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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS Mémoire de fin d’études en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES Présenté par : TSALOMAHARISON Neldo Olivier Rapporteur : RAHELISON Landy Harivon Date de soutenance : 11 Décembre 2008 Année universitaire 2007-2008

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études

en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES

Présenté par : TSALOMAHARISON Neldo Olivier

Rapporteur : RAHELISON Landy Harivon

Date de soutenance : 11 Décembre 2008

Année universitaire 2007-2008

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO

DEPARTEMENT : BATIMENTS ET TRAVAUX PUBLICS

Mémoire de fin d’études

en vue de l’obtention du diplôme de LICENCE ES SCIENCES TECHNIQUES

Soutenu le 11 décembre 2008

Présenté par : TSALOMAHARISON Neldo Olivier

Rapporteur : RAHELISON Landy Harivony

Président du jury : RABENATOANDRO Martin

Examinateurs : RANDRIANTSIMBAZAFY Andrianirina

RALAIARISON Moïse

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i

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES PHOTOS

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

INTRODUCTION

Partie 1 : Généralités

Chapitre 1 : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET

Chapitre II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA

Chapitre III : ETUDES D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

Partie 2 : Etudes techniques

Chapitre I : RELEVE DE DEGRADATIONS

Chapitre II : QUALITE, PREPARATION ET PROVENANCE DES MATERIAUX

Chapitre III : ASSAINISSEMENT

Chapitre IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE

Partie 3 : Technologie de mise en œuvre

Chapitre I : DISPOSITIONS GENERALES

Chapitre II : TERRASSEMENTS

Chapitre III : CHAUSSEE

Chapitre IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Partie 4 : Mode dévaluation de prix

Chapitre I : DESCRIPTION DE PRIX

CONCLUSION GENERALE

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

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ii

REMERCIEMENTS

Je tiens tous d’abord à remercier Dieu, le Père tout puissant qui nous a accordé la vie,

santé et courage pour mener à terme ce travail.

Je remercie aussi Le Directeur de l’ESPA (Ecole Supérieur Polytechnique

d’Antananarivo) et ses collaborateurs qui ont dirigé l’ESPA pendant des années et qui nous

ont aidés avec leurs précieux conseils :

- Monsieur RABENATOANDRO Martin, chef du département Bâtiment et Travaux

Publics ;

- Tous les enseignants qui nous ont enseigné de 1ère année jusqu’en 3ème année.

J’adresse également aussi mes sincères remerciements à :

- Monsieur Le Chef de projet de l’ARM (Autorité Routière de Madagascar) :

- Monsieur Le chef de chantier de l’entreprise SOGEA SATOM,

qui m’a accordé l’autorisation afin que je puisse effectuer le stage de fin d’étude, et aux

techniciens pour les conseils qu’ils nous ont prodigués pour notre avenir de futur licencié.

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iii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°1 : Etat de lieu et aménagement à faire ................................................................ 24

Tableau N°2 : Essai pour assure la qualité des matériaux pour remblai ................................ 34

Tableau N°3 : Critères de matériaux pour remblai et couche de fondation ........................... 34

Tableau N°4 : Caractéristiques des matériaux fins ................................................................ 35

Tableau N°5 : Critère d’acceptabilité de matériau pour couche de base ............................... 36

Tableau N°6 : Contrôle pour assurer la qualité de matériau pour couche de base ................ 37

Tableau N°7 : Essai pour contrôle de Gravillons pour enduits superficiels .......................... 37

Tableau N°8 : Contrôle fourniture/ Enduit superficiel .......................................................... 38

Tableau N°9 : Types de bitumes ............................................................................................ 39

Tableau N°10 : Fuseau ........................................................................................................... 41

Tableau N°11 : Largeur des zones et les coefficients de ruissellement ................................. 50

Tableau N°12 : Répartition des valeurs de k ......................................................................... 61

Tableau N°13 : Valeur du comptage du trafic ....................................................................... 61

Tableau N°14 : Les différentes valeurs du facteur de cumul C ............................................. 63

Tableau N°15 : L’échelle de portance ................................................................................... 64

Tableau N°16 : Les différentes couches de surfaces ............................................................. 65

Tableau N°17 : Choix de couche de base .............................................................................. 66

Tableau N°18 : Abaque de dimensionnement de la couche de fondation ............................. 67

Tableau N°19 : Contrôle MO / Surfaces destinées à être remblayées ................................... 78

Tableau N°20 : Contrôle MO / Corps de remblai .................................................................. 78

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iv

Tableau N°21 : Contrôle MO / Plate-forme terrassée en déblai ............................................ 80

Tableau N°22 : Contrôle MO / Plate-forme (PST) ................................................................ 80

Tableau N°23 : Contrôle Fourniture / Géotextile non tissé ................................................... 81

Tableau N°24 : Contrôle MO / Géotextile ............................................................................. 82

Tableau N°25 : Contrôle MO / Couche de fondation ............................................................ 86

Tableau N°26 : Contrôle MO / Couche de base en GNT ...................................................... 90

Tableau N°27: Contrôle MO / Imprégnation ECM .............................................................. 92

Tableau N°28 : Contrôle MO / Enduits superficiels .............................................................. 95

Tableau N°29 : Contrôle MO / Fond de fouilles .................................................................... 96

Tableau N°30 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF .................................................................. 123

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v

LISTE DES FIGURE

Figure N°1 : Coupe transversale d’un fossé rectangulaire ..................................................... 52

Figure N°2 : Coupe longitudinale d’un fossé de crête .......................................................... 53

Figure N°3 : Coupe transversale d’un fossé trapezoidale ..................................................... 54

Figure N°4 : Coupe transversale d’un dalot ........................................................................... 56

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vi

LISTE DES PHOTOS

Photo N°1 : Affaissement de la chaussée au Pk 28 + 000 ....................................................... 16

Photo N°2 : Epaufrure de rive au Pk 38 + 000 ........................................................................ 17

Photo N°3 : Glissement de terrain et une part de la chaussée au Pk 35 + 600 ........................ 18

Photo N°4 : Fissure longitudinale en biais au Pk 29 + 410 ..................................................... 19

Photo N°5 : Peau de crocodile au Pk 19 + 400 ....................................................................... 20

Photo N°6 : Arrachement complète de toutes les couches de chaussée au Pk 46 + 300 ......... 21

Photo N°7 : Renversement de mur de soutènement au Pk 30 + 600 ...................................... 21

Photo N°8 : Fossé obstrué au Pk 32 + 600 .............................................................................. 22

Photo N°9 : Affouillement à l’aval d’un passage busé au Pk 30 + 400 .................................. 22

Photo N°10 : Pont dénudé au Pk 36 + 000 .............................................................................. 23

Photo N°11 : Mise en œuvre d’un gabion et du Géotextile ..................................................... 82

Photo N°12 : Démolition de la chaussée ................................................................................ 84

Photo N°13 : Compactage avec un compacteur pneumatique ............................................... 86

Photo N°14 : Mesure de Déflection à poutre Benkelman pour contrôle de couche de baes .. 89

Photo N°15 : Répandage des liants ........................................................................................ 92

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vii

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

CBR : Californian Bearing Ratio

CEG : Collège d’Enseignement Générale

CECAM : Caisse d’Epargne et Crédit Agricole Mutuel

CPT : Cahier de Prescription Technique

CSB : Centre de Santé de Base

ECR : Emulsion Cationique Rapide

EPP : Ecole Primaire Public

GCNT : Grave Concassé Non Traité

GTR : Guide de Terrassement Routier

IP : Indice de Plasticité

LCPC : Laboratoire Centrale de Pont et Chaussée

Mat : Matériaux

MS : Matériaux Sélectionnés

MO : Mise en œuvre

PST : Parie Supérieur du Terrassement

WL : Limite de liquidité

γd : Densité sèche

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viii

INTRODUCTION

Des cyclones ont nettement marqué leurs passages dans la grande Ile en matière de

destruction infrastructurelle. Conscient des importances qui pourraient dériver de la

construction routière, le gouvernement Malgache mise sur cette première en question de

priorisation et irait même en 2004 jusqu’à orner le nouveau billet de Ar 10000 des engins de

construction routière. Désormais le domaine qui touche directement les routes concernant

directement l’Etat. Le problématique que nous posons est qu’est ce que les éléments

préventifs des dégâts cycloniques, sont-il encore loin d’être pris en compte lors des études

préliminaires précèdent la construction ? Parce que d’année en année, le cas se perpétue et à

ce rythme, ce serait encore un problème d’Etat d’ici 20 ans si de draconiennes mesures ne

serait prise en matière de construction routière. Certes, les mauvais temps sont facteur

destructeur mais il ne faudrait non plus ignorer que la construction dépend de l’aménagement

territorial et la géographie humaine qui regorge de l’occupation de l’espace (de la population).

Ceci dit qu’une plate forme de technologie et non de simple technique est plus que nécessaire

dans la mise en œuvre d’un projet relatif à une construction. Ceci étant, notre étude va se

focaliser sur la réparation d’un segment routier sur la route nationale 25 (RN 25) dans la

REGION sud est de Madagascar du Pk 28 + 000 au Pk 46 + 300. Après avoir minutieusement

élaboré en deuxième partie l’étude technique à ce projet, nous nous tenons d’analyser avec

finesse la technologie sollicitée pour sa mise en œuvre et la mode d’évaluation de prix de ce

projet, tout ceci précédé bien sur des généralités qui regorge la présentation des Travaux,

monographie de zone d’influence, ainsi que les impacts environnementaux du projet.

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PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE I

GénéralitéGénéralitéGénéralitéGénéralitéssss

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Mémoire de fin d’étude Bâtiments et Travaux Publics

TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 1

CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET

1. GENERALITES

Le projet s’intègre dans le cadre du programme des TRAVAUX routiers post-

cycloniques suite au passage du cyclone Indlala, Jaya et Ivan : pour les réparations des dégâts

cycloniques dans la Région VATOVAVY FITOVINANY, touchée par le passage de ces

derniers.

Le projet se localise dans la route nationale numéro 25 (RN 25) du PK 28+000

Vohiparara - PK 38+000 Ranomafana jusqu’au PK 46+300.

2. LES INTERVENANTS

Maitre d‘ouvrage :

Le Ministère de Finance et du budget, Ordonnateur National du FED.

Etat du maitre d’ouvrage :

République de Madagascar

Maitre d’ouvrage délégué :

Le Ministère des Travaux Publics et de la Météorologie

Maitre d’œuvre :

L’Autorité Routière de Madagascar (ARM)

Représentant du maitre d’œuvre :

Le chef de mission de contrôle et de surveillance : un représentant de L’ARM

Titulaire :

L’entreprise SOGEA SATOM

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 2

Monnaie nationale

L’Ariary

Monnaie du marché

L’Euro

3. LOCALISATION DU PROJET

L’itinéraire faisant l’objet de la présente étude est située à Vohiparara – Ranomafana

dans le pk 28+000 – pk46-+300. Elle se trouve dans la REGION moyenne Est de Madagascar

dans le Faritany de Fianarantsoa. En somme il s’agit d’une REGION montagneuse, colinéaire

à falaise constituée par l’escarpement de faille de l’Est Malgache. C’est une zone de foret

dense dans laquelle se trouve le Parc National de Ranomafana.

4. HISTORIQUE

La Route Nationale 25 (RN 25) a été construite vers l’année 1940 et bitumée vers

l’année 1971. Elle relie le Fivondronana AMBOHIMAHASO – RANOMAFANA -

IFANADIANA et MANANJARY. L’itinéraire mesure 175 km.

Aucune intervention concernant les ENTRETIENS n’a été effectuée depuis son

bitumage. C’est pourquoi les dégradations sont très importantes et il faut mettre plus d’une

heure pour parcourir 30 km.

La première intervention est en 2001 et 2002, contrat de REHABILITATION aves

l’ENTREPRISE SNTP du PK 25+000 au PK 115+000 et en 2004 – 2006 avec

l’ENTREPRISE SOGEA SATOM : la REHABILITATION de la RN 25 du PK 115 (Irondro)

– PK 174 (Mananjary).

Du fait que c’est la seule voie routière donnant directement sur le Sud-Est de

Madagascar, cet axe constitue un carrefour incontournable sur le développement de cette

REGION.

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5. CONSISTANCE DES TRAVAUX

Les TRAVAUX consistent essentiellement :

- à l’enlèvement d’éboulements,

- aux Travaux de réparation de chaussées avec élargissement des talus de déblai,

- aux Travaux de remblayages,

- à la réparation et/ou reconstruction de quelques ouvrages existants,

- au renforcement des ouvrages divers de protection (gabions, maçonnerie, enrochement,

perrés,…)

- à la protection des talus.

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CHAPITRE II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA

1. GENERALITES

1.1.Milieu humaine :

Ranomafana est une COMMUNE RURALE dans le DISTRICT d’Ifanadina. Après le

recensement fait par Ministère vers l’année 2005, le nombre de sa population est de 17369. Sa

population est composée d’une diversité d’ethnies : Merina, Tanala, Betsileo, et d’autre. Elle

est, particulièrement, étendu sur 8 Fokotany pour les Communes Rurales de Ranomafana.

1.2.Climat :

L’itinéraire étudié est soumis à un tropical humide avec des pluies abondantes presque

toute l’année. Il est sous influence d’une REGION d’alizé humide de direction sensiblement

Sud-Est Nord-Est qui attaque le front, le versant Est et engendre des précipitations faibles à

modérer de caractères continus.

Le climat peut se diviser en trois saisons :

- Décembre – Avril : saison chaude et pluvieuse,

- Mai – Aout : saison pluvieuse et relativement fraîche,

- Septembre – Novembre : saison moins pluvieuse et chaude.

- Aucun cas de saison sèche n’est constaté dans la région.

2. ETUDE DE MILIEU RECEPTEUR

2.1.Station thermale de Ranomafana :

Selon les dires, la popularité et la réputation actuelles de la source thermale reviennent à

Ragnovavy RAFALIANA qui, vers l’année 1880, la découvrit pour la première fois.

Etymologiquement Ranomafana veut dire « eau chaude ».

La place de la station thermale prend une importance primordiale pour la célébrité de

cette Région au point de vue curatif et touristique. Deux principales sources ont été captées :

- la plus ancienne alimente la piscine en plein air ;

- la seconde, c’est l’établissement thermal.

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Leur température est à la source de 47°C, l’analyse faite en 1925 a montré que l’eau

thermale de Ranomafana est peu minéralisé, très faible en sulfate sodique, légèrement

sulfurée et radioactive. Le débit de la source est de 260 l/mn soit 16 m3/h.

2.2.Le parc national de Ranomafana (PNR) :

Le PNR est devenue le quatrième parc national de Madagascar depuis son inauguration

le 31Mai 1991. La création du parc était le fruit de la reconnaissance du gouvernement

Malagasy de l’importance de la région. Des recherches scientifiques ont relevé que la Région

Ranomafana possède plusieurs espèces de faune et flore rare et unique. Le PNR est le seul

parc au monde à abriter l’hapalémur aurures, le gentil lémurien doré mangeur de bombous.

2.3.Milieu forestier :

Les espèces de grande valeur commerciale incluant le palissandre, le maka ou bois de

rose et le varongy se trouvent dans le parc. De divers bois de construction, bois d’ébénisteries

et bois tendres s’y rencontrent partout.

La classification des forets du parc est basée sur l’altitude :

- les forêts indigènes de haut plateau de plus haute altitude de 1300m – 1400m. Ces

forêts sont essentiellement à la protection des ressources hydriques, particulièrement

celles de Namorona.

- Les forêts ombrophiles de la zone intermédiaire situées entre 600m – 1100m de

l’altitude.

Les forêts de basses terres à moins de 600 m d’altitude ont pratiquement disparu à cause

du tavy et du feu. La majorité des forêts humides de basses terres ont été remplacées par des

herbages improductifs dominés par les Aristides et l’imperata cylindrique.

2.4.Milieu biologique :

La faune et la flore du parc sont parmi le plus diverse et unique du monde.

La végétation de la canopée : des espèces de plantes rencontrées dans les forêts

humides du parc. La diversité des plantes est plus grande que celle des forêts des plaines en

Afrique. Les espèces d’arbres comprennent des bois durs tropicaux rares et plusieurs espèces

qui ont une valeur économique tant au niveau local que national.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 6

La végétation du sous-bois : dix espèces de bambous et des centaines d’orchidées se

trouvent dans le parc.

Les mammifères

Les carnivores : on trouve six espèces de carnivore.

Les insectivores : il ya 11 espèces de trandraka trouvés.

Les lémuriens : 32 espèces existent à Madagascar dont 12 espèces s’y rencontrent, 7

espèces diurnes et 5 espèces nocturnes. Ce qui fait de la région une des plus riches au monde

coté biodiversité. Le PNR est le seul parc où a été trouvé le lémurien mangeur de bambou,

doré Hapalémur sinus et le lémurien doré Hapalémur aureur.

Les chauves-souris : on y trouve 8 espèces de chauves souris rares à pied ventouse

Myzopodo aureat un monogenre qui est une espèce endemique.

Les rongeurs ; il y a 6 espèces

Les oiseaux : 114 espèces des 257 espèces d’oiseaux de Madagascar ont été trouvées

dans la région de Ranomafana. Les rares espèces reconnues dans le monde y compris le

Mesitornes unicolore, le Brachiptoravus squaniger, le neodrepanus hypoxantha et le

Xenopirostris polleni y sont très représentés.

Les reptiles et les Amphibiens : environ 117 espèces de reptiles et d’amphibiens sont

actuellement répertoriés dans la région de Ranomafana : 64 grenouilles, 23 serpents, 12

caméléons, 18 autres types de Lézards.

Les poissons : le milieu aquatique dans le parc ne supporte pas une grande diversité de

poisson. La nouvelle espèce découverte est le Bedotia. D’autres espèces présentes sont le

Tilapia, le Sicyapteur, des anguilles.

Les invertébres : environ 90 espèces de papillons vivent dans la région.

Les araignées : 350 espèces d’araignées ont été découvertes dans le parc.

Les crustacés : dans le milieu aquatique, le parc abrite 6 espèces dont le sous espèce de

genre des Astacoïdes, une espèce que l’on ne se rencontre nulle part ailleurs.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 7

Certaines espèces d’écrevisse sont exploitées en grande quantité par les résidents de la

zone périphérique comme nourriture et source de revenu, par exemple les « Oramena,

orambato ».

2.5.Situation environnemental actuelles des sites :

La monographie du terrain traversé est généralement plat jusqu’à Ifanadiana. La forêt

dense fait place à la forêt secondaire. La pratique du Tavy est intense. Ce qui accentue le

déboisement et l’érosion des versants de montagne.

On remarque de plus en plus de plantation de letchis, de café de bananes. Le riz est

cultivé à chaque petite plaine de bas fond et le manioc sur le tanety dégagé par le Tavy. Ce

qui aggrave l’éboulement des talus en saison de pluie.

3. MILIEU SOCIO ECONOMIQUE ET CULTUREL

3.1.Santé :

Depuis la création de l’établissement thermal, diverses maladies ont été traitées. La liste

suivante donne une idée du vaste étendue de guérisons que l’on peut obtenir dans cette

station : affections rhumatismales, sinusites chroniques, métro annexites – stérilité féminines,

asthénie générale, affection post-traumatique, séquelles d’accidents vasculaires et cérébraux,

dermatoses diverses, affections neurologiques, affection des voies respiratoires, maladies du

tube digestif, retard de croissance et de marche et autres.

Outre la station thermale, Ranomafana possède un CSB. Les maladies les plus courantes

sont les infections respiratoires, le paludisme, la diarrhée.

3.2.Education :

Du point de vue socio-éducatif, une EPP, un CEG et un Collège Privé se trouvent à

Ranomafana.

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3.3.Activités de la population :

La forêt et les rivières interviennent aussi dans les activités économiques de la

population. Elles fournissent les ressources naturelles pour les besoins de substance des

résidents.

3.4.Agriculture :

Les paysans pratiquent le Tavy comme moyen de production principale. Certains

agriculteurs Betsileo cultivent le riz irrigué dans les champs plats. La majeure partie des

cultures effectuées dans la Région de Ranomafana est caractérisée par la culture de banane, de

riz, de letchis, de manioc, d’ananas, …

Le café est la principale culture commerciale de la Région.

En 2005, 95 % de la population pratique l’agriculture. Un chiffre tend à s’affaiblir à

compte tenu de l’exode rural.

3.5.Elevage :

Les résidents élèvent des zébus, des vaches laitières comme richesse et sources revenu. On

les utilise également pour la nourriture et dans les cérémonies spéciales.

3.6.Tourisme :

Le recensement des richesses touristiques et environnementales permet de mettre à jour

le produit touristique qui est très évident à savoir : un tourisme associe à la nature, un

tourisme de découvertes, un tourisme de vacances distractives, sportives ou de repos et surtout

un tourisme de santé.

Ce produit est la réponse à des motivations tels que les besoins biologiques de

récupération, le besoin d’évasion des contraintes urbaines et quotidiennes, des besoins de

connaissances du monde.

Le tourisme est la principale source de devises et permet de se développer d’une

manière, croissante dans un proche avenir. Les avantages les plus communs associés au

tourisme sont :

- le financement accru au profit de la gestion des Aires Protégées et du développement

communautaire.

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- La création d’emploi et d’opportunité de revenu pour les résidents locaux.

- L’éducation environnementale et la conscientisation à l’intention des résidents et

visiteurs, conduisant à soutenir les efforts de conservation.

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CHAPITRE III : ETUDE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

L’apparition de la plupart impact sera liée aux conséquences directes de la

Réhabilitation de la route, qui sont :

- L’accroissement du trafic et la fluidité de la communication

- La diminution des tarifs de transports des biens et personnes et Entretien des véhiculés

- La diminution de temps d’accès aux infrastructures sanitaire, sociales et

commerciales, notamment celles situées dans les villes moyennes et plus importantes.

1. EFFETS SUR L’ENVIRONNEMENT

La procédure de réparation ou de construction d’une route engendre des effets négatifs

sur l’environnement dont les importants sont :

- Accélération des phénomènes d’érosion et de glissement de terrain ;

- Augmentation du débris solide qui ensable les cours d’eau et les rizières

- Création de déviations qui empiètent sur les terrains agricoles ;

- Augmentation des pressions sur les ressources naturelles par l’extension des tavy ;

2. IMPACTS SUR LE SOL

Destruction des sols. Les sols naturels connaitront de fortes perturbations, voire une

destruction totale sur la nouvelle emprise de la route, les nouvelles voies d’accès, les zones

d’emprunt et de carrière ainsi que les bases vies et installation fixe. Au niveau des

modifications de tracé, l’emprise de la route constituera une perte définitive de terrain naturel

ou d’usage agricole.

Erosion des sols. Les surfaces décapées des zones d’emprunt, des bases vies et

installation fixe seront particulièrement vulnérables à l’érosion pluviale, surtout si elles sont

installées sur des surfaces en pente (versant de colline par exemple). Il en résultera un

ravinement accru avec pertes des sols superficiels.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 11

Pollution de sol. Les sols pourront également être pollués par les déchets de chantier et

de base vie : lubrifiants, hydrocarbures, granulats, déchets solides inertes, déchets organiques,

etc.

Globalement, l’impact sur les sols est estimé négatif majeur, certain et permanant.

Pollution des eaux superficielles. A l’instar des sols, les eaux superficielles circulant à

proximité des chantiers, des bases vies, zones d’emprunt ou carrière pourront être souillées

par divers déchets et rejets issus des Travaux : huiles usagées, hydrocarbures, détergents,

particules fines de concassage, etc.

