87
UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR ECOLE INTER - ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE VETERINAIRES (E.I.S.M.V.) ANNEE 2009 N° 25 Gestion et interprétation des analyses au laboratoire de biochimie et d’endocrinologie de l’E.I.S.M.V de Dakar Thèse Présentée et soutenue publiquement le 27 juillet 2009 à 11h devant la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie de Dakar pour obtenir le grade de DOCTEUR VETERINAIRE (DIPLÔME D’ETAT) Par M. Soufiana KABA Jury Président : M. Bernard Marcel DIOP Professeur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie de Dakar Directeur et rapporteur M. Germain Jérôme SAWADOGO de thèse : Professeur à l’E.I.S.M.V. de Dakar Membres : M. Yalacé Yamba KABORET Professeur à l’E.I.S.M.V. de Dakar M. Serge Niangoran BAKOU Maitre de Conférences Agrégé à l’E.I.S.M.V. de Dakar

UNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR - … · Travaux Pratiques . Houénafa Chimelle DAGA Monitrice . xiii . DEDICACES . ... de près ou de loin, ont rendu ce travail possible. xvi

Embed Size (px)

Citation preview

  • U N I V E R S I T E C H E I K H A N T A D I O P D E D A K A R

    ECOLE INTER - ETATS DES SCIENCES ET MEDECINE

    VETERINAIRES (E.I.S.M.V.)

    ANNEE 2009 N 25

    Gestion et interprtation des analyses au laboratoire de

    biochimie et dendocrinologie de lE.I.S.M.V de Dakar

    Thse

    Prsente et soutenue publiquement le 27 juillet 2009 11h devant la Facult de Mdecine, de Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de Dakar pour obtenir le grade de

    DOCTEUR VETERINAIRE (DIPLME DETAT) Par

    M. Soufiana KABA

    Jury

    Prsident : M. Bernard Marcel DIOP

    Professeur la Facult de Mdecine, de

    Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de Dakar

    Directeur et rapporteur M. Germain Jrme SAWADOGO

    de thse : Professeur lE.I.S.M.V. de Dakar

    Membres : M. Yalac Yamba KABORET

    Professeur lE.I.S.M.V. de Dakar

    M. Serge Niangoran BAKOU

    Maitre de Confrences Agrg lE.I.S.M.V. de

    Dakar

  • ii

    ______

    COMITE DE DIRECTION

    ______

    LE DIRECTEUR

    Professeur Louis Joseph PANGUI

    LES COORDONNATEURS

    Professeur Germain Jrme SAWADOGO

    Coordonnateur des Stages et de la

    Formation Post-Universitaires

    Professeur Justin Ayayi AKAKPO

    Coordonnateur Recherche /Dveloppement

    Professeur Moussa ASSANE

    Coordonnateur des Etudes

    Anne Universitaire 2008-2009

  • PERSONNEL ENSEIGNANT EISMV

    PERSONNEL VACATAIRE (PREVU)

    PERSONNEL EN MISSION (PREVU)

    PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (PREVU)

    iii

  • A. DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES ET PRODUCTIONS

    ANIMALES

    CHEF DE DEPARTEMENT : Ayao MISSOHOU, Professeur SERVICES

    1. ANATOMIE-HISTOLOGIE-EMBRYOLOGIE

    Serge N. BAKOU Matre de confrence agrg

    Gualbert Simon NTEME ELLA Assistant

    Mlle Sabine NGA OMBEDE Monitrice

    Mr Bernard Agr KOUAKOU Moniteur

    Mlle Rose Eliane PENDA Docteur Vtrinaire Vacataire

    2. CHIRURGIE REPRODUCTION

    Papa El Hassane DIOP Professeur

    Alain Richi KAMGA WALADJO Assistant

    Bilkiss V.M ASSANI Docteur Vtrinaire Vacataire

    Fabrice Juliot MOUGANG Docteur Vtrinaire Vacataire

    3. ECONOMIE RURALE ET GESTION

    Cheikh LY Professeur

    Adrien MANKOR Assistant

    Mr Gabriel TENO Moniteur

    4. PHYSIOLOGIE-PHARMACODYNAMIE-THERAPEUTIQUE

    Moussa ASSANE Professeur

    Rock Allister LAPO Assistant

    Mr Sabra DJIGUIBET Moniteur

    iv

  • 5. PHYSIQUE ET CHIMIE BIOLOGIQUES ET MEDICALES

    Germain Jrme SAWADOGO Professeur

    Mouiche MOULIOM Docteur Vtrinaire Vacataire

    Mr Pascal NYABINWA Moniteur

    6. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION

    Ayao MISSOHOU Professeur

    Simplice AYSSIWEDE Assistant

    Kouam Marcel NDRI Moniteur

    B. DEPARTEMENT DE SANTE PUBLIQUE ET ENVIRONNEMENT

    CHEF DE DEPARTEMENT : Rianatou BADA ALAMBEDJI, Professeur

    S E R V I C E S

    1. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES ALIMENTAIRES DORIGINE

    ANIMALE (HIDAOA)

    Malang SEYDI Professeur

    Bellancille MUSABYEMARIYA Assistante

    Khalifa Babacar SYLLA Assistant

    Mr David RAKANSOU Docteur Vtrinaire Vacataire

    Mr Eugne NIYONZIMA Moniteur

    2. MICROBIOLOGIE-IMMUNOLOGIE-PATHOLOGIE INFECTIEUSE

    Justin Ayayi AKAKPO Professeur

    Mme Rianatou ALAMBEDJI Professeur

    v

  • Philippe KONE Assistant

    Jean Marc FEUSSOM KAMENI Docteur Vtrinaire Vacataire

    Abdel-Aziz ARADA IZZEDINE Docteur Vtrinaire Vacataire

    3. PARASITOLOGIE-MALADIES PARASITAIRES-ZOOLOGIE

    APPLIQUEE

    Louis Joseph PANGUI Professeur

    Oubri Bassa GBATI Matre-assistant

    Paul Armand AZEBAZE SOBGO Docteur Vtrinaire Vacataire

    4. PATHOLOGIE MEDICALE-ANATOMIE PATHOLOGIQUE CLINIQUE

    AMBULANTE

    Yalac Yamba KABORET Professeur

    Yaghouba KANE Matre-assistant

    Mireille KADJA WONOU Assistante

    Medoune BADIANE Docteur Vtrinaire (SOVETA)

    Omar FALL Docteur Vtrinaire (WAYEMBAM)

    Alpha SOW Docteur Vtrinaire (PASTAGRI)

    Abdoulaye SOW Docteur Vtrinaire (FOIRAIL)

    Ibrahima WADE Docteur Vtrinaire Vacataire

    Charles Benot DIENG Docteur Vtrinaire Vacataire

    Togniko Kenneth TCHASSOU Moniteur

    Enock NIYONDAMYA Moniteur

    5. PHARMACIE-TOXICOLOGIE

    Flix Cyprien BIAOU Matre-Assistant (en disponibilit)

    Gilbert Komlan AKODA Assistant

    Assiongbon TEKO AGBO Assistant

    Abdou Moumouni ASSOUMY Moniteur vi

  • C. DEPARTEMENT COMMUNICATION

    CHEF DE DEPARTEMENT : YALACE YAMBA KABORET, Professeur

    SERVICES

    1. BIBLIOTHEQUE

    Mariam DIOUF Documentaliste

    2. SERVICE AUDIO-VISUEL

    Bour SARR Technicien

    3. OBSERVATOIRE DES METIERS DE LELEVAGE (OME)

    D. SCOLARITE

    El Hadji Mamadou DIENG Vacataire

    Mlle Hounafa Chimelle DAGA Monitrice

    Mlle Aminata DIAGNE Scretaire

    vii

  • PERSONNEL VACATAIRE (Prvu)

    1. BIOPHYSIQUE

    Boucar NDONG Assistant

    Facult de Mdecine et de Pharmacie UCAD

    2. BOTANIQUE

    Dr Kandouioura NOBA Matre de Confrences (Cours)

    Dr Mame Samba MBAYE Assistant (TP)

    Facult des Sciences et Techniques UCAD 3. AGRO-PEDOLOGIE Fary DIOME Matre-Assistant

    Institut de Science et de la Terre (IST) 4. ZOOTECHNIE Abdoulaye DIENG Docteur Ingnieur

    Enseignant ENSA - THIES

    Lonard Elie AKPO Matre de Confrences

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    Alpha SOW Docteur Vtrinaire Vacataire

    5. H I D A O A . NORMALISATION ET ASSURANCE QUALITE Mme Mame S. MBODJ NDIAYE Chef de la division Agro-alimentaire de

    lInstitut Sngalais de Normalisation

    viii

  • . ASSURANCE QUALITE CONSERVE DES PRODUITS DE LA PECHE

    Abdoulaye DIAWARA Direction de lElevage du Sngal

    ix

  • PERSONNEL EN MISSION (Prvu)

    1. TOXICOLOGIE CLINIQUE

    Abdoulaziz EL HRAIKI Professeur

    Institut Agronomique et Vtrinaire

    Hassan II Rabat (Maroc)

    2. PATHOLOGIE CHIRURGICALE

    Mohamed AOUINA Professeur

    Ecole Nationale de Mdecine

    Vtrinaire de TUNISIE

    3. REPRODUCTION

    Hamidou BOLY Professeur

    Universit de BOBO-DIOULASSO

    (Burkina Faso)

    4. ZOOTECHNIE-ALIMENTATION ANIMALE

    Jamel RKHIS Professeur

    Ecole Nationale de Mdecine

    Vtrinaire de TUNISIE

    x

  • PERSONNEL ENSEIGNANT CPEV (Prvu)

    1. MATHEMATIQUES

    Abdoulaye MBAYE Assistant

    Facult des Sciences et Techniques UCAD 2. PHYSIQUE

    Issakha YOUM Matre de Confrences (Cours)

    Facult des Sciences et Techniques UCAD Andr FICKOU Matre-Assistant (TP)

    Facult des Sciences et Techniques UCAD 3. CHIMIE ORGANIQUE

    Abdoulaye SAMB Professeur

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    4. CHIMIE PHYSIQUE Abdoulaye DIOP Matre de Confrences

    Mame Diatou GAYE SEYE Matre de Confrences

    Facult des Sciences et Techniques UCAD Rock Allister LAPO Assistant (TP)

    EISMV DAKAR

    Momar NDIAYE Assistant (TD)

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    5. BIOLOGIE VEGETALE

    Dr Aboubacry KANE Matre-Assistant (Cours)

    Dr Ngansomana BA Assistant Vacataire (TP)

    Facult des Sciences et Techniques UCAD xi

  • 6. BIOLOGIE CELLULAIRE

    Serge Niangoran BAKOU Matre de confrences agrg

    EISMV - DAKAR

    7. EMBRYOLOGIE ET ZOOLOGIE

    Karomokho DIARRA Matre de confrences

    Facult des Sciences et Technique UCAD

    8. PHYSIOLOGIE ANIMALE

    Moussa ASSANE Professeur

    EISMV DAKAR

    9. ANATOMIE COMPAREE DES VERTEBRES

    Cheikh Tidiane BA Professeur

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    10. BIOLOGIE ANIMALE (T.P.)

