SOMMAIRE REMERCIEMENTS Page 2 FICHE DESCRIPTIVE DU STAGE Page 3 EMPLOI DU TEMPS Page 4 INTRODUCTION Page 5 Partie I : LE CENTRE DU COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE (C.E.A) DU VALDUC A-Présentation et activités du C.E.A Page 6 B-Présentation et rôle de la S.E.I.V.A Page 7 à 10 Partie II : LES TACHES ET MISSIONS EFFECTUEES A LA STRUCTURE D’ECHANGE ET D’INFORMATION SUR LE VALDUC (S.E.I.V.A) A-Impacts économiques positifs et négatifs du C.E.A sur l’emploi local et la sous-traitance Page 11 à 22 a) Les implications indirectes du CEA en termes d’emploi Page 12 à 13 b) Synthése des informations obtenues Page 13 à 22 B- Impacts économiques positifs et négatifs du C.E.A sur la fréquentation touristique Page 23 à 33 Partie III : NOTRE SITUATION DE STAGIAIRE AU SEIN DE LA S.E.I.V.A

A-Ce que le stage nous a apporté Page 34

B-Difficultés rencontrées Page 34 CONCLUSION Page 35 GLOSSAIRE Page 36 ANNEXES Page 37 à 51

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REMERCIEMENTS

Toute notre gratitude va au Président de la S.E.I.V.A : Eric FINOT et à toute son

équipe, dont la sympathie et la disponibilité ne nous a pas fait défaut tout au long de

notre stage. Nous ne manquerons pas de faire un clin d’œil particulier à tout le personnel

administratif et didactique de l’Universitaire de Bourgogne dont le cadre idéal, la bonne organisation et l’enseignement de qualité ont permis notre épanouissement intellectuel. Nous n’oublions pas Mr Damien SAUZE qui a toujours été présent dès que nous avions eu besoin de lui.

Nous remercions également la chargée de mission de la S.E.I.V.A

Catherine SAUT pour ses précieux conseils tout au long de ces dix semaines de stage.

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FICHE DESCRIPTIVE DU STAGE

Les impacts économiques de la présence du centre CEA de Valduc sur le voisinage Un sujet proposé par Alain CAIGNOL, personnalité qualifiée de la SEIVA, et François ROUSSEL, conseiller municipal de Moloy. Le centre du commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Valduc, situé à une trentaine de kilomètre au nord-ouest de Dijon, est un centre de la Direction des Applications Militaire (DAM) : il gère la partie nucléaire des armes composant la force de dissuasion nucléaire française (missiles). De ce fait, il est classé « défense ». Il est l’un des principaux employeurs de la Côte d’Or. Par ailleurs, il rejette des éléments radioactifs, principalement du tritium, dans l’atmosphère.

Le fait que ce centre existe a-t-il des impacts économiques positifs et négatifs sur son voisinage ?

-sur l’emploi local -sur la fréquentation touristique ( camping, hôtels…)

Contacts : SEIVA- Catherine SAUT Alain CAIGNOL M. SAUZE Catherine BAUMONT Jean-Claude NIEPCE

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EMPLOI DU TEMPS

Du 26 Novembre au 03 Décembre 2007

Accueil et présentation des activités de l’entreprise.

Du 03 Décembre au 21 Décembre 2007

Recherche des informations sur l’impact du C.E.A Du Valduc sur l’emploi local (documentation, internet, réunions, Assemblée.Générale,…).

Du 07 Janvier au 18 Janvier 2008 Recherche d’informations sur l’inpact du C.E.A Du Valduc sur la fréquentation touristique des communes environnantes (phoning ; e-mails aux offices de tourismes, syndicats d’initiatives, point I).

Du 21Janvier au 01 Février 2008 Rencontre avec le personnel du C.E.A Du Valduc (réunion) .Collecte ; analyse et traitement des informations.

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INTRODUCTION

Dans son acceptation la plus courante, le mot armement désigne les moyens de défense et d’attaque dont sont pourvus un individu, une troupe voire une nation.

Si le premier ministre et le ministre de la défense nationale ont la charge de préparer le pays à la guerre , c’est plus particulièrement la délégation ministérielle à l’ armement ( D.M.A ) qui conduit à la réalisation des programmes d’armement.

Sa réalisation remonte à 1961. Auparavant, les responsabilités de fournitures d’armement étaient confiées à de grands organismes dont les taches étaient réparties en fonction de leur client principal. Ainsi fut créée la direction des applications militaires dont les missions peuvent se classer sous quatre rubriques : la définition des besoins d’armement des trois armées en liaison avec les états majors ; la fourniture des matériels et des systèmes d’armes nécessaires aux armées ; la régulation du développement du potentiel industriel d’armement du pays ; la mise en œuvre de ses ses propres moyens ( activité industrielle). Les moyens sont de deux ordres : les ressources financières d’une part , les moyens matériels et les hommes d’ autre part . La fabrication des parties nucléaires des armes de la dissuasion française est effectuée au CEA du Valduc situé à une quarantaine de kilomètres au nord - ouest de Dijon, qui est un centre de la Direction des Applications Militaires.

Les têtes nucléaires sont ensuite assemblées sur les bases militaires pour être mises à la disposition des armées. En fin de vie, ces têtes nucléaires sont désassemblées et les composants nucléaires ramenés à Valduc. Les matières sont récupérées et doivent subir des traitements de purification pour être à nouveau utilisables.

Nous allons nous intéresser plus particulièrement à l’un de ces établissements : le centre de Valduc. Celui-ci a été crée en 1957 et est situé en plein coeur de la Bourgogne, à 45 kilomètres au nord ouest de Dijon, sur la commune de Salives. Il est intéressant de noter qu’environ 1000 salariés et 300 salariés d’entreprises sous- traitantes travaillent sur le site de Valduc. De plus ce personnel réside pour moitié dans l’agglomération dijonnaise.

Le CEA du Valduc étant un des premiers employeurs locaux sur la région dijonnaise, nous nous sommes demandé l’impact réel de celui-çi sur la vie locale.

Notre mission sera d’ étudier l’impact économique du CEA de Valduc sur son

voisinage, sur l’ emploi local et sur la fréquentation touristique.Grace à la collaboration avec Mr NIEPCE , professeur émérite de chimie à l’université de bourgogne , qui fait partie du comité scientifique de la SEIVA , nous avons pu nous rendre directement sur le site du CEA de Valduc afin de collecter des informations suite à un entretien privé avec des membres du CEA de Valduc. Nous présenterons en premier lieu l’impact économique du CEA de Valduc sur l’emploi local et en seconde partie son impact sur la fréquentation touristique.

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PartieI : LE CENTRE DU COMMISSARIAT A L’ENERGIE ATOMIQUE (C.E.A) DU VALDUC

Les débuts de l’industrie nucléaire en France ont été marqués par la création en 1945 du commissariat à l’ énergie atomique , qui apparaît comme un acteur principal au niveau industriel dans le secteur nucléaire civil et militaire . Ainsi au fil des années , le commissariat à l’énergie atomique étend ses activités et se filialise en créant de nombreux établissements , chacun s’ occupant d’un domaine différent, au total dix seront créés . Nous allons nous intéresser plus particulièrement à l’un de ces établissement : le centre de Valduc.Dans un premier temps, nous exposerons la présentation du CEA de Valduc et ses différentes activités puis nous énoncerons le role de la SEIVA vis-à-vis du centre de Valduc.

A -Présentation et activités du C.E.A

Le centre de Valduc a été crée en 1957 et est situé en plein coeur de la Bourgogne, à 45 kilomètres au nord ouest de Dijon,sur la commune de Salives. Il est intéressant de noter qu’environ 1000 salariés et 300 salariés d’entreprises sous- traitantes travaillent sur le site de Valduc. De plus ce personnel réside pour moitié dans l’agglomération dijonnaise. Nous allons présenter et décrire les différentes activités qui se réalisent au C.E.A de Valduc.

Date de création : 1957 Activité : recherche fondamentale appliquée dans le domaine du nucléaire. Adresse :21120 IS-SUR- TILLE Tel : 03802344 77 Fax : 0380235284

Ce centre travaille pour la Direction des Applications Militaires (D A M) du CEA . Il est chargé de plusieurs missions. En effet, il apparaît comme un acteur essentiel en ce qui concerne la force de dissuasion française. Il est ainsi chargé de réaliser et de maintenir en condition opérationnelle les composants nucléaire des armes de la force de dissuasion , mais également de démanteler les armes retirées du service . En plus de s’occuper de la partie mécanique des armes nucléaires, le centre de Valduc constitue également un centre de recherche sur les matériaux nucléaires. Il est important de noter que depuis l’établissement du traité d’interdiction complète des essais nucléaires ( T I C E ) en 1996 , un important programme intitulé Simulation a été mis en place . Ainsi les activités de recherche du CEA Valduc concourent à garantir la fiabilité et la sûreté des armes nucléaires en effectuant des recherches sur les objets d’expérimentations nécessaires au programme Simulation. Enfin le centre de Valduc s’occupe également de gérer les déchets nucléaires liés à ses activités. Afin d’ éviter tout risque éventuel de perte de matière nucléaire :certaines de ces matières,issues d’armes retirées du service sont ainsi récupérées et totalement recyclées . Le centre de Valduc assure également la gestion d’une partie des déchets qu’ils produisent. En effet il y existe,par exemple,un incinérateur de déchets Alpha mis en service le 10 mars 1999. Celui-ci permet le traitement des déchets contaminés par le plutonium, réduisant ainsi le volume des déchets tout en les stabilisant sous forme de cendres chimiquement inertes.

