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Travailler dans le supérieur

Votre projet Vous êtes enseignant du Second degré et vous souhaitez enseigner dans un établissement relevant du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche soit en qualité:

- de professeur de lycée professionnel, de professeur certifié (PRCE) ou professeur agrégé (PRAG) affecté dans l’enseignement supérieur ;

- de personnels enseignants non permanents c'est-à-dire attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER), enseignants associés et invités ou allocataires de recherches ;

- d’enseignants-chercheurs (maitre de conférences, professeur des universités)

Pour les enseignants du second degré les postes sont répartis principalement entre les universités, les Instituts Universitaires de technologie (IUT), les sections de BTS, les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), les écoles nationales supérieures (ENS), les écoles d’ingénieur etc.

Se préparer Quelque soit l’emploi visé, le fonctionnaire doit être à minima titulaire et être en activité ou en position de détachement, disponibilité ou congés divers.

Enseigner dans le supérieur est différent d’enseigner dans le secondaire. D’une part, il n’existe le plus souvent aucune obligation de formation pédagogique pour entrer dans la carrière et d’autre part c’est l’allégeance à la discipline qui est au cœur de l’identité professionnelle. Le travail pédagogique reste une activité solitaire, peu coordonnée.

Pour mener à bien ce projet et obtenir un service d’enseignement dans la nouvelle discipline, il faut pouvoir démontrer un parcours professionnel concordant avec la discipline que vous souhaitez enseigner, mettre en avant une formation professionnelle, montrer votre motivation et le degré de proximité de votre discipline d'origine avec la discipline d'accueil. Ce que je peux faire avant : Congé formation Professionnel ou congé pour études pour

préparer une agrégation ou une thèse, Droit Individuel à la Formation.

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Démarches et acceptation du projet

I. DEVENIR PRCE OU PRAG PAR VOIE DE RECRUTEMENT

Les postes dans l’enseignement supérieur, que se soit en tant que professeur de lycée professionnel, de professeur certifié (PRCE) ou professeur agrégé (PRAG) se trouvent par une seule et même voie de recrutement. Chaque année la note de service relative à « l’emploi et procédures d’affectation dans les établissements d’enseignement supérieur » ainsi que la liste des emplois à pourvoir sont publiées au Bulletin officiel. Cette note précise entre autre :

- les modalités générales de dépôt de candidatures - le calendrier

I.1. Liste des emplois

Avant même de constituer un quelconque dossier de candidature, le candidat doit consulter la

liste des emplois à pourvoir dans les établissements de l’enseignement supérieur. Cette

publication incombe désormais à chacun des établissements affectataires de ces emplois. Elle

s'effectue sur le domaine applicatif du portail Galaxie accessible à l'adresse : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html

I.2. Postuler

I.2.a La procédure annuelle d’affectation

Chaque établissement précise l’implantation de l’emploi, les caractéristiques de l’emploi proposé, la composition du dossier de candidature ainsi que la date d’envoi limite de ce dossier. Au préalable l’agent peut préparer les documents suivants :

- un curriculum vitae détaillé - une lettre de motivation - une fiche indiquant son état civil et sa situation administrative à retirer auprès du

rectorat ou via son portail Iprof - une copie du dernier arrêté justifiant le dernier classement dans le corps et le grade

d’enseignant du second degré - une copie du dernier arrêté justifiant de la dernière affectation

Le dossier de candidature est à adresser directement à l’établissement visé par l’enseignant. A la fin de la campagne de réception des candidatures, les établissements adressent un accusé de réception. Ils disposent alors d’un délai d’un mois pour classer les candidatures. Les candidatures sont examinées et classées par le chef d’établissement (entouré ou non d’une commission spécifique). Le fait d’avoir effectué des vacations dans l’établissement peut être un élément déterminant. Les résultats de la procédure doivent être communiqués à tous les candidats, retenus ou non.

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Le candidat classé en première position doit répondre sous huit jours qu’il s’engage à rejoindre sa nouvelle affection, au quel cas il est considéré comme renonçant à cette dernière. C’est alors au candidat classé après qu’est proposée l’affectation. En cas de proposition d’affectation, les candidats placés en détachement, en disponibilité ou en congés divers doivent s’assurer de leur réintégration en position d’activité en vue d’être affecté dans le supérieur. Si ce n’est le cas, ils doivent en faire la demande expresse auprès du bureau DGRH B2-4 du ministère (Ministère de l'Éducation nationale - Direction générale des ressources

humaines - DGRH B2-4 72, rue Régnault 75243 Paris cedex 13).