Circulation des eaux superficielles. Les TRAVAUX DE CONSTRUCTION et de

REHABILITATION des routes et des ouvrages hydrauliques peuvent perturber la circulation

des eaux superficielles, au moins temporairement par détournement des rivières pour la

REHABILITATION d’ouvrages, pose des buses etc. et également par dépôt de matériau de

déblai, de découverte ou de débris d’anciens ouvrages le long de l’axe.

Globalement, l’impact sur les eaux superficielles est estimé négatif, important, certain et

temporaire.

3. IMPACTS SUR LES DENSITES DE POPULATION

3.1. Déplacement volontaires des populations :

Un axe routier réhabilité est toujours un centre d’attraction des populations. Il est donc

très probable que la REHABILITATION de la route augmenterait l’installation de population

en bordure de l’axe. L’avantage de la résidence en bordure de route sera la possibilité

d’activités commerciales directes, par exemple de vente de produits aux usages de la route

(boissons, restaurations, carburants, artisanats, etc.…), et l’accès facilité au moyen de

transport de personnes ou de marchandises.

L’impact sur la densité de population est estimé positif, moyen, certain et permanent.

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4. IMPACTS SUR LE BIEN ETRE DES POPULATIONS RIVERAINES

4.1. Poussière et nuisances sonores :

Le niveau sonore lors de la traversée des villages sera d’une part augmenté par

l’accroissement du trafic, sans atteindre cependant des niveaux très important et d’autre part

diminué par la disparition des trous et autres obstacles qui entraînent des freinages et des

accélérations bruyantes. Les émissions des poussières seront supprimées suite au bitumage, ce

qui signifie réduction des risques liés aux problèmes respiratoires.

L’impact sur le bien être des populations riveraines est estimé négatif, faible, certain et

permanent.

5. IMPACT SUR LA SECURITE DES PERSONNES TRANSPORTEES

5.1.Banditisme :

La Réhabilitation de la route permettra une circulation plus rapide et donc plus sécurisée

des personnes, notamment celles des agents du crédit rural (CECAM) qui sont amenés

fréquemment à transporter des fonds.

5.2.Accident de la circulation :

La Réhabilitation de la route diminuera les causes d‘accidents liés aux irrégularités du

revêtement qui obligent les véhicules à freiner brusquement et/ou à quitter leur axe.

Cependant l’augmentation de vitesse induite par un revêtement sans défaut augmentera dans

les courbes, les villages ou encore en cas de traversée d’animaux domestiques ou de

personnes.

Globalement, l’impact sur la sécurité des personnes transportées, est estimé négatif,

important, certain et permanent.

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6. IMPACTS SUR LES PRODUITS AGRICOLES ET LEUR CIRCULAT ION

6.1. Circulation des intrants, produits agricoles et des agents de développement :

Dans cette Région caractérisée par un grand développement des cultures de rentes, la

meilleure circulation des intrants et des produits agricoles entre les sites de production et les

sites de transformation et de consommation que sont ANTANANARIVO et ANTSIRABE

constituera un des effets positifs les plus significatifs du point de vue socio-économique. Une

économie considérable serait réalisée en matière de logistique et de stockage des produits, qui

permettra des investissements à l’extension des surfaces cultivées et donc une amélioration

des revenus des agriculteurs contractualisés. Ce bénéfice sera renforcé par une circulation

améliorée des agents de vulgarisation et d’encadrement et de crédit agricole (CECAM) et par

de meilleures possibilités d’attirer dans la Région des cadres supérieurs venant d’autres

provinces.

6.2. Productivité des terres :

Il a été montré plus haut que la submersion bénéfique des sols de bahiboho ne serait pas

modifiée de manière significative, ni par la route, ni par les digues. La disparition de certaines

parcelles par l’élargissement de l’emprise ne devrait pas avoir d’incidence sur la production

globale de la région, mais pouvait s’avèrer pénalisante pour quelques exploitants individuels.

Globalement, l’impact sur la production agricole est estimé positif, moyen, certain et

permanent.

7. IMPACTS SUR LES ACTIVITES COMMERCIALES

7.1. Approvisionnement des commerçants et accroissement de la demande :

L’augmentation du trafic sur tronçon réhabilité entrainera logiquement une demande

accrue de la part des voyageurs, notamment au niveau des activités de restauration et de vente

de produits locaux d’agricultures, d’élevage ou d’artisanat. D’autre part, l’approvisionnement

des commerçants sera facilité.

L’impact des activités commerciales est donc estimé positif, moyen et permanent.

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8. PROGRAMMES D’ATTENUATION ET DE BENEFIQUE

Le plan d’action comporte des interventions des types préventifs, d’atténuation et

d’accompagnement. Elles peuvent être du domaine technique, juridique, règlementaire et

socio-économique.

Pour atténuer ces impacts négatifs, les infrastructures seront réalisées dans le respect des

normes de gestion de rejets polluants dans le milieu. Les véhicules de transport et les

machines seront munis des dispositifs anti-pollution. Pour limiter les poussières (EX :

Recouvrement par bâche des matériaux poussiéreux lors du transport). Le stockage et

l’ENTRETIEN du matériel de chantier seront réalisés sur les aires étanches, situées en dehors

des zones inondables, avec récupération et traitement des eaux avant rejet.

D’autres mesures d’atténuation seront préconisées. Elles consistent à :

- prendre toutes les dispositions nécessaires (grillages, filets, panneaux, protecteur,

etc.) pour éviter que des matériaux de construction, des rebuts ou des débris ligneux tombent

dans les cours d’eau.

- prévoir et aménager des installations sanitaires sur le chantier, pour l’élimination des

eaux usées, récupérer les huiles, filtres, des batteries usées et les disposer de manière

sécuritaire en concentration avec les autorités concernés.

- restaurer la végétalisation à la fin des Travaux.

- prendre toutes les précautions afin de ne pas détruire la végétation.

- mettre en l’état les emprunts en réalisant le remblai des emprunts et végétaliser les

zones d’emprunt et les carrières et au besoin, replanter des espèces locales.

- prendre toutes les dispositions afin de prévenir des accidents de travail pendant les

Travaux, sensibiliser le personnel sur les méfaits du braconnage et les sanctions qui en

découleraient.

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CONCLUSION PARTIELLE

La Commune Rurale de Ranomafana est une Région à forte potentialité économique.

La répartition de la route nationale 25 (RN 25) ne peut régénérer ces potentialités laissées là

en veille. Une réparation d’envergure comme celle là n’est pourtant pas pour la plupart du

temps l’écart des inconvénients qui sont susceptibles de créer des effets pervers, ce qui rend

pertinemment les mesures d’atténuation de mis.

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PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE IIIII

ETUDES ETUDES ETUDES ETUDES

TechniquesTechniquesTechniquesTechniques

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CHAPITRE I : RELEVE DE DEGRADATIONS

1. AUSCULTATIONS VISUELLES :

Elles consistent à faire une inspection du tronçon ou de l’itinéraire et à détecter et

relever visuellement à l’œil les déformations de la surface de chaussée et des accessoires qui

sont susceptibles de dégradations.

En Général, la cause de toutes les dégradations est le cyclone. Les formes recensées de

dégradations sont :

1.1.Affaissement de la chaussée :

L’affaissement est causé par l’insuffisance de la portance du sol support.

Son évolution peut conduire à l’approfondissement rapide de l’affaissement et à la

rupture de la chaussée par rapport au trafic.

Les remèdes à ce type de dégradation dépendent de leur importance :

- L’affaissement peu profond est remédié par le reflachage,

- L’affaissement assez profond est remédié par la réfection localisée du corps de

chaussée.

Photo N°1 : Affaissement de la chaussée au Pk 28 + 000

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1.2.Nids de poule :

Ils sont caractérisés par les trous localisés en pleine chaussée. C’est une cavité qui

apparaît sur la surface de la chaussée.

Son évolution provoque une dégradation généralisée.

La technique de bouchage de nids de poule est la réfection localisée du corps de

chaussée.

1.3.Epaufrures de rive :

Ce sont des dégradations de structure en bordure de chaussée, leurs importances sont

caractérisées par leurs longueurs.

Elles sont causés par :

- les dégradations des accotements

- l’action des eaux de ruissellements sur les accotements

- une largeur insuffisante de la chaussée

Elles sont traitées par la réfection localisée.

Photo N°2 : Epaufrure de rive au Pk 38 + 000

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1.4.Destruction du mur de protection :

Destruction du mur de protection, glissement de talus de remblai et une part de chaussée

coté droite.

Proposition d’aménagement :

- coté aval, ravin environ 22m de profondeur,

- route à ripper vers le coté du talus en déblai,

- coté aval, reconstruction des talus à l’aide des rangés de gabions et des remblais en

provenance de déblais.

- mise en place des bordures jet pour éviter l’écoulement d’eau en aval.

Photo N°3 : Glissement de terrain et une part de chaussée au PK 35+600

1.5.Fissures longitudinales :

La cause de ces fissures est le glissement de terrain ou affaissement de talus de remblai.

Mais il y a aussi d‘autre causes comme la mauvaise qualité de sol ou mauvaise mise en

œuvre.

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Elles sont traitées par colmatage avec des coulis bitumineux (20l de sable + 6l d’ECR

65).

Photo N°4 : Fissure longitudinale en biais au PK 29 + 410

1.6.Faïençages (peau de crocodile) :

Le faïençage est un type de fissure. Sa principale cause est :

- la mauvaise qualité de matériaux,

- l’épaisseur insuffisante de la chaussée par rapport au trafic,

- vieillissement de la chaussée.

Son évolution peut conduire à la destruction générale et localisée de la chaussée à cause

de l’infiltration des eaux de surfaces dans le corps de la chaussée.

Les remèdes apportés est la réfection localisée du corps de chaussée.

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Photo N°5 : Peau de crocodile au PK 19 + 400

1.7.Arrachement complète de toutes les couches de chaussée :

Toutes les couches de chaussée sont emportées par le débordement de la rivière du

coté droit de l’axe.

Proposition d’aménagement :

- reconstruction des couches des chaussées

- construction d’un muret en béton armé avec des contre forts, ancré au massif

rocheux par des barres d’acier ‘’coté déblai’’

- mise en gabarit d’un fil d’eau du fossé en terrain rocheux

- protection des talus par enrochements (avec des gros blocs) coté rivière,

- protection par végétalisation des accotements coté droit à l’entrée du pont

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Photo N°6 : Arrachement complète de toutes les couches de chaussée sur une longueur

de 150 m au PK 46+300

1.8.Renversement du mur de soutènement :

Photo N°7 : Renversement de mur de soutènement au PK 30 + 600

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1.9.Fossé obstrué ou bouché :

Le fossé est obstrué par l’éboulis, il y a débordement d’eaux sur la chaussée.

Proposition d’aménagement : réouverture du fossé.

Photo N°8 : Fossé obstrué au PK 32 + 600

1.10. Affouillement à l’aval d’un passage busé :

Photo N°9 : Affouillement à l’aval d’un passage busé au PK 30 + 400

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1.11. Pont dénudé :

1/4 de cône du pont est dénudé.

Photo N°10 : Pont dénudé au PK 36+000

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TABLEAU N°1 : RECAPITULUTIF DES ETATS DE LIEU ET AM ENAGEMENT A FAIRE

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 28 + 000

Affaissement sur 25m de l'ensemble de la chaussée, possibilité d'infiltration d'eau dans la sous couche de la chaussée. Zones montagneuses avec des sources.

Reprise en réparation localisée des couches des chaussées au niveau des fissures transversales

Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche d’Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S Emulsion ECR 69 pour ES

PK 28+500

Tassement de la chaussée

Reprise en réparation localisée des couches des chaussées au niveau des fissures transversales ; création fossé drainant en amont.

Démolition de la chaussée Purge e la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Fossé maçonné

PK 29+100

Glissement de terrain et affaissement talus des remblais, destruction du mur de protection en gabions

Démontage et reconstruction des murs en gabions ; démolition et reconstruction des couche des chaussée ; réparation de la tête d'ouvrage d'assainissement

Démontage de gabion Reconstruction gabions Bordure jet d'eau sur 50 ml Descente d'eau sortie ouvrages sur 2 x3 ml

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Descente + brèche

Tranquillisant Ferraillage Enrochement Réparation tête d'ouvrages Démolition Maçonnerie de moellons Béton 350 Démolition chaussée sur 2m de larges Reconstruction Couche de fondation en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Arasement d'accotement Rechargement d’accotement en MS Engazonnement

PK 29+200

Terrassement de la chaussée, fissuration transversale en biais sur 7m

Reprise en réparation localisée des couches de chaussée au niveau des fissures transversales ; création d'une descente d'eau.

Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Gravillons pour E.S

Emulsion ECR 69 pour ES Drains transversaux Descente d'eau au 5 ml

PK 29+300

Terrassement de la chaussée, fissuration longitudinale en biais sur 8,60m

Reprise en réparation localisée des couches de chassée au niveau des fissures transversales ; rejointoiement des buses en béton

Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Rejointoiement buses bétons

PK 29+400

Chassée faïencée, infiltration d’eau dans la couche de chaussée

Création de drains longitudinaux sous fossé revêtus de 28 m et 35 ml. Curage de l'ouvrage existant complètement bouché, réparation de la tête de l'ouvrage. Réparation ponctuelle de la chaussée.

Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Emulsion ECR 69 pour E.S

Drains longitudinaux Fossé maçonné Réparation tête d'ouvrage Démolition Maçonnerie de moellons Béton 350

PK 29+410

Tassement de la chaussée, fissuration transversale en biais sur 8,20m et sur 5m

Construction d'un drain de 10ml sous fossé revêtu. Curage de l'ouvrage existant et réparation de la tête de l’avale. Démolition et réparation localisée de la chaussée.

Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour E.S Emulsion ECR 69 pour E.S Drains longitudinaux Fossé maçonné

PK 30+300

Glissement de la chaussée, courbe en petit rayon

Construction d’un drain sous fossé maçonné. Buttage du bord de la chaussée par une maçonnerie de 0.4x0.5 sur 25m. Démolition et réparation localisé de la chaussée

Démolition de la chaussé Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour E.S

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux Emulsion ECR 69 pour ES

Drains longitudinaux Fossé maçonné

PK 30+400

Affouillement à l’aval d’un passage busé

Renforcement de protection par gabionnage sur 4m en un seul ranger coté aval de l’ouvrage. Mise en place d’un bloc d’enrochement de 16 m3 à la sortie avale

Protection en gabion sur 4ml Enrochement

PK 30+600

Renversement du mur de soutènement, fossé obstrué par l’éboulis, débordement d’eau sur la chaussée

Reconstruction mur de soutènement

Démolition Reconstruction

PK 31+200

Renversement du mur de soutènement

Reconstruction du mur de soutènement Pas de démolition.

Reconstruction

PK 32+600

Fossé bouché

Réouverture du fossé en terre sur 16m, coté gauche

Ouverture fossé en terre 16ml

PK 33+300

Glissement d’une partie de la chaussée coté droite, destruction de la tête de l’ouvrage d’assainissement

Reconstruction de la chaussée, réparation de la tête d’ouvrage et renforcement des murs de protection de la chaussée.

Reconstruction de la chaussée Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 34+500

Tassement de la chaussée, fissuration transversale de la chaussée sur 6m

Construction d’un drain de 30ml sous fossé revêtue en amont du glissement. Démolition et réparation localisée de la chaussée.

Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Fossé maçonné

PK 34+550

Tassement de la chaussée, fissuration transversale de la chaussée sur 14.5m destruction de la tête avale de l’ouvrage d’assainissement.

Réparation localisé de la partie fissurée. Buttage de la chaussée par maçonnerie de 0.4x0.04 sur 11ml. Renforcement du mur en gabions sur 12ml. Réparation de la tête aval de l’ouvrage. Drain sous fossé revêtu coté amont de la zone de tassement sur 30ml

Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation : Couche de revêtement : Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Drains longitudinaux Maçonnerie Maçonnerie de moellons Béton 350 Protection en gabions sur 12ml Mat de décès de carrière Arasement d’accotement

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux PK 35+600

Glissement de talus de remblai et une partie de la chaussée. Destruction complète du mur en gabion sur 18m. La 1/3 de la route à été glissé, risque d’accident surtout pour les poids lourds. Au PK 35+700 : renversement de la protection en gabions. Destruction d’une partie des fossés maçonnés.

Coté aval, ravin environ 22m de profondeur. Route à ripper vers le coté talus en déblai (environ sur une demi- chassée) : nécessitant un levé topographique pour le projet d’exécution. Coté aval, reconstitution de talus à l’aide de rangés de gabion et de remblai en provenance de déblai. Mise en place des bordures jet pour éviter l’écoulement d’eau en aval. Démontage de gabions du PK 35+700 Enlèvement de la partie en éboulement et une partie en déblais compte tenue du ripage d’axe u PK 35+600. Reconstruction de fossés maçonnés déporté sur le nouvel alignement du fossé.

Protection en gabion Mat de décès de carrière estimation de700 m2 Bordure jet d’eau sur 20 ml Fossé maçonné Géotextile Déblai Remblai Démolition de la chaussée Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Protection en gabion Fossé maçonné

PK 35+800 au PK 36+000

Tassement des chaussées : - au PK 35+800 fissurations sur

13,5 m en biais. - au PK 35+830 fissurations sur

6,70 m. - au PK 36+000 fissuration sur

8,50 m. 1/4 de cône du pont au PK 35+930

Réparation localisée des zones fissurées Protection par perré et gabion du 1/4 de cône du pont au PK 35+930. Réparation des têtes de l’ouvrage d’assainissement du 35+930

Démolition de la chaussée Purge de chaussée Matériaux de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillons pour ES Emulsion ECR 69 pour ES

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux

Drain longitudinaux Maçonnerie pour réparation Engazonnement Perré maçonné Gabion

PK 38+000 Epaufrure de rive coté gauche Reprise en réparation localisée des couches de chassée

Purge de chaussée Mat de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES

Pk 46 + 300

Débordement d’eau de la rivière sur la chaussée sur une longueur de 150m. Arrachement complète de toutes les couches de chaussée. (levé topographique à faire)

Construction d’un mur de fermeture avec poteau et chainage en béton sur le cote aval de la route. Reconstruction des couches de chaussée. (fondation jusqu’au revêtement) Après rangement des couches de chaussée (solution provisoire). Construction d’un muret en béton armé avec des contres forts, ancré au massif rocheux par des barres d’acier coté déblais. Mie au gabarit du fil d’eau du fossé en terrain rocheux. Protection des talus par enrochements (avec des gros blocs) coté rivière.

Reconstruction chaussée Démolition de la chaussée Purge de la chaussée Matériau de substitution en décès de carrière Couche de base Imprégnation Couche de revêtement Gravillon pour ES Emulsion ECR 69 pour ES Béton 350 Acier Géotextile Enrochement Démolition

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TABLEAU N°1 (suite)

Localisations Etats de lieu Propositions d'aménagement Désignations des travaux

Protection par végétalisation des accotements coté droite à l’entrée du pont. Démolition de l’ouvrage existant au Pk 46 + 380, construction d’un ouvrage d’assainissement (150x100) de 15ml au Pk 46 + 420 avec une descente d’eau en aval et tête droit en amont. Réparation éventuel des fossés revêtus coté gauche à la sortie de l’ouvrage du Pk 46+420

Fouille pour fondation d’ouvrage Remblai technique (décès de carrière) Maçonnerie de moellons Maçonnerie (muret) Béton de propreté Béton350 Fossé en terrain rocheux Engazonnement

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CHAPITRE II : PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DE S

MATERIAUX

1. PROVENANCE :

Les matériaux proviennent d’un emprunt au PK 12+200 du coté gauche sur la RN 45 et

d’une station de concassage au PK 10+300 aussi sur la RN 45.

2. MATERIAU POUR REMBLAIS :

Ils devront avoir les qualités suivantes :

- Ne pas contenir de matières organiques,

- La plus grande dimension des éléments n’excède pas les 2/3 de l’épaisseur de la

couche compacté pour les sols de la classe C et D3 suivant la classification de la

norme NF ; P11300 et du GTR (1) ; cette épaisseur étant, par ailleurs, fonction de la

puissance des compacteurs disponibles sur chantier et des conditions de mise en œuvre

du matériau en relation avec l’état du mortier ;

- WL<65 ;

- IP<25 ;

Les sols d’indice de plasticité 25> IP> 40 pourront être exceptionnellement utilisés sur

les zones pauvres en matériaux de meilleure qualité et où le contexte hydrique est

favorable.

- Avoir une masse volumique sèche Proctor modifié supérieur à 1.80t/m3

- Avoir un indice portant CBR supérieur à 15, 96 heures d’imbibition (teneur en eau

OPM) et à 95% de l’OPM.

- Présenter un gonflement linéaire au moule CBR à la densité exigée de mise en œuvre,

inférieur à 2% pour les remblais pouvant être soumis à des immersions prolongées.

Le remblaiement des dalots et buse sera réalisé à l’aide de matériaux possédant les

même caractéristiques que ceux utilisés pour l’exécution des couches de fondation. Et plus, ils

ne devront pas contenir d’éléments dont la plus grande dimension est supérieure à 6 cm.

L’entreprise aura à sa charge les essais correspondants :

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Tableau N°2 : Essai pour assurer la qualité des matériaux pour remblai

ESSAIS FREQUENCE

Limite de liquidité

Indice de plasticité

Densité sèche à l’OPM

Gonflement

Tous les 500 m3 exploités d’une même

source

(Source ARM)

3. MATERIAUX POUR COUCHE DE FONDATION – REMBLAIEMENT

D‘OUVRAGE ET ACCOTEMENT :

3.1. Matériaux grenus :

3.1.1. Spécifications :

Les matériaux pour couche de fondation doivent respecter les spécifications suivantes :

Tableau N°3 : Critère d’acceptabilité des matériaux pour remblai et couche de

fondation

CRITERES D’ACCEPTABILITE Spécifications

Matériaux pour fondation

Indice portante CBR 95 % OPM, 4jours immersion

Densité sèche à l’OPM γd (t/m3)

Indice de plasticité IP

% de fine après compactage F

Teneur en matière organiques MO %

Gonflement linéaire %

D maxi mm

% Passant à 10mm après compactage < 10

% Passant à 5mm après compactage <5

% Passant à 2mm (squelette) après compactage <2

FR (fragmentabilté selon norme NFP 94.066)

DG (défragmentabalité selon norme NFP 94.067)

≥ 30

≥ 2

≤ 12

≤ 30

0.5

< 0.5

50

58 – 100

40 – 78

28 – 65

< 7

< 5

(Source ARM)

3.1.2. Contrôle :

- Une analyse granulométrique (par voie humide) :

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- Une détermination des limites d’Atterberg ;

- Un essai Proctor ;

- Un poinçonnement CBR après 4jours d‘imbibition ;

- Une analyse granulométrique complémentaire sur les matériaux compactés.

3.2. Matériaux fins :

3.2.1. Caractéristiques des sols :

L’emploi des matériaux dont les caractéristiques sont données dans le tableau ci-dessus

pourra être envisagé en couche de fondation sous réserve d’un traitement en place ou en

centrale à l’aide d’un liant hydraulique ou d’un traitement double chaux – ciment.