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B -Présentation et rôle de la S.E.I.V.A

La SEIVA est une association créée en Janvier 1996, la S.E.I.V.A est une Structure d’Echange et d’Information sur le Valduc, l’image des Commissions Locales d’ Information (CLI - structures qui existent aux abords de toute installation nucléaire). Elle est principalement financée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire et le Conseil Général de Cote d’Or. Nous présenterons succintement la SEIVA et sa structure dans un premier temps puis son role réel vis –à-vis du CEA du Valduc. 1- Présentation :

La SEIVA a été mise en place dans un contexte difficile. En effet , en 1995 la CRIIRAD (Centre de Recherche et d’ Information Indépendante sur la Radioactivité),a effectué, à la demande du Conseil Général de Côte d’Or , des analyses afin de mesurer la quantité de tritium présente dans les eaux proches du centre nucléaire . Selon leurs interprétations,ces analyses ont révélé une pollution radioactive due au centre de Valduc. Ces révélations ont eues pour conséquences l’apparition croissante de manifestations antinucléaires . Face à des rumeurs diverses concernant le centre nucléaire de Valduc, le préfet Jacques Barel et le directeur du CEA Valduc, Alain Gourod, ont donc décidé de créer en 1996 la SEIVA.

Le Conseil Régional de Bourgogne finance également des opérations ponctuelles. La SEIVA a pour objectif de communiquer des informations concernant

l’impact du centre sur l’environnement, sur la recherche et sur l’économie locale. Elle travaille donc en collaboration avec le CEA de Valduc. Mais cette association se veut cependant objective :la SEIVA est totalement indépendante du CEA de Valduc . Elle effectue ainsi elle - même des mesures de marquages radioactifs dans l’environnement. La SEIVA reste avant tout un lieu d’ échanges regroupant ainsi diverses personnalités et sensibilités telles que les Présidents du Conseil Régional et du Conseil Général , des parlementaires , des conseillers généraux , des maires , et regroupant également des personnes qualifiées tels que des représentants des professions agricoles , du monde associatif , et des personnalités régionales et scientifiques .Au total la SEIVA est donc composée de 55 membres.

Elle permet de fournir des informations sur des activités nucléaires jusqu’ ici mal connues, et permet également de dissiper certaines rumeurs tout en améliorant la compréhension du nucléaire par la population. Cette mission d’ information est d’ autant plus importante qu’ elle concerne le centre nucléaire de Valduc dont les activités sont classées secret défense . Pour se faire ils publient régulièrement un bulletin d’information intitulé < Savoir et Comprendre > destiné à un public adulte. Ainsi dans ce bulletin nous pouvons lire les analyses effectuées par la SEIVA concernant les rejets du centre dans la nature autour de Valduc,ainsi que certaines information concernant les activités du centre de Valduc.

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Les grandes étapes de la S.E.I.V.A : 1996 Janvier : Création de la S.E.I.V.A Mars : 1ère réunion de la commission environnement Avril : 1ère visite du centre de Valduc La S.E.I.V.A devient association : loi 1901 Novembre : Edition du premier bulletin Savoir et Comprendre 1997 Juin : S.E.I.V.A embauche sa première secrétaire Septembre : Première conférence publique : « études épidémiologiques » Octobre : Première campagne d’analyse environnementale 1999 Février : Rapport d’impact sur la communication de la S.E.I.V.A (Daubard) Recrutement du 1er ingénieur chargé de mission , succédant aux « appelés du « contingent » Juillet : 1ères analyses sur les animaux et les végétaux 2000 Mise en place d’un comité scientifique et création de l’ANCLI 2001 Janvier : La S.E.I.V.A encadre ses 2 premiers stagiaires 2002 Octobre : Convention S.E.I.V.A / C.I( Commission d’Information) de Valduc Participation à l’exercice de crise 2003 Déménagement de la S.E.I.V.A de la DRIRE à l’université 2004 Décembre : Changement de Président, Eric Finot remplace Gérard Niquet 2005 Juin : Signature d’un protocole d’accord avec la CI Création du site Internet Novembre : Exercice se crise avec la participation de la population Coopération avec le laboratoire de Microanalyse nucléaire de Besançon

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2006 Mars : Remise de la médaille de Chevalier de l’ordre national du mérite à Gérard Niquet

2- Rôle de la S.E.I.V.A Ses 3 missions:

• → Impact économique et environnemental La S.E.I.V.A évalue et informe sur l’impact du fonctionnement du centre sur

l’environnement, la recherche et l’économie locale, dans la mesure où les sujets abordés ne portent pas sur des éléments confidentiels couverts par son classement d’installation nucléaire de base secrète par le Premier Ministre.

Pour ce faire, la S.E.I.V.A effectue des mesures de marquage radioactif de l’environnement.

Ces différents sujets sont également traités par des stagiaires universitaires

• → Echange avec la population Ces échanges sont primordiaux pour la S.E.I.V.A et se font par différents biais :

- Des commissions Economie et Environnement :

Ce sont de réunions, un lieu d’échange entre les membres de la S.E.I.VA, ses éventuels invités et la direction du centre de Valduc.

- Des conférences :

La S.E.I.V.A organise des conférences très diversifiées, gratuites et ouvertes au public afin d’avoir un regard plus scientifique.

-Des visites du centre

Les commissions Economie et Environnement sont généralement suivies d’une visite sur le centre.

• → Information :

Des bulletins < Savoirs et Comprendre > distribués gratuitement : ils informent sur les

activités de la S.E.I.V.A, le nucléaire, le C.E.A de Valduc et donnent la parole à différentes personnalités. Ces bulletins peuvent être obtenus à la S.E.I.V.A ou dans les mairies des communes avoisinant Valduc.

Un site internet : www.seiva.fr est mis en service depuis 2005 afin de vous informer sur son actualité.

Ses maître mots : INDEPENDANCE ET TRANSPARENCE

Dans un souci d'information et de transparence, le centre de Valduc participe aux

travaux de la SEIVA, une structure d'échange et d'information indépendante présidée par

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Gérard Niquet, Maître de Conférences à l'Université de Bourgogne. Née le 29 janvier 1996 de la volonté du Préfet de la Région Bourgogne en concertation avec le Directeur de ce centre pour faciliter l'échange d'informations avec différents partenaires concernés par l'établissement, la SEIVA est appelée à traiter tant des incidences du fonctionnement de l'établissement sur les composantes de son environnement que de son impact sur la recherche, le développement économique local et l'emploi. Précisons cependant que Valduc étant une Installation Nucléaire de Base Secrète (INBS), les sujets portant sur la politique nucléaire ou la politique de dissuasion nucléaire sont exclus du champ de compétences de la SEIVA. Afin d'informer les populations locales mais aussi les élus et les services de l'Etat, cette structure publie régulièrement un journal « Savoir et Comprendre ».

Maintenant, nous allons nous intéresser aux différents impacts du CEA de Valduc sur le milieu environnant et plus particulièrement sur l’emploi local et le tourisme.

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PartieII : LES TÂCHES ET MISSIONS EFFECTUEES A LA STRUCTURE D’ECHANGE ET D’INFORMATION SUR LE VALDUC (S.E.I.V.A) Notre travail s’est effectué en deux phases : nous devions estimer dans un premier temps l’impact économique du CEA de Valduc sur l’emploi local puis définir l’impact économique du centre sur le tourisme. Nos recherches se sont orientées de plusieurs façons : nous nous sommes tout d’abord posées quelques questions (voir annexe) que nous avons pu soumettre aux membres désignés du C.E.A lors de la réunion du 24 Janvier 2007 sur le site du CEA de Valduc .Les membres désignés le jour de cette réunion étaient : Mr Alain MADEC (unité direction , chargé de mission protection contrôle matières nucléaires) , Mr Richard DORMEVAL ( chargé de communications valduc) , Mr Michel DROUIN ( adjoint services administratifs finances) , Mmes Marie-Noelle HEMION et Catherine SYLVESTRE (assistantes droit). Nous avons étudié les bulletins d’informations de la SEIVA et effectuer des recherches documentaires sur internet. Puis nous avons effectué une synthèse de l’ensemble des renseignements obtenus que nous présenterons en deux parties : la première est l’étude de l’impact économique du CEA de Valduc sur l’emploi local (A) puis sur la fréquentation touristique (B). A- Impacts économiques positifs et négatifs du C.E.A sur l’emploi local et la sous-traitance

Rappelons tout d’abord que le CEA de Valduc est un organisme de recherche : plus de la moitié de ces effectifs ( au niveau national) sont des chercheurs ou des ingénieurs. Dans ce paysage, le centre de Valduc tient une place à part , en tant qu’ unité de productions de têtes nucléaires.Avec l’arrivée des équipes du centre de Bruyères-le-Châtel en 1998 , la recherche constitue entre moitié et un tiers des activités. En 2003 ,le CEA de Valduc agrandit ses collaborations avec les universités de Bourgogne et de Franche-comté .Créee le 1ER janvier 2003 , la fédération de recherche « Caractérisation et Technologie de la Matière » associe l’université de Bourgogne , le C.N.R.S et le CEA. Elle réunit 5 laboratoires de l’université et 3 départements du CEA Valduc : cette communauté réunit près de 380 acteurs. (source bulletin d’information « savoir et comprendre » du n° 21 de juin 2006) Cela se traduit par une bonne synergie , des échanges et le développement de thématiques spécifiques avec le partage des moyens , aussi bien financiers qu’humains , dans les deux sens .Plusieurs chercheurs de Valduc sont rattachés à l’unité mixte de recherche pour une partie de leurs temps de travail. Ainsi nous allons décrire en détails ces collaborations qui génèrent pour la région des emplois locaux (a) puis nous allons présenter le questionnaire soumis aux membres désignés du CEA ainsi que leurs réponses complétées d’extraits d’articles provenant d’internet qui confortent leurs dires.