I.2.b Les emplois non pourvus à l’issu de la procédure annuelle d’affectation

• Temps plein : Certains emplois n’étant pas pourvus et d’autres devenant vacants de façon

imprévue, une procédure particulière d’affectation à temps plein est alors utilisé. L’accord du

recteur de l’académie de départ est déterminant.

Le choix du candidat appartient à l’établissement d’enseignement supérieur.

Il faut absolument se référer à la note de service annuelle sur cette procédure particulière (partie Affectations sur emplois devenus vacants). Dans les grandes lignes, ces emplois n'auront pas fait l'objet d'une publication sur le portail Galaxie. Néanmoins, il pourra être envisagé, si l'intérêt du service l'exige et seulement jusqu'à une date butoir, de procéder à l'affectation à titre provisoire, pour l'année scolaire à venir, d'un enseignant du second degré. Dans ce cas, l’établissement d’enseignement supérieur, après en avoir informé l’agent ainsi que les services rectoraux dont ce dernier dépend, devra également informer à la DGRH B2-2 de l'avis favorable du recteur de l'académie d'exercice au 1er septembre de l’année scolaire pour l'enseignant concerné. La décision d'affectation provisoire sera prononcée par la DGRH B2-2. • Temps partiel : les enseignants du second degré peuvent se voir offrir aussi la possibilité d'exercer en service partagé entre le second degré et le supérieur. Cette possibilité est ouverte soit sur des postes restés vacants à l'issue de la procédure normale, soit sur des postes devenus vacants ultérieurement, soit pour répondre à des besoins d'enseignement très spécifiques, par exemple en IUFM. C’est aux collègues de se tenir informés de ces vacances de postes. Les personnels enseignants concernés restent administrativement rattachés à leur établissement d'enseignement du second degré. Ils effectuent un demi-service dans leur établissement d'origine et l'autre moitié dans un établissement d'enseignement supérieur.

L'attribution d'un service partagé intervient pour un an et elle est renouvelable. Elle s'effectue par accord entre le recteur de l'académie et le président ou le directeur de l'établissement d’enseignement supérieur concerné.

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II. DEVENIR ATER PAR VOIE DE DETACHEMENT

Être attaché temporaire d‘enseignement et de recherche (A.T.E.R.) permet de préparer une thèse ou de se présenter aux concours de recrutement de l’enseignement supérieur tout en enseignant, en qualité d’agent contractuel. Il faut donc que le fonctionnaire soit inscrit en vue de la préparation d’un doctorat ou pour présenter un concours de recrutement de l’enseignement supérieur et ce pour devenir par la suite enseignant chercheur. L’accès se fait par voie de détachement. Les attachés temporaires d'enseignement et de recherche (A.T.E.R.) sont régis par le décret n° 88-654 du 7 mai 1988 relatif au recrutement d'attachés temporaires d'enseignement et de recherche dans les établissements publics d'enseignement supérieur.

II.1. Liste des emplois

Chaque établissement informe des postes d’ATER à pourvoir et gère le recrutement. Les appels

et actes à candidatures sont publiés sur portail Galaxie dans l’application ALTAIR accessible à

l'adresse : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html

II.2. Postuler

Chaque établissement précise l’implantation de l’emploi, les caractéristiques de l’emploi proposé, la composition du dossier de candidature ainsi que la date d’envoi limite de ce dossier. Le dossier de candidature est à adresser directement à l’établissement visé par l’enseignant. Le président ou directeur recrute les ATER après avis du conseil scientifique ou de l’organe similaire. Les candidats sont nommés en fonction des possibilités de recrutement qui se dégagent.

Le détachement des ATER dans l’enseignement supérieur ne pourra être accordé que s’ils ont pas ailleurs, fait connaitre aux services rectoraux leur candidature à ces fonctions dès qu’ils l’ont déposée. S'ils sont titulaires d'un poste dans un établissement du second degré, ils doivent participer au mouvement intra-académique pour demander une affectation dans une zone de remplacement.

