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Hervé BOEGLEN DUT R&T 2ème année
Transmissions numériques avancées
2/71
Plan
1. Le canal radiomobile 2. Les modulations différentielles de phase 3. Les modulations multiporteuses 4. CCE dans l’espace des signaux : les
modulations codées en treillis
3/71
1. Le canal radiomobile Propagation multitrajets :
Distorsion du spectre du signal transmis
CA
D
BReceiverTransmitter
reflection
diffraction
scattering LOS
FT
h(τ) H(f)
4/71
1. Le canal radiomobile Effet Doppler :
y
αn
x
Direction d’arrivée de la nième onde incidente.
Direction du mouvement
fn = fmax.cos(αn)
00
max fcvf ⋅=
Le spectre du signal transmis subit une
expansion fréquentielle
La RI du canal devient variable en fonction
du temps
5/71
1. Le canal radiomobile
Analyse : On transmet :
Le signal reçu est :
Avec N = nombre de trajets, et pour chaque
trajet, sa longueur rn(t) et le retard correspondant τn(t) = rn(t)/c, le déphasage dû à l’effet Doppler φDn et l’amplitude αn(t).
( ) ( ) ( )tftytftxetuts cctfj c πππ 2sin)(2cos)()()( 2 −=ℜ=
( )( )
−ℜ= ∑=
+−N
n
ttfjnn
nDncettuttr0
)(2))(()()( φτπτα
6/71
1. Le canal radiomobile Analyse (suite) : On peut simplifier r(t) en posant :
Essayons de faire apparaître la RI du canal :
nDncntft φτπφ −= )(2)(
[ ]
−ℜ= ∑=
−N
n
tfjn
tjn
cn ettuettr0
2)( ))(()()( πφ τα
−ℜ= ∫
+∞
∞−
tfj cedtuthtr πτττ 2)(),()(
∑=
− −=N
nn
tjn tetth n
0
)( ))(()(),( ττδατ φ
7/71
1. Le canal radiomobile Deux paramètres peuvent varier : τ et t h(t, τ) ne dépend pas de t :
canal invariant dans le temps. ∑=
− −==N
nn
jn
nehth0
)()(),( ττδαττ φ
Les signaux provenant des différents trajets s’interfèrent de manière constructive ou destructive SELECTIVITE EN FREQUENCE.
8/71
1. Le canal radiomobile Influence de la durée des retards sur la fonction de transfert
du canal :
Le canal est d’autant plus sélectif que τmax est grand.
9/71
1. Le canal radiomobile Sélectivité en fréquence = IES :
Plus la sélectivité en fréquence est importante et plus l’IES est importante
10/71
1. Le canal radiomobile A ce stade, on peut distinguer deux types de canaux : Le canal bande étroite ou narrowband :
Peu de sélectivité en fréquence et donc peu d’IES
11/71
1. Le canal radiomobile Le canal large bande ou broadband :
Sélectivité en fréquence, IES importante
12/71
1. Le canal radiomobile Exercice : on transmet
sur un canal à deux trajets de retards {0, τ}. Déterminer et
représenter |r(t)| et |H(f)|2.
