TRANSITION NUMÉRIQUE ET COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIEPOURQUOI TOUS LES CABINETS Y PASSENT ?

LES NOUVEAUX GAINS DE PRODUCTIVITÉ

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SommaireP. 3

ÉDITO

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L’AVIS D’YVES GUIBRETEAU, PRÉSIDENT DE STREGO

P. 5 5 QUESTIONS QUI N’ONT

PLUS LIEU D’ÊTRE

P. 8 7 FACTEURS-CLÉS DE SUCCÈS À PORTÉE

DE VOTRE CABINET

P. 11 ECL DIRECT PARTAGE SON APPROCHE

TECHNOLOGIQUE ET SON ORGANISATION EN COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE

P. 14POUR CONCLURE

P. 15À PROPOS DE FIZEN

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La comptabilité de trésorerie, l’opportunité de changer pour plus de productivité

Qu’il s’agisse des prises de positions récentes de l’Union Européenne en matière de simpli-fication, de la transposition de la directive des services, des divers chocs de simplification promis par nos élus nationaux… l’ensemble des autorités administratives plébiscitent une simplification des obligations administratives et comptables des petites structures. Entre autres solutions, le recours à une comptabilité de trésorerie, qui réduit la charge adminis-trative de la TPE, a été autorisé pour l’ensemble des entreprises relevant du régime réel simplifié d’imposition.

Dans le contexte d’une transition numérique qui s’impose à tous les secteurs, et peut-être en premier lieu à l’expertise comptable où le client est de plus en plus demandeur de facilités mais aussi de réduction de coûts, la comptabilité de trésorerie présente des avantages de traitement qui peuvent à la fois simplifier le rapport de l’entrepreneur à la comptabilité et faciliter la gestion des dossiers au sein du cabinet.

Alors, la comptabilité de tréso ? Faut-il ou non y aller ? La solution fait parfois sourire, ou pas. Aujourd’hui, des cabinets ont testé cette voie et bien leur en a pris. À commencer par Strego, 11ème cabinet d’expertise comptable français qui a fait depuis 2011 le choix d’un outil de pilotage associé à une gestion en comptabilité de trésorerie de ses petits dossiers. À la clé, de véritables gains de productivité et la possibilité de se consacrer plus facilement à des missions à haute valeur ajoutée : activités de conseil et d’accompagnement fiscal, conseil en gestion et stratégie d’entreprise…

Oser envisager le changement, en commençant à pas mesurés sur des dossiers adaptés, c’est l’objet de ce livre blanc. Rien de révolutionnaire en somme, si ce n’est, simplement, de tester une méthode désormais éprouvée qui prend tout son sens dans le contexte d’une automatisation inéluctable de la production des données comptables.

Édito

Stéphane Raynaud diRecteuR de publication de la Revue la pRofeSSion comptable diRigeant du cabinet bbaconSeil StRatégique deS expeRtS-comptableS

www.bba.fR | @lapRofcomptable

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Depuis 2011, le groupe a fait le choix de la comptabilité de trésorerie pour ses petits dossiers. Retour d’expériences.

« Comme dans tous les cabinets, nous sommes à la recherche de gains de productivité. Et aujourd’hui, encore plus qu’hier, compte tenu de la pression sur les prix pour les travaux de saisie comptable, la comptabilité de trésorerie est la meilleure solution. Notamment parce qu’elle simplifie la relation entre l’expert-comptable et son client. »

Sur quelle typologie de dossier mettez-vous en place la comptabilité de trésorerie ?« Elle est réservée aux petites entreprises, jusqu’à un certain seuil d’activité au-delà duquel nous mettons en place des OCR et un suivi en comptabilité d’engagement.Comme dans tous les cabinets, nous l’avions d’abord adoptée pour les dossiers BNC mais, depuis que nos fiscalistes ont confirmé la possibilité légale de l’appliquer à tout type d’activité en respectant les limites de CA, nous essayons de la généraliser.Aujourd’hui, nous l’appliquons en particulier sur les dossiers “à malis” qui génèrent toujours des difficultés de rentabilité. »

Avez-vous rencontré des résistances en interne ? Et, si oui, comment les avez-vous traitées ?« Bien sûr, comme pour tout changement. Cela implique donc trois adaptations dans le management des collaborateurs :

• Des efforts de formation ;• Des efforts d’information ;• Le choix d’un outil rapide et intuitif à mettre à la disposition de nos clients.

