Textes du journal - Lire et Ecrire6 Courrier des lecteurs Lire et Ecrire n 30 - mai 2007 Réponse à l'article paru dans le journal n 29 page 21, de novembre 2006: «Mes premières

AssociationLire et Ecrire

Journal

Journal n° 30 - mai 2007 Abonnement annuel Fr. 15.-

2Lire et Ecrire n° 30 - mai 2007

Ce journal...Ce journal...

...est écrit par les participants des cours «Lire etEcrire» pour les participants d’autres cours. Il se veutêtre un espace où chacun peut s’exprimer avec sesmots, dire ce qu’il désire en ce moment de sa vie, cequi le touche, le rassure, ce qui le fait rêver...

Vous y trouverez des textes de toutes sortes. Tousreprésentent un début de dialogue, une ouvertureplus grande: dire plus loin ce qu’on a dans le coeur etdans la tête.

D’autres vont pouvoir se reconnaître dans ces textesqui font sourire, touchent, donnent courage, invitentà écrire à son tour.

Avec sa parution deux fois par année, ce journaldonne la parole à ceux et à celles qui ne l’ont jamaiseue et permet de construire la confiance en soi sinécessaire à l’épanouissement de l’être.

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ou d’autres contributions

jusqu’au 17 septembre 2007

pour une parution dans le prochain numérode préférence par e-mail : [email protected]

ou par courrier à l’adresse suivante :

Monsieur Paulo GouveiaRte de la Villette 21

1400 Yverdon-les-Bains

Impressum

EditeurAssociation Lire et Ecrire

Rte de Domdidier 81563 Dompierre

Tél. 026 / 675 29 23E-mail : [email protected]

www.lire-et-ecrire.ch

Adresse du journal, coordinationPaulo Gouveia

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Comité de rédactionMarie-Hélène EglinJeanine Fontaine

Mariette GaiardelliMarie GanderPaulo Gouveia

Marie-Claire HenryPhilippe PoussièreBrigitte Pythoud

Page de gardePhoto: Charly Rappo

IllustrationsPhilippe Poussière

Mise en pageJeanine Fontaine

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SoutienCCP 12-16791-4

Journal Lire et Ecrire

Lire et Ecrire n° 30 - mai 20073

SommaireSommaire

Ecrivez-nous! 1

Sommaire 2

Editorial 3

Lettre ouverte à M. Poussière (Kira, Genève) 3

Courrier des lecteurs 4

Chère Maria (Zenaida, La Tour-de-Peilz) 4Cher Carlos (Chérif, La Tour-de-Peilz) 4Chère Franca (Iolanda, La Tour-de-Peilz) 5Réaction à un texte de lecteur (Kossiva, Fribourg) 5

Oser apprendre 6

Avoir la connaissance d’une ou plusieurslangues (Thoni, Lausanne) 6Notre cours (Maria Odete et Bernardo, Valais) 6Je suis gêné (Geewan, Fribourg) 7Bonjour (Helena, Sion) 7Un grand merci (Elisabete, Lausanne, Silvana,Lausanne, Mariesol, Lausanne) 8Une journée de rencontre (Fatmir, Lausanne) 9

Témoignages 10

Jonathan (Linh, Monthey) 10Mon histoire (Jeanne, Fribourg) 11

Réflexions 12

Le Petit Prince 12Pour moi, le livre «Le Petit Prince»...(Monika,La Tour-de-Peilz) 12Pas à pas (Fatima, Lausanne) 13La guerre (Woinshet, Lausanne) 13C’est déjà 2007 (Patricia, Lausanne) 14Etre aimé (Patricia, Lausanne)Qu’est-ce qui me rend heureux ? (MB, LC,KC, Delémont) 15Tous les enfants sont égaux en droit (Elina,Lausanne) 16Les enfants (Youssouf, Lausanne) 16Kif-Kif (Fatima, Lausanne) 17Tous les enfants ont le droit (Sencan, Lausanne) 17

Un brin de poésie 18

Le vent qui souffle sur ma vie 18

Contes 19

Le Petit Prince (Madeleine, La Tour-de-Peilz) 19Le Petit Prince (Carlos, La Tour-de-Peilz) 19Jonathan Livingston le goéland (Maria Isabe,Lausanne) 20

Du côté du travail 21

Activité professionnelle (Paula, Monthey) 21Histoire d’été (Catherine, Fribourg) 21

Ma vie 22

Une de mes journées (Betaneya, Lausanne) 22Ce que j’aime faire (Emilia, Fribourg) 22Mon chat, mon rayon de soleil (Rada,Martigny) 23Viper (Vanessa, Tavannes) 23Anniversaire de mariage (Dora, Genève) 24C’est moi Tina (Tina, Lausanne) 24

Vie de groupe 25

Notre première interview (Goupe de Sion) 25Réaction après lecture de la BD «Les rebellesde l’illettrisme» (Emine et Marija) 26

Au quotidien 27

Les jours de la semaine (AB, LC, MB, Delémont) 27

Ici et ailleurs 28

Yverdon-les-Bains (Travail collectif, Yverdon) 28Marina (Marina, Lausanne) 29Passion football (Nicolas, Sion) 29

Au fil des saisons 30

La canicule (Eliane, Fribourg) 30

Souvenirs 31

Histoire de chasse et de pêche (Moussa,Genève) 31Le jeu de mon enfance (Liliana, Genève) 31La poupée sans nom (Mariette, Genève) 32Quand j’étais petite (Maria, La Tour-de-Peilz) 32La sorcière (Patricia, Lausanne) 33La guerre au Liban (Elba, Lausanne) 33

Vacances 34

Les vacances (M’hamed, Lausanne) 34Vacances émouvantes (Catherine, Fribourg) 34Mes vacances (Margarida, Fribourg) 35Les vacances que moi j’ai passées au Portugal(Elisabete, Fribourg) 35

Découvertes 36

Paella pour 4 personnes 36

Jouons avec les mot s 37

Création d’une histoire composée de motsdonnés (Travail de groupe, La Tour-de-Peilz) 37

Insolite 38

La fabrique (Marie-Jeanne, Genève) 38

Nouvelles de l’Association 39

0840 47 47 47 (Brigitte Pythoud, secrétaire 39générale)

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EditorialEditorial


Lettre ouverte à Monsieur Poussière

Cher Monsieur Poussière,

Depuis que je suis les cours de Lire et Ecrire, et surtout depuis que j'aicommencé à écrire dans le Journal de l'Association, j'ai remarqué vosmagnifiques dessins.

Ainsi j'ai pris l'habitude, à chaque fois, de regarder l'illustration avant letitre pour essayer de deviner le contenu du texte.

J'ai beaucoup aimé ce que vous avez dessiné pour ma propre histoire«Une incroyable découverte».

Pour moi, comme pour d'autres personnes je pense, l'image est impor-tante. C'est comme un deuxième titre.

Je vous remercie pour la peine que vous vous donnez pour apporter unetouche précieuse et rayonnante à nos textes.

KiraSection de Genève


Courrier des lecteursCourrier des lecteurs

Chère Maria,

J'ai lu ton article et j'ai eu envie de t'écrire.

Je suis née au Cap-Vert mais je n'y ai pas vécu.

Je suis contente de savoir qu'il y a deux saisons.

