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BC Distr. GENERALE UNEP/CHW/OEWG/1/16 3 juin 2003 FRANÇAIS Original : ANGLAIS GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITEE DES PARTIES A LA CONVENTION DE BALE SUR LE CONTROLE DES MOUVEMENTS TRANSFRONTIERES DE DECHETS DANGEREUX ET DE LEUR ELIMINATION Première réunion Genève, 28 avril-2 mai 2003 RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITEE SUR LES TRAVAUX DE SA PREMIERE REUNION I. OUVERTURE DE LA REUNION (Point 1 de l’ordre du jour ) 1. Mme Sachiko Kuwabara-Yamamoto, Secrétaire exécutive de la Convention de Bâle, a déclaré ouverte la première réunion du Groupe de travail à composition non limitée le lundi 28 avril 2003 à 10 h 35, et a fait observer que ce groupe avait été récemment créé pour donner des conseils et garder à l’examen l’application de la Convention. Elle a souhaité la bienvenue aux représentants des 100 Parties assistant à la réunion et aux autres participants. 2. Une plus large participation des Parties s’imposait pour que le Groupe de travail à composition non limitée soit véritablement représentatif; bien que le secrétariat ait fait tout son possible pour permettre une vaste participation des pays en développement et des pays à économie en transition, la participation de représentants de 58 de ces Parties seulement avait dû être financée par le Fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique, en raison des fonds limités disponibles et de l’absence de contributions financières additionnelles; 45 demandes de financement avaient dû être refusées. Mme Kuwabara-Yamamoto a invité les pays en mesure de le faire à contribuer à financer la K0361893 040703 Par souci d’économie, le présent document a été imprimé en nombre limité. Aussi les participants sont-ils priés de se munir de leurs propres exemplaires et de s’abstenir de demander des copies supplémentaires. CONVENTION DE BALE PNUE

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BC

Distr.GENERALE

UNEP/CHW/OEWG/1/163 juin 2003

FRANÇAISOriginal : ANGLAIS

GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITEEDES PARTIES A LA CONVENTION DE BALE SUR LE CONTROLEDES MOUVEMENTS TRANSFRONTIERES DE DECHETSDANGEREUX ET DE LEUR ELIMINATION

Première réunionGenève, 28 avril-2 mai 2003

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITEE SUR LES TRAVAUX DE SA PREMIERE REUNION

I. OUVERTURE DE LA REUNION (Point 1 de l’ordre du jour)

1. Mme Sachiko Kuwabara-Yamamoto, Secrétaire exécutive de la Convention de Bâle, a déclaré ouverte la première réunion du Groupe de travail à composition non limitée le lundi 28 avril 2003 à 10 h 35, et a fait observer que ce groupe avait été récemment créé pour donner des conseils et garder à l’examen l’application de la Convention. Elle a souhaité la bienvenue aux représentants des 100 Parties assistant à la réunion et aux autres participants.

2. Une plus large participation des Parties s’imposait pour que le Groupe de travail à composition non limitée soit véritablement représentatif; bien que le secrétariat ait fait tout son possible pour permettre une vaste participation des pays en développement et des pays à économie en transition, la participation de représentants de 58 de ces Parties seulement avait dû être financée par le Fonds d’affectation spéciale pour la coopération technique, en raison des fonds limités disponibles et de l’absence de contributions financières additionnelles; 45 demandes de financement avaient dû être refusées. Mme Kuwabara-Yamamoto a invité les pays en mesure de le faire à contribuer à financer la participation de représentants des pays en développement et des pays à économie en transition.

3. Le nombre des Parties à la Convention de Bâle était en augmentation, quatre nouvelles Parties ayant adhéré depuis la sixième réunion de la Conférence des Parties tenue en décembre 2002, et plusieurs autres pays étaient sur le point d’achever le processus de ratification ou d’adhésion. Le nombre considérable de propositions présentées par les Parties sur l’application du Plan stratégique témoignait du vif intérêt que celles-ci portaient à l’application de la Convention elle-même. Le secrétariat avait procédé à un examen préliminaire des propositions, en se fondant sur les critères de sélection des projets au titre du Plan stratégique arrêtés par la Conférence des Parties à sa sixième réunion, dans l’appendice à sa décision VI/2. La tâche du Groupe de travail à composition non limitée consistait en la matière à définir les procédures et méthodes de sélection des projets pouvant bénéficier d’un financement; toutefois, le budget total requis pour ces propositions atteignait presque 2 millions de dollars, alors que le montant approuvé par la Conférence des Parties pour l’exercice biennal n’était que de 1,2 million de dollars.

K0361893 040703

Par souci d’économie, le présent document a été imprimé en nombre limité. Aussi les participants sont-ils priés de se munir de leurs propres exemplaires et de s’abstenir de demander des copies supplémentaires.

CONVENTION DE BALE

PNUE

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4. Des progrès notables avaient été accomplis sur les directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des métaux et composés métalliques, des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques et des polluants organiques persistants à l’état de déchets, et les travaux sur les caractéristiques de danger avaient beaucoup progressé. S’agissant de ces dernières directives, qui intéressaient également la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, le Groupe de travail à composition non limitée devait désormais étudier quelles seraient les prochaines mesures à prendre pour donner effet aux dispositions du paragraphe 2 de l’article 6 de la Convention de Stockholm concernant l’établissement de niveaux de destruction et de transformation irréversible, les méthodes constituant une élimination écologiquement rationnelle et les niveaux de concentration, afin de définir la faible teneur en polluants organiques persistants.

5. Les activités de partenariat avec l’industrie progressaient, surtout au sujet des téléphones portables. A cet égard, la Secrétaire exécutive a fait observer qu’il était demandé au Groupe de travail à composition non limitée, conformément à la décision VI/31 de la Conférence des Parties, d’adopter le mandat du Groupe de travail sur les téléphones portables et le programme de travail de l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables.

6. Mme Kuwabara-Yamamoto a estimé que l’adoption du mécanisme pour favoriser l’application et le respect de la Convention de Bâle constituait l’une des plus grandes réussites de la sixième réunion de la Conférence des Parties. Conformément à la décision VI/13 de la Conférence des Parties, il appartenait au Groupe de travail à composition non limitée d’élire le Comité institué en vertu de la décision VI/12 pour administrer le mécanisme de promotion de l’application et du respect des obligations, de sorte qu’il puisse se réunir au cours de la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée pour procéder à l’organisation de ses propres travaux. A cet égard, Mme Kuwabara-Yamamoto a invité les groupes régionaux qui ne l’avaient pas encore fait à désigner des candidats au Comité.

II. ELECTION DU BUREAU DU GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITIONNON LIMITEE (Point 2 de l’ordre du jour)

7. Le Bureau suivant a été élu :

Coprésidents : Mme Krystyna Panek-Gondek (Pologne) (questions techniques)M. Dessalegne Mesfin (Ethiopie) (questions juridiques)

Vice-Présidents : M. Geoff Thompson (Australie) (questions techniques)M. Mauricio García Velasco (Mexique) (questions juridiques)

Rapporteur : M. Peiman Seadat (République islamique d’Iran)

III. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR (Point 3 de l’ordre du jour)

8. L’ordre du jour provisoire de la réunion figurant dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/1, tel que modifié, a été adopté :

1. Ouverture de la réunion.

2. Election du Bureau du Groupe de travail à composition non limitée.

3. Adoption de l’ordre du jour.

4. Organisation de la réunion.

5. Application des décisions adoptées par la Conférence des Parties à sa sixième réunion :

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a) Décisions VI/1 et VI/2 – Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle jusqu’en 2010;

b) Décisions VI/12 et VI/13 – Mécanisme pour favoriser l’exécution et le respect des obligations;

c) Décision VI/19 – Annexe IX de la Convention de Bâle;

d) Décision VI/23 – Elaboration de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants en tant que déchets;

e) Décision VI/31 – Partenariat durable pour une gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie;

f) Décision VI/32 – Partenariat avec les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement et avec les secteurs de l’industrie et des entreprises;

g) Décision VI/37 – Programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée :

i) Achèvement des travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13;

ii) Début des travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’Annexe III;iii) Préparation des directives techniques pour le recyclage ou la récupération

écologiquement rationnelle des métaux et des composés métalliques (R4);iv) Préparation des directives techniques pour la gestion écologiquement

rationnelle des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques (Y17);

v) Liens entre les listes de déchets de la Convention de Bâle et leur numéro d’identification dans le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l’Organisation mondiale des douanes;

vi) Examen d’un programme de travail sur les dioxines et les furanes;vii) Examen des informations scientifiques sur l’élimination des déchets de PVC

et des câbles à gaine en PVC;viii) Lancement des travaux sur la portée de l’Annexe II;ix) Autres points du programme de travail.

h) Décision VI/40 – Suite à donner au Sommet mondial pour le développement durable.

6. Adoption des décisions et du rapport.

7. Questions diverses.

8. Clôture de la réunion.

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IV. ORGANISATION DE LA REUNION (Point 4 de l’ordre du jour)

A. Participation

9. Des représentants des Parties ci-après à la Convention ont participé à la réunion : Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Autriche, Bahreïn, Bangladesh, Barbade, Bélarus, Belgique, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Bulgarie, Cambodge, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Communauté européenne, Costa Rica, Croatie, Cuba, Danemark, Egypte, El Salvador, Espagne, Ethiopie, Ex-République yougoslave de Macédoine, Fédération de Russie, Finlande, France, Gambie, Géorgie, Grèce, Guatemala, Guinée, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d’), Israël, Italie, Jamahiriya arabe libyenne, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kenya, Kirghizistan, Lettonie, Liban, Lituanie, Madagascar, Malaisie, Malte, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Monaco, Mongolie, Mozambique, Niger, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Panama, Paraguay, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République de Corée, République de Moldova, République dominicaine, République tchèque, République-Unie de Tanzanie, Roumanie, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Sénégal, Serbie et Monténégro, Slovaquie, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Thaïlande, Trinité-et-Tobago, Tunisie, Turquie, Ukraine, Uruguay, Zambie.

10. Les Etats ci-après non Parties à la Convention étaient représentés : Afghanistan, Etats-Unis d’Amérique, Gabon, Ghana, Myanmar, Zimbabwe.

11. Des observateurs des organismes et des institutions spécialisées des Nations Unies et des organisations intergouvernementales ci-après étaient également présents : Organisation internationale du Travail (OIT), Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Commission économique pour l’Europe (CEE), Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR), Banque mondiale, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Organisation mondiale du commerce (OMC).

12. Les organisations non gouvernementales et du secteur privé suivantes étaient représentées : American Chemistry Council (ACC), Association des producteurs de matières plastiques en Europe (APME), Basel Action Network (BAN), Bureau international de la récupération (BIR), Eidgenössische Technische Hochschule Zürich (ETHZ), Institut fédéral helvétique de technologie (SFIT), FFACT Management Consultants, Greenpeace International, Institut de l’environnement et des ressources (IER), International Council on Mining and Metals (ICMM), Institut international des métaux précieux (IPMI), Université d’Örebro, Sustainable Business Associates (SBA), World Chlorine Council (WCC).

13. Les représentants des centres régionaux suivants de la Convention de Bâle ont également participé à la réunion : Afrique du Sud, Argentine, Egypte, Sénégal, Slovaquie, Trinité-et-Tobago et Uruguay.

B. Organisation des travaux

14. Le Groupe de travail a décidé de se réunir en séance plénière, étant entendu que des groupes de travail informels seraient constitués selon les besoins.

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V. APPLICATION DES DECISIONS ADOPTEES PAR LA CONFERENCE DES PARTIES A SA SIXIEME REUNION (point 5 de l’ordre du jour)

A. Décisions VI/1 et VI/2 – Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle jusqu’en 2010

15. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 1ère séance, dans la matinée du lundi 28 avril.

16. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat sur le Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle (UNEP/CHW/OEWG/1/2 et Add.1) et de notes du secrétariat sur les propositions de projet pour la mise en œuvre du Plan stratégique présentées par les Parties et les centres régionaux de la Convention de Bâle (UNEP/CHW/OEWG/INF/3, INF/3/Add.1, Add.2 et Add.3).

17. Présentant ce point à la demande du Coprésident pour les questions techniques, le représentant du secrétariat a indiqué que 36 propositions de projet avaient été présentées par les Parties et les centres régionaux de la Convention de Bâle.

18. Ces remarques ont été suivies d’un vaste débat. La question de l’attribution des fonds disponibles pour le financement des propositions de projet approuvées, d’un montant total de 1,2 million de dollars pour l’exercice biennal 2003-2004, a été débattue. Un certain nombre de représentants se sont demandés si le Groupe de travail était tenu, aux termes de la décision VI/41 de la Conférence des Parties sur les questions financières, d’attribuer 400 000 dollars en 2003 et 800 000 dollars en 2004, comme indiqué à l’annexe II de cette décision, arguant qu’il serait souhaitable que le Groupe de travail à composition non limitée approuve des projets pour un montant plus élevé dans le but de promouvoir une application rapide de la Convention. Un représentant a appelé l’attention sur le paragraphe 8 de la décision VI/41, qui ne précisait pas les montants approuvés pour 2003 et 2004 respectivement. Il s’est demandé si la répartition des fonds à l’annexe 2 à la décision VI/41 n’avait pas en fait été supprimée lors de la dernière étape des négociations à la sixième réunion de la Conférence des Parties et a suggéré que le secrétariat vérifie ce qui avait été décidé à cet égard par la Conférence des Parties.

19. Divers représentants ont fait valoir que le Groupe ne devrait pas attribuer trop de fonds aux propositions de projet déjà présentées, étant donné que les Parties et les centres régionaux n’avaient pas disposé de suffisamment de temps pour présenter leurs propositions, et que des fonds devraient par conséquent être réservés pour les propositions en préparation qui seraient soumises dans un proche avenir.

20. Notant que de nombreuses propositions avaient été reçues et que les fonds dont on disposait pour les financer étaient limités, divers représentants ont demandé des éclaircissements sur les critères à utiliser pour la sélection des propositions de projet qui bénéficieraient d’un financement. Le secrétariat et un certain nombre de représentants ont expliqué que la Conférence des Parties avait, à sa sixième réunion, adopté deux groupes de critères à l’appendice de sa décision VI/2. Ceux du premier groupe étaient des critères obligatoires de pertinence auxquels tout projet devait satisfaire avant de pouvoir être approuvé. Les critères « de valeur » du deuxième groupe devaient être utilisés par le Groupe de travail pour sélectionner les propositions de projet parmi celles qui satisfaisaient aux critères de pertinence. Il a été à nouveau souligné que le Groupe de travail était tenu par la Conférence des Parties de se fonder exclusivement sur ces critères pour l’évaluation et l’approbation des propositions de projet.

21. L’idée selon laquelle il faudrait tenir compte, pour l’octroi d’un financement aux projets approuvés, d’une répartition équitable des projets entre les diverses régions représentées par les Parties à la Convention a bénéficié d’un large appui. Plusieurs représentants ont également été d’avis que le Groupe de travail devrait établir une distinction, lors de l’approbation des propositions, entre les projets ne bénéficiant qu’à un seul pays et ceux présentant de nombreux avantages au niveau intra ou interrégional. En réponse, un représentant a fait observer qu’il était déjà tenu compte de ces

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deux considérations dans les critères adoptés par la Conférence des Parties dans sa décision VI/2.

22. Notant l’écart existant entre les fonds disponibles et le nombre de projets présentés, plusieurs représentants ont estimé qu’il fallait rechercher d’autres solutions novatrices afin de mobiliser des fonds pour l’application de la Convention, prédisant que les sources traditionnelles de financement telles que le Fonds pour l’environnement mondial et la Banque mondiale ne suffiraient pas à elles seules. La représentante du Danemark a déclaré que son Gouvernement avait examiné cette question et a proposé d’établir un document à l’intention du Groupe de travail présentant des idées novatrices de financement en provenance de diverses sources.

23. Notant que le Plan stratégique revêtait une grande importance pour le succès de la Convention, plusieurs représentants ont souligné qu’il importait de mettre en commun les résultats obtenus au titre des projets pour que les Parties à la Convention puissent enrichir mutuellement leurs connaissances. A cet égard, un représentant a fait observer que le Groupe de travail devrait tenir compte des réalisations et des carences des projets approuvés lors de l’évaluation des nouvelles propositions de projet.

24. Le Groupe de travail a décidé de constituer un groupe de travail informel, qui serait présidé par le représentant de l’Australie, pour examiner ce point plus en détail, compte tenu des avis exprimés lors du débat, et présenter au Groupe de travail un rapport assorti de recommandations sur les propositions de projet déjà soumises qui devraient être approuvées et bénéficier d’un financement.

25. Le projet de décision mis au point par le groupe de travail informel a été examiné par le Groupe de travail à composition non limitée à sa 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai, en même temps que le rapport du groupe de travail informel. Le Groupe de travail a pris note du rapport du groupe de travail informel, lequel figure à l’annexe II du présent rapport.

26. Présentant le projet de décision et le rapport, le Président du groupe de travail informel a expliqué qu’il était l’aboutissement de négociations difficiles sur la répartition des fonds disponibles, d’un montant de 1,2 million de dollars pour 2003 et 2004, parmi les projets présentés par les pays des cinq groupes régionaux de l’ONU et par les centres régionaux. La décision prévoyait l’attribution de 880 000 dollars, et prévoyait expressément qu’aucune proposition de projet émanant de la région Afrique ou Amérique latine et Caraïbes ne serait examinée à la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée, au cours de laquelle le reliquat du montant de 1,2 million de dollars serait attribué.