h(t,τ) dépend de t : effet Doppler
tfjets 02)( π=
13/71
1. Le canal radiomobile
Signal transmis Retard de propagation
Signal reçu : passe-bande
Signal reçu : bande de base
Fréquence Doppler
La fréquence de la porteuse est décalée
(« décalage Doppler »)
( )tfjetuts 02)()( πℜ=c
tvRctRt r )()()( 0 −==τ
( ){ }
⋅⋅−ℜ=
⋅−ℜ=−=
−
+
−
cRfjtc
vfffj
ttfj
eettu
ettuttstr
r 0000
0
22
)(2
))((
))(())(()(
ππ
τπ
τ
ττ
( )ϕπτ +−⋅−= tfjBB Dettutr2))(()(
cvf
cvffff
r
rD
0
000
−=
+−=
14/71
1. Le canal radiomobile
∑=
− −=N
nn
tjn tetth n
0
)( ))(()(),( ττδατ φ
15/71
1. Le canal radiomobile Influence de la fréquence Doppler max :
16/71
1. Le canal radiomobile Influence de la fréquence Doppler max, canal
large bande :
17/71
1. Le canal radiomobile En résumé :
18/71
1. Le canal radiomobile Canal de Rayleigh : La durée max des retards
19/71
1. Le canal radiomobile Canal de Rayleigh (suite) : φ(t) la phase de r(t) suit une distribution
uniforme
20/71
1. Le canal radiomobile Canal de Rice :
Le signal reçu est une superposition de trajets réfléchis et d’un trajet LOS
Le facteur de Rice K (ou C) est le rapport de la puissance du trajet LOS sur la puissance des trajets NLOS :
2
2
2σsK =
21/71
1. Le canal radiomobile Comparaison Rayleigh et Rice :
22/71
1. Le canal radiomobile Le modèle WSSUS : La RI du canal h(τ,t) est un processus aléatoire et est
caractérisé par sa fonction d’autocorrélation :
Dans le cas de l’approximation WSSUS, on suppose que : • Le processus aléatoire est stationnaire au sens large (WSS),
autrement dit la fonction d’autocorrélation est indépendante de t :
• Les différents trajets ne sont pas corrélés (US) :
( ){ }),(,),;,( 22*112121 ththEtth ττττφ ⋅=
( ){ } 122*121 ),(,);,( tttavectththEth −=∆∆+⋅=∆ ττττφ
2121 0);,( ττττφ ≠∀=∆th
{ }),(),();( * tththEth ∆+⋅=∆ τττφ
23/71
1. Le canal radiomobile Caractérisation WSSUS :
Channel intensity profile
Frequency time
correlation function
Channel Doppler spectrum
Scattering function
( );h tφ τ ∆
( );H f tφ ∆ ∆ ( );hS τ ν
( );HS f ν∆
( )hφ τ
( )HS ν( )H fφ ∆
( )H tφ ∆ Tc
Bc
µTm
Bd
σTm
24/71
1. Le canal radiomobile Le profil en puissance des retards :
Il représente la puissance moyenne associé à un trajet en fonction de
son retard. C’est une grandeur facilement mesurable. On peut alors définir les étalements des retards moyens et en valeur
efficace :
Remarque : si on défini la densité de probabilité de Tm par :
Alors µTm et σTm représentent respectivement la moyenne et la valeur efficace de cette densité de probabilité.
)()0,( ττ hh Φ=Φ
∫∫
∞
∞
Φ
Φ⋅=
0
0
)(
)(
ττ
τττµ
d
d
h
hTm
( )∫
∫∞
∞
Φ
Φ⋅−=
0
0
2
)(
)(
ττ
ττµτσ
d
d
h
hTT
m
m
∫∞Φ
Φ=
0)(
)()(ττ
ττd
ph
hTm
25/71
1. Le canal radiomobile Le profil en puissance des retards (suite) :
Exercice : soit le profil en puissance des retards suivant :
Calculer µTm et σTm et déterminer le rythme symbole maximum pour que l’IES soit négligeable.
( ) ≤≤
=Φ−
ailleursse
h 020000001./ µτ
ττ
26/71
1. Le canal radiomobile Notion de bande de cohérence :
En général, on prend : Bc ≈ 1/ σTm
Exercice : pour les canaux Indoor, on a σTm ≈ 50ns alors que pour
des microcellules outdoor σTm ≈ 30µs. Déterminer le rythme symbole maximum dans ces deux cas pour éviter l’IES. Déterminer BC dans les deux cas.
( )τhΦ ( )fH ∆Φ
27/71
1. Le canal radiomobile Spectre Doppler et temps de cohérence du canal : Les variations temporelles du canal provoquent un
décalage Doppler des fréquences du signal reçu. Cet effet peut être caractérisé en prenant la TF de ΦH(∆f,∆t) par rapport à ∆t. Dans le but de caractériser l’influence Doppler pour une seule fréquence, on fixe ∆f = 0. On obtient alors :
SH(ν) est la Densité Spectrale de Puissance Doppler du canal (c’est une TF d’une fonction d’autocorrélation).
