REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA SCIENTIFIQUE …biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/tsaramananaLouisA_ISAE_DTS_12.pdf · Spécialité : Transport Transit et Douane Promotion : « LOVA »

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA ----oOo----

«Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana » ----oOo----

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECH ERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ANTSIRANANA

.INSTITUT SUPERIEUR EN ADMINISTRATION D’ENTREPRISES

(ISAE)

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR EN ADMINISTRATION D’ENTREPRISES (DTSAE)

Présenté par : TSARAMANANA Louis Andronique Spécialité : Transport Transit et Douane Promotion : « LOVA »

Année universitaire : 2010-2011 Date de soutenance : 14 Janvier 2012

ANALYSE DE L’IMPORTANCE DES DOCUMENTS D’EXPEDITION EN IMPORT-EXPORT CAS DE LA

LGA

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA ----oOo----

«Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana » ----oOo----

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECH ERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ANTSIRANANA

.INSTITUT SUPERIEUR EN ADMINISTRATION D’ENTREPRISES

(ISAE)

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR EN ADMINISTRATION D’ENTREPRISES (DTSAE)

Encadreur pédagogique : Monsieur Jean Maurice RAZANAKOLONA

Encadreur professionnel : Monsieur ANDRIANISA Jean Yves

Présenté par : TSARAMANANA Louis Andronique Spécialité : Transport Transit et Douane Promotion : « LOVA »

Année universitaire : 2010-2011 Date de soutenance : 14 Janvier 2012

ANALYSE DE L’IMPORTANCE DES DOCUMENTS D’EXPEDITION EN IMPORT-EXPORT CAS DE LA

LGA

AVANT PROPOS

Après notre première année en tronc commun, à l’ISAE (Institut Supérieur en

Administration d’Entreprises), nous avons été reparties selon notre spécialité pour

notre deuxième année de formation et nous appartenons à la 10ème promotion qui est

la promotion « LOVA » et dans la filière TTD (Transport Transit et Douane). LOVA

signifie Loyal, Optimiste, Valeureux et Actif

Nous avons terminé cette formation avec succès et pour une pratique et une vision

plus rapproché du milieu, nous avons effectué un stage de trois mois en entreprise.

Pour nous, le stage s’est effectué dans la société LGA (Les Gambas de l’Ankarana).

Après le stage, nous rédigeons un livre de mémoire que nous exposons devant un

jury qui nous note selon notre capacité à soutenir notre thèse. Et notre note nous

permettra d’obtenir notre DTS (Diplôme de Technicien Supérieur).

REMERCIEMENTS

Je tiens à adresser mes sincères remerciements :

− A Dieu tout puissant qui m’a donné son amour, sa protection, sa bénédiction

et la force nécessaire pour terminer notre formation théorique en institut et

pratique en entreprise et m’a permis de rédiger ce mémoire de fin d’étude.

− A mes Parents qui m’ont toujours soutenu et donner les moyens financiers et

le soutien moral nécessaire pour mes études et l’accomplissement de ce livre

de mémoire.

− A Madame MAHO Mary Raymonde Baptistine, directeur d l’ISAE

− A Monsieur Jean Yves ANDRIANISA pour l’encadrement professionnel et

Monsieur Jean Maurice RAZANAKOLONA pour l’encadrement pédagogique.

− A tous nos professeurs pour leur enseignement durant notre formation à

l’ISAE.

− A tous mes amis pour leur soutien moral malgré les déceptions et les

mauvaises passes que j’ai traversé tout au long de mon parcours à l’ISAE.

SOMMAIRE

Thème: ANALYSE DE L’IMPORTANCE DES DOCUMENTS D’EXPEDITION EN

IMPORT-EXPORT CAS LGA

Introduction

PARTIE I: GENERALITE SUR L’ENTREPRISE

Chapitre 1- Présentation générale de l’entreprise

Section 1 : Historique de l’entreprise

Section 2 : Les moyens de production

Chapitre 2- Les activités d’importation et d’exportation de la LGA

Section 1 : Les produits importés

Section 2 : Les produits finis exportés

PARTIE II: ANALYSE DES DOCUMENTS A PRODUIRE SUR LES OPERATIONS

IMPORT-EXPORT DE LA LGA

Chapitre 1- Les formalités et procédures respectives à l’impo rtation

Section 1. Les formalités et procédures actuellement appliqués

Section 2- Les documents à produire à l’exportation

Chapitre 2- Identification des problèmes

Section 1- Les problèmes constatés à l’import

Au niveau des documents à produire et au niveau de l’infrastructure et du

système d’exploitation

Section 2- Les problèmes constatés à l’exportation

Au niveau des documents à produire et du suivi documentaire

Partie III : Proposition d’amélioration

Chapitre 1- Suggestions pour l’amélioration des opérations import-export de la LGA

Chapitre 2- Résultat attendu et les conditions de l’amélioration

Conclusion

Analyses de l’importance des documents d’expédition Import-export de la société LGA 2011-2012

TSARAMANANA Louis Andronique Page | 1

INTRODUCTION

Madagascar est un pays qui a un potentiel naturelle très riche, ses ressources

sont très diverses. Son évolution repose sur la capacité à bien exploiter ses

ressources car si non, elles ne valent rien. Cette exploitation ne doit pas être gardée

pour le pays tout seul mais elles doivent être échangées avec l’étranger.

Il a un atout majeur sur la possession des ressources halieutiques, c’est dans

ce secteur d’activité que s’est spécialisée la LGA. Mais une exploitation d’une telle

ampleur ne repose pas seulement sur une seule entreprise. Cette responsabilité doit

être partagée et elle tient compte de la capacité de cette entreprise à travailler en

partenariat avec les autorités portuaires car la mer est une richesse qui ne peut pas

être ignoré surtout si la spécialisation d’une entreprise est l’import-export du faite que

contrôler le trafic maritime c’est avoir main mise sur ses propres richesses. Tout

dépend ensuite de la façon dont on exploite cette richesse.

Donc la LGA doit travailler avec la douane qui a pour rôle de contrôler le flux des

marchandises qui entrent et sortent du pays et fait entrer les devises produites par

ces échanges dans la caisse national qui permettra d’augmenter le chiffre de

l’économie du pays.

La LGA a pour principales activités :

- L’élevage semi intensif de crevette Penaeus Monodons (crevette royale

tigrée).

- L’Exportation de crevette finie suivant la commande des clients

- La LGA(Les Gambas de l’Ankarana) élève les crevettes dans une ferme.

Elles sont reparties dans des bassins qui sont divisés selon leur stade

d‘évolution. Ces crevettes sont exportées vers les pays de l’Union

Européenne, à Marseille plus précisément où se trouve l’entreprise mère OSO

qui les redistribuent ensuite aux clients, lorsqu’elles atteignent une taille et la

norme requise pour être exportés.

Pour pouvoir mener à ben ses activités, l’entreprise LGA doit importer des matières

premières : ce sont les aliments de crevette. Ceux-ci doivent suivre la norme



d’agriculture biologique c'est-à-dire ne contenir aucune trace de produit chimique

pour pouvoir être utiliser donc elles sont envoyées pour être analyser. C’est grâce à

ce mode opératoire que la LGA à pu conserver sa production que ce soit en qualité

ou en quantité et satisfaire ses clients.

La LGA est une entreprise franche donc elle bénéfice de la franchise c'est-à-dire il y

une exonération de taxe pour ses importations.

Elle importe trois sortes d’instruments de production :

- Les aliments de crevette qui sont les matières premières

- Les intrants de productions et autres

- L’exportation de la LGA se fait essentiellement vers les pays de l’union

européenne. Ils sont d’ailleurs les seules lignes de productions de la LGA car

ils reçoivent 95% de leur produit et les 5% restantes sont vendus la

population locale.

Mais toutes ces opérations nécessitent l’accomplissement de certaine formalité.

C’est ici que la douane entre en scène.

Ce présent exposé se fondera sur :

« L’Analyse de l’importance des documents d’expéditio n en import-export

dans le cas de la LGA » .

Il sera donc divisé en trois grandes parties :

- La première partie se portera sur l’historique, la généralité et les activités de la

LGA.

- La deuxième partie sera consacrée sur l’analyse des documents à produire à

l’importation et à l’exportation et à l’identification des problèmes présents.

- Dans la dernière partie, nous proposerons des solutions pour l’amélioration

des opérations et nous verrons les résultats attendus de ces améliorations et

les objectifs à atteindre.



PARTIE 1 : Généralités de la LGA



Partie 1 : GENERALITES SUR L’ENTREPRISE

CHAPITRE 1. Présentation de l’entreprise

Section 1. Historique de l’entreprise

1°. Historique :

Créée en Mai 2000 comme société à responsabilité limité(SARL) au capital

100.000.000 Ar. LGA (Les Gambas de l’Ankarana) n’a commencé son programme

d’investissement qu’en Avril 2001. C’est en Décembre de la même année que la

première mise en eau a été effectuée sur les 180 Ha de bassin programmés et

terminés.

Initialement, la réalisation du projet était programmée sur 3 ans pour 1000 Ha

de bassins exploitables à terme à la cadence de 180 Ha en 2001, 550 Ha en 2002 et

270 Ha en 2003. Malheureusement, le rythme n’a pas pu être tenu du fait de

l’événement 2002.

En effet, par rapport au 550 Ha programmé en 2002, seulement 80 Ha

seulement ont été réalisé.

En 2002, l’usine de conditionnement a démarré ; les millièmes tonnes

n’étaient atteintes qu’en avril 2004.

En Janvier, Les Gambas de l’Ankarana était transformé en Société

Anonyme(SA) et le capital est porté à 51.808.800.000 Ar à la suite des opérations de

fusion en Octobre 2006 opérés au sein du groupe OSO MADAGASCAR qui est

composé de OSO Far ming(LGA) et OSO Fishing (PMM Maint irano et PMM

Majunga).