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a) Les implications indirectes du CEA en terme d’emploi Les collaborations scientifiques Des liens forts existent entre le CEA et les Universités.Le centre est membre d’une Fédération de recherche sur les matériaux avec l’Université de Bourgogne et membre d’une Unité Mixte de recherche sur les mesures nucléaires acec l’Université de Franche Comté.Chaque année le centre recoit de l’ordre de 120 stagiaires et une vingtaine de thésards qui présentent leurs thèses de doctorat pendant trois ans à Valduc.(ces sources proviennent du bulletin d’information de la SEIVA ). Les relations avec l’Université de Bourgogne Une forte collaboration est établie concernant la recherche depuis 3, 4 ans avec les laboratoires NRRS,LPUB,qui sont des laboratoires de l’Université de Bourgogne.Un protocole de collaboration CEA/Université a été signé avec l’Université de Bourgogne en 1998 et celle de Franche Comté en 1999.Un institut fédératif de recherche est en cours de création.Cet institut,l’Institut de Recherche sur la Caractérisation des Matériaux (IRCAMAT) regroupe le CNRS ,les laboratoires du CEA ,l’Université .Il s’agit d’une partage de moyens d’expériences,de compétences et d’un projet de recherche.Le CEA participe aux achats de matériels(ex : microscopes électroniques).Les moyens sont mis à disposition de la recherche du CEA et de l’Université .L’Institut est hébergé l’Université de Bourgogne.En ce qui concerne les thésards,2/3 sont à Valduc et 1/3 sont à l’Université. .(ces sources proviennent du bulletin d’information de la SEIVA ). Le Pôle nucléaire Bourgogne Le centre de Valduc est, aux côtés des grands industriels du nucléaire, comme EDF, AREVA et Valinox, et des centres de recherche et d’enseignement comme l’Université de Bourgogne et l’ENSAM de Cluny, membre co-fondateur du Pôle nucléaire Bourgogne (PNB), pôle de compétitivité labellisé par le gouvernement en 2005. Ce pôle compte un peu plus de 70 membres, dont une quarantaine de PME-PMI de la Région Bourgogne.(source : site internet CEA Valduc) Notre travail s’est opéré en différentes étapes. Nous sommes parties, tout d’abord, de l’hypothèse que l’implantation du CEA Valduc avait différents impacts sur l’économie locale.. Notre recherche s’est effectuée sur plusieurs horizons : la rencontre avec les membres désignés du CEA de Valduc qui ont répondu à un ensemble de questions puis la recherche documentaire sur différents supports tel que internet ,bulletins d’informations de la SEIVA et d’appels téléphoniques . La rencontre de différents acteurs que nous avons eus nous ont permis d’élucider la question que l’on se posait , à savoir quel est l’impact économique du CEA de Valduc sur l’emploi local. Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous avons choisi d’analyser le sujet en distinguant deux volets : le premier qui concernera le questionnaire soumis aux membres désignés du CEA de Valduc agrémenté de la collecte d’informations provenant de différents supports . Nous étudierons et analyserons les réponses des membres désignés du CEA de Valduc et nous consoliderons leurs réponses par la présentation d’articles internet qui complèteront la véracité de leurs réponses.

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Dans cette première partie, nous nous sommes intéressées aux membres désignés du CEA de Valduc. Nous avons commencé par soumettre notre questionnaire à Mme Catherine SAUT, chargé de mission à la SEIVA qui l’a corrigé , puis nous avons posé ces questions directement aux membres désignés du CEA de Valduc lors d’une réunion qui s’est déroulé le 24 janvier 2008 sur le site du CEA de Valduc . Les membres désignés le jour de cette réunion étaient : Mr Alain MADEC (unité direction, chargé de mission protection contrôle matières nucléaires) , Mr Richard DORMEVAL ( chargé de communications valduc) , Mr Michel DROUIN ( adjoint services administratifs finances) , Mmes Marie-Noelle HEMION et Catherine SYLVESTRE (assistantes droit). Notre rôle principal a donc été de recueillir, trier, et sélectionner des informations auprès des différentes personnalités présentes ce jour. Très vite nous avons été confrontées à un certain nombre d'obstacles ralentissant fortement et parfois même bloquant nos recherches : par exemple le fait que le centre soit classé « secret défense » peu d’informations nous ont été accessibles et le fait d'avoir le bon interlocuteur pour répondre à nos questions. Malgré tout, nous avons eu la chance de rencontrer certaines personnes qui en plus d'avoir répondu à nos questions, nous ont suivi et sont restés disponibles tout au long de nos recherches.

b) Synthèse des informations obtenues (voir liste des questions en annexe pour le questionnaire soumis aux membres désignés du CEA de Valduc)

Nous nous sommes posés tout d’abord la question à savoir le nombre de salariés au centre ainsi que leurs différents métiers dans l’entreprise. L’impact économique du centre est important en termes d’emploi : 1300 à 1 400 personnes travaillent sur le site parmi lesquelles 1 000 salariés du CEA et 300 à 400 personnels d’entreprises sous-traitantes implantées. La moyenne d’âge des salariés du CEA se situe autour de 40 ans. La masse salariale annuelle est de l’ordre de 30 millions d’euros. Les dépenses externes du centre sont de l’ordre de 100 millions d’euros par an dont un tiers va directement aux entreprises de Côte d’Or. Le centre fait travailler plus d’un millier de fournisseurs.

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Direction de Valduc

426 arrivées en mutation et recrutements depuis 1999

Arrivées dans la période 1999 - 2006

Niveaux de recrutements

BAC +88%

BAC+524%

BAC+2/344%

BAC11%

CAP/BEP13%

BAC +8

BAC+5

BAC+2/3

BAC

CAP/BEP

44 % de l’effectif renouvelédans les 7 dernières années

Composition

Recrutements75%

Mutations25%

01020304050607080

1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Arrivées

Sur 960 salariés, 1/3 sont employés dans les métiers de la sûreté sécurité qualité. Pour les métiers de l’encadrement, de l’administration et du soutien technique, il y a peu de besoins, donc peu de recrutements. Dans les métiers de la sécurité (sûreté, radioprotection…), l’exploitation d’une installation (sécurité des personnes et biens, service médical du travail…) et les techniques (l’instrumentation métrologique et l’élaboration par la mise en forme des matériaux…) les besoins sont importants.

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Direction de Valduc

Métiers du CEA Valduc (analyse 2002)

Administration8%

Assistance technique

programmes23%

Encadrement6%

Sécurité / Sûreté / Qualité

28%

Sciences et technologies

35%

976 salariés

Direction de Valduc

0

25

50

75

100

125

150

175Physique/Mécanique/Therm

ique/Cr...

Elaboration/Mise en form

e

Assemblage

Chimie/Génie chim

ique

Mathém

atiques/Informatique scienti...

Instrumentation/M

étrologie

Sécurité personnes et biens

Sécurité/Sûreté/Qualité/Radioprotec...

Exploitation/Maintenance

Assistance/Informatique/Gestion

SMT/LAM

Administration

Encadrement

31/12/00Besoins 2005

L’ANALYSE DES EFFECTIFS PAR METIER

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En ce qui concerne les lieux de résidence des salariés, Valduc a un impact économique. La moitié des salariés habitent dans les cantons de Dijon et de son agglomération. 1/4 vivent dans les cantons d’Is-sur-Tille essentiellement, de Grançey-le-Château, de Saint-Seine-l’Abbaye et d’Aignay-le-Duc .Une fraction marginale est domiciliée en dehors de la côte d’Or (ex: Haute- Marne, Jura).

250 salariés habitent dans des cantons proches de Valduc. Proportionnellement à la population locale il y a 10 fois plus de gens de Valduc autour de Valduc qu’à Dijon. C’est à dire qu’il y a un effet de concentration ( 5% de la population d’ un village local sont des salariés de Valduc, alors que dans l’agglomération dijonnaise cette proportion est de 2‰.)

Il y a une spécificité pour les cadres de Valduc, on retrouve en général les mêmes proportions, mais il y a une évolution des lieux de résidence en fonction de l’âge des enfants.

Le personnel des entreprises extérieures vit dans les villages autour de Valduc

depuis longtemps (ex : dans le secteur de la restauration). Pour ces entreprises, le taux des salariés habitant à proximité de Valduc est important.

600 à 700 retraités du CEA continuent à vivre sur place. Dans un canton de 1800 personnes, il en manquerait 400 s’il n’y avait pas le CEA (retraités, restauration, activités dépendant de Valduc).