J'ai été en vacances en hiver, j'ai visité des îles. J'aime les îles, je sais qu'il y ena dix, mais je n’en ai visité que trois. Moi aussi je viens de Praia. Je n'ai pas com-pris pourquoi sur ton article c'était marqué «Praira».

ZenaidaGroupe de La Tour-de-Peilz

Cher Carlos,

J'ai bien aimé ton article sur ce qui s'est passé à Istanbul lors du match retourSuisse Turquie. J'aimerais bien dire quelques mots sur ce qui s'est passé en Suisselors du match aller.

Il me semble que les spectateurs ont dûmontrer leur permis de séjour ou passeportpour acheter leur billet et regarder le match.Je ne me souviens pas, depuis que je connaisle foot, avoir vu de telles démarches saufpour réserver un billet. Ces contrôles ontsans doute provoqué la colère de certainsTurcs, et l'enthousiasme des Suisses aprèsleur qualification 06 les a rendus chaudsaussi.

Cette colère n'excuse pas ce que tu dénonces dans ton article. On se demandequelle est ou sera la position de la Fédération face à de tels évènements.

ChérifGroupe de la Tour-de-Peilz

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Courrier des lecteursCourrier des lecteurs


Réponse à l'article paru dans le journal n°29 page 21, de novembre 2006:

«Mes premières vacances en 1933»

Chère Franca,

Votre article m'a touchée et m'a fait rire.

Vous décrivez très très bien vos parentsjeunes et leur voyage de noces avecvous dans un panier à linge à l'arrière dela Topolino.

Je suis une dame italienne et pas très jeune, je me mets très bien dans le con-texte de votre histoire.

IolandaGroupe du mardi soir, la Tour-de-Peilz

Cette participante réagit à un courrier de lecteur paru dans «La Liberté» où unelectrice exprime son mécontentement par rapport à un chien non tenu en laisseet à l'attitude désagréable de sa propriétaire.

«Le propriétaire doit mettre la muselière aux chiens. Ladame aussi est méchante parce qu'elle n'entend pas ceque les gens disent.»

Kossiwa,Groupe du jeudi soir, Fribourg

Réaction à un texte de lecteur paru dans «La Liberté»


Oser apprendreOser apprendre

Avoir la connaissance d'une ou plusieurs langues

Je suis un Africain qui vit en Suisse. Ça doit faire bientôt 10 ans que je suis ar-rivé, au début de l'année 1997.

J'ai commencé par la Suisse alémanique, plus précisément à Zurich. C'était durpour moi sans un mot d'allemand en bouche. Des fois, j'évitais d'aller faire descourses à la Migros vu que je ne savais pas un mot d'allemand.

Intégration oblige, j'ai pris sur moi de suivre des cours d'allemand. Peu à peu, j'aitrouvé du boulot et ça m'a aidé à perfectionner mon allemand.

Moi, je trouve ce parcoursbénéfique dans le sens que, sije veux aller passer un week-end à Zurich, je n'ai plus lescomplexes que j'avais au début.

En résumé, je peux dire que cesdeux langues, dont j'ai la con-naissance, ça m'aide beaucoup.

ThoniCours du lundi soir, Lausanne

Notre cours

Nous sommes à Lire et Ecrire depuis septembre 2006. Nous sommes contents ducours du lundi. L'ambiance est agréable, nous apprenons à lire et écrire le françaisque nous parlions déjà. Nous sommes 6 et venons tous de pays différents: Congo,Portugal, Maroc, Cap Vert.

Maria Odete et Bernardo Section Valais, lundi soir

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Je suis gêné

Quand je suis arrivé en Suisse, je ne parlais pas français, je n'ai pas été à l'écoleen Suisse.

J'ai commencé à parler avec les amis et au travail. Je ne savais pas lire et écrire.Un copain a demandé: pourquoi tu ne vas pas prendre des cours? Je n'avais pasle temps. Il m'a dit:

- Il faut prendre du temps.

Il a téléphoné à Lire et Ecrire, il a fait un rendez-vous au restaurant Le R.D.V. J'aiété voir, elle m'a dit:

- Vous parlez bien.

J'ai répondu ça va, après elle m'a demandé d'écrire le mot Pérolles. Je ne savaispas écrire. Après j'ai commencé le cours, maintenant j'arrive à écrire quelquesmots et quelques phrases, je suis content.

GeevanFribourg, cours Alpha 2

Bonjour,

Je m'appelle Helena et je viens d'Angola.

Je suis en Suisse depuis 1996 à cause de la guerre. Je suis une mère de famillede quatre enfants. Ils vont tous à l'école.

Je ne suis pas allée à l'école et j'ai commencé les cours de Lire et Ecrire en 2003.Je vais beaucoup mieux dans ma vie sociale et je dis merci à toutes les

maîtresses! Elles ont beaucoup de pa-tience…

Encore MERCI.

HelenaSion, groupe du jeudi soir



Un grand merci

Depuis 1994, je suis en Suisse. Ça a été très difficile quand je suis arrivée à Davos:je ne savais pas l'allemand. A l'époque, je ne le comprenais pas non plus et après5 ans, je savais le parler un peu.

En 2000, je suis venue à Lausanne où j'ai connu mon mari et pour gagner un petitpeu plus d'argent, mais comme je pensais toujours à travailler, je n'avais jamaisle temps pour aller à l'école.

Maintenant, pour trouver du travail, il fautsavoir lire et écrire un peu. C'est pour ça queje suis venue au cours de Lire et Ecrire et jesuis très contente: je dis à tout le mondequ'il faut venir au cours de Lire et Ecrire!

ElisabeteCours du lundi soir, Lausanne

Je suis en Suisse depuis pas mal d’années et j’ai toujours voulu écrire le françaispour avoir moins de difficultés dans certains domaines du travail.

Je suis un cours à Lire et Ecrire et j’aimerais apprendre àécrire pour montrer que c’est possible, mais ce n’est pas de-main la veille, sinon tout va bien.

SilvanaCours du lundi soir, Lausanne

Je suis d’origine espagnole. Je vis en Suisse depuis l’année 1972. J’ai beaucoupde chance d’être ici. Je trouve ce pays merveilleux, même si mon pays memanque un peu. Maintenant, ma vie est en Suisse.

J’ai une fille qui a fait des études de médecine. Elle nevoudrait jamais partir.

Je voudrais dire merci au cours de Lire et Ecrire que jetrouve très bien.

MariesolCours du lundi soir, Lausanne

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Une journée de rencontre

Samedi passé, c'était une journée de rencontre avec des formatrices, formateurs,apprenantes et apprenants. Nous avons parlé de: Pourquoi nous sommes venusà l'association «Lire et Ecrire» et quelle est notre place?

J'ai répondu:

«Pour mieux m'exprimer, lire, écrire, aider mes enfants dans leur scolarité et pourêtre moi-même indépendant quand je reçois une lettre. J'aimerais comprendre ceque dit cette lettre».

Pourquoi ne pas apprendre quand on peutapprendre? C'est toujours utile de se com-prendre et de comprendre ce que l'on vousdit.

FatmirCours ECLER, Lausanne


TémoignagesTémoignages

Jonathan

J'écris l'histoire de Jonathan, ce n'est pas une personne, c'est un chien.

Il s'appelle Jonathan, il travaille comme guide pour une personne aveugle. Il estné dans une famille japonaise, il a quatre frères et sœurs. Il a une tache commeun oiseau sur son ventre, c'est la raison pour laquelle sa maîtresse lui a donné lenom de Jonathan, comme Jonathan le Goéland.

