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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015 PRIX : 100 UM Propreté est acte de foi HORIZONS Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon L e Conseil des Ministres s'est réuni Jeudi 22 Janvier 2015 sous la Présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Au cours de cette session du conseil des ministres, le Président de la République a instruit le Gou- vernement aux fins de prise de l’ensemble des dispositions pour assurer la proximité de l'Adminis- tration vis-à-vis du citoyen afin qu’elle les serve au mieux de leurs intérêts. Il a également mis l’ac- cent sur la nécessité d’observer ri- goureusement les règles de bonne gestion des ressources publiques tout comme il a insisté sur l'impor- tance des principes de modestie et de simplicité dans le comporte- ment des responsables vis-à-vis des usagers de l’administration et des citoyens en général. Lire page 3 Au conseil des ministres Le Président de la République appelle à une administration de proximité Les travaux d’un atelier de forma- tion sur l'introduction des TICs dans les statistiques scolaires, organisé par le ministère de l'Education na- tionale en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l’En- fance (UNICEF) ont démarré, hier, à Nouakchott. Cette rencontre vise à renforcer les capacités des administrateurs de notre système pédagogique dans le domaine des nouvelles technologies portant sur les données statistiques dans le domaine pédagogique. Lire page 4 Atelier de formation sur l'introduction des TICs dans les statistiques scolaires Le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Développement durable, M. Mohamedou Abdallahi Salem Ould Ahmedoua a présidé, hier, la cérémonie de pose de la première pierre de construction d'un dispensaire dans la localité de Bouhajra, relevant de la commune de N'Diago, dans le cadre des zones d'intervention du Parc National de Diawling (PND), sur un financement conjoint de l'action militaro-civile américaine et mauritanienne de 112 millions d'Ouguiyas sur une période de 6 mois. Lire page 4 Lire page 3 Des membres du Gouvernement commentent les travaux du conseil des ministres Le ministre marocain de l'Agricul- ture et des Pêches, M. Aziz Khnouch a visité, jeudi, en compagnie du mi- nistre des Pêches et de l'Economie maritime, M. Nany Ould Chrougha, le Marché de Poisson et des usines de traitement de poisson à Nouak- chott. Lire page 4 Le ministre marocain de l'Agriculture et des Pêches visite le Marché de Poisson à Nouakchott

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015 PRIX : 100 UM

Propreté

est acte

de foi

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola HORIZONS

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la

personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

Le Conseil des Ministres s'estréuni Jeudi 22 Janvier 2015sous la Présidence de son

Excellence Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, Président de laRépublique.Au cours de cette session duconseil des ministres, le Présidentde la République a instruit le Gou-vernement aux fins de prise del’ensemble des dispositions pourassurer la proximité de l'Adminis-tration vis-à-vis du citoyen afinqu’elle les serve au mieux de leursintérêts. Il a également mis l’ac-cent sur la nécessité d’observer ri-goureusement les règles de bonnegestion des ressources publiquestout comme il a insisté sur l'impor-tance des principes de modestie etde simplicité dans le comporte-ment des responsables vis-à-visdes usagers de l’administration etdes citoyens en général.

Lire page 3

Au conseil des ministres

Le Président de la République appelle à une administration de proximité

Les travaux d’un atelier de forma-tion sur l'introduction des TICs dansles statistiques scolaires, organisépar le ministère de l'Education na-tionale en collaboration avec le

Fonds des Nations Unies pour l’En-fance (UNICEF) ont démarré, hier,à Nouakchott.Cette rencontre vise à renforcer lescapacités des administrateurs de

notre système pédagogique dans ledomaine des nouvelles technologiesportant sur les données statistiquesdans le domaine pédagogique.

Lire page 4

Atelier de formation sur l'introduction

des TICs dans les statistiques scolaires

Le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Développementdurable, M. Mohamedou Abdallahi Salem Ould Ahmedoua a présidé, hier,la cérémonie de pose de la première pierre de construction d'un dispensairedans la localité de Bouhajra, relevant de la commune de N'Diago, dans lecadre des zones d'intervention du Parc National de Diawling (PND), sur unfinancement conjoint de l'action militaro-civile américaine et mauritaniennede 112 millions d'Ouguiyas sur une période de 6 mois. Lire page 4

Lire page 3

Des membres du Gouvernement commentent

les travaux du conseil des ministres

Le ministre marocain de l'Agricul-ture et des Pêches, M. Aziz Khnoucha visité, jeudi, en compagnie du mi-nistre des Pêches et de l'Economie

maritime, M. Nany Ould Chrougha,le Marché de Poisson et des usinesde traitement de poisson à Nouak-chott. Lire page 4

Le ministre marocain de l'Agriculture

et des Pêches visite le Marché de

Poisson à Nouakchott

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Page 2HORIZONS N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015

ANNONCES

AMIFAX: 45 25 55 20

e-mail :[email protected]@gmail.com

B P: 371/ 467Direction des Ressources:

45 25 27 77siège:45 25 29 70/45 25 29 40

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMIssARIAts De POLICe

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HôPItAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLInIqUes

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BAnqUes

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73GBM 4525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00

ADRESSES UTILES

DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du ré-gime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisseleurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants com-pris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du moisde janvier 2015.Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de touteprestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro nationald’identification demandé.

Le Directeur GénéralMohamed Aly OuldDedew

Communiqué

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Page 3HORIZONS N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015

ACTUALITE

Au conseil des ministres

Le Président de la République appelle

à une administration de proximité

Le Conseil des Ministres s'estréuni Jeudi 22 Janvier 2015 sousla Présidence de son ExcellenceMonsieur Mohamed Ould AbdelAziz, Président de la République.Le Conseil a examiné et adopté lesprojets de décrets suivants :-Projet de décret portant augmen-tation forfaitaire de salaires auprofit des fonctionnaires et agentsde l'Etat.Le projet de décret s'inscrit dans lecadre des engagements du Prési-dent de la République visant àaméliorer les conditions des fonc-tionnaires et Agents de l'Etat.-Projet de décret portant nomina-tion des membres du Conseild'Administration du Centre Hos-pitalier des Spécialités.-Projet de Décret fixant les moda-lités de répartition du produit desamendes et confiscations visées àla loi n°2000-025 du 24 Janvier2000 modifiée portant code desPêches-Projet de décret relatif aux condi-tions d'agrément et d'exercice dela manutention portuaire.Le Président de la République ainstruit le Gouvernement sur la né-cessité de la proximité de l'Admi-nistration vis-à-vis du citoyen etl'intégrité dans la gestion de lachose publique en insistant surl'importance des principes de mo-destie et de simplicité dans le

comportement.La Ministre des Affaires Etran-gères et de la Coopération, a pré-senté une communication relativeà la situation internationale.Le Ministre de l'Intérieur et de laDécentralisation a présenté unecommunication relative à la situa-tion intérieure.Le Ministre des Affaires Econo-miques et du Développement aprésenté une communication surle climat des affaires.