    Serge Niangoran BAKOU Matre de confrences agrg

    EISMV - DAKAR

    Oubri Bassa GBATI Assistant

    EISMV - DAKAR

    Gualbert NTEME ELLA Assistant - DAKAR

    xii

  • 11. GEOLOGIE

    . FORMATIONS SEDIMENTAIRES

    Raphal SARR Matre de Confrences

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    . HYDROGEOLOGIE

    Abdoulaye FAYE Matre de Confrences

    Facult des Sciences et Techniques UCAD

    12. CPEV TP

    Travaux Pratiques

    Hounafa Chimelle DAGA Monitrice

    xiii

  • DEDICACES

    A ALLAH, le Crateur et le Misricordieux : Gloire toi

    A mes parents vous mavez donn la vie, lducation et la joie de vivre :

    - A papa Alpha: Lavenir de tes enfants a toujours t au centre de tes

    proccupations.

    - A maman Karidja : Toute ma gratitude pour tes conseils, tes

    Prires, ta prsence, ton affection, ton soutien matriel et moral.

    A mes oncles et tantes : Abama ; Lacine, Abdoulaye, Falikou,

    Vesali,mamadou,kahalou,Mawa, Nafissata,Aminata, makessa,Adjara,saran. Ce

    travail est aussi le votre.

    A mes grand(e)s frre et surs (Mory, Amed,Fanta,Awa) : vous avez su jouer

    vos rles de protecteur des petits frres et surs. Soyez sr de mon ternelle

    reconnaissance.

    A mes petits frres et petites surs : Courage et persvrance. Que ce modeste

    travail puisse vous servir dexemple

    A mes neveux et nices, cousins et cousines

    A mes amis Abib, Assoumy, Bernard, Abbe, Constant, Boka, Marcel, Celine

    , Benedicte, Tassou ,Sabra, NGom, Robane et Gilbert, Vous mavez

    encourag et soutenu; ce travail est aussi le votre.

    A Dr KOUAME, je suis trs sensible tout ce que tu as fait pour moi. Trouve

    ici lexpression de ma profonde gratitude.

    A mon frre et ami Kalifa DOUMBIA, tu es un frre pour moi, Dieu te bnisse

    A mon frre et ami Gaoussou CISSE, puisse ALLAH te bnisse

    A mon frre et ami Samson ALLOYA, Puisse le bon Dieu nous accorder la

    baraka de russir ensemble.

    xiv

  • A mon frre et ami (Hermann k), tu mas toujours considr comme un grand

    frre modle. Puisse le bon Dieu nous accorder la baraka de russir ensemble.

    A mes bon petits ( valere, youssouf, ladji) que jappelle affectueusement les

    laskars

    A mes amis denfance : Moussa, chistian, Sekou, Bah, Moussa DIALLO,

    impossible de vous oublier et merci pour votre amiti.

    A mes amis, frres et soeurs du Sngal : leatitia, awa, bintou, rachelle ,

    chemelle, nathalie, abdoul, asseu, kocoun,abou,noel,soro,zie, Angelo,Tira

    roseline, sintia, Soffo,

    A mes compatriotes ains Docteurs Vtrinaires : Guy GOHOU, Dsir

    ACHY, Marcel BOKA, Franck ESSOH

    A tous mes camarades de la 36me Promotion

    A tous les membres de la CEVIS

    A tous les membres de lAEVD

    A tous les membres de lAMEESIS

    A la Famille KABA

    A ma chre patrie, la Cte dIvoire Terre desprance

    Au Sngal, mon pays hte ;

    A tous ceux que je ne saurais citer, mais que je porte dans mon cur.

    xv

  • REMERCIEMENTS

    Au terme de ce travail, nous adressons nos sincres remerciements :

    Au Dr KOUAME kouame pour avoir permis dintgrer lEISMV

    Au Professeur Germain Jrme SAWADOGO, pour avoir dirig ce travail

    A la Marraine de la 36me promotion, Docteur Cheryl French

    A notre Professeur accompagnateur, Monsieur Serge N. BAKOU

    Au Docteur KONE Philippe

    Aux Dr KOUAMO, Dr MOUICHE, Dr PENDA pour avoir plant les prmisses

    de ce travail.

    A tous les enseignants de lEISMV ;

    A tout le personnel de lEISMV de Dakar ;

    A Madame DIOUF ; bibliothcaire lEISMV de Dakar ;

    A tous ceux que nous navons pas cits et qui, de prs ou de loin, ont rendu

    ce travail possible.

    xvi

  • A NOS MAITRES ET JUGES

    A notre Matre et Prsident de jury, Monsieur Bernard

    Marcel DIOP

    Professeur la Facult de Mdecine de Pharmacie et dOdonto-Stomatologie de

    Dakar ;

    Vous nous faites un grand honneur en acceptant de prsider notre jury de thse.

    La spontanit avec laquelle vous avez rpondu notre sollicitation nous a

    beaucoup marqu. Trouvez ici lexpression de nos sincres remerciements et de

    notre profonde et sincre gratitude.

    A notre Matre, Directeur et Rapporteur de thse,

    Monsieur Germain Jrme SAWADOGO,

    Professeur lEISMV de Dakar ;

    Vous avez suivi et encadr ce travail avec rigueur scientifique et pragmatisme,

    malgr vos multiples occupations. Vos qualits humaines et dhomme de science

    suscitent respect et admiration. Soyez assur de notre sincre reconnaissance et

    recevez nos sincres remerciements.

    A notre Matre et juge, Monsieur Yalac Yamba KABORET,

    Professeur lEISMV de Dakar.

    Vous compter parmi les membres de notre jury de thse nous honore. Votre

    disponibilit, la clart de votre enseignement et votre rigueur scientifique ne

    nous ont pas laiss indiffrents. Nous gardons de vous limage dun matre trs

    dynamique et toujours la page de lvolution scientifique.

    Au-del de notre sincre reconnaissance, nous vous prions de trouver ici

    lexpression de nos considrations. Vive admiration.

    xvii

  • A notre Matre et juge, Monsieur Serge Niangoran

    BAKOU, Matre de confrences agrg lEISMV de Dakar.

    Nous sommes fort honors de vous avoir dans notre jury de thse. Enseignant,

    vous nous avez impressionns: tant votre rigueur au travail, vos qualits

    intellectuelles et humaines nous ont sduits. Juge, vous nous donnez

    lopportunit de vous couter nouveau et de profiter de vos connaissances

    scientifiques pour amliorer ce travail qui nous est trs cher. Sincre gratitude

    xviii

  • Par dlibration, la facult et lcole ont dcid que

    les opinions mises dans les dissertations qui leurs

    sont prsentes, doivent tre considres comme

    propres leurs auteurs et quelles nentendent leur

    donner aucune approbation ni improbation.

    xix

  • LISTE DES ABREVIATIONS

    ALAT : Alanine AminoTransfrase

    ASAT : Aspartate AminoTransfrase

    ATP : Adnosine triphosphate

    CK : Cratinine Kinase

    CN : Chien

    CO2 : Dioxide de carbone

    CPK : Cratinine PhosphoKinase

    CT : Chat

    DEA : Diethanolamine

    EDTA : Acide Ethylne Diammine Ttraactique

    EISMV : Ecole Inter-Etat des Sciences et Mdecine Vtrinaires

    g/L : Gramme par litre

    mmol/L: millimole par litre

    NAD : Nicotinamide Adenine Dinuclotide (forme oxyde)

    NADH : Nicotinamide Adenine Dinuclotide Rduite

    NADPH : Nicotinamide Adenine Dinuclotide Phosphate Rduite

    PAL : Phosphatase Alcaline

    PU/PD : Polyurie/Polydypsie

    TGO : Transaminase glutamooxaloacetique

    TGP : Transaminase glutamopyruvique

    UI : Unit internationale

    xx

  • LISTE DES TABLEAUX

    Tableau I : Critres numriques de slection des mthodes analytiques .................. 15

    Tableau II : Autres caractristiques prendre en compte dans le choix de la

    mthode ..................................................................................................................... 15

    Tableau III : Table du dossier animaux ............................................................... 35

    Tableau IV : Table du dossier information sur les cliniques .............................. 35

    Tableau V : Table du dossier oprateurs labo biochimie ................................... 36

    Tableau VI : Table du dossier rsultats analyses ............................................... 36

    Tableau VII : Frquences des chantillons en fonction de lespce ......................... 37

    Tableau VIII : Nombre danimaux en fonction de lge........................................... 38

    Tableau IX : Valeur de rfrence utilise au laboratoire de biochimie clinique ...... 39

    Tableau X : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien .......... 41

    Tableau XI : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien......... 41

    Tableau XII : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien ....... 43

    Tableau XIII : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chat ........ 43

    Tableau XIV : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chien...... 44

    Tableau XV : Rpartition des valeurs physiologiques et leves chez le chat ......... 44

    xxi

  • LISTE DES FIGURES

    Figure 1 : Les diffrents tubes de prlvements................................................ .. 6

    Figure 2 : Technique de cystocentse chez le Chat... 8

    Figure 3 : Carte de la rgion de Dakar (chelle 1/1000me) .................................... 23

    Figure 4 : Centrifugeuse........................................................................................... 24

    Figure 5 : Base de donnes relationnelle................................................................... 26