Pour être chien d'aveugle, Jonathan doit d'abord quitter sa famille pour aller vivredans une famille d'accueil pendant une année et être éduqué dans une école spé-cialisée. A la fin de l'année d'apprentissage, Jonathan a fait son premier stageavec M. Agida. M. Agida a perdu la vue très jeune, à cause d'une maladie, le dia-bète. Il se déplace avec une canne, mais maintenant, il est heureux de pouvoircompter sur Jonathan. Grâce à lui, il peut retourner aux endroits qu'il a aimés etretrouver des souvenirs, des bruits, des parfums de sa jeunesse d'étudiant.

Quelques années plus tard, M. Agida est malade. Il sait qu'il va mourir. Il a enviede voir le soleil se lever depuis un endroit qu'il a beaucoup aimé quand il étaitjeune.

Il dit à Jonathan: «Avant de perdre la vue, je venais tous les dimanches ici poursentir le soleil se lever, maintenant, c'est la dernière fois ...»

Ils arrivent tous les deux sur place, mais M. Agida ne sait pas qu'il y a maintenantbeaucoup de nouvelles maisons qui cachent les rayons du soleil ... Jonathan estintelligent, il conduit M. Agida un peu plus loin et M. Agida sent la chaleur du soleildanser sur son visage.

Après cette promenade, M. Agida est hospitalisé et Jonathan rentre à l'école pourattendre son maître. Mais M. Agida décède; Jonathan, qui est maintenant unvieux chien, retourne dans sa famille d'accueil pour y prendre une retraite bienméritée.

LinhCours du mardi après-midi, Monthey

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TémoignagesTémoignages


Mon histoire

Je m'appelle Jeanne et suis une Camerounaise de 28 ans. Je vous raconte l'his-toire de ma venue en Suisse.

Le 22 août 2004, je suis venue rejoindre mon mari et je me retrouve dans un paysque je n'ai jamais connu et j'ai été surprise de tout ce que j'ai pu voir. En plus dema grande surprise, j'étais en même temps curieuse de découvrir tout ce quim'attendait. Et j'étais fatiguée du voyage et traumatisée de cette chose qui m'aconduite dans les airs jusqu'en Suisse. J'étais mal dans ma tête et je pensais àma famille que j'ai laissée en Afrique. Et en même temps très contente de retrou-ver mon cœur. J'étais aussi très contente de faire la connaissance de ma belle-famille et de ses amis. J'étais très émue de cet accueil, par toutes ces personnes

si chaleureuses et sicurieuses de tout savoir surmoi et sur l'Afrique.

JeanneGroupe du lundi matin,

Fribourg


RéflexionsRéflexions

Le Petit Prince

J'ai trouvé cette histoire très touchante et très belle car elle représente ce qu'il ya de plus beau: la pureté de l'enfant. Le petit prince découvre les planètes commel'enfant découvre le monde avec sa curiosité, son imagination. Les enfants ont be-soin qu'on leur explique les choses pour comprendre. Ils voient la vie belle et sim-ple, tandis que l'adulte n'a pas toujours le temps pour l'enfant et se compliquesouvent la vie. Comme disait le petit prince: «Les hommes, ils s'enfournent dansles rapides mais ils ne savent plus ce qu'ils cherchent».

Finalement, on est de passage sur cette terre comme l'était le petit prince sur sesplanètes. Si seulement on pouvait être plus vrai, plus simple, plus pur comme lesenfants. Si on pouvait accorder plus d'importance aux choses essentielles de lavie, le monde serait meilleur.

Comme le secret très simple durenard qui est l'ami du petitprince: «On ne voit bien qu'avecle cœur, l'essentiel est invisiblepour les yeux».

MariaLa Tour-de-Peilz

Pour moi, le livre «Le Petit Prince» est une jolie histoirepour les petits et les grands.

Le petit prince est un livre assez facile à lire.On peut aussi apprendre beaucoup de jolis mots.Je recommande de lire ce livre aussi aux étrangers.

A l'époque, ce livre n'était pas intéressant pour moi.Je croyais qu'il était seulement pour les enfants.Je pensais que le petit prince n'était pas drôle et long.

Je ne voulais pas le lire car je ne le connaissais pas.Mes amis ne voulaient pas me raconter cette jolie histoire.Tous les jours, je le voyais ce livre, chez ma voisine de classe.Un jour, j'ai décidé de m'acheter le livre.En me promenant au bord du lac, j'aitrouvé ce livre par terre.Enfin, j'étais heureuse de pouvoir lelire.

Monika Groupe de la Tour-de-Peilz

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Pas à Pas

Dans le parcours de notre vie, nous sommes confrontés à plusieurs changements,habituels ou inhabituels, dans l'objectif d'apprendre jour après jour. Il fautquelques mois de gestation au futur nouveau-né pour apprendre les mouvementsnaturels pour son développement, qui finira après neuf mois. Après notre nais-

sance, nos parents, ou la personne respon-sable de notre éducation, se chargeront denous faire connaître par le toucher, le re-gard et notre voix, pas à pas, une vie pleinede mouvements et de communication.C'est en grandissant que nous serons unadulte plein d'énergie et de savoir.

Fatima Cours ECLER, Lausanne

La guerre

A mon avis, la définition de la guerre est que quelqu'un veut tout pour lui toutseul. Avoir le pouvoir sur le monde, être puissant, heureusement ce n'est pascomme ça: les peuples de tous les pays n'acceptent pas de vivre cette situation.Certains conflits posent beaucoup de problèmes qui peuvent amener jusqu'à laguerre: par exemple la religion, dans certains pays le droit de la femme, leslangues, les minorités, certaines ethnies, la liberté d'expression (le droit de par-ler et écrire librement) etc.

Dans notre monde, est-ce que l'on peut passer un jour sans entendre parler de laguerre? Non et je me demande pourquoi? Est-ce que l'on est trop égoïste ou bienle monde n'est pas fait pour la paix?

Ce n'est pas agréable de voir des gens qui pleurent, des enfants qui perdent leurfamille ou de perdre quelqu'un qui nous est très cher.

En tout cas, dans notre monde, l'être humainn'a aucun respect. Quel malheur et quelletristesse pour les peuples qui le subissent dejour en jour!

WoinshetCours ECLER, Lausanne



C'est déjà 2007

Chaque année, la veille de Nouvel An,je me souviens de ce que je pensaisavant l'an 2000.

Nous avons tous vécu une forme dephobie, de peur. Qu'est-ce qui va nousarriver avec le changement de date1999-2000? Nous avons pu lire dans les journaux, sur Internet, nous avons en-tendu à la télé, à la radio, que ce changement de date va nous amener une ca-tastrophe, que les ordinateurs ne fonctionneraient plus, que les caisses et toutesles autres choses électroniques seront complètement bloquées. Notre argent seraenfermé dans la banque; nous ne pourrions plus le retirer, par exemple, faire au-cune opération bancaire. En gros la fin du monde était très proche.

Aujourd'hui, nous sommes bien le 11 janvier 2007, sept ans plus tard, le mondeest toujours à sa place: on a le jour et la nuit, il y a des naissances et des mortset j'espère, je rêve, que ça continue ainsi.

