Table des matières - Eklablogdata0.eklablog.com/litteratureprimaire/perso/sowandi/niv 2 - lecture... · B) Complétez les phrases suivantes avec les mots de la lec-ture. 1 – Les

Table des matières

Thème 1. Petits peintres. ............................................... 2

Texte 1. Pas de chance ! ............................................ 2 Texte 2. Premiers essais. .......................................... 3 Texte 3. L’âne a perdu deux pattes. ......................... 5 Texte 4. La maladie de peinture............................... 6

Thème 2. Es-tu sage et attentif ? ................................... 8

Texte 5. Michel est-il si méchant ? ........................... 8 Texte 6. Une bonne intention. .................................. 9 Texte 7. Michel et son oiseau.................................. 11 Texte 8. Les découvertes de Michel........................ 12

Thème 3. La leçon de la forêt. ...................................... 14

Texte 9. Une proposition inattendue...................... 14 Texte 10. Que va faire Emmanuel ? ......................... 15 Texte 11. Drôle d’école ! ............................................ 17 Texte 12. Il revient à l’école. ..................................... 18

Thème 4. Scènes de vie................................................. 20

Texte 13. L’omelette sucrée. ..................................... 20 Texte 14. Au rayon pour enfants. ............................. 21 Texte 15. Céline aura une belle robe........................ 23 Texte 16. Les jumelles au magasin. ......................... 24 Texte 17. Mes belles nattes ! .................................... 26 Texte 18. Marcel se fait beau.................................... 27

Thème 5. Les beaux jouets ........................................... 28

Texte 19. Le chemin de fer mécanique..................... 28 Texte 20. Les poupées de Françoise. ........................ 29 Texte 21. Une maison de poupées. ........................... 31 Texte 22. Joyeux Noël. .............................................. 32

Thème 6. Conte de Noël ............................................... 34

Texte 23. Le petit âne de Rouffignac. ...................... 34 Texte 24. Un petit âne bien malheureux. ................ 35 Texte 25. La revanche du petit âne.......................... 36

Thème 7. Brr ! Quel froid ! ........................................... 37

Texte 26. Classe d’hiver............................................ 37

� Lecture analysée Dumas – Livre 2

~ 1 ~ ~ 2 ~

Thème 1. Petits peintres.

Texte 1. Pas de chance !

1. La veille, l’oncle Alfred avait offert une boîte de peinture à Delphine et a Marinette. L’oncle était reparti tout heureux, mais les pa-rents, eux, n’étaient pas aussi satisfaits. « Je vous demande un peu, disaient-ils. Des boîtes de peinture. À nos deux têtes folles. Pour faire du gâchis plein la cuisine et pour tacher tous leurs habits ! » 2. Le lendemain, les deux petites voulurent s’installer dans le pré pour peindre. « Non, dirent les parents, pas question de peinturlurer. Pendant que nous serons aux champs, vous cueillerez des haricots dans le jardin et vous irez couper du trèfle pour les lapins. » 3. Le cœur serré, les deux petites avaient dû promettre de travailler sans même toucher à leurs boîtes de peinture.

Après le départ des parents, elles allaient cueillir des haricots lorsqu’elles rencontrèrent le canard, le chien et le cochon. 4. Les petites leur parlèrent des boîtes de pein-ture, des haricots à cueillir et du trèfle à couper. 5. « C’est révoltant, déclara le canard… Mais ne craignez rien, petites. Prenez vos pinceaux, rem-plissez votre godet et allez peindre en paix. Je me charge, avec l’aide du chien, de cueillir vos hari-cots. — Et pour le trèfle, dit le cochon, vous pouvez compter sur moi. Je vais vous en couper une belle provision. » Les deux petites étaient bien contentes.

(à suivre)


~ 3 ~ ~ 4 ~

QUESTIONS ORALES 1. Les parents ne sont pas satisfaits, pas contents ; pour-

quoi ?

2. Les petites ont le cœur serré : elles ont du chagrin ; que leur a-t-on défendu ?

3. Qu’ont-elles dû promettre de faire ? 4. Que propose le canard ? 5. Que propose le cochon ?

6. Commentez les deux illustrations. Que représentent-elles ?

EXERCICES SUR LE CAHIER A) Copiez les mots suivants. Les retrouver dans la lecture

et écrire le numéro du paragraphe.

la boîte de couleurs ; le pinceau ; le godet ; de la pein-ture ; faire du gâchis ; tacher les habits

B) Complétez les phrases suivantes avec les mots de la lec-

ture.

1 – Les parents ne sont pas satisfaits du cadeau de l’___ Alfred.

2 – Avec leur b___ de p___, elles vont tacher leurs ___ et salir la ___.

C) Copiez les phrases suivantes et soulignez ill.

1 – La veille, les fillettes ont reçu une merveilleuse boite. Elles vont barbouiller des feuilles de papier.

2 – Elles cueilleront des haricots, elles travailleront. 3 – « Au lieu de peindre des abeilles, allez cueillir du

trèfle. »

Texte 2. Premiers essais.

1. Les petites étaient très contentes de leurs trois bons amis : le canard, le cochon et Médor. Sûres que leurs parents n’en sauraient rien, et après avoir embrassé leurs trois amis, elles s’en allèrent sur le pré avec leurs boîtes de peinture. 2. Comme elles remplissaient les godets d’eau claire, l’âne vint à elles du fond de la prairie. « Bonjour, les petites. Qu’est-ce que vous faites avec ces jolies boites ? » Marinette lui répondit qu’elles se préparaient à peindre et lui donna toutes les explications qu’il souhaita. 3. « Si tu veux, ajouta Marinette, je vais faire ton portrait. — Oh ! oui, je veux bien, dit l’âne. Nous, les bêtes, on n’a guère l’occasion de se voir tel qu’on est. » Marinette fit poser l’âne de profil et se mit à peindre. Delphine se mit à faire le portrait d’une sauterelle qui se reposait sur un brin d’herbe. 4. Au bout d’un moment, l’âne qui n’avait pas en-core bouge, demanda : « Je peux aller voir ?


~ 5 ~ ~ 6 ~

— Attends un peu, répondit Marinette, je suis en train de faire les oreilles. — Ah ! bon. Ne te presse pas. 5. À propos de mes oreilles, dit l’âne, je voudrais te dire. Elles sont longues, c’est étendu, mais tu sais, pas tellement. — Oui, oui, sois tranquille, je fais juste ce qu’il faut. » Et l’âne ne bougea plus.

(à suivre)

QUESTIONS ORALES 1. Pourquoi les deux petites sont-elles très contentes ?

2. Que vont-elles faire dans le pré ?

3. Dans une boite de couleur, il y a des godets, un pin-ceau. Quoi encore ? Qu’en fait-on ?

4. L’âne pose de profil : il n’est vu que d’un côté. Combien de pattes lui voit-on alors ? Pourquoi ?




tranquille ; les explications ; tellement ; les oreilles ; le portrait d’une sauterelle ; le profil

B) Remplacez les tirets bas __ par « bl » ou par « pl ».

1 – Marinette rem__it le godet. 2 – Je dessine sur du papier __anc. 3 – Mon dessin va ressem__er au modèle.

C) Répondez aux questions en écrivant une phrase.

1 – Comment s’appellent les deux petites filles ? 2 – Qui sont les trois bons amis des petites filles ? 3 – Comment Marinette fit-elle poser l’âne ? 4 – Comment sont les oreilles de l’âne ?


~ 7 ~ ~ 8 ~

Texte 3. L’âne a perdu deux pattes.

1. Cependant, Delphine venait d’avoir une grande déception. Ayant peint la sauterelle et le brin d’herbe, elle avait commencé de faire la prai-rie. Par malheur, la prairie et la sauterelle étaient d’une même couleur verte, en sorte que l’image de l’insecte se perdit dans la verdure... 2. Marinette ayant achève son portrait, l’âne s’empressa de le venir voir. Ce qu’il vit ne manque pas de le surprendre. « Comme on se connait mal, dit-il. Je n’aurais jamais cru que j’avais une tête de bouledogue. » Marinette rougit ; l’âne ajouta : « C’est comme les oreilles ; on m’a souvent ré-pété que je les avais longues, mais au point où les voilà, je ne l’aurais pas pensé non plus. » 3. Marinette, gênée, rougit encore plus fort, car les oreilles du portrait avaient presque autant d’importance que le corps. L’âne continuait à examiner la peinture. Tout à coup, il s’écria : « Qu’est-ce que ça veut dire ? Mais on ne m’a fait que deux pattes !