De mai 2002 à Avril 2007, ses produits sont qualifiés par la marque « BIO » et

partir de mai 2007, elle a obtenu l’autorisation de production sous label « AB »

(Agriculture Biologique) lui ouvrant la voie aux marchés mondiaux les plus chers.



2°. Structure de la société:

Raison sociale : Les Gambas de l’Ankarana

Dénomination : LGA

Addresse : OSO Farming Les Gambas de l’ Ankarana

2 rue la Vigerie BP: 212

Antsiranana – 201

Tel: 261 208221341

Fax: 216 208221342

Forme juridique: Société Anonyme

N° statistique : 011101210610746

NIF : 105006486

RCS : 2000 B 00386

Quittance : 054299 D2006

Structure du capital : Ar 51 808 800 000

Objéctif :

- Production durable

- Meilleur qualité de production en respectant les normes de marque label AB et

de l’environement

- Satisfaire les besoins des clients

3°. Localisation :

Le siège de OSO Farming LGA est localisé à l’immeuble Marbour Antsahavola

dans la commune urbaine d’Antananarivo. Son agence se trouve dans la commune

urbaine d’Antsiranana qui est son second bureau administratif.

Par ailleur, le site de production de crevette d’OSO Farming est localisé dans le

Nord-Ouest de Madagascar et au sud de Diego Suarez à 12° de l’altitude sud.

Il est caractérisé par la présence de trois tannes orientées sensiblement

sensiblement sud-nord parallèlement au littoral. Le choix de ce dernier emplacement

est dû à la proximité de la mer pour faciliter l’empotage des produits exportés vers le

port de Nosy Be, et aussi par l’attrait de l’environement en ce lieu même.



La ville la plus proche du site est Ambilobe, située au sud-est et environ 30Km dont

la piste est impraticable en saison de pluie, c'est-à-dire, du mois de décembre au

mois de mai de l’année suivante. Le trajet vers le site met, par piste, 3h de route en

saison sèche et 5h de route en saison de pluie. Il faut 45mn à partir du port de saint

Louis. La voie aérienne, par contre, offre une durée de 25mn à partir de l’aéroport

d’arrachart. La LGA est tout prés du parc national de l’Ankarana.

4°. Structure organisationnelle :

La structure organisationnelle de OSO Farming définit le mode d’organisation entre

les différentes unités qui composent l’entreprise et le choix de répartition de moyens

humains et matériels mis en œuvre entre les différentes unités. L’organigramme de

la société est reparti en département et service à la tête desquels se trouve un

responsable spécialisé.

La division des taches d’une structure organisationnelle suppose que celle-ci soit

reliée par une ensemble de lien dont :

Les liens hiérarchiques qui impliquent alors la définition d’un lien de subordination

entre les différents éléments

Les liens fonctionnels : les décisions d’un élément de la structure doivent pouvoir

s’appliquer aux autres éléments dépendant de ce centre de compétence.

Les différents services et départements sont :

4.1. Le departement des ressources humaines :

C’est le département qui s’occupe de la géstion et de l’administration du personnel,

gestion des mouvements, traite les dossiers et fait l’archivage, gestion de la paie,

relation avec les organismes sociaux …



4.2. Le service comptabilité :

Ce service se charge de faire l’enregistrement des opérations, de faire le

rapprochement des dépenses engagées et de la production. Il se charge d’établir le

bilan comptable de la société, de faire des analyses budgétaires, de limiter les

dépenses en fonction des recettes et de réaliser un maximum de profit.

4.3. Le service approvisionnement et logistique :

Il s’occupe principalement du site, il effectue des achats de matériels, fournitures ou

marchandises en fonction des besoins auquels ils sont soumis. De même, il veille sur

les opérations de dédouanement et de transit, les importations, les exportations. Tout

cela se fait avec des mésures de contrôles extrêmement stricts et respectant les

exigeances de l’environement.

4.4. Le service environement :

Comme son nom l’indique, il a pour mission de protéger l’environement, de veiller à

ce qu’on respecte la nature. Ce departement s’assure du maintient de l’hygiène au

site et ses alentours. Sans oublier qu’il est responsable des relations sociales avec

les habitants des villages environants.

4.5. Le service informatique :

L’efficacité et la fiabilité du travail de la société sont dues en partie à l’utilisation des

matériels informatiques et des différents logiciels comme SAGE pour le traitement de

la paie. Pour pouvoir se communiquer avec les personnels de OSO MADAGASCAR,

ce service a laissé entre les bureaux et les sites à Antananarivo ou Antsiranana,

l’intranet comme SKYPE pour ceux qui chattent et qui veulent envoyer des fichiers

d’urgences. Pour les ressources humaines, SKYPE sert de passer la matrice plus

rapidement et de gagner du temps.

4.6. Le service qualité et accréditation :

Ce service assure et surveille le respect de la norme AB(Agriculture Biologique).

Au niveau du service achat, il contrôle les intrants à la récéption c'est-à-dire il vérifie

la date de préremption, la quantité et la composition du produit.



A L’exportation des produits finis conservés sous Reefers(conteneur frigorfique), le

service qualité et accélération supervise la temperature des Reefers et de la

chambre froide en s’assurant si la temperature est à -25°C. Ce departement veille au

respect de l’environement vis-à-vis des villageois, à l’analyse des produits dans les

laboratoires par les vétérinaires, à la propreté de l’endroit où sont stockés les

produits.

4.7. Le service maintenance des moyens roulants (MMR) :

Celui-ci assure la maintenance des diverses véhicules roulants de la société comme

les voitures, motos, tracteurs, …Les travailleurs disposent d’une voiture de

permanence pour le travail de nuit. De ce fait, c’est à ce departement de choisir

quelle voiture serait à leur disposition biensûr munis d’un chauffeur.

4.8. Le service maintenance industrielle(MI) :

Comme la LGA/OSO Farming possède une usine, il est évident qu’il y a des

matériels industriels. De ce fait, si une machine tombe en panne au milieu de la nuit,

le chef responsable doit être immédiatement averti par l’intermédiaire d’un radio

B.L.U ou par les sécurités qui font la garde de nuit.

4.9. Le service de la maintenance générale(MG) :

Le rôle du service maintenance général est de préservé l’etat du site en général ;

etudier et réaliser des nouveaux projets comme construction des batiments,

ouvrages et génie civil, fabrications métalliques et menuseries. Il gère aussi l’eau

potable qui vient du forage.

L’organigramme du site se présente comme suit :





Section 2. Les moyens de production

Le complexe aquacole dispose des grands moyens dont les principaux sont :

- L’écloserie

- Les bassins de grossissement et les installations annexes

- L’usine de conditionnement

1°. L’écloserie :

Elle est constituée de plusieurs unités implantées au bord de la mer à environ

15 Km au nord de la ferme, dans un site de très haute qualité environnementale à

quelques kilomètres du petit village d’Ambovonoamby dans la commune rurale de

Mosorolava. Elle produit des Postes larves de « Penaeus Monodon ».

Sa capacité actuelle de production est de 120 millions de postes larves par an. Elle a

commencé à produire à la fin de l’année 2002 et a fourni 84 millions de postes larves

en 2004.

Elle possède en outre trois bassins de nurserie.

Figure 1 : Ecloserie



2°. Les bassins de grossissement :

Les bassins d’une superficie de 1000 ha à la croisière étaient prévus à

construire sur un terrain titré de 3500 ha.

Les 1000ha de terrains qui vont recevoir les bassins sont des terrains stériles répartis

sur 4 sites :

- Bobasakoa

- Ankivanja

- Ambavanankarana, environ 425 ha (actuellement opérationnel)

- Ankazomalemy

Le reste de la propriété est à vocation de réserve naturelle.

Profil des bassins actuellement en activité :

Localisation : Site Ambavanankarana, près du parc national de l’Ankarana

Surface totale de la ferme : 420 ha

Nombre de bassin de grossissement : 42 bassins de grossissements et 12 bassins

de pré-grossissement.

Surface moyenne des bassins de grossissement : 10 ha

Alimentation en eau : Prise d’eau dans la rivière Andranomandevy située au nord du

site, assurée par 5 pompes de 3 m� par seconde de chaque.

Durée d’élevage : 120 jours pour la saison chaude et 180 jours pour la saison froide.

Poids moyen de crevette : 20 grammes

Aliments de crevettes : aliments naturels certifiés sans organismes génétiques.

Figure 2 : Bassin de grossissement



3°. Usine de conditionnement :

L’usine produit essentiellement des crevettes entières crues congelées

destinées aux principaux marchés internationaux (essentiellement européen).

Actuellement, elle permet de traiter 14 tonnes de crevette par jour. Sa capacité

évoluera en fonction des besoins de la ferme. Les calibres dominant des crevettes

sont de 30 à 60 pièces par Kg.

Figure 3 : Usine de conditionnement

En outre, OSO Farming possède les matériels suivants :

4°. Moyens roulants :

� 8 voitures légères dont 5 MITSUBISHI, 1 Nissan, 1 Renault Express et 1

Minibus

� 9 tracteurs en location

� 4 engins qui sont tractopelle, bull D4E, compacteur, box loader

� 7 groupes électrogènes

� 4 chariots élévateurs



� 15 quads de marque Yamaha et Polaris

� 25 motos

� 13 remorques quads

� 9 remorques tracteurs

� 36 moyens fluviaux

Elle a à sa disposition des immeubles qui lui servent de bureau et de laboratoire, et

de chambre froide.

5°. Moyens financiers :

Au début, un capital familial qui a financé le projet LGA mais à partir d’octobre

2006, suite à l’opération de restructuration, le capital était ouvert à d’autres

actionnaires et a été porté à 51.808.800.000 Ar.



CHAPITRE 2. Les activités d’importation et d’exportation de la LGA

Les Gambas de l’Ankarana(LGA) est une entreprise franche d’élevage semi

intensif de crevette Penaeus Monodons (crevette royale tigrée).

Figure 4 : Penaeus Monodon

Ses principales activités sont d’élever et de traiter de façon industrielle les

crevettes en vue de les exporter en Europe. Ses différents produits sont de haute

gamme et labellisés « AB » et unique au monde.

