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N° 78 SÉNAT SESSION ORDINAIRE DE 2006-2007 Annexe au procès-verbal de la séance du 23 novembre 2006 RAPPORT GÉNÉRAL FAIT au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur le projet de loi de finances pour 2007, ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE, Par M. Philippe MARINI, Sénateur, Rapporteur général. TOME III MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES (Deuxième partie de la loi de finances) (1) Cette commission est composée de : M. Jean Arthuis, président ; MM. Claude Belot, Marc Massion, Denis Badré, Thierry Foucaud, Aymeri de Montesquiou, Yann Gaillard, Jean-Pierre Masseret, Joël Bourdin, vice-présidents ; M. Philippe Adnot, Mme Fabienne Keller, MM. Michel Moreigne, François Trucy, secrétaires ; M. Philippe Marini, rapporteur général ; MM. Bernard Angels, Bertrand Auban, Jacques Baudot, Mme Marie-France Beaufils, MM. Roger Besse, Maurice Blin, Mme Nicole Bricq, MM. Auguste Cazalet, Michel Charasse, Yvon Collin, Philippe Dallier, Serge Dassault, Jean-Pierre Demerliat, Eric Doligé, Jean-Claude Frécon, Yves Fréville, Paul Girod, Adrien Gouteyron, Claude Haut, Jean-Jacques Jégou, Roger Karoutchi, Alain Lambert, Gérard Longuet, Roland du Luart, François Marc, Michel Mercier, Gérard Miquel, Henri de Raincourt, Michel Sergent, Henri Torre, Bernard Vera. Voir les numéros : Assemblée nationale ( 12 ème législ.) : 3341 , 3363 à 3368 et T.A. 619 Sénat : 77 (2006-2007) Lois de finances.

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N° 78

SÉNATSESSION ORDINAIRE DE 2006-2007

Annexe au procès-verbal de la séance du 23 novembre 2006

RAPPORT GÉNÉRAL FAIT

au nom de la commission des Finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la Nation (1) sur le projet de loi de financespour 2007, ADOPTÉ PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE,

Par M. Philippe MARINI,

Sénateur,

Rapporteur général.

TOME III

MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

(Deuxième partie de la loi de finances)

(1) Cet te commission est composée de : M. Jean Arthuis , président ; MM. Claude

Belot , Marc Massion, Denis Badré, Thierry Foucaud, Aymeri de Montesquiou, Yann Gail lard,

Jean-Pierre Masseret , Joël Bourdin, vice-présidents ; M. Phi l ippe Adnot , Mme Fabienne Keller ,

MM. Michel Moreigne, François Trucy, secrétaires ; M. Phi l ippe Marini , rapporteur général ;

MM. Bernard Angels , Bertrand Auban, Jacques Baudot , Mme Marie-France Beaufi ls ,

MM. Roger Besse, Maurice Blin, Mme Nicole Bricq, MM. Auguste Cazalet , Michel Charasse,

Yvon Coll in , Phi l ippe Dall ier , Serge Dassaul t , Jean-Pierre Demerl iat , Eric Doligé, Jean-Claude

Frécon, Yves Frévi l le , Paul Girod, Adrien Gouteyron, Claude Haut , Jean-Jacques Jégou, Roger

Karoutchi , Alain Lambert , Gérard Longuet , Roland du Luart , François Marc, Michel Mercier ,

Gérard Miquel , Henri de Raincourt , Michel Sergent , Henri Torre, Bernard Vera.

Voir les numéros :

Assemblée nationale (12 è m e législ . ) : 3341 , 3363 à 3368 e t T.A. 619

Sénat : 77 (2006-2007)

Lois de f inances.

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S O M M A I R E Pages

SECONDE PARTIE MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

TITRE 1ER : AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2007. – CRÉDITS ET DÉCOUVERTS

I. – CRÉDITS DES MISSIONS ...................................................................................................... 9

ARTICLE 34 Crédits du budget général .............................................................................. 9

ARTICLE 35 Crédits des budgets annexes .......................................................................... 10

ARTICLE 36 Crédits des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers .................................................................................................................................. 11

II. – AUTORISATIONS DE DÉCOUVERT ................................................................................... 12

ARTICLE 37 Autorisations de découvert ............................................................................. 12

TITRE II : AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2007 - PLAFONDS DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS

ARTICLE 38 Plafond des autorisations d’emplois ............................................................... 13

TITRE III : REPORTS DE CRÉDITS DE 2006 SUR 2007

ARTICLE 39 Majoration des plafonds de reports de crédits de paiement ......................... 15

TITRE IV : DISPOSITIONS PERMANENTES

I. – Mesures fiscales et budgétaires non rattachées ..................................................................... 17

ARTICLE 40 Renforcement de la réduction d’impôt sur le revenu accordée au titre des souscriptions au capital de PME ....................................................................................... 17

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 Déductibilité des cotisations dépendance versées sur un contrat d’épargne retraite .......................................................... 26

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 « Familialisation » du plafond de déductibilité des cotisations d’épargne retraite...................................................................... 32

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 Relèvement du seuil de cessions de valeurs mobilières en deçà duquel les contribuables sont exonérés d'impôt sur le revenu au titre des plus-values ................................................................................................ 34

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 Sursis d’imposition de la plus-value correspondant à une créance de complément de prix ........................................................... 37

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 Harmonisation du régime de retenue à la source sur les revenus distribués par les sociétés françaises cotées ................................ 39

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 Investissement des FCPI dans les sociétés cotées sur un marché non réglementé........................................................................ 45

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 Extension aux « fonds de fonds » de la fiscalité des entreprises investissant dans les véhicules de capital-risque ........................ 50

ARTICLE 40 bis (nouveau) Mise en place d’une filière de recyclage et de traitement des déchets issus de produits textiles d’habillement, de chaussures et de linge de maison .. 55

ARTICLE 40 ter (nouveau) Prorogation de deux années du régime dérogatoire d’éligibilité aux attributions du FCTVA des investissements réalisés en matière de téléphonie mobile ..................................................................................................................... 60

ARTICLE 40 quater (nouveau) Renforcement des pénalités applicables en matière de taxe de séjour ........................................................................................................................... 66

ARTICLE 40 quinquies (nouveau) Taxe sur les déchets réceptionnés dans un centre de stockage .................................................................................................................................... 76

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 quinquies (nouveau) Droit de francisation............................................................................................................................... 81

ARTICLE 40 sexies (nouveau) Amélioration du régime des fonds d’investissement de proximité investis en Corse...................................................................................................... 83

ARTICLE 40 septies (nouveau) Exonération de la taxe sur le foncier bâti des établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale ....................................................... 89

ARTICLE 40 octies (nouveau) Exonération de la taxe d’habitation des établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale ................................................................................ 94

ARTICLE 40 nonies (nouveau) Fixation des coefficients de majoration des valeurs locatives servant de base aux impôts directs locaux en 2007 ................................................. 95

ARTICLE 40 decies (nouveau) Report de l’entrée en vigueur de la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres ....................................................................................... 100

ARTICLE 40 undecies (nouveau) Rapport d’évaluation de la réforme de la taxe professionnelle .......................................................................................................................... 106

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 undecies (nouveau) Limitation des baisses de la dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP) .......................... 113

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 undecies (nouveau) Neutralisation,pour les collectivités territoriales, de l’impact financier d’une éventuelle amnistie concernant les amendes de police relatives à la circulation routière..................................... 119

II. - AUTRES MESURES.............................................................................................................. 129

Agriculture, pêche, forêt et affaires rurales................................................................................. 129

ARTICLE 41 Fixation du plafond d’augmentation du produit de la taxe pour frais de chambre d’agriculture ............................................................................................................. 129

ARTICLE 41 bis (nouveau) Modification du tarif de la taxe instituée au profit de l’office national d’intervention chargé du lait et des produits laitiers .................................. 129

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Aide publique au développement.................................................................................................. 129

ARTICLE 42 Octroi à l’Agence française de développement de la garantie de l’Etat, plafonnée à 372,8 millions d’euros, au titre du remboursement de la première émission obligataire de la facilité financière internationale pour la vaccination ................................. 129

ARTICLE 42 bis (nouveau) Relèvement du plafond d’annulations de dettes de 3,5 milliards d’euros, pour le porter à 14,6 milliards d’euros ............................................... 129

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation ................................................................ 130

ARTICLE 43 Revalorisation indiciaire de la retraite du combattant.................................. 130

ARTICLE 43 bis (nouveau) « Décristallisation » des pensions des anciens soldats coloniaux................................................................................................................................... 130

ARTICLE 43 ter (nouveau) Relèvement indiciaire du plafond majorable de la rente mutualiste ................................................................................................................................. 130

Défense ........................................................................................................................................... 130

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 43 ter (nouveau) Amélioration de l’information du Parlement sur le coût des grands programmes d’armement ..................... 130

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 43 ter (nouveau) Neutralisation de la TVA en cas d’externalisation .................................................................................................. 130

Développement et régulation économiques .................................................................................. 131

ARTICLE 44 Revalorisation du droit fixe de la taxe pour frais des chambres de métiers et de l’artisanat ........................................................................................................... 131

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 44 Présentation détaillée des chambres de métiers et de l’artisanat et établissements assimilés, des chambres de commerce et d’industrie et établissements assimilés ainsi que des centres techniques industriels dans l’annexe « Développement et régulation économiques » du projet de loi de finances .......... 131

ARTICLE 45 Fixation du taux maximum d’augmentation de la taxe pour frais de chambres de commerce, concernant les chambres de commerce et d’industrie (CCI) ayant délibéré favorablement pour mettre en œuvre un schéma directeur régional ............ 131

ARTICLE 46 Modification du taux des taxes affectées à certains centres techniques industriels ................................................................................................................................. 131

ARTICLE 46 bis (nouveau) Extension de la taxe pour le développement des industries de l’ameublement au secteur des industries du bois .............................................................. 131

ARTICLE 46 ter (nouveau) Extension de la taxe pour le développement des industries de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie au secteur des arts de la table ................ 132

ARTICLE 46 quater (nouveau) Extension de la taxe pour le développement des industries des matériaux de construction regroupant les industries du béton et de la terre cuite au secteur des roches ornementales et de construction ........................................ 132

ARTICLE 47 Dissolution de l’Agence de prévention et de surveillance des risques miniers (APSRM) ..................................................................................................................... 132

Direction de l’action du gouvernement ........................................................................................ 132

ARTICLE 47 bis (nouveau) Amélioration de l’information du Parlement concernant les effectifs de la fonction publique ......................................................................................... 132

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Ecologie et développement durable .............................................................................................. 133

ARTICLE 48 Revalorisation des redevances cynégétiques .................................................. 133

Justice ............................................................................................................................................ 133

ARTICLE 49 Revalorisation de l’aide juridictionnelle ........................................................ 133

ARTICLE 49 bis (nouveau) Création d’une contribution financière obligatoire à la charge de tous les greffiers des tribunaux de commerce........................................................ 133

ARTICLE 49 ter (nouveau) Désignation de nouveaux premiers avocats généraux près la cour de cassation .................................................................................................................. 133

Outre-mer ...................................................................................................................................... 134

ARTICLE 50 Ressources du fonds intercommunal de péréquation des communes de Mayotte ..................................................................................................................................... 134

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 50 Amélioration de l’information du Parlement relative à l’outre-mer ............................................................................................. 134

ARTICLE 50 bis (nouveau) Prorogation d’un an du dispositif de congé-solidarité en outre-mer .................................................................................................................................. 134

Recherche et enseignement supérieur .......................................................................................... 134

ARTICLE 51 Rationalisation du dispositif de soutien public aux pôles de compétitivité .. 134

Régimes sociaux et de retraite ...................................................................................................... 135

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 51 Suppression de l’indemnité temporaire applicable dans certaines collectivités d’outre-mer ........................................... 135

Relations avec les collectivités territoriales et compte spécial avances aux collectivités territoriales .................................................................................................................................... 135

ARTICLE 51 bis (nouveau) « Gel » de la dotation de garantie des communes dont la garantie par habitant est supérieure à 1,5 fois la moyenne ................................................... 135

ARTICLE 51 ter (nouveau) Adaptation des règles d’indexation de la dotation forfaitaire au département de Paris ........................................................................................ 135

ARTICLE 51 quater (nouveau) Instauration d’un taux de progression minimal pour la dotation de fonctionnement minimale des 24 départements « historiques » ......................... 135

ARTICLE 51 quinquies (nouveau) Instauration d’un prélèvement de 9,34 millions d’euros de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs vers la dotation d’aménagement ........................................................................................................................ 135

ARTICLE 51 sexies (nouveau) Prévision du dépôt par le gouvernement avant le 30 juin 2007 d’un rapport sur une éventuelle réforme du potentiel financier des communes.......... 136

Sécurité civile................................................................................................................................. 136

ARTICLE 51 septies (nouveau) Présentation d’un état détaillé des dépenses engagées par les collectivités au titre des SDIS ...................................................................................... 136

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Sécurité sanitaire ........................................................................................................................... 136

ARTICLE 52 Création d’une taxe fiscale affectée à l’AFSSA au titre de l’évaluation et du contrôle de la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques .......................... 136

Solidarité et intégration ................................................................................................................ 137

ARTICLE 53 Clarification des règles d’attribution de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) aux personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi ................ 137

ARTICLE 54 Relèvement du montant de trois taxes affectées à l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM) .............................................................. 137

ARTICLE 55 Alignement du forfait logement de l’API sur celui du RMI .......................... 137

ARTICLE 56 Modification du régime de l’allocation de parent isolé pour lui conférer un caractère subsidiaire par rapport aux autres minima sociaux ......................................... 137

Travail et emploi ........................................................................................................................... 137

ARTICLE 57 Prorogation et augmentation de l’aide à l’emploi dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants....................................................................................................... 137

ARTICLE 57 bis (nouveau) Mise en place d’une aide à l’embauche des « extras » dans le secteur de l’hôtellerie, des cafés et restaurants................................................................... 138

ARTICLE 58 Création d’une prime de cohésion sociale au titre de l’embauche en contrat d’avenir de demandeurs d’emploi de longue durée de plus de 50 ans...................... 138

ARTICLE 58 bis (nouveau) Allègement du montant restant à la charge des départements lors d’une activation du RMI dans le cadre du contrat d’avenir par la prise en charge d’un montant représentatif du « forfait logement »..................................... 138

ARTICLE 59 Expérimentation d’une attribution, aux départements volontaires, de la responsabilité des politiques en faveur de l’insertion des allocataires du RMI .................... 138

ARTICLE 60 Suppression de l’exonération de cotisations sociales patronales, accidents du travail et maladie professionnelle concernant les contrats en alternance........ 138

ARTICLE 60 bis (nouveau) Amélioration de l’assise juridique et financière du Comité central de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics ................... 138

ARTICLE 61 Versement de 175 millions d’euros du Fonds unique de péréquation à l’AFPA ...................................................................................................................................... 138

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 61 Production d’un rapport gouvernemental sur les perspectives de réforme du service public de l’emploi, détaillant notamment les modalités d’une fusion de l’UNEDIC, de l’ANPE et du Fonds de solidarité .............................................................................................................................. 139

ARTICLE 61 bis (nouveau) Extension de la liste des bénéficiaires du chèque emploi universel (CESU) « préfinancé » aux « assurés », aux « clients » ainsi qu’aux chefs d’entreprise .............................................................................................................................. 139

ARTICLE 61 ter (nouveau) Alignement du régime fiscal et social des agents publics bénéficiant du CESU sur celui des agents privés.................................................................... 139

Ville et logement ............................................................................................................................ 139

ARTICLE 62 Harmonisation des taux de cotisations employeurs au Fonds national d’aide au logement (FNAL) ..................................................................................................... 139

ARTICLE 62 bis (nouveau) Instauration d’une contribution de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) au programme national de rénovation urbaine .......... 139

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Publications officielles et information administrative ................................................................. 140

ARTICLE 62 ter (nouveau) Création du budget annexe de la Documentation française .... 140

Avances à l’audiovisuel public...................................................................................................... 140

ARTICLE 63 Répartition, au profit des organismes de l’audiovisuel public, des ressources de la redevance audiovisuelle ................................................................................ 140

ARTICLE 64 (nouveau) Exonération de redevance audiovisuelle des centres de formation des apprentis ........................................................................................................... 140

ARTICLE 65 (nouveau) Transmission aux commissions des affaires culturelles et des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, avant leur signature, des avenants aux contrats d’objectifs et de moyens des organismes de l’audiovisuel public ............................ 140

EXAMEN EN COMMISSION ...................................................................................................... 141

TABLEAU COMPARATIF .......................................................................................................... 145

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SECONDE PARTIE

MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

TITRE 1ER : AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2007. – CRÉDITS ET DÉCOUVERTS

I. – CRÉDITS DES MISSIONS

ARTICLE 34

Crédits du budget général

Commentaire : le présent article récapitule les ouvertures de crédits du budget général figurant dans le présent projet de loi de finances.

Le présent article récapitule les ouvertures de crédits du budget général figurant dans le présent projet de loi de finances, conformément à la répartition par mission détaillée à l’état B annexé à la présente loi.

Le projet de loi déposé par le gouvernement prévoyait des ouvertures de crédits à hauteur de 347.635.765.538 euros en autorisations d’engagements et 344.328.198.833 euros en crédits de paiement.

Ces sommes ont été modifiées par l’Assemblée nationale, établissant les ouvertures de crédits à hauteur de 347.560.036.494 euros en autorisations d’engagement et 344.332.469.789 euros en crédits de paiement.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article tel qu’il résultera des votes émis par le Sénat.

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ARTICLE 35

Crédits des budgets annexes

Commentaire : le présent article récapitule les ouvertures de crédits des budgets annexes figurant dans le présent projet de loi de finances.

Le présent article récapitule les ouvertures de crédits des budgets annexes figurant dans le présent projet de loi de finances, conformément à la répartition par budget annexe détaillée à l’état C annexé à la présente loi.

Le projet de loi déposé par le gouvernement prévoyait des ouvertures de crédits à hauteur de 1.857.448.704 euros en autorisations d’engagements et 1.842.424.000 euros en crédits de paiement.

Ces sommes ont été modifiées par l’Assemblée nationale, établissant les ouvertures de crédits à hauteur de 1.839.530.704 euros en crédits de paiement, les autorisations d’engagements restant inchangées.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article tel qu’il résultera des votes du Sénat.

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ARTICLE 36

Crédits des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers

Commentaire : le présent article récapitule les ouvertures de crédits des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers figurant dans le présent projet de loi de finances.

Le présent article récapitule les ouvertures de crédits des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers figurant dans le présent projet de loi de finances, selon la répartition par compte détaillée à l’état D.

Le projet de loi déposé par le gouvernement prévoyait des ouvertures de crédits à hauteur de 149.435.590.043 euros en autorisations d’engagements et 149.237.790.043 euros en crédits de paiement.

Ces sommes ont été modifiées par l’Assemblée nationale, établissant les ouvertures de crédits à hauteur de 149.545.590.043 euros en autorisations d’engagement et 149.347.790.043 euros en crédits de paiement.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article tel qu’il résultera des votes du Sénat.

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II. – AUTORISATIONS DE DÉCOUVERT

ARTICLE 37

Autorisations de découvert

Commentaire : le présent article retrace les autorisations de découvert au titre des comptes de commerce.

Le I du présent article fixe les autorisations de découvert accordées aux ministres, pour 2007, au titre des comptes de commerce, à la somme de 17.890.609.800 euros, conformément à la répartition par compte donnée à l'état E annexé à la présente loi.

Le II du présent article fixe les autorisations de découvert accordées au ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, pour 2007, au titre des comptes d'opérations monétaires, à la somme de 400.000.000 euros, conformément à la répartition par compte donnée à l'état E annexé à la présente loi.

Le présent article n’a fait l’objet d’aucune modification à l’Assemblée nationale.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article tel qu’il résultera des votes du Sénat.

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TITRE II : AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2007 - PLAFONDS DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS

ARTICLE 38

Plafond des autorisations d’emplois

Commentaire : le présent article détermine le plafond des autorisations d’emplois pour 2007.

Le plafond d’emplois pour 2007, modifié par l’Assemblée nationale, se présente de la façon suivante :

I. - Budget général 2.295.333

Affaires étrangères 16.463

Agriculture 38.253

Culture 12.137

Défense et anciens combattants 437.035

Ecologie 3.775

Economie, finances et industrie 170.977

Education nationale et recherche 1.217.109

Emploi, cohésion sociale et logement 13.820

Equipement 91.297

Intérieur et collectivités territoriales 187.997

Jeunesse et sports 7.292

Justice 72.023

Outre-mer 4.895

Santé et solidarités 14.859

Services du Premier ministre 7.401

II. - Budgets annexes 12.319

Contrôle et exploitation aériens 11.287

Publications officielles et information administrative 1.032

Total 2.307.652

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article tel qu’il résultera des votes du Sénat.

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TITRE III : REPORTS DE CRÉDITS DE 2006 SUR 2007

ARTICLE 39

Majoration des plafonds de reports de crédits de paiement

Commentaire : le présent article vise à majorer les plafonds de reports de certains crédits de paiement de l’exercice 2006 sur celui de 2007.

L’article 15 de la LOLF, s’il prévoit que les crédits inscrits sur les autres titres que le titre des dépenses de personnel (titre 2) peuvent être reportés dans la limite globale de 3 % de l'ensemble des crédits initiaux inscrits sur les mêmes titres du programme à partir duquel les crédits sont reportés, autorise une majoration de ce plafond par une disposition de loi de finances.

Tel est l’objet du présent article.

Il fixe une liste de programmes qui pourront bénéficier de reports supérieurs au plafond de 3 %, dans la limite du montant des dotations ouvertes sur ces mêmes programmes par la loi de finances initiale pour 2006 n° 2005-1719 du 31 décembre 2005.

Programmes dont les reports de 2006 vers 2007 peuvent excéder le plafond de 3 %

Intitulé du programme Intitulé de la mission de ratttachement

Equipement des forces Défense

Gestion fiscale et financière de l’Etat et du secteur public local

Gestion et contrôle des finances publiques

Concours spécifiques et administration Relations avec les collectivités territoriales

Stratégie économique et financière et réforme de l’Etat Stratégie économique et pilotage des finances publiques

Trois programmes ont été ajoutés à cette liste à l’Assemblée nationale :

Conditions de vie outre-mer Outre-mer

Interventions des services opérationnels Sécurité civile

Veille et sécurité sanitaires Sécurité sanitaire

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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TITRE IV : DISPOSITIONS PERMANENTES

I. – MESURES FISCALES ET BUDGÉTAIRES NON RATTACHÉES

ARTICLE 40

Renforcement de la réduction d’impôt sur le revenu accordée au titre des souscriptions au capital de PME

Commentaire : le présent article a pour objet de reconduire, jusqu’au 31 décembre 2010, et de moderniser le régime de la réduction d’impôt sur le revenu accordée au titre des souscriptions au capital des PME.

I. LE DROIT EXISTANT

A. UNE DISPOSITION RELATIVEMENT RÉCENTE ET RECONDUITE PAR L’ENSEMBLE DES GOUVERNEMENTS

La réduction d’impôt sur le revenu au titre des souscriptions au capital de PME, connue sous le nom de réduction « Madelin », a été instaurée par l’article 26 de la loi n° 94-126 du 11 février 1994 relative à l’initiative individuelle. Ladite réduction visait alors les personnes physiques qui effectuent des souscriptions en numéraire au capital d’une PME non cotée soumise à l’impôt sur les sociétés, présentant un chiffre d'affaires hors taxes n’excédant pas 140 millions de francs ou un total du bilan n’excédant pas 70 millions de francs, exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale, et dont plus de 50 % du capital était détenu par des personnes physiques ou des sociétés du groupe familial. La réduction, qui s’élevait à 25 % du montant des souscriptions, était assortie d’une obligation de conservation sur une durée de 5 ans et était plafonnée à 20.000 francs par an pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés et de 40.000 francs par an pour les contribuables mariés soumis à imposition commune. Ces mesures ont été codifiées à l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts (CGI).

Depuis lors, la réduction « Madelin » a constamment été reconduite par l’ensemble des gouvernements. Sans prétendre à l’exhaustivité, votre rapporteur général tient à effectuer quelques rappels à ce sujet.

Tandis que M. Lionel Jospin était Premier ministre, l’article 94 de la loi n° 98-1266 du 30 décembre 1998 de finances pour 1999 a prorogé de 3 ans la période d'application de la réduction d'impôt (pour les versements effectués

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jusqu’au 31 décembre 2001) et a relevé les seuils de chiffres d'affaires et de total du bilan des sociétés éligibles en cas d'augmentation de capital. Dans le même esprit, l’article 81 de la loi n° 2001-1275 du 28 décembre 2001 de finances pour 2002 a procédé à une nouvelle prorogation de 5 ans (pour les versements effectués jusqu’au 31 décembre 2006), a converti les divers seuils et plafonds en euros dans un sens favorable, a ouvert la possibilité de reporter sur trois années la fraction des souscriptions ouvrant droit à la réduction d’impôt et excédant les plafonds, a inclus dans le dispositif les sociétés solidaires qui ne respecteraient pas la condition de détention majoritaire du capital par des personnes physiques, a aménagé la liste des avantages fiscaux incompatibles, et a supprimé toute restriction quant à la nature de l’activité de la société non cotée.

Plus récemment, l’article 29 de la loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l’initiative économique a apporté de nouveaux aménagements significatifs : le montant du plafond des versements ouvrant droit à la réduction d’impôt a été triplé, la notion de sociétés dont les titres ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé français ou étranger a remplacé celle de sociétés non cotées, les sociétés holdings ne détenant pas des sociétés elles-mêmes éligibles au dispositif ont été exclues, enfin le chiffre d'affaires et le total du bilan des filiales ont été pris en compte pour apprécier la qualité de PME. Dans son rapport sur ledit projet de loi1, la commission spéciale du Sénat chargée de l’examiner avait salué ces mesures, particulièrement la hausse des plafonds, rappelant le Sénat avait adopté, lors de l'examen de la loi de finances pour 2002, à l'initiative de sa commission des finances, le doublement desdits plafonds, cette mesure ayant toutefois été ensuite rejetée par l'Assemblée nationale à la demande du gouvernement de l’époque.

B. LES DISPOSITIONS ACTUELLEMENT EN VIGUEUR

1. Les conditions à remplir pour que le souscripteur bénéficie de la réduction d’impôt sur le revenu

Les dispositions actuelles, issues de l’ensemble de ces aménagements, font dépendre le bénéfice de plusieurs conditions, liées aux souscriptions, aux investisseurs et aux sociétés bénéficiaires. Ces conditions sont les suivantes :

- les souscriptions (en numéraire) doivent être effectuées au capital initial ou aux augmentations de capital d’une société (l’acquisition d’actions existantes est donc exclue du dispositif) ;

1 Rapport n° 217 (2002-2003) de M. Jean-Jacques Hyest, Mme Annick Bocandé et M. René Trégouët, au nom de la commission spéciale chargé d’examiner le projet de loi pour l’initiative économique.

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- le souscripteur doit être fiscalement domicilié en France,souscrire au capital d'une société dans le cadre de la gestion de son patrimoine privé (ce qui exclut les souscriptions inscrites à l'actif d'une entreprise) etsouscrire directement en qualité de personne physique. Cela signifie que les titres souscrits par des personnes morales ne peuvent bénéficier de la réduction d'impôt même s’il s’agit de sociétés de personnes, dont le résultat est directement imposable entre les mains des associés. Enfin, il doit s’engager à conserver les actions ou parts de la société jusqu’au 31 décembre de la 5ème année suivant celle de la souscription ;

- la société bénéficiaire des souscriptions doit, pour sa part, réunirquatre conditions pour que le contribuable bénéficie de la réduction d’impôt. En premier lieu, ses titres de ne doivent pas être admis sur un marché réglementé français ou étranger (à noter cependant que le marché Alternext et ses équivalents étrangers ne sont pas visés par cette disposition). En outre, en cas d’augmentation de capital, le chiffres d’affaires hors taxes de la société ne doit pas avoir excédé 40 millions d’euros ou le total de bilan avoir excédé 27 millions d’euros au cours de l’exercice précédent. De plus, lasociété doit être soumise à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun, ce qui exclut les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu (sociétés de personnes) et les entreprises qui bénéficient à titre permanent d’une exonération. Enfin, plus de 50 % des droits sociaux attachés aux actions ou parts de la société doivent être détenus directement par des personnes physiques ou par une ou plusieurs sociétés formées uniquement de personnes parentes en ligne directe ou entre frères et sœurs ainsi qu'entre conjoints, ayant pour seul objet de détenir des participations dans une ou plusieurs sociétés répondant aux deux précédentes conditions. Le respect de cette condition n’est pas exigé pour les entreprises solidaires. Pour l’appréciation du seuil de détention de 50 % des droits sociaux par les personnes concernées, celles-ci doivent ensemble détenir plus de 50% des droits de vote et plus de 50 % des droits à dividende.

A propos de cette ultime condition, il est à noter que pour les versements réalisés depuis le 1er janvier 2005, il n'est pas tenu compte, pour l'appréciation de ce seuil de 50 % des participations détenues par :

– des sociétés de capital-risque (SCR), des sociétés unipersonnelles d'investissement à risque (SUIR), des sociétés de développement régional (SDR) et des sociétés financières d'innovation (SFI) à la condition qu'il n'existe pas de lien de dépendance entre ces sociétés et la société cible ;

– des fonds communs de placement à risques (FCPR), des fonds d'investissement de proximité (FIP) ou des fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI).

Enfin, lorsque la société a pour objet principal de détenir des participations dans d’autres sociétés, lesdites sociétés doivent elles-mêmes respecter l’ensemble des conditions énumérées supra.

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2. Le montant de la réduction d’impôt et ses modalités d’application

Si l’ensemble des conditions décrites supra sont respectées, lesouscripteur bénéficie d’une réduction de son impôt sur le revenu égale à 25 % du montant des versements effectués au cours de l’année, dans la limite annuelle de 20.000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés et de 40.000 euros pour les contribuables mariés soumis à imposition commune.

La fraction des versements annuels réalisés qui excède ces limites ouvre droit à la réduction d'impôt au titre des 3 années suivantes. Si au titre de ces années suivantes, le contribuable procède à de nouveaux versements, les excédents non encore utilisés reportés en avant au titre des années précédentes ouvrent droit à réduction avant les versements de l'année considérée. Pour les années suivantes, le report s'effectue en utilisant d'abord les excédents non utilisés les plus anciens.

La cession de tout ou partie des titres avant le délai de 5 ans de détention des titres ou actions de la PME entraîne la reprise de la réduction d’impôt obtenue, dans la limite du prix de cession. Cependant, aucune reprise n’est effectuée en cas de licenciement, d’invalidité rendant impossible l’exercice d’une profession ou nécessitant d’avoir recours à une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie, du décès du contribuable ou de son époux soumis à imposition commune.

La dépense fiscale associée à ce dispositif est estimé à 135 millions d’euros pour 2007 ; 94.000 contribuables en bénéficient. Deux faits, qui illustrent bien la diversité des profils des contribuables concernés, sont à relever :

- un tiers des déclarants ne bénéficient pas, dans les faits, de la réduction d’impôt, vu qu’ils ne sont pas redevables de l’impôt sur le revenu ;

- seuls 6 % des souscripteurs saturent les plafonds (contre 20 % avant la modification du plafond par la loi du 1er août 2003 précitée), ce qui montre que le niveau actuel semble correctement « calibré ».

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ

Le présent article propose, d’une part, de proroger de nouveau le dispositif, d’autre part de l’adapter, notamment en assurant davantage sa conformité avec le droit européen.

A. UNE NOUVELLE PROROGATION DE 4 ANS ET LA POSSIBILITÉ D’ÉTALER LA RÉDUCTION SUR 4 ANS

Le 1° du B du IV du présent article propose de proroger la réduction d’impôt « Madelin » jusqu’au 31 décembre 2010, soit une nouvelle prorogation de 4 ans. La précédente prorogation avait été de 5 ans, mais la

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date du 31 décembre 2010 correspond également à la date d’expiration des avantages liés aux fonds communs de placement pour l’innovation (FCPI) et des fonds d’investissement de proximité (FIP), également visés à l’article 199 terdecies-0 A du CGI.

En outre, le 2° du B du IV du présent article porterait de 3 à 4 ans la période au cours de laquelle le montant des versements excédant la limite annuelle peut être imputé sur l’impôt dû au titre des années suivantes, la réduction d’impôt pouvant s’appliquer la 5ème année. Au vu des plafonds actuels, cela signifierait que la réduction d’impôt sur le revenu pourra bénéficier à des souscriptions maximales de 100.000 euros pour un contribuable seul et 200.000 euros pour un couple. Elle pourra donc s’élever jusqu’à, respectivement, 25.000 euros et 50.000 euros.

Par ailleurs, le 1° du C du IV du présent article tend à déplafonner le montant des reprises de réduction intervenant avant l’expiration du délai de 5 ans de conservation des actions ou parts. Actuellement, la reprise n’est effectuée que « dans la limite du prix de cession ». Cette limite serait supprimée.

B. LA NEUTRALISATION DE LA TRANSMISSION DES ACTIONS OU DES PARTS À TITRE GRATUIT

Le deuxième alinéa du 2° du C du IV du présent article propose d’insérer un nouvel alinéa au IV de l’article 199 terdecies-0 A, excluant de la reprise des avantages fiscaux antérieurs les souscripteurs ayant effectué une « donation à une personne physique des titres reçus en contrepartie de la souscription au capital de la société si le donataire reprend l’obligation de conservation des titres transmis […]. À défaut, la reprise […] est effectuée au nom du donateur ».

Actuellement, seules sont exclues d’une telle reprise les cessions de titres résultant d’une situation de licenciement, d’invalidité ou de décès.

C. L’AMÉNAGEMENT DES CONDITIONS LIÉES AUX SOCIÉTÉS CIBLES

Le 2° du A du IV du présent article tend à réviser les conditions que la société bénéficiaire des souscriptions doit réunir pour que ces dernières ouvrent droit à la réduction d’impôt. Toutefois, dans la rédaction initiale du texte, avant son passage à l’Assemblée nationale, la condition de détention à hauteur d’au moins 50 % par des personnes physiques ou assimilées demeuraient inchangées.

De même, le a) du 2° du I de l’article 199 terdecies-0 A résultant du 2° du A du présent article reprend à l’identique la condition actuellement posée selon laquelle « les titres de la société ne sont pas admis aux négociations sur un marché règlementé français ou étranger ».

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Pour le reste, les aménagements proposés sont les suivants :

- le b) du 2° du I de l’article 199 terdecies-0 A tel qu’il résulte du 2° du A du IV du présent article, conditionne l’avantage fiscal au fait que la société bénéficiaire des souscriptions « a son siège social dans un État membre de la Communauté européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention fiscale qui contient une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ». Autrement dit, iln’est plus exigé que le siège social se situe en France (ce qui est, de facto, le cas actuellement, la société devait être soumise à l’impôt sur les sociétés). Désormais, le siège social de l’entreprise pourrait être localisé dans un autre État membre de la Communauté européenne ou dans un autre État de l’EEE, hors Liechtenstein. Cette disposition est de nature à mettre le dispositif en totale conformité avec le droit européen en la matière ;

- par coordination, le c) du 2° du I de l’article 199 terdecies-0 A tel qu’il résulte du 2° du A du IV du présent article conditionne l’avantage fiscal au fait que la société bénéficiaire des apports soit soumise à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun, ou, ce qui est nouveau, qu’elle « y serait soumise dans les mêmes conditions si l’activité était exercée en France ». La rédaction est identique à celle retenue pour les fonds communs de placement à risques (FCPR) ;

- le d du 2° du I de l’article 199 terdecies-0 A tel qu’il résulte du 2° du A du IV du présent article tend à conditionner le bénéfice fiscal au fait que la société bénéficiaire des souscriptions « exerce une activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale, agricole ou financière, à l’exception de la gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier ». Cette rédaction exclurait donc les holdings pures de gestion de patrimoine et les sociétés civiles immobilières ou de gestion de portefeuille qui ont opté pour l’impôt sur les sociétés ;

- le e) du 2° du I de l’article 199 terdecies-0 A tel qu’il résulte du 2° du A du IV du présent article conditionne l’avantage fiscal au fait que la société bénéficiaire des apports réponde à la définition communautaire des PME telle qu’aujourd’hui en vigueur, visant à cet effet « l’annexe I du règlement (CE) n° 70/2001 de la Commission du 12 janvier 2001 concernant l'application des articles 87 et 88 du traité CE aux aides d'État en faveur des petites et moyennes entreprises, modifié par le règlement (CE) n° 364/2004 du 25 février 2004 ».

D. LA DÉROGATION ATTACHÉE AUX INVESTISSEMENTS INTERMÉDIÉS

Le 6° du A du IV du présent article tend à insérer un 3° au I de l’article 199 terdecies-0 A. prévoyant l’éligibilité des souscriptions effectuées à des sociétés qui investissent dans des sociétés opérationnelles.

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Il s’agit de poser le principe selon lequel, si une holding remplit l’ensemble des conditions applicables aux sociétés opérationnelles (en-dehors de la condition d’activité), ses investissements réalisés dans des sociétés éligibles (et ses seuls investissements) seront pris en compte pour le calcul de la réduction d’impôt. Autrement dit, le dispositif proposé vise à considérer de façon transparente les investissements réalisés dans les PME éligibles par une holding, comme s’ils étaient réalisés directement par le contribuable.

Cette disposition vise essentiellement à faciliter l’intervention des investisseurs providentiels, ou « business angels », qui peuvent préférer investir au travers d’une structure dédiée qui regroupe leurs investissements.

Concrètement, le présent article précise que la holding doit :

- remplir toutes les conditions d’éligibilité à l’exception de celle tenant à la nature de ses activités. Seules seraient donc éligibles les PME non admises sur un marché réglementé, soumises à l’impôt sur les sociétés de droit commun ou équivalent, et dont le siège social se situe dans un État membre de la Communauté européenne ou de l’EEE hors Liechtenstein ;

- avoir pour objet social exclusif de détenir des participations dans des sociétés exerçant des activités éligibles, c'est-à-dire commerciales, industrielles, artisanales, libérales, agricoles ou financières, à l’exception de la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier.

Il précise également que le montant de la souscription réalisée par le contribuable dans la société interposée n’est pris en compte pour l’assiette de la réduction d’impôt que pour une fraction, dont :

- le numérateur est le montant des souscriptions en numéraire réalisées par la société interposée dans des sociétés éligibles à la réduction d’impôt, qui remplissent à cet égard toutes les conditions posées pour ouvrir droit à l’avantage dans le cadre d’investissements en direct. ;

- le dénominateur est le montant total du capital initial ou de l’augmentation de capital auquel le contribuable a souscrit.

Enfin, le présent article prévoit que le numérateur de la fraction précitée correspond au montant des souscriptions réalisées par la société interposée « avant la date de clôture de l’exercice au cours duquel le contribuable a procédé à la souscription » et que la réduction d’impôt est accordée « au titre de l’année de la clôture de l’exercice de la société [interposée]au cours duquel le contribuable a procédé à la souscription ».

Il est à noter que la holding doit, comme le souscripteur particulier, conserver ces parts ou actions jusqu’au 31 décembre de la 5ème année suivant celle de la souscription, sous peine de voir reprises les réductions d’impôt au nom du contribuable qui en a bénéficié. Cela implique qu’en cas d’investissement dans des sociétés éligibles au travers d’une société interposée, il existera une double obligation de conservation de 5 ans : de la part du

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contribuable pour les titres reçus en contrepartie de sa souscription au capital de la société interposée, de la part de cette société pour les titres qu’elle a reçus en contrepartie de sa souscription au capital de la société opérationnelle. En cas de rupture de l’une de ces deux obligations, il sera pratiqué une reprise des réductions d’impôt obtenues.

E. LA SUPPRESSION DE LA DÉDUCTION DES PERTES EN CAPITAL

L’article 25 de la loi du 11 février 1994, dite « Madelin », précitée, a institué une mesure de déductibilité des pertes en capital, codifiée à l'article 163 octodecies A du code général des impôts, pour les personnes physiques fiscalement domiciliées en France qui ont souscrit en numéraire au capital d'une société ou à une augmentation de capital réalisée par une société dans le cadre d'un plan de redressement organisant la continuation de l'entreprise, et qui subissent une perte en capital en cas d'échec de l'entreprise. Selon ces dispositions, les intéressés peuvent alors de leur revenu global les pertes subies, dans la limite d'un plafond fixé à 15.250 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés et à 30.500 euros pour les personnes mariées soumises à imposition commune. Au vu du peu de succès de ce dispositif, censé encourager la prise de risque, l’article 30 de la loi du 1er août 2003 précitée a relevé ces plafonds à respectivement 30.000 euros et 60.000 euros.

Cette possibilité de déduction reste cependant très peu utilisée.Ainsi, la dépense fiscale associée n’est estimée qu’à 5 millions d’euros en 2007. De fait, cette mesure étant incompatible avec la réduction « Madelin » décrite supra, elle ne devient intéressante que pour les contribuables dont le taux moyen d’imposition sur le revenu est supérieur à 25 %, ce qui ne concerne que peu de ménages.

A partir de ce constat, le III du présent article propose la suppression de l’article 163 octodecies A du CGI régissant la déduction de pertes. Par coordination, il propose également de supprimer la référence à cet article et aux modalités de son articulation avec d’autres dispositifs (article 150-0 A, article 150-0 D, 4ème alinéa du IV de l’article 199 terdecies-0 A, et a du 1° du IV de l’article 1417 du CGI).

III. LES MODIFICATIONS APPORTÉES PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Outre quelques modifications rédactionnelles, l’Assemblée nationale a adopté deux amendements de la commission des finances, avec l’avis favorable du gouvernement :

- l’un tendant à prévoir que la réforme proposée s’applique aux versements réalisés à compter du 1er janvier 2007, afin de permettre le

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bénéfice de la réduction d’impôt pour les souscriptions réalisées en 2006 mais correspondant à un capital libéré ultérieurement ;

- l’autre tendant à supprimer, pour l’éligibilité des sociétés au dispositif « Madelin », la condition de détention de 50 % du capital par des personnes physiques ou des sociétés du groupe familial, pour ne maintenir que la réglementation communautaire, directement visée, qui se réfère à un seuil de 25 % pour qualifier les entreprises partenaires.

IV. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Votre rapporteur général exprime de nouveau son approbation de l’économie générale de la réduction « Madelin »1, qui constitue un encouragement utile à l’investissement productif dans les PME.

Par ailleurs, il approuve également les aménagements de ce régime prévus par le présent article :

- la prorogation de 4 ans correspond à une durée raisonnable et offre une « clause de rendez-vous » afin de retoucher, si nécessaire, le dispositif ;

- l’extension de 3 à 4 ans de la période au cours de laquelle le montant des versements excédant la limite annuelle peut être imputé sur l’impôt dû au titre des années suivantes permettra de mieux prendre en compte les investissements les plus importants ;

- la nouvelle définition des entreprises permettant de bénéficier de la réduction d’impôt est conforme à l’esprit du dispositif tout en l’adaptant à l’environnement juridique européen de la France, notamment du fait des précisions apportées par nos collègues députés ;

- les nouvelles dispositions concernant la « transparence » de certaines sociétés holdings au regard de cet avantage fiscal devraient être utiles, pouvant en particulier encourager l’intervention des investisseurs providentiels en faveur des PME ;

- enfin, la suppression de la possibilité de déduire les pertes en capital ne devrait, en pratique, pas s’avérer pénalisante. Au vu du faible succès de ce dispositif, la mesure proposée constitue avant tout une simplification du droit.

Votre rapporteur général est donc favorable à l’adoption du présent article.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

1 Voir le rapport général n° 87 (2001-2002), Tome III, de M. Philippe Marini au nom de la commission des finances, sur le projet de loi de finances pour 2002.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40

Déductibilité des cotisations dépendance versées sur un contrat d’épargne retraite

Commentaire : le présent article additionnel a pour objet de permettre la déductibilité des cotisations dépendance versées sur un contrat adossé à un contrat d’épargne retraite, dans les mêmes conditions et sous les mêmes limites que les versements sur le contrat d’épargne retraite.

Dans la continuité des propositions de votre rapporteur général contenues dans son rapport d’information sur l’épargne retraite1, le présent article additionnel a pour objet de permettre la déductibilité fiscale des cotisations complémentaires dépendance sur un contrat d’épargne retraite, dans les mêmes conditions que les cotisations de base aux régimes d’épargne retraite.

Lors de la discussion des articles de la première partie du présent projet de loi de finances, le Sénat avait déjà examiné un amendement de votre commission des finances tendant à permettre la déductibilité des cotisations dépendance. Cet amendement avait été retiré en séance, afin que cette proposition soit à nouveau examinée lors de l’examen des articles de la deuxième partie du présent projet de loi de finances : le présent article additionnel propose que la déduction ne s’appliquer qu’à compter de l’imposition des revenus de 2007, due en 2008.

I. LE RISQUE DÉPENDANCE

A. UN BESOIN DE COUVERTURE INDIVIDUELLE ACCRUE DU RISQUE DÉPENDANCE

Dans son rapport d’information sur l’épargne retraite précité, votre rapporteur général avait souligné l’essor potentiel des contrats d’assurance dépendance, dont le développement obéissait à un besoin de protection individuelle complémentaire de la constitution d’une épargne retraite :

« Le vieillissement démographique, ainsi que l’absence de branche spécifique couvrant le risque dépendance dans le système de sécurité sociale français, sont de nature à créer une demande de couverture individuelle du risque dépendance.

1 Rapport d’information n° 486 (2005-2006).

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« Selon la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA)1,3 millions de personnes ont déjà souscrit un contrat dépendance, et ce chiffre pourrait s’élever à 8 ou 10 millions de personnes sur la base d’une enquête confiée à l’institut d’études CSA.

« Les contrats dépendance prévoient le versement d’indemnités sous forme de rente ou de capital en cas de perte d’autonomie, en laissant au choix du bénéficiaire l’affectation de la rente ou du capital (aide à domicile, hébergement en maison spécialisée, aménagement du logement…). Certains contrats dépendance proposent des prestations complémentaires, comme des services d’aide à domicile ou un soutien psychologique.

« La couverture du risque dépendance pourrait aussi s’opérer dans le cadre d’un dispositif d’épargne retraite. Ainsi, l’article 108 de la loi du 21 août 2003 précitée portant réforme des retraites avait prévu la possibilité d’une couverture spécifique de l’invalidité par un PERP, mais il ne s’agissait que d’une option :

« Le contrat peut également prévoir, en cas d'invalidité de l'adhérent survenue après son adhésion, le versement d'une rente d'invalidité à son bénéfice exclusif, sans que cette prestation puisse avoir pour effet de lui ouvrir des droits qui excéderaient ceux auxquels il aurait pu prétendre sans invalidité ».

« Votre rapporteur général observe que, dans la mesure où la dépendance intervient en général plus tardivement que l’ouverture des droits à pension au titre de l’épargne retraite, coupler un contrat d’épargne retraite et un contrat de dépendance permettrait de prendre en compte deux demandes propres au « troisième âge »2.

B. LES TRAVAUX ANTÉRIEURS DU PARLEMENT

Le présent article additionnel s’inscrit enfin dans le prolongement des travaux conduits par le Parlement sur la couverture du risque dépendance.

Ainsi, notre collègue Alain Vasselle a été le premier signataire d’une proposition de loi relative à la création d'une assurance dépendance (cf. exposé des motifs ci-dessous), annexée au procès-verbal de la séance du 13 janvier 2004, laquelle prévoyait une réduction d'impôt en cas de souscription de contrat d'assurance dépendance.

1 Source : FFSA, « Dépendance : attitudes et comportements des ménages, in « Assurer », n° 73, 14 juin 2006, pp. 1-2. 2 Sénat, rapport d’information n° 486 (2005-2006), citation pp. 66-67.

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Exposé des motifs de la proposition de loi n° 145 (2003-2004) relative à la création d’une assurance dépendance

« Le constat est simple : sauf évènements imprévisibles, le choc démographique que constitue l'arrivée à l'âge de la dépendance des populations nombreuses du baby-boom est bel et bien devant nous. Deux chiffres seulement : aujourd'hui les personnes de plus de 85 ans sont 900 000 ; elles seront deux millions en 2020.

« Bien sûr, la relation entre grand âge et dépendance n'est pas purement mécanique. Quoiqu'il en soit, à cette date - 2020-, quelle que soit la nature de la prestation instituée pour répondre aux besoins, APA ou autre, celle-ci ne sera ni véritablement suffisante pour la plupart de ses bénéficiaires ni supportable financièrement par les pouvoirs publics.

« L'Allemagne dont la population est plus âgée a fait un autre choix que le nôtre depuis 1995 en confiant à la sécurité sociale, en l'occurrence l'assurance maladie, le soin de gérer cette question pour les personnes dont les revenus sont inférieurs à un certain montant, les prestations servies concernant actuellement 1,93 million de personnes. Or ce pays se heurte, déjà, et ce depuis 2000, malgré le fait que les plus aisés, soit environ 8 millions de personnes, ont dû se tourner vers les assurances privées, à des problèmes de financement qui ne vont faire que s'amplifier avec les années.« Notre chance est que le problème se posera un peu plus tardivement en France. Il interviendra, toutefois, dans toute son ampleur alors que, pour des raisons démographiques encore, la question de la pérennité financière du système des retraites sera toujours d'actualité.« Pour l'heure, du temps précieux a été perdu. En 1996, déjà, les principaux signataires de la proposition de loi relative à la prestation spécifique dépendance dont l'auteur de la présente proposition de loi, souhaitaient la mise en place d'un dispositif encourageant la population à se prémunir contre les conséquences de sa propre dépendance et à s'assurer pour couvrir ce risque.« Mais sept ans plus tard, la prise de conscience reste insuffisante et de nécessaire est devenue tout à fait urgente. Les conséquences dramatiques de la canicule de l'été dernier l'ont, malheureusement, bien démontré.« Il serait inexact de prétendre que rien n'a été fait : ainsi, précisément, dans le cadre du texte sur la prestation spécifique dépendance (PSD), si décrié par ailleurs, ont été neutralisées, pour la prise en compte des ressources, les rentes viagères versées en cas de souscription d'un contrat d'assurance dépendance et ont été exonérés de la taxe sur les assurances les contrats ayant cette finalité. C'est un début mais en aucun cas un dispositif complet. « En parallèle, la nette augmentation en 2001 par rapport à 2000 et 1999 des contrats d'assurance dépendance à titre principal a pu traduire le début de prise de conscience espérée. Ainsi 1,2 million de personnes étaient-elles couvertes, fin 2001, par ce type de contrat contre seulement 850.000 en 1999 et 1 million en 2000.« Et si l'on ajoute les 225 000 personnes couvertes par une garantie dépendance complémentaire, c'étaient environ 1,5 million de personnes qui étaient assurées fin 2001 au titre de la dépendance pour des montants de plus en plus significatifs.« Toutefois, la mise en œuvre de l'APA au 1er janvier 2002 semble avoir stoppé cette dynamique, alors même que, pour les niveaux de dépendance pris en charge, les montants maximaux offerts par cette prestation -soit entre 482 euros et 1125 euros par mois- restent insuffisants pour une prise en charge complète que l'on soit à domicile, avec un coût estimé à environ 2.300 euros mensuels en moyenne ou en établissement avec une charge financière comprise entre 1.400 et 2.600 euros.« Il existe donc une large place pour un dispositif assurantiel privé.

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« Sur ce plan, les réponses, de plus en plus nombreuses, consistent actuellement en deux types de contrats :« - d'épargne avec sortie en rente viagère majorée en cas de dépendance ;« - de prévoyance (collectifs ou individuels) à cotisations périodiques, avec versement d'une rente viagère en cas de dépendance sans possibilité de rachat. « De plus, ces contrats élargissent progressivement leur palette de services et de garanties annexes (heures d'aide à domicile, aménagement du domicile, installation d'alarme en cas de malaise, etc). Le risque y est généralement appréhendé à partir de la grille AGGIR ou par la possibilité ou non d'accomplir les actes essentiels de la vie quotidienne.« Et il est bien évident que plus la personne contribue tôt à la prise en charge de sa propre dépendance, moins la cotisation qu'elle devra acquitter sera élevée. Cette démarche n'est, d'ailleurs, en rien obérée par l'annonce de la création d'une Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Elle est, au contraire, infiniment complémentaire.« Il convient donc de restaurer et d'amplifier la dynamique constatée en 2000-2001 et d'encourager, par des dispositions appropriées, chacun à contribuer, selon ses moyens, dans un cadre collectif ou individuel, à la prolongation de sa propre autonomie et à celle de ses proches. C'est l'objet de la présente proposition de loi qui se compose de cinq titres.« Le titre Ier tient des incitations fiscales et, notamment, une réduction d'impôt en cas de souscription de contrat d'assurance dépendance.

« Le titre II modifie le code de la sécurité sociale afin d'exclure de l'assiette des cotisations sociales les contributions des employeurs afférentes à un contrat d'assurance dépendance.« Le titre III crée un dispositif au sein du code de l'action sociale et des familles de nature à permettre aux personnes qui n'ont pas ou plus les moyens de cotiser à un contrat d'assurance dépendance, collectif ou individuel, de pouvoir obtenir une prise en charge totale ou partielle de leurs cotisations par le Conseil général.« Pour celles qui avaient les ressources nécessaires pour s'assurer et qui ne l'ont pas fait et qui réclament l'aide du Conseil général pour compléter leur prise en charge en matière de dépendance, il est proposé de rétablir, mais pour ce cas seulement, une possibilité, pour la collectivité concernée, de recours, notamment sur succession ou donation.« Le titre IV modifie le code des assurances afin d'inclure explicitement la perte d'autonomie et la dépendance dans le champ des contrats collectifs d'assurance. Il rend également applicables à l'égard du bénéficiaire d'un contrat d'assurance dépendance, que celui-ci soit collectif ou individuel, les obligations d'information de la part de l'assureur ainsi que les dispositions protectrices de l'article L. 133-1 du code précité relatives à la non utilisation des tests génétiques pour l'accès à l'assurance contre les risques d'invalidité ou de décès. « Le titre V contient des dispositions diverses, pour permettre le transfert de droit d'un contrat à un autre, en cas de chômage, de faillite de l'entreprise ou de mise à la retraite ainsi que le gage ».

De même, votre rapporteur général rappelle que notre collègue député Michel Hunault, auteur d’une proposition de loi visant au financement de la dépendance1, a présenté un amendement au présent projet de loi de finances visant à permettre la déductibilité fiscale des cotisations versées sur un contrat d’assurance dépendance.

1 Cette proposition de loi n° 2691 (XIIème législature) a été enregistrée à l’Assemblée nationale le 23 novembre 2005.

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Votre rapporteur général partage la philosophie de cet amendement, qui a été rejeté, mais les modalités qu’il vous propose sont différentes : alors que notre collègue député Michel Hunault envisageait d’instituer un nouveau plafond spécifique de déductibilité pour la dépendance, le présent article additionnel a pour objet d’inclure la déductibilité des cotisations dépendance dans le plafond applicable aux cotisations d’épargne retraite.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Le dispositif proposé au I du présent article additionnel consiste à majorer les cotisations de base sur un contrat d’épargne retraite decotisations complémentaire dépendance. En contrepartie, le bénéficiaire disposerait d’une rente plus élevée (ou du versement d’un capital supplémentaire, dans l’hypothèse d’une sortie en capital) en cas de survenance du risque dépendance. Ce complément de ressources permettrait de faire face aux besoins de financement induits par la dépendance.

Le contrat dépendance serait couplé au contrat d’épargne retraite, mais juridiquement distinct de celui-ci : le couplage de deux contrats distincts est rendu nécessaire par l’obligation de cantonnement spécifique à l’épargne retraite. Le risque dépendance serait alors adossé à l’actif général de l’entreprise d’assurance.

Le même plafond de déductibilité fiscale que celui aujourd’hui en vigueur pour l’épargne retraite s’appliquerait pour les cotisations d’épargne retraite et les cotisations dépendance1.

Les actifs représentatifs des engagements de couverture de la dépendance couvrent un risque à long terme : la mesure proposée est ainsi favorable à un accroissement des placements en actions, lesquels offrent les rendements les plus élevés sur une longue période.

Le II du présent article additionnel prévoient que la déductibilité des cotisations dépendance s’applique à compter de l’imposition des revenus de 2007, due en 2008.

1 L’article 163 quatervicies du code général des impôts (CGI) a prévu la déductibilité fiscale, dans la limite d’un double plafond, des abondements de l’employeur au PERCO et des cotisations versées aux différents régimes d’épargne retraite : PERP, régimes facultatifs de retraite complémentaire de la fonction publique (Préfon, COREM, CRH), PERE, contrats Madelin, contrats article 83. S’agissant du plafond de déductibilité, il est retenu le plus favorable des deux plafonds suivants pour la personne imposable : - 10 % des revenus d’activité professionnelle de l’intéressé ; - 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale (soit 3.019 euros en 2006), les revenus d’activité professionnelle n’étant retenus que dans la limite de 8 plafonds de la sécurité sociale (241.536 euros en 2006), soit une déductibilité maximale de 24.154 euros en 2006.

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A long terme, la mesure serait autofinancée : en effet, la déductibilité des cotisations sur un contrat d’épargne retraite a comme contrepartie l’imposition des rentes versées. Toutefois, compte tenu de la perte de recettes pour l’Etat à court terme, le III du présent article additionnel prévoit de gager les pertes de recettes pour l’Etat.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40

« Familialisation » du plafond de déductibilité des cotisations d’épargne retraite

Commentaire : le présent article additionnel a pour objet de créer un plafond mutualisé de déduction des droits à l’épargne retraite pour les couples mariés et assimilés.

Dans la continuité des propositions de votre rapporteur général contenues dans son rapport d’information sur l’épargne retraite1, le présent article additionnel a pour objet de créer un plafond mutualisé de déduction des droits à l’épargne retraite pour les couples mariés et assimilés (c’est-à-dire les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini à l’article 515-1 du code civil).

Lors de la discussion des articles de la première partie du présent projet de loi de finances, le Sénat avait déjà examiné un amendement de votre commission des finances tendant à l’instauration de ce plafond mutualisé. Cet amendement avait été retiré en séance, afin que cette proposition soit à nouveau examinée lors de l’examen des articles de la deuxième partie du présent projet de loi de finances : le II du présent article additionnel propose que la déduction ne s’applique qu’à compter de l’imposition des revenus de 2007, due en 2008.

La « familialisation » du plafond de déductibilité consiste en l’addition des droits individuels de déduction dont dispose chacun des deux conjoints d’un couple marié ou assimilé.

Cette mesure de mutualisation des droits à déduction fiscale conforterait l’un des principes fondateurs de l’épargne retraite : permettre au conjoint survivant de disposer d’un complément de revenu. Le principe de réversion, propre à l’ensemble des contrats d’épargne retraite, participe déjà de l’application du principe de solidarité familiale.

1 Sénat, rapport d’information n° 486 (2005-2006).

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Les dispositions proposées aux A, B, C et D du I du présent article additionnel concernent respectivement les plafonds de déduction au titre :

- de l’ensemble des contrats d’épargne retraite1,

- du plafond spécifique de déduction, au sein du plafond global pour tous les contrats d’épargne retraite, pour les régimes d’épargne retraite d’entreprise définis à l’article 83 du code général des impôts2,

- des catégories des bénéfices industriels et commerciaux et des bénéfices non commerciaux,

- de la catégorie des bénéfices agricoles, s’agissant des cotisations versées par les chefs d’exploitation ou d’entreprise agricole, couverts par les contrats d’épargne retraite dits « Madelin » agricoles, à l’article 154 bis-0 A du CGI.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

1 L’article 163 quatervicies du code général des impôts (CGI) a prévu la déductibilité fiscale, dans la limite d’un double plafond, des abondements de l’employeur au PERCO et des cotisations versées aux différents régimes d’épargne retraite : PERP, régimes facultatifs de retraite complémentaire de la fonction publique (Préfon, COREM, CRH), PERE, contrats Madelin, contrats article 83. S’agissant du plafond de déductibilité, il est retenu le plus favorable des deux plafonds suivants pour la personne imposable : - 10 % des revenus d’activité professionnelle de l’intéressé ; - 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale (soit 3.019 euros en 2006), les revenus d’activité professionnelle n’étant retenus que dans la limite de 8 plafonds de la sécurité sociale (241.536 euros en 2006), soit une déductibilité maximale de 24.154 euros en 2006. 2 Conformément aux dispositions du 2° de l’article 83 du code général des impôts, « [c]escotisations ou les primes mentionnées [ ] sont déductibles dans la limite, y compris les versements de l'employeur, de 8 % de la rémunération annuelle brute retenue à concurrence de huit fois le montant annuel du plafond mentionné à l'article L. 241-3 du code de la sécurité sociale [soit 19.323 euros en 2006]. En cas d'excédent, celui-ci est ajouté à la rémunération »

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ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40

Relèvement du seuil de cessions de valeurs mobilières en deçà duquel les contribuables sont exonérés d'impôt sur le revenu au titre des plus-values

Commentaire : le présent article additionnel vise à relever, de 15.000 euros à 25.000 euros, le seuil de cessions de valeurs mobilières prévu à l'article 150-0-A du code général des impôts en deçà duquel les contribuables sont exonérés d'impôt sur le revenu au titre des plus-values.

I. LE DROIT EXISTANT

A. UN RÉGIME UNIQUE D'IMPOSITION DES PLUS-VALUES DE CESSION DE VALEURS MOBILIÈRES

L'article 94 de la loi de finances pour 20001 a fusionné, à compter du 1er janvier 2000, les différents régimes d'imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux des particuliers en un dispositif unique décrit à l'article 150-O A du code général des impôts.

Selon les dispositions de cet article, les gains nets retirés des cessions de valeurs mobilières sont exonérés d’impôt sur le revenu lorsque le montant annuel des cessions ne dépasse pas 15.000 euros par foyer fiscal.

Cette disposition, qui bénéficie à environ 1,5 million de ménages, représente un coût annuel pour le budget de l’Etat de 60 millions d’euros.

Le seuil d’exonération des plus-values de cessions de valeurs mobilières a évolué de manière contrastée.

L'article 6 de la loi n° 78-688 du 5 juillet 1978 relative à l'imposition des gains nets en capital réalisés à l'occasion de cessions à titre onéreux de valeurs mobilières et de droits sociaux avait fixé ledit seuil à 22.867 euros (150.000 francs). Ce chiffre était révisé chaque année dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu. Ainsi, le seuil d’exonération a progressé régulièrement jusqu'en 1995, où il s'élevait à 52.259 euros (342.800 francs).

L'article 71 de la loi de finances pour 19962 a mis un terme à cette indexation et a fixé le seuil au delà duquel les plus-values réalisées sont imposables à 30.492 euros (200.000 francs). Ce dernier seuil a ensuite été abaissé par paliers successifs3 jusqu'à 7.650 euros (50.000 francs).

1 Loi n° 99-1172 du 30 décembre 1999. 2 Loi n° 95-1346 du 30 décembre 1995. 3 15.244 euros (100.000 francs) pour les plus-values réalisées en 1997, 7.650 euros (50.000 francs) pour les plus-values réalisées en 1998.

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A l’initiative de votre rapporteur général, le seuil a été porté à 15.000 euros par l’article 10 de la loi de finances pour 20031.

B. L'APPLICATION DE L'ARTICLE 150-O-A DU CODE GÉNÉRAL DES IMPÔTS

Sont imposées les personnes physiques qui réalisent des profits directement ou par personne interposée dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé. L'imposition, au-delà du seuil de 15.000 euros, s'applique aux gains nets retirés des cessions à titre onéreux de valeurs mobilières ou droit sociaux qu'il s'agisse de négociations effectuées en Bourse ou de cession de gré à gré. Les rachats d'actions de SICAV, les rachats de parts de fonds communs de placement et les retraits ou rachats sur un PEA avant la fin de la cinquième année constituent des cessions à titre onéreux au sens de l'article 150-O-A du code général des impôts. On considère comme valeurs mobilières, les actions obligations, certificats d'investissement, titres participatifs et autres titres d'emprunt négociables ; et comme droits sociaux, les actions ou parts sociales de sociétés cotées ou non cotées qu'elles soient ou non assujettis au régime de l'impôt sur les sociétés.

Pour l'appréciation du seuil d'imposition des plus-values de cessions mobilières et droit sociaux, l'ensemble des opérations réalisées par les membres du foyer fiscal sont prises en compte. L'article 150-O-A prévoit que lorsqu'un événement exceptionnel (départ à la retraite, chômage, redressement ou liquidation judiciaire, invalidité ou décès de l'un des époux) survient dans la situation personnelle, familiale ou professionnelle des contribuables, le franchissement du seuil d'imposition est apprécié par référence à la moyenne des cessions de l'année considérée et des deux années précédentes. Sont exonérées dans certaines conditions des cessions de participations de sociétés à l'intérieur du groupe familial et à la condition d'un engagement de conservation de ces participations sur une durée minimale de cinq ans.

Au-delà du seuil de cession, l'imposition est établie selon un taux forfaitaire de 16 %, auquel il faut rajouter les prélèvements sociaux de 11 %. Le taux global s'élève donc à 27 %.

Les plus-values imposables sont calculées comme la différence entre le prix de cession des titres et leur prix d'acquisition. Le prix de cession est diminué des frais acquittés par le cédant : commission de négociations, courtages et impôts sur les opérations de Bourse. Le prix d'acquisition prend en compte les frais de courtage, les commissions, notamment celles versées au titre du service de règlement différé (SRD), les impôts sur les opérations de Bourse.

1 Loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003.

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II. LE RELÈVEMENT DU SEUIL DE CESSIONS SUR VALEURS MOBILIÈRES : UN SIGNAL POUR COMPENSER L’EFFET DE LA SUPPRESSION DE L’AVOIR FISCAL

Le seuil d'imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières présente trois inconvénients :

- la méthode de calcul du seuil apparaît inadaptée. Elle prend en compte le montant des cessions et non le montant des plus-values réalisées. Or, la plus-value réalisée sous le seuil de 15.000 euros peut fortement varier en fonction de la nature des titres et de la durée de détention de ceux-ci. Pour cette raison, l’article 150-0 D bis du code général des impôts, introduit par l’article 29 de la loi de finances rectificative pour 2005,1 a prévu un abattement d’un tiers par année de détention au-delà de la cinquième pour les cessions de valeurs mobilières

- le dispositif actuel crée un fort effet de seuil puisque la cession de plus de 15.000 euros de titres entraîne la taxation de l'ensemble des plus-values ;

- enfin, et surtout, son montant, non actualisé en fonction de l’inflation, est limité par rapport à celui existant avant 1996 et doit être apprécié au regard des pertes constatées par 3 millions d’épargnants en raison de la suppression de l’avoir fiscal. Les effets de cette suppression se sont fait sentir au titre de l’impôt payé en 2006, sur les revenus de 2005.

Les calculs effectués par votre rapporteur général à l’occasion de l’examen de l’article 93 de la loi de finances initiale pour 20042, avait souligné un impact financier négatif de la réforme de l’avoir fiscal au-delà de 255,5 euros de dividendes reçus (511 euros pour les couples mariés), sauf, à compter d’un certain montant, pour les contribuables dont les revenus étaient situés dans les deux dernières tranches du barème.

En conséquence, il est proposé de relever le seuil de cessions de valeurs mobilières en deçà duquel les contribuables sont exonérés d'impôt sur le revenu au titre des plus-values, de 15.000 euros à 25.000 euros3. En outre, il apparaît souhaitable de réviser ce seuil, chaque année, dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu, afin d’éviter tout prélèvement rampant.

Décision de la commission : votre commission vous demande d'adopter cet article additionnel.

1 Loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005. 2 Loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003. 3 Soit un niveau encore inférieur à la situation prévalant en 1996.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40

Sursis d’imposition de la plus-value correspondant à une créance de complément de prix

Commentaire : le présent article additionnel vise à octroyer un sursis d’imposition pour les plus-values correspondant à la mise en œuvre d’une clause de complément de prix lorsque le complément de prix est apporté au capital de l’entreprise par le cédant dès lors qu’il occupe encore une fonction de direction au sein de ladite société.

I. LE CONTEXTE ACTUEL

Lors de la transmission d’une entreprise, la détermination du prix de cession constitue un point crucial qui complique la conclusion de la vente. Le vendeur ne souhaite pas négliger le potentiel de l'entreprise qu'il vend. L’acheteur n’a pas de certitude sur la capacité de l’entreprise à produire le rendement prévu sur son capital.

Pour faciliter la transmission, les parties peuvent s'entendre sur une formule de détermination du prix de vente en deux temps. Vendeur et acquéreur peuvent ainsi conclure une clause de révision du prix de cession des titres, indexée sur le rendement de la société constaté postérieurement à la cession (« clause d’earn out »). Si le rendement est inférieur à celui pris en compte pour déterminer la valeur des titres cédés, le vendeur devra reverser à l’acquéreur une partie du prix reçu. Dans le cas inverse, l’acquéreur devra verser un complément de prix.

Sur le plan fiscal, le complément de prix pouvant être reçu par le vendeur est dissocié de la vente initiale. La plus-value correspondante est imposable l’année de la perception du complément de prix et non l’année de cession des titres.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Afin de faciliter les transmissions d’entreprises, et de renforcer les fonds propres des entreprises ayant fait l’objet d’une transmission, il est proposé d’inciter les vendeurs à apporter leur créance, correspondant à un complément de prix, au capital de l’entreprise cédée, et donc d’échanger cette créance contre des titres de la société. Il est souhaitable dans cette perspective de prévoir un régime fiscal favorable de sursis d’imposition à la plus-value applicable sur le complément de prix, dès lors qu’un certain nombre de conditions sont réunies.

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Ainsi, la plus-value de cession correspondant au complément de prix, né d’une clause de révision assise sur l’activité de la société cédée, serait placée en sursis d’imposition lorsque le cédant occupe encore, et ce depuis au moins cinq ans, des fonctions de direction effective dans la société cédée1, en cas de remploi du complément de prix2 dans le capital de l’entreprise.

Cette situation n’est en effet pas éloignée du régime en vigueur autorisant le bénéfice du sursis d’imposition pour les apports de titres rémunérés par des valeurs donnant immédiatement, mais aussi à terme, accès au capital, au nombre desquelles figurent notamment les obligations convertibles ou remboursables en action.

La valeur de la créance resterait naturellement imposable in fine,l’abattement pour durée de détention, d’un tiers par année de détention au-delà de cinq ans, prévu à l’article 150-0 D bis du code général des impôts, ne s’appliquant que sur la fraction de la plus-value enregistrée depuis l’apport3.

Décision de la commission : votre commission vous demande d'adopter cet article additionnel.

1 Au sens de l’article 885-0 bis du code général des impôts applicable au régime des biens professionnels en matière d’ISF. 2 Et donc avant que le complément de prix ne soit exigible en numéraire. 3 Soit une créance de complément de prix de 600 apportée au capital et mise en sursis d’imposition. In fine, les titres reçus en échange de la créance sont cédés au prix de 810. L’abattement pour durée de détention ne s’appliquera qu’à la différence entre 810 et 600.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40

Harmonisation du régime de retenue à la source sur les revenus distribués par les sociétés françaises cotées

Commentaire : le présent article additionnel modifie les articles 1672 et 1681 quinquies du code général des impôts pour permettre, dans certaines conditions, aux établissements financiers européens de collecter et d’acquitter, pour le compte de l’Etat français, la retenue à la source due sur les revenus distribués aux non-résidents par les sociétés françaisescotées sur un marché financier réglementé ou organisé.

I. LE CONTEXTE BOURSIER ET LE DROIT APPLICABLE

A. LE PRINCIPE ET LES MODALITÉS DE LA RETENUE À LA SOURCE

Aux termes de l’article 119 bis du code général des impôts, ladistribution de revenus de capitaux mobiliers par les sociétés françaises à des non-résidents entraîne en principe l’exigibilité d’une retenue à la source, sous réserve de l’application éventuelle du prélèvement libératoire prévu par l’article 125 A pour les produits de placement à revenu fixe.

Néanmoins certaines distributions ne supportent pas de retenue à la source, telles que les distributions des sociétés de capital-risque (dans certaines conditions), les distributions consenties à des États souverains ou à leur banque centrale, ou les distributions occultes ayant entraîné l’application de la pénalité prévue par l’article 1763 A.

Le taux de cette retenue à la source, fixé par le 1 de l’article 187 du code général des impôts, est de 25 % pour les produits des actions ou de parts sociales et les revenus assimilés, et de 12 % pour les intérêts des obligations négociables. Ce taux s’applique au montant brut1 des revenus décaissés par la société ; le taux effectif est ainsi égal en pratique à un tiers du revenu net versé.

La retenue à la source ne frappe que les revenus encaissés par des personnes ayant leur domicile fiscal ou leur siège hors de France, et son exigibilité est subordonnée à l’encaissement effectif des revenus par les bénéficiaires non-résidents.

Lorsque le bénéficiaire du revenu est résident d’un État lié à la France par une convention fiscale destinée à éviter la double imposition, celle-ci a fréquemment une incidence sur le champ d’application et le taux de la retenue à la source. Quelques conventions fiscales, telles que celles conclues avec

1 Aux termes de l’article 48 de l’annexe II du code général des impôts.

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l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, la Finlande et la Suède, permettent ainsi d’obtenir la suppression de la retenue à la source, au-dessus d’un certain seuil de détention des titres. Les conventions conclues avec les autres États de l’Union européenne modulent le seuil de détention requis et accordent pour les dividendes un taux réduit de retenue à la source compris entre 5 et 15 %.

Ainsi que le précise l’article 16721 du code général des impôts, qui prend place dans le Livre II relatif au recouvrement de l’impôt, la liquidation et le paiement de la retenue à la source incombent en pratique à la personne qui effectue la distribution en France, selon des conditions et modalités fixées par voie réglementaire et par les articles 75 à 79 de l’annexe II du code général des impôts.

L’établissement payeur doit en particulier demander aux bénéficiaires des revenus la justification de leur identité et de leur domicile ou siège, afin de déterminer si la retenue est exigible ou non. Les sommes prélevées par l’établissement sur le montant des sommes distribuées sont versées à la recette des impôts au plus tard le 15 du mois suivant celui de leur prélèvement.

Enfin l’article 1681 quinquies du code général des impôts a trait au paiement par virement du prélèvement libératoire (et des prélèvements assimilés) prévu par l’article 125 A du même code, précité, de la retenue à la source sur les revenus de capitaux mobiliers, de l’impôt sur les sociétés et de la taxe sur les salaires. Son 1 prévoit que le prélèvement libératoire et la retenue à la source sont acquittés par virement directement opéré sur le compte du Trésor ouvert dans les écritures de la Banque de France lorsque leur montant excède 1.500 euros.

B. L’INTÉGRATION DES PLATES-FORMES DE RÈGLEMENT-LIVRAISON D’EURONEXT

Le groupe Euronext, qui fédère les bourses d’Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne et Paris, est engagé depuis deux ans dans un processus de rationalisation de ses activités de règlement et de livraison des titres – dites activités « post-marché », via ses filiales LCH.Clearnet et Euroclear, selon le modèle d’organisation « horizontal » de cette infrastructure de marché2. Cette démarche se traduit par l’intégration des systèmes informatiques de compensation et la mise en place – avec le projet stratégique ESES (Euroclear settlement for Euronext-zone securities) – d’une plate-forme intégrée de règlement-livraison des marchés belge, français et néerlandais.

1 Relatif à la retenue à la source afférente aux revenus des actions et parts et revenus assimilés, dont les bénéficiaires n’ont pas leur domicile réel ou leur siège en France, et aux intérêts et produits des obligations. 2 Par opposition à l’organisation « verticale » ou « en silo » de la Deutsche Börse et de sa filiale de règlement-livraison Clearstream.

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L’objectif est ainsi de proposer aux clients un traitement fluide, automatisé et continu des transactions, de la négociation à la livraison des titres, permettant à Euronext de conforter son avantage comparatif, sa vocation transnationale et la mise en place de son carnet d’ordres unique. La première phase de ce projet, le Single Settlement Engine, a déjà été expérimentée et lancée en 2006. Les utilisateurs et les opérateurs d’Euronext se sont fixés pour échéance de mener à bien l’ensemble du processus d’ici la fin de l’année 2007.

Ce projet déterminant pour Euronext se heurte toutefois au régime français de retenue à la source, seuls les établissements payeurs établis en France étant autorisés à agir comme agent collecteur et payeur de l’impôt dû, compte tenu des obligations déclaratives qui leur incombent. Dès lors, les établissements financiers étrangers qui souhaitent accéder aux marchés français sont en pratique tenus de passer par un intermédiaire établi en France, afin que ce dernier procède au paiement de la retenue à la source.

Une actualisation des modalités de recouvrement de cette retenue apparaît donc nécessaire, dans un double objectif de simplification des procédures et d’attractivité de la place financière française.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Le dispositif proposé par le présent article additionnel tend à faciliter l’accès direct des intermédiaires financiers européens aux marchés d’Euronext. Il permet ainsi à ces intermédiaires – et non plus exclusivement aux intermédiaires français – d’acquitter directement, pour le compte de l’Etat français, la retenue à la source sur les dividendes distribués à des non-résidents par des sociétés françaises cotées sur un marché réglementé ou organisé. Trois conditions formelles sont toutefois prévues.

Cette reforme doit donc contribuer, sans coût fiscal, à renforcer l’attractivité d’Euronext, et partant, celle de la place de Paris auprès des investisseurs européens, et plus particulièrement le marché des actions françaises.

A. UNE DOUBLE EXTENSION DU DISPOSITIF DE RETENUE À LA SOURCE

Le I du présent article modifie l’article 1672 du code général des impôts, précité, relatif au régime de recouvrement de la retenue à la source.

Le 1° du I prévoit explicitement, dans le premier alinéa du 2 de l’article 1672, le cas de droit commun où l’établissement qui distribue les revenus et paie la retenue à la source est établi en France.

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Le 2° du I introduit un 2 bis au sein de l’article 1672, relatif à la faculté de distribution des revenus de titres cotés et de paiement de la retenue à la source par une personne établie dans un Etat européen autre que la France.

1. La prise en compte de la diversification des infrastructures de marché

La retenue s’appliquerait lors du paiement de produits de titres non pas exclusivement cotés sur un marché réglementé, mais « admis aux négociations sur un marché d’instruments financiers dont le fonctionnement est assuré par une entreprise de marché ou un prestataire de services d’investissement ou tout autre organisme similaire ».

Il s’agit en effet de tirer les conséquences de la réforme introduite par la directive 2004/39/CE du Parlement et du Conseil du 21 avril 2004, relative aux marchés d’instruments financiers, dite « directive MIF ». Cette importante directive contribue, notamment, à supprimer la possibilité de centraliser les ordres sur un marché réglementé, et partant, à établir une concurrence entre infrastructures de marché réglementées et simplement « organisées ». Trois modes d’exécution des transactions sont ainsi placés sur le même plan :

- l’exécution sur un marché réglementé géré par une entreprise de marché telle qu’Euronext;

- sur un « système multilatéral de négociation » (multilateraltrading facility – MTF), dont l’exploitation constitue désormais un service d’investissement exercé par une entreprise d’investissement ou une entreprise de marché ;

- et directement par un prestataire de services d’investissement, qui en tant qu’ « internalisateur systématique » traite l’ordre du client en se portant lui-même contrepartie sur son propre bilan.

La rédaction proposée pour le 2 bis de l’article 1672 permet donc d’appliquer la retenue à la source aux produits de titres cotés sur un marché réglementé ou organisé (par exemple, Euronext ou Alternext), exploité par une entreprise de marché, ou par un prestataire financier dans le cadre d’un système multilatéral de négociation.

2. Une extension sous conditions aux établissements financiers européens

Aux termes du texte proposé pour le 2 bis de l’article 1672, un intermédiaire financier européen qui assure le paiement de revenus de titres de sociétés françaises cotées au profit d’une personne morale établie hors de France peut également acquitter la retenue à la source s’il remplit les trois conditions formelles cumulatives suivantes :

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- il est établi dans un Etat membre de la Communauté européenne ou dans un autre Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention fiscale qui contient une clause de coopération et d’assistance administrative destinée à lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ;

- il a conclu avec l’administration fiscale française une convention établie conformément au modèle délivré par cette dernière. Cette convention organise les modalités déclaratives et de paiement de la retenue à la source et prévoit la transmission à l’administration fiscale de tout document justificatif de ces déclarations et paiements ;

- enfin l’intermédiaire est mandaté par le redevable légal de la retenue à la source, soit le dernier établissement payeur établi en France, pour effectuer en son nom et pour son compte les obligations déclaratives et de paiement de cet impôt.

Ces conditions sont assez largement inspirées de celles déjà prévues par l’article 125 D du code général des impôts1 pour le prélèvement libératoire sur les produits de placement à revenu fixe de source européenne. Le respect des deux conventions, l’une conclue par l’Etat d’établissement de l’intermédiaire et l’autre conclue par ce dernier, comme de la condition du mandat est destiné à « fiabiliser » le circuit de paiement de la retenue à la source et à assurer un minimum de contrôle sur les établissements payeurs étrangers.

B. LES DISPOSITIONS DE COORDINATION, DE PRÉCISION ET D’ENTRÉE EN VIGUEUR

Par coordination, le 3° du I substitue un 3 au 2 de l’article 1672 et précise, dans le second alinéa de ce 2, que le décret fixe les modalités et conditions d’application du 2 et du 2 bis créé par le présent article.

Le II du présent article complète le 1 de l’article 1681 quinquies du code général des impôts, précité, pour prévoir que l’obligation de paiement par virement sur le compte du Trésor ouvert dans les écritures de la Banque de France ne s’applique pas à la retenue à la source opérée par les établissements européens dans les conditions sus-mentionnées. Une telle obligation eût en effet été de portée extra-territoriale. Pour autant, la convention relative aux modalités déclaratives et de paiement de la retenue à la source, précédemment mentionnée, devrait rendre possible un tel paiement par virement.

1 Qui dispose notamment que « les personnes fiscalement domiciliées en France (…) peuvent opter pour leur assujettissement au prélèvement prévu (au I de l’article 125 A) (…) lorsque la personne qui assure leur paiement est établie hors de France dans un Etat membre de la Communauté européenne, ou dans un Etat non membre de cette Communauté partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale (…) ».

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Enfin le III du présent article précise la date d’application du nouveau dispositif, et prévoit que ses dispositions sont applicables aux revenus distribués et payés à compter du 1er janvier 2007, afin de garantir le bon déroulement de la réforme en cours chez Euronext.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40

Investissement des FCPI dans les sociétés cotées sur un marché non réglementé

Commentaire : le présent article additionnel a pour objet de permettre aux fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) d’investir davantage dans les sociétés cotées sur un marché non réglementé.

I. LES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DANS L’INNOVATION

A. LES FONDS COMMUNS DE PLACEMENT DANS L’INNOVATION

1. Des contraintes spécifiques d’allocation

Les fonds communs de placement dans l'innovation (FCPI) ont été créés par la loi de finances pour 1997 du 30 décembre 1996.

Les FCPI sont des FCPR « juridiques » dont l'actif est constitué à hauteur de 60 % au moins de titres de sociétés innovantes.

Les titres éligibles au quota d'investissement de 60 % du FCPI sont des titres éligibles au quota de 50 % d'un FCPR « juridique », c'est-à-dire des titres de sociétés non cotées ou, dans la limite de 20 %, de sociétés cotées faiblement capitalisées, émis par des sociétés répondant aux conditions suivantes :

- elles sont soumises à l'impôt sur les sociétés ou en seraient passibles dans les mêmes conditions si leur activité était exercée en France ;

- elles ont leur siège social dans un Etat de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen, à l'exception du Liechtenstein ;

- elles ont un effectif de moins de 2.000 salariés ;

- elles présentent un caractère innovant, qui est apprécié au regard du montant de leurs dépenses de recherche ou par la reconnaissance de leur caractère innovant par OSEO-ANVAR ;

- elles ne doivent pas être détenues majoritairement directement ou indirectement par une ou plusieurs personnes morales ayant des liens de dépendance avec une autre personne morale.

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2. La réduction fiscale en faveur des porteurs de parts des FCPI

En contrepartie du risque encouru, les FCPI bénéficient d'un régime fiscal spécifique.

Il convient au préalable de préciser qu'un fonds commun de placement dans l'innovation, comme tout FCPR, est une copropriété de valeurs mobilières sans personnalité juridique, qui bénéficie de la transparence fiscale. Cette caractéristique implique l'existence d'une société de gestion pour administrer les participations qu'il détient. N'ayant pas de personnalité juridique, il n'est pas assujetti à l'impôt et ses plus-values sont imposées chez le porteur de parts, une fois que les produits ou plus-values ont effectivement été distribués.

Le législateur a mis en place un régime fiscal avantageux.

S'agissant notamment des souscripteurs personnes physiques,deux catégories d'exonérations d'impôt ont été prévues :

- à l'entrée : selon le VI de l'article 199 terdecies-O-A du code général des impôts (CGI), les FCPI ouvrent droit à une réduction d'impôt sur le revenu (IR) à hauteur de 25 % du montant de la souscription dans la limite d'un plafond de 12.000 euros pour un célibataire et 24.000 euros pour un couple marié, sous réserve, notamment, d'un engagement de conservation de cinq ans.

- à la sortie : selon l’article 163 quinquies du code général des impôts, les souscripteurs personnes physiques qui s'engagent à conserver les parts pendant au moins cinq ans sont exonérés de l'impôt sur le revenu à raison des produits et plus-values auxquels donnent droit ces parts. En outre, les sommes doivent être immédiatement réinvesties et demeurer indisponibles pendant la même période de cinq ans.

Les prélèvements sociaux sont dus sur les sommes versées (distributions et plus-values), qu'elles soient ou non exonérées d'impôt sur le revenu. Le gain de cession des parts est également assujetti aux prélèvements sociaux, même s'il est exonéré d'impôt sur le revenu.

B. LA NECESSITÉ D’ELARGIR LES POSSIBILITÉS D’INVESTISSEMENT DES FCPI AU REGARD DES BESOINS DE FINANCEMENT EN MATIÈRE D’INNOVATION

Il apparaît aujourd’hui que les contraintes spécifiques d’allocation présentées ci-dessus constitueraient un frein au financement de l’innovation, dans la mesure où l’investissement des FCPI dans des PME cotées est limité à 20 % de l’actif du fond.

Ces freins sont d’autant plus regrettables que les FCPI disposent de liquidités relativement abondantes qui pourraient être utilement investies dans de sociétés cotées sur Alternext.

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Enfin, un accès plus large des FCPI au marché non réglementé, et en particulier à Alternext, pourrait être l’occasion d’appuyer le développement de ce dernier.

Alternext a été créé par Euronext pour répondre aux attentes des petites et moyennes entreprises souhaitant bénéficier d’un accès simplifié au marché boursier pour financer leur développement.

Ce marché dit « organisé » offre aux PME des modalités d’admission et de cotation assouplies, adaptées à leur taille et à leurs enjeux, tout en étant doté de règles propres à assurer une bonne information des investisseurs :

- des modes d’accès privilégiés au marché ;

- un modèle de marché conçu pour maximiser les transactions ;

- l’appui de listing sponsors tout au long du parcours boursier des sociétés cotées.

Actuellement, 65 sociétés sont cotées sur ce marché dont la capitalisation boursière atteint 2,6 milliards d’euros. Alternext apparaît encore peu développé par rapport à l’Alternative Investment Market (AIM) son homologue londonien crée en 1995 et où plus de 1.500 sociétés sont cotées.

Au total, la possibilité élargie pour les FCPI d’investir dans les sociétés cotées sur Alternext pourrait accroître les financements en faveur de l’innovation, appuyer le développement d’Alternext, améliorer l’attractivité des FCPI auprès des souscripteurs.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Afin de permettre aux FCPI de pouvoir davantage investir dans les sociétés cotées sur un marché non réglementé, le I du présent amendement modifie la rédaction de l’article L. 214-41 du code monétaire et financier.

Par coordination, les dispositions du II au IX procèdent à des modifications dans le code général des impôts ainsi que dans le code de la sécurité sociale.

Le X tend à fixer l’entrée en vigueur du présent dispositif au 1er janvier 2007 pour les FCPI agréés par l’Autorité des marchés financiers.

A. LA REDÉFINTION DES CONTRAINTES D’ALLOCATION DES FCPI

Le I du présent article modifie la rédaction du I bis de l’article 214-41 du code monétaire et financier.

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D’une part, il tend à redéfinir les contraintes globales d’allocations des FCPI en précisant que la participation minimale des fonds dans les sociétés innovantes, soit 60 % de leur actif, ne doit pas nécessairement concerner des sociétés non cotées.

D’autre part, il propose de maintenir le quota maximal de 20 % des actifs investis dans des sociétés cotées, mais en restreignant ce quota aux titres des sociétés cotées sur un marché réglementé

Par conséquent, cette redéfinition des contraintes d’allocation permet de supprimer toute limite aux investissements des FCPI dans des sociétés innovantes cotées sur un marché non réglementé tel qu’Alternext.

Il convient de remarquer que cette modification transforme les FCPI en catégorie très particulière de FCPR, puisque l’actif des FCPI pourrait être majoritairement constitué de titres de sociétés cotées sur un marché non réglementé, c'est-à-dire organisé ou libre, ce qui ne pourra pas être le cas des FCPR classiques.

B. LES MESURES DE COORDINATION

1. Le maintien de l’avantage fiscal en faveur des porteurs de parts de fonds communs de placement dans l’innovation

La modification proposée par le I du présent article remettant en cause le principe de non cotation des sociétés qui prévaut dans l’allocation des actifs des FCPR, il est nécessaire de préciser que l’avantage fiscal accordé par l’article 163 quinquies du CGI s’applique également dans le cadre du nouveau régime des FCPI.

Par conséquent, le 2° du II du présent article modifie l’article 163 quinquies du CGI en ajoutant un alinéa III bis. Ce nouvel alinéaexplique que l’avantage fiscal est accordé aux FCPR qui répondent aux conditions de l’article L. 214-41 du code monétaire financier dans sa nouvelle rédaction.

Le 1° du II du présent article prend en compte au sein de l’article 163 quinquies du CGI l’introduction du nouvel alinéa.

2. Les mesures de coordination

Le II, III,V, VI, VIII et IX du présent article procèdent par coordination à la modification d’un certain nombre de dispositions du code général des impôts afin de prendre en compte l’insertion d’un nouvel alinéa au sein de l’article 163 quinquies dudit code.

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De même le VII du présent article prend en compte, dans le cadre des obligations de déclaration des sociétés de gestion de fonds communs de placement à risques et des sociétés de capital-risque (article 242 quinquies duCGI) les nouvelles modalités de définition des quotas d’investissement des FCPI (I du présent article).

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40

Extension aux « fonds de fonds » de la fiscalité des entreprises investissant dans les véhicules de capital-risque

Commentaire : le présent article additionnel propose d’aménager le régime fiscal des entreprises qui investissent dans les véhicules du capital-risque à savoir les fonds communs de placement à risque (FCPR) et les sociétés de capital-risque (SCR), pour leur permettre de bénéficier de la fiscalité applicable aux plus-values de cession de titres de participation lorsque les distributions et répartitions opérées par ces véhicules au profit de leurs souscripteurs proviennent de plus-values de cession de titres de participation réalisées par des fonds sous-jacents dans lesquels ils ont investi.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LES FCPR DITS « FISCAUX »

Les FCPR ont été créés par la loi n° 83-1 du 3 janvier 1983 sur le développement des investissements et la protection de l’épargne afin de servir de structure de financement approprié aux petites et moyennes entreprises. Il s’agit d’une sous-catégorie particulière de fonds commun de placements (FCP) ; les FCPR ne disposent donc pas de la personnalité morale et leur représentation est assurée par leur société de gestion, qui doit être agréée par l’Autorité des marchés financiers (AMF)1. Le règlement d’un FCPR doit être approuvé par l’AMF2, ou simplement lui être notifié dans le cas d’un FCPR « bénéficiant d’une procédure allégée », destiné à des investisseurs qualifiés.