— Bien sûr, dit Marinette, je ne te voyais que deux pattes. Je ne pouvais pas en faire plus. — C’est très joli, dit l’âne, mais j’ai quatre pat-tes, moi. — Non, dit Delphine. De profil, tu n’as que deux pattes. » 4. L’âne ne demanda plus rien. Il était froissé. « C’est bon, dit-il en s’éloignant, je n’ai que deux pattes. — Voyons, réfléchis un peu… — Non, non, j’ai deux pattes et n’en parlons plus ! »

(à suivre)


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QUESTIONS ORALES 1. Delphine a eu une déception. Laquelle ?

2. Pourquoi l’âne a-t-il peine à se reconnaitre ?

3. L’âne ne demande plus rien à Marinette. Mais pourquoi s’en va-t-il froissé, vexé ?




une grande déception ; quatre pattes ; cependant ; le brin d’herbe ; un bouledogue ; par malheur


ture.

1 – La prairie et la ___ sont d’une même couleur verte. 2 – Marinette, gênée, devient tout rouge : elle ___. 3 – L’image de ___ se confondit avec la prairie. 4 – L’âne a une ___ de bouledogue sur le portrait.


1 – Qu’est-ce qu’a peint Delphine 2 – Quel est le point commun entre la prairie et la sau-

terelle? 3 – Quelle tête à l’âne sur le portrait fait par Mari-

nette ? 4 – Pourquoi Marinette a-t-elle dessiné seulement deux

pattes à l’âne ?

Texte 4. La maladie de peinture.

1. Au retour des champs, à midi, les parents trouvèrent leurs filles à la cuisine, et tout de suite, ils regardèrent les tabliers. Heureusement, elles avaient pris garde à ne pas faire de taches à leurs habits. Au sortir de table, les parents s’en allèrent a l’écurie pour détacher l’âne qui devait les accom-pagner aux champs. 2. « Allons, l’âne, dit le père, il est l’heure du dé-part. — Je regrette beaucoup, dit l’âne, mais je n’ai que deux pattes pour vous servir. — Deux pattes ! Qu’est-ce que tu nous chan-tes ? — Hé ! oui. Deux pattes. Même que j’ai du mal à me tenir debout. Je ne sais pas comment vous faites, vous les gens. » Les parents s’approchèrent et, regardant l’âne de plus près, virent qu’il n’avait plus, en effet, que deux pattes, une devant et une derrière… « C’est bon, dirent les parents. Nous allons cher-cher le vétérinaire. »


~ 11 ~ ~ 12 ~

3. Alors les petites se mirent à trembler. Il leur semblait l’entendre déjà : « Tiens, tiens, dirait-il, j’aperçois en tout ceci une maladie de peinture ; quelqu’un aurait-il, par hasard, fait de la peinture ce matin ? » Les parents étant partis, Delphine expliqua au canard ce qui venait d’arriver et ce qu’il fallait craindre du vétérinaire. 4. Le canard fut vraiment très bien : « Ne per-dons pas de temps, dit-il. Prenez vos boîtes de peinture et allons lâcher l’âne dans le pré. Ce que la peinture a fait, la peinture doit le défaire. » (Et c’est ainsi que, grâce au canard, l’âne re-trouva ses quatre pattes.)

D’après M. AYME, Les boîtes de peinture

(Les contes du chat perché)

QUESTIONS ORALES 1. Qui a donné les boîtes de peinture ?

2. Qui a peint l’âne ? La sauterelle ?

3. A qui demande-t-on de guérir l’âne ?


EXERCICES SUR LE CAHIER A) Copiez les deux derniers mots de chaque phrase.

1 – Je dessine : je fais un portrait. 2 – Tu regardes les images. 3 – Il rince le pinceau dans le godet. 4 – Elle décore son cahier avec une frise.


ture.

1 – Je taille mon ___ et je ___ une fleur. 2 – Je rince le ___ dans l’eau du ___ et je range soigneu-

sement ma boite de ___ .

C) Trouvez trois mots qui conviennent pour la phrase sui-

vante et écrivez les trois phrases.

Je dessine : je fais ____________ .


~ 13 ~ ~ 14 ~

Thème 2. Es-tu sage et attentif ?

Texte 5. Michel est-il si méchant ?

1. Il était une fois un petit garçon nommé Michel. Son père et sa mère auraient voulu faire de lui un enfant modèle, capable de donner le bon exemple à sa sœur Marinette ainsi qu’à Gilles, son petit frère, surnommé le « Poussin ». Malheureusement, Michel était insupportable. Il avait, lui aussi, un surnom dans la famille. On l’appelait le « Moucheron » 2. Il était le désespoir de ses parents. Sans cesse agité, il prenait un livre et l’abandonnait sur la table sans l’avoir ouvert, pour courir au piano et tapoter deux ou trois notes. Mais surtout, Michel aimait à taquiner sa sœur, et parfois même à lui faire mal. 3. À l’école, Michel avait une mauvaise conduite. Le directeur venait d’écrire à ses parents : « Voici le dernier avertissement. Si Michel ne se montre pas plus appliqué après la rentrée, il sera renvoyé. »

La maman de Michel essuya deux grosses larmes et continua à faire les valises, pour passer quelques jours de vacances chez la grand-mère. 4. Sa maman appela Michel, et lui montra la let-tre : « Nous ne te punissons pas, lui dit-elle, mais tu te punis toi-même aujourd’hui. Car, lorsque tu seras grand, tu te rappelleras que tu m’as fait pleurer. » Michel faillit fondre en larmes ; mais, en en-tendant l’auto des pompiers, il se précipita vers la fenêtre, et oublia la lettre du directeur et le cha-grin de sa maman.

(à suivre)


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QUESTIONS ORALES 1. Michel n’est pas un enfant modèle : il ne donne pas le

bon exemple à son frère et à sa sœur. Quelles sottises fait-il ?

2. Qui donne à Michel un dernier avertissement ? Pour-quoi ?

3. La maman ne le punit pas. Mais que lui dit-elle ?




tranquille ; les explications ; tellement ; les oreilles ; le portrait d’une sauterelle ; le profil

B) Copiez le texte et souligner les mots où 2 S se suivent.

Michel, saisissant Poussin par les cheveux, tire assez fort. Cet enfant insupportable ne cesse de faire de grosses bêti-ses. Il est le désespoir de ses parents.

C) Complétez les phrases d’après l’histoire.

1 – Michel devrait donner ____ 2 – Mais il est ____ 3 – Il reçoit un dernier ____ 4 – Tu te punis toi-même car ____

Texte 6. Une bonne intention.

1. La maman, Gilles, Marinette et le « Mouche-ron », arrivèrent bientôt dans le joli pays où vivait la grand-mère. La maman sortait les valises. Elles n’étaient pas très lourdes. Mais pourtant, la maman se sen-tait fatiguée. Michel remarqua la lassitude de sa mère. Il insista pour prendre les valises. 2. La maman finit par accepter et elle se sentit soudain très heureuse. « Allons, se dit-elle, je crois que Michel a réfléchi, qu’il s’est promis de bien travailler, de ne pas me faire de peine et de ne plus être un insupportable moucheron ! » 3. Mais à peine avait-elle murmuré ces mots, que Michel posa brusquement les valises et se sauva de l’autre côté de l’avenue, au risque de se faire renverser… « Que fais-tu, cria la pauvre maman, que fais-tu Michel ? » Celui-ci s’était mis à quatre pattes au pied d’un arbre et paraissait vouloir ramasser quelque chose à terre.


~ 17 ~ ~ 18 ~

« Laisse-moi, répondit-il ; laisse-moi. Je vous rejoindrai. » 4. La maman et les deux petits étaient à peine chez la grand-mère que Michel poussa à son tour la grille. 5. « Je t’ai déjà dit de ne pas ouvrir la grille d’un coup de pied, lui dit sa grand-mère, à quoi donc te servent tes mains ? » Mais elle s’aperçut que Michel les tenait serrées l’une contre l’autre. Entre les deux paumes, quel-que chose remuait imperceptiblement : c’était un petit oiseau.

(à suivre)

QUESTIONS ORALE 1. Michel remarque la lassitude, la fatigue de sa maman.

Que lui propose-t-il pour l’aide ?

