TOGO PORT

La Passion de l’Efficacité

PORT AUTONOME DE LOME: Informations quotidiennes sur l’évolution des transports en Afrique www.togoport.info

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UN PILIER DE L’ÉCONOMIE DU TOGO ET DE LA SOUS-RÉGION

(3,9 millions de tonnes en 2002). L’activité devrait encore augmenter puisque plusieurs projets de développements et grands travaux sont en cours ou appelés à démarrer prochainement (Lire page 6).

Le site est également grand pourvoyeur d’emplois pour le Togo. En 2008, année de son quarantième anniversaire, il employait 850 agents permanents et contractuels et plus de 1 000 dockers. L’année dernière, ils ont pris en charge 1.166 navires battant pavillons de 56 pays diffé-rents.

De ce fait, le port de Lomé est également une vitrine sur le monde de l’économie togolaise.

Avec plus de 7 millions de tonnes de fret traitées en 2009 et 80% des échanges

commerciaux du pays y transitant, le Port Autonome de Lomé est l’un des principaux piliers de l’activité économique du Togo. Mais son importance rayonne au-delà des frontières togolaises. Le port est une infras-

tructure essentielle pour de nombreux pays de la Sous-Région, notam-ment ceux du Sahel qui n’ont pas d’accès à la mer, tels que le Niger, le Burkina-Faso et le Mali.

Sa position stratégique à égale distance des deux points extrêmes de la Côte Atlantique de l’Afrique, Nouadibhou en Mauritanie et Luanda en Angola, à moins d’une journée de voyage vers plusieurs capitales afri-caines, fait que ce port, le seul en eaux profondes (14 mètres) de l’ouest du continent, se positionne naturellement comme l’escale privilégiée des entreprises commerçant avec l’Afrique.

En témoigne la croissance continue de son activité. Conçu initialement dans les années 60 pour traiter 400.000 tonnes de marchandises par an, le Port Autonome de Lomé traite aujourd’hui plus de 7 millions de tonnes de fret : hydrocarbures, matériaux de construction, oléagineux, vracs solide et liquide, minerai, produits vivriers…

Il faut noter que ce volume a quasiment doublé en moins de 10 ans

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7,32 MILLIONS DE TONNES TRAITÉES EN 2009

ciments et marbre inclus), du minerai (1.287.541 tonnes de clinker et 134.788 tonnes de gypse), des produits vivriers (1.337.323 tonnes, poissons, produits agricoles et alimentaires, oléagineux et boissons inclus), des vracs solide et liquide (3.340.557 tonnes).

Vous noterez la prédominance des biens de consommation liée à une activité industrielle réduite dans le pays. Il faut savoir que fidèle à sa vocation naturelle de « porte océane » pour les pays du Sahel, le Togo réexporte un tiers des biens importés vers les pays de la sous-région.

Dans un autre domaine, signalons que le port de Lomé a accueilli trois paquebots l’an dernier. Il est donc opérationnel pour soutenir le développement touristique du pays.

L’an dernier, le port a accueilli 1.166 navires**, contre 1.092 un an plus tôt. Le tonnage total de marchandises traitées en 2009 s’élève à 7,326 millions de tonnes (7,280 en 2008).

Le trafic conteneurs s’est établi, tous types de boîtes confondus, à 260.027 unités, à comparer aux 219.080 de l’année précédente. Le port gère toutes sortes de marchandises : des hydrocarbures en vrac (862.898 tonnes en 2009), matériaux de construction (363.021 tonnes,

Ouvert sur le Golfe de Guinée, le Port Autonome de Lomé s’apparente de jour

comme de nuit à une fourmilière en activité. Vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept, agents portuaires et dockers y accueillent et traitent des navires arrivant

et repartant vers le monde entier.

Le site s’étend sur 900 hectares au bord d’un bassin de 81 hectares délimités par une jetée de 1.720 mètres de long et une contre jetée de 950 mètres.* Une dizaine de navires peuvent y accoster simultanément.

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ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL

Quelle est à ce jour la situation du Port de Lomé en termes d’activités ?Fogan Kodjo Adegnon : Le Port de Lomé se porte bien. Déjà, l’année dernière, malgré les difficultés financières et économiques mondiales, nous avons pu dépasser les 7 millions de tonnes de marchandises trai-tées toutes catégories confondues. Et cette année, à mi-parcours, nous avons déjà dépassé les niveaux de 2009 en glissement annuel.

A quoi attribuez-vous ce dynamisme ?Fogan Kodjo Adegnon : Je l’attribue à plusieurs facteurs, mais le tout premier c’est le passage à la privatisation. Ça a permis aux concession-naires d’apporter des moyens de manutention et des équipements beaucoup plus modernes.

