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SURRENALES• ANATOMIE
• PHYSIOLOGIE– Médullosurrénale– Corticosurrénale
• PATHOLOGIES– Insuffisance surrénale– Hypercortisolisme– Hyperaldostéronisme primitif– Hypercorticisme androgénique– Phéochromocytome
• ANATOMIE
– Deux glandes situées au pôle supérieur de chaque rein
• Taille : 3 cm x 1 cm• Poids : 8 g
– Deux parties• Médullosurrénale (catécholamines)• Corticosurrénale : 3 zones
– Glomérulée (aldostérone)– Fasciculée (cortisol)– Réticulée (androgènes)
• PHYSIOLOGIE– Médullosurrénale
• Sécrétion de catécholamines– Adrénaline– Noradrénaline
• = hormones de stress• Maintien de la TA• Mobilisation énergétique en cas d’agression
(hyperglycémie)• Élimination urinaire
– Catécholamines libres– Dérivés métoxylés
» Métanéphrines» normétanéphrines
– VMA = acide vanilmandélique
• Corticosurrénale : 3 zones
– Glomérulée : minéralocorticoïdes = aldostérone• Régulation : système rénine-angiotensine• Action : réabsorption de Na au niveau du rein
– Fasciculée : glucocorticoïdes = cortisol• Régulation : hypothalamo-hypophysaire ACTH / CRF• Actions : hyperglycémie, régulation eau et Na
– Réticulée : sexocorticoïdes = androgènes (DHA,delta4androstènedione)
• Régulation : hypothalamo-hypophysaire ACTH / CRF• Action : virilisation
• PATHOLOGIES
– Corticosurrénale
• Insuffisance surrénale• Hypercortisolisme = syndrome de Cushing• Hyperaldostéronisme primitif = syndrome de Conn• Hypercorticismes androgéniques
– Médullosurrénale
• Phéochromocytome
INSUFFISANCE SURRENALE• Maladie d’Addison ou diabète sodé• Déficit en glucocorticoïdes+/-minéralocorticoïdes
• SIGNES CLINIQUES
• SIGNES BIOLOGIQUES
• CAUSES
• TRAITEMENT
• Signes cliniques– Asthénie
• Fatigabilité• Physique+++, psychique et sexuelle
– Mélanodermie = pigmentation cutanée et muqueuse
• Zones découvertes, zones de frottement• Mains, cicatrices, bouche
– Amaigrissement– Hypotension– Troubles digestifs
• Anorexie, douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée
• Au maximum : insuffisance surrénale aiguë
• C’est une urgence pronostic vital
– Collapsus– Adynamie voire coma– Troubles digestifs évoquant une urgence
chirurgicale• Vomissements• Douleurs abdominales
• Signes biologiques– Biologie standard
• Hyponatrémie, natriurèse élevée• Hyperkaliémie• Hypoglycémie
– Dosages hormonaux• Cortisol plasmatique : effondré• ACTH• Androgènes surrénaliens : bas• +/- Aldostérone• Cortisol libre urinaire
– Tests de stimulation• Test au synacthène : absence d’élévation du cortisol
plasmatique 1 heure après injection IM ou IV de 0,25 mg de Synacthène immédiat
• Test à la métopirone
• Causes
– Insuffisance surrénale• Auto immune ++• Tuberculose ++• Autres : nécrose, hémorragie, métastases,
infections, granulomatoses…• scanner des surrénales
– Insuffisance corticotrope = origine haute = pas de stimulation par ACTH
• Après corticothérapie ++• Insuffisance hypophysaire• scanner ou IRM hypophyse
• Traitement : urgent quand insuffisance surrénale aiguë ( sans attendre les résultats des dosages hormonaux)
– Réhydratation intraveineuse• Sérum glucosé à 10 ou 5%• Avec 4 g NaCl / l• Jusqu’à 5 l / 24 h• Pas de KCl dans les premières heures
– Traitement hormonal• Hydrocortisone par voie IV : 200 à 500 mg / j à la seringue
électrique• +/- Syncortyl 10 mg x 2 / j en IM• SURVEILLANCE +++
– Pouls, TA– Na, K, créat, glucémie, ECG– Diurèse
• Insuffisance surrénale lente
– Régime avec 9 à 12 g NaCl par jour• Pas de régime sans sel
– Hydrocortisone• 30 mg / j en 2 prises (au lever et à 16 h)
– +/- fludrocortisone • ( pharmacie centrale de l’hôpital)
– Surveillance• Poids• TA couché et debout• Biologie : ionogramme sang et urines• Le dosage du cortisol n’a aucun intérêt pour la surveillance
du traitement• En cas de fièvre : doubler les doses d’hydrocortisone
• Ne pas oublier le traitement de la cause
HYPERCORTISOLISME= SYNDROME DE CUSHING
• = hypersécrétion non freinable de cortisol
• Signes cliniques
• Signes biologiques
• Causes
• Principes de traitement
• Signes cliniques
– Obésité faciotronculaire• Visage, bosse de bison, abdomen en besace
– Amyotrophie• Membres ++
– Signes cutanés• Vergétures pourpres• Hyperpilosité, acné• Echymoses, troubles de cicatrisation