1 L’article L. 532-9 du code monétaire et financier précise que pour délivrer son agrément [dans un délai de 3 mois] à une société de gestion de portefeuille l'Autorité vérifie si celle-ci : - a son siège social et son administration centrale en France ; - dispose d'un capital initial suffisant ainsi que des moyens financiers adaptés et suffisants ; - fournit l'identité de ses actionnaires, directs ou indirects, personnes physiques ou morales, qui détiennent une participation qualifiée, ainsi que le montant de leur participation ; l'Autorité apprécie la qualité de ces actionnaires au regard de la nécessité de garantir une gestion saine et prudente ; - est dirigée effectivement par des personnes possédant l'honorabilité et la compétence nécessaires ainsi que l'expérience adéquate à leur fonction ; - voit son orientation déterminée par deux personnes au moins [possédant l'honorabilité et la compétence nécessaires ainsi que l'expérience adéquate à leur fonction] ; - dispose d'une forme juridique adéquate ; - dispose d'un programme d'activité pour chacun des services qu'elle entend exercer qui précise les conditions dans lesquelles elle envisage de fournir les services d'investissement concernés et indique le type d'opérations envisagées et la structure de son organisation. 2 Article L. 214-3 du code monétaire et financier.

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En outre, l’actif des FCPR doit être constitué, pour 50 % au moins, de titres participatifs ou de titres de capital de sociétés, ou donnant accès au capital de sociétés :

- soit non cotées ;

- soit, dans la limite de 20 % de l’actif, cotées dans un Etat de l’Espace économique européen (EEE) à condition que leur capitalisation boursière ne dépasse pas 150 millions d’euros.1

De plus, les titres pris en compte, directement dans le quota d'investissement de 50 % « doivent être émis par des sociétés ayant leur siège dans un Etat membre de la Communauté européenne, ou dans un autre Etat ou territoire ayant conclu avec la France une convention fiscale qui contient une clause d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l'évasion fiscale, qui sont passibles de l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun ou en seraient passibles dans les mêmes conditions si l'activité était exercée en France, et qui ont pour objet principal de détenir des participations financières 2.»

L’ensemble de ces investissements peut être réalisé soit directement, soit via des fonds ou des holdings, quel que soit le nombre de niveaux d’interposition pour ces dernières. Dans ce cas, les titres sont retenus, pour la définition des quotas de 50 % et de 20 %, à proportion des investissements effectifs dans les sociétés éligibles.

B. LES SCR

Les SCR ont été définies dans l’article 1er-1 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre économique et financier. Depuis la loi de finances pour 2001, leur objet social doit être exclusivement la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières. De plus, elles ne doivent pas procéder à des emprunts d’espèces au-delà de la limite de 10 % de leur actif net, une personne physique et sa famille ne doivent pas détenir plus de 30 % de leurs droits aux bénéfices et une option doit être formulée pour leur régime fiscal.

En outre, selon l’article 1er-1 de la loi n° 85-695, la situation nette comptable d’une SCR doit être représentée de façon constante à concurrence de 50 % au moins des mêmes titres que ceux retenus pour les FCPR définis supra.

1 Article L. 214-36 du code monétaire et financier. 2 Article 163 quinquies B du code général des impôts.

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C. LES AVANTAGES FISCAUX DES INVESTISSEURS SOUMIS À L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS

1. Pour les FCPR dits « fiscaux »

Les produits distribués par tout FCPR sont imposés au taux plein de l’impôt sur les sociétés, au titre de l’exercice au cours duquel ils ont été versés.

En ce qui concerne les plus-values distribuées par un FCPR « fiscal », l’article 30-I de la loi n° 99-1173 du 30 décembre 1999 de finances rectificative pour 1999 a édicté la règle selon laquelle seul est imposable le montant de la distribution qui excède le remboursement des apports effectués par le souscripteur, et ce :

- au régime des plus-values à court terme, c’est-à-dire au régime normal de l’impôt sur les sociétés, pour la proportion existant entre le montant des apports effectués depuis moins de 2 ans à la date de la distribution et le montant total des apports effectués à cette date ;

- au régime des plus-values à long terme pour « la proportion existant entre le montant des apports effectués depuis au moins 2 ans à la date de la distribution et le montant total des apports effectués à cette date »1.

Dans ce dernier cas, le taux d’imposition normal s’élève à 15 %2.Toutefois, pour les titres que le FCPR aurait détenus depuis au moins 2 ans et pour lesquels sa participation dans le capital de la société aurait dépassé 5 % (en incluant les titres détenus par des FCPR ou des SCR avec qui il aurait agi de concert), ce taux s’élève à 8 % pour les distributions effectuées en 2006 et à 0 % pour les distributions effectuées à partir de 20073.

2. Pour les SCR

Au titre des produits versés par la SCR, les personnes morales assujetties à l’impôt sur les sociétés sont redevables :

- d’une taxation au taux des plus-values à long terme pour les distributions de la SCR prélevées sur les plus-values nettes qu’elle a réalisées sur des titres « éligibles » qu’elle détient depuis plus de 2 ans4. Si la SCR (et les SCR ou FCPR avec qui elle agirait « de concert ») détient au moins 5 % du capital de la société émettrice, cette taxation se fait donc au taux réduit de 8 % pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2006, puis de

1 Article 38-5 du code général des impôts 2 Article 219 I a du code général des impôts 3 Article 219 I a sexies du code général des impôts 4 Article 39 terdecies 5 du code général des impôts

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0 % pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 20071. Dans le cas contraire, le taux des taux plus-values à long terme s’élève à 15 % ;

- d’une taxation au taux plein de l’impôt sur les sociétés, soit 33,1/3 %, pour les distributions de la SCR prélevées sur les plus-values nettes issues de titres « éligibles » mais détenus depuis moins de 2 ans, ainsi que sur les autres plus-values ou produits réalisés par la SCR.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Le présent article additionnel vise :

- d’une part, à étendre les avantages fiscaux liés aux investissements des entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés à leurs investissements dans des « fonds de fonds » ;

- d’autre part, à contribuer à la simplification de la fiscalité liée aux véhicules de capital investissement.

A cet effet, le dispositif proposé a pour objet d’aménager le régime fiscal des entreprises qui investissent dans des « fonds de fonds » et SCR de fonds pour leur permettre de bénéficier de la fiscalité applicable aux plus-values lorsque les répartitions et distributions opérées ont pour origine les cessions de titres réalisées par les fonds sous-jacents. En cela, il tire la conséquence logique de l’entrée en vigueur de l’article 32 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, qui a mis en place un dispositif de calcul par transparence du quota d’investissement en titres non cotés européens des FCPR « fiscaux » et des SCR. Ce nouveau dispositif permet à ces véhicules du capital-risque d’investir via d’autres FCPR.

Ainsi, les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés qui investiraient dans des FCPR « fiscaux » ou SCR pourraient bénéficier de l’imposition au taux de 0 % à compter du 1er janvier 2007 sur les répartitions d’actifs du FCPR « fiscal » dans lequel investissent ces fonds ou sociétés, sous réserve que ces répartitions répondent aux conditions fixées par le a sexies du I de l’article 219 du CGI.

L’imposition au taux de 0 %, que ce soit pour les répartitions faites par un FCPR ou une SCR ou en provenance d’un « FCPR fiscal » dans lequel ils auraient investi, ne pourra toutefois pas concerner les cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière, et ce, en vue d’éviter le contournement de l’imposition en direct des plus-values sur les cessions de tels titres, qui sont soumises au taux de 15 % et non de 0 %.

1 Article 219 I a sexies du code général des impôts.

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Les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu pourront être imposées selon le régime des plus-values à long terme sur les répartitions des FCPR fiscaux et les distributions de SCR, que cette répartition ou distribution ait pour origine une cession de titres réalisée directement par ces fonds ou sociétés ou par l’intermédiaire d’un FCPR fiscal sous-jacent.

Enfin, il est proposé d’harmoniser le champ d’application du régime des plus-values à long terme des distributions de SCR sur celui des répartitions de FCPR.

Le régime des plus-values à long terme serait désormais applicable aux distributions de SCR qui auraient pour origine les cessions de l’ensemble des titres, inscrits à l’actif immobilisé de la société, détenus depuis plus de deux ans, même s’ils ne sont pas éligibles au quota d’investissement de la SCR.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE 40 bis (nouveau)

Mise en place d’une filière de recyclage et de traitement des déchets issus de produits textiles d’habillement, de chaussures et de linge de maison

Commentaire : le présent article, introduit par l’Assemblée nationale à l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, rapporteur général au nom de la commission des finances, Jacques Pélissard et Didier Migaud, vise à mettre en place une filière de recyclage et de traitement des déchets issus de produits textiles d’habillement, de chaussures et de linge de maison.

I. LE DISPOSITIF PROPOSÉ

A. UN DISPOSITIF QUI FAIT SUITE AUX DÉBATS MENÉS L’AN DERNIER

1. Les débats menés l’an dernier dans le cadre du projet de loi de finances pour 2006.

La question de la mise en place et du mode de financement d’une filière de recyclage des textiles, des chaussures et du linge de maison a déjà été abordée à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances pour 2006. L’Assemblée nationale avait en effet adopté un amendement de notre collègue député Yves Jégo, devenu article 79 bis rattaché à la mission « Ecologie et développement durable »1. En première délibération, le Sénat avait intégralement réécrit le dispositif proposé par l’Assemblée nationale2. En seconde délibération, à la demande du gouvernement, ce dispositif avait été supprimé.

2. Les travaux du groupe de travail mis en place en février 2006

A la suite de ces débats, le ministre délégué au budget et à la réforme de l’Etat a mis en place, le 28 février 2006, un groupe de travail chargé de réfléchir au financement de la collecte et du tri de textiles usagés, présidé par notre collègue député Jacques Pélissard. Celui-ci a remis son rapport le 28 juin 2006.

1 On peut se reporter sur ce point au rapport de notre collègue Fabienne Keller, rapporteur spécial, rapport général n° 99, annexe n° 11 (2005-2006). 2 Se reporter aux débats de la séance du 3 décembre 2005, disponibles sur le site internet du Sénat à l’adresse suivante : http://www.senat.fr/seances/s200512/s20051203/s20051203001.html#section3363

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Ce rapport relève que « le secteur de la récupération des textiles est touché par les effets induits d’une évolution du rapport qualité-prix des produits qui a pour premier effet d’augmenter la fraction de textiles récupérés mise en décharge ou incinérée, et qui accroît les charges d’exploitation des acteurs de la filière ».

Il indique que « l’augmentation de la fraction à éliminer, induisant une diminution des quantités de textiles qui sont revendus, et la baisse générale des prix de vente de produits neufs, pèsent de plus en plus sur les recettes de ce secteur ». Selon le groupe de travail, la comparaison réalisée avec les autres pays d’Europe montre que la faible qualité est la cause des difficultés rencontrées par ce secteur.

Face à ce constat, le groupe de travail préconise donc de « s’appuyer sur le concept de responsabilité élargie du producteur (REP) initialement promu par l’OCDE et mis en application par la Communauté européenne dans le cadre des politiques environnementales. L’absence de cadre normatif au niveau européen évoquée par certains membres du groupe n’est pas apparue comme un obstacle à la faisabilité d’une telle démarche, car d’autres filières (pneumatiques usagés, imprimés non sollicités) ont été mises en place sans directive support. Toutefois, le groupe de travail s’accorde pour que le dispositif issu du présent rapport soit notifié à la Commission européenne au titre de la procédure 98.34 ».

B. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Le présent article tend à insérer un nouvel article L. 541-10-3 au sein du code de l’environnement.

Il prévoit que toutes les personnes physiques ou morales qui mettentsur le marché national à titre professionnel des produits textiles d’habillement, des chaussures ou du linge de maison neufs destinés aux ménages sont tenues de contribuer ou de pourvoir au recyclage et au traitement des déchets issus de ces produits.

Cette disposition s’appliquerait à compter du 1er janvier 2007.

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L’analyse du groupe de travail sur les contributeurs

Le groupe de travail a envisagé deux types de contributeurs : d’une part, les metteurs sur le marché de produits finis neufs, c’est-à-dire les fabricants, les importateurs ou la première personne qui introduit un produit sur le marché français ; d’autre part, les distributeurs de produits neufs.

L’analyse du groupe de travail est la suivante :

- « l’approche « distributeur »pourrait pénaliser les couches les plus modestes de la population et serait contraire aux exemples des autres filières en terme de responsabilité environnementale qui doit concerner l’ensemble des acteurs de la filière, de la conception à la vente » ;

- « l’approche « metteurs sur le marché » serait de nature à faire en partie financer par les fabricants nationaux le recyclage/la valorisation/l’élimination des textiles importés à bas prix (les plus générateurs de déchets). L’impact économique d’une telle approche sur le secteur français du textile mérite cependant d’être relativisé. En effet, d’après les premières simulations, elle n’impacterait que dans une proportion de 1 pour 1.000 (environ) le prix de vente du produit fini. Une étude de coûts précise serait à conduire pour confirmer ce ratio ».

Le groupe de travail estime donc que l’approche « metteurs sur le marché » est « techniquement la moins contraignante, sous réserve d’en préciser les contours ». Il précise que le dispositif ne devrait pas faire supporter de contribution aux produits en transit sur le territoire national et à ceux fabriqués sur le territoire national et exportés.

Source : rapport du groupe de travail relatif à la récupération des textiles

Le présent article précise que deux solutions seraient possibles pour remplir cette obligation :

- soit contribuer financièrement à un organisme agréé par arrêtédes ministres chargés de l’écologie et de l’industrie : cet organisme passerait alors une convention avec les opérateurs de tri et les collectivités territoriales ou leurs groupements en charge de l’élimination des déchets et leur verserait un soutien financier pour les opérations de recyclage et de traitement des déchets visés par le présent article ;

- soit mettre en place, dans le respect d’un cahier des charges, un système individuel de recyclage et de traitement de ces déchets approuvé par arrêtés des ministres chargés de l’écologie et de l’industrie.

Les modalités d’application de ces dispositions seront fixées par décret en Conseil d’Etat. Celui-ci devrait notamment préciser le mode de calcul de la contribution, les conditions dans lesquelles est favorisée l’insertion des personnes rencontrant des difficultés au regard de l’emploi ainsi que les sanctions en cas de non-respect de l’obligation imposée par le présent article.

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III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Votre commission des finances avait soutenu l’an passé la mise en place d’un dispositif de ce type et se félicite que le présent article s’inscrive dans la continuité des travaux menés par le groupe de travail relatif au recyclage des textiles.

D’après les informations recueillies par votre rapporteur général, ce sont actuellement 100.000 tonnes de déchets liés aux textiles, aux chaussures et au linge de maison qui seraient récupérées chaque année. Environ 3.000 emplois seraient concernés par cette activité. Le potentiel de collecte supplémentaire de ces déchets serait compris entre 300.000 et 500.000 tonnes.

Le dispositif proposé appelle toutefois plusieurs remarques.

On peut tout d’abord s’interroger sur la place de ce dispositif en loi de finances, le système de contribution proposé ne présentant pas de caractère fiscal au sens strict. D’autre part, le groupe de travail ayant exprimé le souhait que ce dispositif soit notifié à la Commission européenne, votre rapporteur général souhaite que le gouvernement précise si tel a bien été le cas et quels sont alors les résultats de cette notification.

Sur le fond, ce dispositif pose un principe et reste très vague, dans la mesure où l’essentiel des dispositions relatives à sa mise en œuvre seront précisées par décret. Aucun projet de décret n’a, à ce jour, été transmis à votre commission des finances. Dès lors, plusieurs questions restent sans réponse précise :

- l’impact de la contribution : le mode de calcul de la contribution devant être fixé par décret, il est difficile de mesurer l’impact de cette contribution. Certaines parties concernées par ce dispositif avancent l’hypothèse d’une contribution rapportant entre 10 et 40 millions d’euros, soit un tarif fixé aux environs de 100/150 euros la tonne de produits textiles. Selon d’autres parties, la contribution aurait un rendement bien plus modeste, de l’ordre de 1,5 million d’euros. Votre rapporteur général souhaite donc que le gouvernement lui précise ses intentions, afin de mieux mesurer les conséquences économiques d’une telle mesure. Il convient par ailleurs de noter que le groupe de travail recommandait un traitement différent de la filière des chaussures et de celle des textiles, s’agissant à la fois du mécanisme de filière et du mode de calcul de la contribution. Enfin, les recettes dépendront également du choix des acteurs de développer des systèmes individuels de recyclage et de traitement ;

- le statut de l’organisme agréé : votre rapporteur général souhaite savoir s’il s’agirait d’un organisme existant ou si le dispositif proposé implique la création d’un nouvel organisme ;

- la définition du cahier des charges encadrant le système individuel de recyclage et de traitement : d’après les informations recueillies par votre rapporteur général, le décret d’application du présent article pourrait

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prévoir un canevas général de cahier des charges et renvoyer à un arrêté le soin de le définir précisément, mais il ne s’agit là que d’une hypothèse. Votre rapporteur général souhaite donc que le gouvernement lui apporte des précisions sur ce point ;

- la nature du soutien financier accordé aux opérateurs de tri et aux collectivités territoriales : ce soutien sera directement fonction des recettes résultant de la contribution mise en place. Le groupe de travail indique qu’« une des hypothèses retenues pour le soutien consisterait à en faire bénéficier les collectivités sur le territoire desquelles sont installés [des unités d’incinération et des centres de stockage de déchets ultimes]. Dès lors que ces collectivités bénéficieraient d’un soutien de la part de l’éco-organisme, elles pourraient traiter pour le compte des opérateurs liés contractuellement à elles les déchets « ultimes » à due concurrence des soutiens perçus.Indépendamment de cette mesure, l’éco-organisme pourrait leur verser un soutien à la communication ». S’agissant des opérateurs de tri, le groupe de travail indique que l’éco-organisme pourrait « participer aux coûts de l’effilochage, de l’essuyage, de l’incinération voire de mise en centre de stockage des déchets ultimes des déchets évacués par l’opérateur agréé dans ces filières » ;

- l’insertion des personnes rencontrant des difficultés au regard de l’emploi : cette formule n’apparaît pas dans le corps du dispositif, mais le décret d’application devrait déterminer « les conditions dans lesquelles est favorisée l’insertion des personnes rencontrant des difficultés au regard de l’emploi ». Votre rapporteur général souhaite donc que le gouvernement lui précise, à l’occasion de l’examen du présent article en séance publique, les implications de cette formule.

Par ailleurs, il apparaît que le dispositif proposé ne pourra entrer en vigueur au 1er janvier 2007, comme le prévoit le présent article. En effet, aucun projet de décret n’ayant été transmis à votre commission des finances, et compte tenu, d’une part de la volonté exprimée par le gouvernement d’assurer une étroite concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière, d’autre part des délais d’examen du projet de décret par le Conseil d’Etat, ilest inenvisageable que les dispositions d’application du présent article soient toutes finalisées d’ici au 1er janvier 2007. Cette date est toutefois un signe de la volonté des différentes parties de mettre rapidement en place un tel dispositif.

Enfin, votre rapporteur général observe qu’il est nécessaire d’apporter une modification rédactionnelle, afin de préciser que les arrêtés mentionnés dans le dispositif proposés sont bien des arrêtés conjoints du ministre chargé de l’écologie et du ministre chargé de l’industrie.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article ainsi modifié.

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ARTICLE 40 ter (nouveau)

Prorogation de deux années du régime dérogatoire d’éligibilité aux attributions du FCTVA des investissements réalisés en matière de

téléphonie mobile

Commentaire : le présent article propose d’étendre à l’année 2008 le régime dérogatoire d’éligibilité aux attributions du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) des investissements réalisés par les collectivités territoriales en matière de téléphonie mobile. Selon le droit actuel, ce régime expire fin 2006.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LE FONDS DE COMPENSATION DE LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTÉE (FCTVA)

L'article 13 de la loi de finances rectificative pour 19751 a créé le fonds d'équipement pour les collectivités territoriales (FECL), prévu par la loi n° 75-678 du 29 juillet 1975, permettant de compenser une partie de la charge de TVA supportée par les collectivités territoriales, leurs groupements et les établissements publics bénéficiaires, sur leurs dépenses réelles d'investissement. La loi de finances initiale pour 1978 a renommé le FECL fonds de compensation pour la TVA (FCTVA).

Depuis 1983, le FCTVA a cessé d'être une dotation budgétaire limitative, inscrite au budget du ministère de l'intérieur, pour devenir un prélèvement sur recettes de l'Etat dont le rythme de progression dépend des décisions des collectivités territoriales.

Ce prélèvement est estimé par le projet de loi de finances initiale pour 2007 à 4,7 milliards d’euros, comme l’indique le tableau ci-après.

Les prélèvements sur recettes au titre du FCTVA

(en millions d’euros)

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 LFI2006

Prévisions 2006

PLF2007

3.200 3.125 3.326 3.583 3.613 3.664 3.710 3.791 4.030 4.532 4.711

Source : ministère de l’intérieur

1 Loi n° 75-853 du 13 septembre 1975.

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Le FCTVA a pour objet de compenser de manière forfaitaire la TVA acquittée par les collectivités territoriales et certains organismes sur leurs dépenses réelles d'investissement, grevées de TVA, et concernant une activité non assujettie à la TVA.

Le FCTVA est attribué en appliquant, à l'assiette toutes taxes comprises des dépenses éligibles, un taux de compensation forfaitaire fixé par l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales. Ce taux a été fixé à 16,176 % pour 2001, 15,656 % pour 2002 et 15,482 % depuis 2003.

L'assiette des dépenses éligibles est établie au vu du compte administratif de la pénultième année, ce qui explique le décalage de deux ans entre la réalisation de la dépense éligible et l'attribution du FCTVA. Toutefois, pour les communautés de communes et les communautés d’agglomération, l'assiette des dépenses éligibles est constituée des dépenses réalisées l'annéemême et établie au vu d’états de mandatements trimestriels.

B. DES RÈGLES D’ÉLIGIBILITÉ STRICTES

1. Les règles de base

Les principales règles d’éligibilité aux attributions du FCTVA sont synthétisées par la circulaire Intérieur - Finances NOR INT/B/94/00257C du 23 septembre 1994.

Selon cette circulaire, « sont éligibles au FCTVA les dépenses réelles d'investissement, grevées de TVA, réalisées par les collectivités bénéficiaires, directement ou par l'intermédiaire d'un mandataire légalement autorisé, pour leur propre compte et dans le but d'accroître leur patrimoine, pour les besoins d'une activité non assujettie à la TVA ».

Autrement dit, le FCTVA est exclusivement destiné aux dépenses présentant la triple caractéristique suivante :

- elles doivent correspondre à des investissements ;

- ces investissements doivent être grevés de TVA, mais correspondre à une activité non assujettie à la TVA ;

- les biens ne doivent pas être cédés à un tiers non éligible aux attributions du FCTVA1, les mises à disposition étant strictement encadrées.

1 Les collectivités bénéficiaires sont : les communes, départements et régions ; leurs groupements ; leurs régies ; les organismes chargés de la gestion des agglomérations nouvelles ; les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) ; les centres communaux d'action sociale ; les caisses des écoles ; le Centre national de la fonction publique territoriale et les centres de gestion des personnels de la fonction publique territoriale.

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2. La règle la plus contestée : le bien concerné ne doit pas être cédé ou mis à disposition d’un tiers

L'article L. 1615-7 du code général des collectivités territoriales prévoit que « les immobilisations cédées ou mises à disposition au profit d'un tiers ne figurant pas au nombre des collectivités ou établissements bénéficiaires du [FCTVA] ne peuvent donner lieu à une attribution dudit fonds ».

a) De nombreuses dérogations

Le code général des collectivités territoriales prévoit de nombreuses dérogations à la règle de non mise à disposition d’un tiers.

L’article L. 1615-7 précité du code général des collectivités territoriales prévoit des dérogations, concernant, en particulier :

- certaines constructions, affectées à l'usage de gendarmerie, à l'habitation principale, ou données en gestion par des communes de moins de 3.500 habitants à des organismes à but non lucratif et destinées au tourisme social ;

- les acquisitions ou rénovations de bâtiments affectés à la justice, à la police ou à la gendarmerie nationales, réalisées, jusqu'au 31 décembre 2007, par des communes ou des EPCI dans le cadre de l’article 3 de la loi nº 2002-1094 du 29 août 2002 d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (LOPSI) ;

- les dépenses d'investissement exposées, par les communes et leurs EPCI, sur leurs immobilisations affectées à l'usage d'alpage.

De même, l’article L. 1615-2 du code général des collectivités territoriales prévoit que font l’objet d’une dérogation :

- les dépenses d'investissement des collectivités territoriales concernant des travaux de lutte contre les avalanches, glissements de terrains, inondations, ainsi que des travaux de défense contre la mer, des travaux pour la prévention des incendies de forêt, présentant un caractère d'intérêt général ou d'urgence ;

- en application de l’article 23 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, les fonds de concours versés par les collectivités territoriales à compter du 1er janvier 2005 à l'Etat ou à une autre collectivité territoriale ou à un EPCI à fiscalité propre pour les dépenses réelles d'investissement que ceux-ci effectuent sur leur domaine public routier.

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b) L’assouplissement général de la loi de finances initiale pour 2006

L’article 42 de la loi de finances initiale pour 2006 aconsidérablement atténué, par une norme générale, la règle de non mise à disposition du bien à un tiers. Cette réforme avait été annoncée au Sénat le 2 décembre 2004 par M. Dominique de Villepin, alors ministre de l'intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales.

Ainsi, désormais, l’article L. 1615-7 précité du code général des collectivités territoriales prévoit que les immobilisations confiées à un tiers non éligible au FCTVA donnent lieu à attribution du fonds pour les dépenses réelles d'investissement réalisées à compter du 1er janvier 2006 si :

- le bien est confié à un tiers qui est chargé soit de gérer un service public que la collectivité territoriale lui a délégué, soit de fournir à cette collectivité une prestation de services ;

- le bien est confié à un tiers en vue de l'exercice, par ce dernier, d'une mission d'intérêt général ;

- le bien est confié à titre gratuit à l'Etat.

Cet assouplissement est subordonné à la condition que le tiers exerce une activité ne lui ouvrant pas droit à déduction de la TVA ayant grevé le bien.

3. La dérogation en matière de téléphonie mobile

a) Une dérogation qui devait initialement durer jusqu’à la fin de l’année 2005

A l’initiative de notre collègue Bruno Sido, l’article 46 de la loi nº 2003-1312 du 30 décembre 2003 de finances rectificative pour 2003, inséré par un amendement adopté par le Sénat, avec un avis favorable de votre commission des finances et du gouvernement, a modifié l’article L. 1615-7 précité du code général des collectivités territoriales.

Cet article prévoit que « les collectivités territoriales et leurs groupements bénéficient des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée au titre de leurs dépenses d'investissement (...), sous maîtrise d'ouvrage publique, en matière d'infrastructures passives intégrant leur patrimoine dans le cadre du plan d'action relatif à l'extension de la couverture du territoire par les réseaux de téléphonie mobile. »

Ce régime dérogatoire concernait alors « la période 2003-2005 ».

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b) Une dérogation étendue à la fin de l’année 2006 par la loi de finances initiale pour 2005

L’article 96 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances initiale pour 2005 a étendu ce régime dérogatoire jusqu’à la fin de l’année 2006.

Il résulte d’un amendement adopté par l’Assemblée nationale, à l’initiative de notre collègue député Patrice Martin-Lalande, avec un avis favorable de sa commission des finances, et un avis de sagesse dugouvernement.

II. LA MODIFICATION PROPOSÉE PAR LE PRÉSENT ARTICLE

Le présent article résulte d’un amendement de nos collègues députés Morel-A-l'Huissier, Jean-Marc Roubaud, Yannick Favennec et Michel Bouvard. Cet amendement a été adopté par l’Assemblée nationale avec un avisfavorable du gouvernement, ainsi que de sa commission des finances.

Il propose d’étendre jusqu’à la fin de l’année 2008 le régime dérogatoire d’éligibilité aux attributions du FCTVA dont bénéficient les investissements relatifs à la téléphonie mobile. On rappelle que, selon le droit actuel, ce régime expire à la fin de l’année 2006.

Selon l’exposé des motifs de l’amendement précité, « compte tenu de la subsistance de « zones blanches », des délais de subventionnement et de mise en œuvre du programme (études, autorisations, acquisitions foncières, travaux) que les départements initient, il conviendrait que la mesure dérogatoire de récupération du FCTVA soit prolongée ».

Bien qu’ayant donné un avis favorable à l’amendement, le gouvernement avait déposé un sous-amendement II-362, qui n’a pas été adopté. Ce sous-amendement tendait à ce que le régime dérogatoire soit prorogé de seulement une année, et expire donc à la fin de l’année 2007. Selon le ministre délégué au budget et à la réforme de l’Etat, il s’agissait « d’une part, de ne pas créer de précédent en la matière en laissant croire que ce type de dispositif [pouvait] être prorogé sans ajuster la date butoir et, d’autre part, de prendre en compte le fait que, dans un an, la couverture du territoire sera[it] totalement achevée ». Nos collègues députés Michel Bouvard et Charles de Courson, suivis par l’Assemblée nationale, ont en effet considéré que certaines « zones blanches » subsisteraient à la fin de l’année 2007.

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III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Votre commission des finances avait donné un avis favorable à l’amendement de notre collègue Bruno Sido, dont résulte l’article 46 précité de la loi de finances rectificative pour 2003. Le comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 3 septembre 2003 avait prévu une telle dérogation, sur la période 2004-2005.

Votre commission des finances avait également proposé d’adopter sans modification l’article 96 (qui portait alors le numéro 68 bis) du projet de loi de finances initiale pour 2005, inséré à l’initiative de notre collègue député Patrice Martin-Lalande, qui étendait ce régime jusqu’à la fin de l’année 2006.

Par cohérence avec ses positions antérieures, votre commission des finances est favorable au présent article. Elle juge que le maintien d’une date butoir est indispensable. Elle estime en outre que le fait de retenir la fin de l’année 2008, et non la fin de l’année 2007, comme le proposait le gouvernement, prolonge utilement le délai accordé pour la réalisation des travaux concernés.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 quater (nouveau)

Renforcement des pénalités applicables en matière de taxe de séjour

Commentaire : le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, sur l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Henri Emmanuelli. Il vise à aggraver les pénalités applicables aux collecteurs (les hôteliers et logeurs ou assimilés) de la taxe de séjour dite « au réel », en cas d’infraction aux obligations qui leur incombent à ce titre.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LA TAXE DE SÉJOUR : VUE D’ENSEMBLE

1. Une extension progressive des collectivités compétentes pour instituer la taxe

La taxe de séjour, entendue au sens large, constitue une taxe optionnelle, dont l’institution est laissée au libre choix des collectivités territoriales habilitées par le législateur. Ce dispositif a été introduit par la loi du 13 avril 1910 pour les stations climatiques et les villes d’eau, généralisé en 1919 à l’ensemble des stations classées, puis étendu aux départementsconcernés en 1927 et, plus récemment, à différentes catégories de communes ; principalement : les communes littorales en 1986, les communes demontagne et toutes celles qui réalisent des actions de promotion touristiqueen 1988, les communes mettant en place des actions de protection et de gestion des espaces naturels en 19951. Mutatis mutandis, la même extension a été réalisée au profit des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI, avec ou sans fiscalité propre2).

Au total, les dispositions relatives à la taxe de séjour, depuis la création de celle-ci, ont été modifiées de façon significative par une dizaine d’interventions législatives. Ces dispositions sont actuellement codifiées, pour l’essentiel, aux articles L. 2333-26 et suivants du code général des collectivités territoriales (CGCT) ; elles ont reprises par les articles L. 422-3 et suivants du code du tourisme3.

1 Il faut ajouter à cette liste les communes qui bénéficiaient, avant la loi n° 93-1436 du 31 décembre 1993 portant réforme de la dotation globale de fonctionnement (DGF), de la dotation supplémentaire aux communes touristiques ou thermales ou de la dotation particulière aux communes connaissant une forte fréquentation touristique. Ces communes sont restées compétentes pour instituer une taxe de séjour, comme elles l’étaient avant que la loi précitée de 1993 ne supprime les dotations en cause, consolidées au sein de la dotation forfaitaire. 2 Article L. 5211-21 du CGCT. 3 Les dispositions réglementaires concernant la taxe de séjour sont codifiées à l’article R. 2333-43 du CGCT.

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2. Les trois « taxes de séjour »

La commodité de langage conduit à confondre, en pratique, dans l’intitulé générique « taxe de séjour », trois régimes distincts, dont l’un seulement peut être désigné avec exactitude comme la « taxe de séjour ».

a) Deux régimes de taxe communale

Deux régimes de taxe de séjour coexistent au niveau communal : l’institution, par les communes ou leurs groupements, et l’affectation du produit de ces taxes, se trouvent gouvernées par des règles communes, mais les modalités de leur perception diffèrent selon le cas. Il s’agit :

- d’une part, de la taxe de séjour stricto sensu, parfois dite « traditionnelle », ayant été la première créée, ou plus fréquemment désignée comme taxe « au réel », dans la mesure où son redevable est la personne qui séjourne effectivement dans l’un des établissements concernés lesquels, de la sorte, sont les collecteurs de la taxe. C’est cette forme de la taxe de séjour qui fait l’objet du présent article ;

- d’autre part, de la taxe de séjour forfaitaire, instituée par la loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 d’amélioration de la décentralisation. Le montant de cette taxe forfaitaire est calculé, notamment, selon la capacité d’accueil des établissements d’hébergement concernés qui, dans ce cas, sont eux-mêmes les redevables Les communes ou groupements de communes, ici, reçoivent donc directement la taxe.

Ces deux régimes peuvent être appliqués de manière alternative ou simultanée au sein d’une même collectivité, à la discrétion de celle-ci. Dans la seconde hypothèse, ils sont répartis en fonction des catégories d’hébergement. En revanche, compte tenu du principe d’égalité devant les charges publiques, une collectivité ne peut décider d’exonérer telle ou telle catégorie parmi les établissements réglementairement prévus pour l’application de la taxe : elle ne peut que les soumettre tous à la taxe de séjour, selon l’un ou/et l’autre des régimes précités, ou ne pas instituer cette taxe.

b) Une taxe additionnelle départementale

Conformément à l’article L. 3333-1 du CGCT, les départements peuvent en outre instaurer une taxe additionnelle à la taxe de séjour, « au réel » ou forfaitaire, perçue par des communes ou EPCI de leur territoire, à hauteur de 10 % de cette taxe de séjour. La taxe additionnelle est établie et recouvrée selon les mêmes modalités que la taxe de séjour à laquelle elle s’ajoute. Par conséquent, en la matière, les collecteurs, pour le compte du département, sont les communes ou EPCI.

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3. Les règles communes à la taxe « au réel » et à la taxe forfaitaire

Quel que soit le régime dont elle relève, la taxe de séjour est assise sur la nuitée dans les établissements d’hébergement prévus par l’article L. 2333-6 du CGCT, dont l’article R. 2333-44 du même code dresse la liste. Celle-ci vise, d’une façon très large, non seulement les hôtels,résidences et meublés de tourisme, villages de vacances, terrains de camping et de caravanage ou autres terrains d’hébergement de plein air, mais encore « les autres formes d’hébergement » (pratiquées, de manière professionnelle ou occasionnelle, à titre onéreux) ce qui recouvre, notamment, les hôpitaux thermaux, les centres familiaux de vacances, les gîtes ruraux et communaux, les auberges de jeunesse, ou l’hébergement assuré par un comité d’entreprise. Cependant, les colonies et centres de vacances d’enfants sont exclus du dispositif par l’article D. 2333-47 du CGCT (pris en application de l’article L. 233-35 du même code).

La délibération qui institue la taxe de séjour fixe, notamment :

- la période de perception de cette taxe, qui correspond souvent, en pratique, aux périodes touristiques, mais cette décision est discrétionnaire de la part de la commune ou de l’EPCI ;

- le tarif de la taxe, en fonction d’un barème défini par décret,codifié aux articles D. 2333-45 et D. 2333-60 du CGCT. Comme le prévoit les articles L. 2333-30 et L. 2333-42 du même code, ce tarif ne peut être inférieur à 0,2 euro ni supérieur à 1,5 euro par personne et par nuitée(compte non tenu d’une éventuelle majoration de 10 % liée à la taxe additionnelle départementale).

Il convient de préciser que la taxe de séjour constitue une taxe « affectée », conformément à l’article L. 2333-27 du CGCT. Ainsi, son produit doit servir au financement exclusif de « dépenses destinées à favoriser la fréquentation touristique de la commune » en principe1 ou, le cas échéant, « à favoriser la protection et la gestion des espaces naturels à des fins touristiques ». La même règle est valable en ce qui concerne la taxe additionnelle instituée par les départements. Les collectivités qui ont institué la taxe doivent faire figurer, dans un état annexe au compte administratif de leur gestion, les recettes procurées par cette taxe et leur emploi (article R. 2333-43 du CGCT).

1 Lorsqu’il existe un office du tourisme, son budget comprend obligatoirement, en recettes, le produit de la taxe de séjour (article L. 133-7 du code du tourisme).

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Le produit de la taxe de séjour en 2005

En 2005 :

- 1.980 communes ou groupements de communes (soit 101 collectivités de plus qu’en 2004) ont perçu une taxe de séjour « au réel », pour un produit total de 102 millions d’euros,représentant un produit moyen de 51.500 euros environ par collectivité ;

- 347 communes ou groupements de communes (soit 20 collectivités de plus qu’en 2004) ont perçu une taxe de séjour forfaitaire, pour un produit total de 39,7 millions d’euros,représentant un produit moyen de 114.400 euros environ par collectivité ;

- 15 départements (soit un département de plus qu’en 2004) ont perçu une taxe additionnelle à la taxe de séjour, pour un produit global de 3,7 millions d’euros, représentant un produit moyen de 246.600 euros environ par département.

Source : direction du tourisme

B. LES MODALITÉS DE PERCEPTION DE LA TAXE DE SÉJOUR

Comme on l’a indiqué ci-dessus, la taxe de séjour dite « au réel » et la taxe de séjour forfaitaire se distinguent l’une de l’autre par leurs modes de perception respectifs.

1. La perception de la taxe « au réel »

En application de l’article L. 2333-37 du CGCT, la taxe de séjour « au réel » est perçue, pour le compte des communes ou EPCI, par les logeurs, hôteliers et propriétaires concernés, sur les personnes séjournant dans les établissements en cause. Ces collecteurs, pour l’essentiel, ont l’obligation de :

- 1° déclarer en mairie leur activité de location, dans les quinze jours suivant le début de celle-ci, en ce qui concerne les personnes louant tout ou partie de leur habitation personnelle (article R. 2333-51 du CGCT) ;

- 2° percevoir la taxe, avant le départ de leurs clients, même en cas de paiement différé, par ces derniers, de la location (article R. 2333-50 du CGCT, premier et troisième alinéas) ;

- 3° tenir un état récapitulatif, faisant apparaître le nombre de personnes ayant logé dans l’établissement, le nombre de jours passés, le montant de la taxe perçue ainsi que, le cas échéant, les motifs d’exonération ou de réduction de cette taxe (article R. 2333-50 du CGCT, deuxième alinéa) ;

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- 4° verser le montant de la taxe, au receveur municipal, aux dates prévues par la délibération ayant institué cette taxe (article L. 2333-37 du CGCT). Une déclaration indiquant le montant total et l’état récapitulatif précité doivent accompagner ce versement (article R. 2333-53 du CGCT).

Les personnes domiciliées dans la commune et y acquittant la taxe d’habitation sont exonérées de la taxe de séjour (article L. 2333-29 du CGCT). Il en va de même, notamment, des mineurs de moins de treize ans (article L. 2333-31 du CGCT) et des agents de l’Etat appelés temporairement dans une station touristique pour l’exercice de leurs fonctions (article D. 2333-48 du même code). Des exonérations et réductions pour certains bénéficiaires d’aides sociales sont également prévues.

2. La perception de la taxe forfaitaire

Suivant l’article L. 2333-41 du CGCT, la taxe de séjour forfaitaire est établie, par les communes ou EPCI, sur les logeurs, hôteliers et propriétaires concernés, et se trouve assise sur la capacité d’accueil des établissements (c’est-à-dire le nombre de personnes susceptibles d’y être hébergées) et le nombre de nuitées comprises, à la fois, dans la période d’ouverture de l’établissement et la période de perception de la taxe.

Le recouvrement, en la matière, s’effectue dans des conditions comparables à celle de la taxe « au réel », mais simplifiées dans la mesure où la taxe forfaitaire est directement acquittée à la collectivité. Les redevablessont tenus de :

- 1° déclarer en mairie leur activité, en indiquant notamment la capacité d’accueil de leur établissement, en principe un mois avant le début de chaque période de perception de la taxe (article R. 2333-62 du CGCT), mais seulement dans les quinze jours suivant le début de l’activité dans le cas des personnes louant tout ou partie de leur habitation personnelle (article R. 2333-63 du même code) ;

- 2° verser le montant de la taxe, au receveur municipal, aux dates prévues par la délibération de la collectivité territoriale ayant institué la taxe (article L. 2333-44 du CGCT).

On notera que les établissements exploités depuis moins de deux ans sont exemptés de la taxe forfaitaire, en vertu de l’article L. 2333-41-1 du CGCT. Par ailleurs, des dégrèvements, au bénéfice des établissements qui en font la demande, peuvent être accordés, sur justification tirée du chiffre d’affaires, en cas de pollution « grave » ou de catastrophe naturelle et lorsque la fréquentation touristique des établissements en cause a été « anormalement inférieure » à leur capacité d’accueil (article L. 2333-46-1 du CGCT).

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C. LA SANCTION DES ÉTABLISSEMENTS D’HÉBERGEMENT EN CAS D’INFRACTION À LA TAXE DE SÉJOUR

Un double dispositif a été prévu par le législateur en vue de sanctionner le manquement des logeurs, hôteliers et assimilés aux obligations qui leur incombent en matière de taxe de séjour lato sensu, selon que les établissements sont collecteurs de la taxe « au réel » ou redevables de la taxe forfaitaire. La loi, dans les deux cas (respectivement, par le second alinéa de l’article L. 2333-39 du CGCT et par le second alinéa de l’article L. 2333-46 du même code), a renvoyé à un décret en Conseil d’Etat la détermination des modalités selon lesquelles sont exercées les poursuites, pour le recouvrement du produit de la taxe, et des pénalités applicables. Ces pénalités doivent rester « dans la limite du triple du droit dont la commune a été privée ».

Pris sur ce fondement, le décret n° 88-630 du 6 mai 1988 a défini les sanctions requises. Ces dispositions sont actuellement codifiées.

1. La sanction du défaut ou du retard de versement

Les règles applicables au recouvrement de la taxe de séjour sont celles qui concernent les contributions directes en général (par renvoi exprès du troisième alinéa de l’article R. 2333-56 du CGCT pour la taxe « au réel » et du troisième alinéa de l’article R. 2333-69 du même code pour la taxe forfaitaire). Ces règles conduisent à des pénalités comprises entre le montant du produit non versé au moins et, hors fraude, le double de ce montant. En cas de fraude, les pénalités peuvent atteindre le triple du montant non versé.

Par ailleurs, le retard dans le versement du produit de la taxe donne lieu à l’application d’un intérêt de 0,75 % par mois de retard(conformément au premier alinéa de l’article R. 2333-56 du CGCT pour la taxe « au réel » et au premier alinéa de l’article R. 2333-69 du même code pour la taxe forfaitaire).

2. La sanction des manquements aux formalités de perception

a) Les pénalités applicables aux collecteurs de la taxe « au réel »

L’article R. 2333-58 du CGCT prévoit les sanctions pénales applicables aux infractions commises par les établissements collecteurs de la taxe de séjour « au réel ». De la sorte, les hôteliers, logeurs et assimilés sont punis :

- au titre d’une contravention de la deuxième classe (c’est-à-dire, suivant l’article L. 131-13 du code pénal, d’une amende de 150 euros au

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plus), en cas de non perception de la taxe de séjour auprès de leurs clients1,de la tenue inexacte ou incomplète de l’état récapitulatif, ou de l’absence de déclaration dans les délais prévus pour les personnes louant tout ou partie de leur habitation personnelle ;

- au titre d’une contravention de la troisième classe (c’est-à-dire, suivant l’article L. 131-13 du code pénal, d’une amende de 450 euros au plus), à défaut de déclaration, au moment du versement, du produit de la taxe perçue, ou en cas de déclaration inexacte ou incomplète.

b) Les pénalités applicables aux redevables de la taxe forfaitaire

L’article R. 2333-68 du CGCT prévoit les sanctions pénales applicables aux infractions commises par les établissements redevables de la taxe de séjour forfaitaire. L’absence de déclaration dans les délais prévus ou les déclarations inexactes ou incomplètes, en ce domaine, constituent des infractions de cinquième classe (passibles, suivant l’article L. 131-13 du code pénal, d’une amende de 1.500 euros au plus).

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ À L’INITIATIVE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, avec l’avis favorable du gouvernement, sur l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Henri Emmanuelli2. Il modifie le second alinéa de l’article L. 2333-39 du CGCT, en élevant au quadruple du droit dont la commune s’est trouvée privée, au lieu du triple prévu par le droit en vigueur, le plafond des pénalités auxquelles peuvent donner lieu les infractions commises par les hôteliers, logeurs et assimilés, chargés de collecter la taxe de séjour dite « au réel »pour le compte des collectivités qui ont institué cette taxe.

Il convient de souligner que cette mesure ne concerne pas les infractions commises par les établissements d’hébergement lorsqu’ils sont redevables de la taxe de séjour forfaitaire. Le présent article, en effet, laisse inchangée la limite du triple du montant non versé à la commune fixée pour les pénalités dont ils sont passibles, en particulier en cas d’absence de déclaration dans les délais prévus ou de déclarations inexactes ou incomplètes.

1 Il est à noter qu’en cas de « départ furtif » des assujettis, pour dégager sa responsabilité, l’hôtelier ou le logeur doit immédiatement avertir le maire et déposer entre ses mains une demande d’exonération adressée au tribunal d’instance, que le maire doit transmettre au dit tribunal dans les vingt-quatre heures (article R. 2333-52 du CGCT). 2 Deux amendements identiques ont été adoptés : le premier était présenté conjointement par nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Henri Emmanuelli ; le second était présenté par ce dernier, plusieurs autres de nos collègues députés, et les membres du groupe socialiste de l’Assemblée nationale.

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III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

A. LA RÉFORME DE LA TAXE DE SÉJOUR : UNE ATTENTE DÉJÀ LONGUE DE PLUSIEURS ANNÉES

Dès l’année 2001, un rapport d’information de notre collègue député Michel Bouvard sur la taxe de séjour1 a mis en avant la perfectibilité du dispositif, dont il a critiqué, notamment, la complexité excessive. Dans le sillage de ce rapport, le comité interministériel du tourisme (CIT) du 9 septembre 2003 a décidé d’une mission conjointe d’inspection générale,afin d’analyser le système en place et en vue de proposer des mesures propres à améliorer le rendement de la taxe. Cette mission a rendu ses conclusions en juin 2004 : le CIT du 23 juillet 2004 en a pris acte, et a souhaité qu’une étude complémentaire soit menée auprès des stations et communes touristiques, en vue de la préparation d’un projet de réforme. Cette étude complémentaire a été remise, aux ministres concernés, en février 2005.

Depuis lors, en dépit de concertations interministérielles qui paraissent d’ailleurs encore limitées, aucun projet précis de réforme n’a été présenté. Des enquêtes auprès des élus locaux sont annoncées. Votre rapporteur général regrette la lenteur de ces travaux prospectifs.

L’état de la réflexion du gouvernement sur la réforme de la taxe de séjour

Interrogé, dans le cadre des questionnaires budgétaires relatifs au présent projet de loi de finances, sur ses intentions touchant à l’avenir de la taxe de séjour, le gouvernement, ayant rappelé les décisions des CIT de 2003 et 2004 et les rapports d’inspection auxquelles ces décisions ont donné lieu, a répondu comme suit :

« Le but recherché était de mettre en évidence les améliorations souhaitables relatives à l’assiette de la taxe, à son mode de recouvrement, aux modalités d’information, de concertation et d’affectation de son produit dans les communes ayant institué la taxe et d’établir une comparaison, au plan européen, en matière de taxe touristique. Il s’agissait également d’examiner l’actualité et la pertinence du double régime de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire pour en aménager, voire simplifier éventuellement, le dispositif actuel.

« Le rapport de la mission des inspections conjointes remis aux ministres concernés fait ressortir que les élus restent très attachés à la taxe bien qu’ils la considèrent comme insuffisante et qu’ils soient désireux d’obtenir la possibilité d’en élargir la base à l’ensemble des dépenses de consommation touristique. Ils souhaitent aussi, qu’encadrée par la loi, une plus grande marge de liberté soit octroyée pour en fixer le tarif et en déterminer l’assiette localement en concertation avec les parties concernées. Ils considèrent, en outre, que le meilleur rendement à espérer de la réforme donne une perspective favorable pour le soutien du secteur touristique national face aux pressions de la concurrence internationale.

1 Rapport d’information n° 3226 (AN XIe législature), 11 juillet 2001.

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« Au regard de ces constats, les inspections conjointes préconisent de transformer l’actuelle taxe de séjour en une taxe touristique sur les activités liées au tourisme en élargissant son assiette par l’assujettissement, de la restauration, des clubs de sports et de loisirs, des musées privés, des cinémas, des théâtres, etc., et de donner aux collectivités territoriales, à l’intérieur d’un cadre législatif et réglementaire, toute latitude pour sa mise en place. Il serait rendu compte au Parlement, chaque année, de son utilisation.

« La mise en œuvre de cette réforme implique conjointement le ministre délégué aux collectivités territoriales, le ministre délégué au tourisme, et le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie. A la lumière des conclusions apportées par les inspections conjointes, des réunions de travail entre les administrations concernées détermineront prochainement les conditions dans lesquelles pourrait être menée cette réforme attendue. Au préalable, une enquête doit être réalisée auprès des collectivités concernées, puis de l’ensemble des collectivités afin de déterminer, le cas échéant, les conditions d’institution d’une taxe touristique. »

Source : réponse du gouvernement au questionnaire budgétaire sur la mission « Politique des territoires » dans le cadre du présent projet de loi de finances

B. L’AGGRAVATION DES PÉNALITÉS APPLICABLES AUX COLLECTEURS DE LA TAXE DE SÉJOUR « AU RÉEL » : UNE UTILE DISSUASION

1. Les difficultés de recouvrement de la taxe de séjour « au réel »

Le rapport, précité, présenté en 2001 par notre collègue député Michel Bouvard, a mis en relief, en particulier, les difficultés de perception et de recouvrement de la taxe de séjour dite « au réel », liées à la complexité des modalités retenues à cet égard et aux difficultés du contrôle, s’agissant d’un régime déclaratif. Ces analyses demeurent pertinentes aujourd’hui.

Conformément à l’article R. 2333-55 du CGCT, il appartient au maire, ainsi qu’aux agents commissionnés par lui, de vérifier l’état récapitulatif que doivent tenir, comme il a été indiqué ci-dessus, les établissements collecteurs de la taxe. A cette fin, le maire et lesdits agents peuvent demander aux logeurs et hôteliers la communication des pièces et documents comptables se rapportant à leur gestion en la matière. Mais, en pratique, la lourdeur de ces opérations dissuade de nombreuses communes de faible taille. En outre, les infractions aux formalités réglementaires de perception s’avèrent rarement poursuivies, les maires hésitant, de façon assez légitime, à porter plainte, en vue de l’application de faibles pénalités, contre des hôteliers et logeurs qui sont aussi leurs administrés. De fait, seuls les retards de versement du produit de la taxe paraissent sanctionnés d’une manière effective.

Bien que la direction générale des collectivités territoriales et la direction du tourisme ne disposent pas d’évaluations à cet égard, il semble donc qu’une certaine « évasion » du produit de la taxe perçue « au réel »se réalise au détriment des collectivités qui ont institué sous cette forme la taxe de séjour.

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La création, en 1988, de la taxe de séjour forfaitaire, a constitué une tentative de contournement de ce problème ; il ne l’a résolu en rien.Notre collègue Michel Bouvard, à ce propos, a évoqué, dans son rapport déjà cité, « une solution d’évitement ». Comme on l’a déjà indiqué ci-dessus, les collectivités sont libres de décider d’instituer la taxe de séjour sous une forme ou l’autre (et, le cas échéant, d’en changer le régime d’un exercice sur l’autre).

Par ailleurs, certaines collectivités ont pu mettre en œuvre, avec l’assentiment de la jurisprudence, une procédure dite de « taxation d’office » au titre de la taxe de séjour normalement perçue « au réel ». Ce dispositif permet à la collectivité de pratiquer une taxation forfaitaire d’office auprès de l’établissement collecteur qui, malgré plusieurs relances, n’a pas remis la déclaration réglementaire retraçant sa perception de la taxe. La « taxation d’office » est fondée sur une estimation du taux de remplissage de l’établissement, déterminé par la collectivité. Cette procédure est avant tout utilisée dans le cadre d’une menace de sanction, accompagnant par exemple une deuxième relance, dont la mise en œuvre est annoncée à l’établissement en cause en cas de défaut de réponse, de sa part, dans le délai (raisonnable) qui lui est imparti.

2. Le renforcement des pénalités : un objectif de dissuasion

La mesure proposée par le présent article on rappelle qu’elle tend à élever le plafond des pénalités dont sont passibles les établissements d’hébergement qui méconnaissent leurs obligations en matière de perception de la taxe de séjour « au réel » doit s’analyser comme une nouvelle tentative de limiter l’évasion du produit de la taxe de séjour. Elle peut être approuvée comme poursuivant un objectif pertinent de dissuasion des fraudes et infractions. En effet, sans modifier les conditions dans lesquelles les communes peuvent contrôler le recouvrement de la taxe et faire poursuivre les infractions constatées, ni les pénalités applicables, elle permettra aux juridictions compétentes de prononcer, à l’encontre des fautifs, des sanctions plus lourdes.

Toutefois, votre rapporteur général relève qu’à l’instar de l’institution du régime de perception forfaitaire et du mécanisme précité de la « taxation d’office », il ne s’agit que d’un « palliatif » aux problèmes d’ordre structurel que soulève l’organisation de la taxe de séjour. L’économie d’une réforme globale, en ce domaine, ne pourra manifestement pas être faite. Du moins le présent article se présente-t-il comme une utile mesure d’attente.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 quinquies (nouveau)

Taxe sur les déchets réceptionnés dans un centre de stockage

Commentaire : à l’initiative de notre collègue député Jacques Pelissard et de sa commission des finances, et avec un avis de sagesse du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté une modification du dispositif de la taxe sur les déchets, qui vise notamment à la rendre applicable quelque soit la date d’installation du centre de stockage.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LE DISPOSITIF INITIAL INTRODUIT DANS LA LOI DE FINANCES POUR 2006

Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2006, et à l’initiative de notre collègue député Jacques Pélissard, l’Assemblée nationale avait adopté un nouvel article 67 bis devenu l’article 90, avec l’avis favorable de la commission et du gouvernement, qui instaurait une taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers ou dans un incinérateur de déchets ménagers.

A l’origine, il était prévu que toute commune pouvait, par délibération du conseil municipal, établir une taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés ou un incinérateur de déchets ménagers situés sur son territoire, dès lors que ces installations ou incinérateurs n’étaient pas uniquement utilisés pour les déchets produits par l’exploitant. Cette taxe, acquittée par l’exploitant de l’installation, était plafonnée à 3 euros par tonne.

A l’occasion de l’adoption par l’Assemblée nationale de cette disposition, notre collègue député Jacques Pélissard soulignait les difficultés rencontrées pour trouver des communes acceptant d’accueillir sur leur territoire une installation d’enfouissement ou de traitement de déchets. Il mettait en évidence le risque de saturation de ces installations dans un futur proche.

Par ailleurs, il avait relevé que les communes d’accueil « bénéficiaient, en vertu de la loi du 2 février 1995, d’une aide de l’ADEME à hauteur de 5 francs à l'époque, soit 0,76 euro par tonne de déchets. Cette aide a disparu au 1er juillet 2002 et les communes qui avaient accepté des installations de stockage ou de traitement ont le sentiment désagréable d'avoir été dupées ».

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Ces communes se heurteraient donc, selon lui, « à des barrières psychologiques mais aussi à des contraintes techniques, liées à l’utilisation de leur voirie, ce qui a un coût ».

B. LES RÉSERVES EXPRIMÉES PAR LE SENAT LORS DE L’EXAMEN DE CET ARTICLE

Tout en partageant le constat de notre collègue député, votre rapporteur général avait eu l’occasion d’exprimer ses réserves sur le dispositif ainsi introduit, dans le cadre du rapport général1 :

« Votre rapporteur général comprend les intentions de notre collègue député Jacques Pélissard mais demeure très réservé sur le dispositif proposé. En effet, il observe que les communes d’implantation bénéficient de la taxe professionnelle versée par l’exploitant d’une installation d’enfouissement ou de traitement de déchets. En outre, il estime que la taxe sera répercutée par l’exploitant de l’installation et renchérira le coût de traitement pour l’ensemble des communes, au profit de la seule commune d’implantation, ce qui ne peut être accepté ».

En conséquence, le Sénat avait modifié l’article 67 bis afin de tenir compte des remarques formulées par votre rapporteur général lors des débats en séance publique :

« M. Philippe Marini, rapporteur général : Nous vous proposons donc de réécrire intégralement l'article 67 bis en y apportant trois modifications essentielles.

« Premièrement, seuls seraient taxés les déchets entrant dans un centre d'enfouissement technique. En effet, la loi du 13 juillet 1992 relative à l'élimination des déchets ainsi qu'aux installations classées pour la protection de l'environnement avait pour finalité la disparition, à terme, de l'enfouissement des déchets ménagers, et seuls les déchets ultimes doivent désormais être enfouis, ce qui correspond tout à fait à une politique de l'environnement. Mais nous devons nous efforcer, mes chers collègues, de nous référer à des principes clairs en la matière, même si de nombreux facteurs nous ont conduits à différer les échéances.

« Deuxièmement, le bénéfice de la taxe serait réservé aux établissements publics de coopération intercommunale, aux syndicats mixtes ou aux départements titulaires de la compétence de traitement des déchets ménagers. En d'autres termes, la gestion des déchets ne peut être prise en charge qu'à l'échelon intercommunal, ce qui suppose une mutualisation des coûts, ainsi qu'une volonté d'avancer ensemble et de trouver des solutions techniques en évitant d'opposer artificiellement les communes les unes aux autres.

1 Rapport général n° 99, tome III (2005-2006).

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« Troisièmement, cette taxe serait contrôlée et recouvrée de la même façon que la redevance d'enlèvement des ordures ménagères ».

Le Sénat, avec l’avis favorable du gouvernement, avait été sensible à cette argumentation, et avait adopté l’amendement de votre commission des finances. En conséquence, à l’issue des débats au Sénat, la taxe était perçue par l’intercommunalité en charge du traitement des ordures ménagères, et uniquement sur les centres d’enfouissement technique.

C. LA SOLUTION RETENUE : DONNER À LA TAXE UN CARACTÈRE INCITATIF

Cependant, la commission mixte paritaire réunie à l’issue de l’examen par le Sénat avait débouché sur une solution de compromis entre les deux assemblées. Le texte définitivement adopté, devenu l’article 90 de la loi de finances pour 2006, dispose donc que :

- la taxe est perçue sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés ou un incinérateur de déchets ménagers installé sur le territoire de la commune, et donc pas uniquement, comme dans le texte issu du Sénat, sur les seuls centres d’enfouissement technique ;

- la commune perçoit la recette, limitée à 3 euros par tonne de déchet ;

- la taxe n’est perçue que sur les centres de stockage installés sur le territoire de la commune à compter du 1er janvier 2006.

En instituant une date, la commission mixte paritaire avait souhaité donner à la taxe un caractère incitatif, en rendant plus avantageux pour une commune l’accueil d’un nouveau centre de traitement des déchets.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

A l’initiative de notre collègue député Jacques Pélissard et de sa commission des finances, qui avait adopté un amendement identique, et avec un avis de sagesse du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté une modification du dispositif de taxe sur les déchets.

Lors des débats en séance publique, notre collègue Jacques Pélissard a indiqué les points suivants :

« L’année dernière, nous avions effectivement adopté à l’unanimité, je crois, un dispositif visant à permettre aux communes d’accueil d’un centre de stockage de déchets ou d’un incinérateur de déchets ménagers de lever une taxe. Le Sénat avait limité cette possibilité aux seules installations nouvelles. Une loi de 1992 prévoyait le versement d’une taxe de cinq francs la tonne de

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déchets au profit de ces communes d’accueil. Aujourd’hui, nous avons besoin de communes d’accueil. Or une évaluation réalisée par le commissaire général au plan a fait apparaître un déficit de communes d’accueil. Il s’agit effectivement d’avoir un système équitable et identique pour toutes les communes qui accueillent sur leur territoire une installation de stockage ou de traitement. C’est une mesure de justice garantissant aux communes d’implantation un retour sur leurs investissements ».

Les modifications adoptées par l’Assemblée nationale portent sur deux points :

- le premier est la fin de la condition de date au 1er janvier 2006 : toutes les communes qui disposent sur leur territoire d’une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés ou d’un incinérateur de déchets ménagers ont la faculté d’instaurer la taxe ;

- la seconde concerne la date de délibération. Actuellement, il est prévu que l’instauration de la taxe doit résulter d’une délibération prise avant le 15 octobre de l’année précédente. En conséquence, les communes qui, à cette date, n’auraient pas pris cette délibération, seraient contraintes d’attendre une année. Il est donc proposé une dérogation à ce principe pour l’année 2007, où la délibération doit être prise avant le 1er février de cette année.

III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Votre rapporteur général ne peut, sur le présent article, que réitérer les remarques qu’il avait formulées l’année dernière, et notamment deux d’entre elles.

En premier lieu, une taxe supplémentaire sur les déchets ne pourrait se justifier que par son caractère incitatif. C’est la raison pour laquelle une condition de date avait été posée lors de la CMP. En effet, il n’est pas utile de faire peser une nouvelle taxation sur les déchets, pour des centres de traitement déjà installés. Dans ce cas, en effet, les désagréments occasionnés par ces installations sont déjà connus, et les communes bénéficient déjà de recettes supplémentaires de taxe professionnelle.

Un problème spécifique se pose, de plus, pour les contrats en cours. En effet, les centres de traitement sont la plupart du temps gérés par des sociétés, qui ont signé des contrats avec les collectivités, contrats avec des prix fixés, ou périodiquement réévalués, mais dont il n’est pas évident qu’ils puissent intégrer une nouvelle taxation. Dans ce cas, le gestionnaire pourrait être redevable de cette taxe, sans qu’il ait la faculté juridique de modifier les termes du contrat, et donc de répercuter le prix.

En second lieu, il parait anormal que seule la commune où est située l’installation, et le cas échéant les communes immédiatement riveraines, reçoivent cette taxe, quelle que soit la date à laquelle elle a été implantée. En effet, dans ce cas, la commune d’accueil, qui seule dispose de

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la capacité d’instituer et de percevoir la taxe, ferait de facto peser une charge nouvelle sur toutes les communes desservies par le centre de traitement, et dont les contribuables supportent déjà les coûts. Il convient, en outre, de rappeler que les installations de traitement sont en général construites et gérées par des intercommunalités et qu’une taxe au profit de la seule commune siège est contraire au principe de solidarité intercommunale, et de nature à déséquilibrer les accords en vigueur.

Pour ces deux raisons, et compte tenu du coût déjà extrêmement important des déchets, votre commission des finances de façon quasi-unanime vous propose de supprimer l’ensemble de la taxe sur les déchets telle qu’adoptée l’année dernière. Il est en effet apparu que sa mise en place, en plus de renchérir la facture pour le contribuable, posait, si l’on cherchait à en atténuer l’impact, une question d’équité.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article ainsi modifié.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 quinquies (nouveau)

Droit de francisation

Commentaire : le présent article additionnel modifie les articles 218 et 223 du code des douanes afin de modérer la taxe de francisation sur les bateaux de petite taille et de supprimer l’exonération dont bénéficient certains bateaux à très forte motorisation.

I. LA TAXE DE FRANCISATION

A. LE PRINCIPE ET LES MODALITÉS DE LA TAXE

Tout navire français qui prend la mer et se rend dans les eaux internationales, doit avoir à son bord un acte de francisation qui lui confère le droit de porter le pavillon français.

Les navires francisés sont soumis à un droit annuel perçu par la douane. Ce droit, codifié aux articles 223 et 226 du code des douanes, est dû par le propriétaire du bateau sous le nom de « droit de francisation et de navigation ».

Il est composé de deux éléments, le droit sur la coque et le droit sur le moteur.

B. LA RÉFORME DE LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE POUR 2005

La loi de finances rectificative pour 20051 a introduit une réforme importante du droit de francisation qui avait un triple objet :

- supprimer l’obligation du jaugeage du navire, effectué par l'administration des douanes, qui consistait à déterminer le tonnage du navire, base du droit sur la coque ;

- exonérer les plus petits navires, le seuil étant fixé à 7 mètres ;

- augmenter le rendement du droit de francisation qui n'avait pas été réévalué depuis 1992.

Lors de l’examen du projet de loi de finances, le Sénat avait obtenu toutefois une modération de la hausse de la taxe notamment sur sa partie correspondant au droit sur la coque.

Au total, sur 90.490 bateaux taxables en 2005, la réforme devait en exonérer 33.500 et maintenir la stabilité des recettes de l'ordre de 33 à 35 millions d'euros, dont 80 % étaient destinées au conservatoire du littoral.

1 Loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005.

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C. DES EFFETS PERVERS MAL MESURÉS

Après une année d’application, selon les rares informations que votre rapporteur général a pu obtenir de la part du gouvernement, il apparaît que la réforme de 2005 a déçu sur deux points :

- en premier lieu, les recettes auraient été largement inférieures aux prévisions et ne permettraient pas de répondre aux besoins du conservatoire du littoral ;

- en second lieu, un déséquilibre très net s’est institué entre d’une part les voiliers, dont le droit de francisation a fortement augmenté, et un certain type de bateaux à moteur, qui ont su profiter de la nouvelle exonération sans condition des coques de moins de 7 mètres. Celle-ci a entraîné, en effet, l’exonération de bateaux à très forte motorisation dont les nuisances en termes de bruit, de pollution et de consommation d’énergie sont pourtant bien supérieures à celles des voiliers.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ PAR VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Le dispositif proposé par le présent article additionnel tend à répondre aux deux dérives constatées de la réforme de 2005 : la baisse du rendement du droit de francisation et le déséquilibre entre les voiliers et les bateaux à moteurs.

Son dispositif, qui s'inspire de celui présenté par notre collègue Jean-Jacques Jégou en première partie de l’examen de la loi de finances pour 2007, revient sur la réforme de la taxe de francisation résultant de la loi de finances rectificative pour 2005.

Il vise à maintenir l'exonération des bateaux de moins de 7 mètres mais à la condition que leur puissance moteur soit inférieure à 20 CV, ce qui devrait améliorer le rendement de la taxe et éviter d'exonérer des petits bateaux dotés de gros moteurs.

Il tend également à réviser les taux des taxes sur la coque et sur les moteurs pour alléger les droits sur les voiliers et renforcer, dans un souci de protection de l'environnement, les taxes sur les gros moteurs. Ainsi, le droit sur la coque est diminué de moitié pour les bateaux de moins de 12 mètres. Le droit sur le moteur est, pour sa part, diminué pour les puissances de 6 à 10 CV et doublé pour les motorisations supérieures à 50 CV.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE 40 sexies (nouveau)

Amélioration du régime des fonds d’investissement de proximité investis en Corse

Commentaire : le présent article, introduit par l’Assemblée nationale à l’initiative de notre collègue député Camille de Rocca-Serra avec l’avis favorable de la commission des finances et du gouvernement, a pour objet de créer une nouvelle catégorie de fonds d’investissement de proximité (FIP), investis en Corse, dont les investisseurs particuliers bénéficieraient d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 50 % des souscriptions en numéraire (au lieu de 25 % pour les autres FIP), les plafonds de réduction demeurant, en revanche, inchangés.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LES FONDS D’INVESTISSEMENT DE PROXIMITÉ (FIP)

Créés par l’article 27 de la loi n° 2003-721 du 1er août 2003 pour l'initiative économique et codifiés à l’article L. 214-41-1 du code monétaire et financier, les FIP constituent une forme particulière de fonds communs de placement à risque (FCPR). Leur ratio d’investissement doit être composé pour 60 % au moins de titres entrant dans le quota des FCPR. Il s’agit de titres de sociétés non cotées ou, dans une limite de 20 %, cotées mais dont la capitalisation est inférieure à 150 millions d’euros.

De plus, d’après les dispositions de l’article L. 214-41-1 du code monétaire et financier précité, les titres entrant dans le quota de 60 % sont les valeurs mobilières, parts de sociétés à responsabilité limitée et avances en comptes courants émises par des sociétés :

- ayant leur siège dans un Etat membre de la Communauté européenne ou d’un autre Etat partie à l’accord sur l’EEE et ayant conclu avec la France une convention fiscale qui contient une clause d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscale ;

- soumises à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun, ou passibles de cet impôt dans les mêmes conditions si l’activité avait été exercée en France ;

- qui remplissent les conditions suivantes :

exercer leur activité principalement dans des établissements situés dans la zone géographique choisie par le FIP (c’est-à-dire une région, deux ou trois régions limitrophes, ou un ou plusieurs départements d’outre-mer), ou y avoir établi leur siège social. Il est précisé que pour être considérés comme exerçant principalement leur activité dans la zone, ces établissements

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doivent, à la clôture de l’exercice précédent l’investissement du FIP y réaliser ou y disposer d’au moins 30 % de deux des trois données suivantes : chiffre d’affaires, effectifs, immobilisations brutes ;

répondre à la définition des PME, c’est-à-dire, à ce jour, employer moins de 250 personnes à la clôture du dernier exercice, avoir réalisé un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros au dernier exercice clos ou avoir un total de bilan inférieur à 43 millions d’euros, et ne pas être détenue à plus de 25 % par une entreprise qui ne soit pas une PME ;

ne pas avoir pour objet la détention de participation financières, sauf si l’objet exclusif est la détention de titres éligibles au FIP (une holding dont 90 % de l’actif est constitué de participations dans des sociétés éligibles est considérée comme répondant à ce critère).

Les titres cotés d’une capitalisation inférieure à 150 millions d’euros et répondant aux critères définis ci-dessus entrent dans le ratio de 60 %, dans une limite de 20 % de l’actif du FIP.

Les FIP peuvent investir, à hauteur de 10 % de leur actif dans des parts de FCPR ou dans les actions de SCR, ces investissements rentrant dans le ratio de 60 % selon la proportion de titres éligibles qu’ils détiennent.

Peuvent également entrer dans le quota de 60 % les participations versées à des sociétés de caution mutuelle ou à des organismes de garantie intervenant dans la zone choisie par le FIP.

Enfin, les parts d’un FIP ne doivent pas être détenues à plus de 20 % par un même investisseur, à plus de 10 % par un même investisseur personne morale de droit public, ni à plus de 30 % par les personnes morales de droit public prises ensemble.

B. LA RÉDUCTION D’IMPÔT SUR LE REVENU DONT BÉNÉFICIENT LES SOUSCRIPTEURS DES FIP

Les avantages fiscaux relatifs à la souscription de FIP sont réservés aux personnes physiques et décrits au VI de l’article 199 terdecies-0 A VI bisdu code général des impôts.

Selon cet article, les porteurs de parts doivent remplir les conditions suivantes :

- ils ont acquis des titres de FIP par voie de souscription entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2010 ;

- ils ne détiennent (avec leur conjoint, leurs ascendants et leurs descendants) pas plus de 10 % des parts du FCPI ;

- ils n’ont détenu (avec leur conjoint, leurs ascendants et leurs descendants) à aucun moment au cours des 5 dernières années, ni directement ni indirectement, plus de 25 % des droits dans les bénéfices d’une société dont les titres figurent à l’actif du FCPI ;

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- ils s’engagent à détenir les titres pendant au moins 5 ans à compter de la souscription.

Ils doivent, de plus, ne pas avoir souscrit à des parts « donnant lieu à des droits différents sur l’actif net ou sur les produits du fonds, attribués en fonction de la qualité de la personne» (c’est-à-dire à des parts dites de « carried interest »).

Ils peuvent alors bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu (non remboursable ni reportable) de 25 % des versements (frais de souscription compris) effectués au cours d’une même année civile dans des FIP, dans la limite de versements de 12.000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés, et de 24.000 euros pour les contribuables mariés soumis à une imposition commune.

C. UNE MONTÉE EN PUISSANCE PROGRESSIVE DE CE VÉHICULE D’INVESTISSEMENT

D’après les informations qu’a pu recueillir votre rapporteur général, les FIP ont connu un développement relativement rapide, puisque 23 fonds ont été créés en 2003 et en 2004 (dont 18 en 2004) par 13 sociétés de gestion pour des montants levés de plus de 100 millions d’euros. Ce démarrage est comparable à celui qu’ont connu les fonds communs de placement pour l’innovation (FCPI) en 1997 (année de leur lancement) et 1998.

En termes d’investissements, les FIP ont réalisé, entre 2004 et le premier semestre 2005, 47 opérations dans 43 entreprises régionales pour un montant total investi de 11,4 millions d’euros. Le ticket moyen d’investissement s’établit ainsi à 243.000 euros. Les entreprises financées par ces fonds réalisent un chiffre d’affaires de 477 millions d’euros et emploient 2.840 salariés. 80 % d’entre elles comptent moins de 100 personnes et réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 20 millions d’euros.

Plus de 80% des investissements réalisés entre 2004 et le premier semestre 2005 ont porté sur des sociétés situées hors de l’Ile de France,alors que le capital investissement dans son ensemble est beaucoup plus concentré sur cette zone géographique. Ainsi, sur les 47 investissements précités, 33 % ont été réalisés en région Rhône-Alpes, 15 % dans la région Midi-Pyrénées et 13 % dans le Nord Pas-de-Calais.

Enfin, trois secteurs prédominent en matière d’investissement : les biens et services industriels représentent 37 % des opérations, les services 15 % et les biens de consommation 11 %.

II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ

Le présent article propose d’insérer, après les VI (qui traite des avantages fiscaux liés aux FCPI) et VI bis (qui décrit les avantages fiscaux liés

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aux FIP) de l’article 199 terdecies-0 A du CGI, un paragraphe VI ter qui viserait spécifiquement les FIP dont l’actif serait constitué pour 60 % au moins de titres entrant dans le quota des FIP et qui seraient, de surcroît,« émis par des sociétés qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Corse ». L’administration fiscale range dans cette catégorie les entreprises dont au moins 90 % du chiffre d’affaires est réalisé en Corse.

Les conditions liées aux détenteurs seraient les mêmes que pour les FCPI et les FIP actuels. En revanche, l’avantage fiscal associé à la détention de ces nouveaux FIP serait doublé puisque les investisseurs particuliersbénéficieraient d’une réduction d’impôt sur le revenu égale à 50 % des souscriptions en numéraire (au lieu de 25 % pour les autres FIP).

Toutefois, les plafonds de déduction prévus par le présent article sont les mêmes que pour les FCPI et les FIP existants, à savoir 12.000 euros pour les contribuables célibataires, veufs ou divorcés, et de 24.000 euros pour les contribuables mariés soumis à une imposition commune. Cependant, le présent article autorise le cumul de cet avantage fiscal avec les FCPI d’une part, mais surtout les FIP « non corses ».Autrement dit, un contribuable célibataire investissant 48.000 euros dans des FIP « non corses » et 24.000 euros dans des FIP « corses » pourra bénéficier d’une réduction d’impôt de 24.000 euros.

Comme pour les FIP existants, les souscriptions doivent être effectuées avant le 31 décembre 2010 afin de bénéficier de la réduction d’impôt.

III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

A. UNE DISPOSITION DE NATURE À RENDRE ENCORE PLUS COMPLEXE LA FISCALITÉ DU CAPITAL INVESTISSEMENT

Si de nombreux types de véhicules de capital investissement bénéficient d’une fiscalité attractive, l’ensemble du dispositif apparaît d’une grande complexité, tant pour les gestionnaires que pour les investisseurs.

En effet, d’une part les FCPR, les FCPI, les FIP et les sociétés de capital risque (SCR) doivent remplir de nombreuses conditions (décrites supra pour les seuls FIP) afin de faire bénéficier leurs souscripteurs des avantages fiscaux qui leur sont associés, d’autre part, comme là aussi décrit supra, les détenteurs eux-mêmes doivent remplir un certain nombre de critères cumulatifs.

Là où le paysage gagnerait probablement à davantage de clarté, leprésent article propose, au contraire, de créer une nouvelle catégorie de produits, assimilable à bien des égards à une « niche fiscale » au sein de la

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« niche fiscale » que constituent les FIP. Cela augmenterait encore la complexité globale de la fiscalité du capital investissement français et ne se justifierait pleinement qu’en cas de « valeur ajoutée » économique décisive.

B. UNE MESURE DE PORTÉE LIMITÉE

Les nombreuses mesures spécifiques existant en Corse amènent à s’interroger quant au caractère fiscal des handicaps à l’investissement économique sur l’île.

Ainsi, il existe déjà :

- un crédit d’impôt pour investissement (article 244 quater E du CGI) institué en faveur des investissements exploités en Corse et réalisés entre le 1er janvier 2002 et le 31 décembre 2011 (cumulable avec les avantages accordés dans le cadre du régime de la zone franche). Valable, quel que soit le secteur d’activité concerné, pour les PME dont le capital est détenu à 75 % au moins par des personnes physique, ledit crédit d’impôt s’élève à 20 % du prix de revient hors taxe des investissements réalisés, diminué de la fraction de leur montant financée par des subventions ;

- un régime de zone franche (article 44 decies du CGI) pour les entreprises créées en Corse au 1er janvier 1997, ou qui ont été créées avant le 31 décembre 2001. Ces sociétés bénéficient d’une exonération totale d’impôt sur les bénéfices (impôt sur le revenu, impôt sur les sociétés, imposition forfaitaire annuelle) pendant 60 mois, puis d’un abattement de 80 %, 60 %, 40 % et 20 % sur les bénéfices réalisés au cours de chacune des 4 périodes de 12 mois suivantes ;

- des avantages pour les « entreprises nouvelles »(article 208 sexies du CGI). Selon ces dispositions, les entreprises créées en Corse entre le 1er janvier 1988 et le 31 décembre 1998 dans les secteurs de l’industrie, du bâtiment, de l’agriculture et de l’artisanat peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur les sociétés pendant 96 mois ;

Les impôts locaux présent également certaines particularités. Ainsi :

- les propriétés agricoles situées en Corse sont totalement exonérées de taxe foncière sur les propriétés non bâties (articles 1394 B, 1586 E et 1599 ter D du CGI) ;

- les établissements situés en Corse sont exonérés à titre permanent et en totalité de la taxe perçue au profit des départements de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud et de la collectivité territoriale de Corse (articles 1586 bis et 1599 bis du CGI) ;

Quelques dispositions à caractère temporaire s’ajoutent à cette liste.

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Or, le tome II de l’annexe « Voies et moyens » du présent projet de loi de finances estime à 30 millions d’euros la dépense fiscale liée à la réduction d’impôt au titre de la souscription de parts de FIP pour la France entière en 2007. Il semble donc que l’avantage que propose d’instaurer le présent article ne modifierait guère, par son ampleur, l’équilibre existant.

Décision de la commission : sous réserve de ces observations, votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 septies (nouveau)

Exonération de la taxe sur le foncier bâti des établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale

Commentaire : le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, sur l’initiative de notre collègue député Jean-Luc Warsmann. Il vise à permettre aux collectivités territoriales situées en zone de revitalisation rurale d’exonérer les hôtels, gîtes ruraux, meublés de tourisme et chambres d’hôtes de la taxe foncière sur les propriétés bâties. L’article 40 octies du présent projet de loi de finances, également introduit par l’Assemblée nationale sur l’initiative de notre collègue député Jean-Luc Warsmann, procède de même en ce qui concerne la taxe d’habitation. Ces deux articles font l’objet, ci-dessous, d’un commentaire commun.

I. UNE DOUBLE FACULTÉ D’EXONÉRATION EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT TOURISTIQUE DES COLLECTIVITÉS TERRI-TORIALES SITUÉES EN ZRR

Le présent article et l’article 40 octies du présent projet de loi de finances ont été introduits par l’Assemblée nationale, avec l’avis favorable du gouvernement et de la commission des finances, à l’initiative de notre collègue député Jean-Luc Warsmann.

Ces deux articles, qui tendent à insérer dans le code général des impôts, respectivement, un article 1383 E bis et un article 1414 A, poursuivent un même objectif de développement touristique, partant économique, des territoires ruraux les moins favorisés. A cet effet, ils visent à permettre aux collectivités territoriales y compris les établissements de coopération intercommunale (EPCI) dotés d’une fiscalité propre situées en zone de revitalisation rurale (ZRR) d’exonérer, respectivement, de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la taxe d’habitation1, les hôtels, gîtes ruraux, meublés de tourisme et chambres d’hôtes2.

1 Il convient de noter que notre collègue député Jean-Luc Warsmann avait également présenté un amendement prévoyant le même dispositif en ce qui concernait la taxe professionnelle. Ayant fait l’objet d’un avis défavorable du gouvernement comme de la commission des finances, cet amendement a été retiré en séance par son auteur. 2 S’agissant des chambres d’hôtes, le présent article et l’article 40 octies du présent projet de loi de finances font expressément référence à l’article L. 324-3 du code du tourisme, qui définit ces hébergements comme des « chambres meublées situées chez l'habitant en vue d'accueillir des touristes, à titre onéreux, pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations ». De même, il est précisé que la notion de « meublé de tourisme » doit s’entendre au sens de l’arrêté du 28 décembre 1976 relatif à la répartition catégorielle des meublés de tourisme et des gîtes de France.

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Un régime identique est fixé pour l’institution, par les collectivités, de l’exonération des établissements hôteliers précités de l’une et/ou l’autre des deux taxes. Cependant, la portée sur le droit existant des mesures ainsi proposées diffère selon la taxe en cause.

A. DES PROPOSITIONS DE PORTÉE DIFFÉRENTE SELON LA TAXE

En l’état du droit, il n’est pas prévu de possibilité d’exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des établissements hôteliers que vise le présent article. Par conséquent, ce dernier tend à réaliser une véritable innovation.

Il en va différemment de l’article 40 octies du présent projet de loi de finances, concernant la taxe d’habitation. Cet article ne vise qu’à étendre, à l’ensemble des établissements précités, une mesure d’ores et déjà susceptible de bénéficier à certains d’entre eux (les gîtes ruraux et les meublés de tourisme) en application du droit existant.

En effet, conformément au 1° du II de l’article 1407 du code général des impôts, les locaux passibles de la taxe professionnelle ne sont pas imposables à la taxe d’habitation lorsqu’ils ne font pas partie de l’habitation personnelle des contribuables. En d’autres termes, ces locaux ne sont soumis à la taxe d’habitation que si ils se trouvent compris dans l’habitation personnelle des contribuables. Cette disposition bénéficie, par définition, aux gîtes ruraux et aux meublés de tourisme, mais pas aux chambres d’hôtes ; elle ne concerne pas non plus les hôtels. L’article 40 octies du présent projet de loi de finances aurait précisément pour effet de mettre fin à cette dissymétrie.

B. UN RÉGIME D’EXONÉRATION IDENTIQUE POUR LES DEUX TAXES

Le présent article et l’article 40 octies du présent projet de loi de finances, pour accorder aux collectivités territoriales la faculté d’exonérer les établissements hôteliers précités de la taxe d’habitation ou/et de la taxe foncière sur les propriétés bâties, fixent deux conditions de fond et une (double) condition de forme.

On a déjà indiqué la teneur de la première condition de fond : elle tient à la situation des collectivités en zone de revitalisation rurale. Il convient de rappeler que ces ZRR, instaurées par la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement du territoire, réformées par la loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux, correspondent à des territoires ruraux présentant des difficultés accentuées de développement. Ces territoires, dès lors qu’ils sont classés en ZRR, sont couverts par l’application de divers allègements fiscaux et exonérations de cotisations sociales.

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L’actuel zonage rural

La loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux a procédé à une refonte des zonages ruraux en vigueur depuis la loi n° 1995-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement du territoire. Cette dernière avait institué les « territoires ruraux de développement prioritaires » (TRDP), au sein desquels étaient distingués des espaces plus fragiles, les « zones de revitalisation rurale » (ZRR). La réforme adoptée en 2005 a visé, d’une part, à mettre un terme, à compter du 31 décembre 2006, aux aides fiscales et sociales accordées dans les TRDP ; d’autre part, à faire évoluer le régime des ZRR, compte tenu des nouvelles données socio-économiques, et à renforcer le soutien en faveur de ces zones. En application de la loi précitée de 2005, le décret n° 2005-1435 du 21 novembre 2005 relatif aux zones de revitalisation rurales a arrêté les principes de mise en œuvre du zonage. Sur ce fondement, les arrêtés du 30 décembre 2005 et du 6 juin 2006 ont constaté les communes classées en ZRR.

Les nouvelles dispositions s’inscrivent dans la continuité du zonage mis en place en 1995 : pour être classée en ZRR, une commune doit se situer dans un canton ou un arrondissement faiblement peuplé (densité de population inférieure à 31 habitants par kilomètre carré au niveau cantonal ou 33 habitants par kilomètre carré à l’échelle de l’arrondissement) ; parallèlement, elle doit connaître une fragilité socio-économique, appréciée à travers l’un au moins des trois critères suivants : perte de population, perte d’actifs, ou taux d’actifs agricoles supérieur au double de la moyenne nationale. Les communes très faiblement peuplées (c’est-à-dire situées dans un canton ou un arrondissement dont la densité de population est inférieure à 5 habitants par kilomètre carré) sont classées en ZRR sans autre condition.

Cependant, trois modifications majeures ont été apportées, en 2005, à dispositif. En premier lieu, la référence aux TRDP a été abandonnée : une commune n’est plus tenue de se trouver en TRDP pour être classée en ZRR. En deuxième lieu, pour être éligible au classement en ZRR, une commune, désormais, doit être membre d’un EPCI à fiscalité propre. Enfin, c’est maintenant le recensement de 1999 qui sert aux calculs des indicateurs (et non plus les données de 1990 qui avaient été utilisées pour le classement intervenu en 1995).

Deux autres modifications sont intervenues afin de renforcer le nouveau rôle central reconnu aux EPCI à fiscalité propre dans le dispositif. D’une part, si la base géographique de calcul des indicateurs retenus pour le classement reste le canton ou l’arrondissement, cette référence peut également être l’EPCI à fiscalité propre, si celui-ci était constitué avant l’entrée en vigueur de la loi relative au développement des territoires ruraux. Les communes classées dans ce cadre ne perdent pas le bénéfice de leur classement si, par la suite, elles fusionnent avec un autre EPCI. Ensuite, l’intégralité d’un EPCI peut être classé en ZRR dès lors que 50 % au moins de la population qu’il recouvre se trouvent dans une ou plusieurs communes appartenant à un canton ou à un arrondissement lui-même classé en ZRR.

Au 31 décembre 2005, au total, 13.383 communes ont été classées en ZRR. Toutefois, conformément aux nouvelles règles, trois situations sont à distinguer :

- les communes membres d’un EPCI à fiscalité propre et qui remplissent les conditions ci-dessus exposées sont classées en ZRR à titre permanent. Cette situation, au 31 décembre 2005, correspondait à 11.577 communes ;

- les communes classées en ZRR sur le fondement des critères de 1995 mais ne répondant plus aux nouveaux critères socio-économiques d’éligibilité bénéficient d’un maintien de leur classement jusqu’au 31 décembre 2007. Au-delà de cette date, elles sortent du dispositif. Au total, 477 communes se trouvent dans cette situation. Il convient de noter que la date initialement retenue pour leur sortie du classement en ZRR était le 31 décembre 2006 : le report d’un an supplémentaire a été fixé par l’article 62 de la loi de finances rectificative pour 2005, adopté sur une initiative de notre collègue Gérard Bailly.

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- les communes qui satisfont aux nouvelles conditions socio-économiques d’éligibilité, mais ne remplissent pas le critère d’appartenance à un EPCI à fiscalité propre, bénéficient d’un classement conditionnel en ZRR jusqu’au 31 décembre 2007. Au-delà de cette date, elles ne conserveront le bénéfice du classement que si elles ont rejoint ou constitué un EPCI. Au 1er janvier 2006, cette situation était encore celle de 1.329 communes.

La mise à jour du zonage, en fonction des changements intervenus dans l’organisation intercommunale, intervient tous les ans, par voie d’arrêté pris par le ministre chargé de l’aménagement du territoire. La révision du zonage, qui prend en compte l’évolution des critères socio-économiques, intervient tous les cinq ans, eu égard au nouveau mode de recensement, au terme d’un cycle complet d’enquêtes annuelles. La prochaine révision des bases statistiques pour le classement en ZRR se fera donc dans le courant de l’année 2009, pour une prise d’effet au 1er janvier 2010.

Source : réponse du gouvernement au questionnaire budgétaire sur la mission « Politique des territoires » dans le cadre du présent projet de loi de finances

La seconde condition de fond mise par le présent article comme par l’article 40 octies du présent projet de loi de finances à l’exonération de l’une ou/et l’autre des deux taxes en cause des établissements hôteliers précités, tient à la nécessité, pour les collectivités qui le souhaitent, de prendre cette décision par voie de délibération « de portée générale ». Cette précision interdit à une collectivité de prévoir une exonération individuelle, pour tel ou tel établissement hôtelier, à l’exclusion des autres établissements relevant de la même catégorie. En revanche, la rédaction des deux articles laisse toute latitude aux collectivités pour exonérer telle ou telle catégorie d’établissement, à l’exclusion des autres catégories (par exemple, les chambres d’hôtes, gîtes ruraux et meublés de tourisme, mais pas les hôtels).

Quant à la condition de forme subordonnant cette décision, il s’agit de l’obligation que la délibération prévoyant l’exonération soit prise dans les conditions fixées par l’article 1639 A bis du code général des impôts. Le renvoi à ce texte, concrètement, impose que la délibération :

- 1° soit adoptée avant le 1er octobre de l’année précédent l’exercice d’application de l’exonération décidée ;

- 2° soit notifiée aux services fiscaux, au plus tard quinze jours après cette date limite.

II. UN DISPOSITIF CONFORME À LA « DOCTRINE » DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES EN MATIÈRE D’EXONÉRATION DE FISCALITÉ LOCALE

Votre commission des finances, depuis plusieurs années, en ce qui concerne les allègements d’impôts locaux, a défini une « doctrine », constante, à partir de laquelle elle apprécie l’opportunité des propositions sur lesquelles elle doit se prononcer, en particulier lorsque celles-ci procèdent de

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l’initiative parlementaire. Les deux principes fondamentaux qu’elle retient en la matière1 consistent :

- d’une part, dans l’exigence que la décision d'allègement (qu’il s’agisse d’un dégrèvement, d’un abattement ou d’une exonération) soit prise par les collectivités territoriales qui perçoivent les impôts correspondants, afin que ces collectivités conservent la maîtrise de l’assiette de leur fiscalité ;

- d’autre part, dans l’exigence que la gestion et le coût de cette mesure soient supportés par la collectivité elle-même qui l’a adoptée, afin de préserver la pleine responsabilité décisionnelle de cette collectivité. En particulier, votre commission des finances veille à ce que ce coût ne soit pas mis à la charge de l’Etat.

Votre rapporteur général constate que le présent article, aussi bien que l’article 40 octies du présent projet de loi de finances, répond à cette double exigence. En effet, l’exonération proposée au bénéfice des établissements hôteliers en cause, dans le cas de la taxe d’habitation comme dans celui de la taxe foncière sur les propriétés bâties, relève d’une faculté offerte à la décision des collectivités territoriales situées en ZRR ; et le coût de cette décision, le cas échéant, devrait être supporté par la collectivité l’ayant prise.

Dès lors, le dispositif proposé poursuivant un louable but de développement touristique des territoires ruraux les plus démunis sur le plan économique, il convient de l’approuver, même si le doute est permis qu’il soit dans l’intérêt des collectivités concernées de se priver d’une part de leurs assiettes fiscales.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

1 Ces principes ont été exposés, notamment, à l’occasion du rapport d’information n° 289 (2002-2003) de notre collègue le président Jean Arthuis, sur les perspectives d'évolution de la fiscalité locale (13 mai 2003).