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III. DEVENIR MAITRE DE CONFERENCE PAR VOIE DE DETACHEMENT OU PAR CONCOURS

Un maître de Conférences est un enseignant-chercheur, fonctionnaire titulaire d'un poste dans l'enseignement supérieur. Il constitue le premier corps des enseignants chercheurs, l’autre étant constitué par les professeurs d’universités, suite logique à une bonne carrière de maître de conférences. Le recrutement des professeurs suit le même schéma que celui des maîtres de conférences. En outre, le candidat doit avoir obtenu l'Habilitation à Diriger des Recherches (l'HDR), diplôme supplémentaire sanctionnant la reconnaissance scientifique du candidat par ses pairs. Comme pour le doctorat, l'HDR implique la rédaction d'un mémoire et la présentation de ses travaux devant un jury. L’accès à ce corps s’effectue soit par la voie du détachement soit par la voie du concours. Les concours sont ouverts par établissement et par emploi. Quelque soit la voie d’accès choisie par l’agent, celui devra obtenir une qualification s’il souhaite intégrer de façon définitive le corps des maitres de conférences.

III.1. Obtenir la qualification

Cette liste de qualification est établie par le Conseil national des universités, instances nationale composée exclusivement d’universitaires représentants leurs pairs.

Tout candidat à la qualification doit remplir un dossier pour chacun des deux rapporteurs désignés par la section du CNU choisie par le collègue. Ce dossier doit comporter :

- pièce justificative permettant d’établir la possession d’un doctorat ou d’un diplôme équivalent ;

- D'un curriculum vitae détaillé - Trois exemplaires des travaux, ouvrages et articles - Une copie du rapport de soutenance du diplôme produit - Un exposé du candidat en 4 pages, présentant ses activités en matière

d’enseignement, de recherche et autres responsabilités collectives L'application "ANTARES" sur portail Galaxie est dédiée à la procédure de qualification

accessible à l'adresse : https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html

La qualification est valable 4 ans. En cas d'échec, il est possible d'obtenir communication du rapport et après deux échecs successifs, d'effectuer un recours.

III.2. Liste des emplois

Les modalités permettant de postuler à un poste de Maître de Conférences font l'objet d'un texte, publié chaque année, fixant le calendrier pour l'année en cours.

La validité de la qualification est appréciée à la date de clôture des inscriptions au concours

ouvert pour chaque emploi. Les candidats à la qualification ne peuvent pas se porter candidats

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sur les postes dont le dépôt de candidatures serait clos avant la date de prise d'effet de leur

qualification.

Les emplois de maitres de conférences, ainsi que les modalités de candidature sont publiés sur

portail Galaxie dans l’application "ANTEE" accessible à l'adresse :

https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/candidats.html

III.3. Postuler

III.3.a Le détachement

L'accès au corps des maîtres de conférences et des professeurs d'université est possible par voie de détachement pour les fonctionnaires titulaires appartenant à des corps de niveau équivalent dans le cadre des opérations de recrutement.

L’agent peut demander son détachement sur un poste de maître de conférences s’il remplit chacune des conditions suivantes :

- être agrégé (l'indice terminal de votre corps actuel doit être au moins égal à l'indice terminal des maîtres de conférences : hors échelle A),

- être titulaire dans ce corps depuis trois ans au moins à la date de clôture du dépôt des candidatures,

- être titulaire d'un doctorat (sauf les anciens élèves des Ecoles normales supérieures) ou de l'habilitation à diriger des recherches.

Le détachement dans le corps de maîtres de conférences s'effectue sur proposition des instances locales : la commission de spécialistes de l'établissement propose un candidat. Le conseil d'administration doit émettre un avis favorable sur cette proposition.

Au bout d'un an de détachement, l’agent peut demander son intégration définitive dans le corps des maîtres de conférences, à condition d'être inscrit sur la liste de qualification établie par le Conseil national des universités

L'intégration définitive dans le corps des maîtres de conférences du fonctionnaire détaché est prononcée sur proposition des instances de l'établissement (commission de spécialistes et conseil d'administration).

Le détachement s'effectue à équivalence de grade et d'échelon.

III.3.b Le recrutement

Pour être candidat, il faut avoir été inscrit au préalable sur la liste de qualification aux fonctions de maître de conférences.

Le recrutement des enseignants-chercheurs fait l'objet de deux sessions annuelles, une au printemps, l'autre à l'automne.