Tableau N°4 : caractéristiques des matériaux fins

SOLS TYPES CLASSIFICATION TYPE DE TRAITEMENT Nature Dmax % passant IP ES LPC GTR(1)

m/m 80µ 2 mm

Limon ≤ 50 >35 <12 Lp à Ap A1 Chaux + ciment

ou ciment seul

Argile

argile sableuse ≤50 >35

12<Ip

<25

Ap ou

Sa Chaux + ciment

arènes

sables fins

sables

limoneux ≤50 <35 ≥70 <12 <30 SL B2 B5 Ciment

sables argileux ≤50 >35 >70 >12 SA B6 ciment + chaux

(Source ARM)

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4. MATERIAUX POUR COUCHE DE BASE :

Ces matériaux seront des graves concassées 0/31.5 obtenues par concassage de roches

provenant de carrière agréées et devront satisfaire à la spécification ci- après :

Tableau N°5 : critère d’acceptabilité de matériau pour couche de base

(Source ARM)

4.1. Contrôle de fabrication :

La production sera soumise aux contrôles ci-après :

CRITERES D’ACCEPTABILITE SPECIFICATION

Caractéristiques intrinsèques

Coefficient Los Angeles mesuré sur la

fraction 10/25

Coefficient Micro Deval humide

Caractéristiques de fabrication

Fuseau de référence

% passant au tamis de [mm] 31.5

20

10

6.3

4

2

0.5

0.2

0.08

Indice de plasticité

<30

<25

85 – 100

62 – 90

35 – 62

25 – 50

19 – 43

14 – 34

5 – 20

3 – 14

2 – 10

Non mesurable

Equivalent de sable à 10% de fines

Coefficient d’aplatissement G/E >1.58

>50

<30

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Tableau N°6 : contrôle pour assurer la qualité de matériau pour couche de base

ESSAIS Los Angeles (LA) Micro Deval à l’eau (MDE) Analyse granulométrique Equivalent de sable Coefficient d’aplatissement Proctor modifié

(Source ARM)

5. GRAVILLONS POUR ENDUITS SUPERFICIELS :

Les gravillons seront choisis en fonction de leur destination dans la gamme suivante :

4/6, 6/10 ou 10/14.

Les gravillons devront être exempts de matière végétale et de matière organique.

5.1. Caractéristiques :

Tableau N°7 : Essai pour contrôle de Gravillons pour enduits superficiels

Désignations des contrôles et essais Valeurs maximale au-dessus de laquelle les matériaux sont refusés

Dimensions Proposition en poids retenue sur le tamis D Proposition en poids passant au tamis d Total des deux propositions précédentes Proposition en poids passant au tamis 0.63d

15 % 15 % 20 % 3 %

Proposition en poids retenue sur le tamis 1025D Proposition en poids retenue sur le tamis (D+d)/2 Forme Proposition maximum en poids de grains e forme défectueuse définie par G/E > 1.58 E= épaisseur de la pierre (mesuré par tamis à fentes)

3 % Entre 1/3 et 2/3 15 %

Homogénéité Proposition en pois de grains friables ou altérés Propreté Proposition en poids d’éléments < à 0.5 mm et d’impuretés, définie par voie humide

5 % 0.5 %

Résistance à l’usure CPA Résistance à l’abrasion Los Angeles Micro Deval à l’eau

0.54 % ≤ 35 ≤25

(Source ARM)

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5.2. Contrôle intérieur :

Tableau N°8 : Contrôle de fourniture / Enduit Superficiels

Granulats (par site de production) Polissage accéléré NF P 18 - 575 Coefficient de plissage accéléré ≥ 0.5

Essai à la demande

de l’Ingénieur

Adhésivité globale à la plaque VIALIT

NF P98 - 274 - 1

Adhésivité active à la plaque VIALIT

NF P98 - 274 - 2

Tenue d'un film de liant en présence d'eau

ME LCPC RL AI

Los Angeles NF P 18 - 573 Coefficient Los Angeles - LA Micro-Deval NF P18 - 572 Coefficient Micro-Deval en présence

d'eau

Analyse granulométrique par tamisage

XP P 18 - 540 NF P 18 - 304 NF P 18 - 560 NF P 18 - 321

Granularité d/D (6/10) Refus à 1,58 D = 0% Refus à D ≤ 15 % Tamisât à d ≤ 15 % d+D ≤ 20 % Tamisât à 0,63 d < 3% Retenue à 1,25 D < 3% Retenue à (D+d)/2 entre 1/3 et 2/3 Etendue maximale du fuseau de régularité 10% à d et 10 % à D Etendue maximale du fuseau e régularité à (d+d)/2 = 25%

Aplatissement NF P 18 - 561 Coefficient d’aplatissement – A < 20%

Propreté superficielle NF P 18 - 591 Passant au tamis de 0.5 mm < 0.5% Proposition des fines argileuses = 0%

Homogénéité NF P 18 - 571 Coefficient d’homogénéité > 97 pour α = 0.4 (tolérance maximale de grains friables ou altérés égale à 5%)

(Source ARM)

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6. LIANTS HYDROCARBONES :

6.1. Terminologie :

Tableau N°9 : Types de bitume

(Source ARM)

6.2. Caractéristiques générales :

Les liants hydrocarbonés et dopes doivent être conformes aux spécifications des normes

suivantes auxquelles on se reportera :

• NF T 65-001 pour le bitume pur 50/70 utilisé dans la fabrication des enrobés, des

bitumes fluidifiés, des émulsions, etc.

• NF T 65-002 pour les bitumes fluidifiés 0/1 ou 400/600

• NF T 65-011 pour les émulsions cationiques de bitume

• NF T 98-150 pour les dopes.

Les bitumes seront exclusivement fluidifiés au kérosène ou au pétrole. L’utilisation de

gazole est formellement interdite.

6.3. Liants pour couche d’imprégnation :

La couche d’imprégnation sera réalisée au moyen d’une émulsion ECM 60

6.4. Liants pour couche d’accrochage :

La couche d’accrochage sera réalisée à l’aide d’une émulsion cationique ECR 69

Bitumes purs : Obtenue par raffinage de but pétrolier et ne

comportant aucun ajout

Bitumes fluidifiés ou cut-back Obtenus par un mélange de bitume pur avec

un diluant provenant de la distillation du

pétrole (à l’exécution du gazole)

Bitumes fluxés : Obtenue par une addition à u bitume pure

d’une huile de fluxage

Emulsion de bitume : Dispersion pouvant être du bitume ou

éventuellement du bitume fluidifié ou fluxé

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6.5. Liants pour enduits superficiels :

Le liant utilisé pour la réalisation des enduits superficiels sera en général une émulsion

cationique ECR 70.

7. SABLES POUR MORTIERS ET BETON :

7.1. Nature :

Le sable et les éléments fins pour mortiers et bétons sont soient du sable naturel de

rivière non micacé, soient du sable de concassage de carrières.

7.2. Propreté :

La quantité d’éléments très fins (limons, vase, argile et matières solubles) susceptibles

d‘être éliminés par décantation, déterminée conformément à la norme NF P 18-540, ne doit

pas dépasser de deux pour cent (2%).

L’équivalent de sable (ES) mesuré par la méthode visuelle doit être :

• Supérieur à 70 pour le sable de mortier M 300,

• Supérieur à 80 pour le sable des bétons B1, B2, B3 et mortier M 400.

7.3. Granularité :

7.3.1. Sable pour mortier :

La proportion maximale d’éléments retenus sur le tamis de module 35 (tamis de 2.5

mm) doit être inferieure à 10%.

7.3.2. Sable pour béton :

La granularité doit s’insérer dans le fuseau ci-après :

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Tableau N°10 : Fuseau

Modules

AFNOR

Mailles des

tamis (mm)

Tamisât

en %

38

35

32

29

26

23

5

2.5

1.25

0.63

0.315

0.16

95-100

70-90

45-80

28-55

10-30

2-10

(Source ARM)

Le cas échéant, l’ingénieur, s’il en reconnait la nécessité, exige que les granulats soient

nettoyés par lavage avant emploi.

La granularité est contrôlée par la mesure du module de finesse (valeur généralement

comprise entre 2.2 et2.8 dont la valeur ne doit pas s’écarter de plus de 0.20, en valeur absolue,

du module de finesse du granulat de l’étude.

8. GRANULATS MOYENS ET GROS POUR BETON :

8.1. Nature :

Les granulats moyens et gros pour béton sont constitués de granulats roulés ou

concassés (norme XP P18-540). Les granulats pour béton armé doivent avoir un coefficient

Los Angeles au plus égal à trente-cinq (35) sur échantillon de la classe 10/14.

8.2. Propreté :

La proportion maximale en poids de granulats destinés aux bétons passant au lavage au

tamis de 0.5 mm, doit être inférieure à 1.5% NF P 18-591.

8.3. Granularité :

Les courbes granulométriques tracées conformément à la norme NF P 18-560 doivent

avoir un tracé régulier, sans discontinuité marquée, et doivent présenter une concavité dirigée

vers le haut.

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Chaque composition granulométrique est proposée par le Titulaire du marché à

l’agrément de l’Ingénieur, en même temps que la composition des bétons.

La granularité des agrégats est fixée à :

• Pour le béton B1 : 5/40 mm résultant du mélange de deus classe 5/12.5 et 12.5/40.

• Pour les bétons B2, B3 et B4 : 5/25 mm résultant du mélange de deux classes 5/12.5 et

12.5/25,

Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur de chaque

classe granulaire est inferieur à 10% du poids initial soumis au criblage et le poids de

granulats passant à travers le tamis correspondant au seuil inferieur est inférieur à 5% du

poids initial soumis au criblage.

9. LIANTS HYDRAULIQUES :

9.1. Nature et qualité :

Dans le cas général, le ciment à utiliser est du ciment portland artificiel de classe 42.5

ou 42.5 au minimum (au sens de norme NF P 15-301).

9.2. Circuits de distribution :

Le titulaire doit s’assurer que l’ensemble des opérations de transport et de stockage des

ciments, depuis le lieu de distribution jusqu’à l’introduction dans le malaxeur à béton, est

conçu de manière à éviter tout risque d’atteinte à la qualité des liants, notamment par :

• Le mélange entre ciments de nature, de classe ou de qualités différents,

• La pollution du ciment, spécialement durant son transport,

• Une erreur d’identification du produit.

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10. ADJUVANTS POUR BETON :

L’incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite.

La nature des adjuvants pour la confection des bétons est strictement soumise à

l’approbation écrit de l’ingénieur. Ceux-ci doivent alors être conformes aux normes NF P 18-

340 et NF P-18 342 (EN 934-2) et aux autres normes visées par ces dernières.

Toute livraison d’adjuvant donne lieu à la présentation d’un certificat d’origine,

indiquant la date limite au-delà de laquelle les produits doivent être mis au rebut. L’adjuvant

est imposé, aux frais du titulaire, notamment pour limiter la porosité des bétons (en utilisant

des plastifiants) et éviter les phénomènes de noircissement à moyen et long terme.

11. EAU DE GACHAGE :

Le titulaire doit se procurer à ses frais l’eau de gâchage pour la confection des bétons.

Elle peut, en général, provenir d’un point d’eau à proximité des travaux ou de rivière, pourvu

que sa qualité réponde aux conditions stipulées ci-dessous. A défait, l’eau provient d’autres

sources (forages, puits, etc.).

L’eau de gâchage doit être propre, non salée, pratiquement exempte de matière en

suspension et de sels minéraux dissous, notamment de sulfates et de chlorures. L’emploi

d’eau de marais ou de tourbières est interdit.

Elle doit répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303. L’Ingénieur se réserve

ce pendant le droit d’exiger après l’avis du laboratoire, des clauses plus sévères.

12. PRODUITS DE CURE ET DE PAREMENT :

Le produit de cure pour béton est conforme à la norme NF P 18-370. Il est soumis à

l’agrément de l’Ingénieur par le Titulaire, au moment de composition des bétons. Il est

appliqué aux bétons témoins de l’épreuve de convenance. Le résultat de celle-ci conditionne

la décision d’agrément.

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13. MORTIERS :

Ils sont deux types :

13.1. Mortier de ragréage :

Ce sont des mortiers pour ragréages de petits ouvrages ordinaires (têtes de buses, etc.) et

jointoiement des maçonneries et bordures en béton.

Ces mortiers sont dosés à 400 kg de ciment CPJ-CEM II / B 32.5 par mètre cube de

sable mise en œuvre.

13.2. Mortiers spéciaux de réparation (MSR) :

Ce sont des mortiers spéciaux de réparation (MSR) sans retrait à haute résistance pour

réparation, reprise d‘ouvrages béton à conserver.

Ces mortiers seront obligatoirement des mortiers prêts à l’emploi, du type Emaco R/S

ou équivalents. Ils devront satisfaire la norme NF P 18-840 : Produit de réparation de surface

à base de liants hydrauliques ou résines.

Le titulaire communiquera à l‘Ingénieur :

• La définition exacte des produits : nature, mode d’application, condition d’application,

• Les fiches d’agrément ou les fiches techniques pour chaque nature de produit,

• Toute spécification particulière concernant les produits prévus.

14. COLLE, RESINES ET MATERIAUX COMPLEMENTAIRES :

14.1. Produits de base :

Les produits spéciaux destinés aux réparations, collage, injection, calages, scellement,

réparation de surface, applicables aux constructions en béton hydraulique devront satisfaire

aux normes :

• NF P 18 800 : définition, classification, marquage, conditions de réception.

• NF P 18 802 : contrôle sur chantier.

• NF P 18 821 : produit de calages et scellements à base de liants hydrauliques.

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• NF P 18 822 : produit de calages et scellements à base de résines synthétiques.

• NF P 18 870 : produits de collage structural.

ou figurer sur la liste des produits ayant fait l’objet des essais complets (identification et

efficacité) par le LCPC, liste publiée au bulletin de liaison des laboratoires des Pont et

Chaussée et périodiquement mis à jour, ou par un organisme de contrôle officiel (Socotec,

CEBTP ….).

Les différents produits susceptibles d’être utilisés en particulier les résines, doivent être

aptes à une mise en œuvre par temps chaud (durée pratique d’utilisation DUP élevée) et

humide.

Ils seront de plus soumis à l’acceptation du maître d’œuvre et le Titulaire remettra à cet

effet les fiches du délivrés par le fournisseur :

• Définissant les caractéristiques des produits.

• Les conditions de stockage et de mise en œuvre.

Les contrôles à réaliser par le titulaire, à la réception et à la mise en œuvre des produits

sur le chantier seront conformes à ceux prévus par les normes respectives à ceux qui seront

communiquées au préalable au Maître d’œuvre.

14.2. Sables et agrégats pour mortier particuliers :

14.3. Sables pour mortier au ‘’Sikalatex’’ :

• Granulométrie : 0.2 / 3

14.4. Sable pour mortier époxydique :

Les sables devront être lavés pour éliminer les fines et impureté et ensuite parfaitement

séché, leurs caractéristiques devront être les suivantes :

• Granulométrie : 0.2 / 1.2 mm,

• Teneur en silice Supérieur à 80,

• ES (piston) supérieur à 80

Les contrôles comprennent un essai de propreté, granulométrique et une mesure de

l’équivalence de sable ES par livraison.

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14.5. Agrégats complémentaire pour mortiers prêt à l’emploi :

Ces agrégats auront une granulométrie, adaptée aux épaisseurs à mettre en œuvre, sera

supérieur à 4 mm. Ils seront exempts de sables et de fines. Ils feront l’objet d‘un lavage.

Les contrôles comprennent un essai granulométrique et un contrôle de la propreté pour

chaque approvisionnement.

15. ACIER POUR BETON ARME :

15.1. Généralités :

Le PAQ rappelle et définit les catégories, nuances et provenances des armatures et

précise si un pré-façonnage est exécuté par un intermédiaire.

Les aciers proviennent d’usines reconnues et agréées par l’Ingénieur. Leurs fournitures

à pied d’œuvre sont à la charge du Titulaire. Sur demande de l’Ingénieur, le Titulaire doit

produire les factures, les certificats d’origine et les résultats essai correspondants des usines

ou des fonderies de provenance.

La durée et les conditions de stockage des armatures doivent être soumises à l’agrément

de l’Ingénieur. Ces conditions doivent prévoir au minimum le stockage sur un plancher situé à

au moins 0.30m au-dessus du sol, à l’abri de la pluie, cet abri pouvant être constitué par une

bâche.

Les différents Lots d’acier devront être nettement séparés. Les lots d’acier portent des

inscriptions indélébiles permettant l’identification de la société et de l’usine productrice, ainsi

que l’identification de la nuance à laquelle ils appartiennent.

15.2. Armatures rondes lisses :

15.2.1. Domaine d’emploi :

Les aciers doux sont utilisés :

• Comme armatures de frettage,

• Comme barres de montage,

• Comme armature en attente de diamètre inférieur ou égal à 12 mm si elles sont

exposées à un pliage,

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• Pour toutes les armatures secondaires ne contribuant pas à la résistance mécanique des

sections d’ouvrages,

Le cas échéant, le treillis soudé utilisé est conforme aux normes NF A 35-015 et NF A

35-024. Les fils en acier Fe TLE 500 sont lisses et leur limite d’élasticité est supérieure ou

égal à 500 MPa. Les ¨fils ont un diamètre de 4 mm. La maille est de 150 x 1540 mm.

15.2.2. Nuance des aciers :

Les aciers doux sont de la nuance Fe E 235, conformes à la norme NF A 35-015. Les

aciers sont fabriqués obligatoirement par un producteur agréé capable de fournir tous les

certificats de conformité à la norme.

15.3. Armatures à haute adhérence :

15.3.1. Préparation :

En l’absence d’acier soudable, toute fixation par points de soudure sur le chantier est

interdite. Les barres d’acier sont approvisionnées en longueur au moins égale à 12m. Elles

doivent être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille non adhérente, de graisse, de

ciment ou de terre. Aucune déformation des armatures à haute résistance n’est tolérée en

dehors du façonnage prévu. En particulier, il est rigoureusement interdit de plier les barres

pour le transport.

Les armatures sont façonnées sur gabarit et mises en place conformément aux calculs et

dessins d’exécution agréés par l’Ingénieur.

Elles sont coupées et cintrées à froid.

L’enrobage de toute armature est en principe au moins égale à deux virgule cinq (2.5)

centimètre pour les parements coffrés ; il peut être modifié par l’Ingénieur en cas de besoin.

15.3.2. Nuance des aciers :

Les armatures à haute adhérence pour béton armé sont en acier Tor ou équivalent, de la

classe Fe E 400 conformes à la norme NF A 35-016 te NF A 35-019-2.

Seuls les aciers Fe E 400 provenant d’usine agrées peuvent être utilisés pour constituer

les armatures coudées, les cadres, épingles et étriers non prévus en ronds lisses.

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16. MATERIAU POUR ENROCHEMENT :

Les enrochements sont issus de carrière de roche saine pour protection contre érosion et

affouillement, et seront constitués d’un blocométrie d’un poids unitaire compris entre 300 et

600 kilogrammes pour la protection des ouvrages (piles, culée e ponts etc.…) la protection de

berges contre l’érosion, la constitution de remblais de substitution, etc.

17. GEOTEXTILE :

Les filtres géotextiles seront du type Bidim ou seront soumis à l’agrément du

Représentant du Maître d’œuvre.

18. REMBLAI D’OUVRAGE :

Les remblais contigus aux ouvrages de franchissement et à leur ouvrages attenants (mur

en aile, en retour, suspendus, caisson, etc.) seront dénommés « Blocs technique ».

Les matériaux employés pour les remblais contigus aux ouvrages sont des matériaux

naturels sélectionnés qui vérifient les spécifications suivantes :

• Plus grands éléments < à 60mm

• Teneur en matière organique : 0%

• Optimum Proctor modifié (densité sèche) : γd ≤ 1.8kN/m3

• Indice de liquidité (IL) : ≤ 55

• Indice de plasticité (IP) : 5 ≤ IP ≤25

• Pourcentage de passant à 80 (µ= F) : ≤ 50

• Indice portant CBR après 4jours d’immersion : ≥ 30 à 95 % de l’OPM et WOPM ,

Indice de gonflement linéaire (G) ≤ 1.0 %

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19. MATERIAUX SANS EMPLOI :

Les matériaux sans emploi, issus de la démolition d'ouvrages ou de chaussées, seront

stockés proprement en des lieux de dépôt indiqués par le Représentant du Maître d'œuvre, sur

des emplacements sensiblement horizontaux.

Ces matériaux seront au besoin étendus et ne devront provoquer la moindre gêne ni à

l'écoulement des eaux de toutes natures ni à l'accès et à la visibilité des pistes, chemins et

propriétés riveraines.

Tout le matériel de signalisation en place tel que les balises, les bornes kilométriques,

les signaux, les panneaux, les supports, etc. qui doivent être déplacés pour permettre le

déroulement des travaux seraient soigneusement déposés, transportés et stockés proprement

dans le parc du Service Territorial des Travaux Publics le plus proche et ce aux frais du

Titulaire.

Le Titulaire pourra être autorisé à utiliser le matériel ci-dessus pour la signalisation du

chantier, sous réserve qu'il en assure la bonne conservation et l'entretien. Après emploi, le

matériel ainsi utilisé devra être remis en bon état, transporté et stocké aux emplacements

précités.

La dépose de la signalisation sera synchronisée avec la mise en place de la signalisation

de chantier, de façon à ne pas atténuer la visibilité et la sécurité des usagers.

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CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES

ASSAINISSEMENT

- Par manque de donné on a utilisé des donnés similaires pour les dimensionnements

des ouvrages.

1. DETERMINATION DE DEBIT A EVACUER

Avant de dimensionner un ouvrage, il faut d’abord calculer le débit à évacuer. La

formule de la méthode rationnelle la plus souvent utilisé est :

Q0= 0,278 SCI (tc ; P)

S : surface du bassin versant

C : coefficient de ruissellement

I : intensité de l’averse provoquant le débit maximum en mm/h

C = ��� ��� ��

Ci : Coefficient de ruissellement

Li : la largeur des zones

Tableau N°11 : largeur des zones et les coefficients de ruissellement

Zone Ci Li

Sur la chaussée

Entre la zone de fossé et le talus

Entre le fossé de crête et le talus

0,95

0,8

0,7

4

2

6,5

C = 0,8

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Intensité de l’averse

i = 28 (tc+18)-0,76 i(60’)

i(60’) : intensité moyenne de la pluie dans 60 minutes

avec tc : temps de concentration

tc = 0,1272 ( ��� )0,5

avec Im : pente du bassin versant

Im = � ��.�����

Im = 0.095 où 9,5 %

S : surface du bassin versant

S = L Σ Li

L = 2.52 m

S = 31.5 m2

i(60’) = 88mm

tc = 2,32 h

Q0 = 0,13 m3/s

2. FOSSE MAÇONNE RECTANGULAIRE DU PK 53 + 700 AU PK 53 + 900

Le but est de vérifier le débit évacuable par rapport au débit à évacuer et la vitesse pour

qu’il n’y ait pas d’affouillement ou ensablement.

Q0 = 0,13 m3/s

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Figure 1 : Coupe transversale d’un fossé rectangulaire

- le débit évacuable : Q = v.w

v = k.R2/3.I0,5

v : vitesse d’écoulement

I : pente longitudinal du canal

k : coefficient de rugosité dépend du type de protection

R : rayon hydraulique

R = �

w : Ouverture efficace

w = bh

Ψ : Périmètre mouillé

Ψ = b + 2h

Ψ = 0,78 m

w = 0,07 m2

R = 0,09 m

v = 1,9 m/s

vaff = 6,5 m/s puisque h = 0,28 m

H = 0,35 m

b = 0,28 m

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vens = 0,25 pour le terrain limoneux

vens = 0,50 pour le terrain sableux

vens < v < vaff : la condition est vérifier, il n’y a pas d’ensablement ni affouillement

Q = 0,133 m3/s

����Q

Q0

3. ETUDE DE FOSSE DE CRETE AU PK 57 + 300

Figure 2 : Coupe longitudinale d’un fossé de crête

= 100 2,3 % < 5 %

if2

H1+if1.l1

H2

l1

if1

iT1

H0 = 0,10 m

H1

l2

H2+iT2.l1

iT2

Fossé

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Figure 3 : Coupe transversale d’un fossé trapézoïdal

Q0 = 0,85 m3/s

iTN2 = 4%0

iTN1 = 2%0

k = 71

m = 3/2

Hi = hi + 0,10 m

Le dimensionnement du fossé consiste à déterminer les paramètres de section transversale (b, h, m) à la sortie de chaque tronçon, la pente du fossé (if) ainsi que l’état de la surface d’écoulement (k : coefficient de rugosité).