Lorsqu’un collaborateur parvient à résoudre son problème de mali avec l’un de ses clients, il est bien souvent le premier à proposer la comptabilité de trésorerie à d’autres clients. »

Du côté de l’expérience client, quel est votre ressenti ?« Dans leur relation avec leur expert-comptable, les clients veulent des processus simples. Quoi de plus simple qu’une comptabilité de trésorerie pour transmettre ses documents et ses informations ? Il suffit au client d’indiquer pour chaque ligne bancaire la nature de la recette et de la dépense.Chez STREGO, nous avons fait le choix de simplifier et d’enrichir cette expérience en proposant à nos clients d’accéder à leurs lignes bancaires sur une plateforme en ligne. Des algorithmes préqualifient chaque ligne bancaire et nos clients n’ont plus qu’à accepter ou modifier la qualification proposée, pour mettre à jour leur comptabilité.Pour le client, la solution offre un outil de pilotage et de reporting en temps réel. Côté cabinet, nous enregistrons des gains de temps importants dans la production des données comptables. La comptabilité de trésorerie est pour nous un vrai gain de productivité. »

L’avis d’Yves GUIBRETEAU PRÉSIDENT DE STREGO

900 collaborateurs18 000 clientswww.strego.fr

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5 QUESTIONS QUI N’ONT PLUS

LIEU D’ÊTRE

1/ « LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE, C’EST BON POUR LES BNC. »

Faux  ! Les BNC (médecins, avocats, in-firmiers, kinésithérapeutes, orthopho-nistes…) sont certes le public traditionnel de la comptabilité de trésorerie. Mais son application a été ouverte par le législateur à toutes les entreprises qui entrent dans les bonnes cases, soit :• Les entreprises qui vendent des mar-

chandises, des objets, des fournitures et des denrées à emporter ou à consom-mer sur place ou qui fournissent un loge-ment, relevant des BIC (Bénéfices Indus-triels et Commerciaux) et qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 783 000 € HT ;

• Les entreprises, quelle que soit leur forme juridique, relevant des BIC, proposant des activités de service et qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 236 000 € HT.

2/ « IMPOSSIBLE DE PASSER UNE SARL EN COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE ! »

C’est une idée reçue qui a la vie dure et pourtant… elle est complètement fausse. Le législateur n’a pas prévu de limiter l’ap-plication de la comptabilité de trésorerie à certains statuts. Autrement dit, que votre client soit en EURL, en SARL ou encore en SASU, tant qu’il respecte les seuils énon-cés dans le paragraphe précédent, il est possible de faire une compta de tréso en cours d’année et d’ajouter les dettes et ré-serves en fin d’exercice.

La comptabilité de trésorerie, vous connaissez. Mais saviez-vous que son application ne se limite plus désormais aux petites structures et aux BNC ? Non ? C’est donc qu’il est temps de faire le point sur ces idées reçues qui vous empêchent de passer à la compta de tréso. D’autant que vous auriez tort de vous en priver : l’Union européenne tout comme l’Ordre des Experts-Comptables incitent fortement à son déploiement auprès des sociétés, afin de simplifier les obligations des petites entreprises.

%

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3/ « C’EST MOINS FIABLE, PARCE QUE LE CLIENT NE FOURNIT PAS LES FACTURES NON PAYÉES. »

La comptabilité de trésorerie repose sur un fonctionnement très facilement compris et appliqué par les clients, car logique et in-tuitif. Parce qu’ils vous transmettent seu-lement les factures payées et conservent celles qui ne le sont pas (encore), ils ou-blient moins souvent de payer ou de se faire payer les factures en question. Ce qui facilite, in fine, le travail de l’expert-comp-table !

4/ « D’ACCORD, LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE C’EST BIEN POUR LE CLIENT. MAIS QUID DU RESPECT DU CADRE DE RÉFÉRENCE DES MISSIONS D’ASSURANCE ET DE PRÉSENTATION DES COMPTES ? »

Pas d’inquiétude ! Comme expliqué un peu plus haut, la comptabilité de trésorerie est encouragée par de nombreux acteurs publics. Travailler avec cette méthode ré-pond donc complètement au référentiel normatif et déontologique dans le cadre de missions de présentation des comptes et d’assurance. C’est même l’Ordre des Experts-Comptables qui le dit !