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ARTICLE 40 octies (nouveau)

Exonération de la taxe d’habitation des établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale

Commentaire : le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, sur l’initiative de notre collègue député Jean-Luc Warsmann. Il vise à permettre aux collectivités territoriales situées en zone de revitalisation rurale d’exonérer les hôtels, gîtes ruraux, meublés de tourisme et chambres d’hôtes de la taxe d’habitation. L’article 40 septiesdu présent projet de loi de finances, également introduit par l’Assemblée nationale sur l’initiative de notre collègue député Jean-Luc Warsmann, procède de même en ce qui concerne la taxe foncière sur les propriétés bâties. Il est renvoyé au commentaire de ce dernier article, ci-dessus.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 nonies (nouveau)

Fixation des coefficients de majoration des valeurs locatives servant de base aux impôts directs locaux en 2007

Commentaire : le présent article, adopté à l’initiative de nos collègues députés Michel Bouvard, Jacques Pélissard et Augustin Bonrepaux, avec un avis favorable du gouvernement, fixe les coefficients de revalorisation des valeurs locatives cadastrales pour 2007 à 1,018.

I. LA DÉTERMINATION DE LA VALEUR LOCATIVE CADASTRALE

La valeur locative cadastrale, qui sert de base aux impôts directs locaux, est calculée forfaitairement à partir des conditions du marché locatif de 1970, pour les propriétés bâties, et de celui de 1961 pour les propriétés non bâties.

Pour tenir compte de l'érosion monétaire et de l'évolution des loyers, la loi prévoit :

- chaque année, une revalorisation ;

- tous les trois ans, une actualisation ;

- tous les six ans, une révision générale.

A. UNE REVALORISATION EFFECTUÉE SELON DES CRITÈRES VARIABLES D’UNE ANNÉE À L’AUTRE

Les critères utilisés pour la revalorisation des valeurs locativescadastrales peuvent varier d’une année à l’autre.

Certes, l'article 1518 bis du code général des impôts prévoit que « les valeurs locatives foncières sont majorées par application de coefficients forfaitaires fixés par la loi de finances en tenant compte des variations des loyers ». Cependant, l’article précité imposant juste de « tenir compte » des variations des loyers, et la loi postérieure l’emportant de toute façon sur la loi antérieure, rien n’empêche de fixer en loi de finances initiale des coefficients reposant sur d’autres critères. Par exemple, en 2005 et 2006 la revalorisation a été égale à l’inflation. Il arrive également, dans le cas des propriétés non bâties, que l’on utilise la moyenne pondérée des indices départementaux de fermage.

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Revalorisation des valeurs locatives cadastrales et inflation

(1980=100)

100

120

140

160

180

200

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240

260

28019

8019

8119

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8319

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8519

8619

8719

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8919

9019

9119

9219

9319

9419

9519

9619

9719

9819

9920

0020

0120

0220

0320

0420

0520

0620

07

Propriétés bâties autres que les établissements industriels

Etablissements industriels

Propriétés non bâties

Indice des prix à la consommation

Sources : Insee, direction générale des impôts

Ainsi, on observe :

- que les bases des propriétés bâties autres que les établissements industriels ont augmenté plus rapidement que l’inflation dans la première moitié des années 1980, avant d’évoluer ensuite à un rythme analogue ;

- que les bases des établissements industriels et des propriétés non bâties ont stagné du milieu des années 1980 à la fin des années 1990, avant d’augmenter ensuite à un rythme généralement légèrement inférieur à celui de l’inflation.

Ces actualisations sont traditionnellement réalisées par un amendement au projet de loi de finances initiale pour l’année n ou au projet de loi de finances rectificative de l’année n-1.

B. UNE SEULE ACTUALISATION

Il n’y a eu qu’une seule actualisation, au 1er janvier 1980. La date de référence retenue pour l'actualisation a été fixée au 1er janvier 1978. C'est donc la valeur locative actualisée au 1er janvier1978 qui est retenue pour les impositions établies à compter de 1980.

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C. L’ABSENCE DE RÉVISION

La loi n° 90-669 du 30 juillet 1990 a fixé le principe d'une révision générale des valeurs locatives. Les travaux de révision sont achevés depuis juin 1992. Pourtant, l'incorporation dans les bases de la révision générale n'a jamais été réalisée, alors même que l'article 68 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire prévoyait cette intégration « au plus tard le 1er janvier 1997.

Sous la précédente législature, le gouvernement avait souligné, dans un rapport remis au Parlement sur la réforme de la taxe d'habitation, qu’une révision des bases entraînerait des transferts de charge trop importants entre les contribuables, d’autant plus considérables que les normes de confort et le marché immobilier se sont profondément transformés au cours des trente dernières années.

Ainsi, le rapport sur les finances locales de la direction générale des collectivités locales, de la direction du budget et de la direction de la législation fiscale de mars 2002 indique : « en matière de taxe foncière sur les propriétés bâties et d’habitation, [les transferts résultant de l’absence de révision des bases] s’effectuent aux dépens des propriétaires et des occupants de logements construits après 1970, en général, et des logements sociaux en particulier. En effet, le gel de la situation des bases à 1970 combiné à un système de classification reposant sur la notion d’éléments de confort aboutit à ne pas prendre en compte le mouvement général d’amélioration intervenu depuis 1970 dans l’habitat ancien. En matière de taxe foncière sur les propriétés non bâties, le système actuel conduit à sous taxer les terrains à usage non agricole (terrains à bâtir notamment) aux dépens des terres agricoles, notamment pour certaines cultures ».

La révision des bases cadastrales locatives constitue donc un sujet particulièrement sensible, du fait de l'importance des transferts, d’une part, entre les communes et, d’autre part, entre les contribuables au sein d'une même commune qui seraient induits par cette réforme.

II. LA REVALORISATION DES BASES PROPOSÉE PAR LE PRÉSENT ARTICLE

Le présent article résulte de trois amendements identiques de nos collègues députés Michel Bouvard, Jacques Pélissard et Augustin Bonrepaux, adoptés avec un avis favorable du gouvernement.

Il propose de fixer les coefficients de revalorisation des valeurs locatives pour l'année 2007 à 1,018 pour les propriétés non bâties, pour les immeubles industriels et pour l’ensemble des autres propriétés bâties.

Ainsi, comme l’année dernière, le coefficient de revalorisation proposé est équivalent au niveau prévu de l’inflation, de 1,8 %.

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III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Votre commission des finances approuve la revalorisation proposée. En particulier, celle-ci, en augmentant les bases d’imposition de la taxe d’habitation et des taxes foncières, devrait inciter les collectivités locales à ne pas accroître de manière importante leurs taux d’imposition en 2007.

Il est rappelé à ce propos que la hausse du produit de la fiscalité directe locale est le résultat d’un effet de « taux », décidé par les élus, et d’un effet de « base », qui résulte notamment des revalorisations décidées chaque année en loi de finances, notamment dans le présent article.

Votre commission des finances fait cependant deux observations.

A. DES REVALORISATIONS DONT LA LÉGITIMITÉ EST CONTESTÉE

Tout d’abord, les revalorisations des valeurs locatives cadastrales peuvent voir leur légitimité contestée par le fait que, comme on l’a souligné ci-avant, les critères utilisés pour la détermination des coefficients peuvent varier d’une année sur l’autre.

Schématiquement, il y a deux solutions possibles :

- soit on effectue la revalorisation en fonction de l’inflation, ce qui a l’avantage de préserver les recettes des collectivités territoriales ;

- soit on l’effectue en fonction de l’évolution des loyers et des fermages, ce qui peut entraîner une faible croissance des bases, en particulier dans le cas des propriétés non bâties.

Ainsi, la revalorisation proposée par le présent article additionnel a fait l’objet de débats à l’Assemblée nationale. Un amendement de notre collègue député Augustin Bonrepaux et un sous-amendement de notre collègue député Charles de Courson proposaient respectivement :

- de fixer le coefficient de revalorisation à 1,02, afin que les bases augmentent légèrement plus rapidement que l’inflation ;

- de le fixer à 0,99 pour les propriétés non bâties et 1,018 pour les propriétés bâties, afin de prendre en compte la croissance des fermages dans le cas des propriétés non bâties, et de celle des loyers dans celui des propriétés bâties.

B. LA NÉCESSITÉ DE RÉVISER LES VALEURS LOCATIVES CADASTRALES

La préservation de la légitimité de l’imposition locale implique donc, à moyen terme, une révision des valeurs locatives cadastrales.

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Celle-ci pourrait, éventuellement, être laissée à l’initiative des collectivités territoriales, en particulier des établissements publics de coopération intercommunale. En effet, ces derniers ne peuvent pas corriger l’obsolescence des bases par une modulation des taux entre communes.

Votre commission des finances se félicite à cet égard qu’à l’occasion de la discussion de l’actuel article 13 de la loi de finances initiale pour 2006 instaurant une exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties de 20 % pour les terrains agricoles, le gouvernement se soit engagé à mettre à l’étude la question de la revalorisation des valeurs locatives cadastrales.

Compte-rendu intégral des débats

Séance du 29 novembre 2005

« M. Jean-François Copé, ministre délégué. Monsieur le président, notre débat semble prendre un tour plus précis.

« Monsieur le rapporteur général, j'ai déjà apporté une première réponse à vos inquiétudes concernant la compensation de l'exonération. J'ai pris un engagement et déposé un amendement à ce sujet.

« La révision des bases est une question que nous connaissons bien, et vous en aviez d'ailleurs fait état dans votre intervention liminaire.

« Il s'agit, chacun le sait, d'un problème ancien, sur lequel nous épuisons nos neurones depuis longtemps.

« M. Michel Charasse. 1966 !

« M. Jean-François Copé, ministre délégué. J'avais deux ans ! (Sourires.)

« Je me demande si, en ce mardi 29 novembre, à vingt-trois heures quinze, nous n'avons pas l'occasion d'ouvrir la réflexion sur les bases fiscales que nous souhaitons engager depuis bien longtemps.

« MM. Jacques Blanc et Bruno Sido. Tout à fait !

« M. Gérard César. Mais ce n'est pas facile !

« M. Jean-François Copé, ministre délégué. Je m'empresse d'ajouter que, si nous prenons une telle décision, nous ouvrons un chantier qui est lourd et complexe ; néanmoins, cela me paraît indispensable.

« M. Jacques Blanc. C’est absolument nécessaire !

« M. Jean-François Copé, ministre délégué. Puisque nous avons décidé voilà plusieurs mois de travailler sans tabous sur tous les sujets, pourquoi ne pas aborder celui-là ?

« Monsieur le rapporteur général, je ne vois que des avantages à ajouter la question des bases à notre réflexion, et à m'y « coller », si vous me permettez l'expression, avec vous-même et avec mon ami Brice Hortefeux, s'il le veut bien.

« Compte tenu de cet engagement, je vous demande de bien vouloir réexaminer les motivations qui vous ont amené à déposer un amendement de suppression ».

Décision de la commission : sous le bénéfice de ces observations, votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 decies (nouveau)

Report de l’entrée en vigueur de la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres

Commentaire : le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, sur l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Jérôme Chartier. Il vise à reporter d’un an, au 1er janvier 2008, l’entrée en vigueur de la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres, créée par la loi de finances initiale pour 2006.

I. LE DROIT EXISTANT

A. UNE TAXE D’HABITATION POUR LES RÉSIDENCES MOBILES TERRESTRES DONT LE PRODUIT EST AFFECTÉ À UN FONDS DÉPARTEMENTAL DÉDIÉ AUX AIRES D’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

Introduit par l’article 92 de la loi de finances initiale pour 2006(loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005), l’article 1595 quater du code général des impôts institue, à compter du 1er janvier 2007, une taxe annuelle d’habitation sur les résidences mobiles terrestres. Le législateur a entendu viser ainsi les caravanes et maisons mobiles « susceptibles d’être déplacées à tout moment », au sens de la jurisprudence du Conseil d’Etat1, et servant d’habitation principale. Ces résidences ne faisaient pas, jusqu’alors, l’objet d’une taxation à ce titre, l’article 1407 du code général des impôts, relatif à la taxe d’habitation, ayant été jugée non applicable à leur cas2.

Aux termes de l’article 1595 quater précité, la nouvelle taxe est assise sur la superficie de la résidence, « telle que déterminée par le constructeur ». Cependant, elle n’est pas exigible pour les superficies inférieures à 4 mètres carrés.

Le tarif de la taxe a été fixé à 25 euros par mètre carré. Les redevables devront s’en acquitter suivant une procédure de paiement sur déclaration : la taxe devra être acquittée, lors du dépôt de cette déclaration, au service des impôts du département de stationnement de la résidence mobile terrestre (au jour du paiement) ; un récépissé sera délivré. Des

1 Conseil d’Etat, 13 avril 1988, Descarsin (req. n° 64.547). 2 Le Conseil d’Etat, dans l’arrêt Descarsin cité note précédente, considérait ainsi que « lelégislateur, en soumettant à la taxe d’habitation […] tous les locaux meublés affectés à l’habitation, n’a pas entendu inclure dans ceux-ci les caravanes, ou maisons mobiles, susceptibles d’être déplacées à tout moment ». Il convient de noter que cette jurisprudence reste valable pour les habitats terrestres mobiles utilisés à titre secondaire, ou accessoire, d’une autre résidence.

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exonérations sont prévues, « dans les même conditions que pour la taxe d’habitation », c’est à dire sous conditions de ressources1.

Il a été décidé que le produit recouvré de la taxe serait affecté à un « fonds départemental d’aménagement, de maintenance et de gestion des aires d’accueil des gens du voyage, à hauteur du montant perçu dans le département ». Les ressources de ce fonds seront réparties, par le préfet, entre les collectivités territoriales, au prorata de leurs dépenses engagées en ce domaine, en application de la loi nº 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage.

L’article 1595 quater du code général des impôts instituant la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres

« I. - Il est institué, à compter du 1er janvier 2007, une taxe annuelle d’habitation des résidences mobiles terrestres, due par les personnes dont l’habitat principal est constitué d’une résidence mobile terrestre. Cette taxe est établie pour l’année entière d’après les faits existants au 1er janvier de l’année d’imposition.

« II. - L’assiette de la taxe mentionnée au I est constituée de la surface de la résidence mobile terrestre, exprimée en mètres carrés, telle que déterminée par le constructeurde cette résidence, arrondie au mètre carré inférieur.

« Cette taxe n’est pas exigible pour les résidences mobiles terrestres dont la superficie est inférieure à 4 mètres carrés.

« III. - Le tarif de la taxe mentionnée au I est égal à 25 euros par mètre carré.

« IV. - La taxe mentionnée au I est établie au nom des personnes qui ont la disposition ou la jouissance, à titre principal, de la résidence mobile terrestre considérée. Elle n’est due que pour la résidence mobile terrestre principale. Les redevables sont exonérés dans les mêmes conditions que pour la taxe d’habitation.

« La procédure de paiement sur déclaration, prévue à l’article 887, est applicable. La déclaration, souscrite sur un imprimé selon un modèle établi par l’administration, mentionnant la surface de la résidence et le montant à verser, est déposée, au plus tard le 15 novembre, auservice des impôts du département de stationnement de la résidence mobile terrestre le jour du paiement.

« L’impôt exigible est acquitté, lors du dépôt de cette déclaration, par les moyens de paiement ordinaires. Il en est délivré récépissé.

« V. - En cas de non-paiement de la taxe mentionnée au I, la majoration de 10 % prévue à l’article 1728 est applicable.

« VI. - Le contrôle et le contentieux de la taxe mentionnée au I sont assurés selon les règles et garanties applicables en matière de droit d’enregistrement.

1 La disposition concerne, notamment, les bénéficiaires de l’allocation supplémentaire versée par le fonds de solidarité vieillesse ou le fonds spécial d’invalidité, de l’allocation aux adultes handicapés et du RMI, ainsi que les personnes de plus de 60 ans, ou veuves, dont les revenus n’excèdent pas un certain montant, déterminé en fonction du nombre de parts du quotient familial.

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« VII. - Le produit recouvré de la taxe mentionnée au I est affecté à un fonds départemental d’aménagement, de maintenance et de gestion des aires d’accueil des gens du voyage, à hauteur du montant perçu dans le département. Les ressources de ce fonds sont réparties par le représentant de l’Etat entre les collectivités territoriales et établissements publics de coopération intercommunale, au prorata de leurs dépenses engagées en application de la loi nº 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage.

« VIII. - Les modalités d’application du présent article sont précisées par un décret en Conseil d’Etat. »

B. UN DISPOSITIF INTRODUIT À L’INITIATIVE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE, LARGEMENT FAÇONNÉ PAR LE SÉNAT SUIVANT LES PROPOSITIONS DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Il convient de rappeler que la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres a été créée, dans le cadre de la loi de finances initiale pour 2006, à l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Jérôme Chartier. Toutefois, le Sénat, suivant les propositions de votre commission des finances, a sensiblement remodelé le dispositif originellement proposé.

Ainsi, c’est au Sénat qu’il est revenu de fixer, notamment :

- le principe d’un arrondissement au mètre carré inférieur de la surface de la résidence mobile constituant l’assiette de la taxe ;

- le niveau du tarif de la taxe, à hauteur de 25 euros par mètre carré de superficie de la résidence mobile. L’Assemblée nationale avait d’abord retenu un tarif de 75 euros par mètre carré : votre commission des finances a souhaité éviter une ponction trop lourde des redevables, voire l’inefficacité d’une taxe que les assujettis ne pourraient pas payer ;

- la procédure de paiement sur déclaration, auprès du service des impôts, applicable en la matière. L’Assemblée nationale avait d’abord prévu un adossement de la déclaration en cause à la déclaration annuelle de revenus : cette solution a paru trop complexe, dans ses modalités, et incertaine, quant aux résultats qu’on pouvait en attendre, à votre commission des finances. En outre, les opérations de collecte avaient été mises à la charge des communes, ce qui a paru inopportun à votre commission des finances ;

- l’exonération des redevables selon les mêmes conditions que celles qui déterminent l’exonération de la taxe d’habitation, mesure bénéficiant aux personnes de condition modeste ;

- enfin, l’affectation du produit de la taxe, par département, à un fonds d’aménagement, de maintenance et de gestion des aires d’accueil des gens du voyage, dont les ressources seront réparties, par le préfet, entre les collectivités territoriales, en fonction de leurs dépenses engagées sur ce plan. L’Assemblée nationale avait prévu une affectation « exclusivement aux

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collectivités locales respectant leurs obligations en matière de mise à disposition d’aires de stationnement destinées aux personnes vivant dans un habitat terrestre mobile ». Cette affectation avait paru légitime, dans son principe, à votre commission des finances, eu égard aux obligations qui pèsent sur les communes en ce domaine (voir l’encadré ci-après), mais le dispositif finalement mis en place a rationalisé cette intention, dont les modalités avaient été insuffisamment précisées par l’Assemblée nationale

Les obligations des communes en ce qui concerne l’accueil des gens du voyage

La loi n° 2000-614 du 5 juillet 2000 relative à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage, en partie intégrée au code de l’urbanisme, dispose notamment que les communes figurant au schéma départemental spécifique et, en tout cas, les communes de plus de 5.000 habitants, ont l’obligation de mettre une ou plusieurs aires d’accueil à la disposition des gens du voyage. Toutefois, l’article 15 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003, loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, a prévu la possibilité, pour les communes de moins de 20.000 habitants dont la moitié de la population habite dans une zone urbaine « sensible », d’être déchargées, sur leur demande, de leurs obligations concernant les gens du voyage.

En contrepartie de cette obligation d’accueil, la loi précitée du 5 juillet 2000 permet aux communes ayant créé les aires d’accueil prévues par le schéma départemental d’interdire le stationnement des gens du voyage sur le reste de leur territoire.

Par ailleurs, mettant en œuvre la jurisprudence du Conseil d’État (arrêt du 2 décembre 1983, Ville de Lille, req. n° 13.205), une circulaire du 16 décembre 1986, relative au stationnement des caravanes des gens du voyage, impose que les maires des communes de moins de 5.000 habitants, au titre de leurs compétences de police administrative, prennent les dispositions permettant d’accueillir ces populations pour une durée comprise entre quarante-huit heures et quinze jours.

D’ultimes aménagements ont été retenus par la commission mixte paritaire réunie sur le projet de loi de finances initiale pour 2006. En effet, cette commission a supprimé deux dispositifs qu’avait votés le Sénat, en première lecture, sur la proposition de votre commission des finances :

- d’une part, la « vignette » qui, délivrée lors du paiement de la taxe, aurait dû se trouver apposée sur les résidences mobiles terrestres. C’est donc un récépissé « simple » qui sera délivré lors de l’acquittement ;

- d’autre part, la possibilité, ouverte aux agents des douanes, aux personnels de la police nationale et aux gendarmes, d’un constat de non-paiement de la taxe par procès-verbal.

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II. LE DISPOSITIF PROPOSÉ À L’INITIATIVE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Comme, dans le cadre de la discussion du projet de loi de finances initiale pour 2006, la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres elle-même, le présent article a été introduit par l’Assemblée nationale, avec l’avis favorable du gouvernement, sur l’initiative de nos collègues députés Gilles Carrez, au nom de la commission des finances, et Jérôme Chartier.

Modifiant le I de l’article 1595 quater, précité, du code général des impôts, il vise à reporter d’un an, au 1er janvier 2008 au lieu du 1er janvier 2007, l’entrée en vigueur de cette taxe.

III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

A. LA TAXE D’HABITATION SUR LES RÉSIDENCES MOBILES TERRESTRES RÉPOND AUX EXIGENCES DU PRINCIPE D’ÉGALITÉ DEVANT LES CHARGES PUBLIQUES

Votre commission des finances, lors de la création de la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances initiale pour 2006, a estimé que cette innovation revêtait un caractère fondamentalement juste, eu égard au principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques. On rappelle ici les termes de l’article XIII de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 : « […] pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés ».

Les personnes habitant à titre principal une résidence terrestre mobile bénéficient de services publics et d’équipements collectifs, notamment les réseaux de distribution d’eau et d’électricité, auxquels ils peuvent être raccordés. Pourtant, ces mêmes personnes étaient les seules, avant l’instauration d’une taxe spéciale, à ne pas acquitter de taxe d’habitation sur leur résidence principale. Il convient de préciser, en particulier, que la jurisprudence reconnaît comme redevables de la taxe d’habitation de « droit commun » (prévue par l’article 1407, déjà cité, du code général des impôts) les habitants de résidences initialement mobiles mais structurellement immobilisées1. Il en va de même des occupants de bateaux aménagés à usage d’habitation2.

1 L’administration fiscale taxe légalement les habitations légères de loisirs « qui n’ont pas vocation à être normalement déplacées à tout moment par simple traction et dont la mobilité sur route nécessite l’emploi de moyens exceptionnels » : Cour administrative d’appel de Lyon, 19 janvier 1994, Ravelet (req. n° 92LY01469 et n° 92LY01470). 2 Cf. la réponse du ministre délégué au budget à la question écrite de notre ancien collègue André Pourny (n° 14859, JO Sénat du 18 avril 1991, p. 790) : JO Sénat du 4 juillet 1991, p. 1379.

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Le bien-fondé de l’institution de la taxe, au plan des principes, n’était donc pas douteux, d’autant que la relative simplicité du dispositif d’acquittement qui a été retenu, tel qu’il a été rappelé ci-dessus, ne devrait pas entraîner de réelles complications administratives pour les assujettis.

B. CE DISPOSITIF EST-IL APPLICABLE ?

Le présent article a été motivé, par ses initiateurs, au regard des difficultés pratiques, voire des effets négatifs, que soulèverait sa mise en œuvre. On ne peut négliger, en effet, les obstacles auxquels est susceptible de se heurter le recouvrement d’une taxe sur les résidences mobiles terrestres habitées à titre principal qui, par nature, vise des populations nomades. En outre, c’est avec quelque vraisemblance qu’il a été avancé que des contrôles fiscaux systématiques, pratiqués sur place, pourraient être la cause de troubles à l’ordre public.

Au demeurant, force est d’admettre que l’article 1595 quater du code général des impôts n’est pas applicable, actuellement, dans la mesure où le décret en Conseil d’Etat dont l’intervention a été prévue par le paragraphe VIII de ce texte, précisément en vue d’en fixer les modalités d’application, n’a toujours pas été pris. A cet égard, votre rapporteur général, sans minimiser les aspects problématiques qui viennent d’être évoqués, appelle au respect de la loi.

Une réflexion doit sans doute être poursuivie, notamment en lien avec les associations représentatives des gens du voyage, qui seront les principaux redevables de la taxe mais aussi, indirectement, ses principaux bénéficiaires, le produit de celle-ci se trouvant versé, comme il a été exposé plus haut, à un fonds dédié à l’aménagement, la maintenance et la gestion des aires d’accueil prévues pour leur passage. Il convient que les garanties d’effectivité et de bon déroulement des opérations de collecte de la taxe puissent être trouvées, de façon préalable à l’entrée en vigueur du dispositif introduit par la loi de finances initiale pour 2006. C’est pourquoi on peut approuver le report d’entrée en vigueur proposé par le présent article.

Néanmoins, la volonté du législateur doit être mise en œuvre par l’administration, à commencer par l’édiction du décret prévu pour l’application de la taxe. L’élaboration de ce texte, à ce jour, semble être demeurée à l’état purement virtuel. Or, il s’agit de ne pas imputer, a priori, à des difficultés d’ordre pratique qui doivent pouvoir être aplanies, une inapplicabilité qui, pour le moment, ne résulte que de l’inertie du pouvoir exécutif.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE 40 undecies (nouveau)

Rapport d’évaluation de la réforme de la taxe professionnelle

Commentaire : le présent article prévoit que la réforme de la taxe professionnelle réalisée par l’article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances initiale pour 2006 fera l'objet d'un rapport d'évaluation présenté par le gouvernement au Parlement, au plus tard le 30 septembre 2008. Il est précisé que ce rapport présentera pour chaque département, région et groupement de communes, les conséquences chiffrées de la mise en œuvre de cette réforme.

I. LA RÉFORME DE LA TAXE PROFESSIONNELLE RÉALISÉE PAR LA LOI DE FINANCES INITIALE POUR 2006

A. UNE RÉFORME INDISPENSABLE, ET CERTAINEMENT PRÉFÉRABLE À CELLE PROPOSÉE PAR LA COMMISSION FOUQUET

1. La nécessité d’alléger la taxe professionnelle, en particulier dans le cas de l’industrie

L’objet de la réforme est d’alléger la fiscalité des entreprises, et plus particulièrement celle de l’industrie. En effet, si la France se situe dans la moyenne de l’Union européenne en ce qui concerne l’imposition des bénéfices des entreprises, elle figure parmi les Etats qui imposent le plus globalement les entreprises.

Par ailleurs, la taxe professionnelle est un impôt qui, du fait de son assiette, surtaxe l’industrie par rapport à ses capacités contributives1, alors qu’il s’agit du secteur le plus exposé à la concurrence internationale.

2. Une réforme en deux volets

On rappelle que la réforme réalisée par la loi de finances initiale pour 2006 comprend deux volets :

- tout d’abord, elle proroge de manière illimitée la possibilité pour les entreprises d’entrer dans le dispositif de dégrèvement pour investissement nouveau (DIN)1 ;

1 L’industrie, au sens « large » retenu pour le besoin des simulations de la commission Fouquet, correspond à environ 37 % de la valeur ajoutée nationale. Si la taxe professionnelle était économiquement neutre, ce taux serait à peu près celui de la part de l’industrie dans son produit. Tel n’est pas le cas, l’industrie correspondant, selon les données de la commission Fouquet, à environ 49 % des recettes de taxe professionnelle.

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- ensuite, elle rend effectif le plafonnement de la taxe professionnelle à 3,5 % de la valeur ajoutée, qui est désormais le taux unique pour l’ensemble des entreprises2.

Selon le gouvernement, cette réforme allègera la fiscalité des entreprises de 3,2 milliards d’euros par an en régime de croisière, répartis entre 1,4 milliard d’euros pour la réforme du DIN et 1,8 milliard d’euros (dont environ 0,2 milliard d’euros à la charge des collectivités territoriales) pour celle du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée.

3. Une réforme économiquement et politiquement préférable à celle proposée par la commission Fouquet

Paradoxalement, la réforme réalisée par la loi de finances initiale pour 2006, présentée comme un simple allégement de fiscalité, et qui suscite de fortes inquiétudes de la part des collectivités territoriales, semble économiquement et politiquement préférable à celle proposée par la commission Fouquet.

Tout d’abord, la réforme réalisée par la loi de finances initiale pour 2006 est plus favorable à l’industrie que celle proposée par la commission Fouquet, qui n’aurait allégé la fiscalité de l’industrie que de 1 milliard d’euros, contre 1,6 milliard d’euros pour la présente réforme. On rappelle en effet que la taxe professionnelle est un impôt qui, du fait de son assiette, surtaxe l’industrie par rapport à ses capacités contributives, alors qu’il s’agit du secteur le plus exposé à la concurrence internationale. Il ne s’agit donc pas d’une « réforme au rabais ».

L’argument selon lequel la réforme proposée par la commission Fouquet aurait eu l’avantage de se faire à recettes constantes ne semble pas pertinent. En effet, en pratique la réforme proposée par la commission Fouquet aurait été plus coûteuse :

- elle supposait la suppression de la part régionale, qui aurait allégé l’imposition des entreprises de 2 milliards d’euros ;

- elle aurait alourdi la fiscalité de nombreuses entreprises, ce qui aurait nécessité la mise en place d’un dispositif de compensation partielle, dont le coût avait été évalué à 4,6 milliards d’euros par an par le gouvernement (contre un coût de 3,2 milliards d’euros par an pour la réforme réalisée par la loi de finances initiale pour 2006).

1 Pour une présentation détaillée du dispositif, on pourra se reporter au commentaire de l’article 67 du projet de loi de finances pour 2006 fait par M. Philippe Marini, rapporteur général (rapport général n° 99 (2005-2006), tome III, volume I). 2 A l’exception des entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers (ETARF), plafonnées à 1,5 % de leur valeur ajoutée, à la suite d’un amendement adopté par l’Assemblée nationale.

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Enfin, la réforme réalisée par la loi de finances initiale pour 2006 semble en outre plus facile à mettre en oeuvre que celle proposée par la commission Fouquet :

- elle ne suscite aucun perdant du côté des entreprises ;

- la réforme proposée par la commission Fouquet aurait impliqué, pour les collectivités territoriales, un mécanisme de compensation d’une complexité peut-être encore plus grande que l’actuel « ticket modérateur ».

B. LE « TICKET MODÉRATEUR », PRINCIPAL SUJET DE DÉBAT

L’article 85 a été définitivement adopté dans la rédaction du Sénat, moyennant quelques modifications purement techniques, résultant d’amendements du gouvernement. En première lecture, le Sénat a adopté 9 amendements à l’article précité, dont 8 à l’initiative de sa commission des finances.

Les débats se sont essentiellement focalisés sur le mécanisme dit du « ticket modérateur », relatif à la répartition du coût de la réforme du plafonnement entre l’Etat et les collectivités territoriales.

1. Le principe du ticket modérateur

Le ticket modérateur a pour objet de neutraliser le surcoût, pour l’Etat, du plafonnement de la taxe professionnelle, découlant de l’augmentation de leur taux par les collectivités territoriales.

Il s’agit de la conséquence inévitable du fait que le plafonnement sera désormais effectif, le taux utilisé pour son calcul n’étant plus plafonné à celui pratiqué par la collectivité en 19951.

Malgré la complexité apparente du texte, l’idée sous-jacente est simple : à partir d’un certain taux – qui ne fait l’objet d’aucune dénomination particulière dans la loi de finances initiale pour 2006, mais que l’on appellera ci-après le « taux de déclenchement du ticket modérateur »2 –, le surcoût du plafonnement résultant de l’augmentation du taux est à la charge de la collectivité territoriale.

1 En effet, il ne saurait être question de permettre à une collectivité ayant une forte proportion de bases plafonnées d’augmenter son taux, de manière à accroître le montant du dégrèvement, actuellement complètement pris en charge par l’Etat, c’est-à-dire par le contribuable national. Cela serait déresponsabilisant pour les collectivités territoriales, et générateur de dépenses incontrôlables pour l’Etat. 2 Au sens de la loi de finances initiale pour 2006, le « taux de référence » est égal soit à ce « taux de déclenchement », soit à celui de l’année en cours, s’il est inférieur.

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2. La détermination du « taux de déclenchement » : des modalités résultant d’un amendement de votre commission des finances

a) Quelques rappels sur le « taux de déclenchement »

La définition du « taux de déclenchement » a évolué au cours des débats :

- dans le texte initial du projet de loi, il s’agissait du taux de 2004 ;

- dans le texte adopté par l’Assemblée nationale, il s’agissait du taux de 2005, mais dans la limite d’une augmentation de 4,5 % par rapport au taux de 2004 ;

- dans le texte adopté par le Sénat, à la suite d’un amendement de sa commission des finances, il s’agissait toujours du taux de 2005, mais dans la limite d’une augmentation par rapport au taux de 2004 fixée à 5,5 % pour les communes et les EPCI, 7,3 % pour les départements et 5,1 % pour les régions ;

- dans le texte adopté par la CMP, il s’agissait du taux de 2004,augmenté de 4,5 % pour les communes et les EPCI, 6,3 % pour les départements et 4,1 % pour les régions, ce qui impliquait un « droit de tirage » pour les collectivités ayant peu ou n’ayant pas augmenté leur taux en 2005. Par exemple, une commune n’ayant pas augmenté son taux en 2005 et dont 100 % des bases étaient plafonnées aurait pu augmenter son taux de 4,5 % postérieurement à 2005, le supplément de recettes correspondant étant intégralement payé par l’Etat.

Le texte définitivement adopté est celui du Sénat, soit le taux de 2005, dans la limite d’une augmentation par rapport au taux de 2004 fixée à :

- 5,5 % pour les communes et les EPCI ;

- 7,3 % pour les départements ;

- 5,1 % pour les régions1.

b) La réduction du ticket modérateur pour les collectivités se trouvant dans certaines situations particulières, selon des modalités résultant d’un amendement de votre commission des finances

Le Sénat a adopté un deuxième amendement important de sa commission des finances, qui réduit le ticket modérateur pour les collectivités se trouvant dans certaines situations particulières.

1 Les trois taux finalement retenus ont été calculés d'une manière identique : il s'agit de la croissance moyenne du taux observée pour chaque catégorie en 2002, 2003, et 2004, accrue de 4 points, chiffre correspondant à la moitié du taux de croissance moyen des régions en 2003, 2004, et 2005.

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(1) Une réduction comprise entre 20 % et 50 %

Pour ces collectivités, la réduction (« réfaction ») du ticket modérateur est comprise entre 20 % et 50 %. Cette modulation se fait en fonction du produit par habitant de la collectivité.

(2) Des conditions de déclenchement du dispositif différentes selon le cas de figure

Les conditions devant être réunies pour bénéficier de la réduction du ticket modérateur varient selon le cas de figure.

1) Dans le régime de « droit commun », deux critères doivent être réunis pour que le dispositif correctif se déclenche :

- tout d'abord, la proportion de bases plafonnées doit être supérieure de 10 points à la moyenne de la catégorie ;

- ensuite, le montant du ticket modérateur doit être supérieur à 2 % des recettes des « 4 vieilles ».

2) Dans le cas des EPCI à TPU, plus dépendants vis-à-vis de la taxe professionnelle que les collectivités territoriales stricto sensu, la réduction du ticket modérateur est automatique dès lors que la proportion de bases plafonnées est supérieure à 50 %.

3) Enfin, dans le cas des 5 grandes entreprises1 soumises au régime dit du « plafonnement du plafonnement », c’est-à-dire dont le dégrèvement est plafonné à 76,225 millions d’euros, la diminution du ticket modérateur est automatique. Elle a donc lieu, en particulier, quelle que soit la proportion de bases plafonnées. Cette disposition vise à prendre en compte le fait que, le plafonnement en fonction de la valeur ajoutée étant déterminé au niveau national, les collectivités concernées peuvent connaître un fort pourcentage de bases plafonnées, alors même qu’elles ont de faibles taux.

c) Le cas des EPCI à fiscalité additionnelle, prévu par un amendement de votre commission des finances

Le troisième des trois principaux amendements de votre commission des finances adoptés par le Sénat a pour objet de neutraliser les conséquences des transferts de compétences entre communes et EPCI à fiscalité additionnelle pour le calcul du ticket modérateur.

II. LA MODIFICATION PROPOSÉE PAR LE PRÉSENT ARTICLE

Le présent article résulte d’un amendement de nos collègues députés Gilles Carrez, rapporteur général, et Charles de Courson, avec un avis favorable du gouvernement.

1 La SNCF, la RATP, France Télécom, Areva et EDF.

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Cet article prévoit que l’application des dispositions de l'article 85 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances initiale pour 2006, qui réforme la taxe professionnelle, « fera l'objet d'un rapport d'évaluation présenté par le gouvernement au Parlement, au plus tard le 30 septembre 2008. Ce rapport présentera pour chaque département, région et groupement de communes, les conséquences chiffrées de la mise en œuvre de cette réforme ».

Considérant que tous les éléments d’appréciation ne seraient pas disponibles avant le 30 juin 2009, le gouvernement a proposé de remplacer la date proposée par cette dernière date. Cependant, notre collègue député Charles de Courson a jugé nécessaire que ce rapport soit disponible avant le début de la discussion budgétaire.

III. LA POSITION DE VOTRE COMMISSION DES FINANCES

Le gouvernement fait d’ores et déjà des efforts considérables pour informer les élus sur les conséquences de la réforme de la taxe professionnelle réalisée par la loi de finances initiale pour 2006.

Ainsi, il a mis en ligne, sur le site Internet du ministère des finances dédié aux finances locales1, des simulations, collectivité par collectivité. Ces simulations, mises en ligne dès février 2006, ont été actualisées en octobre 2006. Ces simulations supposent, bien entendu, que les taux demeurent inchangés, par rapport, respectivement, à ceux de l’année 2005, et à ceux de l’année 2006.

Dès novembre 2006, les simulations relatives aux « établissements dominants », disponibles à leur date habituelle, ont été enrichies :

- d’une information étendue aux régions et aux départements ;

- d’un état agrégé présentant le pourcentage et le montant des bases plafonnées des « établissements dominants » en 2007.

De même, le gouvernement indique qu’en février 2007, les états de notification des bases prévisionnelles seront complétés :

- du montant des bases plafonnées ;

- du pourcentage de bases plafonnées par rapport à l’ensemble des bases d’imposition prévisionnelles.

Il précise qu’à la même date, les autres éléments nécessaires au calcul du ticket modérateur seront disponibles, et le comptable du Trésor sera en mesure de proposer une simulation par collectivité.

1 http://www.colloc.minefi.gouv.fr Sélectionner l'onglet « Finances locales », puis « La taxe professionnelle en 2007 ».

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On rappelle qu’à l’initiative de notre collègue Michel Charasse, l’article 79 de la loi de finances rectificative pour 2005 prévoit qu’en 2007, le vote des budgets primitifs des collectivités et de leurs groupements et le vote des taux des quatre taxes directes locales doit intervenir au plus tard le 15 avril (au lieu du 31 mars).

Enfin, le ticket modérateur sera calculé dans le cadre d’un plafondqui doit être notifié à chaque collectivité entre juillet et septembre 2007.

Votre commission des finances est, bien entendu, favorable à l’amélioration de l’information du Parlement, et plus généralement des élus, proposée par le présent article.

Décision de la commission : votre commission vous propose d’adopter cet article sans modification.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 40 undecies (nouveau)

Limitation des baisses de la dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP)

Commentaire : le présent article additionnel propose d’étendre à l’année 2007 le dispositif de garantie des baisses de dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP) mis en place, pour la seule année 2006, par la loi de finances initiale pour 2006. On rappelle que cette garantie concerne la compensation des pertes de recettes découlant du plafonnement du taux de taxe professionnelle à deux fois le taux moyen, pour les communes dont en 1982 le taux de taxe professionnelle était supérieur à ce taux.

I. LE DROIT EXISTANT

A. QUELQUES RAPPELS SUR LA DCTP

La dotation de compensation de la taxe professionnelle (DCTP) a été créée par le IV de l’article 6 de la loi n° 86-1317 du 30 décembre 1986 de finances initiale pour 1987. Elle était destinée à l’origine à regrouper les allocations versées par l’Etat afin de compenser les pertes de taxe professionnelle résultant des décisions du législateur.

A partir de 1996, la DCTP a été éloignée de son objet, et est devenue la variable d’ajustement du pacte de stabilité, puis, avec l’article 57 de la loi n° 98-1266 de finances pour 1999 – qui modifiait à cette fin l’article 6 précité de la loi de finances initiale pour 1987 –, la variable d’ajustement de l’enveloppe normée du contrat de croissance et de solidarité.

La DCTP diminue de plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année, comme l’indique le tableau ci-après.

La dotation de compensation de la taxe professionnelle

(en millions d’euros)

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007

Montant 1730 1582 1543 1464 1406 1242 1108 986

Evolution - 142 - 148 - 39 - 79 - 58 - 164 - 134 - 122

En % - 7,6 - 8,6 - 2,5 - 5,1 - 4,0 - 11,7 - 10,8 - 11,0

Source : ministère de l’intérieur

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B. L’ANCIEN MÉCANISME DE RÉDUCTION DES BAISSES DE DCTP

1. Pour les communes et les départements défavorisés, des baisses normalement plafonnées à 50 % des baisses théoriques de 1999 à 2002

L’article 6 précité de la loi de finances initiale pour 1987 prévoyait que les communes éligibles à la dotation de solidarité urbaine (DSU) et à la fraction « bourgs-centres » de la dotation de solidarité rurale (DSR), les départements éligibles à la dotation de fonctionnement minimale (DFM) et les régions éligibles au Fonds de correction des déséquilibres régionaux (FCDR) voyaient leurs baisses de DCTP plafonnées à 50 % de leur baisse théorique.

Cette compensation a été effectuée de 1999 à 2002.

Les collectivités qui n’étaient pas éligibles à ces dotations subissaient, de ce fait, une baisse de DCTP supérieure à celle qu’elles auraient enregistrées en l’absence de mécanisme de « modulation » puisqu’elles supportaient non seulement la baisse « de droit commun », mais aussi celle dont les collectivités « défavorisées » avaient été exonérées.

2. Une compensation intégrale pour les communes éligibles à la DSU ou à la DSR « bourgs-centres » de 1999 à 2003, financée par le FNPTP

Lors de la discussion du projet de loi de finances pour 1999, les députés ont estimé que les communes éligibles à la DSU ou à la DSR devaient être totalement exonérées de baisse de DCTP1. Le Sénat a précisé que les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre auxquels elles appartiennent devaient également être exonérés de baisse de DCTP, à hauteur de la part de leur population totale résidant des les communes membres éligibles à la DSU ou à la DSR.

Ces nouvelles exonérations ne pouvaient être prises en charge par le mécanisme de plafonnement des baisses prévu dans le contrat de croissance et de solidarité, car cela aurait provoqué une baisse trop importante de la DCTP des collectivités qui ne bénéficient pas du plafonnement et des exonérations. Par conséquent, il a été choisi de faire prendre en charge les compensations des baisses de DCTP prévues à l’article 58 de la loi de finances pour 1999 par le Fonds national de péréquation de la taxe professionnelle, le FNPTP.

Cette compensation a été effectuée de 1999 à 2003.

Elle ne concernait que les baisses enregistrées entre 1998 et 2001.

1 Article 58 de la loi de finances pour 1999.

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3. La suppression du dispositif de garantie par la loi de finances initiale pour 2004

L’extinction du dispositif a commencé dès 2003, puisque le plafonnement à 50 % des baisses théoriques, qui concernait, outre les communes éligibles à la DSU et à la DSR « bourgs-centres », les départements éligibles à la dotation de fonctionnement minimale et les régions éligibles aux attributions du fonds de correction des déséquilibres régionaux, ne s’est appliqué que de 1999 à 2002. Ainsi, en 2003, les départements et les régions ont pleinement subi les baisses de DCTP, seules les communes pauvres bénéficiant de la compensation totale par le FNPTP.

Le dispositif de garantie a été totalement supprimé par l’article 53 de la loi de finances initiale pour 2004, qui a supprimé le FNPTP.

C. VOTRE COMMISSION DES FINANCES EST DEPUIS LONGTEMPS FAVORABLE À UNE LIMITATION DES BAISSES DE DCTP

La commission des finances était favorable au dispositif en vigueur de 1999 à 2002.

Tel a été le cas lors de la mise en place du dispositif. Lors de la discussion de la loi de finances pour 1999 à l’Assemblée nationale, les députés ont estimé que les communes éligibles à la DSU ou à la DSR devaient être totalement exonérées de baisse de DCTP (article 58 de la loi de finances pour 1999). Le Sénat a précisé que les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre auxquels elles appartenaient devaient également être exonérés de baisse de DCTP, à hauteur de la part de leur population totale résidant des les communes membres éligibles à la DSU ou à la DSR.

De même, lors de la discussion du projet de loi de finances pour 2002, le Sénat avait adopté un amendement de sa commission des finances, tendant à ce que le FNPTP compense en 2002 les baisses de DCTP survenues non seulement entre 1999 et 2001, mais aussi en 20021. Cette disposition n’avait cependant pas été maintenue dans le texte promulgué.

II. LA DISPOSITION ADOPTÉE DANS LE CADRE DE LA LOI DE FINANCES INITIALE POUR 2006, RELATIVE À LA SEULE ANNÉE 2006

A l’initiative de votre commission des finances, l’article 86 de la loi de finances initiale pour 2006 prévoit, pour la seule année 2006, un dispositif de garantie des baisses de DCTP légèrement différent de celui en vigueur de 1999 à 2002.

1 Séance du 27 novembre 2001.

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La garantie instaurée pour 2006 ne concerne pas la DCTP dans son ensemble, mais seulement l’une de ses composantes, la compensation des pertes de recettes découlant du plafonnement du taux de taxe professionnelle à deux fois le taux moyen, pour les communes dont en 1982 le taux de taxe professionnelle était supérieur à ce taux (article 18 de la loi n° 82-540 du 28 juin 1982 de finances rectificative pour 1982).

La compensation des pertes de recettes découlant de l’abattement de 16 % des bases d’imposition à la taxe professionnelle (article 1472 A bis du code général des impôts) – autre composante de la DCTP – n’est quant à elle pas touchée par la mesure : elle diminue au même rythme que la DCTP.

En revanche, les deux autres composantes de la DCTP sont réduites à due concurrence :

- la compensation des pertes de recettes découlant de l’abattement de 10 % des salaires pris en compte au titre de la taxe professionnelle (I de l'article 13 de la loi précitée) ;

- la compensation des pertes de recettes découlant de la prise en compte à hauteur de 50 % la première année de l’augmentation de la valeur locative de l'ensemble des équipements et biens mobiliers (I de l'article 14 de la loi précitée).

Les communes bénéficiant de ces deux dernières composantes de la DCTP voient donc leur diminution de DCTP accrue, mais comme la mesure bénéficie seulement aux communes qui avaient des taux de taxe professionnelle élevés en 1982, l’effort global est plus faible, et est réparti entre un plus grand nombre de communes qu’avec le dispositif en vigueur de 1999 à 2002.

Le tableau ci-après permet de comparer le dispositif en vigueur de 1999 à 2002, et celui adopté pour l’année 2006.

Les dispositions de l’article 6 de la loi de finances initiale pour 1987 relatives à la garantie des baisses de DCTP

Dispositions en vigueur de 1999 à 2002

Article 86 de la loi de finances initiale pour 2006

Années prises en compte et ampleur de la garantie

« Pour les années 1999, 2000, 2001 et 2002 toute diminution de cette dotation par rapport au montant de l'année précédente est modulée de telle sorte que supportent une diminution égale à la moitié de la diminution moyenne de la dotation de compensation telle qu'elle résulte de l'application de l'alinéa précédent :

«Pour 2006, la mise en oeuvre du douzième alinéa du présent IV ne peut réduire le montant de l'allocation perçue l'année précédente en compensation de la perte de recettes résultant de l'application des dispositions du II de l'article 18 de la loi de finances rectificative pour 1982 (n° 82-540 du 28 juin 1982) par :

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Dispositions en vigueur de 1999 à 2002

Article 86 de la loi de finances initiale pour 2006

Collectivités concernées par la garantie : - communes éligibles à la DSU

« - les communes qui remplissent au titre de l'année précédente les conditions d'éligibilité aux attributions de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale instituée par l'article L. 2334-15 du code général des collectivités territoriales ;

« a) Les communes qui remplissent, au titre de l'année précédente, les conditions d'éligibilité à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l'article L. 2334-15 du code général des collectivités territoriales ;

- communes éligibles à la DSR « bourgs-centres »

« - les communes bénéficiaires au titre de l'année précédente de la première fraction de la dotation de solidarité rurale visée à l'article L. 2334-21 du code général des collectivités territoriales ;

« b) Les communes qui remplissent, au titre de l'année précédente, les conditions d'éligibilité à la première fraction de la dotation de solidarité rurale prévue à l'article L. 2334-21 du même code.

- départements et régions « pauvres »

« - les départements qui remplissent au titre de l'année précédente les conditions d'éligibilité aux attributions de la dotation de fonctionnement minimale prévue à l'article L. 33« 34-7 du code général des collectivités territoriales ;

« - les régions qui remplissent au titre de l'année précédente les conditions d'éligibilité aux attributions du fonds de correction des déséquilibres régionaux prévu à l'article L. 4332-4 du code général des collectivités territoriales.« Cette modulation s'applique au sein de chaque catégorie de collectivité territoriale telle que définie à l'article L. 1111-1 du code général des collectivités territoriales. »

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Dispositions en vigueur de 1999 à 2002

Article 86 de la loi de finances initiale pour 2006

Réduction des autres composantes de la DCTP

« Les compensations versées à l'ensemble des communes en application du II de l'article 13 de la loi de finances rectificative pour 1982 précitée et du troisième alinéa du IV du présent article ainsi qu'à celles des communes autres que celles mentionnées à l'alinéa précédent en application du II de l'article 18 de la loi de finances rectificative pour 1982 précitée sont réduites à due concurrence. »

III. LA MODIFICATION PROPOSÉE PAR LE PRÉSENT ARTICLE ADDITIONNEL

Le présent article additionnel propose d’étendre à l’année 2007 ledispositif adopté l’année dernière, relatif à la seule année 2006.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 undecies (nouveau)

Neutralisation, pour les collectivités territoriales, de l’impact financier d’une éventuelle amnistie concernant les amendes de police relatives à la

circulation routière

Commentaire : le présent article additionnel propose de prévoir qu’en cas d’amnistie concernant les amendes de police relatives à la circulation routière, celle-ci serait sans effet sur les recettes des collectivités territoriales.

I. LE DROIT EXISTANT

A. LE PRODUIT DES AMENDES DE POLICE RELATIVES À LA CIRCULATION ROUTIÈRE ENTRE LES COMMUNES

1. Un prélèvement sur les recettes de l’Etat, en faveur des communes et des EPCI

a) Selon le droit commun, les amendes de police sont reversées aux communes et aux EPCI

L’article L. 2334-24 du code général des collectivités territoriales prévoit que « le produit des amendes de police relatives à la circulation routière, prélevé sur les recettes de l'Etat, est réparti par le comité des finances locales, en vue de financer des opérations destinées à améliorer les transports en commun et la circulation ».

b) Une part croissante du produit des amendes de police n’est pas perçue par les collectivités territoriales

Il est à noter que les collectivités territoriales ne perçoivent pas l’intégralité des amendes de police relatives à la circulation routière.

(1) Les amendes « forfaitaires majorées » alimentent le budget général de l’Etat

Tout d’abord, les amendes dites « forfaitaires majorées » sont affectées au budget général de l’Etat. Ainsi, le fascicule « voies et moyens » annexé au présent projet de loi de finances distingue deux catégories d’amendes :

- les « amendes forfaitaires de la police de la circulation » (ligne 2312), de 680 millions d’euros en 2007, qui correspondent au prélèvement sur recettes du même nom (ligne 3102), réparti annuellement par le comité des finances locales ;

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- le « produit des autres amendes et condamnations pécuniaires » (ligne 2312), de 790 millions d’euros en 2007, dont environ 400 millions d’euros1 correspondant aux amendes dites « forfaitaires majorées »2 de police de la circulation.

(2) Le produit des amendes des radars automatiques est affecté au financement des radars automatiques et à l’AFITF

Par ailleurs, le montant des amendes forfaitaires indiqué ci-avant exclut le produit des amendes des radars automatiques.

Le régime dérogatoire des amendes de radars automatiques a été institué par l'article 9 de la loi n° 2003-495 du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière qui a posé une dérogation transitoire à ce principe, en disposant que le produit des amendes perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction serait versé, de 2004 à 2006, au profit du budget général de l'Etat.

Depuis la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances initiale pour 2006, par dérogation à l’article L. 2334-24 précité, ce produit est réparti de la manière suivante :

- selon son article 49, le « produit des amendes perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction » est affecté, à hauteur de 60 %, dans la limite de 140 millions d’euros, au compte d’affectation spéciale « Contrôle et sanction automatisés des infractions au code de la route », qui prend désormais en charge des dépenses liées au fonctionnement et au développement de la chaîne de contrôle sanction automatisé ;

- selon son article 62, le « produit des amendes perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction » est affecté, à hauteur de 40 %, dans la limite de 100 millions d'euros, à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) ;

- selon son article 49 précité, son solde éventuel est affecté aux collectivités territoriales, dans les conditions mentionnées à l'article L. 2334-24 précité.

Comme dans le cas des amendes visées par l’article L. 2334-24 précité, le gouvernement interprète ces dispositions comme concernant les seules amendes forfaitaires, ainsi que l’indique le fascicule « voies et moyens » annexé au présent projet de loi de finances.

1 Chiffre 2006. 2 On rappelle que les articles 529 et suivants du code de procédure pénale prévoient que, pour les contraventions des quatre premières classes dont la liste est fixée par décret en Conseil d'Etat, l'action publique est éteinte par le paiement d'une amende forfaitaire qui est exclusive de l'application des règles de la récidive. A défaut de paiement ou d'une requête présentée dans le délai de quarante-cinq jours, l'amende forfaitaire est majorée de plein droit et recouvrée au profit du Trésor public en vertu d'un titre rendu exécutoire par le ministère public.

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Le présent projet de loi de finances prévoit qu’en 2007, les produits des amendes versés à l’AFITF et au compte d’affectation spéciale précité seront, dans chaque cas, égaux au plafond, soit respectivement 100 millions d’euros et 140 millions d’euros.

Selon le gouvernement, le produit des amendes des radars automatiques pourrait être supérieur à 300 millions d’euros en 2006. Si tel était le cas, dans l’état actuel du droit, la répartition des amendes forfaitaires au bénéfice des collectivités territoriales au titre de 2007 serait majorée de plus de 60 millions d’euros.

Jugeant qu’une telle augmentation serait excessive, la commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2006, selon lequel le reliquat éventuel du produit des amendes des radars serait affecté à la dotation d’aménagement de la DGF des communes. La dotation d’aménagement serait abondée l’année suivant l’exercice au titre duquel le reliquat a été constaté (soit, dans le cas du reliquat de 2006, l’année 2007).

(3) A partir de 2006, une réduction du montant des amendes mises en répartition, pour financer le fonds interministériel de prévention de la délinquance ?

La part des amendes de police dont le produit est reversé aux collectivités territoriales pourrait se trouver encore réduite, par la future loi relative à la prévention de la délinquance, actuellement discutée en première lecture par l’Assemblée nationale.

En effet, à l’initiative du gouvernement, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un article additionnel, portant le numéro 2 bis, à ce projet de loi, instaurant un fonds interministériel pour la prévention de la délinquance. Ce fonds serait financé, notamment, par « un montant prélevé sur le produit des amendes forfaitaires de la police de la circulation, prévu à l’article L. 2334-24 du code général des collectivités territoriales, déterminé en loi de finances ».

Selon les informations obtenues par votre commission des finances, le montant de ce prélèvement pourrait être précisé par un amendement du gouvernement au projet de loi de finances rectificative pour 2006. Le montant des amendes mis en répartition au titre de 2006 s’en trouverait réduit d’autant.

2. Un produit réparti selon des modalités qui varient selon la taille de la commune ou de l’EPCI

Il appartient au comité des finances locales (CFL) de procéder à la répartition du produit des amendes de police revenant aux collectivités territoriales. En effet, l’article L. 2334-25 du code général des collectivitésterritoriales prévoit que « le comité des finances locales répartit les recettes définies à l'article précédent entre les communes et les établissements publics qui remplissent les conditions fixées par un décret en Conseil d'Etat ».

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Compte tenu des modalités de recensement des amendes, le CFL y procède généralement au mois de décembre de l’année au titre de laquelle le produit des amendes est distribué.

En pratique, le CFL a compétence liée.

La règle générale, fixée par l’article R. 2334-10 du code général des collectivités territoriales, prévoit que « le produit des amendes de police relatives à la circulation routière est partagé, proportionnellement au nombre des contraventions à la police de la circulation dressées sur leur territoire respectif au cours de l'année précédant celle au titre de laquelle est faite la répartition ».

L’article R. 2334-11 du même code précise que la répartition dépend de la taille de la commune ou de l’EPCI :

- les sommes revenant aux communautés urbaines et autres groupements comptant au moins 10.000 habitants, ainsi qu'aux communes de 10.000 habitants et plus, leur sont versées directement ;

- en revanche, les sommes revenant aux groupements de moins de 10.000 habitants ainsi qu'aux communes de moins de 10.000 habitants sont d'abord partagées entre les départements proportionnellement au nombre de contraventions dénombrées l'année précédente, puis réparties dans chaque département entre les communes et groupements qui ont à faire face à des travaux visant à améliorer la sécurité routière. La répartition est faite par le conseil général qui arrête la liste des bénéficiaires et le montant des attributions à leur verser en fonction de l'urgence et du coût des opérations à réaliser.

Ainsi, lors de sa réunion du 13 décembre 2005, le CFL a réparti le produit prévisionnel des amendes de police pour 2005, majoré de la régularisation relative à 2004, de la manière indiquée par le tableau ci-après.

La répartition du produit prévisionnel pour 2006 (1) des amendes de la circulation réalisée par le CFL en décembre 2005

(en euros)

Montants 2005 Variation par rapport à 2004 Communes de plus de 10.000 habitants 383.809.103 79,15 %

Communes de moins de 10.000 habitants 68.845.574 74,91 % Région Ile-de-France 72.937.446 76,61 %

Syndicats des transports d'Ile-de-France 145.874.893 76,61 %

(1) Majoré de la régularisation relative à l’année 2004.

Source : compte-rendu de la séance du comité des finances locales du 13 décembre 2005

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3. Une détermination complexe des sommes mises annuellement en répartition

Selon une pratique constante, mais qui n’est codifiée par aucun texte, le montant mis en répartition l’année n (par exemple, 2007) est la somme de plusieurs éléments :

- le montant inscrit en loi de finances initiale pour n (ici, 2007), calculé à partir d'une estimation du produit des amendes forfaitaires à recouvrer ;

- la régularisation effectuée, pour l’année n-2 (ici, 2005) par la loi de finances rectificative de la fin de n-1 (ici, 2006).

La régularisation faite par la loi de finances rectificative concerne donc les sommes mises en répartition l’année suivante. En effet, le comité des finances locales (CFL), qui effectue la répartition des sommes concernées en décembre de chaque année, ne peut pas s’appuyer sur la loi de finances rectificative pour l’année en cours, alors en cours de discussion, mais s’appuie sur la loi de finances rectificative votée un an auparavant.

Le graphique ci-après permet de visualiser le mécanisme.

Le produit des amendes de police relatives à la circulation routière mis en répartition une année donnée

(en millions d’euros)

317 368 430560 620 680

112 100

18

-38 -53 -55

335 330 377

672 720625

-200

0

200

400

600

800

2002 2003 2004 2005 2006* 2007*

Régularisation de l'année n-2 par la LFR de l'année n-1

Répartition faite par la LFI pour l'année n

* Dans l’état actuel du droit (en particulier, hors financement du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance, prévu par le projet de loi relative à la prévention de la délinquance), et, pour 2007, sur la base du projet de loi de finances rectificative pour 2006.

Sources : fascicules « voies et moyens », réponses aux questionnaires budgétaires pour 2004, 2005, 2006 et 2007, projet de loi de finances rectificative pour 2006

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Par exemple, le montant mis en répartition en 2005, par le CFL du 13 décembre 2005, de 672 millions d’euros, sera la somme des 560 millions d’euros inscrits en loi de finances initiale pour 2005, et des 112 millions d’euros de régularisation pour 2003 inscrits en loi de finances rectificative pour 2004.

En théorie, les sommes devant être réparties en 2006 et en 2007 sont également connues. Cependant, comme cela été indiqué ci-avant, le fonds interministériel pour la prévention de la délinquance, prévu par le projet de loi relative à la prévention de la délinquance, pourrait amener à réduire ce montant dès 2006.

4. Un produit qui doit servir à améliorer la sécurité routière

Les travaux visant à améliorer la sécurité routière pris en compte pour la répartition du produit des amendes sont définis par l’article R. 2334-12 du code général des collectivités territoriales.

Dans le cas des transports en commun, il s’agit des opérations suivantes :

- aménagements et équipements améliorant la sécurité des usagers, l'accueil du public, l'accès aux réseaux, les liaisons entre réseaux et avec les autres modes de transport ;

- aménagements de voirie, équipements destinés à une meilleure exploitation des réseaux ;

- équipements assurant l'information des usagers, l'évaluation du trafic et le contrôle des titres de transport.

Dans le cas de la circulation routière, il s’agit des opérations suivantes :

- étude et mise en oeuvre de plans de circulation ;

- création de parcs de stationnement ;

- installation et développement de signaux lumineux et de la signalisation horizontale ;

- aménagement de carrefours ;

- différenciation du trafic ;

- travaux commandés par les exigences de la sécurité routière.

En pratique, l’utilisation du produit des amendes par les collectivités est peu contrôlée.

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B. LE CAS DES AMNISTIES

1. Les lois d’amnistie

L’élection présidentielle est traditionnellement suivie d’une loi d’amnistie qui concerne, notamment, les amendes de police.

On rappelle que, selon l’article 34 de la Constitution, « la loi fixe les règles concernant (...) l’amnistie ». Elle se distingue du droit de grâce, défini par l’article 17 de la Constitution, et reconnu au seul Président de la République.

Ainsi, les lois n° 81-736 du 4 août 1981 portant amnistie, n° 88-828 du 20 juillet 1988 portant amnistie, n° 95-884 du 3 août 1995 portant amnistie, et n° 2002-1062 du 6 août 2002 portant amnistie, prévoient que sont amnistiées, notamment, les « contraventions de police » lorsqu'elles ont été commises avant, respectivement, le 22 mai 1981, le 22 mai 1988, le 18 mai 1995 et le 17 mai 2002.

L’amnistie de 2002 excluait diverses contraventions. En effet, si les contraventions de police étaient amnistiées, tel n’était pas le cas de la plupart des contraventions du code de la route. Cela contribue à expliquer que l’amnistie de 2002 ait réduit les recettes des collectivités territoriales de seulement 65 millions d’euros.

2. Un impact décalé de 2 années pour les collectivités territoriales

Compte tenu des modalités, indiquées ci-avant, de détermination des montants mis en répartition, l’impact d’une amnistie sur les recettes des collectivités territoriales ne se fait sentir qu’avec un décalage de 2 années.

Ainsi, pour les collectivités territoriales l’amnistie de 2002 n’a eu d’impact qu’en 2004.

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L’impact de l’amnistie de 2002 sur les recettes des collectivités territoriales

(montants effectivement répartis une année donnée, en millions d’euros)

317 368 430 560 620 680

112 100

-55-53-38

18335 330 377

672 720625

-300

-100

100

300

500

700

900

1100

1300

1500

2002 2003 2004 2005 2006* 2007*

Régularisation de l'année n-2 par la LFR de l'année n-1

Répartition faite par la LFI pour l'année n

Diminution de 65 millions d'euros du fait de l'amnistie présidentielle de 2002, et augmentation de 12 millions d'euros du fait de la régularisation relative à 2002

* Dans l’état actuel du droit (en particulier, hors financement du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance, prévu par le projet de loi relative à la prévention de la délinquance), et, pour 2007, sur la base du projet de loi de finances rectificative pour 2006.

Sources : fascicules « voies et moyens », réponses aux questionnaires budgétaires pour 2004, 2005, 2006 et 2007, projet de loi de finances rectificative pour 2006

En effet, les sommes perçues par les collectivités en 2002 ont, comme les autres années, été égales à la somme du montant inscrit en loi de finances initiale pour l’année n (ici, 2002), soit 317 millions d’euros, et de la régularisation pour l’année n-2 (ici, 2000), de 18 millions d’euros. L’amnistie de 2002 n’a réduit les recettes des collectivités territoriales que lors de la régularisation de l’année 2002, effectuée par la loi de finances rectificative de fin 2003, et relative aux sommes réparties en 2004.

En 2004, l’ajustement au titre de l’année 2002 a cependant été inférieur à 65 millions d’euros. En effet, le projet de loi de finances rectificative de décembre 2003 prévoyait une régularisation positive de 11,7 millions d’euros au titre de 2002. La régularisation a donc été de 11,7 - 65 = - 53,3 millions d’euros.

Cela n’a pas empêché la loi de finances rectificative de décembre 2002 d’inscrire un ajustement négatif de - 102,681 millions d’euros, correspondant pour - 37,681 millions d’euros à l'ajustement au titre de l'exercice 2001 et pour – 65 millions d’euros à une anticipation de l'effet de l'amnistie présidentielle quant au niveau de produit encaissé en 2002. Cependant, seul l'ajustement de - 37,681 millions d’euros correspondant à la

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régularisation de l'exercice 2001 a été pris en compte au titre de la répartition 2003.

Ainsi, si une amnistie était décidée en 2007, elle n’aurait d’impact pour les collectivités territoriales qu’en 2009.

II. LA MODIFICATION PROPOSÉE PAR LE PRÉSENT ARTICLE ADDITIONNEL

A. FAUT-IL AMNISTIER UNE NOUVELLE FOIS LES AMENDES DE POLICE RELATIVES À LA CIRCULATION ROUTIÈRE ?

Alors que le gouvernement mène une politique active de lutte contre l’insécurité routière, il pourrait sembler malvenu d’amnistier les amendes de police relatives à la sécurité routière et, plus généralement, lesinfractions au code de la route.

Certes, les délits relatifs à la sécurité routière ne sont traditionnellement pas amnistiés. Par ailleurs, la loi de 1995 a prévu que l'amnistie était sans effet sur la réduction de points affectant ou devant affecter le permis de conduire. Cela contribue à expliquer que la loi d’amnistie de 2002 ait semble-t-il été sans effet sur le nombre de délits, comme l’indique le graphique ci-après.

Nombre de délits relatifs à la sécurité routière

(en milliers)

231 234 227267 255 246 257 267

399445

050

100150200250300350400450500

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005

Source : ministère de l’intérieur

La forte augmentation du nombre de délits enregistré à partir de 2004 s’explique par la politique de sécurité routière menée par le gouvernement.

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Cependant, il serait hasardeux de supposer que la perspective d’une amnistie, même limitée, des amendes de police relatives à la circulation routière, soit absolument dépourvue d’effet sur le comportement des automobilistes. Un seul accident supplémentaire serait, bien entendu, un accident de trop.

B. PRÉMUNIR LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES DE L’IMPACT D’UNE ÉVENTUELLE AMNISTIE

Un autre enjeu, moins dramatique, d’une éventuelle amnistie, serait son coût financier pour les collectivités territoriales.

On a vu que l’amnistie de 2002 leur avait coûté 65 millions d’euros.

Certes, la Constitution n’interdit pas au législateur de réduire les ressources des collectivités territoriales de plusieurs dizaines de millions d’euros. Une telle mesure ne remettrait pas en cause leur libre administration, prévue par l’article 72 de la Constitution. Par ailleurs, l’article 72-2 de la Constitution, qui fixe des règles relatives aux ressources propres – dont ne font pas partie les amendes de police – et aux transferts et extensions de compétences, ne comprend aucune disposition susceptible de s’appliquer en l’espèce.

Cependant, le fait que les collectivités territoriales aient à subir les conséquences financières d’une réduction des recettes publiques décidée par l’Etat est contraire à la volonté du gouvernement de clarifier les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales, et les responsabilités de chacun.

Aussi, votre commission des finances, à l’unanimité, vous propose de prévoir que, si jamais des amendes de police relatives à la circulation routière étaient amnistiées, cette mesure serait sans effet sur les recettes des collectivités territoriales.

Comme cela a été indiqué ci-avant, une éventuelle amnistie s’appliquant en 2007 n’aurait d’impact sur les recettes des collectivités territoriales qu’en 2009. Cela justifie la présence du présent article additionnel en seconde partie du projet de loi de finances.

Décision de la commission : votre commission vous demande d’adopter cet article additionnel.

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II. - AUTRES MESURES

Agriculture, pêche, forêt et affaires rurales

ARTICLE 41

Fixation du plafond d’augmentation du produit de la taxe pour frais de chambre d’agriculture

ARTICLE 41 bis (nouveau)

Modification du tarif de la taxe instituée au profit de l’office national d’intervention chargé du lait et des produits laitiers

Articles rattachés à la mission « Agriculture, pêche, forêt, et affaires rurales » (rapport spécial de M. Joël Bourdin, annexe 3 au présent rapport)

Aide publique au développement

ARTICLE 42

Octroi à l’Agence française de développement de la garantie de l’Etat, plafonnée à 372,8 millions d’euros, au titre du remboursement de la

première émission obligataire de la facilité financière internationale pour la vaccination

ARTICLE 42 bis (nouveau)

Relèvement du plafond d’annulations de dettes de 3,5 milliards d’euros, pour le porter à 14,6 milliards d’euros

Articles rattachés à la mission « Aide publique au développement »(rapport spécial de M. Michel Charasse, annexe 4 au présent rapport)

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Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

ARTICLE 43

Revalorisation indiciaire de la retraite du combattant

ARTICLE 43 bis (nouveau)

« Décristallisation » des pensions des anciens soldats coloniaux

ARTICLE 43 ter (nouveau)

Relèvement indiciaire du plafond majorable de la rente mutualiste

Articles rattachés à la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation » (rapport spécial de M. Jacques Baudot, annexe 5 au présent rapport)

Défense

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 43 ter (nouveau)

Amélioration de l’information du Parlement sur le coût des grands programmes d’armement

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 43 ter (nouveau)

Neutralisation de la TVA en cas d’externalisation

Articles rattachés à la mission « Défense » (rapport spécial de MM. Yves Fréville et François Trucy, annexe 8 au présent rapport)

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- 131 -

Développement et régulation économiques

ARTICLE 44

Revalorisation du droit fixe de la taxe pour frais des chambres de métiers et de l’artisanat

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 44

Présentation détaillée des chambres de métiers et de l’artisanat et établissements assimilés, des chambres de commerce et d’industrie et

établissements assimilés ainsi que des centres techniques industriels dans l’annexe « Développement et régulation économiques » du projet de loi de

finances

ARTICLE 45

Fixation du taux maximum d’augmentation de la taxe pour frais de chambres de commerce, concernant les chambres de commerce et

d’industrie (CCI) ayant délibéré favorablement pour mettre en œuvre un schéma directeur régional

ARTICLE 46

Modification du taux des taxes affectées à certains centres techniques industriels

ARTICLE 46 bis (nouveau)

Extension de la taxe pour le développement des industries de l’ameublement au secteur des industries du bois

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ARTICLE 46 ter (nouveau)

Extension de la taxe pour le développement des industries de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie au secteur des arts de la table

ARTICLE 46 quater (nouveau)

Extension de la taxe pour le développement des industries des matériaux de construction regroupant les industries du béton et de la terre cuite au

secteur des roches ornementales et de construction

ARTICLE 47

Dissolution de l’Agence de prévention et de surveillance des risques miniers (APSRM)

Articles rattachés à la mission « Développement et régulation économiques » (rapport spécial de M. Eric Doligé, annexe 9 au présent rapport).

Direction de l’action du gouvernement

ARTICLE 47 bis (nouveau)

Amélioration de l’information du Parlement concernant les effectifs de la fonction publique

Article rattaché à la mission « Direction de l’action du gouvernement » (rapport spécial de MM. François Marc et Michel Moreigne, annexe 10 au présent rapport)

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Ecologie et développement durable

ARTICLE 48

Revalorisation des redevances cynégétiques

Article rattaché à la mission « Ecologie et développement durable » (rapport spécial de Mme Fabienne Keller, annexe 11 au présent rapport)

Justice

ARTICLE 49

Revalorisation de l’aide juridictionnelle

ARTICLE 49 bis (nouveau)

Création d’une contribution financière obligatoire à la charge de tous les greffiers des tribunaux de commerce

ARTICLE 49 ter (nouveau)

Désignation de nouveaux premiers avocats généraux près la cour de cassation

Articles rattachés à la mission « Justice » (rapport spécial de M. Roland du Luart, annexe 15 au présent rapport)

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- 134 -

Outre-mer

ARTICLE 50

Ressources du fonds intercommunal de péréquation des communes de Mayotte

ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 50

Amélioration de l’information du Parlement relative à l’outre-mer

ARTICLE 50 bis (nouveau)

Prorogation d’un an du dispositif de congé-solidarité en outre-mer

Articles rattachés à la mission « Outre-mer » (rapport spécial de M. Henri Torre, annexe 17 au présent rapport)

Recherche et enseignement supérieur

ARTICLE 51

Rationalisation du dispositif de soutien public aux pôles de compétitivité

Article rattaché à la mission « Recherche et enseignement supérieur » (rapport spécial de MM. Philippe Adnot et Maurice Blin, annexe 21 au présent rapport)

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- 135 -

Régimes sociaux et de retraite

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 51

Suppression de l’indemnité temporaire applicable dans certaines collectivités d’outre-mer

Article rattaché à la mission « Régimes sociaux et de retraite » (rapport spécial de MM. Thierry Foucaud et Bertrand Auban, annexe 22 au présent rapport)

Relations avec les collectivités territoriales et compte spécial avances aux collectivités territoriales

ARTICLE 51 bis (nouveau)

« Gel » de la dotation de garantie des communes dont la garantie par habitant est supérieure à 1,5 fois la moyenne

ARTICLE 51 ter (nouveau)

Adaptation des règles d’indexation de la dotation forfaitaire au département de Paris

ARTICLE 51 quater (nouveau)

Instauration d’un taux de progression minimal pour la dotation de fonctionnement minimale des 24 départements « historiques »

ARTICLE 51 quinquies (nouveau)

Instauration d’un prélèvement de 9,34 millions d’euros de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs vers la dotation d’aménagement

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ARTICLE 51 sexies (nouveau)

Prévision du dépôt par le gouvernement avant le 30 juin 2007 d’un rapport sur une éventuelle réforme du potentiel financier des communes

Articles rattachés à la mission « Relations avec les collectivités territoriales » (rapport spécial de M. Michel Mercier, annexe 23 au présent rapport)

Sécurité civile

ARTICLE 51 septies (nouveau)

Présentation d’un état détaillé des dépenses engagées par les collectivités au titre des SDIS

Article rattaché à la mission « Sécurité civile» (rapport spécial de M. Claude Haut, annexe 27 au présent rapport)

Sécurité sanitaire

ARTICLE 52

Création d’une taxe fiscale affectée à l’AFSSA au titre de l’évaluation et du contrôle de la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques

Article rattaché à la mission « Sécurité sanitaire » (rapport spécial de Mme Nicole Bricq, annexe 28 au présent rapport)

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- 137 -

Solidarité et intégration

ARTICLE 53

Clarification des règles d’attribution de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) aux personnes rencontrant des difficultés d’accès à

l’emploi

ARTICLE 54

Relèvement du montant de trois taxes affectées à l’Agence nationale de l’accueil des étrangers et des migrations (ANAEM)

ARTICLE 55

Alignement du forfait logement de l’API sur celui du RMI

ARTICLE 56

Modification du régime de l’allocation de parent isolé pour lui conférer un caractère subsidiaire par rapport aux autres minima sociaux

Articles rattachés à la mission « Solidarité et intégration » (rapport spécial de M. Auguste Cazalet, annexe 29 au présent rapport)

Travail et emploi

ARTICLE 57

Prorogation et augmentation de l’aide à l’emploi dans le secteur des hôtels, cafés et restaurants

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ARTICLE 57 bis (nouveau)

Mise en place d’une aide à l’embauche des « extras » dans le secteur de l’hôtellerie, des cafés et restaurants

ARTICLE 58

Création d’une prime de cohésion sociale au titre de l’embauche en contrat d’avenir de demandeurs d’emploi de longue durée de plus de

50 ans

ARTICLE 58 bis (nouveau)

Allègement du montant restant à la charge des départements lors d’une activation du RMI dans le cadre du contrat d’avenir par la prise en

charge d’un montant représentatif du « forfait logement »

ARTICLE 59

Expérimentation d’une attribution, aux départements volontaires, de la responsabilité des politiques en faveur de l’insertion des allocataires du

RMI

ARTICLE 60

Suppression de l’exonération de cotisations sociales patronales, accidents du travail et maladie professionnelle concernant les contrats en alternance

ARTICLE 60 bis (nouveau)

Amélioration de l’assise juridique et financière du Comité central de coordination de l’apprentissage du bâtiment et des travaux publics

ARTICLE 61

Versement de 175 millions d’euros du Fonds unique de péréquation à l’AFPA

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ARTICLE ADDITIONNEL APRES L’ARTICLE 61

Production d’un rapport gouvernemental sur les perspectives de réforme du service public de l’emploi, détaillant notamment les modalités d’une

fusion de l’UNEDIC, de l’ANPE et du Fonds de solidarité

ARTICLE 61 bis (nouveau)

Extension de la liste des bénéficiaires du chèque emploi universel (CESU) « préfinancé » aux « assurés », aux « clients » ainsi qu’aux chefs

d’entreprise

ARTICLE 61 ter (nouveau)

Alignement du régime fiscal et social des agents publics bénéficiant du CESU sur celui des agents privés

Articles rattachés à la mission « Travail et emploi » (rapport spécial de M. Serge Dassault, annexe 33 au présent rapport)

Ville et logement

ARTICLE 62

Harmonisation des taux de cotisations employeurs au Fonds national d’aide au logement (FNAL)

ARTICLE 62 bis (nouveau)

Instauration d’une contribution de la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) au programme national de rénovation urbaine

Articles rattachés à la mission « Ville et logement » (rapport spécial de MM. Philippe Dallier et Roger Karoutchi, annexe 34 au présent rapport)

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Publications officielles et information administrative

ARTICLE 62 ter (nouveau)

Création du budget annexe de la Documentation française

Article rattaché à la mission « Publications officielles et information administrative » (rapport spécial de M. Bernard Véra, annexe 35 au présent rapport)

Avances à l’audiovisuel public

ARTICLE 63

Répartition, au profit des organismes de l’audiovisuel public, des ressources de la redevance audiovisuelle

ARTICLE 64 (nouveau)

Exonération de redevance audiovisuelle des centres de formation des apprentis

ARTICLE 65 (nouveau)

Transmission aux commissions des affaires culturelles et des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, avant leur signature, des avenants aux contrats d’objectifs et de moyens des organismes de l’audiovisuel public

Articles rattachés à la mission « Médias et avances à l’audiovisuel public » (rapport spécial de M. Claude Belot, annexe 16 au présent rapport)

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EXAMEN EN COMMISSION

Au cours d’une séance tenue le mercredi 6 décembre 2006 sous laprésidence de M. Jean Arthuis, président, la commission a procédé à l’examen des amendements aux articles non rattachés de la deuxième partie du projet de loi de finances pour 2007 n° 77 (2006-2007), adopté par l’Assemblée nationale, sur le rapport de M. Philippe Marini, rapporteur général.

M. Philippe Marini, rapporteur général, à titre liminaire, a souligné la grande diversité des sujets abordés dans le cadre de cette deuxième partie du projet de loi de finances pour 2007.

La commission, tout d’abord, a adopté sans modification l’article 34relatif aux crédits du budget général, l’article 35 relatif aux crédits des budgets annexes, l’article 36 relatif aux crédits des comptes d’affectation spéciale et des comptes de concours financiers, l’article 37 concernant les autorisations de découvert, l’article 38 concernant les plafonds des autorisations d’emplois, et l’article 39 portant majoration des plafonds de reports de crédits de paiement. Elle a également adopté sans modification l’article 40 tendant au renforcement de la réduction d’impôt sur le revenu accordée au titre des souscriptions au capital de petites et moyennes entreprises.

Puis elle a adopté une série de sept amendements portant articles additionnels après l’article 40 précité. Le premier amendement portant article additionnel après l’article 40 permet la déductibilité des cotisations dépendance versées sur un contrat adossé à un contrat d’épargne retraite. Le deuxième amendement portant article additionnel après l’article 40 crée un plafond mutualisé de déduction des droits à l’épargne retraite pour les couples mariés et assimilés. Le troisième amendement portant article additionnel après l’article 40, adopté par la commission après une intervention de M. Michel Moreigne, accorde un sursis d’imposition de la plus-value correspondant à une créance de complément de prix.

Le quatrième amendement portant article additionnel après l’article 40 relève à 25.000 euros le seuil de cessions de valeurs mobilières en deçà duquel les contribuables sont exonérés d’impôt sur le revenu au titre des plus-values. Le cinquième amendement portant article additionnel après l’article 40, adopté par la commission après une intervention de M. Michel Mercier, permet aux établissements financiers européens de collecter et d’acquitter, pour le compte de l’Etat français, la retenue à la source due sur les revenus distribués aux non-résidents par les sociétés françaises cotées.

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Le sixième amendement portant article additionnel après l’article 40offre aux fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) la possibilité d’investir davantage dans les sociétés cotées sur un marché non réglementé. Le septième amendement portant article additionnel après l’article 40 aménage le régime fiscal des entreprises qui investissent dans les fonds communs de placement à risque (FCPR) et les sociétés de capital-risque (SCR).

A l’article 40 bis (nouveau) relatif à la mise en place d’une filière de recyclage et de traitement des déchets textiles, après l’intervention de M. Michel Mercier, la commission a adopté un amendement rédactionnel. Elle a ensuite adopté, sans modification, l’article 40 ter (nouveau) prorogeant de deux années le régime dérogatoire d’éligibilité aux attributions du Fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) des investissements réalisés en matière de téléphonie mobile, et l’article 40 quater (nouveau)renforçant les pénalités en matière de taxe de séjour.

A l’article 40 quinquies (nouveau) concernant l’extension aux installations existantes de la taxation des incinérateurs de déchets au profit des communes, après un large débat dans lequel sont intervenus MM. Marc Massion, Jean-Jacques Jégou, Gérard Miquel, Bernard Angelset Mme Marie-France Beaufils, la commission a adopté un amendement tendant à la suppression de la taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers ou dans un incinérateur de déchets ménagers.

Puis elle a adopté un amendement portant article additionnel après l’article 40 quinquies (nouveau), modifiant le droit de francisation. A l’invitation de M. Philippe Marini, rapporteur général, la commission a décidé que cet amendement serait cosigné par M. Jean-Jacques Jégou.

La commission a ensuite adopté, sans modification, l’article 40 sexies (nouveau) relatif à la majoration de l’avantage fiscal pour les fonds d’investissement de proximité (FIP) investis en Corse, l’article 40 septies (nouveau) concernant la possibilité d’exonérer de taxe sur le foncier bâti les établissements hôteliers en zone de revitalisation rurale (ZRR), l’article 40 octies (nouveau) introduisant la même possibilité en ce qui concerne la taxe d’habitation, l’article 40 nonies (nouveau) relatif à la fixation des coefficients de majoration des valeurs locatives servant de base aux impôts directs locaux en 2007, l’article 40 decies (nouveau) portant report de l’entrée en vigueur de la taxe d’habitation sur les résidences mobiles terrestres, ainsi que l’article 40 undecies (nouveau) instaurant un rapport d’évaluation de la réforme de la taxe professionnelle.

Enfin, elle a adopté deux amendements portant articles additionnels après l’article 40 undecies (nouveau).

Le premier amendement portant article additionnel après l’article 40 undecies (nouveau), adopté après une intervention de Mme Marie-France Beaufils, est relatif à la limitation des baisses de la dotation de compensation de la taxe professionnelle.

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- 143 -

Le second amendement portant article additionnel après l’article 40 undecies (nouveau) adopté à l’unanimité neutralise les effets, sur les recettes des collectivités territoriales, des amnisties concernant les amendes de police relatives à la circulation routière.

Par ailleurs, un débat s’est instauré, dans lequel sont intervenus MM. Michel Mercier et Denis Badré, sur l’opportunité d’élargir le rôle du comité des finances locales et de la commission consultative d’évaluation des charges.

A l’issue de cet examen, la commission a décidé de proposer au Sénat d’adopter l’ensemble des articles non rattachés de la deuxième partie du projet de loi de finances pour 2007 ainsi modifiés.

Page 144: Tome III PLF 2007 - Senat.fr
Page 145: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 145 —

TABLEAU COMPARATIF

___

Sommaire

ARTICLE 34 ........................................................................................................... 148

ARTICLE 35 ........................................................................................................... 148

ARTICLE 36 ........................................................................................................... 148

ARTICLE 37 ........................................................................................................... 149

ARTICLE 38 ........................................................................................................... 149

ARTICLE 39 ........................................................................................................... 150

ARTICLE 40 ........................................................................................................... 152

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 169

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 170

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 179

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 180

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 181

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 185

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 197

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40................................................ 211

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 UNDECIES ............................ 218

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 40 UNDECIES ............................ 219

ARTICLE 41 ........................................................................................................... 219

ARTICLE 41 BIS.................................................................................................... 220

ARTICLE 42 ........................................................................................................... 221

Page 146: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 146 —

ARTICLE 42 BIS.................................................................................................... 221

ARTICLE 43 ........................................................................................................... 222

ARTICLE 43 BIS.................................................................................................... 224

ARTICLE 43 TER................................................................................................... 227

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 43 TER........................................ 227

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 43 TER........................................ 228

ARTICLE 44 ........................................................................................................... 228

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 44................................................ 230

ARTICLE 45 ........................................................................................................... 230

ARTICLE 46 ........................................................................................................... 231

ARTICLE 46 BIS.................................................................................................... 233

ARTICLE 46 TER................................................................................................... 235

ARTICLE 46 QUATER........................................................................................... 236

ARTICLE 47 ........................................................................................................... 244

ARTICLE 47 BIS.................................................................................................... 246

ARTICLE 48 ........................................................................................................... 246

ARTICLE 49 ........................................................................................................... 248

ARTICLE 49 BIS.................................................................................................... 248

ARTICLE 49 TER................................................................................................... 249

ARTICLE 50 ........................................................................................................... 251

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 50................................................ 252

ARTICLE 51 ........................................................................................................... 259

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 51................................................ 261

ARTICLE 52 ........................................................................................................... 269

Page 147: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 147 —

ARTICLE 53 ........................................................................................................... 274

ARTICLE 54 ........................................................................................................... 275

ARTICLE 55 ........................................................................................................... 277

ARTICLE 56 ........................................................................................................... 278

ARTICLE 57 ........................................................................................................... 280

ARTICLE 58 ........................................................................................................... 285

ARTICLE 59 ........................................................................................................... 287

ARTICLE 60 ........................................................................................................... 298

ARTICLE 61 ........................................................................................................... 311

ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L’ARTICLE 61................................................ 313

ARTICLE 62 ........................................................................................................... 315

ARTICLE 63 ........................................................................................................... 319

ARTICLE 64 ........................................................................................................... 319

ARTICLE 65 ........................................................................................................... 320

Page 148: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

48 —

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34

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34

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icle

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icle

35

Art

icle

35

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icle

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Art

icle

36

Art

icle

36

Art

icle

36

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resp

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mon

tant

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149

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s m

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Page 149: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

49 —

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Art

icle

37

Art

icle

37

Art

icle

37

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n.

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mon

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000.

000

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répa

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ar c

ompt

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l’ét

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RE

II

TIT

RE

II

TIT

RE

II

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MP

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TO

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R 2

007

PL

AF

ON

DS

DE

S A

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ISA

TIO

NS

D’E

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LO

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Art

icle

38

Art

icle

38

Art

icle

38

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Page 150: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

50 —

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III

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RE

III

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RE

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UR

2007

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006 S

UR

2007

Art

icle

39

Art

icle

39

Art

icle

39

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Page 151: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

51 —

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ITU

DE

LA

MIS

SIO

N D

E

RA

TT

AC

HE

ME

NT

Équ

ipem

ent d

es f

orce

s D

éfen

se

Ges

tion

fisc

ale

et f

inan

cièr

e de

l’

Éta

t et

du

se

cteu

r pu

blic

lo

cal

Ges

tion

et

co

ntrô

le

des

fina

nces

pub

liqu

es

Con

cour

s sp

écif

ique

s et

ad

min

istr

atio

nR

elat

ions

av

ec

les

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

S

trat

égie

éc

onom

ique

et

fi

nanc

ière

et r

éfor

me

de l’

Éta

t S

trat

égie

éc

onom

ique

et

pi

lota

ge

des

fina

nces

pu

bliq

ues

INT

ITU

DU

PR

OG

RA

MM

E

INT

ITU

DE

LA

MIS

SIO

N D

E

RA

TT

AC

HE

ME

NT

Équ

ipem

ent d

es f

orce

s D

éfen

se

Ges

tion

fisc

ale

et f

inan

cièr

e de

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Éta

t et

du

se

cteu

r pu

blic

lo

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Ges

tion

et

co

ntrô

le

des

fina

nces

pub

liqu

es

Con

cour

s sp

écif

ique

s et

ad

min

istr

atio

nR

elat

ions

av

ec

les

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

S

trat

égie

éc

onom

ique

et

fi

nanc

ière

et r

éfor

me

de l’

Éta

t S

trat

égie

éc

onom

ique

et

pi

lota

ge

des

fina

nces

pu

bliq

ues

Con

diti

ons

de v

ie o

utre

-mer

O

utre

-mer

Inte

rven

tion

s de

s se

rvic

es

opér

atio

nnel

sSé

curi

té c

ivil

e

Vei

lle e

t séc

urité

san

itair

es

Séc

urité

san

itair

e

Page 152: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

52 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

TIT

RE

IV

:

DIS

PO

SIT

ION

S P

ER

MA

NE

NT

ES

I.-M

ESU

RE

S F

ISC

AL

ES

ET

BU

DG

ÉT

AIR

ES

NO

N R

AT

TA

CH

ÉE

S

TIT

RE

IV

:

DIS

PO

SIT

ION

S P

ER

MA

NE

NT

ES

I.-M

ESU

RE

S F

ISC

AL

ES

ET

BU

DG

ÉT

AIR

ES

NO

N R

AT

TA

CH

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S

TIT

RE

IV

:

DIS

PO

SIT

ION

S P

ER

MA

NE

NT

ES

I.-M

ESU

RE

S F

ISC

AL

ES

ET

BU

DG

ÉT

AIR

ES

NO

N R

AT

TA

CH

ÉE

S

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

150

-0 A

A

rtic

le 4

0 A

rtic

le 4

0 A

rtic

le 4

0

I. -

1.

Sous

serv

e de

s di

spos

itio

ns

prop

res

aux

béné

fice

s in

dust

riel

s et

co

mm

erci

aux,

aux

bén

éfic

es n

on c

omm

erci

aux

et a

ux b

énéf

ices

agr

icol

es a

insi

que

des

art

icle

s 15

0 U

B e

t 15

0 U

C,

les

gain

s ne

ts r

etir

és d

es

cess

ions

à t

itre

onér

eux,

eff

ectu

ées

dire

ctem

ent

ou

par

pers

onne

in

terp

osée

, de

va

leur

s m

obili

ères

, de

dr

oits

so

ciau

x,

de

titre

s m

enti

onné

s au

de l'

arti

cle

118

et a

ux 6

° et

de

l'art

icle

12

0,

de

droi

ts

port

ant

sur

ces

vale

urs,

dr

oits

ou

ti

tres

ou

de

tit

res

repr

ésen

tatif

s de

s m

êmes

va

leur

s,

droi

ts

ou

titre

s,

sont

so

umis

à

l'im

pôt

sur

le

reve

nu

lors

que

le m

onta

nt d

e ce

s ce

ssio

ns e

xcèd

e, p

ar

foye

r fi

scal

, 15.

000

euro

s pa

r an

.

San

s m

odif

icat

ion.