AgnieszkaCours ECLER, Lausanne

Etre aimé

Un enfant a besoin d'amour surtout en étant petit.

Il a besoin d'amour pour se construire.

C'est avec l'amour que l'enfant va se sentir rassuré.

Il doit comprendre que l'amour naît, se donne et se partage. Se sentir aimé c'estmagique. L'amour ne coûte rien et ça soigne les peines, soulage les douleurs.

Un enfant qui n'a pas d'amour est un enfant tristeet pauvre. L'amour est une richesse à la portée detous.

L'amour ce n'est pas que des paroles, un enfantdoit concevoir que s'occuper de lui, le corriger, legronder c'est aussi l'aimer.

PatriciaAtelier ECLER, Lausanne

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k Je me sens bien aux cours Lire et Ecrire.

k J'aime mon travail.

k J'aime aller à Montreux.

M.BGroupe du mardi, Delémont

Qu'est-ce qui me rend heureux ?

k Je me sens bien quand je vais marcher dans la forêt.

k Avoir un travail fixe.

k Faire des loisirs avec ma famille.

k Et bien manger avec des copains.

A.BGroupe du mardi, Delémont

k J'aime venir aux cours pour améliorer mon français.

k J'aime mon travail de paysagiste.

k J'aime faire du jardin.

k J'aime m'occuper de ma famille.

L.CGroupe du mardi, Delémont

k J'aime travailler avec mon papa.

k J'aime tondre le gazon.

k J'aime promener mon lapin.

k J'aime déménager.

k J'aime les crêpes.

k J'aime les frites.

k J'aime aller au bowling.

k J'aime voyager.

k J'aimerais être paysagiste ou cantonnière.

K.CGroupe du mardi, Delémont

Texte de la fille d'un apprenant venue aux cours pour voir ce que son papa y fait.



Tous les enfants sont égaux en droit

Oui, les enfants ont le droit d'être aimés parce quel'amour les aide à se construire. Les enfants ont ledroit de manger, de jouer pour pouvoir grandir. Ilsont le droit aussi de faire des bêtises et des erreurs.Pour qu'on puisse les éduquer, ils ont le droit d'avoir un toit pour dormir. Ils ontle droit d'aller à l'école pour apprendre à lire, écrire, s'exprimer et être entendus.Les enfants ont le droit au respect de leur corps, le droit aux soins, le droit d'êtreregardés comme des enfants et surtout le droit à l'égalité car pour moi le mondesans égalité c'est comme une marche en arrière.

ElinaAtelier ECLER, Lausanne

Les enfants

Pour moi tous les enfants ont les mêmes droits.

Je trouve qu'il n'y a pas quelque chose de plus beauqu'un enfant heureux.

C'est surtout le droit aux soins qui m'a touché parce que si on regarde des esti-mations de Médecins sans frontières, un enfant meurt chaque 4 secondes dans lemonde de paludisme ou de tuberculose.

Cela me rend triste et je trouve que c'est horrible que cela ar-rive encore en 2007 avec tous les médicaments dont le mondedispose aujourd'hui.

Quand on a la santé tout est possible. J'espère que les paysriches savent qu'il y a encore des efforts à faire.

YoussoufAtelier ECLER, Lausanne

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Kif - Kif

Dans la vie chaque enfant du monde a le droit:

k De recevoir les soins nécessaires.

k De manger.

k De jouer.

k D'aller à l'école.

k D'être aimé.

k D'être entendu.

k De s'exprimer.

k D'avoir un toit pour dormir.

Fatima Atelier ECLER, Lausanne

Tous les enfants ont le droit :

k De grandir.

k A l'égalité.

k De dormir.

k Au respect de leur corps.

k D'être aimé et recevoir de l'amour.

k D'aller à l'école.

k De jouer.

SencanAtelier ECLER, Lausanne


Un brin de poésieUn brin de poésie

Le vent qui souffle sur ma vie

Ma vie, c'est comme les feuilles sèches qui vont où le vent les pousse. J'ai déjàvolé dans le monde des illusions, où toutes les choses sont jolies, peut-être quec'était le vent le plus fort de ma vie, pour me faire aller. Mais une fois, il a perdula force et, lentement, il m'a laissée tomber dans des chemins où je me suis trou-vée perdue, sans savoir comment me retrouver. Là, j'ai arrêté de voler et décidéde marcher. Ce chemin était dur et obscur, et j'ai pensé que je ne trouverais plusjamais la sortie.

Entre-temps, j'ai entendu une voix basse qui commençait à me guider. Je nesavais pas pourquoi suivre cette voix que je ne connaissais pas. Mais après, j'aicommencé à comprendre, c'était lui, le connaisseur de toutes les choses, de tousles chemins, le connaisseur du bon gré et du mal gré; il avait dit : «Je t'avais bienprévenue, au plus profond de ton cœur, et avoir peur, ça ne fait pas partie de toi…»

J'ai médité sur les mots qu'il avait dits, et là j'ai trouvé une lumière, j'ai apprisque la sortie était tout le temps devant moi, tout commençait à être clair… Il étaittoujours à côté de moi, c'était même lui, le vent qui souffle sur ma vie…

FlaviaGroupe du jeudi soir, Fribourg

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ContesContes


Le Petit Prince

Le petit prince, un jeune homme, décida de partir à l'aventure.

Il avait été très déçu de sa planète, personne n'avait réussi à décrire son dessin.

Un jour d'hiver, le petit prince partit en voyage. Il voulut connaître d'autresplanètes du système solaire et voilà que l'aventure commença! Il se fit pleind'amis, mais les uns plus bizarres que les autres. Il connut des planètes très pe-tites et enfin il arriva sur laterre, la plus grande desplanètes. Sur la terre, il décou-vrit plein de gens géniaux, in-téressants et très sympa-thiques. Evidemment, il croisaaussi des gens bizarres sur laterre.

CarlosGroupe de La Tour-de-Peilz

Le Petit Prince

Le Petit Prince, c'est l'histoire d'un petit garçon qui voyageait à travers lesplanètes en essayant de découvrir ce qui se passait dans chacune d'elles et quelgenre de personne les habitait.

A chaque fois qu'il essayait d'entrer en relation avec des grandes personnes, il sesentait souvent incompris.

Il se servit de ses dessins pour exprimer son désir de devenir peintre. Après avoirconstaté un absolu désintérêt des grandes personnes pour ses dessins, il décidade s'intéresser à d'autres sujets tels que la géographie ou l'histoire.

Et c'est ainsi qu'il continua à parcourird'autres planètes et fit plein de ren-contres.

Madeleine La Tour-de-Peilz


ContesContes

Jonathan Livingston le goéland

Jonathan le goéland n'était pas un oiseau comme les autres. Pendant que lesautres mangeaient, il s'aventurait à voler.

Ses parents étaient inquiets car il n'avait plus que des plumes et des os.

Un jour, il est resté au port pour faire plaisir à ses parents mais se bagarrer pourmanger, ce n'était pas son truc.

Alors, il est parti vivre de nou-velles aventures: voler toujoursplus haut. Il voulait prouver queles goélands pouvaient faire pleind'autres choses que rester auport à attendre l'arrivée desbateaux pour manger.

Quand il a voulu expliquer auxautres qu'il était possible de voler,ils ne l'ont pas cru. Alors il planede nouveau, en solitaire, au-dessus de l'océan.