    Figure 6 : Prsentation de la base de donnes sur Access ........................................ 36

    Figure 7 : Frquence danalyse des diffrents paramtres........................................ 38

    Figure 8 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en ure....... 40

    Figure 9 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en

    cratinine. .................................................................................................................. 40

    Figure 10 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en

    lALAT...................................................................................................................... 42

    Figure 11 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en

    lASAT ...................................................................................................................... 42

    Figure 12 : Rpartition des chantillons en fonction des concentrations en PAL .... 44

    xxii

  • TABLE DES MATIERES

    INTRODUCTION .............................................................................................. 1

    PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

    CHAPITRE I : STRATEGIE DANALYSE EN BIOCHIMIE CLINIQUE 3

    I.1. Dfinition et importance de la biochimie clinique ..................................... 3

    I.2. Quelques prlvements utiles en biochimie clinique chez les animaux de

    compagnie............................................................................................................. 3

    I.2.1. Contention chez les animaux ................................................................... 3

    I.2.2. Le prlvement de sang ............................................................................ 4

    I.2.2.1. Indications et technique ......................................................................... 4

    I.2.2.1.1. Indications ............................................................................................ 4

    I .2.2.1.2. Technique ............................................................................................ 5

    I.1.2.2. Bonnes pratiques..................................................................................... 5

    I.2.3. Le prlvement durine ............................................................................. 7

    I.2.3.1. Indications et techniques........................................................................ 7

    I.1.3.1.1. Indications ............................................................................................ 7

    I.2.3.1.2. Techniques............................................................................................ 7

    I.2.3.2. Bonnes pratiques..................................................................................... 8

    I.2.3.3. Analyses pratique.................................................................................. 9

    I.2.3.3.1. Analyse physique ................................................................................. 9

    I.2.3.3.1.1. Couleur .............................................................................................. 9

    xxiii

  • I.2.3.3.1.2. Turbidit .......................................................................................... 10

    I.2.3.3.1.3. Concentration en solut (densit) ................................................. 10

    I.2.3.3.2. Analyse chimique ............................................................................... 11

    I.2.3.3.2.1. Bandelette urinaire ......................................................................... 11

    I.2.3.3.2.1.1. Glucose.......................................................................................... 11

    I.2.3.3.2.1.2. pH urinaire ................................................................................... 11

    I.2.3.3.2.1.3. Protines ....................................................................................... 12

    I.3. Mthodes danalyses en biochimie clinique ............................................. 13

    I.3.1. Classification des mthodes analytiques................................................ 13

    I.3.2. Appareils danalyse ................................................................................. 13

    I.3.3. Choix dune mthode analytique............................................................ 13

    I.3.3.1. Dfinition du problme......................................................................... 14

    I.3.3.2. Performances des appareils : Coefficients de mrite ........................ 15

    I .4. Interprtation de lanalyse de sang chez les animaux de compagnie .. 16

    I.4.1. Valeurs usuelles........................................................................................ 16

    I.4.2. Valeur de rfrence.................................................................................. 16

    I.4.2.1. Dtermination des valeurs de rfrence ............................................ 17

    CHAPITRE II : PROFILS BIOCHIMIQUE DE QUELQUES

    PARAMETRES SANGUINS ........................................................................... 18

    II.1. Lure ......................................................................................................... 18

    II.1.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 18

    II.1.2. Signification des variations. .................................................................. 18

    xxiv

  • II.2. La cratinine .............................................................................................. 18

    II.2.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 18

    II.2.2. Signification des variations. .................................................................. 18

    II.3. Les phosphatases alcalines (PAL)............................................................ 19

    II.3.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ............................................ 19

    II.3.2. Signification des variations ................................................................... 19

    II.4. LAlanine Amino Transfrase (ALAT). ................................................. 19

    II.4.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ............................................ 19

    II.4.2. Signification des variations ................................................................... 20

    II.5. Le glucose ................................................................................................... 20

    II.5.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 20

    II.5.2. Signification des variations ................................................................... 20

    II.6. Les protines plasmatiques....................................................................... 21

    II.3.6.1. Rle, localisation au sein de lorganisme. ......................................... 21

    II.6.2. Signification des variations ................................................................... 21

    II.7. La cratine kinase (CK)............................................................................ 21

    II.7.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................ 21

    II.7.2. Signification des variations ................................................................... 21

    II.8. La bilirubine .............................................................................................. 22

    II.8.1. Rle, localisation au sein de lorganisme ............................................. 22

    II.8.2. Signification des variations ................................................................... 22

    xxv

  • DEUXIEME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE

    CHAPITRE I : MILIEU DETUDE, MATERIEL ET METHODES ......... 23

    I. 1. Milieu dtude ............................................................................................ 23

    I.2. Matriel........................................................................................................ 24

    I.2.1. Matriel animal ........................................................................................ 24

    I.2.2. Matriel technique ................................................................................... 24

    I.2.2.1. Matriel de centrifugation et de conservation ................................... 24

    I.2.2.2. Matriel de dosage ................................................................................ 24

    I.2.2.3.Matriel dlectrophorse ..................................................................... 25

    I.2.3. Matriel informatique ............................................................................. 25

    I.3. Mthodes...................................................................................................... 25

    I.3.1. Cration de la base de donnes............................................................... 25

    I.3.2. Rception et codification des chantillons ............................................ 27

    I.3.3. Analyses de laboratoire ........................................................................... 27

    I.3.3.1. Constituants organiques....................................................................... 28

    I.3.3.1.1. Dosage de lure ................................................................................ 28

    I.3.3.1.2. Dosage des protines plasmatiques .................................................. 28

    I.3.3.1.3. Dosage de lalbumine......................................................................... 29

    I.3.3.1.4. Dosage du glucose .............................................................................. 29

    I.3.3.1.5. Dosage du cholestrol ........................................................................ 29

    I.3.3.1.6. Dosage de la cratinine...................................................................... 30

    I.3.3.2. Les constituants minraux ................................................................... 30

    I.3.3.2.1. Dosage du calcium ............................................................................. 30

    xxvi

  • I.3.3.2.2. Dosage du phosphore......................................................................... 30

    I.3.3.2.3. Dosage du magnsium ....................................................................... 31

    I.3.3.3. Les constituants enzymatiques ............................................................ 31

    I.3.3.3.1. Dosage de lASAT............................................................................. 31

    I.3.3.3.2. Dosage de lALAT.............................................................................. 31

    I.3.3.3.3. Dosage de la PAL............................................................................... 32

    I.3.3.3.4. Dosage de la CPK............................................................................... 32

    I.3.3.4 Electrophorse des protines sriques ................................................. 32

    I.3.4. Mthode danalyse statistique ................................................................ 34

    CHAPITRE II : RESULTATS......................................................................... 35

    II.1. Mise en place de la base de donnes ........................................................ 35

    II.1.1. Cration de la structure des tables ....................................................... 35

    II.1.2. Cration de la base de donnes sur Access ....................................... 36

    II.2. Dtermination de la frquence des analyses .......................................... 37

    II.2.1. Frquences des chantillons en fonction des espces .......................... 37

    II.2.2. Nombre danimaux ayant fait lobjet de prlvements en fonction de

    lge..................................................................................................................... 37

    II.3. Interprtation des rsultats des analyses .............................................. 38

    II.3.1. Ure et Cratinine .................................................................................. 39

    II.3.2. Alanine aminotransferase (ALAT) et Aspartate aminotranferase

    (ASAT)................................................................................................................ 41

    II.3.3. Phosphatase Alcaline ............................................................................. 43

    xxvii

  • xxviii

    CHAPITRE III : DISCUSSION ...................................................................... 45

    III.1. Mise en place de la base de donnes....................................................... 45

    III.2. Dtermination de la frquence des analyses ........................................ 45

    III.2.1. Frquences des chantillons en fonction des espces ........................ 45

    III.2.2. Nombre danimaux ayant fait lobjet de prlvements en fonction

    de lge................................................................................................................ 46

    III.2.3. Frquence danalyse des diffrents paramtres ................................ 46

    III.3. Interprtation des rsultats des analyses ............................................. 47

    III.3.1. Ure et Cratinine................................................................................ 47

    III.3.2. Alanine aminotransferase et Aspartate aminotranferase............... 47

    III.3.3. Phosphatase Alcaline............................................................................ 48

    CONCLUSION.................................................................................................. 49

    REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................ 51

  • INTRODUCTION

    Situe au carrefour des disciplines biologiques et physiques, la biochimie

    clinique a contribu pleinement la promotion et au dveloppement de la

    recherche scientifique fondamentale et applique. Elle a beaucoup volu ces 30

    dernires annes grce la dcouverte des systmes multienzymatiques comme

    unit catalytique des voies mtaboliques essentielles.

    Ainsi, la biochimie clinique (chimie pathologique) est le domaine de la biologie

    mdicale qui concerne lanalyse des molcules contenues dans les liquides

    corporels (Sang, urines,) et linterprtation des rsultats de ces analyses par un

    biologiste mdical dans le but de caractriser lorigine physiopathologique dune

    maladie.

    Ces analyses prsentent un intrt diagnostique vident chez les animaux

    de compagnie parce quelles permettent didentifier diverses pathologies et

    dapprcier la gravit des lsions.

    De ce fait, les prlvements pour des analyses complmentaires sont de plus en

    plus raliss par les praticiens vtrinaires, ainsi le dpartement de Dakar est la

    zone o est concentr le plus grand nombre de cliniques vtrinaires effectuant

    les analyses complmentaires. Cest aussi le lieu o sont installes les cliniques

    canines (TINE, 2008).

    Toutefois, bon nombre de praticiens sont confronts dnormes difficults

    raliser convenablement les analyses de laboratoire d en gnral la raret des

    laboratoires vtrinaires.

    Compte tenu du grand rle que jouent les animaux de compagnie et les animaux

    de rente en sant publique (zoonoses), dans notre conomie (production) et de

    leur valeur affective, il savre ncessaire de mettre un accent sur les

    renseignements fournis par les analyses de laboratoires afin affirmer et

    dinfirmer le diagnostic.

    1

  • Cest dans ce cadre que cette tude a t mene, avec pour objectif gnral de

    grer et dinterprter les analyses effectues au laboratoire de biochimie

    clinique.