5/ « CELA DIT, LES PIÈCES COMPTABLES SCANNÉES N’ONT PAS DE VALEUR LÉGALE… »

Ce n’est plus vrai. Nous vivons à une époque de démocratisation des solutions numériques et de dématérialisation des données. L’expertise-comptable ne fait pas exception à la règle — après tout, notre profession est une profession bien ancrée dans son temps. Ainsi, la dématé-rialisation croissante des procédures lé-gales et comptables a incité le législateur à définir la valeur probante d’un document numérique. Cette valeur est garantie par le traitement et la conservation de l’ori-ginal numérique via des outils spécia-lisés, comme le coffre-fort numérique. Est-ce à vous de vous équiper de telles so-lutions  ? Pas vraiment. Il s’agit surtout de vous assurer que votre client archive bien ses pièces comptables. En cas de contrôle, c’est en effet bien chez lui que les pièces devront être dûment présentées !

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RAPPEL :  LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

1/ DÉFINITION

Comme la comptabilité d’engagement, la comptabilité de trésorerie aboutit à un bilan et un compte de résultat. Ce qui change, ce n’est pas la destination… mais le chemin emprunté !Basée sur les encaissements et les décaissements, les opérations de l’entreprise ne sont prises en compte qu’à partir du moment où elles génèrent un flux financier, autrement dit lorsqu’elles

sont susceptibles d’apparaître sur les relevés bancaires.

2/ AVANTAGES

Le principal avantage de la comptabilité de trésorerie ? Le gain de pro-ductivité ! Par exemple, là où il fallait saisir 5 lignes pour une dépense en comptabilité d’engagement, il n’en faut plus que 3 en comptabilité

de trésorerie. Mais cette méthode comprend bien d’autres avantages :

• Un tri des factures avant saisiePrincipe de base de la méthode, il permet d’identifier dès le départ s’il manque des pièces. Vous pouvez donc immédiatement vous tourner vers votre client pour qu’il vous les fournisse, sans attendre un rapprochement bancaire comme avec la comp-

tabilité d’engagement.

• Le client effectue lui-même le classement des pièces comptablesUn client bien formé à la comptabilité de trésorerie fera facilement lui-même le tra-vail de classement des pièces comptables, avant même de vous envoyer les élé-ments. C’est d’ailleurs sans doute le principal défaut de la comptabilité d’engage-

ment : ce n’est qu’au moment de la révision des comptes que l’on voit s’il manque des factures. Autant dire qu’avec un client un tant soit peu mal organisé, l’opération corrective peut tourner au cauchemar… au point de se retrouver à chercher en février de l’année N des factures du mois de

janvier de l’année N-1.

• Le relevé bancaire comme fil rouge de l’expert-comptable et de son clientEn comptabilité d’engagement, le client fournit donc tout d’un coup, factures payées comme non-payées, et laisse son expert-comptable prendre en charge le reste… La comptabilité de trésorerie repose sur une méthode simplifiant considérablement le travail de l’expert-comptable : il lui suffit de suivre le relevé bancaire, véritable fil rouge de l’activité financière de l’entreprise. Après avoir traité toutes les factures clients et fournisseurs, il peut alors demander les factures non-payées.

30 % de gain de productivité

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7 FACTEURS-CLÉS DE SUCCÈS À PORTÉE DE

VOTRE CABINETAU SEIN DU CABINET

DE L’IMPORTANCE D’IDENTIFIER UN RÉFÉRENT

La mission du référent «  comptabilité de trésorerie  » pourrait se résumer en une phrase : faire en sorte que la transition de la comptabilité d’engagement à la comp-tabilité de trésorerie se déroule dans les meilleures conditions possibles. Plus pré-cisément, il a pour fonctions de :• Communiquer avec l’ensemble des colla-

borateurs du cabinet d’expertise comp-table sur les enjeux d’un passage à la comptabilité de trésorerie ;

• Identifier les besoins en outils et/ou en formation pour que la transition se dé-roule au mieux ;

• Être le lien entre les décideurs et les collaborateurs ;

• Prendre des décisions stratégiques (il doit avoir un minimum de pouvoir décision-nel, la transition ne devrait en effet pas

prendre trop de temps : les outils existent et les experts-comptables disposent déjà des connaissances essentielles pour ap-pliquer cette nouvelle méthode) ;

• Organiser et animer des réunions avec les collaborateurs pour préparer le pas-sage à la comptabilité de trésorerie.