Maria IsabeCours ECLER, Lausanne

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Du côté du trDu côté du traavvailail


Activité professionnelle

Je me présente, je m'appelle Paula. J'ai 19 ans et je suis Bolivienne.

Depuis un an et deux mois, je travaille comme stagiaire dans le service de l'ani-mation du home pour personnes âgées «Les Tilleuls» à Monthey. Je collabore aveccinq animatrices et un animateur. Nous sommes une bonne équipe et j'ai vraimentdu plaisir à travailler avec eux.

L'animation fonctionne avec un programme journalier et mensuel. Il peut s'agird'un atelier de bricolage, d'une partie de cartes, ou de jeux de société. Il y a aussila gymnastique douce et le chant, un mini-loto, l'atelier réveil-mémoire, ou encorela peinture, ainsi qu'une rencontre avec un animal, un chien. Tous les jours, il y a

un atelier à programmer àchaque étage.

J'ai gagné progressivement laconfiance de l'équipe et, avecle temps, je suis devenue laresponsable des différentesactivités. Je m'occupe desateliers dans l'unité, descartes et cadeaux pour lesrésidents, des cartes de bien-venue et je participe pratique-ment à tous les ateliers pen-dant la semaine.

Pendant l'été, il y a des sorties en bateau et l'hiver, on mange de la fondue ou desraclettes.

En fait, nous mettons tout en œuvre pour le bien-être des résidents.

Paula, Section Monthey, lundi soir

Histoire d'été

Pendant tout le mois d'août, j'ai gardé deuxenfants âgés de 17 ans et 4 ans chez moi,Samuel et Eclat. J'ai profité du temps commeje le souhaitais. Ils sont partis pour la rentréede l'école. Et mon cœur est rempli de bon-heur.

CatherineGroupe du lundi matin, Fribourg


Ma vieMa vie

Une de mes journées

Je me lève à 6H00 pour me préparer à aller au travail ou accompagner mes en-fants à l'école.

Les jours où je vais au travail, la première chose que j'ai à faire, c'est préparer ouregarder ou contrôler le sac de mon fils et sortir ses habits par rapport au tempsqu'il fait. Après je règle son réveil, je prends mon sac et je quitte la maison pouraller au travail.

Selon mon programme, il y a des jours où j'ai la possibilité de retourner à la mai-son à midi, de commencer à préparer le repas de midi et aussi le souper pour lesoir, parce que je dois retourner au travail pour 17H00 et finis à 21H00.

J'ai aussi des études à côté. Je dois avoir le temps d'étudier. Là, je le fais souventle soir après avoir mis au lit mes enfants. Même si je suis fatiguée, j'ai la volontéde continuer mes études. Je vois que j'ai beaucoup de difficultés à écrire le

français, alors je mesuis dit que je doischercher une écolepour m'aider à ap-prendre le français.

Voilà pourquoi je metrouve dans une écolequi s'appelle Lire etEcrire.

A suivre...

BetaneyaCours du lundi soir, Lausanne

Ce que j'aime faire

Au printemps j'aime beaucoup faire du jardinage,mettre des fleurs partout, mettre des géraniums,tulipes, bégonias, roses, iris, couper le gazon.

EmiliaGroupe du jeudi soir, Fribourg

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Ma vieMa vie


Mon chat - Mon rayon de soleil

D'abord, j'aimerais vous dire que, jusqu'à mon mariage, je pensais que je n'aimaispas les chats.

Quand je me suis mariée, je ne savais pas que, pour moi, c'était aussi dur de vivreavec un chat. Ce n'est pas que je n'aimais pas les chats, non !

C'est que je n'étais pas habituée à cet animal et je peux vous dire que Caramel(nom de mon chat adoré) me détestait.

Il faisait toutes sortes de bêtises pour m'énerver.Quand je me préparais pour sortir, il faisait pipi dansmes chaussures. Quand je changeais le lit, il faisait pipisur le lit … Il était jaloux parce qu'avant il habitait seulavec mon mari.

Petit à petit, nous nous sommes habitués l'un à l'autre.Chaque soir, il dort avec moi.

Je ne pourrais pas écrire en dix pages combien j'aimemon chat. Ce n'est pas de l'amour entre mon chat et

moi, c'est quelque chose de bien plus fort.

RadaGroupe de Martigny

Vanessa, qui travaille dans un atelier protégé, a lu le journal des apprenants et avoulu participer en nous envoyant un article.

Viper

Je vais vous présenter Viper mon chat. Il est gris et noir, un peu blanc.Viper est un chat très rigolo.Maman et moi avons décoré la maison pour Noël.Viper a fait le fou et a touché les petites lampes avec ses pattes.Maman a dit:- Non! Le chat! J'ai rigolé…

VanessaAtelier de formation, Tavannes.


Ma vieMa vie

Anniversaire de mariage

Notre 40ème anniversaire de mariage a été très sympa.

Direction «Les Diablerets»: nos grosses chaussures aux pieds, nous découvronsce joli village avec sa rivière et son pont refait à neuf.

Cela grimpe pas mal à travers la forêt; nous ne manquons pas de humer la bonneodeur des sapins. Nos poumons se dégagent et la marche devient plus facile.

Après cette belle randonnée, nous choisissons une bonne table pour notre faim deloup.

DoraCours du mardi, Genève

C'est moi Tina

Je m'appelle Tina et je suis arrivée en Suisse en 1988. C'est un pays que j'aimebeaucoup. Ça m'a beaucoup apporté dans ma vie privée et professionnelle.

Je suis d'origine portugaise. J'ai 2 enfants: un de 15 et une de 13 ans, un garçonet une fille.

Je travaille dans un EMSdepuis 6 ans. Dans ce tra-vail, j'aime le contact avecles résidents et les col-lègues.

J'aimerais bien apprendre àécrire le français.

TinaCours ECLER, Lausanne

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Vie de groupeVie de groupe


Notre première interview

Comme chaque mardi après-midi nous nous réunissons, trois élèves et notre for-matrice. Nous ne sommes jamais le même nombre, mais ça ne nous dérange pas.

La dernière fois nous avons parlé de préparer un article pour le Journal des par-ticipants. Nous avons proposé une interview avec notre formatrice. Nous lui avonsdemandé si elle était d'accord. Elle a dit «oui».

Elèves : Qui vous a proposé ce travail?

Formatrice : C'est moi qui suis venue à l'Association demander si je pouvais être utile.

Elèves : Comment était votre première impression?

Formatrice : Le premier cours m'a beaucoup plu.

Elèves : Qu'est-ce que vous avez fait comme formation?

Formatrice : J'ai eu sept journées de cours à Lausanne et j'ai dû écrire un rapport de stage.

Elèves : Et après?

Formatrice : J'ai dû préparer quelques cours sous la supervision de ma responsable.

Elèves : Est-ce que vous êtes contente de nous et de votre travail?

Formatrice : Oui, ça me plaît beaucoup. D'autant plus que j'apprécie d'animer un groupe comme le vôtre, car vous êtes très sympathiques et motivés, l'ambiance dans votre groupe est très agréable.

Elèves : Nous vous remercions pour votre patience, votre motivation et votre gentillesse.

Groupe de SionJanvier 2007


Vie de groupeVie de groupe

Réaction après lecture de la BD «Les rebelles de l’illettrisme»

Quand j'étais petite, notre maison était la plus loin du village et de l'école aussi.

