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UN FRISSON DANS LA NUIT
de Clint Eastwood
« Un Frisson dans la Nuit porte en germe les motifs et obsessions de l’œuvre à venir »
LE MONDE
« La première pierre d’une des plus belles filmographies du cinéma américain »
PARISCOPE
« Un Frisson dans la Nuit s’inscrit dans la tradition du film noir d’autrefois »
OFFICIEL DES SPECTACLES
« Avec Play Misty for Me, Eastwood annonce déjà une œuvre riche et une liberté de ton très personnelle »
CULTUROPOING
« La passion pour le jazz de Clint Eastwood, traduit un rapport plus sensoriel qu'idéologique à l'Amérique, et dépasse la notion d'hommage ou de fanatisme »
CRITIKAT
« Clint Eastwood réussi un excellent exercice de style et s’amuse déjà à gratter l’image du mâle dominateur »
DVD CLASSIK
« Une belle première pierre à l'édifice, d'un monument du cinéma »
CLAPMAG
« Un grand film »
CRITIQUE-FILM.FR
« Un très bon film noir, parfaitement maîtrisé de bout en bout »
CINEZOOM RTL9
TELERAMA - par Aurélien Ferenzci
Genre : thriller jazzy.
Animateur de radio en Californie, Dave Garver reçoit régulièrement la même demande d'une
auditrice : diffuser Misty, le standard d'Erroll Garner. Il finit par la rencontrer et passe la nuit avec
elle. Mais Evelyn devient envahissante. Dave voudrait rompre pour renouer avec son ex-petite
amie, Tobie...
Les fans de jazz vous le diront : Misty est un des sommets de l'art d'Erroll Garner, une mélodie
sirupeuse qui recèle des trésors, des silences impromptus, des langueurs qui frisent la
dissonance. Sous la love song romantique : l'inconnu, le mystère de l'improvisation « garnérienne
», avec son décalage caractéristique entre la main droite et la main gauche. Le film témoigne de la
même ambiguïté : sous l'apparente paix de la petite ville californienne couve la violence. De
l'amour fou à la folie, il n'y a qu'un pas, vite franchi...
La force d'Un frisson dans la nuit, c'est son réalisme, qui rend l'escalade de l'horreur très
impressionnante. Hollywood raffolera vite de ces thrillers paranoïaques - dont Liaison fatale, au
scénario assez proche, constituera l'un des pires avatars.
Clint Eastwood, qui signait là sa première mise en scène, très inspirée, s'est offert un rôle
inhabituel : un homme-objet qui séduit par sa voix puis par son corps et devient victime de la
liberté sexuelle.