domaines échapper les suggestions morales et bien intentionnées de la loi. Et l’exemple le plus clair réside dans le travail quand les employeurs hésitent entre choisir une femme a un homme de crainte d’être déterminés de la payer durant une éventuelle grossesse. Pour eux, une femme peut être un mauvais investissement si elle devient enceinte et à cause de cela les femmes âgées 20-30 ans sont exclus d’un poste même si elle possèdent les compétences nécessaires.

Situation De la Femme en Roumanie

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Discrimination

Citation preview

Page 1: Situation De la Femme en Roumanie

La femme en Roumanie: entre l’égalité théorétique et la discrimination

La discrimination des femmes apparaît déjà comme un sujet célèbre qui bénéfi-cie de l’attention des quelques partisanes du mouvement féministe mais elle se présente aussi comme une situation de fait qui est théoriquement réglementée par un fondement juridique et de programme sociale.

En Roumanie, la Constitution proclame de façon solennelle dans son article 16 l’égalité des citoyens devant la loi et devant les autorités publiques sans priv-ilège ni discrimination. Dommage, car aucun article ne pourra assurer le re-spect de la femme dans la mentalité collective de la population et imposer une attitude de respect et confiance envers la femme et ses capacités.

Depuis qu’on a vécu un régime communiste ou la vision socialiste mettait l’égal entre hommes et femmes en leur imposant un statut social, économique et un traitement similaire de point de vue légal la solution est déjà résolue. Reste seulement de perfectionner les dispositions en matière pour aller au-delà de la discrimination, cela veut dire opérer avec l’image de la femme dans la société et contribuer à son intégration professionnelle, lui offrir des services médicaux et de sécurité sociale spécifiques.

Mais comment peut-on envisager la solution actuelle en Roumanie? Quelle sont les causes et les conséquences de la forme de discrimination existante?

“La femme naît libre et demeure égale à l'homme en droits. Les distinctions so-ciales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.” affirmait l’activiste française Olympe de Gouges il y a plus de 200 ans. Quand même, en Roumanie la perception générale n’a pas acquis entièrement cette conception. Même si de point de vue du statut officiel la femme reste égale, la pratique peut dans milliers des domaines échapper les suggestions morales et bien intentionnées de la loi. Et l’exemple le plus clair réside dans le travail quand les employeurs hésitent entre choisir une femme a un homme de crainte d’être déterminés de la payer durant une éventuelle grossesse. Pour eux, une femme peut être un mauvais investissement si elle devient enceinte et à cause de cela les femmes âgées 20-30 ans sont exclus d’un poste même si elle possèdent les compé-tences nécessaires.

En plus, quelquefois, il existe encore l’idée qui supporte qu’il existent des mé-tiers pour les hommes et autres pour les femmes; voir une femme ingénieur, informaticien, constructeur ou encore politicien suscite du scepticisme et la confiance se construit plus difficilement.

Le problème de la discrimination se présente de manière indirecte et il paraît convenable d’essayer identifier ses causes. La première raison se retrouve dans la mentalité collective, ou la femme est vue même aujourd’hui comme épouse et mère plus qu'être indépendante, comme ayant les obligations mo-rales à faire le ménage ou cuisiner et comme étant trop sensible ou intellec-tuellement pas dotée pour certaines activités. Le deuxième motif est de nature économique, comme on a vu en avant les calculs des employeurs qui sont presque horrifiés de la peur de la payer pendant le congée parental. Et car la religion orthodoxe est un facteur présent dans la société même son indication

Page 2: Situation De la Femme en Roumanie

pour la femme d’être un appui pour l’homme a été malheureusement inter-prété comme consacrant la subordination inconditionnée et une sorte d’inégal-ité naturelle.

Les conséquences se matérialisent dans une attitude assez timide des quelques femmes qui se voient d’une façon modeste et qui ont accepté leurs faiblesses. On les retrouvent généralement employées dans les secteurs les pires rémunérées: santé et éducation. Ce que soutient cette opinion est le fait qu’on les encontre majoritaires dans le milieu pre-universitaire et assez ra-rement dans les universités. Encore, une grande partie d’entre elles s’occupent de l’agriculture car elles n’ont pas eu accès à l’instruction scolaire. Ce que c’est encore plus décourageant est que si on veut vraiment établir l’égalité il ne suffit pas de porter un combat avec les particuliers mais aussi faire des efforts pour changer l’impression erronée que beaucoup de femmes ont en ce qui leur concerne, et spécialement dans les zones rurales. Cela veut dire qu’il faut leur rétablir ou construire leur dignité, leur confiance, leur ambi-tion et leur expliquer qu’elles sont tantôt capables.

Et les conséquences de telles idées préconçues sont par exemple la situation dans laquelle les femmes ne sont pas employées dans les positions ou fonc-tions supérieures dans les entreprises ou dans la politique. Si, en France, pour bien représenter les femmes dans la politique de l’état on a établi la parité dans le Gouvernement, en Roumanie on ne se préoccupe pas tant d’assurer l’accès aux femmes dans ce monde. En plus, si dans le pouvoir législatif le nombre de femmes est assez restreint (moins de 20%) il reste en prépondé-rance aux hommes d’avoir l’initiative pour se confronter avec la discrimination des femmes, situation qui est au moins apparemment paradoxale.

Bien sûr, il existent des nombreuses associations et fondations qui militent pour une égalité réelle et qui offrent soutient aux femmes qui se trouvent dans une situation matérielle précaire, qui n’ont pas des études ou qui ont été les victimes des abus. Quand même, leur activité ne peut réduire remarquable-ment ce phénomène qui a une ampleur assez grande pour le combattre. Il de-vra s’agir plus d’un objectif national, d’une politique sociale et économique déterminée.

D'autre coté, il ne faut pas exagérer et penser que les femmes sont vues dans la Roumanie comme des outils pour les hommes et qu’elles sont généralement soumises à des violences verbales et physiques, qu’elles ressentent chaque jour une antipathie ou une manque de confiance envers eux. Pas du tout, il ne faut pas faire un excès et se victimiser.

On doit accepter qu’il existent des différences entre l’homme et la femme et qu’il est convenable de les garder et de savoir les valoriser: on ne doit pas de-mander aux femmes de s’ “hommiser” pour échapper la discrimination et s’in-tégrer. Nous sommes égaux, mais pas semblable: il est scientifiquement dé-montré qu’il existe des divergences cérébrales, des différences anatomiques, génétiques.

Les solutions quand même sont diverses et applicables, mais il faut avoir l’in-térêt pour le faire. Des programmes d’éducation dans les zones rurales pour l’insertion dans le travail, d’assistance psychologique pour les victimes de la

Page 3: Situation De la Femme en Roumanie

discrimination, d’une culture civique dans les écoles et des moyens pour en-courager l’intervention des femmes dans la vie politique. Mais la situation ac-tuelle est perpétuée par l’acceptation, l’hésitation et par l’habitude.