27. Les participants ont proposé plusieurs amendements au projet de décision approuvé par le groupe de travail informel. Au cours du débat, les représentants du Canada, de l’Egypte et du Japon ont demandé que leurs déclarations soient reproduites dans le rapport du Groupe de travail. Le texte de ces déclarations figure aux appendices I, II et III de l’annexe III du présent rapport. Le Groupe des pays d’Europe centrale et orientale a présenté une déclaration écrite que le Groupe de travail a également convenu de joindre au rapport de la réunion. Cette déclaration figure à l’appendice IV de l’annexe III du présent rapport. La déclaration du Brésil au nom du Groupe d’Amérique latine et des Caraïbes figure également à l’appendice V de la même annexe.

28. Le projet de décision a été adopté, tel que modifié oralement, et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/1.

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B. Décisions VI/12 et VI/13 – Mécanisme pour favoriser l’exécution et le respect des obligations

29. Le Groupe de travail a examiné ce point à sa 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai.

30. Pour l’examen de ce point, le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat relative à un mécanisme pour favoriser l’application et le respect de la Convention de Bâle (UNEP/CHW/OEWG/1/3). Cette note contenait également un projet de décision sur l’élection des membres du Comité chargé d’administrer le mécanisme. Le Groupe a été informé que depuis l’établissement de cette note, les régions concernées avaient fourni les informations voulues si bien qu’il disposait d’informations complètes. La liste des membres du Comité chargé d’administrer le mécanisme pour favoriser l’exécution et le respect des obligations figure à l’annexe I du présent rapport, dans la décision OEWG-I/2.

31. Le représentant de la Jordanie a souhaité qu’il soit consigné que parmi les membres du Comité pour le Groupe Asie figuraient des membres d’Asie de l’Est mais aucun membre d’Asie occidentale.

32. L’insertion de deux nouveaux paragraphes concernant les modalités de la première réunion du Comité au projet de décision figurant dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/3 a été proposée et approuvée.

33. Le projet de décision a été adopté, tel que modifié oralement, et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/2.

C. Décision VI/19 – Annexe IX de la Convention de Bâle

34. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 2e séance, dans l’après-midi du lundi 28 avril.

35. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat (UNEP/CHW/OEWG/1/4) sur l’application de la décision VI/19 et de documents contenant une compilation des réponses fournies par les Parties au questionnaire relatif à la classification et aux procédures de contrôle nationales en matière d’importation des déchets visés à l’annexe IX (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/5 et Add.1 à Add.3).

36. Présentant ce point de l’ordre du jour, la représentante du secrétariat a signalé que les Parties n’avaient pas fourni suffisamment d’informations en réponse au questionnaire pour que le secrétariat puisse analyser valablement les résultats de ce questionnaire. Elle a invité les Parties qui ne l’avaient pas encore fait à retourner leur questionnaire dûment rempli dès que possible.

37. Un représentant a demandé s’il fallait obligatoirement répondre à ce questionnaire et si les réponses données par les Parties avaient un statut juridique, notamment si elles relevaient de l’obligation faite aux Parties de communiquer des données en vertu de l’article 3 de la Convention. La représentante du secrétariat a précisé que le questionnaire revêtait un caractère facultatif et n’avait aucune valeur juridique, et qu’il ne visait pas à se substituer à l’obligation de communiquer des données au titre d’un quelconque article de la Convention : l’objet du questionnaire était de recueillir des informations permettant de se faire une idée générale de la situation.

38. Le représentant de la Commission européenne, s’exprimant au nom de la Communauté européenne, a signalé que la Communauté européenne avait établi un questionnaire analogue à celui dont il était question. Le questionnaire de la Communauté demandait aux tierces parties qui n’étaient pas membres de l’OCDE d’indiquer sous quelles conditions elles souhaitaient importer des déchets non dangereux (Règlement du Conseil (CEE) 259/93, Annexe II). Ces conditions devenaient alors obligatoires pour les expéditions de tels déchets de la Communauté européenne vers ces pays tiers (Règlement du Conseil (CE) 1420/1999 et Règlement de la Commission (CE) 1547/1999). Pour de plus amples informations, les représentants étaient invités à consulter le site http://europa.eu.int/comm/trade/miti/envir/waste.htm sur lequel figurait également un tableau

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récapitulatif des réponses présentées à la Commission européenne. La différence entre le questionnaire de la Convention de Bâle et celui de la Communauté européenne était que les réponses à ce dernier questionnaire avaient un effet juridique au regard des procédures applicables aux mouvements transfrontières de déchets. Cela dit, les différences entre les mesures de réglementation choisies par un pays donné, telles qu’elles ressortaient du questionnaire de la Communauté européenne, et les réponses données par ce même pays au questionnaire de la Convention de Bâle montraient qu’il existait d’importants problèmes de classification auxquels il convenait de remédier. Une plus grande convergence entre les réponses reçues dénoterait une harmonisation plus poussée des diverses classifications.

39. Le représentant de la Commission européenne a également fait savoir que la Communauté européenne avait entrepris d’harmoniser les listes de déchets figurant dans les règlements de la Communauté sur les transports de déchets et celles de la Convention de Bâle, compte tenu des amendements apportés aux annexes à la Convention par la Conférence des Parties à sa sixième réunion.

40. Un certain nombre de représentants, appartenant en particulier au Groupe africain, ont appelé l’attention sur le fait que, pour les pays Parties aux instruments régionaux prévoyant des interdictions d’importation, répondre au questionnaire sur la classification et les procédures de contrôle applicables aux importations de déchets inscrits à l’Annexe IX pourrait semer la confusion, car le fait de répondre aux questions sur les mesures de contrôle pourrait donner l’impression que ces importations étaient en fait possibles. D’autre part, il fallait beaucoup de temps et d’efforts pour remplir ce questionnaire. D’aucuns ont également été d’avis que les pays en développement ne disposant que de ressources limitées qui étaient déjà Parties aux conventions régionales pertinentes, telles que la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer des déchets dangereux et le contrôle de leurs mouvements transfrontières en Afrique, ne devraient pas avoir à remplir ce questionnaire.

41. La représentante du secrétariat a répondu qu’il n’y avait aucun obstacle à ce que les Parties à la Convention de Bâle et aux conventions régionales réglementant les mouvements transfrontières de déchets mettent en commun les informations sur les déchets inscrits à l’Annexe IX. Ces informations pourraient être précieuses, car il n’était pas clair pour les Parties à la Convention de Bâle si les déchets inscrits à l’Annexe IX recoupaient ceux qui faisaient l’objet d’interdictions d’importation en vertu de conventions régionales. Cela dit, puisque le questionnaire était facultatif, les Parties étaient libres de ne pas le remplir; toutefois, bon nombre de Parties estimaient que les informations rassemblées grâce au questionnaire permettaient de savoir quels étaient les pays qui réglementaient les déchets inscrits à l’Annexe IX et quels moyens ces pays utilisaient pour ce faire. Il était donc utile que les pays remplissent le questionnaire, même s’ils étaient Parties à une convention régionale interdisant les importations de déchets.

42. Un représentant a proposé que, pour éviter toute confusion avec les conventions régionales en vigueur, les secrétariats de ces instruments régionaux soient invités à remplir le questionnaire de la Convention de Bâle pour le compte de leurs pays membres. La représentante du secrétariat a répondu que le secrétariat de la Convention de Bâle pouvait effectivement faciliter cette initiative en écrivant aux secrétariats des conventions régionales pertinentes pour les informer des discussions en cours sur la question, mais qu’il incombait toutefois aux Parties aux conventions régionales de demander à leurs secrétariats respectifs de remplir le questionnaire de la Convention Bâle pour leur propre compte.

43. Plusieurs représentants ont estimé qu’ils avaient besoin d’instructions plus précises pour remplir le questionnaire. Il a été proposé que le questionnaire adressé aux Parties et signataires donne la liste de toutes les classifications de déchets pertinentes et que cette liste soit accompagnée de descriptions précises de ces déchets; il a également été signalé qu’il serait bon que les Parties et signataires puissent recevoir le questionnaire sous un format électronique plus simple, par exemple en Word ou en Excel. La représentante du secrétariat a donné au Groupe de travail à composition non limitée l’assurance que le questionnaire serait amélioré compte tenu des observations formulées et elle a offert l’assistance du secrétariat pour aider les Parties qui en feraient la demande à remplir ce formulaire.

44. Le représentant du Japon a demandé au secrétariat d’afficher sur son site Internet toutes les informations qui lui avaient été communiquées par les Parties en vertu de l’Article 3.

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45. Le projet de décision sur cette question a été adopté, tel que modifié oralement, et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/3.

D. Décision VI/23 – Elaboration de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle   des polluants organiques persistants en tant que déchets

46. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point de l’ordre du jour à sa 4e séance plénière, dans l’après-midi du mardi 29 avril.

47. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat sur la décision VI/23 (UNEP/CHW/OEWG/1/5), du projet de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants en tant que déchets et des observations formulées sur ce projet (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6 et Add.1) et du projet de directives techniques concernant les PCB, PCT et PBB (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6/Add.2).

48. Présentant ce point, le représentant du secrétariat a souligné que les directives techniques en préparation devaient aider la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants à définir des orientations pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets. Cela étant, les directives devaient traiter des principales questions de politique générale recensées au paragraphe 2 de l’article 6 de la Convention de Stockholm concernant l’établissement des niveaux de destruction et de transformation irréversible, la détermination des méthodes qui constituent une élimination écologiquement rationnelle et l’établissement des niveaux de concentration pour définir la faible teneur en polluants organiques persistants. Toutefois, l’ampleur de la tâche était telle qu’il ne serait peut-être pas possible de traiter de toutes ces questions pour l’ensemble des polluants organiques persistants à l’état de déchets avant la septième réunion de la Conférence des Parties, comme l’avait demandé la Conférence des Parties dans sa décision VI/23. Le Groupe de travail devrait donc peut-être revoir sa démarche en vue de présenter à la fois des résultats concrets et un calendrier pour l’achèvement de la collecte des informations requises.

49. Pour ce qui est du projet de directives techniques concernant les PCB, PCT et PBB, on a estimé que des informations sur le point de savoir si tel ou tel PCB était produit, en quelles quantités et par qui, et sur l’évolution de cette production, sur les produits chimiques qui étaient utilisés en remplacement des PCB et des PCT et sur les méthodes d’analyse acceptables pour l’identification des PCB devraient figurer dans le projet de directives techniques.

50. Le représentant d’une Partie dont les observations n’avaient pas été prises en compte dans le projet de directives techniques a estimé que toutes les observations sur les directives émanant des Parties devraient être réunies dans un document distinct – comme cela avait été fait pour les directives relatives aux polluants organiques persistants – afin de permettre de comprendre la logique qui avait présidé à leur inclusion ou non dans le projet actuel de directives techniques sur les PCB, PCT et PBB. Un autre représentant a été d’avis qu’une fusion du projet de directives techniques concernant les PCB, PCT et PBB avec le projet de directives techniques sur les polluants organiques persistants pourrait aider à élaborer ce dernier et à supprimer les chevauchements entre les deux séries de directives.

51. De l’avis général, il était absolument nécessaire de poursuivre les travaux en vue de préciser un certain nombre de questions cruciales, y compris l’établissement de niveaux appropriés de concentration pour définir la faible teneur en polluants organiques persistants. Il a cependant été souligné que la fixation de niveaux selon une approche scientifique et toxicologique prendrait plusieurs années, ce qui était dans l’immédiat incompatible avec la nécessité pressante de commencer à détruire les polluants organiques persistants à l’état de déchets.

52. En outre, l’établissement de définitions d’une faible teneur en polluants organiques persistants d’après les meilleurs moyens techniques disponibles pour des polluants organiques persistants déterminés présentait l’inconvénient de subordonnée le processus de fixation des niveaux à des considérations externes : la limitation des ressources dans certaines régions ne devrait pas conduire à retenir des moyens techniques moins coûteux ayant une capacité de destruction médiocre. Une

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approche de la fixation des niveaux fondée sur des considérations pragmatiques, qui consisterait par exemple à déterminer les flux de déchets à éliminer et les capacités d’élimination, a également été suggérée. Selon une autre suggestion, on pourrait retenir des définitions de la faible teneur en polluants organiques persistants qui étaient politiquement acceptables, étant entendu qu’il s’agirait de valeurs provisoires qui seraient susceptibles d’être révisées lorsque de solides raisons techniques de le faire auraient été présentées. De l’avis général, il fallait trouver une solution à la fois pragmatique et dynamique de façon que la destruction des polluants organiques persistants à l’état de déchets puisse commencer dès que possible.

53. Une autre question soulevée avait trait à la nécessité d’évaluer plus avant les cas où la destruction de polluants organiques persistants à l’état de déchets ne constituait pas l’option la plus rationnelle du point de vue écologique, et d’aucuns ont estimé que les directives devraient également comporter des critères permettant de déterminer quand il convenait de recourir à la transformation irréversible. A cet égard, il fallait comparer l’efficacité relative de la destruction et de la transformation irréversible selon la concentration du polluant organique persistant dans les déchets. Il a été souligné que tous les critères varieraient selon le type de polluant organique persistant. Il a été suggéré de définir un cadre exhaustif consacré aux aspects techniques de la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets.

54. Le Groupe de travail a créé un groupe de travail informel coprésidé par les représentants de l’Allemagne et d’El Salvador pour examiner l’aspect technique de toutes les questions soulevées de manière plus approfondie, en tenant également compte des observations formulées. Les observations des Parties qui avaient été soumises au secrétariat sur la base des versions consécutives du projet de directives mais que le secrétariat n’avait pas pu incorporer dans le document pour des raisons logistiques seraient également prises en compte dans les discussions du groupe de travail informel.

55. Le rapport du groupe de travail informel sur les polluants organiques persistants et son projet de décision ont été présentés à la 8e séance, dans la matinée du vendredi 2 mai.

56. S’agissant du calendrier des travaux ultérieurs sur les directives techniques, divers représentants de pays dont les délégations étaient peu nombreuses ont fait observer qu’ils ne seraient pas en mesure d’envoyer des experts techniques et des experts juridiques à chaque réunion du Groupe et que toute proposition s’écartant des dispositions du paragraphe 11 de la décision VI/36 de la Conférence des Parties selon laquelle la deuxième réunion porterait sur les questions juridiques et, implicitement, la troisième réunion serait consacrée aux questions techniques, leur posait problème. En conséquence, la poursuite des débats sur les questions techniques devrait idéalement être reportée à la troisième réunion. Toutefois, étant donné que le groupe de travail informel sur les polluants organiques persistants était d’avis que la question était trop urgente pour attendre la troisième réunion, il a été décidé qu’exceptionnellement des discussions sur les directives concernant les polluants organiques persistants auraient lieu au cours de la deuxième réunion. Un certain nombre de représentants ont été d’avis que les discussions techniques pourraient se poursuivre à la deuxième réunion, à condition qu’aucune décision définitive ne soit prise sur ces questions.

57. Le projet de décision élaboré par le groupe de travail informel a été adopté, tel que modifié oralement, et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/4. Le Groupe de travail à composition non limitée a pris note du rapport du groupe de travail informel, qui figure à l’annexe IV du présent rapport.

E. Décision VI/31 – Partenariat durable pour une gestion écologiquement rationnelle   des   téléphones   portables en fin de vie

58. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point de l’ordre du jour à sa 3e séance, dans la matinée du mardi 29 avril.

59. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat sur l’application de la décision VI/31 (UNEP/CHW/OEWG/1/6) et d’un rapport (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/17) sur la première réunion du Groupe de travail sur les téléphones portables créé par la Conférence des Parties dans cette décision. Le Groupe de travail à composition non limitée était invité à examiner le mandat et le projet de

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programme de travail établi par le Groupe de travail sur les téléphones portables.

60. On a fait observer que les références au recyclage ou à la réutilisation des téléphones portables figurant dans le projet de programme de travail pourraient être mal interprétées, car les téléphones portables ne pouvaient pas tous être recyclés ou réutilisés. D’aucuns ont également été d’avis que le Groupe devait se garder de toute extrapolation de ses conclusions pour en tirer des directives internationales ou générales, ne serait-ce que parce que ses travaux revêtaient un caractère expérimental. Le Président du Groupe de travail sur les téléphones portables, le représentant de la Suisse, a souligné que le Groupe ne cherchait nullement à imposer des exigences qui appelleraient une modification de la législation en vigueur, et qu’il entendait seulement dresser un état de l’application des législations sur la gestion des téléphones portables en fin de vie dans différents pays.

61. De l’avis général, le souci de transparence devait être une importante considération. A cet égard, le Président du Groupe sur les téléphones portables a annoncé que les informations recueillies et les rapports établis seraient affichés sur le site Internet de la Convention de Bâle pour que l’on puisse suivre l’état d’avancement des travaux du Groupe. Des questions pouvaient par ailleurs être adressées au Groupe par l’intermédiaire du secrétariat.