    De faon spcifique, il sagit de :

    Mettre en place un systme de gestion des analyses au niveau du

    laboratoire ;

    Dterminer la frquence des analyses effectues au laboratoire ;

    Interprter les rsultats de ces analyses.

    Le document se prsentera en deux grandes parties : une premire partie

    bibliographique qui traitera de la stratgie danalyse en biochimie clinique et les

    profils biochimiques de quelques paramtres sanguins ; ensuite, une deuxime

    partie qui traitera du matriel et de la mthodologie qui nous permettra daboutir

    aux rsultats qui seront ensuite discuts.

    2

  • Chapitre I : STRATEGIE DANALYSE EN BIOCHIMIE

    CLINIQUE

    I.1. Dfinition et importance de la biochimie clinique

    La biochimie clinique est lune des quatre disciplines de la biologie

    mdicale (biochimie clinique, hmatologie, microbiologie, pathologique) ; elle

    traite de la biochimie applique un processus physiopathologique en vue de

    dterminer un diagnostic et de suivre lvolution dune maladie de mme que

    lefficacit dun traitement.

    Appele mdecine de la recherche, elle diffre aussi bien de la clinique

    pure que des sciences dites fondamentales ; elle se distingue de la clinique pure

    par les mthodes utilises (lexamen dune lame de sang, une courbe

    dlectrophorse) (GAUDILLIERE, 1994)

    Le travail du biologiste mdical spcialis en biochimie clinique consiste

    en l'interprtation des rsultats en fonction du reste du bilan biologique et avec

    l'aide du clinicien. Cette interprtation prend en compte les caractristiques

    physiologiques du patient (ge, sexe, poids...) et les symptmes reprs par le

    clinicien dans le but d'aboutir avec lui ( l'aide, si besoin, de tests

    supplmentaires) au diagnostic de la pathologie.

    I.2. Quelques prlvements utiles en biochimie clinique chez les

    animaux de compagnie. Le rsultat des prlvements peut aussi dans certains cas dpendre d'une

    parfaite matrise de l'animal.

    3

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Biologiste_m%C3%A9dical

  • I.2.1. Contention chez les animaux

    Les moyens dont dispose le praticien sont insuffisants pour assurer la

    contention des animaux. Or, une bonne immobilisation est indispensable la

    scurit du vtrinaire et de ses aides (DONIOL-VALCROZE, 2001).

    Pour le chien, lusage dune muselire ou dune chevillire est indispensable

    pour les interventions douloureuses.

    Les mthodes de contention des animaux que lon souhaite examiner ou oprer,

    rpondent donc des rgles et des techniques prcises. Ces mthodes sont

    lhritage des exprimentations et pratiques des plus illustres vtrinaires que

    sont, Bourgelat, Lafosse, Gohier, Vinsot, Coquot, Blin, Seuillet (TINE, 2008)

    I.2.2. Le prlvement de sang

    Le prlvement de sang est sans doute le plus utilis par les praticiens car

    il est facile raliser et il existe de trs nombreuses analyses dveloppes dans

    le diagnostic des pathologies les plus diverses, rendant son utilisation

    incontournable.

    I.2.2.1. Indications et Techniques

    I.2.2.1.1. Indications

    Les indications sont trs nombreuses. Cest la raison pour laquelle, le

    prlvement de sang est sans doute le plus pratiqu. Le prlvement constitue

    une tape importante de lanalyse mdicale car il conditionne la fiabilit des

    rsultats (NDOUR, 1999). Il permet dvaluer toutes les fonctions de

    lorganisme : la fonction cardiovasculaire mais aussi les fonctions hpatique,

    rnale, digestive, locomotrice, reproductrice et mtabolique. Ce prlvement

    peut tre intressant dans de nombreuses disciplines : cela va de ltude

    hmatologique la recherche de parasites, de la biochimie la srologie, de

    lenzymologie la toxicologie. Mme si ce prlvement nest pas toujours le

    4

  • plus adapt, il donne souvent une indication pour la ralisation dexamens

    complmentaires et permet, en un acte, dvaluer plusieurs organes.

    I .2.2.1.2. Technique

    La technique est simple. Le plus souvent, on peut prlever indiffremment

    du sang. On utilise en gnral la ponction de la veine saphne ou de la veine

    cphalique chez les carnivores domestiques, la veine jugulaire, veine caudale et

    aussi la veine auriculaire chez les ruminants et chevaux (sauf la veine caudale),

    la veine alaire ou jugulaire chez la volaille. Le choix se fait en fonction du mode

    de contention des animaux (ROSENBERGER, 1979). Le matriel de

    prlvement consiste en une aiguille monte sur seringue de volume adquat. Il

    existe des systmes qui permettent de mettre le sang directement dans un tube.

    Cest le vacutainer. Il se compose dune aiguille qui pique dans la veine dun

    ct et dans un tube sous vide de lautre ct (ROSENBERGER, 1979).

    I.1.2.2. Bonnes pratiques

    En fonction de lanalyse demande, il faut un tube avec un conservateur

    particulier ou sans conservateur le cas chant (Figure 1). On utilise ainsi :

    Un tube EDTA pour lhmatologie ;

    un tube citrat pour ltude de la coagulation (fibrinogne) ;

    un tube hparin pour lquilibre acido-basique ;

    un tube hparin si lanalyse se fait sur sang total ou un tube sec si

    cest sur srum pour les analyses biochimiques et un tube avec oxalate

    pour viter la glycolyse (glucose et lactates) et conserver les

    plaquettes.

    Les conditions de prlvement ont galement leur importance car en cas de

    stress, on observe une neutrophilie et une hausse de la glycmie par exemple. Il

    faut en tenir compte lors de linterprtation.

    5

  • La conservation doit se faire dans lidal au froid. Il ne faut pas que la glace

    rentre directement en contact avec le tube de verre sous peine de faire geler le

    prlvement, rendant lanalyse ininterprtable. Lorsquon a besoin de srum, il

    faut laisser quelques heures temprature ambiante pour que le caillot se forme.

    Figure 1 : Les diffrents tubes de prlvements

    Il faut noter avec soin lidentification de lanimal afin de ne pas mlanger les

    tubes lors de prlvement en srie. Les laboratoires possdent du matriel pour

    doser les lectrolytes et les enzymes sriques, ce qui permet aprs avoir ralis

    un traitement de premire intention, de voir pourquoi lanimal nest pas guri.

    Les rsultats pouvant tre obtenus en moins dune demi journe. Il reste de

    nombreux domaines o le recours au laboratoire est dune grande importance.

    Cest le cas en particulier de linfectiologie. Le prlvement de sang est utilis trs frquemment en mdecine vtrinaire et

    de nombreuses analyses sont ralisables au laboratoire. Aprs des analyses plus

    pousses mais dont les rsultats sont plus longs obtenir, il est possible de faire

    un traitement tiologique de lanimal. Le sang permet de relier les fonctions

    entre elles par le transport des molcules et des anticorps. Cest pourquoi, il est 6

  • possible de diagnostiquer certaines maladies par des analyses ralises sur ce

    substrat et les rsultats permettent de mettre en place par la suite des

    prlvements plus adapts.

    I.2.3. Le prlvement durine

    Le prlvement durine est un prlvement encore trs utilis. Sa

    ralisation est facile une fois que la technique est matrise.

    I.2.3.1. Indications et techniques

    I.1.3.1.1. Indications

    Les indications diagnostiques concernent dune part les maladies de

    lappareil urinaire et dautre part les maladies dautres organes. Grce ce

    prlvement, il est possible de dtecter des maladies touchant au tractus urinaire.

    Cest le cas par exemple de la pylonphrite, dune insuffisance rnale ou dune

    cystite (BLOOD et al., 2000 ; ROSENBERGER, 1979). On peut galement

    analyser lurine afin de vrifier si elle contient du sang. Certaines analyses ne

    ncessitent quun seul chantillon, pour autres, un prlvement sur 24heures

    pourrait tre ncessaire. Parfois, on procde une culture des chantillons

    afin de savoir quel type exact de bactries sy dveloppent. Mais il permet

    galement dtudier des maladies produisant des mtabolites qui sont limins

    par lurine. Ainsi, le prlvement durine peut tre utile pour rechercher une

    ctose, une insuffisance hpatique, une hmolyse intra vasculaire, une lsion

    musculaire, une leptospirose ou une babsiose. Il est galement possible de

    rechercher des lments toxiques ou de doser des minraux dans les urines

    (BOUISSET, 2003 ; ROSENBERGER, 1979).

    I.2.3.1.2. Techniques

    Il existe quatre mthodes pour prlever de lurine : la miction volontaire,

    la vidange manuelle de la vessie, le cathtrisme et la cystocentse. Du point de 7

  • vue vtrinaire et technique, la cystocentse est la mthode la plus adquate. Il

    sagit dun prlvement de lurine par ponction de la vessie travers la paroi

    abdominale.

    Par exemple chez le chat (Figure 2), elle consiste :

    Placer lanimal en dcubitus latral ou dorsal, palper la vessie et sassurer

    quelle soit suffisamment remplie ;

    Tondre et dsinfecter chirurgicalement le site de ponction en regard de la

    vessie (surface denviron 5x7 cm) ;

    Immobiliser la vessie dune main. Utiliser une aiguille de 0,6 mm monte sur

    une seringue de 5 ou 10 ml ;

    Ponctionner sur la ligne mdiane avec un angle de 45 en direction du col

    vsical ;

    Recueillir lurine dans un rcipient strile (ORBIO, 2008).

    Figure 2 : Technique de cystocentse chez le Chat

    8

  • I.2.3.2. Bonnes pratiques

    Il faut faire une prparation aseptique (destruction des microorganismes)

    avant de faire le cathtrisme, car les souillures (scrtions gnitales ou fces)

    modifient les rsultats bactriologiques mais aussi biochimiques (GEOLLOT et

    al., 2005 ; ROSENBERGER, 1979).

    Il faut raliser la bandelette urinaire immdiatement aprs la prise durine.

    Rfrigration dans les 15 minutes suivant le moment du prlvement ;

    do la possibilit de garder les urines pendant 6 h rfrigres.

    Il doit tre conserv et transport 4C (BOUISSET, 2003).