Direction de Valduc

<10 h/km2

de 10 à 49 h/km2

de 50 à 249 h/km2

> 250 h/km2

DENSITE

X

X

<10 salariés CEA

de 10 à 49 salariés CEA

>50 salariés CEA

Nombre de Salariés CEA AU 1/10/2004

Is-sur Tille

Mirebeau-sur-Bèze

Selongey

Grancey-leChâteau-Neuvelle

Dijon-1er*

Pontail ler-sur-Saône

Genlis

Sombernon

Gevrey-ChambertinAuxonne

Dijon-2e*Dijon-5e* Dijon**

Chenôve*

Venarey-les-Laumes

Vit teauxPrécy-sous-Thil

Montbard

Aignay-le-Duc

Semur-en-Auxois

Baigneux-les-Juifs

Saulieu

LaignesChâtillon-sur-Seine

Montigny-sur-Aube

Recey-

sur-Ource

Pouilly-en-Auxois

Nuits-Saint-Georges

Seurre

Arnay-le-Duc

Liernais

Nolay

Bligny-sur-Ouche

Fontaine-Les-Dijon

Fontaine-Française

Saint-Jean-de-Losne

Beaune-sud*

Beaune-nord*

Beaune**

N0 5 10 km

Saint- Seine-l’Abbaye

2

6

2

3

3

4

4

1

6

2

4

83

241

13

87

1

22

15

10

24 18

2119

11

207

161

343

X

CEA/Valduc

16

Direction de Valduc

<1 pour mille

de 1 à 5 pour mille

de 5 à 10 pour mille

> 10 pour mille

Nb CEA/Nb habitants (au 1/10/2004)

Is-sur Tille

Mirebeau-sur-Bèze

Selongey

Grancey-leChâteau-Neuvelle

Dijon-1er*

Pontailler-sur-Saône

Genlis

Sombernon

Gevrey-ChambertinAuxonne

Dijon-2e*Dijon-5e* Dijon**

Chenôve*

Venarey-les-Laumes

VitteauxPrécy-sous-Thil

Montbard

Aignay-le-Duc

Semur-en-Auxois

Baigneux-les-Juifs

Saulieu

Laignes Châtillon-sur-Seine

Montigny-sur-Aube

Recey-

sur-Ource

Pouilly-en-Auxois

Nuits-Saint-Georges

Seurre

Arnay-le-Duc

Liernais

Nolay

Bligny-sur-Ouche

Fontaine-Les-Dijon

Fontaine-Française

Saint-Jean-de-Losne

Beaune-sud*

Beaune-nord*

Beaune**

N0 5 10 km

Saint-Seine-l’Abbaye

CEA/Valduc

Les tendances de l’évolution de l’implantation des agents CEA :

Ce constat est établi à partir d’un état de début janvier d’environ 1000 agents (agents CEA en CDI et autres contrats spéciaux (thésard, contrat d’apprentissage, vacataires, détachés…).

Une implantation beaucoup plus large de l’habitat dans la région : On constate que cette population se répartit sur 280 communes et est beaucoup plus dispersée qu’il y a 10 ans.

La population est moins concentrée sur les grandes agglomérations et est implantée dans un nombre de communes beaucoup plus important, dont des communes de tailles assez limitées.

Cette évolution correspond certainement au rajeunissement de la population CEA car Valduc est un Centre jeune (moyenne d’âge 40 ans), et aux évolutions globales de l’habitat, notamment celles liées au coût des logements. Implantation : 27 % : à Dijon

13% : sur périphérie dijonnaise : Ahuy, Daix, Darois, Fontaine les Dijon, Hauteville, val-suzon, Talant

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5% Quetigny Chevigny –Sennecey les Dijon. Soit au global, environ 50 % sur l’agglomération Dijonnaise

30 % sur le canton Is sur tille :dont 20 % : sur Is sur tille code postal 21120)

8 % sur Châtillon

12 % autres( Langres, saint seine ..) (Nota : Les différences chiffrées quant à l’implantation des salariés sont peut – être

dues soit à l’année où l’étude a été réalisée ou soit à l’échantillon des salariés sur lequel l’étude a été réalisée.) Le C.E.A de Valduc contribue à sauvegarder des commerces et des écoles dans les communes environnantes car de plus en plus de villes se développent autour de Valduc et donc les commerces et les écoles s’installent ou restent pour mieux satisfaire les besoins de la population. Au cours de l’entretien avec les membres désignés du centre, nous avons appris que les dépenses externes du centre sont de l’ordre de 100 millions d’euros par an dont un tiers va directement aux entreprises de Côte d’Or. Le centre fait travailler plus d’un millier de fournisseurs.D’ailleurs nous avons trouver un article confirmant ces paroles. # 1er article Le CEA de Valduc : un centre ouvert aux PME-PMI (source internet bienpublic.fr : dépêches du 14 avil 2008) Quels sont les besoins du CEA en matière de travaux? Comment décrocher un marché ? Quelles sont les démarches pour devenir fournisseur ? A l’invitation de la CGPME de Côte-d’Or, présidée par Patrice Tapie, les représentants du CEA Valduc ont répondu aux questions des chefs d’entreprises, le 3 avril, dans les locaux de la Chambre de commerce et d’industrie à Dijon, place Jean-Bouhey, en présence du directeur adjoint du CEA Yves Juguet, accompagné de Yannick Paris, chef du bureau des affaires commerciales, de Bruno Chéreau, responsable des achats de travaux, et du secrétaire général de la CGPME Didier Proriol. « L’objectif de cette rencontre est que vous compreniez les besoins d’un site comme le nôtre » commentait Yannick Paris, en soulignant : « Nous avons tout type de besoins, et nous menons tout type d’achats. »Localisé dans les cantons de Grancey-le- Château et d’Is-sur-Tille, le CEA Valduc, établissement public à caractère industriel et commercial, emploie 980 salariés ; un décompte auquel il convient d’ajouter 380 salariés d’entreprises sous-traitantes. Le CEA s’étend sur une surface de 727 hectares, dont 180 hectares, à vocation technique ; il comprend 17 bâtiments. Les missions du CEA sont concentrées autour de la recherche et du développement sur les matériaux nucléaires, la réalisation et la maintenance des sous-ensembles nucléaires de la force de dissuasion, le traitement des matières nucléaires de la Direction des applications militaires (DAM). 94 millions d’achats En 2007, l’infrastructure a réalisé pour 94 millions d’euros d’achats, à travers 1700 fournisseurs, 8000 commandes, 200 appels d’offres et 40 avis d’appel public à la concurrence... Quelle est la place des entreprises locales dans la répartition des

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dépenses externes ? La Côte-d’Or représente à elle seule 31%, soit 29, 2 millions d’euros à travers 315 fournisseurs ; les entreprises ayant remporté ces marchés proviennent de Dijon (25%), Ahuy (24%), Longvic (17%), Saint-Apollinaire (8%), Issur- Tille (8%), Chevigny- Saint-Sauveur (7%), Quetigny (3%), Salives (3%), Chatillon-sur-Seine (1%), et autres (3%)… Si l’on regarde la répartition des dépenses externes, la Côte-d’Or emporte à elle seule 81% des travaux d’entretien commandés par le CEA . Ces travaux, dont le montant global a atteint 11, 4 millions d’euros pour l’année 2007, concernent à 55% l’électricité (6, 4 millions d’euros) ; puis viennent la plomberie- ventilation, la détection–automatisme, le gros- œuvre - VRD, la peinture, la menuiserie, l’étanchéité, le contrôle… Pour les petits chantiers, le CEA fait un choix sur la base de la liste d’entreprises dont elle dispose, après réception de plusieurs devis ; les chantiers plus importants sont régis par les règles de mise en concurrence officielle. « Nous essayons d’ouvrir au maximum et ce ne sont pas nécessairement les entreprises qui travaillent habituellement pour nous qui gagnent les marchés », précisent les représentants du CEA. Et de souligner : « Notre centre est ouvert aux PMEPMI ; 25% des achats de Valduc sont réalisés auprès de PME-PMI ; et nous avons besoin d’élargir notre panel ». Les entreprises intervenant dans l’enceinte du CEA doivent remplir un certain nombre de formalités ; mais l’habilitation n’est pas une condition pour se porter candidat… (FIN de la partie de l’article concernant notre rapport de stage) De cet article, nous devons retenir surtout que la part des entreprises locales représente 31% (29,2 millions d’euros) des dépenses totales du CEA de Valduc et fait travailler jusqu’à 315 fournisseurs locaux.

Maintenant étudions plus précisement les entreprises sous-traitantes travaillantes au Valduc.

Il existe deux régimes de sous-traitance à Valduc :

- selon l'article 122-12 du code du travail : l'employeur peut changer de sous - traitant, mais garde le même personnel. C'est le cas pour le ménage, le transport par cars, la restauration.

- partenaire sur site : la société amène son propre personnel, par exemple le chantier de construction du MM05.

Conditions d'accès et référentiel d'achat : En tant qu'établissement public, le CEA respecte les principes de transparence, de mise en concurrence, d’équité et de libre accès à ses marchés. Sa spécificité consiste en des exigences réglementaires en terme de protection des travailleurs ( nucléaire ) , de protection des informations (sensibles) , des conditions de prise en charge (personnel extérieur accompagné dans les installations).