2. La maman a murmuré : elle a parlé à voix très basse pour elle toute seule. Pourquoi se sent-elle si heu-reuse ?

3. Entre les paumes de Michel, dans le creux de ses mains, l’oiseau remue imperceptiblement : c’est à peine si on le voit bouger. Pourquoi ?




la lassitude ; les deux paumes ; bien travailler ; le joli pays ; imperceptiblement

B) Copiez le texte et mettez les points et les majuscules

pour former trois phrases.

le petit garçon est très désagréable il donne le mauvais exemple à sa sœur sa maman et son papa ont du chagrin


1 – Chez qui la famille de Michel se rend-elle ? 2 – Que pousse Michel d’un coup de pied ? 3 – Qu’est-ce que Michel tient dans ses mains ?


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Texte 7. Michel et son oiseau.

1. « Cet oiseau a dû tomber du nid avant notre arrivée, dit Michel. Je l’ai vu qui se débattait dans la poussière et j’ai traversé l’avenue pour aller le chercher. — Mais que vas-tu en faire maintenant ? de-manda la grand-mère. — Je ne sais pas. Il ne peut pas encore voler sans doute. Je vais fabriquer pour lui une maison. 2. — L’oiseau sera beaucoup plus à l’aise dans la grande cage suspendue depuis des années au gre-nier, Michel », dit la grand-mère. Et Marinette grimpa bien vite au grenier. La porte de la cage ouverte, Michel passa les deux mains avec précaution et posa le petit oi-seau… 3. Son bec jaunâtre s’ouvrait tout grand comme si la pauvre bête avait voulu chanter ou crier. « Il a soif et il a faim, décida son sauveur, et il veut s’amuser. » Et Michel disparut. Il revint bientôt, brandis-sant une paire de tenailles. Sa sœur poussa un cri de frayeur, car elle pensait qu’il allait encore faire quelque sottise. Et sa maman ordonna :

« Michel, je te défends ! Ah ! Moucheron, Mou-cheron ! » 4. Mais Michel tourna vers elle un visage sur le-quel, comme sur un livre, elle lut au contraire beaucoup de douceur et de gentillesse. « Je ne suis plus un moucheron, Maman, dit-il. — Pourquoi ces tenailles, alors, mon chéri ? — Avec ce bout de fil de fer et ce morceau de bois, je veux faire une balançoire… » 5. La maman sourit. Elle souriait surtout parce qu’elle était heureuse de voir Michel s’intéresser avec une telle tendresse à ce petit animal.

(à suivre)


~ 21 ~ ~ 22 ~

QUESTIONS ORALES 1. Michel et Marinette s’occupent de l’oiseau tous les

deux. Mais qui est son sauveur ?

2. Michel brandi les tenailles, il les agite en l’air. Que re-doute la maman ?

3. Mais que veut-il faire ?

4. Commentez les trois illustrations. Que représentent-elles ?



une paire de tenailles ; morceau de bois ; la poussière ; soif ; tomber du nid ; une telle tendresse


ture.

1 – Marinette va chercher la ___. 2 – L’oiseau a soif et il a ___ . 3 – Marinette poussa un cri de ___ .


1 – Où la cage était-elle rangée ? 2 – De quelle couleur est le bec de l’oiseau ? 3 – Que lut la maman sur le visage de Michel ?

Texte 8. Les découvertes de Michel.

1. « Quel nom allons-nous lui donner ? dit la maman en montrant l’oiseau. — Plumet, proposa Gilles. — Sa maman doit le chercher, observa Mari-nette. — C’est vrai, dit Michel, emmenons-le dans le jardin. » 2. Le déjeuner fini, ils portèrent la cage sur la pelouse. Michel, alors, ouvrit la cage, prit à nou-veau entre les paumes de ses mains le petit oi-seau, et le posa sur l’herbe, doucement. « Méfiez-vous, conseilla la grand-mère, Bri-gand n’est pas loin. » 3. Brigand était le chat du voisin… Michel décida d’organiser une surveillance sévère autour de son protégé. Aussi les trois enfants s’allongèrent-ils à plat ventre. 4. Brigand s’en alla, et Michel fit signe à Gilles et à Marinette de ne pas broncher, de ne pas parler. C’était bien la première fois qu’il donnait ainsi l’exemple aux autres de l’immobilité, du silence et de l’attention !


~ 23 ~ ~ 24 ~

5. Alors tout en surveillant le petit oiseau, Mi-chel fit une extraordinaire découverte : Il s’aperçut que lorsqu’on ne bouge pas, lors-qu’on se tait, lorsqu’on observe, on découvre de bien jolies choses ! C’est ainsi qu’il eut la joie de voir soudain un oi-seau se poser près de Plumet. C’était la maman, à n’en pas douter ! Plumet tendait vers elle son bec grand ouvert, et elle y posait un peu de nourriture. 6. Et c’est à partir de ce jour que Michel cessa d’être le « Moucheron ». Il devint le meilleur élève de sa classe et s’efforça de donner toujours le bon exemple.

Adapté de Y. GROSRICHARD, Conte des Mésanges bleues

QUESTIONS ORALES 1. Quel nom a été donné à l’oiseau ?

2. Où Michel pose-t-il le petit oiseau ?

3. Qui se méfie de Brigand ? Pourquoi ?

4. Quelle extraordinaire découverte fit Michel ?




le bon exemple ; de bien jolies choses ; à plat ventre ; doucement ; une extraordinaire découverte


ture.

1 – Michel donnait aux autres l’exemple de l’____, du ___ et de l’___.

2 – Michel a découvert de bien jolies choses lorsqu’il a su ne pas ___, se___ et ___ .

3 – Brigand n’est pas ___ . Mais il s’en va. Alors Michel guette l’arrivée de la ___ . La voilà ! Plumet tend son bec grand ouvert, et sa maman y pose ___ .

C) Imitez le n° 1 pour donner un nom à un petit chat trouvé

dans la rue.

RÉSUMÉ DU TEXTE Raconter comment Michel cesse d’être un insupportable Moucheron.


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Thème 3. La leçon de la forêt.

Texte 9. Une proposition inattendue

1. Emmanuel n’aimait pas l’école… Un matin, il décida de ne point se rendre à l’école. Ce n’était pas la première fois. 2. Il n’aimait ni le calcul, ni l’orthographe. Il pré-férait les chemins ombreux, le chant des oiseaux. Il cueillait des fleurs qu’il abandonnait en-suite, des champignons qu’il déchiquetait, pour le plaisir de voir leur couleur changer sous la bles-sure… 3. Il n’avait pas peur de se perdre, car il savait se guider d’après le soleil ou le vent. Sa seule crainte eût été de trouver un sentier le ramenant en droite ligne à l’école. 4. Un hasard lui fit rencontrer tout à coup une belle jeune femme blonde, vêtue de blanc. « Bonjour, madame, dit l’enfant. — Bonjour, Emmanuel, répondit Chanterelle, la fée des Chênes. Depuis longtemps déjà, je t’ai vu parcourir nos bois. Tout le monde ici t’aime, bien que tu sois brutal avec les fleurs et les cham-pignons. Tu n’aimes pas l’école, n’est-ce pas ?

— Oh ! non, madame ! Pas du tout !... 5. — Si la classe est ennuyeuse pour l’écolier, ne crois-tu pas qu’elle présente plus d’intérêt pour celui qui enseigne ? As-tu quelque fois songé à prendre la place de ton maitre ?... Figure-toi, continua Chanterelle, que je cher-che un professeur. J’ai pensé à toi. Ne prends pas cet air étonné. Pourquoi un garçon de ton âge n’enseignerait-il pas ce qu’il sait aux animaux de la forêt ? »

(à suivre)


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QUESTIONS ORALES 1. Emmanuel délaisse l’étude ; il manque l’école. Que pré-

fère-t-il au calcul et à l’orthographe ?

2. Par hasard, par chance, il rencontre la fée ; comment sait-elle qu’il n’aime pas l’école ?

3. Que propose la fée à Emmanuel ?

4. Pourquoi Emmanuel est-il étonné par la proposition de la fée ?




un professeur ; la première fois ; sa seule crainte ; des champignons ; les chemins ombreux ; ennuyeuse

B) Copiez le texte et souligner « en », « em » qui se pronon-

cent « an ».

L’enfant est ennuyé de rentrer en classe par ce beau temps. Il rencontre la fée. « Qui t’empêcherait d’enseigner ? » lui dit-elle.


1 – Qu’est-ce qu’Emmanuel n’aime pas à l’école ? 2 – A qui Emmanuel doit-t-il enseigner ce qu’il sait ?