Le calcul commence par le tronçon le plus en aval qui a un débit nécessaire maximal à évacuer. Dans ce cas l’ouverture efficace à la sortie du 1er tronçon (noter w2) est de telle que :

w2 = ���.��,��� .����,�

�,����,��

y = �,�√�

β = �,�

� !�"

ξ = 2(m2 + 1)0,5

On pose i f1 = 3,5%0

b

# $ 1&

0,10 m

h

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w2 = 0,62 m2

Ayant w2, on détermine :

h2 = '��(!)"

b2 = h2(ξ-2m)

Ψ2 = 2*+,�- . &" R2 =

'�/�

v2 = k.R(0,5 + y).if10,5

On a :

h2 = 0,54 m

b2 = 0,324 m

Ψ2 = 2,28 m

R2 = 0,27 m

v2 = 0,69 m/s

vaff = 6,5 puisque h = 0,54 m

La condition vens<v2<vaff est vérifié. C'est-à-dire qu’il n’y a ni ensablement ni affouillement.

On a :

Pour garder le régime d’écoulement, on garde b constante (b1 = b2)

On fixe H0=0,10 m

h1 = h2 + l1 (iT1 – if1)

i f2 = 0�!0�

1� +iTN2

w1 = bh1 + mh12

Ψ1 = b + ξ h

ξ = 2√&, 2 1 R1 =

���

v1 = k.R1(0,5 + y).if2

0,5

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 56

Q1 = w1.v1

On a :

h1 = 0,50 m

i f1 = 0,018

w1 = 0,54 m2

Ψ1 = 2,13 m

R1 = 0,25 m

v1 = 1,63 m/s

Q1 = 0,88 m3/s

3 45 356 * 100 = 0,034 = 3,4 % < 5 %

4. DIMENSIONNEMENT D’UN DALOT

Le dimensionnement d’un dalot consiste à déterminer la section et la pente.

La pente doit assurer un écoulement dit torrentiel , dans ce cas, l’eau doit sortir

librement de l’ouvrage.

En se donnant la valeur de la section du dalot, en déterminant la pente pour assurer

l’écoulement, il faut vérifier les problèmes d’affouillement et d’ensablement

4.1.Détermination de la pente :

Figure N°4 : Coupe transversale d’un Dalot

0,10m

y D = y + 0,10 m

B

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Les paramètres de l’abaque :

B = 0,50 m

k = 67

Q0 = 0.13 m3/s

Les paramètres de l’abaque :

Icr* =

�78.��.9�/;<

Icr = <.�=>?

�� @�/;

Q* = AB

*<.9� = x3/2 on a posé x = CD

Principe :

- On calcul Q*

Q* = 0,23

- On détermine Icr* sur l’abaque (voir annexe)

Icr* = 2,95

- On déduit :

Icr = 0,0081

I = 1.2*Icr

I = 0,0097

4.2.Vérification de la vitesse

Paramètre à déterminer :

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 58

Q* =A�

� ��,�@E/;

V* = F

���,� @�/;

Principe : - on calcul Q*

- l’abaque donne V*

- on déduit V = V * k I0,5 B2/3

Q* = 0,12

V * = 0,35

V = 1,45 m/s

On a :

Q = AB

*<.9� = x3/2

x = G@ → y = Bx

x = Q* 2/3 = 0,37

y = 0,185 m

Donc on va prendre B = 0,50 m

H = 0,60 m

Dimension minimale pour raison d’Entretien.

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CONCLUSION

L’itinéraire du projet passe dans une zone pluvieuse. C’est pourquoi le débit d’eau qui

déverse sur la chaussée est assez élevé. Comme l’eau la première ennemie de la route, les

ouvrages hydrauliques sont de grande importance pour le non stagnation des eaux de surface.

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CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE

Le dimensionnement est une méthode utilisée pour déterminer les contraintes à la

déformation des matériaux et de les comparer à des contraintes ou déformations admissibles.

Et c’est à partir de celui-ci qu’on définit la fin de la vie d’une chaussée.

Dans notre cas on pratique le dimensionnement de la chaussée par la méthode

LCPC/SETRA.

1) TRAFIC :

A Madagascar on a encore un faible trafic, cela est du a notre sous-développement.

D’ou deux paramètres sont retenus :

t : trafic poids lourds a la mise en service, qui gouverne les choix sur la qualité des matériaux

de surface et d’assise ;

N : trafic poids lourds cumule sur la durée de service choisie, dont dépend l’épaisseur de

l’assise.

Le trafique utilisé c’est encore le trafic de la dernière intervention en 2006.

2) TRAFIC A LA MISE EN SERVICE :

Dans cette partie, on prendra surtout compte du nombre de poids lourds de charge utile

(CU) supérieure à 50 KN par jour et par sens de circulation.

Les correspondances moyennes avec d’autres unités sont données dans le Manuel sous

forme Nombre de poids lourds de d’un coefficient multiplicateur k à appliquer a l’unité

retenue.

Dans le tableau ci-dessous nous allons voir la répartition des valeurs ‘ k ’ :

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Tableau N°12 : Répartition des valeurs de k

Les différentes valeurs du coefficient multiplicateur k

Le trafic t est reparti en quatre classes :

� t 5 : 0 à 25 PL (CU > 50 KN) ;

� t 4 : 25 à 50 PL ;

� t 3 + : 50 a 100 PL ;

� t 3 - : 100 a 150 PL.

On a les résultats récapitules dans le tableau suivant :

Tableau N°13 : Valeur du comptage du trafic

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 62

TOTAL : 108 PL

donc on va prendre la classe : t3 +

3) TRAFIC CUMULE [ N ]

Ici l’unité retenue est l’essieu isole a roues jumelées, de charge 130 KN. (Charge

maximale légale).

Le trafic cumule N s’obtient par :

C’est une formule dans laquelle :

A : un facteur d’agressivité qui représente le nombre d’essieux de 130 KN équivalent a un

poids lourd (CU > 50 KN) moyen.

C : un facteur de cumul tenant compte de la durée de service et du taux de croissance r du

trafic lourd :

Notons que A prend les valeurs moyennes suivantes dans les cas général :

A = 0.8 en t3+

A = 0.7 en t3-

A = 0.5 en t4

A = 0.4 en t5

Selon la durée de service et le taux de croissance, C prend les valeurs suivantes :

N = T * A * C * 103

C $ HI�?��JK"L – �?��; K

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 63

Tableau N°14 : Les différentes valeurs du facteur de cumul C

Les valeurs obtenues sont les suivants :

Valeur de A (facteur d’agressivité) : 0.8 (du à la classe t3+)

Durée de vie (années) : 15

Taux de croissance annuel (%) : 10

Facteur de cumul C : 11.6

Le facteur cumule N : 106

4) PLATE-FORME SUPPORT DE CHAUSSEE

La plate-forme occupe un rôle important dans le dimensionnement d’une chaussée.

C’est grâce à la valeur de sa portance qu’on peut étudier les épaisseurs des couches qui

constitueront la chaussée.

Il convient donc de déterminer d’ abord la portance la plate-forme à court terme (en

tenant compte des améliorations éventuellement nécessaires), puis a long terme.

La plate-forme à court terme est estimée au moment des travaux. Il peut pour cela se

fonder sur une étude CBR en estimant la teneur qui sera rencontrée sur le chantier et en

utilisant la correspondance CBR –niveau de portance P ci-dessus.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 64

Les niveaux de portance du support permettant un compactage correct de l’assise de

chaussée sont les suivants :

- chaussée en grave hydraulique P > 3 ;

- chaussée autre (grave non traitée, béton, sables et limons traites) P > 2.

Chaque fois que le sol aura une portance au moment des travaux inférieurs a ces

valeurs, il conviendra donc de l’améliorer en appliquant une couche de forme pour amener le

support a la portance désirée c'est-à-dire arrivé à la valeur de la portance prescrit dan le cahier

des charges.

La plate-forme à long terme, nous conduit à estimer la teneur en eau d’équilibre à long

terme soit à partir d’études antérieures sur les mêmes sols soit en supposant le sol à sa teneur

en eau de plasticité. On retient alors la valeur du poinçonnement CBR immédiat à une densité

de 95 % de l’optimum Proctor normal et à la teneur en eau de plasticité WP.

Le tableau ci-dessous représente l’échelle de portance :

Tableau N°15 : L’échelle de portance

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 65

Dans notre cas, on a :

- Indice CBR de la plate-forme : 15

- Echelle de portance : P3 donc on a un sol peu déformable.

5) CHOIX DE LA COUCHE DE SURFACE

Celle-ci est choisie selon le tableau ci-dessous :

Tableau N°16 : Les différentes couches de surfaces

L’épaisseur est à choisir en fonction des expériences locales et du profil de la couche de

base.

Sur la RNS 25, on a choisi une durée de service court. D’où le type de revêtement

préconisé est l’Enduit Superficiel (ES).

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 66

6) CHOIX DE LA COUCHE DE BASE

La couche de base doit avoir épaisseur suivante :

Tableau N°17 : Choix de la couche de base

Trafic cumule N <105 ≥105

Epaisseur de la couche de base hb (cm) 15 20

Les différentes couches de bases

Puisqu’on a un trafic cumule « N » > 105, on adoptera la hauteur de base qui est de 20 cm.

7) CHOIX DE LA COUCHE DE FONDATION

Épaisseur de la couche de fondation hf est lue sur l’abaque ci-dessous. Elle est lue en

fonction de la portance P du support, du trafic cumule N en essieu équivalent de 130 KN, et

de la couche de surface (Béton Bitumineux ou Enduit Superficiel).

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Tableau N°18 : Abaque de dimensionnement de la couche de fondation

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 68

On a la structure suivante avec la méthode LCPC/SETRA :

� Enduit Superficiel bicouche;

� 20 cm de couche de base en GCNT 0/31.5 ;

� 20 cm de couche de fondation.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 69

CONCLUSION PARTIELLE

De par ces analyses qui se veulent être rationnelles, nous parvenant à la conclusion que

la longévité d’une route repose en prime abord dans les études au préalable concernant les

matériaux de construction. La moindre erreur dans le choix des matériaux ou dans les calculs

et c’est tout l’ensemble de la construction qui est en chute libre. Ce qui nous mène à une

constatation que plus la démarche à la réalisation d’un projet n’est minutieuse, plus ce dernier

serait couteux.

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PARTIE IPARTIE IPARTIE IPARTIE Iiiiiiiii

TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE TECHNOLOGIE DE

MISE EN œuvreMISE EN œuvreMISE EN œuvreMISE EN œuvre

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 70

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

En attendant l'exécution des Travaux suivant le calendrier, le Titulaire est tenu de

protéger très rapidement toutes les zones sensibles du chantier par des travaux préventifs et

d'empêcher l'évolution des dégradations de la route. A titre indicatif, sont considérées comme

zones sensibles, les parties de la route sur lesquelles on décèle des arrivées d'eaux

superficielles ou souterraines, permanentes ou temporaires. Les zones de raccordement aux

tronçons revêtus de manière à assurer une circulation sans à coup et éviter la dégradation de la

chaussée revêtue en ces endroits.

Quelque soient les sujétions d'interventions ponctuelles dans le temps, les frais

d'exécution des travaux correspondants sont censés être inclus dans les prix d'installation des

chantiers.

Si du fait du Titulaire, un retard sur le calendrier entraînerait des dégradations

supplémentaires, il sera amené à en effectuer les réparations voire même le renforcement à ses

frais.

Toutefois, en cas d'exécution de Travaux définitifs dûment approuvés et certifiés par

ordre de service, en vue de l'urgence des dits Travaux, ils seront rémunérés selon les prix

unitaires du Marché. Les plus-values de transport éventuel étant censées être comprises dans

les frais d'installation de chantier.

Dans l’exécution des Travaux définitifs, le Titulaire est tenu de respecter le phasage

des Travaux dans les conditions prévues par les spécifications techniques et le programme

agréé. Si des dégradations apparaissent sur un ouvrage en cours d’exécution, du fait du

Titulaire, par non respect du phasage des Travaux des différentes parties de l’ouvrage

concerné, les Travaux de reprise seraient à la charge du Titulaire.

Les méthodes et matériels préconisés pour les différents ateliers dans les présentes

prescriptions sont ceux prévus par le CPT. Toutefois, le Titulaire a la faculté de proposer

d'autres méthodes et matériels sous réserve que :

- ils soient soumis au préalable à l'agrément du Représentant du Maître d'œuvre ;

- les résultats obtenus soient au moins égaux ;

- ils n'entraînent aucune augmentation des prix unitaires.

Le Titulaire est tenu de remédier rapidement à tous vices ou non conformités constatés

à l’exécution et d’apporter la justification, après reprise de l’ouvrage ou de la partie d’ouvrage

concerné, que le problème soit résolu.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 71

Tous les essais de contrôle à l’exécution prévus dans le présent chapitre sont à la

charge du Titulaire et sont censés être couverts par le bordereau des prix soit directement par

application de prix adaptés soit en étant inclus dans les prix unitaires de travaux.

Le Titulaire est tenu d’aviser par écrit le Représentant du Maître d'œuvre des

dispositions prises pour la réalisation de ces essais et la transmission de leurs résultats en

conformité avec le plan de contrôle.

1- LISTES DU PERSONNEL ET MATERIELLES

1-1- Liste du personnel

1 Directeur de Travaux

1 Ingénieur de Travaux

3 Conducteurs de Travaux

4 Chefs d’équipes

10 Conducteurs d’engins

12 Conducteurs de camion

4 Chauffeurs VL

24 Maçons

80 Manœuvres

3 Mécaniciens

2 Topographes

2 Laborantins

1 Ingénieur d’études

1 Métreur

1Secrétaire.

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1-2- Liste des matériels

Début des Tavaux :

- 01 Double cabine (ingénieur de Travaux)

- 01 Simple cabine (Métreur topo, chef de chantier)

- 01 Voiture pour équipe de sécurité

- 03 Camions

- 01 Pelle mécanique

- 01 Tractopelle

- 01 Tamping

- 01 Compacteur à bille

- 01 Chargeur

- 01 Petit compacteur à main

- 01 Camion ravitailleur

- 01 Citerne à eau + moto pompe

- 01 Niveleuse

1-3- Détail

Camion : éboulement, remblai, transport sable carrière

Pelle mécanique : éboulement, emprunt, talutage, dégagement produit de tire, enrochement.

Tractopelle : petit Travaux ½ chaussée, nettoyage fossé latérale, fouille, aide les sous-traitants

Tamping : plate-forme, compactage, remblayage

Chargeur : chargement rapide, éboulement, emprunt, stock sable carrière tout venant 0/31.5,

gravillon pour ES.

Compacteur : terrassement et chaussée, purge, fondation, couche de base 0/31.5

Perforateur : déblai rocheux

Niveleuse : fond de forme, fondation, couche de base, scarification de chaussée, arrangement

accotement, nettoyage bord de chaussée, fossé en terre et exutoire, nettoyage dépôt matériaux.

Bull : dégagement foisonnement…

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CHAPITRE II : TERRASSEMENTS

1. PRESCRIPTIONS GENERALES :

Le Titulaire doit prévoir les moyens d’extraction appropriés à la nature des matériaux

à extraire.

Les procédés envisagés, le mode de chargement des déblais, les dispositifs pris pour la

sécurité du personnel, etc., sont soumis au visa de l'Ingénieur. Celui-ci se réserve la

possibilité, au cas où un procédé, à priori acceptable, se révèlerait à l’usage inadapté (danger,

nuisances excessives, etc.) d’imposer au Titulaire des aménagements du procédé voire d’en

changer, sans que celui ci puisse prétendre à une prolongation des délais ou un

dédommagement quelconque.

Les procédés d’excavation doivent en tout état de cause, sans prétendre citer ci-après

tous les critères exigés par le respect de la législation en vigueur :

• ne pas présenter de danger pour la sécurité du personnel du chantier, des agents du

Maître d’œuvre et des tiers,

• permettre la conservation en bon état des ouvrages environnants, et permettre leur

exploitation en continu y compris pour les matériels sensibles qui y sont utilisés,

• permettre d’effectuer les terrassements dans les plus brefs délais,

• permettre autant que possible (en fonction des spécifications du CPT) de réutiliser

les matériaux extraits,

• respecter l’environnement naturel et humain.

2. IMPLANTATION DE L’AXE :

2.1. Généralités :

Les implantations se font à partir des bornes de la polygonale principale précédemment

vérifiées en coordonnées contradictoirement avec le représentant du Maître d’œuvre. Les

références sont prises sur d’autres bonnes de cette polygonale, afin que la précision de

l’implantation puisse être assurée. Les stations intermédiaires sont systématiquement vérifiées

à partir d’autres bonnes de cette même polygonale.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 74

2.2. Canevas :

Les bornes de la polygonale principale, dont les coordonnées sont listées dans le dossier

technique, sont à la base de toute implantation et vérification.

2.3. Consistance :

L’implantation des axes se fait selon les cadences suivantes : un repère à chaque profil

du projet et la distance entre deux repères successifs ne dépasse pas 25 m dans les

alignements et dans les courbes. L’implantation de l’axe de la route se fait pendant la période

de préparation, et au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

Pour les ouvrages, l’implantation est effectuée avant leur exécution respective. Toutes

les implantations sont effectuées de manière contradictoire avec le représentant du Maître

d’œuvre.

2.4. Point d’arrêt et plan de contrôle :

En fin d’opération, il est procédé à un contrôle contradictoire des travaux par double

implantation sur les deux derniers piquets implantés de chaque tronçon. Le délai de préavis

pour ce contrôle est de 3jours.

A l’issue de l’inspection, un procès-verbal de réception est établi et signé de manière à

lever le point d’arrêt.

3. DEGAGEMENT DE L’EMPRISE : 3.1. Débroussaillage :

Le débroussaillage a pour objectif de débarrasser l’emprise des travaux de tous les

arbres, souches, broussailles, racines végétation et/ou détritus.

En général, l’emprise s’étend sur la largeur comprise entre les entrées en terre des

terrassements. Ce pendant dans certains cas particuliers, cette emprise est élargie de quatre

mètres de part et d’autre, pour la circulation des engins. La liste de ces zones est soumise à

l’accord du représentant du mètre d’œuvre.

L’opération de débroussaillage est réalisée avec un bulldozer ou une niveleuse selon la

nature des éléments à dégager de l’emprise. Si l’évacuation des débris est nécessaire, alors on

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 75

utilise un chargeur et des camions pour les emmener vers une zone de dépôt définitif soumis à

l’accord du représentant du Maître d’œuvre.

3.2. Abattage des arbres :

Avant le débroussaillage, une liste des arbres à abattre est proposée par l’entreprise et

soumise à l’accord du maître d’ouvrage. Pendant les travaux, l’abattage est strictement limité

à cette liste. Les arbres sont ensuite rendus à leurs propriétaires ou mis à disposition des

villageois.

Les débris non attribués sont évacués vers des zones de dépôts définitifs soumis à

l’accord du représentant du Maître d’œuvre.

3.3. Décapage de la terre végétale :

Le décapage est réalisé dans l’assiette technique des terrassements de la route et de ces

annexes, à l’exception des surfaces ayant fait l’objet d’un reprofilage.

La largeur des zones techniques à décaper est la théorique entre tête de talus en cas de

déblai, et la théorique entre pied de talus en cas de remblai, l’assiette des remblais dont la

hauteur est supérieur à 4m n’est pas décapée. Avant le début de l’opération de décapage, il est

procédé à l’implantation des limites des entrées en terre qui sont matérialisées par des piquets

disposés à 1m de part et d’autre du pied de remblai ou de la crête du déblai. Ils portent les

informations suivantes :

• P K du profil ;

• Hauteur du remblai ou profondeur du déblai.

L’épaisseur de la terre végétale est déterminée à l’aide des coupes géotechniques, avec

un minimum de 10cm.

L’opération de décapage est exécutée au bulldozer ou à la niveleuse selon la zone à

décaper. La terre végétale est entassée sous forme de cordon et chargée dans des camions.

Les produits de décapage sont repartis en :

- terre végétale réutilisable : elle est mise en dépôt provisoire agréé par le représentant

du maître d’œuvre. Cette terre peut être réutilisée après accord du représentant du maître

d’œuvre pour différents travaux : cunettes de pieds de déblais et de remblais, modelages

paysager, aires annexes et revêtement des talus ;

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- matériaux impropres (non réutilisables) : ces matériaux sont transportés jusqu’à un

dépôt définitif soumis à l’accord du représentant du Maître d’œuvre.

- Après décapage, une remise en forme est réalisée si nécessaire pour maintenir la

plate-forme drainée.

3.4. Enlèvement des terrains compressibles :

Il s’agit des terrains sous remblais ou en déblais pour lesquels l’extraction nécessite

l’emploi d’engins spéciaux.

L’enlèvement de ces terrains est réalisé à la pelle hydraulique après accord du

représentant du Maître d’œuvre.

Les matériaux enlevés sont ensuite transportés jusqu’au dépôt définitif soumis à

l’accord du représentant du Maître d’œuvre.

4. REMBLAIS :

Les remblais sont exécutés par le Titulaire suivant les indications du projet d’exécution

et selon les directives de l'Ingénieur.

4.1. Assises :

Tous les terrains situés sous l’assiette des remblais doivent être compactés par le

Titulaire, de sorte que la densité sèche du sol en place soit au moins égale à 92 % de l’OPM,

sur une épaisseur de 30 centimètres minimum (pour 95 % des mesures, avec un minimum

absolu de 90 %).

Dans le cas des terrains en site aquatique ou zone marécageuse, il pourra être procéder à

la mise en place préalable d'un géotextile de séparation non tissé, de masse surfacique

supérieure à deux cents (200) grammes par mètre carré.

Si les remblais à exécuter consistent en un élargissement de remblais existants ou bien

en une reprise de talus érodé, les travaux de remblai doivent être exécutés de façon à limiter

les cisaillements entre le terrain en place et le matériau rapporté. Afin d’améliorer la tenue de

l'ensemble, tout élargissement ou reprise de talus doit être réalisé par gradins successifs

(redans) ancrés dans le talus existant, après recoupage de ce dernier. Ces redans doivent

permettre le passage d’engins de compactage adaptés. Pour atteindre sur toute la largeur du

remblai définitif les compacités requises, le Titulaire doit prévoir en tout point des talus une

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surlargeur provisoire de 50 cm, à éliminer par taillage après compactage. Les entrées en terre

(piquetage) réalisées par le Titulaire tiennent compte de cette surlargeur.

Une fois atteinte la cote finie du projet de terrassement, le talus est retaillé suivant les

pentes requises par le projet, et les terres excédentaires mises en dépôt, aux frais du Titulaire.

Le matériau de remblai est répandu en plein largeur selon le profil en travers-type, en

couche uniforme distinctes et horizontales, dont l’épaisseur est déterminée en fonction des

moyens de compactage adéquats et disponibles.

L’épaisseur maximale pour chaque type de sol est limitée à 30 cm.

4.2. Compactage :

Avant tout début des Travaux, le Titulaire doit soumettre au visa de l'Ingénieur les

moyens de compactage qu'il compte utiliser pour l'exécution des travaux. Ces moyens de

compactage doivent être adaptés aux différentes natures de terrain rencontrées lors des

terrassements. Les travaux ne peuvent commencer que si le Titulaire a amené sur le chantier,

les engins et matériels adéquats en nombre et qualité.