Section 1. Les produits importés :

Parmi les produits importés, on note d’importantes quantités de crevettes.

Cependant, il y a lieu de revenir sur les deux plus grandes sortes d’importations de la

LGA. La matière première de base est l’alimentation de crevette. Après cela viennent

les autres « intrants et accessoires de productions ». Voici les éléments de

l’alimentation de crevettes.

1°. Les différentes sortes de l’alimentation de cre vette :

Il y a deux sortes d’aliments de crevette dans la société LGA :

1.1 L’alimentation des postes larves :

A l’écloserie, les crevettes sont de très petites tailles et ne sont pas visibles à

l’œil nu. C’est la raison pour laquelle elles ne se nourrissent que d’aliment en poudre,

ceci depuis la première heure de leur naissance jusqu'à la 36ème heure. Ces bébés

crevettes sont appelés « Nauplus ». Et leur aliments sont appelés « Granulés ». On



leur donne des aliments toutes les trois heures de temps et 24 h sur 24. De la 36ème

heure jusqu’au 4ème jour de leur naissance, elles sont appelées « Zoé » et elles se

nourrissent des aliments appelés « Artémia ». Les « zoés » et le stade suivant

appelé « Muzis » se nourrissent encore de granulés. Et enfin, le dernier stade, c'est-

à-dire le « post larve » où elles se nourrissent des « algues » fabriqués par les

éleveurs. Les graines de ces algues sont importées mais ce sont les éleveurs qui les

traitent depuis leur mise en tube en essai jusqu’à ce qu’elles soient donnables aux

crevettes.

1.2. Les aliments de crevette à grossir :

Ces aliments sont donnés aux crevettes dans un intervalle de 3h de temps par

jour et à la même heure. Les éleveurs utilisent deux choix pour l’aliment de crevette :

• Soit LFL (Live Feed Ltd)

• Soit Gouessant

Ces deux aliments ont le même usage mais seulement les pays où on les importe ne

sont pas les mêmes. Les aliments dits LFL proviennent de l’ile Maurice et les

Gouessants de la France.

Stade d’évolution

Nom

Aliment

1er stade

Nauplus

Granulés

2ème stade

Zoé

Artémia (granulés)

3ème stade

Muzis

Granulés

4ème stade

Poste larve

Algue



Quelques exemples des aliments de crevettes « LFL » et « Gouessant » :

LFL:

SC: Crumble Stater

BC: Bif Crumble

IPG: Improwed Pre Grower

Gouessant:

PL3: Post Larve 3

PG1: Peneaus Grower 1

PG2: Peneaus Grower 2

Dans le présent circuit, nous venons de voir l’importance de l’importation des

aliments. Mais il y a aussi d’autres choses à importer.

2°. Autres :

Les intrants, matériels et accessoires de production, outre les aliments de crevettes

sont aussi parmi les importations de la société LGA. Ces autres importations sont

effectuées localement ou font partie de l’importation de l’extérieur.

Les intrants de production sont des produits pour le traitement de crevette et les

matériels de production sont des matériels utilisés pour les besoins de la production

tels que les tracteurs et les quads.

Les accessoires de production sont des petits matériels utilisés pour la production

tels que stylo, scotch, marqueur …Il faut noter que la LGA compte beaucoup de

fournisseurs.

3°. Les fournisseurs étrangers et locaux :

Comme LGA a deux types de fournisseurs qui sont locaux et étrangers, alors l’achat

international entraine une importation qui nécessite plusieurs opérations et demande

des moyens logistiques. Les achats locaux sont considérés comme importation si la

personne physique ou morale est agréée à l’exportation. Les achats seront soumis à

la TVA et seront remboursées par l’état malgache.

Pour la LGA, l’importation permet de faire entrer les matières premières nécessaires

à la production et à l’exportation normale de l’entreprise. Par ailleurs, du fait de la



mondialisation de l’économie, les deux flux sont souvent intimement liés.

L’importation des matières composantes est compensée par l’importation de produits

finis.

NATURE DES MARCHANDISES

FOURNISSEURS ETRANGERS

FOURNISSEURS LOCAUX

Calcium d’hypochlorite SEPCM-ENZYCHIM Carbonate de calcium GOOLAM

Chaux éteinte Mme Haingo Honorine

Chaux vive Mme Haingo Honorine

Mêlasse COMECON

Nitrate de potassium VWR,HUMEAU, LABOVER, FISCHER BIOBLOCK

Son du riz GOOLAM

Sucre BIO CAR

Sel La Saline

Aliment des crevettes L.F.G - LG

Etiquette DUMANIA PAKCKAGING, MAPEC, APIM, GRAPHE EXPORT, GEO PRINT, SERIM, GEXPORT.

Master Carton NEWPACK

Boite NEW PACK

Gants anti-froid QN.ANJAC, MANUTAN

Carburant Galana, Jovena, Total



Section 2. Les produits finis exportés :

Les produits de la LGA sont exportés en fonction des boitages fixés par les

clients, tandis que cette société a une garantie de satisfaction des clients. Voici les

boitages les plus utilisés : 140g, 320g, 1kg, 1,5kg, 2kg et 6kg. On cite ci-après les

types de produits finis exportés. Ceux-ci sont en général les types de produits de

l’agriculture biologique du type AB, on les appelle Penaeus Monodon.

1°. Les caractéristiques des produits exportés :

• HO (head on) : crevettes entièrement crues et congelées avec deux types :

o HO1 : crevettes de première qualité, sans défaut, dures en carapace.

o HO2 : crevettes de deuxième choix, semi-dure en carapace ayant des

défauts acceptables selon la norme de la commande des clients et

décortiquées.

Ces crevettes HO sont entièrement conditionnées dans des boites de 6kg, 2kg, 320g

et 140g.

• HL (head less) sont les crevettes crues congelées étêtées, conditionnées

dans des boites de 6kg et de 1,5kg.

• Les BTPO (body peeled tail on) ou BIKINI sont des crevettes crues congelées

dont les carapaces sont enlevées du premier segment. Ils ne restent plus que

la tête et la queue. Elles sont conditionnées dans des boites de 2kg.

• Les CARPACCIO sont des crevettes crues congelées décortiquées, étêtées et

incisées longitudinalement sur le dos formant un papillon, conditionnées dans

des boites de 320g.

• Les BROCHETTES sont des crevettes crues congelées décortiquées,

embrochées sur une tige en bois et conditionnées dans des boites de 320g.

• Les PUD (peeled and un deveined) sont des crevettes décortiquées

classifiées par calibre ≤40/60 avec veine.

• Les BKL (broken less) sont des crevettes de calibre ≥30/40 appelées aussi

telson.

• Les BKS (broken small) sont des crevettes décortiquées coupées en

morceaux et congelées en block.



• Les PTO (peeled tail on) sont des crevettes crues congelées étêtées et

décortiquées mais autres que le telson.

• Les BUTTERFLY sont des crevettes crues congelées de PTO, coupées

verticalement au niveau du dos pour donner la forme papillon et conditionnées

dans des boites de 320g.

2°. Les clients locaux et étrangers :

Presque la totalité des productions de LGA sont destinées à l’exportation. En

tant qu’entreprise franche, elle doit exportée 95% de sa production, seulement 5%

peut être écoulées sur le territoire national (Penaeus indicus, Metapenaeus

monoceros).

Les clients étrangers sont des personnes d’origine Européenne, ces clients

exigent une norme très stricte de production de produits finis qui sont convenable

avec le traitement des crevettes Agriculture biologique Penaeus monodon.

Les clients locaux sont des sociétés de droits malgaches ou des personnes

physiques comme les employés de la LGA à Madagascar. Celles-ci achètent

occasionnellement ou habituellement des Penaeus indicus ou Metapenaeus

monoceros.



PARTIE 2 : Analyse des documents

d’expédition import-export



Partie II : ANALYSE DES DOCUMENTS A PRODUIRE SUR LES

OPERATIONS IMPORT-EXPORT DE LA LGA

Quelques approches théoriques :

OSO Farming : overseas (à l’étranger)-Seafood (fruit de mer)-Opération-Far ming

(agriculture) ; nom commerciale de la société LGA.

L’Importation : l’importation vient du mot « importât » qui signifie faire entrée des

marchandises venant de l’étranger sur le territoire nationale quelque soit le mode de

transport :

- Par voie maritime ;

- Par voie aérienne ;

- Par voie terrestre (pour les pays qui ont des frontières communs).

Outre, l’importation c’est une commande déclenchée depuis les fournisseurs jusqu'à

la destination finale. On tien à remarqué qu’il n’y a pas d’importation sans contrat.

Exportation : l’exportation c’est le transport ou la vente à l’étranger des produits

nationaux quelques soit les modes de transport c'est-à-dire l’exportation est le fait de

vendre et faire sortir du pays des marchandises vers un pays étranger. Ces

opérations débutent depuis l’embarquement jusqu’à l’arrivé des marchandises à leur

destination finale.

Transit : en globe le « Transit » est l’ensemble des opérations au service de marché

et objet de déclaration en douane.

Un transit désigne la circulation de marchandise ou passage à travers un pays donné

qui n’est pas à sa destination final.

Transitaire : on appelle transitaire toute personnes morales ou physique qui effectue

des opérations de dédouanement pour le compte d’autrui ou d’un tiers moyennant

une rémunération appelé Honoraire Agréer en Douane(HAD). Outre, le transitaire

est l’interlocuteur ou l’Ambassadeur entre le client et la douane.

Douane : la Douane c’est une administration chargée de percevoir les droits imposés

sur les marchandises qui franchissent une frontière.



Entreprise franche : c’est une entreprise qui bénéficie de la franchise c'est-à-dire

qui ne paie pas des droit et taxes à l’importation et sa société se trouve à l’étranger.

Reefer : c’est un conteneur frigorifique qui est utilisé pour le transport des produits

pouvant facilement être endommagé par le changement du climat ou du milieu

comme les crevettes et autres produits de la même qualité.