La valeur maximale de ν pour laquelle SH(ν) est non nulle s’appelle l’étalement Doppler et est noté Bd.
∫+∞
∞−
∆− ∆∆Φ= tdetS tjHHπνν 2)()(
28/71
1. Le canal radiomobile Spectre Doppler et temps de cohérence du canal
(suite) : Le temps pour lequel ΦH(∆t) est différent de 0,
s’appelle le temps de cohérence du canal Tc. On a généralement Bd ≈ 1/Tc
)( tH ∆Φ )(νHS
29/71
1. Le canal radiomobile Spectre Doppler et temps de cohérence du canal
(suite) : Remarque : la DSP Doppler est proportionnelle à la densité de
probabilité p(fD) des décalages Doppler.
30/71
1. Le canal radiomobile Spectre Doppler et temps de cohérence du canal (suite) :
Exercice : pour un canal de Bd = 80Hz, quelle est la séparation temporelle nécessaire entre les échantillons pour s’assurer qu’ils soient indépendants ?
En résumé : Etalement des retards Décalage Doppler
Frequency Time
FT
Frequency
FT
Frequency
Time
31/71
1. Le canal radiomobile Techniques de simulation des canaux
radiomobiles : Pour l’aide à la conception de systèmes de transmission
numériques, il est important de pouvoir disposer d’outils de simulation des canaux de transmissions.
Il y a deux techniques principales : • La méthode du filtre :
+
H(z) AWGN σ2 =0.5
H(z) AWGN σ2 =0.5 X
j
s(n)
32/71
1. Le canal radiomobile Techniques de simulation des canaux radiomobiles
(suite) : La méthode de la somme de sinusoïdes :
Illustration : simulations MATLAB !
+
X
X
X
ci,1
ci,2
ci,∞
cos(2πfi,1t + θi,1)
cos(2πfi,∞t + θi,∞)
cos(2πfi,2t + θi,2) µi(t)
33/71
1. Le canal radiomobile
Illustration de la dégradation du TEB :
34/71
1. Le canal radiomobile
Illustration de la dégradation du TEB :
0 2 4 6 8 10 1210
-6
10-5
10-4
10-3
10-2
10-1
100 Dégradation du TEB dû au fading
SNR/bit (dB)
TEB
Canal BBAGCanal de Rayleigh
35/71
2. Les modulations différentielles de phase Lorsque que l’on travaille sur des canaux perturbés et que
l’on souhaite éviter les techniques (généralement complexes) d’estimation de canal, les modulations différentielles de phase sont une bonne alternative.
Dans le cas des modulations MPSK différentielles, l’information est contenue dans les transitions de phase plutôt que dans la phase absolue.