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Les concours sont ouverts dans les universités, instituts ou écoles, en fonction du ou des postes à pourvoir. Quatre types de concours sont proposés :

le premier est ouvert aux titulaires d'un doctorat ou d'un diplôme équivalent ; le deuxième est réservé :

- aux enseignants titulaires du second degré en fonction dans l'enseignement supérieur depuis 3 ans et titulaires d'un doctorat,

- aux pensionnaires ou anciens pensionnaires d'écoles françaises à l'étranger ; le troisième est réservé :

- aux candidats comptant 4 années d'activité professionnelle effective au cours des 7 années précédentes, à l'exclusion des activités d'enseignant ou de chercheur, - aux enseignants associés à temps plein

le quatrième est réservé aux enseignants titulaires de l'École nationale supérieure d'arts et métiers (ENSAM)

Un même candidat peut se présenter simultanément à plusieurs emplois. La commission de spécialistes de l'établissement, composée d'enseignants-chercheurs appartenant à la discipline, sélectionne les candidats et auditionne uniquement les candidats retenus. Elle classe ensuite cinq candidats au maximum par emploi. Ce classement est soumis au conseil d'administration de l'établissement. Les résultats des auditions sont transmis et un délai d’une quinzaine de jours est accordé aux candidats pour faire leur choix.

En cas de réussite au concours, l’agent devra démissionner de ses fonctions d’enseignant du second degré.

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Situation administrative

I. PRCE / PRAG

I.1. Obligations réglementaires de services

Les charges de service pour un enseignant affecté dans le supérieur sont de 384 heures annualisées. Ils incluent les travaux dirigés et les travaux pratiques. Dans quelques cas, les enseignants peuvent se voir confier des cours (décret 93-461). D'autres services peuvent être retenus dans les services d'enseignement effectués par les personnels, tels que les tutorats, les visites, les directions de mémoires, les activités de gestion et de coordination pédagogique. Dans le cadre de la grille des enseignements, une heure d’enseignement est comptabilisée sur la base d'une Heure équivalent Travaux Dirigés (HTD), à l’exception de :

1. l’heure de cours magistral est comptabilisée pour 1h30 HTD; 2. l’heure de travaux dirigés ou pratiques comptabilisée pour 1 heure HTD dès lors

qu’elle est incluse dans leur service et 1h30 HTD dès lors qu’elle rentre dans le calcul du paiement des heures complémentaires (cf décret Décret n° 93-461 du 25 mars 1993); Les collègues doivent rester vigilants car tous les établissements ne respectent pas cette règle. Les enseignants affectés à titre définitif et qui souhaitent préparer une thèse et passer les concours de recrutement peuvent demander à bénéficier d’aménagements de service dans le cadre du décret n°2000-552.

I.2. Rémunération

Les grilles de rémunération sont les mêmes que dans le second degré. A cela s’ajoute la prime annuelle d’enseignement supérieur ainsi qu’un certain nombre d’autres indemnités au regard de fonctions exercées de façon complémentaires (Voir tableau en fin de ce document). En cas de dépassement du volume des enseignements fixé par leurs obligations statuaires, les agents percevront des heures complémentaires.

I.3. Avancement

L’avancement d’échelon et l’accès à la hors classe sont étudiés en CAPA pour les certifiés et PLP et en CAPN pour les agrégés. Il n’y a, par contre, qu’une note administrative noté sur 100. Cette notation ainsi que les appréciations sui l’accompagnent est proposée par le président ou directeur de l’établissement. Cette note est ensuite arrêtée par le Recteur

I.4. Retour dans le second degré

Une affectation dans l’enseignement supérieur entraîne la perte du poste dans le second degré. Pour retrouver un poste en collège ou lycée, il suffit de participer au mouvement soit :

- À la phase inter académique si l’agent souhaite changer d’académie - Soit à la phase intra académique si l’agent souhaite changer de poste au sein de son

académie d’origine

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II. ATER

L’ATER est employé en contrat à durée déterminée de droit public.

Le contrat est d’une durée maximale de trois ans avec un renouvellement éventuel d’un an « si les travaux de recherche de l’intéressé le justifient ». En tout état de cause la durée totale ne peut dépasser 4 ans.

II.1. Obligations réglementaires de services

les charges de service pour un enseignant ATER est de 128 heures de cours ou de 192 heures de travaux dirigés ou de 288 heures de travaux pratiques par an ou toute combinaison équivalente doit être assurée. Il est possible d'exercer ses fonctions à temps partiel. Cependant, le service d’enseignement ne peut être inférieur à 64 heures de cours, 96 heures de travaux dirigés ou 144 heures de travaux pratiques par an ou toute combinaison équivalente. Dans tous les cas l' A.T.E.R. participe aux diverses obligations qu’implique son activité d’enseignement : encadrement des étudiants, contrôle des connaissances et examens, correction de copies. Elles ne peuvent donc pas être refusées. Elles ne donnent lieu ni à rémunération supplémentaire, ni à réduction des obligations de service.