62. Un certain nombre de représentants de pays en développement, qui étaient souvent de gros importateurs de téléphones portables remis en état, se sont déclarés préoccupés par les capacités souvent limitées de leurs pays en matière de collecte et de recyclage. Un pays en développement a sollicité une assistance financière des pays développés pour traiter du problème des téléphones portables en fin de vie. On a souligné qu’il importait de faire connaître les problèmes liés à ces téléphones et on a préconisé, à cet égard, une participation plus active des centres régionaux de la Convention de Bâle aux activités de sensibilisation.

63. Il a été noté qu’un partenariat entre le secteur public et le secteur privé ainsi qu’un financement extérieur seraient nécessaires pour que l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables soit un succès.

64. Certains ont établi un parallèle entre les travaux en cours pour améliorer la conception des navires de sorte à réduire au minimum les déchets dangereux produits lorsque ceux-ci sont mis au rebut et la situation en ce qui concerne les téléphones portables en fin de vie. Le représentant du Japon a offert de faire profiter le Groupe de travail sur les téléphones portables de l’expérience de son pays en matière de législation sur le rôle des fabricants dans la conception écologiquement rationnelle des téléphones portables et les projets de recyclage volontaires, qui étaient gérés en coopération avec les fournisseurs de réseaux et les producteurs.

65. Un observateur d’une organisation non gouvernementale s’est dit mécontent que son organisation n’ait pas été autorisée à participer à la réunion du Groupe de travail sur les téléphones portables. Le Président a répondu que le nombre des organisations intéressées par les travaux du Groupe était tel que toutes ne pouvaient participer à ces travaux. Le Groupe actuel serait subdivisé en plusieurs groupes, affectés à différents projets, ce qui devrait permettre à un plus grand nombre d’intéressés, y compris d’organisations non gouvernementales, de participer. Par ailleurs, il convenait de rappeler que le Groupe de travail sur les téléphones portables était habilité à faire des recommandations mais non à prendre des décisions de politique générale. Vu l’intérêt manifesté pour les travaux du Groupe par un grand nombre de représentants et d’observateurs, tous ceux qu’intéressait une participation future à ces travaux ont été invités à se mettre en contact avec le secrétariat.

66. A la 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai, le projet de décision, le mandat du Groupe de travail sur les téléphones portables et le programme de travail de l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables ont été adoptés, tels que modifiés. Ils sont reproduits à l’annexe I du présent rapport en tant que décision OEWG-I/5 et appendices 1 et 2.

F. Décision VI/32 – Partenariat avec les organisations non gouvernementales de défense de   l’environnement et avec les secteurs de l’industrie et des entreprises

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67. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 8e séance, dans la matinée du vendredi 2 mai.

68. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat (UNEP/CHW/OEWG/1/7) sur le partenariat avec les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement et les secteurs industriel et commercial, dans le contexte du projet de programme de travail pour 2003-2004.

69. Le représentant de l’Allemagne a présenté le projet de décision soumis par sa délégation sur ce point de l’ordre du jour, soulignant que pour que le secrétariat puisse préparer un projet de programme de travail à temps pour que le Groupe l’examine à sa deuxième réunion, les contributions des Parties, des organisations non gouvernementales de protection de l’environnement et des secteurs industriel et commercial devaient être présentées d’ici au 30 juin 2003.

70. La plupart des intervenants ont estimé que la question du partenariat revêtait une importance cruciale. Etant donné que les débats devaient porter tant sur les aspects juridiques que sur les aspects techniques du partenariat, il a été suggéré que cette question soit examinée par le Groupe de travail à ses deuxième et troisième réunions, étant entendu que le Groupe s’attacherait essentiellement, mais pas exclusivement, aux aspects juridiques à sa deuxième réunion tandis que les débats à la troisième réunion seraient pour l’essentiel, mais pas uniquement, consacrés aux aspects techniques.

71. Le représentant du Nigéria a également présenté un document de séance contenant un projet de résolution sur le suivi de la proposition faite par le Groupe africain à la sixième réunion de la Conférence des Parties1, s’agissant de l’instauration d’un partenariat avec les grandes compagnies pétrolières sur la gestion écologiquement rationnelle des huiles usées en Afrique. Le projet de décision demandait l’établissement d’une initiative pour un partenariat sur les huiles usées en Afrique, la création d’un petit groupe d’experts pour élaborer un mandat, que les Parties et autres intéressés soient encouragés à contribuer financièrement et en nature, et que le secrétariat convoque une réunion du groupe d’experts avant la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée.

72. Il a été suggéré, étant donné l’importance que revêtait cette question pour le Groupe africain, que la priorité soit accordée à cette initiative en fonction des ressources disponibles. Compte tenu des incidences financières éventuelles de la création d’un groupe d’experts et de la convocation d’une réunion, le secrétariat s’est engagé à rencontrer les pays concernés pour préciser leurs attentes quant au rôle d’appui que jouerait le secrétariat.

73. Le projet de décision présenté par l’Allemagne a été adopté, tel que modifié oralement, et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/6.

G. Décision VI/37 - Programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée

1. Achèvement des travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13

74. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 5e séance, dans la matinée du mercredi 30 avril.

75. Le Groupe de travail était saisi d'une note du secrétariat relative à l'achèvement des travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13 (UNEP/CHW/OEWG/1/8), d'un projet de document exploratoire des Etats-Unis d'Amérique sur la caractéristique de danger H11 (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/8), d'un rapport sur l'état d'avancement des travaux sur la caractéristique de danger H13 établi par un consultant (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/9) ainsi que d'un document de séance contenant un rapport et un projet de document d'orientation du Royaume-Uni sur la caractéristique de danger H6.2. Le projet de document d’orientation présenté par le Royaume-Uni sera affiché sur le site Internet de la Convention de Bâle pour observations.

76. Le représentant du Royaume-Uni a représenté le rapport et le projet de document d'orientation établis par sa délégation concernant la caractéristique de danger H6.2 (matières infectieuses) et a

1 Voir document UNEP/CHW.6/40, par. 203 et 204.

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indiqué qu’il faudrait peut-être réviser cette caractéristique pour tenir compte des modifications apportées à la définition des substances infectieuses dans le règlement type du Sous-Comité d’experts du transport des marchandises dangereuses du Comité d’experts des Nations Unies en matière de transport de marchandises dangereuses et le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques.

77. On a exprimé l'avis que la définition de H6.2 devrait effectivement être harmonisée avec les modifications apportées par le Sous-Comité d’experts : la définition existante ne tenait pas compte du fait que de nombreux agents pathogènes n'étaient pas infectieux hors de leurs hôtes et était davantage adaptée aux risques posés par le travail en laboratoire qu'à ceux que présentaient les déchets et les activités relevant de la Convention de Bâle. On a également estimé qu'il fallait garder présente à l'esprit la façon dont la définition révisée serait interprétée sur le terrain : il avait été constaté que les interprétations des membres du corps médical et du secteur des transports étaient souvent différentes. Le projet d'orientations devrait en outre comporter un tableau comparant les approches suivies par l'Organisation mondiale de la santé et le Sous-Comité d’experts.

78. Le représentant des Pays-Bas a fait rapport sur l’état d’avancement d’un projet de document que sa délégation était en train d’établir sur la caractéristique de danger H10 (libération de gaz toxiques), mais qui n’était pas encore prêt.

79. L’observateur de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies a expliqué que le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques avait été adopté en décembre 2002, dans le but de protéger les populations et l’environnement des effets nocifs des produits chimiques et qu’il était accessible, en anglais et en français, pour tous ceux qui souhaitaient l’utiliser, sur le site Internet http://www.unece.org/trans/danger/publi/ghs/ghs.html. Le Système général harmonisé avait été élaboré pour donner suite au chapitre 19 d’Action 212 et les pays avaient été encouragés lors du Sommet de Johannesburg à l’appliquer pleinement d’ici 20083. Le Système général harmonisé couvrait 26 classes de danger dont 16 constituaient des dangers physiques correspondant aux catégories établies pour le transport des matières dangereuses visées à l’Annexe III de la Convention de Bâle. Le Système général harmonisé comprenait également une classe de matières présentant un danger sérieux pour la santé humaine et huit autres classes couvraient les dangers chroniques présentés par les irritants oculaires, cutanés ou des voies respiratoires, les carcinogènes, les mutagènes et les substances génotoxiques. Chaque classe de danger était subdivisée en catégories selon le degré de danger par valeur seuil de concentration du produit chimique. Le Système général harmonisé se fondait sur les propriétés intrinsèques des produits chimiques et décrivait les dangers plutôt que les risques, lesquels dépendaient à la fois du danger et de l’exposition à ce danger et variaient par conséquent selon les cas. Le Système général harmonisé prévoyait également de communiquer la classification de danger aux fins d’étiquetage ou d’affichage sur les lieux de travail. A cet égard, le Système prévoyait des pictogrammes pour chaque type de danger, y compris les dangers chroniques pour la santé humaine. Le Système général harmonisé était manifestement pertinent pour les travaux de classification des déchets au titre de la Convention de Bâle, auxquels l’organe soeur du Sous-Comité d’experts du transport de marchandises dangereuses, le Sous-Comité d’experts sur le Système harmonisé à l’échelle mondiale de classification et d’étiquetage des produits chimiques s’intéressait de près; le secrétariat de la Convention de Bâle avait d’ailleurs été invité à faire un exposé sur l’approche de la classification des déchets de la Convention de Bâle à la session suivante du Sous-Comité d’experts sur le Système harmonisé à l’échelle mondiale, en juillet 2003.

80. Le représentant des Etats-Unis d’Amérique a présenté le projet de document exploratoire établi par l’Agence de protection de l’environnement des Etats-Unis (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/8) sur la caractéristique de danger H11 (matières toxiques - effets différés ou chroniques). On a fait observer

2 Rapport de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement, Rio de Janeiro, 3-14 juin 1992 (publication des Nations Unies, numéro de vente F.93.I.8 et rectificatifs), vol. I : résolutions adoptées par la Conférence, résolution 1, annexe II.3 Rapport du Sommet mondial pour le développement durable, Johannesburg (Afrique du Sud), 26 août-4 septembre 2002 (publication des Nations Unies, numéro de vente F.03.II.A.1 et rectificatif), chap. III, par. 23 alinéa c).

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

que les catégories de danger des constituants des déchets figurant à l’appendice A du projet de document paraissaient réalistes et également conformes à l’approche adoptée par le Programme interorganisations pour la gestion rationnelle des produits chimiques (IOMC) dans son Système harmonisé à l’échelle mondiale de classement et d’étiquetage des produits chimiques. On a fait valoir qu’il fallait s’entendre sur la source à utiliser pour les données relatives à la toxicité chronique et sur ce qu’il convenait de faire lorsque ces données étaient incomplètes ou n’étaient pas disponibles.

81. Lors de la discussion sur la caractéristique de danger H13 (matières susceptibles après élimination de donner lieu, par quelque moyen que ce soit, à une autre substance) , un représentant a recommandé que la marche à suivre suggérée par le consultant au paragraphe 11 du document UNEP/CHW/OEWG/INF/9 soit incorporée dans le projet de décision du Groupe de travail sur cette question.

82. Le projet de décision sur les caractéristiques de danger a été adopté tel que modifié oralement et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/7.

2. Début des travaux sur d’autres caractéristiques de danger de l’Annexe III

83. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 5e séance, dans la matinée du mercredi 30 avril.

84. Le Groupe était saisi de la note du secrétariat UNEP/CHW/OEWG/1/8, traitant non seulement de l’achèvement des travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13, mais aussi du lancement des travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’Annexe III.

85. Il a été suggéré de reporter les travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’Annexe III jusqu’à ce que les travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13 soient achevés. Eu égard à l’ampleur de la tâche à accomplir pour achever les travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13, il a été généralement convenu que pour pouvoir progresser, il faudrait qu’une des Parties se porte volontaire pour ouvrir la voie au lancement des travaux sur les caractéristiques de danger que le Groupe n’avait pas encore examinées.

86. Le représentant du Danemark s’est engagé à fournir une traduction en anglais des directives du Danemark sur la façon de classer les déchets conformément aux critères existants dans l’espoir que cette traduction, qui serait présentée au Groupe de travail à sa troisième réunion, servirait de point de départ pour de nouvelles discussions et, au mieux, inciterait une Partie à jouer un rôle moteur dans le lancement des travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’Annexe III. A cette fin, les représentants du Canada et du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ont eux aussi offert de mettre à la disposition du Groupe de travail, par l’intermédiaire du secrétariat, les directives en langue anglaise applicables dans leurs pays.

87. Le projet de décision sur cette question a été adopté et figure à l’annexe I du présent rapport, au paragraphe 10 de la décision OEWG-I/7.

3. Préparations des directives techniques pour le recyclage ou la récupération écologiquement rationnelle des métaux et   des   composés   métalliques (R4)

88. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 3e séance, dans la matinée du mardi 29 avril.

89. Le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat sur les dispositions de la décision VI/37 traitant de la préparation de directives techniques pour le recyclage ou la récupération écologiquement rationnelle des métaux et des composés métalliques (R4) (UNEP/CHW/OEWG/1/9), ainsi que d’un projet de directives techniques (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/10).

90. A la demande du Président, le représentant de l’Australie a présenté les directives préparées par sa délégation, qui avaient été affichées sur le site Internet de la Convention de Bâle, suite aux discussions tenues à ce sujet à la vingtième session du Groupe de travail technique, en mai 2002. Un

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grand nombre d’observations avaient été reçues sur ce projet, et il n’avait pas été possible de les incorporer toutes dans le projet à l’examen, d’autant qu’un certain nombre de propositions contradictoires avaient été reçues. Il fallait espérer que le projet de directives pourrait être soumis pour adoption à la Conférence des Parties à sa septième réunion.

91. Tandis que certains ont préconisé l’adoption immédiate du projet de directives par le Groupe de travail à composition non limitée sans autre amendement, d’autres représentants ont suggéré des modifications. D’aucuns, notamment, étaient d’avis que les directives n’étaient pas assez précises pour que l’on puisse s’en servir pour résoudre des problèmes concrets; qu’elles devraient comporter des indicateurs numériques absolus de la gravité du danger, au lieu d’une simple indication de la gravité relative du danger, se traduisant par des expressions telles que « plus » ou « moins » dangereux; qu’elles mettaient beaucoup trop l’accent sur la galvanoplastie comme source de récupération de métaux tels que le chrome, alors qu’il existait un certain nombre d’autres sources; que les directives devraient inclure l’extraction de l’or parmi les sources de déchets contenant de l’arsenic; et qu’elles devraient être actualisées pour tenir compte des décisions prises par le Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement à sa vingt-deuxième session au sujet des produits chimiques.

92. Le projet de décision sur la question a été adopté tel que modifié oralement et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/8.

4. Préparation des directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets résultant de   traitements de surface des métaux et matières plastiques (Y17)

93. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 4e séance, dans l’après-midi du mardi 29 avril.

94. Le Groupe de travail était saisi des notes du secrétariat sur la préparation de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques (Y17) (UNEP/CHW/OEWG/1/10 et Add.1) et du projet préliminaire de directives techniques (UNEP/CHW/OEWG/1/INF/16).

95. Le projet préliminaire de directives techniques a été présenté par le représentant de l’Australie, qui l’avait élaboré avec l’aide du secrétariat.

96. Un doute a été exprimé sur le point de savoir s’il fallait traiter longuement dans les directives de questions autres que l’élimination, dans le contexte de la gestion écologiquement rationnelle des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques, par exemple une production plus propre et les conditions de travail : au lieu d’allonger considérablement les directives, il conviendrait de traiter brièvement de ces questions générales et de faire figurer des références dans le document afin d’orienter les lecteurs vers des sources d’informations supplémentaires. A cet égard, les participants ont été informés que la Communauté européenne était en train de rédiger un document sur la prévention et le contrôle de la pollution qui abordait les questions liées aux traitements de surface des métaux et des matières plastiques, mais dont la portée et la structure étaient légèrement différentes de celles des directives techniques. Le document de la Communauté européenne pourrait être consulté sur Internet à l’été 2003.

97. Le projet de décision sur la question a été adopté et figure à l’annexe I du présent rapport en tant que décision EOWG-I/9.

5. Liens entre les listes de déchets de la Convention de Bâle et leur numéro d’identification dans le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l’Organisation mondiale des douanes

98. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 7e séance, dans la matinée du jeudi 1er mai, et a poursuivi ses débats à sa 8e séance, dans la matinée du vendredi 2 mai.

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99. Le représentant du secrétariat a présenté ce point tel qu'exposé dans la note UNEP/CHW/OEWG/1/11 et le projet de décision y afférent et a appelé l'attention sur le rapport du consultant sur cette question, qui figure dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/11.

100. L’observateur de l'Organisation mondiale des douanes (OMD) a invité les membres du Groupe de travail à composition non limitée à présenter, d'ici à la fin juin 2003, par l'intermédiaire du secrétariat, des propositions d’amendement au Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l'OMD (Système harmonisé). Le Groupe a rendu hommage à l'OMD pour le travail accompli jusque-là; cependant, certaines difficultés en matière d'application ont été soulignées en raison du fait qu'il n'existait, jusqu'à la version révisée de 2002 du Système harmonisé, aucun code du Système harmonisé pour certains déchets visés par la Convention de Bâle. Par conséquent une liste montrant les corrélations entre le Système harmonisé et les déchets inscrits aux annexes de la Convention de Bâle serait utile.