Enfin le Conseil a pris les mesuresindividuelles suivantes :Présidence de la RépubliqueCour des Comptes

Secrétaire Général, Sidi OuldSamba.Premier MinistèreCaisse Nationale de Dépôt et deDéveloppementSecrétaire Général, MohamedouOuld Tidjani.Ministère des Affaires Etrangèreset de la CoopérationSecrétariat GénéralSecrétaire Général, El MokhtarOuld HindiMinistère du Commerce, de l'In-dustrie et du TourismeSecrétariat GénéralSecrétaire Générale, El Alia MintMenkoussMinistère de l'Habitat de l'Urba-

nismeet de l'Aménagement du TerritoireSecrétariat GénéralSecrétaire Général, Mohamed Ab-dellahi Ould YehdhihAdministration CentraleDirection des BâtimentsIl est mis fin aux fonctions de MrSow Moctar précédemment Di-recteur des BâtimentsMinistère de l'Enseignement Su-périeur et de la Recherche Scienti-fiqueEtablissements PublicsUniversité de NouakchottVice Président chargé des AffairesAcadémiques et estudiantines,Mohamed Lemine Ould MoulayeBrahimVice Président chargé de la Re-cherche et de la Coopération In-ternationale, Abdellahi IdrissKaneMinistère de la jeunesse et desSportsSecrétariat GénéralSecrétaire Général, Mbarek OuldBeyroukMinistère de l'Emploi, de la For-mation Professionnelle et desTechnologies de l'Information etde la CommunicationEtablissements PublicsAgence Nationale de la Promotionde l'Emploi des JeunesDirecteur Général Adjoint, AbdelFettah Habib Abdel Fettah

Les ministres des Relations avec leParlement et la Société civile, porteparole du Gouvernement, des Af-faires économiques et du Dévelop-pement et des Finances,respectivement Dr. Izid Bih OuldMohamed Mahmoud, M. Sidi OuldTah et M. Moctar Ould Diay ontcommenté, jeudi soir à Nouakchott,les travaux du Conseil des ministres.Le ministre des Relations avec leParlement et la Société civile, porteparole du gouvernement a toutd'abord présenté un exposé sur lesprojets de décrets examinés et adop-tés par le conseil des ministres.Il a ajouté que parmi ces projets dedécrets figure un projet de décret re-latif à une augmentation forfaitairedes salaires au profit des fonction-naires et agents de l'Etat et une com-munication qui a trait au climat desaffaires.Pour sa part, le ministre des Affaireséconomiques et du Développementa précisé que le conseil des ministresa adopté une communication rela-tive à l'amélioration de l'environne-ment des affaires en Mauritanie.Il a rappelé, dans ce cadre, le rapportrendu public par la Banque Mon-diale en 2007 qui a qualifié l'envi-ronnement des affaires dans le paysde mauvais et souffrant de beaucoupde problèmes.Il a ajouté que depuis quelques an-nées, une action a été menée pouraméliorer cet environnement enmettant l'accent sur certaines priori-tés comme les lacunes juridiques quiexistaient. Dans ce cadre, a-t-il dit,un code d'investissement a été misen place suivant les meilleures pra-

tiques reconnues mondialement etqui ont été appliquées et une straté-gie nationale de développement dusecteur privé a été adoptée pour lapériode 2015-2025.Il a précisé que les réformes menéespour l'amélioration de l'environne-ment des affaires a porté sur les in-frastructures étant données le rôlecentral qu'elles jouent dans les opé-rations d'investissement ainsi quesur la promotion du secteur privé,soulignant, dans ce cadre, que desréseaux de routes, de centrales élec-triques, de ports et un aéroport in-ternational ont été réalisés, en plusde la disponibilisation des servicesde communication à travers laconnexion du pays au câble sousmarin.Le ministre a souligné que la com-munication adoptée aujourd'hui parle conseil des ministres est relativeaussi à une étape qui s'ajoute à cequi a été déjà fait pour promouvoir

le secteur privé national en le met-tant dans une position lui permettantde servir le développement à traversl'exploitation des richesses du payset la création d'opportunités d'em-plois en faveur des jeunes.

Il a noté qu'à travers une étude sur laréalité des affaires en Mauritanie, ilest ressorti que de nombreux obsta-cles administratifs et organisation-nels entravent encore ledéveloppement du secteur privécomme les nombreuses mesures exi-gées pour la création des sociétés, lecoût de ces mesures et la longueurde la période requise par la créationde ces sociétés.Il a souligné que pour surmonter cesobstacles, un guichet unique regrou-pant tous les services concernés parla création des sociétés a été mis enplace. Ce guichet, a-t-il indiqué, per-met aux demandeurs d'avoir à leursdispositions les documents néces-saires au cours de 48 heures. Il asouligné précisé que les sociétéssont pour leur part tenues de présen-ter leurs noms, insistant par ailleurssur les facilités et les réductions ac-cordées aux sociétés en matièred'abonnement à l'électricité, d'accèsaux financements et de simplifica-tion des mesures au niveau desports.De son côté, le ministre des Fi-nances a indiqué que le conseil desministres a adopté un projet de dé-cret portant augmentation forfaitairede salaires au profit des fonction-naires et agents de l'Etat.Il a ajouté que ce projet de décrets'inscrit dans le cadre des engage-

ments du Président de la Républiquevisant à améliorer les conditions desfonctionnaires et agents de l'Etat.Le ministre a noté que la nouvelleaugmentation est calculée sur labase des indices des fonctionnaireset agents de l'Etat et qu'elle concerneles fonctionnaires, les auxiliaires del'Etat, les contractuels et le person-nel non permanent, donc tous les tra-vailleurs qui sont payés sur lebudget de l'Etat mauritanien.Cette augmentation a nécessité lamobilisation de 10 milliards d'ou-guiyas et est de l'ordre de 30% pourcertaines catégories et 50% pourd'autres du salaire de base. Elle est,a-t-il précisé, applicable à partir du1er janvier 2015.Il a enfin rappelé que la masse sala-riale des fonctionnaires et agents del'Etat pour l'année 2015 est de l'or-dre de 116 milliards d'ouguiyas aulieu de 71 milliards pour l'année2010.

Mme Vatma Vall Mint Soueinea,ministre des Affaires étrangères etde la Coopération a quitté Nouak-chott, hier soir, à destination de lacapitale éthiopienne pour partici-per à la réunion ministérielle pré-parant la 24e session de laconférence de l'Union Africainequi se tiendra du 24 au 31 janvier

2015.Au cours de ce voyage, la ministreest accompagnée par M. MohamedAbdel Aziz, ambassadeur du pro-tocole, et M. Abdallahi OuldNahah, directeur adjoint des Af-faires africaines au ministère desAffaires étrangères et de la Coopé-ration. NEMA

La ministre des Affaires Etrangères et de

la Coopération se rend à Addis Abeba

Des membres du Gouvernement

commentent les travaux du

conseil des ministres

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Page 4HORIZONS N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015

ACTUALITE

Le ministre marocain de l'Agricul-ture et des Pêches, M. Aziz Khnoucha visité, jeudi, en compagnie du mi-nistre des Pêches et de l'Economiemaritime, M. Nany Ould Chrougha,le Marché de Poisson et des usinesde traitement de poisson à Nouak-chott.Au cours de cette visite, les deux mi-nistres ont écouté des explicationsdétaillées faites par le directeur gé-néral du Marché de Poisson et le di-recteur de la Société de traitement etd'emballage de poisson sur la nature

du travail de ces deux établisse-ments.A la fin de cette visite, le ministremarocain a indiqué qu'il est en Mau-ritanie sur invitation de son homo-logue mauritanien dans le but derenforcer les relations privilégiéesexistant entre les deux pays, confor-mément aux orientations de Sa Ma-jesté le Roi Mohamed VI et duPrésident de la République, Son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz.Il a ajouté, dans une déclaration à la

presse que sa visite en Mauritanievise aussi à s'informer sur l'expé-rience mauritanienne dans ce do-maine vital qu'est la pêche àlaquelle, a-t-il dit, la Mauritanie ac-corde un intérêt particulier, souli-gnant que cela se reflète à travers lesmontants importants qu'elle a mobi-lisés pour le développement du sec-teur.Par ailleurs, les deux délégationsmauritanienne et marocaine ont tenujeudi soir une séance de travail axéesur les mécanismes de nature à dy-namiser la coopérations entre lesdeux pays dans le domaine de lapêche maritime et sur l'explorationdes perspectives permettant deconclure de nouveaux accords et dedonner une nouvelle vie à la com-mission mixte de coopération enmatière de pêche.Il est à noter que la visite s'est dé-roulée en présence de la secrétairegénérale du ministère des Pêches etde l'Economie maritime et de l'am-bassadeur du Maroc en MauritanieRappelons que le ministre marocainde l'Agriculture et de la Pêche, M.Aziz Akhnouch, a commencé, hier,sa visite de travail de deux jours enMauritanie.

