29

Sommaire - agenda.germainpire.infoagenda.germainpire.info/img/2007/20071130_be_happy.pdf · - l’évasion par le Jazz manouche Ainsi, vous pourrez découvrir, au gré de vos déambulations,

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • SommaireCommuniqué de presse 4 Food art 6 Estelle Beauvais 7 Claire Cohen Lachiver 7 Hortense Garand 8 Laurent Hartmann 8 Joachim Lapotre 9 Vincent Lévêque 9 Tiphanie Magliocco 10 Matthieu Pinson 10 Jérome Sénaillat 11 Stéphane Tartelin 11 Akiko Ida et Pierre Javelle 12 Mimi Oka et Doug Fitch 12 Emilie di Nunzio Joly 13 Ilan Waiche et Fabrice Veigas 13

    Erotisme 14 Michaël Dapremont 15 Daredjane 15 Wanda Mihuleac et Bruno Michelet 16 Maïa Commère 16 Pupsam 17

    Paradis artificiels 18 Benjamin Chassagne 19 Lou Chassalet 19 Fabesko 20 Gérard Lavaud 20 Françoise Martino 21 Parsifal Sartoretto 21 Sébastien Tixier 22 Sébastien Värnild 22

    2

  • 3

    Jazz manouche 23 Atelier du Non-Faire Potentiel 24 Lentement Mademoiselle 24 One more Swing 25 Macha 25 Vidéo « Tziganes » 26

    L’équipe 27

    Partenaires 28

    Site Internet 29

  • Communiquéde presse

    Pop, sensuel, pétillant, multiforme, interactif, jeune...

    Les jeunes médiateurs de l’ICART vous convient à l’événement Be happy?

    Vendredi 30 novembre 200761 rue Pierre Charron 75008 Paris

    Métro Franklin Roosevelt, ligne 1 et 9

    La poursuite du bonheur, une question éternelle et toujours d’actualité. Dans des sociétés individualistes où le bonheur s’impose comme un diktat, l’individu res-sent le besoin d’être heureux. Certains, incapables d’y parvenir, se lancent dans une recherche de plaisir qui peut être frénétique, frôlant et flirtant avec le malaise.

    Be happy? prend le parti de vous faire découvrir le plaisir sous toutes ses formes au travers de la création artistique, vivante et plastique.

    Cet événement culturel vous propose quatre univers complémentaires :

    - la gourmandise du Food art - la séduction et la jouissance dans l’Erotisme - les addictions dans les Paradis artificiels - l’évasion par le Jazz manouche

    Ainsi, vous pourrez découvrir, au gré de vos déambulations, un verre à la main, des créa-tions innovantes, drôles, légères ou parfois dérangeantes par le biais de médiums variés sur le

    thème de la quête du bonheur... Alors Be happy?

    Contacts [email protected] Alexandra Glauser 06 73 87 23 28 Chloé Barbaroux 06 25 55 02 55

    www.behappy2007.com

    4

  • 5

  • Food art« Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse, D’ail, -et m’emplit la chope immense, avec sa mousse Que dorait un rayon de soleil arriéré... »

    Au cabaret vert, Arthur Rimbaud

    La nourriture inspire, fait rêver ou interroge depuis toujours. Pensons à la troublante présence des fruits de Chardin ou de Cézanne, à la mélancolique méditation d’un Proust dégustant une madeleine, au très controversé film de Marco Ferreri La Grande Bouffe, jusqu’au food art initié par Daniel Spoerri...Cette nourriture peut-elle être « digne » d’être contemplée ou est-ce le regard de l’artiste porté sur elle qui en change notre appréhension ?... Question posée, question ouverte à la réflexion de chacun....

    Mais si l’évocation ou l’appropriation de la nourriture chez les artistes invitent à une plus large réflexion sur la nature de l’art, elles n’en sont pas moins la révélation d’une prise de conscience. Alors que l’aliment nous est devenu invisible en dépit de son omniprésence dans notre univers quotidien, des artistes ont et prennent encore le parti de le sortir de l’ombre, en en révélant toute sa beauté. C’est notre plaisir à manger, goûter, savourer, croquer, abuser qui est en même temps remis à l’honneur, comme une des voies possibles vers le bonheur...