101. Eu égard au grand nombre de représentants qui s’étaient inquiétés de ce que les douaniers dans leurs pays avaient besoin de davantage de formation sur la façon d'utiliser le Système harmonisé, le représentant du secrétariat a souligné l'importance du développement des capacités et de la formation aux procédures douanières applicables, notant à cet égard que certains des centres régionaux de la Convention de Bâle avaient organisé des ateliers de formation à l'intention d'agents des douanes, et que des réunions de formation à l'échelon régional avaient été ou seraient organisées à l'intention des responsables de l'application des lois. En outre, le manuel ou le guide qui serait élaboré par le secrétariat à l'usage des agents des douanes aiderait également les Parties. Il a été convenu que les centres régionaux de la Convention de Bâle devraient continuer à jouer un rôle actif dans ce domaine.

102. Le secrétariat a assuré le Groupe qu'il continuerait à collaborer étroitement avec le secrétariat de l'OMD et travaillerait également avec un consultant pour faire en sorte que toute proposition d’amendement au Système harmonisé émanant des Parties soit présentée sous une forme acceptable pour l'OMD.

103. Le projet de décision figurant dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/11 a été adopté et figure à l’annexe I de la présente note en tant que décision OEWG-I/10.

6. Examen d’un programme de travail sur les dioxines et les furanes

104. Le Groupe de travail a abordé l’examen de ce point à sa 5e séance, dans la matinée du mercredi 30 avril.

105. Le Groupe était saisi d’une note du secrétariat (UNEP/CHW/OEWG/1/12) sur ce point. Le représentant du secrétariat a rappelé au Groupe de travail que le programme de travail sur les dioxines et les furanes avait été relégué au second plan par d’autres questions prioritaires. Le secrétariat provisoire de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants avait commencé à

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

examiner la question. Le secrétariat de la Convention de Bâle coopérerait désormais avec le secrétariat provisoire et se demandait s’il y avait lieu de traiter les dioxines et les furanes en tant que question distincte ou s’ils pouvaient être considérés comme relevant des travaux du groupe de travail informel sur l’élaboration de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants en tant que déchets, créé dans le cadre du point 5 d) de l’ordre du jour4.

106. Il a été convenu que ce sujet devrait être examiné par le groupe de travail informel sur les polluants organiques persistants mais que, vu que certains aspects de la génération des dioxines et des furanes – en tant que sous-produits plutôt que comme polluants organiques persistants produits intentionnellement ou comme déchets – n’étaient pas couverts par la Convention de Stockholm ou la Convention de Bâle, le Groupe de travail à composition non limitée devrait examiner le champ d’application de ces deux conventions dans ce domaine pour mieux définir son rôle dans le traitement des questions relatives aux dioxines et aux furanes.

107. Le Coprésident du groupe de travail informel sur les polluants organiques persistants, le représentant de l’Allemagne, a présenté les suggestions du groupe s’agissant du programme de travail sur les dioxines et les furanes à la 8e séance, dans la matinée du vendredi 2 mai. Le Groupe de travail à composition non limitée a adopté la proposition du groupe de travail informel, qui se lit comme suit :

« Etant donné l’importance et l’urgence des travaux sur les directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets et les activités du secrétariat telles que décrites dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/12, le Groupe de travail à composition non limitée ne devrait pas poursuivre ses travaux sur la question avant la septième réunion de la Conférence des Parties, sauf si le Comité de négociation intergouvernemental de la Convention de Stockholm en fait la demande. »

7. Examen des informations scientifiques sur l'élimination des déchets de PVC et des câbles à gaine en PVC

108. Le Groupe de travail a entrepris l'examen de ce point à sa 6e séance, le mercredi 30 avril dans l'après-midi.

109. Le Groupe de travail était saisi d'une note du secrétariat sur l'examen des informations scientifiques concernant l'élimination des déchets de PVC et des câbles à gaine en PVC (UNEP/CHW/OEWG/1/13 et Corr.1). Un projet de décision sur la question a été présenté à la 9e séance dans l’après-midi du vendredi 2 mai.

110. Le projet de décision a été adopté et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/11.

8. Lancement des travaux sur la portée de l'Annexe II

111. Le Groupe de travail a entrepris l'examen de ce point à sa 6e séance, dans l'après-midi du mercredi 30 avril, et a poursuivi ses délibérations à sa 7e séance, dans la matinée du jeudi 1er mai.

112. Le Groupe de travail était saisi d'une note du secrétariat (UNEP/CHW/OEWG/1/14) sur l'application de la décision VI/37 relative au programme de travail du Groupe de travail, dans le cadre du lancement des travaux sur la portée de l'Annexe II de la Convention (catégorie de déchets demandant un examen spécial).

113. Il a été estimé qu'en dépit du fait que l'Annexe II ne contenait que deux catégories de déchets - déchets ménagers collectés (Y46) et résidus provenant de l'incinération des déchets ménagers (Y47) - ces catégories couvraient de nombreux types de déchets différents. La représentante du Brésil a fait savoir qu'elle tenait à ce qu'il soit pris acte du fait que son pays appuyait la position selon laquelle, ces

4 Voir paragraphe [54] plus haut.

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

déchets présentant différents degrés de danger et ayant différentes caractéristiques de danger, les interprétations et les définitions nationales les concernant devraient prévaloir.

114. Il était devenu évident que la question de savoir quels déchets de l'Annexe II étaient en fait dangereux et dans quelles conditions était très difficile à résoudre et a été signalé également que les déchets inscrits à l'Annexe II pourraient être dangereux étant donné que les pays n'appliquaient pas tous la gestion écologiquement rationnelle de la même façon, s’agissant notamment de la séparation à la source des déchets inscrits à l'Annexe VIII des déchets ménagers. Il a été reconnu que les déchets relevant de l'Annexe II, qu'ils présentent des caractéristiques de danger ou non, étaient soumis aux dispositions de la Convention concernant la communication de renseignements et la sécurité du transport, l'étiquetage et autres.

115. Divers représentants ont fait observer que les déchets ménagers, dans la mesure où ils contenaient souvent des déchets dangereux et nécessitaient une séparation à la source ou un traitement complet, constituaient un problème réel pour les pays en développement. A cet égard, et en réponse aux observations concernant la nécessité d'autres directives, il a été estimé qu'il pourrait être nécessaire de mettre à jour les directives techniques relatives aux déchets ménagers (Y46). Certains ont toutefois également estimé qu'il y avait lieu de commencer à examiner si d’autres déchets dont il était difficile de définir s’ils étaient dangereux ou non pouvaient être inscrits à l'Annexe II, et il a été suggéré que les Parties fassent des propositions sur le genre de déchets qui nécessitaient un examen spécial et devraient être ajoutés à l'Annexe II. Il a été mentionné à cet égard qu'il y avait peut-être lieu de songer à mettre à jour les annexes I et III également.

116. Il a été convenu que les questions de savoir s'il était nécessaire d'actualiser les directives techniques sur les déchets ménagers collectés (Y46) et s'il y avait lieu d'étendre la portée de l'Annexe II à d'autres flux de déchets devraient être examinées séparément et il a été reconnu que la gestion écologiquement rationnelle des déchets ménagers présentait réellement d’importants problèmes pour les pays en développement.

117. Le projet de décision sur la question a été adopté et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/12.

9. Autres points du programme de travail

118. Le Groupe de travail à composition non limitée a examiné ce point à ses 7e et 9e séances, dans la matinée du jeudi 1er mai et dans l’après-midi du vendredi 2 mai, respectivement.

119. Pour examiner ce point, le Groupe de travail était saisi d'un document de séance distribué par le représentant de l'Allemagne contenant une proposition de modalités de travail pour les activités du programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée adopté par la Conférence des Parties dans sa décision VI/37 devant être mises en oeuvre avant la septième réunion de la Conférence des Parties, mais ne figurant pas à l'ordre du jour de la première réunion du Groupe de travail.

120. Il a été fait observer que la quatorzième Réunion des Parties au Protocole de Montréal avait pris note du rapport de l’Equipe spéciale sur les techniques de destruction présenté au Groupe de travail à composition non limitée des Parties au Protocole de Montréal à sa vingt-deuxième réunion et avait décidé d’examiner, à la vingt-quatrième réunion de ce Groupe de travail, la nécessité de revoir l’état des techniques de destruction en 20055. Il a en outre été fait observer que les directives techniques sur l’incinération des déchets et les décharges devaient être mises à jour. Il a également été noté que l’OCDE avait adopté une décision6 contenant des formulaires actualisés du document de notification et du document de mouvement qui avaient été conçus pour répondre également aux besoins de la Convention de Bâle, ce qui avaient été portés à l’attention du Groupe de travail technique à sa dix-neuvième session7. La décision de l’OCDE contenait également des procédures de notification

5 Voir le document UNEP/OzL.Pro.14/9, par. 76 à 82 et décision XIV/6 et le document UNEP/OzL.Pro/WG.1/22/6, par. 51 et 52.6 Décision C(2001)107/FINAL.7 Voir le document UNEP/CHW/TWG/19/13, par. 116.

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

actualisées et la Commission européenne devait proposer prochainement une révision du règlement de la Communauté européenne sur le transport des déchets. Il pourrait être tenu compte tant des procédures actualisées de l’OCDE que du règlement révisé dans l’examen de tout amendement aux procédures connexes prévues par la Convention.

121. Le représentant de l’Allemagne a exprimé son accord avec la position prise par l’Australie dans son document d’information UNEP/CHW/OEWG/1/INF/4 selon laquelle les substances appauvrissant la couche d’ozone n’étaient pas écotoxiques comme défini sous la caractéristique de danger H12 à l’Annexe III de la Convention; il a toutefois fait observer que les substances appauvrissant la couche d’ozone pouvaient être écotoxiques aux termes des règlements pertinents de la Communauté européenne.

122. Le projet de décision présenté par l’Allemagne, tel que modifié oralement, a été adopté et figure à l’annexe I du présent rapport, en tant que décision OEWG-I/13.

H. Décision VI/40 – Suite à donner au Sommet mondial pour le développement durable

123. Le Groupe de travail a examiné ce point à sa 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai.

124. Pour l’examen de ce point, le Groupe de travail était saisi d’une note du secrétariat sur la suite à donner au Sommet mondial pour le développement durable (UNEP/CHW/OEWG/1/15).

125. La représentante du secrétariat a appelé l’attention sur les diverses activités au titre de la Déclaration de Bâle pour une gestion écologiquement rationnelle susceptibles de venir à l’appui du Plan d’application8 et de ses activités de type II adoptées lors du Sommet mondial pour le développement durable dans le domaine des partenariats public/privé. Toutefois, elle a souligné que les activités de suivi du Sommet de Johannesburg avaient été approuvées par la Conférence des Parties à sa sixième réunion sous réserve de la disponibilité de fonds. A cet égard, elle a fait observer qu’à sa vingt-deuxième session, le Conseil d’administration du PNUE9 avait recensé l’appui de la Convention de Bâle au Plan d’application du Sommet mondial pour le développement durable, sous forme de coopération entre les secrétariats de la Convention de Bâle, de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause pour certains produits chimiques et pesticides dangereux faisant l’objet d’un commerce international et de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, comme pouvant servir de base à une approche cohérente, globale, efficace et effective de la gestion internationale des produits chimiques. Toutefois, de sévères limitations financières empêchaient le secrétariat de la Convention de Bâle de participer activement à ces activités conjointes.

126. Le représentant des Pays-Bas a décrit la contribution de son pays au Plan d’application du Sommet mondial pour le développement durable. Un montant de 8,2 millions d’euros avait été versé à ONU-HABITAT dans le cadre d’un programme de partenariat de deux ans qui couvrait les déchets dans une certaine mesure. Le Ministère néerlandais des affaires étrangères, du développement et de la coopération souhaitait également octroyer un million d’euros supplémentaire par an pour une période de cinq ans à partir de 2003 pour le traitement et la gestion intégrée des déchets dans les pays d’Afrique subsaharienne. Le Centre régional de la Convention de Bâle en Afrique du Sud avait été informé de ce projet, qui traiterait des déchets ménagers dans les grandes villes.

127. D’autres Parties intéressées ont été invitées à contribuer financièrement pour veiller à ce que la Convention de Bâle puisse contribuer comme prévu aux activités de suivi du Sommet de Johannesburg. Les activités préliminaires à cet effet qui étaient énumérées au chapitre III de la note du secrétariat, intitulée « Prochaines étapes », étaient à la base du projet de décision qui avait été diffusé.

8 Rapport du Sommet mondial pour le développement durable, Johannesburg (Afrique du Sud), 16 août-4 septembre 2002 (publication des Nations Unies, numéro de vente F.03.II.A.1 et rectificatif), chap. I, résolution 2, annexe.9 Voir la décision 22/4, partie IV, par. 7.

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

128. Le Groupe de travail à composition non limitée a approuvé les mesures proposées par le secrétariat telles qu’exposées dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/15, qui figure à l’annexe I du présent rapport en tant que décision OEWG-I/14.

VI. ADOPTION DES DECISIONS ET DU RAPPORT (Point 6 de l’ordre du jour)

129. Il est rendu compte dans le présent rapport de l’adoption des décisions sous les points respectifs de l’ordre du jour, et le texte des décisions et de leurs appendices figure à l’annexe I ci-après.

130. Le rapport du Groupe de travail à composition non limitée sur les travaux de sa première réunion a été adopté à la dernière séance, le 2 mai 2003, sur la base du projet de rapport qui avait été diffusé dans les documents UNEP/CHW/OEWG/L.1, Add.1 et Add.2, tels que modifiés lors de la réunion, étant entendu que la mise au point définitive du rapport serait confiée au secrétariat, en consultation avec le Président et le Rapporteur.

VII. QUESTIONS DIVERSES (Point 7 de l’ordre du jour)

131. A sa 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai, le Groupe de travail a pris note des documents UNEP/CHW/OEWG/1/INF/4, contenant une présentation de l’Australie sur la dangerosité des substances appauvrissant la couche d’ozone, et UNEP/CHW/OEWG/1/INF/13, relatif aux décisions adoptées par le Conseil d’administration du PNUE à sa vingt-deuxième session/par le Forum ministériel mondial sur l’environnement en février 2003 concernant les produits chimiques. Egalement à sa 9e séance, le Groupe de travail a examiné les points suivants :

Coopération avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

132. Le Groupe de travail était saisi pour cette question du document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/12. On a estimé qu’il serait utile que le secrétariat fasse régulièrement rapport au Groupe de travail sur les progrès de la participation de la Convention de Bâle aux réunions de l’Organisation mondiale du commerce, dans l’espoir que son statut actuel d’« invité » évolue vers une participation plus active.

Projet de protocole sur les registres des rejets et transferts de polluants – Convention d’Aarhus

133. Le Groupe de travail était saisi du document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/14 relatif au projet de protocole sur les registres des rejets et transferts de polluants de la Convention d’Aarhus sur l’accès à l’information, la participation du public aux processus décisionnels et l’accès à la justice en matière d’environnement. Le représentant de l’Argentine a informé le Groupe de travail que le Gouvernement argentin avait recherché un financement pour mettre au point de tels registres et fournirait des informations à ce propos au Groupe de travail au fur et à mesure qu’elles seraient disponibles.

Projet d’assistance technique interorganisations sur le démantèlement des navires

134. Le Groupe de travail était saisi à ce propos du document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/15. Cette question a été présentée par l’observateur Greenpeace International, qui a informé le Groupe de travail que les projets de directives sur la démolition et le recyclage des navires de l’Organisation maritime internationale (OMI) ne répondaient pas aux attentes claires de la Convention de Bâle en matière de démantèlement des navires. La Convention de Bâle devrait fournir des orientations à l’OMI pour réduire au minimum, voire éliminer, la possibilité pour les armateurs de navire de circonvenir à la Convention de Bâle et son amendement portant interdiction (décision III/1 de la Conférence des Parties). A cet égard, l’intervenant a suggéré que les membres du secrétariat de la Convention de Bâle et d’autres participants du Groupe de travail en mesure d’assister à la quarante-neuvième session du Comité de protection du milieu marin de l’OMI le fassent, directement ou indirectement, que le Groupe de travail à composition non limitée consacre un point de son ordre du jour à cette question à sa deuxième réunion et que les projets du groupe de travail conjoint de l’OMI, de l’Organisation internationale du Travail et de la Convention de Bâle continuent d’être considérés comme prioritaires.

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UNEP/CHW/OEWG/1/16

Amendement portant interdiction de la Convention de Bâle (décision   III/1)

135. Le représentant de l’Egypte a annoncé que son pays avait achevé les dernières étapes en vue de la ratification de l’amendement portant interdiction et présenterait sous peu l’instrument de ratification au secrétariat. Le Conseil de la Ligue arabe avait par ailleurs demandé à toutes ses Parties de ratifier l’amendement portant interdiction d’ici la mi-2004 au plus tard.

Examen du barème provisoire des contributions au Fonds d’affectation spéciale de la Convention de Bâle (décision   VI/41, annexe   III)

136. Le représentant de l’ Egypte a suggéré que le secrétariat consulte les Parties concernant un nouveau barème des contributions qui aurait l’assentiment de toutes les Parties et qu’il fasse rapport au Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion. Le représentant du secrétariat a répondu que bien que la décision VI/41 ne prévoie pas de date limite pour la communication d’informations sur la question, il serait demandé aux Parties de formuler des observations; des consultations seraient également organisées avec le Bureau de la Conférence des Parties et toutes les Parties intéressées pour que cette question puisse être réglée de manière constructive à la septième réunion de la Conférence des Parties.