Le ministre marocain de l'Agriculture et des

Pêches visite le Marché de Poisson à Nouakchott

Le ministre nigérien de l'Elevage,M. Mahaman El Hadj, a effectué,hier, une visite au Centre d'amélio-ration des espèces camelines au PK17 sur la route Nouakchott-Rosso.L'hôte nigérien, qui était accompa-gné du secrétaire général du minis-tère de l'Elevage, Dr Fall Moctar, areçu des explications techniquesfetes par le directeur de développe-ment des filières animales au minis-tère, M. Mohamed Ould Haki sur cecentre, créé l'année dernière sur au-tofinancement de l'Etat. Il a égale-ment donné des éclaircissements surles composantes et les objectifs ducentre visant l'introduction de tech-niques d'amélioration génétique descamelins ainsi qu'à améliorer l'ali-mentation et la qualité reproductivede ces animaux.Il a encore indiqué, dans son exposé,que le centre sera équipé par l’Orga-nisation des Nations Unies pourl’Alimentation et l’Agriculture

(FAO) et formera ses ressources hu-maines, soulignant qu'il sera opéra-tionnel en janvier 2016 avec lapremière opération de rapatriementdes gènes.Le ministre nigérien s’est félicitéede cette visite qui a touché les diffé-rents pavillons du centre et qui lui apermis de s'informer sur l'expériencemauritanienne dans le domaine de

l'amélioration génétique des came-lins ainsi que les installations prépa-rées pour cet élevage et les pasfranchis dans le domaine de la pro-duction laitière, sachant que desfemmes chefs de sociétés nigé-riennes productrices de lait, intéres-sées par ce type d'expérience, setrouvent parmi la délégation hôte,pour s'en inspirer.

Le ministre nigérien de l'Elevage visite

le Centre d'amélioration des espèces camelines

Les travaux d’un atelier de forma-tion sur l'introduction des TICs dansles statistiques scolaires, organisépar le ministère de l'Education na-tionale en collaboration avec leFonds des Nations Unies pour l’En-fance (UNICEF) ont démarré, hier,à Nouakchott.Cette rencontre vise à renforcer lescapacités des administrateurs denotre système pédagogique dans ledomaine des nouvelles technologies

portant sur les données statistiquesdans le domaine pédagogique.Le secrétaire général du ministère del'Education nationale, M. Issa OuldBellal a, lors de l'ouverture, souli-gné l'importance que revêt l'organi-sation d'un tel atelier de nature àmieux outiller les responsablesconcernés en matière de statistiquesscolaires et à améliorer leurs exper-tises dans le domaine informatique àtravers l'usage progressif de formu-

laires électroniques dans la collecteet l'analyse des données.Il a ajouté que ces technologies se-ront utilisées en premier lieu dansles wilayas de l'Assaba, du Gorgol etdu Guidimagha pour couvrir plustard toutes les wilayas du pays.Le secrétaire général a indiqué quecette formation aura, sans doute, desretombées positives sur le systèmeéducatif, dans toutes ses dimensions,et contribuera à la hausse du niveaude la qualité. Il a enfin remercié lespartenaires au développement pourleur appui à l'organisation de ceforum.Pour sa part, la représentante ad-jointe de l'UNICEF en Mauritanie,Mme Laura Bill, a souligné l'intérêtd’une telle activité qui renforcera lescapacités des experts pédagogiquesen termes de production et de ges-tion de données.L'ouverture s'est déroulée en pré-sence de conseillers et directeurscentraux au niveau du ministère.

Atelier de formation sur l'introduction des

TICs dans les statistiques scolaires

Le ministre des Affaires islamiqueset de l'Enseignement originel, M.Ahmed Ould Ehel Daoud, a reçu enaudience, jeudi, à Nouakchott, l'am-bassadeur de la République Arabed'Egypte en Mauritanie, SEM.Ahmed Mohamed Fadel Yacoub.

La rencontre a permis aux deuxhommes de passer en revue les rela-tions de coopération existant entre laMauritanie et l'Egypte.L'audience s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général du mi-nistère

Le ministre des Affaires islamiques

et de l'Enseignement originel reçoit

l'ambassadeur d'Egypte

Le secrétaire général du ministèrede l'Environnement et du Dévelop-pement durable, M. MohamedouAbdallahi Salem Ould Ahmedoua aprésidé, hier, la cérémonie de posede la première pierre de construc-tion d'un dispensaire dans la localitéde Bouhajra, relevant de la com-mune de N'Diago, dans le cadre deszones d'intervention du Parc Natio-nal de Diawling (PND), sur un fi-nancement conjoint de l'actionmilitaro-civile américaine et mauri-tanienne de 112 millions d'Ouguiyassur une période de 6 mois.L'édifice sanitaire comprend deuxsalles d'attente et de consultation,deux autres pour la maternité et lapharmacie, une salle de soins, deuxsalles d'emmagasinage et une sallepour le personnel médical, un réser-voir, un branchement eau, un lieud'incinération etc.Le secrétaire général a indiqué quele projet de construction du dispen-saire traduit le partenariat existantentre les peuples et les gouverne-ments mauritanien et américain,conformément aux orientations duPrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz re-latives à la lutte contre la pauvreté àtravers l'accès aux services publics.Il a salué également le rôle du PND,notamment son expérience portantsur la restauration de l'écosystèmedans cette aire protégée, dont lesressources naturelles ont souffertdans les années soixante-dix du siè-cle dernier des effets de l'homme etde la sécheresse.M. Ould Ahmedoua a souligné parailleurs que cette pose de la pre-mière pierre d'un dispensaire dans lalocalité de Bouhajra s'inscrit dans lecadre de politique mise en œuvrepar le gouvernement pour assurerles conditions d'une vie décente etd'un développement durable aux au-tochtones, à l'instar des nombreusesautres réalisations faites dans d'au-tres villages de cette aire protégéedans les domaines de l'enseigne-ment, l'électrification, l'énergie so-laire et l'eau potable.