CHAPITRE 1 : Les formalités et procédures respectives à

l’importation

Section 1 : Les formalités et procédures actuellem ent appliqués

1°. Les documents à produire à l’importation

1.1. Le certificat de circulation :

Le certificat de circulation ou encore certificat d’origine et de salubrité

(COS) est un document normalisé qui, pour satisfaire aux exigences douanières

et/ou commerciales communautaires ou étrangères, permet d’identifier les

marchandises et dans lequel l’autorité ou l’organisme habilité à le délivrer certifie

expressément que les marchandises auxquelles le certificat se rapporte sont

originaires d’un pays ou d’un groupe de pays donné. Il certifie la circulation des

marchandises sur le marché international et dans le cercle ACP (Afrique Caraïbe et

Pacifique).

On distingue donc :

Le certificat EUR1 : qui est utilisés pour faciliter l’application des dispositions mise au

point par l’Union Européenne (UE) avec certains pays tiers en vue de faire bénéficier

les produits originaires de l’UE des droits de douane préférentiel de ses pays et des

produits originaires des pays ACP (Afrique Caraïbe et Pacifique) selon la convention

de Genève.

Le certificat d’origine : qui est une déclaration dûment signé par la chambre de

commerce locale dans la plupart des pays de l’UE qui a pour but de prouver aux

autorités du pays importateur l’origine des marchandises achetées afin de lui



permettre d’exercer un contrôle sur les marchandises contingentées et/ou de calculer

les droits de douane auxquelles elles sont soumises. Le certificat est fait par la

convention de Pékin qui regroupe les membres venant de l’Asie et de l’Amérique

Austral. Le certificat d’origine est une preuve documentaire de l’origine, il atteste que

les marchandises sont originaires de la communauté européenne, ou, sur justificatif,

de pays tiers. Elle exprime, en principe, le lieu de la dernière transformation

substantielle de la marchandise. Certain confusions doivent être écartées, comme

celle qui consiste trop fréquemment à associer l’origine et la provenance.

1.2. La liste de colisage :

La liste de colisage est une liste détaillant toutes les marchandises prêtes à être

envoyé à son destinataire. La liste de colisage contient toutes les informations

nécessaires relatifs aux colis envoyés, y compris :

- Le nom du fournisseur et du client

- Le poids

- Le nombre

- Le nom

- La dimension

- L’emballage utilisé

La liste de colisage sert de preuve quand à la nature des marchandises

envoyées. Elle est tout autant indispensable à l’import qu’à l’export pour justifier et

prouver que les marchandises sont conformes à la commande et à la déclaration.

Sans cette liste, le déclarant sera sanctionné de tentative de fraude douanière et

passible à des amendes et confiscations ou même d’emprisonnement selon la

gravité de la fraude en question.

De ce fait, elle doit toujours accompagner les marchandises afin de pouvoir

vérifier la véracité des déclarations lors du contrôle à la douane au moment de

l’embarquement et au débarquement. C’est une obligation du déclarant de produire

une liste de colisage sans quoi il ne peut ni importer ni exporter ou encore réclamer

l’assurance en cas d’Avarie. Car sans la liste, le nombre de colis est inconnu et une

perte ou un surplus non mentionner est considéré comme tentative de fraude.



Toute fois, la liste de colisage n’est pas à confondre avec la facture définitive du

colis car contrairement à cette dernière, la liste de colisage ne contient aucune

source de valeur d’aucune nature que ce soit et elle ne désigne ni la valeur de la

transaction effectuée entre le fournisseur et son client ni la valeur d’aucune des

marchandises.

1.3. La facture définitive :

La facture est un document commercial, juridique et comptable qui détaille la

quantité, la nature et le prix convenu des marchandises livrées afin d’en demander

ou d’en attester le règlement. Elle est établie par le fournisseur à destination de son

client après l’envoi du bon de commande et la finalisation du contrat. Avant

l’établissement de la facture, il est important pour les deux parties de définir tous les

critères concernant les conditions de la vente et les moyens de livraison utilisés afin

qu’il n’y ait aucun vice de forme ou de fond dans la conclusion du contrat de vente.

La facture est une preuve officielle de l’accord entre le fournisseur et le client.

Contrairement à la liste de colisage, elle contient tous les détails concernant les colis

ainsi que les valeurs y afférent. Elle remplie deux fonctions essentielles :

- Elle marque que l’entente entre le client et le fournisseur a été clos et que la

commande ait été effectué. Ce qui emmène à la deuxième fonction ;

- Elle confirme que le bon de commande ait été envoyé et que le client n’attend

plus que la livraison de la part du fournisseur.

La facture est une pièce indispensable pour la transaction commerciale car elle

sanctionne les valeurs de toutes les marchandises contenues par le colis envoyée

par le fournisseur à destination de son client. De plus, elle démontre par écrit que le

contrat de vente est officiellement valable et peut servir de preuve en cas

d’éventuelle mésentente ou non respect du contrat ou encore en cas d’avarie subit

par les marchandises au cours du transport. Et par la suite duquel, il peut réclamer la

réparation soit auprès de la compagnie d’assurance soit auprès du fournisseur lui-

même.

De ce fait, la facture doit contenir toutes les informations détaillées concernant tous

les colis. Sa teneur est constituée par :

- Le nom du fournisseur et du client



- La désignation des marchandises

- La valeur de la transaction

- Les contrats convenus ou incoterms

- La dimension et poids du colis

- L’origine et la provenance de la marchandise

- La destination de la marchandise

- La nomenclature

- La fiche technique de toutes les marchandises

1.4. Le Connaissement :

Le connaissement (en anglais Bill of Lading : bon de chargement, de fret,

abrégé B/L) est le document matérialisant le contrat de transport maritime conclu

entre le chargeur et le transporteur maritime. Il est également un titre représentatif de

propriété des marchandises.

Le connaissement est le titre qui est remis par le transporteur maritime au

chargeur en reconnaissance des marchandises que son navire va transporter.

Sur ce document sont contresignés la nature, le poids et la marque des

marchandises embarquées. Cette pièce est signée par le capitaine après réception

des marchandises, avec l’engagement de les remettre dans l’état où il les a reçues,

au lieu de destination sauf péril ou accident en mer.

Le connaissement doit être établit en quatre exemplaires. C’est le porteur du

document original qui a un droit sur la marchandise. Les trois autres exemplaires

sont destinés au capitaine du navire, à l’armateur et au vendeur.

Le retrait de la marchandise au port de destination prévu ne peut se faire sur

présentation et remise de l’original endossé, les autres devenant caducs. Dans les

faits, il arrive que les connaissements ne soient pas disponibles à l’arrivée du navire,

il reste malgré tout possible de délivrer la marchandise sous réserve d’obtenir une

lettre de garantie bancaire, mais cette démarche est sujette à des problèmes.

Le connaissement qui constitue à la base un contrat de transport, est aussi un

Effet de commerce : il s’agit d’un titre endossable. Ceci permet au vendeur de



transférer la propriété des marchandises à l’acquéreur alors qu’elles sont en cours de

voyage. Ceci permet également de à l’acquéreur de remettre virtuellement à un

banquier comme gage destinée à garantir le remboursement du crédit qui lui a été

consenti pour en faire l’acquisition.

De nombreux contrats d’affrètement (charte partie) stipulent que les

connaissements doivent être signés sans aucune remarque (en anglais : clean

B/Ls ). Il appartient alors au capitaine de refuser de prendre en charge la cargaison si

l’état du connaissement ne lui permet pas d’être signé sans les réserves appropriées.

Les possibles lettres d’indemnités présentées par le chargeur pour pallier ce

problème ne devraient en aucun cas être acceptés sous peine de complicité de

fraude.

1.5. Le Manifeste :

Le manifeste est un document établit par le capitaine du navire ou le

consignataire qui définit la liste des marchandises composant la cargaison à bord du

navire. Il est tenu dans un délai de 48h à compté de l’arrivé du navire de le mettre à

la disposition du service de douane qui lui donne la force probante et authentique qui

lui permet d’être utilisé pour le suivi et le contrôle au moment du dédouanement. Au

fur et à mesure que l’enlèvement des marchandises évolue, le manifeste fait l’objet

d’un appuiement progressif.

Pour le cas des navires de pèche thonière et les autres navires hauturiers, le

manifeste doit être établi uniquement par le capitaine du navire. Le manifeste permet

aussi de déterminer la totalité du taux de fret pour les marchandises composant une

cargaison c'est-à-dire le coût de leur transport.

Il existe plusieurs types de manifestes dont les fonctions ne concernent que

les marchandises à bord d’un navire :

Pour les importations : c’est-à-dire manifester les marchandises destinées à

l’importation et indiquer la provenance des colis et leur nombre exact avec leur poids

respective. Pour ce type de manifeste, il y a un manifeste rectificatif en cas

d’éventuelle erreur survenu au moment de son établissement ou encore



ultérieurement afin de faciliter le contrôle et éviter les confusions sur la cargaison et

leur nature exacte et par la même occasion éviter les poursuites pour cause de

fraude.

Pour les transbordements : pour les marchandises à transborder c'est-à-dire

déplacer des marchandises d’un navire à un autre. Pour le transbordement, il existe

des manifestes acquis dans le cadre du déplacement des marchandises à l’intérieur

du territoire national comme par exemple d’un port malgache à un autre et un

manifeste complémentaire dans le cas où on constate qu’il y a d’autre colis à

transborder et que le manifeste n’est pas encore déposer à l’arrivé du navire.

Pour les exportations : elle détaille toute les marchandises destinées à l’exportation

et précise leur destination exacte. Pour ce type de manifeste, il existe un manifeste

récapitulatif qui récapitule la liste seulement des marchandises destinées à

l’exportation.

Un manifeste sur Lest : destiné aux navires qui ne transportent aucune marchandise.

