Upload
others
View
3
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
miroirs musicauxune soirée de musique espagnole et arabe
Laure Barras&
“À
la façon dont nous regardons dans un miroir quand
nous voulons voir notre visage, quand nous voulons ap-
prendre à nous connaitre, c´est en tournant nos re-
gards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir,
puisqu´un ami est un autre soi-m
ême”
Aristote
Romanza andaluza………………………………P. de Sarasate (1844-1908)op.22, no.1 Arr.: Y. Hara/M. Shimane Int.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Lamma bada yatathanna……………………Canción tradicional andalusíArr.: AnimacordeInt.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Telet ya mahla nourha……………………………S. Darwich (1892-1923)Arr.: J. Ichkhanian/AnimacordeInt.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Al hilwa di…………………………………………….S. Darwich (1892-1923)Arr.: AnimacordeInt.: Laure Barras (soprano), Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Trece canciones españolas antiguas…………….F. G. Lorca (1898-1936)Arr.: V. García VelascoInt.: Laure Barras (soprano), Pablo Rioja (guitare)
Anda jaleoLas morillas de JaénNana de SevillaLa TararaZorongo
Zourouni……………………………………………….S. Darwich (1892-1923)Arr.: J. Ichkhanian/AnimacordeInt.: Laure Barras (soprano), Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Danza española nº 1 de La vida breve………M. de Falla (1876-1946)Arr.: F. Kreisler/K. RagossnigInt.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Talou hbabna……………………………………………Z. Nassif (1918-2004)Arr.: J. Ichkhanian/AnimacordeInt.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)Ya sakina el lail……………………………………W. Gholmieh (1938-2001)Arr.: Edy y Marie-Ange Dorlian/AnimacordeInt.: Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Siete canciones populares españolas…………M. de Falla (1876-1946)Arr.: J.TorrentInt.: Laure Barras (soprano), Pablo Rioja (guitare)
El paño morunoSeguidilla murcianaAsturianaJotaNanaCanciónPolo
Aidesh kan fi nas……………………………………………Z. Rahbani (1956) Arr.: Animacorde
Aatini al naya…………………………………………N. Hankash (1904-1979)Arr.: Animacorde Texte: K. Jibran (1883-1931)
Al bint al Shalabiya………………………………Canción tradicional árabe Arr.: Animacorde Adaptation: Frères Rahbani Int.: Laure Barras (soprano), Andrés Ortiz (violon), Pablo Rioja (guitare)
Durée approximative: 70 min plus la pause
paus
e
Ce programm
e se compose essentiellem
ent de pièces des répertoires populaires arabe et espagnol et de morceaux
classiques qui s’en inspirent. Les similitudes entre ces répertoires, qui s´expliquent par la présence arabe au cœ
ur de la péninsule ibérique pendant des siècles, sont troublantes.
La première pièce est la Rom
anza andaluza du violoniste et compositeur Pablo de Sarasate. Ce dernier est considéré
comm
e le violoniste-virtuose espagnol le plus célèbre de tous les temps. M
ême s’il a habité Paris dès l’âge de douze
ans, des traces de musique traditionnelle espagnole sont om
niprésentes dans ses œuvres. La pièce interprétée ici
est inspirée du folklore andalou. On y retrouve des m
élismes et des intervalles m
élodiques (telle la seconde augmentée)
caractéristiques de l’influence arabe. L’œ
uvre suivante est Lamm
a bada yatathanna, une muwashaha, genre né en Al-Andalus, les anciens territoires arabes
à la Péninsule Ibérique, qui décrit les beautés de l’être aimé. «Q
uand elle apparut avec sa démarche fière, elle m
’a séduit par sa beauté. C
’est un rameau gracieux quand elle se penche, ah, dans quel trouble elle m
’a plongé». Nous en interprétons ici une version instrum
entale. Puis, Telet ya mahla nourha, égalem
ent retranscrite pour violon et guitare sans voix, est une composition du chanteur égyptien Sayyid
Darw
ish, considéré comm
e le père de la musique populaire égyptienne. «C
hante moi une chanson, offre m
oi une rose, oh fiancée». La chanson suivante, Al hilwa di, du m
ême com
positeur que la précédente, est connue dans tout le Moyen-O
rient et a été reprise entre autres par la chanteuse Fayrouz dont nous parlerons plus bas. O
n y entend le chant du coq, «Kou, kou, kou!», qui accompagne les ouvriers en chem
in pour le travail le matin.