    Lors de la mesure de la densit avec un rfractomtre, il est ncessaire de la

    faire 20C. Cela doit tre assez rapide car il y a des risques dvaporation qui

    font augmenter artificiellement la densit et la concentration protique.

    I.2.3.3. Analyses pratiques

    En biochimie clinique, il existe deux types danalyses ; lanalyse physique

    et lanalyse chimique. Lanalyse durine peut tre faite avec laide de bandelette

    urinaire, de ph-mtre, de rfractomtre.

    I.2.3.3.1. Analyse physique

    L'analyse physique de l'urine se fait aisment et rapidement. Elle ne

    permet elle seule aucun diagnostic final, ce n'est qu'en association avec les

    examens chimiques et microscopiques qu'elle devient valable. L'examen

    physique inclut l'valuation de :

    la couleur ;

    la turbidit ;

    la densit.

    9

    http://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#couleur#couleurhttp://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#turbidite#turbiditehttp://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_phys.html#densite#densite

  • I.2.3.3.1.1. Couleur

    La couleur de l'urine normale va de transparente jaune fonc. Cette

    coloration jaune provient principalement du pigment urochrome, d'une faible

    quantit d'urobiline non combine et d'urorythrine. Une urine de couleur rouge

    est une raison importante de consultation. Ainsi, il faut cependant mentionner

    que la myoglobine est limine dans l'urine assez rapidement pour ne pas causer

    une coloration (BUSH et al., 1991 ; LORENZ et al., 1987).

    I.2.3.3.1.2. Turbidit

    Une urine normale devrait tre transparente. Ainsi, une urine trouble

    accompagne souvent une quantit importante de leucocytes sauf chez le cheval.

    I.2.3.3.1.3. Concentration en solut (densit)

    La densit urinaire est trs importante et elle doit tre effectue lors de

    chaque analyse. Elle se dfinit comme le ratio du poids de l'urine sur le poids

    d'un volume gal d'eau pure, les deux liquides tant la mme temprature

    (OSBORNE et STEVENS, 1981). La concentration en solut peut tre value

    l'aide d'un osmomtre (osmolalit), d'un urinomtre (gravit spcifique) ou

    d'un rfractomtre (indice de rfraction) (OSBORNE et STEVENS, 1981).

    Il est aussi possible d'valuer la densit urinaire au btonnet chimique, mais

    cette mthode est peu prcise et sujette l'erreur. Ainsi, il pourra y avoir une

    fausse diminution lorsque l'urine est alcaline et une fausse augmentation

    lorsqu'il y a une protinurie suprieure 1g/L ou du milieu de contraste dans

    l'urine (WILLARD et al., 1989). L'valuation d'une seule densit urinaire ne

    permet aucun diagnostic car cette densit peut varier beaucoup pendant la

    journe. Elle est influence par l'quilibre lectrolytique de l'animal ainsi que

    par son alimentation (OSBORNE et STEVENS, 1981).

    10

    La densit urinaire d'un animal polyurie/polydipsie (PU/PD) doit tre infrieure

    1,030 (ETTINGER et al., 1995 et HUGHES, 1992). Si ce n'est pas le cas, il

  • est alors peu probable que l'animal soit rellement en PU/PD. L'insuffisance

    rnale chronique se manifeste par une densit urinaire faible, car le rein perd sa

    capacit de concentration lorsque les deux tiers de ses nphrons sont dtruits

    (MCCAW et al., 1989).

    I.2.3.3.2. Analyse chimique

    L'examen chimique consiste analyser les constituants chimiques des

    liquides biologiques. Il est ralis l'aide de tests commerciaux qui sont

    exclusivement fabriqus pour les analyses d'urine chez l'humain. Il faut donc

    considrer que les rsultats provenant de ces tests peuvent ne pas tre adapts

    l'urine du chat et du chien. Chacun des paramtres chimiques est rvis ici en

    tenant compte de leurs forces et de leurs faiblesses.

    I.2.3.3.2.1. Bandelette urinaire

    I.2.3.3.2.1.1. Glucose

    Le test colorimtrique sur bandelette repose sur l'activit de l'enzyme

    glucose oxydase qui est spcifique au glucose. Le glucose est presque

    entirement rabsorb au niveau du tube contourn proximal. Ainsi sa prsence

    dans lurine est anormale.

    I.2.3.3.2.1.2. pH urinaire

    Le pH de l'urine chez le chat et le chien s'chelonne de 4,5 8,5. Le pH

    est principalement influenc par l'alimentation de l'animal. Un animal qui se

    nourrit de viande aura une urine acide alors qu'un animal dont la ration est

    surtout compose de crales ou de lgumes aura un pH alcalin. Ce pH variera

    tout au long de la journe et il pourra devenir alcalin la suite d'un repas alcalin.

    Les causes d'un changement de pH urinaire acides sont multiples: acidose

    11

  • respiratoire et mtabolique, tat de choc, vomissement svre (acidurie

    paradoxique), ktoacidose lors de diabte mellitus, diarrhe abondante qui

    provoquent une perte non compense de bicarbonates, augmentation du

    catabolisme protique (ex.: glucocorticodes et fivre intense) ainsi que les

    nourritures commerciales acidifiantes comme s/d et c/d. Les causes d'un pH

    urinaire alcalin sont aussi trs nombreuses. La plus frquente est celle d'une

    urine ayant sjourn trop longtemps la temprature de la pice; le pH sera

    alcalin suite la perte de CO2 (surtout si le contenant est ouvert) et la

    dcomposition de l'ure par les bactries. Une infection urinaire par des

    bactries productrices d'urases (Proteus sp. et staphylocoques) est aussi une

    raison importante.

    I.2.3.3.2.1.3. Protines

    Des protines sont normalement retrouves dans l'urine en faibles

    quantits. videmment, ces protines doivent tre values en fonction de la

    densit urinaire. Plus une urine est concentre, plus la quantit de protines sera

    leve. Ainsi, on considre physiologique une valeur de 0,5 g/L de protines

    pour une urine dont la concentration est modre (Universit de Montral,

    2008).

    Le ratio Protine/Cratinine est un test complmentaire qui peut tre effectu

    pour confirmer une protinurie originaire d'un dsordre au glomrule. L'animal

    doit tre au repos (pas d'exercice avant le prlvement de l'urine) et il est

    ncessaire d'liminer toute possibilit de protinurie post-glomrulaire par

    l'observation du sdiment urinaire (Universit de Montral, 2008).

    Lurine a un intrt particulier pour le vtrinaire car de nombreux examens

    sont possibles en particulier lobservation qui apporte de nombreuses

    informations. De plus, lexistence des bandelettes urinaires permet davoir une

    12

  • indication rapide de la pathologie faible cot en passant de nombreux organes

    en revue. Une suspicion clinique associe un rsultat positif peut tre

    considre comme la preuve de la pathologie souponne. Un rsultat positif

    sans suspicion demande tre confirm par dautres analyses. On peut donc

    faire un traitement immdiat ou des examens complmentaires sur place.

    I.3. Mthodes danalyses en biochimie clinique

    La chimie analytique englobe lensemble des mthodes utilises pour

    dterminer la composition chimique dchantillons de matire. Les mthodes

    quantitatives fournissent des informations relatives la nature des espces

    atomiques et molculaires ou encore des groupes fonctionnels prsents dans

    lchantillon ; les mthodes quantitatives, quant elles fournissent des

    informations numriques telles que la quantit relative dun ou plusieurs

    composants

    I.3.1. Classification des mthodes analytiques

    Les mthodes analytiques sont souvent classes en deux catgories ; les

    mthodes classiques et les mthodes instrumentales. Cette classification est

    essentiellement dorigine historique, les mthodes classiques, parfois appeles

    mthodes chimiques par voie humide, prcdant les mthodes instrumentales.

    I.3.2. Appareils danalyse

    Un appareil danalyse chimique transforme les informations prsentes

    dans les proprits physique et chimique de lanalyse en informations qui

    peuvent tre manipules et comprises par lhomme. Un appareil danalyse peut

    ds lors tre considr comme un moyen de communication entre le systme

    tudi et loprateur. Ces appareils sont talonns avant deffectue les analyses

    13

  • I.3.3. Choix dune mthode analytique

    La chimie moderne dispose dun important arsenal doutils qui permettre

    deffectuer les analyses. Il en rsulte que le choix dune technique est souvent

    difficile.

    I.3.3.1. Dfinition du problme

    Afin de choisir une mthode de manire intelligente, il est indispensable

    de dfinir clairement la nature du problme analytique. Une telle dfinition

    ncessite de rpondre aux questions suivantes :

    1. Quelles sont la prcision et lexactitude requises ?

    2. De quelle quantit dchantillon dispose-t-on ?

    3. Quel est lordre de grandeur de la concentration de lanalyse ?

    4. Lchantillon contient-il des substances susceptibles dinterfrer ?lesquelles ?

    5. Quelles sont les proprits physiques et chimiques de la matrice contenant

    lchantillon ?

    6. Combien il y a dchantillons analyser ?

    La rponse la premire question est capitale car elle dtermine le temps

    consacrer lanalyse ainsi que les prcautions prendre. Les rponses 2 et 3

    dterminent la sensibilit de la mthode, ainsi que le domaine de concentrations

    quelle permet dexplorer. La rponse la question 4 dtermine la slectivit de

    la mthode. Les rponses la question 5 sont importantes car certaines des

    mthodes analytiques numres au tableau I ne peuvent tre utilises que

    lorsque lanalyste est en solution.

    Le nombre dchantillons analyser (question 6) est galement un paramtre

    important du point de vue conomique. Si ce nombre est lev, on peut

    consacrer de largent lappareillage. De plus, si ce nombre est lev, il sera

    galement ncessaire de choisir une mthode qui ncessite moins de temps-

    operateur par chantillon. Au contraire si le nombre dchantillons est petit, on

    14

  • sera avis de choisir une mthode plus simple mais ventuellement plus longue

    et qui ne ncessite que peu de travaux prliminaires.

    Lorsque lon a rpondu aux six questions prcdentes, on est alors mme de

    choisir une mthode condition de connatre les performances des diffrents

    appareils (STOOG et al., 1998).