Pour exécuter le compactage aux conditions optimales, le matériau doit être amené

immédiatement avant compactage, à une teneur en eau égale à celle de l’OPM, à plus ou

moins 1 % près (humidification par arrosage ou séchage éventuel par scarification).

Une couche ne peut être mise en place et compactée que si la couche précédente a été

réceptionnée (géométriquement et géotechniquement) par le contrôle intérieur.

Le matériau est amené immédiatement avant compactage, à une teneur en eau avoisinant de

l’OPM, à +/- 1% près.

Les remblais sont compactés méthodiquement jusqu’à l’obtention d’une densité sèche :

≥ 92 % de γdmax jusqu’à 30 cm sous la coté du fond de forme ;

≥ 95 % de γdmax pour les derniers 30 cm, jusqu’au niveau du fond de forme.

Le contrôle de la valeur du compactage est effectué par la mesure de la densité sèche “in

situ”, avec un densitomètre à membrane, ou un gamma-densimètre pour chaque couche. Celui

ci est régulièrement étalonné par rapport aux essais au densitomètre à membrane.

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Le contrôle intérieur des remblais en vue de la demande de réception par le contrôle

extérieur, consiste à :

4.2.1. Pour l'assiette des remblais :

• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,

• un essai Proctor modifié,

• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,

• un essai Proctor modifié.

Tableau N°19 : Contrôle MO / Surfaces destinées à être remblayées CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

92 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de90 %)

Proctor Modifié NF P 94-093

Tableau N°20 : Contrôle MO / Corps de remblai CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

92 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de90 %)

Proctor Modifié NF P 94-093 CBR ≥ 10

4.3. Protection des talus :

La protection des talus de remblais sera assurée au fur et à mesure de leur réception au

moyen de :

• clayonnages parallèles selon les lignes de niveau,

• végétalisation en maillage ou cordon,

• bordures cunettes et descentes d'eau.

D'une manière générale, la mise en place de ces protections devra être programmée pour

qu'en saison des pluies, les érosions soient limitées au maximum.

Dans tous les cas, il appartiendra au Titulaire de reprendre toutes ravines ou lavakas

existant sur les talus de remblais qu'il a exécuté selon la méthode du "remblai excédentaire". Il

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devra alors exécuter les redans d'assise nécessaire, approvisionner les matériaux emportés et

les compacter pour obtenir les qualités définies ci-dessus.

4.4. Plate-forme :

La tête des remblais est définie comme étant la partie supérieure (30 derniers

centimètres) des terrassements, sur laquelle vient s’appuyer le corps de chaussée. La surface

supérieure de la forme constitue la plate-forme des terrassements

Qu’elle soit en déblai ou en remblai, la forme doit être compactée à 95 % de l’OPM

(pour 95 % des mesures, avec un minimum absolu de 92 %).

Dès l’achèvement d’une section de plate-forme, le Titulaire en demande la réception à

l'Ingénieur en présentant les résultats du contrôle intérieur (géométrie et compactage). Celui-

ci dispose d’un délai de 48 heures pour réaliser le contrôle extérieur et la prononcer ou la

refuser en fonction des résultats du contrôle extérieur.

Le contrôle intérieur de la plate-forme avant réception consiste à :

• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,

• un essai Proctor modifié,

• un essai CBR à 4 jours d'immersion (95 % de l'OPM)

• un contrôle du réglage : tolérance + 1 cm et – 3 cm en tout point nivellement à

chaque profil en travers (3 points minimum) au moins.

• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),

• un contrôle d'implantation des pieds de talus : tolérance + 10 cm et - 0 cm (par

rapport à la distance théorique d'un point jusqu'à l'axe de la route).

En ce qui concerne la plate-forme des terrassements en déblais, si le CBR (à 95% et 4

jours d’immersion) mesuré lors du contrôle montre l’existence de matériaux de qualité

insuffisante, les matériaux défectueux sont :

• soit substitués par des matériaux de remblais de la façon suivante :

- 5 < CBR < 10, épaisseur de la couche de substitution : 40 cm,

- CBR > 10, épaisseur de la couche de substitution : 25 cm,

• soit amendés aux liants hydrauliques (ciment CPJ-CEM II/ B 32,5) sur une

épaisseur de 20 à 25 cm selon la décision de l'Ingénieur.

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Tableau N°21 : Contrôle MO / Plate-forme terrassée en déblai

CONTRÔLE / ESSAIS

REFERENCE RESULTATS EXIGES

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %)

Proctor Modifié NF P 94-093

Tableau N°22 : Contrôle MO / Plate-forme (PST)

CONTRÔLE / ESSAIS

REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE MINIMUM

Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

95 % de l’OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %)

Une mesure

Plaque suisse 700 cm2

Module > 60 MPa 1 essai tous les 50m de route

Proctor Modifié NF P 94-093 1essai Portance CBR à 95 % de l’OPM et à 4 jours d’immersion dans l’eau

NF P 94-078 CBR (95 % OPM, 4 jours d’immersion dans l’eau) ≥ 20 Ou selon le mouvement de terres approuvé

1essai

Réglage Nivellement de précision

+ 1 cm et – 3 cm par rapport au profil théorique

à chaque profil en travers (3 points minimum)

Largeur Chaîne - 0cm par rapport à la largeur théorique

à chaque profil en travers

4.5. Géotextiles :

4.5.1. Généralités :

La pose des géotextiles et assimilé sera réalisée conformément aux plans d’exécution

approuvés par l’Ingénieur.

La pose de géotextiles est prévue sous les remblais, les gabions, les enrochements en

rivière, etc.

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Tableau N°23 : Contrôle Fourniture / Géotextile non tissé

CONTRÔLE / ESSAIS

REFERENCE RESULTAT EXIGE FREQUENCE

Nature Recommandations établies par le Comité Français des Géotextiles ; Note d’information n°71 de mars 1992 du SETRA complétée par son annexe

Matériau non tissé aiguilleté constitué de fibres de polypropylène

Présentation des fiches d’homologation fournies par le fabricant ; à défaut, essais Sur demande de l’Ingénieur

Résistance à traction

Conformités aux spécifications normalisées

Allongement à l’effort maximal Résistance à la déchirure Permittivité Porométrie 095

Mouillabilité NF G 38.020 (projet)

4.5.2. Pose et assemblage :

Avant l’exécution des travaux, le Titulaire soumettra à l’acceptation de l’Ingénieur un

plan de pose (calepinage) des nappes définissant la disposition relative des bandes de

géotextiles, leur implantation et orientation.

Les géotextiles seront posés manuellement par déroulement dans le cas des rouleaux ou

par déploiement dans le cas des autres formes de conditionnement (panneaux), la pose devant

se faire conformément au plan de calepinage.

L’assemblage des géotextiles se fera par recouvrement d’une nappe sur l’autre sur une

largeur minimale de 0,30 m pour un sol de portance moyenne. A la demande de l’Ingénieur,

cette largeur de recouvrement pourra être augmentée en fonction de la déformabilité du sol

support, de la fonction du géotextile et de l’importance des sollicitations qu’il subit.

D’une manière générale, la pose des nappes de géotextile sera réalisée avec le minimum

d’avance sur la mise en œuvre du matériau drainant.

Des dispositions seront prises pour assurer un ancrage de chaque nappe sur le sol

immédiatement après la pose (lestage avec blocs, matériaux divers) à l’exclusion de

l’épinglage qui risque de provoquer des amorces de rupture du géotextile.

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Photo N°11 : Mise en œuvre d’un gabion et du Géotextile

Tableau N°24 : Contrôle MO / Géotextile

CONTRÔLE / ESSAIS

REFERENCE

RESULTAT EXIGE FREQUENCE MINIMUM

Recouvrement Largeur < 0,30 m pour un sol de portance moyenne

Sur toute la longueur

4.6. Grilles « Terramesh » :

Les grilles Terramesh doivent être rattachées à la base d’une cage à gabions qui sera

remplie de blocs rocheux.

Les grilles Terramesh devront présenter au minimum les caractéristiques suivantes :

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1. résistance à la traction comprise entre 350 et 575 N/mm suivant la norme SANS

675 :1997

2. allongement à la rupture supérieure à 10% suivant la norme EN10223-3

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CHAPITRE III : CHAUSSEE

1. DEMOLITION DE CHAUSSEES

En vue de leur reconstruction, les chaussées existantes pourront être démolies.

La démolition consistera quant à elle à :

• extraire sur la totalité de la largeur, les matériaux d'apports successifs constituant les

anciennes chaussées. Cette opération pourra être faite par un chargeur ou une pelle

hydraulique.

• charger et évacuer vers un lieu de dépôt agrée tous ces matériaux,

• mettre en forme et régler la surface du fond de la fouille,

• compacter à 95 % de l'OPM, la couche résiduelle.

La rémunération des Travaux de démolition, est prévue au mètre carré (m2).

Photo N°12 : Démolition de la chaussée

2. COUCHE DE FONDATION

La couche de fondation est réalisée avec des sables argileux ou GCNT 0/40.

La mise en œuvre de la fondation en période pluviale continue est interdite.

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Le contrôle quotidien sur le chantier se fait en grande partie en vérifiant que le Titulaire

emploie son atelier de compactage conformément aux modalités arrêtées lors de la réalisation

de la planche d'essai.

A cette fin, chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur relevé chaque

jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées. Ce

compteur est maintenu en parfait état de marche.

Les essais du contrôle extérieur au gamma-densimètre ou au densitomètre à membrane

sont destinés à vérifier le bien fondé du contrôle quotidien.

Le compactage des bords de couche doit être particulièrement soigné.

Le contrôle des épaisseurs est effectué par comparaison des réceptions topographiques

avec vérification à l’aide de sondages. L'emplacement et le nombre des sondages sont définis

par l'Ingénieur en fonction des résultats des réceptions topographiques.

Toutes ces opérations sont à la charge du Titulaire.

La couche fait l’objet d’une réception du contrôle intérieur.

Celui-ci consiste à :

• Le relevé des disques des engins de compactages,

• une mesure de compacité in situ,

• un essai Proctor modifié,

• un essai CBR à 3 jours à l’air et 4 jours d'immersion à 95 % de l'OPM,

• un contrôle du réglage par nivellement : tolérance + 1 cm et - 2 cm en tout point,

• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),

• un contrôle d'épaisseur de la couche totale : tolérance + 2 cm et - 0,5 cm (par rapport à

l'épaisseur notifiée)

L’épaisseur de la couche de fondation est comprise, selon les instructions de l'Ingénieur

(fonction de la qualité des matériaux de plate-forme) de 15 cm ou 20 cm après réglage et

compactage.

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Photo N°13 : Compactage avec un compacteur pneumatique

Tableau N° 25 : Contrôle MO / Couche de Fondation CONTRÔLES /

ESSAIS REFERENCES RESULTATS EXIGES FREQUENCES

MINIMUM Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

95 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 92 %) couche de fondation

1 mesure

Proctor Modifié NF P 94-093 1 essai Portance CBR à 95 % de l'OPM et à 4 jours d'immersion dans l'eau

NF P 94-078 Conforme aux dispositions du fascicule E2

1 essai

Plaque suisse 700 cm2

Module > 80 Mpa (matériaux crus) Module > 100 Mpa (traitée au ciment)

1 essai tous les 50 m de route

Dosage en ciment Bâches et pesons

± 10% du dosage théorique 1 mesure tous les 150 m² au moins

Réglage Nivellement de précision

+ 1 cm et - 2 cm par rapport au profil théorique (3 points minimum)

Une série de mesure par profil en travers, au moins

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 2 cm (fondation) Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique Épaisseur Réglet + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur

théorique Dévers Règle ± 0,5 % (couche de base)

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3. COUCHE DE BASE :

La couche de base est constituée d’un grave concassé 0/20 ou 0/31,5.

3.1- Approvisionnement :

En saison de pluie, le stockage du grave concassé est interdit sur la fondation.

Des aires de stockage intermédiaire sont alors aménagées par le Titulaire sur lesquelles

le matériau est porté à la bonne teneur en eau, par arrosage du stock.

Ces stocks intermédiaires sont montés par couches successives afin d’améliorer

l’homogénéité.

3.2- Mise en œuvre :

Les modalités d’obtention d’une teneur en eau précise et homogène sont définies lors de

la planche d'essai. Ces modalités doivent ensuite être adaptées en permanence aux

circonstances d'exécution.

Les travaux de mise en œuvre de la couche de base sont excités comme suit :

- apport de matériaux GCNT 0/315 ou 0/20 ;

- étalage et régalage à l’aide d’un grader :

Le Titulaire peut également choisir de déverser le matériau en cordon et de le mettre en

œuvre à l'aide de niveleuses.

• soit de respecter une utilisation correcte des engins d'épandage lorsqu’ils comportent une

lame de réglage,

• lame de l’engin travaillant à pleine charge et disposé le plus perpendiculairement

possible par rapport à la direction de progression de l’engin,

• limitation du nombre de passes d’engin,

• et de répandre toujours des granulats convenablement humidifiés dans la masse.

Le déversement en tas distincts est dans tous les cas interdit afin d'éviter toute

ségrégation.

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- compactage :

L'atelier comprend des compacteurs vibrants lourds (engin de classe V3 minimum et

utilisation de la vibration maximale) et des compacteurs à pneus lourds (engin de classe P3

minimum) dont la pression de gonflage est supérieure à 0,5 MPa et le poids par roue d'au

moins 5 tonnes, en parfait état de marche.

Le compactage des bords de couche est particulièrement soigné. Après achèvement du

compactage, tout réglage fin est interdit.

Les compacités obtenues sur chantier doivent vérifier la plus sévère des deux conditions

exprimées ci dessous :

• La compacité est de cent pour cent (100 %) de la densité sèche à l'OPM, pour 95 % des

mesures et avec un minimum absolu de 98 % ; la compacité est mesurée à partir de la

référence Proctor établie selon les dispositions de la norme (avec correction en fonction de

la fraction supérieure à 20 mm et du poids spécifique) ;

• La densité sèche en place est supérieure ou égale à 85% du poids spécifique de la roche.

Une fois les conditions d'emploi arrêtées lors de la planche d'essai (nombre de passes

de chaque engin, ordre de passage entre les engins vibrants et les compacteurs à

pneumatiques), le contrôle quotidien sur le chantier se fait en grande partie par la vérification

de la conformité de l'utilisation par le Titulaire de son atelier de compactage par rapport aux

modalités arrêtées lors de la planche d'essai.

Chaque engin vibrant ou compacteur est muni d'un compteur, en parfait état de marche,

relevé chaque jour en fin de chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes

effectuées dans la journée.

Ce contrôle s’ajoute normalement au contrôle de compacité insitu ; il peut, le cas

échéant, conduire à diminuer, sur décision de l'Ingénieur, les cadences des contrôles de

compacité si les résultats sont satisfaisants. A tout moment, l'atelier de compactage doit être

constitué d'engins automoteurs en nombre suffisant pour obtenir la compacité exigée et la

cadence optimale.

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3.3- Contrôle intérieur :

Le contrôle intérieur de la couche avant réception par l'Ingénieur au vu des résultats du

contrôle extérieur consiste à :

• la vérification des disques des engins de compactage,

• une mesure de compacité in situ et de teneur en eau,

• un essai Proctor modifié,

• un contrôle du nivellement à chaque profil en travers (3 points minimums), tolérance + 1

cm et - 0 cm,

• un contrôle longitudinal et transversal du surfaçage : flèche maximum 1 cm sous la règle

de 3 m, au droit de chaque profil en travers,

• un contrôle de largeur : tolérance - 0 cm (par rapport à la largeur théorique),

• un contrôle d'épaisseur : tolérance + 2 cm et - 0,5 cm (par rapport à l'épaisseur théorique),

• un contrôle du dévers : tolérance ± 0,5 %

• un essai de plaque (∅ 30 cm) tous les 50 m : module > à 120 Mpa ou à toute valeur agréée

par l'Ingénieur,

• une mesure de déflexions à la poutre de Benkelman tous les 100 m en quinconce : D90 <

75/100 mm ou à toute valeur agréée par l'Ingénieur

Photo N°14 : Mesure de déflection à la poutre Benkelman pour contrôle de couche de base

15 jours après mise en œuvre de la couche de base, la surface sera balayée. Après

balayage, mise en œuvre de la couche d’imprégnation.

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Tableau N°26 : Contrôle MO / Couche de base en GNT CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE

MINIMUM Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050

Au moins 85% du poids spécifique Et 100 % de l'OPM (pour 95 % des mesures, avec un minimum de 98%) Teneur en eau comprise entre +1% et -1% de WOPM

1 mesure

Proctor Modifié NF P 94-093 Référence 1 essai

Plaque suisse ∅ 30 cm / 700 cm2

Module > 120 MPa 1 essai tous les 50 m de route (CG / axe / CD)

Déflexion Poutre Benkelman NF P 98-200-2

Déflexion caractéristique (m+ 1,3σ) ≤ 75 /100 mm ou à toute valeur agréee par l'Ingénieur à l'issue de planches de référence (sous essieu de 13 tonnes)

1 mesure tous les 100 m (CG / axe / CD)

Réglage Nivellement de précision

+ 1 cm et - 0 cm par rapport au niveau de la chaussée finie

Une série de mesure par profil en travers, au moins

Surfaçage Règle de 3 m Flèche maximum 1 cm

Largeur Chaîne - 0 cm par rapport à la largeur théorique

Épaisseur Réglet + 2 cm et - 0,5 cm par rapport à l'épaisseur théorique

Dévers Règle ± 0,5 %

3.4- Accotements :

La largeur nominale des accotements est de 1,25 m.

Leur pente s’incline de 4 % vers l'extérieur, sauf cas particulier à l'intérieur des courbes

de faible rayon, où ils seront dans le prolongement de la chaussée.

La structure des accotements sera la même que celle de la chaussée et ils seront

constitués :

• D'une couche de fondation en matériaux sélectionnés (cas de la reconstruction d'une

chaussée),

• D'une couche de base en grave non traitée,

Ils seront compactés en même temps que les couches de chaussée : la compacité atteinte

devra être au minimum celle de la couche de base.

Les contrôles de compactage seront ceux réalisés sur la couche de base.

Les tolérances de nivellement des accotements seront les mêmes que celles de la couche

de fondation.

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Ils seront revêtus après imprégnation de la couche de base d'un revêtement monocouche.

4. COUCHE D'IMPREGNATION :

L’imprégnation des couches de grave non traitée est réalisée à l’aide d’une Emulsion

ECM60 dosé à 1,2 kg par mètre carré.

Ce dosage peut être modifié par l'Ingénieur après exécution de planches d'essai sans que

le Titulaire puisse prétendre à un dédommagement quelconque.

Cette imprégnation est cloutée avec des gravillons 6/10 dans les conditions indiquées ci-

dessous.

4.1- Mise en œuvre :

La couche d’imprégnation sera mise en œuvre à la rampe sauf pour les petites surfaces

ou les interventions localisées où la mise en œuvre à la lance sera autorisée.

Elle devra être réalisée au maximum, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la

réception de la couche de base. Elle ne peut être éloignée de plus de deux kilomètres de la

couche de base.

4.2- Nettoyage de la chaussée :

Un balayage énergique est effectué sur la couche de base avec une balayeuse

mécanique, avant mise en œuvre de la couche d’imprégnation, de façon à éliminer tout

matériau roulant et toute poussière résiduelle. Si nécessaire un balayage manuel élimine les

autres saletés (bouses de zébus par exemple).

Le Titulaire effectue un léger arrosage préalable.

4.3- Répandage du liant :

L'épandage du liant ne peut avoir lieu que si les conditions atmosphériques le

permettent (pas de pluie, pas d’orage imminent).

Les répandeuses ont des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels, que

leur passage sur la couche de base ne détériore pas celle-ci.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 92

Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément, à l’aide de

liant bitumineux à température égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une

pompe doseuse permettant l'épandage à une pression uniforme ajustée à la vitesse de

déplacement.

Pendant l’utilisation des Répandeuses, le Titulaire dispose obligatoirement d’un agent à

l’arrière de celles ci pour contrôler l'épandage.

La répandage est conduit de manière à ne laisser ni manque ni excès de liant au

raccordement après un arrêt d'épandage ou entre deux bandes voisines ou sur les bords des

accotements. Les reprises d'épandage doivent être alternées.

L'Ingénieur peut faire procéder aux frais du Titulaire, à la vérification du bon

fonctionnement de la rampe (régularité transversale, fonctionnement de la pompe, hauteur de

rampe, etc.).

Toute circulation de chantier sur la couche d’imprégnation cloutée est interdite

Tableau N°27: Contrôle MO / Imprégnation ECM60 CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE

MINIMUM Dosage du liant Pesée des

plaquettes NF P 98-275-1

± 0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 essai

Photo N°15 :Répandage des liants

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 93

5. REVETEMENT :

Le revêtement est prévu en enduit superficiel bicouche avec une monocouche

d’imperméabilisation.

La monocouche d’imperméabilisation est une couche pour imperméabiliser la couche de

base et la couche de fondation de la chaussée.

5.1- Travaux préparatoires :

Réception de la couche de base imprégnée ;

Identification de l’émulsion ECR 69

Balayage du support et des matériels roulants.

Mise en place des repères ;

Vérification des réglages de la répandeuse ;

Réalisation de la planche d’essai.

5.2- Monocouche d’imperméabilisation :

La monocouche d’imperméabilisation est prévue sur toute la largeur de la chaussée (variable

de 5,50 m à 7,00 m).

- épandage du liant dosé à 1,0 kg/m² (= 1,4 kg/m2 d'émulsion ECR 69)

- épandage des gravillons 10/14 avec un camion gravillonneur dosé de 7 l/m²

- compactage méthodique selon les résultats de la planche d’essai. (2passes pour un

compacteur à rouleau lisse et 6 passes pour le compacteur pneumatique).

5.3- Enduit bicouche discontinus :

Il est prévu la réalisation d'enduits bicouches discontinus sur les voies, routes et aires

des Travaux Connexes.

Les gravillons utilisés sont de la classe 10/14 pour la première couche et 4/6 pour la

seconde couche.

• Première couche

• Liant 0.8 kg/m2 (= 1,1 kg/m2 d'émulsion ECR 69)

• Gravillons 10/14 10 litres / m2

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• deuxième couche

• Liant 1,2 kg/m2 (= 1,7 kg/m2 d'émulsion ECR 69)

• Gravillons 4/6 8 litres / m2

La procédure d’exécution de ces deux couches est la même que celle de la monocouche

d’imperméabilisation.

Ouverture de la circulation : après application de l’enduit superficiel << bicouche >> et

pendant une durée déterminée, la vitesse de la circulation est limitée afin de protéger le

revêtement. Une matérialisation par un panneau de signalisation est mise en place à cet effet.

Dans un délai maximum de quatre (4) jours après l'imprégnation et après balayage, la

couche de liant est appliquée à l'aide d'une répandeuse agréée, suivie aussitôt par la répandage

de la couche de gravillons secs (délai maximum entre le gravillonnage et l'épandage du liant :

une (1) minute). Une fois le gravillon répandu, la surface est immédiatement roulée au

rouleau à pneus lisses dont la pression de gonflage est comprise entre 0,5 et 0,8 MPa, jusqu'à

ce que les gravillons soient bien en place (minimum 5 passes). La vitesse instantanée des

engins de compactage est limitée à 8 km/h (NF P98-160).

Les joints transversaux sont réalisés sans excès ni manque de liant. En attendant qu'un

débit homogène des jets soit atteint, l'ouverture des vannes de liant se fait sur une bande de

papier kraft recouvrant l'extrémité précédemment enduite.

Le liant ne doit pas remonter à la surface. Les surfaces présentant un ressuage doivent

être traitées immédiatement par un sablage 2/4.