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Les conditions d’accès à Valduc pour les entreprises sous-traitantes sont :

a- Exigences réglementaires en terme de protection des travailleurs: (code du travail et de la santé publique)

-Aptitudes médicales validées par le SST.

-Formation PRP et habilitations correspondantes (CEFRI, électrique, etc.)

-Plan de prévention avant le démarrage des travaux.

-Attribution d’équipements de protection: dosimétrie et tenue de travail.

b- Exigences réglementaires en terme de protection des informations:

Habilitations CD ou SD de l’entreprise (personne morale) et des salariés accédant au site.

c-Des conditions de prise en charge:

Accompagnement dans les installations.

Les critères de sélection du C.E.A de Valduc des entreprises sous- traitantes sont : S’il s’agit d’une installation nucléaire : c’est la liste CAER qui impose les critères de sélection . Pour tout le reste il s’agit d’un appel d ’offre . Le recrutement au CEA :

Il y a un rajeunissement des salariés dû au renouvellement des départs en retraite. Une grande partie des gens qui avaient construient Valduc sont partis en retraite, il a donc fallu procéder à de nombreux recrutements.

En 2000, 53 personnes ont été recrutées, en 2001,il y en a eu 75 et pour 2002 , 50 étaient prévus ( 16 sont en place ). Parmi ces recrutements, 1/4 sont des cadres . Les diplômes les plus recherchés sont les bac+2 et bac+3 dans les métiers techniques. Mais quelques opérateurs ont été recrutés avec un CAP – BEP . Le CEA recrute jusqu’au BAC+8. En général, 50% des recrutés sont de Côte d’Or.

La procédure de recrutement est longue ( environ 1 an) . Par formation ou requalification,les possibilités de promotion interne sont fortes. 50% des stagiaires en alternance sont embauchés après une formation.

L’ensemble du processus de recrutement peut être assez long si la personne n’est pas habilitée : 1 an (y compris avec l’enquête de 6 mois). Si celle-ci est habilitée, cette période est réduite à 2/3 mois. Cependant pour la plupart des candidats, il faut compter 12 mois. La démarche est identique pour les CDD ou CDI.

La possibilité de recrutement dans le vivier local plus particulièrement n’est pas un élément déterminant, mais à compétence égal ,ce fait peut jouer en la faveur du résident local.

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2 cabinets de recrutements sont consultés : celui de Dijon pour la catégorie non cadre et celui de Paris pour le recrutement des cadres. L’avis du cabinet est pris en compte mais n’est pas définitif. Les domaines d ’activités dans lesquels le C.E.A emploie des entreprises sous-traitantes sont : -le transport -la décontamination -l ’entretien du parc véhicule -l’entretien du parc informatique -la maintenance des installations -l’électromécanique -le suivi des contrats -le nettoyage -l’espace vert. Lors des travaux de rénovation ou de construction de bâtiments , le C.E.A de Valduc emploie toujours des entreprises extérieures au C.E.A. Ce sont des groupes d ’entreprises nationales et des petites entreprises locales. La lecture du deuxième article provenant d’internet va le prouver.

# 2eme article (en gras les chiffres importants à retenir) Le CEA va investir 300 millions à Valduc (source internet : echo.fr : Les Echos n° 19519 du 13 Octobre 2005 )

Les 194.000 mètres carrés d'installations du Commissariat à l'énergie atomique de Valduc (Côte-d'Or), répartis sur 730 hectares et implantés à 45 km au nord de Dijon, vont bénéficier sur dix ans d'un programme de renouvellement, de rénovation et d' extension chiffré à 300 millions d'euros. « Nous devons adapter notre outil industriel à la fabrication des nouvelles armes nucléaires et mettre nos bâtiments aux normes de sécurité qui en découlent », explique Robert Isnard, directeur du CEA de Valduc.

Spécialisé dans le nucléaire de défense (fabrication et maintenance de sous-ensembles d'armes, recherche et développement sur les matériaux et traitement et recyclage des matières), parmi les neuf existants, le site (140 millions d'euros de budget, 970 personnes, dont un tiers d'ingénieurs), mettra en service dès l'an prochain un nouveau magasin de stockage de matières (plutonium, uranium).

L'investissement porte sur 45 millions d'euros afin de disposer de 7.400 m2 de bâtiments adaptés à ce type de risques. Deux autres constructions nouvelles de 5.000 m2 chacune, destinées au recyclage et à la production, suivront à échéance 2009 et 2011. « Nous renouvelons parallèlement le parc d'équipement afin que 90 % du process répondent aux

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futures commandes du ministère de la Défense », précise le directeur. Bête noire des élus Verts, qui participent à l'exécutif du conseil régional de Bourgogne, le site nucléaire de Valduc leur « brûle la politesse » en utilisant de l'énergie renouvelable. « Pour notre chauffage, nous avons conclu un partenariat sur douze ans avec le groupement local agricole d'exploitation en commun, baptisé "Agro Energie", qui construit une chaufferie de 4 MW alimentée avec de la paille », argumente Robert Isnard. L'équipement, d'un coût de 2,4 millions d'euros, cofinancé par l'Union européenne, l'Ademe et la Région, sera opérationnel avant la fin de l'année. Il assurera les trois quarts des besoins, avec un gain financier appréciable à l'issue des deux premières années d'exploitation si le baril de pétrole reste toujours orienté à la hausse.

Dans le domaine civil, le CEA, membre fondateur du pôle nucléaire bourguignon, mettra toute son expertise et ses laboratoires de recherche pour aider les entreprises adhérentes à optimiser leurs productions de pièces de centrales nucléaires. Vallinox, implanté à Montbard (Côte-d'Or) et fabricant de tubes pour générateurs de vapeur, ainsi que les unités du groupe Sfarsteel, en Saône-et-Loire, spécialisées dans les composants lourds, devraient ainsi améliorer leur productivité dans des domaines comme le forgeage, l'usinage, le soudage ou encore le matrissage….

De ce deuxième article nous pouvons retenir l’information suivante : la construction de cette chaudière à paille permettra aux exploitations voisines de découler 5000 tonnes de paille par an et 800 tonnes de bois par an de scieries voisines. CONCLUSION Les membres désignés du CEA de Valduc ne pensent pas que la présence du C.E.A de Valduc ait un impact négatif quant à l’implantation de nouvelles entreprises; sauf pour les personnes qui ont peur d’être près d’un centre.

Les membres désignés du CEA de Valduc pensent plutôt que la présence du C.E.A de Valduc a un impact positif sur l’emploi local du fait du renouvellement continu de ses employés et par l’emploi d’entreprises sous-traitantes qui travaillent sur le site toute l’année. De notre part , de manière objective nous pensons également que le centre d’énergie atomique de Valduc contribue à l’essor économique des entreprises locales .(voir les chiffres en gras du premier extrait recueilli sur internet ) Il suffit en effet de regarder les chiffres prévisionnels des travaux qui vont avoir lieu ainsi que les dépenses externes antérieures en faveur des entreprises locales de la Cote-d’or.( voir les chiffres en gras du deuxième extrait receuilli sur internet ) . Maintenant nous allons passer à la seconde partie qui concerne l’impact du centre sur le tourisme.

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B- Impacts économiques positifs et négatifs du CEA sur la fréquentation touristique

Notre travail s’est opéré en plusieurs phases. Nous sommes parties, tout d’abord, de l’hypothèse que l’implantation du CEA Valduc avait un impact économique sur le tourisme local. Notre recherche s’est orientée selon cette axe qui, nous pourrons le constater, s’est vu modifié. Notre travail s’est organisé autour d’une problématique à savoir définir le tourisme ainsi que ses différentes composantes (gîtes, hôtels, campings, …), et la zone d’étude que nous devions délimiter pour nos recherches. La question que nous nous sommes posée est de savoir quels sont les différents impacts de l’implantation du CEA Valduc sur les différentes composantes du tourisme local. Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous avons choisi d’analyser le sujet en distinguant trois phases : nous avons défini dans un premier temps les notions de tourisme , d’étude d’impact économique puis nous avons délimitée notre zone de recherche qui nous semblaient la plus pertinente dans un deuxième temps , ce qui a été pour nous la source de discussions et enfin nous détaillerons et analyserons les résultats de notre recherche. Dans cette première partie, nous nous sommes intéressées aux différentes définitions , à savoir celle du tourisme pour nous orienter dans la bonne direction pour nos recherches et la définition d’étude d’impact économique afin de canaliser nos visions dans un champ d’étude précis qui est dans notre cas le tourisme. Puis nous avons élargi notre champ d'investigation à délimiter la zone sur laquelle nous allions travailler. Plusieurs pistes s’offraient à nous : à savoir limiter celle - çi à l’environnement proche du centre, c’est-à-dire aux quelques communes encadrant le CEA de Valduc .Nous avons tout d’abord porté notre attention aux communes de Léry, Lamargelle, Frénois ou encore le Meix ou Grancey-le-Château… Nous avions sélectionné ces communes car ce sont elles qui entourent le site. Cependant, nous constatons qu’au point de vue touristique, nos recherches de l’impact du CEA Valduc sur le tourisme a été quasiment nul sur ces communes.Cette piste nous a paru insuffisante car elle n’est pas assez représentative en égard au peu de structures d’accueil dans cette zone. La deuxième piste était de faire correspondre notre zone de recherche avec la zone d’habitation du personnel travaillant au CEA de Valduc : cette option nous posait un gros problème. En effet les résultats trouvés étaient confus par le fait qu’une grande partie du personnel habitait Dijon et son agglomération et qu’il nous était impossible de distinguer l’aspect positif ou négatif du centre sur le tourisme à Dijon. (Dijon a une telle richesse touristique que les chiffres du tourisme trouvés étaient impossible à analyser dans notre cas). Après avoir beaucoup débattue nous avons choisi de limiter notre zone aux pays de Seine-et Tille qui à l’avantage d’être proche du centre et de ne pas être « polluer » par le biais de la présence de grandes villes ou de monuments très visités qui pourraient altérer nos recherches. Très vite nous avons été confrontées à un certain nombre d'obstacles ralentissant fortement et parfois même bloquant nos recherches. De notre côté, la difficulté première a été de réussir à obtenir des informations chiffrées car lors de nos nombreux appels téléphoniques aux propriétaires des gîtes , des campings ou des hôtels , les gérants étaient souvent dans

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l’incapacité à nous donner des sources précises quant à la fréquentation de leurs hébergements par des personnes travaillant ou ayant des réunions au CEA de Valduc. La présentation de notre travail sera fortement pertubée par le peu d’informations obtenues au cours de notre recherche.