1.6. Le Bordereau de Suivi des Cargaisons (BSC) :

Le BSC est un système internet de suivi administratif et statistique import

valable uniquement à Madagascar. Elle a été développée par la GASYNET en

coopération avec la douane pour assurer le suivi de cargaison à destination de la

grande île. Sa mise en place répond essentiellement à des besoins d’identification,

de contrôle, de sûreté, de traçabilité et de prévision des flux de marchandises à

destination de la République de Madagascar.

Le BSC est un outil moderne de suivi et de gestion du commerce, intrant

permettant de disposer en temps réel d’informations utiles sur le mouvement de

marchandises.

Indépendamment de la valeur de la transaction, du bureau de dédouanement,

du régime douanier et de la destination finale, toute cargaison embarquée à

destination de Madagascar depuis le 1er Avril 2007 devait être couverte par un

bordereau de suivi de cargaison dument validé.



Toute cargaison n’ayant pas fait l’objet d’un BSC validé ne pourra faire l’objet

d’un dédouanement. En outre, toute communication de faux documents ou de

fausses informations à travers la soumission du BSC engage la responsabilité du

destinataire et l’expose à des poursuites douanières.

1.6.1 La procédure d’enregistrement du bordereau de suivi de cargaison :

Il appartient à l’exportateur ou son représentant d’accomplir cette formalité ; et

ce dernier en ouvrant son BSC produira directement les documents finaux (facture,

lettre de transport pour les expéditions maritimes et déclaration d’exportation).

L’exportateur doit s’assurer que chacune de ses expéditions à destination de

Madagascar soit couverte par un BSC. La procédure a été conçue pour être plus

simple et la moins contraignante possible.

L’ouverture du BSC est possible à partir du moment où : l’exportateur et

l’importateur sont tous deux enregistrés dans le site BSC : www.oic.ci c'est-à-dire

leur nom et leur contact (fax, tél, email), leur CIN et leur passeport. Les

marchandises ont été embarquées.

Les documents finaux sont disponibles :

- La facture définitive

- La lettre de transport

- La déclaration d’exportation

Avant d’effectuer le dédouanement, le transitaire doit vérifier tous ces documents

et faire la position tarifaire pour savoir le montant des droits et taxes à payer à la

douane.

L’ouverture de compte adhérant ou l’enregistrement d’une partie dans la

procédure en ligne du BSC comprend trois étapes :

- Fournir les informations concernant la société (pays, adresse, ville …) et

joindre une copie de registre de commerce et autre document prouvant

l’existence légale de la société

- Fournir les renseignements sur la personne autorisée à accéder au compte

BSC en ligne de la société

• Nom

• Nom de l’utilisateur (login)



• Mot de passe

• Contact (tél, fax, email)

• Langue (choix de la langue de version de l’application)

- Demander la validation en cliquant sur : « demander la validation »

L’accès d’autres éventuels utilisateurs peut être crée après l’ouverture du compte par

le premier utilisateur défini lors de l’enregistrement de la société.

1.6.2. La validation du bordereau de suivi de cargaison :

Le BSC doit avoir été validé au moins :

- 3 jours avant le dépôt de la déclaration dans le cas d’une expédition maritime

- 1 jour avant le dépôt de la déclaration dans le cas d’une expédition aérienne

ou maritime proche (Océan Indien, Afrique du Sud).

Pour la validation de l’enregistrement du compte de la société, le centre technique

BSC valide son compte sur la base des documents légaux joints. La société peut

ensuite accéder à son compte dans l’application en utilisant son login et son mot de

passe pour la création du BSC pour couvrir ses expéditions à destination de la

grande île.

1.7. La domiciliation bancaire :

Elle est un moyen de suivi du flux des devises de la société et elle est

employée comme garantie envers la banque. Elle a un rôle très important vis-à-vis

de travail partenarial entre la société LGA, la banque et l’état malgache. Grâce à la

domiciliation, la banque peut faire entré des devises dans sa caisse en suivant les

échanges effectués par la LGA avec ses clients étrangers et par la même occasion

produire un flux important de devise dans la caisse de l’état malgache.

Elle est établie à partir de la facture. A l’arrivée des documents au service

import-export de l’agence LGA à Diego, les factures sont imprimées en 15

exemplaires de chaque c'est-à-dire si le Reefer est au nombre de 5, le nombre de

facture imprimé est de 75.



Après l’impression, ces factures vont être tamponnées et signées par le

responsable du service import-export et envoyées à la banque pour être domiciliées.

La domiciliation bancaire est le fait de prévenir la banque qu’il y aura des versements

de compte par la société exportateur, le nombre de numéro de la domiciliation est

égale au nombre de facture arrivée au service import-export.

Chaque type de facture a son propre numéro. Parmi les 15 exemplaires de

factures, 2 seront retenues par la banque et les 13 autres seront rendues à la société

pour la procédure suivante.

2° : Les obligations spécifiques la LGA

Pour toutes les importations de la LGA c'est-à-dire les matières premières, les

intrants de production et autres, les documents à produire sont les mêmes. Mais pour

l’importation des matières premières, il existe des obligations spécifiques puisque la

matière première de la LGA est l’alimentation de crevette et que cette société

pratique l’Agriculture Biologique (AB).

2.1. Une demande d’autorisation d’importation :

Avant de pouvoir importer les matières premières, l’importateur doit avoir une

facture pro-forma et la portée au ministère concerné pour une demande

d’autorisation d’importation des matières premières. Pour avoir ce document, il faut

que la société importatrice fasse une demande à l’ASH (Autorité Sanitaire et

Halieutique) à la présence de la facture.

Après l’obtention de l’autorisation d’importation, la société peut importer les

matières premières mais ceci ne signifie pas qu’elles peuvent déjà être utilisées car il

y a des normes à respecter pour que les matières premières soient utilisables. Ceci

implique donc un envoi pour analyse pour vérifier la conformité des matières

premières importées.



2.2. Envoi pour analyse :

Ceci est nécessaire pour vérifier la conformité des matières premières

importées par rapport à la norme requise pour leur utilisation. Au dédouanement, un

échantillon des matières premières est prélevé et envoyé pour être analyser. Puisque

la LGA pratique une agriculture biologique, les matières premières utilisées pour

l’alimentation des crevettes ne doivent pas sortir de cette norme. C'est-à-dire, ils

doivent être cultivé biologiquement et ne doivent pas contenir de produit chimique

car cela pourrait affecter non seulement la production mais aussi la consommation

et par conséquent affecté la vie de toute l’entreprise et au final l’économie et même

le prestige national.

C’est après l’analyse et la confirmation du vétérinaire que les matières

peuvent être enlevées de la douane ce qui sanctionne l’obtention d’une autorisation

qui certifient que les matières premières peuvent être utilisées à la consommation

des crevettes.

2.3. L’autorisation d’enlèvement :

L’autorisation d’enlèvement est une autorisation donnée par le vétérinaire

ayant effectué l’analyse des échantillons prélevés sur les matières premières soit les

aliments de crevette. Ils sont en attentes de dédouanement et prête à être utilisée

dans le cas où elles suivent les normes requises à l’application de l’agriculture

biologique.

En d’autre terme, elle est la certification que les marchandises sont conformes

à l’exigence de l’agriculture biologique et qu’elle ne contient aucune trace de produit

chimique. Seul le vétérinaire ayant effectué l’analyse des échantillons qui peut

accorder l’autorisation d’enlèvement. Sans cette autorisation, les matières premières

ne pourront pas être utilisées.

Par ce procédé, la LGA conserve sa qualité de production, ce qui lui permettra

de gardé à la fois sa capacité à produire selon l’exigence de ses clients et aussi de

gardé un prestige au niveau international sur la production de crevette tout en

suivant le label AB.



Section 2- Les documents à produire à l’exportation

Comme à l’import, les documents à présenter à l’export sont les mêmes

comme pour le cas de la liste de colisage, la lettre de transport, le manifeste, la

facture, la domiciliation bancaire, ici appelée Domiciliation export . Mais pour

l’exportation, il ya aussi certain trait caractéristique comme le visa de conformité, le

certificat sanitaire et le paradoxe .

1°. Le visa de conformité :

Elle est établie après la domiciliation des factures. Les factures restantes vont

être transmises au service régional de pêche pour visa de conformité. Ce document

se fait pour montrer que les produits à exporter sont conformes à la législation

spécifique de la pêche (taille, période d’ouverture d’autorisation, espèce…).

Le nombre de visa de conformité se présente comme suit :

- Identification des produits qui montre l’espèce, le nom scientifique, la

présentation, la conservation, la qualité et la valeur.

- Provenance des produits concerne le nom et adresse de l’établissement, le

numéro d’agreement, l’autorisation d’aquaculture …

- La destination des produits contenant le lieu d’expédition, le pays et le lieu de

destination, le nom et l’adresse du destinataire.

Après l’empotage, le transitaire de la LGA doit envoyer toutes les factures

concernant les marchandises à la banque pour que celles-ci soient domiciliées.

Après avoir été domiciliée, les factures sanctionneront le visa de conformité qui sera

demandé au service régional de la pêche. Ce visa confirmera que les produits sont

conformes aux normes requises pour la pêche. C’est à partir du visa de conformité et

des factures domiciliées exports que sera établi le certificat sanitaire.

2°. Le certificat sanitaire :

Le certificat sanitaire est égal au certificat d’origine et de salubrité (COS) mais

le terme utilisé est différent car ce dernier est utilisé à l’importation : c'est-à-dire qu’il

relate et justifie la circulation des marchandises sur le marché international.



3°. Le paradoxe :

Le paradoxe est un document technique ayant pour but de permettre le suivi

ou la traçabilité de marchandises exportées. Et ce paradoxe concerne le code de

produit(LGA), l’expédition, le numéro de lot, la date de congélation, le

conditionnement, le calibre, la qualité, la catégorie, la marque, l’emballage et le

numéro de conteneur.

La détermination des lots exportables et l’analyse bactériologique des

crevettes venant des bassins pour chaque lot afin de faire des prélèvements des

échantillons pour autocontrôles bactériologique et se charge d’envoyer ces analyses

à l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM).