    C’est ainsi que l’univers du Food Art invite le visiteur à réveiller ses papilles gustatives au seul contact visuel, presque tactile, d’œuvres colorées et pleines de saveurs.

    Lieu d’échange et d’interaction entre diverses formes d’expression artistique contemporaine (vidéo, arts plastiques, arts culinaires, photographie, design, sculpture...), cet espace réunit des créateurs, aux visions multiples, pour lesquels l’aliment sublimé « nourrit »l’inconscient et l’imagination.

    De l’humour à la virtuosité, du pétillement à la gravité, de la spontanéité de l’enfant au savoir-faire de l’artisan, l’univers Food Art invite chacun d’entre nous à se laisser habiter par ses sens, à croquer l’art à pleines dents et à méditer sur ce « taste happiness »...

    Bon appétit !

    6

  • 7

    Estelle Beauvais

    A l’issue d’un BTS Design et Textile puis d’un master 1 en Arts plastiques et médias à l’université de Paris VIII- Saint Denis, ses créations actuelles se centrent essentiellement sur le clipvidéo et le reportage. EstelleBeauvais organise également des expositions de graphisme, et réalise des montages de concerts et d’événements divers.

    « Fraises à rouge* : Fantaisie, Divagation, Chimère, Boîte noire, Food art. Prends ça comme un bonbon. Be Happy !Dans cette vidéo, au moyen d’un plan rapproché sur la bouche, une fraise est reconstituée, préalablement mâchée, déjà mangée. Séduisante et dégoûtante, sucrée et baveuse, la fraise est écrasée sur la bouche de la même façon qu’un enfant jouerait avec un rouge à lèvres sur son visage. »

    *Cette vidéo fut réalisée dans le cadre de l’exposition On va en boîte organisée par Caroline Boudehen.

    Claire Cohen Lachiver

    Actuellement en deuxième année de thèse d’arts plastiques à Paris I Panthéon-Sorbonne après avoir passé dix-huit ans au Gabon, cette sculptrice se consacre à la nature morte.

    Claire Cohen Lachiver réalise ses œuvres sculpturales à partir de fruits et légumes, de contenants alimentaires et de plâtre teinté d’acrylique grise. Elle les photographie ensuite et nous offre une vision poétique par laquelle l’aliment nourricier acquiert une nouvelleéternité.Les titres de ses œuvres, souvent en déca-lage, teintent d’une légère ironie ces images graves et incongrues.

    Fraise à Rouge, 2007, vidéo, extrait

    Tombeau pour une banane, 2007photographie

  • 8

    Hortense Garand

    Née en 1972, Hortense Garand Vernaison peint à l’huile depuis l’âge de 15 ans. Elle expose depuis 1996 en France, en région nantaise, à Paris, en Allemagne, et en Belgique. Elle obtient le 1er Prix de peinture de la biennale d’art contemporain de Baugéen 2006.

    « Je considère la peinture comme un lan-gage en soi, à part et puissant. C’est sans doute pour cela que les mots sont pour moi une source essentielle d’inspiration. C’est un langage complémentaire, un langage du non dit, un langage du « mot sur le bout de la langue », du silence et du bruit, du sentiment et de l’émotion, des odeurs, des saveurs, de l’instant, un langage capable de résumer en un mot le tout de la vraie vie qui ne cesse de balancer entre la grâce et le sordide. »

    Melon, 2007, huile sur toile

    Laurent Hartmann

    Chef cuisinier passionné depuis plusieurs années, membre de l’association « Les toques du ciel », Laurent Hartmann se consacre depuis huit ans à la décoration culinaire « originale et exclusive » sous la qualification de « primeur-designer ».

    De délicats bouquets de légumes aux « pièces artistiques » monumentales, ce véritable artiste crée des compositions en fruits et légumes sur mesure, destinées à tout type de prestations.

    Sculptures de légumes

  • 9

    Vincent Lévêque

    Né en 1974 à Toulon, Vincent Lévêque s’est formé tout seul au dessin. Il vit à Lille ettravaille en tant qu’illustrateur et animateur 2D.

    Son univers peuplé d’ours mignons, de lapins robots de l’espace, de machines infernales et de demoiselles aux formes rebondies nous transporte dans un monde tout en rondeurs, non dépourvu de sens critique.