ANALYSER LE PORTEFEUILLE DE CLIENTS ET DE PROSPECTS

Le référent «  comptabilité de trésorerie  » aura parmi ses responsabilités l’analyse du portefeuille clients. L’idée  ? Définir quels pourraient être les clients à basculer en compta de tréso. En dehors des seuils lé-gaux de chiffre d’affaires, il peut être per-tinent de se concentrer sur ceux qui ont souvent du retard dans la transmission des pièces, qui en oublient ou qui en perdent. Le passage à la comptabilité de trésorerie doit également permettre de mettre déve-lopper de nouvelles offres et de gagner de nouveaux clients.

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UN RÉTROPLANNING LUCIDE EN DEHORS DU RUSH DE LA PÉRIODE FISCALE

Dans un cabinet d’une cinquantaine de collaborateurs, il faut compter entre 6 et 12 mois pour réussir un passage à la comptabilité de trésorerie, mettre en place tous les process et prendre la mesure des effets du changement de méthode. Dans le cas de plus petites structures, c’est bien sûr moins long.

Mettez en place la compta de trésorerie en deux étapes :

1/ Le cadrage avant-projet, pendant 3 mois. Cette étape comporte :

• La phase de préparation, qui doit durer entre 1 mois et 1 mois et demi (mise en place du groupe de travail, check-up du portefeuille clients, rédaction des nou-veaux process…).

• La mise en œuvre, qui prend également entre 1 mois et 1 mois et demi (formation et sensibilisation des collaborateurs à l’uti-lisation de la comptabilité de trésorerie).

2/ Le déploiement, pendant 9 mois. Cette phase comprend :

• La rédaction des diligences et les pre-miers tests, sur 6 mois. Attention à bien permettre au groupe de travail de pour-suivre sa rédaction sur la durée, notam-ment pour faire des tests sur les clients qui clôturent au 30 juin ou au 30 sep-tembre. L’idée étant de réaliser des tests à petite échelle, pour être opérationnel avant le gros rush !

• Le déploiement en lui-même, sur 3 mois, pour tous les clients concernés lors de la période fiscale suivante.

EN INTERNE, UN MANAGEMENT PARTICIPATIF ET COMPRÉHENSIF

Pour réussir à déployer efficacement vos méthodes de comptabilité de trésorerie, il va falloir travailler sur l’engagement de vos collaborateurs  :  ils doivent sentir que leur avis compte. Organisez des réunions régulières avec le groupe de travail consti-tué expressément pour le passage à la comptabilité de trésorerie, montrez-vous disponible pour en parler, que ce soit en personne ou par email, prenez le temps de répondre aux sollicitations diverses et met-tez en avant les bonnes idées de chacun.Pratiquer le management participatif, c’est également responsabiliser ses col-laborateurs. Confiez-leur des missions, comme l’analyse du portefeuille clients ou la recherche de nouveaux pros-pects. Laissez-les prendre des initiatives. Mieux : valorisez-les !Ainsi, vos collaborateurs les plus à l’aise avec le numérique deviendront de véri-tables soutiens en interne. Votre équipe verra votre décision de passer à la comp-tabilité de trésorerie comme le fruit d’une décision collégiale à laquelle ils auront été associés de près.

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ET AVEC LE CLIENT

UNE FORMATION CLIENT ADAPTÉE

La comptabilité de trésorerie s’adresse à une cible différente de la comptabilité d’engagement. Composée majoritaire-ment de professions libérales et de petits entrepreneurs, la clientèle de la compta de tréso cherche plus qu’une simple produc-tion comptable et votre rôle est aussi de ré-pondre à un certain nombre de questions qu’elle ne manquera pas de se poser :

• À quelle fréquence dois-je transmettre mes pièces ?

• Quels justificatifs dois-je conserver ?• Quels documents vais-je recevoir en

échange ?• Que vais-je pouvoir déduire ?• Comment se passe la récupération de la

TVA, ainsi que sa déclaration ?• Quel niveau de charges dois-je anticiper ?