Je suis l'aînée de ma famille.

Quand j'avais sept ans, mon papa et ma grand-mère n'étaient pas d'accord que jecommence l'école, parce qu'ils n'y étaient pas allés, eux.

Quand il était soldat, mon papa a un peu appris.

Mais ma mère, elle, veut que j'aille à l'école parce qu'elle sait que c'est très impor-tant.

Et j'ai eu de la chance d'aller à l'école grâce à ma maman.

Il ne faut pas oublier, cependant, une chose importante: ce n'est pas l'écriture quifait la valeur d'un homme.

EmineGroupe de Morges

Nous avons fait circuler la BD de Lire et Ecrire de Belgique et chacun l’a lue chezsoi. Puis des apprenants ont souhaité s’exprimer sur cet ouvrage, soit par un té-moignage qui fait écho à ce que raconte la BD, soit par un résumé d’une partiede l’histoire qui les a particulièrement touchés.

Elle s'appelle Christine.

Sa mère est alcoolique et son père ne travaille pas.

Elle a aussi une sœur.

Sa mère est tombée malade. Et elle a été obligée de travailler à la maison, faireà manger, nettoyer...

Elle n'avait pas le temps pour aller à l'école et pas l'argent non plus.

Elle ne savait pas écrire ni lire.

Plus tard, elle a commencé à chercher de l'aide pour lire et écrire. Elle ne pouvaitpas trouver du travail et elle a commencé l'école.

Elle se demande pourquoi ses parents n'ont jamais pensé à elle et à sa sœur.

Pourquoi ils ne l'ont jamais envoyée àl'école?

MarijaGroupe de Morges

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AAu quotidienu quotidien


Lundi je donne les fonctions de travail.

Mardi je suis à l'association Lire et Ecrire.

Mercredi je réserve l'hôtel et le restaurant.

Jeudi je pars à Montreux pour la foire dumarché de Noël.

Vendredi je vais au loto du Val Terbi.

Samedi je suis aux commissions pour les cadeaux de Noël.

Dimanche je suis au marché de Noël.

Les jours que je préfère sont les vacances car ces jours-là, on ne m'appelle pasen urgence pour le travail.

M.BGroupe du mardi, Delémont

Les jours de la semaine:

Lundi je ne sors pas de la maison.

Mardi je vais aux cours.

Mercredi je joue aux cartes.

Jeudi je vais marcher dans la forêt.

Vendredi je vais boire un verre au restaurant.

Samedi je vais faire des courses.

Dimanche je me repose.

Le jour que je préfère est le samedi car ce jour-là, je ne dois pas travailler parceque c'est congé.

A.BGroupe du mardi, Delémont

Lundi je vais chercher le stock de bois pour la semaine.

Mardi je vais aux cours Lire et Ecrire.

Mercredi je fais des rapports de travail.

Jeudi nous contrôlons les routes.

Vendredi je vais boire des verres chez les copains.

Samedi je nettoie les lapins de mes enfants.

Le jour que je préfère est le vendredi car c'est le dernier jour de la semaine.

L.CGroupe du mardi, Delémont


Ici et ailleursIci et ailleurs

Yverdon-les-Bains

Nous aimons beaucoup la ville d'Yverdon. C'est une petite ville accueillante etagréable à vivre. On peut se déplacer à divers endroits à vélo, à pied, en train,en bateau.

Dans la vieille ville, il y a des rues sans circulation. On trouve le marché deux foispar semaine, le mardi et le samedi. Il y a un château du treizième siècle avecdeux musées qu'on peut visiter, le musée d'histoire et le musée de la mode.

Tout près du château, il y a un autre musée qui s'intéresse à la science fiction,c'est la Maison d'Ailleurs.

Yverdon se situe entre le Jura vaudois et le lac de Neuchâtel. Il y a une belle plagede sable fin et des grands espaces verts et ombragés qui invitent au sport et à ladétente. On peut faire des grillades.

De belles balades sont à faire jusqu'à Grandson ou Yvonand. Il y a par exempleChamp-Pittet, une réserve naturelle dans les marais. C'est un endroit merveilleuxoù la faune est protégée. On trouve un restaurant et un petit musée où sont ex-posés des insectes et d'autres animaux. Le matin de bonne heure, on aperçoittoutes sortes d'oiseaux.

Yverdon a aussi un cen-tre thermal. C'est l'en-droit idéal pour se re-laxer dans des piscineschaudes avec des bulles.On peut aussi faire desmassages, des cures debeauté, du sauna et duhammam. Il y a mêmeune salle de muscula-tion, bref tout pour serefaire une santé.

A la périphérie d'Yverdon, il y a la zone commerciale de Chamard. On y trouve laposte, de nombreux magasins, un Mac Donald's, des bars et une disco. Le petittrain qui monte à Sainte-Croix a aussi un arrêt dans cette zone.

Sainte-Croix est une commune de 4300 habitants qui se trouve à 20 kilomètresd'Yverdon. A Sainte-Croix, nous avons une fabrique de boîtes à musique pres-tigieuse, seul fabricant au monde. On les appelle les «Artisans du rêve», ce quifait la fierté des habitants.

Je vous invite à venir en famille découvrir le musée du CIMA ainsi que le muséeBaud à l'Auberson et d'autres artisans. De plus, à Sainte-Croix, nous avons un belautomne avec beaucoup de soleil. C'est un petit paradis où il fait bon vivre.

Venez tous visiter ces deux charmantes petites villes !

Bakary, Lakpa, Rosalie, Victoria, Asitha, Paula, Marinette.Travail collectif effectué par le groupe du mardi soir à Yverdon

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Ici et ailleursIci et ailleurs


Marina

Je viens de la Colombie. Chez moi, on adeux saisons: l'hiver et l'été. Il pleut maisil ne neige pas. C'est un pays très beaumais il est trop dangereux, c'est pour çaque moi, je suis venue en Suisse.

Maintenant, je suis très contente. Ici,j'aime les gens: ils sont très gentils. J'aimela neige, mes enfants aussi. Nous sommescomme chez nous. Quand je rentre, je suis«une étrangère».

Aujourd'hui je veux dire merci à tout le groupe de Lire et Ecrire.

MarinaCours du lundi soir, Lausanne

Passion football

J'aimerais vous parler du football, un des plus beaux sports qui animent les pas-sions de beaucoup de supporters.

Je suis né en Italie, le pays du football par excellence!

C'est presque une religion. On en parlepartout, à la télévision, à la radio etsurtout dans la rue où l'on voit encores'improviser de petits matchs entre en-fants et grands enfants.

Déjà petit garçon, on apprend à con-naître ce sport le plus souvent avec sonpapa ou avec son grand frère.

Et puis, en grandissant et en jouant, onse passionne pour une grande équipe

qu'on soutiendra pour toujours, peu importe les résultats!

J'ai eu la chance de voir avec mes yeux la Squadra Azzura (équipe d'Italie) gag-ner à deux reprises le Mondial (total quatre) la dernière fois en Allemagne en2006…

En voyant lever la coupe du championnat du monde, c'est le délire total d'un pas-sionné…

Vive le ballon rond! Vive le football ! Et que tout le monde profite de ces momentsmagiques!