En cas de sous-dosage en liant, il convient de faire une nouvelle couche avec le dosage

prescrit après sablage de la couche sous-dosée.

La vitesse de circulation sur une section fraîchement enduite est limitée à 50 km/h

pendant quatre (4) jours au minimum.

5.4- Balayage :

Après un mois de circulation ou plutôt s'il le juge nécessaire pour protéger son enduit, le

Titulaire procède au balayage mécanique de l'enduit pour éliminer le rejet de gravillons.

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5.5- Contrôle intérieur :

Les contrôles intérieurs et extérieurs des l'enduits superficiels ont lieu en même temps.

Ils consistent en :

• un contrôle visuel quotidien de l'état de propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, etc.,

• une mesure du dosage en liant, pour chaque couche, tolérance ± 0,1 kg/m2,

• une mesure de la régularité transversale du répandage du liant au début des travaux : R =

(D-d)/(D+d) < 0,15, avec D = dosage maximal et d = dosage minimal, D et d étant

mesurés sur un même profil,

• un contrôle régulier de la température du liant lors du répandage,

• une mesure du dosage en granulats, pour chaque couche, tolérance ± 10 % (mini. 1 l/m²),

• une mesure de la régularité transversale du répandage des granulats au début des travaux :

les dosages mesurés (20 mesures) ne doivent pas s'écarter de plus de 10 % de la valeur

moyenne sur un même profil.

Tableau N°28 : Contrôle MO / Enduits superficiels CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTATS EXIGES FREQUENCE

MINIMUM Vérification du matériel

Inspection visuelle

propreté des tuyauteries, filtres, gicleurs, gravillonneurs, etc.

à la demande de l'Ingénieur

Dosage du liant Pesée de plaquettes

± 0,1 kg/m² par rapport au dosage ordonné 1 essai par bande répandue

Régularité transversale du liant

NF P 98-275-1 R < 0,15 à la demande de l'Ingénieur

Température du liant Thermomètre 125 à 150 °C à la demande de l'Ingénieur

Dosage des granulats Pesée de plaques ± 10 % 1 essai par bande répandue

Régularité transversale des granulats

NF P 98-276-1 ± 10 % de la valeur moyenne sur un même profil

20 mesures au début de la mise en œuvre de chaque couche de granulats

Rejet Inférieur à 5% 1 contrôle par section de 5 km, 15 jours après la réalisation

(Source ARM)

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CHAPITRE IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Les travaux d’assainissement comprennent l’exécution des buses, blocs technique, fossés

maçonnés, perrés et descente d’eau, pont, etc.….

1. PREPARATION ET RECEPTION DU FOND DE FOUILLE :

Le Titulaire avertit l'Ingénieur au moins vingt-quatre (24) heures à l'avance de la date à

laquelle la cote du fond de fouille sera atteinte, en vue de procéder à un examen contradictoire

de la nature et des qualités des terrains rencontrés.

Avant tout coulage du béton de propreté le fond de fouille doit être réceptionné par

l'Ingénieur comme point d’arrêt.

Le fond de fouille doit être protégé d'au moins cinq (5) centimètres de béton de propreté dans un délai maximal d’une heure après la réception de celui-ci par l'Ingénieur.

Le contrôle intérieur comprendra une vérification :

• un contrôle du réglage : nivellement tous les 5 m, tolérance + 1 cm et - 0 cm,

• deux mesures de compacité in situ et de teneur en eau du fond de fouille

Tableau N°29 : Contrôle MO / Fond de fouilles CONTRÔLE /

ESSAIS REFERENCE RESULTAT EXIGE FREQUENCE

MINIMUM Densité en place et teneur en eau

Densitomètre à membrane NF P 94-050 92 % de l'OPM sur le fond de fouille

à la demande de l'Ingénieur

Proctor Modifié NF P 94-093

2. BUSES :

Les buses sont préfabriquées sur le chantier après agréments des études de formulation

du béton et la réalisation des épreuves de convenance.

Pour l’atelier de préfabrication des buses, la procédure est la suivante :

- Vérification des matériaux utilisés ;

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- Vérification visuelle : propreté du coffrage, conformité des armatures, cales,

stabilité de ferraillage ;

- Confection d’éprouvettes de béton pour compression 7 à 28 jours ;

- Inscription de la date de fabrication ;

- Stockage de buses : les buses sont stockées après fabrication pendant la durée de

durcissement du béton. Les délais à respecter sont de 20 jours avant transport et de 28 jours

avant mise en œuvre.

3. DALOT :

3.1. Travaux préliminaires :

- Agrément des études de formulation de béton et réalisation des épreuves de

convenance ;

- Contrôle : vérification du ferraillage et du coffrage ;

- Confection d’éprouvette de béton pour compression à 7 et 28 jours d’âges.

3.2- Procédure d’exécution :

- Approbation des plans d’exécution ;

- Implantation du fil d’eau et de l’axe de l’ouvrage ;

- Réception de fouille ;

- Exécution du béton ;

- Exécution du radier et parafouille ;

� . ferraillage

� . bétonnage

- Réalisation des murs ou piédroits :

� . Coffrage

� . Ferraillage

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� . bétonnage

- Confection du tablier :

� . Coffrage

� . ferraillage

� . bétonnage

- Remblai contigus ;

- Cure de béton.

4. BLOCS TECHNIQUES :

Les blocs techniques correspondent aux remblais contigus aux ouvrages. La largeur de

ces blocs de part et d’autre des ouvrages, est égale à la portée avec un minimum de 1,25

mètre.

La procédure d’exécution des blocs techniques est la suivante :

- Approvisionnement des matériaux sélectionnés ;

- Etalage et compactage par couche de 30 cm d’épaisseur au maximum.

5. FOSSES MAÇONNES ET PERRES :

Dans les zones prévues pour leur réalisation, et après accord du représentant du Maître

d’œuvre, les fossés maçonnés et perrés sont réalisés selon la procédure d’exécution suivante :

Pour les fossés :

• Régalage manuel du terrassement ;

• Exécution du béton de propreté ;

• Confection de la maçonnerie de moellons selon le profil adopté dans les plans

d’exécution

Pour les perrés :

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• Réception du fond de fouille ;

• Exécution du béton de propreté ;

• Mise en œuvre des perrés ;

• Réalisation des joints.

6. DESCENTES D’EAU :

Elles sont exécutées avec l’accord du représentant du Maître d’œuvre dans les zones

prévues au dossier d’exécution, selon la méthodologie ci-après :

- régalage manuel du terrassement ;

- exécution du béton de propreté ;

- confection du corps de descente d’eau (maçonnerie ou béton) avec parafouille au

niveau de l’exutoire.

7. OUVRAGE DE FRANCHISSEMENT :

7.1. Travaux préliminaires :

- Approbation des plans d’exécution (infrastructure et superstructure)

- Agrément des études de formulation de béton et réalisation des épreuves de

convenance ;

- Batardeau et déviation, buse de déviation ;

- Signalisation ;

- Contrôle : vérification du ferraillage et du coffrage ;

- Confection d’éprouvettes de béton pour compression à 7 et 28 jours d’âges du

béton.

7.2. Procédure d’exécution :

- Mise en œuvre des fondations (pieux forés) ;

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 100

- Battage des pieux ;

- Enlèvement des matériaux impropres ;

- Remplissage par du béton jusqu’à la côte inferieur de la partie armée ;

- Mise en place des armatures ;

- Coulage du béton ;

- Réalisation des différentes parties de la superstructure de l’ouvrage

(chevêtre, poutraison, tablier, murs garde grève, etc.…) :

• . coffrage

• . ferraillage

- bétonnage

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CONCLUSION PARTIELLE

La technologie de la mise en œuvre est la base d’une Construction ou Réhabilitation

ou d’Entretien d’une route. Dans la mise en œuvre liée à notre travail, quelques individus de

tous les genres et de toutes les spécialités et fonctions se divisent la tâche pour un seul et

unique but : l’achèvement de la réparation. Un seul ces individus feigne dans sa fonction et

c’est la réalisation toute entière qui serait mise en cause. La technologie de mise en œuvre

requiert, donc une mutuelle détermination et d’enthousiasme de la part des acteurs.

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PARTIE PARTIE PARTIE PARTIE IIIIvvvv

MODE MODE MODE MODE

DEVALUATION DES DEVALUATION DES DEVALUATION DES DEVALUATION DES

PrixPrixPrixPrix

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 102

CHAPITRE I : DESCRIPTION DE PRIX

1. TRAVAUX PREPARATOIRES, DEFINITION DIVERSES :

1.1. Prix N° 1-1 Amenée repli de matériel et fonctionnement divers :

Ce prix rémunère l’amenée et le repli de l’ensemble du matériel du Titulaire sur le

chantier.

Ce prix rémunère selon l’échéancier suivant :

- Soixante dix pour cent (70%) après le constat de la mise en action d’au moins 80% du

matériel mobile nécessaire pour la réalisation des travaux.

- Trente pour cent après constat du repli de la totalité de ce matériel mobile du chantier.

1.2. Prix N° 1-2 Démolition de maçonnerie ou béton :

Ce prix rémunère, au mètre cube, la démolition manuelle ou mécanique, totale ou

partielle, d’ouvrages existants d’assainissement, de franchissement, de soutènement et divers,

quelque soient leur nature (maçonnerie, béton armé ou non, gabions etc.), leur situation

(enterré ou non).

Il comprend :

- tous les terrassements utiles, y compris fouilles ;

- la démolition proprement dite, complète ou en partie, de l’ouvrage y compris tête,

puisard, piles, dalle ou plate forme, etc. …. Et toutes sujétions d’exécution ;

- le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement et la mise en dépôt

des gravois ou matériaux existants sur des sites agréés ;

- éventuellement le remblaiement des fouilles jusqu’au niveau de l’ancienne chaussée,

avec des matériaux ayant les qualités définies au CPT ;

- le compactage des remblais de fouilles selon les dispositions du CPT ;

- et toutes autres sujétions.

Les qualités à métrer sont les volumes de maçonnerie, béton armé, etc.… en place, ce

qui signifie que les vides ne sont pas comptés dans les métrés.

Ils ne concernent pas les éléments indépendants de moins d’un quart (0.25) mètre cube,

ni les panneaux, balises, clôture e les poteaux dont la démolition est rémunérée dans le cadre

d’un autre prix.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 103

Les quantités à prendre en compte sont celles résultant d’attachements contradictoires.

1.3. Prix N° 1-3 Dépose de bordure :

Ce prix rémunère au mètre-linéaire (ml) la dépose de bordure de différent type en place.

Il comprend :

- le dessoudage avec soin des éléments par la démolition des joints quels que soient les

moyens utilisés

- l’enlèvement des éléments, le décrottage, le transport sur toutes distances jusqu’au lieu

de dépôt

- le déchargement, le rangement avec soins de tous les éléments en un lieu agréé par

l’ingénieur

- les quantités à prendre en compte seront les mètres carrés de pavés en place et

résultant d’attachements contradictoires.

1.4. Prix N° 1-4 Démontage de gabion :

Ce prix s’applique au METRE CUBE (M3) de gabions en place démontés et évacués

pour les fins d’aménagement ou entretien des ouvrages.

Il comprend :

- tous les terrassements nécessaires, y comprises les fouilles ;

- le démontage proprement dit des gabions ;

- l’enlèvement des moellons, leur évacuation ou leur mise en dépôt ;

- la séparation des cages métalliques et leur transport aux lieux de dépôt précisés par

l’Ingénieur.

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires

approuvés par l’Ingénieur.

2. TERRASSEMENT :

2.1. Prix N° 2-1 Désherbage Débroussaillement :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la réalisation du désherbage, du

débroussaillage et de la maîtrise de la végétation sur l’emprise de la route dans la mesure où

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 104

cette opération n’est pas incluse dans les prestations inhérentes à des travaux rémunérés par

d’autres prix.

Il s’applique une seule fois durant le chantier à toutes les opérations énumérées ci- après

et qui seront, à exécuter plusieurs fois en cours de chantier :

- en début de chantier, préalablement au relevé topographique général du terrain

existant,

- ensuite, juste avant le démarrage des travaux

- enfin, pour la Réception Provisoire.

Il comprend pour toutes les surfaces concernées par des travaux (accotement, fossés,

bermes, risbermes, talus, extension d’assiette terrassement) :

- toutes sujétions d’accès ;

- le désherbage, le déboisement, le déracinage, l’abattage et le dessouchage des arbres

existants d’une circonférence inférieur ou égale à zéro soixante mètre (0.60), mesurée

à un mètre au-dessus du sol ;

- la dépose des balises de virage, des panneaux de signalisation, des supports et poteaux

divers, des clôture de toutes natures (arbustive, bois, planches, grillade, fer, etc.) situés

dans l’emprise de la route,

- le chargement, le transport de tous ces matériaux jusqu’à un lieu de dépôt agréé,

quelque soit la distance,

- leur mise en dépôt, leur régalage et toutes sujétions liés à l’aménagement définitif de

ces dépôts.

La largeur à prendre en compte sera, pour chaque profil, la projection horizontale de

l’assiette du projet travaillé par le Titulaire (sans aucune majoration), diminuée de la largeur

de la plate-forme ou de la chaussée existantes.

Pour le désherbage et le débroussaillage des zones extérieures ou non contiguës à

l’assiette travaillée (aires de parking, placettes, aires touristiques, etc.), les surfaces à

considérer seront définies et arrêtées suivant les projets d’exécution approuvés correspondants

ou constatés contradictoirement.

Par ailleurs, il est rappelé que ce prix ne s’applique pas :

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 105

- à l’emprise totale de la route mais à l’assiette travaillée : en particulier les grands talus

de déblais sur lesquels aucune intervention n’est faite par le Titulaire sont exclus,

- aux surfaces qui font l’objet de travaux de reprofilage ou de démolition.

Les qualités à prendre en compte résulteront du projet d’exécution approuvé ou constaté

contradictoirement

2.2. Prix N° 2-2 Déblai ordinaire :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), l’excavation, le chargement et le transport de

terres issues de la réalisation des déblais ordinaires, nécessaires à :

- la réalisation de tout type de plate-forme conformément aux profils en travers-types

définies par l’Ingénieur, et notamment celles définies dans le cadre des projets

d’exécution informatisée (Micropiste),

- l’enlèvement de remblais existants, et notamment ceux d’accès aux ponts et ouvrages

de franchissement.

Il comprend à : l’ouverture de tranchées, la rectification des talus existant, le

déblaiement des glissements ou des matériaux éboulés au pied des talus résultant des travaux

de déblais, les décaissements d’accotement, la réouverture des fossés, les déblais pour mises à

niveau, l’enlèvement des matériaux de mauvaise tenue.

Il s’applique aux terrains de toutes natures, y compris les terrains rippables, mais à

l’exclusion des déblais rocheux.

Ce prix comprend :

• l’extraction des déblais,

• leur chargement,

• leur mise en dépôt, en lieu agréé par l’Ingénieur et aménagé préalablement

(débroussaillement, accès etc.),

• leur réglage suivant les instructions de l’Ingénieur,

• le réglage et le compactage du fond des déblais selon les dispositions du CPT, y

compris tous les essais géotechniques,

• la réalisation des bernes et risbernes,

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 106

• la réouverture des fossés latéraux en terrain meuble selon le profil en travers types du

projet, dans les zones définies en déblai, par le projet d’exécution,

• les réglage et finition des talus, bernes et risbernes,

• les frais et sujétions d’exécution en petite largeur et du travail éventuel sous

circulation, pour obtenir les qualités ou spécification requises au marché,

• l’aménagement des zones de dépôt à la fin des Travaux,

• et toutes sujétions.

Ce prix s’applique aux volumes de déblai, tels qu’ils résultent des plans d’exécution

approuvés ou des quantités constatées contradictoirement.

2.3. Prix N° 2-3 Déblai rocheux :

Ce prix rémunère, dans les mêmes conditions que le prix du déblai ordinaire,

l’exécution de déblais en terrain rocheux, ne pouvant pas être exécutés au moyen d’un tracteur

sur chenille d’une puissance au volant : 300 CV, et équipé d’un ripper à une dent.

Il comprend, en complément par rapport au prix du déblai ordinaire, toutes les sujétions

résultant de la mise à disposition et de l’emploi des matériels (marteaux pneumatiques,

perforateur, brise roche, etc.) et fournitures (fleurets, explosifs, allumeurs, etc.), adaptés à

l’extraction de matériaux rocheux, ainsi que toutes les contraintes liées à l’application des

règles de sécurité vis-à-vis des usages et de leurs biens, et du personnel du Titulaire.

Il s’applique au cas par cas, au volume de déblai rocheux calculé entre la surface

constatée avant travaux, et définie par un relevé contradictoire, et la surface finale recherchée,

délimitée par les profils théoriques définis pour la circonstance, par l’Ingénieur.

Il s’applique au volume de déblai résultant des attachements contradictoires.

2.4. Prix N° 2-4 Enlèvement d’éboulements :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’enlèvement manuel ou mécanique des

éboulements de talus de déblais intervenus avant ou durant le chantier, le long des sections de

route.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 107

Ce prix comprend :

- la mise en place des dispositifs protégeant la chaussée et ses ouvrages annexes (fossé

et caniveaux revêtus, drains, exutoires, gabions, murs, ouvrage de traversée, etc.)

contre la circulation des engins,

- les rampes et pistes d’accès aux sites,

- l’extraction et le chargement des déblais de toute nature : meubles ou rocheux (blocs

notamment),

- leur transport hors de l’emprise et sur toutes distances, en un lieu de dépôt agréé par

l’Ingénieur,

- leur mise en dépôt et leur réglage suivant les instructions de l’ingénieur

(débroussaillement, accès, etc.) avant mise en dépôt des matériaux,

- la réouverture et le réglage des fossés latéraux en matériaux meubles selon le profil en

travers types,

- le réglage des talus de déblai,

- le frais et sujétion d’exécution en petite masse et hors du chantier en cours le cas

échéant,

- l’aménagement des zones de dépôt à la fin des travaux et l’enlèvement des dispositifs

de protection de la chaussée et de ses ouvrages annexes,

- la réparation de la chaussée et de ses ouvrages annexes en cas de détérioration,

Les pris en considération seront définis par le projet d’exécution. Les volumes seront

calculés en multipliant la longueur d’application de chaque profil par la surface de ce profil

délimité par :

- Le contrôle du profil en travers levé sur terrain ;

- Le talus du profil en travers type applicable au cas considéré ;

- La verticale délimitant la banquette côté talus.

Les quantités à prendre en compte résulteront des volumes issus du projet d’exécution

ou d’attachements contradictoires.

2.5. Prix N° 2-5 Géotextile non tissé (200g/m2) :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la fourniture et la mise en œuvre d’un

géotextile non tissé aiguilleté en polypropylène type Polyfelt ou équivalent.

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Les quantités à prendre en compte résulteront des volumes issus du projet d’exécution

ou d’attachements contradictoires.

2.6. Prix 2-6 Remblai en provenance d’emprunts :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de remblais à partir de matériaux

provenant d-emprunts agréés par l’Ingénieur.

Il s’applique en petite et en grande masse, à tous les types de remblais et notamment aux

remblais de substitution effectuée (a) sous le niveau de la plate-forme, (b) en remplacement de

matériaux compressibles, aux remblais sous accotements, aux remblais de protection et de

comblement de ravins ou de Lavakas.

Ce prix comprend :

- Toutes les sujétions de recherche, d’identification et d’exploitation des emprunts (en

particulier l’accès, le débroussaillement, le décapage des zones d’emprunt et le

stockage de ces produits de décapage),

- Toutes les sujétions d’extraction, de sélection (CBR >15 pour le corps de remblai et de

CBR >20 pour la partie supérieure des terrassements et pour les remblais contigus aux

ouvrages), de gerbage et de chargement,

- Le transport des matériaux sur une distance maximale limitée à 5km, leur mise en

œuvre par couches d’épaisseur maximale de 30 cm,

- L’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des remblais pour leur mise en

œuvre,

- La réalisation des bernes intermédiaires,

- Les surlargeurs provisoires de compactage de 0.50 m de large sur les talus, puis

l’enlèvement des matériaux excédentaires (méthode du remblai excédentaire),

- Le réglage soigné des talus et des bernes, aux pentes projetées,

- Le compactage des matériaux à au moins 92 % de l’OPM, jusqu’au niveau supérieur

de la plate-forme,

- Les sujétions de remblaiement comme remblais contigus aux ouvrages hydrauliques et

de protection,

Il ne comprend pas le réglage et le compactage à 95 % de l’OPM de la partie supérieur

des terrassements (les trente derniers cm).

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Les volumes à prendre en compte sont ceux définis comme tels (volumes de remblai

totaux diminués des volumes de remblais provenant de déblais) par le projet d’exécution

approuvé.

2.7. Prix N° 2-7 Fossé en terre :

Ce prix rémunère au METRE LINEAIRE (ML) la création, le réglage et la finition du

fossé en terre en terrain ordinaire conformément au plan-type, hors zones de terrassement où

cette prestation est prise en compte par les prix.

Il comprend :

- L’extraction des terres ;

- La mise en cordon ou l’évacuation des matériaux extraits de la fouille sur toutes

distances et leur réglage et toutes sujétions d’accès ;

- Le réglage, le reprofilage, le dressage des parois, le talutage et toutes finitions ;

- L’apport et le compactage des terres éventuellement manquantes et toutes sujétions.

Les quantités à prendre en compte seront les longueurs de fossé réellement traitées et

résultant d’attachement contradictoires.

2.8. Prix N° 2-8 Fossé en terrain rocheux :

Ce prix rémunère au METRE LINEAIRE (ML) le fossé de crête d’une section de 060 x

0.60 m (donné à titre indicatif) en terrain ordinaire tel que définie au plan- type.

Il comprend la mise en cordon ou l’évacuation des matériaux extraits de la fouille sur

toutes distances et toutes les sujétions d’accès.

Les quantités à prendre en compte résulteront d’attachements contradictoires.

2.9. Prix N° 2-9 Descente d’eau en maçonnerie :

Ce prix rémunère la réalisation de descente d’eau en maçonnerie de 0.18 mètre

d’épaisseur, le long des talus de remblais, y compris les ouvrages de tête et de pied, pour

évacuation des eaux, conformément au plan type, suivant les dispositions du CPT.

Il comprend la fourniture des matériaux sur le lieu d’emploi, les fouilles préparatoires

de l’assise, le béton de propreté éventuel, la mise en œuvre, les remblais latéraux en matériaux

sélectionnés compactés.

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Ce prix s’applique au METRE LINEAIRE de descente d’eau mise en place, mesuré de

la sortie de l’entonnement à l’entrée de l’ouvrage de pied, arrondi au décimètre inférieur, avec

comme valeur maximale celle obtenue à partir des plans d’exécution des ouvrages.

2.10. Prix N° 2-10 Engazonnement :

Ce prix s’applique au METRE CARRE (de surface effective mesurée suivant la pente).

Il rémunère la réalisation de l’engazonnement pour protection des talus de remblais et de

déblais, d’abords d’ouvrages ou de fossés en terre.

Il comprend :

- le découpage sur les lieux d’emprunt du gazon par bande de 20 cm de côté et de 10cm

d’épaisseur moyenne ;

- le chargement et le transport sur toutes distances et déchargement aux lieux d’emploi ;

- la pose ;

- la fixation des bandes de gazon à l’aide de piquets en bois fichés de 20 cm sur les talus

ou les fossés ;

- l’arrosage, l’entretien jusqu’à reprise vivace et toutes sujétions d’exécution.

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires.

3. ASSAINISSEMENTS :

3.1. Prix N° 3-1 Fouille pour fondation d’ouvrage :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de fouille en terrain ordinaire,

nécessaire à la construction des ouvrages d’assainissement et de drainage.