Tou

tefo

is,

en

cas

d'in

terv

enti

on

d'un

év

énem

ent

exce

ptio

nnel

da

ns

la

situ

atio

n pe

rson

nelle

, fa

mili

ale

ou

prof

essi

onne

lle

des

cont

ribu

able

s, l

e fr

anch

isse

men

t de

la

lim

ite

préc

itée

est

appr

écié

pa

r ré

fére

nce

à la

m

oyen

ne d

es c

essi

ons

de l

'ann

ée c

onsi

déré

e et

de

s de

ux a

nnée

s pr

écéd

ente

s. L

es é

véne

men

ts

exce

ptio

nnel

s do

iven

t no

tam

men

t s'

ente

ndre

de

la

mis

e à

la

retr

aite

, du

ch

ômag

e,

de

la

Page 153: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

53 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

proc

édur

e de

sau

vega

rde,

du

redr

esse

men

t ou

de

la

li

quid

atio

n ju

dici

aire

s ai

nsi

que

de

l'inv

alid

ité

ou d

u dé

cès

du c

ontr

ibua

ble

ou d

e l'u

n ou

l'a

utre

de

s ép

oux

soum

is

à un

e im

posi

tion

com

mun

e.

2. L

e co

mpl

émen

t de

pri

x re

çu p

ar l

e cé

dant

en

exéc

utio

n de

la

clau

se d

u co

ntra

t de

ce

ssio

n de

va

leur

s m

obili

ères

ou

de

dr

oits

so

ciau

x pa

r la

quel

le l

e ce

ssio

nnai

re s

'eng

age

à ve

rser

au

dant

un

co

mpl

émen

t de

pr

ix

excl

usiv

emen

t dé

term

iné

en

fonc

tion

d'

une

inde

xatio

n en

rel

atio

n di

rect

e av

ec l

'act

ivité

de

la s

ocié

té d

ont

les

titre

s so

nt l

'obj

et d

u co

ntra

t, es

t im

posa

ble

au t

itre

de l

'ann

ée a

u co

urs

de

laqu

elle

il e

st r

eçu,

que

l que

soi

t le

mon

tant

des

ce

ssio

ns a

u co

urs

de c

ette

ann

ée.

3. L

orsq

ue

les

droi

ts

déte

nus

dire

ctem

ent

ou

indi

rect

emen

t pa

r le

dant

av

ec

son

conj

oint

, le

urs

asce

ndan

ts

et

leur

s de

scen

dant

s da

ns l

es b

énéf

ices

soc

iaux

d'u

ne

soci

été

soum

ise

à l'i

mpô

t su

r le

s so

ciét

és e

t ay

ant

son

sièg

e en

F

ranc

e on

t dé

pass

é en

sem

ble

25 %

de

ces

béné

fice

s à

un m

omen

t qu

elco

nque

au

cour

s de

s ci

nq d

erni

ères

ann

ées,

la

plu

s-va

lue

réal

isée

lor

s de

la

cess

ion

de c

es

droi

ts,

pend

ant

la d

urée

de

la s

ocié

té,

à l'u

ne

des

pers

onne

s m

enti

onné

es a

u pr

ésen

t al

inéa

, es

t ex

onér

ée s

i to

ut o

u pa

rtie

de

ces

droi

ts

soci

aux

n'es

t pa

s re

vend

u à

un t

iers

dan

s un

lai

de c

inq

ans.

A d

éfau

t, la

plu

s-va

lue

est

impo

sée

au n

om d

u pr

emie

r cé

dant

au

titre

de

l'ann

ée d

e la

rev

ente

des

dro

its a

u ti

ers.

Page 154: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

54 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

4. L

es s

omm

es o

u va

leur

s at

trib

uées

en

cont

repa

rtie

de

titr

es p

our

lesq

uels

l'op

tion

pour

l'i

mpu

tati

on d

es p

erte

s a

été

exer

cée

dans

les

co

nditi

ons

du d

euxi

ème

alin

éa d

u 12

de

l'art

icle

15

0-0

D s

ont

impo

sabl

es a

u tit

re d

e l'a

nnée

au

cour

s de

laq

uelle

elle

s so

nt r

eçue

s, q

uel

que

soit

le m

onta

nt d

es c

essi

ons

réal

isée

s au

cou

rs

de

cett

e an

née,

so

us

dédu

ctio

n du

m

onta

nt

repr

is e

n ap

plic

atio

n de

l'a

rtic

le 1

63 o

ctod

ecie

sA

, à h

aute

ur d

e la

per

te im

puté

e ou

rep

orté

e.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

I.-

Dan

s le

4 d

u I

de l’

artic

le 1

50-0

A d

u co

de

géné

ral

des

impô

ts,

les

mot

s :

« so

us

dédu

ctio

n du

mon

tant

rep

ris

en a

ppli

cati

on d

e l'a

rtic

le 1

63 o

ctod

ecie

s A

, » s

ont s

uppr

imés

.

I- S

ans

mod

ific

atio

n.

Art

icle

150

-0 D

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II

.- L

’art

icle

150

-0 D

du

mêm

e co

de e

st

ains

i mod

ifié

: II

.- S

ans

mod

ific

atio

n.

12. L

es

pert

es

cons

taté

es

en

cas

d'an

nula

tion

de

vale

urs

mob

iliè

res,

de

droi

ts

soci

aux,

ou

de t

itres

ass

imilé

s so

nt i

mpu

tabl

es,

dans

les

con

diti

ons

men

tion

nées

au

11,

l'ann

ée

au c

ours

de

laqu

elle

int

ervi

ent

soit

la r

éduc

tion

du c

apit

al d

e la

soc

iété

, en

exé

cuti

on d

'un

plan

de

red

ress

emen

t men

tion

né à

l'ar

ticl

e L

. 631

-19

du

code

de

co

mm

erce

, so

it

la

cess

ion

de

l'ent

repr

ise

ordo

nnée

pa

r le

tr

ibun

al

en

appl

icat

ion

de l

'art

icle

L. 6

31-2

2 de

ce

code

, so

it l

e ju

gem

ent

de c

lôtu

re d

e la

liq

uida

tion

ju

dici

aire

.

Par

exce

ptio

n au

x di

spos

ition

s du

pr

emie

r al

inéa

, pré

alab

lem

ent à

l'an

nula

tion

des

tit

res,

les

per

tes

sur

vale

urs

mob

ilièr

es,

droi

ts

soci

aux

ou t

itres

ass

imilé

s pe

uven

t, su

r op

tion

expr

esse

du

déte

nteu

r, ê

tre

impu

tées

dan

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

au 1

1, à

com

pter

de

l'ann

ée

au

cour

s de

la

quel

le

inte

rvie

nt

le

juge

men

t

Page 155: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

55 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

ordo

nnan

t la

ce

ssio

n de

l'e

ntre

pris

e en

ap

plic

atio

n de

l'a

rtic

le L

. 63

1-22

du

code

de

com

mer

ce,

en

l'abs

ence

de

to

ut

plan

de

co

ntin

uatio

n,

ou

pron

onça

nt

sa

liqui

datio

n ju

dici

aire

. L

'opt

ion

port

e su

r l'e

nsem

ble

des

vale

urs

mob

ilièr

es,

droi

ts

soci

aux

ou

titre

s as

sim

ilés

dét

enus

dan

s la

soc

iété

fai

sant

l'o

bjet

de

la

pr

océd

ure

colle

ctiv

e et

s'

exer

ce

conc

omita

mm

ent

à ce

lle p

révu

e au

I d

e l'a

rtic

le

163

octo

deci

es

A.

En

cas

d'in

firm

atio

n du

ju

gem

ent

ou d

e ré

solu

tion

du

plan

de

cess

ion,

la

per

te i

mpu

tée

ou r

epor

tée

est

repr

ise

au t

itre

de l

'ann

ée a

u co

urs

de l

aque

lle i

nter

vien

t ce

t év

énem

ent.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

1° D

ans

le d

euxi

ème

alin

éa d

u 12

, le

s m

ots

: «

et s

'exe

rce

conc

omita

mm

ent

à ce

lle

prév

ue a

u I

de l

'art

icle

163

oct

odec

ies

A »

son

t su

ppri

més

.

13. L

'impu

tati

on

des

pert

es

men

tion

nées

au

12 e

st o

péré

e da

ns l

a li

mit

e du

pr

ix

effe

ctif

d'

acqu

isiti

on

des

titre

s pa

r le

dant

ou,

en

cas

d'ac

quis

ition

à ti

tre

grat

uit,

de

la v

aleu

r re

tenu

e po

ur l

'ass

iette

des

dro

its d

e m

utat

ion.

Lor

sque

les

titr

es o

nt é

té r

eçus

, à

com

pter

du

1e

r ja

nvie

r 20

00,

dans

le

ca

dre

d'un

e op

érat

ion

d'éc

hang

e da

ns l

es c

ondi

tion

s pr

évue

s à

l'art

icle

150

-0 B

, le

prix

d'a

cqui

sitio

n à

rete

nir

est

celu

i de

s ti

tres

rem

is à

l'é

chan

ge,

dim

inué

de

la s

oult

e re

çue

ou m

ajor

é de

la

soul

te v

ersé

e lo

rs d

e l'é

chan

ge.

La

pert

e ne

tte c

onst

atée

est

min

orée

, en

tant

qu'

elle

se

rapp

orte

aux

titr

es c

once

rnés

, du

mon

tant

:

a. d

es s

omm

es o

u va

leur

s re

mbo

ursé

es

dans

la

limit

e du

pri

x d'

acqu

isiti

on d

es t

itres

Page 156: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

56 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

corr

espo

ndan

ts.

b. d

e la

duct

ion

prév

ue

à l'a

rtic

le

163

sept

deci

es ;

c. d

e la

déd

uctio

n op

érée

en

appl

icat

ion

de l'

artic

le 1

63 o

ctod

ecie

s A

. …

……

……

……

……

……

……

……

……

……

2° L

e c

du 1

3 es

t abr

ogé.

Art

icle

163

oct

odec

ies

A

III.

- L

’art

icle

163

oct

odec

ies

A

du

mêm

e co

de e

st a

brog

é.

III.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

I. L

orsq

u'un

e so

ciét

é co

nstit

uée

à co

mpt

er

du

1er

janv

ier

1994

se

tr

ouve

en

ce

ssat

ion

de p

aiem

ent

dans

les

hui

t an

s qu

i su

iven

t sa

cons

titut

ion,

les

pers

onne

s ph

ysiq

ues

qui

ont

sous

crit

en

num

érai

re

à so

n ca

pita

l pe

uven

t dé

duir

e de

leu

r re

venu

net

glo

bal

une

som

me

égal

e au

mon

tant

de

leur

sou

scri

ptio

n,

aprè

s dé

duct

ion

éven

tuel

le

des

som

mes

cupé

rées

.

La

dédu

ctio

n es

t op

érée

, da

ns l

a lim

ite

annu

elle

de

30

.000

eur

os,

sur

le

reve

nu

net

glob

al d

e l'a

nnée

au

cour

s de

laqu

elle

inte

rvie

nt

la

rédu

ctio

n du

ca

pita

l de

la

so

ciét

é,

en

exéc

utio

n d'

un

plan

de

re

dres

sem

ent

visé

à

l'art

icle

L. 6

31-1

9 du

cod

e de

com

mer

ce,

ou l

a ce

ssio

n de

l'e

ntre

pris

e or

donn

ée p

ar l

e tr

ibun

al

en a

pplic

atio

n de

l'ar

ticle

L. 6

31-2

2 de

ce

code

, ou

le

ju

gem

ent

de

clôt

ure

de

la

liqu

idat

ion

judi

ciai

re.

Par

exce

ptio

n au

x di

spos

ition

s du

de

uxiè

me

alin

éa,

la d

éduc

tion

peut

, su

r op

tion

Page 157: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

57 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

expr

esse

du

sous

crip

teur

, êtr

e op

érée

à c

ompt

er

de l

'ann

ée a

u co

urs

de l

aque

lle i

nter

vien

t le

ju

gem

ent

ordo

nnan

t la

ces

sion

de

l'ent

repr

ise

en a

pplic

atio

n de

l'a

rtic

le L

. 631

-22

du c

ode

de

com

mer

ce,

en

l'abs

ence

de

to

ut

plan

de

co

ntin

uatio

n,

ou

pron

onça

nt

sa

liqui

datio

n ju

dici

aire

. Cet

te o

ptio

n po

rte

sur

l'ens

embl

e de

s so

uscr

iptio

ns a

u ca

pita

l de

la

soci

été

fais

ant

l'obj

et d

e la

pro

cédu

re c

olle

ctiv

e.

Le

mon

tant

de

s so

mm

es

dédu

ites

en

ap

plic

atio

n de

l'a

linéa

pré

céde

nt e

st a

jout

é au

re

venu

ne

t gl

obal

de

l'a

nnée

au

co

urs

de

laqu

elle

int

ervi

ent,

le c

as é

chéa

nt,

l'inf

irm

atio

n du

ju

gem

ent

ou

la

réso

luti

on

du

plan

de

ce

ssio

n. I

l en

est

de

mêm

e en

cas

d'a

ttri

butio

n de

som

mes

ou

vale

urs

en c

ontr

epar

tie d

e tit

res

à ra

ison

des

quel

s la

déd

uctio

n a

été

opér

ée,

au

titre

de

l'ann

ée d

'attr

ibut

ion

de c

es s

omm

es o

u va

leur

s et

dan

s la

lim

ite d

e le

ur m

onta

nt.

La

limite

an

nuel

le

de

30.0

00

euro

s m

entio

nnée

au

de

uxiè

me

alin

éa

est

doub

lée

pour

le

s pe

rson

nes

mar

iées

so

umis

es

à un

e im

posi

tion

com

mun

e.

II. L

es

sous

crip

tion

s en

nu

mér

aire

do

iven

t av

oir

été

effe

ctué

es

dire

ctem

ent

au

prof

it d

e so

ciét

és s

oum

ises

à l

'impô

t su

r le

s so

ciét

és

qui

rem

plis

sent

le

s co

nditi

ons

men

tion

nées

à l'

arti

cle

44 s

exie

s.

Tou

tefo

is, p

our

l'app

lica

tion

du

prem

ier

alin

éa

du

II

de

l'art

icle

44

se

xies

, le

s pa

rtic

ipat

ions

de

s so

ciét

és

de

capi

tal-

risq

ue,

Page 158: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

58 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

des

soci

étés

uni

pers

onne

lles

d'in

vest

isse

men

t à

risq

ue,

des

soci

étés

de

déve

lopp

emen

t ré

gion

al

et d

es s

ocié

tés

fina

nciè

res

d'in

nova

tion

ne

sont

pa

s pr

ises

en

co

mpt

e à

la

cond

ition

qu

'il

n'ex

iste

pas

de

lien

de

dépe

ndan

ce a

u se

ns d

u 12

de

l'art

icle

39

entr

e la

soc

iété

bén

éfic

iair

e de

l'a

ppor

t et

ces

der

nièr

es s

ocié

tés.

De

mêm

e, c

e po

urce

ntag

e ne

ti

ent

pas

com

pte

des

part

icip

atio

ns

des

fond

s co

mm

uns

de

plac

emen

t à r

isqu

es, d

es f

onds

d'in

vest

isse

men

t de

pr

oxim

ité

ou

des

fond

s co

mm

uns

de

plac

emen

t dan

s l'i

nnov

atio

n.

La

cond

ition

m

enti

onné

e au

II

I de

l'a

rtic

le 4

4 se

xies

n'e

st p

as e

xigé

e lo

rsqu

e la

so

ciét

é a

été

créé

e da

ns l

e ca

dre

de l

a re

pris

e d'

activ

ités

prée

xist

ante

s ré

pond

ant

aux

cond

ition

s pr

évue

s pa

r le

I

de

l'art

icle

39

qui

nqui

es H

.

Ne

peuv

ent o

uvri

r dr

oit à

déd

uctio

n :

1° le

s so

uscr

ipti

ons

qui

ont

donn

é dr

oit

à l'u

ne d

es d

éduc

tion

s pr

évue

s au

quat

er d

e l'a

rtic

le

83

et

aux

artic

les

83

bis,

83

te

r,

163

sept

deci

es,

ou

à l'u

ne

des

rédu

ctio

ns

d'im

pôt

prév

ues

aux

arti

cles

19

9 un

deci

es,

199

A e

t 199

terd

ecie

s A

;

2° le

s so

uscr

ipti

ons

effe

ctué

es p

ar l

es

pers

onne

s ap

part

enan

t à

un

foye

r fi

scal

qu

i bé

néfi

cie

ou a

bén

éfic

ié d

e la

déd

ucti

on d

u re

venu

im

posa

ble

des

som

mes

ver

sées

au

titre

de

l'e

xécu

tion

d'

un

enga

gem

ent

de

caut

ion

sous

crit

au

prof

it de

la

so

ciét

é m

entio

nnée

Page 159: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

59 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

au I

;

3° le

s so

uscr

ipti

ons

effe

ctué

es p

ar l

es

pers

onne

s à

l'enc

ontr

e de

sque

lles

le t

ribu

nal

a pr

onon

cé l'

une

des

cond

amna

tion

s m

entio

nnée

s au

x ar

ticl

es

L.

651-

2,

L.

652-

1,

L.

653-

4,

L. 6

53-5

, L

. 65

3-6,

L

. 65

3-8,

L

. 65

4-2

ou

L. 6

54-6

du

code

de

com

mer

ce.

Lor

squ'

une

dédu

ctio

n a

été

effe

ctué

e da

ns l

es c

ondi

tions

pré

vues

au

troi

sièm

e al

inéa

du

I, l

e m

onta

nt d

es s

omm

es d

édui

tes

est a

jout

é au

re

venu

ne

t gl

obal

de

l'a

nnée

de

la

co

ndam

nati

on.

II b

is.

Le

régi

me

fisc

al

défi

ni

au

I s'

appl

ique

, da

ns

les

mêm

es

limite

s,

aux

sous

crip

tion

s en

num

érai

re p

ar d

es p

erso

nnes

ph

ysiq

ues

à un

e au

gmen

tati

on

de

capi

tal

réal

isée

, à c

ompt

er d

u 1e

r ja

nvie

r 19

94, p

ar u

ne

soci

été

dans

le

cadr

e d'

un p

lan

de r

edre

ssem

ent

arrê

conf

orm

émen

t au

x di

spos

ition

s de

l'a

rtic

le L

. 631

-19

du c

ode

de c

omm

erce

.

Sous

rés

erve

des

exc

lusi

ons

visé

es a

ux

1°,

2° e

t 3°

du

II,

la d

éduc

tion

int

ervi

ent

si l

a so

ciét

é se

trou

ve e

n ce

ssat

ion

de p

aiem

ent d

ans

les

huit

ans

suiv

ant

la

date

du

pl

an

de

redr

esse

men

t vis

é au

pre

mie

r al

inéa

.

La

soci

été

en

diff

icul

doit

être

so

umis

e à

l'im

pôt s

ur le

s so

ciét

és e

t exe

rcer

une

ac

tivité

ind

ustr

ielle

, co

mm

erci

ale

ou a

rtis

anal

e au

se

ns

du

I de

l'a

rtic

le

44

sexi

es

ou

une

activ

ité

agri

cole

.

Page 160: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

60 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

III.

Un

décr

et e

n C

onse

il d

'Éta

t pr

écis

e le

s m

odal

ités

d'ap

plic

atio

n du

pré

sent

art

icle

ai

nsi

que

les

oblig

atio

ns m

ises

à l

a ch

arge

des

so

ciét

és o

u de

leu

rs r

epré

sent

ants

lég

aux

et d

es

sous

crip

teur

s.

IV

.- L

’art

icle

199

te

rdec

ies-

0 A

du

m

ême

code

est

ain

si m

odif

ié :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Art

icle

199

terd

ecie

s-0

A1°

Le

I es

t ain

si m

odif

ié :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

I. -

Les

co

ntri

buab

les

dom

icili

és

fisc

alem

ent

en F

ranc

e pe

uven

t bé

néfi

cier

d'u

ne

rédu

ctio

n de

leu

r im

pôt

sur

le r

even

u ég

ale

à 25

% d

es s

ousc

ript

ions

en

num

érai

re a

u ca

pita

l in

itial

ou

au

x au

gmen

tatio

ns

de

capi

tal

de

soci

étés

.

a) L

e pr

emie

r al

inéa

dev

ient

le 1

° ;

a) S

ans

mod

ific

atio

n.

b)

Les

deu

xièm

e à

sixi

ème

alin

éas

sont

re

mpl

acés

par

six

ali

néas

ain

si r

édig

és :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

L'a

vant

age

fisc

al s

'app

liqu

e lo

rsqu

e le

s co

nditi

ons

suiv

ante

s so

nt r

empl

ies

: «

2° L

e bé

néfi

ce

de

l’av

anta

ge

fisc

al

prév

u au

est

subo

rdon

né a

u re

spec

t, pa

r la

so

ciét

é bé

néfi

ciai

re

des

sous

crip

tion

s,

des

cond

ition

s su

ivan

tes

:

« 2°

Le

béné

fice

de

l’

avan

tage

fi

scal

pr

évu

au 1

° es

t su

bord

onné

au

resp

ect,

par

la

soci

été

béné

fici

aire

de

la

so

uscr

iptio

n ,

des

cond

ition

s su

ivan

tes

:

a) L

es t

itres

de

la s

ocié

té n

e so

nt p

as

adm

is

aux

négo

ciat

ions

su

r un

m

arch

é ré

glem

enté

fra

nçai

s ou

étr

ange

r ;

«a)

Les

titr

es d

e la

soc

iété

ne

sont

pas

ad

mis

au

x né

goci

atio

ns

sur

un

mar

ché

régl

emen

té f

ranç

ais

ou é

tran

ger

;

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

b) L

orsq

ue

la

soci

été

a po

ur

obje

t pr

inci

pal

de

déte

nir

des

part

icip

atio

ns

dans

d'

autr

es s

ocié

tés

au s

ens

du t

rois

ièm

e al

inéa

du

ate

r du

I

de

l'art

icle

219

, ce

lles

-ci

doiv

ent

«b)

La

soci

été

a so

n si

ège

soci

al d

ans

un É

tat m

embr

e de

la C

omm

unau

té e

urop

éenn

e ou

da

ns

un

autr

e É

tat

part

ie

à l'a

ccor

d su

r l'E

spac

e éc

onom

ique

eu

ropé

en

ayan

t co

nclu

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Page 161: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

61 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

elle

s-m

êmes

re

spec

ter

l'ens

embl

e de

s co

nditi

ons

men

tionn

ées

au p

rése

nt I

; av

ec

la

Fran

ce

une

conv

entio

n fi

scal

e qu

i co

ntie

nt u

ne c

laus

e d'

assi

stan

ce a

dmin

istr

ativ

e en

vue

de

lutte

r co

ntre

la

frau

de o

u l'é

vasi

on

fisc

ale

;

c) la

soc

iété

est

sou

mis

e à

l'im

pôt s

ur le

s so

ciét

és d

ans

les

cond

ition

s de

dro

it co

mm

un ;

«c)

La

soci

été

est

soum

ise

à l'i

mpô

t su

r le

s so

ciét

és

dans

le

s co

nditi

ons

de

droi

t co

mm

un o

u y

sera

it s

oum

ise

dans

les

mêm

es

cond

ition

s si

l'ac

tivité

éta

it ex

ercé

e en

Fra

nce

;

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

d) e

n ca

s d'

augm

enta

tion

de c

apita

l, le

ch

iffr

e d'

affa

ires

hor

s ta

xes

de la

soc

iété

n'a

pas

ex

cédé

40

mill

ions

d'e

uros

ou

le t

otal

du

bila

n n'

a pa

s ex

cédé

27

mill

ions

d'e

uros

au

cour

s de

l'e

xerc

ice

préc

éden

t. Po

ur l

'app

réci

atio

n de

ces

lim

ites,

il

est

tenu

com

pte

du c

hiff

re d

'aff

aire

s et

du

tota

l du

bila

n de

s so

ciét

és d

ans

lesq

uelle

s la

soc

iété

dét

ient

dir

ecte

men

t ou

ind

irec

tem

ent

une

part

icip

atio

n au

sen

s du

troi

sièm

e al

inéa

du

ate

r du

I d

e l'a

rtic

le 2

19,

en p

ropo

rtio

n de

la

part

icip

atio

n dé

tenu

e da

ns c

es s

ocié

tés

;

«d)

La

soci

été

exer

ce

une

activ

ité

com

mer

cial

e, i

ndus

trie

lle,

artis

anal

e, l

ibér

ale,

ag

rico

le

ou

fina

nciè

re,

à l'e

xcep

tion

de

la

gest

ion

de s

on p

ropr

e pa

trim

oine

mob

ilier

ou

imm

obili

er ;

«e)

La

soci

été

doit

répo

ndre

à

la

défi

niti

on d

es p

etite

s et

moy

enne

s en

trep

rise

s fi

gura

nt

à l'a

nnex

e I

au

règl

emen

t (C

E)

n° 7

0/20

01

de

la

Com

mis

sion

, du

12

janv

ier

2001

, co

ncer

nant

l'a

ppli

cati

on

des

artic

les

87 e

t 88

du t

raité

CE

aux

aid

es d

'Éta

t en

fa

veur

de

s pe

tites

et

m

oyen

nes

entr

epri

ses

; »

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

e) p

lus

de

50%

de

s dr

oits

so

ciau

x at

tach

és a

ux a

ctio

ns o

u pa

rts

de l

a so

ciét

é so

nt

déte

nus

dire

ctem

ent,

soit

uni

quem

ent

par

des

pers

onne

s ph

ysiq

ues,

soi

t pa

r un

e ou

plu

sieu

rs

soci

étés

fo

rmée

s un

ique

men

t de

pe

rson

nes

pare

ntes

en

lig

ne

dire

cte

ou

entr

e fr

ères

et

urs

ains

i qu

'ent

re c

onjo

ints

, ay

ant

pour

seu

l ob

jet

de d

éten

ir d

es p

arti

cipa

tions

dan

s un

e ou

pl

usie

urs

soci

étés

rép

onda

nt a

ux c

ondi

tions

des

c

et d

.

c) L

e e

devi

ent u

n f.

d) D

ans

le s

eptiè

me

alin

éa,

les

mot

s:

«de

sc

etd

» so

nt

rem

plac

és

par

les

mot

s:

c) L

es s

eptiè

me

et h

uitiè

me

alin

éas

sont

su

ppri

més

et d

ans

le n

euvi

ème

alin

éa le

s m

ots

: «

La

cond

ition

pré

vue

au p

rem

ier

alin

éa »

son

t re

mpl

acés

par

les

mot

s : «

La

cond

itio

n te

nant

à

la c

ompo

sitio

n du

cap

ital p

révu

e au

e »

;

d) S

uppr

imé

Page 162: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

62 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

«pr

évue

s au

xa

àe

».

Pour

la

term

inat

ion

du

pour

cent

age

prév

u au

pre

mie

r al

inéa

, le

s pa

rtic

ipat

ions

des

so

ciét

és

de

capi

tal-

risq

ue,

des

soci

étés

un

iper

sonn

elle

s d'

inve

stis

sem

ent

à ri

sque

, de

s so

ciét

és

de

déve

lopp

emen

t ré

gion

al

et

des

soci

étés

fin

anci

ères

d'in

nova

tion

ne

sont

pas

pr

ises

en

com

pte

à la

con

ditio

n qu

'il n

'exi

ste

pas

de l

ien

de d

épen

danc

e au

sen

s du

12

de

l'art

icle

39

entr

e la

so

ciét

é bé

néfi

ciai

re

de

l'app

ort

et c

es d

erni

ères

soc

iété

s. D

e m

ême,

ce

pour

cent

age

ne

tien

t pa

s co

mpt

e de

s pa

rtic

ipat

ions

de

s fo

nds

com

mun

s de

pl

acem

ent à

ris

ques

, des

fon

ds d

'inve

stis

sem

ent

de

prox

imit

é ou

de

s fo

nds

com

mun

s de

pl

acem

ent d

ans

l'inn

ovat

ion.

e)D

ans

les

huiti

ème

et

neuv

ièm

e al

inéa

s,

les

mot

s:

«pr

emie

r al

inéa

» so

nt

rem

plac

és p

ar le

s m

ots

: «au

f».

e) S

uppr

imé

La

cond

ition

pré

vue

au p

rem

ier

alin

éa

n'es

t pa

s ex

igée

en

ca

s de

so

uscr

ipti

on

au

capi

tal

d'en

trep

rise

s so

lidai

res

au

sens

de

l'a

rtic

le L

. 443

-3-1

du

code

du

trav

ail.

f)

Apr

ès le

neu

vièm

e al

inéa

, il e

st in

séré

un

ains

i réd

igé

: f)

San

s m

odif

icat

ion.

«

3° L

'ava

ntag

e fi

scal

pr

évu

au 1

° tr

ouve

ég

alem

ent

à s'

appl

ique

r lo

rsqu

e la

so

ciét

é bé

néfi

ciai

re d

e la

sou

scri

ptio

n re

mpl

it le

s co

nditi

ons

suiv

ante

s :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

«

a) L

a so

ciét

é vé

rifi

e l’

ense

mbl

e de

s co

nditi

ons

prév

ues

au 2

°, à

l’e

xcep

tion

de c

elle

te

nant

à s

on a

ctiv

ité ;

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Page 163: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

63 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

«

b) L

a so

ciét

é a

pour

ob

jet

soci

al

excl

usif

de

déte

nir

des

part

icip

atio

ns d

ans

des

soci

étés

exe

rçan

t les

act

ivité

s m

entio

nnée

s au

ddu

2°.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

«

Le

mon

tant

de

la s

ousc

ript

ion

réal

isée

pa

r le

con

trib

uabl

e es

t pr

is e

n co

mpt

e, p

our

l’as

siet

te d

e la

réd

uctio

n d’

impô

t, da

ns la

lim

ite

de la

fra

ctio

n dé

term

inée

en

rete

nant

:

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

«

– au

nu

mér

ateu

r,

le

mon

tant

de

s so

uscr

iptio

ns e

n nu

mér

aire

au

capi

tal

initi

al o

u au

x au

gmen

tati

ons

de c

apit

al r

éali

sées

par

la

soci

été

men

tionn

ée a

u pr

emie

r al

inéa

, av

ant

la

date

de

clôt

ure

de l

’exe

rcic

e au

cou

rs d

uque

l le

co

ntri

buab

le a

pro

cédé

à l

a so

uscr

ipti

on,

dans

de

s so

ciét

és v

érif

iant

l’en

sem

ble

des

cond

itio

ns

prév

ues

au 2

°.

Ces

so

uscr

iptio

ns

sont

ce

lles

effe

ctué

es a

vec

les

capi

taux

reç

us l

ors

de l

a co

nstit

utio

n du

ca

pita

l in

itial

ou

au

tit

re

de

l’au

gmen

tatio

n de

cap

ital

pris

e en

com

pte

au

déno

min

ateu

r ;

« –

au

num

érat

eur,

le

m

onta

nt

des

sous

crip

tions

en

num

érai

re a

u ca

pita

l in

itial

ou

aux

augm

enta

tion

s de

cap

ital

réa

lisé

es p

ar l

a so

ciét

é m

entio

nnée

au

pr

emie

r al

inéa

du

pr

ésen

t 3°

, av

ant

la

date

de

cl

ôtur

e de

l’

exer

cice

au

cour

s du

quel

le

cont

ribu

able

a

proc

édé

à la

sou

scri

ptio

n, d

ans

des

soci

étés

rifi

ant

l’en

sem

ble

des

cond

ition

s pr

évue

s au

2°.

Ces

sou

scri

ptio

ns s

ont

celle

s ef

fect

uées

av

ec l

es c

apita

ux r

eçus

lor

s de

la

cons

titut

ion

du c

apita

l in

itial

ou

au t

itre

de l

’aug

men

tati

on

de c

apita

l pri

se e

n co

mpt

e au

dén

omin

ateu

r ;

«

– et

au

déno

min

ateu

r, l

e m

onta

nt t

otal

du

ca

pita

l in

itial

ou

de

l’

augm

enta

tion

de

capi

tal a

uque

l le

cont

ribu

able

a s

ousc

rit.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

«

La

rédu

ctio

n d’

impô

t su

r le

rev

enu

est

acco

rdée

au

titre

de

l’an

née

de l

a cl

ôtur

e de

l’

exer

cice

de

la s

ocié

té m

entio

nnée

au

prem

ier

alin

éa

au

cour

s du

quel

le

co

ntri

buab

le

a pr

océd

é à

la s

ousc

ript

ion.

» ;

« L

a ré

duct

ion

d’im

pôt

sur

le r

even

u es

t ac

cord

ée a

u tit

re d

e l’

anné

e de

la

clôt

ure

de

l’ex

erci

ce d

e la

soc

iété

men

tionn

ée a

u pr

emie

r al

inéa

du

pr

ésen

t 3°

au

co

urs

duqu

el

le

cont

ribu

able

a p

rocé

dé à

la s

ousc

ript

ion.

» ;

Le

II e

st a

insi

mod

ifié

: 2°

San

s m

odif

icat

ion.

Page 164: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

64 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

II. -

Les

ver

sem

ents

ouv

rant

dro

it à

la

rédu

ctio

n d'

impô

t m

enti

onné

e au

I s

ont

ceux

ef

fect

ués

jusq

u'au

31

déce

mbr

e 20

06.

Ils

sont

re

tenu

s da

ns l

a li

mit

e an

nuel

le d

e 20

.000

eur

os

pour

le

s co

ntri

buab

les

célib

atai

res,

ve

ufs

ou

divo

rcés

et

de

40

.000

eu

ros

pour

le

s co

ntri

buab

les

mar

iés

soum

is

à im

posi

tion

com

mun

e.

a) D

ans

la p

rem

ière

phr

ase

du p

rem

ier

alin

éa,

l’an

née

: «

2006

»

est

rem

plac

ée

par

l’an

née

: « 2

010

» ;

La

frac

tion

d'u

ne a

nnée

exc

édan

t, le

cas

éc

héan

t, le

s lim

ites

men

tionn

ées

au

prem

ier

alin

éa o

uvre

dro

it à

la

rédu

ctio

n d'

impô

t da

ns

les

mêm

es c

ondi

tions

au

titre

des

tro

is a

nnée

s su

ivan

tes.

b)

Dan

s le

de

uxiè

me

alin

éa,

le

mot

: «

troi

s »

est r

empl

acé

par

le m

ot :

« qu

atre

» ;

III.

- L

es s

ousc

ript

ions

don

nant

lie

u au

x dé

duct

ions

pré

vues

au

2° q

uate

r de

l'a

rtic

le 8

3,

aux

arti

cles

163

sep

tdec

ies

et 1

63 d

uovi

cies

ou

à la

duct

ion

d'im

pôt

prév

ue

à l'a

rtic

le

199

unde

cies

A

ai

nsi

que

les

sous

crip

tion

s fi

nanc

ées

au

moy

en

de

l'aid

e fi

nanc

ière

de

l'É

tat e

xoné

rée

en a

ppli

cati

on d

u 35

° de

l'ar

ticl

e 81

et

les

sous

crip

tions

au

capi

tal

de s

ocié

tés

unip

erso

nnel

les

d'in

vest

isse

men

t à

risq

ue

visé

es à

l'a

rtic

le 2

08 D

n'o

uvre

nt p

as d

roit

à la

duct

ion

d'im

pôt m

enti

onné

e au

I.

Les

act

ions

ou

part

s do

nt l

a so

uscr

iptio

n a

ouve

rt d

roit

à la

réd

ucti

on d

'impô

t ne

peuv

ent

pas

figu

rer

dans

un

plan

d'é

parg

ne e

n ac

tion

s dé

fini

à l

'art

icle

163

qui

nqui

es D

ou

dans

un

plan

d'é

parg

ne p

révu

au

chap

itre

III

du

titr

e IV

du

livr

e IV

du

code

du

trav

ail.

Page 165: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

65 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

IV. -

Les

di

spos

ition

s du

5

du

I de

l'a

rtic

le 1

97 s

ont a

pplic

able

s.

3° L

e IV

est

ain

si m

odif

ié :

3° S

ans

mod

ific

atio

n.

Lor

sque

tou

t ou

par

tie

des

acti

ons

ou

part

s ay

ant

donn

é lie

u à

la r

éduc

tion

est

cédé

av

ant

le 3

1 dé

cem

bre

de l

a ci

nqui

ème

anné

e su

ivan

t ce

lle d

e la

sou

scri

ptio

n, i

l es

t pr

atiq

au t

itre

de l

'ann

ée d

e la

ces

sion

une

rep

rise

des

duct

ions

d'im

pôt

obte

nues

, da

ns l

a li

mit

e du

pr

ix

de

cess

ion.

L

es

mêm

es

disp

osit

ions

s'

appl

ique

nt

en

cas

de

rem

bour

sem

ent

des

appo

rts

en n

umér

aire

aux

sou

scri

pteu

rs.

a) D

ans

la p

rem

ière

phr

ase

du d

euxi

ème

alin

éa,

les

mot

s :

« , d

ans

la l

imite

du

prix

de

cess

ion

» so

nt s

uppr

imés

et,

aprè

s ce

tte p

hras

e,

il es

t ins

éré

une

phra

se a

insi

réd

igée

:

« Il

en

est

de m

ême

si, p

enda

nt c

es c

inq

anné

es, l

a so

ciét

é m

enti

onné

e au

pre

mie

r al

inéa

du

du I

cèd

e le

s pa

rts

ou a

ctio

ns r

eçue

s en

co

ntre

part

ie d

e sa

sou

scri

ptio

n au

cap

ital

de

soci

étés

rifi

ant

l’en

sem

ble

des

cond

itio

ns

prév

ues

au 2

° et

pr

ises

en

co

mpt

e po

ur

le

béné

fice

de

la

duct

ion

d’im

pôt

sur

le

reve

nu. »

;

Ces

dis

posi

tions

ne

s'ap

pliq

uent

pas

en

cas

de l

icen

ciem

ent,

d'in

valid

ité

corr

espo

ndan

t au

cla

ssem

ent d

ans

la d

euxi

ème

ou la

troi

sièm

e de

s ca

tégo

ries

pré

vues

à l

'art

icle

L. 3

41-4

du

code

de

la

sécu

rité

so

cial

e ou

du

décè

s du

co

ntri

buab

le o

u de

l'u

n de

s ép

oux

soum

is à

une

im

posi

tion

com

mun

e.

b) D

ans

le t

rois

ièm

e al

inéa

, le

s m

ots

: «

Ces

di

spos

ition

s »

sont

re

mpl

acés

pa

r le

s m

ots

: «

Les

dis

posi

tions

du

deux

ièm

e al

inéa

»

et il

est

ajo

uté

deux

phr

ases

ain

si r

édig

ées

:

« Il

en

est d

e m

ême

en c

as d

e do

nati

on à

un

e pe

rson

ne

phys

ique

de

s ti

tres

re

çus

en

cont

repa

rtie

de

la s

ousc

ript

ion

au c

apit

al d

e la

so

ciét

é si

le

dona

tair

e re

pren

d l’

oblig

atio

n de

co

nser

vatio

n de

s tit

res

tran

smis

pr

évue

au

de

uxiè

me

alin

éa.

À

défa

ut,

la

repr

ise

de

la

rédu

ctio

n d’

impô

t su

r le

rev

enu

obte

nue

est

Page 166: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

66 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

effe

ctué

e au

nom

du

dona

teur

. » ;

Lor

sque

le

cont

ribu

able

obt

ient

sur

sa

dem

ande

, po

ur u

ne s

ousc

ript

ion,

l'a

ppli

catio

n de

la

duct

ion

prév

ue

à l'a

rtic

le

163

octo

deci

es A

ou

opte

pou

r l'e

xoné

rati

on

men

tion

née

au 7

du

III

de l'

arti

cle

150-

0 A

, une

re

pris

e de

s ré

duct

ions

d'im

pôt

obte

nues

pou

r ce

tte m

ême

sous

crip

tion

est

prat

iqué

e au

titr

e de

l'an

née

de la

déd

ucti

on o

u de

l'op

tion

.

c) D

ans

le

dern

ier

alin

éa,

les

mot

s :

« ob

tien

t su

r sa

de

man

de,

pour

un

e so

uscr

iptio

n,

l'app

licat

ion

de

la

dédu

ctio

n pr

évue

à l

'art

icle

163

oct

odec

ies

A o

u »

ains

i qu

e le

s m

ots

: «

de

la

dédu

ctio

n ou

»

sont

su

ppri

més

.

……

……

……

……

……

……

…..…

……

……

..

Art

icle

141

7

I -

Les

dis

posi

tions

des

art

icle

s 13

91 e

t 13

91 B

, du

3 d

u II

et

du I

II d

e l'a

rtic

le 1

411,

de

s 1°

bis

, de

s 2°

et

3° d

u I

de l

'art

icle

141

4 so

nt

appl

icab

les

aux

cont

ribu

able

s do

nt

le

mon

tant

des

rev

enus

de

l'ann

ée p

récé

dant

cel

le

au

titre

de

la

quel

le

l'im

posi

tion

est

étab

lie

n'ex

cède

pas

la

som

me

de 9

.271

eur

os,

pour

la

prem

ière

par

t de

quo

tien

t fa

mili

al,

maj

orée

de

2.47

6 eu

ros

pour

ch

aque

de

mi-

part

su

pplé

men

tair

e,

rete

nues

po

ur

le

calc

ul

de

l'im

pôt

sur

le r

even

u af

fére

nt a

uxdi

ts r

even

us.

Pour

la

M

artin

ique

, la

G

uade

loup

e et

la

R

éuni

on,

les

mon

tant

s de

s re

venu

s so

nt f

ixés

à

10.9

70 e

uros

, pou

r la

pre

miè

re p

art,

maj

orée

de

2.62

0 eu

ros

pour

la p

rem

ière

dem

i-pa

rt e

t 2.4

76

euro

s po

ur c

haqu

e de

mi-

part

sup

plém

enta

ire

à co

mpt

er d

e la

deu

xièm

e. P

our

la G

uyan

e, c

es

mon

tant

s so

nt f

ixés

res

pect

ivem

ent

à 11

.470

eu

ros,

3.1

58 e

uros

et 2

.476

eur

os.

Page 167: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

67 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Ibi

s (a

brog

é à

com

pter

des

im

posi

tion

s ét

ablie

s au

titr

e de

200

0).

II. -

Les

dis

posi

tions

de

l'art

icle

141

4 A

so

nt

appl

icab

les

aux

cont

ribu

able

s do

nt

le

mon

tant

des

rev

enus

de

l'ann

ée p

récé

dant

cel

le

au

titre

de

la

quel

le

l'im

posi

tion

est

étab

lie

n'ex

cède

pas

la s

omm

e de

21.

801

euro

s, p

our

la

prem

ière

par

t de

quo

tien

t fa

mili

al,

maj

orée

de

5.09

5 eu

ros

pour

la

pr

emiè

re

dem

i-pa

rt

et

4.00

8 eu

ros

à co

mpt

er d

e la

deu

xièm

e de

mi-

part

sup

plém

enta

ire,

ret

enue

s po

ur l

e ca

lcul

de

l'im

pôt

sur

le r

even

u af

fére

nt a

uxdi

ts r

even

us.

Pour

la

M

artin

ique

, la

G

uade

loup

e et

la

R

éuni

on,

les

mon

tant

s de

s re

venu

s so

nt f

ixés

à

26.3

48 e

uros

, pou

r la

pre

miè

re p

art,

maj

orée

de

5.59

0 eu

ros

pour

la

pr

emiè

re

dem

i-pa

rt,

5.32

9 eu

ros

pour

la

de

uxiè

me

dem

i-pa

rt

et

4.00

8 eu

ros

pour

ch

aque

de

mi-

part

su

pplé

men

tair

e à

com

pter

de

la t

rois

ièm

e. P

our

la

Guy

ane,

ce

s m

onta

nts

sont

fi

xés

à 28

.874

eur

os p

our

la p

rem

ière

par

t, m

ajor

ée d

e 5.

590

euro

s po

ur c

hacu

ne d

es d

eux

prem

ière

s de

mi-

part

s, 4

.760

eur

os p

our

la tr

oisi

ème

dem

i-pa

rt

et

4.00

8 eu

ros

pour

ch

aque

de

mi-

part

su

pplé

men

tair

e à

com

pter

de

la q

uatr

ièm

e.

III.

- L

es

mon

tant

s de

re

venu

s pr

évus

au

x I

et I

I so

nt i

ndex

és,

chaq

ue a

nnée

, co

mm

e la

lim

ite

supé

rieu

re d

e la

pre

miè

re t

ranc

he d

u ba

rèm

e de

l'im

pôt s

ur le

rev

enu.

Les

maj

orat

ions

men

tion

nées

aux

I e

t II

so

nt d

ivis

ées

par

deux

pou

r le

s qu

arts

de

part

.

Page 168: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

68 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

IV. -

Pour

l'a

pplic

atio

n du

pr

ésen

t ar

ticle

, le

m

onta

nt

des

reve

nus

s'en

tend

du

m

onta

nt n

et a

près

app

licat

ion

éven

tuel

le d

es

règl

es d

e qu

otie

nt d

éfin

ies

à l'a

rtic

le 1

63-0

A

des

reve

nus

et

plus

-val

ues

rete

nus

pour

l'é

tabl

isse

men

t de

l'im

pôt

sur

le r

even

u au

titr

e de

l'an

née

préc

éden

te.

Ce

mon

tant

est

maj

oré

:

a) d

u m

onta

nt d

es c

harg

es d

édui

tes

en

appl

icat

ion

des

artic

les

163

sept

deci

es,

163

octo

deci

es

A,

163

vici

es,

163

unvi

cies

,16

3 du

ovic

ies

et 1

63 te

rvic

ies

;

V. -

Dan

s le

a

du 1

° du

IV

de

l’

artic

le 1

417

du

mêm

e co

de,

la

réfé

renc

e :

« 16

3 oc

tode

cies

A, »

est

sup

prim

ée.

V. -

San

s m

odif

icat

ion.

a bi

s)

du

mon

tant

de

l'a

batt

emen

t m

enti

onné

au

2° d

u 3

de l

'art

icle

158

pou

r sa

fr

actio

n qu

i ex

cède

l'a

batte

men

t no

n ut

ilisé

pr

évu

au 5

° du

3 d

u m

ême

arti

cle

et d

u m

onta

nt

de l

'aba

ttem

ent

men

tionn

é à

l'art

icle

150

-0 D

bi

s ;

b) d

u m

onta

nt d

es b

énéf

ices

exo

néré

s en

ap

plic

atio

n de

s ar

ticle

s 44

sex

ies,

44

sexi

es A

, 44

octie

s, 4

4 oc

ties

A, 4

4 de

cies

et 4

4 un

deci

es,

ains

i que

du

9 de

l'ar

ticle

93

;

c) d

u m

onta

nt d

es r

even

us s

oum

is a

ux

prél

èvem

ents

lib

érat

oire

s pr

évus

à l

'art

icle

125

A

, de

ce

ux

visé

s à

l'art

icle

81

A

, de

ce

ux

men

tion

nés

au I

de

l'art

icle

204

-0 b

is r

eten

us

pour

leu

r m

onta

nt n

et d

e fr

ais

d'em

ploi

et

pour

le

sque

ls l

'opt

ion

prév

ue a

u II

I du

mêm

e ar

ticl

e n'

a pa

s ét

é ex

ercé

e, d

e ce

ux p

erçu

s pa

r le

s

Page 169: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

69 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

fonc

tion

nair

es

des

orga

nisa

tion

s in

tern

atio

nale

s, a

insi

que

de

ceux

exo

néré

s pa

r ap

plic

atio

n d'

une

conv

entio

n in

tern

atio

nale

re

lati

ve a

ux d

oubl

es im

posi

tions

.

d) d

u m

onta

nt d

es p

lus-

valu

es e

xoné

rées

en

app

lica

tion

du

7 du

III

de

l'art

icle

150

-0 A

.

V

I. -

Les

di

spos

ition

s du

I

à II

I,

du c

du

3° d

u C

du

IV e

t du

V s

’app

liqu

ent

à co

mpt

er d

u 1er

janv

ier

2007

.

VI.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

L

es d

ispo

sitio

ns d

u IV

, à

l’ex

clus

ion

du

c 3°

du C

du

IV,

s’ap

pliq

uent

aux

sou

scri

ptio

ns

réal

isée

s pa

r le

co

ntri

buab

le

à co

mpt

er

du 1

er ja

nvie

r 20

07.

Les

dis

posi

tions

du

IV,

à l’

excl

usio

n du

c

3°du

C d

u IV

, s’

appl

ique

nt a

ux v

erse

men

ts

réal

isés

pa

r le

co

ntri

buab

le

à co

mpt

er

du 1

er ja

nvie

r 20

07.

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

I.

- A

près

l'a

rtic

le 1

63 q

uate

rvic

ies

du

code

gén

éral

des

im

pôts

, il

est

insé

ré u

n ar

ticle

ai

nsi r

édig

é :

«

Art

. ...

- L

es c

otis

atio

ns d

épen

danc

e ve

rsée

s en

com

plém

ent

des

coti

sati

ons

de b

ase

ou d

es p

rim

es s

ur le

s co

ntra

ts d

'épa

rgne

ret

raite

m

enti

onné

s à

l'art

icle

16

3 qu

ater

vici

es

sont

duct

ible

s du

re

venu

ne

t gl

obal

da

ns

les

mêm

es c

ondi

tions

que

les

cot

isat

ions

de

base

ou

le

s pr

imes

su

r ce

s co

ntra

ts

d'ép

argn

e re

trai

te.

«

Les

lim

ites

men

tion

nées

au

2 du

I d

e l'a

rtic

le

163

quat

ervi

cies

in

clue

nt

les

cotis

atio

ns o

u pr

imes

ver

sées

sur

les

con

trat

s

Page 170: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

70 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

dépe

ndan

ce m

entio

nnés

au

prem

ier

alin

éa. »

II

.- L

es d

ispo

siti

ons

du I

s'a

ppli

quen

t à

com

pter

de

l'im

posi

tion

des

rev

enus

de

2007

.

II

I.-

La

pert

e de

rec

ette

s ré

sulta

nt p

our

l'Eta

t de

s I

et I

I ci

-des

sus

est

com

pens

ée à

due

co

ncur

renc

e pa

r la

cr

éatio

n d'

une

taxe

ad

ditio

nnel

le a

ux d

roits

pré

vus

aux

artic

les

575

et 5

75 A

du

code

gén

éral

des

impô

ts.

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

163

qua

terv

icie

s

I.

- L

e co

de g

énér

al d

es i

mpô

ts e

st a

insi

m

odif

ié :

I. -

1.

- S

ont

dédu

ctib

les

du r

even

u ne

t gl

obal

, da

ns

les

cond

ition

s et

li

mit

es

men

tion

nées

au

2, l

es c

otis

atio

ns o

u le

s pr

imes

ve

rsée

s pa

r ch

aque

mem

bre

du f

oyer

fis

cal :

A.-

L

e a

du

2 du

I

de

l'art

icle

16

3 qu

ater

vici

es

est

com

plét

é pa

r un

al

inéa

ai

nsi r

édig

é :

a) a

ux p

lans

d’é

parg

ne r

etra

ite p

opul

aire

cr

éés

par

l’ar

ticle

108

de

la l

oi n

° 20

03-7

75 d

u 21

aoû

t 200

3 po

rtan

t réf

orm

e de

s re

trai

tes

;

b)

à tit

re

indi

vidu

el

et

facu

ltatif

au

x co

ntra

ts s

ousc

rits

dan

s le

cad

re d

e ré

gim

es d

e re

trai

te

supp

lém

enta

ire,

au

xque

ls

l’af

filia

tion

est

oblig

atoi

re

et

mis

en

pl

ace

dans

le

s co

nditi

ons

prév

ues

à l’

artic

le L

. 91

1-1

du c

ode

de l

a sé

curi

té s

ocia

le,

lors

que

ces

cont

rats

son

t so

uscr

its

par

un e

mpl

oyeu

r ou

un

grou

pem

ent

d’em

ploy

eurs

et

no

n pa

r un

gr

oupe

men

t d’

épar

gne

retr

aite

pop

ulai

re d

éfin

i à

l’ar

ticle

10

8 de

la

loi

n° 2

003-

775

du 2

1 ao

ût 2

003

Page 171: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

71 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

préc

itée,

et

sous

rés

erve

, d’

une

part

, qu

e ce

s co

ntra

ts

resp

ecte

nt

les

règl

es

appl

icab

les

au

plan

d’é

parg

ne r

etra

ite

popu

lair

e dé

fini

par

le

mêm

e ar

ticle

, à

l’ex

cept

ion

des

V e

t X

II d

u m

ême

artic

le, e

t à c

ondi

tion,

d’a

utre

par

t :

1° q

ue l

e co

ntra

t pr

évoi

e le

s m

odal

ités

de

fina

ncem

ent

des

mis

sion

s du

co

mit

é de

su

rvei

llanc

e ;

que

les

repr

ésen

tant

s du

ou

de

s em

ploy

eurs

au

co

mité

de

su

rvei

llanc

e ne

tienn

ent

pas

plus

de

la m

oitié

des

voi

x et

qu

’au

moi

ns d

eux

sièg

es s

oien

t ré

serv

és, l

e ca

s éc

héan

t, à

un r

epré

sent

ant

élu

des

part

icip

ants

re

trai

tés

et

à un

re

prés

enta

nt

élu

des

part

icip

ants

ay

ant

quitt

é l’

empl

oyeu

r ou

le

gr

oupe

men

t d’e

mpl

oyeu

rs ;

3° q

ue l

e co

ntra

t pr

évoi

e la

fac

ulté

pou

r l’

adhé

rent

, lor

squ’

il n

’est

plu

s te

nu d

’y a

dhér

er,

de t

rans

fére

r se

s dr

oits

ver

s un

pla

n d’

épar

gne

retr

aite

pop

ulai

re d

éfin

i à

l’ar

ticl

e 10

8 de

la

loi

n° 2

003-

775

du 2

1 ao

ût 2

003

préc

itée

ou v

ers

un

autr

e co

ntra

t re

spec

tant

le

s rè

gles

fi

xées

au

b ;

c) A

u ré

gim

e de

ret

raite

com

plém

enta

ire

inst

itué

par

la C

aiss

e na

tiona

le d

e pr

évoy

ance

de

la

fo

nctio

n pu

bliq

ue

ains

i qu

’aux

au

tres

gim

es d

e re

trai

te c

ompl

émen

tair

e, a

uxqu

els

les

disp

ositi

ons

du 1

° bi

s de

l’a

rtic

le 8

3, e

n vi

gueu

r ju

squ’

au 1

er j

anvi

er 2

004,

ava

ient

été

ét

endu

es a

vant

cet

te d

ate,

con

stitu

és a

u pr

ofit

des

fonc

tionn

aire

s et

ag

ents

de

l’

Eta

t, de

s

Page 172: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

72 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

et

des

étab

lisse

men

ts

publ

ics

soit

aup

rès

d’or

gani

smes

rel

evan

t du

co

de d

e la

mut

ualit

é, s

oit

aupr

ès d

’ent

repr

ises

gies

par

le

code

des

ass

uran

ces,

ou

inst

itués

pa

r le

s or

gani

smes

m

enti

onné

s au

V

II

de

l’ar

ticle

5 d

e l’

ordo

nnan

ce n

° 20

01-3

50 d

u 19

av

ril

2001

rel

ativ

e au

cod

e de

la

mut

ualit

é et

tr

ansp

osan

t le

s di

rect

ives

92

/49/

CE

E

et

92/9

6/C

EE

du

C

onse

il,

des

18

juin

et

10

no

vem

bre

1992

, po

ur

leur

s op

érat

ions

co

llect

ives

vis

ées

à l’

artic

le L

. 22

2-1

du c

ode

de la

mut

ualit

é.

2. -

a)

Les

co

tisat

ions

ou

les

pr

imes

m

enti

onné

es a

u 1

sont

déd

ucti

bles

pou

r ch

aque

m

embr

e du

fo

yer

fisc

al

dans

un

e lim

ite

annu

elle

éga

le à

la

diff

éren

ce c

onst

atée

au

titre

de

l’an

née

préc

éden

te e

ntre

:

1° u

ne f

ract

ion

égal

e à

10 %

de

ses

reve

nus

d’ac

tivit

é pr

ofes

sion

nell

e te

ls

que

défi

nis

au I

I, r

eten

us d

ans

la l

imit

e de

hui

t fo

is

le

mon

tant

an

nuel

du

pl

afon

d m

entio

nné

à l’

artic

le L

. 241

-3 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

ou

, si

elle

est

plu

s él

evée

, un

e so

mm

e ég

ale

à 10

% d

u m

onta

nt a

nnue

l du

plaf

ond

préc

ité ;

2° e

t le

mon

tant

cum

ulé

des

cotis

atio

ns

ou p

rim

es d

éduc

tible

s en

app

licat

ion

du 2

° de

l’

artic

le

83

ou,

au

titre

de

la

re

trai

te

supp

lém

enta

ire,

du

2° 0

bis

et,

au t

itre

de

la

retr

aite

, du

2°-

0 te

r y

com

pris

les

ver

sem

ents

de

l’

empl

oyeu

r,

des

coti

sati

ons

ou

prim

es

dédu

ctib

les

au t

itre

du 1

° du

II

de l

’art

icle

154

bi

s, d

e l’

arti

cle

154

bis-

0 A

et

du 1

3° d

u II

de

Page 173: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

73 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

l’ar

ticle

156

com

pte

non

tenu

de

leur

fra

ctio

n co

rres

pond

ant

à 15

%

de

la

qu

ote-

part

du

néfi

ce c

ompr

ise

entr

e un

e fo

is e

t hu

it fo

is l

e pl

afon

d m

enti

onné

à l

’art

icle

L.

241-

3 du

cod

e de

la

sécu

rité

soc

iale

, ai

nsi

que

des

som

mes

ve

rsée

s pa

r l’

entr

epri

se a

u pl

an d

’épa

rgne

pou

r la

ret

raite

col

lect

if d

éfin

i à

l’ar

ticle

L.

443-

1-2

du c

ode

du t

rava

il et

exo

néré

es e

n ap

plic

atio

n du

18°

de

l’ar

ticle

81.

b) L

a di

ffér

ence

, lor

squ’

elle

est

pos

itive

, co

nsta

tée

au ti

tre

d’un

e an

née

entr

e, d

’une

par

t, la

lim

ite

défi

nie

au

a et

, d’

autr

e pa

rt,

les

coti

sati

ons

ou p

rim

es m

enti

onné

es a

u 1

peut

êt

re u

tilis

ée a

u co

urs

de l

’une

des

tro

is a

nnée

s su

ivan

tes.

c) L

orsq

ue le

mon

tant

des

cot

isat

ions

ou

prim

es

men

tionn

ées

au

1 ex

cède

la

lim

ite

défi

nie

au a

, l’

excé

dent

qui

cor

resp

ond

à de

s ra

chat

s de

cot

isat

ions

ou

de p

rim

es m

enti

onné

s au

c d

u 1

effe

ctué

s pa

r le

s pe

rson

nes

affi

liées

à

ces

régi

mes

au

31 d

écem

bre

2004

n’e

st p

as

réin

tégr

é, e

n to

talit

é au

titr

e de

l’a

nnée

200

4,

et,

pour

les

ann

ées

2005

à 2

012,

dan

s la

lim

ite

de :

1° s

ix a

nnée

s de

cot

isat

ions

au

titre

de

chac

une

des

anné

es 2

005

et 2

006

;

2° q

uatr

e an

nées

de

cotis

atio

ns a

u tit

re

de c

hacu

ne d

es a

nnée

s 20

07 à

200

9 in

clus

e ;

3° d

eux

anné

es d

e co

tisat

ions

au

titre

de

chac

une

des

anné

es 2

010

à 20

12 in

clus

e.

Page 174: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

74 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Les

di

spos

ition

s de

s qu

atre

pr

emie

rs

alin

éas

s’ap

pliq

uent

au

x pe

rson

nes

ayan

t la

qu

alit

é de

fon

ctio

nnai

re o

u d’

agen

t pu

blic

, en

ac

tivité

, aff

iliée

s ap

rès

le 3

1 dé

cem

bre

2004

.

«

Les

m

embr

es

d'un

co

uple

m

arié

so

umis

à

impo

sitio

n co

mm

une,

ou

le

s pa

rten

aire

s lié

s pa

r un

pac

te c

ivil

de s

olid

arité

fini

à l

'art

icle

515

-1 d

u co

de c

ivil

, pe

uven

t dé

duir

e le

s co

tisat

ions

ou

prim

es m

enti

onné

es

au 1

, dan

s un

e li

mit

e an

nuel

le é

gale

au

tota

l des

m

onta

nts

dédu

ctib

les

pour

cha

que

mem

bre

du

coup

le o

u ch

aque

par

tena

ire

du p

acte

. »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

83

B.-

Le

2° d

e l'a

rtic

le 8

3 es

t com

plét

é pa

r un

ali

néa

ains

i réd

igé

:

Le

mon

tant

net

du

reve

nu i

mpo

sabl

e es

t dé

term

iné

en d

édui

sant

du

mon

tant

bru

t de

s so

mm

es p

ayée

s et

des

ava

ntag

es e

n ar

gent

ou

en n

atur

e ac

cord

és :

……

……

……

……

……

……

……

……

……

2° L

es c

otis

atio

ns o

u pr

imes

ver

sées

aux

gim

es d

e re

trai

te s

uppl

émen

tair

e, y

com

pris

ce

ux g

érés

par

une

ins

titu

tion

men

tion

née

à l’

artic

le L

. 37

0-1

du c

ode

des

assu

ranc

es p

our

les

cont

rats

m

enti

onné

s à

l’ar

ticle

L

. 14

3-1

dudi

t co

de

lors

qu’i

ls

ont

pour

ob

jet

l’ac

quis

ition

et

la j

ouis

sanc

e de

dro

its

viag

ers,

au

xque

ls l

e sa

lari

é es

t af

filié

à t

itre

oblig

atoi

re,

ains

i qu

e le

s co

tisat

ions

ver

sées

, à

com

pter

du

Page 175: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

75 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

1er

janv

ier

1993

, à

titre

obl

igat

oire

au

régi

me

de p

révo

yanc

e de

s jo

ueur

s pr

ofes

sion

nels

de

foot

ball

inst

itué

par

la

char

te

du

foot

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prof

essi

onne

l.

Les

co

tisa

tions

ou

le

s pr

imes

m

enti

onné

es

à l’

alin

éa

préc

éden

t so

nt

dédu

ctib

les

dans

la

lim

ite,

y co

mpr

is

les

vers

emen

ts

de

l’em

ploy

eur,

de

8

%

de

la

rém

unér

atio

n an

nuel

le

brut

e re

tenu

e à

conc

urre

nce

de h

uit

fois

le

mon

tant

ann

uel

du

plaf

ond

men

tion

né à

l’a

rtic

le L

. 24

1-3

du c

ode

de l

a sé

curi

té s

ocia

le. E

n ca

s d’

excé

dent

, cel

ui-

ci e

st a

jout

é à

la r

émun

érat

ion

;

La

lim

ite

men

tionn

ée

au

deux

ièm

e al

inéa

est

réd

uite

, le

cas

éch

éant

, de

s so

mm

es

vers

ées

par

l’en

trep

rise

au

plan

d’é

parg

ne p

our

la r

etra

ite c

olle

ctif

déf

ini

à l’

artic

le L

. 44

3-1-

2 du

cod

e du

tra

vail

et e

xoné

rées

en

appl

icat

ion

du 1

8° d

e l’

artic

le 8

1 ;

«

Les

m

embr

es

d'un

co

uple

m

arié

so

umis

à

impo

sitio

n co

mm

une,

ou

le

s pa

rten

aire

s lié

s pa

r un

pac

te c

ivil

de s

olid

arité

fini

à l

'art

icle

515

-1 d

u co

de c

ivil

, pe

uven

t dé

duir

e le

s co

tisat

ions

ou

prim

es m

enti

onné

es

au

prem

ier

alin

éa,

dans

un

e lim

ite

annu

elle

ég

ale

au t

otal

des

mon

tant

s dé

duct

ible

s po

ur

chaq

ue m

embr

e du

cou

ple

ou c

haqu

e pa

rten

aire

du

pac

te e

n ap

plic

atio

n de

s di

spos

ition

s de

s de

uxiè

me

et tr

oisi

ème

alin

éas

; »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

.

Page 176: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

76 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

154

bis

……

……

……

……

……

……

……

……

……

..

C

.- L

e 1°

du

II d

e l'a

rtic

le 1

54 b

is e

st

com

plét

é pa

r un

alin

éa a

insi

réd

igé

:

II. -

Les

cot

isat

ions

ver

sées

aux

rég

imes

ob

liga

toir

es

com

plém

enta

ires

d’

assu

ranc

e vi

eill

esse

men

tion

nés

au p

rem

ier

alin

éa d

u I,

po

ur

la

part

de

ce

s co

tisat

ions

ex

céda

nt

la

coti

satio

n m

inim

ale

oblig

atoi

re,

et

les

coti

sati

ons

ou p

rim

es m

enti

onné

es a

u de

uxiè

me

alin

éa d

u I

sont

déd

uctib

les

:

1° P

our

l’as

sura

nce

viei

lless

e, d

ans

une

lim

ite é

gale

au

plus

éle

vé d

es d

eux

mon

tant

s su

ivan

ts :

a)

10

%

de

la

frac

tion

du

néfi

ce

impo

sabl

e re

tenu

dan

s la

lim

ite d

e hu

it fo

is l

e m

onta

nt

annu

el

du

plaf

ond

men

tion

à l’

artic

le L

. 241

-3 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

, au

xque

ls s

’ajo

uten

t 15

% s

uppl

émen

tair

es s

ur

la f

ract

ion

de c

e bé

néfi

ce c

ompr

ise

entr

e un

e fo

is e

t hui

t foi

s le

mon

tant

ann

uel p

réci

té ;

b)

Ou

10

%

du

mon

tant

an

nuel

du

pl

afon

d m

enti

onné

à l

’art

icle

L.

241-

3 du

cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale.

Cet

te l

imite

est

réd

uite

, le

cas

éch

éant

, de

s so

mm

es v

ersé

es p

ar l

’ent

repr

ise

au p

lan

d’ép

argn

e po

ur

la

retr

aite

co

llect

if

défi

ni

à l’

artic

le

L.

443-

1-2

du

code

du

tr

avai

l et

ex

onér

ées

en a

pplic

atio

n du

18°

de

l’ar

ticle

81

;

Page 177: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

77 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

«

Les

m

embr

es

d'un

co

uple

m

arié

so

umis

à

impo

sitio

n co

mm

une,

ou

le

s pa

rten

aire

s lié

s pa

r un

pac

te c

ivil

de s

olid

arité

fini

à l

'art

icle

515

-1 d

u co

de c

ivil

, pe

uven

t dé

duir

e le

s co

tisat

ions

ou

prim

es m

enti

onné

es

au

deux

ièm

e al

inéa

du

I

dans

un

e li

mit

e an

nuel

le

égal

e au

to

tal

des

mon

tant

s dé

duct

ible

s po

ur c

haqu

e m

embr

e du

cou

ple

ou

chaq

ue p

arte

nair

e du

pac

te e

n ap

plic

atio

n de

s di

spos

ition

s de

s ci

nq p

rem

iers

alin

éas

; »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

..

Art

icle

154

bis

-0 A

D

.- L

e I

de l

'art

icle

154

bis

-0 A

est

co

mpl

été

par

un a

linéa

ain

si r

édig

é :

I. -

Les

cot

isat

ions

ver

sées

par

les

che

fs

d’ex

ploi

tatio

n ou

d’e

ntre

pris

e ag

rico

le a

u tit

re

des

cont

rats

d’a

ssur

ance

de

grou

pe p

révu

s au

I

de

l’ar

ticle

55

de

la

lo

i n°

97

-105

1 du

18

no

vem

bre

1997

d’

orie

ntat

ion

sur

la

pêch

e m

ariti

me

et le

s cu

lture

s m

arin

es y

com

pris

ceu

x gé

rés

par

une

inst

itutio

n m

entio

nnée

à l

’art

icle

L

. 37

0-1

du

code

de

s as

sura

nces

po

ur

les

cont

rats

men

tion

nés

à l’

arti

cle

L.

143-

1 du

dit

code

, so

nt d

éduc

tibl

es d

u re

venu

pro

fess

ionn

el

impo

sabl

e da

ns u

ne l

imite

éga

le a

u pl

us é

levé

de

s de

ux m

onta

nts

suiv

ants

:

a)

10

%

de

la

frac

tion

du

reve

nu

prof

essi

onne

l im

posa

ble

qui

n’ex

cède

pas

hui

t fo

is l

e m

onta

nt a

nnue

l du

pla

fond

men

tionn

é à

l’ar

ticle

L. 2

41-3

du

code

de

la s

écur

ité s

ocia

le,

auxq

uels

s’a

jout

ent

15 %

sup

plém

enta

ires

sur

la

fra

ctio

n de

ce

reve

nu c

ompr

ise

entr

e un

e fo

is

Page 178: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

78 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

et h

uit f

ois

le m

onta

nt a

nnue

l pré

cité

.

Les

rev

enus

exo

néré

s en

app

licat

ion

des

arti

cles

44

se

xies

à

44

unde

cies

ai

nsi

que

l’ab

atte

men

t pr

évu

à l’

artic

le 7

3 B

son

t re

tenu

s po

ur

l’ap

préc

iatio

n du

m

onta

nt

du

reve

nu

prof

essi

onne

l m

enti

onné

au

prem

ier

alin

éa.

Il

n’es

t pas

tenu

com

pte

des

plus

-val

ues

et m

oins

-va

lues

pro

fess

ionn

elle

s à

long

term

e ;

b)

Ou

10

%

du

mon

tant

an

nuel

du

pl

afon

d m

enti

onné

à l

’art

icle

L.

241-

3 du

cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale.

Cet

te l

imite

est

réd

uite

, le

cas

éch

éant

, de

s so

mm

es v

ersé

es p

ar l

’ent

repr

ise

au p

lan

d’ép

argn

e po

ur

la

retr

aite

co

llect

if

défi

ni

à l’

artic

le

L.

443-

1-2

du

code

du

tr

avai

l et

ex

onér

ées

en a

pplic

atio

n du

18°

de

l’ar

ticle

81.

«

Les

m

embr

es

d'un

co

uple

m

arié

so

umis

à

impo

sitio

n co

mm

une,

ou

le

s pa

rten

aire

s lié

s pa

r un

pac

te c

ivil

de s

olid

arité

fini

à l

'art

icle

515

-1 d

u co

de c

ivil

, pe

uven

t dé

duir

e le

s co

tisat

ions

ou

prim

es m

enti

onné

es

au

prem

ier

alin

éa,

dans

un

e lim

ite

annu

elle

ég

ale

au t

otal

des

som

mes

déd

uctib

les

pour

ch

aque

m

embr

e du

co

uple

ou

par

tena

ire

du

pact

e en

ap

plic

atio

n de

s di

spos

ition

s de

s de

uxiè

mes

à c

inqu

ièm

e al

inéa

s ; »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II

.- L

es d

ispo

siti

ons

du I

s'a

ppli

quen

t à

com

pter

de

l'im

posi

tion

de

2007

.

Page 179: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

79 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

II

I.-

La

pert

e de

rec

ette

s ré

sulta

nt p

our

l'Eta

t de

s I

et I

I ci

-des

sus

est

com

pens

ée à

due

co

ncur

renc

e pa

r la

cr

éatio

n d'

une

taxe

ad

ditio

nnel

le a

ux d

roits

pré

vus

aux

artic

les

575

et 5

75 A

du

code

gén

éral

des

impô

ts.

Art

icle

150

-0 B

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

Les

dis

posi

tions

de

l’ar

ticle

150

-0 A

ne

sont

pa

s ap

plic

able

s,

au

titre

de

l’

anné

e de

l’

écha

nge

des

titre

s, a

ux p

lus-

valu

es r

éali

sées

da

ns l

e ca

dre

d’un

e op

érat

ion

d’of

fre

publ

ique

, de

fus

ion,

de

scis

sion

, d’

abso

rpti

on d

’un

fond

s co

mm

un

de

plac

emen

t pa

r un

e so

ciét

é d’

inve

stis

sem

ent

à ca

pita

l va

riab

le,

de

conv

ersi

on,

de d

ivis

ion,

ou

de r

egro

upem

ent,

réal

isée

con

form

émen

t à

la r

égle

men

tatio

n en

vi

gueu

r ou

d’u

n ap

port

de

titre

s à

une

soci

été

soum

ise

à l’

impô

t sur

les

soci

étés

.

I.-

Le

prem

ier

alin

éa d

e l'a

rtic

le 1

50-0

B

du c

ode

géné

ral

des

impô

ts e

st c

ompl

été

par

deux

ali

néas

ain

si r

édig

és :

«

Il e

n es

t de

mêm

e en

cas

d'a

ppor

t de

la

créa

nce,

av

ant

qu'e

lle

ne

soit

ex

igib

le

en

num

érai

re,

qui

trou

ve

son

orig

ine

dans

un

e cl

ause

co

ntra

ctue

lle

de

com

plém

ent

de

prix

vi

sée

au 2

du

I de

l'a

rtic

le 1

50-0

A, s

i le

céd

ant

a ex

ercé

l'u

ne d

es f

onct

ions

vis

ées

au p

rem

ier

alin

éa

de

l'art

icle

88

5-0

bis,

de

m

aniè

re

cont

inue

, pe

ndan

t le

s ci

nq

anné

es

préc

édan

t l'a

ppor

t, au

sei

n de

la

soci

été

dont

l'a

ctiv

ité e

st

le s

uppo

rt d

e la

cla

use

de c

ompl

émen

t de

pri

x.

Pou

r le

cal

cul

du g

ain

net

reti

ré d

e la

ces

sion

de

s tit

res

reçu

s en

rém

unér

atio

n de

cet

app

ort,

l'aba

ttem

ent

prév

u à

l'art

icle

150

-0 D

bis

n'e

st

appl

icab

le q

u'à

la f

ract

ion

de c

e ga

in a

cqui

se

Page 180: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

80 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

depu

is l'

appo

rt d

e la

cré

ance

.

«

Ces

di

spos

ition

s s'

appl

ique

nt

aux

appo

rts

de c

réan

ces

réal

isés

à c

ompt

er d

u 1e

r ja

nvie

r 20

07. »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II

.- L

a pe

rte

de r

ecet

tes

résu

ltant

pou

r l'E

tat

du

I ci

-des

sus

est

com

pens

ée

à du

e co

ncur

renc

e pa

r la

cr

éatio

n d'

une

taxe

ad

ditio

nnel

le a

ux d

roits

pré

vus

aux

artic

les

575

et 5

75 A

du

code

gén

éral

des

impô

ts.

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

Art

icle

150

-0 A

I.

- L

'art

icle

150

-0 A

du

code

gén

éral

des

im

pôts

est

ain

si m

odif

ié :

I.

- 1.

So

us

rése

rve

des

disp

osit

ions

pr

opre

s au

x bé

néfi

ces

indu

stri

els

et

com

mer

ciau

x, a

ux b

énéf

ices

non

com

mer

ciau

x et

aux

bén

éfic

es a

gric

oles

ain

si q

ue d

es a

rtic

les

150

UB

et

150

UC

, le

s ga

ins

nets

ret

irés

des

ce

ssio

ns à

titr

e on

éreu

x, e

ffec

tuée

s di

rect

emen

t ou

pa

r pe

rson

ne

inte

rpos

ée,

de

vale

urs

mob

ilièr

es,

de

droi

ts

soci

aux,

de

tit

res

men

tionn

és a

u 1°

de

l’ar

ticle

118

et

aux

6° e

t 7°

de

l’ar

ticle

120

, de

dro

its p

orta

nt s

ur c

es

vale

urs,

dr

oits

ou

tit

res

ou

de

titr

es

repr

ésen

tatif

s de

s m

êmes

va

leur

s,

droi

ts

ou

titre

s,

sont

so

umis

à

l’im

pôt

sur

le

reve

nu

lors

que

le m

onta

nt d

e ce

s ce

ssio

ns e

xcèd

e, p

ar

foye

r fi

scal

, 15

000

euro

s pa

r an

.

A.-

A

la

fi

n du

pr

emie

r al

inéa

, le

m

onta

nt :

« 15

.000

eur

os »

est

rem

plac

é pa

r le

m

onta

nt :

« 25

.000

eur

os».

Page 181: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

81 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

B

.- L

e pr

emie

r al

inéa

est

com

plét

é pa

r un

e ph

rase

ai

nsi

rédi

gée

: «

Ce

seui

l es

t ac

tual

isé

chaq

ue

anné

e da

ns

la

mêm

e pr

opor

tion

qu

e la

li

mit

e su

péri

eure

de

la

pr

emiè

re t

ranc

he d

u ba

rèm

e de

l'im

pôt

sur

le

reve

nu e

t ar

rond

ie à

la

diza

ine

d'eu

ros

la p

lus

proc

he »

.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II

.- L

es d

ispo

siti

ons

du I

s'a

ppli

quen

t po

ur l'

impo

siti

on d

es r

even

us d

e 20

07.

II

I.-

La

pert

e de

rec

ette

s ré

sulta

nt p

our

l'Eta

t de

s di

spos

ition

s du

I

est

com

pens

ée p

ar

la

créa

tion

à du

e co

ncur

renc

e d'

une

taxe

ad

ditio

nnel

le a

ux d

roits

pré

vus

aux

artic

les

575

et 5

75 A

du

code

gén

éral

des

impô

ts.

Art

icle

167

2 A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

1. L

a re

tenu

e à

la s

ourc

e pr

évue

au

1 de

l’

arti

cle

119

bis

est

payé

e pa

r la

per

sonn

e qu

i ef

fect

ue l

a di

stri

butio

n, à

cha

rge

par

elle

d’e

n re

teni

r le

mon

tant

sur

les

som

mes

ver

sées

aux

néfi

ciai

res

desd

its

reve

nus.

I.-

L'a

rtic

le 1

672

du

code

néra

l de

s im

pôts

est

ain

si m

odif

ié :

2. L

a re

tenu

e à

la s

ourc

e pr

évue

au

2 de

l’

arti

cle

119

bis

est

vers

ée a

u T

réso

r pa

r la

pe

rson

ne q

ui a

ssur

e le

pai

emen

t des

rev

enus

.

1° D

ans

le p

rem

ier

alin

éa d

u 2,

apr

ès le

s m

ots

: «

par

la

pers

onne

»,

sont

in

séré

s le

s m

ots

: « é

tabl

ie e

n Fr

ance

» ;

Un

décr

et

fixe

le

s m

odal

ités

et

les

cond

ition

s d’

appl

icat

ion

de

la

prés

ente

Page 182: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

82 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

disp

ositi

on

et,

nota

mm

ent,

les

oblig

atio

ns

auxq

uelle

s do

iven

t se

sou

met

tre

les

pers

onne

s ch

argé

es d

’opé

rer

la r

eten

ue.

Apr

ès l

e 2,

il

est

insé

ré u

n 2

bis

ains

i ré

digé

:

«

2 bi

s. L

orsq

ue l

a pe

rson

ne m

entio

nnée

au

2 a

ssur

e le

pai

emen

t de

pro

duits

de

titre

s ad

mis

au

x né

goci

atio

ns

sur

un

mar

ché

d'in

stru

men

ts f

inan

cier

s do

nt le

fon

ctio

nnem

ent

est

assu

ré p

ar u

ne e

ntre

pris

e de

mar

ché

ou u

n pr

esta

tair

e de

ser

vice

s d'

inve

stis

sem

ent

ou t

out

autr

e or

gani

sme

sim

ilair

e,

au

prof

it d'

une

pers

onne

mor

ale

étab

lie

hors

de

Fra

nce,

cet

te

dern

ière

peu

t ac

quitt

er l

a re

tenu

e à

la s

ourc

e pr

évue

au

2

de

l'art

icle

11

9 bi

s lo

rsqu

'ell

e re

mpl

it le

s co

ndit

ions

sui

vant

es :

«

a. e

lle e

st é

tabl

ie d

ans

un É

tat

mem

bre

de

la

Com

mun

auté

eu

ropé

enne

ou

da

ns

un

autr

e É

tat

part

ie

à l'a

ccor

d su

r l'E

spac

e éc

onom

ique

eu

ropé

en

ayan

t co

nclu

av

ec

la

Fran

ce u

ne c

onve

ntio

n fi

scal

e qu

i co

ntie

nt u

ne

clau

se

d'as

sist

ance

ad

min

istr

ativ

e en

vu

e de

lu

tter

cont

re la

fra

ude

ou l'

évas

ion

fisc

ale

;

«

b. e

lle a

con

clu

avec

l'a

dmin

istr

atio

n fi

scal

e fr

ança

ise

une

conv

enti

on

étab

lie

conf

orm

émen

t au

m

odèl

e dé

livr

é pa

r ce

tte

adm

inis

trat

ion,

qu

i or

gani

se

les

mod

alit

és

décl

arat

ives

et

de p

aiem

ent

de l

a re

tenu

e à

la

sour

ce

préc

itée

et

prév

oit

la

tran

smis

sion

à

cett

e m

ême

adm

inis

trat

ion

de t

out

docu

men

t ju

stif

icat

if d

e ce

s dé

clar

atio

ns e

t pai

emen

ts ;

Page 183: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

83 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

«

c. e

lle e

st m

anda

tée

par

la p

erso

nne

men

tion

née

au

2,

qui

dem

eure

le

re

deva

ble

léga

l de

l'im

pôt,

pour

eff

ectu

er e

n so

n no

m e

t po

ur s

on c

ompt

e la

déc

lara

tion

et l

e pa

iem

ent

de la

ret

enue

à la

sou

rce.

»

Le

deux

ièm

e al

inéa

du

2 de

vien

t un

3 et

les

mot

s :

« de

la

prés

ente

dis

posi

tion

» so

nt

rem

plac

és p

ar le

s m

ots

: « d

es 2

et 2

bis

».

Art

icle

168

1 qu

inqu

ies

II. -

Le

1 de

l'a

rtic

le 1

681

quin

quie

s du

m

ême

code

est

com

plét

é pa

r un

e ph

rase

ain

si

rédi

gée

:

1. L

e pr

élèv

emen

t pr

évu

à l’

artic

le 1

25

A

et

les

prél

èvem

ents

ét

ablis

, li

quid

és

et

reco

uvré

s se

lon

les

mêm

es r

ègle

s, à

l’ex

cept

ion

de c

eux

dus

à ra

ison

des

rev

enus

, pr

odui

ts e

t ga

ins

men

tionn

és a

ux I

et

II d

e l’

arti

cle

125

D,

ains

i qu

e la

re

tenu

e à

la

sour

ce

prév

ue

à l’

artic

le 1

19 b

is e

t le

s re

tenu

es l

iqui

dées

et

reco

uvré

es

selo

n le

s m

êmes

gles

so

nt

acqu

ittés

par

vir

emen

t di

rect

emen

t op

éré

sur

le

com

pte

du T

réso

r ou

vert

dan

s le

s éc

ritu

res

de

la

Ban

que

de

Fra

nce

lors

que

leur

m

onta

nt

excè

de 1

500

eur

os.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

« C

ette

dis

posi

tion

ne s

'app

lique

pas

à la

re

tenu

e à

la

sour

ce

acqu

ittée

da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s a

u 2

bis

de l'

artic

le 1

672.

»

II

I. -

Les

dis

posi

tions

du

prés

ent

artic

le

sont

app

lica

bles

aux

rev

enus

dis

trib

ués

payé

s à

com

pter

du

1er

janv

ier

2007

.

Page 184: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

84 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

IV

. -

La

pert

e de

rec

ette

s ré

sult

ant

pour

l'E

tat

des

I à

III

ci-d

essu

s es

t co

mpe

nsée

à d

ue

conc

urre

nce

par

la

créa

tion

d'un

e ta

xe

addi

tionn

elle

aux

dro

its p

révu

s au

x ar

ticle

s 57

5 et

575

A d

u co

de g

énér

al d

es im

pôts

.

Cod

e m

onét

aire

et f

inan

cier

A

rtic

le L

. 214

-41

I. -

Les

fon

ds c

omm

uns

de p

lace

men

t da

ns l

’inn

ovat

ion

sont

des

fon

ds c

omm

uns

de

plac

emen

t à

risq

ues

dont

l’a

ctif

est

con

stitu

é,

pour

60

% a

u m

oins

, de

val

eurs

mob

ilièr

es,

part

s de

so

ciét

é à

resp

onsa

bilit

é lim

itée

et

avan

ces

en c

ompt

e co

uran

t, do

nt a

u m

oins

6 %

da

ns d

es e

ntre

pris

es d

ont

le c

apita

l es

t co

mpr

is

entr

e 10

0 00

0 eu

ros

et d

eux

mil

lions

d’e

uros

, te

lles

que

déf

inie

s pa

r le

et l

e a

du 2

° de

l’

artic

le

L.

214-

36,

émis

es

par

des

soci

étés

ay

ant

leur

siè

ge d

ans

un E

tat

mem

bre

de l

a C

omm

unau

euro

péen

ne,

ou

dans

un

au

tre

Eta

t pa

rtie

à l

’acc

ord

sur

l’E

spac

e éc

onom

ique

eu

ropé

en

ayan

t co

nclu

av

ec

la

Fra

nce

une

conv

enti

on

fisc

ale

qui

cont

ient

un

e cl

ause

d’

assi

stan

ce

adm

inis

trat

ive

en

vue

de

lutt

er

cont

re l

a fr

aude

ou

l’év

asio

n fi

scal

e, q

ui s

ont

soum

ises

à l

’im

pôt

sur

les

soci

étés

dan

s le

s co

nditi

ons

de

droi

t co

mm

un

ou

en

sera

ient

pa

ssib

les

dans

le

s m

êmes

co

nditi

ons

si

l’ac

tivité

éta

it ex

ercé

e en

Fra

nce,

qui

com

pten

t m

oins

de

deux

mill

e sa

lari

és,

dont

le

capi

tal

n’es

t pa

s dé

tenu

maj

orita

irem

ent,

dire

ctem

ent

ou

indi

rect

emen

t, pa

r un

e ou

pl

usie

urs

pers

onne

s m

oral

es

ayan

t de

s li

ens

de

dépe

ndan

ce a

vec

une

autr

e pe

rson

ne m

oral

e au

Page 185: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

85 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

sens

du

II

I et

qu

i re

mpl

isse

nt

l’un

e de

s co

nditi

ons

suiv

ante

s ;

a)

Avo

ir

réal

isé,

au

co

urs

des

troi

s ex

erci

ces

préc

éden

ts,

des

dépe

nses

cum

ulée

s de

rec

herc

he v

isée

s au

x a

à f

du I

I de

l’a

rtic

le

244

quat

er B

du

code

gén

éral

des

im

pôts

, d’

un

mon

tant

au

m

oins

ég

al

au

tiers

du

ch

iffr

e d’

affa

ires

le

plus

éle

vé r

éali

sé a

u co

urs

de c

es

troi

s ex

erci

ces

;

b) O

u ju

stif

ier

de la

cré

atio

n de

pro

duit

s,

proc

édés

ou

te

chni

ques

do

nt

le

cara

ctèr

e in

nova

nt e

t le

s pe

rspe

ctiv

es d

e dé

velo

ppem

ent

écon

omiq

ue s

ont

reco

nnus

, ai

nsi

que

le b

esoi

n de

fi

nanc

emen

t co

rres

pond

ant.

Cet

te

appr

écia

tion

est

eff

ectu

ée p

our

une

péri

ode

de

troi

s an

s pa

r un

org

anis

me

char

gé d

e so

uten

ir

l’in

nova

tion

et d

ésig

né p

ar d

écre

t.

Les

di

spos

ition

s du

et

du

de

l’

artic

le L

. 214

-36

s’ap

pliq

uent

dan

s le

s m

êmes

co

nditi

ons

aux

fond

s co

mm

uns

de p

lace

men

t da

ns l

’inn

ovat

ion

sous

rés

erve

du

resp

ect

du I

bi

s du

pr

ésen

t ar

ticl

e et

du

qu

ota

d’in

vest

isse

men

t de

60 %

qui

leur

est

pro

pre.

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

I.

- L

e I

bis

de l'

artic

le L

. 214

-41

du c

ode

mon

étai

re e

t fin

anci

er e

st a

insi

réd

igé

:

Ibi

s.

- So

nt

égal

emen

t él

igib

les

au

quot

a d’

inve

stis

sem

ent

de 6

0 %

men

tion

né a

u I,

dan

s la

lim

ite d

e 20

% d

e l’

actif

du

fond

s, le

s ti

tres

men

tion

nés

au 3

de

l’ar

ticl

e L

. 21

4-36

, so

us r

éser

ve q

ue l

a so

ciét

é ém

ettr

ice

répo

nde

« I

bis.

So

nt

égal

emen

t él

igib

les

au

quot

a d'

inve

stis

sem

ent d

e 60

% m

enti

onné

au

I,

les

titre

s m

entio

nnés

au

3 de

l'a

rtic

le L

.214

-36,

da

ns la

lim

ite, p

our

les

titre

s qu

i son

t adm

is a

ux

négo

ciat

ions

su

r un

m

arch

é ré

glem

enté

, de

Page 186: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

86 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

aux

cond

ition

s m

entio

nnée

s au

I,

à l’

exce

ptio

n de

cel

le te

nant

à la

non

-cot

atio

n.

20 %

de

l'act

if d

u fo

nds,

sou

s ré

serv

e qu

e la

so

ciét

é ém

ettr

ice

répo

nde

aux

cond

ition

s pr

évue

s au

I,

à l'e

xcep

tion

de c

elle

ten

ant

à la

no

n-co

tatio

n. »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

38

……

……

……

……

……

……

……

……

……

5.

Le

prof

it

ou

la

pert

e ré

sult

ant

de

cess

ions

de

ti

tres

pa

r un

fon

ds

com

mun

de

pl

acem

ent

est

com

pris

da

ns

le

résu

ltat

de

l’

exer

cice

au

cour

s du

quel

les

par

ts d

u fo

nds

sont

céd

ées

par

l’en

trep

rise

. L

e pr

ofit

ou

la

pert

e es

t dé

term

iné

par

diff

éren

ce e

ntre

le

prix

de

ces

sion

et

la v

aleu

r de

s pa

rts

au b

ilan

de

l’en

trep

rise

.

Par

déro

gatio

n au

x di

spos

ition

s du

pr

emie

r al

inéa

, le

s so

mm

es c

orre

spon

dant

à l

a ré

part

ition

, pr

évue

au

9 de

l’a

rtic

le L

. 21

4-36

du

cod

e m

onét

aire

et

fina

ncie

r d’

une

frac

tion

des

acti

fs d

’un

fond

s co

mm

un d

e pl

acem

ent

à ri

sque

s qu

i re

mpl

it l

es c

ondi

tion

s pr

évue

s au

II

de l

’art

icle

163

qui

nqui

es B

, so

nt a

ffec

tées

en

prio

rité

au

re

mbo

urse

men

t de

s ap

port

s.

L’e

xcéd

ent

des

som

mes

part

ies

sur

le

mon

tant

des

app

orts

est

com

pris

dan

s le

rés

ulta

t im

posa

ble

de l

’exe

rcic

e au

cou

rs d

uque

l ce

t ex

céde

nt

appa

raît.

Il

es

t so

umis

au

gim

e fi

scal

de

s pl

us-v

alue

s à

long

te

rme

dans

la

pr

opor

tion

exis

tant

ent

re le

mon

tant

des

app

orts

ef

fect

ués

depu

is a

u m

oins

deu

x an

s à

la d

ate

de

la r

épar

titio

n et

le

mon

tant

tot

al d

es a

ppor

ts

II.

- D

ans

le

seco

nd

alin

éa

du

5 de

l'a

rtic

le 3

8 du

cod

e gé

néra

l de

s im

pôts

, ap

rès

les

mot

s :

« le

s co

nditi

ons

prév

ues

au I

I »,

son

t in

séré

s le

s m

ots

: « o

u au

III

bis

».

Page 187: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

87 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

effe

ctué

s à

cette

mêm

e da

te.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

150

-0 A

I.

- 1.

So

us

rése

rve

des

disp

osit

ions

pr

opre

s au

x bé

néfi

ces

indu

stri

els

et

com

mer

ciau

x, a

ux b

énéf

ices

non

com

mer

ciau

x et

aux

bén

éfic

es a

gric

oles

ain

si q

ue d

es a

rtic

les

150

UB

et

150

UC

, le

s ga

ins

nets

ret

irés

des

ce

ssio

ns à

titr

e on

éreu

x, e

ffec

tuée

s di

rect

emen

t ou

pa

r pe

rson

ne

inte

rpos

ée,

de

vale

urs

mob

ilièr

es,

de

droi

ts

soci

aux,

de

tit

res

men

tionn

és a

u 1°

de

l’ar

ticle

118

et

aux

6° e

t 7°

de

l’ar

ticle

120

, de

dro

its p

orta

nt s

ur c

es

vale

urs,

dr

oits

ou

tit

res

ou

de

titr

es

repr

ésen

tatif

s de

s m

êmes

va

leur

s,

droi

ts

ou

titre

s,

sont

so

umis

à

l’im

pôt

sur

le

reve

nu

lors

que

le m

onta

nt d

e ce

s ce

ssio

ns e

xcèd

e, p

ar

foye

r fi

scal

, 15

000

euro

s pa

r an

.