Définition du tourisme Le tourisme est une activité humaine désignant le fait de voyager en dehors du lieu de résidence habituel .Cette visite temporaired'un lieu extérieur est considérée comme touristique quand elledure au moins 24h, et ce, quel que soit le motif de cette visite :loisirs, affaires, travail , … Définition de l’impact économique du CEA de Valduc sur letourisme : Qu’est-ce qu’une étude d’impact économique ? Que mesure-t-elle exactement ? Notre raisonnement fondamental a été celui-çi : Il s’agit de mesurer l’impact du CEA Valduc pour une certainezone : – la zone peut être une ville, une agglomération, un canton : Salives , les cantons des pays Seine-et-tille jusqu’à Dijon ? Nous avons donc à répondre à la question suivante : de combienl’activité économique du tourisme déclinerait dans une zoneconsidérée si le CEA de Valduc n’existait plus dans cette zone ? Notre étude d’impact s’intéresse précisément à la hausse nette del’activité économique due aux injections externes ou nettes denouvelles dépenses dans la zone comme résultat direct del’existence du centre de Valduc. Les injections externes de nouvelles dépenses sont celles desvisiteurs non locaux qu’on peut attribuer au motif premier de laprésence qu’est le CEA de Valduc , c’est-à-dire les injections nettes des injections locales. Visiteurs non locaux doivent être compris au sens large ; ils peuvent ainsi inclure, de l’extérieur dela zone, des travailleurs des entreprises sous-traitantes, des ingénieurs, ...

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Délimitation de notre zone d’étude : Le Pays Seine- et- Tilles- en- Bourgogne a atteint sa pleine maturité. Son périmètre englobe quatre cantons (Is-sur-Tille, Selongey, Grancey - le- Château et Saint- Seine- l’Abbaye), soit 61 communes pour une population de 19 151 habitants. Le Pays n’est pas une nouvelle collectivité territoriale, mais une communauté de projets. C’est un territoire rural situé, dans sa frange Sud, à proximité immédiate de l’agglomération dijonnaise,le Pays Seine- et- Tilles en Bourgogne connaît une rapide progression de ses échanges avec la capitale régionale. Notre méthode de recherche aurait été la suivante si nous avions pu obtenir toutes les informations recherchées : En ce qui concerne l’impact positif du CEA de Valduc : 1) Chercher et énumérer l’ensemble des hébergements possibles

qui s’offraient aux salariés ou visiteurs du CEA de Valduc dans note zone d’étude

2) Collecter et récolter des informations précises et chiffrées enappelant ou en envoyant des e-mails aux propriétaires ou gérants de ces lieux afin de savoir quel pourcentage de leursvisiteurs représentent les salariés des entreprises sous-traitantes travaillant au CEA de Valduc et des visiteurs ducentre (par exemple des ingénieurs ayant des réunions aucentre , …)

3) Analyser et rendre compte de l’impact réel du centre CEA deValduc sur le tourisme local.

En ce qui concerne l’impact négatif du CEA de Valduc : 1ère méthode : celle que nous avons choisie Appeler et collecter des informations auprès des professionnels du tourisme. 2ème méthode :

1) Nous aurions pu choisir si le temps nous l’avait permis, une ville présentant les mêmes caractéristiques que la ville deSalives où est implantée le CEA de Valduc en terme depopulation, d’hébergemnts et d’attraits touristiques

2) Faire une comparaison de l’influence touristique entre une ville où est implantée un centre nucléaire et une ville « neutre »

Les structures qui devront être prises en compte pour notre étudesont : � les hébergements marchands : (Gîtes voir annexe2 pour quelques exemples, Chambre d'hôtes, Hôtellerie, hôtellerie de plein air, hébergements collectifs) � les hébergements non marchands (résidences secondaires).

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Par ailleurs, le dossier devra tenir compte du potentiel et desbesoins en termes de tourisme d'affaire ou d'hébergement desalariés d'entreprises ayant des missions ponctuelles localementpour le centre du CEA Valduc. Ainsi notre zone d’étude s’est limitée aux 4 cantons des pays deSeine-et Tille : � Canton de Grancey-le-Château � Canton d'Is-sur-Tille � Canton de Saint-Seine-l'Abbaye � Canton de Selongey Les membres désignés du CEA de Valduc pensent que les personnes qui viennent travailler sur le site vont dans les gîtes, cequi est plutôt un bon point pour le tourisme. Pour ce qui est de la fréquentation touristique , les touristes ne sont pas forcément conscients de la présence du C.E.A deValduc et donc n’ont aucune peur à venir visiter la région.

Aussi sommes-nous intéressées au Pays Seines et Tilles :

pays d’eau et de forêts qui dispose d’atouts notables pour développer un secteur touristique encore balbutiant.

Seules quelques unes de nos recherches aboutiront ; ceci à cause du manque de participation effective de certainsoffices de tourisme ou syndicats d’initiative.(syndicat d’initiative de Selongey , les offices de tourisme d’Is-sur-tille et de Saint-seine-l’abbaye ) .

- CHAMBRES D’HOTES

On recense 10 proprié taires de chambres d’hôtes dans le pays Seine et Tilles offrant une capacité de 30 chambres.(voir annexe 2 pour quelques exemples).Nous allons mesurer l’impact du CEA de Valduc sur les locations de chambres d’hôtes .

Chambres d’hotel

Nombre Nbre de chambres

0 épi 1 4

1 épi 0 0

2 épis 4 12

3 épis 5 14

Total 10 30

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Comme exemple nous avons appelé Mme RAMAGET Simone,propriétaire d’une ferme auberge situé à Salives (03.80.75.60.92),qui nous a confirmé que le centre n’apportait que très peu de tourisme. Dans son cas elle héberge un ingénieur qui vient deParis trois fois par an et exceptionnellement comme le 27 mai 2008 pour une réunion au centre elle a hébergé 3 personnes alorsque 7 chambres étaient réservées. (souvent elle « subit » des déssistements par rapport aux réservations du centre).Par rapport au peu d’informations obtenues, nous pouvons dire que le CEA de Valduc n’a pas d’effets sur la location de chambres d’hôtesdans notre zone considérée.

-MEUBLES DE TOURISME

On dénombre 24 meublés de tourisme pouvant accueillir138 personnes. Meublés de tourisme

Nombre Nbre de chambres

1 étoile 2 6 2 étoiles 11 12 3 étoiles 9 28 4 étoiles 2 5 Total 24 51

Campings Nous sommes parties de l’hypothèse que ce sorte d’hébergementserait peu utilisé, du fait que les campings dans notre zone d’étude ne possédaient aucun mobilhome.nous allons présentertout d’abord les différents campings puis nous avons téléphoneraux responsables de ceux-çi .

8 Campings offrent au total 189 emplacements :

---Camping des Capucins Is-sur-Tille : 2 étoiles - 39 emplacements

---Camping municipal de Chanceaux : 1 étoile - 35 emplacements

---Camping Odicet à Grancey-le-Château-Neuvelle - 20 emplacements

---Camping municipal de Marey-sur-Tille : 1 étoile - 10 emplacements

---Aire naturelle de camping de la Chenaie - Sacquenay : 1 étoile

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- 12 emplacements

---Camping municipal de Saint-Seine-l'Abbaye : 1 étoile - 30 emplacements

---Camping municipal de Selongey : 1 étoile - 22 emplacements

---Camping les Sapins, Til-Chatel : 1 étoile - 21 emplacements

Nous avons contacter les campings des capucins basé à Is-sur-tille (03.80.95.02.08) et le camping municipal de Saint-seine-l’Abbaye (03.80.35.00 .09) , le résultat fut identique et conforme à notre hypothèse du départ .Ces deux campings ne logent jamais de personnes travaillant même ponctuellement au CEA de Valduc .D’autre part ces gérants de camping confirment que la présence du CEA de Valducn’influence en aucune façon la fréquentation de leurs campingsrespectifs. Ayant beaucoup de difficultés à obtenir des informations que ce soitdans les campings , les hôtels ou les gîtes nous avons essayer de trouver les informations sur « l’état des lieux » des hébergements susceptibles d’être utiliser dans les pays de Seine-et tille par les personnes des entreprises sous-traitantes ou par des personnes venant effectuer des réunions ( ingénieurs, …) au centre . Le constat est éloquent : l’hébergement est assez disparate dans notre zone au préalable délimitée.Les tableaux suivants donneront l’état deslieux des hôtels et campings dans nos 4 cantons commune parcommune. D’autre part nous avons effectué une recherche sur la disponibilitéd’hébergement en Bourgogne (voir tableaux suivants) afin de pouvoireffectuer le pourcentage de capacités d’hébergements dans notre zone délimitée par rapport au département.Le constat au niveau des hôtels et des campings est révélateur : la possibilité d’être hébérgé dans ces deux sortes d’hébergements marchands est inférieure ou égale à 1% .Ce chiffre est obtenu de la manière suivante : il existe 16891 hôtels en bourgogne et 5 hôtels dans notre zone d’étude ce qui représente 0.02% ; il existe 14788 places d’hébergements en camping enBourgogne et 8 campings avec 189 places dans notre zone d’étude cequi représente 1%.