Ce prix comprend l’implantation et tous les travaux topographiques, l’extraction des

déblais, la mise en dépôt provisoire sur place en vue de la réutilisation du matériau en

remblaiement de fouille ou le transport et la mise en dépôt définitive du matériau aux

emplacements agréés par l’Ingénieur. Il ne comprend pas le débroussaillage rémunéré dans le

prix 02-01.

Ce prix comprend également le réglage et le compactage du fond de fouille à 92 % de la

densité sèche de l’Optimum Proctor et toutes sujétions.

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Les quantités à prendre en compte sont résultant d’attachements contradictoires.

3.2. Prix N° 3-3 Béton B1 dosé à 150 kg/m3 :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la confection et la mise en œuvre de béton de

qualité B0 dosé au minimum à 150 kg de ciment par mètre cube pour semelles de propreté.

Ce prix comprend :

- la préparation de la surface,

- la fourniture et le transport sur toute distance au lieu d’emploi, de tous les matériaux

nécessaires à la fabrication du béton,

- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,

- le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire,

- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le

réglage du béton,

- la fourniture, la mise en place et l’arrimage des éléments de coffrage qu’ils soient

perdus ou non,

- le décoffrage.

Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécution approuvés ou

résultant d’attachements contradictoires.

3.3. Prix N° 3-4 Béton B2 dosé à 250 kg/m3 :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la confection et la mise en œuvre de béton de

qualité B1 dosé au minimum à 250 kg de ciment par mètre cube pour ouvrages divers tels que

radiers des fossés maçonnés, béton de calage, etc.

Ce prix comprend :

- la préparation de la surface,

- la fourniture et le transport sur toute distance au lieu d’emploi, de tous les matériaux

nécessaire à la fabrication du béton.

- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,

- le lavage et le criblage éventuels des agrégats,

- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le

réglage du béton,

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 112

- la fourniture, la mise en place et l’arrimage des éléments de coffrage qu’ils soient

perdus ou non,

- le décoffrage, la cure du béton et les ragréages éventuels.

Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécution approuvés ou

résultant d’attachements contradictoires.

3.4. Prix N° 3-5 Béton B3 dosé à 350 kg/m3 :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) la confection et la mise en œuvre de béton de

qualité B3 dosé au minimum à 350 de ciment par mètre cube pour ouvrage divers en béton

armé, tels que : semelles, radiers, murs de soutènement, muret, couronnement de murettes

d’accotement, appui en élévation, dalle de couverture de fossé et caniveaux, fossés standard,

fossé profond, passage pour piéton et véhicules, regard d’ouvrage d’assainissement, tampons

ou de regards ou de puisard, plots et massifs divers, etc.

Il s’applique quelque soient les dimensions des ouvrages et notamment aux

aménagements de faibles volumes.

Ce prix comprend :

- la fourniture et le transport sur le lieu d’emploi de tous les matériaux nécessaire à la

fabrication du béton y compris les adjuvants,

- le stockage dans de bonnes conditions de ces matériaux,

- le lavage et le criblage des agrégats si nécessaire,

- la fabrication par malaxage mécanique, la mise en œuvre, la vibration, le lissage et le

réglage du béton,

- l’exécution des joints et des éventuellement des barbacanes,

- les coffrages perdus ou non, les échafaudages,

- le décoffrage, la cure du béton,

- tous les travaux de reprises utiles tels que : piquages, brossages à vif, lavages,

ragréages,

- le badigeonnage double couche, des faces enterrées au moyen d’un produit bitumineux

grée,

- la réalisation du bloc technique, par couche de 30 cm, conformément aux prescriptions

du d’origine et de mise en œuvre du CPT,

- la remise en état des abords,

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 113

- et d’une manière générale toutes les tâches et sujétions pour réaliser des bétons

conformes aux spécifications techniques du CPT.

Ce prix s’applique aux volumes de béton, définis aux plans d’exécutions approuvés, ou

résultant d’attachements contradictoires.

3.5. Prix N° 3-6 Acier pour béton armé :

Ce prix s’applique au KILOGRAMME d’acier type ‘’Fe E-40’’ pour béton armé de tous

les ouvrages d’assainissements divers et de reprises d’ouvrages existants, exception faite des

buses es béton et des caniveaux couverts.

Ce prix comprend :

- la fourniture, l’amenée à pied d’œuvre des aciers nécessaires à la confection des

armatures, et leur stockage sur des plates-formes à l’arbi des intempéries,

- l’éventuel nettoyage et brossage,

- le façonnage des armatures suivant les dispositions des projets et plans types,

- les chutes et pertes,

- la mise en place des armatures façonnées,

- la fourniture et la mise en place des ligatures, des cales d’espacement entre barres et

coffrages, et des cavaliers entre nappes d’armatures,

- et toutes les sujétions de mise en œuvre et d’exécution.

Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans de ferraillage des

dessins d’exécution approuvés ou d’attachements contradictoires.

3.6. Prix N° 3-7 Maçonnerie de moellons :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) l’exécution de maçonnerie de moellons pour

ouvrages divers d’assainissement, tels que : piédroits, murs de tête, murs de soutènement, mur

de protection, puisards, regards, tête de buse ou de dalots, réceptacles d’eau pluviale, descente

d’eau, fossés revêtus (quelque soit la section ou le type), rehausse de fossés maçonnés

existants, escaliers divers, parapet, massifs d’appui, massifs de signalisation, etc.

Il s’applique aux aménagements de faible ou de grand volume, et d’une manière

générale, quelles que soient les dimensions des ouvrages.

Ce prix comprend :

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 114

- le chargement, le transport sur toutes distances, le déchargement sur un dépôt agrée, le

réglage des terres en excès et des gravois,

- tous travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquages à vif, lavage,

ragréages,

- l’extraction, la taille des moellons, leur fourniture à pied d’œuvre et leur reprise,

- la mise en place de tous les gabarits nécessaires pour obtenir les surfaces planes ou

courbes, horizontales ou inclinées définies aux plans types ou aux plans d’exécution,

- l’exécution de la maçonnerie au mortier M400 et de barbacanes régulièrement

espacées si nécessaire,

- le façonnage en relief des joints sur toutes les surfaces visibles,

- l’exécution d’un couronnement lissé (chape) de 3cm d’épaisseur sur toutes les parties

supérieures au moyen d’un mortier M400,

- la réalisation du bloc technique, par couches de 30 cm, conformément aux

prescriptions d’origine et de mise en œuvre du CPT, ou les remblaiements latéraux en

matériaux sélectionnés, pour raccorder la partie supérieure des fossés au terrain naturel

avoisinant,

- leur compactage à 95% de l’OPM,

- la remise en état des abords et toutes les sujétions de mise en œuvre et d’exécution.

Il ne comprend pas le couronnement en béton B2 armé de huit (8) centimètres

d’épaisseur à réaliser sur les murs et murettes d’accotement, ni les semelles de fondation en

béton B1 ou B2.

Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans d’exécution approuvés

ou d’attachements contradictoires.

3.7. Prix N° 3-9 Fourniture et mise en œuvre de Terramesh :

Ce prix rémunère en METRE CARRE (m2), la fourniture et la mise en œuvre de grilles

Tarramesh selon les prescriptions du CPT.

- La fourniture et tout transport ;

- La mise en place des grilles et toutes sortes de finitions diverses.

Les quantités à prendre en compte résulteront des attachements et constats de mesures

contradictoires.

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3.8. Prix N° 3-11 Perrés maçonnés :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2), la réalisation et le revêtement 25 cm

d’épaisseur, en moellons taillés, jointoyés au mortier de ciment et issus de roches massives

agréées par l’Ingénieur, pour des ouvrages tels que : protection de talus, de dalots, de berges

etc.

Il s’applique à la surface couverte de perrés mesurée selon la pente du talus.

Ce prix comprend :

- la fourniture et le transport sur tous les matériaux nécessaire quelque soit la distance,

- la terrassement pour la préparation de la surface de pose (réglage et compactage),

- le chargement et le transport des terres en excédent vers un lieu de dépôt agréé,

- l’extraction et la taille des moellons, leur mise en place,

- tous travaux de reprise utiles sur ouvrages existants tels que piquage à vif, lavage,

ragréages,

- le hourdage des moellons au moyen d’un mortier M400, le jointoiement, la création de

barbacanes,

- le façonnage en relief des joints sur toutes les surfaces visibles,

- les remblaiements latéraux en matériaux pour ouvrage compactés à 95% de l’OPM,

- la remise en état des abords et sujétions.

Les quantités à prendre en compte sont celles prévues aux plans d’exécution approuvés

ou résultants d’attachements contradictoires.

3.9. Prix N° 3-12 Tranchées drainantes :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) la confection de tranchées drainantes,

conformément aux principes figurant sur les types.

Il s’applique à toutes les sections de drain, définies par l’Ingénieur.

Ce prix comprend :

- l’accès et le dégagement de l’emprise dans le cas d’une tranchée,

- la fouille en terrain de toutes natures,

- l’évacuation des produits de fouille en un lieu agréé par l’Ingénieur, quelle que soit la

distance,

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 116

- l’étaiement et blindage éventuels des talus de fouille,

- le réglage du fond de fouille selon la pente prévue,

- la fourniture et la mise place d’un géotextile GEO 1, non tissé de masse surfacique

d’environ 100g/m2, sur le périmètre du drain (fond, cotés et dessus, y compris le

recouvrement de fermeture et l’agrafage),

- la fourniture de gravillons 15/25,

- leur mise en œuvre soignée tenant compte de la présence du géotextile,

- le remblaiement de la partie supérieur du drain dans le cas d’une tranchée, au moyen

de matériaux cohérents, leur compactage et réglage,

- la tête de sortie avec PVC Ø 100, et l’ouvrage de raccordement à un fossé, caniveau,

puisard, etc.

- toutes sujétions pour une exécution garantissant le bon fonctionnement de ces

dispositifs.

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant d’attachements contradictoires.

3.10. Prix N° 3-14 Rejointoiement de maçonnerie :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) le rejointoiement au mortier M400, de

maçonnerie existante.

Ce prix comprend :

- la fourniture et le transport à pied d’œuvre de tous les matériaux nécessaires,

- le piquage de tous les joints existants pour en détacher les éléments friables ou

instables,

- le nettoyage et l’humidification des joints,

- le remplissage des joints au moyen d’un mortier M400,

- le façonnage en relief de ces joints sur les surfaces visibles, à l’exception des fils d’eau

de fossé et caniveau qui seront jointoyés sans creux ni relief,

- le nettoyage et la remise en état des abords.

Les quantités à prendre en compte sont celles prévues au projet d’exécution approuvé,

ou résultants d’attachements contradictoires.

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4. CHAUSSEE :

4.1. Prix N° 4-2 Scarification de chaussé existante :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la scarification d’une chaussée revêtue sur

une épaisseur comprise entre 5 et 10 cm, lorsque notamment le profil en long de la chaussée

est à rehausser et la chaussée sera recouverte par des matériaux de remblais.

Il comprend :

- le piochage de la chaussée existante sur une épaisseur définie par l’Ingénieur,

- la finition manuelle de la scarification, la réduction de la dimension des produits de

scarification conformément aux spécifications du CPT.

- La mise en cordon des matériaux scarifiés,

- La préparation du fond de la forme obtenue,

- La mise en forme et le compactage des matériaux scarifiés et toutes sujétions de

finition.

Les quantités à prendre en compte seront celles de la chaussée existante scarifiée. Elles

résultent du projet d’exécution approuvé ou d’attachements contradictoires.

4.2. Prix N° 4-3 Point-à-temps :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2) la réparation des dégradations de type ‘’des

nids-de-poule’’ et la reconstruction du corps de chaussée, avant son renforcement par une

couche de base en concassé. Il s’applique à des réparations dont la largeur ne sera pas

inférieure à 1 m et pas supérieure à 2 m, pour permettre un compactage efficace de la GCNT.

Il comprend, outre toutes les fournitures et transports, les opérations suivantes :

- la délimitation des zones à reconstituer, sous forme de rectangles peintes sur la

chaussée,

- le découpage de la chaussée selon ces rectangles,

- nettoyage et le balayage à vif de la chaussée pour évacuer l’eau et les souillures,

- la mise en œuvre sur toutes épaisseurs et en autant de couches que nécessaire, de grave

concassée GCNT 0/20 ou 0/31,5 jusqu’au niveau de la chaussée revêtue,

- le compactage énergétique de ces couches au comparateur type Bomag BW90,

- l’imprégnation sablée de la partie supérieure de la GCNT,

- le revêtement en enrobé.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 118

Les quantités à prendre en compte résulteront des attachements contradictoires et seront

basées sur la mesure des surfaces intérieures aux limites portées à la peinture blanche sur la

chaussée.

4.3. Prix N° 4-4 Tout venant 0/40 pour couche de fondation :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) les opérations relatives à la production et la

mise en œuvre de tout venant 0/40 pour couche de fondation et aménagements divers tels que

remblais de substitution, accès, placettes, parkings, trottoirs, etc.

Il s’applique quelque soient les zones d’utilisation, l’épaisseur et la surface des couches

mises en œuvre.

Ces prix comprennent :

- toutes les sujétions de recherche, d’analyse géotechnique,

- les redevances d’exploitation des carrières,

- le déboisement s’il y a lieu, le débroussaillement, le retroussement des terres végétales

et des matériaux non utilisables, et tous les autres travaux et sujétions nécessaire à

l’exploitation des carrières dont les dépenses pour le respect de l’environnement

naturel et humain,

- l’extraction des matériaux à exploiter,

- le concassage, le crible, le dépoussiérage,

- le cas échéant les frais de reconstitution en carrière du grave pour obtenir un matériau

dont la courbe granulométrique satisfait aux prescriptions du CPT,

- le gerbage préalable au chargement dans les engins de transport,

- l’humidification du grave au moyen d’une centrale mécanique de malaxage,

- le transport sur toutes distances,

- le déchargement sur le lieu d’emploi,

- le cas échéant les frais pour stockages et reprises intermédiaires,

- la mise en œuvre,

- toutes les sujétions de pilotage et de réglage de cet engin pour obtenir une surface

répondant aux tolérances géométriques et altimétriques contractuelles,

- le délignement des bords de la couche pour les rendre parallèle à l’axe du tracé,

- l’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des matériaux pour leur compactage,

- le compactage selon les dispositions du CPT ainsi que le talutage,

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- toutes sujétions (dont la réalisation des planches d’essais et tous les frais relatifs aux

mesures de déflexion),

- et toutes sujétions pour produire un matériau conforme aux spécifications techniques

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé

et d’attachements contradictoires.

4.4. Prix N° 4-5 Couche de base en GCNT 0/31,5 :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3) les opérations relatives à la mise en œuvre de

grave concassée pour couche de base et aménagement divers tels que remblais de substitution,

accès, placette, parkings, trottoirs, etc.

Il s’applique quelles que soient les zones d’utilisation, l’épaisseur et la surface des

couches mises en œuvre.

Ces prix comprennent :

- toutes les sujétions de recherche, d’analyses géotechniques,

- les redevances d’exploitation des carrières,

- le déboisement s’il y a lieu, le débroussaillement, le retroussement des terres végétales

et des matériaux non utilisables, et tous les autres travaux et sujétions nécessaire à

l’exploitation des carrières dont les dépenses pour le respect de l’environnement

naturel et humain,

- l’extraction des matériaux à exploiter,

- le concassage, le criblage, le dépoussiérage,

- le cas échéant les frais de reconstitution en carrière de la grave pour obtenir un

matériau dont la courbe granulométrique satisfait aux prescriptions du CPT,

- le gerbage préalable au chargement dans les engins de transport,

- l’humidification du grave au moyen d’une centrale mécanique de malaxage,

- le transport sur toutes distances,

- le déchargement sur le lieu d’emploi,

- le cas échéant les frais pour stockages et reprises intermédiaires,

- la mise en œuvre,

- toutes les sujétions de pilotage et de réglage de cet engin pour obtenir une surface

répondant aux tolérances géométriques et altimétriques contractuelles,

- le délignement des bords de la couche pour le rendre parallèle à l’axe du tracé,

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 120

- l’arrosage nécessaire à l’humidification optimum des matériaux pour leur compactage,

- le compactage selon le disposition du CPT ainsi que le talutage,

- toutes sujétions (dont la réalisation des planches d’essais et tous les frais relatifs aux

mesures de déflexion),

- et toutes sujétions pour produire un matériau conforme aux spécifications techniques

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé

et d’attachements contradictoires.

4.5. Prix N° 4-6 Imprégnation en ECM 60 ou en émulsion :

Ce prix rémunère à la TONNE (t) de bitume fluidifié 0/1 pour imprégnation de grave

concassée.

Il s’applique quelle que soit l’importance de la surface, grande (rampe) ou petite (lance)

sur couche de base, réparation de chaussée, accotement, trottoirs, etc.

Il comprend :

- la préparation de la surface par balayage, soufflage, arrosage,

- le déflâchage éventuel par une méthode agréée par l’Ingénieur,

- la fourniture du bitume fluidifié,

- son transport sur toutes distances,

- les dispositions à prendre (masques, sables, etc.) pour protéger des éclaboussures, les

ouvrages adjacents (bordures, poteaux, construction, etc.),

- le réchauffage et le répandage du bitume fluidifié (à la rampe ou à la lance),

- le dope éventuel,

- le sablage des zones circulées,

- les surlargeurs d’exécution et les pertes diverses,

- et toutes sujétions.

Les quantités à prendre en compte résulteront de l’application aux surfaces traitées, des

dosages prescrits par l’Ingénieur, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues

et d’attachement contradictoires.

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4.6. Prix N° 4-7 Gravillons pour enduit superficiel :

Ce prix rémunère au METRE CUBE (m3), la fabrication et la mise en œuvre de

gravillons de toutes dimensions répondant aux spécifications du CPT, pour enduits

superficiels.

Il s’applique quelle que soit (a) la zone d’application (réparation, imperméabilisation et

revêtement de chaussée, trottoirs etc.), (b) l’importance de la surface à revêtir, grande ou

petite, (c) la classe granulaire d/D.

Il comprend :

- la préparation des carrières,

- le concassage, le criblage, le dépoussiérage,

- le lavage des gravillons,

- toutes les sujétions pouvant apparaître pour produire un matériau conforme aux

spécifications techniques,

- le transport sur toutes distances,

- les frais de stockage intermédiaire,

- la préparation de la surface par balayage, soufflage et reprises éventuelles,

- le répandage mécanique à l’auto gravillonneur ou le répandege manuel des gravillons,

- les surlargeurs éventuelles et les pertes diverses,

- le cylindrique, le balayage de chaque couche,

- le contrôle et l’élimination du rejet,

- et toutes autres sujétions d’exécution.

Les quantités à prendre en compte résulteront de l’application aux surfaces traitées, des

dosages prescrits par l’Ingénieur, éventuellement affectées des différentes sanctions prévues.

4.7. Prix N° 4-9 Arasement d’accotement :

Ce prix rémunère au METRE CARRE (m2), l’arasement d’un accotement en

surélévation par rapport à une chaussée revêtue existante.

Il s’applique à la surface hors chaussée, quelle que soit :

- la largeur de l’accotement et si nécessaire jusqu’à l’ouvrage de drainage longitudinal

s’il existe (fossé en terre, revêtu, caniveau, etc.),

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 122

- l’épaisseur ou la nature des matériaux (limons, sable, ordures, épaves, blocs, etc.) et

végétaux qui s’y trouvent.

Il comprend :

- l’arrachage juste avant les travaux de toute végétation existante y compris racines et

souches,

- l’arasement de l’accotement dans le prolongement de la chaussée ou jusqu’au niveau

du bord supérieur de l’ouvrage de drainage existant,

- l’enlèvement des matériaux également déposés sur la chaussée elle-même,

- l’extraction de tous ces matériaux, leur chargement,

- leur transport sur une distance maximal de 1 km,

- le réglage de l’accotement et de son compactage.

Les quantités à prendre en compte seront celles résultant du projet d’exécution approuvé

et d’attachements contradictoires.

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TSALOMAHARISON Neldo Olivier Promotion 2008 Page 123

TABLEAU N°29 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF

N° PRIX DESIGNATION Unité Quantités P.U. (Ar) Montant (Ar) Série 01 TRAVAUX PREPARATOIRES, DE FINITION ET DIVERS 01-01 Amenée, repli de matériel et fonctionnement divers Fft 1 943 046 375,00 943 046 375,00 01-21 Démolition de maçonnerie ou béton m3 110 151 375,00 16 651 250,00 01-32 Démontage de gabion m3 160 147 375,00 23 580 000,00

TOTAL TRAVAUX PREPARATOIRES, DE FINITION ET DIVERS 983 277 625,00 Série 02 TERRASSEMENT 02-11 Déblai ordinaire m3 460 47 750,00 21 965 000,00 02-13 Déblai rocheux m3 30 473 125,00 14 193 750,00 02-15 Enlèvement des éboulements m3 600 81 625,00 48 975 000,00

02-18 Géotextile non tissé (200gr/m2) m2 3 200,00 35 375,00 113 200 000,00 02-22 Remblai en provenance d'emprunts m3 530 165 625,00 87 781 250,00 02-23 Plus value de transport au prix 02-22 pour d>5km m3xkm 4 200,00 3 750,00 15 750 000,00 02-23a Plus value de transport au prix 02-11 pour d>1km m3xkm 200 2 000,00 400 000,00 02-31 Fossé en terre ml 16 13 250,00 212 000,00 02-32 Fossés en terrain rocheux ml 100 136 375,00 13 637 500,00 02-33 Fossé de crête ml 200 33 250,00 6 650 000,00 02-61b Descente d'eau en maçonnerie ml 5 328 250,00 1 641 250,00 02-63 Engazonnement m2 500 5 750,00 2 875 000,00 02-64b Clayonnage en vétiver ml 200 41 375,00 8 275 000,00

TOTAL TERRASSEMENT 335 555 750,00 Série 03 ASSAINISSEMENT 03-11 Fouilles pour fondation d'ouvrage m3 79 68 250,00 5 391 750,00 03-21 Béton dosé à 250kg/m3 m3 6 1 465 375,00 8 792 250,00 03-22 Béton dosé à 350kg/m3 m3 170 2 982 000,00 506 940 000,00 03-30 Acier pour béton kg 6 500,00 13 500,00 87 750 000,00 03-31 Maçonnerie de moellons m3 140 635 000,00 88 900 000,00 03-32 Gabion pour structure et protection m3 800 589 875,00 471 900 000,00 03-32c Fourniture et mise en œuvre des terramesh m2 860 492 625,00 423 657 500,00 03-33 Enrochement m3 417 355 000,00 148 035 000,00 03-34 Perré maçonné m2 50 241 500,00 12 075 000,00 03-81 Tranchées drainantes m3 124 586 500,00 72 726 000,00 03-82 Drain en arête de poisson ml 10 354 750,00 3 547 500,00 03-86 Rejointoiement de maçonnerie m2 25 78 500,00 1 962 500,00

TOTAL ASSAINISSEMENT 1 831 677 500,00 Série 04 CHAUSSEE 04-01 Démolition de chaussée m3 110 61 625,00 6 778 750,00 04-01 Scarification de la chaussée existante m2 117 6 125,00 716 625,00 04-26a Tout venant 0/40 pour couche de fondation m3 1 750,00 433 625,00 758 843 750,00 04-31 Couche de base en GCNT 0/31,5 m3 975 462 375,00 450 815 625,00 04-38 Imprégnation en cut back 0/1 ou en émulsion T 4 14 505 750,00 58 023 000,00 04-47 Gravillons pour enduit superficiel m3 107 700 625,00 74 966 875,00 04-48 Emulsion cationique pour E.S et accrochage T 8 8 058 500,00 64 468 000,00

04-61a Plus value de transport aux prix 04-26a et 04-31 pour distance D>10km m3xkm 2 366,00 3 375,00 7 985 250,00

04-71 Arasement d'accotement m2 180 4 500,00 810 000,00 04-72 Rechargement d'accotement en M.S m3 75 202 375,00 15 178 125,00

TOTAL CHAUSSEE 1 438 586 000,00 Série 06 EQUIPEMENT 06-12 Panneau de prescription U 4 707 625,00 2 830 500,00 06-21c Bordure jet d'eau type T1 ml 110 153 875,00 16 926 250,00

TOTAL EQUIPEMENT 19 756 750,00 Série 07 MESURES ENVIRONNEMENTALES 07-04 Engazonnement par plaques m2 1 000,00 5 750,00 5 750 000,00 07-07 Végétalisation en ligne ml 2 000,00 6 375,00 12 750 000,00 07-09 Aménagement des sites de dépôts U 1 34 700 750,00 34 700 750,00

TOTAL MESURES ENVIRONNEMENTALES 53 200 750,00

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RECAPITULATION

01-TRAVAUX PREPARATOIRE, DE FINITIONS DIVERS 983 277 625,00 02-TERRASSEMENT 335 555 750,00 03-ASSAINISSEMENT 1 831 677 500,00 04-CHAUSSÉE 1 438 586 000,00 06-EQUIPEMENT 19 756 750,00 07-MESURES ENVIRONNEMENTALES 53 200 750,00 PROVISION POUR REVISION DE PRIX 1165513625,00

Total Hors TVA : 5 827 568 000,00 TVA 20% : 1 165 513 625,00 Montant total TTC : 6 993 081 625,00

Arrêté à la somme de SIX MILLIARD NEUF CENT QUATRE VINGT TREIZE

MILLIONS QUATRE VINGT UN MILLES SIX CENT VINGT CINQ Ariary.