LA MISE EN PLACE D’UN PROCESS DE SUIVI EN INTERNE

La comptabilité de trésorerie facilite la vie des entrepreneurs et des professions libé-rales. C’est l’occasion de proposer un suivi plus poussé de leur activité, reposant no-tamment sur :• Une étude approfondie et un suivi du

chiffre d’affaires (évolution mensuelle, sources principales, répartition par acti-vités de l’entreprise, origines des contrats signés…) ;

• Un reporting mensuel, avec un compte de résultat ou un solde intermédiaire de gestion ou encore un focus particulier sur un poste de charge qui préoccupe l’en-trepreneur ;

• Une mission de conseil en gestion, pour aider l’entrepreneur à prendre les bonnes décisions quant à l’avenir de son entreprise.

LE CHOIX D’UN OUTIL D’AUTOMATISATION DES ÉCRITURES

La transition numérique est aussi une affaire d’outils. L’expertise-comptable n’échappe pas aux avancées techniques majeures… et c’est une bonne nouvelle  ! Deux outils principaux vous faciliteront considérablement la tâche  :  l’automatisa-tion via OCR (Optical Character Recognition en anglais, soit «  reconnaissance optique de caractères  ») et l’automatisation assu-rant la transformation des datas bancaires en datas comptables. Ces outils offrent des possibilités d’automatisation des écritures extrêmement puissantes, permettant aux experts-comptables de proposer de nou-velles missions, voire un accompagne-ment global de l’expérience client. Dans le contexte particulier d’un suivi en compta-bilité de trésorerie, ils facilitent le report éventuel du travail de classement et de ca-tégorisation des comptes sur le client. Soit des gains de productivité incontestables, comme nous l’expliquent les membres du cabinet ECL Direct dans les pages qui suivent.

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CAS D’USAGE : ECL DIRECT PARTAGE SON APPROCHE

TECHNOLOGIQUE ET SON ORGANISATION DE LA PRODUCTION EN COMPTABILITÉ

DE TRÉSORERIE.

POURQUOI AVOIR CHOISI LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE ?

« Nous partions d’un double constat  : au-jourd’hui, les clients veulent du digital et s’approprier davantage la gestion de leur entreprise. Les nouveaux outils technolo-giques, tels que les BFM (Business Finan-cial Manager) basés sur le rapatriement

des datas bancaires, nécessitent un suivi en comptabilité de trésorerie. Nous avons donc logiquement pensé notre organisa-tion en combinant un suivi en comptabili-té de trésorerie et le développement d’un outil métier (devenu FIZEN) permettant de déplacer le curseur chez le client. »

Créé en 2008 par Claude Robin et Xavier de Labarrière.

4 QUESTIONS-CLÉS À FRÉDÉRIQUE MOURIAUXDirectrice de la production chez ECL Direct depuis sa création.

Cabinet d’expertise comptable 100 % en ligne

110 collaborateursPlus de 3 000 clients

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EN CLAIR, C’EST VOTRE ORIENTATION TECHNOLOGIQUE QUI A IMPOSÉ LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE ?

« Oui, et nous avons en effet poussé la lo-gique à l’extrême. C’est le client qui classe ses pièces comptables et c’est lui aussi qui qualifie la donnée bancaire directement dans son outil de gestion pour la transfor-mer en data comptable. Il bénéficie ainsi d’un véritable outil de pilotage, avec des ratios et un tableau de bord actualisés en temps réel. Côté cabinet, cela simplifie encore le suivi des dossiers comptables en compta de trésorerie et améliore logi-quement la productivité. »

QUELS SONT POUR VOUS LES POINTS DE VIGILANCE À ANTICIPER DANS LA TRANSITION DU PORTEFEUILLE CLIENTS VERS LA COMPTABILITÉ DE TRÉSORERIE ?

« Il y a l’appréhension naturelle de certains collaborateurs, mais je ne vais pas détailler ce qu’a justement souligné Yves Guibre-teau en introduction : ce sont souvent les collaborateurs réticents au départ qui sont les premiers à recommander la comptabi-lité de trésorerie après avoir expérimenté les gains de productivité associés.

J’ajouterais que nous avons rapidement constaté que la comptabilité de trésore-rie facilite le recrutement et la fidélisa-tion des collaborateurs. Elle ne nécessite en effet presque aucun temps de saisie et valorise leurs compétences dans les mis-sions d’établissement des comptes et de conseil. »

3 BONNES PRATIQUES MISES EN PLACE AU SEIN D’ECL DIRECT :

1/ La réécriture des diligences pour accompagner le collabo-rateur dans l’établissement des comptes basés sur une comp-tabilité de tréso. Ce travail four-nit une méthodologie claire au collaborateur.