Après acquisition du résultat de l’IPM avec mention « résultat satisfaisante »,

on se prépare à l’empotage. Mais avant tout il faut tester le fonctionnement de reefer

qui se fait 48h avant l’empotage, sert à mettre en marche la congélation du reefer

vide et de connaitre si la température atteint 25°c Le service qualité communique à

l’usine la disponibilité du boitage, et contacte le contrôleur de gestion pour la

planification de la pré-empotage. Ce dernier confirme au service logistique le nombre

de reefer.

A l’empotage, le service qualité est le premier responsable qui remet les

marchandises exportables dans le reefer en présence d’un douanier et d’un

vétérinaire.

Tous les documents relatifs à cette formalité sont nécessaires au suivi administratif.



CHAPITRE 2 : Identification des problèmes

Section 1 : Les problèmes constatés à l’i mportation

1°. Au niveau des documents à produire :

1.1. Le nombre et la complexité des documents à présenter :

Après avoir effectué l’analyse des documents administratifs à présenter à

l’importation tout en tenant compte de leur importance et de leur caractéristique,

nous avons remarqué une répétition dans les documents qui sont certes obligatoires

mais alourdissent les formalités administratifs à accomplir. Cela qui suscite, par la

même occasion, un certain désagrément vis-à-vis de la LGA en tant qu’opérateurs

économiques et entraine par la suite un découragement pour lui à opérer en toute

rapidité. Car les opérations sont retardées et les marchandises importés sont

pénalisées et bloquées à la douane en attendant l’accomplissement de ces

formalités. Cela est très délicat pour les opérations de la LGA car elle pénalise la

production surtout au niveau de l’alimentation des crevettes car l faut savoir que

l’alimentation de crevette est la matière première de la LGA.

Les documents à présenter sont nombreux et très complexe. Plusieurs

documents comme la facture, la liste de colisage, le BSC ou encore la lettre de

transport relatent presque les mêmes teneurs de dossiers comme nous avons pu le

voir ci-dessus (dans l’importation).

1.2. Les impactes du BSC :

Le BSC est un système établi par la Gasynet pour le suivi de l’importation des

marchandises à destination de la grande île. De ce fait, aucune marchandise ne

peut être importée sans la présence du BSC. Le BSC est obtenu avec la

présentation de la lettre de transport et de la facture, donc il remplit deux fonctions

mais par contre, il alourdit les formalités à produire car les factures domiciliées

doivent obligatoirement être présenté ainsi que la lettre de transport. Le nombre de

document pourrait, par mégarde, entrainer la perte de l’une d’entre elle. Cela aurait

pour cause que les marchandises ne pourraient être dédouanées et par la même

occasion, elle freinerait la production de la LGA car sans matière première et sans

intrants de production, il n’y aurait pas de production de la part de la LGA.



Or, dans le cas où l’un des documents n’est pas présenté à l’arrivé des

marchandises, les marchandises ne pourront pas être dédouanées. Mais d’après la

constatation que nous avons effectuée, nous avons remarqué que le nombre de

document à présenter est très important. Cela rend la probabilité de perte de

document encore plus grande surtout par mégarde du transitaire. Cela entrainerait

alors que les marchandises ne pourront pas être dédouanées ce qui causerait l’arrêt

des opérations de l’entreprise.

1.3. La facture et la liste de colisage :

Un autre cas à prendre en compte, la présentation de la facture et de la liste de

colisage. Dans les deux cas, l’existence de la facture est très cruciale car elle est la

preuve du contrat entre l’entreprise acheteur et l’entreprise fournisseur. Mais pour la

liste de colisage, elle relate les mêmes contenus que la facture à la seule différence

qu’elle ne contient aucune source de valeur mais seulement la liste du colis et les

indications y afférentes telles que le nom du fournisseur et du client, la destination, le

nombre, les dimensions …

Tout cela augmente à la fois le nombre de document à présenter et la probabilité de

perte de certaine de ceux-ci.

Les contraintes causées par le nombre de document à présenter sont donc très

considérables non pas par son nombre mais plutôt par son ampleur. Ce risque

pourrait très probablement nuire à la LGA car la perte de l’un des documents

affecterait ses opérations et par la même occasion affecter sa vie.

A cause du nombre et de la complexité des formalités à remplir, le responsable du

service import-export doit effectué de nombreux trajets pour obtenir les papiers

nécessaires au dédouanement des marchandises donc il y a perte de temps par

rapport aux opérations en cours.

2°. Au niveau des infrastructures et du système d’e xploitation :

Par causes du problème d’infrastructure, les produits importés par voie

aérienne doivent obligatoirement être transité à l’aéroport d’Ivato à Antananarivo. Et

toujours par la cause du dédouanement, la durée du blocage des marchandises au



port représente une perte énorme pour la société importatrice. Cela est due au fait

que l’aéroport d’Arrachart qui est plus proche de la ferme n’est pas reconnu aéroport

international. De ce fait, il est impossible pour la LGA de dévier ce trajet et de

dédouaner les marchandises expédier par voie aérienne directement à Antsiranana.

Ce qui aurait pour avantage, si l’infrastructure ne lui faisait pas défaut, de rendre plus

rapide ses opérations, ses expéditions et surtout sa production ce qui est cruciale

pour sa vie.

De fait des nombres des produits que la LGA importe c'est-à-dire les aliments

de crevette, les intrants de production et autres, la LGA est sous menace de certaine

vulnérabilité. Car dans le cas où les marchandises n’arrivent pas à destination à

cause d’un accident de parcours, ce qui est très probable par les temps qui court, la

production risque d’être interrompue et donc la vie de l’entreprise serait en péril.

Mais par contre si les marchandises sont directement dédouanées à Diego, il

y a moins de risque que les marchandises n’arrivent pas à destination et par la

même occasion, la vie de l’entreprise est moins mise en péril.

Section 2 : Les problèmes constatés à l’exportation

1°. Au niveau des documents à produire :

Idem à ceux de l’importation, le nombre de document à produire cause des

désagréments à la société vis-à-vis de ses opérations et de ses partenaires où les

produits doivent être exportés. En effet, au moment où le bon de commande a été

établi et accepté par les deux parties, fournisseurs et clients, toutes les informations

concernant la marchandise c'est-à-dire la qualité et la quantité mais surtout la date

de la livraison est fixé. La date de livraison est un point sur lequel se base le contrat

car en cas de non livraison des marchandises à la date fixée dans le contrat, le client

peut diminuer la valeur des marchandises voir même se désister du contrat convenu

lors de l’établissement du bon de commande. Dans ce cas donc, le contrat est

annulé et les produits sont retournés à l’importateur mais cela engagerait une double

dépense car l’importateur a opté pour l’IM4 c'est-à-dire la mise à la consommation



en vue d’une consommation directe et sans retour et non pour l’EX1 c'est-à-dire

l’exportation temporaire.

Donc dans ce cas l’entreprise fournisseur a deux choix qui ne sont pas bon du

tout pour lui dans tous les cas :

- Soit elle retourne les marchandises dans son entrepôt ce qui s’avère très

délicat surtout si on parle de crevette car elle peut être endommagée à cause

des conditions auxquelles elles sont exposées

- Soit elle baisse la valeur des marchandises à cause du retard de livraison

pour que les marchandises ne soient pas gaspillées et rapportent de l’argent

même si celui-ci est plus bas que convenu.

Donc le fournisseur est soumis à des pressions dès qu’il y a une demande de

livraison car non seulement sa rentabilité est en jeux ce qui signifie sa vie mais aussi

son prestige au niveau international car dans ce cas elle risque de perdre la

confiance de ses clients et pour une entreprise, perdre ses clients signifie courir vers

sa perte. Dans les deux choix suscités, il n’y a aucune alternative qui lui soit

bénéfique car l’entreprise est tendue vers la perte.

2°. Au niveau du suivi documentaire :

On a pu aussi constater que ce problème est dû au contrôle effectué avant

l’exportation qui montre que la douane et les entreprises franches ne fonctionnent

pas avec le système 3P qui implique une confiance totale entre les entreprises

privées, publiques et la douane.

Le système 3P signifie Partenariat Publique et Privée. C'est-à-dire d’une part,

la douane travaille en gardant une relation très sérieuse avec les entreprises

publiques mais d’une autre part, elle ne doit pas négliger le rapport avec les

entreprises privées. Pour sa part, la douane doit donner aux entreprises franches

une transparence complète pour leurs opérations vis-à-vis de la douane que ce soit à

l’importation ou à l’exportation.

Comme les entreprises publiques, les entreprises franches contribuent au

développement des pays auquel elles appartiennent. Donc pour le cas de la LGA,

elle contribue au développement surtout économique de Madagascar car en tant



qu’entreprise de production, elle exporte ses produits vers l’Europe et donc favorise

l’entrée des devises dans le pays et par la même occasion augmenté la croissance

économique et le prestige du pays.

Nous pouvons donc en conclure que les entreprises franches comme les

entreprises publiques constituent un point stratégique et un atout majeur pour

l’exploitation des ressources économiques exploitables du pays auquel ces

entreprises appartiennent.

Dans le cas de la LGA, ce sont les ressources halieutiques qu’elle exploite et

en particulier la crevette. Madagascar est un pays très riche en ressource halieutique

mais si ces ressources ne sont pas exploitées convenablement et efficacement, ils

ne serviraient à rien. Donc, il faut que ses ressources soient exploitées efficacement

pour qu’il contribue au développement de Madagascar. C’est par ce moyen que la

LGA contribue au développement économique et au prestige du pays. Donc pour

que contribution atteigne sont but, le système 3P doit être engagée par la douane

vis-à-vis de toutes les opérateurs économiques que ce soit les entreprises franches

ou aux entreprises publiques.