Les cinq prochaines pièces sont extraites des Trece canciones españolas antiguas, collectées et harmonisées par le célèbre poète et dram
aturge Federico G
arcía Lorca. Pour lui, «les chansons sont comm
e des créatures, de délicates créatures qu’il faut soigner pour que leur rythme ne s’altère
en rien. Chaque chanson est une merveille d’équilibre qui peut se briser facilem
ent: c’est comm
e une pièce de monnaie m
aintenue sur la pointe d’une aiguille. Elles sont com
me les personnes, elles vivent, se perfectionnent et quelques-unes dégénèrent».
D’abord nous avons une chanson de regret pour l’être aim
é, Anda jaleo. Le premier couplet dit: «Je suis m
ontée sur un pin vert pour voir si je l’apercevais m
ais je ne vis que la poussière du coche qui l’emporta». Puis Las m
orillas de Jaén raconte l’histoire de trois belles mauresques, Axa, Fátim
a et Marién,
qui s’en vont récolter des olives et reviennent déçues car les champs ont déjà été cueillis. Ensuite, une berceuse de Séville, Nana de Sevilla, qui raconte
l’histoire d’une petite tortue abandonnée. Il est intéressant de noter que García Lorca observe que, contrairem
ent aux berceuses européennes qui sont douces et tendres, les chansons de berceau espagnoles, du nord au sud (excepte au Pays Basque) sont tristes. La chanson suivante s’appelle Zorongo et parle d’am
our non réciproque : «La nuit je sors sur le patio et je pleure de voir que je t’aime tant et que tu ne m
’aimes pas». Puis La Tarara parle d’une
fille qui danse et séduit les homm
es. «Ma Tarara porte un vêtem
ent vert, plein de volants, bouge ta taille Tarara folle pour les cueilleur d’olives».Avec la chanson suivante on revient au m
onde arabe: Zourouni, où une femm
e exprime sa tristesse car son am
i vient la voir une fois par année et l’oublie aussitôt. Le com
positeur est l’Egyptien Sayyid Darwish dont nous avons parlé précédemm
ent. Cette mélodie a été originellem
ent composée pour une
opérette et est devenue une pièce du folklore arabe. Elle a été reprise par de nombreux chanteurs actuels.
Le prochain morceau est la Danza española no. 1 de l’opéra La vida breve de M
anuel de Falla, retranscrite pour violon et guitare. Falla est considéré com
me le plus grand com
positeur espagnol du XXe siècle. Bien qu’ayant séjourné en France et en Argentine, sa musique est constam
ment m
arquée par son pays natal: l’Espagne. M
anuel de Falla rencontre Federico Garcia-Lorca et naît entre eux une am
itié assortie d’une collaboration fructueuse qui durera de nom
breuses années.
miroirs
musicaux
Puis nous avons deux mélodies libanaises dans un arrangem
ent instrumental: Talou hbabna du chanteur et com
positeur libanais Zaki Nassif, décédé en 2004 laissant un riche héritage de plus de m
ille compositions de styles variés, et
Ya sakina el lail de Walid G
holmieh. Ce dernier est considéré com
me l’un des plus proém
inents chefs d’orchestre et com
positeurs du Moyen-O
rient. Il a notamm
ent fondé l’Orchestre National Sym
phonique Libanais et l’Orchestre
National Arabe Oriental.