Commençons par l’expression du signal à transmettre s[n] durant l’intervalle iN ≤ n < (i + 1)N :
où p[n] représente une impulsion d’énergie unité, ω0 la pulsation de la porteuse, θ la phase inconnue de la porteuse et θi la phase codée différentiellement :
[ ] )cos(2][ 0 iniNnpns θθω ++−=
36/71
La rotation de phase ∆θ(di) dépend du symbole d’entrée di ∈{0, 1,
…, M-1}. Exemple : Pour M = 4 on a une DQPSK. Dans ce cas, di ∈{0, 1,
2, 3} et il y a quatre sauts de phase possibles : Exprimons le signal s[n] de façon à pouvoir obtenir une
structure générale d’encodeur différentiel :
2. Les modulations différentielles de phase ( )iii dθθθ ∆+= −1
di ∆θ(di) 0 0 1 π/2 2 π 3 3π/2
37/71
avec : Les équations précédentes montrent que I(i) et Q(i) sont fonctions de leurs
valeurs précédentes I(i-1) et Q(i-1) et des valeurs sin(∆θ(di)) et cos(∆θ(di)). Ces dernières peuvent être précalculées et stockées dans une table de LUT. Les expressions précédentes nous permettent d’établir la structure générale d’un modulateur de phase différentiel :
2. Les modulations différentielles de phase [ ] ( )( )
( )( ) [ ] ( ) ( )( ) [ ] ( )[ ] ( ) [ ] ( )θωθω
θωθθθωθθθθθω
+−−+−=+−∆+−+−∆+=
∆+++−=
−−
−
00
0101
10
sin2)(cos2)(sin2sincos2cos
cos2][
niNnpiQniNnpiIniNnpdniNnpd
dniNnpns
iiii
ii
( )( )( ) ( )( ) ( ) ( )( )
( )( ) ( )( )( )( )
( ) ( )( ) ( ) ( )( )( )( ) ( )( )ii
iiii
ii
ii
iiii
ii
diQdiIdd
diQdiQdiI
dddiI
θθθθθθ
θθθθθθθθ
θθ
∆−−∆−=∆−∆=
∆+=∆−−∆−=∆−∆=
∆+=
−−
−
−−
−
cos)1(sin)1(cossinsincos
sin)(sin)1(cos)1(
sinsincoscoscos)(
11
1
11
1
38/71
Exemple : modulateur DBPSK :
2. Les modulations différentielles de phase
di ∆θ(di) cos(∆θ(di)) sin(∆θ(di)) 0 π -1 0 1 0 +1 0
39/71
On remarque que : • I(i) = I(i-1) cos(∆θ(di)) • Q(i) =0
La structure de l’émetteur se simplifie :
Exercice : encoder la séquence binaire bk = {1 0 0 1 0 0 1 1} en DBPSK. On considérera que Ik-1 = 1.
2. Les modulations différentielles de phase
40/71
Décodage des signaux DMPSK : récepteur cohérent : On peut montrer que la structure suivante :
2. Les modulations différentielles de phase
41/71
Permet d’implémenter la règle de décision suivante : Performance des modulations différentielles :
2. Les modulations différentielles de phase
( )( )( ) ( )( )( ){ }2'2' sincosminˆ dydxd iidi θθ ∆−+∆−=
0 5 10 1510
-6
10-5
10-4
10-3
10-2
10-1
100
Eb/N0 (dB)
TEB
Performance des modulations DBPSK et DQPSK
DBPSK Rayleigh fDTS = 0.001
DBPSK AWGNBPSK AWGNDQPSK AWGN
42/71
3. OFDM Pourquoi OFDM : Lorsque le canal est sélectif en fréquence et que le
débit doit être important. Idée de base : Le spectre du signal à transmettre est divisé en N
sous-canaux en bande étroite :
43/71
3. OFDM l’influence du canal se résume à un facteur
complexe pour chaque sous-porteuse Dans le cas d’une transmission en série (une
seule porteuse) : • Le délai maximal τmax >> durée symbole Ts IES égalisation temporelle complexe
Dans le cas d’une transmission parallèle (plusieurs porteuses) :
• Le délai maximal τmax
44/71
3. OFDM Exemple :
• Rythme symbole : 10 Mbits/s • Transmission BPSK B = 10MHz • Canal multitrajet de τmax = 10µs
Transmission monoporteuse : TS,SC = 0,1µs = τmax/100 l’IES s’étend sur 100 symboles Transmission multiporteuses :