Le secrétaire général a évoqué laconstruction prochaine, sur finance-ment de la République Fédéraled'Allemagne, de 12 km de routes ru-rales et la réhabilitation et l'équipe-ment des canalisations hydrauliquesen vue de désenclaver les villagesde la commune.Le maire de N'Diago, le député Boi-diel Ould Houmeid a loué le projetde construction du dispensaire dansla commune, pour satisfaire une do-léance pressante des habitants de lalocalité de Bouhajra. Il a, à cette oc-casion, demandé l'extension de cetype de services aux autres villagesde la commune, généralement en-clavés pendant la saison des pluies.L'ambassadeur américain en Mauri-tanie, SEM Larry Andrew a indiquéque le dispensaire est un exemplevivant des relations bilatérales exis-tant entre les deux pays, qui tou-chent de nombreux secteurs etdomaines en rapport direct avec leshabitants des zones éloignées.Il a exprimé également le vœu quele dispensaire contribue à résoudreles problèmes sanitaires posés danscette zone connue par son enclave-ment et par la profusion des vec-teurs de maladies dont lesmoustiques ainsi qu'à participer ac-tivement dans le lancement d'un dé-veloppement durable à la lumièredu programme du secteur de l'Envi-ronnement et du Développementdurable visant à créer un pôle inté-gré de développement au niveau duPND.La cérémonie de pose de la pre-mière pierre s'est déroulée en pré-sence du secrétaire général duministère de la Santé, M. AhmedOuld Dié, du wali adjoint du Trarzaet du Général Mohamed CheikhOuld Mohamed Lemine, comman-dant de l'armée terrestre, du ColonelMohamed Ould Mohamed Moctar,commandant du deuxième bureaudes Forces armées, de M. Daf OuldSehla Ould Daf, Directeur Généraldu PND ainsi que du Général amé-ricain, commandant des Forces spé-ciales en Afrique Africom.

sAntePose de la première pierre d'un

dispensaire dans la localité de Bouhajra

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HORIZONS N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015

NATION

Page 5

Rétrospective des principaux événements de l’année 2014Juin 2014

02/06 Pose de la première pierre d'un nouveau siège de l'am-bassade Américaine en Mauritanie

Mme Eunice Reddick, chargée d'Affaires de l'ambassade desEtats-Unis d'Amérique en Mauritanie et Mme Mekfoula MintAgatt, ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étran-gères et de la Coopération, chargée des Affaires Maghrébineset Africaines, ont présidé à Nouakchott, la cérémonie de posede la première pierre du nouveau siège de l'ambassade amé-ricaine en Mauritanie. Le siège en question est situé dans laMoughataa de Tevragh Zeina. Il s'étend sur une superficie de10,5 hectares et comprendra une chancellerie, un entrepôt, desinstallations d'entretien, un bâtiment de service, plusieurs pa-villons d`accès, et des installations récréatives. Une foisachevé en 2017, le nouveau complexe offrira aux employés del'ambassade un milieu de travail sécurisé, moderne et respec-tueux de l'environnement.Le projet qui a couté 181 000 000 de dollars intégrera de nom-breuses caractéristiques durables, y compris une puissante éo-lienne et une usine de recyclage des eaux usées destinées ades besoins d'irrigation. Il sera Construit par la compagnieaméricaine, Caddell Construction Company.

Pose de la premire pierre pour la construction de 157 logements sociaux au profit des victimes

de l'incendie du WarfLe secrétaire général du ministère de l'Habitat, de l'Urbanismeet de l'Aménagement du Territoire, M. Mohamedou Ould Tid-jani a procédé dans le secteur 16 de la moughataa de Riyadh,à la pose de la première pierre pour la construction de 157 lo-gements sociaux au profit des victimes de l'incendie du quar-tier "Wharf".

03/06 Inauguration d'infrastructures électriques sur l'axeAleg/BouhdidaLe secrétaire général du ministère de l'Energie, du Pétrole etdes Mines Dr Mohamed Ould Chérif Ahmed a supervisé dansla localité de Bouhdida au Brakna, la cérémonie d'inaugura-tion d'infrastructures électriques sur l'axe Aleg/Bouhdida.Financé conjointement par la Mauritanie et l'Union Euro-péenne à hauteur de 260 millions d'ouguiyas, ce projet est dotéd'une part d'un générateur d'une puissance de 15 à 33 KV0 Ilporte sur l'extension du réseau électrique de la Somelec pourapprovisionner les localités de Taiba, Lehleyoua, Goral, Car-refour, Elb EJmel, Chinguitty et Bouhdida et un second ré-seau de distribution long de 25 km avec la fourniture de 345abonnements gratuits. 28 milles habitants bénéficieront decette extension.

04/06Lancement des pôles de développement intégré dans troiswilayas du paysLa mise en place de trois pôles de développement intégré aété annoncée par la commissaire aux Droits de l'Homme, àl'Action humanitaire et aux Relations avec la Société civile,Mme Aichettou Mint M'Hayham, à partir du groupement deTermessa au Hodh El Gharbi. Repartis entre les régions duHodh El Gharbi, du Brakna et du Trarza, ces pôles financéspar le projet d'appui à la professionnalisation des organisa-tions de la société civile, se situent au niveau des localités deTermessa, de Bourate et Beir Toress.

08/06 Le Conseil de l'Unité économique arabe honore le Prési-dent de la RépubliqueA l'occasion de la célébration du jubilé d'or, pour la mise enplace du Conseil de l'Unité économique arabe de la Liguearabe, le Conseil a rendu hommage au Président de la Répu-

blique, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, lors d'une cé-rémonie au Caire dans le cadre des célébrations du 50e anni-versaire de la fondation du Conseil de l'Unité économiquearabe. Les enseignes d'honneur ont été remises à l'Ambassa-deur de la République Islamique de Mauritanie auprès de à laRépublique arabe d'Egypte, M. Weddady Ould Sidi Heiba, dela part de M. Mohammed Rabii, Secrétaire Général duConseil de l'Unité économique arabe.L'honorification a été décidée pour rendre hommage auxgrands efforts déployés par le Président Mohamed Ould AbdelAziz au service de l'action arabe commune.

09/06 Lancement du concours des génies des bibliothèques 2014Un concours des génies des bibliothèques 2014 organisé parle ministère de l'Education nationale en collaboration avec lacoopération française, visant à créer une passion des élèvespour les bibliothèques ainsi qu'à ancrer la pratique de la lec-ture dans leur vie quotidienne et à mettre en exergue le rôle dulivre dans la diffusion des connaissances et de la culture a étéouvert lundi à Nouakchott. 64 établissements secondairesissus des différentes wilayas du pays ont été sélectionnés à ceconcours. Ces structures scolaires choisiront 4 de leurs étu-diants auxquels le jury chargé de la supervision du concoursfournira des références et des livres choisis selon leur niveauscientifique, pour les étudier ensemble pendant deux moisavant les éliminatoires finales qui se tiendront à Nouakchott.

10/06 L’Union des Radios Islamiques a été primée par l'InstitutIbn sina des sciences Humaines

L'Institut Ibn Sina des Sciences Humaines de France a ré-compensé récemment M. Mohamed Salem Ould Bouka, di-recteur général de l'Union des Radios Islamiques, enreconnaissance pour le rôle qu'il a joué lors de l'ouverture duhuitième congrès de l'Apprentissage de la Langue Arabe pourles non Arabophones tenu à Lille les 6 et 7 juin courant. Le di-recteur général de l'Union des Radios Islamiques a soulignélors de l'ouverture de la rencontre que l'Union fait partie des

institutions pionnières en matière d'appui et de diffusion del'apprentissage de la langue arabe pour non arabophones etqu'il accorde une très grande importance à ce sujet au niveaude ses programmes et objectifs.

11/06Cérémonie de présentation de livree " Diwan el Ghaouleel Moustafa " de soutien du Prophète PsLUne cérémonie de présentation de livre " Diwan El GhaouleEl Moustafa " de soutien du Prophète Paix et Salut Sur Lui(PSL) du poète Mohamed Said Ould Rabani a été organiséeau musée national à Nouakchott. Le poète a exprimé à cetteoccasion sa sincère reconnaissance à tous ceux qui ont assistéà cette cérémonie de présentation, indiquant que l'ouvrage "Diwan El Ghaoule El Moustafa " est la première de son genreen soutien du Prophète PSL.