Discours du représentant des Pays-Bas

137. Le représentant des Pays-Bas a prononcé un discours sur l’état de la Convention, dont le texte est reproduit in extenso à l’annexe V du présent rapport. Il a déploré l’atmosphère de confrontation qui semblait régner et a souligné qu’un esprit de coopération devait prévaloir. Un certain nombre d’autres représentants ont marqué leur accord sur ce point, faisant observer que c’était la répartition des fonds entre les régions qui était source de dissensions. Un représentant a estimé que la concurrence entre certains pays pour obtenir un financement de leurs projets pouvait être perçue comme témoignant de leur désir de mettre en œuvre la Convention de Bâle, mais que le manque de fonds avait exacerbé la situation.

Dates de la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée

138. A la 6e séance, dans l'après-midi du mercredi 30 avril, un certain nombre de Parties se sont inquiétées des dates de la réunion suivante du Groupe de travail, qui devait se tenir du 3 au 7 novembre 2003. Il a été signalé qu'un certain nombre d'autres réunions intergouvernementales portant sur les produits chimiques et les déchets auraient lieu soit pendant cette période, soit aux alentours de ces dates, et que cela empêcherait certaines Parties de participer à l'une ou plusieurs d'entre elles. A la 9e séance, dans l’après-midi du vendredi 2 mai, il a été convenu que la deuxième réunion du Groupe de travail devrait avoir lieu du 20 au 24 octobre 2003, à Genève.

VII. CLOTURE DE LA REUNION (Point 8 de l’ordre du jour)

139. Après les échanges de courtoisie d'usage, le Vice-Président (pour les questions techniques) du Groupe de travail à composition non limitée a prononcé la clôture de la réunion le vendredi 2 mai 2003, à 18 h 50.

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Annexe I

DECISIONS ADOPTEES PAR LE GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITEE DE LA CONVENTION DE BALE A SA PREMIERE SESSION

OEWG-I/1 Décisions VI/1 et VI/2   : Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle jusqu’en 2010

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant la décision VI/1 relative au Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle (jusqu’en 2010), la décision VI/2 concernant les propositions de projet présentées dans le cadre du Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle et le paragraphe 8 de la décision VI/41 sur les questions financières,

Se félicitant des propositions de projet présentées par les Parties et par les centres régionaux de la Convention de Bâle,

Conscient de la nécessité de lancer les activités pour 2003-2004 aussitôt que possible,

Conscient en outre du volume limité des ressources financières disponibles pour mettre en œuvre les activités pour 2003-2004 dans le cadre du Plan stratégique,

Ayant examiné les propositions de projet soumises par les Parties et les centres régionaux de la Convention de Bâle,

1. Choisit les propositions de projet énumérées à l’appendice 1 de la présente décision comme pouvant bénéficier d’un financement dans le cadre du Plan stratégique pour 2003-2004 conformément aux critères adoptés par la Conférence des Parties à sa sixième réunion (décision VI/2, appendice) ;

2. Approuve un financement d’un montant de 880 000 dollars pour la période 2003-2004, conformément à la décision VI/41, afin de réaliser des activités de mise en œuvre des projets sélectionnés pour bénéficier d’un financement figurant à l’appendice 1 de la présente décision;

3. Prend note des conditions régissant l’octroi d’un financement à hauteur de 880 000 dollars figurant à l’appendice 2 de la présente décision;

4. Prend également note du caractère exceptionnel du processus entrepris à la présente réunion du Groupe de travail à composition non limitée en vue de sélectionner des projets susceptibles de bénéficier d’un financement;

5. Prie le secrétariat de mettre au point les dispositions nécessaires au financement des propositions de projet choisies en vue de leur mise en œuvre en procédant à des consultations plus approfondies avec les auteurs des propositions retenues afin de respecter comme il se doit les règles formelles et opérationnelles établies par le Programme des Nations Unies pour l’environnement pour la gestion du Fonds d'affectation spéciale de la Convention de Bâle;

6. Prie également les Parties et les centres régionaux de la Convention de Bâle dont les propositions ont été choisies de faire en sorte qu’elles soient effectivement appliquées conformément aux fonds octroyés et de rendre compte, par le biais du secrétariat, des progrès accomplis et des résultats atteints en temps voulu pour leur examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion, en avril 2004;

7. Convient en outre de revoir l’état d’avancement des activités choisies et financées dans le cadre du Plan stratégique à sa troisième réunion, en avril 2004;

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8. Invite les Parties intéressées et les centres régionaux de la Convention de Bâle autres que ceux d’Afrique et d’Amérique latine et des Caraïbes à présenter d’ici au 31 juillet 2003 des propositions de projet pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion.

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Appendice 1

Région CRCB ou Partie Titre du projet Montant total requis en 2003-2004

Afrique Egypte Mise en décharge de déchets dangereux (sélection et conception des sites et préparation de plans de fonctionnement) dans la région arabe

135 541

Sénégal Inventaire des déchets dangereux dans les pays francophones couverts par le Bureau régional de Dakar de la Convention de Bâle

97 903

Afrique du Sud Mise en place d’une base de donnée utilisable par les pays de la région 19 581Nigeria Atelier régional sur les études de cas de méthodes probantes de recyclage, de réutilisation et de récupération pour la

gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux et la mise en œuvre de la Convention de Bâle en Afrique90 651

Afrique Evaluation et recyclage des huiles usées en Afrique 36 260

Total partiel régional 379 936

Asie Chine Nouveau partenariat avec les autorités locales pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux et autres déchets en zone urbaine

108 781

Cambodge Inventaires des batteries plomb-acide usagées 45 688Jordanie Gestion des déchets dangereux dans les petites et moyennes entreprises (PME) dans le cadre de la gestion intégrée du

cycle de vie des matériaux43 512

Total partiel régional 197 982

Europe centrale et orientale

République slovaque

« Mise en œuvre d’un projet de réduction des déchets et de production moins polluante » - formation 30 687

Total partiel régional 30 687

GRULAC Argentine Mise en œuvre du contrôle, de la détection et de la prévention du trafic illicite des déchets dangereux 36 260Trinité-et-Tobago Evaluation de la gestion écologiquement rationnelle des huiles usées dans les Caraïbes 72 521El Salvador Elaboration d’une stratégie régionale pour la gestion écologiquement rationnelle des batteries plomb-acide usagées en

Amérique centrale et dans les Caraïbes72 521

GRULAC Projet pilote pour la réduction au minimum des incidences des déchets dangereux 32 090Uruguay Programme de formation des agents municipaux à la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux 44 600

Total partiel régional 257 993

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Pays d’Europe de l’Ouest et autres Etats

Allemagne Document exploratoire sur la transposition au niveau transnational ou international des expériences nationales en matière de prévention ou de réduction des déchets

13 402

Total partiel régional 13 402

TOTAL GENERAL

800 000

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Appendice 2

1. A titre exceptionnel, aucune proposition de projet émanant de Parties ou de centres régionaux des régions Afrique et Amérique latine et Caraïbes ne sera examinée par le Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion.

2. A titre exceptionnel, les fonds attribués à des propositions de projet émanant d’une même région énumérées à l’appendice 1 peuvent être transférés d’un projet à un autre à la demande des Parties ou des centres régionaux de la Convention de Bâle concernés.

OEWG-I/2 Election des membres du Comité chargé d’administrer le mécanisme visant à favoriser l’application ou le respect des obligations

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant la décision VI/12 relative à la création d’un mécanisme visant à favoriser l’application et le respect des obligations de la Convention,

Rappelant également la décision VI/13 relative à la procédure provisoire pour l’élection des membres du Comité chargé d’administrer le mécanisme visant à favoriser l’application et le respect des obligations,

1. Elit , au nom de la Conférence des Parties, les membres ci-après du Comité chargé d’administrer le mécanisme visant à favoriser l’application et le respect des dispositions :

Pour la région Afrique

1. M. Rachid Ouali – Algérie (pour un mandat)2. M. Prakash Kowlesser – Maurice (pour deux mandats)3. M. Ibrahima Sow – Sénégal (pour deux mandats)

Pour la région Asie

4. M. Xia Yingyxian – République populaire de Chine (pour deux mandats)5. M. Akiho Shibata – Japon (pour deux mandats)6. Mme Hajah Rosnani Ibrahim – Malaisie (pour un mandat)

Pour la région Europe centrale et orientale

7. M. Givi Kalandadze – Géorgie (pour deux mandats)8. M. Gordana Petkovic – Serbie et Monténégro (pour un mandat)9. M. Pavel Suian – Roumanie (pour deux mandats)

Pour la région Amérique latine et Caraïbes

10. M. Miguel Angel Hildmann – Argentine (pour deux mandats)11. Mme Maria Angelica Ikeda – Brésil (pour un mandat)12. M. Mauricio Garcia-Velasco – Mexique (pour deux mandats)

Pour la région Europe occidentale et autres Etats

13. M. Hugh Adsett – Canada (pour deux mandats)14. M. Veit Koester – Danemark (pour un mandat)15. M. Roy Watkinson – Royaume-Uni (pour deux mandats)

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2. Prie le secrétariat de prendre les dispositions nécessaires à la tenue de la première réunion du Comité, qui se tiendra parallèlement à la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée;

3. Prie également le secrétariat de diffuser l’ordre du jour provisoire de la première réunion du Comité à ses membres avant la tenue de cette réunion.

OEWG-I/3 Décision VI/9 – Annexe IX de la Convention de Bâle

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Se référant à la décision VI/19 concernant le questionnaire relatif à la classification et aux procédures de contrôle nationales en matière d’importation des déchets visés à l’Annexe IX de la Convention de Bâle, adoptée par la Conférence des Parties à sa sixième réunion,

Se félicitant des réponses à ce questionnaire fournies par les Parties,

Notant que les renseignements recueillis grâce au questionnaire aideraient le secrétariat à mettre des informations à la disposition des Parties conformément à l’article 3 de la Convention,

Réitérant que les réponses au questionnaire sont facultatives,

Notant que le questionnaire adressé aux Parties et aux signataires a pour but de mettre en commun l’information,

Conscient des obligations des Parties en vertu d’autres conventions ou protocoles régionaux relatifs ou ayant trait aux mouvements transfrontières de déchets dangereux et d’autres déchets, notamment la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer des déchets dangereux et le contrôle des mouvements transfrontières et de la gestion de ces déchets en Afrique,

1. Invite les Parties et signataires qui n’ont pas encore fourni d’informations à retourner au secrétariat le questionnaire dûment rempli, de préférence avant le 31 juillet 2003;

2. Prie le secrétariat de donner aux Parties et aux signataires de plus amples explications pour améliorer la qualité des réponses reçues;

3. Prie également le secrétariat de clarifier avec les Parties ou signataires concernés toute incohérence dans leurs réponses au questionnaire;

4. Encourage les Parties à remplir le questionnaire de manière aussi complète que possible, conformément à la décision VI/19;

5. Prie le secrétariat de préparer et de soumettre au Groupe de travail à composition non limitée, à sa deuxième réunion, une compilation de toutes les réponses qu’il aura reçues.

OEWG-I/4. Décision VI/23 - Préparation de directives techniques pour la gestion écologiquementrationnelle des polluants organiques persistants en tant que déchets

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Notant la décision VI/23 adoptée par la Conférence des Parties à sa sixième réunion et la décision INC-6/5 du Comité de négociation intergouvernemental chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant aux fins de l’application de mesures internationales à certains polluants organiques persistants,

Notant avec satisfaction que le Canada joue le rôle de chef de file pour le projet de directives 27

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techniques sur les PCB/PCT/PBB,

1. Décide que les directives techniques distinctes ci-après devraient être élaborées pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets :

a) Des directives techniques générales;

b) Des directives techniques spécifiques pour chacun des cinq polluants organiques persistants ou groupes de polluants organiques persistants : PCB (y compris les PCT et les PBB), dioxines et furanes, DDT, HCB1 et les huit pesticides : aldrine, chlordane, dieldrine, DDT, endrine, HCB, heptachlore, mirex et toxaphène;

2. Décide que ces directives techniques devraient comprendre au moins les éléments figurant dans l’appendice à la présente décision, l’accent devant être mis sur les questions susceptibles de faire l’objet d’une législation nationale et/ou adoptées en vertu de la Convention de Stockholm;

3. Décide que les documents UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6 et UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6/Add.2, ainsi que d’autres documents pertinents, devraient être utilisés pour la préparation des directives techniques mentionnées au paragraphe 1, compte tenu de la nécessité d’éviter tout double emploi. Les questions d’ordre général concernant tous les polluants organiques persistants (telles que la méthodologie de définition ultérieure de la faible teneur en polluants organiques persistants après la septième Conférence des Parties) devraient être traitées dans les directives techniques générales, et les questions relatives à certains polluants ou groupes de polluants organiques persistants donnés (par exemple les définitions provisoires de faible teneur en polluants organiques persistants) devraient être abordées dans les directives spécifiques;

4. Décide de s’efforcer d’inclure dans le projet de directives techniques visées à l’alinéa b) du paragraphe 1 qui sera examiné par la Conférence des Parties à sa septième réunion :

a) Des définitions provisoires de faible teneur en polluants organiques persistants (au sens de l’article 6, paragraphe 2, alinéa c) de la Convention de Stockholm) pour chaque polluant organique persistant;

b) Les niveaux de destruction et de transformation irréversible;

5. Invite les Parties et autres, s’agissant des six directives techniques visées au paragraphe 1, à présenter au secrétariat d’ici au 30 juin 2003 :

a) Des propositions sur les définitions provisoires de faible teneur en polluants organiques persistants pour chaque polluant organique persistant, compte tenu du fait que la situation peut différer selon les formes de déchets (tels que liquides et mousses) et qu’il faudrait disposer de méthodes analytiques;

b) Des suggestions quant à la méthodologie de définition de la faible teneur en polluants organiques persistants sur une base scientifique plus solide en vue d’une éventuelle révision ultérieure des définitions provisoires visées à l’alinéa a) du paragraphe 4;

c) Des propositions sur les niveaux de destruction et de transformation irréversible;

d) D’autres observations sur les éléments contenus dans l’appendice à la présente décision ainsi que sur d’autres questions abordées dans les documents UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6 et UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6/Add.2, compte tenu des observations figurant dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6/Add.1, des autres observations affichées sur le site Internet du secrétariat et des autres documents pertinents communiqués lors de la réunion du Groupe de travail à composition non limitée;

1 Le HCB est mentionné à deux reprises car il s’agit à la fois d’un produit chimique industriel et d’un pesticide (fongicide).28

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6. Invite les Parties à se proposer comme pays chef de file et à informer en conséquence le secrétariat d’ici le 31 mai 2003;

7. Prie le secrétariat et le ou les pays chefs de file de préparer des projets de directives techniques révisés pour la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion;

8. Arrête le projet de calendrier ci-après :

a) Présentation des observations des Parties et autres sur le projet visé au paragraphe 9 d’ici la fin de l’année 2003;

b) Présentation de nouveaux projets de directives techniques révisés pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion;

9. Décide de constituer un petit groupe de travail intersessions, lequel travaillerait à l’aide de moyens électroniques notamment, pour suivre l’élaboration des projets de directives techniques révisés et y contribuer;

10. Invite les Parties et autres à proposer au secrétariat, d’ici au 31 mai 2003, des participants à ce petit groupe de travail intersessions, étant entendu qu’un participant au moins de chaque région de l’Organisation des Nations Unies devrait être désigné;

11. Prie le secrétariat d’afficher sur son site Internet les nouveaux projets de directives techniques et les observations des Parties dès qu’ils seront disponibles;

12. Prie le secrétariat d’afficher également sur son site :

a) Le projet non formaté de directives techniques sur les polluants organiques persistants de janvier 2003, en faisant apparaître les changements par rapport au projet d’octobre 2002, qui figure dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/6/Add.1;

b) Le projet de directives de septembre 2002 sur les PCB, PCT et PBB et les observations formulées par les Parties et autres sur ce projet;

c) Les observations des Parties et autres qui ne sont pas encore disponibles sur le site;

13. Invite les experts du Comité de négociation intergouvernemental chargé d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant aux fins de l’application de mesures internationales à certains polluants organiques persistants :

a) A participer à la préparation des directives techniques, en assistant par exemple aux réunions du Groupe de travail à composition non limitée et/ou du petit groupe de travail intersessions;

b) A présenter au secrétariat de la Convention de Bâle des observations sur les questions visées au paragraphe 5.

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Appendice

Eléments à examiner dans les directives techniques sur la gestion écologiquement rationnelle des polluants organiques persistants à l’état de déchets

Notes : l’ordre des éléments est arbitraire. Les articles mentionnés sont ceux de la Convention de Stockholm. Les paragraphes du texte des directives devraient être numérotés.