• Nombre de porteuses N = 1000 • Durée d’un symbole OFDM : TS,MC = N.TS,SC = 10.τmax • Intervalle de garde : Tg ≥ τmax = 0,1TOFDM
Pas d’IES
45/71
3. OFDM Fonctionnement :
46/71
3. OFDM
∑∞+
−∞=
−⋅=
i SCS
SCSi T
iTtrectSts
,
,)(
2 bits/symbole pour QPSK
2*N bits par symbole OFDM pour QPSK
∑ ∑∞+
−∞=
−
=
∆
−⋅
=
i MCS
MCSN
k
ftkjki T
iTtrecteS
Nts
,
,1
0
2,
1)( π
Cas monoporteuse : Cas multiporteuses :
SCSMCS TNT ,, ⋅= fNBMC ∆⋅=MCST
f,
1=∆
47/71
3. OFDM Signal à temps discret du ième bloc OFDM :
On peut l’implémenter à l’aide d’algorithmes
de FFT
( ) ∑−
=
∆∆∆⋅=1
0
2,,
1 N
k
tfkjkiini eSN
tnss πNN
TT
tf MCSMCS
11. ,,
=⋅=∆∆
∑−
=
=1
0
2
,,1 N
k
Nnkj
kini eSNs
π(IDFT)
48/71
3. OFDM Spectre OFDM :
49/71
3. OFDM Orthogonalité des porteuses :
Sous-porteuse OFDM k : Les sous-porteuses sont orthogonales :
50/71
3. OFDM Intervalle de garde ou préfixe cyclique
Intervalle de garde TG :
• Pour enlever totalement l’IES, la durée de l’intervalle de garde doit être supérieure au retard maximum τmax du canal :
51/71
3. OFDM Paramètres de conception :
Invariant en temps pendant la durée Ts d’un symbole OFDM
Non sélectif en fréquence dans la bande ∆f d’une sous-porteuse
52/71
3. OFDM Transmission sur canal multitrajet : Les symboles OFDM peuvent être traités séparément
puisque la présence de Tg garanti une absence d’IES
53/71
3. OFDM Démodulation OFDM : Démodulation cohérente :
Connaissance du canal indispensable Démodulation différentielle :
Pas de connaissance de l’état du canal nécessaire
L’influence du canal est supprimée que ce soit en
phase et en amplitude
L’information est modulée différentiellement par rapport au symbole précédent
54/71
3. OFDM Symboles pilotes : Il faut connaître les facteurs Hi,k complexes pour la
démodulation cohérente : Des symboles connus (pilotes) peuvent être utilisés pour
estimer le canal :
55/71
3. OFDM OFDM : chaîne de transmission complète :
56/71
3. OFDM Les inconvénients : L’amplitude d’un symbole OFDM subit de
larges fluctuations non linéarités dans les amplis Les distorsions induites affectent les canaux
adjacents filtrage Certaines sous-porteuses peuvent être très
affaiblies flat fading dans les sous-canaux d’où nécessité de CCE Un léger décalage de la fréquence des sous-
porteuses induit une perte d’orthogonalité et donc l’apparition d’IES nécessité d’une synchronisation fréquentielle précise.
57/71
3. OFDM Exemple d’utilisation d’OFDM sur canal COST207 TU :
0 5 10 15 20 25 30 3510
-3
10-2
10-1
100
Eb/N0 (dB)
BE
RTransmission DBPSK sur canal COST207 TU Rb = 500kb/s
OFDM DBPSK 64 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 128 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 256 porteuses fDTs = 0.0001
OFDM DBPSK 256 porteuses fDTs = 0.00002
DBPSK fDTs = 0.0001
58/71
4. Les MCT Les modulations codées en treillis (MCT) : Le problème de l’efficacité spectrale :
• Pour transmettre un débit important sur un canal à BP limitée on choisit des modulations à haute efficacité spectrale (64QAM-256QAM)
• Malheureusement pour un Eb/N0 fixé le TEB s’élève et il faut donc utiliser un CCE augmentation du débit global pour conserver le débit utile augmentation de BP !
Idée de Ungerboeck : placer le CCE dans la
modulation ==> codage dans l’espace des signaux.