Tou

tefo

is,

en

cas

d’in

terv

enti

on

d’un

év

énem

ent

exce

ptio

nnel

da

ns

la

situ

atio

n pe

rson

nelle

, fa

mili

ale

ou

prof

essi

onne

lle

des

cont

ribu

able

s, l

e fr

anch

isse

men

t de

la

lim

ite

préc

itée

est

appr

écié

pa

r ré

fére

nce

à la

m

oyen

ne d

es c

essi

ons

de l

’ann

ée c

onsi

déré

e et

de

s de

ux a

nnée

s pr

écéd

ente

s. L

es é

véne

men

ts

exce

ptio

nnel

s do

iven

t not

amm

ent s

’ent

endr

e de

la

m

ise

à la

re

trai

te,

du

chôm

age,

de

la

pr

océd

ure

de s

auve

gard

e, d

u re

dres

sem

ent

ou

de

la

liqu

idat

ion

judi

ciai

res

ains

i qu

e de

l’

inva

lidité

ou

du d

écès

du

cont

ribu

able

ou

de

l’un

ou

l’

autr

e de

s ép

oux

soum

is

à un

e im

posi

tion

com

mun

e.

Page 188: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

88 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

2. L

e co

mpl

émen

t de

pri

x re

çu p

ar l

e cé

dant

en

exéc

utio

n de

la

clau

se d

u co

ntra

t de

ce

ssio

n de

va

leur

s m

obili

ères

ou

de

dr

oits

so

ciau

x pa

r la

quel

le l

e ce

ssio

nnai

re s

’eng

age

à ve

rser

au

dant

un

co

mpl

émen

t de

pr

ix

excl

usiv

emen

t dé

term

iné

en

fonc

tion

d’

une

inde

xatio

n en

rel

atio

n di

rect

e av

ec l

’act

ivité

de

la s

ocié

té d

ont

les

titre

s so

nt l

’obj

et d

u co

ntra

t, es

t im

posa

ble

au t

itre

de l

’ann

ée a

u co

urs

de

laqu

elle

il e

st r

eçu,

que

l que

soi

t le

mon

tant

des

ce

ssio

ns a

u co

urs

de c

ette

ann

ée.

3.

Lor

sque

le

s dr

oits

tenu

s di

rect

emen

t ou

in

dire

ctem

ent

par

le

céda

nt

avec

so

n co

njoi

nt,

leur

s as

cend

ants

et

le

urs

desc

enda

nts

dans

les

bén

éfic

es s

ocia

ux d

’une

so

ciét

é so

umis

e à

l’im

pôt

sur

les

soci

étés

et

ayan

t so

n si

ège

en

Fra

nce

ont

dépa

ssé

ense

mbl

e 25

% d

e ce

s bé

néfi

ces

à un

mom

ent

quel

conq

ue a

u co

urs

des

cinq

der

nièr

es a

nnée

s,

la p

lus-

valu

e ré

alis

ée l

ors

de l

a ce

ssio

n de

ces

dr

oits

, pe

ndan

t la

dur

ée d

e la

soc

iété

, à

l’un

e de

s pe

rson

nes

men

tion

nées

au

prés

ent

alin

éa,

est

exon

érée

si

tout

ou

part

ie d

e ce

s dr

oits

so

ciau

x n’

est

pas

reve

ndu

à un

tie

rs d

ans

un

déla

i de

cin

q an

s. A

déf

aut,

la p

lus-

valu

e es

t im

posé

e au

nom

du

prem

ier

céda

nt a

u tit

re d

e l’

anné

e de

la r

even

te d

es d

roits

au

tier

s.

4. L

es s

omm

es o

u va

leur

s at

trib

uées

en

cont

repa

rtie

de

tit

res

pour

le

sque

ls

l’op

tion

pour

l’i

mpu

tati

on d

es p

erte

s a

été

exer

cée

dans

le

s co

nditi

ons

du d

euxi

ème

alin

éa d

u 12

de

l’ar

ticle

150

-0 D

son

t im

posa

bles

au

titre

de

Page 189: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

89 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

l’an

née

au c

ours

de

laqu

elle

elle

s so

nt r

eçue

s,

quel

que

soi

t le

mon

tant

des

ces

sion

s ré

alis

ées

au

cour

s de

cet

te

anné

e,

sous

déd

ucti

on

du

mon

tant

re

pris

en

ap

plic

atio

n de

l’

arti

cle

163

octo

deci

es A

, à h

aute

ur d

e la

per

te im

puté

e ou

rep

orté

e.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

III.

-

Les

di

spos

itio

ns

du

I ne

s’

appl

ique

nt p

as :

1. A

ux c

essi

ons

et a

ux r

acha

ts d

e pa

rts

de

fond

s co

mm

uns

de

plac

emen

t à

risq

ues

men

tion

nées

à

l’ar

ticl

e 16

3 qu

inqu

ies

B,

réal

isés

par

les

por

teur

s de

par

ts,

rem

plis

sant

le

s co

nditi

ons

fixé

es a

ux I

et

II d

e l’

artic

le

préc

ité,

ap

rès

l’ex

pira

tion

de

la

riod

e m

enti

onné

e au

I

du

mêm

e ar

ticl

e.

Cet

te

disp

ositi

on n

’est

pas

app

licab

le s

i, à

la d

ate

de

la c

essi

on o

u du

rac

hat,

le f

onds

a c

essé

de

rem

plir

le

s co

nditi

ons

énum

érée

s au

II

de

l’

artic

le 1

63 q

uinq

uies

B ;

……

……

……

……

……

……

……

……

……

III.

-

Dan

s le

1

du

III

de

l'art

icle

15

0-0

A d

u m

ême

code

, ap

rès

les

réfé

renc

es :

«

aux

I et

II

», s

ont i

nsér

és le

s m

ots

: « o

u au

x I

et I

II b

is »

et,

aprè

s la

réf

éren

ce :

« au

II

», s

ont

insé

rés

les

mot

s : «

ou

au I

II b

is »

.

Art

icle

163

qui

nqui

es B

……

……

……

……

……

……

……

……

……

IV

. -

L'a

rtic

le 1

63 q

uinq

uies

B e

st a

insi

m

odif

ié :

III.

Les

som

mes

ou

vale

urs

qui

ont

été

exon

érée

s d’

impô

t su

r le

rev

enu

en v

ertu

du

I so

nt a

jout

ées

au r

even

u im

posa

ble

de l

’ann

ée

au c

ours

de

laqu

elle

le

fond

s ou

le

cont

ribu

able

ce

sse

de r

empl

ir l

es c

ondi

tion

s fi

xées

aux

I e

t II

.

1°)

Dan

s le

III

, ap

rès

les

mot

s :

« en

ve

rtu

du I

»,

sont

ins

érés

les

mot

s :

« ou

du

III

bis

» et

, apr

ès l

es m

ots

: «

les

cond

ition

s fi

xées

au

x I

et I

I »,

son

t aj

outé

s le

s m

ots

: «

ou a

ux I

et

III

bis

».

Page 190: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

90 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Tou

tefo

is,

l’ex

onér

atio

n es

t m

aint

enue

en

ca

s de

ce

ssio

n de

s ac

tion

s pa

r le

co

ntri

buab

le

lors

que

lui-

mêm

e ou

l’

un

des

épou

x so

umis

à u

ne i

mpo

siti

on c

omm

une

se

trou

ve d

ans

l’un

des

cas

sui

vant

s :

inva

lidité

co

rres

pond

ant

au c

lass

emen

t da

ns l

a de

uxiè

me

ou t

rois

ièm

e de

s ca

tégo

ries

pré

vues

à l

’art

icle

L

. 34

1-4

du c

ode

de l

a sé

curi

té s

ocia

le,

décè

s,

dépa

rt à

la r

etra

ite o

u lic

enci

emen

t.

) Il

est

insé

ré u

n II

I bi

s ai

nsi r

édig

é :

«

III

bis.

L'e

xoné

rati

on v

isée

au

I es

t ég

alem

ent

appl

icab

le a

ux f

onds

com

mun

s de

pl

acem

ent

à ri

sque

s qu

i re

spec

tent

tou

tes

les

cond

ition

s m

entio

nnée

s à

l'art

icle

L. 2

14-4

1 du

co

de m

onét

aire

et

fina

ncie

r. C

ette

exo

néra

tion

s'ap

pliq

ue

sous

serv

e qu

e le

s po

rteu

rs

de

part

s re

spec

tent

les

con

ditio

ns p

révu

es a

u I

et

aux

2° e

t 3°

du I

I du

pré

sent

art

icle

. »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

209

-0 A

1° P

our

la d

éter

min

atio

n de

leu

r ré

sult

at

impo

sabl

e, l

es e

ntre

pris

es q

ui d

étie

nnen

t de

s pa

rts

ou

actio

ns

d’or

gani

smes

de

pl

acem

ent

colle

ctif

en

va

leur

s m

obili

ères

fr

ança

is

[*O

PC

VM

*] o

u ét

rang

ers

éval

uent

ces

par

ts o

u ac

tion

s, à

la

clôt

ure

de c

haqu

e ex

erci

ce,

à le

ur

vale

ur li

quid

ativ

e.

L’é

cart

en

tre

la

vale

ur

liqu

idat

ive

à l’

ouve

rtur

e et

à la

clô

ture

de

l’ex

erci

ce c

onst

até

Page 191: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

91 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

lors

de

cette

éva

luat

ion

est

com

pris

dan

s le

sult

at i

mpo

sabl

e de

l’e

xerc

ice

conc

erné

. E

n ca

s d’

acqu

isit

ion

au c

ours

de

l’ex

erci

ce, l

’éca

rt

est

calc

ulé

à pa

rtir

de

la v

aleu

r liq

uida

tive

à la

da

te d

’acq

uisi

tion.

Il e

n es

t de

mêm

e lo

rsqu

e ce

s pa

rts

ou

actio

ns s

ont

déte

nues

par

une

per

sonn

e ou

un

orga

nism

e,

étab

li

hors

de

F

ranc

e,

dont

l’

entr

epri

se

détie

nt

dire

ctem

ent

ou

indi

rect

emen

t de

s ac

tions

, pa

rts

ou d

roits

, si

l’

acti

f de

cet

te p

erso

nne

ou d

e ce

t or

gani

sme

est

cons

titué

pri

ncip

alem

ent

de p

arts

ou

actio

ns

men

tion

nées

au

pr

emie

r al

inéa

, ou

si

so

n ac

tivit

é co

nsis

te d

e m

aniè

re p

répo

ndér

ante

en

la g

estio

n de

ces

mêm

es p

arts

ou

actio

ns p

our

son

prop

re

com

pte.

D

ans

ce

cas,

l’

écar

t im

posa

ble

est

celu

i re

ssor

tant

des

éva

luat

ions

de

s pa

rts

ou a

ctio

ns d

éten

ues

par

cett

e pe

rson

ne

ou

cet

orga

nism

e.

Cet

éc

art

est

rete

nu

au

pror

ata

des

actio

ns,

part

s ou

dro

its

déte

nus

par

l’en

trep

rise

im

posa

ble

dans

la

pe

rson

ne

ou

l’or

gani

sme

déte

nteu

r,

et

rega

rdé

com

me

affe

ctan

t la

va

leur

de

ce

s ac

tion

s,

part

s ou

dr

oits

.

Les

dis

posi

tions

des

pre

mie

r, d

euxi

ème

et t

rois

ièm

e al

inéa

s ne

son

t pa

s ap

plic

able

s au

x pa

rts

ou

actio

ns

d’or

gani

smes

de

pl

acem

ent

colle

ctif

en

va

leur

s m

obili

ères

fr

ança

is

et

étra

nger

s dé

tenu

es p

ar l

es e

ntre

pris

es e

xerç

ant

maj

orita

irem

ent

leur

act

ivité

dan

s le

sec

teur

de

l’as

sura

nce

sur

la v

ie o

u de

cap

italis

atio

n.

Page 192: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

92 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Les

dis

posi

tions

des

pre

mie

r, d

euxi

ème

et t

rois

ièm

e al

inéa

s ne

son

t pa

s ap

plic

able

s au

x pa

rts

ou

actio

ns

d’or

gani

smes

de

pl

acem

ent

coll

ecti

f en

va

leur

s m

obili

ères

fr

ança

is

ou

étab

lis

dans

un

Eta

t mem

bre

de la

Com

mun

auté

eu

ropé

enne

qui

rem

plis

sent

sim

ulta

ném

ent

les

cond

ition

s su

ivan

tes

:

a.-l

a va

leur

elle

de

l’

actif

es

t re

prés

enté

e de

faç

on c

onst

ante

pou

r 90

p.

100

au

moi

ns

par

des

actio

ns,

des

cert

ific

ats

d’in

vest

isse

men

t et

des

cer

tifi

cats

coo

péra

tifs

d’in

vest

isse

men

t ém

is p

ar d

es s

ocié

tés

ayan

t le

ur s

iège

dan

s la

Com

mun

auté

eur

opée

nne,

et

qui

sont

sou

mis

es à

l’i

mpô

t su

r le

s so

ciét

és

dans

les

con

diti

ons

de d

roit

com

mun

ou

qui

sont

so

umis

es

à un

im

pôt

com

para

ble.

L

a pr

opor

tion

de 9

0 p.

100

est

con

sidé

rée

com

me

satis

faite

si

, po

ur

chaq

ue

sem

estr

e ci

vil,

la

moy

enne

jo

urna

lière

de

la

va

leur

elle

de

s tit

res

men

tionn

és c

i-av

ant

est

au m

oins

éga

le à

90

p.

10

0 de

la

m

oyen

ne

jour

nali

ère

de

la

vale

ur r

éelle

de

l’en

sem

ble

des

actif

s. P

our

le

calc

ul d

e la

pro

port

ion

de 9

0 p.

100

, le

s tit

res

qui

font

l’o

bjet

d’u

n ré

mér

é ne

son

t pa

s pr

is e

n co

mpt

e au

num

érat

eur

du r

appo

rt ;

b. l

es t

itres

don

t la

val

eur

est

rete

nue

pour

le

calc

ul d

e la

pro

port

ion

men

tion

née

à l’

alin

éa

préc

éden

t so

nt

rém

unér

és

par

des

dist

ribu

tions

pré

levé

es s

ur l

es b

énéf

ices

. L

es

prod

uits

de

s tit

res

défi

nis

à la

ph

rase

pr

écéd

ente

son

t co

nstit

ués

dire

ctem

ent

par

ces

béné

fice

s di

stri

bués

et

pa

r le

s pl

us-v

alue

s ré

sult

ant d

e le

ur c

essi

on.

Page 193: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

93 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Pou

r le

s pa

rts

d’un

fon

ds c

omm

un d

e pl

acem

ent

à ri

sque

s qu

i re

mpl

it le

s co

nditi

ons

prév

ues

au I

I de

l’a

rtic

le 1

63 q

uinq

uies

B,

les

entr

epri

ses

peuv

ent

s’ab

sten

ir

de

cons

tate

r l’

écar

t m

enti

onné

au

de

uxiè

me

alin

éa

à co

ndit

ion

de s

’eng

ager

à l

es c

onse

rver

pen

dant

un

dél

ai d

’au

moi

ns c

inq

ans

à co

mpt

er d

e le

ur

date

d’

acqu

isiti

on.

L’e

ngag

emen

t es

t ré

puté

av

oir

été

pris

dès

lor

s qu

e ce

t éc

art

n’a

pas

été

soum

is

spon

tané

men

t à

l’im

pôt.

En

cas

de

rupt

ure

de l

’eng

agem

ent,

l’en

trep

rise

acq

uitte

sp

onta

ném

ent

une

taxe

do

nt

le

mon

tant

es

t ca

lcul

é en

app

liqua

nt à

l’i

mpô

t qu

i au

rait

été

vers

é en

ap

plic

atio

n du

deu

xièm

e al

inéa

un

ta

ux d

e 0,

75 p

. 10

0 pa

r m

ois

déco

mpt

é du

pr

emie

r jo

ur d

u m

ois

suiv

ant

celu

i au

cou

rs

duqu

el

l’im

pôt

deva

it êt

re

acqu

itté

jusq

u’au

de

rnie

r jo

ur d

u m

ois

du p

aiem

ent.

Cet

te t

axe

est a

cqui

ttée

dans

les

troi

s m

ois

de la

clô

ture

de

l’ex

erci

ce.

Elle

es

t liq

uidé

e,

décl

arée

et

re

couv

rée

com

me

en m

atiè

re d

e ta

xe s

ur l

e ch

iffr

e d’

affa

ires

et s

ous

les

mêm

es g

aran

ties

et

sanc

tions

. L

a ta

xe n

’est

pas

déd

uctib

le p

our

la

déte

rmin

atio

n du

rés

ulta

t im

posa

ble.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

.

V.

- D

ans

le d

erni

er a

liné

a du

de

l'art

icle

20

9-0

A

du

mêm

e co

de,

aprè

s le

s m

ots

: «

les

cond

ition

s pr

évue

s au

II

», s

ont

insé

rés

les

mot

s : «

ou

au I

II b

is »

.

Art

icle

219

I. P

our

le c

alcu

l de

l’i

mpô

t, le

bén

éfic

e im

posa

ble

est

arro

ndi

à l’

euro

le

plus

pro

che.

L

a fr

actio

n d’

euro

éga

le à

0,5

0 es

t co

mpt

ée

pour

1.

Page 194: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

94 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

taux

nor

mal

de

l’im

pôt

est

fixé

à

33,1

/3 %

.

Tou

tefo

is :

a te

r.

Le

régi

me

des

plus

-val

ues

et

moi

ns-v

alue

s à

long

ter

me

cess

e de

s’a

ppliq

uer

au r

ésul

tat d

e la

ces

sion

de

titre

s du

por

tefe

uille

alis

ée

au

cour

s d’

un

exer

cice

ou

vert

à

com

pter

du

1er

janv

ier

1994

à l

’exc

lusi

on d

es

part

s ou

ac

tion

s de

so

ciét

és

revê

tant

le

ca

ract

ère

de t

itres

de

part

icip

atio

n et

des

par

ts

de f

onds

com

mun

de

plac

emen

t à r

isqu

es o

u de

so

ciét

é de

cap

ital

risq

ue q

ui r

empl

isse

nt l

es

cond

ition

s pr

évue

s au

II

de

l’

artic

le

163

quin

quie

s B

ou

aux

arti

cles

1er

mod

ifié

ou

1er-

1 de

la

loi

n° 8

5-69

5 du

11

juill

et 1

985

port

ant

dive

rses

di

spos

itio

ns

d’or

dre

écon

omiq

ue e

t fi

nanc

ier

et q

ui s

ont

déte

nues

pa

r l’

entr

epri

se d

epui

s au

moi

ns c

inq

ans.

VI.

- D

ans

le p

rem

ier

alin

éa d

u a

ter

du I

de

l'a

rtic

le 2

19 d

u m

ême

code

, apr

ès l

es m

ots

: «

les

cond

ition

s pr

évue

s au

II

», s

ont i

nsér

és le

s m

ots

: « o

u au

III

bis

».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

....

Art

icle

242

qui

nqui

es

I. -

La

soci

été

de g

esti

on d

’un

fond

s co

mm

un

de

plac

emen

t à

risq

ues

dont

le

glem

ent

prév

oit

que

les

port

eurs

de

pa

rts

pour

ront

néfi

cier

de

s av

anta

ges

fisc

aux

prév

us a

ux a

rtic

les

163

quin

quie

s B

, 15

0-0

A,

209-

0 A

et 2

19 e

st te

nue

de s

ousc

rire

et d

e fa

ire

parv

enir

au

serv

ice

des

impô

ts a

uprè

s du

quel

el

le

sous

crit

sa

décl

arat

ion

de

résu

ltats

un

e dé

clar

atio

n an

nuel

le

déta

illé

e pe

rmet

tant

d’

appr

écie

r, à

la

fin

de c

haqu

e se

mes

tre

de

Page 195: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

95 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

l’ex

erci

ce,

le q

uota

d’i

nves

tisse

men

t pr

évu

au

1° d

u II

de

l’ar

ticle

163

qui

nqui

es B

et l

a lim

ite

prév

ue a

u 3

de l

’art

icle

L.

214-

36 d

u co

de

mon

étai

re e

t fin

anci

er.

VII

. -

Le

I de

l'a

rtic

le 2

42 q

uinq

uies

du

mêm

e co

de e

st c

ompl

été

par

les

mot

s :

« ou

le

quot

a d'

inve

stis

sem

ent

et l

a lim

ite p

révu

s au

x I

et I

bis

de

l'art

icle

L. 2

14-4

1 du

cod

e m

onét

aire

et

fin

anci

er »

.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

160

0-0

J

I.

Sont

ég

alem

ent

assu

jetti

s à

la

cont

ribu

tion

m

enti

onné

e à

l’ar

ticl

e 16

00-0

I

selo

n le

s m

odal

ités

prév

ues

à ce

t art

icle

, pou

r la

pa

rtie

acq

uise

à c

ompt

er d

u 1e

r fé

vrie

r 19

96 e

t, le

ca

s éc

héan

t, co

nsta

tée

à co

mpt

er

du

1er

févr

ier

1996

en

ce q

ui c

once

rne

les

plac

emen

ts

visé

s du

3 a

u 9

: …

……

……

……

...…

……

……

……

……

……

.

8.

Les

part

ition

s de

so

mm

es

ou

vale

urs

effe

ctué

es p

ar u

n fo

nds

com

mun

de

plac

emen

t à r

isqu

es d

ans

les

cond

itio

ns p

révu

es

aux

I et

II

de l

’art

icle

163

qui

nqui

es B

, le

s di

stri

butio

ns

effe

ctué

es

par

les

soci

étés

de

ca

pita

l-ri

sque

dan

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

aux

deux

ièm

e à

cinq

uièm

e al

inéa

s du

I

et

aux

deux

ièm

e à

sixi

ème

alin

éas

du I

I de

l’a

rtic

le

163

quin

quie

s C

et

celle

s ef

fect

uées

par

les

so

ciét

és

unip

erso

nnel

les

d’in

vest

isse

men

t à

risq

ue d

ans

les

cond

ition

s pr

évue

s à

l’ar

ticle

16

3 qu

inqu

ies

C b

is,

lors

de

leur

ver

sem

ent,

ains

i qu

e le

s ga

ins

nets

men

tionn

és a

ux 1

et

1 bi

s du

III

de

l’ar

ticle

150

-0 A

;

VII

I.

- D

ans

le

8 du

I

de

l'art

icle

16

00-0

J d

u m

ême

code

, ap

rès

les

mot

s :

« le

s co

nditi

ons

prév

ues

aux

I et

II

», s

ont i

nsér

és le

s m

ots

: « o

u au

x I

et I

II b

is »

.

Page 196: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

96 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale

Art

icle

L. 1

36-7

I.

- L

es

prod

uits

de

pl

acem

ents

su

r le

sque

ls

est

opér

é le

pr

élèv

emen

t pr

évu

à l’

arti

cle

125

A d

u co

de g

énér

al d

es i

mpô

ts s

ont

assu

jetti

s à

une

cont

ribu

tion

à l’

exce

ptio

n de

ce

ux a

yant

déj

à su

ppor

té la

con

trib

utio

n au

titr

e de

s 3°

et

4° d

u II

et

sauf

s’i

ls s

ont

vers

és a

ux

pers

onne

s vi

sées

au

III

du m

ême

arti

cle.

Les

pl

us-v

alue

s m

enti

onné

es

aux

arti

cles

150

U à

150

UC

du

code

gén

éral

des

im

pôts

so

nt

égal

emen

t as

suje

tties

à

cette

co

ntri

butio

n.

II.

- So

nt

égal

emen

t as

suje

ttis

à la

co

ntri

butio

n se

lon

les

mod

alité

s pr

évue

s au

pr

emie

r al

inéa

du

I,

po

ur

la

part

ac

quis

e à

com

pter

du

1er

janv

ier

1997

et,

le c

as é

chéa

nt,

cons

taté

e à

com

pter

de

cette

mêm

e da

te e

n ce

qu

i con

cern

e le

s pl

acem

ents

vis

és d

u 3°

au

9° ;

……

……

……

……

……

……

……

……

……

.

Les

part

ition

s de

so

mm

es

ou

vale

urs

effe

ctué

es p

ar u

n fo

nds

com

mun

de

plac

emen

t à r

isqu

es d

ans

les

cond

itio

ns p

révu

es

aux

I et

II

de l

’art

icle

163

qui

nqui

es B

du

code

néra

l de

s im

pôts

, le

s di

stri

butio

ns e

ffec

tuée

s pa

r le

s so

ciét

és

de

capi

tal-

risq

ue

dans

le

s co

ndit

ions

pré

vues

aux

deu

xièm

e à

cinq

uièm

e al

inéa

s du

I e

t au

x de

uxiè

me

à si

xièm

e al

inéa

s du

II

de l

’art

icle

163

qui

nqui

es C

du

mêm

e

IX.

- D

ans

le

du

II

de

l'art

icle

L

. 136

-7 d

u co

de d

e la

séc

urit

é so

cial

e, a

près

le

s m

ots

: «

cond

ition

s pr

évue

s au

x I

et I

I »,

so

nt in

séré

s le

s m

ots

: « o

u au

x I

et I

II b

is »

.

Page 197: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

97 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

code

et

ce

lles

ef

fect

uées

pa

r le

s so

ciét

és

unip

erso

nnel

les

d’in

vest

isse

men

t à

risq

ue d

ans

les

cond

ition

s pr

évue

s à

l’ar

ticle

163

qui

nqui

esC

bis

du

mêm

e co

de,

lors

de

leur

ver

sem

ent,

ains

i qu

e le

s ga

ins

nets

men

tion

nés

aux

1 et

1

bis

du I

II d

e l’

arti

cle

150-

0 A

du

mêm

e co

de ;

……

……

……

……

……

……

……

……

……

X

. -

Les

dis

posi

tions

du

prés

ent

artic

le

s'ap

pliq

uent

à c

ompt

er d

u 1e

r ja

nvie

r 20

07 a

ux

fond

s co

mm

uns

de p

lace

men

t da

ns l

'inno

vatio

n ag

réés

par

l'A

utor

ité

des

mar

chés

fin

anci

ers.

X

I. -

La

pert

e de

rec

ette

s ré

sult

ant

pour

l'E

tat

des

I à

X c

i-de

ssus

est

com

pens

ée à

due

co

ncur

renc

e pa

r la

cr

éatio

n d'

une

taxe

ad

ditio

nnel

le a

ux d

roits

pré

vus

aux

artic

les

575

et 5

75 A

du

code

gén

éral

des

impô

ts.

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

38

Art

icle

add

ition

nel a

près

l’ar

ticle

40

……

……

……

……

……

……

……

……

……

I. -

Le

5 de

l'a

rtic

le 3

8 du

cod

e gé

néra

l de

s im

pôts

est

ain

si m

odif

ié :

5.

Le

prof

it

ou

la

pert

e ré

sult

ant

de

cess

ions

de

ti

tres

pa

r un

fon

ds

com

mun

de

pl

acem

ent

est

com

pris

da

ns

le

résu

ltat

de

l’

exer

cice

au

cour

s du

quel

les

par

ts d

u fo

nds

sont

céd

ées

par

l’en

trep

rise

. L

e pr

ofit

ou

la

pert

e es

t dé

term

iné

par

diff

éren

ce e

ntre

le

prix

de

ces

sion

et

la v

aleu

r de

s pa

rts

au b

ilan

de

l’en

trep

rise

.

1° L

es

deux

al

inéa

s de

vien

nent

re

spec

tivem

ent u

n 1°

et u

n 2°

;

Page 198: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

98 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

2° e

st a

insi

mod

ifié

:

Par

déro

gatio

n au

x di

spos

ition

s du

pr

emie

r al

inéa

, le

s so

mm

es c

orre

spon

dant

à l

a ré

part

ition

, pr

évue

au

9 de

l’a

rtic

le L

. 21

4-36

du

cod

e m

onét

aire

et

fina

ncie

r d’

une

frac

tion

des

acti

fs d

’un

fond

s co

mm

un d

e pl

acem

ent

à ri

sque

s qu

i re

mpl

it l

es c

ondi

tion

s pr

évue

s au

II

de l

’art

icle

163

qui

nqui

es B

, so

nt a

ffec

tées

en

prio

rité

au

re

mbo

urse

men

t de

s ap

port

s.

L’e

xcéd

ent

des

som

mes

part

ies

sur

le

mon

tant

des

app

orts

est

com

pris

dan

s le

rés

ulta

t im

posa

ble

de l

’exe

rcic

e au

cou

rs d

uque

l ce

t ex

céde

nt

appa

raît.

Il

es

t so

umis

au

gim

e fi

scal

de

s pl

us-v

alue

s à

long

te

rme

dans

la

pr

opor

tion

exis

tant

ent

re le

mon

tant

des

app

orts

ef

fect

ués

depu

is a

u m

oins

deu

x an

s à

la d

ate

de

la r

épar

titio

n et

le

mon

tant

tot

al d

es a

ppor

ts

effe

ctué

s à

cette

mêm

e da

te.

a) D

ans

la

prem

ière

ph

rase

, la

fére

nce

: «

du p

rem

ier

alin

éa »

est

rem

plac

ée

par

la r

éfér

ence

: «

du 1

° »

b)

Il e

st a

jout

é un

ali

néa

ains

i réd

igé

:

«

Les

di

spos

ition

s du

pr

emie

r al

inéa

s'

appl

ique

nt é

gale

men

t aux

som

mes

reç

ues

d'un

fo

nds

com

mun

de

plac

emen

t à

risq

ues

par

un

fond

s co

mm

un

de

plac

emen

t à

risq

ues

qui

rem

plis

sent

, ch

acun

en

ce q

ui l

e co

ncer

ne,

les

cond

ition

s pr

évue

s au

II

de

l'art

icle

163

qui

nqui

es B

, co

rres

pond

ant

aux

répa

rtiti

ons

d'un

e fr

actio

n de

ses

act

ifs

prév

ues

au 9

de

l'art

icle

L. 2

14-3

6 du

cod

e m

onét

aire

et

fina

ncie

r. »

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Page 199: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 1

99 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

39

terd

ecie

s

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II. -

Le

5 de

l'a

rtic

le

39 te

rdec

ies

du

mêm

e co

de e

st a

insi

réd

igé

:

5. L

es d

istr

ibut

ions

par

les

soc

iété

s de

ca

pita

l-ri

sque

qu

i fo

nctio

nnen

t da

ns

les

cond

ition

s de

l’a

rtic

le 1

er-1

de

la l

oi n

° 85

-695

du

11

ju

illet

19

85

préc

itée

sont

so

umis

es,

lors

que

l’ac

tionn

aire

es

t un

e en

trep

rise

, au

gim

e fi

scal

des

plu

s-va

lues

à l

ong

term

e lo

rs

de l

a ce

ssio

n d’

actio

ns s

i la

dis

trib

utio

n es

t pr

élev

ée s

ur d

es p

lus-

valu

es n

ette

s ré

alis

ées

au

cour

s de

s ex

erci

ces

clos

à

com

pter

du

31

déc

embr

e 20

01 p

rove

nant

de

titr

es, c

otés

ou

non

coté

s, d

éten

us d

epui

s au

moi

ns d

eux

ans

et

de l

a na

ture

de

ceux

qui

son

t re

tenu

s po

ur l

a pr

opor

tion

de

50

%

m

enti

onné

e au

m

ême

artic

le 1

er-1

.

« 5.

Les

dis

trib

utio

ns p

ar l

es s

ocié

tés

de

capi

tal-

risq

ue

qui

fonc

tionn

ent

dans

le

s co

nditi

ons

de l

'art

icle

1er

-1

de l

a lo

i n°

85-

695

du

11 ju

illet

19

85

préc

itée

sont

so

umis

es,

lors

que

l'act

ionn

aire

es

t un

e en

trep

rise

, au

gim

e fi

scal

des

plu

s-va

lues

à l

ong

term

e si

la

dist

ribu

tion

est p

réle

vée

sur

:

« a.

des

plu

s-va

lues

net

tes

réal

isée

s au

co

urs

des

exer

cice

s cl

os

à co

mpt

er

du 3

1 dé

cem

bre

2001

pr

oven

ant

de

titre

s in

scri

ts à

l'a

ctif

im

mob

ilisé

dep

uis

au m

oins

de

ux a

ns ;

« b.

des

so

mm

es

reçu

es

au

cour

s de

l'e

xerc

ice

préc

éden

t d'

un

fond

s co

mm

un

de

plac

emen

t à

risq

ues

qui

rem

plit

les

cond

ition

s pr

évue

s au

II

de

l'art

icle

16

3 qu

inqu

ies

B,

corr

espo

ndan

t au

x ré

part

ition

s pa

r ce

fo

nds,

d'

une

frac

tion

de s

es a

ctif

s, p

révu

es a

u 9

de

l'art

icle

L. 2

14-3

6 du

co

de

mon

étai

re

et

fina

ncie

r,

affé

rent

es

aux

cess

ions

de

tit

res

déte

nus

depu

is a

u m

oins

deu

x an

s. »

Art

icle

219

I. P

our

le c

alcu

l de

l’i

mpô

t, le

bén

éfic

e im

posa

ble

est

arro

ndi

à l’

euro

le

plus

pro

che.

L

a fr

actio

n d’

euro

éga

le à

0,5

0 es

t co

mpt

ée

pour

1.

Page 200: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

00 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

taux

nor

mal

de

l’im

pôt

est

fixé

à

33,1

/3 %

.

Tou

tefo

is :

……

……

……

……

……

……

……

……

……

.

II

I. -

La

prem

ière

ph

rase

du

pr

emie

r al

inéa

du

1 du

a s

exie

s du

I d

e l'a

rtic

le 2

19 d

u m

ême

code

est

ain

si m

odif

iée

:

ase

xies

. 1.

Pou

r le

s ex

erci

ces

ouve

rts

à co

mpt

er

du

1er

janv

ier

2006

, le

s so

mm

es

répa

rtie

s pa

r un

fon

ds c

omm

un d

e pl

acem

ent

à ri

sque

s et

le

s di

stri

butio

ns

de

soci

étés

de

ca

pita

l-ri

sque

so

umis

es

au

régi

me

fisc

al

des

plus

-val

ues

à lo

ng

term

e en

ap

plic

atio

n du

de

uxiè

me

alin

éa d

u 5

de l

’art

icle

38

ou d

u 5

de

l’ar

ticle

39

terd

ecie

s so

nt s

oum

ises

à l’

impô

t au

taux

de

8 %

pou

r la

fra

ctio

n de

s so

mm

es o

u di

stri

buti

ons

affé

rent

es a

ux c

essi

ons

d’ac

tion

s ou

de

part

s de

soc

iété

s dé

tenu

es d

irec

tem

ent

depu

is d

eux

ans

au m

oins

et

si l

e fo

nds

ou l

a so

ciét

é a

déte

nu d

irec

tem

ent

au m

oins

5 %

du

capi

tal d

e la

soc

iété

ém

ettr

ice

pend

ant d

eux

ans

au m

oins

. L

e ta

ux d

e 8

% e

st f

ixé

à 0

% p

our

les

exer

cice

s ou

vert

s à

com

pter

du

1er

janv

ier

2007

.

1° A

près

les

mot

s :

« pa

rts

de s

ocié

tés

» so

nt

insé

rés

les

mot

s :

« , à

l'e

xcep

tion

des

titre

s de

s so

ciét

és à

pré

pond

éran

ce i

mm

obili

ère

men

tion

nées

au

a qu

inqu

ies

, »

2° L

a ré

fére

nce

: « d

u de

uxiè

me

alin

éa »

es

t re

mpl

acée

par

la

réfé

renc

e :

« du

» et

le

mot

: «

dire

ctem

ent »

es

t, pa

r de

ux

fois

, su

ppri

mé.

Pour

l’

appr

écia

tion

du

seui

l de

5

%

prév

u au

pre

mie

r al

inéa

, son

t éga

lem

ent p

ris

en

com

pte

les

titre

s dé

tenu

s pa

r d’

autr

es f

onds

co

mm

uns

de p

lace

men

t à r

isqu

es o

u so

ciét

és d

e ca

pita

l-ri

sque

qui

ont

agi

de

conc

ert

avec

le

fond

s ou

la

soci

été

conc

erné

dan

s le

cad

re d

’un

cont

rat c

oncl

u en

vue

d’a

cqué

rir

ces

titr

es.

Page 201: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

01 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Lor

sque

les

act

ions

ou

part

s cé

dées

ont

ét

é re

çues

dan

s le

cad

re d

’un

écha

nge,

d’u

ne

conv

ersi

on o

u d’

un r

embo

urse

men

t d’

un t

itre

donn

ant

accè

s au

cap

ital

de l

a so

ciét

é, l

e dé

lai

de

deux

an

s de

tent

ion

des

acti

ons

est

déco

mpt

é à

part

ir

de

l’ac

quis

itio

n du

tit

re

donn

ant a

ccès

au

capi

tal d

e la

soc

iété

. …

……

……

……

……

……

.……

……

……

…..

Art

icle

242

qui

nqui

es

IV

. -

Le

I et

le

II

de

l'a

rtic

le

242

quin

quie

s du

m

ême

code

so

nt

ains

i ré

digé

s :

I. -

La

soci

été

de g

esti

on d

’un

fond

s co

mm

un

de

plac

emen

t à

risq

ues

dont

le

glem

ent

prév

oit

que

les

port

eurs

de

pa

rts

pour

ront

néfi

cier

de

s av

anta

ges

fisc

aux

prév

us a

ux a

rtic

les

163

quin

quie

s B

, 15

0-0

A,

209-

0 A

et 2

19 e

st te

nue

de s

ousc

rire

et d

e fa

ire

parv

enir

au

serv

ice

des

impô

ts a

uprè

s du

quel

el

le

sous

crit

sa

décl

arat

ion

de

résu

ltats

un

e dé

clar

atio

n an

nuel

le

déta

illé

e pe

rmet

tant

d’

appr

écie

r, à

la

fin

de c

haqu

e se

mes

tre

de

l’ex

erci

ce,

le q

uota

d’i

nves

tisse

men

t pr

évu

au

1° d

u II

de

l’ar

ticle

163

qui

nqui

es B

et l

a lim

ite

prév

ue a

u 3

de l

’art

icle

L.

214-

36 d

u co

de

mon

étai

re e

t fin

anci

er.

« I.

La

soci

été

de

gest

ion

d'un

fo

nds

com

mun

de

pl

acem

ent

à ri

sque

s do

nt

le

règl

emen

t pr

évoi

t qu

e le

s po

rteu

rs

de

part

s po

urro

nt

béné

fici

er

des

avan

tage

s fi

scau

x pr

évus

au

du 5

de

l'a

rtic

le 3

8 et

au

x ar

ticle

s 16

3 qu

inqu

ies

B,

150-

0 A

, 20

9-0

A

et 2

19 e

st te

nue

de s

ousc

rire

et d

e fa

ire

parv

enir

au

se

rvic

e de

s im

pôts

au

près

du

quel

el

le

sous

crit

sa

décl

arat

ion

de

résu

ltats

un

e dé

clar

atio

n an

nuel

le

déta

illée

pe

rmet

tant

d'

appr

écie

r :

«

1° à

la

fi

n de

ch

aque

se

mes

tre

de

l'exe

rcic

e,

le

quot

a d'

inve

stis

sem

ent

prév

u au

du I

I de

l'a

rtic

le 1

63 q

uinq

uies

B

et

la

limite

pr

évue

au

3

de

l'art

icle

L. 2

14-3

6 du

Page 202: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

02 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

code

mon

étai

re e

t fin

anci

er ;

«

2° p

our

chaq

ue

répa

rtiti

on,

les

cond

ition

s d'

appl

icat

ion

des

disp

ositi

ons

prév

ues

au 2

° du

5 d

e l'a

rtic

le 3

8 et

au

a se

xies

du I

de

l'art

icle

219

.

II.

- L

es

soci

étés

de

ca

pita

l-ri

sque

jo

igne

nt à

leu

r dé

clar

atio

n de

rés

ulta

ts u

n ét

at

perm

etta

nt

d’ap

préc

ier,

à

la

fin

de

chaq

ue

sem

estr

e de

l’

exer

cice

, le

qu

ota

d’in

vest

isse

men

t et

la

li

mit

e pr

évus

re

spec

tivem

ent

au

troi

sièm

e al

inéa

et

au

qu

atri

ème

alin

éa d

u 1°

de

l’ar

ticl

e 1e

r-1

de l

a lo

i n°

85

-695

du

11

ju

illet

19

85

port

ant

dive

rses

di

spos

itio

ns

d’or

dre

écon

omiq

ue

et

fina

ncie

r.

« II

. Les

so

ciét

és

de

capi

tal-

risq

ue

joig

nent

à le

ur d

écla

rati

on d

e ré

sult

ats

un é

tat :

«

1° p

erm

etta

nt d

'app

réci

er à

la

fin

de

chaq

ue

sem

estr

e de

l'e

xerc

ice,

le

qu

ota

d'in

vest

isse

men

t et

la

li

mit

e pr

évus

re

spec

tivem

ent

au

troi

sièm

e al

inéa

et

au

qu

atri

ème

alin

éa d

u 1°

de

l'art

icle

1er

-1

de l

a lo

i n°

85-

695

du

11 ju

illet

19

85

port

ant

dive

rses

di

spos

itio

ns

d'or

dre

écon

omiq

ue

et

fina

ncie

r ;

«

2° p

our

chaq

ue

dist

ribu

tion,

le

s co

nditi

ons

d'ap

plic

atio

n de

s di

spos

ition

s pr

évue

s au

5

de

l'art

icle

39

terd

ecie

s et

au

a

sexi

es d

u I

de l'

arti

cle

219.

»

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Page 203: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

03 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

176

3 C

Lor

sque

l’

adm

inis

trat

ion

étab

lit

qu’u

n fo

nds

com

mun

de

plac

emen

t à

risq

ues

dont

le

règl

emen

t pr

évoi

t qu

e le

s po

rteu

rs

de

part

s po

urro

nt

béné

fici

er

des

avan

tage

s fi

scau

x pr

évus

aux

art

icle

s 16

3 qu

inqu

ies

B,

150-

0 A

, 20

9-0

A e

t 21

9 n’

a pa

s re

spec

té s

on q

uota

d’

inve

stis

sem

ent

prév

u au

du I

I de

l’a

rtic

le

163

quin

quie

s B

, la

soci

été

de g

estio

n du

fon

ds

est

rede

vabl

e d’

une

amen

de é

gale

à 2

0 %

du

mon

tant

des

inv

esti

ssem

ents

qui

per

met

trai

ent

d’at

tein

dre

un q

uota

d’i

nves

tisse

men

t de

50

%.

Le

mon

tant

de

cette

am

ende

est

tout

efoi

s lim

ité

à la

moi

tié

du m

onta

nt d

es s

omm

es q

ui l

ui s

ont

dues

par

le

fond

s au

tit

re d

es f

rais

de

gest

ion

pour

l’ex

erci

ce c

once

rné.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

V. -

Dan

s le

pr

emie

r al

inéa

de

l'a

rtic

le 1

763

C d

u m

ême

code

, apr

ès l

es m

ots

: «

avan

tage

s fi

scau

x pr

évus

» s

ont

insé

rés

les

mot

s : «

au

2° d

u 5

de l'

artic

le 3

8 et

».

V

I. -

Les

dis

posi

tions

du

prés

ent

artic

le

s'ap

pliq

uent

à c

ompt

er d

u 1e

r ja

nvie

r 20

07.

V

II.

- L

es p

erte

s de

rec

ette

s po

ur l

'Eta

t ré

sulta

nt d

es d

ispo

sitio

ns d

es I

à V

I ci

-des

sus

sont

co

mpe

nsée

s à

due

conc

urre

nce

par

la

créa

tion

d'

une

taxe

ad

diti

onne

lle

aux

droi

ts

visé

s au

x ar

ticle

s 57

5 et

575

A d

u co

de g

énér

al

des

impô

ts.

Art

icle

40

bis

Art

icle

40

bis

Apr

ès l

’art

icle

L. 5

41-1

0-2

du c

ode

de

l’en

viro

nnem

ent,

il es

t in

séré

un

ar

ticle

L

. 541

-10-

3 ai

nsi r

édig

é :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Page 204: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

04 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« A

rt. L

.541

-10-

3 –

À

com

pter

du

1er

janv

ier

2007

, tou

tes

les

pers

onne

s ph

ysiq

ues

ou m

oral

es q

ui m

ette

nt s

ur le

mar

ché

natio

nal à

tit

re

prof

essi

onne

l de

s pr

odui

ts

text

iles

d’ha

bille

men

t, de

s ch

auss

ures

ou

du l

inge

de

mai

son

neuf

s de

stin

és a

ux m

énag

es s

ont

tenu

es

de c

ontr

ibue

r ou

de

pour

voir

au

recy

clag

e et

au

trai

tem

ent d

es d

éche

ts is

sus

de c

es p

rodu

its.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

« L

es

pers

onne

s vi

sées

à

l’al

inéa

pr

écéd

ent a

ccom

plis

sent

cet

te o

blig

atio

n :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

« -

soit

en

cont

ribu

ant

fina

nciè

rem

ent

à un

org

anis

me

agré

é pa

r ar

rêté

des

min

istr

es

char

gés

de l’

écol

ogie

et d

e l’

indu

stri

e qu

i pas

se

conv

entio

n av

ec

les

opér

ateu

rs d

e tr

i et

le

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es o

u le

urs

grou

pem

ents

en

cha

rge

de l

’éli

min

atio

n de

s dé

chet

s et

leu

r ve

rse

un s

outi

en f

inan

cier

pou

r le

s op

érat

ions

de

rec

ycla

ge e

t de

tra

item

ent

des

déch

ets

visé

s au

pre

mie

r al

inéa

qu’

ils a

ssur

ent,

« -

soit

en

cont

ribu

ant

fina

nciè

rem

ent

à un

or

gani

sme

agré

é pa

r ar

rêté

co

njoi

nt

des

min

istr

es c

harg

és d

e l’

écol

ogie

et

de l

’ind

ustr

ie

qui

pass

e co

nven

tion

ave

c le

s op

érat

eurs

de

tri

et

les

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

ou

le

urs

grou

pem

ents

en

ch

arge

de

l’

élim

inat

ion

des

déch

ets

et l

eur

vers

e un

sou

tien

fina

ncie

r po

ur

les

opér

atio

ns d

e re

cycl

age

et d

e tr

aite

men

t de

s dé

chet

s vi

sés

au p

rem

ier

alin

éa q

u’ils

ass

uren

t,

« -

soit

en

met

tant

en

pl

ace,

da

ns

le

resp

ect

d’un

cah

ier

des

char

ges,

un

syst

ème

indi

vidu

el d

e re

cycl

age

et d

e tr

aite

men

t de

s dé

chet

s vi

sés

au p

rem

ier

alin

éa a

ppro

uvé

par

arrê

tés

des

min

istr

es c

harg

és d

e l’

écol

ogie

et d

e l’

indu

stri

e.

« -

soit

en

met

tant

en

pl

ace,

da

ns

le

resp

ect

d’un

cah

ier

des

char

ges,

un

syst

ème

indi

vidu

el d

e re

cycl

age

et d

e tr

aite

men

t de

s dé

chet

s vi

sés

au p

rem

ier

alin

éa a

ppro

uvé

par

arrê

conj

oint

de

s m

inis

tres

ch

argé

s de

l’

écol

ogie

et d

e l’

indu

stri

e.

« L

es m

odal

ités

d’ap

plic

atio

n du

pré

sent

ar

ticl

e,

nota

mm

ent

le

mod

e de

ca

lcul

de

la

co

ntri

butio

n, le

s co

nditi

ons

dans

lesq

uelle

s so

nt

favo

risé

es l’

inse

rtio

n de

s pe

rson

nes

renc

ontr

ant

des

diff

icul

tés

au r

egar

d de

l’e

mpl

oi a

insi

que

le

s sa

nctio

ns

en

cas

de

non

resp

ect

de

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Page 205: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

05 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

l’ob

ligat

ion

visé

e au

pre

mie

r al

inéa

son

t fi

xés

par

décr

et e

n C

onse

il d’

Éta

t. »

Cod

e gé

néra

l des

col

lect

ivité

s te

rrito

rial

es

Art

icle

L. 1

615-

7

Les

imm

obil

isat

ions

céd

ées

à un

tier

s ne

fi

gura

nt

pas

au

nom

bre

des

coll

ecti

vité

s ou

ét

ablis

sem

ents

néfi

ciai

res

du

Fon

ds

de

com

pens

atio

n po

ur l

a ta

xe s

ur l

a va

leur

ajo

utée

ne

don

nent

pas

lieu

à a

ttrib

utio

n du

fon

ds.

Les

im

mob

ilisa

tions

con

fiée

s dè

s le

ur

réal

isat

ion

ou

leur

ac

quis

ition

à

un

tiers

ne

fi

gura

nt

pas

au

nom

bre

des

coll

ecti

vité

s ou

ét

ablis

sem

ents

néfi

ciai

res

du

Fon

ds

de

com

pens

atio

n po

ur l

a ta

xe s

ur l

a va

leur

ajo

utée

et

exe

rçan

t un

e ac

tivi

té n

e lu

i ou

vran

t pa

s dr

oit

à dé

duct

ion

de l

a ta

xe s

ur l

a va

leur

ajo

utée

ay

ant

grev

é le

bie

n do

nnen

t lie

u à

attr

ibut

ion

du

fond

s po

ur

les

dépe

nses

elle

s d’

inve

stis

sem

ent

réal

isée

s à

com

pter

du

1e

r ja

nvie

r 20

06 s

i :

a) L

e bi

en e

st c

onfi

é à

un t

iers

qui

est

ch

argé

soi

t de

gér

er u

n se

rvic

e pu

blic

que

la

colle

ctiv

ité t

erri

tori

ale

ou l

’éta

blis

sem

ent

lui

a dé

légu

é, s

oit

de f

ourn

ir à

cet

te c

olle

ctiv

ité o

u ce

t éta

blis

sem

ent u

ne p

rest

atio

n de

ser

vice

s ;

b) L

e bi

en e

st c

onfi

é à

un ti

ers

en v

ue d

e l’

exer

cice

, pa

r ce

de

rnie

r,

d’un

e m

issi

on

d’in

térê

t gén

éral

;

Page 206: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

06 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

c) L

e bi

en e

st c

onfi

é à

titre

gra

tuit

à l’

Eta

t.

Con

stitu

ent

égal

emen

t de

s op

érat

ions

ou

vran

t dr

oit

à un

e at

trib

utio

n du

Fon

ds d

e co

mpe

nsat

ion

pour

la

taxe

sur

la

vale

ur a

jout

ée

les

cons

truc

tion

s m

ises

en

chan

tier,

acq

uise

s à

l’ét

at

neuf

ou

ay

ant

fait

l’

obje

t d’

une

réno

vatio

n, m

entio

nnée

s à

l’ar

ticle

L.

1311

-4-

1,

pour

le

sque

lles

le

s tr

avau

x on

t re

çu

un

com

men

cem

ent

d’ex

écut

ion

au p

lus

tard

le

31

déce

mbr

e 20

07 e

t qu

i so

nt m

ises

à d

ispo

sitio

n de

l’E

tat à

titr

e gr

atui

t.

Les

co

mm

unes

et

le

s ét

ablis

sem

ents

pu

blic

s de

co

opér

atio

n in

terc

omm

unal

e bé

néfi

cien

t de

s at

trib

utio

ns

du

Fond

s de

co

mpe

nsat

ion

pour

la

taxe

sur

la

vale

ur a

jout

ée

au ti

tre

des

dépe

nses

d’i

nves

tisse

men

t exp

osée

s su

r le

urs

imm

obili

satio

ns a

ffec

tées

à l

’usa

ge

d’al

page

. A

rtic

le 4

0 te

rA

rtic

le 4

0 te

r

Les

co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es

et

leur

s gr

oupe

men

ts

béné

fici

ent

des

attr

ibut

ions

du

F

onds

de

co

mpe

nsat

ion

pour

la

ta

xe

sur

la

vale

ur

ajou

tée

au

titre

de

le

urs

dépe

nses

d’

inve

stis

sem

ent

réal

isée

s su

r la

riod

e 20

03-2

006,

sou

s m

aîtr

ise

d’ou

vrag

e pu

bliq

ue,

en m

atiè

re d

’inf

rast

ruct

ures

pas

sive

s in

tégr

ant

leur

pat

rim

oine

dan

s le

cad

re d

u pl

an d

’act

ion

rela

tif

à l’

exte

nsio

n de

la

co

uver

ture

du

te

rrito

ire

par

les

rése

aux

de té

léph

onie

mob

ile.

Dan

s le

hu

itièm

e al

inéa

de

l’

artic

le L

. 161

5-7

du

code

néra

l de

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es,

l’an

née

: «

2006

» e

st

rem

plac

ée p

ar l’

anné

e : «

200

8 ».

San

s m

odif

icat

ion.

Lor

sque

les

tra

vaux

son

t ef

fect

ués

sur

la

base

d’é

tude

s pr

épar

atoi

res

réal

isée

s à

com

pter

Page 207: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

07 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

de 2

003,

par

une

col

lect

ivité

ter

rito

rial

e ou

un

étab

lisse

men

t pu

blic

de

co

opér

atio

n in

terc

omm

unal

e au

tre

que

celu

i ay

ant

réal

isé

les

étud

es,

les

dépe

nses

rel

ativ

es a

ux é

tude

s pr

éala

bles

so

nt

élig

ible

s au

fo

nds

de

com

pens

atio

n po

ur la

taxe

sur

la v

aleu

r aj

outé

e.

Par

dér

ogat

ion

au p

rem

ier

alin

éa,

dans

le

s zo

nes

de

mon

tagn

e,

les

colle

ctiv

ités

terr

itor

iale

s et

le

urs

grou

pem

ents

néfi

cien

t de

s at

trib

utio

ns

du

Fond

s de

co

mpe

nsat

ion

pour

la

taxe

sur

la

vale

ur a

jout

ée a

u tit

re d

e le

urs

dépe

nses

d’i

nves

tiss

emen

t ré

alis

ées

sur

des

bien

s co

mm

unau

x ex

ista

nts

ou

en

cons

truc

tion

dest

inés

à

la

loca

tion,

s lo

rs

qu’e

lles

con

cern

ent

des

trav

aux

de l

utte

con

tre

les

risq

ues

spéc

ifiq

ues

liés

au

x zo

nes

de

mon

tagn

e.

Nul

au

tre

que

la

colle

ctiv

ité

baill

euse

ne

peut

exi

ger

l’in

tégr

atio

n de

s co

ûts

de c

es é

quip

emen

ts d

ans

la b

ase

de c

alcu

l de

s lo

yers

des

bie

ns c

once

rnés

.

Art

icle

L. 2

333-

39

Un

décr

et

en

Con

seil

d’

Eta

t fi

xe

les

form

alit

és à

rem

plir

par

les

log

eurs

, hô

teli

ers,

pr

opri

étai

res

ou

autr

es

inte

rméd

iair

es

et

les

just

ific

atif

s qu

’ils

do

iven

t fo

urni

r po

ur

le

vers

emen

t de

la ta

xe d

e sé

jour

. A

rtic

le 4

0 qu

ater

Art

icle

40

quat

er

Ce

décr

et

fixe

le

s pé

nalit

és

pour

in

frac

tion

à ce

s di

spos

itio

ns e

t au

x ob

liga

tions

pr

évue

s a

l’ar

ticle

L. 2

333-

37 d

ans

la l

imite

du

trip

le d

u dr

oit d

ont l

a co

mm

une

a ét

é pr

ivée

.

Dan

s le

de

rnie

r al

inéa

de

l’

artic

le

L. 2

333-

39 d

u co

de g

énér

al d

es c

olle

ctiv

ités

terr

itori

ales

, le

mot

: «

trip

le »

est

rem

plac

é pa

r le

mot

: «

quad

rupl

e ».

San

s m

odif

icat

ion.

Page 208: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

08 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

40

quin

quie

sA

rtic

le 4

0 qu

inqu

ies

I. –

Le

chap

itre

III

du ti

tre

III

du li

vre

III

de

la

deux

ièm

e pa

rtie

du

co

de

géné

ral

des

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

est

ain

si m

odif

ié :

Les

ar

ticle

s L

. 23

33-9

2,

L.

2333

-93,

L

. 233

3-94

, L

. 23

33-9

5, L

. 23

33-9

6 du

cod

e gé

néra

l de

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es

sont

ab

rogé

s.

1° A

près

l’

artic

le

L. 2

333-

91,

il es

t in

séré

un

e di

visi

on

intit

ulée

: «

Sect

ion

14. -

Tax

e su

r le

s dé

chet

s ré

cept

ionn

és d

ans

une

inst

alla

tion

de s

tock

age

de

déch

ets

mén

ager

s et

as

sim

ilés

ou

un

inci

néra

teur

de

déch

ets

mén

ager

s »

:

Art

icle

L. 2

333-

92

Tou

te c

omm

une

peut

, pa

r dé

libé

rati

on

du c

onse

il m

unic

ipal

, ét

ablir

une

tax

e su

r le

s dé

chet

s ré

cept

ionn

és d

ans

une

inst

alla

tion

de

stoc

kage

de

déch

ets

mén

ager

s et

ass

imil

és o

u un

inc

inér

ateu

r de

déc

hets

mén

ager

s in

stal

sur

son

terr

itoi

re à

com

pter

du

1er

janv

ier

2006

et

uti

lisé

non

exc

lusi

vem

ent

pour

les

déc

hets

pr

odui

ts p

ar l

’exp

loit

ant.

La

taxe

est

due

par

l’

expl

oita

nt d

e l’

inst

alla

tion

au

1er

janv

ier

de

l’an

née

d’im

posi

tion

.

2° A

près

les

mot

s :

« dé

chet

s m

énag

ers

et a

ssim

ilés

»,

la f

in d

e la

pre

miè

re p

hras

e du

pr

emie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

L. 2

333-

92 e

st a

insi

digé

e :

« ,

soum

ise

à la

tax

e gé

néra

le s

ur l

es

activ

ités

pollu

ante

s vi

sée

à l’

artic

le 2

66 s

exie

sdu

cod

e de

s do

uane

s, o

u da

ns u

ne i

nsta

llat

ion

d’in

ciné

ratio

n de

déc

hets

mén

ager

s, i

nsta

llée

su

r so

n te

rrit

oire

et

non

excl

usiv

emen

t ut

ilis

ée

pour

les

déch

ets

prod

uits

par

l’ex

ploi

tant

. »

En

cas

d’in

stal

latio

n si

tuée

su

r le

te

rrito

ire

de p

lusi

eurs

com

mun

es, l

eurs

con

seils

m

unic

ipau

x,

par

déli

béra

tions

co

ncor

dant

es,

inst

ituen

t la

tax

e et

dét

erm

inen

t le

s m

odal

ités

de r

épar

titio

n de

son

pro

duit.

Le

mon

tant

tot

al

Page 209: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

09 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

de

la

taxe

ac

quitt

ée

par

l’ex

ploi

tant

es

t pl

afon

à 3

euro

s la

to

nne

entr

ant

dans

l’

inst

alla

tion.

Art

icle

L. 2

333-

93

La

taxe

es

t as

sise

su

r le

to

nnag

e de

chet

s ré

cept

ionn

és d

ans

l’in

stal

lati

on.

Art

icle

L. 2

333-

94

Une

dél

ibér

atio

n du

con

seil

mun

icip

al,

pris

e av

ant

le 1

5 oc

tobr

e de

l’a

nnée

pré

céda

nt

celle

de

l’im

posi

tion,

fix

e le

tar

if d

e la

tax

e,

plaf

onné

à

3 eu

ros

la

tonn

e en

tran

t da

ns

l’in

stal

latio

n. A

rtic

le L

. 233

3-95

I. -

La

taxe

est

éta

blie

et

reco

uvré

e pa

r le

s so

ins

de l

’adm

inis

trat

ion

com

mun

ale

sur

la

base

d’u

ne d

écla

rati

on a

nnue

lle s

ousc

rite

par

le

rede

vabl

e.

II.

- L

es

rede

vabl

es

men

tion

nés

liqu

iden

t et

acq

uitte

nt l

a ta

xe d

ue a

u ti

tre

d’un

e an

née

civi

le s

ur u

ne d

écla

rati

on a

nnue

lle.

Cet

te

décl

arat

ion

est

tran

smis

e à

la c

omm

une

qui

l’a

inst

auré

e au

plu

s ta

rd l

e 10

avr

il d

e l’

anné

e qu

i su

it ce

lle a

u co

urs

de l

aque

lle l

e fa

it gé

néra

teur

es

t in

terv

enu.

E

lle

est

acco

mpa

gnée

du

pa

iem

ent d

e la

taxe

due

.

III.

-

La

décl

arat

ion

visé

e au

I

est

cont

rôlé

e pa

r le

s ag

ents

de

la c

omm

une.

A c

ette

Page 210: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

10 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

fin,

les

exp

loit

ants

des

ins

tall

atio

ns s

oum

ises

à

la t

axe

tienn

ent

à la

dis

posi

tion

de c

es a

gent

s le

s do

cum

ents

rel

atif

s au

x qu

anti

tés

de d

éche

ts

adm

ises

dan

s l’

inst

alla

tion.

Les

ins

uffi

sanc

es

cons

taté

es

et

les

sanc

tions

y

affé

rent

es

sont

no

tifi

ées

à l’

expl

oita

nt q

ui d

ispo

se d

’un

déla

i de

tre

nte

jour

s po

ur p

rése

nter

ses

obs

erva

tions

. A

près

exa

men

des

obs

erva

tions

éve

ntue

lles,

la

com

mun

e ém

et, s

’il

y a

lieu,

un

titre

exé

cuto

ire

com

pren

ant

les

droi

ts

com

plém

enta

ires

m

aint

enus

as

sort

is

des

péna

lités

pr

évue

s à

l’ar

ticl

e 17

29 d

u co

de g

énér

al d

es im

pôts

.

IV.

- A

déf

aut

de d

écla

rati

on d

ans

les

déla

is

pres

crits

, il

est

proc

édé

à la

ta

xatio

n d’

offi

ce s

ur l

a ba

se d

e la

cap

acité

de

réce

ptio

n de

l’

inst

alla

tion

po

ur

la

péri

ode

corr

espo

ndan

te.

L’e

xplo

itant

pe

ut

tout

efoi

s,

dans

les

tre

nte

jour

s de

la

notif

icat

ion

du t

itre

exéc

utoi

re,

dépo

ser

une

décl

arat

ion

qui

se

subs

titue

, s’

agis

sant

des

dro

its,

à ce

titr

e, s

ous

rése

rve

d’un

co

ntrô

le

ulté

rieu

r da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s au

II.

Dan

s ce

cas

, il

est

émis

un

nouv

eau

titre

exé

cuto

ire

com

pren

ant

les

droi

ts d

us a

ssor

tis

des

péna

lité

s pr

évue

s à

l’ar

ticl

e 17

28 d

u co

de g

énér

al d

es im

pôts

.

V.

- L

e dr

oit

de r

épét

ition

de

la t

axe

de

la

com

mun

e s’

exer

ce

jusq

u’à

la

fin

de

la

troi

sièm

e an

née

qui

suit

cell

e au

ti

tre

de

laqu

elle

la ta

xe e

st d

ue.

Le

reco

uvre

men

t de

la

taxe

est

ass

uré

par

la c

omm

une

selo

n le

s pr

océd

ures

, sû

reté

s,

gara

ntie

s et

san

ctio

ns a

pplic

able

s au

x ta

xes

sur

Page 211: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

11 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

le c

hiff

re d

’aff

aire

s.

Le

cont

entie

ux

affé

rent

à

la

taxe

es

t su

ivi

par

la c

omm

une.

Les

réc

lam

atio

ns s

ont

prés

enté

es,

inst

ruite

s et

ju

gées

co

mm

e en

m

atiè

re d

e ta

xes

sur

le c

hiff

re d

’aff

aire

s.

Art

icle

L. 2

333-

96

Si

l’in

stal

latio

n vi

sée

à l’

artic

le

L. 2

333-

92 e

st s

ituée

à m

oins

de

500

mèt

res

du

terr

itoi

re

d’un

e ou

pl

usie

urs

com

mun

es

limitr

ophe

s de

cel

le q

ui é

tabl

it la

tax

e, c

elle

-ci

doit

être

in

stitu

ée

par

délib

érat

ions

co

ncor

dant

es

des

cons

eils

m

unic

ipau

x de

s co

mm

unes

con

cern

ées

prév

oyan

t la

rép

artit

ion

de s

on p

rodu

it e

ntre

ces

com

mun

es.

II. –

Pou

r l’

appl

icat

ion

des

disp

ositi

ons

des

artic

les

L. 2

333-

92 à

L. 2

333-

96 d

u co

de

géné

ral

des

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

en

2007

, le

s dé

libér

atio

ns

prév

ues

aux

artic

les

L. 2

333-

92, L

. 233

3-94

et L

. 233

3-96

du

mêm

e co

de p

euve

nt à

titr

e ex

cept

ionn

el ê

tre

pris

es

jusq

u’au

1er

fév

rier

200

7.

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0

Cod

e de

s do

uane

s A

rtic

le 2

18

Le

code

des

dou

anes

est

ain

si m

odif

ié :

1. T

out

navi

re f

ranç

ais

qui

pren

d la

mer

do

it av

oir

à so

n bo

rd s

on a

cte

de f

ranc

isat

ion

soum

is à

un

visa

ann

uel.

Page 212: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

12 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

2. T

oute

fois

, le

s na

vire

s et

bat

eaux

de

plai

sanc

e ou

de

spor

t d’

une

long

ueur

de

coqu

e in

féri

eure

à

sept

m

ètre

s so

nt

disp

ensé

s de

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obli

gati

on d

e la

for

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ité

de f

ranc

isat

ion

s’il

s ne

se

rend

ent

pas

dans

les

eau

x te

rrit

oria

les

étra

ngèr

es.

I.

- D

ans

le

seco

nd

alin

éa

de

l'art

icle

218

, ap

rès

les

mot

s :

« d'

une

long

ueur

de

coq

ue i

nfér

ieur

e à

sept

mèt

res

» so

nt i

nsér

és

les

mot

s : «

et

dont

la

puis

sanc

e de

mot

eur

est

infé

rieu

re à

20

CV

».

Art

icle

223

II

. - L

e ta

blea

u fi

gura

nt à

l'a

rtic

le 2

23

est a

insi

réd

igé

:

Les

na

vire

s fr

anci

sés

sont

so

umis

au

pa

iem

ent

d’un

dro

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nuel

, dé

nom

droi

t de

fr

anci

sati

on e

t de

nav

igat

ion,

à l

a ch

arge

des

pr

opri

étai

res,

au

1e

r ja

nvie

r de

l’

anné

e co

nsid

érée

.

L’a

ssie

tte,

le

taux

et

le

s m

odal

ités

d’ap

plic

atio

n de

ce

dr

oit

sont

fi

xés

com

me

suit

:

Page 213: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

13 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Ton

nag

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rut

du

nav

ire

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lon

gueu

r d

e co

qu

eQ

uoti

té d

u d

roit

I.

- N

avir

es d

e co

mm

erce

D

e to

ut to

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e E

xoné

rati

on

II

.- N

avir

es d

e pê

che

De

tout

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age

Exo

néra

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III.

- N

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es d

e pl

aisa

nce

ou d

e sp

ort

a)

Dro

it s

ur la

coq

ue

De

moi

ns d

e 7

mèt

res

Exo

néra

tion

D

e 7

mèt

res

incl

us

à 8

mèt

res

excl

us

92 e

uros

De

8 m

ètre

s in

clus

à

9 m

ètre

s ex

clus

13

1 eu

ros

De

9 m

ètre

s in

clus

à

10

mèt

res

excl

us

223

euro

s

De

10

mèt

res

incl

us

à 12

m

ètre

s ex

clus

34

2 eu

ros

De

12

mèt

res

incl

us

à 15

m

ètre

s ex

clus

57

3 eu

ros

De

15 m

ètre

s et

plu

s 11

08 e

uros

b) D

roit

sur

le m

oteu

r (p

uiss

ance

ad

min

istr

ativ

e)

Jusq

u'à

5 C

V in

clus

ivem

ent

Exo

néra

tion

D

e 6

à 8

CV

10

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

e D

e 9

à 10

CV

12

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

e D

e 11

à 2

0 C

V

25 e

uros

pa

r C

V

au-

dess

us d

u ci

nqui

ème

De

21 à

25

CV

28

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

e D

e 26

à 5

0 C

V

31 e

uros

pa

r C

V

au-

dess

us d

u ci

nqui

ème

De

51 à

99

CV

35

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

e

c) T

axe

spéc

iale

P

our

les

mot

eurs

aya

nt u

ne p

uiss

ance

adm

inis

trat

ive

égal

e ou

sup

érie

ure

à 10

0 C

V, l

e dr

oit

prév

u au

b)

ci-

dess

us

est

rem

plac

é pa

r un

e ta

xe

spéc

iale

de

45

,28

euro

s pa

r C

V.

Ton

nag

e b

rut

du

nav

ire

ou

lon

gueu

r d

e co

qu

eQ

uoti

té d

u d

roit

I.

- N

avir

es d

e co

mm

erce

De

tout

tonn

age

Exo

néra

tion

II

.- N

avir

es d

e pê

che

De

tout

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age

Exo

néra

tion

II

I.-

Nav

ires

de

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sanc

e ou

de

spor

t

a) D

roit

sur

la c

oque

De

moi

ns d

e 7

mèt

res

Exo

néra

tion

De

7 m

ètre

s in

clus

à

8 m

ètre

s ex

clus

60 e

uros

De

8 m

ètre

s in

clus

à

9 m

ètre

s ex

clus

85 e

uros

De

9 m

ètre

s in

clus

à

10

mèt

res

excl

us14

5 eu

ros

De

10

mèt

res

incl

us

à 12

m

ètre

s ex

clus

222

euro

s

De

12

mèt

res

incl

us

à 15

m

ètre

s ex

clus

745

euro

s

De

15 m

ètre

s et

plu

s 14

40 e

uros

b)

Dro

it s

ur le

mot

eur

(pui

ssan

ce

adm

inis

trat

ive)

Jusq

u'à

5 C

V in

clus

ivem

ent

Exo

néra

tion

De

6 à

8 C

V

8 eu

ros

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

eD

e 9

à 10

CV

10

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

eD

e 11

à 2

0 C

V25

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

eD

e 21

à 2

5 C

V28

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

eD

e 26

à 5

0 C

V

31 e

uros

pa

r C

V

au-

dess

us d

u ci

nqui

ème

De

51 à

99

CV

70

eur

os

par

CV

au

-de

ssus

du

cinq

uièm

e

c) T

axe

spéc

iale

Pou

r le

s m

oteu

rs a

yant

une

pui

ssan

ce a

dmin

istr

ativ

e ég

ale

ou s

upér

ieur

e à

100

CV

, le

droi

t pr

évu

au b

) ci

-de

ssus

est

rem

plac

é pa

r un

e ta

xe s

péci

ale

de 9

0,56

eu

ros

par

CV

.

Page 214: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

14 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

III.

- L

a pe

rte

de r

ecet

tes

résu

ltant

pou

r l'E

tat

des

I et

II

ci-d

essu

s es

t co

mpe

nsée

à d

ue

conc

urre

nce

par

la

créa

tion

d'un

e ta

xe

addi

tionn

elle

aux

dro

its p

révu

s au

x ar

ticle

s 57

5 et

575

A d

u co

de g

énér

al d

es im

pôts

.

Art

icle

40

sexi

esA

rtic

le 4

0 se

xies

Apr

ès

le

VI

bis

de

l’ar

ticle

19

9 te

rdec

ies

0-A

du

code

gén

éral

des

im

pôts

, il

est i

nsér

é un

VI

ter

ains

i réd

igé

:

San

s m

odif

icat

ion.

« V

I te

r. –

À

com

pter

de

l’

impo

siti

on

des

reve

nus

de

2007

, le

s co

ntri

buab

les

dom

icili

és

fisc

alem

ent

en

Fran

ce

peuv

ent

béné

fici

er d

’une

réd

ucti

on d

e le

ur i

mpô

t su

r le

re

venu

ég

ale

à 50

%

des

sous

crip

tion

s en

nu

mér

aire

de

part

s de

fon

ds d

’inv

esti

ssem

ent

de

prox

imité

, m

entio

nnés

à

l’ar

ticle

L

. 214

-41-

1 du

co

de

mon

étai

re

et

fina

ncie

r,

dont

l’ac

tif e

st c

onst

itué

pour

60

% a

u m

oins

de

vale

urs

mob

ilièr

es,

part

s de

so

ciét

é à

resp

onsa

bilit

é lim

itée

et

avan

ces

en

com

pte

cour

ant

émis

es p

ar d

es s

ocié

tés

qui

exer

cent

le

urs

activ

ités

excl

usiv

emen

t da

ns

des

étab

lisse

men

ts s

itués

en

Cor

se.

« L

es d

ispo

siti

ons

des

a et

b d

u 1

et d

u 3

du V

I so

nt a

pplic

able

s.

« L

es

vers

emen

ts

ouvr

ant

droi

t à

rédu

ctio

n d’

impô

t so

nt c

eux

effe

ctué

s ju

squ’

au

31 d

écem

bre

2010

. Il

s so

nt r

eten

us d

ans

les

lim

ites

annu

elle

s de

12

.000

pour

le

s

Page 215: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

15 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

cont

ribu

able

s cé

liba

tair

es,

veuf

s ou

div

orcé

s et

de

24

.000

pour

le

s co

ntri

buab

les

mar

iés

soum

is à

im

posi

tion

com

mun

e. L

es r

éduc

tion

s d’

impô

ts p

révu

es a

ux V

I, V

I bi

s et

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ter

sont

ex

clus

ives

le

s un

es

des

autr

es

pour

le

s so

uscr

ipti

ons

dans

un

m

ême

fond

s.

Les

pr

ésen

tes

disp

osit

ions

ne

s’ap

pliq

uent

pas

aux

pa

rts

de f

onds

d’i

nves

tisse

men

t de

pro

xim

ité

donn

ant

lieu

à de

s dr

oits

dif

fére

nts

sur

l’ac

tif

net

ou s

ur l

es p

rodu

its

du f

onds

, at

trib

uées

en

fonc

tion

de la

qua

lité

de la

per

sonn

e. »

Art

icle

40

sept

ies

Art

icle

40

sept

ies

Apr

ès l

’art

icle

138

3 E

du

code

gén

éral

de

s im

pôts

, il

est

insé

ré u

n ar

ticle

138

3 E

bis

ains

i réd

igé

:

San

s m

odif

icat

ion.

« A

rt. 1

383

E b

is. –

Dan

s le

s zo

nes

de

revi

talis

atio

n ru

rale

m

entio

nnée

s à

l’ar

ticle

146

5 A

, le

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es

et l

es é

tabl

isse

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ts p

ublic

s de

coo

péra

tion

inte

rcom

mun

ale

doté

s d’

une

fisc

alité

pro

pre

peuv

ent,

par

une

déli

béra

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de

po

rtée

néra

le p

rise

dan

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

au I

de

l’

artic

le 1

639

A

bis,

ex

onér

er

de

taxe

fo

nciè

re s

ur le

s pr

opri

étés

bât

ies

:

« a)

Les

hôt

els

;

« b)

Les

log

emen

ts m

is e

n lo

cati

on à

tit

re d

e gî

te r

ural

;

« c)

Les

log

emen

ts m

is e

n lo

catio

n en

qu

alit

é de

meu

blés

de

tour

ism

e au

sen

s de

Page 216: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

16 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

l’ar

rêté

du

28

déc

embr

e 19

76

rela

tif

à la

part

ition

ca

tégo

riel

le

des

meu

blés

de

to

uris

me

et d

es g

îtes

de F

ranc

e;

« d)

Les

cha

mbr

es d

’hôt

es a

u se

ns d

e l’

artic

le L

. 324

-3 d

u co

de d

u to

uris

me.

»

Art

icle

40

octi

esA

rtic

le 4

0 oc

ties

Apr

ès l

’art

icle

141

4 A

du

code

gén

éral

de

s im

pôts

, il e

st in

séré

un

artic

le 1

414

B a

insi

digé

:

San

s m

odif

icat

ion.

« A

rt. 1

414

B. –

Dan

s le

s zo

nes

de

revi

talis

atio

n ru

rale

m

entio

nnée

s à

l’ar

ticle

146

5 A

, le

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es

et l

es é

tabl

isse

men

ts p

ublic

s de

coo

péra

tion

inte

rcom

mun

ale

doté

s d’

une

fisc

alité

pro

pre

peuv

ent,

par

une

déli

béra

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de

po

rtée

néra

le p

rise

dan

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

au I

de

l’

artic

le 1

639

A b

is,

exon

érer

de

ta

xe

d’ha

bita

tion

:

« a)

Les

hôt

els

;

« b)

Les

log

emen

ts m

is e

n lo

cati

on à

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re d

e gî

te r

ural

;

« c)

Les

log

emen

ts m

is e

n lo

catio

n en

qu

alit

é de

meu

blés

de

tour

ism

e au

sen

s de

l’

arrê

té d

u 28

déc

embr

e 19

76 ;

« d)

Les

cha

mbr

es d

’hôt

es a

u se

ns d

e l’

artic

le L

. 324

-3 d

u co

de d

u to

uris

me.

»

Page 217: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

17 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

151

8 bi

sA

rtic

le 4

0 no

nies

Art

icle

40

noni

es

Dan

s l’

inte

rval

le d

e de

ux a

ctua

lisat

ions

pr

évue

s pa

r l’

artic

le 1

518,

les

val

eurs

loc

ativ

es

fonc

ière

s so

nt

maj

orée

s pa

r ap

plic

atio

n de

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effi

cien

ts

forf

aita

ires

fi

xés

par

la

loi

de

fina

nces

en

tena

nt c

ompt

e de

s va

riat

ions

des

lo

yers

.

L

’art

icle

151

8 bi

s du

cod

e gé

néra

l de

s im

pôts

est

com

plét

é pa

r un

za

ains

i réd

igé

:S

ans

mod

ific

atio

n.

Les

co

effi

cien

ts

prév

us

au

prem

ier

alin

éa s

ont f

ixés

: …

……

……

……

……

……

……

……

……

……

« za

. Au

titre

de

2007

, à 1

,018

pou

r le

s pr

opri

étés

no

n bâ

ties

, à

1,01

8 po

ur

les

imm

eubl

es

indu

stri

els

ne

rele

vant

pa

s de

l’

artic

le 1

500

et p

our

l’en

sem

ble

des

autr

es

prop

riét

és b

âtie

s. »

Art

icle

159

5 qu

ater

Art

icle

40

deci

esA

rtic

le 4

0 de

cies

I.

- Il

es

t in

stit

ué,

à co

mpt

er

du

1er

janv

ier

2007

, un

e ta

xe

annu

elle

d’

habi

tatio

n de

s ré

side

nces

mob

iles

ter

rest

res,

due

par

les

pe

rson

nes

dont

l’h

abita

t pr

inci

pal

est

cons

titué

d’

une

rési

denc

e m

obile

ter

rest

re.

Cet

te t

axe

est

étab

lie p

our

l’an

née

entiè

re d

’apr

ès l

es f

aits

ex

ista

nts

au

1er

janv

ier

de

l’an

née

d’im

posi

tion

. …

……

……

……

……

……

……

……

……

……

D

ans

la

prem

ière

ph

rase

du

I

de

l’ar

ticle

159

5 qu

ater

du

co

de

géné

ral

des

impô

ts,

l’an

née

: «

2007

» e

st r

empl

acée

par

l’

anné

e : «

200

8 ».

San

s m

odif

icat

ion.

Page 218: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

18 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

40

unde

cies

Art

icle

40

unde

cies

Loi

de

fina

nces

pou

r 20

06

(n°

2005

-171

9 du

30

déce

mbr

e 20

05)

Art

icle

85

L

’art

icle

85

de l

a lo

i n°

200

5-17

19 d

u 30

déc

embr

e 20

05de

fin

ance

s po

ur 2

006

est

com

plét

é pa

r un

IV

ain

si r

édig

é :

San

s m

odif

icat

ion.

I.

- L

’app

lica

tion

de

s di

spos

itio

ns

du

prés

ent

artic

le

est

sans

co

nséq

uenc

e su

r le

s co

nditi

ons

d’ab

onde

men

t du

fo

nds

dépa

rtem

enta

l de

réqu

atio

n de

la

ta

xe

prof

essi

onne

lle t

elle

s qu

e dé

fini

es a

ux a

rtic

les

1648

A

et

16

48

AA

du

co

de

géné

ral

des

impô

ts.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

« IV

.- L

’app

lica

tion

de

ces

disp

osit

ions

fe

ra l

’obj

et d

’un

rapp

ort

d’év

alua

tion

prés

enté

pa

r le

Gou

vern

emen

t au

Par

lem

ent,

au p

lus

tard

le

30

sep

tem

bre

2008

. C

e ra

ppor

t pr

ésen

tera

pou

r ch

aque

dép

arte

men

t, ré

gion

et

grou

pem

ent

de c

omm

unes

, le

s co

nséq

uenc

es

chif

frée

s de

la

m

ise

en

œuv

re

de

cette

form

e. »

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

0 un

deci

es

D

ans

le v

ingt

-et-

uniè

me

alin

éa d

u IV

de

l'a

rtic

le 6

de

la l

oi d

e fi

nanc

es p

our

1987

(n

° 86

-131

7 du

30

cem

bre

1986

), a

près

l'a

nnée

:

« 20

06 »

sont

in

séré

s le

s m

ots

: «

et 2

007

».

Page 219: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

19 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Cod

e gé

néra

l des

col

lect

ivité

s te

rrito

rial

es

Art

icle

L. 2

334-

24

Art

icle

add

ition

nel a

près

l’ar

ticle

40

unde

cies

Le

prod

uit

des

amen

des

de

polic

e re

lativ

es à

la

circ

ulat

ion

rout

ière

, pr

élev

é su

r le

s re

cette

s de

l’E

tat,

est

répa

rti

par

le c

omité

de

s fi

nanc

es l

ocal

es,

en v

ue d

e fi

nanc

er d

es

opér

atio

ns d

estin

ées

à am

élio

rer

les

tran

spor

ts

en c

omm

un e

t la

circ

ulat

ion.

I.-

L'a

rtic

le L

. 233

4-24

du

code

gén

éral

de

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es e

st c

ompl

été

par

un a

liné

a ai

nsi r

édig

é :

«

Lor

squ'

une

amni

stie

ten

d à

rédu

ire

le

mon

tant

du

pr

odui

t m

is

en

répa

rtiti

on

une

anné

e do

nnée

, le

pré

lève

men

t su

r re

cette

s es

t ac

cru

à du

e co

ncur

renc

e. »

II

.- L

es p

erte

s de

rec

ette

s év

entu

elle

s po

ur

l'Eta

t ré

sulta

nt

du

I ci

-des

sus

sont

co

mpe

nsée

s,

à du

e co

ncur

renc

e,

par

la

créa

tion

d'un

e ta

xe

addi

tionn

elle

au

x dr

oits

pr

évus

aux

art

icle

s 57

5 et

575

A d

u co

de

géné

ral d

es im

pôts

.

II.-

AU

TR

ES

ME

SUR

ES

II.-

AU

TR

ES

ME

SUR

ES

II.-

AU

TR

ES

ME

SUR

ES

Cod

e ru

ral

Art

icle

L. 5

14-1

A

GR

ICU

LT

UR

E, P

ÊC

HE, F

OR

ÊT

ET

AF

FA

IRE

S R

UR

AL

ES

AG

RIC

UL

TU

RE, P

ÊC

HE, F

OR

ÊT

ET

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FA

IRE

S R

UR

AL

ES

AG

RIC

UL

TU

RE, P

ÊC

HE, F

OR

ÊT

ET

AF

FA

IRE

S R

UR

AL

ES

Il

est

pour

vu

aux

dépe

nses

de

fo

ncti

onne

men

t de

s ch

ambr

es d

épar

tem

enta

les

d'ag

ricu

ltur

e, n

otam

men

t au

moy

en d

e la

tax

e po

ur f

rais

de

cham

bres

d'a

gric

ultu

re p

révu

e pa

r l'a

rtic

le 1

604

du c

ode

géné

ral d

es im

pôts

. A

rtic

le 4

1 A

rtic

le 4

1 A

rtic

le 4

1

L'a

ugm

enta

tion

max

imal

e du

pro

duit

de

la

taxe

qu

e ch

aque

ch

ambr

e dé

part

emen

tale

D

ans

le

deux

ièm

e al

inéa

de

S

ans

mod

ific

atio

n.

San

s m

odif

icat

ion.

Page 220: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

20 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

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é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

d'ag

ricu

lture

pe

ut

insc

rire

à

son

budg

et

est

fixé

e, p

our

2006

, à 2

%.

l’ar

ticle

L. 5

14-1

du

co

de

rura

l, le

s m

ots

: «

pour

200

6,

à 2%

»

sont

re

mpl

acés

pa

r le

s m

ots

: « p

our

2007

, à 1

,8%

».

Tou

tefo

is,

à tit

re

exce

ptio

nnel

, le

m

inis

tre

char

gé d

e l'a

gric

ultu

re p

eut

auto

rise

r un

e ch

ambr

e dé

part

emen

tale

d'

agri

cult

ure

à m

ajor

er

l'aug

men

tati

on

fixé

e au

de

uxiè

me

alin

éa,

com

pte

tenu

de

sa s

ituat

ion

fina

nciè

re

ains

i qu

e de

s ac

tions

nou

velle

s m

ises

en

œuv

re

ou d

es i

nves

tiss

emen

ts à

réa

lise

r, d

ans

le c

adre

de

co

nven

tions

co

nclu

es

avec

l'É

tat.

Cet

te

maj

orat

ion

exce

ptio

nnel

le,

qui

peut

éga

lem

ent

être

dem

andé

e l'a

nnée

du

reno

uvel

lem

ent

des

mem

bres

de

s ch

ambr

es

d'ag

ricu

lture

co

nfor

mém

ent

à l'a

rtic

le L

. 511

-7,

ne p

eut

être

su

péri

eure

au

doub

le d

e l'a

ugm

enta

tion

fixé

e en

ap

plic

atio

n du

deu

xièm

e al

inéa

.

Art

icle

41

bis

Art

icle

41

bis

Loi

de

fina

nces

rec

tific

ativ

e po

ur 2

005

(n°

2005

-172

0 du

30

déce

mbr

e 20

05)

Art

icle

25

Le

V d

e l’

artic

le 2

5 de

loi

de

fin

ance

s re

ctif

icat

ive

pour

20

05

(n°

2005

-172

0 du

30

déc

embr

e 20

05)

est a

insi

réd

igé

:

San

s m

odif

icat

ion.

I. -

Il

est

créé

une

tax

e in

titul

ée :

“ta

xe

au

prof

it de

l’

Off

ice

natio

nal

d’in

terv

entio

n ch

argé

du

lait

et d

es p

rodu

its la

itier

s”.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

V.

- L

e ta

rif

de l

a ta

xe e

st f

ixé

à 30

,91

euro

s pa

r 10

0 ki

logr

amm

es d

e la

it.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

..

« V

. – L

e ta

rif

de l

a ta

xe e

st f

ixé,

par

10

0 ki

logr

amm

es d

e la

it,

à 28

,54

€ po

ur l

a ca

mpa

gne

2006

/200

7 et

à 2

7,83

€ p

our

les

cam

pagn

es s

uiva

ntes

. ».

Page 221: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

21 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

AID

E P

UB

LIQ

UE

AU

VE

LOP

PE

ME

NT

AID

E P

UB

LIQ

UE

AU

VE

LOP

PE

ME

NT

AID

E P

UB

LIQ

UE

AU

VE

LOP

PE

ME

NT

Art

icle

42

Art

icle

42

Art

icle

42

L

a ga

rant

ie

de

l’É

tat

est

acco

rdée

à

l’A

genc

e Fr

ança

ise

de

Dév

elop

pem

ent

pour

co

uvri

r la

con

trib

utio

n du

e pa

r ce

tte a

genc

e au

ti

tre

du

rem

bour

sem

ent

en

prin

cipa

l et

en

in

térê

ts d

e la

pre

miè

re é

mis

sion

obl

igat

aire

de

la F

acili

té d

e fi

nanc

emen

t in

tern

atio

nale

pou

r la

vac

cina

tion

pou

r un

mon

tant

max

imal

de

372.

800.

000

€ co

uran

ts. C

ette

gar

antie

s’e

xerc

e da

ns l

e ca

s où

le

mon

tant

de

l’an

nuité

due

par

l’

agen

ce

au

titre

de

ce

tte

cont

ribu

tion

est

supé

rieu

r à

la p

art

des

rece

ttes

annu

elle

s du

fo

nds

de

solid

arité

po

ur

le

déve

lopp

emen

t at

trib

uée,

dan

s de

s co

nditi

ons

fixé

es p

ar v

oie

régl

emen

tair

e,

au

fina

ncem

ent

de

la

cont

ribu

tion

fran

çais

e à

la

Faci

lité

de

fina

ncem

ent

inte

rnat

iona

le p

our

la v

acci

natio

n,

dont

le

mon

tant

est

con

stat

é pa

r le

com

ité d

e pi

lota

ge d

e ce

fon

ds.

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

Loi

de

fina

nces

rec

tific

ativ

e po

ur 1

991

(n°9

1-13

23 d

u 30

déc

embr

e 19

91)

Art

icle

64

Art

icle

42

bis

Art

icle

42

bis

I.

Dan

s la

lim

ite

de

11.1

00

mill

ions

d’

euro

s, le

min

istr

e de

l’éc

onom

ie, d

es f

inan

ces

et d

u bu

dget

est

aut

oris

é à

pren

dre

les

mes

ures

cess

aire

s en

vue

de

la r

emis

e de

det

tes,

en

appl

icat

ion

des

reco

mm

anda

tion

s ar

rêté

es à

la

Dan

s le

I d

e l’

artic

le 6

4 de

la

loi

de

fina

nces

re

ctif

icat

ive

pour

19

91

(n°

91-1

323

du

30

déce

mbr

e 19

91),

le

m

onta

nt :

« 11

.100

m

illi

ons

d'eu

ros

» es

t re

mpl

acé

par

le

mon

tant

: «

14.6

00 m

illio

ns d

'eur

os »

.

San

s m

odif

icat

ion.

Page 222: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

22 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

réun

ion

de l

eurs

pri

ncip

aux

pays

cré

anci

ers,

en

fave

ur

de

pays

en

velo

ppem

ent

visé

s pa

r l’

arti

cle

1er

de l

’acc

ord

du 2

6 ja

nvie

r 19

60

inst

ituan

t l’

Ass

ocia

tion

inte

rnat

iona

le

de

déve

lopp

emen

t. …

……

……

……

……

……

……

……

……

……

AN

CIE

NS

CO

MB

AT

TA

NT

S, M

ÉM

OIR

E E

T

LIE

NS

AV

EC

LA

NA

TIO

N

AN

CIE

NS

CO

MB

AT

TA

NT

S, M

ÉM

OIR

E E

T

LIE

NS

AV

EC

LA

NA

TIO

N

AN

CIE

NS

CO

MB

AT

TA

NT

S, M

ÉM

OIR

E E

T

LIE

NS

AV

EC

LA

NA

TIO

N

Cod

e de

s pe

nsio

ns m

ilita

ires

d'in

vali

dité

et d

es

vict

imes

de

la g

uerr

e A

rtic

le L

. 256

Art

icle

43

Art

icle

43

Art

icle

43

La

retr

aite

pré

vue

à l'a

rtic

le q

ui p

récè

de

est

attr

ibué

e à

part

ir d

e l'â

ge d

e so

ixan

te a

ns à

to

ut

titul

aire

de

la

ca

rte

du

com

batta

nt

béné

fici

aire

du

livre

IX

du

Cod

e de

la

sécu

rité

so

cial

e.