1. Définition de la faible teneur en polluants organiques persistants visée à l’article 6, paragraphe 1, alinéa d) ii) (voir article 6, paragraphe 2, alinéa c))

2. Méthodes constituant l’élimination écologiquement rationnelle visée au paragraphe 1 de l’article 6 (voir article 6, paragraphe 2, alinéa b)), y compris suivi et évaluation (Note : il faudrait mettre davantage l’accent sur les considérations économiques)

2.1 Destruction ou transformation irréversible (voir article 6, paragraphe 1, alinéa d) ii), première partie)

2.2 Autres types d’élimination écologiquement rationnelle (voir article 6, paragraphe 1, alinéa d) ii), deuxième partie)

2.2.1 Autres types d’élimination lorsque la teneur en polluants organiques persistants est faible

2.2.2 Autres types d’élimination lorsque la destruction ou la transformation irréversible ne constituent pas l’option préférable du point de vue écologique Note : Cas où il pourrait être recouru à cette option et opérations d’élimination à examiner

2.3 Traitement préalable avant destruction/transformation irréversible ou un autre type d’élimination

3. Etablissement des niveaux de destruction et de transformation irréversible (voir article 6, paragraphe 2, alinéa a))

4. Manipulation, collecte, transport et emmagasinage (voir article 6, paragraphe 1, alinéa d) i))

5. Identification des déchets constitués de polluants organiques persistants, en contenant ou contaminés par de tels polluants (voir article 6, paragraphe, 1 alinéa a) ii))

6. Décontamination des sites contaminés par les polluants organiques persistants (voir article 6, paragraphe 1, alinéa e)), y compris suivi et évaluation

7. Méthodes analytiques

8. Sensibilisation du public

9. Niveaux dans l’environnement et risques environnementaux

10. Prévention et réduction au minimum des déchets

11. Santé et sécurité

12. Intervention en cas d’urgence

13. Contrôle réglementaire.

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OEWG-I/5 Décision VI/31   : Partenariat durable pour la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant la décision VI/31 sur le partenariat durable pour la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie,

Notant avec satisfaction les progrès accomplis par le Groupe de travail sur les téléphones portables créé par la décision VI/31 dans l'élaboration d'un projet de mandat et d'un projet de programme de travail pour 2003-2004 de l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables,

1. Adopte le mandat du Groupe de travail sur les téléphones portables figurant à l'appendice 1 de la présente décision;

2. Adopte le programme de travail pour 2003-2004 de l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables figurant à l'appendice 2 de la présente décision;

3. Invite les Parties et les signataires à indiquer au secrétariat d'ici au 13 juin 2003 s’ils souhaitent faire partie du Groupe de travail sur les téléphones portables;

4. Encourage les parties prenantes à contribuer à l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables aussi bien financièrement que sous d'autres formes.

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Appendice 1

MANDAT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES TELEPHONES PORTABLES

Le Groupe de travail sur les téléphones portables a été créé en vertu de la décision VI/31 de la sixième réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Bâle, qui comprend surtout le texte intégral de l’engagement des fabricants de téléphones portables, intitulé « Partenariat durable pour une gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie. »

Le Groupe de travail sur les téléphones portables est l’organe opérationnel du Groupe de travail à composition non limitée de la Convention de Bâle pour la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie. C’est le principal mécanisme de la Convention de Bâle pour faire avancer l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables, notamment en ce qui concerne :

Les conseils aux Parties et signataires; Les consultations entre les experts, les représentants de l’industrie et les Parties à la

Convention et ses signataires; Le lancement et la supervision des projets dans le cadre du Programme de travail de

l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables.

Composition et fonctionnement

Le Groupe de travail sur les téléphones portables comprend des experts représentant les Parties et signataires intéressés par l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables, ainsi que des représentants des fabricants de téléphones portables et du secrétariat de la Convention de Bâle. S’il y a lieu, d’autres parties prenantes (telles que d’autres organes des Nations Unies, les fournisseurs de réseau, les exploitants et les recycleurs, les organisations non gouvernementales et les consommateurs) seront invitées à devenir membre du Groupe de travail sur les téléphones portables ou à participer activement à ses travaux. Cette participation se fera normalement par l’intermédiaire de groupes de projets réunissant un ensemble plus large de parties prenantes, pour superviser et conduire des projets spécifiques. Une tâche prioritaire pour les groupes de projets sera d’élaborer les profils des projets et d’établir des estimations fermes de coûts.

Le Groupe de travail sur les téléphones portables est présidé par un membre élu par le Groupe, et assisté par le secrétariat de la Convention de Bâle. L’agent de liaison au sein du secrétariat est l’administrateur de programmes hors classe chargé des partenariats au titre de la Convention de Bâle.

Les recommandations du Groupe de travail sur les téléphones portables n’ont pas de valeur juridique et ne sont pas contraignantes.

Le Groupe de travail sur les téléphones portables conduit ses travaux par consensus.

Obligations et responsabilités

Le Groupe de travail sur les téléphones portables est créé en vertu de la décision VI/31 de la Conférence des Parties à la Convention de Bâle et est régi par cette même décision. Il est chargé :

a) D’établir un projet de mandat du groupe, y compris l’organisation de ses travaux (création de sous-groupes, etc.);

b) D’élaborer, en coopération avec le secrétariat, un projet de programme de travail concret définissant un ordre de priorité et proposant des programmes précis pour la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie, en tenant compte des domaines d’intérêt commun pouvant faire l’objet d’une coopération qui sont mentionnés dans la déclaration des fabricants de téléphones portables;

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c) De conduire des travaux entre les sessions;

d) De fixer des priorités en se fondant sur le programme de travail;

e) De lancer le programme de travail de l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables et de superviser sa mise en œuvre, étant entendu que le programme de travail est un document évolutif;

f) De travailler de manière transparente en communiquant aux Parties, signataires, organisations non gouvernementales et autres intéressés les informations dont il dispose et les rapports de ses réunions;

g) De veiller à ce que les contributions et les observations présentées entre les sessions par les Parties, les signataires, les organisations non gouvernementales et d’autres intéressés soient examinées par le Groupe;

h) De présenter périodiquement des rapports, par l’intermédiaire de son Président, au Groupe de travail à composition non limitée et à la Conférence des Parties.

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Appendice 2

PROGRAMME DE TRAVAIL POUR 2003-2004 DE L’INITIATIVE DE LA CONVENTION DE BALE POUR UN PARTENARIAT SUR LES TELEPHONES PORTABLES

A sa sixième réunion tenue à Genève en décembre 2002, la Conférence des Parties a créé un petit groupe d'experts composé de représentants de Parties et/ou de signataires intéressés par un partenariat durable pour la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie, ainsi que de représentants de fabricants de téléphones portables et d'un représentant du secrétariat (décision VI/31). La Conférence a signalé que, s'il y a lieu, d'autres parties prenantes2 seraient invitées par le groupe à participer activement à ses travaux.

Ce groupe, dénommé Groupe de travail sur les téléphones portables, sera responsable du programme de travail de l'Initiative et placé sous la direction du Groupe de travail à composition non limitée. Les mandat, rôle et responsabilités respectifs du Groupe de travail sur les téléphones portables, du Groupe de travail à composition non limitée et du secrétariat de la Convention de Bâle sont exposés en détail dans la décision VI/31.

Rien dans le présent programme de travail n'empêchera tout partenaire de l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables ou membre du Groupe de travail sur les téléphones portables d'entreprendre des initiatives supplémentaires pour promouvoir la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables.

OBJECTIFS

L'objectif global du programme de travail de l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables est de promouvoir les objectifs de la Convention dans le domaine de la gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie. En particulier, le programme de travail de cette Initiative devrait :

Assurer une meilleure gestion des produits; Amener les consommateurs à adopter un comportement plus respectueux de

l'environnement; Promouvoir les meilleures options en matière de remise en état/de recyclage/d'élimination; Mobiliser l'appui politique et institutionnel voulu pour la gestion écologiquement

rationnelle; Aboutir à une Initiative qui pourrait être transposée afin de créer de nouveaux partenariats

public/privé pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux et d'autres flux de déchets.

Pour atteindre ces objectifs, la décision VI/31 indique que le programme de travail de l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables doit envisager3 ce qui suit :

Des initiatives (réglementaires, volontaires, économiques) pour les téléphones réutilisés qui sont réintroduits sur le marché en vue d'assurer un haut niveau de qualité et des normes répondant aux exigences des fabricants, des fournisseurs de réseau et des exploitants;

Des règles régissant les mouvements transfrontières des téléphones portables destinés à être réutilisés;

2 Telles que d’autres organes et organismes des Nations Unies, des fournisseurs de réseau, des exploitants et des recycleurs.3 Les fabricants de téléphones portables se sont engagés à examiner les six points ci-après dans la déclaration du 12 décembre 2002 intitulée « Partenariat durable pour une gestion écologiquement rationnelle des téléphones portables en fin de vie ».34

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Des conseils sur tous programmes, législation et/ou règlements susceptibles d'assurer une collecte efficace des téléphones portables en fin de vie;

Des règles s'appliquant aux mouvements transfrontières des téléphones portables en fin de vie destinés à être réparés, recyclés ou récupérés;

Des directives sur les pratiques écologiquement rationnelles en matière de recyclage et de récupération;

La définition du rôle des centres régionaux de la Convention de Bâle pour aider les pays dans l’élaboration d’une législation, la création éventuelle d’entreprises de recyclage, la sensibilisation, la diffusion des informations et le développement des capacités.

PARTIES PRENANTES

Fabricants

Une meilleure gestion en fin de vie, une conception améliorée des produits et une participation plus active des consommateurs peuvent toutes contribuer à réduire les effets néfastes des téléphones portables sur l'environnement. Les fabricants de ces produits se sont déjà engagés à relever ce défi, et il y a lieu de saluer les efforts concrets qu’ils ont déjà accomplis à ce jour.

Les fabricants ont accompli des progrès appréciables au cours des 15 dernières années dans la conception de téléphones portables plus respectueux de l'environnement. Leurs efforts volontaires ont abouti à une réduction importante de la quantité de matériaux utilisés dans les téléphones portables, et à une utilisation de matériaux plus respectueux de l'environnement, de chargeurs plus économes en énergie, et de batteries également plus petites, fabriquées à partir de matériaux plus respectueux de l'environnement, et utilisant de manière beaucoup plus efficace les ressources. (Par exemple, le poids moyen d'un téléphone portable a été ramené de 0,5 kg à moins de 0,1 kg, le cadmium a été éliminé des batteries, les chargeurs utilisent un dixième de l’énergie dont ils avaient besoin auparavant et les téléphones ont une autonomie dix fois supérieure entre deux recharges).

De façon générale, l’engagement plus poussé des fabricants envers l'Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables reflète l’attachement de leurs compagnies à une amélioration constante et leur action dans le cadre de l'Initiative se fondera sur ce sens avéré des responsabilités.

Les problèmes qui se posent ne sont pas dus pour l’essentiel à un quelconque manque de responsabilité de la part des fabricants, mais plutôt à la popularité des produits, à leur succès extrêmement rapide à travers le monde, et à l'obsolescence apparente ou réelle des modèles de téléphones portables. L'essor de ce produit à l'échelle mondiale témoigne de son succès : alors qu'en 1991 il n’y avait que 16 millions d'abonnés, aujourd'hui le nombre de téléphones portables dépasse le milliard d'unités. Rien qu'en 2002, environ 400 millions de nouveaux téléphones portables ont été fabriqués. A l'échelle mondiale, la durée de vie moyenne d'un téléphone portable chez un premier utilisateur est d'un an et demi environ; elle est de deux ans et demi dans les pays pauvres, où le coût est un facteur plus important, mais ne dépasse parfois pas un an dans les pays plus développés.

Une bonne remise en état peut permettre et permet en fait d’allonger considérablement la durée de vie utile d'un téléphone portable et de repousser jusqu’à 7 ans la mise au rebut d'un nombre important de téléphones portables. Cependant, la mise sur le marché de plus de 400 millions de nouveaux téléphones portables par an, qui viennent s'ajouter au stock existant, donne une idée de l'ampleur des défis à relever.

Autres parties prenantes

Les parties prenantes dont l'action est nécessaire pour relever ces défis ne se limitent pas aux seuls

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fabricants, mais comprennent les gouvernements (aux niveaux international, national, provincial et municipal), les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, les recycleurs, les fournisseurs/exploitants de réseau et les consommateurs.

La décision VI/31 prévoit explicitement que d'autres parties prenantes (en particulier d'autres organismes des Nations Unies, les fournisseurs de réseau, les exploitants et les recycleurs) seront invitées, selon qu'il conviendra, par le Groupe de travail sur les téléphones portables à participer activement à ses activités, qui sont considérées comme indispensables au succès de cette entreprise. A ce jour, les discussions ont porté sur le calendrier et la nature de cette participation et l’équilibre à trouver pour que le groupe de travail sur les téléphones portables soit représentatif sans qu’une composition trop large ne compromette son fonctionnement.

L’opinion semblant prévaloir est qu’il serait utile d’imprimer un élan dont le rythme soit gérable et de faire participer les secteurs initialement non représentés au sein du Groupe à des projets spécifiques et/ou aux activités de sous-groupes.

Une initiative analogue appuyée par le PNUE est l’Initiative mondiale pour la promotion de la durabilité grâce à l’informatique (GeSI) lancée en juin 2001 par divers opérateurs de réseau de télécommunications et fournisseurs d’équipement. Aussi bien la GeSI que la GSM Association (représentant les exploitants de réseau4) ont été invitées à participer en tant qu’observateurs au Groupe de travail sur les téléphones portables pour veiller à tirer pleinement parti de toutes les synergies potentielles.

RESSOURCES

Toutes les parties prenantes qui sont actuellement associées à cette Initiative ont fait la preuve de leur engagement. Les Parties à la Convention et ses signataires, ainsi que les fabricants et les représentants des fournisseurs de réseau ont consacré beaucoup de temps à convenir des résultats attendus de ce programme. Selon leurs propres estimations, les fabricants ont consacré depuis juin 2002 des ressources de l’ordre de 270 000 dollars des Etats-Unis à la mise au point de l’Initiative.

L’élément clé de cette Initiative consiste à mettre à profit l’expérience et les connaissances acquises s’agissant des paramètres à utiliser pour appliquer une solution efficace de fin de vie à la gestion des téléphones portables usagés. Les fabricants, les exploitants de réseaux et ceux qui s’occupent de recyclage et de remise en état des téléphones portables usagés mettent l’expérience qu’ils ont acquise dans ce domaine au service du partenariat. Tous les participants ont confirmé que l’apport intellectuel, qui est la ressource essentielle sur laquelle repose le succès de l’Initiative pour un partenariat sur les téléphones portables, sera librement consenti pendant toute la durée du partenariat.

Cependant, il faudra disposer de fonds pour diffuser les résultats et faciliter le transfert de connaissances et de savoir-faire aux pays qui envisagent d’entreprendre des programmes de collecte et de récupération et cherchent à appliquer les meilleures pratiques disponibles. La mise en œuvre des propositions de projet passe par un ensemble d’activités logiques, étroitement liées et complémentaires qui peuvent être exécutées progressivement.

ELEMENTS DU PROGRAMME DE TRAVAIL

Les éléments du programme de travail on été mis au point en ayant à l’esprit la nécessité :

4 La GSM Association réunit plus de 680 exploitants de réseaux sans fil des deuxième et troisième générations. Les membres de l’Association fournissent des services numériques sans fil à plus de 825 millions d’usagers dans 193 pays (à la fin février 2003).36

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de traiter des six domaines thématiques détaillés plus haut; d’examiner les besoins et les intérêts économiques géographiques/régionaux et les meilleurs

résultats écologiques pour les ressources de la Convention; de mettre à profit le travail effectué jusqu’ici à titre volontaire par les parties prenantes; de tirer avantage des ressources existantes telles que les centres régionaux de la

Convention de Bâle; de compléter les travaux d’initiatives analogues telles que l’Initiative mondiale pour la

promotion de la durabilité grâce à l’informatique (GeSI).

Enfin, la gestion du cycle entier de vie des téléphones portables étant une question complexe faisant intervenir de nombreux acteurs, une approche par étapes pour ce projet de partenariat associant différentes parties prenantes à différents stades a été proposée dans le projet de programme de travail.

Les catégories ci-après d’activités sont proposées pour examen et adoption par le Groupe de travail à composition non limitée. Le programme étant de nature dynamique, on s’attend à ce que les projets spécifiques évoluent au fil du temps, à l’intérieur de chaque catégorie et entre les quatre catégories. Les profils des projets, qui seront mis au point par les groupes de projet, figurent à l’appendice C du document UNEP/CHW/OEWG/1/INF/17.

1. Réutilisation des téléphones portables usagés

Initiatives (réglementaires, volontaires, économiques) pour les téléphones réutilisés qui sont introduits sur le marché en vue d’assurer un haut niveau de qualité et des normes répondant aux exigences des fabricants, des fournisseurs de réseau et des exploitants.

Projet 1.1 Mise au point de directives pour la remise en état des téléphones portables et leur réintroduction sur le marché

2. Collecte et mouvements transfrontières des téléphones portables usagés

Conseils sur tous programmes, législation et/ou règlements susceptibles d’assurer une collecte efficace des téléphones portables en fin de vie.

Règles s’appliquant aux mouvements transfrontières des téléphones portables destinés à être réutilisés ou recyclés.