Hommage des ministres des Affaires étrangères de l'Ue etde la Ligue Arabe au Président de l'UALes travaux de la troisième réunion des ministres des Affairesétrangères de l'Union européenne (EU) et de la ligue arabeont pris fin à Athènes (Grèce). A l'issue de cette réunion, lesministres ont rendu publique une importante déclaration po-litique dans laquelle ils rendent, notamment, hommage auPrésident de la République, président en exercice de l'UnionAfricaine(UA) pour les importants efforts ayant abouti à lasignature d'un accord de cessez-le-feu dans le Nord de la Ré-publique du Mali.

12/06 Ouverture d'un colloque à nouadhibou sur l'unité natio-

nale et ses fondementsLe ministre des Affaires Islamiques et de l'Enseignement ori-ginel, M. Ahmed Ould Neini a procédé, à Nouadhibou, à l'ou-verture d'un colloque sur l'unité nationale et ses fondements.La rencontre qui est organisée par le ministère des Affairesislamiques et de l'enseignement originel, en collaborationavec l'union nationale des Imams, vise à renforcer la cohésionentre les différentes composantes de la société mauritanienneet à favoriser l'émergence d'une société modérée débarrasséede l'extrémisme. Ouvrant le colloque, le ministre des affairesislamiques et de l'enseignement originel a appelé les Imamsdes mosquées et les responsables des Mahadras à redoublerd'efforts pour éclairer la société et la pousser à participer audéveloppement du pays.

13/06 Le département journalisme et civilisation organise unereception à l'occasion de la sortie de sa huitième promo-tionLe département journalisme et civilisation de l'Institut Supé-rieur des Etudes et Recherches Islamiques (ISERI) a organiséà l'Institut une cérémonie de remise de prix à l'occasion de lasortie de sa huitième promotion. Cette promotion est compo-sée de 200 étudiants qui ne manqueront pas de constituer derenforcer les ressources humaines qui opèrent dans le domainedu journalisme. M. Ahmed Bezeid, chef du département jour-nalisme et civilisation a loué les vertus et valeurs des sortantset leur a demandé de jouer pleinement le rôle qui leur sied auniveau de la scène médiatique nationale.

25/06Le Président de la République prononce un discours de-vant le comité d’orientation du nePAD

Le Président de la République Président en exercice del’Union Africaine (UA) Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziza prononcé à Malabo un discours devant le comité d’orienta-tion du NEPAD. Dans ce discours le Chef de l’Etat a soulignéque cette rencontre « permettra de passer en revue les princi-paux résultats du sommet de Dakar sur le financement des in-frastructures en Afrique. Voici le texte intégral de ce discours.

26/06 Incinération d'une grosse quantité de produits psycho-tropesLe Substitut du Procureur de la République M. MohamedenOuld Ahmedou a supervisé au kilomètre 30 sur la routeNouakchott - Akjoujt l'incinération d'une grosse quantité dedrogue, de stupéfiants et de matières psychotropes. Le poidsde cette importante quantité, incinérée a atteint 298,5 kg dehachich, 25 kg de gomme de hachich et 1415 comprimés deproduits psychotropes, en plus de 2180 bouteilles d'alcool. Lesubstitut du procureur a indiqué, dans dans une déclaration àl'Agence Mauritanienne d'Information, en marge de cette in-cinération que l'opération a été menée après un suivi rigou-reux des délinquants couronné par la sanction des personnesincriminées et la confiscation des matières illicites.

28/06 Le Président de la République invite les Africains à parlerd'une seule voixLe Président de la République a invité à Malabo les africainsà parler d'une seule voix pour orienter les négociations inter-nationales en faveur du continent en particulier celles qui por-tent sur le commerce. C'était au cours d'un discours prononcévendredi en fin de journée au centre International de Confé-rences de Malabo à l'occasion de la clôture du sommet del'Union Africaine.

sidi Moustapha Ould BeLLALI

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PASK :

Valoriser les ressources naturelles, durable, et inclusif des ménages ruraux pauvres-L'objectif général du PAsKII est l'amélioration des re-venus et des conditions devie des populations cibles.son objectif spécifique est decontribuer à construire,dans la zone du Projet, untissu économique et socialbasé sur la valorisation desressources naturelles, dura-ble, et inclusif des ménagesruraux pauvres, en particu-lier des femmes et desjeunes, par: la restaurationdes sols, la mobilisation et lagestion des eaux de surface; • des systèmes durables et ef-ficients d'agriculture, d'éle-vage et de valorisation desressources sylvo-pastorales; • la mise en place d'un « par-tenariat local », orienté versla réduction de la pauvreté,et dont les populations cibles seront des acteurs àpart entière. La durée d'exécution duPAsK II est de huit ans.

LLa zone du Projet com-prend l'ensemble deszones rurales des « Mou-

ghataas » de M'Bout (<< wil-laya» du Gorgol), Ould Vengé(<< willaya» du Guidimaka) etKankossa (<< willaya» de l'As-saba), D'altitude peu élevée (200 à 300m en général, un minimum de 20m et un maximum de 380m), ellese trouve à la charnière entre lesdeux bassins sédimentaires séné-galo-mauritanien à l'Ouest, et duTaoudenni à l'Est. Une zone deschistes à l'Ouest et de grès àl'Est encadrent un compartimentcentral volcano-sédimentaire à lagéologie et l'hydrogéologie pluscomplexes (extrémité Sud dumassif de l'Assaba). L'essentielde la zone est couvert par desplaines aux sols sable-limoneuxd'origine alluviale ou éolienne,squelettiques et à faible teneur enmatière organique, et un réseaud'oueds où les sols, mal drainéset profonds, sont formés de li-mons fins et d'argile. Le couvertvégétal est constitué d'une steppeherbacée (Cenchrus biflorus,Dacty/octénium aegyptium, Pa-nicum /eatum et Aristida mu-tabi/is) à épineux (Ba/anites,aegyptiaca, Combretum g/utino-sum, Ziziphus mauritiana, et decouloirs arborés (Doumiers, Hy-phaene et Cucifera Thebaica) lelong des principaux oueds (Kara-koro à l'Est, Garfa au centre,Gorgol Noir à l'Ouest). Les précipitations ont été, enmoyenne sur les quarante der-nières années, de l'ordre de 350