Texte 10. Que va faire Emmanuel ?

1. « .Je ne sais pas grand-chose, madame », dit Emmanuel. La fée prit un air surpris : « Je croyais que si tu n’allais pas en classe, c’est parce que tu savais déjà tout. — Tout, c’est beaucoup dire. — Au moins plus de choses que les autres, presque autant que ton maître. » Emmanuel, rougissant, se demanda si la dame ne se moquait pas de lui. 2. « Ne voudrais-tu pas essayer ? repris la fée. — Y a-t-il dans la forêt une école pour les ani-maux ? — Bien sûr ! Certains parmi ceux-ci ont besoin de savoir lire, compter, même écrire… Pense aussi aux petits animaux oubliés dans la forêt par des parents négligents. S’ils savaient lire, ils pour-raient consulter les écriteaux, retrouver leur che-min. Quant aux fourmis… as-tu pensé aux four-mis ? — Non, madame, avoua Emmanuel. — Elles ont besoin d’apprendre à compter pour mesurer, à la fin de l’été, leurs réserves pour l’hiver.


~ 29 ~ ~ 30 ~

3. « Comme tu vois, la tâche qui t’attend est d’une importance exceptionnelle. — Heu ! Heu ! fit le jeune garçon. — Tu acceptes ! C’est parfait ; je ne doutais ni de ta bonne volonté, ni de ton savoir. » 4. Chanterelle prit Emmanuel par la main. Celui-ci se laissa entraîner, mi-flatté, mi-inquiet, certain qu’une aussi jolie personne ne pouvait lui vouloir du mal…

(à suivre)

QUESTIONS ORALES 1. Quand on se perd dans un bois peut-on toujours consul-

ter un écriteau ? Sur quoi alors peut-on se guider pour retrouver son chemin ?

2. Les fourmis ont des réserves pour l’hiver. Où entas-sent-elles leurs provisions ? Quand ?

3. D’après la fée, qu’ont-elles besoin d’apprendre ? 4. La tâche d’Emmanuel, c’est son travail de professeur.

La fée croit-elle vraiment qu’il sera un bon maître ? 5. Pourquoi Emmanuel est-il à la fois flatté et inquiet ? 6. Commentez les deux illustrations. Que représentent-

elles ?



apprendre à compter ; ta volonté ; une importance ex-ceptionnelle ; ton savoir ; pas grand-chose

B) Mettez après le nom en italique : (p) pour une personne ;

(a) pour un animal et (ch) pour une chose.

1 – L’enfant aime la forêt et les bêtes. 2 – Emmanuel fait l’école aux fourmis. 3 – La fourmi est un petit animal très courageux. 4 – L’élève récite la leçon à la maîtresse.


1 – Dans le paragraphe n°1, quels sont les trois noms utilisés pour appeler Chanterelle ?

2 – Comment se sentit Emmanuel après que Chante-relle l’eut pris par la main ?


~ 31 ~ ~ 32 ~

Texte 11. Drôle d’école !

1. L’école de la forêt était installée dans une clai-rière. Les élèves y étaient si nombreux qu’il était impossible de songer à faire l’appel. Au premier rang se tenaient les petits insec-tes : les fourmis et les moucherons. Au deuxième rang étaient installés les insectes de plus grande taille : sauterelles, scarabées, libel-lules. Puis venaient les oiseaux. 2. Derrière les bêtes à plume commençaient les bêtes à poil. Un bataillon de lapins, de lièvres et d’écureuils se pressait, avide d’écouter la parole du maître. Derrière eux, les chevreuils et les biches, les grands cerfs de la forêt, le troupeau bougonnant des sangliers. Les serpents s’étaient glissés sur les bas-côtés. 3. « Voilà tes élèves, dit Chanterelle. Installe-toi à ce pupitre. Tu as un tableau noir, de la craie, c’est-à-dire, avec un peu de science, tout ce qu’il faut pour enseigner. Commence. Tu pourrais leur apprendre un peu de calcul ? »

4. « Deux et deux cria Emmanuel ? » Les animaux répondirent avec ensemble : la couleuvre inclina quatre fois la tête ; les oiseaux donnèrent quatre coups de bec sur leurs per-choirs ; les autres s’exprimèrent à leur façon, mais tous connaissaient la réponse. Emmanuel se sentit satisfait. Enseigner est une chose facile, pensa-t-il : il suffit, lorsqu’on a posé une question, de laisser ré-pondre les élèves. 5. « Tu vas maintenant faire lire les élèves, dit la fée. — Je n’ai pas de livre. — Tu aurais dû apporter les tiens. Mais cela ne fait rien. Inscris une phrase sur le tableau noir. »

(à suivre)


~ 33 ~ ~ 34 ~

QUESTIONS ORALES 1. L’école est dans une clairière, un endroit du bois sans

arbres. Nommez cinq « élèves ». 2. Les bêtes sont avides, pressées d’apprendre. Pour

mieux entendre le maître et voir, comment se rangent-elles ?

3. Toutes les bêtes répondent en s’exprimant à leur ma-nière. Comment répond la couleuvre ? un oiseau ?




les oiseaux ; une question ; un tableau ; sauterelles ; maintenant ; impossible ; écureuils

B) Copiez les phrases et écrire les verbes en italique au

présent.

1 – Je parler à voix haute. 2 – Tu réciter la leçon et tu donner la réponse. 3 – Vous écouter la note et vous chanter juste.


1 – A l’école de la forêt, où les petits insectes se te-naient-ils ?

2 – Où les serpents s’étaient-ils glisser ? 3 – Qu’est-ce que doit écrire Emmanuel sur le tableau

noir ?

Texte 12. Il revient à l’école.

1. Emmanuel écrivit au tableau : Les laives doit aicouter le profeseure. « Est-ce vraiment ainsi que l’on t’a appris l’orthographe ? s’étonna Chanterelle. — Donne-moi la craie », dit la fée, et elle corri-gea elle-même les fautes : L’élève doit écouter le professeur. Emmanuel passa pour un ignorant auprès des animaux de la forêt. 2. Elle dut encore corriger plusieurs des phrases écrites par Emmanuel. Finalement, elle eut pitié de lui : « Assez pour aujourd’hui ! Nous continuerons demain, car, bien entendu, tu ne vas pas aban-donner ton poste… Veux-tu un conseil ?... Si tu veux passer au-près de tes élèves pour un vrai savant, prépare ta prochaine leçon. » 3. Les parents d’Emmanuel connurent ce soir-là la plus grande surprise de leur vie. Dès son retour, le petit garçon se précipita sur sa table de multiplication. La serrant sur son


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cœur comme un trésor, il l’emporta au fond du jardin pour la consulter en paix. Puis, ouvrant son livre de lecture, il en copia des phrases entières d’une écriture appliquée. Le lendemain il alla à l’école ! 4. Il suivait la leçon avec intérêt, ouvrait son li-vre à la bonne page, copiant sans erreur les phra-ses écrites au tableau… Dès lors, une vie de travail commença pour Emmanuel. Il suivait avec attention les explica-tions de son maître, apprenait ses leçons, faisait ses devoirs. Et Emmanuel faisait tout cela pour préparer la leçon qu’il donnait régulièrement aux animaux de la forêt. 5. Il en prit l’habitude. Et c’est ainsi que, pour faire un bon professeur d’animaux, Emmanuel de-vint un bon élève.

D’après C. PINEAU, Histoires de la forêt de Bercé

QUESTIONS ORALES 1. Quel bon conseil Emmanuel reçoit-il ?

2. Que fait-il pour préparer ses « leçons » ?

3. À quoi voit-on que ce récit est un conte ?


EXERCICES SUR LE CAHIER A) Copiez la phrase suivante. La retrouver dans la lecture


Il suivait avec intérêt les explications de son maître, apprenait ses leçons, faisait ses devoirs.

B) Complétez les phrases suivantes avec des mots tirés de

la lecture.

1 – L’élève est attentif, il évite les fautes d’___ et copie sans ___ les phrases écrites au tableau.

2 – Emmanuel suit la ___ avec intérêt, puis il l’apprend et fait ses ___ .

3 – Si la maîtresse pose une ___, je lève le doigt pour répondre.

4 – Je suis les conseils de mon professeur : j’apprends mes ___ et je fais mes ___ .

C) Ecrivez la phrase de l’exercice A) en mettant les verbes au présent.

D) Recopiez la phrase de l’exercice C) en utilisant « je » à la

place de « il ». Quels mots faut-il alors changer ?