Projet 2.1 Directives sur les meilleures pratiques concernant les programmes de collecte et les mouvements transfrontières de téléphones portables usagés

Projet 2.2 Mise en œuvre à titre expérimental d’un programme de collecte et de traitement

3. Récupération et recyclage des téléphones portables en fin de vie

Des directives sur les pratiques écologiquement rationnelles en matière de recyclage et de récupération.

Projet 3.1 Identification des meilleures pratiques écologiquement rationnelles existantes en matière de récupération et de recyclage des téléphones portables

4 Sensibilisation et formation

Définition du rôle des centres régionaux de la Convention de Bâle pour aider les pays dans l’élaboration d’une législation, la création éventuelle d’entreprises de recyclage, la sensibilisation, la diffusion des informations et le développement des capacités.

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Projet 4.1 Sensibilisation et formation

- Conception et utilisation- Collecte- Réutilisation- Recyclage

Une tâche prioritaire pour les groupes de projet consistera à élaborer les profils des projets et à établir des estimations fermes de coût.

OEWG-I/6 Décision VI/32   : Partenariat avec les organisations non gouvernementales de défense de l’environnement et avec les secteurs de l’industrie et des entreprises

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant les décisions VI/32 et VI/31 adoptées par la Conférence des Parties à sa sixième réunion,

1. Invite les Parties, les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, les secteurs industriels et commercial et autres à présenter des suggestions au secrétariat, d’ici au 30 juin 2003, sur les éléments d’un projet de programme de travail pour la coopération avec les secteurs industriel et commercial et avec les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, compte tenu notamment des projets d’éléments figurant en appendice à la décision VI/32;

2. Prie le secrétariat de préparer un projet de programme de travail pour la coopération avec les secteurs industriel et commercial et les organisations non gouvernementales de protection de l’environnement, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion, compte tenu des questions évoquées dans le document UNEP/CHW/OEWG/1/7, les questions techniques et le programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée devant être examinés à ses deuxième et troisième réunions.

OEWG-I/7 Achèvement des travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13; et début des travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’annexe   III

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant les dispositions de la décision VI/37 concernant les travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13,

Notant que le Groupe de travail à composition non limitée a été prié par la Conférence des Parties à sa sixième réunion de poursuivre ses travaux sur les caractéristiques de danger H6.2, H10, H11 et H13,

Conscient de l’utilité d’élaborer des directives pratiques sur toutes les caractéristiques de danger de l’Annexe III pour aider les Parties et autres intéressés à appliquer effectivement la Convention de Bâle,

H6.2

1. Invite le petit groupe de travail intersessions à continuer de fournir des directives à la délégation du Royaume-Uni pour l’aider à achever ses travaux sur la caractéristique de danger H6.2;

2. Encourage la délégation du Royaume-Uni, avec l’aide du petit groupe de travail

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intersessions et d’autres Parties et intéressés, à parachever le document sur la caractéristique de danger H6.2, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion et soumission à la Conférence des Parties à sa septième réunion;

3. Invite les Parties et autres intéressés à soumettre leurs observations à la délégation du Royaume-Uni, avec copie au secrétariat, avant le 30 septembre 2003, pour que la délégation du Royaume-Uni puisse achever le document sur la caractéristique de danger H6.2;

H10

4. Invite également les Parties et autres à soumettre leurs observations à la délégation des Pays-Bas, avec copie au secrétariat, avant le 31 octobre 2003, pour que la délégation des Pays-Bas puisse préparer une version révisée consolidée du projet de document sur la caractéristique de danger H10, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion et soumission à la Conférence des Parties à sa septième réunion;

H11

5. Invite en outre les Parties et autres à soumettre leurs observations à la délégation des Etats-Unis d’Amérique, avec copie au secrétariat, avant le 30 septembre 2003, sur la caractéristique de danger H11;

6. Prie le secrétariat de préparer un document de synthèse sur la caractéristique de danger H11, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion et soumission à la Conférence des Parties à sa septième réunion;

H13

7. Invite les Parties et autres à soumettre leurs observations au secrétariat, avant le 30 septembre 2003, sur la caractéristique de danger H13;

8. Prie le secrétariat de poursuivre ses travaux sur l’élaboration d’une procédure d’évaluation des lixiviats, de réunir des renseignements complémentaires sur l’expérience concrète acquise dans ce domaine et de recueillir des suggestions pour faire face aux « scénarios catastrophes » pour d’autres matières;

9. Prie en outre le secrétariat de préparer une version révisée consolidée du document sur la caractéristique de danger H13, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion et soumission à la Conférence des Parties à sa septième réunion;

Lancement des travaux sur les caractéristiques de danger non encore traitées

10. Invite les Parties et autres intéressés à contribuer, techniquement et financièrement, au lancement des travaux sur les autres caractéristiques de danger de l’Annexe III de la Convention de Bâle.

Communications

11. Prie le secrétariat d’afficher sur le site Internet de la Convention de Bâle les travaux en cours ou prévus sur les caractéristiques de danger, pour permettre aux Parties et autres de suivre les progrès accomplis, d’échanger leurs vues et de soumettre leurs observations périodiquement.

OEWG-I/8 Préparation des directives techniques pour le recyclage ou la récupération

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écologiquement rationnelle des métaux et des composés métalliques (R4)

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant les dispositions de la décision VI/37 relatives au programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée en matière d’élaboration de directives techniques,

Notant avec satisfaction le rôle joué par les Parties et autres, en particulier l’Australie en sa qualité de chef de file, dans la préparation des directives techniques pour le recyclage ou la récupération des métaux et des composés métalliques (R4),

Sachant que le projet de directives techniques pour le recyclage ou la récupération des métaux et des composés métalliques (R4) est prêt à être finalisé,

1. Invite les Parties et autres à soumettre leurs observations à la délégation australienne, avec copie au secrétariat, de préférence avant le 31 juillet 2003;

2. Prie le secrétariat d’afficher sur son site Internet la version actuelle et, ultérieurement, la version révisée des directives techniques, ainsi que les observations reçues;

3. Prie également le secrétariat de soumettre la version révisée des directives techniques au Groupe de travail à composition non limitée à sa deuxième réunion, pour qu’il puisse être adopté à titre provisoire.

OEWG-I/9 Préparation des directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques (Y17)

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant les décisions V/26 et VI/37,

Se félicitant du lancement des travaux en vue de l’élaboration de directives techniques pour la gestion écologiquement rationnelle des déchets résultant de traitements de surface des métaux et matières plastiques (Y17),

Se félicitant également du rôle moteur joué par l’Australie dans l’élaboration de ces directives techniques,

1. Invite les Parties et autres à présenter à la délégation australienne leurs observations sur le projet de directives techniques, avec copie au secrétariat, de préférence avant le 30 septembre 2003;

2. Prie le secrétariat d’afficher sur son site Internet le texte actuel des directives techniques et, ultérieurement, sa version révisée, ainsi que les observations reçues;

3. Prie également le secrétariat de présenter la version révisée des directives techniques au Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion, pour examen.

OEWG-I/10 Liens entre les listes de déchets de la Convention de Bâle et leur numéro d'identification dans le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de l'Organisation   mondiale   des   douanes

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Prenant note de l'entrée en vigueur, en 2002, de plusieurs amendements à la nomenclature utilisée dans le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises de

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l'Organisation mondiale des douanes visant à identifier séparément certaines catégories de déchets,

Notant également que les négociations concernant les nouvelles entrées qui figureront dans la quatrième édition des codes du Système de codification harmonisé en 2007 devraient aboutir en avril 2004,

Notant en outre que tout projet d'amendement ou toute demande d'ajout doivent être soumis au secrétariat de l’Organisation mondiale des douanes dès que possible, de préférence d’ici fin juin ou début juillet 2003,

Conscient des difficultés que pose une identification séparée des déchets dangereux dans le Système harmonisé,

Conscient également du délai très court accordé pour soumettre les demandes au secrétariat de l’Organisation mondiale des douanes,

Considérant qu'un contrôle plus strict des mouvements transfrontières de déchets dangereux et d’autres déchets incitera à leur gestion écologiquement rationnelle et réduira de tels mouvements,

Préoccupé par le trafic illicite international de déchets dangereux et d’autres déchets,

Reconnaissant qu'il est utile et important d'assurer l'harmonisation et la cohérence entre les systèmes de contrôle de la Convention de Bâle et d'autres réglementations, normes ou règlements internationaux régissant le commerce des marchandises, y compris des déchets pour lesquels un contrôle est exigé pour des raisons environnementales,

1. Invite les Parties à soumettre, par l'intermédiaire du secrétariat, des propositions d’identification séparée des déchets dangereux dans le Système harmonisé d’ici fin juin 2003;

2. Prie le secrétariat d’aider d'urgence les Parties ayant besoin d'une assistance à soumettre leurs projets d'amendements au Système harmonisé;

3. Prie en outre le secrétariat d’élaborer un rapport détaillé, assorti de recommandations, concernant la question des liens entre les listes de déchets visés par la Convention de Bâle et la nomenclature du Système harmonisé en vue de le soumettre à la Conférence des Parties à sa septième réunion.

OEWG-I/11 Examen des informations scientifiques sur l’élimination des déchets de PVC et des câbles à revêtement en PVC

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant la décision VI/37 sur le programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée,

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Notant que les travaux sur les caractéristiques de danger figurant à l’Annexe III, en particulier les caractéristiques H10, H11 et H13, en sont au stade de l’élaboration et constituent une étape nécessaire dans l’examen de la classification des déchets de PVC et des câbles à revêtement en PVC,

Conscient des travaux menés dans le domaine des PVC au sein d’autres instances internationales,

1. Prie les Parties, l’industrie et les organisations non gouvernementales et autres de présenter au secrétariat des informations scientifiques pertinentes sur les déchets de PVC et les câbles à revêtement en PVC, de préférence d’ici au 30 septembre 2003;

2. Prie en outre le secrétariat de faire rapport à la Conférence des Parties, à sa septième réunion, sur l’état d’avancement des travaux menés par le Groupe de travail à composition non limitée dans ce domaine.

OEWG-I/12 Lancement des travaux sur la portée de l'Annexe II

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant le paragraphe 2 de l'article premier de la Convention de Bâle qui stipule que les déchets qui appartiennent à l'une des catégories figurant à l'Annexe II et font l'objet de mouvements transfrontières seront considérés comme "d'autres déchets" aux fins de ladite Convention,

Conscient des difficultés pratiques que les Parties pourraient rencontrer dans l'utilisation de l'Annexe II,

Convaincu qu'un contrôle efficace des déchets figurant à l'Annexe II est essentiel pour protéger la santé humaine et l'environnement des dangers posés par ces déchets,

1. Invite les Parties et autres à communiquer au secrétariat leurs observations sur la portée de l'Annexe II, de préférence avant le 30 juin 2003;

2. Prie le secrétariat de faire rapport au Groupe de travail à composition non limitée, à sa deuxième réunion, sur les progrès accomplis.

OEWG-I/13 Organisation des travaux sur d’autres points du programme de travail

Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant son programme de travail tel qu’il figure au tableau I (Activités techniques) de l’appendice à la décision VI/37,

Versions linguistiques des listes de déchets

1. Invite les Parties et autres à formuler des observations au sujet de la conformité des versions linguistiques des listes de déchets qui figurent aux Annexes VIII et IX de la Convention et de les adresser au secrétariat, le 30 septembre 2003 au plus tard;

2. Prie le secrétariat de mettre au point des propositions en vue d’apporter des corrections d’ordre technique aux versions linguistiques des listes de déchets pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion;

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Directives techniques éventuelles concernant les plans de surveillanceet de clôture des installations

3. Invite les Parties à présenter des observations d’ici au 30 septembre 2003 sur l’utilité d’entreprendre des travaux sur des directives techniques concernant les plans de surveillance et de clôture des installations pour examen avant la septième réunion de la Conférence des Parties;

Directives techniques éventuelles sur les substances appauvrissant la couche d’ozone

4. Décide de n’entreprendre aucune activité concernant les directives techniques sur les substances appauvrissant la couche d’ozone avant la septième réunion de la Conférence des Parties, à moins que le Protocole de Montréal n’en fasse la demande;

5. Prie le secrétariat de faire rapport au Groupe de travail à composition non limitée, à sa troisième réunion, sur tout fait nouveau intéressant les déchets constitués de substances appauvrissant la couche d’ozone ou en contenant visés par le Protocole de Montréal;

Examen et mise à jour des directives techniques en vigueur

6. Invite les Parties et autres à faire des propositions au secrétariat, le 30 novembre 2003 au plus tard quant aux directives techniques devant être mises à jour en vue de leur examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion, de façon à pouvoir les insérer dans le projet de programme de travail du Groupe de travail à composition non limitée pour 2005-2006;

Application des directives techniques en vigueur

7. Invite les Parties et autres à faire rapport au secrétariat, le 31 décembre 2003 au plus tard, sur l’application des directives techniques sur la gestion écologiquement rationnelle en vue de recenser les obstacles et difficultés pratiques à leur application effective, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion;

Harmonisation des listes de déchets et des procédures y relatives

8. Demande que des observations relatives aux formulaires correspondant aux documents de notification et de mouvement dont il est fait état aux paragraphes 116 et 117 du rapport du Groupe de travail technique sur les travaux de sa dix-neuvième session (document UNEP/CHW/TWG/19/13) soient adressées au secrétariat le 30 novembre 2003 au plus tard;

9. Prie le secrétariat d’élaborer un document résumant et structurant ces observations et de formuler des propositions sur les formulaires prévus par la Convention de Bâle en se fondant sur les observations reçues, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion, afin de présenter des formulaires actualisés à la Conférence des Parties à sa septième réunion;

10. Invite les Parties et autres à faire des observations sur les modifications éventuelles à apporter aux procédures concernant la notification des mouvements transfrontières de déchets visés par la Convention et de les adresser au secrétariat le 31 décembre 2003 au plus tard, en vue de leur examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion;

11. Prie le secrétariat de compiler les observations visées aux paragraphes 8 et 10, en vue de leur examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion.

OEWG-I/14 Décision VI/40 : Suite à donner au Sommet mondial pour le développement durable

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Le Groupe de travail à composition non limitée,

Rappelant la décision VI/40 de la Conférence des Parties, et en particulier son paragraphe 3 priant le secrétariat de faire des propositions sur la voie à suivre pour réaliser les activités concrètes en la matière dans la limite de ressources disponibles,

1. Prie le secrétariat d’entreprendre un examen des activités en cours et prévues financées dans le cadre du Plan stratégique en vue de déterminer celles qui viennent à l’appui des objectifs du Sommet mondial pour le développement durable, que ce soit directement, de manière graduelle, ou indirectement;5

2. Prie également le secrétariat d’examiner les plans d’activité préparés par les centres régionaux de la Convention de Bâle en vue de déterminer comment chaque centre appuie actuellement, peut appuyer ou appuiera les objectifs du Sommet de Johannesburg;

3. Prie en outre le secrétariat d’identifier les principaux programmes et initiatives internationaux, y compris notamment le Système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques, le Forum intergouvernemental sur la sécurité chimique (FISC), le Programme interorganisations pour la gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques (IOMC), l’Initiative relative au Registre des rejets et transferts de polluants et l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM), dans lesquels il est convenu de tenir dûment compte de la dimension déchets pour répondre aux attentes et objectifs du Sommet de Johannesburg quant à la gestion du cycle de vie des substances6;

4. Prie le secrétariat d’élaborer un rapport sur ces questions, comprenant des propositions sur la marche à suivre, pour examen par le Groupe de travail à composition non limitée à sa troisième réunion.

5 Voir Rapport du Sommet mondial pour le développement durable, Johannesburg (Afrique du Sud), 26 août –4 septembre 2002 (publication des Nations Unies, numéro de vente F.03.II.A.1 et rectificatif), chap. I, résolution 2, annexe.6 Ibid., chap. III, par. 23.44

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Annexe II

RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LE PLAN STRATEGIQUE

1. Le Groupe de travail sur le Plan stratégique a tenu plusieurs séances du 28 avril au 2 mai 2003.

2. Un Groupe des amis de la Présidence a été créé pour sélectionner une liste de propositions de projet pouvant bénéficier d’un financement dans le cadre du Plan stratégique pour 2003-2004, conformément aux critères définis dans l’appendice à la décision VI/2.

3. Le Groupe de travail a établi la liste des propositions de projet figurant à l’appendice 1 du projet de décision sur le Plan stratégique soumis pour examen au Groupe de travail à composition non limitée.

4. A titre exceptionnel, le Groupe de travail est convenu de limiter le choix des projets d’un commun accord afin de lui permettre de progresser.

5. Le Groupe de travail a reconnu qu’il était impossible de répartir équitablement les projets en fonction des différences et des spécificités nationales et régionales pendant la première réunion du Groupe de travail à composition non limitée.

6. Cette question devrait être revue lors de réunions ultérieures de façon à assurer une répartition équitable de tous les projets retenus au titre de la décision VI/2, en fonction des différences et des spécificités nationales et régionales.

7. A cette fin, le Groupe de travail a utilisé une méthode selon laquelle plus de 100 Parties, y compris toutes celles ayant présenté une demande de financement, devaient parvenir à un consensus sur les projets répondant aux critères de financement. De par sa nature même, cette méthode est complexe et il est peu vraisemblable qu’elle fonctionne sans heurt à long terme.