Les Siete canciones populares españolas de Manuel de Falla, dont nous avons parlé précédem
ment, sont des chansons
populaires, quelques-unes recueillies dans toute l’Espagne puis harmonisées, d’autres écrites par Falla en s’inspirant du
répertoire populaire. Nous présentons ici une version avec accompagnem
ent de guitare qui renforce l’aspect populaire des chansons. Les deux prem
iers chants sont originaires de Murcia. El paño m
oruno raconte comm
ent un magasin a baissé le prix d’un
tissu parce qu’il était taché. Il se pourrait que le texte fasse référence à une jeune femm
e ayant perdu sa virginité. La Seguidilla murciana
est une danse qui parle d’abord qu’il ne faut pas jeter des pierres sur le toit du voisin puis compare une fem
me «légère» à une peseta qui court de m
ain en m
ain jusqu’à ce qu’elle s’efface et que plus personne n’en veuille. L’Asturiana vient du nord de l’Espagne, c’est une lamentation : «pour voir s’il m
e consolerait, je m
e suis appuyé sur un pin vert, de me voir pleurer il a pleuré». Puis vient la Jota, une danse vivante très populaire dans plusieurs régions
d’Espagne. Celle-ci, écrite par Falla, est un bon exemple de jota aragonaise, du nord-est de l’Espagne. C
’est la plus célèbre des sept chansons. Elle raconte un am
our secret et la déception de l’adieu. La Nana est une berceuse andalouse que Falla entendait chantée par sa mère lors de son enfance.
Le texte est tendre et contraste avec la musique qui sem
ble triste et sombre. Puis la Canción, qui veut dire littéralem
ent ‘chanson’ en espagnol, parle de yeux m
audits et d’amour déçu non réciproque. Néanm
oins, son caractère musical est joyeux et léger. Elle est originaire de G
renade. La dernière pièce, le Polo, vient de l’Andalousie et nous em
mène au cante jondo du flam
enco. Les sentiments de l’am
our et du chagrin se mêlent dans un chant passionné.
Les trois mélodies qui suivent sont des arrangem
ents de chansons arabes. Ils est important de préciser que beaucoup de chants arabes ne sont pas
transcrits de façon précise sur partition, nous avons donc fait des arrangements spéciaux pour violon, guitare et voix pour plusieurs des pièces en
nous inspirant de divers transcriptions, notamm
ent de celles de Nouhad H
addad, plus connue sous son nom de scène Fayrouz. N
ée en 1935 dans la m
ontagne libanaise, elle se fait connaître dès 1957 et son rayonnement dépasse très vite les frontières de son pays natal. Aujourd’hui, elle est célèbre
dans tout le monde arabe, du M
aghreb au Levant. Malgré son succès, elle ne donne que de rares concerts pendant la guerre civile libanaise afin d’éviter
de prendre parti pour un camp ou un autre. Cette retenue lui vaut l’affection et l’intérêt du public de toutes les confessions.
La première m
élodie est Aidesh kan fi nas composée par le fils de Fayrouz, Ziad R
ahbani. C’est l’histoire d’une personne seule qui attend quelqu’un qui
ne vient jamais : «Com
me il y avait du m
onde sur le carrefour, des gens qui s’attendaient! Et il pleuvait et des parapluies partout. Et moi, m
ême dans
le beau temps, personne ne m
’attend». Puis on a Aatini al naya de Nagib Hankash sur un superbe texte en rime de Khalil G
ibran : «Donne moi le nay
(flûte arabe faite en bambou) et chante car le chant est le secret de l’existence et le sanglot de la flûte survivra quand aura péri l’existence». C
e voyage à travers l´Espagne et le m
onde arabe se termine avec Al bint Shalabiya, une m
uwashaha qui raconte l’histoire d’une fille de Shalabiya. L’origine du m
ot Shalabiya est incertaine m
ais il se pourrait qu’il se réfère à Séville, la capitale actuelle de l’Andalousie. Voici un extrait de la chanson: «La belle brune, ses yeux sont des am
andes, je t’aime du fond du coeur. O
h mon coeur, tu es tout pour m
oi».