PARTIE 3 : Propositions d’amélioration



Partie 3 : PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS

CHAPITRE 1 : Suggestions pour l’amélioration des opérations

import-export de la LGA

1°. Allégement des formalités administratives :

Vu la lourdeur, le nombre et surtout la complexité des documents

administratifs que ce soit à l’importation ou à l’exportation qui ralentissent et

menacent à tout temps le bon déroulement des opérations et de la production, notre

première proposition pour l’amélioration est l’allègement des formalités

administratives.

Cet allègement consiste à réduire le nombre de document à présenter au

moment des opérations tout en gardant en ensemble toute la teneur qu’ils doivent

constituer. Le principe est que les documents relatant les mêmes contenus soient

mis dans un seul document pour leur allègement.

Comme par exemple la facture et la liste de colisage. Elles contiennent les

mêmes teneurs c'est-à-dire la liste de toutes les marchandises contenu par le colis à

la seul différence que la liste de colisage ne contient aucune source de valeur. Donc

pour que les contenus soient gardés avec l’allègement des formalités, on devrait

seulement garder l’intégralité de la teneur contenu à la fois par la facture et par la

liste du colisage et permettre à ce document d’accompagné les marchandises pour

qu’il sert de preuve documentaire au moment des opérations.

Il en est de même pour la présentation du BSC. Puisqu’il est obtenu à partir de

la présentation de la lettre de transport et de la facture, la proposition d’amélioration

est son allègement pour les opérations d’importations. Le fait est qu’il ne fait que

répéter la teneur déjà constituée dans la facture et la lettre de transport et sa

production ne fait qu’augmenter le volume des documents à produire à l’importation.

Mais pour se faire, cette proposition doit être apportée au conseil de la douane et de

la Gasynet car vu que le BSC a été décidé par la coopération entre eux deux car eux

seules peuvent décider de l’acceptation de cette proposition.



A l’importation tant qu’à l’exportation, l’allègement des formalités administratifs

permettra à la fois de faciliter les opérations et de les rendre plus rapides. Donc les

risques de perte de document nécessaire à produire seront minimisés et donc il n’y

aura plus de désagrément pour les opérateurs économiques. Les opérations se

dérouleront rapidement, surement, en toute liberté et en toute facilité.

2°. La création d’un guichet unique pour toutes le s entités concernées

sur les procédures et formalités import-export :

Un guichet unique est un poste de travail où se déroulent plusieurs opérations

nécessitant des formalités qui ont un rapport les unes entre les autres et qui sont

liées par leurs importances pour l’accomplissement de cette opération. C’est un

poste de travail servant à faciliter et rendre plus rapide les opérations mais surtout à

parer la complexité des formalités à accomplir pour éviter les pertes de temps pour le

va et vient pour les procédures nécessaires aux opérations quelque soit leurs

perspectives. Il est donc possible d’avoir un guichet unique compétent pour chaque

opération. Donc sa création permettra à la fois d’augmenter la rapidité des

opérations, d’éviter les pertes de temps et les dépenses pour les procédures à

suivre.

Pour notre cas, c'est-à-dire les formalités et procédures à l’import et à l’export,

sa création facilitera l’importation des matières premières de la LGA et ses

exportations de produit fini les marchandises pourront être dédouanées plus

rapidement et ne seront plus bloquées au port. Le principe du guichet unique est de

rassembler toutes les entités nécessaires pour l’accomplissement des procédures et

des formalités pour une opération. Ici donc, on peut compter l’administration, le

transit et la douane. Le rôle du guichet unique est de procurer à tous les opérateurs

économiques une facilité, une confiance, une sureté et une rapidité à opérer en leur

procurant à temps réel des informations dont ils ont besoin.

Au niveau du travail, le guichet unique doit maintenir un partenariat

transparent et très sérieux avec les opérateurs économiques et surtout les

entreprises privées telles que la LGA. Il tient au guichet unique d’offrir aux opérateurs

économiques important et exportant vers la grande île une facilité administrative qui



leur permettra de faciliter les opérations qu’ils effectuent au présent et à l’avenir sans

avoir aucun désagrément.

Au niveau de la douane, les opérateurs pourront facilement payer leur loyer de

service et frais de dossier, donc ils n’auront plus à faire des va et vient pour effectuer

les formalités et procédures nécessaires au dédouanement ou au chargement de

leur marchandise.

L’avantage pour la LGA est que ses matières premières seront vîtes arriver à

la ferme et ses activités ne seront menacés ni par la perte ni par le retard. Pour la

douane, il sera plus facile pour elle de contrôler les opérations de la LGA et de

garder le plein contact avec leurs activités.

3°. Facilitation du système de contrôle :

Ici, la favorisation se portera surtout sur l’utilisation du système 3P qui veut

dire Partenariat Public et Privé. Puisque l’évolution et la rentabilité à la fois de l’état et

la douane se base sur le contrôle du flux des marchandises entrants et sortants du

pays, donc il faut que le système de contrôle soit renforcé.

Mais malgré que la douane doive viser sa rentabilité par rapport aux

entreprises publiques, elle doit aussi accorder aux entreprises franches comme dans

le cas de la LGA une totale transparence qui lui permettra de travailler en toute

liberté et en partenariat avec elle afin que celle-ci puisse remplir son rôle de

générateur économique constituant un point stratégique pour le développement du

pays.

Ainsi, la douane aura le contact facile et pourra contrôler facilement et à temps

réel les opérations de la LGA ainsi que de toutes les entreprises franches.

4°. Amélioration des infrastructures :

Ici, le problème se présente surtout à l’importation au niveau des aéroports

c'est-à-dire pour les importations par voie aérienne. Donc la proposition est

l’amélioration des infrastructures. Elle consistera à conférer à l’aéroport d’Arrachart



l’autorisation à recevoir des voles internationales c'est-à-dire le transport et

l’importation des matières premières : l’aliment de crevette.

Grâce à cela, les marchandises ne devront plus être transitées depuis

Antananarivo jusqu'à Antsiranana. Car vue le long trajet que les marchandises

effectuent, nous ne pouvons que constater le retard de l’arrivé des produits importés

à la ferme et cela menace gravement les opérations de la LGA surtout si ces produits

sont les aliments de crevette.

Cette amélioration sera bénéfique pas pour la LGA seulement mais aussi pour

toutes les entreprises, franches ou publiques, qui font des importations par voie

aérienne et qui connaissent la même situation actuellement. Elle favorisera

l’évolution et l’expansion de ces entreprises car leurs opérations seront plus rapides

et donc plus efficace. Car par ce même procédé, elles pourront plus facilement

respecter la date de livraison des commandes en ayant plus de chance d’avancer les

commandes et ainsi garder la confiance de leur client. Grâce à ça, elles garderont

leur prestige au niveau international et garder la concurrence entre elle et face aux

concurrents sur le marché international.

Chapitre 2 : Résultat attendu et les conditions de l’améliorati on

1°. Les résultats attendus des améliorations :

Les améliorations contribueront à libérer l’entreprise LGA de toutes les

difficultés qui lui font défaut et qui menacent son expansion sur le marché

international. Grâce à ces améliorations, l’entreprise pourra prospérer sur tous les

points de vue que le pays puisse offrir et même ouvrir de nouvelle perspective qui

l’entrainera vers un aire de développement et de prospection qui augmentera sont

prestige face à la concurrence qui est présente sur le marché actuellement.

Pour plusieurs entreprises, les améliorations profiteront aussi bien pour la

LGA que pour eux car les contraintes qui sont connues par la LGA actuellement sont

aussi connues par plusieurs autres entreprises qui emploient le même mode

d’opération.



Les objectifs sont que les infrastructures ne fassent plus défauts à

l’accomplissement des opérations et les rendre plus rapide, les formalités à

accomplir ne soient plus causes de désagrément pour aucun opérateur générateur

de développement pour le pays. Toutes les entreprises franches et les entreprises

publiques travailleront librement et en partenariat avec la douane et entre eux-

mêmes. Elles pourront assurer leur fonction de créateur de service pour la majeure

partie de la population et constituer un point stratégique pour le développement du

pays. Pour la création du guichet unique, les opérations seront plus rapides et donc

plus à fructifiantes au niveau de la rentabilité et du renflouement de la caisse de l’état

pour subvenir aux besoins de la population locale.

Pour l’allègement des procédures, le transitaire responsable des opérations

de la LGA, il ne s’inquiétera plus de la possibilité de perte de document qui menace

comme toutes les autres contraintes les opérations de l’entreprise. Pour le système

de contrôle, la douane pourra plus facilement contrôler la circulation de

marchandises entrantes et sortantes du pays grâce au travail en partenariat avec les

entreprises publiques et privées. Le travail avec l’état et les autorités douanières

seront de plus en plus facile et donc les opérations seront plus simples à effectué

surtout au niveau procédure et formalité.

Donc en résumé, les résultats attendus des améliorations sont que les

contraintes menaçant l’expansion de l’entreprise soient évitées et que l’entreprise

prospère sur le marché.

2°. Les conditions d’améliorations :

Les conditions d’améliorations seront tournées vers l’expansion et la

prospérité de l’entreprise aussi bien au niveau national qu’international. Pour les

pays qui sont clients des entreprises, les produits seront produits au moment où le

terme de la date fixée dans le contrat sera venu. Grâce au prestige évolutif

qu’afficheront les entreprises présentent, le prestige économique de Madagascar

pourra être reconnu au niveau international car les entreprises sont les plus grands

facteurs de développement dans un pays et elles constituent un point très

stratégique pour le développement du pays.



Au niveau national, les entreprises seront plus prospèrent et susciteront la

création de service pour la population locale. La subsistance de la localité se base

aussi sur la capacité des entreprises à subvenir à leur besoin donc si les entreprises

y arrivent, la population ne sera plus en dépendance pour sa subsistance.

Au niveau international, Madagascar est déjà reconnu comme étant un pays

très riches en ressource halieutique alors si ces ressources sont bien exploitées, le

pays sera reconnu au nombre des pays évolué qui puise dans ses ressources pour

auto subsister et exporter pour renflouer son économie.

