Une Tâche inachevée

Croyez-vous aux fantômes ? Eh bien, je vais vous raconter une histoire, mon histoire, qui vous persuadera peut-être de leur existence. Je m’appelle Julie, je suis du Havre et j’ai 28 ans. Mes parents ont disparu alors que je n’avais que 8 ans. Ils étaient tous les deux avocats, des avocats très réputés. Mais ils ne défendaient que ceux qui en avaient les moyens. Moi, je trouvais ça honteux, mais je n’y pouvais rien. Pour défendre un meurtrier en série, ils s’embarquèrent sur un paquebot, destination les Etats-Unis. Malheureusement l’histoire en fut autrement, le navire disparut en pleine mer. Les secours ne retrouvèrent jamais la carcasse du navire. Ce matin-là, j’étais chez ma nourrice. Je n’étais pas partie avec eux car ils n’avaient guère le temps pour s’occuper de moi à cause de leur métier.

Depuis je retourne souvent dans cette ancienne gare maritime. Elle est désaffectée maintenant, mais elle a vu partir mes parents et, moi, j’espère encore leur retour. J’aime ce lieu pour y réfléchir chaque fois que j’ai des soucis, des problèmes ou que je n’ai pas le moral.

 Depuis une semaine, mes pas me conduisent sans cesse à cette gare. J’ai l’impression de

sentir la présence de mes parents comme s’ils voulaient me dire quelque chose.

Depuis, je retourne souvent dans cette ancienne gare maritime. Elle est désaffectée maintenant, mais elle a vu partir mes parents et, moi, j’espère encore leur retour. J’aime ce lieu pour y réfléchir chaque fois que j’ai des soucis, des problèmes ou que je n’ai pas le moral.  Depuis une semaine, mes pas me conduisent sans cesse à cette gare. J’ai l’impression de sentir la présence de mes parents comme s’ils voulaient me dire quelque chose.

C’est pour cette raison que j’ai décidé de rechercher les causes de leur disparition. J’ai commencé par prendre des photos de la gare et, en faisant développer les clichés, j’y ai distingué une silhouette. Pourtant il n’y a jamais personne dans cet endroit, à part moi. J’ai cherché cette personne dans tout le bâtiment, en vain, mais j’ai découvert dessinés sur les murs des oiseaux noirs, ils ressemblaient à des corbeaux. C’était donc bien un message de mes parents.

Après leur disparition, le meurtrier, celui qu’ils devaient défendre, avait été surnommé par la presse : « Le corbeau ». Reconnu coupable, l’homme était toujours en prison. Il me fallait le rencontrer. J’ai donc décidé de m’embarquer à mon tour pour les Etats-Unis. Je sentais que j’avais besoin de rencontrer cet homme pour essayer de trouver des informations sur les causes de la disparition de mes parents.

L’homme n’avait pas dû recevoir beaucoup de visites, il se montra bavard et voulut me faire croire qu’il était innocent. Il m’assurait avoir un alibi et m’expliqua qu’il était en compagnie de deux avocats au moment du meurtre. C’est alors qu’il cita leurs noms. Il parlait de mes parents et, sous le choc, je lui avouai être leur fille. L’homme me supplia de l’aider.

Je sais maintenant que je suis sa dernière chance de pouvoir sortir un jour de prison. Aussi, je suis retournée au Havre pour chercher des preuves et l’innocenter comme mes parents ont autrefois tenté de le faire. J’ai ressorti toutes les affaires de mes parents et, dans l’agenda de mon père, j’ai trouvé noté un rendez-vous dans un restaurant entre mon père et l’homme qu’il me faut défendre aujourd’hui. Je suis dans le restaurant et je vais leur demander s’ ils n’ont pas un registre ou quelques documents qui pourraient prouver qu’il était bien présent ce jour là. Le gérant les a reconnu tout de suite car il se trouve qu’il était ami avec mon père mais cela n’était pas la seule surprise, loin de là… Il se trouve que le jour où il était dans ce restaurant, les meurtres avaient eu lieu mais à plusieurs kilomètres de ce restaurant

donc impossible pour lui d’avoir commis ces meurtres et il avait mes parents pour alibi.

Je commence à me rendre compte que leur disparition n’est pas due au hasard. J’ai donc donné les preuves de son innocence plus le témoignage du gérant au tribunal. Ainsi, il fut innocenté et eut des réparations financières pour le préjudice subi. Puis, un matin, alors que je me baladais sur la plage, je vis un bateau au loin que je reconnus tout de suite. Cela semblait impossible mais ce bateau était celui de mes parents… Il y avait beaucoup de brume ce jour là mais j’en suis sûre… Ils me remerciaient…

Écrit et Réalisé par Legras kévin et

Leloup Morine