Dont TROIS CENT QUATRE VINGT DEUX MILLIONS CENT TRENTE CINQ MILLE

SIX CENT HUIT Ariary par kilomètre.

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CONCLUSION PARTIELLE

18 km 300 de réparation routière demande un financement de près de 7milliars

d’Ariary. Cette partie nous a fait montré que pour en arriver jusque là les calcules doivent être

faits suivant une logique liée à la technologie de construction adaptée à la zone d’intervention.

C'est-à-dire que, que ce soit en matière de construction ou en matière, un budget estimatif

inspiré à la règle de trois ne fait pas bon usage, le terrain doit être d’abord bien appréhendé

avant le devis.

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CONCLUSION GENERALE

La Route Nationale 25 vient juste d’être réparer en 2006, et déjà dégradée à cause du

passage de cyclone. Comme Madagascar est une zone cyclonique, des méthodes techniques

seront recommandé pour atténuer ces dégâts.

Ressources humaines, ressources matérielles, ressources financière et surtout ressources

intellectuelles, toutes œuvrent ensemble pour se viser qu’en seul objectif dans les Travaux

relatifs à la route. Ce n’est pas les routes réparer, à construire ou à bitumer qui manquent à

Madagascar mais le problème de financement.

D’ici quelques années, l’Etat Malgache projette de mettre en œuvre la réparation et la

construction de quelques milliers de kilomètres de route. Faste ou néfaste, les retombés de ce

vaste projet n’auront pas du mal à s’afficher dans le quotidien de la population malgache en

générale. C’est mentionner même dans le programme du gouvernement sur le MAP

(Malagasy amperin’Asa).

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BIBLIOGRAPHIES

Cours Hydraulique Routière de Monsieur RABENATOANDRO Martin

Cours Mécanique de sol de Monsieur RAHELISON Landy Harivony

Cours de dimensionnement de chaussé de Monsieur RATSIMBAZAFY Andrianirina

Cours technologie de construction routière de Monsieur RALAIARISON Moïse

ARM : Autorité routière de Madagascar

Entreprise SOGEA SATOM

INSTAT : Institue Nationale de la Statistique

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ANNEXES

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I

ANNEXE 1 : Résultat des essais sur les emprunts

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II

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III

ANNEXE 2 : Abaque de dimensionnement de l’ouvrage

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IV

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V

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VI

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VII

ANNEXE 3 : Planning des Travaux détaillés

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VIII

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IX

ANNEXE 4 : Attachement

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X

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XI

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XII

s

ANNEXE 5 : Grand éboulement au Pk 35 + 47 CG

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XIII

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XIV

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XV

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XVI

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XVII

Annexe 6 : Valeur de k et la Vaff selon la caractéristique de la surface d’écoulement

Caractéristique de la surface d’écoulement

Valeur de la Vaff en m/s selon la profondeur h(m)

Valeur de k selon l’état de la surface d’écoulement

≤ 0,10 1,0 bon Passable mauvais

Revêtement Revêtement en BA à surface

- lisse - rugueuse

Maçonnerie de moellons - jointoyé - sèche

Sol - argileux - sableux - gazonnée

8,0

13,0 6,5

6,5 2,5

1,0 0,50 1,5

10

16,0 8,0

8,0 4,0

1,2 0,60 1,8

100

83 71

71 50

59 50 33

83

77 67

67 45

56 50 33

71 -

56

62 37 -

40 29

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XVIII

ANNEXE 7 : Présentation de l’ARM (Autorité Routière de Madagascar)

RAISON D’ETRE :

L’ARM a pour raison d’être d’assurer au plus haut niveau, la gestion administrative,

financière et technique de l’Autorité Routière dans le respect des orientations définies par le

Conseil d’Administration.

POSITION DANS L’ORGANIGRAMME :

Directeur Général

Assistant Technique du DG

Auditeur Interne

Inspecteur technique et qualité

Contrôleur de Gestion

Chef de la Cellule Informatique et

Tél2phone

Chef du secrétariat Particulier

Conseil juridique

Chef de ARM conseil et

Communication

Directeur Financière

Et Comptable

Directeur

Administratif et des

Ressources

Humaines

Directeur des

Marchées et

Contrat

Directeur technique

Chef des Unités de

Gestion et projet

Chef des Autorités

Routière Régionales

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XIX

SON LOGO

POSITION HIERARCHIQUE

- Supérieur hiérarchique (N+1° : Néant

- En staff : Assistance technique du DG, chef du Secrétariat Particulier, Conseiller juridique,

Chef de ARM Conseil et Communication, Auditeur Interne, Inspecteur Technique et Qualité,

Contrôleur de Gestion, Chef de la Cellule Informatique et Téléphonie.

- Subordonnés (N-1) : Directeur, chef des Unités de Gestion des projets, chefs des Autorités

Routières Régionales.

ACTIVITE SIGNIFICATIVES DU POSTE

Le directeur Général dont le contenu de la fonction et les prérogatives sont

approuvés par le Conseil d’administration de l’AUTORITE ROUTOERE se doit de :

1. Définir les objectifs et les stratégies à moyen et long terme de l’Autorité Routière et

mettre en œuvre les moyens nécessaires à leurs réalisations. En particulier, veiller à

la réalisation des Tavaux et études routiers.

2. Définir l’organisation de l’AUTORITER ROUTIERE et adapter les moyens humains et

matériels aux objectifs à atteindre

3. Définir l’ensemble des objectifs des structures placées sous sa responsabilité,

coordonner les activités et contrôler les résultats

4. Etablir le budget de l’AUTORITE ROUTIERE, le défendre auprès du Conseil

d’Administration et contrôler l’exécution

5. Doter l’AUTORITE ROUTIERE des procédures écrites et d’un règlement intérieur

6. Veiller au respect de la discipline, des règlements et procédures administratives

7. Assure un gestion rigoureuse et conforme à la règlement

8. Formalisés les contrats et Contrat au nom de l’entreprise et assurer le respect des

engagements contractuels

9. Décider des sanctions, des mutations et des promotions

10. Créer un cadre propice de travail par la mise en œuvre d’une politique de

communication interne et veiller au maintien d’un bon climat social

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XX

11. Représenter l’AUTORITER ROUTIERE dans ses relation avec l’Administration, le FER,

les bailleurs de fonds, les fournisseurs et autres partenaires

12. Rendre compte périodiquement au conseil d’Administration.

EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

Vingt (20) ans ‘expérience professionnelle, au minimum, dont cinq (5) exercées dans

un poste des responsabilités au plus haut niveau à la tête (ou en second) d’une société,

d’une administration ou d’un organisme d’importance nationale ou internationale.

NIVEAU DE FORMATION

Ingénieur des Travaux Publics, Génie civil ou formation supérieur en Gestion

d’Entreprises.

INDICATION DE PRFORMENCE

- Réalisation par la société des objectifs fixés par les statuts, le Ministère chargé des Travaux

Publics et par le Conseil d’Administration.

- Respect du budget de fonctionnement et d’investissement

- Respect du budget opérationnel

- Rentabilité de la société

- D’une manière générale, sa performance est directement appréciée par le conseil

d’administration qui peut le révoquer.

RESPOSABILITE

Sa responsabilité et pleinement engagée dans toute opération de l’Autorité Routière.

DELEGATION

Il peut déléguer la direction de l’Autorité Routière au Directeur Technique pendant

son absence.

MARGE D’AUTONOMIE

Large : son action est évaluée par le Conseil d’Administration à qui il rend régulièrement

compte.

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TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE .............................................................................................................................. i

REMERCIEMENTS ............................................................................................................... ii

LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................... iii

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ v

LISTES DES PHOTOS ......................................................................................................... vi

LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS ............................................................... vii

INTRODUCTION ................................................................................................................ viii

Partie 1 : Généralités

CHAPITRE I : DESCRIPTION GENERALE DU PROJET ...... ....................................... 1

1- Généralités : ....................................................................................................................... 1

2- Définition : ........................................................................................................................ 1

3- Localisation du projet : ...................................................................................................... 2

4- Historique : ........................................................................................................................ 2

5- Consistance des travaux : .................................................................................................. 3

CHAPITRE II : COMMUNE RURALE DE RANOMAFANA ....................................................... 4

1- Généralité : ........................................................................................................................ 4

1.1. Milieu humaine ................................................................................................ 4

1.2. Climat ............................................................................................................... 4

2- Etude de milieu récepteur : ................................................................................................ 4

2.1. Station thermal de RANOMAFANA .................................................................. 4

2.2. Le parc national de RANOMAFANA ................................................................. 5

2.3. Milieu forestier ................................................................................................. 5

2.4. Milieu biologique ............................................................................................. 5

2.5. Situation environnementale actuel de site ...................................................... 7

3- Milieu socio économique et culturel : ............................................................................... 7

3.1. Santé ................................................................................................................. 7

3.2. Education .......................................................................................................... 7

3.3. Activités de la population ................................................................................. 8

3.4. Agriculture ........................................................................................................ 8

3.5. Elevage ............................................................................................................. 8

3.6. Tourisme ........................................................................................................... 8

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CHAPITRE III : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL .... ................................. 10

1. Effet sur l’environnement : ............................................................................................... 10

2. Impact sur le sol : .............................................................................................................. 10

3. Impact sur les densités de population : ............................................................................. 11

3.1. Déplacement volontaire de population ......................................................... 11

4. Impact sur le bien être des populations riverains : ........................................................... 12

4.1. Poussière et nuance sonores ......................................................................... 12

5. Impact sur la sécurité des personnes transportées : .......................................................... 12

5.1. Banditisme ...................................................................................................... 12

5.2. Accident de la circulation ............................................................................... 12

6. Impact sur les produits agricoles et leur circulation : ....................................................... 13

6.1. Circulation des intrants, produit agricole et de agents de développement .. 13

6.2. Productivité des terres ................................................................................... 13

7. Impact sur les activités commerciales : ........................................................................... 13

7.1. Approvisionnement des commerçants et accroissement de la demande .... 13

8. Programmes d’atténuation et bénéfique .......................................................................... 14

Conclusion partielle ........................................................................................................... 15

Partie 2 : Etudes techniques

CHAPITRE I : RELEVE DE DEGRADATIONS .............. ............................................... 16

1. Auscultations visuelles : ................................................................................................... 16

1.1. Affaissement de la chaussée .......................................................................... 16

1.2. Nids de poules ................................................................................................ 17

1.3. Epaufrures de rive .......................................................................................... 17

1.4. Destruction de murs de protection ................................................................ 18

1.5. Fissures transversales..................................................................................... 18

1.6. Faïençages ...................................................................................................... 19

1.7. Arrachement complète de toutes les couches de chaussée ......................... 20

1.8. Renversement de mur de soutènement ........................................................ 21

1.9. Fossé obstrué ou bouché ............................................................................... 22

1.10. Destruction de l’ouvrage .............................................................................. 22

1.11. Pont dénudé ................................................................................................. 23

TABLEAU N°1 : ETAT DE LIEU ET AMENAGEMENT A FAIRE ....................... 24

CHAPITRE II : QUALITE, PREPARATION ET PROVENACE DES MATERIAUX 33

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1. Provenance ........................................................................................................................ 33

2. Matériaux pour remblais ................................................................................................... 33

3. Matériau pour couche de fondation .................................................................................. 34

3.1. Matériaux grenus ........................................................................................... 34

3.1.1. Spécification ................................................................................................ 34

3.1.2. Contrôle ....................................................................................................... 34

3.2. Matériaux fins ................................................................................................ 35

3.2.1. Caractéristique des sols .............................................................................. 35

4. Matériaux pour couche de base ........................................................................................ 36

4.1. Contrôle de fabrication .................................................................................. 36

5. Gravillons pour enduit superficiel .................................................................................... 37

5.1. Caractéristique ............................................................................................... 37

5.2. Contrôle intérieur ........................................................................................... 38

6. Liant hydrocarboné ........................................................................................................... 39

6.1. Terminologie .................................................................................................. 39

6.2. Caractéristique générales .............................................................................. 39

6.3. Liant pour couche d’imprégnation ................................................................. 39

6.4. Liant pour couche d’accrochage .................................................................... 39

6.5. Liant pour enduit superficiel .......................................................................... 40

7. Sable pour mortier et béton .............................................................................................. 40

7.1. Nature ............................................................................................................ 40

7.2. Propreté ......................................................................................................... 40

7.3. Granularité ..................................................................................................... 40

7.3.1. Sable pour mortier ...................................................................................... 40

7.3.2. Sable pour béton ......................................................................................... 40

8. Granulats moyens et gros pour béton ............................................................................... 41

8.1. Nature .................................................................................................................... 41

8.2. Propreté ......................................................................................................... 41

8.3. Granularité ..................................................................................................... 41

9. Liant hydraulique .............................................................................................................. 42

9.1. Nature et qualité ........................................................................................... 42

9.2. Circuit de disposition ...................................................................................... 42

10. Adjuvent pour béton ....................................................................................................... 43

11. Eau de gâchage ............................................................................................................... 43

12. Produit de crue et de parement ....................................................................................... 43

13. Mortier ............................................................................................................................ 44

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13.1. Mortier de ragréage ............................................................................................ 44

13.2. Mortier spéciaux de réparation ................................................................... 44

14. Colle, résine et matériaux complémentaire .................................................................... 44

14.1. Produit de base .................................................................................................... 44

14.2. Sables et agrégats pour mortiers particuliers ..................................................... 45

14.3. Sable pour mortiers ‘’Sikalatex’’ .......................................................................... 45

14.4. Sable pour mortiers époxydiques ....................................................................... 45

14.5. Agrégats complémentaire pour mortier prêt à l’emploi ..................................... 46

15. Acier pour béton armé .................................................................................................... 46

15.1. Généralités ................................................................................................... 46

15.2. Armature ronde lisse .................................................................................... 46

15.2.1. Domaine d’emploi ................................................................................ 46

15.2.2. Nuance des aciers ................................................................................. 47

15.3. Armature à haute adhérence ....................................................................... 47

15.3.1. Préparation ........................................................................................... 47

15.3.2. Nuance des aciers ................................................................................. 47

16. Matériaux pour enrochement .......................................................................................... 48

17. Géotextile ........................................................................................................................ 48

18. Remblai d’ouvrage ......................................................................................................... 48

19. Matériaux sans emplois ................................................................................................. 49

CHAPITRE III : ASSAINISSEMENT ............................................................................... 50

1. Détermination d’un débit à évacuer .................................................................................. 50

2. Fossé maçonné rectangulaire du Pk 53 + 700 au Pk 53 + 900 ......................................... 51

3. Etude de fossé de crête au Pk 57 + 300 ............................................................................ 53

4. Dimensionnement d’un dalot ............................................................................................ 56

4.1. Détermination de la pente ............................................................................. 56

4.2. Vérification de la vitesse ................................................................................ 58

CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT DE LA CHAUSSEE ..... ................................. 60

1. Trafic ................................................................................................................................ 60

2. Trafic à la mise en service ................................................................................................ 60

3. Trafic cumule N ................................................................................................................ 62

4. Plate-forme support de chaussée ...................................................................................... 63

5. Choix de la couche de surface .......................................................................................... 65

6. Choix de la couche de base ............................................................................................... 66

7. Choix de la couche de fondation ...................................................................................... 66

Conclusion partielle ........................................................................................................... 69

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Partie 3 : Technologie de mise en œuvre

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES ................................................................ 70

1. Liste du personnel et matérielles ...................................................................................... 71

1.1. Liste du personnel ................................................................................................. 71

1.2. Liste des matériels ................................................................................................. 72

1.3. Détail ...................................................................................................................... 72

CHAPITRE II : TERRASSEMENTS ................................................................................. 73

1. Prescription générale ........................................................................................................ 73

2. Implantation de l’axe ........................................................................................................ 73

2.1. Généralité ....................................................................................................... 73

2.2. Canevas .......................................................................................................... 74

2.3. Consistance .................................................................................................... 74

2.4. Point d’arrêt et plan type de contrôle .......................................................... 74

3. Dégagement de l’emprise ................................................................................................. 74

3.1. Débroussaillage .............................................................................................. 74

3.2. Abattage des arbres ....................................................................................... 75

3.3. Décapage des terres végétales ...................................................................... 75

3.4- Enlèvement des terrains compressibles ........................................................ 76

4. Remblai ............................................................................................................................. 76

4.1. Assise .............................................................................................................. 76

4.2. Compactage .................................................................................................... 77

4.2.1-. Pour l’assiette de remblai ...................................................................... 78

4.3. Protection de talus ......................................................................................... 78

4.4. Plate-forme .................................................................................................... 79

4.5. Géotextile ....................................................................................................... 80

4.5.1. Généralité ............................................................................................... 80

4.5.2. Pose et assemblage ................................................................................ 81

4.6. Grille « terramesh » ....................................................................................... 82

CHAPITRE III : CHAUSSEE .............................................................................................. 84

1. Démolition de chaussées .................................................................................................. 84

2. Couche de fondation ......................................................................................................... 84

3. Couche de base ................................................................................................................. 87

3.1. Approvisionnement ........................................................................................ 87

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3.2. Mise en œuvre ............................................................................................... 87

3.3. Contrôle intérieur ........................................................................................... 89

3.4. Accotement .................................................................................................... 90

4. Couche d’imprégnation .................................................................................................... 91

4.1. Mise en œuvre .............................................................................................. 91

4.2. Nettoyage de la chaussée .............................................................................. 91

4.3. Rependage des liants ..................................................................................... 91

5. Revêtement ....................................................................................................................... 93

5.1. Travaux préparatoires .................................................................................... 93

5.2. Monocouche d’imperméabilisation ............................................................... 93

5.3. Enduit bicouche discontinus .......................................................................... 93

5.4. Balayage ......................................................................................................... 94

5.5. Contrôle intérieur ........................................................................................... 95

CHAPITRE IV : OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ......... .......................................... 96

1. Préparation et réception du fond de fouille ...................................................................... 96

2. Buse .................................................................................................................................. 96

3. Dalot ................................................................................................................................. 97

3.1. Travaux préliminaires ..................................................................................... 97

3.2. Procédure d’exécution ................................................................................... 97

4. Bloc technique .................................................................................................................. 98

5 Fossé maçonné et perré ...................................................................................................... 98

6- Descente d’eau ................................................................................................................. 99

73 Ouvrage de franchissement ............................................................................................. 99

7-.1. Travaux préliminaire ..................................................................................... 99

7.2. Procédure d’exécution ................................................................................... 99

Conclusion partielle ............................................................................................................. 101

Partie 4 : Mode d’évaluation de prix

CHAPITRE I : DESCRIPTION DE PRIX ....................................................................... 102

1. Travaux préparatoire, définition divers .......................................................................... 102

1.1. Amené et repli des matériels et fonctionnement divers ............................. 102

1.2. Démolition de maçonnerie ou béton ........................................................... 102

1.3. Dépose de bordure....................................................................................... 103

1.4. Démontage de gabion .................................................................................. 103

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2. Terrassement ................................................................................................................... 103

2.1. Désherbage, débroussaillage ....................................................................... 103

2.2. Déblai ordinaire ............................................................................................ 105

2.3. Déblai rocheux ............................................................................................. 106

2.4. Enlèvement d’éboulement ........................................................................... 106

2.5. Géotextile non tissé ..................................................................................... 107

2.6. Remblai en provenance d’emprunt ............................................................. 108

2.7. Fossé en terre ............................................................................................... 109

2.8. Fossé en terrain rocheux .............................................................................. 109

2.9. Descente d’eau en maçonnerie ................................................................... 109

2.10. Engazonnement ......................................................................................... 110

3. Assainissement ............................................................................................................... 110

3.1. Fouille pour fondation d’ouvrage ................................................................ 110

3.2. Déblai des exutoires ..................................................................................... 111

3.3. Béton B1 dosé à 150 kg/m3 ......................................................................... 111

3-4. Béton B2 dosé à 250 kg/m3 ......................................................................... 112

3.5. Béton B3 dosé à 350 kg/m3 ......................................................................... 113

3.6. Acier pour béton armé ................................................................................. 113

3.7. Fourniture et mise en œuvre de Terramesh ................................................ 114

3.8. Perrés maçonnés .......................................................................................... 115

3.9. Tranchées drainante .................................................................................... 115

3.10. Rejointoiement de maçonnerie ................................................................. 116

4. Chaussée ......................................................................................................................... 117

4.1. Scarification de chaussées existantes .......................................................... 117

4.2. Point-à-temps ............................................................................................... 118

4.3. Tout venant 0/40 pour couche de fondation ............................................... 119

4.4. Couche de base en GCNT 0/31,5 .................................................................. 119

4.5. Imprégnation ECM 60 ou en émulsion ........................................................ 120

4.6. Gravillon pou enduit Superficiel................................................................... 121

4.7. Arasement d’accotement ............................................................................. 121

TABLEAU N°29 : BORDEREAU DETAIL ESTIMATIF ........................................................... 123

Conclusion partielle ...................................................................................................... 125

CONCLUSION GENERALE ............................................................................................... 126

Bibliographie

ANNEXE

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Nom : TSALOMAHARISON

Prénoms : Neldo Olivier

Titre : TRAVAUX DE REPARATION DES DEGATS CYCLONIQUES SUR LA RN 25 SUITE AU

PASSAGE DU CYCLONE IVAN AU MOIS DE FEVRIER 2008

Soutenu le 11 décembre 2008

Nombre de pages : 126

Nombre de tableaux : 30

Nombre de figures : 4

Résumé

Presque chaque année de passage de cyclone à Madagascar représente des dégâts sur

les routes. Des Travaux de réparation sont faits mais d’autres dégâts vont encore

réapparaitre. Il faut trouver des méthodes préventives pour les atténuer.

Mots clés : Chaussée, Dimensionnement, Projet, Réparation, dégât cyclonique, Trafic,

ouvrages.

Directeur de mémoire : RAHELISON Landy Harivony

Adresse de l’auteur : Lot 6R 279 A à Tanakidy Manakara