mm par an. Hormis leur impactsur la disponibilité en pâturages,seule une part marginale de cesprécipitations est valorisée parl'agriculture. Du fait des pentesrelativement fortes et des subs-trats imperméables (schistes ougrès), même si le réseau hydrographique est denseet bien structuré, l'infiltration estfaible, les crues sont brutales etle ravinement important. Ce der-nier est plus critique dans leszones schisteuses de M'Bout,mais se retrouve dans l'ensemblede la zone dès que la continuitédu couvert végétal est altérée(pente forte, rupture de pente,surpâturage ou piétinement ani-mal ou humain, etc.). Ce ravine-ment régresse et l'érosion ennappe dissèquent et appauvris-sent les pâturages et les terres agri-coles, et creusent et élargissentles oueds, emportant les sols plusfertiles situés sur les berges deslits mineurs. Du fait de la géo-morphologie, le potentiel d'ex-ploitation des eaux souterrainesest faible. Les seuls aquifères si-gnificatifs sont ceux, superficiels,des lits des oueds (quelquesmares permanentes sur le Kara-koro). La fissuration des subs-trats rocheux donne naissance àquelques sources de faible débitsituées en pied de plateau. Parcontre les eaux de surface, sielles sont un facteur clé de dé-gradation du milieu, constituent aussi un potentiel im-portant et quasiment inexploité. Sur la base du recensement de2000, la population totale est es-timée pour 20101 à 230 000 ha-bitants dont 200 000 ruraux. LaMoughataas de M'bout compte-rait environ 95 000 habitants(soit 17,6 hab/km2'), celle deKankossa 74000 (7 hab/.km2) etcelle d'Ould Yengé 59000 (17.3hab.km2 '). Toujours sur cettebase, le taux de masculinité ausein de la population rurale ac-tive serait de 47%, ce qui atteste-rait, déjà à cette époque, d'uneémigration masculine significa-tive mais encore limitée. L'habi-tat dispersé correspond à unesédentarisation récente, maisaussi à une répartition sur l'es-pace en fonction des ressourcesnaturelles (eau, terres agricoles,pâturages) limitées et fragiles dechaque localité. trois groupes so-ciaux s'articulent au sein de lazone: les maures, les Peul, sé-dentarisés et présents sur l'en-semble de la zone, les Soninké,dans la Moughataas d'OuldVengé, agriculteurs.Alors qu'au niveau national, 35%des ménages sont considéréscomme pauvres, ce taux atteint74% à M'Bout,

65% à Kankossa et 44% à Ould-Yengé. L'extrême pauvretétouche 60% de la population àM'Bout, 48% à Kankossa et 37.6% à Ould-Yengé. En 2009 63% des mé-nages de la zone ont connu unepériode de disette d'une durée moyenne de 7 mois. Prèsdu tiers des enfants de moins decinq ans souffre de malnutritionchronique. Le niveau d'alphabétisation est fai-ble (25% des hommes et 16% desfemmes), y compris chez les 15à 24 ans (38% des garçons et 30% des filles).Même si le nombre de ménagesayant accès à une eau de bonnequalité a doublé au cours des dernières années iln'était estimé en 2009 qu'à 27%. La route goudronnée Nouak-chott-Sélibaby (en cours d'achè-vement) traverse puis longe lapartie Ouest du Sud de la zone.La réalisation d'un axe Nord-SudKiffa-Sélibaby, le long du Kara-koro sera entreprise à partir de2012. Elle constituera un apportmajeur au désenclavement d'unezone dont les possibilités d'accèsaux, marchés, et même de com-munication interne, sont très li-mitées. Les voies routières sontconstituées de traces nécessitantdes véhicules adaptés, et coupéesen de nombreux points critiquesqui les rendent intransitables ensaison des pluies. Le PASK I atraité un certain nombre de pointscritiques de la transversaleM'Bout Ould Vengé. La quasi-to-talité de la zone est couverte parle réseau de téléphonie mobile(avec possibilité d'accès à inter-net). La zone ne compte qu'unedizaine de petits marchés de très faible activité. Le secteur primaire absorbe 84%de la main d'œuvre locale. Lesespaces sylvo-pastoraux cou-vrent l'essentiel de

la zone. Ils sont utilisés par depetits éleveurs issus de la zonequi pratiquent un élevage exten-sif (souvent de troupeauxconfiés) et une transhumance li-mitée, mais aussi par des trou-peaux exogènes en particulierdans les couloirs de passageNord-Sud qui jouxtent le Kara-koro (transit vers le Mali et sur-tout le Sénégal). En saison sèche l'élevage de case pratiqué essen-tiellement par les femmes est li-mité par la disponibilité enpâturages. Les feux de brousseconstituent un risque important,les pare-feux existants restant lar-gement insuffisants. L'agricultureest limitée par le manque deterres cultivables et la faiblessedes précipitations. On peut dis-tinguer plusieurs systèmes (i)pluvial dit de « diéri », (sorgho,petit mil, niébé et pastèque), (ii)décrue dit de « walo », pratiqué dans les zones inondables natu-relles ou situées en amont de pe-tits barrages ou demicro-diguettes (moins de 100 ouvrages au total et tous ne sontpas fonctionnels), (iii) agriculturede type oasien (dattier, , maraî-chage, blé, orge) pratiquée autour desmares, le long de l'oued Kara-koro. Ces systèmes sont prati-qués par de petits agriculteursqui, pour la quasi-totalité. sonttouchés par la pauvreté Leur ni-veau d'équipement est très faible,ils ne sont pas organisés et n'ontaccès ni aux marchés (l'enclave-ment physique est un facteur ag-gravant), ni au conseil techniqueet économique. Malgré la forteémigration masculine, lesfemmes ne maîtrisent ni les choixde productions végétales, ni l'af-fectation de la production, ni lesrevenus éventuels, sauf pour lemaraîchage. Les femmes et lesjeunes ont un accès au foncier,contrôlé par l'autorité coutu-

mière, particulièrement difficileet précaire. La zone dispose cependant d'unpotentiel sous-valorisé significa-tif. Il se situe dans: la maîtrise etla valorisation des eaux de sur-face par une agriculture perfor-mante (pluvial, décrue,irrigation), la préservation et la reconstitution du couvert vé-gétal (arboré notamment) par lecontrôle de l'érosion et du ravi-nement, la gestion durable despâturages pour un élevage plusperformant, et la valorisation deproduits forestiers non ligneux(gomme arabique notamment).De plus, au cours des dernièresannées, les municipalités se sont indéniablement imposées commedes acteurs clés à l'échelle locale.Leur légitimité et leur utilité sontreconnues même si la cohésion(ou « l'identité») communalereste faible.

. stratégies de ciblage et degenre Le groupe cible du PASK II estconstitué des ménages rurauxpauvres et très pauvres (essen-tiellement des petits agricul-teurs/éleveurs) des troisMoughataas (21 000 soit 125 000personnes dont 43% dans lamoughataa de M'Bout, 37% àKankossa et 21 % Ould-Yengé).Environ un tiers de ces ménagessont dirigés par des femmes. Ausein de ce groupe l'accent seramis sur: les femmes pauvres ap-partenant à la population active(15 à 65 ans), dont le nombre estestimé à 30 000 et les jeunes de15 à 24 ans, dont l'effectif est es-timé à environ 20 000 (dont 9000 jeunes hommes). La stratégie de ciblage duPASK II combine: un ciblagegéographique, réalisé par le Pro-jet, par le choix de la zone glo-bale d'intervention et celui desvillages prioritaires, en fonction

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du degré de pauvreté et d'exposi-tion au changement climatique, de po-tentialités économiques et de cer-taines opportunités techniques(possibilités de mobilisation deseaux de surface en particulier),un ciblage sur les deux groupesspécifiques que sont les femmeset les jeunes qui sera réalisé parle choix des activités du Projet, etdes mesures spécifiques au seinde chacune d'elles, un ciblageintra-communautaire, réalisé parles communautés elles-mêmessur leurs membres les plus vul-nérables et par le Projet au tra-vers de méthodes etd'instruments auto-ciblants (en-tentes foncières, travaux HIMO,etc.). Le PASK II encouragera etappuiera les autres acteurs locauxpour qu'ils s'approprient, et ap-pliquent, cette logique de ci-blage. La stratégie de genre a étéconstruite sur une logique simi-laire à celle du ciblage: activitésvisant spécifiquement et directe-ment les aspects de genre (alpha-bétisation féminine, sessions IECsur les droits des femmes, sur lesrelations et le partage du travailet des responsabilités au sein desménages, etc.); importance don-née à des activités maîtrisées parles femmes telles que le maraî-chage, l'aviculture, etc., et me-sures permettant aux femmes unaccès équitable au foncier; placedes femmes au sein des organisa-tions rurales, y compris la miseen place de quotas pour leur par-ticipation et gestion. Elle a éga-lement pris en compte lapromotion d'alternatives àl'exode des hommes, et surtoutdes jeunes hommes, par la miseà la disposition des ménagesd'opportunités économiques nou-velles.