    Pour petits et grands !

    Ours mange son gâteau d’anniversaire, infographie

    Joachim Lapotre

    Joachim Lapotre a exposé dans desétablissements nationaux (Musée National d’Art moderne de Paris, Grand Palais,Biennale de Venise en 2003, Musée d’ArtContemporain de Lyon, Centro Luigi Pecci...) et dans des galeries (galerie Chappe à Paris...).

    La photographie, le graphisme, la vidéo et le multimédia sont ses principaux modesd’expression grâce auxquels il « transcende le quotidien ».Ses travaux ont fait l’objet de nombreuxarticles dans la presse, d’ouvrages spécialisés et de documentaires TV.

    Au travers de ses photographies en planrapproché, des bonbons « en germe »rejoignent un monde organique, enchanteur et féerique...

    Bonbons en germe, photographie

  • 10

    Tiphanie Magliocco

    Née le 8 décembre 1990 à Paris, elle vit à Rambouillet dans les Yvelines. Elle est actuellement étudiante en arts appliqués à l’EBTP Vincennes.

    « Ma démarche a pour but d’imaginer un monde meilleur, un renouveau qui donne envie, par l’intermédiaire de la création. Je me suis interrogée sur la condition humaine, en mettant en avant le rôle de la nourriture dans notre survie. Cette photographie questionne nos désirs et nos faiblesses. [...] C’est une sculpture composée de fraises pour la gourmandise, en forme sphérique pour le renouveau, la beauté et le désir... »

    Matthieu Pinson

    Matthieu Pinson est étudiant en pâtisserie à l’Ecole de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris.

    Il réalisera un ou deux desserts spécialement pour l’occasion, avec l’aide de son formateur et de l’attachée en arts plastiques de l’école.

    Happy World, 2007, fraises sur bouled’argile

    Ecole de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris

  • 11

    Jérôme Sénaillat

    Né en 1978 à Bordeaux, Jérôme Sénaillatétudie pendant quatre ans l’illustration, l’animation et le graphisme à l’école Emile Chol. Il travaille ensuite en tant que graphiste, webdesigner en freelance comme en agence tout en continuant de dessiner et de peindre pour la presse ou pour son plaisir.

    Passionné par le Japon, il vit et travaille aujourd’hui à Tokyo, puisant son inspiration pour ses travaux pop et acidulés dans l’univers graphique japonais.

    Stéphane Tartelin

    Né en 1976, Stéphane Tartelin commence dès l’âge de quinze ans à mêler dessintraditionnel et infographie. Il réalise son rêve d’enfant après des études de communication visuelle lorsqu’il commence a travailler pour différents studios de jeux vidéo parisiens.

    Graphiste, illustrateur freelance et motiondesigner il s’illustre dans la publicité internationale, les habillages TV et l’édition. Parmi ses diverses compétences artistiques qui vont du graphisme à la photographie, en passant par le dessin d’animation et le dessin en 3D, l’illustration demeure son domaine de prédilection.

    On retrouve ses œuvres dans nombre de publicités (Quicksilver, L‘Oréal, Ducati, Nina Rici, Disneyland, etc), magazines, programmes télévisés et jeux vidéos.

    Come happiness, come!, infographie

    This burger is crazy!, infographie, détail

  • 12

    Akiko Ida etPierre Javelle

    Akiko depuis son enfance est attirée par le monde de la gastronomie. Elle est devenue photographe culinaire et a collaboré à une trentaine de livres de cuisine ainsi qu’àplusieurs magazines.Pierre passe son enfance en Bourgogne et le nez dans les BD. Pierre travaille en photo reportage pour des magazines culinaires, et aussi en nature morte pour la publicité.

    C’est en 2003, à partir de l’idée de détourner des photos culinaires, que naissent lesMini-Miam. Micro univers où se côtoientplusieurs genres photographiques comme le macro, le culinaire, le personnage, et lepaysage.Akiko et Pierre ont créé un petit universgourmand où des personnages vivent despetites aventures décalées.