une soirée de
musique espagnole
et arabe
Laure B
arras
soprano
Chanteuse d’opéra d’origine suisse, Laure Barras passe une partie de son enfance au Moyen
Orient. Cela lui donne une sensibilité particulière pour la m
usique et la culture arabes et l’encourage à étudier les Langues et Civilisations orientales à l’université.Elle com
mence son parcours opératique en Suisse où elle interprète les rôles de Donna Elvira
dans Don Giovanni (O
uverture Opéra), d’Annina dans Traviata (O
péra du Rhône), de Giulia dans
La Scala di Seta (Ticino Musica) et de Berta dans Il Barbiere di Siviglia (O
per Schloss Hallwyl). En m
ars 2012, Laure Barras fait ses débuts à Montréal où elle chante le rôle d’Em
ile dans la création de l’opéra Le Q
uatrième Enfant Lune d’O
riol Tomas m
is en musique par G
abriel Thibaudeau (O
péra Vmana). En 2013, elle chante le rôle de Rose dans Street Scene de Kurt W
eill avec la M
usikhochschule de Hanovre ainsi que le rôle de Papagena dans La Flûte Enchantée avec l’O
péra du Rhône.Depuis la saison 2013-2014, elle participe au Studio de l’O
péra de Lyon où elle interprète le rôle de Laurie dans The Tender Land de Copland, la deuxièm
e nièce dans Peter Grim
es de Britten ainsi que le rôle de Juliette dans Rom
eo et Juliette de Boris Blacher.Parm
i ses prochains engagements, Frasquita dans Carm
en de Bizet à l’Opéra de Lyon,
Barmherzigkeit dans Die Schuldigkeit des Ersten G
ebotes de Mozart au Festival de Lucerne,
Jemm
y dans Guillaum
e Tell de Rossini avec l’Opéra du Rhône ainsi que le rôle de Clorinda dans
Cenerentola de Rossini à l’Opéra de Lausanne.
Laure Barras se passionne également pour le récital. Elle a entre autres donné des concerts pour
la Fondation TFI (Beyrouth), au Centre Paul Klee (Berne), pour la Washington Perform
ing Arts Society (W
ashington DC), pour le Germ
an Forum (New York) et à l’Eglise des Jésuites de Sion
dans le cadre des Riches Heures de Valère. En septembre dernier, on a pu l’entendre en concert
avec l’Orchestre de Cham
bre de Genève.
Elle est lauréate du prix Solidarvox et boursière des Fondations Dénéreaz et Dubuis. Elle est égalem
ent parrainée par la Arts Global Foundation pour laquelle elle a donné un récital à New
York. Elle remporte à deux reprises un prix d’étude lors du Concours de chant du Pour-Cent
culturel Migros.
Après un diplôme de théâtre au Cours Florent, Laure Barras obtient un M
aster d’interprétation avec félicitations du jury à la Haute Ecole de M
usique de Lausanne en Suisse ainsi qu’un Master
en opéra à la Hochschule de Hanovre.
Animacorde est un duo de violon et guitare né de la volonté d’explorer le répertoire existant pour ces deux instrum
ents, mais aussi de
créer des nouvelles compositions pour cet ensem
ble versatile d’une belle sonorité.Dans ce cadre, le duo donne une im
portance primordiale à la diffusion de l’héritage m
usical espagnol et hispano-américain.
Ces deux musiciens ont à cœ
ur de faire découvrir à un publique large et varié ce répertoire. Dès sa création en décem
bre 2012, le duo connait une intense activité concertante, notamm
ent la création de Tapices y Disparates pour violon et guitare de Tom
ás Marco au sein du cycle Clásicos en verano à M
adrid; leur participation aux Concerts de Grandson avec la
soprano Laure Barras, diffusé en direct par la Radio Télévision Suisse et ses concerts au Cercle des Beaux-Arts de Madrid; au Festival
de Musique de Cham
bre de l´Université de Málaga; au Festival Sonidos de invierno de la Fondation Cerezales Antonino y Cinia, à la
Fondation ONCE; au Festival Los conciertos de la O
jeda et au Maroc, y com
pris des récitals à Tanger, Casablanca, Rabat et Larache.Parm
i leurs prochains engagements: des concerts en Espagne et deux tournées en Suisse.
Le duo Animacorde est com
posé du violoniste Andrés Ortiz et du guitariste Pablo Rioja.
Andrés O
rtiz
violon
Le violoniste Andrès Ortiz a joué, en tant que soliste et m
usicien de cham
bre, dans de nombreuses salles de concerts en Europe et aux États
Unis: ainsi au C
entre Culturel de C
hicago, au Yamaha Salon à N
ew York,
à la Philips Collection à W
ashington DC
, à la Fondation Juan March à
Madrid, au Palau de la M
úsica à Valencia, etc. II a participé à la création de Tapices y D
isparates pour violon et guitare de Tomás M
arco, la Partita II pour violon seul que lui a dédié le com
positeur Tomás G
arrido et le Trio M
úsica de citaras de Jorge Taramasco.