Canton de Grancey-le-Château-Neuvelle ( 11 communes )

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Commune Camping Hotel

Le Meix 0 0 Avot 0 0 Barjon 0 0 Busserotte-et-Montenaille 0 0 Bussières 0 0 Courlon 0 0 Cussey-les-Forges 0 0 Fraignot-et-Vesvrotte 0 0 Grancey-le-Château-Neuvelle 1 camping avec 20 places 0

Salives 0 0

Canton d'Is-sur-Tille ( 24 communes )

Commune Camping Hotel Lux 0 0 Marcilly-sur-Tille 0 1Hotel 13 chambres Marey-sur-Tille 1 camping 0 Marsannay-le-Bois 0 0 Moloy 0 0 Avelanges 0 0 Chaignay 0 0 Courtivron 0 0 Crécey-sur-Tille 0 0 Diénay 0 0 Échevannes 0 0 Épagny 0 0 Flacey 0 0 Gemeaux 0 0 Is-sur-Tille 1 camping 40 places 1 Hotel Pichanges 0 0 Poiseul-lès-Saulx 0 0 Saulx-le-Duc 0 0 Spoy 0 0 Tarsul 0 0

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Til-Châtel 1 camping 29 places 1Hotel 9 chambres Vernot 0 0 Villecomte 0 0 Villey-sur-Tille 0 0

Canton de Selongey ( 8 communes )

Commune Camping Hotel

Boussenois 0 0 Chazeuil 0 0 Foncegrive 0 0 Orville 0 0 Sacquenay 0 0 Selongey 1 camping 0 Vernois-lès-Vesvres 0 0 Véronnes 0 0

Canton de Saint-Seine-l'Abbaye ( 20 communes )

30

Commune Camping hotel

Lamargelle 0 0 Léry 0 1 hotel Bligny-le-Sec 0 0 Champagny 0 0 Chanceaux 1 camping avec 35places 0 Curtil-Saint-Seine 0 0 Francheville 0 0 Frénois 0 0 Panges 0 0 Pellerey 0 0 Poiseul-la-Grange 0 0 Poncey-sur-l'Ignon 0 0 Saint-Martin-du-Mont 0 0 Saint-Seine-l'Abbaye 1 camping avec 30 places 1 hotel Saussy 0 0 Trouhaut 0 0 Turcey 0 0 Val-Suzon 0 0 Vaux-Saules 0 0 Villotte-Saint-Seine 0 0

Capacité d'accueil des hôtels homologués ou de chaîne par région au 1er janvier nombre de chambres

0 étoile

1 étoile

2 étoiles

3 étoiles

4 étoiles et luxe

hôtel chaîne non classés

Total

2007 Bourgogne 1 372 898 8 117 3 914 743 1 847 16 891

31

Capacité d'hébergement des campings par région au 1er janvier Nombre de places

1 étoile

2 étoiles

3 étoiles

4 étoiles Total

2007 Bourgogne 2 495 4 056 6 153 2 084 14 788

Fréquentation des hôtels homologués ou de chaîne par région de janvier à décembre millier Arrivées Nuitées

Total dont étrangers Total

dont étrangers

2007 Bourgogne 3 527 1 151 4 766 1 516

Fréquentation des campings par région de mai à septembre millier Arrivées Nuitées

Total dont étrangers Total

dont étrangers

2007 Bourgogne 456 308 1 191 753

Fréquentation touristique Point I Grancey Le Château

D’ après les Informations reçues de Schnegg : le point I est ouvert du 15 Juin au 15 Septembre de 14h 30 à 17h 30.

Ces chiffres ne reflètent donc que le passage d’été. Ce sont généralement des Français, touristes en majorité régionale ; viennent ensuite les Neerlandais ; les belges et les allemands (environ 10% du total).

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A cela il faut ajouter les séjours en hébergement (Ferme de Borgirault, chambres d’hôtes) pour lesquels les touristes disposent de la documentation sur place et qui ne passent pas forcèment au Point I.

On arrive à ces résultats : 730 passages avec un pic en Août et pour les journées du

patrimoine ; une diminution d’environ 25% par rapport à 2006. Un été digne de l’Islande n’a rien arrangé

Par rapport à nos recherches effectuées lors de notre stage, nous avons remarqué

qu’un livret d’accueil est remis à tout ouvrier travaillant sur un chantier du C.E.A Valduc. Ce livret est un guide pour le chantier. Dans ce livret , il est demander à tout

ouvrier de porter une attention particulière à la sécurité dans l’exécution de ses tâches en respectant scrupuleusement toutes les prescriptions en matières de sécuité du travail ; quelques listes d’hôtels à proximité du C.E.A Valduc, aux environs de Dijon , sur Dijon pour les ouvriers qui sont nouveaux sur la région.

Les résidences touristiques, les chambres d’hôtes, les gîtes ruraux, les terrains de

camping leur sont également proposés pour leurs logements (Voir les listes à l’annexe). Le C.E.A de Valduc, par rapport à ce guide remis à tout ouvrier pour le chantier contribue à la fréquentation touristique.

En conclusion, porter un jugement positif ou négatif de l’impact du CEA de Valduc sur la fréquentation touristique nous est impossible par rapport aux infimes renseignements que nous avons pu obtenir aussi bien de la part des particuliers (responsables de gîtes) que des professionnels du tourisme (office de tourisme, gérants d’hôtels). Même les recherches sur internet ont été infructueuses par rapport à notre problématique. CONCLUSION GENERALE :

De notre part, de manière objective nous pensons que le centre d’énergie atomique de Valduc contribue à l’essor économique des entreprises locales .D’après MR Henri JULIEN, responsable de la commission économie de 1996 à 2003, l’impact du CEA de Valduc sur le tissu local a été bénéfique du point de vue économique et démographique. (Source provenant du bulletin d’information de la SEIVA « savoir et comprendre » n° 21 de juin 2006 page 20). Du point de vue touristique , l’impact économique du centre est difficile à analyser par rapport aux infimes renseignements que nous avons pu obtenir aussi bien de la part des particuliers (responsables de gîtes) que des professionnels du tourisme (office de tourisme , gérants d’hôtels) .

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Partie III : NOTRE SITUATION DE STAGIAIRE AU SEIN DE LA S.E.I.V.A A -Ce que le stage nous a apporté

D’un point de vue personnel, ce stage nous a beaucoup apporté. Il nous a permis d’approfondir nos connaissances en ce qui concerne le nucléaire et également de nous forger un avis personnel sur celui-ci. Aussi nous a- t’il permis ce stage de nous rendre compte des réalités d’une association comme la S.E.I.V.A : son organisation et ses difficultés. Ce stage nous a également permis de nous enrichir personnellement du fait de notre rencontre avec différents acteurs ; une ouverture vers les autres ; d’avoir quelques notions du travail en groupe : prendre des initiatives vis à vis des autres et être disponible pour l’autre. De part notre stage nous avons pu également nous rendre compte dans une entreprise nul ne détient toutes les informations nécessaires au fonctionnement de l’entreprise. B -Difficultés rencontrées

Durant notre stage nous avons été confrontées à diverses difficultés. La première partie de notre travail qui consistait à rechercher les impacts économiques du C.E.A de Valduc sur son voisinage nous a parue relativement plus facile , du fait que la S.E.I.V.A dispose de nombreux documents concernant le sujet et certaines informations étaient disponibles sur internet.

La seconde partie de notre mission qui concerne la fréquentation touristique s’ est avérée plus difficile. En effet , parmi les difficultés rencontrées , les plus importantes ont été : la prise de contacts avec les interlocuteurs concernés ; le mépris de certains interlocuteurs qui promettent de nous rappeler ou de nous envoyer des documents nécessaires à nos recherches et qui ne le font pas et ceci même après plusieurs relances téléphoniques. Ce dernier a eu des conséquences sur la rédaction de notre rapport de stage car nous n’avons pas eu toutes les informations dont nous avions besoin.

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CONCLUSION

Grâce à ses commissions économiques, la S.E.I.V.A ( Structure d’Echange et d’Information sur le Valduc) reste un moyen d’évaluation et d’information sur l’impact du fonctionnement du centre de Valduc sur l’environnement , la recherche et l’économie locale, dans la mesure où les sujets abordés ne portent pas sur des éléments confidentiels couverts par son classement d’installation nucléaire de base secrète.