II.2. Rémunération

La rémunération des attachés temporaires d'enseignement et de recherche est indépendante de leur diplôme (docteur ou non), de leur expérience professionnelle et de leur ancienneté. Un ATER à mi-temps (96h de TD) perçoit un salaire correspondant à l'indice brut 327 (indice nouveau majoré 311), soit environ 1 817,52 euros net mensuels. Un ATER à temps plein (192h de TD) perçoit un salaire correspondant à l'indice brut 513 (indice nouveau majoré 441), soit environ 2 584,22 euros net mensuels A cela peut s'ajouter, selon le lieu d'exercice, une indemnité de résidence de 1 ou 3. Cette rémunération est complétée par la « prime de recherche et d'enseignement » (Voir tableau en fin de ce document).

II.3. Avancement

Pendant toute la durée du contrat les collègues sont placés en position de détachement et dépendent donc de la 29ème base.

II.4. Cumul d’activité

Les possibilités de cumul qui s'offrent aux A.T.E.R. dépendent, de la même manière que pour l'ensemble des fonctionnaires et des agents non titulaires, de la quotité de temps de travail sur la base de laquelle ils sont recrutés :

- les agents recrutés à temps plein, y compris dans les cas où ils exercent leurs fonctions à temps partiel, peuvent être autorisés à cumuler leur activité avec des activités accessoires, dans les conditions prévues au chapitre I du décret n°2007-658 du 2 mai

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- des dispositions spécifiques, précisées au chapitre III du même décret, s'appliquent aux agents à temps non complet ou exerçant des fonctions à temps incomplet pour lesquels la durée de travail est inférieure ou égale à la moitié de la durée légale ou règlementaire du travail.

Les A.T.E.R. bénéficient également de plein droit des possibilités de cumul énoncées par l'article 25 du titre Ier du statut général des fonctionnaires : détention de parts sociales, gestion du patrimoine personnel ou familial, production des œuvres de l'esprit et exercice des professions libérales qui découlent de la nature des fonctions.

Aucune disposition n'interdit formellement à un A.T.E.R. de conclure un contrat de post-doctorat avec un établissement. Deux conditions doivent néanmoins être respectées. D'une part, l'activité post-doctorale doit être compatible avec le contrat et le service d'A.T.E.R. et ainsi ne comporter aucune charge complémentaire d'enseignement (article 10 du décret du 7 mai 1988). D'autre part, les règles mentionnées ci-dessus relatives au cumul doivent, bien entendu, être respectées (notamment le caractère accessoire de l'activité cumulée).

II.5. Retour dans le second degré

Lorsque le contrat de l’ATER prend fin, le collègue est en réintégration obligatoire sur un poste second degré dans l’académie où il exerçait avant son départ dans le supérieur. Pour cela il doit participer au mouvement inter académique. Si le collègue veut réintégrer le second degré dans une autre académie ou s’il n’était titulaire d’aucune académie au moment de son détachement, il doit participer au mouvement intra académique.

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III. MAITRE DE CONFERENCE

III.1. Obligations réglementaires de services

Les charges de service pour un maitre de conférence est de 128 heures de cours ou de 192 heures de travaux dirigés, les autres obligations de service (administration et recherche) étant très élastiques et, pour une bonne part, laissées quant à leur volume à l’appréciation discrétionnaire de l’agent.

III.2. Rémunération

Le corps des maîtres de conférences comporte:

une classe normale de 9 échelons ; une hors-classe de 6 échelons.

Comme pour tout fonctionnaire, la rémunération principale d'un maître de conférences augmente périodiquement au fur et à mesure qu'il gravit les échelons à l'intérieur de son grade. La rémunération mensuelle est composée d'un traitement de base auquel s'ajoutent diverses

indemnités (Voir tableau en fin de ce document). Un maitre de conférences touchera en début de carrière 2068.85 euros pour finir sa carrière avec un traitement de 4388,34 euros.