    I.3.3.2. Performances des appareils : Coefficients de mrite

    Le tableau I fournit la liste des critres de performances que lon peut

    utiliser pour dterminer si une mthode instrumentale donne est capable de

    rsoudre le problme analytique pos. Ces critres sont prsents sous forme de

    valeurs numriques appels coefficients de mrite. Le coefficient de mrite

    permet de slectionner un petit nombre de mthodes instrumentales adaptes au

    problme. Le choix de la mthode parmi ce petit nombre peut alors tre

    dtermin sur base des critres qualitatifs repris au tableau II (STOOG et al.,

    1998).

    Tableau I : Critres numriques de slection des mthodes analytiques Critre Coefficient de mrite

    1. Prcision Ecart-type absolu, cart-type relatif, coefficient de

    variation, variance

    2. Biais Erreur systmatique absolue erreur systmatique relative

    3. Sensibilit Sensibilit de lchantillonnage et de lanalyse

    4. Limite de dtection Blanc plus trois fois lcart-type du blanc

    5. Domaine de concentration Concentration limite de dtection quantitative (LMQ),

    concentration laquelle elle cesse dtre linaire (LRL)

    6. Slectivit Coefficient de slectivit

    Source : (STOOG et al., 1998)

    Tableau II: Autres caractristiques prendre en compte dans le choix de la

    mthode

    15

  • 1. Rapidit

    2. Facilit

    3. Comptence de lexprimentateur

    4. Cot et disponibilit de lquipement

    5. Cot par chantillon

    Source : STOOG et al., 1998 I .4. Interprtation de lanalyse de sang chez les animaux de

    compagnie Nombreuses sont les situations dans lesquelles le vtrinaire demande une

    analyse de sang. Elle ne signifie pas que votre animal prsente une maladie

    grave. Le vtrinaire peut souponner une maladie et vouloir confirmer son

    diagnostic, moins quil ne veuille vrifier le bon fonctionnement de son

    organisme si votre animal vieillit. Il se peut aussi que votre compagnon prsente

    des troubles dorigine indtermine et que le vtrinaire cherche une piste pour

    orienter ses recherches : cette interprtation sera ralise par rapport aux valeurs

    usuelles et valeurs de rfrences.

    I.4.1. Valeurs usuelles ou Valeurs physiologiques

    Cest une srie de valeur obtenues pour un paramtre dans une population

    en bonne sant, mal trie ou mal dfinie ( partir des individus non

    slectionns).

    I.4.2. Valeur de rfrence

    Cest une srie de valeurs obtenues pour un paramtre partir des

    individus de rfrence sur la base de critres dinclusion et dexclusion

    16

  • I.4.2.1. Dtermination des valeurs de rfrence

    Ltablissement des valeurs de rfrence revt une importance capitale

    pour une population donne au double plan scientifique et diagnostique

    (VINCENT-VIRY et al., 1987). Lutilisation des valeurs de rfrences

    europennes pour interprter les rsultats de sujets africains pourrait induire des

    erreurs dapprciation par excs ou par dfaut. Ainsi des tudes menes par

    (YAPO, 1989) en Cote dIvoire, (BOUM et TANTCHOU, 1985) au

    Cameroun, (ACKER, 1987) au Congo et (SAKANDE, 2003) au Burkina Faso

    ont montr quil existe des diffrences entre les valeurs moyennes de certains

    paramtres biologique de lAfricain et de lEuropen. Ces diffrences seraient

    dues entre autres des variations dordre nutritionnel et environnemental

    (SAKANDE, 2003). Si lon y ajoute la notion de variations biologiques intra et

    inter-individuelles (BRETAUDIERE, 1979), on comprend alors que lon ne

    peut transposer indiffremment les valeurs de rfrence dun pays un autre.

    Cest ainsi quau cours dune tude coopration internationale sur la

    transfrabilit des valeurs de rfrence, (VINCENT-VIRY et al, 1987) avaient

    conclu la ncessit dtablir des valeurs de rfrence adaptes lorigine

    gographique.

    Les divergences observes confirment lintrt de mettre la disposition des

    praticiens des valeurs de biochimiques propres en vue dune interprtation plus

    rationnelle et plus fiable.

    17

  • Chapitre II : PROFILS BIOCHIMIQUES DE QUELQUES PARAMETRES SANGUINS

    II.1. Lure II.1.1. Rle, localisation au sein de lorganisme

    Elle reprsente la forme principale dlimination de lazote, synthtise

    lors du catabolisme des protines par le foie. Elle transite dans le plasma, est

    limine de faon notable par les reins. Sa valeur semble varier selon divers

    facteurs extra rnaux comme les apports protiques, encore le fonctionnement

    hpatique mais surtout le catabolisme protique.

    II.1.2. Signification des variations.

    Chez ladulte, lurmie normale doit tre comprise entre 0,20 et 0,50 g/l.

    Laugmentation isole de lure est due une diminution de la perfusion rnale

    et est souvent conscutive une hypovolmie.

    Lors dinsuffisance rnale, les deux paramtres rnaux (cratinine et ure)

    augmentent en parallle de manire dcale, laugmentation de lure tant plus

    prcoce (CASSELEUX, 2007).

    II.2. La cratinine II.2.1. Rle, localisation au sein de lorganisme

    La cratinine est le catabolite de la cratine et de la phospho-cratine

    dorigine musculaire. Sa valeur est stable chez tout individu adulte sain. Elle est

    filtre par le glomrule rnal. Les valeurs usuelles varient selon la race et surtout

    la masse musculaire.

    18

  • II.2.2. Signification des variations.

    Les valeurs usuelles chez le chien adulte sain vont de 58-127 mmol/l et de

    51-180 mmol/l chez le chat. La cratinine est un bon marqueur du

    fonctionnement rnal. Elle est utilise pour son exploration sans prjuger de son

    origine et son caractre plus ou moins chronique (CASSELEUX, 2007)

    II.3. Les phosphatases alcalines (PAL) II.3.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.

    Les PAL plasmatiques correspondent la somme des activits

    enzymatiques de deux isotypes dorigine diffrentes. Ces enzymes sont

    prsentes au niveau du foie, des os, de lintestin, du rein, du placenta et de

    certaines tumeurs.

    II.3.2. Signification des variations

    Lactivit enzymatique des PAL chez ladulte en bonne sant est

    infrieure 80 UI/l. La diminution des PAL nest pas significative.

    Leur augmentation peut tre lie une cholstase, un hypercorticisme et

    osseuses (CASSELEUX, 2007)

    II.4. LAlanine Amino Transfrase (ALAT). II.4.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.

    LALAT est prsent au niveau du cytoplasme des cellules hpatiques, elle

    intervient dans le mtabolisme des acides amins en rapport avec une ncrose

    hpatique.

    Elle na aucun rle connu dans le sang. Lactivit plasmatique dpend du

    renouvellement placentaire. Sa demi-vie est longue (deux trois jours). Elle est

    considre comme un marqueur spcifique de cytolyse hpatique.

    19

  • II.4.2. Signification des variations

    Les valeurs usuelles chez le chien adulte en bonne sant sont infrieures

    62 UI/l et infrieures 63 UI/l chez le chat. La diminution de lactivit de

    lALAT na aucune signification. Laugmentation (x 2-3 au minimum) est signe

    dune cytolyse hpatique rcente. La valeur de lactivit enzymatique nest pas

    signe de lintensit de la lsion, limportant est la cintique. Les causes de

    cytolyse sont multiples. On peut y inclure la ncrose hpatique (hpatite,

    cholangio-hpatite, tumeur...) mais galement les phnomnes qui augmentent la

    permabilit membranaire comme lanoxie, la septicmie, les traumatismes, les

    inflammations abdominales (CASSELEUX, 2007).

    II.5. Le glucose II.5.1. Rle, localisation au sein de lorganisme

    La glycmie est le tmoin de lquilibre entre le catabolisme et

    lanabolisme. Il est soit produit par gluconogense, soit par glycognolyse et

    suite un apport alimentaire. Chez le jeune, la gluconogense nest acquise que

    tardivement selon certains auteurs et les rserves en glycogne sont trs pauvres

    la naissance. Ainsi, le jeune est prdispos lhypoglycmie et sa rgulation

    ne seffectue essentiellement que par la modification de la frquence des ttes.

    II.5.2. Signification des variations

    Les valeurs usuelles chez ladulte sain en bonne sant vont de 70 160

    mg/dl. La glycmie est trs fluctuante. Les valeurs varient selon le moment de la

    prise de sang par rapport au repas.

    Une augmentation peut tre lie un stress, un diabte sucr, un traumatisme

    important, une priode post-prandiale, une injection de glucocorticodes.

    20

  • II.6. Les protines plasmatiques II.3.6.1. Rle, localisation au sein de lorganisme.

    Le sang contient des milliers de protines des concentrations trs

    diffrentes. Les protines plasmatiques remplissent des fonctions trs diverses :

    maintien de la pression oncotique, transport de molcules diverses

    (bilirubine....), rle dans la coagulation dans la fonction immune et activit

    enzymatique.

    II.6.2. Signification des variations

    Les valeurs usuelles de la protinmie plasmatique chez le chien adulte en

    bonne sant vont de 56 ,6 74 ,8 g/l et de 59,6 80,8 chez le chat.

    Lhyperprotinmie peut tre explique par un phnomne de dshydratation,

    une inflammation, un phnomne noplasique, certaines maladies auto-

    immunes... Lhypoprotinmie peut tre lie une carence alimentaire, une

    septicmie, hepatopathie et une fuite trs importante (glomrulopathie)

    II.7. La cratine kinase (CK) II.7.1. Rle, localisation au sein de lorganisme

    Cette enzyme est essentiellement rpartie dans le tissu musculaire (muscle

    squelettique et myocarde). On la retrouve galement en plus faible quantit dans

    le cerveau.

    II.7.2. Signification des variations

    Lactivit de la cratine kinase plasmatique chez le chien adulte en bonne

    sant doit tre infrieure 220 UI/l et infrieure 280 UI/l.

    Laugmentation des CK est lie une cytolyse notamment une atteinte

    musculaire.