    Mimi Oka et Doug Fitch

    Le duo débute sa collaboration après s’être rencontrés par hasard dans la foule des rues de Tokyo. Doug concevait alors des meubles pour la boutique de design IDEE, et Mimi qui vivait dans la capitale nippone, écrivait des ouvrages sur la cuisine et la culture. Ils avaient tous deux fréquenté Harvard à la mêmeépoque et suivi des cours à l’Ecole de cuisine La Varenne, à Paris.

    Cuisiniers, hôtes, artistes, sculpteurs, Mimi Oka et Doug Fitch composent des tableaux vivants avec de la nourriture, créent desinstallations comestibles, préparent decopieux banquets s’inspirant de jeux de mots, avec un sens de l’humour qui frise l’absurdité. Leurs idées leur viennent de partout, mais ils s’en tiennent à un plan simple, qui consiste à considérer l’acte de se nourrir et à essayer de l’étendre à tous les sens, y compris les choses de l’esprit.

    Week end, photographie

    Picnic, photographie

  • 13

    Emilie di Nunzio Joly

    Broder : Emilie di Nunzio Joly s’est extraite de la haute couture pour habiller et poétiser ce qui est dans notre assiette, en brodant tendrement et amoureusement aubergines, pois gourmands, raisins...Puis les regardes vivre...

    Ilan Waiche etFabrice Veigas

    Fabrice Veigas, photographe et Ilan Waiche, styliste, sont réunis par leur complémentarité dans le domaine de la création et de laphotographie culinaire.

    Ilan Waiche, sollicité pour la réalisation d’un décor photographique surréaliste, fait appel à Fabrice Veigas pour la finalisation de ce projet. Ilan joue des métaphores et cherche à mettre en évidence les similitudes qui existent entre le monde de l’infiniment petit et celui del’infiniment grand. Ces créations-installations ne sont qu’un prétexte pour souligner ce qui est force de vie : l’eau et l’oxygène. Tout en vivant cette collaboration comme une recherche esthétique et technique, comme une récréation parfois, Fabrice Veigas grâce à son travail sur la lumière donne vie à ces Univers.

    L’Art des Mets 1, photographie

    Aubergine, photographie

  • Erotisme «Mignonne allons voir si la rose...» Ronsard

    Plaisirs du corps, plaisirs de l’âme, plaisirs du beau...

    Art et érotisme s’appellent et se mêlent, choquent et s’entrechoquent. Peinture,sculpture, littérature... de mille manières, le passé éveillent nos sens. Platon, Ovide, Laclos, Sade, Balthus, Pasolini titillent et émoustillent.

    Mais aujourd’hui, jouit-on encore ?

    Be happy? prend le parti de caresser, d’exciter les oreilles et les yeux. Le temps d’une soirée, la lyre d’Orphée rencontre la flèche d’Eros et, a fortiori, cela s’avère délicieux...

    Oui, la poésie, art au combien désirable dès lors qu’il jaillit d’une bouche, est à l’honneur dans notre boudoir moderne. Textes d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs, dévoilent tout « dans les plus secrets mystères de Vénus ». (Sade)

    En sus, de l’image : vidéos et photos épousent et puisent (épuisent ?) dans le verbe et inversement. Sans déballage ni racolage, mais avec fougue et modernité, les jeunes artistes solli-cités invitent à un voyage envoûtant au cœur d’un espace a priori clos.

    Un désir parle, une image surgit... Ainsi naît la poésie.

    14

  • 15

    Michaël Dapremont

    En travaillant à même la peau, la peinture de Michael Dapremont se choisit une toileréactive, sensible et vivante.Immortalisée par la photographie, cetteexpérience picturale éphémère devient un témoignage d’une appropriation sensuelle de son support, d’une fusion entre matière et chair.

    Artiste polyvalent, la peinture, les installations, la photographie comme la performance font partie intégrante de son univers créatifessentiellement porté vers la corporalité.Faire corps...au sens premier du terme.