Objectifs, résultats et indicateurs

L'objectif général du PASK II estl'amélioration des revenus et desconditions de vie des populationscibles. Son objectif spécifique estde contribuer à construire, dansla zone du Projet, un tissu écono-mique et social basé sur la valo-risation des ressources naturelles,durable, et inclusif des ménagesruraux pauvres, en particulier des femmes et des jeunes, par: la res-tauration des sols, la mobilisationet la gestion des eaux de surface; • des systèmes durables et effi-cients d'agriculture, d'élevage etde valorisation des ressourcessylvo-pastorales; •la mise en place d'un « partena-riat local », orienté vers la réduc-tion de la pauvreté, et dont lespopulations cibles seront des ac-teurs à part entière.

La durée d'exécution du PASK IIest de huit ans.

. Résultats et composantes Le PASK II est organisé en qua-tre composantes: La restauration des sols, mobili-sation et gestion des eaux de sur-face. -Le développement des systèmesagricoles, d'élevage et de valori-sation des ressources naturelles. -L’appui au développement localet la gestion.

Restauration des sols. mobili-sation et gestion des eaux desurfaceCette composante vise à étendreles superficies cultivables et sé-curiser la production agricole pardes aménagements de mobilisa-tion des eaux de surface et deprotection et restauration des solsqui permettront en outre, de réduire l'érosion et le ra-vinement sur les versants, et l'in-tensité des écoulements etl'ensablement dans les «thalwegs», Leur réalisation sera confiéeessentiellement! à des organisa-tions rurales, créant ainsi une in-citation forte à leur émergence età leur consolidation. Les modali-tés de mise en œuvre permet-tront, au travers de travaux detype HIMO et de modalitéscontractuelles innovantes, de leurtransférer ainsi qu'à leurs mem-bres les plus vulnérables des res-sources pour des montantsimportants. La composante ap-puiera également l'émergence etle perfectionnement d'acteurs lo-caux professionnels (artisans, or-ganisations rurales, micro- entreprises) dans les métiers (réa-lisation, maîtrise d'œuvre, fourni-ture de biens et services) liés àces travaux ainsi que le transfertde technologies et de savoir-faireen matière d'encadrement. Cettecomposante répond à une de-mande forte des populations ru-rales et est en totale cohérenceavec l'ensemble des politiques etstratégies nationales. Elle per-mettra un ciblage effectif sur lesplus pauvres et une reconstitu-tion/valorisation durable des ressources naturelles de la zone. La composante est basée sur leprolongement et l'amplification(sca/ing-up) des expériences dé-veloppées, avec succès, dans leSud de la zone par des interven-tions antérieures pour ce qui estde la démarche et des techniquesd'aménagement des bassins ver-sants ainsi que pour l'animation,la gestion et la réalisation des ouvrages de fond de thalweg.Elle intègre également les leçonstirées de « l'Entente Foncière»mise sur pied dans le cadre d'ini-tiatives antérieures. Elle propose

des modalités contractuelles in-novantes destinées à motiver les communautés pour réaliserdes aménagements hors deszones de culture, s'organiser ettransférer en leur sein des res-sources vers les plus pauvres. Dans la mise en œuvre de lacomposante, une approched'aménagement intégrée des bas-sins versants sera adoptée où l'in-teraction entre l'amont et l'avalsera prise en considération. Lechoix des sites d'intervention sera défini: par les mécanismes de ci-blage sur les plus pauvres du Pro-jet; en fonction des potentialitéset contraintes techniques; enfonction de la motivation et descapacités des organisations ru-rales de chaque site. Les aménagements réalisés surles versants (sur environ 9 000ha) pourront être constitués de:cordons de pierres, digues fil-trantes, diguettes en pierressèches, et/ou végétalisation. Lesseuils de ralentissement et decorrection de profil situés dansles thalwegs seront réalisés enpierres sèches ou en gabions. LePASK II appuiera en outre la réa-lisation de micro-barrages consti-tués par un seuil déversant enbéton cyclopéen (faible hauteur< 2m) comportant un déversoir,des murs de fermetures latéraux,un bassin de dissipation, un sys-tème de vidange et un aménage-ment à l'aval de l'ouvrage quipermettent de récupérer les eauxde vidanges. Ces digues de-vraient permettre, pour chacuneen moyenne, de valoriser, enamont, 15 à 20 ha de culture dedécrue et, en aval, à partir du dis-positif de vidange, 4 à 5 ha, en ir-rigation au goutte à goutte.L'ensemble de ces options tech-niques pourra être complété ou adaptéen cours de Projet.

La réalisation d'aménagementssur les versants, en dehors deszones cultivées, fera l'objet d'unaccord entre le Projet (ou sonmandataire) et une organisationrurale dotée d'une personnalitéjuridique (ou en voie de l'être).Le Projet pourra prendre encharge l'appui logistique (trans-port des pierres notamment), laformation et l'encadrement tech-nique selon les modalités déjàutilisées dans d'autres cas. IIprendra également en charge les coûts de main d'œuvre dans leslimites d'une enveloppe basée surdes normes techniques, quantita-tives et des coûts paramétriquesdéfinis par le PASK II pourchaque type d'ouvrage. Un méca-nisme de suivi et de contrôle seramis en place par l'organisationrurale (pointage journalier) et parle Projet (périodique). Plutôt quede rétrocéder la totalité de cetteenveloppe « main d'œuvre» à sesmembres sous forme de salairesjournaliers, l'organisation rurale pourra déci-der, en assemblée générale, deréaliser une « marge »4. Aprèsréception du chantier par le Pro-jet, elle sera ensuite libre d'utili-ser cette « marge» pourcontribuer à des activités/initia-tives inscrites dans son plan d'ac-tion et validées par le Projet.Cette modalité devrait (i) inciterles communautés à s'organiser,(ii) permettre aux organisationsrurales de cibler les plus pauvresau sein de leurs communautés, et de leur transférer des ressourcessous forme de rémunérations,(iii) permettre aux organisationsrurales de se capitaliser et decommencer à construire leur au-tonomie. Dans les zones cultivées, lesayant-droits et utilisateurs desparcelles devront prendre encharge la main d'œuvre non-spé-

cialisée. Cette restriction pourraéventuellement être levée (surdemande de la communauté etavec l'accord du Projet) pour cer-taines familles particulièrementvulnérables. L'appui du Projet à la réalisationd'ouvrages de retenue (micro-barrages) sera conditionné, outreles possibilités, opportunités etétudes techniques, par une de-mande des communautés endos-sée par les services techniques compétents, mais aussi par la réa-lisation d'un processus d'anima-tion et de concertation qui devradéboucher sur (i) une « EntenteFoncière» formelle garantissantl'accès équitable et durable desgroupes cibles aux ressourcesfoncières créées ou valorisées, et(ii) la création d'une organisationrurale chargée de la gestion et del'entretien courant de l'ouvrage.Les modalités de partage de la ré-munération de la main d'œuvrenon spécialisée entre cette orga-nisation et le Projet seront défi-nies de façon uniforme. Le Projetprendra en charge l'ensemble desautres coûts (y compris anima-tion, élaboration de « l'EntenteFoncière », etc.). Dans la mesuredu possible, et dans le cadre destextes juridiques et réglemen-taires, la maîtrise d'ouvrage seraconfiée aux organisations rurales,ou à leurs mandataires, notam-ment pour les prestationsconfiées à des entreprises(études, travaux, contrôles). Le Projet appuiera des actionsd'animation et de formation dansl'ensemble des domaines perti-nents dans le cadre de cette com-posante. En particulier desformations/recyclages seront or-ganisées pour garantir la qualitéde réalisation et d'entretien desmicro-barrages.