I. -

À c

ompt

er d

u 1er

janv

ier

2007

, au

x de

uxiè

me,

qua

triè

me

et c

inqu

ièm

e al

inéa

s de

l’

artic

le L

. 256

du

code

des

pen

sion

s m

ilita

ires

d’

inva

lidité

et

de

s vi

ctim

es

de

la g

uerr

e,

le

chif

fre

« 35

»

est

rem

plac

é pa

r le

ch

iffr

e :

« 37

».

I. –

L’a

rtic

le L

. 256

du

co

de

des

pens

ions

mil

itair

es d

’inv

alid

ité e

t de

s vi

ctim

es

de la

gue

rre

est a

insi

mod

ifié

:

San

s m

odif

icat

ion.

Son

m

onta

nt

est

déte

rmin

é pa

r l'a

pplic

atio

n de

l'in

dice

de

pens

ion

33 t

el q

u'il

est d

éfin

i à l'

arti

cle

L. 8

bis

.

Dan

s le

deu

xièm

e al

inéa

, le

nom

bre

: «

35 »

est

rem

plac

é pa

r le

nom

bre

: « 3

7 »

;

Les

anc

iens

com

batt

ants

ne

rem

plis

sant

pa

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

au p

rem

ier

alin

éa c

i-de

ssus

mai

s qu

i, an

téri

eure

men

t à

la d

ate

de l

a pr

omul

gatio

n de

la

lo

i n°

53-

1340

du

31

déc

embr

e 19

53,

étai

ent

titu

lair

es

de

la

retr

aite

du

com

batt

ant

ou a

vaie

nt f

orm

ulé

une

dem

ande

à c

et e

ffet

ou

qui,

âgés

de

50 a

ns a

u m

oins

au

7

janv

ier

1954

on

t fo

rmul

é un

e de

man

de a

vant

le 1

er ja

nvie

r 19

58, c

onti

nuer

ont

à re

cevo

ir a

ppli

cati

on d

u ré

gim

e et

des

tau

x

Page 223: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

23 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

anté

rieu

rs à

la

cond

ition

qu'

ils b

énéf

icie

nt d

es

disp

ositi

ons

du l

ivre

IX

du

Cod

e de

la

sécu

rité

so

cial

e ou

qu'

ils s

oien

t tit

ulai

res

de l

a ca

rte

au

titre

de

s di

spos

ition

s du

pa

ragr

aphe

A

de

l'a

rtic

le R

. 224

du

prés

ent c

ode.

Les

titu

lair

es d

e la

car

te d

u co

mba

ttant

au

titr

e de

s di

spos

ition

s du

par

agra

phe

A d

e l'a

rtic

le

R.

224

du

code

, âg

és

de

65 a

ns,

béné

fici

ent

de l

a re

trai

te a

u ta

ux d

éter

min

é pa

r ap

plic

atio

n de

l'in

dice

de

pens

ion

33.

D

ans

les

quat

rièm

e et

ci

nqui

ème

alin

éas,

le

no

mbr

e :

« 33

»

est

rem

plac

é pa

r le

nom

bre

: « 3

7 ».

Les

tit

ulai

res

de

la

cart

e âg

és

de

soix

ante

-cin

q an

s, a

utre

s qu

e ce

ux v

isés

aux

al

inéa

s pr

écéd

ents

, bé

néfi

cien

t de

la

retr

aite

au

taux

dét

erm

iné

par

appl

icat

ion

de l

'indi

ce d

e pe

nsio

n33

.

Les

néfi

ciai

res

d'un

e pe

nsio

n d'

inva

lidité

au

tit

re

du

prés

ent

code

, in

dem

nisa

nt

une

ou

plus

ieur

s in

firm

ités

im

puta

bles

à d

es s

ervi

ces

acco

mpl

is a

u co

urs

d'op

érat

ions

déc

laré

es c

ampa

gne

de g

uerr

e ou

d'

opér

atio

ns

de

mai

ntie

n de

l'o

rdre

ho

rs

mét

ropo

le

et

titul

aire

s de

la

ca

rte

du

com

batta

nt, o

nt d

roit

à la

ret

raite

du

com

batta

nt

à l'â

ge d

e so

ixan

te a

ns.

II

. - P

ar d

érog

atio

n au

deu

xièm

e al

inéa

du

II

I de

l’

arti

cle

68

de

la

loi

de

fina

nces

re

ctif

icat

ive

pour

20

02

(n°

2002

-157

6 du

30

déc

embr

e 20

02),

ce

tte

mes

ure

s'ap

pliq

ue

aux

retr

aite

s du

co

mba

ttant

vi

sées

au

I

du

mêm

e ar

ticle

.

II.-

San

s m

odif

icat

ion.

Page 224: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

24 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

43

bis

Art

icle

43

bis

I. –

Les

pen

sion

s m

ilita

ires

d’i

nval

idité

et

le

s re

trai

tes

du

com

batta

nt

serv

ies

aux

ress

ortis

sant

s de

s pa

ys

ou

terr

itoir

es

ayan

t ap

part

enu

à l’

Uni

on

fran

çais

e ou

à

la

Com

mun

auté

ou

ay

ant

été

plac

és

sous

le

pr

otec

tora

t ou

sou

s la

tut

elle

de

la F

ranc

e en

ap

plic

atio

n de

s ar

ticle

s 17

0 de

l’

ordo

nnan

ce n

° 58

-137

4 du

30

déce

mbr

e 19

58

port

ant

loi

de f

inan

ces

pour

195

9, 7

1 de

la

loi

de

fina

nces

po

ur

1960

(n

° 59

-145

4 du

29

déc

embr

e 19

59),

26

de l

a lo

i de

fin

ance

s re

ctif

icat

ive

pour

198

1 (n

° 81

-734

du

3 ao

ût

1981

) et

68

de l

a lo

i de

fin

ance

s re

ctif

icat

ive

pour

20

02

(n°

2002

-157

6 du

30

déc

embr

e 20

02)

sont

ca

lcul

ées

dans

le

s co

nditi

ons

prév

ues

aux

para

grap

hes

suiv

ants

.

San

s m

odif

icat

ion.

II. –

À c

ompt

er d

u 1er

janv

ier

2007

, la

vale

ur

du

poin

t de

ba

se

des

retr

aite

s du

co

mba

ttant

et

des

pe

nsio

ns

mili

tair

es

d’in

valid

ité v

isée

s au

I e

st é

gale

à l

a va

leur

du

poin

t de

ba

se

rete

nue

pour

le

s re

trai

tes

du

com

batta

nt

et

les

pens

ions

m

ilita

ires

d’

inva

lidité

ser

vies

en

Fran

ce t

elle

qu’

elle

est

fini

e pa

r l’

arti

cle

L. 8

bis

du

co

de

des

pens

ions

mil

itair

es d

’inv

alid

ité e

t de

s vi

ctim

es

de la

gue

rre.

III.

– À

com

pter

du

1er ja

nvie

r 20

07,

les

indi

ces

serv

ant

au

calc

ul

des

pens

ions

m

ilita

ires

d’i

nval

idité

des

inv

alid

es v

isés

au

I du

pré

sent

art

icle

son

t ég

aux

aux

indi

ces

des

pens

ions

m

ilita

ires

de

s in

valid

es

serv

is

en

Page 225: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

25 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Fran

ce,

tels

qu’

ils s

ont

défi

nis

à l’

artic

le L

. 9

du c

ode

des

pens

ions

mili

tair

es d

’inv

alid

ité e

t de

s vi

ctim

es d

e la

gue

rre.

Les

pe

nsio

ns

en

paie

men

t vi

sées

au

pr

écéd

ent

alin

éa

sero

nt r

évis

ées,

sa

ns o

uvri

r dr

oit

à in

térê

ts

de

reta

rd,

à co

mpt

er

du

1er ja

nvie

r 20

07 s

ur l

a de

man

de d

es i

ntér

essé

s dé

posé

e po

stér

ieur

emen

t à

l’en

trée

en

vigu

eur

du p

rése

nt t

exte

aup

rès

de l

’adm

inis

trat

ion

qui

a in

stru

it le

urs

droi

ts à

pen

sion

.

IV. –

À c

ompt

er d

u 1er

janv

ier

2007

, le

s in

dice

s se

rvan

t au

cal

cul

des

pens

ions

ser

vies

au

x co

njoi

nts

surv

ivan

ts e

t au

x or

phel

ins

des

pens

ionn

és m

ilita

ires

d’i

nval

idité

vis

és a

u I

du

prés

ent

arti

cle

sont

ég

aux

aux

indi

ces

des

pens

ions

de

s co

njoi

nts

surv

ivan

ts

et

des

orph

elin

s se

rvis

en

Fr

ance

, te

ls

qu’i

ls

sont

fini

s au

x ar

ticle

s L

. 49,

L

. 50,

L

. 51

(tro

isiè

me

à hu

itièm

e al

inéa

s),

L. 5

1-1,

L. 5

2,

L. 5

2-2

et L

. 54

(cin

quiè

me

à se

ptiè

me

alin

éas)

du

cod

e de

s pe

nsio

ns m

ilita

ires

d’i

nval

idité

et

des

vict

imes

de

la g

uerr

e.

Les

pe

nsio

ns

en

paie

men

t vi

sées

au

pr

écéd

ent

alin

éa

sero

nt r

évis

ées,

sa

ns o

uvri

r dr

oit

à in

térê

ts

de

reta

rd,

à co

mpt

er

du

1er ja

nvie

r 20

07 s

ur l

a de

man

de d

es i

ntér

essé

s dé

posé

e po

stér

ieur

emen

t à

l’en

trée

en

vigu

eur

du p

rése

nt t

exte

aup

rès

de l

’adm

inis

trat

ion

qui

a in

stru

it le

urs

droi

ts à

pen

sion

.

Le

béné

fice

des

art

icle

s L

. 51

(pre

mie

r et

de

uxiè

me

alin

éas)

et

L

. 54

(pre

mie

r à

Page 226: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

26 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

quat

rièm

e et

hui

tièm

e al

inéa

s) d

u m

ême

code

n’

est

ouve

rt

qu’a

ux

pers

onne

s vi

sées

au

pr

emie

r al

inéa

du

prés

ent

IV r

ésid

ant

de f

açon

st

able

et

régu

lière

en

Fran

ce m

étro

polit

aine

et

dans

le

s dé

part

emen

ts

d’ou

tre-

mer

, da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s au

x ar

ticle

s L

. 380

-1,

L. 5

12-1

et

L. 8

15-1

du

code

de

la s

écur

ité

soci

ale.

Le

VII

I de

l’ar

ticle

170

de

l’or

donn

ance

po

rtan

t lo

i de

fin

ance

s po

ur 1

959

préc

itée,

le

IV d

e l’

artic

le 7

1 de

la

loi

de f

inan

ces

pour

19

60 p

réci

tée,

le

dern

ier

alin

éa d

e l’

artic

le 2

6 de

la

loi

de f

inan

ces

rect

ific

ativ

e po

ur 1

981

préc

itée,

l’a

rtic

le 1

32 d

e la

loi

de

fina

nces

pou

r 20

02 (

n° 2

001-

1275

du

28 d

écem

bre

2001

) et

le

V

I de

l’

artic

le 6

8 de

la

lo

i de

fi

nanc

es

rect

ific

ativ

e po

ur 2

002

préc

itée

ne s

ont

plus

ap

plic

able

s à

com

pter

du

1er ja

nvie

r 20

07 e

n ce

qu

’ils

co

ncer

nent

le

s pe

nsio

ns

serv

ies

aux

conj

oint

s su

rviv

ants

des

pen

sion

nés

mili

tair

es

d’in

valid

ité.

À

com

pter

de

ce

tte

date

, le

s pe

nsio

ns à

con

céde

r au

x co

njoi

nts

surv

ivan

ts

des

pens

ionn

és

mil

itair

es

d’in

valid

ité

sont

ét

ablie

s da

ns

les

cond

ition

s du

co

de

des

pens

ions

mil

itair

es d

’inv

alid

ité e

t de

s vi

ctim

es

de la

gue

rre

et d

e l’

alin

éa p

récé

dent

.

V. –

Le

V d

e l’

arti

cle

68 d

e la

loi

de

fina

nces

re

ctif

icat

ive

pour

20

02

préc

itée

est

com

plét

é pa

r un

alin

éa a

insi

réd

igé

:

Page 227: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

27 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« L

es

dem

ande

s d’

inde

mni

sati

on

des

infi

rmit

és

non

rém

unér

ées

sont

re

ceva

bles

à

com

pter

du

1er ja

nvie

r 20

07 d

ans

les

cond

ition

s du

cod

e de

s pe

nsio

ns m

ilita

ires

d’i

nval

idité

et

des

vict

imes

de

la g

uerr

e. »

Art

icle

43

ter

Art

icle

43

ter

Le

mon

tant

m

axim

al

donn

ant

lieu

à

maj

orat

ion

par

l'Éta

t de

la

rent

e qu

i pe

ut ê

tre

cons

titué

e au

pr

ofit

des

béné

fici

aire

s m

enti

onné

s à

l'art

icle

L. 2

22-2

du

code

de

la

mut

ualit

é es

t fi

xé p

ar r

éfér

ence

à 1

25 p

oint

s d'

indi

ce d

e pe

nsio

n m

ilita

ire

d'in

valid

ité.

San

s m

odif

icat

ion.

D

ÉF

EN

SE

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

3 te

r

L

orsq

ue

la

prem

ière

tr

anch

e d'

auto

risa

tion

s d'

enga

gem

ent

d'un

pro

gram

me

d'ar

mem

ent

dont

le

co

ût

glob

al,

unit

aire

ou

no

n, é

valu

é à

au m

oins

un

mill

iard

d'e

uros

, es

t in

scri

te e

n lo

i de

fin

ance

s in

itial

e, l

e m

inis

tère

de

la

fens

e in

form

e le

P

arle

men

t de

la

fo

urch

ette

d'

éval

uati

on

du

coût

gl

obal

du

pr

ogra

mm

e d'

arm

emen

t et

de

l'é

chéa

ncie

r pr

évis

ionn

el d

e sa

réa

lisat

ion

dès

qu'il

s so

nt

arrê

tés.

Page 228: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

28 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 4

3 te

r

A

com

pter

du

1er ja

nvie

r 20

08,

en c

as

d'ex

tern

alis

atio

n d'

activ

ités

du m

inis

tère

de

la

défe

nse

géné

rant

des

éco

nom

ies

sur

le ti

tre

2, le

su

pplé

men

t de

tax

e su

r la

val

eur

ajou

tée

à la

ch

arge

du

prog

ram

me

conc

erné

don

ne li

eu à

un

réta

blis

sem

ent d

e cr

édits

de

100

% le

s pr

emiè

re

et s

econ

de a

nnée

s, d

e 75

% l

a tr

oisi

ème

anné

e,

de 5

0 %

la

quat

rièm

e an

née

et d

e 25

% l

a ci

nqui

ème

anné

e, d

ans

des

cond

ition

s dé

fini

es

par

décr

et e

n C

onse

il d

'Eta

t.

VE

LO

PP

EM

EN

T E

T R

ÉG

UL

AT

ION

ÉC

ON

OM

IQU

ES

VE

LO

PP

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EN

T E

T R

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UL

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ION

ÉC

ON

OM

IQU

ES

VE

LO

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EM

EN

T E

T R

ÉG

UL

AT

ION

ÉC

ON

OM

IQU

ES

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

160

1 A

rtic

le 4

4 A

rtic

le 4

4 A

rtic

le 4

4

Une

ta

xe

addi

tionn

elle

à

la

taxe

pr

ofes

sion

nell

e es

t pe

rçue

au

pr

ofit

de

s ch

ambr

es

de

mét

iers

et

de

l'a

rtis

anat

, de

s ch

ambr

es r

égio

nale

s de

mét

iers

et

de l

'art

isan

at

et d

e l'a

ssem

blée

per

man

ente

des

cha

mbr

es d

e m

étie

rs e

t de

l'art

isan

at.

S

ans

mod

ific

atio

n.

San

s m

odif

icat

ion.

Cet

te t

axe

est

acqu

ittée

par

les

che

fs

d'en

trep

rise

s in

divi

duel

les

ou

les

soci

étés

so

umis

à l

'obl

igat

ion

de s

'insc

rire

au

répe

rtoi

re

des

mét

iers

ou

qui

y de

meu

rent

im

mat

ricu

lés.

L

es

pers

onne

s ph

ysiq

ues

titul

aire

s de

l'a

lloc

atio

n su

pplé

men

tair

e m

enti

onné

e à

l'art

icle

L. 8

15-2

ou

à l'a

rtic

le L

. 815

-3 d

u co

de

de l

a sé

curi

té s

ocia

le s

ont

dégr

evée

s d'

offi

ce d

e la

taxe

.

Page 229: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

29 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Cet

te ta

xe e

st c

ompo

sée

:

a. d

'un

droi

t fix

e pa

r re

ssor

tiss

ant,

égal

à

la

som

me

des

droi

ts

fixe

s ar

rêté

s pa

r la

ch

ambr

e de

mét

iers

et d

e l'a

rtis

anat

, la

cham

bre

régi

onal

e de

m

étie

rs

et

de

l'art

isan

at

et

l'Ass

embl

ée

perm

anen

te

des

cham

bres

de

m

étie

rs

et

de

l'art

isan

at

dans

la

lim

ite

d'un

m

onta

nt

max

imum

fi

resp

ecti

vem

ent

à 98

eur

os, 8

eur

os e

t 14

euro

s po

ur le

s ch

ambr

es

de m

étie

rs e

t de

l'a

rtis

anat

de

Gua

delo

upe,

de

Mar

tiniq

ue,

de G

uyan

e et

de

La

Réu

nion

, le

m

onta

nt

max

imum

du

dr

oit

fixe

es

t fi

à 10

6 eu

ros

;

Dan

s le

a

de

l’ar

ticle

16

01

du

code

néra

l de

s im

pôts

, le

s m

onta

nts

: «

98 €

»,

« 8

€ »

et

« 10

6 €

» so

nt

rem

plac

és

resp

ectiv

emen

t pa

r le

s m

onta

nts

: «

100

€ »,

«

9 €

» et

« 1

09 €

».

b. d

'un

droi

t ad

ditio

nnel

à

la

taxe

pr

ofes

sion

nelle

, do

nt l

e pr

odui

t es

t ar

rêté

par

le

s ch

ambr

es d

e m

étie

rs e

t de

l'a

rtis

anat

; ce

lui-

ci n

e pe

ut e

xcéd

er 5

0% d

u pr

odui

t du

droi

t fix

e re

vena

nt

aux

cham

bres

de

m

étie

rs

et

de

l'art

isan

at m

ajor

é d'

un c

oeff

icie

nt d

e 1,

12.

Tou

tefo

is, l

es c

ham

bres

de

mét

iers

et

de

l'art

isan

at s

ont

auto

risé

es à

por

ter

le p

rodu

it du

dr

oit

addi

tionn

el j

usqu

'à 8

5% d

u pr

odui

t du

dr

oit

fixe

, af

in d

e m

ettr

e en

œuv

re d

es a

ctio

ns

ou d

e ré

alis

er d

es i

nves

tisse

men

ts,

dans

des

co

ndit

ions

déf

inie

s pa

r dé

cret

en

Con

seil

d'É

tat.

Les

di

spos

ition

s du

pr

ésen

t ar

ticle

re

lativ

es

aux

cham

bres

de

m

étie

rs

et

de

l'art

isan

at

ne

sont

pa

s ap

plic

able

s da

ns

les

dépa

rtem

ents

du

Bas

-Rhi

n, d

u H

aut-

Rhi

n et

de

la M

osel

le.

Page 230: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

30 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Loi

de

fina

nces

pou

r 19

96

(n°

95-1

346

du 3

0 dé

cem

bre

1995

) A

rtic

le 1

06

Art

icle

add

ition

nel a

près

l’ar

ticle

44

Le

Gou

vern

emen

t pr

ésen

te

au

Par

lem

ent,

en

anne

xe

au

proj

et

de

loi

de

fina

nces

de

l’an

née,

un

rapp

ort

rend

ant

com

pte

de l

’ens

embl

e de

l’e

ffor

t fi

nanc

ier

de l

’Eta

t en

fa

veur

des

pet

ites

et m

oyen

nes

entr

epri

ses.

L'a

rtic

le 1

06 d

e la

loi

du

30 d

écem

bre

1995

de

fina

nces

pou

r 19

96 e

st c

ompl

été

par

un a

liné

a ai

nsi r

édig

é :

C

e ra

ppor

t in

clut

un

e pr

ésen

tatio

n dé

taill

ée

des

cham

bres

de

m

étie

rs

et

de

l'art

isan

at,

des

cham

bres

rég

iona

les

de m

étie

rs

et d

e l'a

rtis

anat

, de

l'a

ssem

blée

per

man

ente

des

ch

ambr

es

de

mét

iers

et

de

l'a

rtis

anat

, de

s ch

ambr

es

de

com

mer

ce

et

d'in

dust

rie,

de

s ch

ambr

es

régi

onal

es

de

com

mer

ce

et

d'in

dust

rie,

de

l'a

ssem

blée

de

s ch

ambr

es

fran

çais

es

de

com

mer

ce

et

d'in

dust

rie,

de

s ce

ntre

s te

chni

ques

ind

ustr

iels

et

des

com

ités

prof

essi

onne

ls d

e dé

velo

ppem

ent é

cono

miq

ue.

Art

icle

45

Art

icle

45

Art

icle

45

P

our

2007

, l’a

ugm

enta

tion

max

imal

e du

ta

ux

de

la

taxe

po

ur

frai

s de

ch

ambr

es

de

com

mer

ce e

t d’i

ndus

trie

pré

vue

par

la p

rem

ière

ph

rase

du

de

uxiè

me

alin

éa

du

II

de

l’ar

ticl

e 16

00 d

u co

de g

énér

al d

es i

mpô

ts e

st

fixé

e à

1%.

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 231: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

31 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Loi

de

fina

nces

rec

tific

ativ

e po

ur 2

003

(n

° 20

03-1

312

du 3

0 dé

cem

bre

2003

) A

rtic

le 7

1 …

……

……

……

……

……

……

……

……

…...

. A

rtic

le 4

6 A

rtic

le 4

6 A

rtic

le 4

6

E. -

I. -

Il

est

inst

itué

une

taxe

pou

r le

velo

ppem

ent

des

indu

stri

es

des

sect

eurs

d'

activ

ités

suiv

ants

:

San

s m

odif

icat

ion.

San

s m

odif

icat

ion.

1° M

écan

ique

;

2° M

atér

iels

et

co

nsom

mab

les

de

soud

age

;

3° D

écol

leta

ge ;

4° C

onst

ruct

ion

mét

alli

que

;

5° M

atér

iels

aér

auli

ques

et t

herm

ique

s.

Le

prod

uit

de c

ette

tax

e es

t af

fect

é au

x ce

ntre

s te

chni

ques

in

dust

riel

s co

uvra

nt

ces

sect

eurs

, qu

i so

nt

resp

ecti

vem

ent

le

Cen

tre

tech

niqu

e de

s in

dust

ries

méc

aniq

ues,

l'In

stitu

t de

la s

oudu

re, l

e C

entr

e te

chni

que

de l'

indu

stri

e du

déc

olle

tage

, le

Cen

tre

tech

niqu

e in

dust

riel

de

la

co

nstr

uctio

n m

étal

liqu

e et

le

C

entr

e te

chni

que

des

indu

stri

es

aéra

uliq

ues

et

ther

miq

ues.

Ell

e a

pour

ob

jet

de

fina

ncer

le

s m

issi

ons

dévo

lues

à c

es o

rgan

ism

es p

ar l

a lo

i n°

48-

1228

du

22 ju

illet

194

8 fi

xant

le

stat

ut

juri

diqu

e de

s ce

ntre

s te

chni

ques

indu

stri

els.

Page 232: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

32 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Les

opé

rati

ons

fina

ncée

s au

moy

en d

u pr

odui

t de

la

ta

xe

font

l'o

bjet

d'

une

com

ptab

ilité

di

stin

cte

tenu

e pa

r le

s ce

ntre

s te

chni

ques

indu

stri

els.

II. -

La

taxe

est

due

par

les

fab

rica

nts,

ét

abli

s en

F

ranc

e,

des

prod

uits

de

s se

cteu

rs

d'ac

tivité

s m

entio

nnés

au

I. C

es p

rodu

its s

ont

rece

nsés

, pou

r ch

acun

de

ces

sect

eurs

, pa

r vo

ie

régl

emen

tair

e et

pa

r ré

fére

nce

au

décr

et

n° 2

002-

1622

du

31

cem

bre

2002

po

rtan

t ap

prob

atio

n de

s no

men

clat

ures

d'a

ctiv

ités

et d

e pr

odui

ts.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

VII

. - L

e ta

ux d

e la

tax

e es

t fi

xé c

omm

e su

it :

1° P

our

les

prod

uits

des

sec

teur

s de

la

méc

aniq

ue,

des

mat

érie

ls e

t co

nsom

mab

les

de

soud

age,

et d

u dé

colle

tage

: 0,

091%

;

I. -

Dan

s le

du V

II d

u E

de

l'art

icle

71

de l

a lo

i de

fin

ance

s re

ctif

icat

ive

pour

200

3 (n

° 20

03-1

312

du 3

0 dé

cem

bre

2003

), l

e ta

ux :

« 0,

091%

» e

st r

empl

acé

par

le ta

ux :

« 0,

1% »

.

2° P

our

les

prod

uits

du

se

cteu

r de

la

co

nstr

uctio

n m

étal

lique

:

0,25

% ;

II. -

Dan

s le

du V

II d

u E

du

mêm

e ar

ticle

de

la m

ême

loi,

le t

aux

: «

0,25

% »

est

re

mpl

acé

par

le ta

ux :

« 0,

275%

».

3° P

our

les

prod

uits

du

se

cteu

r de

s m

atér

iels

aér

auliq

ues

et th

erm

ique

s : 0

,14%

. …

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Page 233: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

33 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

46

bis

Art

icle

46

bis

Art

icle

71

L

e A

de

l’ar

ticle

71

de la

loi d

e fi

nanc

es

rect

ific

ativ

e po

ur

2003

(n

° 20

03-1

312

du

30 d

écem

bre

2003

) es

t ain

si m

odif

ié :

Rés

ervé

.

A.

- I.

- I

l es

t in

stitu

é un

e ta

xe p

our

le

déve

lopp

emen

t de

s in

dust

ries

de

l’

ameu

blem

ent.

1° L

e pr

emie

r al

inéa

du

I es

t co

mpl

été

par

les

mot

s :

« ai

nsi

que

des

indu

stri

es

du

bois

».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II.

- L

a ta

xe e

st d

ue p

ar l

es f

abri

cant

s,

étab

lis

en F

ranc

e, d

es p

rodu

its

du s

ecte

ur d

e l’

ameu

blem

ent

et,

à l’

impo

rtat

ion,

pa

r la

pe

rson

ne d

ésig

née

com

me

dest

inat

aire

rée

l de

s bi

ens

sur

la

décl

arat

ion

en

doua

ne

ou,

soli

dair

emen

t, pa

r le

déc

lara

nt e

n do

uane

qui

ag

it

dans

le

ca

dre

d’un

m

anda

t de

re

prés

enta

tion

in

dire

cte,

te

l qu

e dé

fini

pa

r l’

arti

cle

5 du

cod

e de

s do

uane

s co

mm

unau

tair

e.

Ces

pr

odui

ts

sont

re

cens

és

par

voie

glem

enta

ire

et

par

réfé

renc

e au

cret

20

02-1

622

du

31

déce

mbr

e 20

02

port

ant

appr

obat

ion

des

nom

encl

atur

es d

’act

ivit

és e

t de

prod

uits

.

Dan

s la

pre

miè

re p

hras

e du

pre

mie

r al

inéa

du

II,

aprè

s le

s m

ots

: «

des

prod

uits

du

sect

eur

de

l’am

eubl

emen

t »,

sont

in

séré

s le

s m

ots

: «

ains

i qu

e du

sec

teur

des

ind

ustr

ies

du

bois

».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

III.

- 1

. L

a ta

xe e

st a

ssis

e su

r le

chi

ffre

d’

affa

ires

ho

rs

taxe

s ré

alis

é au

tit

re

des

opér

atio

ns s

uiva

ntes

:

Page 234: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

34 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

a) L

es v

ente

s, y

com

pris

à d

estin

atio

n d’

un

autr

e E

tat

mem

bre

de

la

Com

mun

auté

eu

ropé

enne

ou

d’un

Eta

t pa

rtie

à l

’acc

ord

sur

l’E

spac

e éc

onom

ique

eu

ropé

en,

et

les

livra

ison

s à

soi-

mêm

e ;

b)

Les

pr

esta

tions

de

se

rvic

es

ou

les

opér

atio

ns à

faç

on.

Le

2 du

II

I es

t co

mpl

été

par

une

phra

se a

insi

réd

igée

:

2. L

a ta

xe e

st a

ssis

e su

r la

val

eur

en

doua

ne a

ppré

ciée

au

mom

ent

de l

’im

port

atio

n su

r le

terr

itoir

e na

tiona

l pou

r le

s im

port

atio

ns.

« Po

ur

les

prod

uits

du

se

cteu

r de

s in

dust

ries

du

bois

, fig

uran

t su

r la

lis

te f

ixée

par

ar

rêté

qui

son

t in

corp

orés

dan

s de

s en

sem

bles

de

stin

és à

la

vent

e m

ais

qui

ne s

ont

pas

soum

is

à la

tax

e, l

a ta

xe e

st a

ssis

e su

r la

val

eur

des

prod

uits

boi

s in

corp

orés

, te

lle q

u'el

le p

eut

être

term

inée

par

la

com

ptab

ilit

é an

alyt

ique

de

l'ent

repr

ise.

»

……

……

……

……

……

……

……

……

……

4° L

e V

II e

st a

insi

réd

igés

:

VII

. -

Le

taux

de

la

ta

xe

est

fixé

à

0,20

%.

Son

pro

duit

est

aff

ecté

à h

aute

ur d

e 70

% a

u co

mit

é, à

hau

teur

de

24 %

au

Cen

tre

tech

niqu

e du

boi

s et

de

l’am

eubl

emen

t et

à

haut

eur

de

6 %

au

C

entr

e te

chni

que

des

indu

stri

es d

e la

méc

aniq

ue.

«

VII

.- L

e ta

ux d

e la

tax

e es

t fi

xé à

0,

20 %

po

ur

les

prod

uits

du

se

cteu

r de

l’

indu

stri

e de

l’am

eubl

emen

t et à

0,1

% p

our

les

prod

uits

du

sect

eur

des

indu

stri

es d

u bo

is.

« Po

ur

le

sect

eur

de

l’in

dust

rie

de

l’am

eubl

emen

t, so

n pr

odui

t es

t af

fect

é à

haut

eur

de 7

0 %

au

com

ité,

à h

aute

ur d

e 24

%

au

Cen

tre

tech

niqu

e du

bo

is

et

de

l’am

eubl

emen

t et

à h

aute

ur d

e 6

% a

u ce

ntre

Page 235: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

35 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

tech

niqu

e de

la m

écan

ique

.

« Po

ur l

e se

cteu

r de

s in

dust

ries

du

bois

, so

n pr

odui

t es

t af

fect

é à

haut

eur

de 7

0 %

au

com

ité

et

à ha

uteu

r de

30

%

au

Cen

tre

tech

niqu

e de

l’am

eubl

emen

t ».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

46

ter

Art

icle

46

ter

Le

C d

e l’

artic

le 7

1 de

la

loi

de f

inan

ces

rect

ific

ativ

e po

ur

2003

(n

° 20

03-1

312

du

30 d

écem

bre

2003

) es

t ain

si m

odif

ié :

Rés

ervé

C.

- I.

- I

l es

t in

stitu

é un

e ta

xe p

our

le

déve

lopp

emen

t de

s in

dust

ries

de

l’ho

rlog

erie

, bi

jout

erie

, joa

iller

ie e

t orf

èvre

rie.

Le

prem

ier

alin

éa d

u I

est

com

plét

é pa

r le

s m

ots

: « a

insi

que

des

art

s de

la ta

ble

».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

II. -

La

taxe

est

due

par

les

fab

rica

nts

et

déta

illan

ts é

tabl

is e

n Fr

ance

des

pro

duits

du

sect

eur

de l

’hor

loge

rie,

de

la b

ijout

erie

, de

la

joai

lleri

e et

de

l’or

fèvr

erie

et,

à l’

impo

rtat

ion,

pa

r la

per

sonn

e dé

sign

ée c

omm

e de

stin

atai

re

réel

des

bie

ns s

ur l

a dé

clar

atio

n en

dou

ane

ou,

soli

dair

emen

t, pa

r le

déc

lara

nt e

n do

uane

qui

ag

it

dans

le

ca

dre

d’un

m

anda

t de

re

prés

enta

tion

in

dire

cte,

te

l qu

e dé

fini

pa

r l’

arti

cle

5 du

cod

e de

s do

uane

s co

mm

unau

tair

e.

Ces

pr

odui

ts

sont

re

cens

és

par

voie

glem

enta

ire

et

par

réfé

renc

e au

cret

20

02-1

622

du

31

déce

mbr

e 20

02

port

ant

appr

obat

ion

des

nom

encl

atur

es d

’act

ivit

és e

t de

Dan

s la

pre

miè

re p

hras

e du

pre

mie

r al

inéa

du

II,

aprè

s le

s m

ots

: «

des

prod

uits

du

sect

eur

de l

’hor

loge

rie,

de

la b

ijout

erie

, de

la

joai

lleri

e, e

t de

l’o

rfèv

reri

e »,

son

t in

séré

s le

s m

ots

: «

ains

i qu

e du

sec

teur

des

art

s de

la

tabl

e ».

Page 236: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

36 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

prod

uits

.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

VII

. -

Le

taux

de

la

ta

xe

est

fixé

à

0,20

%.

Son

pro

duit

est

aff

ecté

à h

aute

ur d

e 75

% a

u co

mit

é et

à h

aute

ur d

e 25

% a

u C

entr

e te

chni

que

de l’

indu

stri

e ho

rlog

ère.

Au

débu

t de

la

dern

ière

phr

ase

du

VII

, son

t in

séré

s le

s m

ots

: «

Pour

le

sect

eur

de

l’ho

rlog

erie

, de

la

bijo

uter

ie,

de l

a jo

aille

rie

et

de l’

orfè

vrer

ie, »

4° L

e V

II e

st c

ompl

été

par

une

phra

se

ains

i réd

igée

:

« Po

ur le

sec

teur

des

art

s de

la ta

ble,

son

pr

odui

t est

aff

ecté

en

tota

lité

au c

omité

».

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

46

quat

erA

rtic

le 4

6 qu

ater

Le

F de

l’a

rtic

le 7

1 de

la

loi

de f

inan

ces

rect

ific

ativ

e po

ur

2003

pr

écité

e es

t ai

nsi

mod

ifié

:

Rés

ervé

1° L

e I

est a

insi

mod

ifié

:

F. -

I.

- Il

est

ins

titué

une

tax

e po

ur l

e dé

velo

ppem

ent

des

indu

stri

es d

es m

atér

iaux

de

cons

truc

tion

reg

roup

ant

les

indu

stri

es d

u bé

ton

et d

e la

terr

e cu

ite.

a) À

la

fin

du p

rem

ier

alin

éa,

les

mot

s :

« et

de

la t

erre

cui

te »

son

t re

mpl

acés

par

les

m

ots

: «

, de

la

te

rre

cuite

et

de

s ro

ches

or

nem

enta

les

et d

e co

nstr

uctio

n »

;

Le

prod

uit

de c

ette

tax

e es

t af

fect

é au

C

entr

e d’

étud

e et

de

rech

erch

e de

l’in

dust

rie

du

béto

n et

au

C

entr

e te

chni

que

des

tuil

es

et

b) À

la

fi

n du

de

uxiè

me

alin

éa,

les

mot

s :

« de

s tu

iles

et b

riqu

es »

son

t re

mpl

acés

Page 237: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

37 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

briq

ues.

pa

r le

s m

ots

: «

de

mat

éria

ux

natu

rels

de

co

nstr

uctio

n »

;

Ell

e a

pour

ob

jet

de

fina

ncer

le

s m

issi

ons

dévo

lues

à c

es o

rgan

ism

es p

ar l

a lo

i n°

48-

1228

du

22 j

uille

t 19

48 f

ixan

t le

sta

tut

juri

diqu

e de

s ce

ntre

s te

chni

ques

indu

stri

els.

c)

Dan

s le

tro

isiè

me

alin

éa,

les

mot

s :

« la

lo

i n°

48-

1228

du

22

juill

et 1

948

fixa

nt

le »

so

nt

rem

plac

és

par

les

mot

s :

« le

s di

spos

ition

s de

s ar

ticle

s L

. 342

-1 e

t su

ivan

ts d

u co

de d

e la

rec

herc

he r

elat

ives

au

» ;

Les

opé

rati

ons

fina

ncée

s au

moy

en d

u pr

odui

t de

la

ta

xe

font

l’

obje

t d’

une

com

ptab

ilité

di

stin

cte

tenu

e pa

r ce

s de

ux

cent

res

tech

niqu

es in

dust

riel

s.

2° L

es I

I à

IV s

ont a

insi

réd

igés

:

II. -

Cet

te ta

xe e

st d

ue p

ar le

s fa

bric

ants

, ét

ablis

en

Fran

ce, d

es p

rodu

its e

n bé

ton

et t

erre

cu

ite a

u tit

re d

e le

urs

vent

es.

«

II. –

Cet

te

taxe

es

t du

e pa

r le

s fa

bric

ants

éta

blis

en

Fran

ce e

t le

s im

port

ateu

rs

des

prod

uits

du

se

cteu

r de

s m

atér

iaux

de

co

nstr

uctio

n en

ton,

te

rre

cuite

et

ro

che

orne

men

tale

ou

de c

onst

ruct

ion.

Ces

pro

duit

s so

nt

fixé

s pa

r vo

ie

régl

emen

tair

e et

pa

r ré

fére

nce

au

décr

et

n° 2

002-

1622

du

31

déc

embr

e 20

02

port

ant

appr

obat

ion

des

nom

encl

atur

es d

’act

ivité

s et

de

prod

uits

.

Sont

co

nsid

érés

co

mm

e pr

odui

ts

en

béto

n le

s pr

odui

ts

obte

nus

par

durc

isse

men

t d’

un

mél

ange

co

mpr

enan

t un

li

ant

et

des

gran

ulat

s na

ture

ls o

u ar

tific

iels

.

Sont

co

nsid

érés

co

mm

e pr

odui

ts

en

terr

e cu

ite l

es p

rodu

its o

bten

us p

ar c

uiss

on à

un

e te

mpé

ratu

re d

e l’

ordr

e de

1 0

00 °

C,

d’un

m

élan

ge

esse

ntie

llem

ent

de

terr

es

argi

leus

es

Page 238: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

38 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

com

mun

es,

ains

i qu

e de

s ar

gile

s st

abili

sées

à

froi

d.

La

liste

des

pro

duits

sou

mis

à l

a ta

xe e

t ré

pond

ant

aux

cond

ition

s po

sées

aux

alin

éas

préc

éden

ts e

st,

pour

cha

cun

des

deux

sec

teur

s,

fixé

e pa

r vo

ie r

égle

men

tair

e et

par

réf

éren

ce a

u dé

cret

20

02-1

622

du

31

déce

mbr

e 20

02

port

ant

appr

obat

ion

des

nom

encl

atur

es

d’ac

tivité

s et

de

prod

uits

.

Con

stitu

ent

des

fabr

ican

ts,

au s

ens

du

prem

ier

alin

éa,

les

entr

epri

ses

qui,

dans

le

s in

dust

ries

de

fa

bric

atio

n de

s m

atér

iaux

de

co

nstr

uctio

n :

«

Con

stitu

ent

des

fabr

ican

ts,

au s

ens

de

l’al

inéa

pré

céde

nt, l

es e

ntre

pris

es q

ui :

1° V

ende

nt,

aprè

s le

s av

oir

fabr

iqué

s,

les

prod

uits

men

tionn

és a

u qu

atri

ème

alin

éa ;

«

1° V

ende

nt,

aprè

s le

s av

oir

fabr

iqué

s,

les

prod

uits

men

tionn

és a

u pr

emie

r al

inéa

;

2° V

ende

nt,

aprè

s le

s av

oir

fabr

iqué

s,

des

ense

mbl

es n

on s

oum

is à

la

taxe

en

tant

que

te

ls

mai

s da

ns

lesq

uels

so

nt

inco

rpor

és

des

prod

uits

fig

uran

t su

r la

lis

te f

ixée

par

l’a

rrêt

é pr

évu

au q

uatr

ièm

e al

inéa

.

«

2° V

ende

nt,

aprè

s le

s av

oir

fabr

iqué

s,

des

ense

mbl

es n

on s

oum

is à

la

taxe

en

tant

que

te

ls

mai

s da

ns

lesq

uels

so

nt

inco

rpor

és

des

prod

uits

fig

uran

t su

r la

lis

te f

ixée

par

l’a

rrêt

é pr

évu

au p

rem

ier

alin

éa ;

« 3°

Ven

dent

les

prod

uits

men

tionn

és a

u 2°

, ap

rès

les

avoi

r co

nçus

et

fait

fab

riqu

er p

ar

un ti

ers

quel

que

soi

t le

lieu

de f

abri

catio

n :

« a)

Soi

t en

lui

fou

rnis

sant

les

mat

ière

s pr

emiè

res

;

« b)

Soi

t en

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im

posa

nt d

es t

echn

ique

s fa

isan

t l’

obje

t de

bre

vets

, de

s pr

océd

és,

des

form

ules

ou

des

plan

s, d

essi

ns o

u m

odèl

es d

ont

Page 239: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

39 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

elle

s on

t la

joui

ssan

ce o

u l’

excl

usiv

ité.

« So

nt

cons

idér

és

com

me

prod

uits

en

ton

les

prod

uits

ob

tenu

s pa

r du

rcis

sem

ent

d’un

m

élan

ge

com

pren

ant

un

lian

t et

de

s gr

anul

ats

natu

rels

ou

artif

icie

ls.

III.

- L

a ta

xe e

st a

ssis

e su

r le

chi

ffre

d’

affa

ires

hor

s ta

xes

réal

isé

à l’

occa

sion

des

ve

ntes

men

tion

nées

au

II.

«

III.

– L

a ta

xe e

st a

ssis

e :

« 1°

Sur

le

chif

fre

d’af

fair

es h

ors

taxe

s ré

alis

é à

l’oc

casi

on d

es v

ente

s m

enti

onné

es a

u II

, y c

ompr

is le

s ve

ntes

à s

oi m

ême.

Pour

les

pro

duits

fig

uran

t su

r la

lis

te

fixé

e pa

r ar

rêté

qui

son

t in

corp

orés

dan

s de

s en

sem

bles

des

tiné

s à

la v

ente

mai

s qu

i ne

son

t pa

s so

umis

à l

a ta

xe,

la t

axe

est

assi

se s

ur l

a va

leur

de

s pr

odui

ts

en

béto

n et

te

rre

cuite

in

corp

orés

, te

lle q

u’el

le p

eut

être

dét

erm

inée

pa

r la

com

ptab

ilité

ana

lytiq

ue d

e l’

entr

epri

se.

«

Pour

les

pro

duits

fig

uran

t su

r la

lis

te

fixé

e pa

r ar

rêté

qui

son

t in

corp

orés

dan

s de

s en

sem

bles

des

tiné

s à

la v

ente

mai

s qu

i ne

son

t pa

s so

umis

à l

a ta

xe,

la t

axe

est

assi

se s

ur l

a va

leur

de

s pr

odui

ts

en

béto

n,

terr

e cu

ite

et

roch

e or

nem

enta

le

et

de

cons

truc

tion

inco

rpor

és,

telle

qu’

elle

peu

t êt

re d

éter

min

ée

par

la c

ompt

abili

té a

naly

tique

de

l’en

trep

rise

;

« 2°

Sur

la

vale

ur e

n do

uane

app

réci

ée

au m

omen

t de

l’i

mpo

rtat

ion

sur

le t

erri

toir

e na

tion

al p

our

les

impo

rtat

ions

.

« L

es

opér

atio

ns

suiv

ante

s so

nt

exon

érée

s de

la ta

xe :

« 1°

Les

rev

ente

s en

l’ét

at ;

« 2°

L

es

impo

rtat

ions

en

pr

oven

ance

d’

un

Éta

t m

embr

e de

la

C

omm

unau

Page 240: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

40 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

euro

péen

ne o

u d’

un É

tat

part

ie à

l’a

ccor

d su

r l’

Esp

ace

écon

omiq

ue

euro

péen

et

le

s im

port

atio

ns q

ui s

ont

mis

es e

n lib

re p

ratiq

ue

dans

l’un

de

ces

Éta

ts.

IV.

- L

e fa

it g

énér

ateu

r de

la

taxe

est

co

nstit

par

la

fact

urat

ion

des

prod

uits

m

enti

onné

s au

II

ou d

e ce

ux d

ans

lesq

uels

ils

so

nt in

corp

orés

.

«

IV. –

Le

fait

géné

rate

ur d

e la

tax

e es

t co

nstit

ué :

« 1°

Par

la

livra

ison

des

pro

duits

pou

r le

s ve

ntes

ou

de c

eux

dans

les

quel

s ils

son

t in

corp

orés

ou

par

la li

vrai

son

à so

i mêm

e ;

« 2°

Par

l’i

mpo

rtat

ion

sur

le t

erri

toir

e na

tiona

l pou

r le

s im

port

atio

ns. »

;

……

……

……

……

……

……

……

……

……

VI.

- L

e ta

ux d

e la

taxe

est

fix

é à

:

3° L

e V

I es

t co

mpl

été

par

un 3

° ai

nsi

rédi

gé :

1° 0

,35

% p

our

les

prod

uits

du

sect

eur

de l’

indu

stri

e du

bét

on ;

2° 0

,40

% p

our

les

prod

uits

du

sect

eur

de la

terr

e cu

ite.

« 3°

0,2

0 %

pou

r le

s pr

odui

ts d

u se

cteu

r de

s ro

ches

orn

emen

tale

s et

de

cons

truc

tion.

» ;

4° L

e V

II e

st a

insi

mod

ifié

:

VII

. -

1. L

orsq

ue l

e m

onta

nt d

e la

tax

e dû

au

titr

e d’

une

anné

e es

t su

péri

eur

à 45

0

a) D

ans

le

1,

aprè

s le

m

ot :

« su

péri

eur

»,

sont

in

séré

s le

s m

ots

: «

ou

Page 241: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

41 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

euro

s, l

es r

edev

able

s dé

pose

nt,

au p

lus

tard

le

25 d

u m

ois

qui

suit

la f

in d

e ch

aque

tri

mes

tre

de l

’ann

ée s

uiva

nte,

la

décl

arat

ion

du c

hiff

re

d’af

fair

es i

mpo

sabl

e qu

’ils

ont

réa

lisé

au t

itre

du tr

imes

tre

échu

.

égal

» ;

2. L

orsq

ue l

e m

onta

nt d

e la

tax

e dû

au

titre

d’u

ne a

nnée

est

inf

érie

ur à

450

eur

os,

les

rede

vabl

es d

épos

ent

au p

lus

tard

le

25 d

u m

ois

de j

anvi

er d

e la

deu

xièm

e an

née

qui

suit,

la

décl

arat

ion

du

chif

fre

d’af

fair

es

impo

sabl

e qu

’ils

on

t ré

alis

é au

tit

re

de

l’an

née

civi

le

préc

éden

te.

3. L

’ann

ée d

e cr

éati

on d

e l’

entr

epri

se,

les

rede

vabl

es

dépo

sent

la

clar

atio

n du

ch

iffr

e d’

affa

ires

im

posa

ble,

qu’

ils o

nt r

éalis

é au

titr

e de

cet

te a

nnée

, au

plu

s ta

rd l

e 25

du

moi

s de

jan

vier

de

l’an

née

suiv

ante

, qu

el q

ue

soit

le m

onta

nt d

e la

taxe

dû.

b)

Le

dern

ier

alin

éa e

st a

insi

réd

igé

:

Pour

l’a

nnée

200

4, l

e se

uil

prév

u au

x 1

et 2

est

app

réci

é pa

r ré

fére

nce

au m

onta

nt d

e la

ta

xe p

araf

isca

le s

ur l

es p

rodu

its e

n bé

ton

et

terr

e cu

ite a

cqui

tté a

u tit

re d

e l’

anné

e 20

03.

«

Pou

r l’

anné

e 20

07,

le s

euil

pré

vu a

ux

1 et

2 e

st a

ppré

cié

par

réfé

renc

e au

chi

ffre

d’

affa

ires

de

l’

anné

e 20

05

réal

isé

par

l’en

trep

rise

co

ncer

née

avec

le

s ve

ntes

de

s pr

odui

ts q

ui s

ont a

ssuj

ettis

à la

taxe

. » ;

……

……

……

……

……

……

……

……

……

5° L

e IX

est

ain

si m

odif

ié :

IX.

- L

’ass

ocia

tion

L

es

cent

res

tech

niqu

es d

es m

atér

iaux

et c

ompo

sant

s po

ur la

co

nstr

uctio

n re

couv

re la

taxe

. a)

Le

prem

ier

alin

éa e

st c

ompl

été

par

les

mot

s :

«, à

l’e

xcep

tion

de c

elle

qui

est

due

sur

le

s pr

odui

ts im

port

és »

;

Page 242: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

42 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Les

re

deva

bles

lu

i ad

ress

ent

leur

s dé

clar

atio

ns

selo

n le

s m

odal

ités

défi

nies

au

V

II.

L’e

nsem

ble

des

opér

atio

ns

liées

au

re

couv

rem

ent d

e la

taxe

et a

u ve

rsem

ent d

e so

n pr

odui

t au

Cen

tre

d’ét

udes

et

de r

eche

rche

de

l’in

dust

rie

du b

éton

et

au C

entr

e te

chni

que

des

tuile

s et

bri

ques

fai

t l’

obje

t d’

une

com

ptab

ilité

di

stin

cte

tenu

e pa

r l’

asso

ciat

ion

préc

itée.

b) D

ans

le t

rois

ièm

e al

inéa

, le

s m

ots

: «

des

tuil

es e

t br

ique

s »

sont

rem

plac

és p

ar l

es

mot

s :

« de

m

atér

iaux

na

ture

ls

de

cons

truc

tion

» ;

Lor

sque

la

décl

arat

ion

prév

ue a

u V

II e

st

dépo

sée

sans

le

pa

iem

ent

corr

espo

ndan

t, l’

asso

ciat

ion

adre

sse

au r

edev

able

par

cou

rrie

r re

com

man

avec

ac

cusé

de

cept

ion

une

lettr

e de

ra

ppel

m

otiv

ée

l’in

form

ant

que

le

mon

tant

de

la t

axe

est

maj

oré

de 1

0 %

. A

faut

de

paie

men

t tr

ente

jou

rs à

com

pter

de

la

date

de

cept

ion

de

cette

le

ttre

pa

r le

re

deva

ble,

un

titre

de

perc

eptio

n es

t ét

abli

par

le d

irec

teur

du

cent

re t

echn

ique

con

cern

é, v

isé

par

le c

ontr

ôleu

r d’

Eta

t et

ren

du e

xécu

toir

e pa

r le

pré

fet d

u dé

part

emen

t du

débi

teur

.

c) D

ans

la d

erni

ère

phra

se d

u qu

atri

ème

alin

éa,

les

mot

s :

« d’

Éta

t » s

ont

rem

plac

és p

ar

les

mot

s : «

gén

éral

éco

nom

ique

et f

inan

cier

» ;

Page 243: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

43 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

reco

uvre

men

t de

ce

titre

est

eff

ectu

é pa

r le

s co

mpt

able

s du

Tré

sor,

sel

on l

es r

ègle

s ap

plic

able

s en

mat

ière

d’i

mpô

ts d

irec

ts.

Ces

co

mpt

able

s bé

néfi

cien

t po

ur l

e re

couv

rem

ent

de c

e ti

tre

du p

rivi

lège

pré

vu a

u 1

de l

’art

icle

19

20 d

u co

de g

énér

al d

es i

mpô

ts.

Ils

peuv

ent

obte

nir

de

l’ad

min

istr

atio

n de

s im

pôts

co

mm

unic

atio

n de

s re

nsei

gnem

ents

néc

essa

ires

au

rec

ouvr

emen

t de

la ta

xe.

L’a

ctio

n en

rec

ouvr

emen

t se

pre

scri

t à

l’is

sue

d’un

dél

ai d

e qu

atre

ans

à c

ompt

er d

u jo

ur o

ù le

titr

e a

été

rend

u ex

écut

oire

.

Les

co

ntes

tatio

ns

rela

tives

au

re

couv

rem

ent

de l

a ta

xe e

t au

x po

ursu

ites

son

t pr

ésen

tées

, in

stru

ites

et j

ugée

s se

lon

les

règl

es

appl

icab

les

en m

atiè

re d

’im

pôts

dir

ects

.

Un

prél

èvem

ent

repr

ésen

tant

les

fra

is d

e pe

rcep

tion

est

effe

ctué

au

pr

ofit

du

budg

et

géné

ral

sur

les

som

mes

re

couv

rées

pa

r le

s co

mpt

able

s du

Tré

sor.

Son

tau

x es

t fi

xé p

ar

arrê

té d

u m

inis

tre

char

gé d

u bu

dget

dan

s la

lim

ite d

e 5

%.

d) A

près

le

huiti

ème

alin

éa,

il es

t in

séré

un

ali

néa

ains

i réd

igé

:

« L

orsq

u’el

le e

st d

ue s

ur d

es p

rodu

its

impo

rtés

, la

ta

xe

est

reco

uvré

e pa

r l’

adm

inis

trat

ion

des

doua

nes

et d

roit

s in

dire

cts,

se

lon

les

règl

es,

gara

ntie

s et

sa

ncti

ons

appl

icab

les

en m

atiè

re d

e dr

oits

de

doua

ne. »

;

La

taxe

n’e

st p

as m

ise

en r

ecou

vrem

ent

si s

on m

onta

nt a

nnue

l es

t in

féri

eur

ou é

gal

à 15

0 eu

ros.

Page 244: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

44 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

prod

uit

de

la

taxe

es

t ve

rsé

trim

estr

ielle

men

t au

x ce

ntre

s te

chni

ques

in

dust

riel

s vi

sés

au I

. La

part

rev

enan

t à c

haqu

e ce

ntre

est

éga

le à

la

quot

e-pa

rt d

u pr

odui

t de

la

taxe

cor

resp

onda

nt a

u ch

iffr

e d’

affa

ires

réa

lisé

par

le s

ecte

ur i

ntér

essé

, dé

duct

ion

faite

d’u

n pr

élèv

emen

t re

prés

enta

nt l

es f

rais

exp

osés

par

l’

asso

ciat

ion

pour

pro

céde

r au

rec

ouvr

emen

t. L

e ta

ux d

e ce

pré

lève

men

t est

fix

é pa

r un

arr

êté

du m

inis

tre

char

gé d

u bu

dget

dan

s la

lim

ite

de

5 %

du

prod

uit d

e la

taxe

.

e) D

ans

la d

euxi

ème

phra

se d

u de

rnie

r al

inéa

, ap

rès

les

mot

s :

« ch

iffr

e d’

affa

ires

»,

sont

insé

rés

les

mot

s : «

et a

ux im

port

atio

ns »

.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

47

Art

icle

47

Art

icle

47

I.

- L

’Age

nce

de

prév

entio

n et

de

su

rvei

llanc

e de

s ri

sque

s m

inie

rs,

créé

e pa

r la

lo

i du

30

mar

s 19

99 r

elat

ive

à la

res

pons

abili

en

mat

ière

de

do

mm

ages

co

nséc

utif

s à

l’ex

ploi

tati

on m

iniè

re e

t à

la p

réve

ntio

n de

s ri

sque

s m

inie

rs a

près

la

fin

de l

’exp

loita

tion,

es

t di

ssou

te e

t m

ise

en l

iqui

dati

on a

u pl

us t

ard

le 1

er a

vril

2007

dan

s de

s co

nditi

ons

fixé

es p

ar

décr

et e

n C

onse

il d’

Éta

t. L

es b

iens

, dr

oits

et

oblig

atio

ns d

e l’

étab

lisse

men

t so

nt t

rans

féré

s à

l’É

tat.

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 245: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

45 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Loi

99-2

45 d

u 30

mar

s 19

99 r

elat

ive

à la

re

spon

sabi

lité

en m

atiè

re d

e do

mm

ages

co

nséc

utif

s à

l'exp

loit

atio

n m

iniè

re e

t à la

pr

éven

tion

des

ris

ques

min

iers

apr

ès la

fin

de

l'exp

loita

tion

Art

icle

4

Il e

st c

réé

un é

tabl

isse

men

t pu

blic

de

l'Éta

t dé

nom

"Age

nce

de p

réve

ntio

n et

de

surv

eilla

nce

des

risq

ues

min

iers

",

plac

é co

njoi

ntem

ent

aupr

ès

des

min

istr

es

char

gés

resp

ecti

vem

ent

de l

'indu

stri

e, d

e l'i

ntér

ieur

, du

lo

gem

ent,

de

l'env

iron

nem

ent

et

de

l'am

énag

emen

t du

terr

itoi

re.

II. -

L’a

rtic

le 4

de

la lo

i n°

99-2

45 d

u 30

m

ars

1999

re

lativ

e à

la

resp

onsa

bilit

é en

m

atiè

re

de

dom

mag

es

cons

écut

ifs

à l'e

xplo

itatio

n m

iniè

re

et

à la

pr

éven

tion

des

risq

ues

min

iers

apr

ès l

a fi

n de

l'e

xplo

itat

ion

est

abro

à la

da

te

de

diss

olut

ion

de

l’ét

abli

ssem

ent m

enti

onné

au

I.

L'a

genc

e re

cuei

lle e

t co

nser

ve,

sous

sa

resp

onsa

bili

té,

les

docu

men

ts

men

tion

nés

à l'a

rtic

le 9

1 du

cod

e m

inie

r. E

lle l

es m

et à

la

disp

ositi

on d

e to

ute

pers

onne

ou

colle

ctiv

ité

conc

erné

e pa

r la

pré

vent

ion

ou l

a ré

para

tion

des

dom

mag

es l

iés

à l'e

xplo

itat

ion.

L'a

genc

e pa

rtic

ipe

à la

pr

épar

atio

n de

s m

esur

es

de

prév

enti

on li

ées

aux

risq

ues

min

iers

.

L'a

genc

e es

t ad

min

istr

ée p

ar u

n co

nsei

l d'

adm

inis

trat

ion

où s

ont

repr

ésen

tés

à pa

rité

les

colle

ctiv

ités

loca

les,

le

s as

sem

blée

s pa

rlem

enta

ires

, le

s se

rvic

es

de

l'Éta

t et

le

s ét

ablis

sem

ents

pub

lics

con

cern

és.

Un

décr

et e

n C

onse

il d

'Éta

t pr

écis

e la

co

mpo

siti

on

de

l'age

nce

et

déte

rmin

e se

s co

nditi

ons

de f

onct

ionn

emen

t.

Page 246: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

46 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

DIR

EC

TIO

N D

E L

’AC

TIO

N D

U

GO

UV

ER

NE

ME

NT

DIR

EC

TIO

N D

E L

’AC

TIO

N D

U

GO

UV

ER

NE

ME

NT

Art

icle

47

bis

Art

icle

47

bis

Le

Gou

vern

emen

t pr

ésen

te,

en a

nnex

e gé

néra

le a

u pr

ojet

de

loi d

e fi

nanc

es d

e l'a

nnée

, un

ra

ppor

t an

nuel

su

r l'é

tat

de

la

fonc

tion

publ

ique

com

port

ant,

en p

artic

ulie

r, u

n ét

at d

es

effe

ctif

s de

s fo

nctio

ns

publ

ique

s te

rrito

rial

e,

hosp

italiè

re e

t de

l’É

tat.

Ce

rapp

ort

com

port

e un

e in

form

atio

n ac

tual

isée

sur

les

pol

itiqu

es d

ege

stio

n pr

évis

ionn

elle

de

s ef

fect

ifs,

de

s em

ploi

s et

de

s co

mpé

tenc

es

au

sein

de

s ad

min

istr

atio

ns d

e l'É

tat.

San

s m

odif

icat

ion.

ÉC

OL

OG

IE E

T D

ÉV

EL

OP

PE

ME

NT

DU

RA

BL

CO

LO

GIE

ET

VE

LO

PP

EM

EN

T D

UR

AB

LE

ÉC

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IE E

T D

ÉV

EL

OP

PE

ME

NT

DU

RA

BL

E

Art

icle

48

Art

icle

48

Art

icle

48

Cod

e de

l’en

viro

nnem

ent

Art

icle

L. 4

23-2

1-1

L’a

rtic

le

L. 4

23-2

1-1

du

code

de

l’

envi

ronn

emen

t est

ain

si r

édig

é:

San

s m

odif

icat

ion.

. A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Le

mon

tant

de

s re

deva

nces

cy

négé

tiqu

es

est

fixé

pa

r ar

rêté

co

njoi

nt

du

min

istr

e ch

argé

de

la

ch

asse

et

du

m

inis

tre

char

gé d

u bu

dget

, da

ns l

a li

mit

e de

s pl

afon

ds

suiv

ants

:

« A

rt.

L. 4

23-2

1-1.

-

Le

mon

tant

de

s re

deva

nces

cyn

égét

ique

est

fix

é po

ur 2

007

à :

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Red

evan

ce c

ynég

étiq

ue n

atio

nale

: 19

4 eu

ros

« -

rede

vanc

e cy

négé

tiqu

e na

tion

ale

annu

elle

: 19

7,50

€ ;

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Red

evan

ce

cyné

gétiq

ue

natio

nale

te

mpo

rair

e : 1

16 e

uros

«

- re

deva

nce

cyné

géti

que

nati

onal

e te

mpo

rair

e po

ur n

euf

jour

s : 1

18,1

0 €

;

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Page 247: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

47 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

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é pa

r l’

Ass

embl

ée n

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nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

«

- re

deva

nce

cyné

géti

que

nati

onal

e te

mpo

rair

e po

ur tr

ois

jour

s : 5

9,00

€ ;

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Red

evan

ce c

ynég

étiq

ue d

épar

tem

enta

le :

38 e

uros

«

- re

deva

nce

cyné

géti

que

dépa

rtem

enta

le a

nnue

lle :

38,7

0 €

;

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Red

evan

ce c

ynég

étiq

ue d

épar

tem

enta

le

tem

pora

ire

: 23

euro

s

« -

rede

vanc

e cy

négé

tiqu

e dé

part

emen

tale

te

mpo

rair

e po

ur

neuf

jo

urs

: 23

,40

€ ;

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

- re

deva

nce

cyné

géti

que

dépa

rtem

enta

le

tem

pora

ire

pour

tr

ois

jour

s :

15,3

0 €.

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Red

evan

ce c

ynég

étiq

ue g

ibie

r d'

eau

: 15

eu

ros

«

À

part

ir

de

2008

, le

s m

onta

nts

men

tion

nés

ci-d

essu

s so

nt

inde

xés

chaq

ue

anné

e su

r le

taux

de

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ress

ion

de l’

indi

ce d

es

prix

à l

a co

nsom

mat

ion

hors

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ac p

révu

dan

s le

ra

ppor

t éc

onom

ique

, so

cial

et

fi

nanc

ier

anne

xé a

u pr

ojet

de

loi d

e fi

nanc

es p

our

l'ann

ée

cons

idér

ée.

Ils

sont

pub

liés

chaq

ue a

nnée

par

ar

rêté

des

min

istr

es c

harg

és d

e la

cha

sse

et d

u bu

dget

.

«

À

part

ir

de

2008

, le

s m

onta

nts

men

tion

nés

ci-d

essu

s so

nt

inde

xés

chaq

ue

anné

e su

r le

taux

de

prog

ress

ion

de l’

indi

ce d

es

prix

à l

a co

nsom

mat

ion

hors

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ac p

révu

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s le

ra

ppor

t éc

onom

ique

, so

cial

et

fi

nanc

ier

anne

xé a

u pr

ojet

de

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nanc

es p

our

l'ann

ée

cons

idér

ée.

Ils

sont

pub

liés

chaq

ue a

nnée

par

ar

rêté

co

njoi

nt

des

min

istr

es

char

gés

de

la

chas

se e

t du

budg

et.

Les

re

deva

nces

cy

négé

tique

s so

nt

enca

issé

es p

ar u

n co

mpt

able

du

Tré

sor

ou u

n ré

giss

eur

de

rece

ttes

de

l'É

tat

plac

é au

près

d'

une

fédé

rati

on

dépa

rtem

enta

le

ou

inte

rdép

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men

tale

des

cha

sseu

rs e

t ha

bilit

é,

selo

n le

s rè

gles

et a

vec

les

gara

ntie

s ap

plic

able

s en

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ière

de

droi

ts d

e ti

mbr

e.

« L

es

rede

vanc

es

cyné

géti

ques

so

nt

enca

issé

es p

ar u

n co

mpt

able

du

Tré

sor

ou u

n ré

giss

eur

de

rece

ttes

de

l’É

tat

plac

é au

près

d’

une

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rati

on

dépa

rtem

enta

le

ou

inte

rdép

arte

men

tale

des

cha

sseu

rs e

t ha

bilit

é,

selo

n le

s rè

gles

et a

vec

les

gara

ntie

s ap

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able

s en

mat

ière

de

droi

ts d

e tim

bre.

»

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Page 248: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

48 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

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é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

JUST

ICE

JUST

ICE

JUST

ICE

Art

icle

49

Art

icle

49

Art

icle

49

I.

- L

e m

onta

nt h

ors

taxe

sur

la

vale

ur

ajou

tée

de

l’un

ité

de

vale

ur

men

tion

née

au

troi

sièm

e al

inéa

de

l’ar

ticle

27

de l

a lo

i n°

91-

647

du

10 ju

illet

19

91

rela

tive

à l’

aide

ju

ridi

que

est

fixé

, pou

r le

s m

issi

ons

ache

vées

à

com

pter

du

1er ja

nvie

r 20

07, à

22,

09 €

.

I. -

Le

mon

tant

hor

s ta

xe s

ur l

a va

leur

aj

outé

e de

l’

unit

é de

va

leur

de

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nce

men

tion

née

au t

rois

ièm

e al

inéa

de

l’ar

ticl

e 27

de

la

loi

n° 9

1-64

7 du

10

juill

et 1

991

rela

tive

à l’

aide

ju

ridi

que

est

fixé

, po

ur

les

mis

sion

s ac

hevé

es

à co

mpt

er

du

1er ja

nvie

r 20

07,

à 22

,09

€.

I. -

Le

mon

tant

hor

s ta

xe s

ur l

a va

leur

aj

outé

e de

l’

unit

é de

va

leur

de

fére

nce

men

tion

née

au t

rois

ièm

e al

inéa

de

l’ar

ticl

e 27

de

la

loi

n° 9

1-64

7 du

10

juill

et 1

991

rela

tive

à l’

aide

ju

ridi

que

est

fixé

, po

ur

les

mis

sion

s ac

hevé

es

à co

mpt

er

du

1er ja

nvie

r 20

07,

à 22

,50

€.

II

. - E

n 20

07,

par

déro

gatio

n au

tr

oisi

ème

alin

éa d

e l’

artic

le 4

de

la l

oi n

° 91

-64

7 du

10

ju

illet

19

91

rela

tive

à l’

aide

ju

ridi

que,

l’

augm

enta

tion

de

s pl

afon

ds

d’ad

mis

sion

à l

’aid

e ju

ridi

ctio

nnel

le e

st l

imité

e à

1,8%

.

II. -

San

s m

odif

icat

ion.

Cod

e de

com

mer

ce

Art

icle

L. 7

41-2

A

rtic

le 4

9 bi

sA

rtic

le 4

9 bi

s

La

prof

essi

on d

e gr

effi

er d

es t

ribu

naux

de

co

mm

erce

es

t re

prés

enté

e au

près

de

s po

uvoi

rs p

ublic

s pa

r un

Con

seil

nat

iona

l de

s gr

effi

ers

des

trib

unau

x de

com

mer

ce, d

oté

de la

pe

rson

nalit

é m

oral

e et

ch

argé

d’

assu

rer

la

défe

nse

de s

es in

térê

ts c

olle

ctif

s.

L

’art

icle

L. 7

41-2

du

code

de

com

mer

ce

est c

ompl

été

par

cinq

alin

éas

ains

i réd

igés

:R

éser

vé.

Les

m

odes

d’

élec

tion

et

de

fo

nctio

nnem

ent

du C

onse

il na

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l so

nt f

ixés

pa

r dé

cret

en

Con

seil

d’E

tat.

« L

e co

nsei

l nat

iona

l fix

e so

n bu

dget

.

Page 249: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

49 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« Il

pe

ut

assu

rer

le

fina

ncem

ent

de

serv

ices

d’i

ntér

êt c

olle

ctif

dan

s le

s do

mai

nes

fixé

s pa

r dé

cret

.

« À

cet

te f

in,

le c

onse

il na

tiona

l ap

pelle

un

e co

tisa

tion

ver

sée

annu

elle

men

t pa

r ch

aque

tit

ulai

re d

’un

offi

ce d

e gr

effi

er d

e tr

ibun

al d

e co

mm

erce

. L

e m

onta

nt

de

cette

co

tisat

ion

résu

lte

d’un

bar

ème

prog

ress

if f

ixé

par

décr

et

aprè

s av

is d

u co

nsei

l na

tiona

l, en

fon

ctio

n de

l’

activ

ité

de

l’of

fice

et

, le

ca

s éc

héan

t, du

no

mbr

e d’

asso

ciés

.

« L

e pr

odui

t de

cet

te c

otis

atio

n ne

peu

t ex

céde

r un

e qu

otité

dét

erm

inée

par

le

cons

eil

nati

onal

, da

ns l

a li

mit

e de

2 %

du

tota

l de

s pr

odui

ts

hors

ta

xes

com

ptab

ilisé

s pa

r l’

ense

mbl

e de

s of

fice

s au

tit

re

de

l’an

née

préc

éden

te.

« À

faut

de

pa

iem

ent

de

cett

e co

tisat

ion

dans

un

déla

i d’

un m

ois

à co

mpt

er

d’un

e m

ise

en

dem

eure

, le

co

nsei

l na

tiona

l dé

livr

e,

à l’

enco

ntre

du

re

deva

ble,

un

ac

te

assi

mil

é à

une

déci

sion

au

se

ns

du

6° d

e l’

artic

le 3

de

la l

oi n

°91-

650

du 9

juill

et 1

991

port

ant

réfo

rme

des

proc

édur

es

civi

les

d’ex

écut

ion.

»

Art

icle

49

ter

Art

icle

49

ter

Le

code

de

l’

orga

nisa

tion

judi

ciai

re,

dans

sa

réda

ctio

n an

téri

eure

au

9 ju

in 2

006,

est

ai

nsi m

odif

ié :

Rés

ervé

.

Page 250: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

50 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Cod

e de

l’or

gani

sati

on ju

dici

aire

A

rtic

le L

. 121

-1

Les

qu

atre

de

rnie

rs

alin

éas

de

l’ar

ticle

L. 1

21-1

so

nt

rem

plac

és

par

cinq

al

inéa

s ai

nsi r

édig

és :

La

Cou

r de

cas

sati

on s

e co

mpo

se :

Du

prem

ier

prés

iden

t ;

Des

pré

side

nts

de c

ham

bre

;

Des

con

seill

ers

;

Des

con

seill

ers

réfé

rend

aire

s ;

Du

proc

ureu

r gé

néra

l ;

Du

prem

ier

avoc

at g

énér

al ;

«

Des

pre

mie

rs a

voca

ts g

énér

aux

;

Des

avo

cats

gén

érau

x ;

«

Des

avo

cats

gén

érau

x ;

Du

gref

fier

en

chef

;

« D

u gr

effi

er e

n ch

ef ;

Des

gre

ffie

rs d

e ch

ambr

e.

«

Des

gre

ffie

rs d

e ch

ambr

e.

« U

n dé

cret

en

Con

seil

d’É

tat

fixe

les

m

odal

ités

d’ap

plic

atio

n du

pré

sent

art

icle

. » ;

Page 251: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

51 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

L. 4

32-2

En

cas

d’em

pêch

emen

t du

pr

ocur

eur

géné

ral,

celu

i-ci

est

rem

plac

é po

ur l

es a

ctes

de

ses

fonc

tion

s pa

r le

pre

mie

r av

ocat

gén

éral

ou,

à

défa

ut,

par

un a

voca

t gé

néra

l dé

sign

é pa

r le

pr

ocur

eur

géné

ral.

2° A

près

les

mot

s :

« fo

nctio

ns p

ar »

, la

fi

n de

l’a

rtic

le L

. 432

-2 e

st a

insi

réd

igée

: «

un

prem

ier

avoc

at g

énér

al d

ésig

né p

ar le

pro

cure

ur

géné

ral

ou,

à dé

faut

, pa

r le

plu

s an

cien

des

pr

emie

rs a

voca

ts g

énér

aux.

» ;

Art

icle

L. 4

32-3

Les

avo

cats

gén

érau

x po

rten

t la

par

ole,

au

no

m

du

proc

ureu

r gé

néra

l, de

vant

le

s ch

ambr

es a

uxqu

elle

s ils

son

t aff

ecté

s.

Au

débu

t du

pr

emie

r al

inéa

de

l’

artic

le L

. 432

-3,

sont

ins

érés

les

mot

s :

« L

es

prem

iers

avo

cats

gén

érau

x et

».

Ils

peuv

ent

être

sign

és

par

le

proc

ureu

r gé

néra

l po

ur

la

port

er

égal

emen

t de

vant

les

autr

es f

orm

atio

ns d

e la

cou

r.

OU

TR

E-M

ER

OU

TR

E-M

ER

OU

TR

E-M

ER

Loi

2001

-616

du

11 ju

illet

200

1 re

lativ

e à

May

otte

A

rtic

le 3

8

Art

icle

50

Art

icle

50

Art

icle

50

Une

dot

atio

n de

rat

trap

age

et d

e pr

emie

r éq

uipe

men

t es

t ve

rsée

de

2002

à 2

006

au p

rofi

t de

s co

mm

unes

de

May

otte

dan

s le

s co

ndit

ions

pr

évue

s pa

r ch

aque

loi d

e fi

nanc

es.

Dan

s le

pre

mie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

38

et

le

troi

sièm

e al

inéa

de

l’

artic

le 4

0 de

la

lo

i n°

200

1-61

6 du

11

juill

et 2

001

rela

tive

à M

ayot

te,

l’an

née

: «

2006

» e

st r

empl

acée

par

l’

anné

e : «

200

7 ».

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 252: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

52 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Cet

te

dota

tion

co

mpr

end

une

part

de

fo

ncti

onne

men

t et u

ne p

art d

'inve

stis

sem

ent.

Art

icle

40

Il e

st i

nstit

ué a

u pr

ofit

des

com

mun

es

des

cent

imes

ad

ditio

nnel

s à

l'im

pôt

sur

le

reve

nu d

es p

erso

nnes

phy

siqu

es p

erçu

dan

s la

co

llect

ivité

dép

arte

men

tale

. L

eur

mon

tant

est

de

5%

du

prin

cipa

l de

l'im

pôt.

Le

prod

uit

des

cent

imes

ad

ditio

nnel

s ab

onde

la

sect

ion

de f

onct

ionn

emen

t du

fon

ds

inte

rcom

mun

al

de

péré

quat

ion

pour

le

s co

mm

unes

de

M

ayot

te.

Les

ce

ntim

es

addi

tionn

els

sont

rec

ouvr

és c

omm

e le

pri

ncip

al

de

l'im

pôt

sur

le

reve

nu

des

pers

onne

s ph

ysiq

ues

perç

u da

ns

la

colle

ctiv

ité

dépa

rtem

enta

le

et

soum

is

aux

mêm

es

cond

ition

s de

ga

rant

ies,

de

pr

ivilè

ges

et

de

sanc

tion

s.

Les

di

spos

ition

s du

pr

ésen

t ar

ticle

s'

appl

ique

nt ju

squ'

au 3

1 dé

cem

bre

2006

.

Loi

de

fina

nces

rec

tific

ativ

e po

ur 2

005

(n°

2005

-172

0 du

30

déce

mbr

e 20

05)

Art

icle

128

Art

icle

add

ition

nel a

près

l’ar

ticle

50

I.

- L

e G

ouve

rnem

ent

prés

ente

, so

us

form

e d’

anne

xes

géné

rale

s au

pro

jet

de l

oi d

e fi

nanc

es d

e l’

anné

e, d

es d

ocum

ents

de

polit

ique

tr

ansv

ersa

le r

elat

ifs

à de

s po

litiq

ues

publ

ique

s in

term

inis

téri

elle

s do

nt l

a fi

nalit

é co

ncer

ne d

es

prog

ram

mes

n’

appa

rten

ant

pas

à un

e m

ême

Le

I de

l'a

rtic

le 1

28 d

e la

loi

de

fina

nces

re

ctif

icat

ive

pour

200

5 (l

oi n

° 20

05-1

720

du

30 d

écem

bre

2005

) es

t co

mpl

été

par

sept

al

inéa

s ai

nsi r

édig

és :

Page 253: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

53 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

mis

sion

. Ces

doc

umen

ts, p

our

chaq

ue p

oliti

que

conc

erné

e,

déve

lopp

ent

la

stra

tégi

e m

ise

en

oeuv

re,

les

créd

its,

obje

ctif

s et

ind

icat

eurs

y

conc

oura

nt.

Ils

com

port

ent

égal

emen

t un

e pr

ésen

tatio

n dé

taill

ée

de

l’ef

fort

fi

nanc

ier

cons

acré

par

l’E

tat

à ce

s po

litiq

ues,

ain

si q

ue

des

disp

ositi

fs m

is e

n pl

ace,

pou

r l’

anné

e à

veni

r, l’

anné

e en

cou

rs e

t l’a

nnée

pré

céde

nte.

Ces

do

cum

ents

so

nt

rela

tifs

au

x po

litiq

ues

suiv

ante

s :

1° A

ctio

n ex

téri

eure

de

l’E

tat ;

Polit

ique

fr

ança

ise

en

fave

ur

du

déve

lopp

emen

t ;

3° S

écur

ité r

outiè

re ;

4° S

écur

ité c

ivile

;

5° E

nsei

gnem

ent s

upér

ieur

;

6° I

nclu

sion

soc

iale

;

7° O

utre

-mer

;

8° V

ille.

« L

e do

cum

ent

rela

tif

à la

po

litiq

ue

men

tion

née

au 7

° co

mpo

rte

égal

emen

t :

« -

un é

tat

réca

pitu

latif

, pa

r m

issi

on,

de

l'eff

ort

budg

étai

re

et

fina

ncie

r co

nsac

à ch

aque

dép

arte

men

t ou

rég

ion

d'ou

tre-

mer

, à

Page 254: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

54 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

chaq

ue c

olle

ctiv

ité d

'out

re-m

er,

à la

Nou

velle

-C

aléd

onie

et

au

x T

erre

s au

stra

les

et

anta

rctiq

ues

fran

çais

es ;

« -

une

éval

uatio

n du

coû

t net

de

chaq

ue

exon

érat

ion

de

coti

sati

on

soci

ale

ou d

'impô

t de

stin

ée à

l'ou

tre-

mer

;

« -

un

état

de

la

m

ise

en

œuv

re

du

prin

cipe

de

cont

inui

té t

erri

tori

ale

en m

atiè

re d

e tr

ansp

orts

de

pers

onne

s ;

« -

le d

étai

l et

le

coût

des

com

plém

ents

de

rém

unér

atio

ns,

de p

ensi

ons

et d

'inde

mni

tés

tem

pora

ires

app

licab

les

aux

fonc

tionn

aire

s en

po

ste

outr

e-m

er ;

« -

le

déta

il de

s st

atut

s fi

scau

x pa

rtic

ulie

rs ;«

-

tous

le

s de

ux

ans,

un

e ap

préc

iati

on d

es d

iffé

renc

es d

e sa

lair

es e

t de

pr

ix à

la

cons

omm

atio

n en

tre

les

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

ultr

amar

ines

et l

a m

étro

pole

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

50

bis

Art

icle

50

bis

Loi

2000

-120

7 du

13

déce

mbr

e 20

00

d’or

ient

atio

n po

ur l’

outr

e-m

er

Art

icle

15

L’a

rtic

le 1

5 de

la

loi

no 2

000-

1207

du

13 d

écem

bre

2000

d’o

rien

tatio

n po

ur l

’out

re-

mer

est

com

plét

é pa

r un

IX

ain

si r

édig

é :

San

s m

odif

icat

ion.

I.

- A

fin

de

favo

rise

r l’

emba

uche

de

je

unes

dan

s le

s dé

part

emen

ts d

’out

re-m

er p

ar la

ce

ssat

ion

d’ac

tivit

é de

sal

arié

s âg

és,

l’E

tat,

le

Page 255: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

55 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

cons

eil r

égio

nal o

u le

con

seil

géné

ral,

ains

i que

le

s or

gani

sati

ons

synd

ical

es d

’em

ploy

eurs

et d

e sa

lari

és

repr

ésen

tativ

es

dans

le

part

emen

t pe

uven

t pa

sser

une

con

vent

ion-

cadr

e au

x fi

ns

de l

a m

ise

en p

lace

d’u

n di

spos

itif

dén

omm

é co

ngé-

solid

arité

.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

III.

-

La

conv

enti

on-c

adre

fi

xe

les

mod

alité

s d’

ouve

rtur

e du

dro

it à

l’al

loca

tion

de

cong

é-so

lidar

ité d

ans

les

limite

s et

con

ditio

ns

suiv

ante

s :

1° P

euve

nt b

énéf

icie

r de

l’a

lloca

tion

de

cong

é-so

lidar

ité

les

sala

riés

em

ploy

és

dans

l’

entr

epri

se d

epui

s au

moi

ns c

inq

anné

es à

la

date

de

le

ur

adhé

sion

à

la

conv

enti

on

d’ap

plic

atio

n du

co

ngé-

solid

arité

et

ay

ant

atte

int

à ce

tte d

ate

l’âg

e de

cin

quan

te-c

inq

ans

s’ils

ju

stif

ient

d’

une

duré

e d’

une

activ

ité

sala

riée

d’a

u m

oins

dix

ans

;

2° L

’adh

ésio

n du

sal

arié

à l

a co

nven

tion

de

con

gé-s

olid

arité

doi

t in

terv

enir

dan

s le

dél

ai

d’un

an

suiv

ant

la d

ate

de s

a co

nclu

sion

et

au

plus

tard

le 3

1 dé

cem

bre

2006

;

Pour

néfi

cier

de

l’

allo

cati

on

de

cong

é-so

lidar

ité,

le s

alar

ié p

rend

l’i

nitia

tive

de

la r

uptu

re d

e so

n co

ntra

t de

tra

vail

et

adhè

re à

la

con

vent

ion

de c

ongé

-sol

idar

ité. T

oute

fois

, le

mai

ntie

n de

tou

t ou

par

tie

des

avan

tage

s du

s au

x sa

lari

és

peut

êt

re

prév

u pa

r ac

cord

d’

entr

epri

se o

u, e

n l’

abse

nce

d’un

tel

acc

ord,

Page 256: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

56 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

par

un a

ccor

d en

tre

le s

alar

ié e

t l’

empl

oyeu

r.

Le

sala

rié

s’en

gage

à n

’exe

rcer

auc

une

acti

vité

pr

ofes

sion

nelle

;

4° L

e m

onta

nt d

e l’

allo

cati

on d

e co

ngé-

solid

arité

est

fon

ctio

n de

la

duré

e de

la

carr

ière

du

sal

arié

, san

s po

uvoi

r ex

céde

r un

e pr

opor

tion

de

sa

mun

érat

ion

anté

rieu

re

fixé

e pa

r la

co

nven

tion-

cadr

e ni

êtr

e in

féri

eur

à un

mon

tant

m

inim

um f

ixé

par

décr

et d

ans

la li

mit

e de

85

%

du s

alai

re a

ntér

ieur

;

5° L

’allo

catio

n de

con

gé-s

olid

arité

est

ve

rsée

ju

squ’

à la

da

te

à la

quel

le

le

sala

rié

rem

plit

les

cond

ition

s po

ur

béné

fici

er

d’un

e pe

nsio

n de

re

trai

te

à ta

ux

plei

n au

tit

re

de

l’as

sura

nce

viei

lless

e du

gim

e de

curi

soci

ale

dont

il

relè

ve o

u au

plu

s ta

rd à

l’â

ge d

e so

ixan

te-c

inq

ans

;

6° L

’all

ocat

ion

de c

ongé

-sol

idar

ité c

esse

fini

tivem

ent

d’êt

re v

ersé

e en

cas

d’e

xerc

ice

par

le

sala

rié

d’un

e ac

tivité

pr

ofes

sion

nelle

po

stér

ieur

emen

t à

son

adhé

sion

à

la

conv

entio

n.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

« IX

. – P

ar d

érog

atio

n au

x di

spos

ition

s du

du I

II d

u pr

ésen

t ar

ticle

, le

sal

arié

peu

t ad

hére

r à

une

conv

enti

on d

e co

ngé

de s

olid

arit

é ju

squ’

au 3

1 dé

cem

bre

2007

dan

s le

s co

ndit

ions

su

ivan

tes

:

Page 257: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

57 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« 1°

Le

sala

rié

doit

just

ifie

r d’

une

activ

ité

sala

riée

d’

au

moi

ns

quin

ze

ans

et

béné

fici

er, a

u pl

us t

ard

à l’

âge

de s

oixa

nte

ans,

d’

une

pens

ion

de r

etra

ite a

u tit

re d

e l’

assu

ranc

e vi

eille

sse

du r

égim

e de

séc

urité

soc

iale

don

t il

relè

ve ; «

2° L

e m

onta

nt

de

l’al

loca

tion

de

co

ngé

de s

olid

arit

é ne

peu

t pa

s êt

re s

upér

ieur

à

85 %

du

sa

lair

e an

téri

eur

de

la

pers

onne

néfi

ciai

re ;

« 3°

La

part

icip

atio

n pa

r l’

Éta

t ne

peu

t ex

céde

r 50

% d

u m

onta

nt d

e l’

allo

catio

n de

co

ngé

de s

olid

arité

et

des

cotis

atio

ns d

e re

trai

te

com

plém

enta

ire

affé

rent

es

aux

péri

odes

de

ve

rsem

ent d

e l’

allo

catio

n ;

« 4°

Peu

vent

co

nclu

re

une

conv

entio

n le

s se

ules

ent

repr

ises

du

sect

eur

du b

âtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

et d

es s

ecte

urs

men

tionn

és

aux

II e

t II

I de

l’a

rtic

le L

. 752

-3-1

du

code

de

la s

écur

ité s

ocia

le ;

« 5°

L’e

ffec

tif

atte

int

à la

da

te

de

la

sign

atur

e de

la c

onve

ntio

n m

enti

onné

e au

du

IV d

u pr

ésen

t ar

ticle

est

dét

erm

iné

selo

n le

s di

spos

ition

s de

s ar

ticle

s L

. 620

-10

et L

. 620

-11

du c

ode

du t

rava

il et

ne

doit

pas

être

réd

uit,

hors

déc

ès o

u dé

mis

sion

de

sala

riés

, pen

dant

la

duré

e de

la

co

nven

tion

qu

i ne

pe

ut

être

in

féri

eure

à d

eux

ans.

Page 258: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

58 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« L

’ent

rée

en v

igue

ur d

e ce

dis

posi

tif e

st

subo

rdon

née

à la

sig

natu

re d

’un

aven

ant

à la

co

nven

tion-

cadr

e m

entio

nnée

au

I du

pré

sent

ar

ticle

. « L

es d

eman

des

de c

onve

ntio

n de

con

de s

olid

arit

é fo

rmée

s pa

r le

s em

ploy

eurs

aup

rès

des

serv

ices

ges

tionn

aire

s du

dis

posi

tif a

vant

le

31 d

écem

bre

2006

et

rest

ées

sans

rép

onse

à

cette

da

te

peuv

ent

être

posé

es

à no

uvea

u au

près

de

ce

s se

rvic

es

aprè

s la

da

te

de

la

sign

atur

e de

l’a

vena

nt p

our

pouv

oir

être

pri

ses

en c

ompt

e se

lon

les

règl

es p

révu

es a

u pr

ésen

t IX

.

« L

es c

onve

ntio

ns e

n vi

gueu

r av

ant

le

1er

janv

ier

2007

ne

pe

uven

t re

cuei

llir

l’ad

hési

on

de

nouv

eaux

sa

lari

és

au-d

elà

du

31 d

écem

bre

2006

qu

’apr

ès

la

date

de

la

si

gnat

ure

de l

’ave

nant

et

dans

les

con

diti

ons

prév

ues

par

le p

rése

nt I

X e

t par

ledi

t ave

nant

.

« L

es s

alar

iés

béné

fici

ant

du c

ongé

de

solid

arité

av

ant

le

31 d

écem

bre

2006

co

ntin

uent

à e

n bé

néfi

cier

dan

s le

s co

ndit

ions

pr

évue

s au

x I

à V

III.

»

Page 259: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

59 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Loi

de

fina

nces

pou

r 20

05

(n°

2004

-148

4 du

30

déce

mbr

e 20

04)

Art

icle

24

……

……

……

……

……

……

……

……

……

RE

CH

ER

CH

E E

T E

NSE

IGN

EM

EN

T

SUP

ÉR

IEU

R

RE

CH

ER

CH

E E

T E

NSE

IGN

EM

EN

T

SUP

ÉR

IEU

R

RE

CH

ER

CH

E E

T E

NSE

IGN

EM

EN

T

SUP

ÉR

IEU

R

Art

icle

51

Art

icle

51

Art

icle

51

V. -

1.

Les

gai

ns e

t ré

mun

érat

ions

, au

se

ns d

e l'a

rtic

le L

. 242

-1 d

u co

de d

e la

séc

urit

é so

cial

e et

de

l'art

icle

L. 7

41-1

0 du

cod

e ru

ral,

vers

és a

u co

urs

d'un

moi

s ci

vil

aux

pers

onne

s m

enti

onné

es a

u 2

appa

rten

ant

aux

entr

epri

ses

men

tion

nées

à

l'art

icle

44

unde

cies

du

co

de

géné

ral

des

impô

ts

sont

ex

onér

és

des

cotis

atio

ns à

la

char

ge d

e l'e

mpl

oyeu

r au

titr

e de

s as

sura

nces

so

cial

es,

des

allo

catio

ns

fam

ilial

es,

des

acci

dent

s du

tr

avai

l et

de

s m

alad

ies

prof

essi

onne

lles.

C

ette

ex

onér

atio

n es

t de

50

%

pour

le

s pe

tites

et

m

oyen

nes

entr

epri

ses

au

sens

du

glem

ent

(CE

) n°

70/

2001

de

la C

omm

issi

on,

du 1

2 ja

nvie

r 20

01, c

once

rnan

t l'a

pplic

atio

n de

s ar

ticle

s 87

et

88 d

u tr

aité

CE

aux

aid

es d

'Éta

t en

fav

eur

des

petit

es e

t moy

enne

s en

trep

rise

s, e

t de

25%

pou

r le

s au

tres

ent

repr

ises

.

Le

V d

e l’

arti

cle

24 d

e la

loi d

e fi

nanc

es

n° 2

004-

1484

du

30

déc

embr

e 20

04

de

fina

nces

pou

r 20

05 e

st a

brog

é.

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

2. L

es c

otis

atio

ns e

xoné

rées

son

t ce

lles

qu

i so

nt d

ues

au t

itre

des

sala

riés

énu

mér

és a

u 3,

à r

aiso

n de

sque

ls l

'em

ploy

eur

est

soum

is à

l'o

blig

atio

n éd

icté

e pa

r l'a

rtic

le

L.

351-

4 du

co

de d

u tr

avai

l, et

par

ticip

ant

à un

pro

jet

de

rech

erch

e et

de

déve

lopp

emen

t.

Page 260: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

60 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

3. L

es s

alar

iés

men

tionn

és a

u 2

sont

les

ch

erch

eurs

ai

nsi

que

les

tech

nici

ens,

le

s ge

stio

nnai

res

de

proj

ets

de

rech

erch

e et

de

velo

ppem

ent,

les

juri

stes

ch

argé

s de

la

pr

otec

tion

indu

stri

elle

et

de

s ac

cord

s de

te

chno

logi

e lié

s au

pr

ojet

et

le

s pe

rson

nels

ch

argé

s de

s te

sts

préc

oncu

rren

tiel

s.