Ses concerts ont été enregistrés en direct par la Radio Télévision Suisse,
la WTFM
Chicago, la Phillips C
ollection et Yamaha Artist Services. D
e plus, il a joué avec l’O
rchestre des Jeunes Gustav M
ahler sous la direction de Sir C
olin Davis et H
erbert Blomstedt sur les plus im
portantes scènes européennes telles le R
oyal Albert Hall à Londres, la grande scène du
Musikverein à Vienne, et le C
oncertgebow à Am
sterdam.
Né à M
adrid, il fait ses études à l’École Supérieure de Musique R
eina Sofía, grâce à des fonds alloués par le M
inistère de la Culture, de la
Com
munauté M
adrilène ainsi que de la Fondation Isaac Albéniz. Il reçoit des m
ains de sa Majesté la R
eine Doña Sofía le Prix d’Interprétation dans
la catégorie «musique de cham
bre avec piano». Il poursuit ses études à la H
aute École de Musique de D
etmold et à la G
uildhall School of Music and
Dram
a de Londres. Il bénéficie alors de l’enseignement de professeurs tels
Santiago de la Riva, José Luis G
arcia Asensio, Lorenz Nasturica et Sim
on Fischer, ainsi que de R
ainer Schmidt et M
arta Gulyas dans le dom
aine de la m
usique de chambre.
En parallèle, il développe sa vocation pédagogique en tant que professeur de violon au C
entre Autorisé d´Enseignement Professional de M
usique Mater
Salvatoris et Codirecteur du C
entre pour la Pédagogie des Instruments à
Cordes (C
EPIC) à M
adrid.
Pablo R
ioja
guitare
Professeur titulaire du Centro Integrado de Enseñanza M
usical Federico M
oreno Torroba, il poursuit en parallèle une intense activité de concertiste. Il a joué, en Espagne et à l’étranger, dans de nom
breuses salles de concert telles que le Cercle des Beaux-Arts
de Madrid; l’Auditorium
Abu Khater de Beirut; la Fondation Carzou
à Manosque; le C
hâteau de Grandson; les Instituts C
ervantes à M
arrakech, à Tanger et au Liban; l’Auditorium M
unicipal de Logroño; le M
usée Pablo Gargallo à Zaragoza, etc.
Ses concerts ont été enregistrés en direct par la Radio N
ational d’Espagne, la R
adio Télévision Suisse, la Radio Télévision du
Maroc et la Télévision du Liban. S
on affinité avec la musique de
chambre l’entraîne à créer trois ensem
bles: le duo Animacorde; les
Cam
eristas Alternativos, ensemble se consacrant à la recherche et
la diffusion des musiques de cham
bre avec guitare et le duo de guitares L’Encouragem
ent, avec Herm
inia Navarro R
ivera.Par ailleurs il est lauréat de divers concours et a obtenu le Prem
ier Prix du III C
oncours International Valle de Alcudia – Sierra Madrona
à Ciudad R
eal, le Deuxièm
e Prix au VI Concours International Villa
de Aranda à Burgos, le Premier Prix au VI C
oncours International C
iudad de Elche. Né à M
adrid, il a étudié la musique de cham
bre avec R
ocío Samper et la guitare avec Luis Briso de M
ontiano. Il achève ses études en 2000 avec m
ention d’excellence au Conservatoire R
oyal de M
adrid, sous la tutelle de Miguel Ángel Jim
énez. Il parachève sa form
ation musicale par un m
aster de guitare classique à l’Université
de l’Estrémadure dans la classe professionnelle du m
aestro Ricardo
Gallén.
Aatini al nayahttp://youtu.be/m
-VHTCSI-eQ
Zourounihttp://youtu.be/loTD3nKm
LDk
Nanahttp://youtu.be/36W
hbjEUcxg
Zorongohttp://youtu.be/n0tUjZvSaZU
Animacorde
http://youtu.be/Zl5GC
oWH
S0c
Laure Barrashttp://youtu.be/X6A3I04ck9I
multim
edia
Contact
barraslaure@hotm
ail.comanim
acorde@gm
ail.comwww.laurebarras.com
www.facebook.com/anim
acordeLaure Barras +49 176 877 735 57
Andrés Ortiz +34 686 38 16 92
Besoins techniques:
Deux chaises sans brasDeux pupitres