    Daredjane

    « Quand Daredjane se met à lire ses Bouts tabous le public met ses sens en éveil. Pour qu’elle en dispose comme elle joue avec les mots. Le vocabulaire est cru, l’humour bien léché, le ton malicieux, appuyé de regards par en dessous qui font passer bien des choses. [...] Daredjane explore fantasmes, tabous et obsessions, les entreprend sous des angles inattendus, attaque à revers les plus dérangeants d’entre eux. Ces poètes érotiques deviennent alors noirs, certains textes sont glaçants. Sa plume sait pourtant faire preuve de truculences, être à la fois drôle, sale ou sucrée [...] Les histoires de Daredjane sont de celles qui saisissent de l’intérieur. »

    Vincent Nguyen in Libération, 28 mars 2001.

    Skining témoin n°1, 2006, photographie

    Daredjane

  • 16

    Wanda Mihuleac etBruno Michelet

    Jacques Derrida écrivait en 2001: «Ce qui me frappe dans les œuvres de Wanda Mihuleac, c’est l’audace transgressive, non seulement thématique, mais dans le travail de greffe et de dissémination... Il y a des moments d’effraction, de greffe, de prothèse».

    Subtil mélange des travaux d’un plasticien, d’un vidéaste, d’un musicien et d’un poète, « Dans la peau de la poésie » table sans conteste sur l’interaction et la relation. Lamusique éléctro-acoustique répond à la voix qui s’amuse à guider l’image. Pourtant, c’est un corps fractionné, brisé que l’on donne à voir. Disséquée par la caméra, investie par le texte, la peau s’étale sanscomplexe. Cette vidéo, présentée unepremière fois à la Nuit Blanche 2007,déroute et parle du désir comme on s’y attend le moins.

    Maïa Commère

    À la croisée du théâtre, de la sculpture et de la BD, les « fabulettes » de Maïa Commère mettent en scène des petits personnages malicieux dans un univers de papier mâché. Des pin-up aguicheuses font de l’œil et du pied à des mousquetaires plein d’ardeur ou à des gentlemen intrigués. Mi-enfant, mi-voyeur, le spectateur est plongé dans un monde defantasmes pulpeux, acidulés et remplid’humour.

    Dans la peau de la poésie, 2007, vidéo, 24 min.

    Fabulette, matériaux divers

  • 17

    PUPSAM

    Dociles, soumises, décoratives, haletantes, tentantes, gloutonnes, voraces, envieuses,réclamantes de su-sucre, elles susurrent,suçotent, chuchotent, chahutent, chut !Pour plaire, elles s’adaptent à la situation.Toujours plus séduisantes, elles sont prêtent à agrémenter ou soutenir les plus sérieux débats.

    Chef d’orchestre, d’une iconographie d’une vingtaine de bouches différentes, Pupsam crée des partitions graphiques d’environ 10 min. Chanteuses d’opérette érotomanes, facondes rhétoriciennes en « meeting », pantins sur papier peint de fond de scène pop rock, nous les composons en fonction du lieu, ducontexte, et de l’accompagnement, les faisant chanter sur un air, du temps.

    Les cantatrices, animation flash

  • Paradis artificiels« Le bon sens nous dit que les choses de la terre n’existent que bien peu, et que la vraie réalité n’est que dans les rêves. »

    Les Paradis artificiels, Baudelaire

    Aujourd’hui, il existe une multitude de manières d’échapper au monde réel. La simple quête du plaisir peut parfois devenir dans l’excès un moyen de fuir le monde qui nous entoure, leurre brouillant ainsi les frontières entre rêve et réalité. Elle se traduit dès lors par différentes addictions telles que l’alcool, le jeu, la drogue, la création d’avatars et de mondes numériques, l’argent, etc. Ce sont autant de moyens de rompre avec les entraves du temps comme de l’espace, d’élargir les expériences humaines au-delà du rationnel.

    A quel niveau se situe la frontière entre raison et excès dans cette quête du plaisir ?A quel stade traduit-elle un mal-être social, une impossibilité de trouver un bonheur réel ? L’existence de ces paradis artificiels traduit-elle la fuite en avant d’une société qui se désagrège ?

    Ce sont toutes ces questions qui sont posées dans Paradis artificiels.

    Cependant le projet affirme aussi sa volonté de réactualiser le traitement de ce thème sur un mode plus jeune et créatif. S’éloignant du « spleen » et de Baudelaire, Paradis artificiels fait le lien entre rêves, hallucinations, vie urbaine, désir de plaisir et de jouissance. Que le mode d’expression et d’illustration soit pop, délirant, coloré ou au contraire mélancolique et poétique, cette exposition vous fera découvrir des artistes novateurs en prise directe avec ces questions.