4. L

'avi

s ex

près

ou

ta

cite

livré

pa

r l'a

dmin

istr

atio

n fi

scal

e,

sais

ie

par

une

entr

epri

se d

ans

les

cond

itio

ns p

révu

es a

u 5°

de

l'art

icle

L

. 80

B

du

li

vre

des

proc

édur

es

fisc

ales

, es

t op

posa

ble

à l'o

rgan

ism

e ch

argé

du

reco

uvre

men

t de

s co

tisa

tions

de

curi

soci

ale

com

péte

nt.

5. L

e dr

oit

à l'e

xoné

rati

on p

révu

e au

I

est

ouve

rt a

u pl

us t

ôt à

com

pter

de

la d

ate

d'ag

rém

ent

du

proj

et

de

rech

erch

e et

de

velo

ppem

ent

au s

ens

du b

du

2 du

I e

t au

pl

us p

enda

nt s

oixa

nte-

douz

e m

ois.

Tou

tefo

is, s

i au

cou

rs d

'une

ann

ée l

'ent

repr

ise

ne s

atis

fait

plus

à

l'une

de

s co

nditi

ons

requ

ises

po

ur

béné

fici

er d

u ré

gim

e fi

scal

déf

ini

par

l'art

icle

44

und

ecie

s du

cod

e gé

néra

l de

s im

pôts

, el

le

perd

déf

init

ivem

ent l

e bé

néfi

ce d

e l'e

xoné

rati

on

prév

ue a

u 1.

6. L

e bé

néfi

ce

des

disp

osit

ions

du

pr

ésen

t ar

ticle

ne

pe

ut

être

cu

mul

é,

pour

l'e

mpl

oi d

'un

mêm

e sa

lari

é, n

i av

ec u

ne a

ide

d'É

tat

à l'e

mpl

oi, n

i av

ec u

ne a

utre

exo

néra

tion

tota

le o

u pa

rtie

lle d

e co

tisat

ions

pat

rona

les,

ni

avec

l'a

pplic

atio

n de

ta

ux

spéc

ifiq

ues,

d'

assi

ette

s ou

de

m

onta

nts

forf

aita

ires

de

Page 261: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

61 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

cotis

atio

ns.

7. L

e dr

oit

à l'e

xoné

rati

on

est

subo

rdon

né à

la

cond

ition

que

l'e

ntre

pris

e ai

t re

mpl

i se

s ob

liga

tions

de

clar

atio

n et

de

pa

iem

ent

à l'é

gard

de

l'o

rgan

ism

e de

re

couv

rem

ent

des

coti

satio

ns

de

sécu

rité

so

cial

e et

d'a

lloca

tions

fam

ilial

es.

8. U

n dé

cret

term

ine

les

mod

alité

s d'

appl

icat

ion

du p

rése

nt V

.

GIM

ES

SOC

IAU

X E

T D

E R

ET

RA

ITE

Art

icle

add

ition

nel a

près

l’ar

ticle

51

Il e

st i

nsér

é ap

rès

l'art

icle

L. 5

7 du

cod

e de

s pe

nsio

ns c

ivile

s et

mili

tair

es d

e re

trai

te, u

n ar

ticle

L. 5

7-1

ains

i réd

igé

:

« A

rt.

L. 5

7-1

- L

e ré

gim

e d'

inde

mni

tem

pora

ire

acco

rdé

aux

pers

onne

s re

trai

tées

tr

ibut

aire

s du

co

de

des

pens

ions

ci

vile

s et

m

ilita

ires

de

re

trai

te

est

rése

rvé

aux

seul

s bé

néfi

ciai

res

de c

et a

vant

age

à la

dat

e du

1er

ja

nvie

r 20

07 q

ui r

empl

isse

nt l

a co

nditi

on d

e ré

side

nce

effe

ctiv

e à

la R

éuni

on, à

Sai

nt-P

ierr

e-et

-Miq

uelo

n,

à M

ayot

te,

en

Poly

nési

e fr

ança

ise,

à W

allis

et

Futu

na e

t en

Nou

velle

-C

aléd

onie

.

Les

age

nts

cess

ant

de r

ésid

er d

ans

ces

terr

itoir

es,

ou s

'abs

enta

nt d

e ce

ux-c

i pl

us d

e qu

atre

-vin

gts

jour

s pa

r an

, pe

rden

t dé

fini

tivem

ent

le

béné

fice

de

l'i

ndem

nité

Page 262: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

62 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

tem

pora

ire

».

R

EL

AT

ION

S A

VE

C L

ES

CO

LL

EC

TIV

ITÉ

S

TE

RR

ITO

RIA

LE

S

RE

LA

TIO

NS

AV

EC

LE

S C

OL

LE

CT

IVIT

ÉS

TE

RR

ITO

RIA

LE

S

Cod

e gé

néra

l des

col

lect

ivité

s te

rrito

rial

es

Art

icle

L. 2

334-

7 A

rtic

le 5

1 b

isA

rtic

le 5

1 b

is

A

com

pter

de

20

05,

la

dota

tion

forf

aita

ire

com

pren

d :

……

……

……

……

……

……

……

……

……

S

ans

mod

ific

atio

n.

Une

ga

rant

ie.

Cet

te

gara

ntie

es

t ve

rsée

en

20

05,

le

cas

éché

ant,

lors

que

le

mon

tant

pré

vu a

u a

ci-d

esso

us e

st s

upér

ieur

aux

m

onta

nts

men

tion

nés

au b

. E

lle

est

égal

e en

20

05 à

la d

iffé

renc

e en

tre

:

a.

Le

mon

tant

de

do

tatio

n fo

rfai

tair

e pe

rçue

en

2004

et i

ndex

ée s

elon

un

taux

de

1 %

ho

rs m

onta

nts

des

com

pens

atio

ns m

enti

onné

es

au 3

° ; b.

Et

la s

omm

e de

la

dota

tion

de

base

et

de l

a do

tatio

n pr

opor

tionn

elle

à l

a su

perf

icie

ca

lcul

ées

en a

pplic

atio

n de

s 1°

et 2

°.

Le

quat

rièm

e al

inéa

du

4° d

e l’

artic

le

L. 2

334-

7 du

co

de

géné

ral

des

coll

ecti

vité

s te

rrito

rial

es e

st c

ompl

été

par

une

phra

se a

insi

digé

e :

A

com

pter

de

20

06,

cette

ga

rant

ie

évol

ue s

elon

un

taux

éga

l à

25 %

du

taux

de

prog

ress

ion

de l

’ens

embl

e de

s re

ssou

rces

de

la

dota

tion

glob

ale

de f

onct

ionn

emen

t. «

Tou

tefo

is,

pour

les

com

mun

es d

ont

la

gara

ntie

par

hab

itan

t est

sup

érie

ure

à 1,

5 fo

is la

ga

rant

ie

par

habi

tant

m

oyen

ne

cons

taté

e l’

anné

e pr

écéd

ente

, le

taux

de

prog

ress

ion

de la

Page 263: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

63 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

gara

ntie

est

nul

».

Le

taux

de

cr

oiss

ance

de

la

do

tati

on

forf

aita

ire

est

égal

au

taux

d’é

volu

tion

de l

a so

mm

e de

s co

mpo

sant

es d

e ce

tte

dota

tion

par

ra

ppor

t à la

som

me

des

mon

tant

s ve

rsés

l’an

née

préc

éden

te

en

appl

icat

ion

des

alin

éas

préc

éden

ts,

hors

le

s m

onta

nts

prév

us

au 3

°.

Pou

r l’

appl

icat

ion

de c

ette

dis

posi

tion

en

2005

, le

mon

tant

de

la d

otat

ion

forf

aita

ire

pris

en

com

pte

au t

itre

de 2

004

est

égal

au

mon

tant

to

tal

de l

a do

tatio

n fo

rfai

tair

e ve

rsée

en

2004

, ho

rs

les

mon

tant

s co

rres

pond

ant

à la

co

mpe

nsat

ion

anté

rieu

rem

ent

perç

ue

en

appl

icat

ion

du I

du

D d

e l’

arti

cle

44 d

e la

loi d

e fi

nanc

es p

our

1999

.

Pour

le

ca

lcul

de

la

ga

rant

ie

des

com

mun

es

ayan

t co

nnu

en

2004

un

re

cens

emen

t gé

néra

l ou

un

re

cens

emen

t co

mpl

émen

tair

e in

itial

, il

est

fait

réfé

renc

e au

m

onta

nt d

e la

dot

atio

n de

bas

e ho

rs g

ain

lié

à la

cr

oiss

ance

de

la p

opul

atio

n co

nsta

tée

à l’

issu

e de

ce

rece

nsem

ent.

Pour

le

ca

lcul

de

la

ga

rant

ie

des

com

mun

es

ayan

t co

nnu

en

2004

un

re

cens

emen

t co

mpl

émen

tair

e de

con

firm

atio

n,

le m

onta

nt d

e la

dot

atio

n fo

rfai

tair

e à

pren

dre

en c

ompt

e au

titr

e du

a c

orre

spon

d au

mon

tant

de

la d

otat

ion

forf

aita

ire

due

au ti

tre

de 2

004

en

rete

nant

la p

opul

atio

n ef

fect

ivem

ent c

onst

atée

à

l’is

sue

du r

ecen

sem

ent d

e co

nfir

mat

ion.

Page 264: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

64 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

La

dota

tion

forf

aita

ire

com

pren

d ég

alem

ent

les

som

mes

reç

ues

en 1

993

au t

itre

de la

dot

atio

n su

pplé

men

tair

e au

x co

mm

unes

et

grou

pem

ents

tou

rist

ique

s ou

the

rmau

x et

de

la

dota

tion

pa

rtic

uliè

re

aux

com

mun

es

tour

istiq

ues

ains

i qu

’au

titre

de

la

do

tatio

n pa

rtic

uliè

re a

u pr

ofit

des

ville

s as

sum

ant

des

char

ges

de c

entr

alité

, en

appl

icat

ion

des

artic

les

L. 2

34-1

3 et

L.

234-

14 d

u co

de d

es c

omm

unes

da

ns l

eur

réda

ctio

n an

téri

eure

à l

a lo

i n°

93-

1436

du

31

cem

bre

1993

pr

écité

e.

Ces

so

mm

es s

ont

iden

tifié

es a

u se

in d

e la

dot

atio

n fo

rfai

tair

e.

Les

gr

oupe

men

ts

de

com

mun

es

qui

perc

evai

ent

au

lieu

et

pl

ace

des

com

mun

es

cons

titua

nt le

gro

upem

ent l

es d

otat

ions

pré

vues

à

l’ar

ticl

e L

. 23

4-13

du

code

des

com

mun

es,

dans

sa

réda

ctio

n an

téri

eure

à l

a lo

i n°

93-

1436

du

31

déce

mbr

e 19

93 p

réci

tée,

con

tinu

ent

à le

s pe

rcev

oir.

Po

ur

1994

, le

m

onta

nt

de

ces

dota

tions

est

éga

l à la

som

me

reçu

e en

199

3.

A

com

pter

de

20

04,

la

dota

tion

forf

aita

ire

à pr

endr

e en

com

pte

au t

itre

de 2

003

est

maj

orée

pou

r ch

aque

com

mun

e du

mon

tant

au

titre

de

2003

en

appl

icat

ion

du I

du

D d

e l’

artic

le 4

4 de

la

loi

de f

inan

ces

pour

199

9 (n

° 98

-126

6 du

30

déce

mbr

e 19

98)

et d

u 2°

bis

du

II

de

l’ar

ticl

e 16

48

B

du

code

néra

l de

s im

pôts

dan

s sa

réd

acti

on a

ntér

ieur

e à

la l

oi d

e fi

nanc

es

pour

20

04

(n°

2003

-131

1 du

30

déc

embr

e 20

03).

Pou

r le

s co

mm

unes

qui

, en

2003

, ont

sub

i un

pré

lève

men

t su

r le

ur f

isca

lité

en

appl

icat

ion,

so

it du

II

I de

l’

artic

le

Page 265: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

65 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

L. 2

334-

7-2,

soi

t du

2 d

u II

I de

l’a

rtic

le 2

9 de

la

loi

de

fina

nces

pou

r 20

03 (

n° 2

002-

1575

du

30 d

écem

bre

2002

), l

a do

tatio

n fo

rfai

tair

e à

pren

dre

en

com

pte

pour

l’

appl

icat

ion

des

disp

ositi

ons

préc

éden

tes

est

égal

e au

mon

tant

ef

fect

ivem

ent

reçu

en

20

03

au

titre

de

la

do

tatio

n fo

rfai

tair

e et

du

I du

D d

e l’

artic

le 4

4 de

la lo

i de

fina

nces

pou

r 19

99 p

réci

tée,

min

oré

du m

onta

nt p

réle

vé e

n 20

03 s

ur l

a fi

scal

ité.

Si

le

mon

tant

pr

élev

é en

20

03

sur

la

fisc

alité

ex

cède

le

mon

tant

per

çu e

n 20

03 a

u tit

re d

e la

do

tatio

n fo

rfai

tair

e et

du

I du

D d

e l’

artic

le 4

4 de

la

loi

de f

inan

ces

pour

199

9 pr

écité

e, l

a di

ffér

ence

es

t pr

élev

ée

sur

le

prod

uit

des

impô

ts d

irec

ts l

ocau

x de

la

com

mun

e et

évo

lue

chaq

ue

anné

e co

mm

e la

do

tati

on f

orfa

itair

e.

Pou

r le

s co

mm

unes

m

embr

es

d’un

ét

ablis

sem

ent

publ

ic

de

coop

érat

ion

inte

rcom

mun

ale

soum

is p

our

la p

rem

ière

foi

s à

com

pter

de

2004

aux

dis

posi

tion

s de

l’a

rtic

le

1609

non

ies

C d

u co

de g

énér

al d

es i

mpô

ts,

les

créd

its

corr

espo

ndan

t à

la

com

pens

atio

n an

téri

eure

men

t pe

rçue

en

appl

icat

ion

du I

du

D

de l

’art

icle

44

de l

a lo

i de

fin

ance

s po

ur 1

999

préc

itée

sont

ver

sés

à l’

étab

lisse

men

t en

lie

u et

pl

ace

des

com

mun

es.

A c

et e

ffet

, l’

ense

mbl

e de

s cr

édit

s co

rres

pond

ant

à la

com

pens

atio

n an

téri

eure

men

t pe

rçue

en

appl

icat

ion

du I

du

D

de l

’art

icle

44

de l

a lo

i de

fin

ance

s po

ur 1

999

préc

itée

sont

ide

ntif

iés

au s

ein

de l

a do

tatio

n fo

rfai

tair

e.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Page 266: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

66 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

L. 3

334-

3

Cha

que

dépa

rtem

ent

reço

it u

ne d

otat

ion

forf

aita

ire.

……

……

……

……

……

……

……

……

……

Art

icle

51

ter

Art

icle

51

ter

Le

dern

ier

alin

éa d

e l’

artic

le L

. 333

4-3

du c

ode

géné

ral

des

coll

ecti

vité

s te

rrit

oria

les

est r

empl

acé

par

deux

alin

éas

ains

i réd

igés

:

San

s m

odif

icat

ion.

A

com

pter

de

20

05,

la

dota

tion

forf

aita

ire

du d

épar

tem

ent

de P

aris

est

éga

le à

la

dot

atio

n fo

rfai

tair

e qu

’il

a pe

rçue

l’a

nnée

pr

écéd

ente

inde

xée

selo

n le

taux

de

prog

ress

ion

fixé

en

appl

icat

ion

des

deux

ali

néas

pré

céde

nts.

« E

n 20

05,

la

dota

tion

forf

aita

ire

du

dépa

rtem

ent

de P

aris

est

éga

le à

la

dota

tion

forf

aita

ire

qu’i

l a

perç

ue

l’an

née

préc

éden

te

inde

xée

selo

n le

tau

x de

pro

gres

sion

fix

é en

ap

plic

atio

n du

qua

triè

me

alin

éa.

« À

co

mpt

er

de

2006

, la

do

tatio

n fo

rfai

tair

e du

dép

arte

men

t de

Par

is e

st é

gale

à

la d

otat

ion

forf

aita

ire

qu’i

l a

perç

ue l

’ann

ée

préc

éden

te in

dexé

e se

lon

le ta

ux d

e pr

ogre

ssio

n co

rres

pond

ant à

la

moy

enne

pon

déré

e de

s de

ux

taux

fix

és p

ar l

e co

mit

é de

s fi

nanc

es l

ocal

es e

n ap

plic

atio

n du

cin

quiè

me

alin

éa. »

.

Art

icle

L. 3

334-

7

La

dota

tion

de

fo

ncti

onne

men

t m

inim

ale

est

attr

ibué

e au

x dé

part

emen

ts

ne

Page 267: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

67 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

répo

ndan

t pa

s au

x co

nditi

ons

dém

ogra

phiq

ues

men

tion

nées

au

pr

emie

r al

inéa

de

l’

artic

le

L. 3

334-

6-1.

Ne

peuv

ent

être

él

igib

les

les

dépa

rtem

ents

do

nt

le

pote

ntie

l fi

nanc

ier

par

habi

tant

est

sup

érie

ur a

u do

uble

du

pote

ntie

l fi

nanc

ier

moy

en p

ar h

abit

ant

des

dépa

rtem

ents

term

inés

en

appl

icat

ion

du p

rem

ier

alin

éa.

Un

décr

et

en

Con

seil

d’

Eta

t fi

xe

les

mod

alité

s de

rép

artit

ion

de l

a do

tatio

n en

tre

les

dépa

rtem

ents

en

tena

nt c

ompt

e, n

otam

men

t, de

le

ur p

oten

tiel f

inan

cier

et d

e la

long

ueur

de

leur

vo

irie

. A

rtic

le 5

1 qu

ater

Art

icle

51

quat

er

Pour

200

5, le

s dé

part

emen

ts é

ligib

les

ne

peuv

ent

perc

evoi

r un

e do

tati

on

de

fonc

tion

nem

ent

min

imal

e in

féri

eure

à 1

06 %

ou

su

péri

eure

à

130

%

au

mon

tant

pe

rçu

l’an

née

préc

éden

te.

Pour

200

5, l

e m

onta

nt à

pr

endr

e en

com

pte

corr

espo

nd a

u m

onta

nt d

e do

tati

on

de

péré

quat

ion

perç

u en

20

04

par

chaq

ue d

épar

tem

ent,

maj

oré

le c

as é

chéa

nt d

e la

dot

atio

n de

fon

ctio

nnem

ent

min

imal

e pe

rçue

en

200

4.

L’a

vant

-der

nier

al

inéa

de

l’

artic

le

L. 3

334-

7 du

co

de

géné

ral

des

coll

ecti

vité

s te

rrito

rial

es e

st c

ompl

été

par

une

phra

se a

insi

digé

e :

Rés

ervé

.

A c

ompt

er d

e 20

06,

les

dépa

rtem

ents

él

igib

les

ne p

euve

nt p

erce

voir

une

dot

atio

n de

fo

ncti

onne

men

t m

inim

ale

infé

rieu

re

à ce

lle

perç

ue

l’an

née

préc

éden

te

ou

supé

rieu

re

à 13

0 %

du

mon

tant

per

çu c

ette

mêm

e an

née.

«

Par

roga

tion

en

20

07,

les

dépa

rtem

ents

él

igib

les

ne

peuv

ent

perc

evoi

r un

e do

tati

on

de

fonc

tion

nem

ent

min

imal

e in

féri

eure

au

mon

tant

per

çu l

’ann

ée p

récé

dent

e

Page 268: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

68 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

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__

_

inde

selo

n le

ta

ux

de

prog

ress

ion

de

l’en

sem

ble

des

ress

ourc

es

de

la

dota

tion

glob

ale

de f

onct

ionn

emen

t. »

La

dota

tion

rev

enan

t au

x dé

part

emen

ts

qui

cess

ent

de

rem

plir

le

s co

nditi

ons

pour

néfi

cier

de

la

do

tati

on

de

fonc

tion

nem

ent

min

imal

e es

t ég

ale,

la

pr

emiè

re

anné

e,

aux

deux

tie

rs

de

la

dota

tion

perç

ue

l’an

née

préc

éden

te,

et l

a de

uxiè

me

anné

e, a

u ti

ers

de

cett

e m

ême

dota

tion

.

Art

icle

51

quin

quie

sA

rtic

le 5

1 qu

inqu

ies

Un

mon

tant

de

9,34

mill

ions

d’e

uros

est

pr

élev

é su

r le

m

onta

nt

ouve

rt

au

titre

de

l’

anné

e 20

06

de

la

dota

tion

men

tionn

ée

à l’

arti

cle

L. 2

334-

26

du

code

néra

l de

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es.

Il m

ajor

e la

dot

atio

n d’

amén

agem

ent

défi

nie

à l’

arti

cle

L.

2334

-13

du

mêm

e co

de

au

titr

e de

la

part

itio

n de

20

07.

San

s m

odif

icat

ion.

Art

icle

51

sexi

esA

rtic

le 5

1 se

xies

Le

Gou

vern

emen

t pr

ésen

tera

au

P

arle

men

t, av

ant

le 3

0 ju

in 2

007,

un

rapp

ort

prés

enta

nt l

’im

pact

sur

la

cota

tion

glo

bale

de

fonc

tion

nem

ent

des

com

mun

es d

e l’

éven

tuel

le

inté

grat

ion

des

com

pens

atio

ns d

’exo

néra

tions

fi

scal

es d

ans

le c

alcu

l du

pote

ntie

l fin

anci

er. L

e ra

ppor

t m

esur

era

en o

utre

l’i

mpa

ct d

e la

non

-pr

ise

en c

ompt

e de

la

gara

ntie

de

la d

otat

ion

de

base

dan

s le

cal

cul

du p

oten

tiel

fina

ncie

r, e

t ce

lui

qu’a

urai

t l’

appl

icat

ion

sim

ulta

née

des

San

s m

odif

icat

ion.

Page 269: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

69 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

deux

mes

ures

. SÉC

UR

ITÉ

CIV

ILE

SÉC

UR

ITÉ

CIV

ILE

Art

icle

51

sept

ies

Art

icle

51

sept

ies

Le

docu

men

t de

pol

itiqu

e tr

ansv

ersa

le

sur

la S

écur

ité c

ivile

, pr

évu

au 4

° de

l’a

rtic

le

128

de la

loi d

e fi

nanc

es r

ectif

icat

ive

pour

200

5 (n

° 20

05-1

720

du 3

0 dé

cem

bre

2005

), p

rése

nte

égal

emen

t un

ét

at

déta

illé

des

dépe

nses

en

gagé

es p

ar l

es c

olle

ctiv

ités

terr

itori

ales

au

titre

des

ser

vice

s dé

part

emen

taux

d’i

ncen

die

et

de s

ecou

rs.

Il c

ompo

rte

en o

utre

une

vis

ion

d’en

sem

ble

de l

a st

raté

gie

défi

nie,

en

mat

ière

de

ges

tion

par

la

perf

orm

ance

, pa

r le

s se

rvic

es

d’in

cend

ie

et

de

seco

urs,

su

r la

ba

se

d’in

dica

teur

s no

rmal

isés

au

nive

au n

atio

nal.

San

s m

odif

icat

ion.

SÉC

UR

ITÉ

SA

NIT

AIR

ESÉ

CU

RIT

É S

AN

ITA

IRE

SÉC

UR

ITÉ

SA

NIT

AIR

E

Art

icle

52

Art

icle

52

Art

icle

52

I.

- I

l es

t pe

rçu

par

l’A

genc

e fr

ança

ise

de

sécu

rité

sa

nita

ire

des

alim

ents

un

e ta

xe

rela

tive

au

x pr

odui

ts

phyt

opha

rmac

eutiq

ues

men

tion

nés

à l’

arti

cle

L. 2

53-1

du

code

rur

al e

t au

x m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

et

supp

orts

de

cultu

re

men

tion

nés

à l’

artic

le L

. 255

-1 d

u co

de r

ural

po

ur c

haqu

e de

man

de :

I. –

Il

est

perç

u pa

r l’

Age

nce

fran

çais

e de

curi

sani

tair

e de

s al

imen

ts

une

taxe

re

lati

ve a

ux p

rodu

its

phyt

opha

rmac

euti

ques

et

à le

urs

adju

vant

s m

entio

nnés

à l

’art

icle

L. 2

53-

1 du

cod

e ru

ral

et a

ux m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

et

supp

orts

de

cu

ltur

e m

enti

onné

s à

l’ar

ticle

L

. 255

-1

du

mêm

e co

de,

pour

ch

aque

de

man

de :

Rés

ervé

.

D’i

nscr

ipti

on

d’un

e no

uvel

le

subs

tanc

e ac

tive

sur

la l

iste

com

mun

auta

ire

des

subs

tanc

es a

ctiv

es ;

1° S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 270: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

70 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

D’a

utor

isat

ion

de m

ise

sur

le m

arch

é d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue

ou

d’ho

mol

ogat

ion

des

mat

ière

s fe

rtili

sant

es

ou

des

supp

orts

de

cultu

re,

d’ex

tens

ion

d’us

age

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tique

auto

risé

, de

mod

ific

atio

n d’

auto

risa

tion

de

mis

e su

r le

mar

ché

ou d

’hom

olog

atio

n ;

2° D

’aut

oris

atio

n de

mis

e su

r le

mar

ché

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tique

ou

d’

un

adju

vant

ou

d’

hom

olog

atio

n de

s m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

ou

de

s su

ppor

ts

de

cultu

re,

d’ex

tens

ion

d’us

age

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tiqu

e ou

d’

un

adju

vant

auto

risé

, de

mod

ific

atio

n d’

auto

risa

tion

de

mis

e su

r le

mar

ché

ou d

’hom

olog

atio

n ;

De

reno

uvel

lem

ent

d’au

tori

sati

on d

e m

ise

sur

le

mar

ché

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tiqu

e, o

u d’

hom

olog

atio

n de

s m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

ou

des

supp

orts

de

cultu

re

déjà

au

tori

sés

ou

de

réex

amen

d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue s

uite

à l

’ins

crip

tion

des

subs

tanc

es a

ctiv

es,

qu’i

l co

ntie

nt,

sur

la l

iste

co

mm

unau

tair

e de

s su

bsta

nces

act

ives

;

3° D

e re

nouv

elle

men

t d’

auto

risa

tion

de

mis

e su

r le

m

arch

é d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

euti

que

ou

d’un

ad

juva

nt,

ou

d’ho

mol

ogat

ion

des

mat

ière

s fe

rtili

sant

es

ou

des

supp

orts

de

cultu

re d

éjà

auto

risé

s ou

de

réex

amen

d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue

ou

d’un

ad

juva

nt

suite

à

l’in

scri

ptio

n de

s su

bsta

nces

act

ives

, qu

’il

cont

ient

, su

r la

lis

te

com

mun

auta

ire

des

subs

tanc

es a

ctiv

es ;

D’a

utor

isat

ion

de m

ise

sur

le m

arch

é d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue,

ou

d’ho

mol

ogat

ion

des

mat

ière

s fe

rtili

sant

es

ou

des

supp

orts

de

cu

lture

, id

entiq

ue

à un

e pr

épar

atio

n ph

ytop

harm

aceu

tiqu

e ou

à

des

mat

ière

s fe

rtili

sant

es o

u de

s su

ppor

ts d

e cu

lture

jà a

utor

isés

en

Fra

nce

;

4° D

’aut

oris

atio

n de

mis

e su

r le

mar

ché

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tique

ou

d’

un

adju

vant

, ou

d’

hom

olog

atio

n de

s m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

ou

de

s su

ppor

ts

de

cultu

re,

iden

tiqu

e à

une

prép

arat

ion

phyt

opha

rmac

eutiq

ue o

u d’

un a

djuv

ant

ou à

de

s m

atiè

res

fert

ilisa

ntes

ou

des

supp

orts

de

cultu

re d

éjà

auto

risé

s en

Fra

nce

;

D’a

utor

isat

ion

de m

ise

sur

le m

arch

é d’

un p

rodu

it ph

ytop

harm

aceu

tique

ide

ntiq

ue à

un

pro

duit

phy

toph

arm

aceu

tiqu

e dé

jà a

utor

isé

dans

un

au

tre

Éta

t m

embr

e de

l’

Uni

on

euro

péen

ne

et

cont

enan

t un

ique

men

t de

s su

bsta

nces

ac

tives

in

scri

tes

sur

la

liste

5° D

’aut

oris

atio

n de

mis

e su

r le

mar

ché

d’un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tique

ou

d’

un

adju

vant

id

enti

que

à un

pr

odui

t ph

ytop

harm

aceu

tiqu

e ou

d’

un

adju

vant

auto

risé

dan

s un

aut

re É

tat

mem

bre

de l

’Uni

on

euro

péen

ne

et

cont

enan

t un

ique

men

t de

s

Page 271: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

71 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

com

mun

auta

ire

des

subs

tanc

es a

ctiv

es ;

subs

tanc

es

activ

es

insc

rite

s su

r la

lis

te

com

mun

auta

ire

des

subs

tanc

es a

ctiv

es ;

D’h

omol

ogat

ion

d’un

pr

odui

t ou

d’

un e

nsem

ble

de p

rodu

its d

écla

ré i

dent

ique

à

un

prod

uit

ou

un

ense

mbl

e de

pr

odui

t dé

hom

olog

ué o

u bé

néfi

cian

t d’

une

auto

risa

tion

of

fici

elle

dan

s un

aut

re É

tat m

embr

e de

l’U

nion

eu

ropé

enne

ou

dan

s un

Éta

t pa

rtie

à l

’acc

ord

inst

ituan

t l’E

spac

e éc

onom

ique

eur

opée

n ;

6° S

ans

mod

ific

atio

n.

D’a

utor

isat

ion

de m

ise

sur

le m

arch

é pe

rmet

tant

l’

intr

oduc

tion

sur

le

terr

itoir

e na

tiona

l d’

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue

prov

enan

t d’

un

Éta

t pa

rtie

à

l’ac

cord

su

r l’

espa

ce é

cono

miq

ue e

urop

éen

dans

leq

uel

il es

t au

tori

et

iden

tique

à

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue

auto

risé

en

Fr

ance

ou

co

ncer

nant

un

e or

igin

e né

cess

itan

t un

e co

mpa

rais

on

avec

le

pr

odui

t au

tori

en

Fran

ce ;

7° D

’aut

oris

atio

n de

mis

e su

r le

mar

ché

perm

etta

nt

l’in

trod

uctio

n su

r le

te

rrito

ire

natio

nal

d’un

pro

duit

phyt

opha

rmac

eutiq

ue o

u d’

un

adju

vant

pr

oven

ant

d’un

É

tat

part

ie

à l’

acco

rd

sur

l’es

pace

éc

onom

ique

eu

ropé

en

dans

leq

uel

il es

t au

tori

sé e

t id

entiq

ue à

un

prod

uit

phyt

opha

rmac

euti

que

ou d

’un

adju

vant

auto

risé

en

Fra

nce

ou c

once

rnan

t un

e or

igin

e né

cess

itant

une

com

para

ison

ave

c le

pro

duit

auto

risé

en

Fran

ce ;

D’e

xam

en d

’une

nou

vell

e or

igin

e de

la

sub

stan

ce a

ctiv

e ;

8° S

ans

mod

ific

atio

n.

D’a

utor

isat

ion

de

dist

ribu

tion

po

ur

expé

rim

enta

tion

;

9° S

ans

mod

ific

atio

n.

10

° D

’ins

crip

tion

d’

un

mél

ange

ex

tem

pora

sur

la

liste

pu

blié

e au

bu

lletin

of

fici

el d

u m

inis

tère

en

char

ge d

e l’

agri

cult

ure

et d

e la

pêc

he.

10°

San

s m

odif

icat

ion.

II

. - L

a ta

xe e

st d

ue p

ar l

e de

man

deur

. E

lle e

st v

ersé

e pa

r ce

lui-

ci d

ans

son

inté

gral

ité

II.-

San

s m

odif

icat

ion.

Page 272: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

72 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

à l’

occa

sion

du

dépô

t de

sa d

eman

de.

II

I. -

Le

tari

f de

la

taxe

men

tion

née

au I

es

t fi

par

arrê

conj

oint

de

s m

inis

tres

ch

argé

s de

l’a

gric

ultu

re e

t du

bud

get

en t

enan

t co

mpt

e de

la

natu

re d

e la

dem

ande

et

de l

a co

mpl

exité

de

l’év

alua

tion.

Ce

tari

f es

t fix

é :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Pou

r le

s de

man

des

men

tionn

ées

au 1

° du

I e

ntre

80.

000

€ et

100

.000

€ ;

1° P

our

les

dem

ande

s m

entio

nnée

s au

du I

ent

re 4

0.00

0 €

et 2

00.0

00 €

;

Pou

r le

s de

man

des

men

tion

nées

au

2°,

et 7

° du

Ida

ns l

a lim

ite d

’un

plaf

ond

de 3

3.00

0 €

;

2° S

ans

mod

ific

atio

n.

Pou

r le

s de

man

des

men

tionn

ées

au

4°,

5°,

et

10°

du

I da

ns

la

lim

ite

d’un

pl

afon

d de

15.

000

€ ;

3° S

ans

mod

ific

atio

n.

Pou

r le

s de

man

des

men

tionn

ées

au 8

° et

du

I

dans

la

li

mit

e d’

un

plaf

ond

de

4.50

0 €.

4° S

ans

mod

ific

atio

n.

IV

. - L

e pr

odui

t de

la

taxe

men

tionn

ée

au I

est

aff

ecté

à h

aute

ur d

e 86

,5%

à l

’Age

nce

fran

çais

e de

séc

urité

san

itair

e de

s al

imen

ts, e

t à

haut

eur

de 1

3,5%

au

budg

et g

énér

al.

IV. -

Le

prod

uit

de l

a ta

xe m

entio

nnée

au

I e

st a

ffec

té à

hau

teur

de

86,5

% à

l’A

genc

e fr

ança

ise

de s

écur

ité

sani

tair

e de

s al

imen

ts.

V

. - L

e re

couv

rem

ent

de

la

taxe

es

t as

suré

pa

r l'a

gent

co

mpt

able

de

l'A

genc

e fr

ança

ise

de

sécu

rité

sa

nita

ire

des

alim

ents

, se

lon

les

proc

édur

es,

sûre

tés,

ga

rant

ies

et

sanc

tions

app

licab

les

aux

taxe

s su

r le

chi

ffre

d'

affa

ires

.

V.-

San

s m

odif

icat

ion.

Page 273: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

73 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

L

es

récl

amat

ions

so

nt

prés

enté

es,

inst

ruite

s et

jug

ées

com

me

pour

les

tax

es s

ur l

e ch

iffr

e d'

affa

ires

.

Loi

525

du 2

nov

embr

e 19

43

rela

tive

à l'o

rgan

isat

ion

du c

ontr

ôle

de

s pr

odui

ts a

ntip

aras

itair

es

à us

age

agri

cole

A

rtic

le 1

0

VI.

-L

’art

icle

10

de

la

loi

n°52

5 du

2

nove

mbr

e 19

43,

rela

tive

à l

'org

anis

atio

n du

co

ntrô

le d

es p

rodu

its a

ntip

aras

itair

es à

usa

ge

agri

cole

et

l’

artic

leL

.255

-10

du

code

ru

ral

sont

abr

ogés

.

VI.

- Su

ppri

mé.

Les

fra

is d

e to

ute

natu

re r

ésul

tant

du

cont

rôle

des

pro

duit

s so

umis

à l

'aut

oris

atio

n de

m

ise

sur

le

mar

ché

sont

co

uver

ts

par

des

vers

emen

ts

effe

ctué

s pa

r le

s de

man

deur

s au

pr

ofit

des

budg

ets

du m

inis

tère

de

l'agr

icul

ture

et

du

min

istè

re d

e l'i

ndus

trie

et d

e la

rec

herc

he.

Cod

e ru

ral

Art

icle

L. 2

55-1

0

Les

fra

is d

e to

ute

natu

re r

ésul

tant

des

ex

amen

s,

prév

us

aux

artic

les

L. 2

55-3

et

L

. 255

-4,

des

prod

uits

sou

mis

à a

utor

isat

ion

de

mis

e su

r le

mar

ché

en v

ertu

des

dis

posi

tions

du

prés

ent

chap

itre

sont

co

uver

ts

par

des

vers

emen

ts e

ffec

tués

par

les

dem

ande

urs.

Le

mon

tant

de

s ve

rsem

ents

es

t dé

term

iné

d'ap

rès

un

barè

me

étab

li

en

cons

idér

atio

n du

coû

t de

s fo

rmal

ités,

exa

men

s,

étud

es

et

essa

is.

À

défa

ut

de

paie

men

t du

ve

rsem

ent

dans

le

déla

i de

deu

x m

ois

de l

a no

tifi

cati

on d

e l'o

rdre

de

rece

tte,

le

mon

tant

du

vers

emen

t est

maj

oré

de 1

0%. L

e re

couv

rem

ent

du p

rinc

ipal

et

de l

a m

ajor

atio

n es

t po

ursu

ivi

Page 274: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

74 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

com

me

en m

atiè

re d

e cr

éanc

es é

tran

gère

s à

l'im

pôt e

t aux

dom

aine

s.

SOL

IDA

RIT

É E

T I

NT

ÉG

RA

TIO

NSO

LID

AR

ITÉ

ET

IN

GR

AT

ION

SOL

IDA

RIT

É E

T I

NT

ÉG

RA

TIO

N

Art

icle

53

Art

icle

53

Art

icle

53

Cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale

Art

icle

L. 8

21-2

L

e pr

emie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

L. 8

21-2

du

cod

e de

la

sécu

rité

soc

iale

est

rem

plac

é pa

r qu

atre

alin

éas

ains

i réd

igés

:

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

L'a

lloca

tion

aux

adul

tes

hand

icap

és e

st

égal

emen

t ve

rsée

à

tout

e pe

rson

ne

dont

l'i

ncap

acité

pe

rman

ente

n'

atte

int

pas

le

pour

cent

age

fixé

par

le d

écre

t pré

vu a

u pr

emie

r al

inéa

de

l'a

rtic

le L

. 821

-1

ci-d

essu

s et

do

nt

l'inc

apac

ité p

erm

anen

te e

st a

u m

inim

um é

gale

à

un p

ourc

enta

ge f

ixé

par

décr

et l

orsq

u'el

le n

'a

pas

occu

pé d

'em

ploi

dep

uis

une

duré

e fi

xée

par

décr

et

et

qu'e

lle

est,

com

pte

tenu

de

so

n ha

ndic

ap,

dans

l'im

poss

ibil

ité,

rec

onnu

e pa

r la

co

mm

issi

on m

enti

onné

e à

l'art

icle

L. 1

46-9

du

code

de

l'act

ion

soci

ale

et d

es f

amil

les,

de

se

proc

urer

un

empl

oi.

« L

’allo

catio

n au

x ad

ulte

s ha

ndic

apés

es

t ég

alem

ent

vers

ée

à to

ute

pers

onne

qu

i re

mpl

it l’

ense

mbl

e de

s co

nditi

ons

suiv

ante

s :

« 1°

Son

in

capa

cité

pe

rman

ente

, sa

ns

atte

indr

e le

pou

rcen

tage

fix

é pa

r le

déc

ret p

révu

au

pr

emie

r al

inéa

de

l’

artic

le L

. 821

-1,

est

supé

rieu

re o

u ég

ale

à un

pou

rcen

tage

fix

é pa

r dé

cret

; « 2°

Ell

e n’

a pa

s oc

cupé

d’

empl

oi

depu

is u

ne d

urée

fix

ée p

ar d

écre

t ;

« 3°

La

com

mis

sion

m

enti

onné

e à

l’ar

ticle

L. 1

46-9

du

code

de

l’ac

tion

soci

ale

et

des

fam

illes

lui

rec

onna

ît, c

ompt

e te

nu d

e so

n ha

ndic

ap,

une

rest

rict

ion

subs

tant

ielle

et

du

rabl

e po

ur l

’acc

ès à

l’e

mpl

oi,

préc

isée

par

cret

. »

Le

vers

emen

t de

l'a

lloc

atio

n au

x ad

ulte

s ha

ndic

apés

au

titre

du

prés

ent

artic

le p

rend

fin

à

l'âge

auq

uel

le b

énéf

icia

ire

est

répu

té i

napt

e au

tr

avai

l da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s au

Page 275: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

75 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

cinq

uièm

e al

inéa

de

l'art

icle

L. 8

21-1

.

Art

icle

54

Art

icle

54

Art

icle

54

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

163

5-0

bis

I. -

L’a

rtic

le 1

635-

0 bi

s du

co

de

géné

ral d

es im

pôts

est

ain

si m

odif

ié :

I. -

San

s m

odif

icat

ion.

San

s m

odif

icat

ion.

Il

est

inst

itué,

au

pr

ofit

de

l'Age

nce

nati

onal

e de

l'a

ccue

il de

s ét

rang

ers

et

des

mig

ratio

ns,

une

taxe

per

çue

à l'o

ccas

ion

de l

a dé

livr

ance

du

prem

ier

titre

de

séjo

ur f

igur

ant

parm

i ce

ux m

enti

onné

s au

x ar

ticl

es L

. 311

-3 e

t L

. 321

-4 d

u co

de d

e l'e

ntré

e et

du

séjo

ur d

es

étra

nger

s et

du

droi

t d'

asile

. Le

vers

emen

t de

la

taxe

con

ditio

nne

la d

éliv

ranc

e de

ce

titre

de

séjo

ur.

1° D

ans

le

prem

ier

alin

éa

de

l’ar

ticle

163

5-0

bis

du c

ode

géné

ral d

es im

pôts

, ap

rès

le m

ot :

« m

entio

nnés

»,

sont

ins

érés

les

m

ots

: « a

u 3°

de

l’ar

ticle

L. 3

11-2

et »

;

Le

mon

tant

de

cette

tax

e es

t fi

xé p

ar

décr

et

dans

de

s li

mit

es

com

pris

es

entr

e 16

0 eu

ros

et

220

euro

s.

Ces

li

mit

es

sont

re

spec

tivem

ent

port

ées

à 55

eur

os e

t 70

eur

os

pour

les

étr

ange

rs a

uxqu

els

est

déli

vrée

une

ca

rte

de s

éjou

r te

mpo

rair

e po

rtan

t la

men

tion

"étu

dian

t".

2° D

ans

la p

rem

ière

phr

ase

du d

euxi

ème

alin

éa,

les

mot

s :

« en

tre

160

€ et

220

€ »

son

t re

mpl

acés

pa

r le

s m

ots

: «

entr

e 20

0 €

et

340

€ ».

Cet

te ta

xe e

st a

cqui

ttée

soit

au m

oyen

de

tim

bres

mob

iles

d'u

n m

odèl

e sp

écia

l à l'

Age

nce

nati

onal

e de

l'a

ccue

il de

s ét

rang

ers

et

des

mig

ratio

ns,

soit

par

la

voie

él

ectr

oniq

ue

au

moy

en

d'un

tim

bre

dém

atér

iali

sé,

dans

de

s co

ndit

ions

fix

ées

par

décr

et.

Ces

dis

posi

tions

ne

sont

pas

app

licab

les

aux

étra

nger

s qu

i so

llici

tent

un

titre

de

séjo

ur

au ti

tre

des

1°, 9

°, 1

0° e

t 11°

de

l'art

icle

L. 3

13-

Page 276: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

76 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

11

du

code

de

l'e

ntré

e et

du

jour

de

s ét

rang

ers

et d

u dr

oit d

'asi

le, à

l'ar

ticle

L. 3

13-1

3 et

au

x 3°

, 4°

, 5°

, 6°

, 7°

, 8°

et

de

l'a

rtic

le L

. 314

-11

du

mêm

e co

de,

non

plus

qu

'aux

étr

ange

rs r

elev

ant

de l

'art

icle

L. 3

41-2

du

cod

e du

trav

ail. Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 3

41-8

II

. - L

e pr

emie

r al

inéa

de

l’

artic

le L

. 341

-8 d

u co

de d

u tr

avai

l est

mod

ifié

co

mm

e su

it :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Le

reno

uvel

lem

ent

des

auto

risa

tions

de

trav

ail

prév

ues

à l'a

rtic

le L

. 341

-2 d

onne

lie

u à

la p

erce

ptio

n au

pro

fit d

e l'A

genc

e na

tion

ale

de

l'acc

ueil

des

étr

ange

rs e

t de

s m

igra

tion

s d'

une

taxe

do

nt

le

mon

tant

et

le

s m

odal

ités

de

perc

epti

on s

ont f

ixés

par

déc

ret.

« L

e re

nouv

elle

men

t de

s au

tori

satio

ns

de t

rava

il pr

évue

s à

l’ar

ticle

L. 3

41-2

ou

des

titre

s de

séj

our

vala

nt a

utor

isat

ion

de t

rava

il ou

po

rtan

t m

enti

on

de

cell

e-ci

do

nne

lieu

à

la

perc

eptio

n, a

u pr

ofit

de l

’Age

nce

natio

nale

de

l’ac

cuei

l de

s ét

rang

ers

et d

es m

igra

tions

, d’u

ne

taxe

don

t le

mon

tant

, éta

bli

entr

e 55

€ e

t 110

€,

est f

ixé

par

décr

et.

« L

e re

nouv

elle

men

t de

s au

tori

satio

ns

de t

rava

il pr

évue

s à

l’ar

ticle

L. 3

41-2

ou

des

titre

s de

séj

our

vala

nt a

utor

isat

ion

de t

rava

il ou

po

rtan

t m

enti

on

de

cell

e-ci

do

nne

lieu

à

la

perc

eptio

n, a

u pr

ofit

de l

’Age

nce

natio

nale

de

l’ac

cuei

l de

s ét

rang

ers

et d

es m

igra

tions

, d’u

ne

taxe

don

t le

mon

tant

est

fix

é pa

r dé

cret

dan

s de

s lim

ites

étab

lies

entr

e 55

et 1

10 €

.

La

part

icip

atio

n de

l'É

tat

aux

frai

s d'

intr

oduc

tion

des

fam

ille

s de

tr

avai

lleur

s ét

rang

ers

et

les

som

mes

ve

rsée

s pa

r le

s em

ploy

eurs

à l

'Age

nce

nati

onal

e de

l'a

ccue

il de

s ét

rang

ers

et

des

mig

ratio

ns

à tit

re

de

rem

bour

sem

ent

forf

aita

ire

des

frai

s d'

intr

oduc

tion

des

trav

aill

eurs

ét

rang

ers

sont

duite

s en

fon

ctio

n du

ren

dem

ent

de l

adite

ta

xe.

« C

ette

ta

xe

est

reco

uvré

e co

mm

e en

m

atiè

re d

e ti

mbr

e, s

ous

rése

rve,

en

tant

que

de

beso

in,

des

adap

tatio

ns f

ixée

s pa

r dé

cret

en

C

onse

il d’

Éta

t. »

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Cet

te t

axe

n'es

t ac

quitt

ée q

u'un

e fo

is p

ar

péri

ode

d'un

an.

Les

dis

posi

tions

du

prem

ier

alin

éa d

u pr

ésen

t ar

ticle

ne

so

nt

pas

appl

icab

les

aux

Page 277: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

77 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

réfu

giés

pol

itiq

ues

plac

és s

ous

la p

rote

ctio

n de

l'o

ffic

e fr

ança

is d

e pr

otec

tion

des

réf

ugié

s et

ap

atri

des,

aux

bén

éfic

iair

es d

u dr

oit

d'as

ile e

t au

x ra

patr

iés.

Cod

e de

l'en

trée

et d

u sé

jour

des

étr

ange

rs e

t du

droi

t d'a

sile

A

rtic

le L

. 211

-8

Cha

que

dem

ande

de

va

lida

tion

d'

une

atte

stat

ion

d'ac

cuei

l do

nne

lieu

à l

a pe

rcep

tion,

au

pro

fit

de l

'Age

nce

nati

onal

e de

l'a

ccue

il d

es

étra

nger

s et

de

s m

igra

tions

, d'

une

taxe

d'

un

mon

tant

de

15 e

uros

acq

uitt

ée p

ar l

'héb

erge

ant.

Cet

te t

axe

est

reco

uvré

e co

mm

e en

mat

ière

de

droi

t de

tim

bre.

II. -

Dan

s l'a

rtic

le L

. 211

-8 d

u co

de d

e l'e

ntré

e et

du

séjo

ur d

es é

tran

gers

et

du d

roit

d'as

ile, l

e m

onta

nt :

« 15

€ »

est

rem

plac

é pa

r le

m

onta

nt :

« 30

€ »

.

III.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

Cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale

Art

icle

L. 5

24-1

A

rtic

le 5

5 A

rtic

le 5

5 A

rtic

le 5

5

Tou

te

pers

onne

is

olée

sida

nt

en

Fran

ce e

t as

sum

ant

seul

e la

cha

rge

d'un

ou

de

plus

ieur

s en

fant

s,

béné

fici

e d'

un

reve

nu

fam

ilia

l do

nt l

e m

onta

nt v

arie

ave

c le

nom

bre

des

enfa

nts.

S

ans

mod

ific

atio

n.

San

s m

odif

icat

ion.

Il

lui

est

attr

ibué

, à

cet

effe

t, un

e al

loca

tion

di

te

de

pare

nt

isol

é,

égal

e à

la

diff

éren

ce e

ntre

le

mon

tant

du

reve

nu f

amil

ial

et l

a to

talit

é de

ses

res

sour

ces,

à l

'exc

eptio

n de

ce

lles

défi

nies

par

déc

ret e

n C

onse

il d'

Éta

t. C

es

ress

ourc

es

pren

nent

en

co

mpt

e un

m

onta

nt

forf

aita

ire

déte

rmin

é en

pou

rcen

tage

de

la b

ase

men

suel

le d

e ca

lcul

vis

ée à

l'a

rtic

le L

. 551

-1,

vari

able

sel

on l

e no

mbr

e d'

enfa

nts

à ch

arge

,

D

ans

la s

econ

de p

hras

e du

deu

xièm

e al

inéa

de

l’

artic

le L

. 524

-1

du

code

de

la

curi

soci

ale,

le

s m

ots

: «

de

la

base

m

ensu

elle

de

calc

ul v

isée

à l

’art

icle

L. 5

51-1

,

Page 278: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

78 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

fixé

par

déc

ret,

repr

ésen

tati

f so

it d

u bé

néfi

ce

d'un

e de

s ai

des

pers

onne

lles

au

loge

men

t vis

ées

au 4

° de

l'a

rtic

le L

. 511

-1,

aux

artic

les

L. 7

55-

21

ou

L. 8

31-1

du

pr

ésen

t co

de

ou

à l'a

rtic

le L

. 351

-1 d

u co

de d

e la

con

stru

ctio

n et

de

l'h

abit

atio

n da

ns l

a li

mit

e du

mon

tant

de

l'aid

e du

e, s

oit

de l

'ava

ntag

e en

nat

ure

proc

uré

par

un h

éber

gem

ent

au t

itre

duq

uel

aucu

ne d

e ce

s ai

des

n'es

t due

.

vari

able

sel

on l

e no

mbr

e d’

enfa

nts

à ch

arge

»

sont

rem

plac

és p

ar l

es m

ots

: «

du m

onta

nt d

u re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion

men

tion

à l’

artic

le L

. 262

-2 d

u co

de d

e l’

actio

n so

cial

e et

de

s fa

mill

es »

.

L'a

lloc

atio

n de

par

ent

isol

é es

t at

trib

uée

sous

serv

e de

s tr

aité

s et

ac

cord

s in

tern

atio

naux

ra

tifié

s pa

r la

Fr

ance

, au

x re

ssor

tiss

ants

ét

rang

ers

rem

plis

sant

de

s co

nditi

ons

de d

urée

de

rési

denc

e en

Fra

nce

qui

sero

nt f

ixée

s pa

r dé

cret

.

L'É

tat

vers

e au

Fo

nds

natio

nal

des

pres

tati

ons

fam

ilial

es,

géré

pa

r la

C

aiss

e na

tion

ale

des

allo

cati

ons

fam

ilia

les,

un

e su

bven

tion

cor

resp

onda

nt a

ux s

omm

es v

ersé

es

au t

itre

de l

'allo

catio

n de

par

ent

isol

é et

de

la

prim

e fo

rfai

tair

e in

stitu

ée p

ar l'

artic

le L

. 524

-5.

Art

icle

56

Art

icle

56

Art

icle

56

Art

icle

L. 5

24-4

I.

- L

’art

icle

L

. 52

4-4

du

code

de

la

curi

té s

ocia

le e

st a

insi

réd

igé

: S

ans

mod

ific

atio

n.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

Les

org

anis

mes

déb

iteu

rs d

e l'a

lloc

atio

n de

par

ent

isol

é so

nt s

ubro

gés

de p

lein

dro

it da

ns

les

droi

ts

de

l'allo

cata

ire

créa

ncie

r d'

alim

ents

à

l'éga

rd

du

père

ou

de

la

m

ère

débi

teur

d'a

lim

ents

, à

conc

urre

nce

du m

onta

nt

de

l'allo

catio

n de

pa

rent

is

olé

effe

ctiv

emen

t

«A

rt. L

. 524

-4. -

La

pers

onne

à la

quel

le

est v

ersé

e l’

allo

cati

on d

e pa

rent

isol

ée e

st te

nue

de

fair

e va

loir

se

s dr

oits

au

x pr

esta

tions

so

cial

es

léga

les,

glem

enta

ires

et

co

nven

tionn

elle

s, à

l'e

xcep

tion

des

allo

catio

ns

men

suel

les

men

tion

nées

à l

’art

icle

L. 2

22-3

du

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Page 279: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

79 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

vers

é, l

orsq

ue l

edit

allo

cata

ire

est

sépa

ré o

u ab

ando

nné.

co

de d

e l’

actio

n so

cial

e et

des

fam

illes

et

de

l’al

loca

tion

de

re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion

men

tionn

ée à

l’ar

ticle

L. 2

62-1

dud

it co

de.

«

Elle

do

it ég

alem

ent

fair

e va

loir

se

s dr

oits

aux

cré

ance

s d'

alim

ents

qui

lui

son

t du

es

au

titre

de

s ob

ligat

ions

in

stitu

ées

par

les

artic

les

212,

214

, 255

et 3

42 d

u co

de c

ivil

ains

i qu

'à l

a pr

esta

tion

com

pens

atoi

re d

ue a

u tit

re d

e l'a

rtic

le 2

70 d

udit

code

.

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

L’o

rgan

ism

e dé

bite

ur

assi

ste

l’al

loca

tair

e da

ns

les

dém

arch

es

rend

ues

néce

ssai

res

pour

la

réal

isat

ion

des

cond

ition

s m

enti

onné

es a

ux p

rem

ier

et tr

oisi

ème

alin

éas.

«

L’o

rgan

ism

e dé

bite

ur

assi

ste

l’al

loca

tair

e da

ns

les

dém

arch

es

rend

ues

néce

ssai

res

pour

la

réal

isat

ion

des

cond

ition

s m

entio

nnée

s au

x pr

emie

r et

deu

xièm

e al

inéa

s.

«

Lor

sque

l’a

lloca

tair

e a

fait

valo

ir l

es

droi

ts

men

tion

nés

au

prés

ent

artic

le,

l’or

gani

sme

débi

teur

de

l’al

loca

tion

est

sub

rogé

da

ns l

es c

réan

ces

de l

’allo

cata

ire

vis-

à-vi

s de

s dé

bite

urs

de

ces

droi

ts,

dans

la

li

mit

e de

s m

onta

nts

vers

és

au

titre

de

l’

allo

catio

n de

pa

rent

isol

é.

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

La

pers

onne

à

laqu

elle

es

t ve

rsée

l’

allo

cati

on p

eut

dem

ande

r à

être

dis

pens

ée d

e fa

ire

valo

ir l

es d

roit

s m

enti

onné

s au

deu

xièm

e al

inéa

. L

’org

anis

me

débi

teur

de

s pr

esta

tion

s fa

mil

iale

s st

atue

sur

cet

te d

eman

de e

n te

nant

co

mpt

e de

la s

ituat

ion

du d

ébit

eur

défa

illa

nt.

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

En

cas

de n

on r

espe

ct d

es o

blig

atio

ns

men

tion

nées

aux

pre

mie

r et

deu

xièm

e al

inéa

s,

ou l

orsq

ue l

a de

man

de d

e di

spen

se e

st r

ejet

ée,

le

dire

cteu

r de

l'o

rgan

ism

e dé

bite

ur

met

en

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

Page 280: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

80 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

dem

eure

l’i

ntér

essé

de

fair

e va

loir

ses

dro

its o

u de

jus

tifie

r de

s ra

ison

s po

ur l

esqu

elle

s il

ne l

e fa

it pa

s.

Si,

mal

gré

cette

m

ise

en

dem

eure

, l’

inté

ress

é s’

abst

ient

de

fair

e va

loir

ses

dro

its

ou s

i une

dis

pens

e ne

lui e

st p

as a

ccor

dée

au v

u de

s ju

stif

icat

ions

qu’

il a

prés

enté

es, l

’allo

catio

n es

t ré

duite

d’u

n m

onta

nt a

u pl

us é

gal

à ce

lui d

e l’

allo

catio

n de

sou

tien

fam

ilial

men

tionn

ée à

l’

artic

le L

. 523

-1 d

ue à

un

pare

nt a

yant

un

seul

en

fant

.

«

Les

con

test

atio

ns r

elat

ives

aux

ref

us

de d

ispe

nse

et à

la

rédu

ctio

n du

mon

tant

de

l’al

loca

tion

so

nt

port

és

deva

nt

la

juri

dict

ion

men

tion

née

à l’

artic

le L

. 142

-1.

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

Un

décr

et

déte

rmin

e le

lai

dont

di

spos

e l’

allo

cata

ire

pour

fai

re v

aloi

r se

s dr

oits

ai

nsi

que

les

cond

ition

s de

mis

e en

œuv

re d

e la

duct

ion

de l’

allo

catio

n. »

A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

II

. - L

es d

ispo

sitio

ns d

u pr

ésen

t ar

ticle

so

nt

appl

icab

les

aux

droi

ts

ouve

rts

à l’

allo

cati

on d

e pa

rent

iso

lé a

ntér

ieur

emen

t au

1er

janv

ier

2007

à c

ompt

er d

u 1er

mar

s 20

07.

II

.- S

ans

mod

ific

atio

n.

TRA

VA

IL E

T E

MP

LO

ITR

AV

AIL

ET

EM

PL

OI

TRA

VA

IL E

T E

MP

LO

I

Loi

2004

-804

du

9 A

oût 2

004

pour

le

sout

ien

à la

con

som

mat

ion

et à

l'in

vest

isse

men

t A

rtic

le 1

0 A

rtic

le 5

7 A

rtic

le 5

7 A

rtic

le 5

7

I. -

Les

em

ploy

eurs

de

pe

rson

nel

des

hôte

ls,

café

s et

res

taur

ants

, à

l'exc

lusi

on d

es

empl

oyeu

rs

du

sect

eur

de

la

rest

aura

tion

I. –

Dan

s le

s I

et I

I de

l'a

rtic

le 1

0 de

la

I. -

San

s m

odif

icat

ion.

S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 281: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

81 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

coll

ecti

ve,

peuv

ent

béné

fici

er

d'un

e ai

de

à l'e

mpl

oi p

our

les

péri

odes

d'e

mpl

oi e

ffec

tuée

s du

1er ju

illet

200

4 au

31

déce

mbr

e 20

06.

loi

n° 2

004-

804

du 9

aoû

t 20

04 p

our

le s

outie

n à

la

cons

omm

atio

n et

à

l'inv

estis

sem

ent,

la

date

: «

31 d

écem

bre

2006

» e

st r

empl

acée

par

la

dat

e : «

31

déce

mbr

e 20

07 »

.

Cet

te a

ide

est a

insi

con

stitu

ée :

- un

e ai

de

forf

aita

ire

déte

rmin

ée

en

fonc

tion

du n

ombr

e de

sal

arié

s do

nt l

e sa

lair

e ho

rair

e, h

ors

avan

tage

en

natu

re e

t po

ur l

eque

l la

déd

uctio

n pr

évue

à l'

artic

le D

. 141

-6 d

u co

de

du

trav

ail

n'es

t pa

s m

ise

en

œuv

re

par

l'em

ploy

eur,

est

éga

l au

sal

aire

min

imum

de

croi

ssan

ce ;

- un

e ai

de é

gale

au

prod

uit

du n

ombr

e de

sa

lari

és

dont

le

sa

lair

e ho

rair

e,

hors

av

anta

ge

en

natu

re,

est

supé

rieu

r au

sa

lair

e m

inim

um

de

croi

ssan

ce,

par

un

mon

tant

fo

rfai

tair

e dé

term

iné

en

fonc

tion

de

l'im

port

ance

de

l'a

ctiv

ité

de

rest

aura

tion

su

r pl

ace,

hor

s bo

isso

ns a

lcoo

lisé

es,

dans

l'a

ctiv

ité

de l'

entr

epri

se.

II. -

Le

I du

mêm

e ar

ticle

est

com

plét

é pa

r tr

ois

alin

éas

ains

i réd

igés

: A

liné

a sa

ns m

odif

icat

ion.

«

Pour

la

riod

e du

1er

janv

ier

au

31 d

écem

bre

2007

, po

ur l

es e

mpl

oyeu

rs d

ont

l’ac

tivité

pri

ncip

ale

est

la r

esta

urat

ion

de t

ype

trad

ition

nel,

l’ai

de

forf

aita

ire

prév

ue

au

troi

sièm

e al

inéa

est

maj

orée

d’u

n po

urce

ntag

e pr

évu

par

décr

et.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

«

Pour

la

riod

e du

1er

janv

ier

au

31 d

écem

bre

2007

, le

s ai

des

prév

ues

au

quat

rièm

e al

inéa

acc

ordé

es a

ux e

mpl

oyeu

rs q

ui

exer

cent

une

act

ivité

pri

ncip

ale

de r

esta

urat

ion

« Po

ur

la

péri

ode

du

1er ja

nvie

r au

31

déc

embr

e 20

07,

l’ai

de p

révu

e au

qua

triè

me

alin

éa a

ccor

dée

aux

empl

oyeu

rs q

ui e

xerc

ent

une

activ

ité p

rinc

ipal

e de

res

taur

atio

n de

typ

e

Page 282: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

82 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

de t

ype

trad

ition

nel,

d’hô

tel

tour

istiq

ue a

vec

rest

aura

nt, d

e ca

fé t

abac

ou

de d

ébit

de

bois

son

font

l’o

bjet

de

maj

orat

ions

par

ticul

ière

s da

ns l

e ca

dre

d’un

bar

ème

fixé

par

déc

ret.

trad

ition

nel,

d’hô

tel

tour

istiq

ue a

vec

rest

aura

nt,

de c

afé

taba

c ou

de

débi

t de

boi

sson

fai

tl’o

bjet

de

maj

orat

ions

par

ticu

lièr

es d

ans

le c

adre

d’u

n ba

rèm

e fi

xé p

ar d

écre

t. ».

«

Pour

la

riod

e du

1er

janv

ier

au

31 d

écem

bre

2007

, le

dro

it a

u ve

rsem

ent

de

l’ai

de e

st s

ubor

donn

é au

dép

ôt d

’une

dem

ande

da

ns le

s tr

ois

moi

s qu

i sui

vent

le tr

imes

tre

pour

le

quel

l’ai

de e

st d

eman

dée.

»

« Po

ur

la

péri

ode

du

1erja

nvie

r au

31

déc

embr

e 20

07,

le d

roit

au

vers

emen

t de

l’

aide

à l’

empl

oies

t sub

ordo

nné

au d

épôt

d’u

ne

dem

ande

da

ns

les

troi

s m

ois

qui

suiv

ent

le

trim

estr

e po

ur le

quel

l’ai

de e

st d

eman

dée.

»

II. -

Les

tr

avai

lleur

s no

n sa

lari

és

du

sect

eur

des

hôte

ls,

café

s et

re

stau

rant

s,

à l'e

xclu

sion

de

s tr

avai

lleur

s no

n sa

lari

és

du

sect

eur

de l

a re

stau

ratio

n co

llec

tive

, pe

uven

t bé

néfi

cier

d'

une

aide

lo

rsqu

'ils

pren

nent

en

ch

arge

pen

dant

la

péri

ode

du 1

er j

uille

t 20

04 a

u 31

déc

embr

e 20

06 l

es c

otis

atio

ns d

ues

au t

itre

des

régi

mes

d'a

ssur

ance

vie

illes

se o

blig

atoi

res,

de

ba

se

et

com

plém

enta

ires

, et

d'

assu

ranc

e in

valid

ité-

décè

s pa

r le

ur c

onjo

int

coll

abor

ateu

r,

lors

que

celu

i-ci

a

adhé

volo

ntai

rem

ent

à l'a

ssur

ance

vie

illes

se e

n ap

plic

atio

n du

de

l'art

icle

L.

742-

6 du

cod

e de

la

sécu

rité

soc

iale

sa

ns s

ollic

iter

l'app

licat

ion

de l

'art

icle

L. 7

42-9

du

mêm

e co

de.

III.

– D

ans

le

prem

ier

alin

éa

du

II d

u m

ême

artic

le,

le m

ot :

« vo

lont

aire

men

t »

et l

es m

ots

: «

en a

pplic

atio

n du

de l

’art

icle

L

. 742

-6 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

. » s

ont

supp

rim

és,

et l

es m

ots

: «

de l

’art

icle

L. 7

42-9

du

mêm

e co

de »

son

t re

mpl

acés

par

les

mot

s :

« du

de l

’art

icle

L. 6

33-1

0 du

cod

e de

la

sécu

rité

soc

iale

».

III.

- S

ans

mod

ific

atio

n

IV

. - L

e se

cond

alin

éa d

u II

du

mêm

e ar

ticle

es

t co

mpl

été

par

une

phra

se

ains

i ré

digé

e :

IV. -

San

s m

odif

icat

ion

L'a

ide

prév

ue

au

prem

ier

alin

éa

est

prop

orti

onne

lle a

ux c

otis

atio

ns m

inim

ales

due

s

Page 283: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

83 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

au ti

tre

de c

hacu

n de

s ré

gim

es c

once

rnés

. «

Son

mon

tant

ne

pe

ut

excé

der

les

limite

s pr

évue

s pa

r le

glem

ent

(CE

) n°

69/

2001

du

12

janv

ier

2001

de

la

C

omm

issi

on

conc

erna

nt

l’ap

plic

atio

n de

s ar

ticle

s 87

et

88

du

T

raité

C

E

aux

aide

s de

min

imis

.

III.

- L

es a

ides

pré

vues

aux

I e

t II

du

prés

ent

artic

le s

ont

géré

es p

ar l

es i

nstit

utio

ns

men

tion

nées

à l

'art

icle

L. 3

51-2

1 du

cod

e du

tr

avai

l av

ec

lesq

uelle

s l'É

tat

pass

e un

e co

nven

tion.

Elle

s ne

son

t ac

cord

ées

que

si l

es

empl

oyeu

rs

et

les

trav

aille

urs

non

sala

riés

m

entio

nnés

aux

I e

t II

son

t à

jour

du

vers

emen

t de

s co

tisat

ions

et

cont

ribu

tions

soc

iale

s. L

es

inst

itut

ions

ge

stio

nnai

res

des

aide

s pe

uven

t co

ntrô

ler

l'exa

ctitu

de

des

décl

arat

ions

de

s bé

néfi

ciai

res

des

aide

s. C

es d

erni

ers

doiv

ent

teni

r à

la d

ispo

siti

on d

e ce

s or

gani

smes

tou

t do

cum

ent

perm

etta

nt

d'ef

fect

uer

ce

cont

rôle

. L

es c

onte

stat

ions

rel

ativ

es a

u ve

rsem

ent

de c

es

aide

s so

nt j

ugée

s se

lon

les

règl

es a

pplic

able

s au

x al

loca

tions

m

entio

nnée

s au

x ar

ticle

s L

. 351

-9 e

t L. 3

51-1

0 du

mêm

e co

de.

IV. -

Un

décr

et p

réci

se l

es c

ondi

tions

et

les

mod

alité

s d'

appl

icat

ion

du p

rése

nt a

rtic

le.

Art

icle

57

bis

Art

icle

57

bis

I. –

Les

ent

repr

ises

de

ving

t sal

arié

s et

m

oins

, qui

son

t em

ploy

eurs

dan

s le

sec

teur

des

tels

, ca

fés

et r

esta

uran

ts,

à l’

excl

usio

n du

se

cteu

r de

la

rest

aura

tion

colle

ctiv

e, p

euve

nt

béné

fici

er d

’une

aid

e à

l’em

ploi

des

sal

arié

s

San

s m

odif

icat

ion.

Page 284: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

84 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

qu’e

lles

empl

oien

t oc

casi

onne

llem

ent,

pour

les

péri

odes

d’e

mpl

oi c

ompr

ises

ent

re l

a da

te d

e la

pu

blic

atio

n de

la

pr

ésen

te

loi

et

le

31 d

écem

bre

2009

, da

ns

les

cond

ition

s su

ivan

tes

:

1° U

ne s

omm

e fo

rfai

tair

e es

t al

loué

e à

l’en

trep

rise

po

ur

chaq

ue

heur

e de

tr

avai

l ac

com

plie

dan

s le

cad

re d

’un

cont

rat

à du

rée

déte

rmin

ée,

dans

la

lim

ite

d’un

pla

fond

fix

é po

ur l’

anné

e ci

vile

;

2° C

ette

aid

e es

t at

trib

uée

à co

nditi

on

que

l’em

ploi

soi

t dé

clar

é pa

r l’

empl

oyeu

r au

m

oyen

du

« tit

re e

mpl

oi-e

ntre

pris

e »

men

tionn

é au

de

l’

arti

cle

L. 1

33-5

-3

du

code

de

la

curi

té s

ocia

le ;

elle

n’e

st a

ccor

dée

que

si l

es

empl

oyeu

rs s

ont

à jo

ur d

u pa

iem

ent

de l

eurs

co

tisat

ions

et

cont

ribu

tions

soc

iale

s et

de

leur

s im

posi

tion

s.

II. –

L’É

tat

peut

con

fier

la

gest

ion

de

cett

e ai

de à

l’u

n de

s or

gani

smes

men

tion

nés

à l’

artic

le L

. 351

-21

du

code

du

tr

avai

l, au

x ar

ticle

s L

. 213

-1

et

L. 7

52-4

du

co

de

de

la

sécu

rité

soc

iale

et

à l’

artic

le L

. 313

-3 d

u co

de

rura

l, av

ec

lequ

el

il pa

sse

une

conv

entio

n.

L’o

rgan

ism

e pe

ut

cont

rôle

r l’

exac

titu

de

des

décl

arat

ions

des

bén

éfic

iair

es, l

esqu

els

tienn

ent

à sa

di

spos

itio

n to

ut

docu

men

t pe

rmet

tant

d’

effe

ctue

r ce

con

trôl

e.

III.

– U

n dé

cret

pré

cise

les

con

ditio

ns e

t le

s m

odal

ités

d’ap

plic

atio

n du

pré

sent

art

icle

, no

tam

men

t la

du

rée

max

imal

e du

co

ntra

t,

Page 285: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

85 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

expr

imée

en

jour

s, l

e m

onta

nt d

e la

som

me

forf

aita

ire

et l

e m

onta

nt d

u pl

afon

d de

l’a

ide

men

tion

nés

au 1

° du

I.

Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 3

22-4

-12

Art

icle

58

Art

icle

58

Art

icle

58

I. -

Le

cont

rat

d'av

enir

est

un

cont

rat

de

trav

ail

de d

roit

priv

é à

duré

e dé

term

inée

pas

en a

pplic

atio

n de

l'ar

ticl

e L

. 122

-2 a

vec

l'un

des

empl

oyeu

rs m

entio

nnés

à l

'art

icle

L. 3

22-4

-11.

Il

est

con

clu

pour

une

dur

ée d

e de

ux a

ns.

Il

peut

êtr

e re

nouv

elé

dans

la

lim

ite

de d

ouze

m

ois.

Pou

r le

s bé

néfi

ciai

res

âgés

de

plus

de

cinq

uant

e an

s et

le

s pe

rson

nes

reco

nnue

s tr

avai

lleur

s ha

ndic

apés

da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s à

l'art

icle

L

. 32

3-10

, la

li

mit

e de

re

nouv

elle

men

t pe

ut

être

de

tren

te-s

ix

moi

s.

Les

dis

posi

tions

du

dern

ier

alin

éa d

e l'a

rtic

le

L. 1

22-2

re

lati

ves

au

nom

bre

max

imal

de

s re

nouv

elle

men

ts n

e so

nt p

as a

ppli

cabl

es.

……

……

……

……

……

……

……

……

.

San

s m

odif

icat

ion.

San

s m

odif

icat

ion.

II. -

L'e

mpl

oyeu

r bé

néfi

cie

d'un

e ai

de

qui

lui

est

vers

ée p

ar l

e dé

bite

ur d

e l'a

lloca

tion

perç

ue

par

le

béné

fici

aire

du

co

ntra

t. L

e m

onta

nt

de

cette

ai

de

est

égal

à

celu

i de

l'a

lloc

atio

n de

re

venu

m

inim

um

d'in

sert

ion

gara

nti

à un

e pe

rson

ne i

solé

e en

app

lica

tion

de

l'art

icle

L. 2

62-2

du

code

de

l'act

ion

soci

ale

et

des

fam

ille

s.

Le

débi

teur

de

l'all

ocat

ion

peut

con

fier

le

ser

vice

de

l'aid

e à

l'em

ploy

eur

men

tion

née

au

prem

ier

alin

éa

à l'u

n de

s or

gani

smes

Page 286: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

86 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

men

tion

nés

à l'a

rtic

le

L. 2

62-3

0 du

co

de

de

l'act

ion

soci

ale

et d

es f

amil

les

ou à

l'u

n de

s or

gani

smes

vis

és a

u pr

emie

r al

inéa

de

l'art

icle

L

. 351

-21

du p

rése

nt c

ode.

L'e

mpl

oyeu

r pe

rçoi

t éga

lem

ent d

e l'É

tat,

dans

des

con

diti

ons

déte

rmin

ées

par

décr

et, u

ne

aide

dég

ress

ive

avec

la d

urée

du

cont

rat d

ont l

e m

onta

nt,

ajou

à ce

lui

de

l'aid

e pr

évue

ci

-de

ssus

, ne

pe

ut

excé

der

le

nive

au

de

la

rém

unér

atio

n ve

rsée

à

l'int

éres

sé.

Pour

le

s em

ploy

eurs

con

vent

ionn

és a

u tit

re d

e l'a

rtic

le

L. 3

22-4

-16-

8, c

ette

aid

e n'

est p

as d

égre

ssiv

e.

……

……

……

……

……

……

……

……

.

Le

troi

sièm

e al

inéa

du

II

de

l’

artic

le

L. 3

22-4

-12

du c

ode

du tr

avai

l est

com

plét

é pa

r un

e ph

rase

ain

si r

édig

ée :

« Po

ur le

s co

ntra

ts c

oncl

us à

com

pter

du

1er

janv

ier

2007

av

ec

des

allo

cata

ires

de

l’

allo

catio

n de

sol

idar

ité s

péci

fiqu

e âg

és d

e 50

an

s et

plu

s et

don

t le

s dr

oits

ont

été

ouv

erts

de

puis

au

moi

ns v

ingt

-qua

tre

moi

s à

la d

ate

de

conc

lusi

on d

u co

ntra

t, ce

tte

aide

, dé

nom

mée

pr

ime

de c

ohés

ion

soci

ale,

n’e

st p

as d

avan

tage

gres

sive

. »

Art

icle

58

bis

Art

icle

58

bis

I. –

Le

prem

ier

alin

éa d

u II

de

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

2 du

cod

e du

trav

ail e

st c

ompl

été

par

deux

phr

ases

ain

si r

édig

ées

:

San

s m

odif

icat

ion.

« T

oute

fois

, po

ur l

es c

ontr

ats

conc

lus

à co

mpt

er

du

15 o

ctob

re

2006

av

ec

des

béné

fici

aire

s de

l’

allo

catio

n de

re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion,

ce

m

onta

nt

est

pour

pa

rtie

à l

a ch

arge

de

la c

olle

ctiv

ité d

ébitr

ice

et

pour

par

tie à

la

char

ge d

e l’

Éta

t. L

es m

odal

ités

de c

alcu

l et

de

pris

e en

cha

rge

sont

fix

ées

par

Page 287: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

87 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

décr

et. »

II. –

L’a

vant

-der

nier

al

inéa

du

I

de

l’ar

ticl

e L

. 322

-4-1

5-6

du

mêm

e co

de

est

com

plét

é pa

r de

ux p

hras

es a

insi

réd

igée

s :

« T

oute

fois

, po

ur l

es c

ontr

ats

conc

lus

à co

mpt

er

du

15

octo

bre

2006

av

ec

des

béné

fici

aire

s de

l’

allo

catio

n de

re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion,

ce

m

onta

nt

est

pour

pa

rtie

à l

a ch

arge

de

la c

olle

ctiv

ité d

ébitr

ice

et

pour

par

tie à

la

char

ge d

e l’

Éta

t. L

es m

odal

ités

de c

alcu

l et

de

pris

e en

cha

rge

sont

fix

ées

par

décr

et. »

Les

di

spos

itio

ns

des

deux

ièm

e et

tr

oisi

ème

alin

éas

du I

I de

l'a

rtic

le L

. 322

-4-7

so

nt a

ppli

cabl

es a

u co

ntra

t d'a

veni

r.

Art

icle

59

Art

icle

59

Art

icle

59

I.

- À

tit

re

expé

rim

enta

l et

po

ur

une

duré

e de

tro

is a

ns à

com

pter

de

la d

ate

de

publ

icat

ion

du d

écre

t pr

évu

au I

I du

pré

sent

ar

ticle

, au

x fi

ns

d'am

élio

rer

les

cond

ition

s d’

inci

tati

on f

inan

cièr

e au

ret

our

à l'e

mpl

oi d

es

béné

fici

aire

s du

rev

enu

min

imum

d’i

nser

tion,

l'É

tat

peut

co

nfie

r au

x dé

part

emen

ts

men

tion

nés

au I

I du

pré

sent

art

icle

la c

harg

e de

fi

nanc

er l

a pr

ime

de r

etou

r à

l’em

ploi

ins

titué

e pa

r l’

artic

le L

. 322

-12

du c

ode

du t

rava

il et

l’

allo

catio

n de

ret

our

à l’

activ

ité i

nstit

uée

par

l’ar

ticl

e L

. 832

-9 d

u m

ême

code

, en

tan

t qu

e ce

lle-c

i so

nt

vers

ées

aux

béné

fici

aire

s du

re

venu

min

imum

d'in

sert

ion.

I. -

À

titre

ex

péri

men

tal

et

pour

un

e du

rée

de t

rois

ans

à c

ompt

er d

e la

dat

e de

pu

blic

atio

n du

déc

ret

prév

u au

II

du p

rése

nt

artic

le,

afin

d’

amél

iore

r le

s co

nditi

ons

d’in

cita

tion

fin

anci

ère

au r

etou

r à

l'em

ploi

des

néfi

ciai

res

du r

even

u m

inim

um d

’ins

ertio

n,

l'Éta

t pe

ut

conf

ier

aux

dépa

rtem

ents

m

enti

onné

s au

II

du p

rése

nt a

rtic

le la

cha

rge

de

fina

ncer

la

prim

e de

ret

our

à l’

empl

oi i

nstit

uée

par

l’ar

ticle

L. 3

22-1

2 du

cod

e du

tra

vail

et

l’al

loca

tion

de r

etou

r à

l’ac

tivité

ins

titué

e pa

r l’

artic

le L

. 832

-9 d

u m

ême

code

, en

tan

t qu

e ce

lles-

ciso

nt

vers

ées

aux

béné

fici

aire

s du

re

venu

min

imum

d’i

nser

tion

.

I.-

San

s m

odif

icat

ion.

Page 288: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

88 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

L

a co

nven

tion

pré

vue

au I

X d

u pr

ésen

t ar

ticle

fix

e le

s m

odal

ités

de l

a pr

ise

en c

harg

e,

par

le d

épar

tem

ent,

du f

inan

cem

ent

de l

a pr

ime

de r

etou

r à

l’em

ploi

ou

de l’

allo

cati

on d

e re

tour

à

l’ac

tivité

.

Alin

éa s

uppr

imé

II

. - À

tit

re

expé

rim

enta

l, af

in

d'am

élio

rer

les

cond

ition

s d’

inci

tatio

n fi

nanc

ière

au

reto

ur à

l'e

mpl

oi e

t de

sim

plif

ier

l’ac

cès

aux

cont

rats

de

tr

avai

l ai

dés,

le

s dé

part

emen

ts m

enti

onné

s pa

r le

déc

ret

prév

u à

l’ar

ticl

e L

O. 1

113-

2 du

co

de

géné

ral

des

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

so

nt

auto

risé

s,

pour

un

e du

rée

de t

rois

ans

à c

ompt

er d

e la

dat

e de

pu

blic

atio

n du

dit

décr

et,

à ad

opte

r, e

n fa

veur

de

s bé

néfi

ciai

res

du

reve

nu

min

imum

d’

inse

rtio

n, t

out

ou p

arti

e de

s dé

roga

tion

s au

x di

spos

ition

s du

cod

e du

tra

vail

et d

u co

de d

e l'a

ctio

n so

cial

e et

des

fam

illes

pré

vues

au

III

et

au I

V d

u pr

ésen

t ar

ticle

, da

ns l

es c

ondi

tions

su

ivan

tes.

II. -

À

titre

ex

péri

men

tal,

afin

d'

amél

iore

r le

s co

nditi

ons

d’in

cita

tion

fina

nciè

re a

u re

tour

à l

'em

ploi

et

de s

impl

ifie

r l’

accè

s au

x co

ntra

ts

de

trav

ail

aidé

s,

les

dépa

rtem

ents

men

tion

nés

par

le d

écre

t pr

évu

à l’

arti

cle

LO

. 111

3-2

du

code

néra

l de

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

es

sont

au

tori

sés,

po

ur

une

duré

e de

tro

is a

ns à

com

pter

de

la d

ate

de

publ

icat

ion

dudi

t dé

cret

, à

adop

ter,

en

fave

ur

des

béné

fici

aire

s du

re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion,

tou

t ou

par

tie

des

déro

gati

ons

aux

disp

ositi

ons

du c

ode

du t

rava

il et

du

code

de

l'act

ion

soci

ale

et d

es f

amill

es p

révu

es a

u II

I et

au

IV

du

prés

ent

artic

le,

dans

les

con

ditio

ns

fixé

es p

ar le

s m

êmes

III

et I

V.

II.-

San

s m

odif

icat

ion.

II

I. -

Pou

r la

m

ise

en

œuv

re

de

l’ex

péri

men

tati

on

dest

inée

à

amél

iore

r

l’in

cita

tion

fina

nciè

re a

u re

tour

à l'

empl

oi, d

ans

le c

as o

ù le

s dé

part

emen

ts m

entio

nnés

au

II d

u pr

ésen

t ar

ticl

e pr

enne

nt

en

char

ge

le

fina

ncem

ent

de l

a pr

ime

de r

etou

r à

l’em

ploi

et

de

l’al

loca

tion

de

reto

ur

à l’

activ

ité

en

appl

icat

ion

du

I du

pr

ésen

t ar

ticle

, ils

so

nt

auto

risé

s à

déro

ger

aux

disp

ositi

ons

de l

’art

icle

L

. 322

-12

et d

e l’

arti

cle

L. 8

32-9

du

code

du

trav

ail,

ains

i qu’

aux

disp

ositi

ons

suiv

ante

s :

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

III.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 289: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

89 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Aux

tro

isiè

me,

qua

triè

me,

cin

quiè

me

et

sixi

ème

alin

éas

de

l’ar

ticle

L

. 262

-11

du

code

de

l’ac

tion

soc

iale

et

des

fam

ille

s, q

ui

inst

ituen

t un

e pr

ime

forf

aita

ire

pour

le

s bé

néfi

ciai

res

du r

even

u m

inim

um d

’ins

erti

on

qui

débu

tent

ou

re

pren

nent

un

e ac

tivi

prof

essi

onne

lle

ou

un

stag

e de

fo

rmat

ion

rém

unér

é et

en

fi

xent

le

s m

odal

ités.

L

e dé

part

emen

t pe

ut

maj

orer

le

m

onta

nt

de

la

prim

e de

re

tour

à

l'em

ploi

et

de

la

pr

ime

forf

aita

ire

et p

eut,

le c

as é

chéa

nt, f

usio

nner

ces

pr

imes

en

une

aide

mod

ulab

le a

ux b

énéf

icia

ires

du

rev

enu

min

imum

d’i

nser

tion

qui

déb

uten

t ou

rep

renn

ent

une

acti

vité

pro

fess

ionn

elle

dan

s le

cad

re d

’un

cont

rat

d’av

enir

ou

d’un

con

trat

in

sert

ion

– re

venu

min

imum

d’a

ctiv

ité ;

1° A

uxtr

oisi

ème,

qua

triè

me,

cin

quiè

me

et

sixi

ème

alin

éas

de

l’ar

ticle

L

. 262

-11

du

code

de

l’ac

tion

soc

iale

et

des

fam

ille

s, q

ui

inst

ituen

t un

e pr

ime

forf

aita

ire

pour

le

s bé

néfi

ciai

res

du r

even

u m

inim

um d

’ins

erti

on

qui

débu

tent

ou

re

pren

nent

un

e ac

tivi

prof

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onne

lle

ou

un

stag

e de

fo

rmat

ion

rém

unér

é et

en

fi

xent

le

s m

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ités.

L

e dé

part

emen

t pe

ut

maj

orer

le

m

onta

nt

de

la

prim

e de

re

tour

à

l'em

ploi

et

de

la

pr

ime

forf

aita

ire

et p

eut,

le c

as é

chéa

nt, f

usio

nner

ces

pr

imes

en

une

aide

mod

ulab

le e

n fa

veur

des

béné

fici

aire

s du

rev

enu

min

imum

d’i

nser

tion

qu

i dé

bute

nt

ou

repr

enne

nt

une

acti

vité

pr

ofes

sion

nell

e da

ns

le

cadr

e d’

un

cont

rat

d’av

enir

ou

d’

un

cont

rat

inse

rtio

n –

reve

nu

min

imum

d’a

ctiv

ité ;

Au

prem

ier

alin

éa d

e l’

artic

le L

. 262

-12

-1 d

u co

de d

e l’

actio

n so

cial

e et

des

fam

illes

, en

tan

t qu

e ce

lui-

ci d

ispo

se q

ue l

e m

onta

nt d

e l’

allo

cati

on

de

reve

nu

min

imum

d’

inse

rtio

n ve

rsée

au

x bé

néfi

ciai

res

ayan

t co

nclu

un

co

ntra

t d’

aven

ir

ou

un

cont

rat

inse

rtio

n –

rev

enu

min

imum

d’a

ctiv

ité

est

dim

inué

e du

m

onta

nt

de

l’ai

de

à l’

empl

oyeu

r dé

fini

e au

pr

emie

r al

inéa

du

II d

e l’

artic

le L

. 322

-4-1

2 ou

à

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-15-

6 du

cod

e du

tra

vail.

Le

dépa

rtem

ent

peut

déc

ider

que

le

mon

tant

de

l’al

loca

tion

de

re

venu

m

inim

um

d’in

sert

ion

vers

ée

aux

béné

fici

aire

s ay

ant

conc

lu

un

cont

rat

d’av

enir

ou

un

co

ntra

t in

sert

ion

– r

even

u m

inim

um d

’act

ivit

é da

ns l

e ca

dre

de

l’ex

péri

men

tati

on

n’es

t pa

s di

min

uée

du

mon

tant

de

l’

aide

ve

rsée

à

l’em

ploy

eur

en

2° S

ans

mod

ific

atio

n.

Page 290: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

90 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

appl

icat

ion

des

et

du

IV

du

prés

ent

artic

le.

IV

. - P

our

la

mis

e en

œ

uvre

de

l’

expé

rim

enta

tion

dest

inée

à s

impl

ifie

r l’

accè

s au

co

ntra

t in

sert

ion

– re

venu

m

inim

um

d’ac

tivité

in

stitu

é à

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

5 du

co

de d

u tr

avai

l et

au

cont

rat

d’av

enir

ins

titué

à

l’ar

ticl

e L

. 322

-4-1

0 du

m

ême

code

, le

s dé

part

emen

ts m

enti

onné

s au

II

sont

aut

oris

és à

roge

r au

x di

spos

itio

ns s

uiva

ntes

:

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

IV.-

San

s m

odif

icat

ion.

Au

sixi

ème

alin

éa

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-11

du m

ême

code

, en

tant

que

ce

lui-

ci

inst

itue

une

conv

entio

n d’

obje

ctif

s si

gnée

pa

r l’

Éta

t et

le

part

emen

t ;

la

conv

entio

n pr

évue

au

IX

du

pr

ésen

t ar

ticle

in

clut

les

élém

ents

men

tionn

és à

cet

alin

éa ;

1° S

ans

mod

ific

atio

n.

Au

prem

ier

alin

éa

de

l’ar

ticl

e L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de, q

ui d

éfin

it le

con

trat

d’a

veni

r co

mm

e un

con

trat

à d

urée

term

inée

, et

à

l’ar

ticle

3

de

la

loi

du

26 ja

nvie

r 19

84 p

orta

nt d

ispo

sitio

ns s

tatu

tair

es

rela

tives

à l

a fo

nctio

n pu

bliq

ue t

erri

tori

ale

en

tant

que

cel

ui-c

i au

tori

se l

es d

épar

tem

ents

à

recr

uter

des

age

nts

non

titul

aire

s pa

r co

ntra

t à

duré

e dé

term

inée

. L

e dé

part

emen

t pe

ut

conc

lure

un

cont

rat d

’ave

nir

sous

la f

orm

e d’

un

cont

rat

à du

rée

déte

rmin

ée,

d’un

co

ntra

t à

duré

e in

déte

rmin

ée o

u d’

un c

ontr

at d

e tr

avai

l te

mpo

rair

e ;

2° A

u pr

emie

r al

inéa

de

l’

artic

le

L. 3

22-4

-12

du

mêm

e co

de,

qui

défi

nit

le

cont

rat

d’av

enir

co

mm

e un

co

ntra

t à

duré

e dé

term

inée

afi

n de

per

met

tre

aux

empl

oyeu

rs

priv

és

men

tion

nés

aux

2°,

et

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-11

du m

ême

code

de

conc

lure

un

con

trat

d’a

veni

r so

us l

a fo

rme

soit

d’un

co

ntra

t à

duré

e dé

term

inée

, so

it d’

un c

ontr

at à

du

rée

indé

term

inée

, so

it d

’un

cont

rat

de t

rava

il

tem

pora

ire

;

Aux

pre

mie

r et

tro

isiè

me

alin

éas

du

II d

e l’

arti

cle

L. 3

22-4

-12

du m

ême

code

, qu

i 3°

San

s m

odif

icat

ion.

Page 291: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

91 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

inst

ituen

t de

s ai

des

à l’

empl

oyeu

r ay

ant

conc

lu

un c

ontr

at d

’ave

nir

et e

n fi

xent

les

mod

alité

s.

Le

dépa

rtem

ent

pren

d en

cha

rge

la t

otal

ité d

es

aide

s ve

rsée

s à

l’em

ploy

eur

pour

les

con

trat

s d’

aven

ir

conc

lus

dans

le

ca

dre

de

l’ex

péri

men

tati

on.

Il

peut

cr

éer

une

aide

m

odul

able

en

fonc

tion

du

nom

bre

d’he

ures

de

trav

ail

effe

ctué

es,

de

la

caté

gori

e à

laqu

elle

ap

part

ient

l’e

mpl

oyeu

r, d

es i

nitia

tives

pri

ses

en

mat

ière

d’

acco

mpa

gnem

ent

et

de

form

atio

n pr

ofes

sion

nell

e en

fav

eur

du b

énéf

icia

ire,

des

co

nditi

ons

écon

omiq

ues

loca

les

et d

e la

gra

vité

de

s di

ffic

ulté

s d’

accè

s à

l’em

ploi

;

Au

troi

sièm

e al

inéa

de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

5-6

du

mêm

e co

de,

qui

inst

itue

une

aide

à l’

empl

oyeu

r ay

ant c

oncl

u un

co

ntra

t in

sert

ion

– re

venu

min

imum

d’a

ctiv

ité

et e

n fi

xe l

es m

odal

ités.