    21

  • II.8. La bilirubine II.8.1. Rle, localisation au sein de lorganisme

    La bilirubine est un pigment jaune orang catabolite de lhme et des

    autres hmoprotines (myoglobine). Elle existe sous deux formes:

    - libre dans le plasma, lie lalbumine

    - conjugue dans la bile, pratiquement absente du plasma chez les individus

    sains. La production quotidienne de bilirubine est estime 3 5 mg/kg/j. Elle

    est essentiellement produite au niveau des macrophages de la rate, de la moelle

    osseuse et du foie. Aprs production, elle est transporte par lalbumine jusquau

    foie o elle subit une conjugaison et une excrtion dans le duodnum.

    Si la capacit de transport de la bilirubine est dpasse (dans le cadre dune

    hypoalbuminmie par exemple), la bilirubine se fixe sur le systme nerveux

    central et provoque de graves troubles nerveux. En humaine, lictre est de loin

    le symptme le plus frquemment observ la priode nonatale. Cest une

    accumulation de bilirubine qui va saccumuler dans tous les organes surtout

    dans le foie, le sang, la peau et le cerveau avec un risque dencphalopathie

    bilirubinique. Lencphalopathie bilirubinique serait selon certains auteurs lie

    une accumulation de bilirubine libre dans le cerveau. Ainsi, on comprend

    aisment que lhypoalbuminmie est un facteur aggravant de lictre du

    nouveau-n pouvant entraner une encphalopathie.

    Attention, mme sil peut tre physiologique, ds lors quil est prolong ou que

    la bilirubinmie atteint des valeurs leves, il faut que cet ictre soit trait.

    (RAMBAUD, 2002)

    II.8.2. Signification des variations

    La bilirubinmie chez le chien adulte en bonne sant doit tre infrieure

    10 mol/l. La diminution nest pas significative.

    Laugmentation est signe soit dune hyperhmolyse, soit dune atteinte

    hpatique.

    22

  • Chapitre I : MILIEU DETUDE, MATERIEL ET METHODES

    I. 1. Milieu dtude

    Notre tude a t ralise lEcole Inter-Etats des Sciences et Mdecine

    Vtrinaires (EISMV), en collaboration avec 5 cliniques vtrinaires dans le

    dpartement de Dakar (Sngal). Le dpartement de Dakar a une superficie de

    82,5 km2 et il se situe entre le 1728 de longitude Ouest et le 1443 de latitude

    Nord. La carte de la rgion de Dakar est prsente sur la figure 1.

    Figure 3 : Carte de la rgion de Dakar (chelle 1/1000me) Source : http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html

    23

    http://www.au-senegal.com/-Senegal-administratif-.html

  • I.2. Matriel I.2.1. Matriel animal

    Ce travail a t effectu sur un chantillon de 47 animaux dont 37 chiens

    et 10 chats provenant de 5 cliniques vtrinaires du dpartement de DAKAR.

    Chaque animal a fait lobjet dun prlvement sanguin sur des tubes secs ou

    hparins.

    I.2.2. Matriel technique

    I.2.2.1. Matriel de centrifugation et de conservation

    Une centrifugeuse rfrigre a t utilise, un conglateur (- 20C) pour la

    conservation des srums et des tubes hmolyse pour la conservation des

    chantillons.

    I.2.2.2. Matriel de dosage

    Le matriel de dosage comprend un spectrophotomtre (BIOSYSTEM

    BTS 310), des pipettes de 100 et 1000 l, des bchers, des erlenmeyers, des

    portoirs, des ballons jaugs, des ractifs diffrents en fonction du paramtre

    dos, un mlangeur vortex qui est un agitateur lectrique pour homogniser

    les chantillons .

    24

    Figure 4 : Centrifugeuse

  • I.2.2.3. Matriel dlectrophorse Il sagit de :

    1. gnrateur de courant : GD 61 D SEBIA ;

    2. applicateur ;

    3. chambre humide ;

    4. cuve dlectrophorse K20 SEBIA ;

    5. bacs et portoirs pour le traitement de demi-sels : kit accessoire Hydragel

    K20 SEBIA ;

    6. pipettes de 10 l et 100 l ;

    7. incubateur scheur : IS 80 SEBIA ;

    8. densitomtre/scanner capable de lire un film de 82 x 51mm 570 nm

    (filtre jaune) : HYRYS SEBIA, DVSE SEBIA, ou scanner quip du

    logiciel PHORESIS SEBIA.

    I.2.3. Matriel informatique

    Un ordinateur type IBM a t utilis pour la cration de la base de

    donnes, le traitement des donnes et la rdaction de cette thse.

    I.3. Mthodes I.3.1. Cration de la base de donnes

    Une base de donnes (BIOKABA) a t cre avec le logiciel ACCESS

    2003, pour enregistrer les informations contenues sur la fiche accompagnant les

    prlvements (espce, sexe, ge, pathologie suspecte) et les rsultats

    danalyse.

    La premire tape de la cration de cette base de donnes consiste prparer le

    contenu, la structure et la conception. Des lments pouvant constituer les tables

    ont t identifis. Apres lidentification, les tables ont t physiquement mises

    en place. Quatre tables savoir le dossier animal , le dossier informations

    25

  • cliniques , le dossier oprateurs labo biochimie et le dossier rsultats-

    analyses ont t cres. En effet, dans la colonne Nom du Champ, la cl

    primaire a t enregistre (par exemple code clinique pour la table information

    clinique), puis chaque attribut de la table en prcisant le type de donnes

    slectionnes dans le menu droulant le type de donnes.

    De retour la fentre Base de donnes, Opration a t recommence en mode

    cration pour crer chacune des tables.

    Une fois les tables cres, il faut tablir les liens entre elles. Physiquement, les

    liens d'une base de donnes relationnelle se font entre cls primaires et cls

    lointaines (une cl lointaine correspond une cl primaire dune table reporte

    dans la table avec laquelle a t faite la liaison).

    Figure 5 : Base de donnes relationnelles

    26

    http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1http://web.hec.ca/virtuose/index.cfm?page=186#section1

  • I.3.2. Rception et codification des chantillons Une fois les chantillons reus au laboratoire de biochimie et

    dendocrinologie de lEISMV, les tubes ont t centrifugs 3500 tours /min

    pendant 15 minutes. Ensuite, le srum ou le plasma a t rcolt et introduit dans

    des tubes hmolyses portant une tiquette, le rang de chaque prlvement a

    t indiqu grce un code (CN pour les chiens et CT pour les chats) port

    la fois sur ltiquette du tube et dans la base de donnes. Le srum ou le plasma

    a t conserv au conglateur 4C jusqu analyse au laboratoire de biochimie

    et dendocrinologie de lEISMV de Dakar.

    I.3.3. Analyses de laboratoire

    Les analyses ont t effectues au laboratoire de biochimie et

    dendocrinologie de lEISMV de Dakar.

    Les mthodes de dosage varient selon chaque paramtre. Le dosage va consister

    dterminer les concentrations de chaque paramtre dans le sang. Le principe

    gnral du dosage colorimtrique consiste faire agir sur un prlvement

    biologique un ractif aussi spcifique que possible du paramtre doser. De

    linteraction paramtre-ractif, rsulte directement ou indirectement une

    coloration dont lintensit est mesure par spectrophotomtrie.

    Les diffrentes analyses qui ont t effectues au laboratoire de lEISMV de

    Dakar sont les suivantes :

    le dosage de lure ;

    le dosage de la cratinine ;

    le dosage de lalanine aminotransferase (ALAT) ;

    le dosage de lasparate aminotransferase (ASAT) ;

    le dosage de la phosphatase alcaline ;

    le dosage des protines totales ;

    le dosage de lalbumine ;

    le dosage du glucose ; 27

  • le dosage du cholestrol ;

    le dosage du calcium ;

    le dosage du phosphore ;

    le dosage du magnsium ;

    le dosage de la CPK ;

    llectrophorse des protines sriques.

    Les Kits de ractifs des laboratoires Biosystems ont t utiliss pour les

    diffrents dosages.

    I.3.3.1. Constituants organiques

    I.3.3.1.1. Dosage de lure

    La mthode utilise est celle lurase. Lure prsente dans le sang est

    dcarboxyl laide dune enzyme spcifique de lure en milieu aqueux

    appele urase. Laction du mlange de salicylate et de lhypochlorite de sodium

    sur lion ammonium form en prsence de nitroprussiate conduit un

    indophnol color de couleur verte quantifiable par spectrophotomtrie 630

    nm.

    urase

    Ure + H2O 2NH4+ + CO2

    nitroprusside

    NH4+ + salicylate + NaClO Indophnol

    I.3.3.1.2. Dosage des protines plasmatiques

    Le dosage des protines totales du plasma ou du srum se fait selon la

    raction de Biuret. Les protines prsentes dans lchantillon ragissent avec les

    ions cuivre en milieu alcalin pour donner un complexe de couleur violette

    quantifiable par spectrophotomtrie.

    28

  • I.3.3.1.3. Dosage de lalbumine

    Lalbumine prsente dans lchantillon ragit avec le vert de bromocrsol,

    formant un complexe color pouvant tre mesur par spectrophotomtrie.

    I.3.3.1.4. Dosage du glucose

    La mthode utilise est celle la glucose oxydase. Elle repose sur laction

    dune enzyme spcifique du glucose : la glucose oxydase. Cette dernire

    catalyse loxydation par loxygne atmosphrique du glucose prsent dans le

    srum. Il se forme de lacide gluconique et de leau oxygne. Pour colorer cette

    solution, leau oxygne a t oxyde par un systme chromogne en prsence

    de peroxydase qui catalyse la raction. Il se forme ainsi un complexe color de

    couleur caractristique quantifiable par spectrophotomtrie 490 nm.

    Glucose oxydase

    Glucose + O2 + 2H2O Gluconate + H2O2

    Peroxydase

    2H2O2 + 4-aminoantipyrine + phnol Quinonimine + 4H2O

    I.3.3.1.5. Dosage du cholestrol

    La mthode utilise est celle la cholestrol oxydase. Le cholestrol

    estrifi prsent dans le srum est hydrolys en prsence dune enzyme

    spcifique du cholestrol, le cholestrol estrase qui catalyse la raction. Il se

    forme du cholestrol et des acides gras. Le cholestrol libre form est ensuite

    oxyd par loxygne atmosphrique en milieu aqueux en prsence de cholestrol

    29

  • oxydase pour donner de la cholestnone et de leau oxygne. Cette solution

    tant incolore, il faut oxyder leau oxygne forme par un systme chromogne

    en prsence de peroxydase comme catalyseur pour obtenir la quinonimine

    complexe color de couleur caractristique quantifiable par spectrophotomtrie

    490 nm.