Donc si on veut que cela se fasse, il faut que l’administration, les entreprises

franches et la douane travaillent ensemble. Ces entreprises sont à la fois génératrice

d’emploi, de service et d’économie. La douane, elle, est la clé de l’aboutissement du

travail des entreprises importateur et exportateur de Madagascar car elle est l’appui

aux échanges faits par ces entreprises vers l’extérieur. Car ces échanges favorisent

l’entrée des devises dans le pays. La LGA en tant qu’entreprise franche est un atout

au développement du pays car elle a droit à certain privilège comme la franchise en

douane. Mais cela n’empêche pas qu’elle doit pouvoir travaillée avec la douane et

être contrôler à tous moment par la douane puisque celle-ci à pour rôle de vérifier la

régularisation de ses opérations et qu’elle doit contrôler le flux des marchandises qui

entrent et sortent du pays.

En un mot donc, l’objectif qu’on veut atteindre est d’évoluer les entreprises,

pas seulement la LGA, mais aussi toutes les entreprises franches ainsi que les

entreprises publiques. Le but est qu’elles génèrent des services et des emplois pour

la majeure partie de la population. Au niveau international, leur évolution apporteront

un surplus au développement de Madagascar et augmenteront son prestige face au

pays partenaire et les pays concurrents.

En tout donc, évoluer le pays et le hisser au rang des pays développer.



3°. Les plans d’action pour l’aboutissement des pro positions

d’amélioration:

Pour pouvoir accomplir ces améliorations, la LGA a besoin d’un plan d’action

très précis. Ce plan consistera surtout au niveau documentaire, infrastructurel et au

niveau du contrôle mais avant toute chose, la LGA doit étudier ces propositions

d’amélioration et les proposer à la douane et à l’administration malgache.

� Au niveau documentaire :

C’est-à-dire l’allègement des formalités administratives, la LGA doit coopérer

étroitement avec l’administration pour proposer cette solution d’amélioration. Il

consistera de créer un document unique qui comportera les informations contenues

dans les documents ayants les mêmes spécificités. Les informations qui les

différencies, qui d’ailleurs ne sont pas très nombreux, seront mises dans ce même

document.

Comme par exemple dans le cas de la facture et de la liste de colisage, le

document unique créé comportera la liste des marchandises du colis et les valeurs

afférentes. De même pour le cas du BSC, il y aura un document unique qui relatera à

la fois les spécificités de la lettre de transport, du BSC et de la facture selon les

exigences de la douane et de l’administration ainsi que la société Gasynet.

Ces documents nouvellement constitués pourront suivre les marchandises

pour l’accomplissement des formalités et des procédures nécessaire que ce soit pour

leur dédouanement ou pour leur transport.

� Au niveau infrastructurel :

Dans le cadre de cette amélioration des infrastructures qui se base surtout au

niveau de l’aéroport, il sera question de demander une autorisation d’importer les

marchandises importées par voie aérienne directement à Antsiranana.

Cette autorisation permettra à la société importatrice de pouvoir importé les

marchandises directement près de la zone d’exploitation pour éviter la perte de

temps et de production. De même, elle pourra éviter les contraintes causées par le



long trajet qu’effectuent les marchandises avant d’arriver à l’usine de production car

les marchandises pourront être à la fois dédouanées directement et arriver plus

rapidement dans la zone d’exploitation.

Pour pouvoir se faire, la société doit faire une demande d’autorisation

d’importer les marchandises directement à Antsiranana auprès des autorités

aéroportuaires même si ces marchandises sont transportées par voie aérienne

internationale. Cette autorisation pourra être sous forme franchise aéroportuaire qui

permettra à la LGA de conserver son allègement de formalité cité ci-dessus. Elle

pourra ensuite demander un renouvellement de cette autorisation comme par

exemple tous les 2 ans.

� Au niveau contrôle :

Pour commencer, la LGA doit proposer une étroite collaboration avec les

entreprises publiques en relation avec lui et surtout avec la douane. Suite à ces

coopérations, elle pourra demander la transparence complète à la douane vis-à-vis

des opérations qu’il effectuera à l’avenir que ce soit à l’importation ou à l’exportation.

Mais plus important encore, la LGA doit présenter pas seulement à la douane

mais aussi à toutes les entités concernées que soit par les problèmes ou par le profit

sur ces opérations les avantages de l’application de ces améliorations. La société

LGA doit donner monter qu’elle veut pousser les relations import-export vers une ère

d’expansion, pas seulement pour son propre profit mais aussi pour le profit à la fois

des autres entreprises franches et publiques et pour l’expansion économique de

Madagascar.



CONCLUSION

Pour conclure, la LGA est une grande entreprise qui, à défaut de ses petites

lacunes et risques, sera vouée à un très grand avenir de prospérité économique.

Donc si ces lacunes sont rapidement et totalement prévenues, la LGA sera au rang

international de la production de crevette et sa capacité de production ne fera plus de

doute pour ses clients.

Ce coup de pouce au développement de la LGA sera un atout pour l’évolution

de Madagascar et à sa propulsion vers l’aire du développement. La seule base

fondamentale est le partenariat entre les entreprises et la douane et la consécration

à une identification et une éradication totale de problème au niveau des opérations.

Des petites anomalies qui retardent et menacent les opérations ne doivent pas

non plus être mises aux hasards et doivent être complètement supprimé. Car ces

entreprises qui sont présentes dans un pays constituent un atout majeur au

développement de ce pays.

De ce fait, notre stage a été très instructif et très productif car il nous a apporté

des connaissances nouvelles et nous a permis de comprendre les lacunes qui font

défaut l’expansion économique des entreprises franches comme la LGA et les

entreprises qui sont confrontée aux mêmes problèmes qu’elle. Et par la suite duquel

nous avons pu apporter notre fine contribution par la proposition d’améliorations des

opérations de ces entreprises.



BIBLIOGRAPHIE

- Internet :

www.BSC.com

www.Gasynet.mg

- Entrevue avec le responsable du service logistique de la LGA

- Enquête à la douane

- Ouvrages des anciens stagiaires de la LGA

- Leçon depuis la 1 ère année jusqu’à la 2 ème année sur toutes les matières

surtout les matières concernant ma spécialité comme le droit

commercial, le transit ou encore le transport et au tre encore.

- Recherche sur Microsoft Encarta



ANNEXES



TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS ....................................................................................................... 1

REMERCIEMENTS .................................................................................................... 2

SOMMAIRE ................................................................................................................ 3

INTRODUCTION ........................................................................................................ 1

Partie 1 : GENERALITES SUR L’ENTREPRISE ........................................................ 4

CHAPITRE 1. Présentation de l’entreprise ............................................................. 4

Section 1. Historique de l’entreprise .................................................................... 4

1°. Historique : .................................. ............................................................... 4

2°. Structure de la société: ...................... ......................................................... 5

3°. Localisation : ................................ .............................................................. 5

Section 2. Les moyens de production................................................................ 10

1°. L’écloserie : ................................. ............................................................. 10

2°. Les bassins de grossissement :................ ............................................... 11

3°. Usine de conditionnement : .................... .................................................. 12

4°. Moyens roulants : ............................. ........................................................ 12

5°. Moyens financiers : ........................... ........................................................ 13

CHAPITRE 2. Les activités d’importation et d’exportation de la LGA ................... 14

Section 1. Les produits importés : ..................................................................... 14

1°. Les différentes sortes de l’alimentation de cre vette : ................................ 14

2°. Autres : ...................................... ............................................................... 16

3°. Les fournisseurs étrangers et locaux : ........ .............................................. 16

Section 2. Les produits finis exportés : .............................................................. 18



1°. Les caractéristiques des produits exportés : .. .......................................... 18

2°. Les clients locaux et étrangers : ............. .................................................. 19

Partie II : ANALYSE DES DOCUMENTS A PRODUIRE SUR LES OPERATIONS

IMPORT-EXPORT DE LA LGA ................................................................................ 21

CHAPITRE 1 : Les formalités et procédures respectives à l’importation............... 22

Section 1 : Les formalités et procédures actuellement appliqués ...................... 22

1°. Les documents à produire à l’importation ...... ........................................... 22

2° : Les obligations spécifiques la LGA ........... ............................................... 30

Section 2- Les documents à produire à l’exportation ......................................... 32

1°. Le visa de conformité : ...................... ...................................................... 32

2°. Le certificat sanitaire : ..................... .......................................................... 32

3°. Le paradoxe : ................................. .......................................................... 33

CHAPITRE 2 : Identification des problèmes ......................................................... 34

Section 1 : Les problèmes constatés à l’importation.......................................... 34

1°. Au niveau des documents à produire : .......... ........................................... 34

2°. Au niveau des infrastructures et du système d’e xploitation : .................... 35

Section 2 : Les problèmes constatés à l’exportation.......................................... 36

1°. Au niveau des documents à produire : .......... ........................................... 36

2°. Au niveau du suivi documentaire : ............ ............................................... 37

Partie 3 : PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS ..................................................... 40

CHAPITRE 1 : Suggestions pour l’amélioration des opérations import-export de la

LGA ....................................................................................................................... 40

1°. Allégement des formalités administratives : ... .............................................. 40

2°. La création d’un guichet unique pour toutes le s entités concernées sur les

procédures et formalités import-export : ............................................................ 41

3°. Facilitation du système de contrôle : ......... ................................................... 42

4°. Amélioration des infrastructures : ............ ................................................. 42

Chapitre 2 : Résultat attendu et les conditions de l’amélioration ........................... 43



1°. Les résultats attendus des améliorations : .... ............................................... 43

2°. Les conditions d’améliorations : .............. ..................................................... 44

3°. Les plans d’action pour l’aboutissement des pro positions d’amélioration: ... 46

CONCLUSION .......................................................................................................... 48

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................... 49

ANNEXES ................................................................................................................ 50

TABLE DES MATIERES........................................................................................... 51

Documents

REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA SCIENTIFIQUE …biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/tsaramananaLouisA_ISAE_DTS_12.pdf · Spécialité : Transport Transit et Douane Promotion : « LOVA »