NicolasGroupe du jeudi soir, Sion


AAu fil des saisonsu fil des saisons

La canicule

Assise sur un banc délavé par le soleil et entouré de deux lauriers, je cherche etje goûte le léger vent chaud venant de la mer. En face de moi, l'ombre des lauriersde deux mètres de haut m'est salutaire par cette journée caniculaire. Seul endroitoù l'air étouffant de cet après-midi du mois de juillet dans le midi de la France estrespirable.

Je lève la tête, je tends le cou, j'ouvre les bras en éventail pour sentir et apprécierl'air quoique pas très frais mais quand même bienfaisant sur mon corps brûlant.

A côté de moi, une canette de Coca-Cola glacé me rafraîchit la gorge entrequelques pages du livre «Madame Lotti» et je pense qu'elle aussi souffre de lachaleur, dans son pays d'adoption, la Côte-d'Ivoire.

Ça et là quelques fleurs de lauriers allant du rose pâle au blanc voltigent commedes papillons. Elles atterrissent sur un sol tiède pour ensuite flétrir rapidement parleur fragilité et par la chaleur.

Unique refuge de fraîcheur pour ôter un peu de ma moiteur.

Malgré cette chaleur torride, la terre nous fait don de ce dont nous avons besoin,si l'on fait l'effort de chercher.

ElianeGroupe du lundi matin, Fribourg

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SouvSouvenirsenirs


Histoire de chasse et de pêche

Quand j'étais enfant, en Côte d'Ivoire, j'aimais beaucoup aller à la pêche et à lachasse avec mes amis. On partait pêcher les poissons au bord de la lagune et onfaisait la chasse aux oiseaux dans les petits bois du voisinage.

L'un de mes amis s'appelait Moussa comme moi-même.

Il était plus adroit que nous tous. Il était tellement habile à la chasse que parfois,il te disait: «Regarde cet oiseau! Va le chercher!»

Mais avant que tu n'arrives, il avait déjàtué l'oiseau avec son lance-pierre.

A la fin de la journée, on ramenait notrebutin à la maison. Mais les parents s'yopposaient souvent. Alors, en cachette,nous préparions gibier et poissons afinde les manger.

MoussaGroupe du lundi, Genève

Le jeu de mon enfance

Quand j'étais enfant au Pérou, j'aimais à rester après la sortie de l'école pourjouer avec mes copines à un jeu dont j'ai oublié le nom.

Pour jouer, il fallait deux personnes, une petite balleen caoutchouc et quelques cailloux.

On mettait les cailloux par terre, sur le trottoir bienlisse. Le jeu consistait à lancer la balle en l'air, sedépêcher de ramasser les cailloux en faisant claquerles doigts et rattraper la balle avant qu'elle ne tombe.Si on ratait son coup, c'était à l'autre de jouer. C'étaitcomme ça qu'on jouait pendant des heures et desheures.

Combien de fois il faisait déjà nuit quand je rentrais à la maison. Souvent, je ren-contrais Maman sur le chemin et dès que je la voyais, je partais en courant pourretarder la punition. De toute façon j'y avais droit à mon retour! Mais malgré ça,le lendemain, ça recommençait.

LilianaGroupe du lundi, Genève


SouvSouvenirsenirs

La poupée sans nom

Quand j'étais enfant, ma famille n'était pas assez riche pour nous acheter desjouets. Quand ma mère avait le temps de nous faire une poupée en chiffon, c'é-tait la grande joie, la fête !

Un jour, je cherchais quelque chose pour jouer et par hasard, mon regard esttombé sur une pierre, à la forme d'une courgette. Elle pesait au moins trois kilos.

A partir de ce jour, elle est devenue mapoupée. Je l'habillais avec des vieux chif-fons. Je la promenais dans le jardin et lamettais coucher dans ma cabane.

Celle-ci consistait en un vieux pied de vignegrimpante formant une voûte bien garniegrâce à son épais feuillage. C'est là où jepassais mes journées à jouer à la poupéesans nom. Et souvent, quand je la manipu-lais, elle me tombait sur les pieds.

C'est pour cela qu'aujourd'hui j'ai de vilains orteils…

MarietteSection de Genève

Quand j'étais petite…

Quand j'étais petite, je vivais dans un petit village à la campagne où tout le mondese connaissait.

Les gens étaient beaucoup plus unis, plus proches les uns des autres, plus solidaireset ils s'entraidaient entre eux.

A cette époque, les personnes lais-saient leurs portes ouvertes quandelles partaient dans leurs occupationset personne ne touchait à rien.

Les gens se faisaient confiance.

Les enfants jouaient tout le temps de-hors ensemble ou seuls car il n'y avaitpas de danger et ils avaient beaucoupplus de liberté.

MariaGroupe de la Tour-de-Peilz

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SouvSouvenirsenirs


La sorcière

La sorcière est dans l'étagère, elle me fait peur…

Elle est si hideuse, quand je vois ses yeux rouges qui pénètrent mon âme, jetremble….

Dans la chambre d'à côté, mes frères sont en train de peindre un tableau. Je lesentends rire, ils doivent se dépêcher parce que l'école commence dans une demi-heure.

Je retourne dans la chambre où se trouve cette chose qui m'effraye depuis silongtemps…

Je ne sais pas pourquoi j'y retourne, si j'aila chair de poule chaque fois que je con-temple son visage; son nez, sa bouche etle pire de tout son grain de beauté poilu.

Mes frères partent à l'école je reste seule…

Convaincue que si je reste seule je vaishurler.

Je prends mon sac et m'en vais dans larue.

PatriciaAtelier ECLER, Lausanne

La guerre au Liban

Moi et mes enfants, nous sommes partis en Syrie pour les vacances.

Quand on était là-bas, après une semaine, il y a eu la guerre au Liban et en Israël,nous étions près de la frontière. Nous avions peur des bombardements d'Israël.

J'aurais aimé partir mais mal-heureusement nous n'avons pastrouvé de place dans l'avion. Nousavons dû rester jusqu'à la fin denos vacances mais nous avons eupeur.

EblaAtelier ECLER, Lausanne


VVacancesacances

Les vacances

Cher Pascal,

Je veux te raconter mes vacances de cet été. J'ai été dans le sud de la France avecdes amis. On a passé de bons moments. Chaque matin, on a pêché des poissons,au bord de la mer. Le soir, on a organisé un tournoi de football. On a fait un beauvoyage, on a vu de jolis paysages. Ça fait plaisir, on s'est défoulé et on a profitéun peu de la vie.

J'espère que l'été prochain tu viendras avec nous.

Salutations.

M'hamedCours ECLER, Lausanne

Vacances émouvantes

J'ai passé avec mon mari une semaine de vacances à Rhodes. Durant ces vacancesinoubliables, j'ai remarqué les choses suivantes: les gens sont très ouverts et ac-cueillants. J'ai été étonnée de la circulation. Il y a beaucoup de voitures et de busmais pas de passages pour les piétons. Les conducteurs ne respectent pas les pié-tons. Le paysage est magnifique. Le climat est agréable. J'espère pouvoir y re-tourner un jour.

CatherineGroupe du

lundi matin,Fribourg

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VVacancesacances


Mes vacances

Cette année, je suis partie en vacances chez moi au Portugal, pour rendre visiteà ma mère et ma soeur Rosa. Je suis partie seule et je ne pouvais pas resterlongtemps parce que mon mari est resté avec nos enfants. Ça m’a fait un grandplaisir de revoir ma mère, car depuis 8 an elle est au lit. J’ai l’impression qu’ellem’a reconnue parce que son regard m’a dit quelque chose.