RÉSUMÉ DU TEXTE Racontez comment Emmanuel a fini par retourner à l’école.


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Thème 4. Scènes de vie

Texte 13. L’omelette sucrée.

1. Il n’y avait jamais de plats sucrés chez grand-mère. Et la composition d’un entremets était pour moi un profond mystère ! Moi, je pensai que, pour en faire, il s’agissait tout simplement d’ajouter du sucre à un plat quel-conque. Je décidai d’essayer. 2. J’avais vu, un matin, dans un bol, des œufs cassés pour en faire une omelette. Je courus au placard, je pris deux grandes cuillerées de sucre pilé et je les glissai parmi les œufs. Lorsqu’on apporta sur la table le mets auquel j’avais fait cette petite addition, je baissai les yeux. Mais je regardai ma grand-mère en dessous, attendant ce qu’elle allait dire. 3. A la première bouchée, elle poussa une excla-mation : « Mais… dit-elle en se tournant vers la bonne, cette omelette est sucrée ! — Ce n’est pas possible, madame, je n’ai pas ouvert le placard au sucre ce matin. — Vous le croyez… Allons, du reste, le mal n’est pas bien grand. Tenez l’omelette au chaud,

nous la mangerons au dessert avec des confitu-res. » 4. Puis elle me demanda : « Maurice !... C’est toi qui as sucré l’omelette, n’est-ce pas ? Allons avoue… » Silence de ma part… « Ah ! c’est ainsi, s’écria-t-elle. Eh bien, mon garçon, voilà ton déjeuner. » En disant cela, elle me tendit un gros morceau de pain. Et je fus au pain sec.

D’après P. PERRAULT, Les lunettes de Grand-maman


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QUESTIONS ORALES 1. L’entremets est un mets sucré, servi avant le dessert.

Pour en préparer un, quelle addition Maurice fait-il aux œufs cassés ?

2. Maurice ne veut pas avouer, reconnaitre sa faute. Est-ce une sottise bien grave ?

3. Pourquoi est-il puni, surtout ? Comment ?




une exclamation ; ton déjeuner ; un profond mystère ; un entremets ; un plat quelconque ; un gros morceau de pain ;

B) Complétez les phrases suivantes avec des mots tirés de

la lecture.

1 – Je trouve dans un b___ des œufs cassés pour faire une ___ .

2 – Parmi les ___, je glisse deux grandes cuillerées de ___.

3 – Ma grand-mère dit : c’est toi qui as ___. Et je suis mis ___.

C) Copiez. Soulignez la lettre finale qui ne se prononce pas.

1 – un grand repas 2 – un succulent dessert 3 – un plat froid

4 – un fruit juteux

Texte 14. Au rayon pour enfants.

1 – Denise était première vendeuse d’un rayon pour enfants. Il fallait la voir au milieu de son ré-giment de bambins. Elle y était bien à sa place, car elle adorait les enfants. Parfois, on comptait là une cinquantaine de fillettes, autant de garçons, tout un pensionnat ! 2 – Les mères perdaient la tête. Denise, elle, sou-riait et faisait aligner ce petit monde sur des chai-ses. Et puis, quand il y avait dans le tas une ga-mine rose, dont le joli museau la tentait, elle vou-lait la servir elle-même. Elle apportait la robe, l’essayait sur nos jeunes épaules avec des précau-tions tendres de grande sœur. 3 – Des rires clairs sonnaient, de légers cris par-taient au milieu des voix grondeuses. Parfois une fillette déjà grande personne, neuf ou dix ans, ayant aux épaules un paletot de drap, l’étudiait devant une glace, se tournait, se retour-nait, les yeux luisants. 4 – Et le déballage encombrait les comptoirs : des robes en toile rose ou bleue pour enfants d’un a


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cinq ans, des costumes de marin, des manteaux, des jaquettes, un pêle-mêle de vêtements, tournés, examinés longuement par les mamans. 5 – Denise avait toujours au fond des poches quel-ques friandises. Elle apaisait les pleurs d’un marmot désespéré de ne pas emporter des culottes rouges. Elle vivait la parmi les petits, comme dans sa famille.

D’après ÉMILE ZOLA, Au bonheur des Dames

QUESTIONS ORALES 1. Denise est première vendeuse ; elle dirige et surveille

les autres vendeuses. De quel rayon ?

2. La fillette se tourne et se retourne devant quoi ? Pour-quoi ?

3. Sur le comptoir, il y a un déballage, un pêle-mêle de vêtements. Pourquoi ? Il y a des robes, des… Quoi en-core ?




des rires clairs ; quelques friandises ; les comptoirs ; des précautions tendres ; nos jeunes épaules ; parmi les petits ; longuement ; les yeux luisants ; un pêle-mêle

B) Copiez. Soulignez les noms où l’on prononce « onne » ou

« ionne ».


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la pension, le rayon , le son, le cordonnet, le pensionnat, le rayonnage, la sonnerie, le cordon


1 – Combien y avait-il de fillettes dans le rayon pour en-fants ? Combien y avait-il de garçons ?

2 – Qu’y avait-il sur les comptoirs ? 3 – Qu’avait toujours Denise au fond de ses poches ?

Pourquoi ?

Texte 15. Céline aura une belle robe.

1. « Céline, me disait ma mère, lève les bras, tourne-toi ! » Moi, je pivotais devant la glace de l’armoire, hanche à gauche, hanche à droite, le menton sur l’épaule, l’œil vers le miroir pour m’admirer de haut en bas, de dos, de face ou de profil. 2. Maman avait taille ma robe sur un patron de papier de soie et l’avait cousue de son mieux. Elle avait bien quelque chose de villageois, ma robe, dans le choix du tissu comme dans sa coupe. Mais je la trouvais belle. 3. Quant à ma mère, la craie en main, la bouche pleine d’épingles, elle contemplait son œuvre sans y trouver le moindre défaut. « Tu te tiens tranquille, oui !... »

J’esquivai un dernier entrechat, retombai sur mes bas. « Tourne-toi… Lève les bras… » Dernière inspection. Peut-être l’épaule gauche était-elle un peu haute ? Non, c’était moi qui ne me tenais pas droite… 4. « Ça va, enlève ta robe », dit enfin maman d’une voix étouffée, entre ses lèvres serrées. Puis, elle retira les épingles de sa bouche, et les planta une par une dans la pelote de velours bleu. Elle souriait. Oui, Céline aurait une jolie robe.

D’après HERVÉ BAZIN, L’huile sur le feu


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QUESTIONS ORALES 1. La robe a quelque chose de villageois : elle la n’est pas

à la dernière mode de la ville. Cela empêche-t-il la robe de Céline d’être belle ?

2. Pendant l’essayage, Céline esquisse, commence un en-trechat, un saut » elle saute, elle danse ; pourquoi ?

3. La maman parle d’une voix étouffée, entre ses lèvres serrées. Pourquoi ? Et pourquoi sourit-elle ?


EXERCICES SUR LE CAHIER A) Retrouver dans la lecture et copiez les noms qui dési-

gnent les différentes parties du corps.

B) Complétez les phrases suivantes avec des noms com-

muns tirés de la lecture.

1 – La maman taille la ___ d’après un ___ de ___ de soie.

2 – Elle trace un trait à la ___ et elle pique des ___ dans le tissu.

Texte 16. Les jumelles au magasin.

1. Par un bel après-midi de septembre, Anne et Suzette jouaient dans le jardin. Qui était Anne ? Qui était Suzette ? Toutes les deux portaient un bain de soleil rouge et des sou-liers marron. Mais ce n’était pas à cause de ce qu’elles portaient qu’elles se ressemblaient. C’était parce qu’elles étaient jumelles ! 2. Papa et maman eux-mêmes ne pouvaient les distinguer. Pour éviter de se tromper, Maman les appelait souvent en disant les deux noms à la fois.