    Bienvenue dans leurs univers...

    18

  • 19

    Benjamin Chassagne

    Benjamin Chassagne est un artiste pluridisciplinaire et autodidacte qui explore les images à travers la photographie, le graphisme et la vidéo.

    L’univers architectural de la Défense où il a grandi imprègne fortement toutes ses créations visuelles. D’abord passionné dephotographie, il réalise des montages qui mettent en jeu le mouvement et larecomposition visuelle des bâtiments.Ce mouvement des images se poursuit dans son travail à travers les animations Flash qu’il réalise, et qu’il projette en live dans différents événements en tant que VJ. Compositeur de « minimal electronique », Mouse Clicker acharné, il expérimente le design sous toutes ses formes, par la création de sites Internet et de flyers.Son travail interroge notre rapport à la réalité par la perturbation visuelle de l’espace.

    Lou Chaussalet

    Lou Chaussalet est diplômée de l’ École du Louvre. Elle se spécialise ensuite dans l’étude du masque de théâtre.

    Elle interrompt ses études pour vivre l’expérience de la scène, à travers des représentations de danse ainsi que la création et le management d’une troupe de salsa. De cette aventure naît le désir de filmer.Après plusieurs vidéos formatrices, elle prend la décision de se consacrer à la réalisation.En 2007, elle réalise la fiction documentaireROOT, un clip pour 2square et entreprend le premier tournage d’un court métrage de fiction.En parallèle elle entretient une pratique plastique constante.

    Vain, photographie

    La Défense, vidéo, extrait

  • 20

    Fabesko

    Née en 1970, Fabesko est une artiste autodidacte qui s’est construit un univers enfantin coloré empli de poupées et de super héros tentant de nous sauver d’un mondecontemporain perverti, obscur et angoissant. En vain peut-être...

    Depuis 1991, cette « Serial Ludik Painter » a une trentaine d’expositions à son actif, en France et dans le monde (USA, Portugal,Bosnie, Allemagne, Suisse...).

    Elle expose notamment à la galerie l’Art de Rien à Paris.

    Gérard Lavaud

    Né en 1978 à Bordeaux, Gérard Lavaud a suivi une formation de décorateur étalagiste, avant d’entamer des études de lettresmodernes et d’histoire de l’art à La Réunion puis à Bordeaux. Il est aujourd’hui entroisième année à l’Ecole Supérieure d’Art et de Céramique de Tarbes.

    A travers ses œuvres, il réfléchit à cet ailleurs que l’on recherche sans cesse et qu’il qualifie de fourvoiement.

    A la fois poète et plasticien, il a exposé à Bordeaux, Pau, mais aussi à La Réunion, en Australie et à New York. Pour l’occasion, il nous fera découvrir son univers par un poème.

    «Le temps chantonne, moiteur parcourant la rue,Echelle du romantisme, auteurs pieds nus.(...)»

    Panda needs Viagra®, techniques mixtessur toile, 2007

    Temps d’accélération, poème, 2003

  • 21

    Françoise Martino

    Infirmière de formation, Françoise découvre de nombreux pays (Inde, Cambodge, Chili, Afrique du sud,...) en tant que bénévole du Point Mulhouse, organisme qui développe les vols charters. Dès ses premiers voyages, elle s’adonne à la photographie, conservant ainsi des témoignages de l’esprit des lieux qu’elle découvre. Elle s’intéresse également à lapeinture à l’ancienne au pigment mais la photographie reste son médium de prédilection.

    Depuis quelques années, des thèmesoriginaux se sont imposés dans son travail. Ses photos de matières, de reflets, de peintures écaillées contribuent à créer un véritable univers de rêve où les couleurs laissent libre cours à l’imagination de chacun.

    Parsifal Sartoretto

    Né en 1982 en Italie, Parsifal peint depuis 1998. Diplômé dans une école d’art appliqué suisse, il poursuit son parcours artistique à Paris.

    En 2005, il travaille aux côtés de J.L.Grand, maître du trompe l’œil, pour la création d’une fresque dans une synagogue. En 2006, il collabore avec Felice Varini, autour de la création d’une œuvre monumentale, à l’occasion de la manifestation culturelle « Versailles Off ».