    Cholestrol estrase

    Ester de cholestrol + H2O Cholestrol + Acides gras

    Cholestrol oxydase

    Cholestrol + O2 + H2O Cholestnone + H2O2

    Peroxydase

    2H2O2 + 4-aminoantipyrine + phnol Quinonimine + 4H2O

    I.3.3.1.6. Dosage de la cratinine

    La cratinine (prsente dans lchantillon) ragit avec le picrate en milieu

    alcalin pour donner un complexe color. On mesure la vitesse de formation de

    ce complexe dans les priodes initiales courtes pour viter linterfrence avec

    dautres composs.

    I.3.3.2. Les constituants minraux

    I.3.3.2.1. Dosage du calcium

    Ce dosage est bas sur le dosage colorimtrique sans dprotinisation.

    Le calcium dans le srum est relev par un indicateur : le bleu de menthyl-

    thymol. La prsence de 8-hydroxyquinoline vite linterfrence des ions Mg2+

    jusqu la concentration de 4 mmol/l.

    30

  • I.3.3.2.2. Dosage du phosphore

    Le P-Kit ND a t utilis pour la dtermination du phosphore srique. La

    mthode de dosage utilise se fait sans dprotinisation.

    Elle est ralise laide dun mono ractif conduisant un complexe

    phosphomolybolique en prsence dun rducteur en loccurrence le sulfate

    ferreux.

    I.3.3.2.3. Dosage du magnsium

    Le magnsium prsent dans lchantillon ragit avec la calmagite en

    milieu alcalin intermdiaire formant un complexe color qui peut tre mesur

    par spectrophotomtrie.

    I.3.3.3. Les constituants enzymatiques

    I.3.3.3.1. Dosage de lASAT

    La transaminase glutamooxaloacetique (TGO) catalyse la raction

    suivante :

    Alpha-ctoglutarate + aspartate Oxaloacetate + Glutamate

    (TGO)

    Lactivit catabolique est dtermine en utilisant la raction couple de la

    malate dshydrognase (MDH), partir de la vitesse de disparition de

    NADH mesure 340 nm.

    Oxaloacetate + NADH, H Malate + NAD+ (MDH)

    I.3.3.3.2. Dosage de lALAT

    La transaminase glutamopyruvique (TGP) catalyse la raction suivante :

    Alpha-ctoglutarate + alanine pyruvate + Glutamate (TGP)

    31

  • Lactivit catalytique est dtermine en utilisant la raction couple de lactate

    dshydrognase (LDH), partir de la vitesse de disparition, de NADH, mesure

    349 nm.

    Pyruvate + NADH, H+ Lactate +NAD+ (LDH)

    La TGP est lenzyme spcifique du foie la plus couramment dose dans le foie.

    I.3.3.3.3. Dosage de la PAL

    La phosphatase alcaline catalyse en milieu alcalin, le transfert du groupement

    phosphate du 4-nitrophnylphosphate la dithanolamine (DEA), en librant le

    4-nitrophnol. La concentration catalytique est dtermine partir de la

    formation du 4-nitrophnol, mesur 405nm.

    PAL

    4-nitrophnylphosphate + DEA DEAphosphate +4-nitrophenol

    I.3.3.3.4. Dosage de la CPK

    La cratinine kinase catalyse la phosphorylation de lADP par le

    phosphate de cratine, pour donner la cratine et lATP. La concentration

    catalytique est dtermine, grce aux ractions couples de lhxokinase et la

    glucose-6phosphate dshydrognase, partir de la vitesse de formation du

    NADPH, mesur 340 nm.

    CK

    Phosphate de cratine + ADP Cratine + ATP

    HK

    ATP +glucose ADP +glucose-6-phosphate

    G6P-DH

    Glucose-6-phosphate +NADP glucose-6-phosphate +NADPH

    I.3.3.4 Electrophorse des protines sriques

    32

  • Llectrophorse est une technique analytique caractrise par le

    dplacement de particules charges en solution ou en suspension dans un champ

    lectrique. Son principe est bas sur :

    Le caractre amphotre : Capacit dionisation des protines en

    fonction du pH ;

    La mobilit lectrophortique : Vitesse de migration et le champ

    lectrique.

    Nous avons fait une lectrophorse sur gel dagarose. Les tapes de ralisation

    de celle- ci sont les suivantes :

    1-faire le prlvement sur tube sec et viter lhmolyse ;

    2-dposer 10 L de srum dans chaque puits de lapplicateur ;

    3-incuber pendant 5 minutes en chambre humide ;

    4- dposer une goutte deau sur la plaque de la porte applicateur pour

    lhumidifier ;

    5-ter la protection des dents ;

    6-placer lapplicateur en position N5 sur la porte applicateur ;

    7-abaisser le chariot de la porte applicateur et laisser dposer pendant 40

    secondes ;

    8-relever le chariot et retirer le peigne et le jeter ;

    9-placer le gel dans la cuve, la face du gel vers le tampon ;

    10-brancher la cuve et lancer le PROG 1 en appuyant sur le bouton start du

    gnrateur;

    11-vrifier lintensit de dpart. Elle doit tre de 12+/-mA par gel ;

    12- laisser migrer pendant 22 minutes ;

    13- teindre le gnrateur ;

    14-dbrancher la cuve et rcuprer les gels et les placer 80C pendant au

    moins 10 minutes pour fixer et scher les gels ;

    33

    15-placer les gels sur un portoir et le plonger dans le colorant pendant 4

    minutes ;

  • 16-dcolorer trois bains successifs jusqu obtention dun fond clair ;

    17-liminer lexcs de liquide en surface du gel avec un papier ouate ;

    18-scher 80C sous air chaud ;

    19 -nettoyer le dos du gel (support plastique) avec un papier ouate ;

    20-lecture au scanner PROG HYDRAGEL PROTEINE b1-b2.

    I.3.4. Mthode danalyse statistique

    Les donnes ont t saisies sur ACCESS et exportes sur EXCEL. Puis

    nous avons calcul les paramtres suivants : la frquence, la moyenne, lcart

    type et les reprsentations graphiques ont t effectues avec le logiciel Excel

    2003.

    34

  • Chapitre II : RESULTATS

    II.1. Mise en place de la base de donnes II.1.1. Cration de la structure des tables

    Quatre tables ont t cres dans la mise en place de notre base de donnes,

    savoir le dossier animal, le dossier informations clinique, le dossier oprateurs

    labo biochimie et le dossier rsultats- analyses. Les diffrentes tables sont

    prsentes dans les tableaux III, IV, V, VI.

    Tableau III: Table du dossier animaux

    Dossier Animal

    Code Animal

    Date de Rception

    Nom Animal

    Nom propritaire

    Espce Race Sexe AgeType

    prlvement I

    Type prlvement

    II

    Signe clinique

    Code oprateur

    CN07 17/11/2008 ULYSSE Mm

    BADIANE

    CHIEN loabe 6

    ans

    TUBE SEC MMM

    CN15 01/12/2008 REGLISSE CHIEN FEMELLE 8

    ans

    TUBE SEC MMM

    Tableau IV : Table du dossier information sur les cliniques

    Information Clinique

    Code Clinique

    Nom Cliniciens Localisation Email Tlphone

    AMB Clinique

    ambulante

    Dr AZEBAZE EISMV 0

    CLBOM Clinique

    BOMBO

    Dr. Gabi FALL Rue 57x70 Fann Hck BP: 45246

    Dakar Fann

    [email protected] 775577474

    CLEISMV Clinique EISMV Dr. KANE

    yacouba

    EISMV [email protected] 0

    CLSTE Clinique St-

    ETIENNE

    Dr. Armand

    SENOU

    Route de Ouakam Immeuble

    Rose BP 21441 Dakar

    [email protected] 776386320

    VETC01 Vet Complex Dr. Abdoulaye

    CISSE

    46, Cit Mamelles Aviation

    BP:16228 Dkar Fann

    [email protected] 776452889

    35

  • Information Clinique

    Code Nom Cliniciens Localisation Email Tlphone

    Clinique VETC02 Vet Complex Dr. Evora

    NDIAYE

    46, Cit Mamelles Aviation

    BP:16228 Dkar Fann

    [email protected] 776306349

    VETS Vet Services Dr. Anna DiOP 10, Route du Front de tere

    BP:2478- Cit SOM Hann

    [email protected] 338325671

    Tableau V : Table du dossier oprateurs labo biochimie

    Oprateur Labo Biochimie

    Code oprateur Nom Prnom Titre Email TlphoneGJS SAWADOGO Germain Jerome Professeur [email protected] 76 682 57 15

    JUK KOUAMO Justin Docteur [email protected] 77 631 72 38

    KSO KABA Soufiana Etudiant [email protected] 77 504 84 10

    MMM MOUICHE MOULIOM Mohamed Moctar Docteur [email protected] 77 539 93 66

    PNY NYABINWA Pascal Etudiant [email protected] 77 268 37 93

    Tableau VI : Table du dossier rsultats analyses

    Dossier Rsultats analyses

    NUMERO D'analyse Nom D'Analyse Rsultats analyse Date d'analyse Variation

    1 Ure (mmol/l) 6.07 13/10/2008 Normale

    2 Cratine (mmol/l) 130.75 Pathologique

    3 Calcium (mmol/l) 2.625 Normale

    4 Phosphore (mmol/l) 1.61 Normale

    5 Magnsium (mmol/l) 0.861 Normale

    6 ALAT/TGP (U/L) 30.4 Normale

    7 ASAT/TGO (U/L) 46.8 Normale

    8 PAL (U/L 240 Pathologique

    36

  • II.1.2. Cration de la base de donnes sur Access

    La base de donnes labore est prsente par la figure 3. Cette figure fait

    ressortir les quatre tables avec leurs attributs.

    Figure 6 : Prsentation de la base de donnes sur Access

    II.2. Dtermination de la frquence des analyses Dans un premier temps, les frquences des analyses en fonction des

    espces seront prsentes, suite un tableau sur le nombre dindividus recruts

    en fonction de lge sera prsent et enfin l