Le

dépa

rtem

ent

pren

d en

ch

arge

la

to

talit

é de

s ai

des

vers

ées

à l’

empl

oyeu

r po

ur

les

cont

rats

in

sert

ion

– r

even

u m

inim

um

d’ac

tivi

conc

lus

dans

le

ca

dre

de l

’exp

érim

enta

tion

. Il

peu

t cr

éer

une

aide

m

odul

able

en

fo

ncti

on

du

nom

bre

d’he

ures

de

trav

ail

effe

ctué

es, d

e la

cat

égor

ie à

la

quel

le a

ppar

tient

l’e

mpl

oyeu

r, d

es i

nitia

tives

pr

ises

en

m

atiè

re

d’ac

com

pagn

emen

t et

de

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

en

fave

ur

du

béné

fici

aire

, de

s co

nditi

ons

écon

omiq

ues

loca

les

et d

e la

gra

vité

des

dif

ficu

ltés

d’ac

cès

à l’

empl

oi ;

4° A

u tr

oisi

ème

alin

éa

du

I de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

5-6

du

mêm

e co

de,

qui

inst

itue

une

aide

à l’

empl

oyeu

r ay

ant c

oncl

u un

co

ntra

t in

sert

ion

– re

venu

min

imum

d’a

ctiv

ité

et e

n fi

xe l

es m

odal

ités.

Le

dépa

rtem

ent

pren

d en

ch

arge

la

to

talit

é de

s ai

des

vers

ées

à l’

empl

oyeu

r po

ur

les

cont

rats

in

sert

ion

– r

even

u m

inim

um

d’ac

tivi

conc

lus

dans

le

ca

dre

de l

’exp

érim

enta

tion

. Il

peu

t cr

éer

une

aide

m

odul

able

en

fo

ncti

on

du

nom

bre

d’he

ures

de

trav

ail

effe

ctué

es, d

e la

cat

égor

ie à

la

quel

le a

ppar

tient

l’e

mpl

oyeu

r, d

es i

nitia

tives

pr

ises

en

m

atiè

re

d’ac

com

pagn

emen

t et

de

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

en

fave

ur

du

béné

fici

aire

, de

s co

nditi

ons

écon

omiq

ues

loca

les

et d

e la

gra

vité

des

dif

ficu

ltés

d’ac

cès

à l’

empl

oi ;

Aux

dou

zièm

e et

trei

zièm

e al

inéa

s de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

1 du

cod

e du

tra

vail,

en

tant

qu

’ils

fix

ent

la d

urée

min

imal

e, l

e no

mbr

e de

5° A

ux d

ouzi

ème

et tr

eizi

ème

alin

éas

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-11

du c

ode

du t

rava

il, e

n ta

nt

qu’i

ls f

ixen

t la

dur

ée m

inim

ale,

le

nom

bre

de

Page 292: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

92 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

reno

uvel

lem

ents

et

la d

urée

max

imal

e de

la

conv

enti

on

indi

vidu

elle

co

nclu

e en

tre

le

béné

fici

aire

du

co

ntra

t d’

aven

ir

et

la

colle

ctiv

ité c

harg

ée d

e la

mis

e en

œuv

re d

e ce

co

ntra

t, ai

nsi

qu’a

ux

prem

ier

et

deux

ièm

e al

inéa

s du

I d

e l’

artic

le L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de,

en t

ant

qu’i

ls f

ixen

t la

dur

ée m

inim

ale

et

le

nom

bre

de

reno

uvel

lem

ents

du

co

ntra

t d’

aven

ir.

Les

con

trat

s d’

aven

ir c

oncl

us p

ar l

e dé

part

emen

t on

t un

e du

rée

min

imal

e de

deu

x m

ois.

Lor

squ’

ils r

evêt

ent

la f

orm

e d’

un c

ontr

at

à du

rée

déte

rmin

ée, i

ls s

ont

reno

uvel

able

s da

ns

la l

imit

e de

vin

gt-q

uatr

e m

ois.

Les

con

vent

ions

in

divi

duel

les

affé

rent

es o

nt u

ne d

urée

min

imal

e de

deu

x m

ois

et s

ont

reno

uvel

able

s da

ns l

a li

mit

e de

vin

gt-q

uatr

e m

ois

;

reno

uvel

lem

ents

et

la d

urée

max

imal

e de

la

conv

enti

on

indi

vidu

elle

co

nclu

e en

tre

le

béné

fici

aire

du

co

ntra

t d’

aven

ir

et

la

colle

ctiv

ité

publ

ique

ch

argé

e de

la

m

ise

en

œuv

re d

e ce

con

trat

, ai

nsi

qu’a

ux p

rem

ier

et

deux

ièm

e al

inéa

s du

I d

e l’

artic

le L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de,

en t

ant

qu’i

ls f

ixen

t la

dur

ée

min

imal

e et

le

nom

bre

de r

enou

vell

emen

ts d

u co

ntra

t d’

aven

ir.

Les

con

trat

s d’

aven

ir c

oncl

us

dans

le

ca

dre

de

l’ex

péri

men

tati

on

ont

une

duré

e m

inim

ale

de

deux

m

ois.

L

orsq

u’il

s re

vête

nt

la

form

e d’

un

cont

rat

à du

rée

déte

rmin

ée,

ils

sont

re

nouv

elab

les

dans

la

lim

ite d

e vi

ngt-

quat

re m

ois.

Les

con

vent

ions

in

divi

duel

les

affé

rent

es o

nt u

ne d

urée

min

imal

e de

deu

x m

ois

et s

ont

reno

uvel

able

s da

ns l

a li

mit

e de

vin

gt-q

uatr

e m

ois

;

Au

troi

sièm

e al

inéa

de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

5-2

du m

ême

code

, en

tan

t qu

’il

fixe

la

duré

e m

axim

ale

de l

a co

nven

tion

conc

lue

entr

e la

co

llect

ivité

bitr

ice

de

la

pres

tati

on

et

l’em

ploy

eur

du

béné

fici

aire

du

co

ntra

t in

sert

ion-

reve

nu m

inim

um d

’act

ivité

, et

au c

inqu

ièm

e al

inéa

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-15-

4 du

cod

e du

tra

vail

, en

tan

t qu

’il

fixe

la

duré

e m

axim

ale

du

cont

rat

inse

rtio

n-re

venu

m

inim

um d

’act

ivité

lor

sque

cel

ui-c

i es

t co

nclu

po

ur

une

duré

e dé

term

inée

. L

es

cont

rats

in

sert

ion-

reve

nu

min

imum

d’

activ

ité

conc

lus

dans

le

ress

ort

du d

épar

tem

ent

ont

une

duré

e m

inim

ale

de d

eux

moi

s. L

orsq

u’ils

rev

êten

t la

fo

rme

d’un

con

trat

à d

urée

dét

erm

inée

, il

s so

nt

reno

uvel

able

s da

ns

la

lim

ite

de

ving

t-qu

atre

m

ois.

L

es

conv

entio

ns

conc

lues

en

tre

ces

Au

troi

sièm

e al

inéa

de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

5-2

du m

ême

code

, en

tan

t qu

’il

fixe

la

duré

e m

axim

ale

de l

a co

nven

tion

conc

lue

entr

e la

col

lect

ivité

pub

lique

déb

itric

e de

la

pres

tati

on e

t l’

empl

oyeu

r du

bén

éfic

iair

e du

co

ntra

t in

sert

ion-

reve

nu

min

imum

d’

activ

ité,

et a

u ci

nqui

ème

alin

éa d

e l’

artic

le

L. 3

22-4

-15-

4 du

cod

e du

tra

vail,

en

tant

qu’

il fi

xe l

a du

rée

max

imal

e du

con

trat

ins

ertio

n-re

venu

min

imum

d’a

ctiv

ité l

orsq

ue c

elui

-ci

est

conc

lu p

our

une

duré

e dé

term

inée

. Les

con

trat

s in

sert

ion-

reve

nu

min

imum

d’

activ

ité

conc

lus

dans

le

ca

dre

de

l’ex

péri

men

tatio

n on

t un

e du

rée

min

imal

e de

de

ux

moi

s.

Lor

squ’

ils

revê

tent

la

fo

rme

d’un

co

ntra

t à

duré

e dé

term

inée

, ils

so

nt

reno

uvel

able

s da

ns

la

limite

de

ving

t-qu

atre

moi

s. L

es c

onve

ntio

ns

Page 293: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

93 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

dépa

rtem

ents

et l

es e

mpl

oyeu

rs d

e bé

néfi

ciai

res

du c

ontr

at i

nser

tion

-rev

enu

min

imum

d’a

ctiv

ité

ont

une

duré

e m

inim

ale

de d

eux

moi

s et

son

t re

nouv

elab

les

dans

la

li

mit

e de

vi

ngt-

quat

re

moi

s ;

conc

lues

en

tre

ces

dépa

rtem

ents

et

le

s em

ploy

eurs

de

néfi

ciai

res

du

cont

rat

inse

rtio

n-re

venu

min

imum

d’a

ctiv

ité

ont

une

duré

e m

inim

ale

de

deux

m

ois

et

sont

re

nouv

elab

les

dans

la

li

mit

e de

vi

ngt-

quat

re

moi

s ;

Au

sixi

ème

alin

éa

du

I de

l’

artic

le L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de, e

n ta

nt q

ue

celu

i-ci

fi

xe

à vi

ngt-

six

heur

es

la

duré

e he

bdom

adai

re

de

trav

ail

des

pers

onne

s em

bauc

hées

da

ns

le

cadr

e d’

un

cont

rat

d’av

enir

. L

e co

ntra

t d’

aven

ir

conc

lu

par

les

dépa

rtem

ents

m

enti

onné

s au

II

du

pr

ésen

t ar

ticle

fixe

une

dur

ée h

ebdo

mad

aire

du

trav

ail

com

pris

e en

tre

une

duré

e m

inim

ale

de v

ingt

he

ures

et l

a du

rée

léga

le d

u tr

avai

l ;

Au

cinq

uièm

eal

inéa

du

I

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-12

du m

ême

code

, en

tant

que

ce

lui-

ci

fixe

à

ving

t-si

x he

ures

la

du

rée

hebd

omad

aire

de

tr

avai

l de

s pe

rson

nes

emba

uché

es

dans

le

ca

dre

d’un

co

ntra

t d’

aven

ir.

Le

cont

rat

d’av

enir

con

clu

dans

le

cadr

e de

l’

expé

rim

enta

tion

fi

xe

une

duré

e he

bdom

adai

re

du

trav

ail

com

pris

e en

tre

une

duré

e m

inim

ale

de v

ingt

heu

res

et l

a du

rée

léga

le d

u tr

avai

l ;

Au

deux

ièm

e al

inéa

du

IV d

e l’

artic

le

L. 3

22-4

-12

du m

ême

code

, qu

i pr

évoi

t le

s ca

s da

ns

lesq

uels

le

co

ntra

t d’

aven

ir

peut

êt

re

susp

endu

. L

orsq

ue

le

cont

rat

d’av

enir

es

t co

nclu

pa

r le

part

emen

t po

ur

une

duré

e dé

term

inée

, il

peut

êtr

e su

spen

du,

outr

e le

s ca

s dé

jà é

num

érés

par

cet

ali

néa,

afi

n de

per

met

tre

au

béné

fici

aire

d’

effe

ctue

r de

s st

ages

en

en

trep

rise

ou

des

mis

sion

s de

trav

ail t

empo

rair

e lo

rsqu

e ce

lles

-ci

ont

une

duré

e m

inim

ale

de

deux

sem

aine

s ;

8° A

u de

uxiè

me

alin

éa d

u IV

de

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de,

qui

prév

oit

les

cas

dans

le

sque

ls

le

cont

rat

d’av

enir

pe

ut

être

su

spen

du.

Lor

sque

le

co

ntra

t d’

aven

ir

est

conc

lu p

our

une

duré

e dé

term

inée

, il

peu

t êt

re

susp

endu

, ou

tre

les

cas

déjà

énu

mér

és p

ar c

et

alin

éa,

afin

de

pe

rmet

tre

au

béné

fici

aire

d’

effe

ctue

r de

s st

ages

en

en

trep

rise

ou

de

s m

issi

ons

de t

rava

il te

mpo

rair

e lo

rsqu

e ce

lles-

ci

ont u

ne d

urée

min

imal

e de

deu

x se

mai

nes

;

Au

troi

sièm

e al

inéa

de

l’

artic

le

L. 3

22-4

-10

du

mêm

e co

de,

qui

char

ge

le

dépa

rtem

ent

ou l

a co

mm

une

de r

ésid

ence

du

béné

fici

aire

ou,

le

cas

éché

ant,

l’ét

ablis

sem

ent

publ

ic d

e co

opér

atio

n in

terc

omm

unal

e au

quel

9° A

u tr

oisi

ème

alin

éa

de

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

0 du

m

ême

code

, qu

i ch

arge

le

part

emen

t ou

la

com

mun

e de

rés

iden

ce d

u bé

néfi

ciai

re o

u, l

e ca

s éc

héan

t, l’

étab

lisse

men

t pu

blic

de

coop

érat

ion

inte

rcom

mun

ale

auqu

el

Page 294: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

94 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

appa

rtie

nt l

a co

mm

une

de m

ettr

e en

œuv

re l

e co

ntra

t d’

aven

ir,

et

au

prem

ier

alin

éa

de

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

5-1,

qu

i su

bord

onne

la

co

nclu

sion

d’

un

cont

rat

inse

rtio

n-re

venu

m

inim

um

d’ac

tivité

à

la

sign

atur

e d’

une

conv

entio

n en

tre

la c

olle

ctiv

ité d

ébitr

ice

de l

a pr

esta

tion

et l

’em

ploy

eur

du b

énéf

icia

ire.

Le

dépa

rtem

ent

assu

re s

eul

la m

ise

en œ

uvre

des

co

ntra

ts

d’av

enir

et

de

s co

ntra

ts

inse

rtio

n-re

venu

m

inim

um

d’ac

tivi

conc

lus

par

les

béné

fici

aire

s du

rev

enu

min

imum

d’i

nser

tion

da

ns l

e ca

dre

de l

’exp

érim

enta

tion

et s

igne

les

co

nven

tion

s af

fére

ntes

à c

es c

ontr

ats.

appa

rtie

nt l

a co

mm

une

de m

ettr

e en

œuv

re l

e co

ntra

t d’

aven

ir,

et

au

prem

ier

alin

éa

de

l’ar

ticle

L

. 322

-4-1

5-1

du

mêm

e co

de,

qui

subo

rdon

ne

la

conc

lusi

on

d’un

co

ntra

t in

sert

ion-

reve

nu

min

imum

d’

activ

ité

à la

si

gnat

ure

d’un

e co

nven

tion

entr

e la

col

lect

ivité

bitr

ice

de

la

pres

tati

on

et

l’em

ploy

eur

du

béné

fici

aire

. L

e dé

part

emen

t as

sure

se

ul

la

mis

e en

œ

uvre

de

s co

ntra

ts

d’av

enir

et

des

co

ntra

ts

inse

rtio

n-re

venu

m

inim

um

d’ac

tivité

co

nclu

s pa

r le

s bé

néfi

ciai

res

du

reve

nu

min

imum

d’

inse

rtio

n da

ns

le

cadr

e de

l’

expé

rim

enta

tion

et

si

gne

les

conv

enti

ons

affé

rent

es à

ces

con

trat

s.

V

. - L

es c

ontr

ats

conc

lus

dans

le

cadr

e de

l’e

xpér

imen

tati

on p

révo

ient

obl

igat

oire

men

t de

s ac

tion

s de

for

mat

ion

et d

'acc

ompa

gnem

ent

au

prof

it de

le

urs

titul

aire

s.

Ada

ptée

s en

fo

nctio

n de

la

duré

e du

con

trat

, el

les

peuv

ent

être

men

ées

pend

ant

le t

emps

de

trav

ail

et e

n de

hors

de

celu

i-ci

.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

V.-

San

s m

odif

icat

ion.

Par

exce

ptio

n au

tr

oisi

ème

alin

éa

de

l’ar

ticle

L. 3

22-4

-10

du

code

du

tr

avai

l, le

part

emen

t as

sure

seu

l la

mis

e en

œuv

re d

es

cont

rats

d’

aven

ir

conc

lus

dans

le

ca

dre

de

l’ex

péri

men

tatio

n et

sig

ne s

eul

les

conv

entio

ns

de d

élég

atio

n m

enti

onné

es a

u qu

atri

ème

alin

éa

de l

’art

icle

L. 3

22-4

-10

du m

ême

code

ou

les

conv

enti

ons

indi

vidu

elle

s co

nclu

es

avec

l’

empl

oyeu

r et

le b

énéf

icia

ire.

Page 295: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

95 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

V

I. -

La

prim

e de

ret

our

à l'e

mpl

oi ,

la

prim

e fo

rfai

tair

e et

l'ai

de m

odul

able

ver

sées

par

le

s dé

part

emen

ts d

ans

les

cond

itio

ns p

révu

es a

u I

et a

u 1°

du

III

du p

rése

nt a

rtic

le s

ont e

xoné

rés

d’im

pôt

sur

le r

even

u et

exc

lues

de

l'ass

iett

e de

la

co

ntri

butio

n so

cial

e gé

néra

lisée

et

de

la

co

ntri

butio

n po

ur l

e re

mbo

urse

men

t de

la

dette

so

cial

e.

VI.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

VI.

- S

ans

mod

ific

atio

n.

V

II. -

Les

adm

inis

trat

ions

pub

liqu

es,

les

orga

nism

es d

e sé

curi

té s

ocia

le e

t le

s pe

rson

nes

mor

ales

de

dr

oit

publ

ic

et

de

droi

t pr

ivé

men

tion

nées

à l

’art

icle

L.1

16-1

du

code

de

la

fam

ille

et

de

l’ai

de

soci

ale

four

niss

ent

aux

dépa

rtem

ents

m

enti

onné

s au

II

du

pr

ésen

t ar

ticle

, à

leur

dem

ande

, le

s do

nnée

s ag

régé

es

stri

ctem

ent

néce

ssai

res

à la

déf

initi

on e

t à

la

mis

e en

œuv

re d

e l’

expé

rim

enta

tion

.

VII

. - L

es a

dmin

istr

atio

ns p

ubli

ques

, le

s or

gani

smes

de

sécu

rité

soc

iale

et

les

pers

onne

s m

oral

es

de

droi

t pu

blic

et

de

dr

oit

priv

é m

enti

onné

es à

l’a

rtic

le L

. 11

6-1

du c

ode

de

l’ac

tion

soci

ale

et d

es f

amil

les

four

niss

ent

aux

dépa

rtem

ents

m

enti

onné

s au

II

du

pr

ésen

t ar

ticle

, à

leur

dem

ande

, le

s do

nnée

s ag

régé

es

stri

ctem

ent

néce

ssai

res

à la

déf

initi

on e

t à

la

mis

e en

œuv

re d

e l’

expé

rim

enta

tion

.

VII

.- S

ans

mod

ific

atio

n.

V

III.

- L

es

dépa

rtem

ents

vo

lont

aire

s po

ur

met

tre

en

œuv

re

tout

ou

pa

rtie

de

s ex

péri

men

tati

ons

men

tion

nées

aux

I,

II,

III

et

IV

du

prés

ent

arti

cle

se

port

ent

cand

idat

s au

près

du

re

prés

enta

nt

de

l’É

tat

dans

le

part

emen

t av

ant

le

31 m

ars

2007

, pa

r un

e dé

libér

atio

n m

otiv

ée

de

leur

as

sem

blée

libér

ante

. Il

s lu

i ad

ress

ent

avan

t le

30

juin

200

7 un

do

ssie

r dé

criv

ant

les

expé

rim

enta

tion

s en

visa

gées

, le

s ob

ject

ifs

pour

suiv

is,

les

résu

ltats

at

tend

us,

les

disp

ositi

ons

légi

slat

ives

et

glem

enta

ires

au

xque

lles

ils e

nten

dent

dér

oger

ain

si q

u’un

pr

otoc

ole

d’év

alua

tion

.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

VII

I.-

San

s m

odif

icat

ion.

Page 296: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

96 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Les

ex

péri

men

tati

ons

peuv

ent

égal

emen

t po

rter

sur

une

par

tie d

u te

rrito

ire

du

dépa

rtem

ent,

qui

conn

aît

des

diff

icul

tés

de

reto

ur à

l’e

mpl

oi d

es b

énéf

icia

ires

du

reve

nu

min

imum

d’

inse

rtio

n d’

une

impo

rtan

ce

ou

d’un

e na

ture

par

ticul

ière

.

IX

. - D

ans

les

dépa

rtem

ents

men

tion

nés

au I

I du

pré

sent

art

icle

, une

con

vent

ion

de m

ise

en œ

uvre

de

l’ex

péri

men

tatio

n es

t si

gnée

ent

re

le r

epré

sent

ant

de l

’Éta

t da

ns l

e dé

part

emen

t et

le

pré

side

nt d

u co

nsei

l gé

néra

l. E

lle p

réci

se

nota

mm

ent

les

mod

alité

s de

ca

lcul

et

de

ve

rsem

ent

de

l’ac

com

pagn

emen

t fi

nanc

ier

vers

é pa

r l’

Éta

t au

part

emen

t pe

ndan

t la

du

rée

de l’

expé

rim

enta

tion

.

IX. -

Dan

s le

s dé

part

emen

ts m

enti

onné

s au

II,

une

con

vent

ion

de m

ise

en œ

uvre

de

l’ex

péri

men

tatio

n es

t si

gnée

en

tre

le

repr

ésen

tant

de

l’É

tat

dans

le

dépa

rtem

ent

et l

e pr

ésid

ent

du

cons

eil

géné

ral.

Elle

pr

écis

e no

tam

men

t le

s m

odal

ités

de

vers

emen

t de

l’

acco

mpa

gnem

ent

fina

ncie

r ve

rsé

par

l’É

tat

au

dépa

rtem

ent

pend

ant

la

duré

e de

l’

expé

rim

enta

tion.

IX.-

San

s m

odif

icat

ion.

Les

m

odal

ités

de

calc

ul

de

l’ac

com

pagn

emen

t fi

nanc

ier

de l

’Éta

t au

tit

re

de l

a pr

ime

de r

etou

r à

l’em

ploi

et

des

aide

s ve

rsée

s à

l’em

ploy

eur

pour

le

s co

ntra

ts

d’av

enir

son

t fix

ées

com

me

suit

:

1° L

’Éta

t ve

rse

au d

épar

tem

ent

1.00

0 €

pour

ch

aque

pr

ime

de

reto

ur

à l’

empl

oi

attr

ibué

e pa

r ce

lui-

ci

lors

que

les

cond

ition

s pr

évue

s à

l’ar

ticle

L. 3

22-1

2 du

cod

e du

tra

vail

so

nt r

empl

ies

;

2° L

’Éta

t ve

rse

pour

ch

aque

co

ntra

t d’

aven

ir

conc

lu

dans

le

ca

dre

de

l’ex

péri

men

tati

on

une

aide

m

ensu

elle

co

rres

pond

ant

à la

m

oyen

ne

men

suel

le

natio

nale

, ca

lcul

ée s

ur u

ne d

urée

de

deux

ans

, de

l’a

ide

men

tionn

ée a

u tr

oisi

ème

alin

éa d

u II

Page 297: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

97 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

de l’

artic

le L

. 322

-4-1

2 du

mêm

e co

de.

Pour

l’a

lloca

tion

de r

etou

r à

l’ac

tivité

, l’

Éta

t ve

rse

au

dépa

rtem

ent

un

mon

tant

co

rres

pond

ant a

ux c

rédi

ts c

onsa

crés

en

2006

au

fina

ncem

ent d

e ce

tte a

ide.

X

. - L

es

dépa

rtem

ents

pa

rtic

ipan

t à

l’ex

péri

men

tati

on a

dres

sent

cha

que

anné

e un

ra

ppor

t sur

sa

mis

e en

œuv

re a

u re

prés

enta

nt d

e l’

Éta

t da

ns l

e dé

part

emen

t. C

e ra

ppor

t co

ntie

nt

les

info

rmat

ions

néc

essa

ires

à l

’éva

luat

ion

de

celle

-ci,

nota

mm

ent :

X. –

Les

part

emen

ts

part

icip

ant

à l’

expé

rim

enta

tion

adre

ssen

t ch

aque

ann

ée a

u re

prés

enta

nt d

e l’

Éta

t da

ns l

e dé

part

emen

t, un

ra

ppor

t re

latif

à l

’éta

t d’

avan

cem

ent

de l

a m

ise

en œ

uvre

de

l’ex

péri

men

tati

on.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

-

les

donn

ées

com

ptab

les

conc

erna

nt l

es

créd

its

cons

acré

s au

x pr

esta

tion

s ;

-

les

donn

ées

agré

gées

por

tant

sur

les

ca

ract

éris

tique

s de

s bé

néfi

ciai

res

et

sur

les

pres

tatio

ns f

ourn

ies

;

-

les

info

rmat

ions

sur

la

gest

ion

de c

es

pres

tatio

ns d

ans

le d

épar

tem

ent

et s

ur l

'act

ivité

de

s or

gani

smes

qui

y c

onco

uren

t;

-

les

élém

ents

rel

atif

s à

l’im

pact

de

ces

mes

ures

sur

le r

etou

r à

l’em

ploi

.

U

n co

mité

sc

ient

ifiq

ue

natio

nal

com

pren

ant

des

repr

ésen

tant

s de

s dé

part

emen

ts,

de l

’Éta

t, de

la

cais

se n

atio

nale

d’

allo

catio

ns

fam

ilial

es

et

de

la

mut

ualit

é so

cial

e ag

rico

le

et

des

pers

onna

lités

sc

ient

ifiq

ues

dont

la

com

péte

nce

est

reco

nnue

en

m

atiè

re

d’év

alua

tion

des

polit

ique

s

Page 298: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

98 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

publ

ique

s ap

puie

les

dép

arte

men

ts p

artic

ipan

t à

l’ex

péri

men

tatio

n da

ns l

a co

ndui

te d

es é

tude

s d’

éval

uatio

n co

rres

pond

ante

s. S

a co

mpo

sitio

n es

t fi

xée

par

arrê

conj

oint

de

s m

inis

tres

ch

argé

s de

s af

fair

es s

ocia

les

et d

es c

olle

ctiv

ités

terr

itori

ales

.

A

vant

l’

expi

rati

on

de

la

duré

e fi

xée

pour

l’e

xpér

imen

tatio

n au

x I

et I

I du

pré

sent

ar

ticle

, le

s dé

part

emen

ts

part

icip

ant

à l’

expé

rim

enta

tion

adre

ssen

t au

rep

rése

ntan

t de

l’

Éta

t da

ns l

e dé

part

emen

t un

rap

port

por

tant

no

tam

men

t su

r le

s él

émen

ts

énum

érés

à

l’ar

ticl

e L

O. 1

113-

5 du

co

de

géné

ral

des

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

, as

sort

i de

le

urs

obse

rvat

ions

.

Ava

nt

l’ex

pira

tion

de

la

du

rée

fixé

e po

ur l

’exp

érim

enta

tion

aux

I et

II

du p

rése

nt

artic

le,

les

dépa

rtem

ents

pa

rtic

ipan

t à

l’ex

péri

men

tatio

n ad

ress

ent

au r

epré

sent

ant

de

l’É

tat

dans

le

dépa

rtem

ent

un r

appo

rt s

ur s

a m

ise

en œ

uvre

, co

mpo

rtan

t le

s in

form

atio

ns

néce

ssai

res

à l’

éval

uatio

n de

cel

le-c

i.

Ali

néa

sans

mod

ific

atio

n.

A

vant

l’e

xpir

atio

n de

cet

te m

ême

duré

e,

le

Gou

vern

emen

t tr

ansm

et

au

Parl

emen

t un

ra

ppor

t d’

éval

uati

on p

orta

nt s

ur l

’ens

embl

e de

s ex

péri

men

tatio

ns m

ises

en

œuv

re a

u tit

re d

u pr

ésen

t art

icle

. Un

avis

du

com

ité m

entio

nné

au

prés

ent

para

grap

he

port

ant

sur

chac

une

des

expé

rim

enta

tion

s es

t ann

exé

à ce

rap

port

.

Ava

nt l

’exp

irat

ion

de c

ette

mêm

e du

rée,

le

G

ouve

rnem

ent

tran

smet

au

Pa

rlem

ent

un

rapp

ort

d’év

alua

tion

por

tant

sur

l’e

nsem

ble

des

expé

rim

enta

tions

mis

es e

n œ

uvre

au

titre

du

prés

ent a

rtic

le. U

n av

is d

u co

mité

men

tionn

é au

pr

ésen

t X

po

rtan

t su

r ch

acun

e de

s ex

péri

men

tati

ons

est a

nnex

é à

ce r

appo

rt.

Ava

nt l

’exp

irat

ion

de c

ette

mêm

e du

rée,

le

G

ouve

rnem

ent

tran

smet

au

Pa

rlem

ent

un

rapp

ort

d’év

alua

tion

por

tant

sur

l’e

nsem

ble

des

expé

rim

enta

tions

mis

es e

n œ

uvre

au

titre

du

prés

ent a

rtic

le.

Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 1

18-6

A

rtic

le 6

0 A

rtic

le 6

0 A

rtic

le 6

0

San

s m

odif

icat

ion.

I.

- L

’art

icle

L. 1

18-6

du

code

du

trav

ail

est a

insi

mod

ifié

: S

ans

mod

ific

atio

n.

San

s m

odif

icat

ion.

Pour

le

s em

ploy

eurs

in

scri

ts

au

répe

rtoi

re d

es m

étie

rs e

t, da

ns l

es d

épar

tem

ents

du

Bas

-Rhi

n, d

u H

aut-

Rhi

n et

de

la M

osel

le, a

u re

gist

re

des

entr

epri

ses

créé

pa

r le

cret

Page 299: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 2

99 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

n° 7

3-94

2 du

3 o

ctob

re 1

973,

ain

si q

ue c

eux

occu

pant

m

oins

de

on

ze

sala

riés

au

31

déc

embr

e pr

écéd

ant

la d

ate

de c

oncl

usio

n du

con

trat

, no

n co

mpr

is l

es a

ppre

ntis

, l'É

tat

pren

d en

ch

arge

to

tale

men

t, se

lon

des

taux

fi

xés

ou a

ppro

uvés

par

arr

êté

min

isté

riel

, le

s co

tisat

ions

so

cial

es

patr

onal

es

et

sala

rial

es

d'or

igin

e lé

gale

et

co

nven

tion

nell

e im

posé

es

par

la l

oi d

ues

au t

itre

des

sala

ires

ver

sés

aux

appr

entis

, dan

s le

s co

nditi

ons

prév

ues

à l'a

rtic

le

L. 1

18-5

.

1° D

ans

le

prem

ier

alin

éa,

le

mot

: «

tota

lem

ent »

est

sup

prim

é.

2° D

ans

le m

ême

alin

éa, a

près

les

mot

s :

« le

s co

tisat

ions

so

cial

es

patr

onal

es »

, so

nt

ajou

tés

les

mot

s :

« , à

l’

excl

usio

n de

ce

lles

dues

au

titre

des

acc

iden

ts d

u tr

avai

l et

des

m

alad

ies

prof

essi

onne

lles

, ».

Tou

tefo

is,

les

cotis

atio

ns

supp

lém

enta

ires

d'

acci

dent

s du

tr

avai

l im

posé

es e

n ap

plic

atio

n de

s ar

ticle

s L

. 242

-7

du c

ode

de l

a sé

curi

té s

ocia

le e

t L

. 75

1-21

du

code

rur

al s

ont e

xclu

es d

e ce

tte

pris

e en

cha

rge.

3° L

e de

uxiè

me

alin

éa e

st s

uppr

imé.

La

pris

e en

com

pte

des

droi

ts v

alid

able

s à

l'ass

uran

ce

viei

lles

se

ouve

rts

pend

ant

la

péri

ode

d'ap

pren

tiss

age

s'ef

fect

ue s

ur u

ne b

ase

forf

aita

ire

suiv

ant

des

mod

alité

s fi

xées

ou

ap

prou

vées

par

déc

ret

tant

en

ce q

ui c

once

rne

les

régi

mes

de

ba

se

que

les

régi

mes

co

mpl

émen

tair

es.

La

pris

e en

com

pte

des

cotis

atio

ns d

ues

au t

itre

des

artic

les

L. 1

43-1

1-4,

L.

351-

13 e

t L

. 731

-9

du

prés

ent

code

s'

effe

ctue

su

r un

e ba

se f

orfa

itair

e gl

obal

e.

La

pris

e en

ch

arge

pa

r l'É

tat

du

vers

emen

t po

ur l

es t

rans

port

s pr

évu

par

le c

ode

géné

ral

des

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

et

dû a

u tit

re d

es s

alai

res

vers

és a

ux a

ppre

ntis

par

les

Page 300: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

00 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

empl

oyeu

rs v

isés

à l

'ali

néa

prem

ier

du p

rése

nt

artic

le

s'ef

fect

ue

sur

la

base

d'

un

taux

fo

rfai

tair

e fi

xé p

ar d

écre

t.

Loi

87-5

72 d

u 23

juill

et 1

987

m

odif

iant

le ti

tre

Ier d

u co

de d

u tr

avai

l et

rel

ativ

e à

l'app

rent

issa

ge

Art

icle

18

Pour

le

s em

ploy

eurs

au

xque

ls

ne

s'ap

pliq

ue p

as l

'art

icle

L.

118-

6 du

cod

e du

tr

avai

l, l'É

tat

pren

d en

cha

rge

tota

lem

ent

les

coti

sati

ons

des

assu

ranc

es

soci

ales

, de

s ac

cide

nts

du tr

avai

l et d

es a

lloca

tions

fam

ilial

es

dues

par

l'em

ploy

eur

au ti

tre

des

sala

ires

ver

sés

aux

appr

entis

tit

ulai

res

d'un

co

ntra

t d'

appr

enti

ssag

e co

nclu

à c

ompt

er d

u 1er

juill

et

1987

. L

'Éta

t pr

end

égal

emen

t en

ch

arge

, à

com

pter

du

1er

ja

nvie

r 19

89,

les

coti

sati

ons

soci

ales

sa

lari

ales

d'

orig

ine

léga

le

et

conv

enti

onne

lle i

mpo

sées

par

la

loi

dues

au

titre

des

sal

aire

s ve

rsés

aux

app

rent

is.

II. -

Dan

s l’

artic

le

18

de

la

loi

n° 8

7-57

2 du

23

ju

illet

19

87

mod

ifia

nt

le

titre

1er

du

co

de

du

trav

ail

et

rela

tive

à l’

appr

entis

sage

, le

mot

: «

tota

lem

ent »

et

les

mot

s :

« , d

es

acci

dent

s du

tr

avai

l »

sont

su

ppri

més

.

Loi

92-6

75 d

u 17

juill

et 1

992

po

rtan

t div

erse

s di

spos

ition

s re

lativ

es à

l'a

ppre

ntis

sage

, à la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle

et m

odif

iant

le c

ode

du tr

avai

l A

rtic

le 2

0 …

……

……

……

……

……

……

……

….

III.

- L

e V

I de

l’

artic

le 2

0 de

la

lo

i n°

92-

675

du 1

7 ju

illet

199

2 po

rtan

t di

vers

es

disp

ositi

ons

rela

tives

à

l’ap

pren

tissa

ge,

à la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

et m

odif

iant

le

code

du

trav

ail e

st a

insi

mod

ifié

:

VI

- L

'Éta

t pr

end

en c

harg

e, s

elon

les

m

odal

ités

de c

alcu

l pr

évue

s à

l'art

icle

L. 1

18-5

du

cod

e du

trav

ail,

la to

talit

é de

s co

tisat

ions

des

as

sura

nces

soc

iale

s, d

es a

ccid

ents

du

trav

ail

et

1° L

es

mot

s :

« la

to

talit

é de

s »

so

nt

rem

plac

és p

ar le

mot

: «

les

».

Page 301: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

01 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

des

allo

catio

ns f

amili

ales

due

s pa

r l'e

mpl

oyeu

r et

des

cot

isat

ions

sal

aria

les

d'or

igin

e lé

gale

et

conv

enti

onne

lle i

mpo

sées

par

la

loi

dues

au

titre

de

s sa

lair

es

vers

és

aux

appr

entis

, y

com

pris

le

s co

tisa

tion

s d'

assu

ranc

e ch

ômag

e ve

rsée

s pa

r le

s pe

rson

nes

mor

ales

vi

sées

à

l'art

icle

18

qui o

nt, e

n ap

plic

atio

n de

l'ar

ticle

L.

351-

12 d

u co

de d

u tr

avai

l, ad

héré

au

régi

me

prév

u à

l'art

icle

L. 3

51-4

du

mêm

e co

de.

Par

roga

tion

aux

disp

ositi

ons

de l

'art

icle

L. 3

51-

12

du

mêm

e co

de,

cett

e ad

hési

on p

eut

être

lim

itée

aux

seul

s ap

pren

tis.

2° L

es

mot

s «

, des

ac

cide

nts

du

trav

ail »

son

t sup

prim

és.

Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 9

81-6

Les

con

trat

s à

duré

e dé

term

inée

et

les

actio

ns d

e pr

ofes

sion

nalis

atio

n ou

vren

t dr

oit

à un

e ex

onér

atio

n de

s co

tisa

tion

s à

la c

harg

e de

l'e

mpl

oyeu

r au

tit

re

des

assu

ranc

es

soci

ales

, de

s ac

cide

nts

du

trav

ail

et

des

mal

adie

s pr

ofes

sion

nelle

s et

des

allo

catio

ns f

amili

ales

.

IV. –

Dan

s le

pre

mie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

L

. 981

-6 d

u co

de d

u tr

avai

l, le

s m

ots

: «

, des

ac

cide

nts

du

trav

ail

et

des

mal

adie

s pr

ofes

sion

nelle

s »

sont

sup

prim

és.

Cet

te

exon

érat

ion

est

appl

icab

le

aux

gain

s et

mun

érat

ions

te

ls

que

défi

nis

à l'a

rtic

le L

. 242

-1 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

et

à l

'art

icle

L. 7

41-1

0 du

cod

e ru

ral,

vers

és p

ar

les

empl

oyeu

rs m

enti

onné

s à

l'art

icle

L. 9

50-1

du

pré

sent

cod

e au

x pe

rson

nes

âgée

s de

moi

ns

de

ving

t-si

x an

s ai

nsi

qu'a

ux

dem

ande

urs

d'em

ploi

âgé

s de

qua

rant

e-ci

nq a

ns e

t plu

s.

……

……

……

……

……

……

……

……

.

V

. - L

es d

ispo

sitio

ns d

u pr

ésen

t ar

ticle

en

tren

t en

vigu

eur

le 1

er ja

nvie

r 20

07.

Page 302: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

02 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Art

icle

60

bis

Art

icle

60

bis

Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 9

51-1

0-1

L

’art

icle

L. 9

51-1

0-1

du c

ode

du t

rava

il es

t ain

si m

odif

ié :

San

s m

odif

icat

ion.

1° S

ous

rése

rve

des

et

5°,

dans

l’

ense

mbl

e de

l’ar

ticle

:

a) L

e m

ot :

« ta

xe »

est

rem

plac

é pa

r le

m

ot :

« co

tisat

ion

» ;

b) L

es

mot

s :

« co

mité

ce

ntra

l de

co

ordi

nati

on »

son

t re

mpl

acés

par

les

mot

s :

« co

mité

de

conc

erta

tion

et d

e co

ordi

natio

n »

;

2° L

e I

est a

insi

mod

ifié

:

a) L

e pr

emie

r al

inéa

est

ain

si r

édig

é :

I. -

Il

est

inst

itué,

au

prof

it du

com

ité

cent

ral

de c

oord

inat

ion

de l

’app

rent

issa

ge d

u bâ

tim

ent

et d

es t

rava

ux p

ubli

cs,

une

taxe

due

pa

r le

s en

trep

rise

s ap

part

enan

t au

x pr

ofes

sion

s du

bât

imen

t et

des

tra

vaux

pub

lics

entr

ant

dans

le

cha

mp

d’ap

plic

atio

n de

s ar

ticle

s L

. 223

-16

et

L. 2

23-1

7 ai

nsi q

ue d

u tit

re I

II d

u liv

re V

II.

«

Une

cot

isat

ion

créé

e pa

r ac

cord

ent

re

les

orga

nisa

tions

re

prés

enta

tives

au

ni

veau

na

tion

al

des

empl

oyeu

rs

et

des

sala

riés

du

tim

ent

et d

es t

rava

ux p

ublic

s es

t ve

rsée

au

prof

it du

co

mité

de

co

ncer

tatio

n et

de

co

ordi

natio

n de

l’a

ppre

ntis

sage

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics.

Cet

te c

otis

atio

n es

t due

par

le

s en

trep

rise

s ap

part

enan

t au

x pr

ofes

sion

s du

tim

ent

et d

es t

rava

ux p

ubli

cs e

ntra

nt d

ans

le

cham

p d’

appl

icat

ion

des

artic

les

L. 2

23-1

6 et

L

. 223

-17

ains

i que

du

titre

III

du

livre

VII

. » ;

Cet

te t

axe

est

dest

inée

à c

onco

urir

au

déve

lopp

emen

t de

la

form

atio

n pr

ofes

sion

nell

e in

itial

e, n

otam

men

t de

l’a

ppre

ntis

sage

, et

de

la

Page 303: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

03 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

co

ntin

ue

dans

le

s m

étie

rs

des

prof

essi

ons

men

tion

nées

au

pr

emie

r al

inéa

.

La

taxe

con

trib

ue :

1° A

l’i

nfor

mat

ion

des

jeun

es,

de l

eurs

fa

mil

les

et

des

entr

epri

ses,

su

r la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle i

nitia

le o

u su

r le

s m

étie

rs d

u bâ

tim

ent e

t des

trav

aux

publ

ics

;

2° A

u dé

velo

ppem

ent

de l

a fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

dans

les

mét

iers

du

bâti

men

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s,

part

icul

ière

men

t pa

r le

fi

nanc

emen

t de

s in

vest

isse

men

ts

et

du

fonc

tion

nem

ent

des

étab

lisse

men

ts

d’en

seig

nem

ent

prof

essi

onne

l, de

s ce

ntre

s de

fo

rmat

ion

d’ap

pren

tis

et

des

sect

ions

d’

appr

enti

ssag

e vi

sés

à l’

arti

cle

L. 1

15-1

, par

la

form

atio

n de

s pe

rson

nels

en

seig

nant

s et

de

s m

aîtr

es

d’ap

pren

tiss

age

ains

i qu

e pa

r l’

acqu

isiti

on

de

mat

érie

l te

chni

que

et

péda

gogi

que.

b) S

ont

ajou

tés

quat

re

alin

éas

ains

i ré

digé

s :

« 3°

Au

fina

ncem

ent

d’ac

tion

s pa

rtic

uliè

res

visa

nt d

’une

par

t, la

pré

form

atio

n et

l’

inse

rtio

n pr

ofes

sion

nelle

de

s pu

blic

s de

m

oins

de

vi

ngt-

six

ans,

d’

autr

e pa

rt,

l’an

imat

ion

et l’

acco

mpa

gnem

ent c

onne

xes

à la

fo

rmat

ion

des

appr

enti

s ;

Page 304: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

04 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

« 4°

Aux

fr

ais

de

fonc

tionn

emen

t du

co

mit

é de

con

cert

atio

n et

de

coor

dina

tion

de

l’ap

pren

tissa

ge

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

dans

la

lim

ite

du t

aux

du m

onta

nt t

otal

de

la

colle

cte

de c

ette

cot

isat

ion

fixé

par

arr

êté

du

min

istr

e en

ch

arge

de

la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle,

au

re

gard

de

la

m

issi

on

part

icul

ière

d’

inté

rêt

géné

ral

du

com

ité

de

conc

erta

tion

et

de

coor

dina

tion

de

l’ap

pren

tissa

ge

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

;

« 5°

À l

a pr

ise

en c

harg

e de

s dé

pens

es

expo

sées

po

ur

la

gest

ion

pari

tair

e de

ce

tte

coti

sati

on

par

les

orga

nisa

tion

s,

siég

eant

au

co

mité

de

conc

erta

tion

et d

e co

ordi

natio

n de

l’

appr

entis

sage

du

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s,

dans

la

li

mit

e d’

un

pour

cent

age

du

mon

tant

des

som

mes

col

lect

ées

au t

itre

de l

a co

tisat

ion.

« U

n co

mpt

e re

ndu

annu

el d

’act

ivité

s et

de

s so

mm

es c

onsa

crée

s à

la p

rise

en

char

ge d

es

dépe

nses

m

entio

nnée

s au

es

t ad

ress

é au

co

mm

issa

ire

du G

ouve

rnem

ent e

t au

cont

rôle

ur

géné

ral

écon

omiq

ue

et

fina

ncie

r de

l’

Éta

t pl

acés

aup

rès

du c

omit

é de

con

cert

atio

n et

de

coor

dina

tion

de l

’app

rent

issa

ge d

u bâ

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s. »

;

II.

- L

a ta

xe e

st a

ssis

e su

r le

s sa

lair

es

éval

ués

selo

n le

s rè

gles

pré

vues

aux

cha

pitr

es

Ier

et I

I du

tit

re I

V d

u li

vre

II d

u co

de d

e la

curi

té s

ocia

le.

Dan

s le

II

, le

s m

ots

: «

sala

ires

év

alué

s se

lon

les

règl

es »

son

t re

mpl

acés

par

le

s m

ots

: «

rém

unér

atio

ns

vers

ées

pend

ant

l’an

née

en

cour

s en

tend

ues

au

sens

de

s rè

gles

» ;

Page 305: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

05 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

III.

-

Le

taux

de

ce

tte

taxe

es

t fi

com

me

suit

:

Pour

le

s en

trep

rise

s do

nt

l’ef

fect

if

moy

en d

e l’

anné

e au

titr

e de

laqu

elle

la ta

xe e

st

due

est d

e di

x sa

lari

és o

u pl

us :

Le

1° d

u II

I es

t ain

si m

odif

ié :

a) 0

,16

% p

our

les

entr

epri

ses

rele

vant

du

sec

teur

des

mét

iers

du

bâtim

ent ;

a) D

ans

le

a,

le

taux

: «

0,16

% »

es

t re

mpl

acé

par

le ta

ux :

« 0,

30 %

» ;

b) 0

,08

% p

our

les

entr

epri

ses

rele

vant

du

sec

teur

des

mét

iers

des

trav

aux

publ

ics

;

b) D

ans

le b

, le

tau

x :

« 0,

08 %

» e

st

rem

plac

é pa

r le

taux

: «

0,22

% »

;

Pour

le

s en

trep

rise

s do

nt

l’ef

fect

if

moy

en d

e l’

anné

e au

titr

e de

laqu

elle

la ta

xe e

st

due

est

infé

rieu

r à

dix

sala

riés

, 0,3

0 %

pou

r le

s en

trep

rise

s re

leva

nt d

es s

ecte

urs

des

mét

iers

du

bâti

men

t et

des

tra

vaux

pub

lics,

à l

’exc

epti

on

des

entr

epri

ses

rele

vant

du

sous

-gro

upe

34-8

de

la

nom

encl

atur

e de

19

47

des

entr

epri

ses,

ét

ablis

sem

ents

et

to

utes

ac

tivité

s co

llect

ives

, co

difi

ée p

ar l

e dé

cret

du

30 a

vril

1949

, po

ur

lesq

uell

es le

taux

est

fix

é à

0,10

%.

Le

nom

bre

de s

alar

iés

pris

en

com

pte

pour

la

déte

rmin

atio

n du

tau

x ap

plic

able

est

ce

lui

de l

’ann

ée a

u tit

re d

e la

quel

le l

a ta

xe e

st

due.

5° L

e pr

emie

r al

inéa

du

IV

est

ai

nsi

mod

ifié

:

IV.

- L

a ta

xe

donn

e lie

u à

troi

s ve

rsem

ents

d’

acom

ptes

pr

ovis

ionn

els,

le

Page 306: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

06 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

30 a

vril,

le

31 j

uille

t et

le

31 o

ctob

re d

e ch

aque

an

née.

Le

mon

tant

de

chaq

ue a

com

pte

est

égal

au

qu

art

de

la

taxe

m

ise

à la

ch

arge

du

re

deva

ble

au c

ours

de

la d

erni

ère

anné

e au

tit

re

de l

aque

lle i

l a

été

impo

sé.

Pour

l’a

nnée

200

5,

le m

onta

nt d

e ch

aque

aco

mpt

e es

t éga

l au

quar

t de

la

taxe

éva

luée

sur

la

base

des

sal

aire

s de

l’

anné

e 20

04

calc

ulés

se

lon

les

mod

alité

s pr

évue

s au

II.

a) À

la

fin

de l

a de

uxiè

me

phra

se,

le

mot

: «

impo

sé »

es

t re

mpl

acé

par

le

mot

: «

assu

jetti

» ;

b) L

a de

rniè

re p

hras

e es

t ain

si r

édig

ée :

« P

our

l’an

née

en c

ours

, le

mon

tant

de

chaq

ue

acom

pte

est

égal

au

qu

art

de

la

cotis

atio

n év

alué

e su

r la

ba

se

des

rém

unér

atio

ns d

e l’

anné

e pr

écéd

ente

cal

culé

e se

lon

les

mod

alité

s pr

évue

s au

II.

» ;

La

taxe

est

liq

uidé

e le

31

janv

ier

de

l’an

née

suiv

ant l

e pa

iem

ent

du d

erni

er a

com

pte

et l

e so

lde

de t

axe

exig

ible

est

ver

sé à

cet

te

date

. L

es é

vent

uels

tro

p-pe

rçus

son

t dé

duits

de

l’ac

ompt

e su

ivan

t, sa

uf

si

l’en

trep

rise

en

de

man

de

expr

essé

men

t le

re

mbo

urse

men

t. D

ans

ce

dern

ier

cas,

le

re

mbo

urse

men

t es

t ef

fect

ué d

ans

le d

élai

de

troi

s m

ois.

Pour

les

entr

epri

ses

nouv

elle

men

t cré

ées

ou

celle

s qu

i en

tren

t da

ns

le

cham

p d’

appl

icat

ion

défi

ni

au

I,

les

acom

ptes

so

nt

calc

ulés

pou

r la

pre

miè

re a

nnée

sur

la

base

de

l’ef

fect

if m

oyen

de

l’en

trep

rise

de

l’an

née

en

cour

s. I

ls s

ont

assi

s, d

e m

aniè

re f

orfa

itair

e, s

ur

le s

alai

re m

inim

um d

e cr

oiss

ance

app

licab

le

aux

trav

aille

urs

inté

ress

és, f

ixé

en e

xécu

tion

de

la lo

i n°

70-7

du

2 ja

nvie

r 19

70 p

orta

nt r

éfor

me

du s

alai

re m

inim

um g

aran

ti et

cré

atio

n d’

un

sala

ire

min

imum

de

croi

ssan

ce e

t de

s te

xtes

Page 307: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

07 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

pris

pou

r so

n ap

plic

atio

n. L

a ré

gula

risa

tion

est

op

érée

au

mom

ent

de l

a li

quid

atio

n de

la

taxe

, da

ns

les

cond

ition

s pr

évue

s à

l’al

inéa

pr

écéd

ent.

V. -

La

cais

se B

TP

Pré

voya

nce

rele

vant

de

l’a

rtic

le L

. 93

1-1

du c

ode

de l

a sé

curi

soci

ale

reco

uvre

la

taxe

aff

ecté

e au

bén

éfic

e du

co

mité

ce

ntra

l de

co

ordi

natio

n de

l’

appr

entis

sage

du

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s,

sous

la

re

spon

sabi

lité

de

cet

orga

nism

e.

A c

e tit

re,

BT

P Pr

évoy

ance

ass

ure

la

gest

ion

du f

ichi

er d

es e

ntre

pris

es r

edev

able

s et

es

t ch

argé

e de

l’

émis

sion

de

s bo

rder

eaux

d’

appe

l de

la

taxe

et

de l

’enc

aiss

emen

t de

s ve

rsem

ents

des

ent

repr

ises

red

evab

les.

Les

ent

repr

ises

red

evab

les

lui

adre

ssen

t le

urs

vers

emen

ts s

elon

les

mod

alit

és p

révu

es a

u IV

.

L’e

nsem

ble

des

opér

atio

ns

liées

au

re

couv

rem

ent d

e la

taxe

et a

u ve

rsem

ent d

e so

n pr

odui

t au

com

ité c

entr

al d

e co

ordi

natio

n de

l’

appr

entis

sage

du

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s fa

it l’

obje

t d’

une

com

ptab

ilité

dis

tinc

te

dans

les

com

ptes

de

BT

P P

révo

yanc

e.

Le

prod

uit

de

la

taxe

es

t ve

rsé

men

suel

lem

ent

au

com

ité

cent

ral

de

coor

dina

tion

de l

’app

rent

issa

ge d

u bâ

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s,

dédu

ctio

n fa

ite

d’un

pr

élèv

emen

t de

0,6

% h

ors

taxe

s, r

epré

sent

ant

Page 308: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

08 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

les

frai

s ex

posé

s pa

r B

TP

P

révo

yanc

e po

ur

proc

éder

au

reco

uvre

men

t de

la ta

xe.

VI.

- L

e m

onta

nt d

e la

tax

e af

fect

ée a

u bé

néfi

ce d

u co

mité

cen

tral

de

coor

dina

tion

de

l’ap

pren

tissa

ge

cons

titue

un

e dé

pens

e dé

duct

ible

de

l’ob

ligat

ion

visé

e à

l’ar

ticle

L.

951-

1 et

fig

ure

à ce

titr

e su

r la

déc

lara

tion

prév

ue à

l’ar

ticl

e L

. 951

-12.

BT

P P

révo

yanc

e es

t ch

argé

e de

met

tre

en

oeuv

re

tout

e ac

tion

pr

écon

tent

ieus

e ou

co

nten

tieu

se

à l’

enco

ntre

de

s en

trep

rise

s re

deva

bles

faill

ante

s se

lon

les

mod

alité

s ap

plic

able

s au

re

couv

rem

ent

des

cotis

atio

ns

perç

ues

au

titre

de

s ar

ticle

s L

. 95

1-1

et

L. 9

52-1

.

6° A

près

le m

ot :

« co

nten

tieus

e »,

la f

in

du d

euxi

ème

et l

e de

rnie

r al

inéa

s du

VI

sont

ai

nsi

rédi

gés

: « r

elat

ive

au r

ecou

vrem

ent

de l

a co

tisat

ion

affe

ctée

au

béné

fice

du

com

ité

de

conc

erta

tion

et

de

coor

dina

tion

de

l’ap

pren

tissa

ge

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

à l’

enco

ntre

des

ent

repr

ises

red

evab

les

et d

éfai

llant

es.

A d

éfau

t, le

rec

ouvr

emen

t es

t ef

fect

selo

n le

s rè

gles

ai

nsi

que

sous

le

s sû

reté

s,

gara

ntie

s et

san

ctio

ns a

pplic

able

s au

x ta

xes

sur

le c

hiff

re d

’aff

aire

s te

lles

que

pré

vues

par

les

ar

ticle

s L

. 951

-9 e

t L. 9

52-3

.

«

À

défa

ut,

le

reco

uvre

men

t de

ce

tte

coti

sati

on e

st e

ffec

tué

selo

n le

s rè

gles

ain

si q

ue

sous

le

s sû

reté

s,

gara

ntie

s et

sa

nctio

ns

appl

icab

les,

te

lles

qu’e

lles

sont

pr

évue

s pa

r l’

artic

le L

. 137

-4 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

po

ur l

a ta

xe v

isée

à l

’art

icle

L. 1

37-1

du

mêm

e co

de »

;

7° L

e V

II e

st a

insi

mod

ifié

:

a) A

u dé

but,

sont

ins

érés

tro

is a

liné

as

ains

i réd

igés

:

Page 309: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

09 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

VII

. - L

e co

mit

é ce

ntra

l de

coo

rdin

atio

n de

l’a

ppre

ntis

sage

du

bâti

men

t et

des

tra

vaux

pu

blic

s es

t so

umis

au

cont

rôle

éco

nom

ique

et

fina

ncie

r de

l’E

tat.

«

Le

com

ité

de

conc

erta

tion

et

de

co

ordi

nati

on d

e l’

appr

enti

ssag

e, d

u bâ

tim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

est

cons

titué

sou

s la

for

me

d’un

e as

soci

atio

n ré

gie

par

la

loi

du

1er ju

illet

190

1 re

lativ

e au

con

trat

d’a

ssoc

iatio

n.

Il e

st g

éré

pari

tair

emen

t pa

r le

s or

gani

sati

ons

synd

ical

es

d’em

ploy

eurs

et

de

sa

lari

és

repr

ésen

tati

ves

au p

lan

nati

onal

du

bâti

men

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s.

« L

es s

tatu

ts d

u co

mit

é de

con

cert

atio

n et

de

co

ordi

nati

on

de

l’ap

pren

tiss

age

du

bâti

men

t et

des

tra

vaux

pub

lics

son

t él

abor

és

par

les

orga

nisa

tion

s sy

ndic

ales

d’e

mpl

oyeu

rs

et d

e sa

lari

és r

epré

sent

ativ

es a

u pl

an n

atio

nal

du b

âtim

ent e

t des

trav

aux

publ

ics.

« L

es f

rais

de

gest

ion

corr

espo

ndan

t aux

m

issi

ons

de c

e co

mit

é ai

nsi

que

les

dépe

nses

lié

es à

la

gest

ion

du p

arita

rism

e au

sei

n de

l’

orga

nism

e,

sont

re

spec

tive

men

t fi

xés

par

arrê

conj

oint

de

s m

inis

tres

ch

argé

de

la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

et

de

l’éd

ucat

ion

nati

onal

e,

dans

la

li

mit

e d’

un

plaf

ond

déte

rmin

é en

po

urce

ntag

e de

la

co

llec

te

annu

elle

enc

aiss

ée p

ar l’

asso

ciat

ion.

» ;

Un

com

mis

sair

e du

G

ouve

rnem

ent

aupr

ès d

u co

mité

cen

tral

de

coor

dina

tion

de

l’ap

pren

tissa

ge

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics

est

dési

gné

par

le m

inis

tre

char

gé d

e l’

éduc

atio

n na

tion

ale

en

acco

rd

avec

le

s m

inis

tres

ch

argé

s de

l’

équi

pem

ent,

du

loge

men

t et d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle.

Page 310: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

10 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Le

cont

rôle

ur d

’Eta

t au

près

du

com

ité

cent

ral

de c

oord

inat

ion

de l

’app

rent

issa

ge d

u bâ

tim

ent

et d

es t

rava

ux p

ublic

s es

t co

mpé

tent

po

ur

cont

rôle

r l’

ense

mbl

e de

s op

érat

ions

re

lativ

es à

la

colle

cte

et a

u re

couv

rem

ent

de l

a ta

xe i

nstit

uée

au p

rofi

t du

com

ité c

entr

al d

e co

ordi

natio

n de

l’a

ppre

ntis

sage

du

bâti

men

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s y

com

pris

lo

rsqu

e ce

s op

érat

ions

son

t as

suré

es p

ar B

TP

Pré

voya

nce.

L

es m

odal

ités

d’ex

erci

ce d

es a

ttrib

utio

ns d

u co

ntrô

leur

d’

Eta

t et

du

co

mm

issa

ire

du

Gou

vern

emen

t son

t fix

ées

par

décr

et.

b)

Dan

s l’

avan

t-de

rnie

r al

inéa

, les

mot

s :

« d’

Éta

t » s

ont

rem

plac

és p

ar d

eux

fois

par

les

m

ots

: «

géné

ral

écon

omiq

ue

et

fina

ncie

r de

l’

Éta

t » ;

Les

dis

posi

tions

du

prés

ent

artic

le n

e so

nt p

as a

ppli

cabl

es a

ux d

épar

tem

ents

du

Hau

t-R

hin,

du

Bas

-Rhi

n et

de

la M

osel

le.

c) S

ont a

jout

és s

ix a

linéa

s ai

nsi r

édig

és :

« L

es

disp

ositi

ons

du

I en

tren

t en

vi

gueu

r le

1er

janv

ier

2006

.

« L

’arr

êté

du 1

5 ju

in 1

949

sur

le c

omité

ce

ntra

l de

coo

rdin

atio

n de

l’a

ppre

ntis

sage

du

bâti

men

t et

des

tra

vaux

pub

lics,

du

secr

étai

re

d’É

tat

à l’

ense

igne

men

t te

chni

que,

à

la

jeun

esse

et

aux

spor

ts, e

st a

brog

é à

com

pter

du

jour

de

la p

ublic

atio

n au

Jou

rnal

offi

ciel

de

la

décl

arat

ion

de

l’as

soci

atio

n co

nstit

uée

conf

orm

émen

t au

x di

spos

itio

ns

des

deux

pr

emie

rs a

linéa

s du

pré

sent

VII

.

« L

a co

nstit

utio

n du

co

mit

é de

co

ncer

tatio

n et

de

co

ordi

natio

n de

l’

appr

entis

sage

du

timen

t et

de

s tr

avau

x

Page 311: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

11 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

publ

ics

en a

ssoc

iati

on n

’em

port

e ni

cré

atio

n de

pe

rson

ne m

oral

e no

uvel

le,

ni c

essa

tion

de

son

acti

vité

, ni

cons

éque

nce

sur

le r

égim

e ju

ridi

que

auqu

el s

ont s

oum

is le

s pe

rson

nels

.

« L

es

bien

s,

droi

ts,

oblig

atio

ns

et

cont

rats

de

l’as

soci

atio

n dé

nom

mée

“ c

omit

é de

co

ncer

tatio

n et

de

co

ordi

natio

n de

l’

appr

entis

sage

du

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s ”

sont

ce

ux

du

com

ité

cent

ral

de

coor

dina

tion

de l

’app

rent

issa

ge d

u bâ

timen

t et

de

s tr

avau

x pu

blic

s à

la d

ate

de p

ublic

atio

n au

Jo

urna

l of

ficie

l de

la

clar

atio

n de

la

dite

as

soci

atio

n.

« C

ette

co

nstit

utio

n en

as

soci

atio

n ne

pe

rmet

auc

une

rem

ise

en c

ause

de

ces

bien

s,

droi

ts,

oblig

atio

ns

et

cont

rats

et

n’

a,

en

part

icul

ier,

auc

une

inci

denc

e su

r le

s co

ntra

ts

conc

lus

avec

des

tie

rs p

ar l

e co

mit

é ce

ntra

l de

co

ordi

natio

n de

l’a

ppre

ntis

sage

du

bâtim

ent

et

des

trav

aux

publ

ics.

« L

es

opér

atio

ns

entr

aîné

es

par

cette

co

nstit

utio

n en

ass

ocia

tion

ne d

onne

nt p

as l

ieu

à la

per

cept

ion

de d

roit

s, i

mpô

ts o

u ta

xes

de

quel

que

natu

re q

ue c

e so

it. »

Art

icle

61

Art

icle

61

Art

icle

61

I.

- L

'Ass

ocia

tion

na

tion

ale

pour

la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

des

adul

tes

men

tion

née

à l'a

rtic

le

L. 3

11-1

du

co

de

du

trav

ail

sera

aff

ecta

tair

e à

part

ir d

e 20

07 d

e la

fr

actio

n de

ta

xe

d'ap

pren

tissa

ge

due

par

les

Il e

st i

nstit

ué e

n 20

07,

au b

énéf

ice

de

l’A

ssoc

iatio

n na

tiona

le

pour

la

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

des

adul

tes

men

tionn

ée

à l’

artic

le L

. 311

-1

du

code

du

tr

avai

l, un

pr

élèv

emen

t ex

cept

ionn

el

de

175

mil

lions

San

s m

odif

icat

ion.

Page 312: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

12 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

entr

epri

ses

de p

lus

de 2

50 s

alar

iés

en v

ertu

du

troi

sièm

e al

inéa

de

l'art

icle

225

du

code

gén

éral

de

s im

pôts

.

d’eu

ros

sur

le

fond

s na

tion

al

men

tion

à l’

artic

le L

. 961

-13

du

mêm

e co

de.

Le

reco

uvre

men

t, le

con

tent

ieux

, le

s ga

rant

ies

et

les

sanc

tions

re

latif

s à

ce

prél

èvem

ent

sont

gis

par

les

règl

es a

pplic

able

s en

mat

ière

de

taxe

sur

les

sala

ires

.

Cod

e du

trav

ail

Art

icle

L. 1

18-2

-4

Apr

ès

avis

, ém

is

dans

de

s co

ndit

ions

fini

es p

ar d

écre

t, du

Con

seil

nat

iona

l de

la

form

atio

n pr

ofes

sion

nell

e to

ut a

u lo

ng d

e la

vi

e, p

euve

nt ê

tre

habi

lités

à c

olle

cter

, su

r le

te

rrito

ire

natio

nal,

les

vers

emen

ts

des

entr

epri

ses

donn

ant

lieu

à e

xoné

rati

on d

e la

ta

xe

d'ap

pren

tissa

ge,

les

synd

icat

s,

grou

pem

ents

pro

fess

ionn

els

ou a

ssoc

iati

ons

à co

mpé

tenc

e na

tiona

le :

……

……

……

……

……

……

……

……

.

Un

orga

nism

e ne

peu

t êt

re h

abili

té q

ue

s'il

s'e

ngag

e à

insc

rire

de

faço

n di

stin

cte

dans

se

s co

mpt

es

les

opér

atio

ns

rela

tives

à

la

frac

tion

de

la t

axe

d'ap

pren

tiss

age

men

tion

née

à l'a

rtic

le L

. 118

-3.

……

……

……

……

……

……

……

……

.

II.-

Le

sept

ièm

e al

inéa

de

l'a

rtic

le

L.1

18-2

-4 d

u co

de d

u tr

avai

l es

t co

mpl

été

par

le m

embr

e de

phr

ase

suiv

ant:

«et

au

troi

sièm

e al

inéa

de

l'a

rtic

le22

5 du

co

de

géné

ral

des

impô

ts».

II.-

Sup

prim

é.

Page 313: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

13 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

A

rtic

le a

dditi

onne

l apr

ès l’

artic

le 6

1

L

e G

ouve

rnem

ent

rem

ettr

a au

Pa

rlem

ent,

avan

t le

1er o

ctob

re 2

007,

un

rapp

ort

sur

les

pers

pect

ives

de

form

e du

se

rvic

e pu

blic

de

l'e

mpl

oi,

déta

illan

t no

tam

men

t le

s m

odal

ités

d'

une

fusi

on

de

l'UN

ED

IC,

de

l'AN

PE e

t du

Fond

s de

sol

idar

ité.

Art

icle

L. 1

29-8

Art

icle

61

bis

Art

icle

61

bis

Le

chèq

ue

empl

oi-s

ervi

ce

univ

erse

l, lo

rsqu

’il

a la

na

ture

d’

un

titre

sp

écia

l de

pa

iem

ent,

peut

êtr

e pr

éfin

ancé

en

tout

ou

part

ie

par

une

pers

onne

ph

ysiq

ue

ou

mor

ale

au

béné

fice

de

ses

sala

riés

, ag

ents

, ay

ants

dro

it,

retr

aité

s, a

dmin

istr

és,

soci

étai

res

ou a

dhér

ents

. D

ans

ce c

as, l

e tit

re d

e pa

iem

ent

com

port

e lo

rs

de s

on é

mis

sion

une

val

eur

faci

ale

qui

ne p

eut

excé

der

un

mon

tant

term

iné

par

arrê

conj

oint

des

min

istr

es c

harg

és d

u tr

avai

l, de

la

sécu

rité

soc

iale

et

de l

’éco

nom

ie.

La

pers

onne

ph

ysiq

ue

ou

mor

ale

qui

assu

re

le

préf

inan

cem

ent

de

ces

chèq

ues

peut

ch

oisi

r d’

en r

éser

ver

l’ut

ilisa

tion

à ce

rtai

nes

caté

gori

es

de s

ervi

ces

au s

ein

des

activ

ités

men

tionn

ées

à l’

artic

le L

. 129

-5.

I. –

Apr

ès l

e m

ot :

« so

ciét

aire

s »,

la

fin

de l

a pr

emiè

re p

hras

e du

pre

mie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

L. 1

29-8

du

code

du

trav

ail

est

ains

i ré

digé

e :

« ,

assu

rés

ou c

lient

s, a

insi

que

du

chef

d’

entr

epri

se

dès

lors

qu

e ce

ti

tre

peut

néfi

cier

éga

lem

ent

à l’

ense

mbl

e de

s sa

lari

és

de

l’en

trep

rise

se

lon

les

mêm

es

règl

es

d’at

trib

utio

n. »

I. –

Apr

ès l

e m

ot :

« so

ciét

aire

s »,

la

fin

de l

a pr

emiè

re p

hras

e du

pre

mie

r al

inéa

de

l’ar

ticle

L. 1

29-8

du

code

du

trav

ail

est

ains

i ré

digé

e :

« ,

adhé

rent

s ou

ass

urés

, ai

nsi

que

du

chef

d’

entr

epri

se

dès

lors

qu

e ce

ti

tre

peut

néfi

cier

éga

lem

ent

à l’

ense

mbl

e de

s sa

lari

és

de

l’en

trep

rise

se

lon

les

mêm

es

règl

es

d’at

trib

utio

n. »

Le

titre

sp

écia

l de

pa

iem

ent

est

nom

inat

if.

Il m

enti

onne

le

nom

de

la p

erso

nne

béné

fici

aire

. Un

décr

et p

eut p

révo

ir, d

’une

par

t, le

s ca

s da

ns le

sque

ls il

est

stip

ulé

paya

ble

à un

e pe

rson

ne d

énom

mée

, no

tam

men

t lo

rsqu

’il

est

Page 314: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

14 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

préf

inan

cé p

ar u

ne p

erso

nne

publ

ique

ou

une

pers

onne

pr

ivée

ch

argé

e d’

une

mis

sion

de

se

rvic

e pu

blic

et

, d’

autr

e pa

rt,

les

cas

dans

le

sque

ls,

en

rais

on

de

mot

ifs

d’ur

genc

e,

le

chèq

ue

empl

oi-s

ervi

ce

univ

erse

l n’

est

pas

nom

inat

if

jusq

u’à

son

attr

ibut

ion

à so

n bé

néfi

ciai

re.

Les

car

acté

rist

ique

s du

chè

que

empl

oi-

serv

ice

univ

erse

l, en

tan

t qu

e tit

re s

péci

al d

e pa

iem

ent

et

de

la

décl

arat

ion

de

coti

sati

ons

soci

ales

, so

nt d

éter

min

ées

par

arrê

té c

onjo

int

des

min

istr

es c

harg

és d

u tr

avai

l, de

la

sécu

rité

so

cial

e et

de

l’éc

onom

ie.

II. –

Les

di

spos

ition

s du

I

sont

ap

plic

able

s au

x re

venu

s pe

rçus

à c

ompt

er d

u 1er

janv

ier

2007

.

II.-

San

s m

odif

icat

ion.

Art

icle

L. 1

29-1

3

Art

icle

61

ter

Art

icle

61

ter

L’a

ide

fina

nciè

re d

u co

mité

d’e

ntre

pris

e et

l’a

ide

fina

nciè

re d

e l’

entr

epri

se v

ersé

es e

n fa

veur

de

s sa

lari

és

de

cell

e-ci

n’

ont

pas

le

cara

ctèr

e de

rém

unér

atio

n au

sen

s de

s ar

ticl

es

L.

242-

1 du

co

de

de

la

sécu

rité

so

cial

e et

L

. 741

-10

du c

ode

rura

l et p

our

l’ap

plic

atio

n de

la

lég

isla

tion

du t

rava

il, l

orsq

ue c

es a

ides

son

t de

stin

ées

soit

à fa

cilit

er l

’acc

ès d

es s

ervi

ces

aux

sala

riés

, soi

t à f

inan

cer

:

I.

– D

ans

le

prem

ier

alin

éa

de

l’ar

ticle

L. 1

29-1

3 du

cod

e du

tra

vail,

apr

ès l

es

mot

s :

« de

cel

le-c

i »,

sont

ins

érés

les

mot

s :

« ai

nsi

que

l’ai

de

fina

nciè

re

de

la

pers

onne

m

oral

e de

dro

it pu

blic

des

tinée

à f

inan

cer

les

chèq

ues

empl

oi s

ervi

ce u

nive

rsel

s au

bén

éfic

e de

ses

age

nts

et s

alar

iés

et d

es a

yant

s dr

oit »

.

San

s m

odif

icat

ion.

1° D

es a

ctiv

ités

entr

ant

dans

le

cham

p de

s se

rvic

es m

entio

nnés

à l

’art

icle

L.

129-

1 du

pr

ésen

t cod

e ;

Page 315: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

15 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

2° D

es a

ctiv

ités

de

serv

ices

ass

urée

s pa

r le

s or

gani

smes

men

tion

nés

aux

deux

pre

mie

rs

alin

éas

de l

’art

icle

L.

2324

-1 d

u co

de d

e la

sa

nté

publ

ique

et

les

pers

onne

s m

enti

onné

es à

l’

artic

le L

. 227

-6 d

u co

de d

e l’

acti

on s

ocia

le e

t de

s fa

mil

les

ou p

ar d

es a

ssis

tant

s m

ater

nels

ag

réés

en

appl

icat

ion

de l

’art

icle

L.

421-

1 du

m

ême

code

.

Il e

n es

t de

mêm

e de

l’a

ide

fina

nciè

re

vers

ée

aux

mêm

es

fins

en

fa

veur

du

ch

ef

d’en

trep

rise

ou,

si

l’en

trep

rise

est

une

per

sonn

e m

oral

e,

de

son

prés

iden

t, de

so

n di

rect

eur

géné

ral,

de

son

ou

ses

dire

cteu

rs

géné

raux

légu

és, d

e se

s gé

rant

s ou

des

mem

bres

de

son

dire

ctoi

re,

dès

lors

qu

e ce

tte

aide

pe

ut

béné

fici

er é

gale

men

t à

l’en

sem

ble

des

sala

riés

de

l’

entr

epri

se

selo

n le

s m

êmes

gles

d’

attr

ibut

ion.

II. –

Les

di

spos

ition

s du

I

sont

ap

plic

able

s au

x re

venu

s pe

rçus

à c

ompt

er d

u 1er

janv

ier

2007

.

VIL

LE

ET

LO

GE

ME

NT

VIL

LE

ET

LO

GE

ME

NT

VIL

LE

ET

LO

GE

ME

NT

Cod

e de

la s

écur

ité

soci

ale

Art

icle

L. 8

34-1

A

rtic

le 6

2 A

rtic

le 6

2 A

rtic

le 6

2

Le

fina

ncem

ent

de

l'all

ocat

ion

de

loge

men

t re

leva

nt

du

prés

ent

titre

et

de

s dé

pens

es

de

gest

ion

qui

s'y

rapp

orte

nt

est

assu

ré p

ar l

e fo

nds

nati

onal

d'a

ide

au l

ogem

ent

men

tion

né à

l'a

rtic

le L

. 35

1-6

du c

ode

de l

a co

nstr

uctio

n et

de

l'hab

itatio

n.

Page 316: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

16 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Pou

r co

ncou

rir

à ce

fi

nanc

emen

t, le

s em

ploy

eurs

son

t ass

ujet

tis à

:

1° U

ne c

otis

atio

n as

sise

sur

les

sal

aire

s pl

afon

nés

et

reco

uvré

e se

lon

les

règl

es

appl

icab

les

en m

atiè

re d

e sé

curi

té s

ocia

le ;

2° U

ne

cont

ribu

tion

calc

ulée

pa

r ap

plic

atio

n d'

un t

aux

de 0

,40

% s

ur l

a to

tali

des

sala

ires

et

re

couv

rée

suiv

ant

les

règl

es

appl

icab

les

en m

atiè

re d

e sé

curi

té s

ocia

le.

L

es

empl

oyeu

rs

occu

pant

m

oins

de

vi

ngt

sala

riés

, l'É

tat,

les

colle

ctiv

ités

terr

itori

ales

, le

urs

étab

lisse

men

ts

publ

ics

adm

inis

trat

ifs

et

les

empl

oyeu

rs

rele

vant

du

gim

e ag

rico

le

au

rega

rd

des

lois

su

r la

curi

soci

ale

ne

sont

pa

s so

umis

à

la

cont

ribu

tion

men

tion

née

au 2

°. L

e ci

nqui

ème

alin

éa d

e l'a

rtic

le L

. 620

-10

du c

ode

du t

rava

il s'

appl

ique

au

calc

ul d

e l'e

ffec

tif

men

tion

né a

u pr

ésen

t art

icle

.

I. -

Dan

s le

de

rnie

r al

inéa

de

l’

artic

le L

. 834

-1 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

, le

s m

ots

: «

l’É

tat,

les

colle

ctiv

ités

loca

les,

le

urs

étab

lisse

men

ts

publ

ics

adm

inis

trat

ifs

» so

nt s

uppr

imés

.

I. -

Dan

s le

de

rnie

r al

inéa

de

l’

artic

le L

. 834

-1 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

, le

s m

ots

: «

l’É

tat,

les

colle

ctiv

ités

loca

les,

le

urs

étab

lisse

men

ts

publ

ics

adm

inis

trat

ifs

» so

nt s

uppr

imés

.

I. -

Dan

s le

der

nier

alin

éa d

e l'a

rtic

le

L. 8

34-1

du

code

de

la

curi

soci

ale,

les

m

ots

« l'E

tat »

son

t sup

prim

és.

Cod

e de

la c

onst

ruct

ion

et

de

l'hab

itatio

n A

rtic

le L

. 351

-6

Le

fond

s na

tion

al d

'aid

e au

loge

men

t es

t ch

argé

de

fi

nanc

er

l'aid

e pe

rson

nalis

ée

au

loge

men

t, la

pri

me

de d

émén

agem

ent

prév

ue à

l'a

rtic

le L

. 351

-5 e

t le

s dé

pens

es d

e ge

stio

n qu

i s'

y ra

ppor

tent

ain

si q

ue l

es d

épen

ses

du c

onse

il na

tiona

l de

l'hab

itat.

Page 317: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

17 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Il

fina

nce

égal

emen

t l'a

lloc

atio

n de

lo

gem

ent

rele

vant

du

titre

III

du

livre

VII

I du

co

de

de

la

sécu

rité

so

cial

e ai

nsi

que

les

dépe

nses

de

gest

ion

qui s

'y r

appo

rten

t.

Le

fond

s es

t ad

min

istr

é pa

r un

con

seil

de g

estio

n do

nt l

a co

mpo

siti

on,

les

mod

es d

e dé

sign

atio

n de

s m

embr

es e

t le

s m

odal

ités

de

fonc

tion

nem

ent s

ont f

ixés

par

déc

ret.

Cod

e de

la c

onst

ruct

ion

et d

e l’

habi

tati

on

L. 3

51-6

II

. - L

’art

icle

L. 3

51-6

du

co

de

de

la

cons

truc

tion

et d

e l’

habi

tatio

n es

t co

mpl

été

par

un a

liné

a ai

nsi r

édig

é :

II. –

San

s m

odif

icat

ion.

II

. – S

ans

mod

ific

atio

n.

Le

fond

s na

tion

al d

’aid

e au

loge

men

t est

ch

argé

de

fi

nanc

er

l’ai

de

pers

onna

lisé

e au

lo

gem

ent,

la p

rim

e de

dém

énag

emen

t pr

évue

à

l’ar

ticle

L. 3

51-5

et

les

dépe

nses

de

gest

ion

qui

s’y

rapp

orte

nt a

insi

que

les

dépe

nses

du

cons

eil

nati

onal

de

l’ha

bita

t.

Il

fina

nce

égal

emen

t l’

allo

catio

n de

lo

gem

ent

rele

vant

du

titre

III

du

livre

VII

I du

co

de

de

la

sécu

rité

so

cial

e ai

nsi

que

les

dépe

nses

de

gest

ion

qui s

’y r

appo

rten

t.

Le

fond

s es

t ad

min

istr

é pa

r un

con

seil

de g

estio

n do

nt l

a co

mpo

siti

on,

les

mod

es d

e dé

sign

atio

n de

s m

embr

es e

t le

s m

odal

ités

de

fonc

tion

nem

ent s

ont f

ixés

par

déc

ret.

«

Sa g

estio

n es

t as

suré

e pa

r la

Cai

sse

des

dépô

ts e

t con

sign

atio

ns »

.

Page 318: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

18 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

II

I. -

À t

itre

tran

sito

ire,

en

2007

, le

tau

x de

la

cont

ribu

tion

men

tion

née

dans

le

2° d

e l’

artic

le L

. 834

-1 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

es

t fi

xé à

0,2

% p

our

l’É

tat,

les

colle

ctiv

ités

loca

les

et

leur

s ét

ablis

sem

ents

pu

blic

s ad

min

istr

atif

s.

III.

– E

n 20

07, l

e ta

ux d

e la

con

trib

utio

n m

enti

onné

e da

ns l

e 2°

de

l’ar

ticl

e L

. 834

-1 d

u co

de d

e la

séc

urité

soc

iale

est

fix

é à

0,2%

pou

r l’

Éta

t, le

s co

llect

ivité

s te

rrito

rial

eset

le

urs

étab

lisse

men

ts p

ublic

s ad

min

istr

atif

s.

III.

- E

n 20

07, l

e ta

ux d

e la

con

trib

utio

n m

entio

nnée

au

2° d

e l'a

rtic

le L

. 83

4-1

du c

ode

de l

a sé

curi

té s

ocia

le e

st f

ixé

à 0,

2 %

pou

r l'E

tat.

Art

icle

62

bis

Art

icle

62

bis

La

Cai

sse

de

gara

ntie

du

lo

gem

ent

loca

tif s

ocia

l es

t au

tori

sée,

à t

itre

exce

ptio

nnel

, à

vers

er e

n 20

07 à

l’A

genc

e na

tion

ale

pour

la

réno

vatio

n ur

bain

e cr

éée

par

l’ar

ticle

10

de l

a lo

i n°

2003

-710

du

1er

août

200

3 d’

orie

ntat

ion

et

de

prog

ram

mat

ion

pour

la

vi

lle

et

la

réno

vati

on u

rbai

ne u

n co

ncou

rs d

e 25

mil

lion

s d’

euro

s. C

e ve

rsem

ent

de l

a C

aiss

e de

gar

anti

e du

log

emen

t lo

catif

soc

ial

à l’

Age

nce

natio

nale

po

ur

la

réno

vatio

n ur

bain

e ne

do

nne

lieu

à au

cune

in

dem

nité

ou

pe

rcep

tion

d’

impô

ts,

droi

ts o

u ta

xes.

San

s m

odif

icat

ion.

PU

BL

ICA

TIO

NS

OF

FIC

IEL

LE

S E

T

INF

OR

MA

TIO

N A

DM

INIS

TR

AT

IVE

PU

BL

ICA

TIO

NS

OF

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IEL

LE

S E

T

INF

OR

MA

TIO

N A

DM

INIS

TR

AT

IVE

Art

icle

62

ter

Art

icle

62

ter

Est

au

tori

sée,

à

com

pter

du

1er

janv

ier

2007

, la

pe

rcep

tion

des

rém

unér

atio

ns

de

serv

ices

re

ndus

pa

r la

di

rect

ion

de

la

Doc

umen

tatio

n fr

ança

ise

inst

ituée

s pa

r le

cret

20

06-1

208

du

3 oc

tobr

e 20

06

rela

tif

à la

mun

érat

ion

des

serv

ices

re

ndus

pa

r la

D

ocum

enta

tion

fr

ança

ise.

San

s m

odif

icat

ion.

Page 319: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

19 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

AV

AN

CE

S À

L’A

UD

IOV

ISU

EL

PU

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ICA

VA

NC

ES

À L

’AU

DIO

VIS

UE

L P

UB

LIC

AV

AN

CE

S À

L’A

UD

IOV

ISU

EL

PU

BL

IC

Art

icle

63

Art

icle

63

Art

icle

63

P

our

l’ex

erci

ce 2

007,

la r

épar

titio

n en

tre

les

orga

nism

es

du

serv

ice

publ

ic

de

la

com

mun

icat

ion

audi

ovis

uelle

, de

s re

cett

es

prév

isio

nnel

les,

hor

s ta

xe s

ur l

a va

leur

ajo

utée

, de

la

re

deva

nce

audi

ovis

uelle

, es

t ét

ablie

co

mm

e su

it:

Supp

rim

é.

Supp

ress

ion

mai

nten

ue

Fra

nce

Tél

évis

ions

: 1.8

79,5

2 m

illi

ons

€R

adio

Fra

nce

: 50

8,20

mill

ions

€R

adio

Fra

nce

inte

rnat

iona

le:

56,5

3 m

illi

ons

AR

TE

-Fra

nce

: 20

9,92

mill

ions

€In

stit

ut n

atio

nal d

e l’

audi

ovis

uel:

78,8

0 m

illi

ons

TO

TA

L:

2.732

,97

mil

lion

s €

Cod

e gé

néra

l des

impô

ts

Art

icle

160

5 te

r

Pour

l’

appl

icat

ion

du

du

II

de

l’ar

ticle

160

5 :

……

……

……

……

……

……

……

……

……

N’e

ntre

nt

pas

dans

le

ch

amp

d’ap

plic

atio

n de

la r

edev

ance

aud

iovi

suel

le :

……

……

……

……

……

……

……

…...

……

….

Art

icle

64

A

rtic

le 6

4

d.

Les

m

atér

iels

tenu

s pa

r le

s ét

abli

ssem

ents

d’

ense

igne

men

t pu

blic

s ou

pr

ivés

sou

s co

ntra

t d’

asso

ciat

ion

avec

l’E

tat,

à

Dan

s le

d d

u 2°

de

l’ar

ticle

160

5 te

r du

co

de

géné

ral

des

impô

ts,

aprè

s le

m

ot :

« É

tat »

, so

nt

insé

rés

les

mot

s :

« ai

nsi

San

s m

odif

icat

ion.

Page 320: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

20 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

cond

ition

qu

’ils

so

ient

ut

ilisé

s à

des

fins

st

rict

emen

t sc

olai

res

dans

les

loc

aux

où s

ont

disp

ensé

s ha

bitu

elle

men

t les

ens

eign

emen

ts ;

que

par

les

cent

res

de

form

atio

n de

s ap

pren

tis »

.

……

……

……

……

……

……

……

…...

……

….

Loi

86-1

067

du 3

0 se

ptem

bre

1986

A

rtic

le 5

3 A

rtic

le 6

5

Art

icle

65

I.

- D

es

cont

rats

d’

obje

ctif

s et

de

m

oyen

s so

nt c

oncl

us e

ntre

l’E

tat e

t cha

cune

des

so

ciét

és F

ranc

e T

élév

isio

ns,

Rad

io F

ranc

e et

R

adio

Fr

ance

In

tern

atio

nale

, ai

nsi

que

la

soci

été

AR

TE

-Fra

nce

et l

’Ins

titut

nat

iona

l de

l’

audi

ovis

uel.

La

duré

e de

ce

s co

ntra

ts

est

com

pris

e en

tre

troi

s et

cin

q an

nées

civ

iles

.

San

s m

odif

icat

ion.

Les

con

trat

s d’

obje

ctif

s et

de

moy

ens

déte

rmin

ent

nota

mm

ent,

dans

le

re

spec

t de

s m

issi

ons

de s

ervi

ce p

ubli

c te

lles

que

déf

inie

s à

l’ar

ticle

43

-11,

po

ur

chaq

ue

soci

été

ou

étab

lisse

men

t pub

lic :

- le

s ax

es

prio

rita

ires

de

so

n dé

velo

ppem

ent,

dont

les

eng

agem

ents

pri

s au

tit

re

de

la

dive

rsité

et

l’

inno

vatio

n da

ns

la

créa

tion

ain

si q

ue l

es e

ngag

emen

ts p

erm

etta

nt

d’as

sure

r, d

ans

un d

élai

de

cinq

ans

sui

vant

la

publ

icat

ion

de l

a lo

i n°

200

5-10

2 du

11

févr

ier

2005

pou

r l’

égal

ité d

es d

roits

et d

es c

hanc

es, l

a pa

rtic

ipat

ion

et l

a ci

toye

nnet

é de

s pe

rson

nes

hand

icap

ées,

l’

adap

tatio

n à

dest

inat

ion

des

pers

onne

s so

urde

s ou

m

alen

tend

ante

s de

la

to

talit

é de

s pr

ogra

mm

es d

e té

lévi

sion

dif

fusé

s,

à l’

exce

ptio

n de

s m

essa

ges

publ

icita

ires

, so

us

Page 321: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

21 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

rése

rve

des

déro

gatio

ns

just

ifié

es

par

les

cara

ctér

isti

ques

de

cert

ains

pro

gram

mes

;

- le

coû

t pr

évis

ionn

el d

e se

s ac

tivité

s po

ur

chac

une

des

anné

es

conc

erné

es,

et

les

indi

cate

urs

quan

titat

ifs

et

qual

itatif

s d’

exéc

utio

n et

de

résu

ltat

s qu

i son

t ret

enus

;

- le

mon

tant

des

res

sour

ces

publ

ique

s de

vant

lui

êtr

e af

fect

ées

en i

dent

ifia

nt c

elle

s pr

iori

tair

emen

t co

nsac

rées

au

velo

ppem

ent

des

budg

ets

de p

rogr

amm

es ;

- le

m

onta

nt

du

prod

uit

atte

ndu

des

rece

ttes

prop

res,

not

amm

ent

celle

s is

sues

de

la

publ

icité

de

mar

ques

et d

u pa

rrai

nage

;

- le

s pe

rspe

ctiv

es é

cono

miq

ues

pour

les

se

rvic

es

qui

donn

ent

lieu

au

paie

men

t d’

un

prix

.

Le

cont

rat d

’obj

ecti

fs e

t de

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ens

de la

so

ciét

é F

ranc

e T

élév

isio

ns

déte

rmin

e le

s m

êmes

do

nnée

s po

ur

chac

une

des

soci

étés

F

ranc

e 2,

Fra

nce

3, F

ranc

e 5

et R

ésea

u F

ranc

e ou

tre-

mer

et d

es f

ilia

les

men

tionn

ées

au d

erni

er

alin

éa d

u I

de l’

artic

le 4

4.

Ava

nt

leur

si

gnat

ure,

le

s co

ntra

ts

d’ob

ject

ifs

et

de

moy

ens

sont

tr

ansm

is

aux

com

mis

sion

s ch

argé

es d

es a

ffai

res

cultu

relle

s et

des

fin

ance

s de

l’A

ssem

blée

nat

iona

le e

t du

Dan

s la

pr

emiè

re

phra

se

de

l’av

ant-

dern

ier

alin

éa

du

I de

l’

artic

le 5

3 de

la

lo

i n°

86-1

067

du 3

0 se

ptem

bre

1986

rel

ativ

e à

la l

iber

té d

e co

mm

unic

atio

n, a

près

les

mot

s :

« co

ntra

ts

d’ob

ject

ifs

et

de

moy

ens

»,

sont

in

séré

s le

s m

ots

: «

ains

i qu

e le

s év

entu

els

aven

ants

à c

es c

ontr

ats

».

Page 322: Tome III PLF 2007 - Senat.fr

— 3

22 —

Tex

te e

n v

igue

ur

___

Tex

te d

u pr

ojet

de

loi

___

Tex

te a

dopt

é pa

r l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

__

_P

ropo

siti

ons

de la

Com

mis

sion

__

_

Sén

at.

Ils

peuv

ent

fair

e l’

obje

t d’

un d

ébat

au

Parl

emen

t. L

es c

omm

issi

ons

peuv

ent

form

uler

un

av

is

sur

ces

cont

rats

d’

obje

ctif

s et

de

m

oyen

s da

ns u

n dé

lai d

e si

x se

mai

nes.

Les

so

ciét

és

Rad

io

Fran

ce,

Rad

io

Fra

nce

Inte

rnat

iona

le e

t A

rte-

Fra

nce

ains

i qu

e l’

Inst

itut

natio

nal

de l

’aud

iovi

suel

tra

nsm

ette

nt

chaq

ue a

nnée

, av

ant

la d

iscu

ssio

n du

pro

jet

de

loi

de r

ègle

men

t, au

x co

mm

issi

ons

char

gées

de

s af

fair

es

cult

urel

les

et

des

fina

nces

de

l’

Ass

embl

ée n

atio

nale

et

du S

énat

un

rapp

ort

sur

l’ex

écut

ion

de l

eur

cont

rat

d’ob

ject

ifs

et d

e m

oyen

s.

……

……

……

……

……

……

……

……

……