Après 4 jours, je suis partie pour rejoindre ma famille qui avait aussi besoin demoi. Mes chers enfants sont restés seuls avec papa, ce qui n’est pas toujoursfacile. Moi aussi je m’ennuie sans les enfants. Je rêve d’aller à la mer, à la pllage,surtout pour eux car ils aiment beaucoup l’eau salée. Et c’est comme ça que mesvacances sont passées vite.

MargaridaGroupe du lundi matin, Fribourg

Les vacances que moi j'ai passées au Portugal

J'ai été très contente avec toute la famille. A la fin de l'année, j'ai fait une fêtepour toute la famille. Les autres jours, j'ai beaucoup dormi, marché, mangé. Le 6janvier, je suis retournée en Suisse et j'ai repris le travail.

Elisabete,Groupe du jeudi soir, Fribourg


DécouvDécouvertesertes

Paella pour 4 personnes

4 tasses à café de riz Vialone1 demi-lapin : couper en petits morceaux400 gr de rôti de porc ou un demi-poulet1 calamar coupé en rondelles500 gr de moules4 crevettes et 4 langoustines1 oignon, 2 ou 3 tomates bien mûres, persil et safran

Rôtir la viande et les rondelles de calamar dans de l'huile d'olive. Mettre ensuitedans une casserole avec un litre d'eau et cuire une demi-heure.

Dans la même huile, retourner 2 ou 3 fois les langoustines et les crevettes et leslaisser de côté. Ouvrir les moules à la vapeur et les laisser de côté. Verser laviande dans le récipient à paella, rajouter le riz, le safran et le persil coupé petit.Blanchir l'oignon et les tomates coupées dans la même huile et les rajouter au riz.Cuire 15 minutes. Décorer avec les langoustines et les crevettes et laisser reposer5 minutes. Servir.

Bon appétit !

JosefaGroupe du lundimatin, Fribourg

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Jouons aJouons avvec les motsec les mots


Création d'une histoire composée des mots suivants:

Un jour, soldat, retour, printemps, maison, fermière, magnifique, village,espérer, Noël.

Par une belle journée de printemps, une jolie fermière se promène dans leschamps. Elle est perdue dans ses rêves et ne s'aperçoit qu'au dernier moment decet homme en uniforme; que fait-il là? Il se rapproche d'elle, s'émerveille de sabeauté et lui dit :

- Bonjour magnifique créature, je suis très épuisé et je cherche à me reposer.Pouvez-vous m'indiquer l'auberge des «Bergers»? Elle lui répond:

- Bonjour vaillant soldat. Il vous faudra marcher encore plusieurs heures jusqu'auvillage. Mon père, dans notre vaste ferme, volontiers vous hébergera, mais mesuivre, pendant 10 minutes dans cette direction, il vous faudra.

Le soldat intimidé mais fatigué accepte la proposition et suit la fermière jusqu'àsa maison.

Le lendemain matin il reprend son chemin; son large et beau sourire laisse lajeune fermière espérer son retour.

Le temps passe, l'été comme l'automne, et le jeune homme n'apparaît toujourspas.

Les petits flocons de neige ont déjà commencé à tomber et la demoiselle regardepar la fenêtre avec un petit espoir que le soldat passe par là.

Un jour tout blanc, le vent soufflant, quelqu'un frappe à la porte... Le vieux fer-mier accueille la personne. Sa voix est familière aux oreilles de la fermière.Tremblante d'émotion, elle se précipite vers l'entrée, s'émerveille à la vue de cettesilhouette tant espérée.

Il se dirige vers elle, souriant, et lui tend un gentil présent:

- Joyeux Noël!

Travail de groupecours du mardi soir,

La Tour-de-Peilz


InsoliteInsolite

La fabrique

La fabrique de vêtements de feu Monsieur Paul Dulin était un peu vieillotte etsurannée.

Son fils Paul Dulin junior hérita de la fabrique qui allait droit à la faillite.

Comment faire pour sortir de ce marasme?

Il investit beaucoup d'argent en experts en marketing, dessinateurs et créateursde mode. Ils révolutionnèrent l'habit en créant le vêtement jetable. Fini lescorvées de lavage, repassage pour les mères de famille, les célibataires et lesgens pressés. Vive la liberté!

De grands panneaux publicitaires envahirentles villes, les villages, la télévision et lecinéma. On ne parlait que de ça!

Monsieur Paul Dulin junior était satisfait, leschiffres grimpèrent dans le noir.

Mais, très vite, le parti écologiste s'aperçutque tous ces habits n'étaient pasbiodégradables et que des tonnes et destonnes de vêtements polluaient énormé-ment. Il fit une campagne d'informationauprès des habitants qui, eux, prirent con-science de cette catastrophe planétaire.

Les ventes chutèrent très vite. M. Dulin dutlicencier du personnel. Jusqu'au jour où MaxHavelaar le contacta pour lui proposer ducoton bio.

Le chef d'entreprise fut très heureux de laproposition et il investit dans le cotonéquitable.

La population et le parti écologiste furentenchantés des nouvelles matières.

M. Paul Dulin put réengager son personnel. Et tout le monde fut heureux.

Marie-JeanneGenève, cours du mardi

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NouvNouvelles de l’elles de l’AssociationAssociation


0840 47 47 47

Un seul numéro de téléphone pour apprendre à lire et à écrire

La Fédération suisse Lire et Ecrire a annoncé la mise en service d'un numéro Lireet Ecrire pour toute la Suisse. Depuis le 19 mars 2007, toute personne souhaitantse renseigner sur les cours Lire et Ecrire dans sa région peut appeler au tarif localle 0840 47 47 47. Ce numéro, facilement mémorisable, sera diffusé lors des cam-pagnes romandes et nationales de sensibilisation.

Chaque appel est automatiquement dirigé vers l'antenne de Lire et Ecrire la plusproche du domicile de la personne qui appelle. La permanence locale indiquera àla personne intéressée le cours le mieux adapté à son niveau et à sa disponibilité.

Cette ligne téléphonique unique facilite donc la prise de contact pour les person-nes en situation d'illettrisme. Saviez-vous qu'en Suisse, environ 800'000 adultesont d'importantes difficultés à lire et à comprendre un texte simple de la vie detous les jours? Toutes ces personnes ont pourtant été à l'école! C'est le résultatd'une étude publiée par l'Office fédéral de la statistique en 2006.

Aidez-nous !

L'Association Lire et Ecrire a décidé de faire connaître ce nouveau numéro de télé-phone en distribuant 100'000 autocollants dans toute la Suisse.

Vous pouvez nous aider à faire connaître les cours Lire et Ecrire!

Pour cela, vous trouverez dans le petit sachet en plastique 5 autocollants. Vousconnaissez certainement des endroits où cet autocollant peut être vu par beau-coup de personnes qui ont des difficultés avec la lecture et avec l'écriture. Alors,n'hésitez pas …

D'avance, l'Association vous remercie de votre précieuse collaboration.

Brigitte PythoudSecrétaire générale

Documents

Textes du journal - Lire et Ecrire6 Courrier des lecteurs Lire et Ecrire n 30 - mai 2007 Réponse à l'article paru dans le journal n 29 page 21, de novembre 2006: «Mes premières