– HTA– Ostéoporose– Diabète– Troubles sexuels
• Aménorrhée, baisse de libido– Troubles psychiques
• Sd dépressif, Sd maniaque, idées délirantes
• Signes biologiques
– Cortisol plasmatique augmenté avec perte du rythme nycthéméral
– Augmentation du cortisol libre urinaire et 17OH stéroïdes
– Test de freinage à la dexaméthasone rapide ou prolongé sur 4 jours : négatif
– Vérifier les autres hormones stéroïdes• Androgènes : DHA, SDHA, Delta4androstènedione• Minéralocorticoïdes: aldostérone
– Dosage de l’ACTH• Origine haute : taux normal ou élevé• Origine basse : taux abaissé
• Causes
– Maladie de Cushing• Adénome hypophysaire à ACTH• Androgènes et minéralocorticoïdes normaux• Diagnostic : scanner ou IRM hypophyse
– Tumeur surrénalienne• Adénome bénin• Corticosurrénalome (malin)• ACTH indosable• Diagnostic : échographie, scanner ou IRM surrénales
– Syndrome paranéoplasique• Sécrétion ectopique d’ACTH• Biologie : idem maladie de Cushing mais hypophyse normale• K anaplasique à petites cellules du poumon, K pancréas, K
digestif…
• Principes du traitement
– Chirurgie• Hypophyse (maladie de Cushing)• Surrénale (tumeur surrénalienne)
– Traitement médical = anticortisoliques• Kétoconazole = nizoral*• OP’DDD = mitotane*• Aminoglutéthimide = orimétène*
• Risque = insuffisance surrénale aiguëDonc association à hydrocortisone
HYPERALDOSTERONISME PRIMITIF= SYNDROME DE CONN
• = hypersécrétion d’aldostérone
• Signes cliniques
• Signes biologiques
• Causes
• Diagnostic
• Traitement
• Signes cliniques
– HTA avec hypokaliémie
– Syndrome polyuro-polydipsique (insensibilité à l’ADH)
– Troubles neuromusculaires• Crampes• Faiblesse musculaire• Paralysies
• Signes biologiques
– Hypokaliémie avec kaliurèse élevée
– Dosage de rénine et aldostérone après charge en sodium
• Aldostéronémie augmentée• Rénine abaissée• Aldostéronurie augmentée
• Causes– Adénome de Conn– Hyperplasie bilatérale des surrénales
• Diagnostic– Scanner surrénales– Cathétérisme des veines surrénaliennes avec
dosages étagés
• Traitement– Médical = aldactone*– Chirurgical quand adénome
HYPERCORTICISME ANDROGENIQUE
• = hypersécrétion d’androgènes par les surrénales
• Signes cliniques
• Signes biologiques
• Causes
• Signes cliniques : uniquement chez la femme
– Déféminisation• Aménorrhée• Atrophie mammaire
– Virilisation • Hypertrophie clitoridienne• Pigmentation et hypertrophie des grandes lèvres• Modifications de la voix• Hirsutisme, virilisme
– Troubles psychiques
• Signes biologiques
– Augmentation des androgènes
• Delta4androstènedione• DHA, SDHA• Testostérone
• Causes
– Tumeurs virilisantes de la surrénale
– Hyperplasie congénitale des surrénales• = bloc enzymatique de la biosynthèse du cortisol
• Exemple : bloc en 21-hydroxylase– Augmentation de la 17OH progestérone (après
synacthène)– Traitement : dexaméthasone
PHEOCHROMOCYTOMES
• = tumeurs sécrétant en excès des catécholamines
• Signes cliniques• Associations• Diagnostic• Traitement• Pronostic
• Signes cliniques– HTA
• Paroxystique, permanente, grossesse• Hypotension orthostatique fréquente
– Douleurs• Thoraciques, abdominales, céphalées
– Sueurs• Froides, associées à une pâleur
– Palpitations– Triade : céphalées-sueurs-palpitations
– Parfois • Collapsus• Troubles du rythme cardiaque• Risque de mort subite
• Associations
– Maladie de Recklinghausen
– Polyendocrinopathie = NEM type 1• (hyperparathyroïdie, carcinome médullaire de la
thyroïde)
– Formes familiales
• Diagnostic
– Biologie
• Catécholamines plasmatiques– Au moment d’un malaise ou d’une poussée HTA
• Catécholamines urinaires et métabolites– Catécholamines libres– Dérivés métoxylés– Urines des 24 h sur HCL, 3 jours
• Tests dynamiques DANGEREUX
– Imagerie
• Scanner ou IRM des surrénales– mais il existe des tumeurs ectopiques
• Scintigraphie à la MIBG (=méthyl-iodo-benzyl-guanidine)
– Précurseur des catécholamines– Permet de localiser des tumeurs ectopiques
• Traitement
= chirurgie
difficile
réanimation +++
Préparation médicale = trandate*
• Pronostic
– Risque de mort subite par libération massive de catécholamines
– À long terme : fonction de la malignité• (10% de tumeurs malignes avec récidives et
métastases)