8. Le Groupe de travail a estimé qu’il conviendrait d’attirer l’attention des Parties sur la nécessité d’établir un système plus approprié d’évaluation des propositions de projet.

9. Entre temps, le secrétariat devrait être prié de veiller à ce que les propositions de projet soient placées sur le site Internet en temps opportun et à ce qu’un tableau récapitulatif des propositions soit mis à disposition bien avant la réunion au cours de laquelle elles seront examinées.

10. Les Parties qui présentent des propositions ont également été invitées à envisager de fournir une description des raisons pour lesquelles elles estiment que leurs propositions répondent aux critères énoncés à l’appendice à la décision VI/2.

11. Le Groupe de travail a fortement insisté sur la nécessité de mobiliser des fonds additionnels pour la mise en œuvre du Plan stratégique et il a félicité le Danemark de ce qu’il se propose de faire à cet effet.

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Annexe III

Déclarations faites au cours du débat sur le point 5 a) de l’ordre du jour : Décisions VI/1 et VI/2 – Plan stratégique pour la mise en œuvre de la Convention de Bâle (jusqu’en 2010)

Appendice I

Déclaration de la délégation du Canada

Notre délégation estime que :

- l’attribution, sur une base régionale, des fonds pour 2003-2004, décidée à la présente réunion, ne constitue pas un précédent pour la distribution des ressources restantes à allouer et répartir lors de la deuxième réunion du Groupe de travail à composition non limitée, en 2004;

- les fonds attribués à la présente réunion, pour décaissement en 2003 et 2004, seront dépensés d’ici la fin de l’année civile 2004;

- il n’y a aucune garantie qu’un financement sera mis à disposition après la septième réunion de la Conférence des Parties. Ceci dépendra, entre autres, des priorités établies à la septième réunion de la Conférence des Parties et de la disponibilité de fonds.

Le Canada suggère en outre que la Convention de Bâle publie un communiqué à l’intention des Parties et autres les informant que le Groupe de travail à composition non limitée, à sa première réunion, a approuvé un financement d’un montant de 880 000 dollars pour des projets favorisant les objectifs de ladite Convention.

Appendice II

Déclaration de la délégation de l’Egypte

La délégation égyptienne compte que le secrétariat de la Convention de Bâle aura un rôle essentiel à jouer dans le processus de mise en œuvre des projets sélectionnés par le Groupe de travail à composition non limité à sa première réunion, surveillera de près l’exécution des projets et les examinera très attentivement car ces premiers projets serviront de modèle pour ceux qui seront présentés à l’avenir.

Appendice III

Déclaration de la délégation du Japon

Le processus de sélection des projets que nous avons entrepris n’était certainement pas simple. Nous avons consacré beaucoup de temps à des discussions politiques et le Groupe de travail n’a pas été en mesure d’examiner en détail le contenu et le coût des projets.

Le budget relatif aux projets pour le présent exercice biennal résulte d’un arrangement exceptionnel fondé sur un excédent du Fonds d’affectation spéciale et il faudrait nous efforcer de trouver un système de sélection plus efficace et plus transparent.

Notre délégation estime que cette méthode de sélection devrait être réexaminée et améliorée de façon à déterminer avec plus de soin la qualité des projets et à les sélectionner sur cette base.

Appendice IV

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Déclaration des pays d’Europe centrale et orientale

Le Groupe des pays d’Europe centrale et orientale présente la déclaration suivante au sujet des propositions de projet répondant aux critères de financement :

Le Groupe des pays d’Europe centrale et orientale est prêt à approuver la solution de compromis retenue pour l’allocation de 880 000 dollars lors du premier cycle de financement de 15 projets.

Néanmoins, la région donne son accord sous réserve des conditions suivantes:

1. La région Afrique et le Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, y compris les centres régionaux de la Convention de Bâle et les Parties, ne présenteront pas de propositions de projets à financer et retireront celles déjà présentées qui ne répondent pas aux critères jusqu’à la septième réunion de la Conférence des Parties.

2. Le solde du budget total, soit 320 000 dollars, servira à financer des propositions de projet présentées par les trois autres régions (le Groupe des pays d’Europe centrale et orientale, l’Asie et le Groupe des pays d’Europe occidentale et autres Etats).

Appendice V

Déclaration du Brésil au nom du Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes

DECLARATION REGIONALE RELATIVE AU PLAN STRATEGIQUE

Le Brésil, au nom du Groupe des pays d’Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC), déclare que le GRULAC est conscient du fait que les montants dont a besoin le secrétariat devront être réduits.

Dans le même temps, le GRULAC estime que tous les participants à la présente réunion savent également que, en raison de ladite réduction, les projets approuvés par le Groupe de travail à composition non limitée à sa première réunion devront être réexaminés et révisés, y compris les résultats escomptés.

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Annexe IV

RAPPORT SUR LES DISCUSSIONS AU SEIN DU GROUPE DE CONTACT SUR LES POLLUANTS ORGANIQUES PERSISTANTS EN TANT QUE DECHETS

PRESENTE PAR LES COPRESIDENTS

1. Outre le projet de décision proposé par le groupe de contact, les points suivants ont été plus particulièrement discutés. 2 Les déchets à forte teneur en polluants organiques persistants devraient être détruits ou éliminés en priorité.

3. Etant donné qu’il est difficile d’établir ce qu’il faut entendre par faible teneur en polluants organiques persistants, il a été proposé :

a) de s’accorder sur des définitions provisoires lors de la septième réunion de la Conférence des Parties, en s’inspirant des définitions existantes, et

b) de commencer parallèlement à mettre au point une méthode qui permettrait d’améliorer cette définition en se fondant sur des bases scientifiques plus solides. Il a également été proposé d’établir un calendrier des travaux à cette fin.

Il a été précisé que l’expression « faible teneur en polluants organiques persistants » s’emploie dans le contexte des installations de gestion des déchets.

4. Il a été fait observer qu’une faible teneur en polluants organiques persistants n’est pas le seul paramètre qui détermine le choix entre la destruction ou la transformation irréversible et d’autres techniques d’élimination; c’est aussi le paramètre qui permet de déterminer si la destruction ou la transformation irréversible n’est pas l’option préférable du point de vue de l’environnement. Toutefois, un seul exemple a été mentionné pour illustrer ce dernier point. Il s’agit des cas où, parce qu’il n’existe pas encore de techniques de destruction appropriées, il a été jugé préférable d’entreposer les déchets dans un endroit sûr pendant un certain temps.

5. Des opinions divergentes ont été exprimées sur la question de savoir si, étant donné l’obligation énoncée à l’article 6 du paragraphe 1 d) iii) de la Convention de Stockholm de ne pas soumettre de polluants organiques persistants à l’état de déchets à des opérations d’élimination qui pourraient conduire à la récupération de polluants organiques persistants, ces polluants à l’état de déchets peuvent faire l’objet d’opérations de récupération en vertu de l’article 6 du paragraphe 1 d) ii).

6. S’agissant des niveaux de destruction et de transformation irréversible, on a évoqué la notion d’efficacité de destruction ainsi que la possibilité de définir les niveaux de concentration absolue de polluants organiques persistants dans les produits sortant des installations de gestion des déchets. Le rapport entre l’efficacité de destruction et la teneur en polluants organiques persistants d’un déchet devrait en outre être étudié plus avant. Les valeurs proposées à titre préliminaire pour l’efficacité de destruction se situaient entre 99,999 et 99,9999 %. S’agissant des concentrations absolues dans les produits sortant des installations de gestion des déchets, la possibilité de fixer des limites de détection a été mentionnée, et on a donné l’exemple de la limite de 5 ppm pour les PCB présents dans les déchets de bois dont l’utilisation dans la production de nouveaux produits est permise (voir l’arrêté allemand sur la gestion des déchets de bois (Altholtzverordnung) du 15 août 2002, disponible sur le site Internet www.bmu.de).

7. On a noté que les travaux suivants, parmi ceux déjà entrepris, étaient importants pour l’achèvement des directives techniques :

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a) Au titre de la Convention de Bâle : les travaux sur les techniques de destruction et de décontamination pour les PCB et autres déchets de POP et la préparation d’un plan national de gestion écologiquement rationnelle des PCB et du matériel contaminé par des PCB;

b) Sous la direction du Service Produits chimiques du PNUE, l’inventaire des capacités mondiales de destruction des PCB, de décembre 1998 et l’enquête sur les techniques de destruction des PCB, autres que l’incinération actuellement disponibles, première édition, août 2000;

c) Au titre de la Convention de Stockholm, les travaux sur les meilleures techniques disponibles et les meilleures pratiques environnementales, l’établissement de profils chimiques nationaux et de plans nationaux de mise en œuvre;

d) Au titre du Protocole de Montréal, le rapport du Groupe de l’évaluation technique et économique sur les techniques de destruction d’avril 2002, y compris le rapport de l’Equipe spéciale sur les techniques de destruction (pour les substances qui appauvrissent la couche d’ozone);

e) Travaux pertinents réalisés par certains pays, certaines organisations non gouvernementales de protection de l’environnement et les secteurs industriel et commercial.

On a noté à cet égard qu’il fallait veiller à ne pas entreprendre de travaux faisant double emploi avec ceux d’autres instances.

8. On a fait observer qu’un déchet pouvait contenir plusieurs polluants organiques persistants et d’autres contaminants et que cette question devait être abordée dans les directives techniques.

9. Le Coprésident du Groupe d’experts sur les meilleures techniques disponibles et les meilleures pratiques environnementales de la Convention de Stockholm a présenté un compte rendu des travaux de la première réunion du Groupe. On a constaté qu’il y avait un certain nombre de redondances entre les travaux de ce Groupe et les directives techniques au titre de la Convention de Bâle et qu’il y avait donc lieu de mieux coordonner ces activités.

10. S’agissant du statut juridique des directives techniques, on a rappelé que les directives techniques établies au titre de la Convention de Bâle n’étaient pas juridiquement contraignantes et qu’il incombait aux Parties à la Convention de Stockholm de décider du statut juridique de ces directives au regard de cette Convention (voir à ce sujet la décision INC-6/5 du Comité de négociation intergouvernemental de la Convention de Stockholm).

11. Il a été décidé d’élaborer à la fois des directives techniques générales et des directives techniques spécifiques. Toutefois, il n'a pas été possible, à ce stade, d'arriver à un accord sur la différence à faire entre le contenu de ces deux types de directives.

12. Le Coprésident a demandé au Canada de bien vouloir envisager d'être chef de file non seulement pour les directives techniques sur les PCB/PCT/PBB, mais aussi pour l’ensemble des directives techniques. Le représentant du Canada a répondu qu’il étudierait cette proposition après la réunion et qu’il ferait connaître sa décision au secrétariat. La possibilité de confier l’élaboration des directives techniques à plusieurs pays chefs de file a également été évoquée.

13. S’agissant du calendrier des travaux futurs sur les directives techniques, il a été convenu que la réunion suivante du Groupe de travail à composition non limitée pourrait être fixée à octobre 2003. Le secrétariat a précisé que les nouveaux projets de directives devraient être mis au point au moins deux mois avant la deuxième réunion du Groupe de travail.

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Annexe V

DECLARATION DU REPRESENTANT DES PAYS-BASAU TITRE DU POINT 8 DE L'ORDRE DU JOUR

« QUESTIONS DIVERSES »

Si j’ai décidé de prononcer ce discours, que j'ai intitulé "Etat de la Convention", c’est que le moment est venu de vous faire part de mes sentiments sur les activités de la Convention de Bâle et de partager avec vous quelques idées. Bien que la sixième réunion de la Conférence des Parties ait décidé d'apporter d'importants changements en ce qui concerne le budget, les dispositions institutionnelles et la responsabilisation des pays en développement en lançant le processus du Plan de mise en oeuvre, l'esprit de coopération qui présidait jusque-là s'est transformé peu à peu en un esprit d'affrontement.

Chers amis, le navire de la Convention court de graves dangers; il lutte pour se frayer un passage vers une destination connue alors que les vents contraires s’élèvent en tempête. Sur le pont, nous avons besoin de l'aide de tous, de tout l'équipage, de ses connaissances, de son esprit d'équipe, de son engagement, et nous devons pouvoir compter sur l'expérience du capitaine et des officiers pour changer de cap et de vitesse de croisière.

De plus en plus, la gestion des déchets est devenue un processus où l’on gaspille temps et argent.

Nous sommes ici au Palais des Nations, siège de l’Organisation des Nations Unies et symbole de la coopération pacifique entre les nations, où les peuples se réunissent dans le but de comprendre leurs besoins et leurs objectifs réciproques et où notre motivation d’améliorer le cours des choses est renforcée et mise en pratique dans la vie quotidienne.

Je me félicite des contacts bilatéraux précieux que j'ai eus cette semaine avec les représentants de Maurice, du Brésil, du Pakistan, de la Chine, du Centre régional d’Afrique du Sud, de la Macédoine, de la Slovénie et d'autres, mais la situation est pire encore qu'elle ne l'était pendant la sixième réunion de la Conférence des Parties.

Diviser le montant limité de 1 200 000 dollars dont on dispose au cours des première et deuxième réunions du Groupe de travail à composition non limitée aura coûté au moins 600 000 dollars. Vous comprenez tous combien cela est insensé et il m’est impossible de l'expliquer au contribuable néerlandais. Il me faudra faire rapport à mon Ministre et nous en tirerons les conséquences.

Les Pays-Bas appuient la Convention non seulement par le biais de leurs contributions au Fonds d'affectation spéciale mais également par des contributions annuelles aux frais de voyage. Je vous pose la question : faut-il engager des fonds pour permettre aux pays en développement de venir à Genève se battre entre eux et avec les pays donateurs? Il faut se rendre compte que la situation économique des pays de l'OCDE empire de mois en mois. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de dépenser de l'argent pour des réunions qui ne servent à rien.

Ce n'est pas un jeu, mes amis. Pendant la sixième réunion de la Conférence des Parties, les questions concernant le "budget" et le "nouveau barème des contributions des Nations Unies" ont donné lieu à des affrontements au cours desquels les délégués se sont insultés. Certes, nous admettons que les Parties présentent leurs arguments, que nous ayons des échanges de vues acerbes, mais nous n'acceptons pas pour autant que la bonne volonté des Parties, des délégués et du secrétariat soit mise en jeu. Même si nombre d'entre nous sommes blindés, la sixième réunion de la Conférence des Parties a sérieusement entamé notre confiance dans le processus de Bâle et dans la possibilité de coopérer avec les pays en développement.

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Page 51: UNITED - archive.basel.intarchive.basel.int/meetings/oewg/oewg1/PreSession/16f.… · Web viewDES PARTIES A LA CONVENTION DE BALE SUR LE ... LES TRAVAUX DE SA ... la participation

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Chers amis, après une première décennie au cours de laquelle le processus de Bâle a essentiellement consisté en un débat entre pays riches, nous mettons à présent l'accent, au cours de cette deuxième décennie, sur la contribution des pays en développement et des pays à économie en transition et sur les mesures qu'ils vont prendre. Je me rends compte que, ce faisant, nous sommes confrontés à de profondes différences culturelles entre les Parties. Nous devons en être conscients et gérer la situation dans notre intérêt à tous. A mon avis, nous pouvons trouver l'expérience et l'aide nécessaires pour orienter ce processus multiculturel dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies.

Ces dernières années, je me suis réjoui des contributions croissantes, visibles et constructives apportées au processus de Bâle par des pays tels que le Brésil, l'Argentine et d'autres. J'ai apprécié de travailler avec l'Inde et la Chine sur le démantèlement des navires, d'élaborer des directives avec la Norvège avec l'aide des Etats-Unis d'Amérique et d’avoir des contacts bilatéraux sur des projets, notamment en Chine.

Le but de la Convention de Bâle n'est pas de tenir des réunions, de produire des documents et de faire fonctionner des bureaux ou des centres, mais de faire en sorte que les choses changent réellement dans la pratique quotidienne pour arriver à une gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux.

Les délégués des pays en développement et des pays à économie en transition sont les agents du changement pour parvenir à une gestion écologiquement rationnelle dans leurs pays et leurs régions. Les pays de l'OCDE les aident en contribuant financièrement - certes de manière limitée - à leurs projets et à leurs centres régionaux.

Bien plus que l'argent, ce qui compte réellement ce sont la motivation et l’action, et comme on l'a dit cette semaine, il y a également des occasions - mais pas de garanties – de s’entendre sur une aide au développement bilatérale pour des projets.

Il faut avoir conscience que le Plan stratégique est un plan décennal. Si les pays ou les régions ne réussissent pas à avoir des projets entre la sixième et la septième réunions de la Conférence des Parties, ils auront de nouvelles possibilités après la septième réunion - mais uniquement si celle-ci dégage des fonds pour des projets. Il se peut qu'elle n'hésite pas à entreprendre des projets si nous pouvons prouver à nos ministres les avantages de cette approche en leur présentant les résultats de projets menés à bien.

A cet égard, je lance un appel aux Parties pour qu'elles n'insistent pas davantage - ni à la deuxième ni à la troisième réunion du Groupe de travail à composition non limitée - pour obtenir des montants plus importants que ceux déjà octroyés par la Conférence des Parties à sa sixième réunion et ne plus discuter de la sélection des projets, de ne pas perdre de temps mais bien au contraire de mener des projets et d’en présenter les résultats en 2004.

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