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« Anne et Suzette, appela-t-elle. Venez vous changer. Nous allons acheter des vêtements neufs pour la classe. » 3. Quand elles furent lavées et coiffées on eût dit qu’elles se ressemblaient encore plus. Pour aller faire leurs achats, elles portaient toutes deux des robes rouges, des rubans rouges dans les cheveux, des chaussettes blanches et des souliers noirs. 4. En chemin, Maman leur dit : « Cette fois, je pense qu’il faudrait que vos robes soient différen-tes. La maîtresse et les autres enfants vous distingue-rons plus facilement. — Oh ! non, répondirent Anne et Suzette. C’est si amusant de se ressembler ! — Si c’est cela que vous voulez, prenez donc les mêmes vêtements », dit la maman. Elles choisirent des chaussettes et des sou-liers, des robes, des manteaux et des chapeaux qui étaient les mêmes. 5. « J’ai vu beaucoup de jumelles, dit la vendeuse, mais je n’en ai jamais vu qui se ressemblent au-tant que leurs vêtements. »

R. ET H. SHANE, Les jumelles

QUESTIONS ORALES 1. Qu’est-ce qu’un bain de soleil ? Des souliers ? 2. Comment s’habillent les jumelles ?

3. Pourquoi dire les deux noms des fillettes à la fois ? 4. Qu’est-ce qui surprend la vendeuse ? 5. Commentez les deux illustrations. Que représentent-

elles ?

EXERCICES SUR LE CAHIER A) Retrouver dans la lecture et copiez les noms qui dési-

gnent des vêtements.

B) Ecrivez des phrases d’après le modèle suivant :

Exemple : Mots : amusant / se ressembler Phrase : C’est si amusant de se ressembler.


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1 – désagréable / attendre. 2 – difficile / choisir. 3 – drôle / se déguiser.


1 – Pourquoi les jumelles vont-elles au magasin ? 2 – Comment choisissent-elles de s’habiller ? 3 – Que pense leur maman de leur choix ?

Texte 17. Mes belles nattes !

1. Ma mère ne cessait de me gronder à propos de mes cheveux toujours décoiffés. Une idée ! Si j’allais me les faire couper ? 2. J’entrai chez le premier coiffeur qui se trouvait au coin de la rue, et je dis : « Coupez-moi ça, s’il vous plaît ! — Comment, ces deux belles nattes ? — Oui, toutes les deux, naturellement, et en-suite, s’il vous plaît, monsieur, une mise en plis. »

3. Quel drôle de bruit lorsque le coiffeur, de deux coups de ciseaux, coupa ces deux cordes auxquel-les j’avais l’habitude de m’agripper. Et voilà mes deux nattes qui gisaient par terre et que le coiffeur faisait aussitôt enlever. 4. Alors, je me contemplai dans la glace. Sous les doigts du coiffeur, quelques minutes avaient suffi à me transformer. Je me reconnaissais à peine. « Quel beau cheveu, Mademoiselle », dit-il à plusieurs reprises. Et cette phrase me faisait plai-sir. Elle me faisait un tel plaisir que je me voyais rougir dans la glace. 5. Après un bon shampooing, il me fit la mise en plis dont j’avais tant entendu parler par Maman et par mes sœurs. Lorsque je quittai le coiffeur, j’étais heureuse et, dans la rue, j’avais l’impression que les pas-sants me regardaient autrement que d’habitude.

D’après M. BECKER, Journal de Cra-Cra


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Une mise en pli est une coiffure réalisée avec des bigoudis.

RÉSUMÉ DU TEXTE Racontez la visite chez le coiffeur de la jeune fille.

Texte 18. Marcel se fait beau.

1. Isabelle m’avait invité à goûter chez ses pa-rents. Il était évidemment ridicule pour un garçon d’aller passer deux heures avec une fille. Pour jouer à quoi ? Peut-être à la poupée, ou sauter à la corde ? Mais puisqu’elle m’avait invité, je ne pouvais pas refuser sans être grossier. La politesse avant tout !...

2. J’allai dans la cuisine, et je fis tremper mes mains dans l’eau pendant au moins dix minutes. Puis je les savonnai trois fois de suite, jusqu’à les rendre méconnaissables. Puis, avec une allumette taillée en pointe, je réussis à extraire les petits croissants sombres lo-gés sous mes ongles. 3. Enfin je découvris, sur une étagère, une pom-made verte qui était de la vaseline pour les rhu-mes de cerveau, mais que je pris pour un cosméti-que. J’en enduisis mes cheveux, que je lissai lon-guement à la brosse, avec l’espoir de rabattre une mèche, qui se redressait sur le sommet de mon crâne. 4. Je n’y réussis qu’à demi. J’enfonçai donc jus-qu’à mes oreilles ma jolie casquette de toile bleue, pour aplatir ma chevelure curieusement rafraî-chie. Ensuite j’allai dans ma chambre choir un blou-son de toile, et je sortis tout pimpant.

D’après MARCEL PAGNOL, Le Temps des Secrets


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Un rhume de cerveau est une maladie provo-quant mal de tête, nez qui coule, éternuement, mal de gorge ou encore yeux qui pleurent.

RÉSUMÉ DU TEXTE Racontez la préparation du jeune homme avant se rendre chez Isabelle.

Thème 5. Les beaux jouets

Texte 19. Le chemin de fer mécanique.

1. Précossi est venu hier à la maison. Je sortis tous mes jouets. Précossi demeura enchanté de-vant mon petit chemin de fer, dont la locomotive à ressorts marche toute seule.

2. Il n’avait jamais vu une chose pareille. Il dévo-rait des yeux les petits wagons rouges et jaunes. Je lui donnai la petite clef pour remonter le méca-nisme ; il s’agenouilla pour jouer et ne releva plus la tête. 3. Je ne l’avais jamais vu aussi content. Il disait à tout propos : « Excusez-moi, excusez-moi », nous écartant afin que nous n’empêchions pas notre train de marcher ; puis il prenait les petits wa-gons, il les essuyait et souriait. 4. Oh ! en ce moment-là, je lui aurais offert tous mes jouets et tous mes livres. Pauvre petit Précos-si ! « Je vais lui faire cadeau de mon train à va-peur », pensai-je. 5. Auparavant, je voulus demander la permission à papa. Justement je sentis qu’on me glissait dans la main un petit papier. Je regardai. Mon père avait écrit au crayon : « Henri ! Ton chemin de fer plaît à Précossi, il n’a pas de joujoux. Est-ce que ton cœur ne te dit rien ? » 6. Aussitôt je saisis la locomotive et les wagons, et je les tendis à Précossi : « Tiens, prends, lui dis-je, c’est à toi. »


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Il me regarda sans comprendre. « C’est à toi, répétai-je, je t’en fais cadeau. » Comme il était heureux !

ED. DE AMICIS, Grands Cœurs, Traduction A. Piazzi

QUESTIONS ORALES 1. Précossi demeure enchanté, émerveillé par ce jouet si

beau. Pourquoi dit-on qu’il le dévore des yeux ? 2. Pour faire cadeau de son petit train à vapeur à Précos-

si, à qui le jeune garçon doit-il demander la permis-sion ?

3. A votre avis, pourquoi le papa ne dit-il pas à haute voix ce qu’il a écrit ?




la permission ; les petits wagons ; la locomotive à res-sorts ; content ; tous mes jouets ; aussitôt ; heureux

B) Complétez les adjectifs par la terminaison « able ».

Exemple : accepter / un cadeau acceptable

1 – épouvanter / un cadeau épouvant___ 2 – durer / une joie dur___ 3 – remarquer / un travail remarqu___ 4 – admirer / un jouet admir___ 5 – raisonner / un enfant raisonn___


1 – Quand Précossi est-il venu à la maison ? 2 – Quel cadeau le jeune garçon va-t-il faire à Précossi ? 3 – Comment était Précossi après avoir reçu le cadeau ?

Texte 20. Les poupées de Françoise.

1. Il était une fois une petite Françoise qui avait beaucoup de jouets. Ses parents lui donnaient des poupées à toutes les occasions : à Noel, au Jour de l’an, à Pâques, pour sa fête, pour son anniversaire.


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On lui en donnait quand elle était bien sage, quand elle était presque sage, avant de partir en vacances, en revenant de vacances. C’était vraiment une petite fille gâtée ! 2. Et des poupées, on en trouvait partout dans sa chambre : sur la petite armoire, sur les chaises, sur le coffre à jouets, sur le lit et même dessous. 3. Des poupées, il y en avait de toutes sortes. Il y avait les paysannes : l’Alsacienne, la Normande, la Provençale, la Bretonne, toutes plus mignonnes les unes que les autres. Il y avait des poupées d’autrefois : la marquise, la princesse, la dame de 1920 à l’énorme chapeau. 4. Et chacune des poupées de Françoise possédait sa toilette complète, depuis le chapeau jusqu’aux chaussures, sans oublier les petites culottes, les petites chemises, les robes, les tricots, les man-teaux, les chemises de nuit, et même les mou-choirs. 5. Il y avait encore d’autres poupées, mais je ne peux pas tout dire. En tout cas, je sais que j’aurais bien voulu être encore une petite fille pour jouer avec toutes ces poupées-là, pour les habiller, les déshabiller, les faire manger, les faire dormir, les lever, les gronder, les câliner.