Et puis, quand le privé intervient, le rendement est meilleur. A titre in-dicatif, avant que l’on soit en concession, nous traitions à peine trois millions de tonnes. Mais très vite, en 2005 déjà, nous sommes passés à 5 millions de tonnes, à 5 millions et demi en 2006, puis à 6 millions en 2007 et 7 millions en 2008 et 2009.

En même temps, nous enregistrons une croissance du nombre de na-vires venant mouiller ou faire escale. Ce qui montre que les navires sont vite traités. Nous pouvons donc proposer la célérité du traitement, la

modernité des équipements et des mesures douanières simplifiées pour accélérer tout le processus de traitement des navires.

Justement, il est dit dans de nombreux medias spécialisés du monde entier que la rapidité du traitement des marchandises est l’un des atouts majeurs du port. Comment avez-vous implémenté cette culture de la célérité ?Fogan Kodjo Adegnon : C’est le fruit d’une politique. En arrivant à la tête de cette institution, notre premier devoir a été de préparer les hommes qui sont ici à être responsables de tous leurs actes. Nous avons pour ce faire, organisé des séminaires internes pour expliquer ce que chacun devait faire et ce que devait être son niveau d’engagement.

Les contraintes administratives sont une préoccupation majeure pour les donneurs d’ordres du transport maritime. Quelle est la politique du port dans ce domaine ?Fogan Kodjo Adegnon : La Douane a mis en place un système informa-tique performant qui permet aux opérateurs de faire passer plus rapi-dement leurs marchandises. L’intervention humaine est plus ou moins effacée.

Fogan Kodjo Adegnon, Directeur Généraldu Port Autonome de Lomé « Un futur hub de transbordement pour la Sous-Région »

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ENTRETIEN AVEC LE DIRECTEUR GÉNÉRAL (suite)

Au niveau du Port, nous sommes aussi résolument tournés vers le sys-tème de guichet unique qui va accélérer encore un peu plus les forma-lités. Les travaux sont en cours, les études sont déjà réalisées. Il ne reste plus qu’à ce qu’au niveau du comité, le marché soit lancé.

Vous avez renforcé la sécurité du Port. Pourquoi et comment ?Fogan Kodjo Adegnon : La sécurité portuaire a été renforcée tout sim-plement parce que c’est une exigence. Aujourd’hui, si vous n’avez pas un port sécurisé, vous êtes certains que les navires ne pourront pas ar-river chez vous.

Depuis l’attentat du 11 septembre aux Etats-Unis, les mesures, que ce soit sur le plan aéronautique ou maritime, ont été renforcées à l’échelle mondiale.

Chaque année, une équipe des Gardes Côtes américains sillonne tous les ports et relève les insuffisances des sites portuaires. Si elles sont trop nombreuses, que vous ne respectez pas le code ISPS, vous êtes certain de passer sur la liste noire. Une telle inscription suppose que l’on ne vous fait plus confiance ou qu’un bateau touchant dans un port inscrit sur cette liste aura des contraintes pour arriver ensuite dans certains ports occidentaux.

Nous voulons rassurer les armateurs, donc nous renforçons la sécurité et souhaitons qu’elle soit visible pour que les gens sachent ce que nous sommes en train de faire.

Est-il question d’étoffer encore l’offre de services du port ?Fogan Kodjo Adegnon : Mais bien sûr ! Nous avons de grands projets. Déjà, la construction d’une darse dont la convention a été signée. Nous sommes en pourparlers avec les concessionnaires pour que cela se réa-lise très rapidement. Nous avons également en projet la construction d’un troisième quai et l’extension du quai minéralier. Nous avons au-tant de projets à long terme pour montrer que nous sommes décidés à mettre à profit la profondeur d’eau dont nous bénéficions dans ce port et qui permet d’avoir des navires à fort tirant d’eau.

Comment voyez-vous évoluer le port à court, moyen et plus long terme ?Fogan Kodjo Adegnon : Nous avons commandé une étude pour un nouveau plan directeur, financée par la Banque Mondiale et par le Port Autonome de Lomé. Elle prend en compte ces trois termes, le court, le moyen et le long. Nous attendons sa publication.

Mais pour ce qui est de mon avis personnel, à long terme, je vois bien un port devenu un hub qui fera du transbordement parce qu’il faut profiter du fait que nous soyons le seul port en eaux profondes de la Sous-Région.