    Aujourd’hui, il fait partie de l’association Artamplitude, dirigée par David Rosenberg. Avec celle-ci, il monte un projet artistique qui se développe en Chine.Il poursuit ses études à l’université Paris 8.

    Sans titre (Tunisie), photographie

  • 22

    Sébastien Tixier

    Né en 1980 en Bourgogne, Sébastien fait des études d’ingénieur à Lyon. Il travaille aujourd’hui dans l’encadrement de projets informatiques.

    Parallèlement, il a toujours eu le désir de s’adonner à la photographie, qu’il a réellement découverte il y a quelques années. Il s’intéresse d’abord aux paysages contrastés, dégradés ou à l’abandon, jouant sur des nuances de couleurs. Progressivement, il se tourne vers des sujets plus conceptuels et esthétiques.

    Il expose au Rex Club à Paris en 2006 et dans de nombreux bars restaurants de la capitale en 2007 avec le collectif Pix In The City. Sébastien a récemment fait la couverture du vernissage de l’exposition « 36 vues des Monts Dômes » au musée de Volvic en Auvergne.

    Sébastien Värnild

    Né à Paris en 1978, Sébastien Värnild est diplômé des Beaux-arts de Paris en 2006. Il travaille actuellement en tant que designer et concepteur graphique.

    Il s’éloigne très tôt de la peinture académique pour privilégier les installations in situ plus contemporaines et plus libres. Il s’intéresse particulièrement aux matériaux derécupération plastiques, recherchant des images frontales et violentes comme figures d’engagement politique.

    Il expose à la galerie Frédéric Giroux et à la galerie Console en 2003 à Paris pour l’exposition « Serendipity ».

    Sans titre (séire de peintures Trash, peinturesur bâche

  • Jazz manouche« Chez les manouches, les choses importantes on n’en parle pas, dans la communauté, Joseph Reinhardt était le plus prestigieux ; Babik a porté avec coeur la difficulté d’être fils et les manouches n’ont pas pu faire de Django un mort comme les autres. »

    Francis Marmande, Le Monde, 13 mai 2003

    La puissance de la musique a la capacité de fédérer des personnes de toutes origines autour d’un rythme enivrant et cohésif. Vous assisterez à un événement où le bonheur et l’évasion mènent la danse.

    Le jazz manouche jouit d’une popularité grandissante et d’une exposition croissante :style que l’on retrouve de plus en plus dans les festivals de jazz.La raison de son succès pourrait s’assimiler tout simplement aux qualités intrinsèques de cette musique : attaches fortes aux valeurs traditionnelles, désir d’expérimentation et d’originalité,vitalité débordante...

    Mélange subtil d’harmonies slaves, de mélodies « musette » et de jazz sur fond de cordes. Initialement originaires du nord de l’Inde, les tziganes ont été incessamment repoussés pour divers motifs xénophobes, jusqu’à ce qu’ils s’implantent de la péninsule ibérique aux portes de l’Asie centrale. Du fait de cette histoire mouvementée, leur musique possède de nombreuses facettes et couleurs différentes. Echappatoire à la souffrance d’une errance forcée menant à l’ex-clusion, le violon, l’accordéon, la guitare, la contrebasse transportaient les tziganes, pendant un instant, dans un monde festif et uni.

    Open your ears !

    23

  • 24

    Atelier du Non-Faire « Potentiel »

    L’Atelier du Non-Faire a été créé au sein de l’hôpital Maison Blanche en 1983 à l’initiative de Christian Sabas, peintre, musicien etinfirmier psychiatrique.

    Christian apporte parfois sa guitare et parfois du matériel de dessin pour établir des relations avec les personnes hospitalisées.

    La démarche de l’atelier permet à chacun de s’adonner à différentes activités artistiques. C’est ainsi que tous les après-midis, certains patients se réunissent pour jouer ensemble, d’autres viennent pour chanter ou juste pour écouter. Dans ce contexte naît « Potentiel », issu des improvisations quotidiennes dans l’Atelier, le groupe se constitue, commence à répéter dans un studio et à se produire.