59/71
4. Les MCT Point de départ de l’idée d’Ungerboeck : la
capacité du canal :
60/71
4. Les MCT Exemple : on souhaite transmettre un débit utile de 2bits/symboles
en utilisant une modulation à 22+1 = 8 points 8PSK Mapping by set partitioning :
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
-1 0 1
-1
0
1
∆0 = 2sin(π /8)
∆1 = 1.4142
∆2 = 2
y0 = 0
y1 = 0
y2 = 0
1
1 1
11 11
0
0 00
(011)(101)(001)(110) (111)(010)(100)(000) (y2y1y0)
A0
B0 B1
C0 C2 C1 C3
61/71
4. Les MCT Création du treillis de l’encodeur convolutif associé en
appliquant les règles d’Ungerboeck : Contrairement à l’approche classique, l’association entre le
code de sortie du codeur convolutif et les points de la constellation va se faire dans le sens de la maximisation de la distance Euclidienne entre les points.
• Règle 1 : Tous les signaux doivent apparaître avec la
même fréquence en respectant un minimum de régularité et de symétrie
• Règle 2 : Les transitions partant où rejoignant un même état reçoivent les signaux des sous-ensembles B0 ou B1
• Règle 3 : Les transitions parallèles (présence de bits non codés) reçoivent les signaux des sous-ensembles C0, C1, C2 ou C3.
62/71
4. Les MCT Treillis :
Etat initial Etat final
Sorties en fonction des entrées
63/71
4. Les MCT Construction de l’encodeur :
• Comment passer du treillis à la table de vérité de l’encodeur ? Lecture du treillis :
Tableaux de Karnaugh et simplifications logiques
u(2) u(1) S3 S2 S1 S3 S2 S1 v(2) v(1) v(0)
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 0 0 1 1 0 0
1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0
1 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0
0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1
etc.
Etat initial Etat final Sorties Entrées
64/71
4. Les MCT Construction de l’encodeur :
Comparaison des performances avec le meilleur code
convolutif de R =2/3 :
1
2
65/71
4. Les MCT
Meilleure capacité de correction avec une meilleure efficacité spectrale.
66/71
4. Les MCT Décodage : Viterbi à entrée souple
Les entrées ne sont plus des valeurs binaires mais directement les valeurs des points de la constellation (réels complexes)
67/71
4. Les MCT Gain de codage :
• Distance libre au carré minimale d2free : c’est la plus petite distance Euclidienne au carré entre deux séquences qui divergent puis convergent à nouveau.
– Exemple précédent :
• Gain de codage asymptotique : il est donné par :
E et E’ représentent respectivement l’énergie de la constellation codée
et l’énergie de la constellation non codée. d2min représente la distance Euclidienne au carré minimale entre deux points de la constellation non codée.
– Exemple précédent : E = E’ = 1J, d2min = 2, d2free = 4,586 γ = 3,6dB
586,42)8/(sin42)6,0()7,0()6,0( 22222 =++=++= πdddd free
=
'//
log10 2min
2
EdEd freeγ
68/71
4. Les MCT Il existe différents codes MCT pour différentes
modulations et différentes longueurs de contrainte :
8PSK
16QAM
69/71
SUJETS D’ETUDE Technologie MIMO et codes temps-espace Les techniques d’étalement de spectre Les télécommunications spatiales Les techniques d’estimation de canal Les turbo-codes et les LDPC La radio logicielle et cognitive Les technologies de radio et de télévision numériques Les nouvelles architectures de télécommunications Les normes de téléphonique mobile (2G 4G) Les méthodes d’accès multiple
70/71
SUJETS D’ETUDE Vous devrez rédiger un document de synthèse
de 4 pages comportant obligatoirement un résumé de 10 lignes en Anglais et une bibliographie. A rendre pour le vendredi 16 mars. Vous devrez faire une présentation orale de
10mn le 20 mars de 14h à 18h. Attention ce travail doit être technique pas
du style comment ça marche pour les Béotiens !
71/71
5. Techniques avancées
Avantage ?
Transmissions numériques avancéesPlan1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile1. Le canal radiomobile2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase2. Les modulations différentielles de phase3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM3. OFDM4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCT4. Les MCTSUJETS D’ETUDESUJETS D’ETUDE5. Techniques avancées