6. J’y aurais sûrement passé des journées entiè-res.

D’après R. TORAILLE, Les Poupées. L’Éducation Enfantine n°10 (1952)

QUESTIONS ORALES 1. Quand Françoise recevait-elle des poupées ? 2. Pourquoi dit-on qu’elle est gâtée ? 3. Chaque poupée a une toilette complète, un trousseau

complet, c’est-à-dire… ?

4. Commentez l’illustration. Que représente-t-elle ?

EXERCICES SUR LE CAHIER


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A) Copiez les mots suivants. Les retrouver dans la lecture


sa fête ; les déshabiller ; ces poupées-là ; en vacances ; les petites chemises ; l’énorme chapeau ; les câliner

B) Ecrivez l’adjectif avant ou après le nom souligné.

1 – blonde / La chevelure de la poupée. 2 – rouge / Le ressort de la locomotive. 3 – petite / La chambre d’Emma.

C) Complétez par les adjectifs placés en tête de ligne.

1 – beau, électrique / Un ___ train ____ . 2 – brune, petite / Une ___ poupée ___ . 3 – grand, moderne / Un ____ garage ___ .

D) Complétez les phrases à l’aide des adjectifs suivants, à

placer avant ou après le nom.

beau ; petit ; mécanique ; rouge ; splendide

Le ___ garçon reçoit un ___ cadeau. C’est une ___ voiture toute ___ .

Texte 21. Une maison de poupées.

1. Cette maison de poupées était verte. Ses deux petites cheminées étaient peintes en rouge et en blanc. La porte jaune et luisante ressemblait à un caramel.

Quatre fenêtres, de vraies fenêtres, étaient di-visées en carreaux. Un amour de petite maison ! 2. « Ouvrez-la vite ! » dirent les petites. Le cro-chet fixé sur le côté tenait bien. Un garçon le fit sautait avec son couteau. Tout le devant de la maison bascula. Alors on put contempler à la fois le salon, la salle à manger, la cuisine et les deux chambres à coucher. 3. Les petites poussèrent un « Oh ! » prolongé. C’était trop merveilleux ! Elles n’avaient jamais rien vu de semblable. Toutes les chambres étaient tapissées de pa-pier. On voyait sur les murs des tableaux, entou-rés de cadres en or. Un tapis couvrait tous les planchers, sauf la cuisine. 4. Et il y avait des chaises : rouges dans le salon, vertes dans la salee a manger, des tables, des lits recouverts de vrais draps, un berceau, un poêle, un buffet où étaient posées de minuscules assiet-tes et une grosse cruche. 5. Mais ce que la petite Késia aimait par-dessus tout, ce qu’elle aimait à la folie, c’était la lampe.


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Une exquise petite lampe qui se dressait au mi-lieu de la salle à manger. 6. Le père et la mère poupées étaient dans le sa-lon ; leurs deux petits enfants dormaient au pre-mier étage. A vrai dire, ils étaient trop gros pour la maison de poupées, ils ne paraissaient pas chez eux. Mais la lampe, elle, semblait sourire à la pe-tite Késia. Elle semblait dire : « J’habite ici. » Elle était vraie. 7. Le lendemain matin, les petites se dirigèrent vers l’école de toute la vitesse de leurs petites jambes. Elles avaient hâte de montrer leur joie à tous, et surtout de décrire leur maison de poupées.

D’après KATHERINE MANSFIELD, La Mouche.

QUESTIONS ORALES 1. Pourquoi les enfants contemplent-ils leurs maisons de

poupées ? Nommez-en les pièces. 2. Nommez les meubles de ce superbe jouet. Pourquoi les

assiettes sont-elles minuscules (très petites) ?

3. Pourquoi les petites se hâtent-elles vers l’école ? 4. Commentez les trois illustrations. Que représentent-

elles ?



le lendemain matin ; un amour ; par-dessus tout ; leur joie ; de minuscules assiettes ; une exquise petite lampe

B) Complétez les phrases avec les verbes suivants.

prépare ; habille ; joue ; saute

1 – Elle ___ la poupée. 2 – Il ___ aux petites voitures. 3 – Elle ___ à la corde 4 – Il ___ la dînette.

C) Complétez les phrases avec les verbes suivants.

chantent ; rangent ; jouent ; tapent

5 – Elles ___ une jolie chanson. 6 – Ils ___ dans le ballon. 7 – Elles ___ à chat perché. 8 – Ils ___ la chambre.

Texte 22. Joyeux Noël.

1. Ce fut un joyeux Noël. Les enfants s’éveillèrent de bonne heure et sautèrent du lit


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pour se précipiter vers les cadeaux disposés au-tour de la cheminée. Chacun se mit à déballer ses paquets avec des rires et des cris de surprise. 2. « Oh ! une gare pour mon train électrique ! Justement ce que je voulais. — Une poupée qui ferme les yeux ! — Ca c’est formidable : moi qui avais tant en-vie de ce livre-là. Rien que des modèles d’avions ! 3. — Dago, mon bon chien, vois donc le beau ca-deau que t’offre François : un collier avec des clous dorés ! Tu vas être superbe. Donne la patte pour dire merci ! — Et ce paquet, pour qui est-il ? Pour moi ? Oh ! C’est de M. Rolland. Un couteau de poche à trois lames ! » Ils passèrent ainsi de bons moments à s’amuser et à admirer leurs cadeaux. 4. Les chambres étaient jonchées de ficelles, des cartes de Noël, de boites et de papiers, désordre qui faisait la joie de Dago, aussi excité que ses amis. « Qui t’as donné cela, Claude ? demanda Fran-çois, en voyant sa cousine feuilleter un livre illus-tré de belles images.

— C’est M. Rolland », dit-elle. 5. Lorsque midi sonna, tout le monde s’installa dans la salle à manger autour de la table décorée de gui et de houx. Maria servit la dinde. Elle était succulente, les gâteaux et les bonbons délicieux. Tous étaient gais ; chacun semblait heureux. « Ah ! quelle belle journée ! » se disaient les en-fants.

ENID. BLYTON, Le club des Cinq.

QUESTIONS ORALES 1. De quelle fête parle le texte ? Quand a-t-elle lieu ? 2. Qui a reçu un beau livre d’images ?

3. A qui Dago doit-il donner la patte ?


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EXERCICES SUR LE CAHIER A) Copiez la phrase suivante. La retrouver dans la lecture


« Ah ! quelle belle journée ! » se disaient les enfants.

B) Copiez les mots suivants. Les retrouver dans la lecture


succulente ; un livre illustré ; la table décorée ; le beau cadeau ; délicieux ; un joyeux Noël

C) « Ah ! quel beau jour ! » se disait Paul. Ecrivez des phra-

ses semblables avec :

1 – un beau train

2 – une magnifique fête (utilisez alors quelle)

3 – un délicieux gâteau

4 – une succulente glace

RÉSUMÉ DU TEXTE Racontez comment les enfants passent cette journée de Noël.

Thème 6. Conte de Noël

Texte 23. Le petit âne de Rouffignac.

Le petit âne de la ferme de Rouffignac a beau-coup de chagrin. Pendant des années, depuis qu’il peut se souvenir, le petit âne a toujours été très occupé. Chaque jour on l’attelait à son « charreton », on chargeait le charreton des choses les plus di-verses, les gens se serraient sur la banquette… et hu ! et hi ! on s’en allait… Mais dans la vie du petit âne il arriva un grand malheur. Le patron de la ferme de Rouffi-gnac acheta une auto : une « deux-chevaux » si pratique qu’elle servait à tous les usages, et rem-plaçait en tout le petit âne. Le petit âne n’avait jamais eu de jalousie en-vers les chevaux, ni les « deux-chevaux »… Mais il fut très malheureux d’être privé de son travail. Oh ! certes, ses maîtres l’aimaient tou-jours et pour rien au monde ne l’auraient vendu. On le laissait paître dans le petit enclos voisin de la maison, de façon à le voir des fenêtres, on lui parlait gentiment, les enfants jouaient avec lui. Quand vint l’hiver, on l’installa dans la meil-leure étable, il fut nourri de fin regain et d’avoine.