2/ L’accompagnement du client dans une organisation adap-tée à la comptabilité de tréso, somme toute très intuitive pour lui puisqu’il va classer ses pièces en fonction du relevé bancaire (factures payées d’un côté, non payées de l’autre).

3/ Les clauses contractuelles :  le contrat signé avec les clients mentionne la répartition précise et adaptée des engagements de chacune des parties.

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ET POUR VOUS, AUJOURD’HUI, QUELS SONT LES GAINS ASSOCIÉS À CETTE APPROCHE À LA FOIS TECHNO-LOGIQUE ET ORGANISATIONNELLE ?

« Parlons chiffres d’abord. Aujourd’hui chez ECL Direct :

7 clients sur 10 sont en comptabilité de trésorerie.

40 % de gain de temps de production sur l’intégralité des travaux liés à l’établissement des comptes annuels.

Mais, au-delà de la recherche de produc-tivité qui est évidemment centrale dans le modèle ECL Direct, nous avons consta-té rapidement une amélioration sensible de la relation client. La compta de tréso s’effectue au fil de l’eau avec un temps de mise à jour réduit. Nous avons la possibilité de nous placer dans une logique prospective avec une meil-leure vision sur l’activité de l’entreprise et une approche conseil plus proactive et tournée vers l’avenir. »

+ - + +- -

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Adopter une comptabilité de trésorerie en lieu et place d’une compta-bilité d’engagement relève parfaitement du domaine du réalisable, vous l’aurez compris. Rappelons quelques étapes incontournables d’une mise en place réussie :

• Tout d’abord, préparez cette transition en désignant un référent au sein du cabinet, en créant un groupe de travail, en étudiant le portefeuille client et en travaillant le discours à destination des prospects.

• Ensuite, adoptez absolument les bons outils et assurez-vous que chaque collaborateur sera formé à leur utilisation. À leur tour, les clients doivent comprendre précisément les tenants et aboutissants d’une telle trans-formation.

• Enfin, mettez en place un suivi des opérations qui permettra de mener, s’il le faut, des actions correctrices et d’améliorer la méthode employée.

Le résultat ?

Une comptabilité plus fluide, des échanges comptables simplifiés, moins d’erreurs de saisie, un important gain de temps pour le cabinet qui peut alors proposer des missions à plus forte valeur ajoutée.

Un doute, une question ?

Il est possible de vous faire accompagner sur le sujet  :  n’hésitez pas à demander du soutien pour que le changement ait lieu dans les meil-leures conditions. Rappelez-vous que la réussite d’un tel projet repose sur trois acteurs : les experts-comptables, les collaborateurs et les clients. Tous doivent être convaincus pour que la mise en place de la comptabili-té de trésorerie soit une réussite. N’hésitez donc pas à communiquer sur le sujet, en interne comme en externe !

Pour conclure…

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À PROPOS DE FIZEN

1re plateforme de gestion et de pilotage financier entièrement pensée pour les TPE, FIZEN offre aux entrepreneurs un outil de gestion simple et automatisé, basé sur la synchronisation des données bancaires

(protocole EBICS).

Pour vous, l’opportunité d’automatiser la gestion de ces nouveaux dossiers.

La génération des écritures comptables dans FIZEN à partir des données bancaires permet aujourd’hui des économies de traitement importantes. En reportant sur l’abonné FIZEN à la fois la saisie et le classement des don-nées bancaires, le suivi en comptabilité de trésorerie génère au sein des

cabinets des gains de productivité de 30 à 35 % par dossier.

Déjà paramétrés en comptabilité de trésorerie, les dossiers FIZEN sont autant d’opportunités de faciliter l’automatisation des écritures au sein de votre cabinet, tout en conservant la maîtrise totale de la relation client.

Aujourd’hui, FIZEN accompagne les cabinets d’expertise comptable dans leur transition en faveur d’une comptabilité orientée vers l’accompagnement client.

www.fizen.fr

Membre France Fintech

Labellisé Conformité Cloud 2016 par l’Ordre des Experts-Comptables

Soutenu par :

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