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INVESTISSEMENTS MASSIFS ET EXPANSION

Bénéficiant d’une croissance continue de son activité depuis plusieurs années, le Port Autonome de Lomé est appelé à se développer

encore, car de grands chantiers d’aménagement ont été engagés ou sont en passe de l’être.

Parmi eux, citons notamment :La construction d’un second terminal conteneurs

Les financement, développement et exploitation ont été confiés par convention pour 35 ans à Getma et Mediterranean Shipping Company (MSC). D’une superficie de 50 hectares, ce nouveau site (un bassin de 16 mètres de profondeur, 1.600 mètres de quai et 530.000 mètres carrés de terre-pleins) permettra d’ici l’automne 2012 de traiter entre 400.000 et 500.000 boîtes par an contre 260.000 aujourd’hui et 166.000 en 2003. Les travaux ont débuté en septembre 2009.

Le renforcement et l’extension du 2ème môle ;

La construction d’un troisième quai pour les porte-conteneurs ;

L’agrandissement du quai minéralier ;

L’aménagement d’une aire de stationnement à Cinkassé (à la frontière nord Togo-Burkina Faso) et des aires de repos le long du corridor togolais ;

L’aménagement d’un port sec à l’intérieur du pays et la réhabilitation

des infrastructures ferroviaires pour le transport multimodale des marchandises en transit.

Il faut également noter que l’offre du port en termes d’équipements a encore été étoffée récemment avec un investissement de 2 milliards de francs CFA consenti par le groupe Bolloré. Il s’agit de la mise en service de matériels et engins lourds dont des grues mobiles pouvant soulever des colis d’environ 130 tonnes et des tracteurs portuaires avec remorques qui viennent renforcer la dotation actuelle :

2 grues géantes de 100 tonnes

14 grues de 12 à 55 tonnes

80 tracteurs, semi-remorques, camions et plate-forme ;

58 chariots élévateurs de 2 à 7 tonnes.

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UNE SÉCURITÉ DU SITE ET DES BIENS CERTIFIÉE

Parce que dans le monde de l’après 11 septembre, la sécurité des hommes et des marchandises est une donnée essentielle des

échanges mondiaux, le Port Autonome de Lomé a engagé une politique volontaire dans ce domaine qui a abouti à l’obtention de la norme internationale ISPS le 3 juillet 2008.

Cette certification, délivrée par le Département d’Etats et le Service des Gardes Côtes Américains, atteste que le site se conforme aux normes de sécurité recommandées par le Code International pour la Sûreté des Navires et des Installations Portuaires (Code ISPS).Promulgué en 2002, il exige des autorités portuaires et propriétaires de navires la mise en place d’un plan de sûreté des installations por-tuaires ou des navires, ainsi que des mesures de sécurité, de protection des biens et des personnes. Ils doivent également mettre en œuvre des procédures de veille et d’alerte en matière de sécurité et de sûreté.Le Port de Lomé a répondu à ces exigences et développé des procé-dures et dispositifs de sécurité pour les biens et les personnes dans l’en-ceinte du port franc et ses environs.Parmi eux, nous pouvons citer une nouvelle réglementation des mou-vements des personnes et des véhicules à l’intérieur du Port et la mise

en place d’un réseau de télésurveillances dans l’ensemble des installa-tions du site.Par ailleurs, il faut également souligner la mise en activité depuis 2003 d’un scanner mobile qui permet de visualiser en 2 ou 3 minutes le contenu d’un véhicule ou d’un conteneur en dispensant les opérateurs du port d’une inspection physique. Cet appareil a une capacité de trai-tement de 100 conteneurs/jour.

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RAISON SOCIALE ACTIVITES CONTACTS1 PORT AUTONOME DE LOME Manutention du clinker, du blé et des hydrocarbures Tél : 227 47 42

Fax : 227 26 27E-mail : togoport@togport.tg

2 MANUPORT Manutention du conventionnel et des conteneurs Tél : 271 04 66Fax : 271 04 67E-mail :

LISTE DES MANUTENTIONNAIRES AU PORT AUTONOME DE LOME

Port Autonome de LoméCONTACTS – PORT AUTONOME DE LOMÉ

Standard : Tel. (228) 2274742, Fax. (228)2270428

Direction Générale : Tel. (228) 2270878), Fax. (228) 2272627

Direction Commerciale : Tel. (228) 2270296), Fax. (228) 2270296

Terminal du Sahel : Tel. (228) 2502084, Fax. (228) 2272627

Capitainerie : Tel. (228) 2270457, Fax. (228) 2274169)

Douanes : Tel. (228) 2272434), Fax. (228) 2270248

Gendarmerie : Tel. (228) 2273160

Police : Tel. (228) 2273189