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Mais le petit âne devenu inutile n’appréciait pas ces plaisirs et les considéraient comme des marques de mépris. Il se sentait tout à coup si vieux qu’il se lais-sait mourir tout doucement au grand chagrin des enfants de la maison.

(à suivre)

EXERCICES SUR LE CAHIER A) Copiez les mots suivants.

la banquette ; des marques de mépris ; beaucoup de chagrin ; très malheureux ; tout doucement ; gentiment

Texte 24. Un petit âne bien malheureux.

Noël approchait, et c’était un si grand remue-ménage que le petit âne en percevait les échos, même au fond de son étable. Et son petit ami An-dré, qui venait lui parler souvent et lui apporter une poignée de sel, ne manquait pas de lui donner tous les détails des préparatifs de la fête. Les cousins et les cousines, et les enfants voi-sins, devaient se réunir le soir de Noël à la ferme de Rouffignac. Il y aurait une fête superbe. Le papa avait rapporté de la forêt un magnifi-que sapin qui était installé dans la grande salle avec ses fils d’argent et des ampoules de toutes les couleurs. De beaux jouets et des friandises étaient com-mandés à la ville. Mais, afin de réserver la surprise aux enfants, le papa irait les chercher au dernier moment avec la « deux-chevaux » : c’était si facile ! André savait tout cela, car sa curiosité en éveil captait tous les secrets de la ferme sans qu’on s’en doute. La veille de Noël, au début de l’après-midi, le petit âne entendit ronfler le moteur de la « deux-chevaux » qui partait pour la ville.


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Avec quel chagrin, le brave serviteur pensait aux beaux jours d’autrefois, alors qu’il avait l’honneur de transporter la précieuse charge des cadeaux de Noël. Il ressentit tant de peine qu’il se coucha sur la paille de son étable, et qu’il se prépara à mourir.

(à suivre)


un magnifique sapin ; la surprise ; la paille de son éta-ble ; des préparatifs ; une fête superbe ; sa curiosité en éveil ; la veille de Noël ; tant de peine ; les échos

Texte 25. La revanche du petit âne.

Cependant, dans la maison régnait une telle agitation, que le petit âne la percevait dans ses songes… Tous les invités étaient arrivés et s’impatientaient devant la porte de la grande salle toujours close. Les mamans qui attendaient les friandises du repas et les jouets à installer autour de l’arbre étaient au comble de l’énervement : la « deux-chevaux » ne revenait toujours pas. Tout à coup, la porte de l’étable fut brusque-ment ouverte, ramenant à la vie le petit âne qui se mourait de désespoir. Le papa entra, il secoua énergiquement le petit âne et l’emmena sous un hangar. Sans bruit, il l’attela à la vieille carriole abandonnée. Puis, à toute allure, il le fit trotter sur la route de la ville. À quelques kilomètres, ils retrouvèrent la « deux-chevaux » au bord de la route, triste et noire dans la nuit… « Misérable voiture ! fulminait le papa en transportant le chargement dans la carriole. Tu n’as vraiment pas de cœur de tomber en panne le jour de Noël. Tu n’as pas de cœur ! »


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Le petit âne avait, lui, le cœur rempli de bon-heur. Maintenant chargé des cadeaux, il trottait sur la route bien vite pour apporter la joie à ses petits amis dans sa chère maison. Le petit âne se sentait le courage de vivre en-core longtemps, simplement pour profiter de ces minutes heureuses ou l’on aurait besoin de son vieux cœur.

D’après A. FOURNIER, L’Éducation Enfantine.


la vieille carriole ; au comble de l’énervement ; tout à coup ; énergiquement ; son vieux cœur ; maintenant ; la joie ; longtemps ; le cœur rempli de bonheur

Thème 7. Brr ! Quel froid !

Texte 26. Classe d’hiver.

1. Dehors, la neige commençait à tomber en flo-cons capricieux. Elle s’amassait en ligne blanche sur les branches des arbres. Sous le regard de l’instituteur, les élèves sor-taient calmement jusqu’au seuil de la porte, puis s’ébattaient en criant. C’était la recréation. 2. Des camps se formèrent aussitôt et une ba-taille s’engagea. Les boules se croisaient au milieu des cris. L’instituteur y prit part. Le parti de Claude cédait du terrain. Il reculait vers la grille qui séparait la cour du jardin, quand il reçut une boule de neige en pleine poitrine. Il en eut le souffle coupé. Mais Claude avait vu que la boule était partie de la main de l’instituteur lui-même. Il se mit à rire de bonheur. Et la partie continua jusqu’à la fin de la re-création. 3. Vers la fin de l’après-midi, alors que la nuit tombait, traversée de rafales de neige qui tourbil-


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lonnaient en tous sens, le maître fit fermer les li-vres et les cahiers. Il dégagea de la boîte un violon qui luisait dans l’ombre comme une flamme assoupie. Il ré-unit toute la classe autour de lui, près de la fenê-tre. Tous les élèves le regardaient. 4. Il accorda l’instrument, et joua les premières mesures d’une chanson qu’il leur apprenait… A un moment, il entrouvrit la bouche, et toute la classe se mit à chanter.

D’après G. LE CLECH, Le visage des hommes.



l’instrument ; rire de bonheur ; rafales de neige; une flamme assoupie ; la recréation ; flocons capricieux


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Les dictées

Texte 1 - Pas de chance !

Au lieu de barbouiller avec cette boîte merveil-leuse, allez cueillir des haricots.

Texte 2. Premiers essais.

Marinette s’applique à dessiner l’âne. En un clin d’œil, elle fait un portrait bien peu ressemblant. L’âne demande des explications.

Texte 3. L’âne a perdu deux pattes.

Je dessine l’âne. Il pose sans bouger. Toi, tu pas-ses de la couleur pour faire le bleu du ciel.

Texte 5. Michel est-il si méchant ?

Nous ne te punissons pas, dit la maman. Mais at-tention à l’avertissement de monsieur le Direc-teur.

Texte 6. Une bonne intention.

Michel est insupportable ! Il insiste pour porter les valises, puis il pose les bagages et traverse la rue en courant : quelle imprudence !

Texte 7. Michel et son oiseau.

Les parents regardent la cage. Ils s’adressent à leurs deux enfants : « Nous remarquons comme vous soignez bien l’oiseau. »

Texte 9. Une proposition inattendue

Emmanuelle rencontre Chanterelle. La jeune femme demande à l’enfant d’enseigner. Quel grand embarras pour ce paresseux qui va devenir professeur !

Texte 10. Que va faire Emmanuel ?

Emmanuel aime mieux prendre le chemin de la forêt que le chemin de l’école. Il aime surtout en-tendre le chant des oiseaux !

Texte 11. Drôle d’école !

Emmanuel dit aux animaux : « Je pose les ques-tions, vous donnez la réponse. » Ils inclinent la tête pour dire : « Nous écoutons. »

Texte 13. L’omelette sucrée.

Pour faire un entremets, Maurice ajoute deux cuillerées de sucre à l’omelette. Sa grand-mère la mange au dessert avec des confitures. Il est au pain sec.


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Texte 14. Au rayon pour enfants.

Au rayon pour enfants les rires sonnent. Il y a là tout un pensionnat de fillettes. Elles essayent des robes, des manteaux. Elles se regardent dans la glace.

Texte 15. Céline aura une belle robe.

La maman de Céline est la couturière du village. Elle taille pour Céline une belle robe de velours rouge avec un col de dentelle.

Texte 19. Le chemin de fer mécanique.

Mon chemin de fer mécanique est un jouet admi-rable. Sa petite locomotive à ressorts entraîne quatre jolis wagons rouges et jaunes. Que je suis heureux !

Texte 20. Les poupées de Françoise.

Oh ! la jolie poupée ! Voyez son beau visage avec sa petite bouche au frais sourire et son clair re-gard ! Et quelle magnifique robe rose !

Texte 21. Une maison de poupées.

Chez ma poupée, les chambres sont minuscules, mais elles ont de vrais meubles. Les enfants pou-pées dorment au premier étage.

Texte 26. Classe d’hiver.

La neige tombe. Le vent emporte des flocons ca-pricieux qui tourbillonnent et se posent. La neige s’amasse en une molle épaisseur. La cour est toute blanche.

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Table des matières - Eklablogdata0.eklablog.com/litteratureprimaire/perso/sowandi/niv 2 - lecture... · B) Complétez les phrases suivantes avec les mots de la lec-ture. 1 – Les