Grâce à la confiance que nous a accordé notre chargé de mission, nous avons pu

réaliser des recherches qui nous ont aidé à nous sentir à l’aise vis à vis de l’entreprise d’accueil. Il a été intéressant pour nous d’avoir un stage dans ce type d’entreprise. Le fait d’être en relation avec des interlocuteurs, qui ont des personnalités différentes, relève comme un défi à chaque renseignement obtenu.

Eu égard à tout ce qui a été dit dans les lignes précédentes c’est- à- dire par rapport à

nos recherches effectuées lors de notre stage , nous pouvons conclure que le C.E.A n’a pas d ’impact négatif que ce soit sur l’emploi local ou sur la fréquentation touritisque du voisinage.

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GLOSSAIRE

A.N.C.L.I : assemblée nationale des commissions locales d’information C.D.I : contrat durée indéterminée C.E.A : centre énergie atomique C.L.I : commission locale d’information C.R.I.I.A.D : centre de recherche et d’informations indépendantes sur la radioactivité C.N.R.S : centre nationale de recherche scientifique D.A.M : direction des applications militaires D.M.A : délégation ministérielle à l’armement D.R.I.R.E : direction régionale de l’industrie , de la recherche , de l’environnement Formation P.R.P : protection contre les rayonnements I.R.C.A.M.A.T : institut de recherche sur la caractérisation des matériaux MM05 : nouveau bâtiment construit S.E.I.V.A : structure d’échange et d’informations sur le Valduc

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ANNEXES :

Annexe 1 : QUELQUES DATES-CLES DU CEA DE VALDUC Annexe 2: EXEMPLES D’HEBERGEMENTS MARCHANDS Annexe 3 : QUESTIONNAIRE

Annexe 4 : LES MEMBRES DE LA SEIVA

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Annexe 1 : QUELQUES DATES-CLES du CEA de Valduc

VALDUC QUELQUES DATES CLES 1957 • le 10 juillet, le CEA achète la propriété de 175 hectares. 1958 • Mise en service du laboratoire de traitement du plutonium. Il est sous l'autorité de Jean Lahilhanne et son effectif est de15 salariés. 1960 • Décision de création du laboratoire criticité de Valduc et premiers travaux de sa construction. 1961 • Août : début des travaux de défrichage en zone haute du Centre 1962 • Le 1er janvier, le Centre jusque là appelé Annexe D 1 prend la dénomination de Centre de Valduc. • Le 7 février Jean Lahilhanne est confirmé comme directeur. • En fin d'année mise en exploitation du laboratoire criticité de Valduc. 1963 • Mise en exploitation du bâtiment consacré à l'élaboration de l'alliage, la fonderie, l'usinage et le contrôle des pièces d'armes. • Première expérience au laboratoire de criticité sur l'appareillage B. 1964 • Mise en exploitation du bâtiment consacré au recyclage du plutonium. • Mise en service du premier PC de sécurité du centre, de la première cantine sur le Centre, du château d'eau. • Livraison des premiers éléments d'armes fabriqués à Valduc l’arme nucléaire AN 21 du Mirage IV. 1965 • Le 28 avril, le Centre prend le sigle CVA. 1966 • Décentralisation de la Physique Expérimentale et de la métallurgie de l'uranium de la région parisienne à Valduc.

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1967 • Mise en service du dispositif dénommé « CRAC » au Laboratoire de Criticité de Valduc pour les études d'accidents de criticité. • Mise en exploitation du bâtiment consacré à la métallurgie de l'uranium. 1968 • Mise en exploitation du bâtiment consacré au traitement des effluents radioactifs. • Après mai, mise en place d'organisations syndicales sur le centre. • Juillet, premières livraisons des sous-ensembles nucléaires de la tête MR 31 pour les systèmes SSBS du plateau d’Albion. 1969 • Première divergence du réacteur expérimental Prospero • Mise en exploitation du bâtiment consacré aux matériaux légers (tritium). • André Chaudière est nommé directeur le 15 mai. 1970 • Livraison des premiers sous-ensembles de l'arme MR 41, arme mégatonnique, équipant le système MSBS des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins.

1971 • Divergence du réacteur expérimental CALIBAN (pour les études de durcissement). 1972 • Divergence du réacteur expérimental SILENE (pour les études de criticité). • Livraison de la première charge tactique commune MR 50 (systèmes Pluton et Jaguar). 1973 • Le 15 mars, Pierre Lécorché est nommé directeur du centre. 1974 • Premiers tirs du générateur de faisceau intense d'électron THALIE. 1976 • Livraison des premiers sous-ensembles de l'arme MR 61, arme mégatonnique (MSBS et plateau d’Albion). 1978 • Le 1er juillet, Jean Ohmann est nommé directeur du centre. 1983 • Livraison des premiers sous-ensembles nucléaires de la TN 70, première tête multiple MSBS. 1984 • Visite du Ministre de la Défense Charles Hernu : création du Peloton de surveillance de Valduç (PSV). • L'effectif de CVA atteint son apogée avec1259 agents dont 170 cadres.

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1985 • Le 1er octobre, Claude Vergne est nommé directeur du centre. • Livraison des premiers sous-ensembles nucléaires de la TN 80, pour le système aéroporté ASMP. 1986 • Livraison des premiers sous-ensembles nucléaires de la TN 71(tête multiple MSBS). • Livraison des premiers sous-ensembles nucléaires de la TN 81, pour le système aéroporté ASMP. 1989 • Le 1er octobre, Marcel Jurien de la Gravière est nommé directeur du centre. 1991 • Livraison des premiers sous-ensembles nucléaires de la TN 90 (système Hadès). 1992 • Lancement des fabrications des sous-ensembles Nucléaires de la TN 75, pour l’équipement des SNLE de nouvelle génération. 1993 • Démarrage des travaux de l'incinérateur α 1994 • Livraison des premiers sous ensembles nucléaires TN 75 1995 • Décision du Président Chirac de réaliser une ultime campagne d’essais nucléaires à Mururoa. 1 er avril 1995, Alain Gourod est nommé directeur de Valduc. 1996 • Début des opérations de restructuration de la DAM et arrivée des équipes en provenance de Bruyères le Châtel. Création du DRMN (Département de recherchém sur matériaux nucléaires). • 29 janvier 1996, création de la SEIVA (Structure d’échanges et d’information sur Valduc). • Totalité des fabrications du 1er lot des TN 75. 1998 • 8 juin, signature de l’accord cadre CEA/Université de Bourgogne • Juillet, Robert Reisse est nommé directeur de Valduc.

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1999 • Valduc est certifié ISO 14 001. 2000 • Totalité des fabrications de la deuxième dotation TN 75. • 1er octobre, Jean-François Sornein est nommé directeur de Valduc. • Mise en actif du bâtiment dédiée au traitement des déchets tritium. • 3 juillet, signature de l’accord cadre CEA/Université de Franche-Comté. 2002 • 24 octobre, exercice national de crise « Crisatomenat ». 2003 • avril, ouverture du nouveau restaurant d’entreprise « La Mérande ». • Extension du bâtiment microcibles laser pour réaliser les salles blanches. • Création de la Fédération de Recherche « Matériaux » avec l’Université de Bourgogne et de l’Unité Mixte de Recherche « microanalyses nucléaires » avec l’Université de Franche-Comté. 2004 • Fin des fabrications TN 75. • Décembre, instauration par le Préfet de la Commission d’Information du CEA Valduc 2005 • juin, Robert Isnard est nommé directeur de Valduc. • Septembre, mise en service de la chaufferie biomasse paille / bois. • 8 novembre, exercice national « Crisatomenat 2005 ». • Le Pôle Nucléaire Bourgogne est labellisé pôle de compétitivité. 2007 • 1er avril, Régis Baudrillart est nommé directeur de Valduc.

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Annexes 2: EXEMPLES D’HEBERGEMENTS MARCHANDS

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Annexe3 : QUESTIONNAIRE Pour répondre à la question : quelle est l’impact économique du C.E.A du Valduc sur l’emploi local et la sous traitance ; nous nous sommes posées quelques questions que nous avons pu soumettre au personnel du C.E.A lors de la réunion du 24 Janvier 2007 sur le site Les questions sont : 1- Quel est le nombre exact des salariés du C.E.A du Valduc pour 2006 – 2007 ? 2- Quels sont les métiers du C.E.A du Valduc ? Quel est le lieu d’habitation de ses salariés ? 3- Dans quels domaines d’activités employez-vous des entreprises sous-traitantes ? Où se situent-elles par rapport à Valduc ? Pourriez-vous nous communiquer la liste avec les adresses ? 4- Lors des travaux de rénovation et de construction des bâtiments du C.E.A, employez- vous plutôt des entreprises locales et extérieures au C.E.A 5- Quels sont vos critères de sélection des entreprises sous- traitantes (appel d’offre, habilitation spéciale…) ? 6- Le C.E.A Du Valduc contribue t – il à sauvegarder des commerces et des écoles dans les communes environnantes ? Comment ? 7- Pensez – vous que la présence du C.E.A Du Valduc a un impact négatif quant à l’implantation de nouvelles entreprises dans la région ?

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Annexe4 : LES MEMBRES DE LA SEIVA

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