    Lentement Mademoiselle

    Ce groupe est né au fur et à mesure desrencontres, des improvisations et des « bœufs » bercés et remués par la musique généreuse d’Yvan.

    Le groupe compose, invente, mélangedifférents styles de musiques d’Europe de l’est ou encore Kezmer. « Que ce soit pour la musique ou les chansons, notre répertoire est avant tout affectif ». Leur objectif : « Continuer à enivrer etémouvoir notre public... avec l’espoir departager notre musique au-delà de toutefrontière et avec le plus grand nombre... »

    Avec plusieurs scènes à son actif, Lentement Mademoiselle est en marche...Invités sur France bleue en Mars 2007, ils côtoient les grands noms du répertoire en Mai 2007 au festival des Veyracomusies, et en septembre , ils improvisent au Festival des Nuits de Nacre Tulle.

  • 25

    One more swing

    One more swing est un jeune trio plein d’enthousiasme parti à la rencontre du jazz manouche pour nous le faire découvrir.

    Le groupe est composé notamment d’uncontrebassiste autodidacte ainsi que d’unguitariste rythmique. Ces deux accompagnateurs de cours de chant dans une école de comédie musicale, suivent actuellement une formation d’ingénieur du son. Le guitariste possède une solide formation en piano : huit ans de cours classique en conservatoire et deux ans de jazz manouche à l’école de Didier Lockwood. Le soliste du groupe prend des cours de guitare avec Samy Daussat et s’attèle depuis trois ans à jouer et faire partager son goût pour le jazz manouche. Cependant, il ne se restreint pas à ce style musical et décide, pour cela, de suivre une formation musicologiqueuniversitaire.

    Macha

    Née à Moscou dans une famille d’artistes Macha est d’abord comédienne puis chanteuse. C’est au cours de tournées qu’elle rencontre les gens du voyage et leur culture qui va influencer tout son travail. Arrivée en France au début des années 90, elle rencontre et épouse un musicien rom.

    Ses tableaux débordent d’étranges figures qui forment la base de ses compositions. La musique est présente via une double voix : « elle entend dans le secret de son âme et elle est le message, celui qu’elle délivre à travers la complexité de ses œuvres ». Elle peint la population urbaine tourmentée mais qui oublient si souvent qu’ils sont encore vivants.

    Son travail nous donne l’occasion de traverser sans peur ces mondes qui nous hantent, car, quoiqu’il arrive, nous pouvons nous y repérer.

    Rêve sur les flots (détail), 2002, peinture sur bois

  • 26

    Vidéo « Tziganes »

    Réalisé par Jean-Michel Papasian, ce documentaire inédit nous plonge dans l’univers d’un camp tzigane. Par le biais de Dallas et Tchocolo, deux musiciens profondément inscrits dans la culturemanouche, le réalisateur nous ouvre les portes d’un monde encore méconnu du grand public.

    Nous abordons, au travers de cette vidéo, le quotidien d’une communauté bercée par le son des guitares. A cette occasion, Jean-Michel Papasian sera à vos côtés afin de présenter son travail.

  • L'équipeFood art

    Chloé BARBAROUXMarion CLEMENTCamille SILHOLMarine SALOTAntoine PERRINLaura GUIGNOTClaire AEBERHARDTEmilie ANDREAudrey ROUDERGUESFannie LEGRET

    Erotisme

    Olivia GODATEmilie MANUELChristine SANCHEZCapucine PERRIN

    Paradis artificiels

    Alice GHYSNoémie ROUANETAlexandra GLAUSERNour RAKOTOSONYoann XIMENESCharlotte BARBE

    Jazz manouche

    Justine HAMONICGraciela MATHIEUAnaïs BOUTRELLESarah KEROLLEUR

    27

  • Partenaires

    www . g u r a t o . c om

    28

  • L’équipe Be happy? souhaite remercier Monsieur Nicolas Laugero d’encadrer ce projet et de le porter avec enthousiasme.Merci également à l’ensemble du personnel de l’ICART de nous laisser disposer des lieux et in-frastructures de l’Ecole.Merci aux artistes sans qui l’événement ne pourrait bien évidemment pas voir le jour.Merci à tous nos partenaires.

    29

    Site internet