III.3. Avancement

I.4. Retour dans le second degré L’avancement d’échelon se fait de manière automatique, à l’ancienneté. Quand à l’avancement de classe, il est pour moitié sur proposition du CNU et pour moitié sur proposition du CA.

III.4. Retour dans le second degré

Dans le cadre du détachement, lorsque celui-ci prend fin, le collègue est en réintégration obligatoire sur un poste second degré dans l’académie où il exerçait avant son départ dans le supérieur. Pour cela il doit participer au mouvement inter académique.

- Si le collègue veut réintégrer le second degré dans une autre académie ou s’il n’était titulaire d’aucune académie au moment de son détachement, il doit participer au mouvement intra académique.

Dans le cadre du recrutement, le collègue ayant changé de corps et donc démissionner ne peut plus revenir dans le second degré sauf par voie de détachement ou de concours.

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Indemnités de l’enseignement supérieur Code Daf Texte Libellé Montant

0112 décret 90-50 du 12 janvier 1990

Prime de charges administratives attribuée à certains personnels de l'enseignement

supérieur

montants individuels arrêtés par le président ou le chef d'établissement, dans la

limite de la dotation globale ministérielle

0361 décret 89-775 du 23 octobre 1989

-------------------- décret 89-776

du 23 octobre 1989

Prime de recherche et d'enseignement supérieur

Prime d'enseignement supérieur

1 244,98 euros annuel

0596 décret 99-0855 du 4 octobre 1999

Prime de responsabilités pédagogiques attribuée à certains personnels de

l'enseignement supérieur

taux plancher annuel : 3 500 euros taux plafond annuel de 15 000 euros

0658 décret 2001-935 du 11 octobre 2001

Prime de mobilité pédagogique vers l’enseignement supérieur en faveur des

chercheurs

3889,35 euros annuel aux directeurs de recherches et aux chargés de recherche

Fiches ressources du kit Vous pouvez consulter les fiches ressources sur :

- Le droit individuel à la formation

- Le congé de formation professionnel

- Le congé pour études

- Le détachement

- Le concours

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Textes de référence

PRCE/PRAG

- Ensemble des décrets statutaires des personnels enseignants du second degré

- Note de service annuelle définissant la procédure d’affectation des enseignants du second degré dans l’enseignement supérieur

- Note de service annuelle relative à la notation annuelle des professeurs agrégés affectés dans l’enseignement supérieur

- Décret n°93-461 du 25 mars 1993 relatif aux obligations de service des personnels enseignants du second degré affectés dans l’enseignement supérieur

- Décret n°2000-552 du 16 juin 2000 relatif aux aménagements de service accordés à certains personnels enseignant dans les établissements d’enseignements supérieur

- Décret n°2003-896 du 17 septembre 2003 instituant une décharge de service d’enseignement pour les personnels enseignants du second degré exerçant certaines responsabilités administratives dans les établissements d’enseignement supérieur

ATER

- Décret n°88-654 du 7 mai 1988 modifié relatif au recrutement des attachés temporaires d’enseignement et de recherches dans les établissements publics d’enseignement supérieur

Enseignants chercheur et assimilés (maitre de conférence)

- Décret n°84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universités et du corps des maitres de conférences

- Arrêté du 31 juillet 2009 relatif au référentiel national d'équivalences horaires

- Arrêté du 10 février 2011 relatif à la grille d’équivalence des titres, travaux et fonctions des enseignants chercheurs

Qualification

- Arrêté du 16 juillet 2009 relatif à la procédure d’inscription sur les listes de qualification

- Arrêté du 28 mars 2011 relatif à la procédure d’inscription après deux refus sur les listes de qualification

Indemnités et primes

- Décret n°83-1175 du 23 décembre 1989 relatif aux indemnités pour enseignements complémentaires institués dans les établissements d’enseignement supérieur

- Décret n°89-776 du 23 octobre 1989 relatif à la prime d’enseignement supérieur attribuée à certains personnels enseignants en fonction dans l’enseignement supérieur et qui participent à la transmission des connaissances

- Décret n°90-50 du 12 janvier 1990 instituant une prime d’administration et une prime de charges administratives attribuées à certains personnels de l’enseignement supérieur

- Décret n°99-855 du 4 octobre 1999 instituant une prime de responsabilités pédagogiques dans les établissements d’enseignement supérieur

- Décret n°2001-935 du 11 octobre 2001 instituant une prime de mobilité pédagogiques vers l’enseignement supérieur en faveur des directeurs de recherche