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Valoriser les ressources naturelles, durable, et inclusif des ménages ruraux pauvres

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ESPACE-AFRIQUE

Les pionniers de l'agroalimentaire en Afrique francophoneen incluant les îles, l’Afriqueest un continent de 30 221 532km² et peuplé d'un milliardd'habitants. elle est bordéepar la mer Méditerranée aunord, le canal de suez et lamer Rouge au nord-est,l’océan Indien au sud-est etl’océan Atlantique à l’ouest.L’Afrique comprend 49 paysen incluant Madagascar, et 54en incluant tous les archipels.Au cours du mandat du Pré-sident de la République M.Mohamed Ould Abdel Aziz àla tète de l’Union Africainenous revisitons, dans une séried’articles, les performances etle potentiel des différentsetats membres de l’Union etses organisations affiliées.Dans l’article ci-après, c’estde l’industrie alimentaire dontil est question.

Du Maroc au Sénégal, de la RDCongo à la Côte d'Ivoire, ces entre-preneurs sont les pionniers de l'agroa-limentaires en Afrique francophone.À la tête de multinationales ou dePME, ces pionniers sont des précur-seurs de l'industrialisation des filièresagricoles africaines. Leur credo :transformer sur place les alimentsproduits localement.Nos 25 précurseurs de l'agroalimen-taire en Afrique francophone sont-ilsfous ou visionnaires ? Dans leur dif-ficile combat pour la transformationlocale, ces défricheurs ont dû faireface aux plus grands obstacles : desinfrastructures défaillantes, un fon-cier peu sûr, des filières agricoles malorganisées, sans parler de la concur-rence des produits finis importés plusou moins frauduleusement.Mais tous se sont posé les mêmesquestions : pourquoi la Côte d'Ivoireimporte-t-elle chaque année 1 millionde tonnes de riz alors qu'elle pourraitle cultiver sur son sol ? Pourquoi l'Al-gérie est-elle l'un des premiers im-portateurs de blé au monde alors quele pays dispose de millions d'hectaresde terres arables ? Bref, pourquoi nepas récolter et transformer sur placece qui peut l'être ?Pourquoi la Côte d'Ivoire importe-t-elle chaque année 1 million de tonnesde riz alors qu'elle pourrait le cultiversur son sol ?

transformation localeBeaucoup d'arguments plaident enfaveur de cette proposition : l'indus-trialisation reste la voie royale du dé-veloppement économique ; lastructuration de filières agro-indus-trielles, du champ à l'usine et del'usine au marché, est le plus sûr che-min vers l'amélioration de la sécuritéalimentaire. Mais aussi, l'importationde produits pèse trop lourdement surles balances commerciales africaines; enfin, depuis la flambée des prix ali-mentaires en 2007-2008, produire lo-calement n'est plus forcément pluscher que d'importer. Au-delà despionniers de l'agro-industrie, espé-rons que les États, eux aussi, pren-nent la mesure de l'enjeu.

Portraits de pionniers dans le do-maine

Maroc

saïd AljPrésident d'UnimerDepuis près de vingt ans, il fait gran-dir à marche forcée Unimer, acteurmajeur des conserves de sardines etd'anchois. Multipliant les rachats(LMVM en 2010, Consernor en2012), Saïd Alj, 60 ans, est un redou-table homme d'affaires doté d'uneparfaite connaissance de la filièrepêche. Fort des acquisitions réalisées,il entend accélérer le développementde l'entreprise (300 millions d'eurosde CA en 2012) en réduisant sa dé-pendance à l'égard des approvision-nements en sardines et en diversifiantles activités de conserves.

Jacques PontyPDG de Centrale laitièreCe fin connaisseur du secteur de latransformation laitière, fidèle de Da-none depuis 1986 et arrivé au Marocen mars 2013, a pour mission de ren-forcer le leadership de la firme (65 %de part de marché et un CA de 600millions d'euros en 2012). Pour cefaire, il poursuit le développement dela filière en amont (grâce à 120 000éleveurs partenaires), tout en amélio-rant les capacités de stockage et deproduction en aval. Le but ? Répon-dre à la demande avec des produitslocaux.

Ali BerbichPrésident du directoire de ZalaghHoldingRevenu au Maroc au début des an-nées 2000, le président du directoirede Zalagh Holding (444 millionsd'euros de CA en 2012) maîtrise tousles maillons de la chaîne de produc-tion avicole : importation de céréales,fabrication de nutrition animale, ac-couvage, élevage, abattage et trans-formation. Après avoir ouvert sontour de table à la Société financièreinternationale (IFC) en 2013, le qua-dragénaire est plein d'ambition :"Notre stratégie est de consolidernotre intégration verticale et de ren-forcer notre part de marché."

tahar BimezzaghPrésident de Koutoubia HoldingAprès l'Afrique, le Moyen-Orient etla Turquie, Tahar Bimezzagh, roi dela charcuterie 100 % marocaine, par-viendra-t-il à exporter ses produits enEurope et en Amérique du Nord,voire à y développer ses propresusines ? Ce self-made-man de 44 ans,qui a grandi dans la boucherie fami-liale à Tafraout et a quitté l'école àl'âge de 12 ans, en caresse le rêve.Au Maroc, Koutoubia Holding (envi-ron 190 millions d'euros de CA en2013) détient 75 % du marché de lacharcuterie industrielle grâce à seshuit filiales et ses six sites de produc-tion. À l'origine de ce succès, unemaîtrise complète de la chaîne deproduction, de l'élevage à la distribu-tion en passant par l'abattage et latransformation.

Algérie

Mohamed Laïd BenamorPDG du groupe BenamorDepuis qu'il a pris la tête du groupefamilial en 2002, Mohamed Laïd Be-namor (47 ans) est parvenu à le di-versifier et à l'intégrer. Spécialisédans la conserverie de tomate, il s'ap-provisionne auprès d'agriculteurs lo-caux à qui il fournit plants, pesticideset assistance technique, ce qui acontribué à une multiplication des

rendements par quatre depuis 2005.Si le groupe Benamor (195 millionsd'euros de CA en 2011) est présentdans l'amont agricole pour sa pro-duction de farine, de pâtes et de se-moule, il n'oublie pas les débouchés :il se lance actuellement dans la bou-langerie industrielle.

Barons algériensRespectivement patrons de Cevital etde SIM, Issad Rebrab et AbdelkaderTaïeb Ezzraïmi (tous deux 69 ans)ont décidé de développer l'amontagricole dans une Algérie encore trèsdépendante de l'extérieur pour sonapprovisionnement alimentaire. Lademande en céréales n'est ainsi satis-faite qu'à 29 % par l'agriculture lo-cale.En 2012, Ezzraïmi a pris en conces-sion 5 000 ha de terres arables pour yproduire notamment du blé. Rebrab aquant à lui acquis plusieurs conces-sions agricoles dans le nord et le suddu pays, où il produit des fraises, destomates et des agrumes. Il attendaussi le feu vert des autorités pour selancer dans la production de grainesoléagineuses.

Sans oublier d'aller voir plus loin : lePDG de Cevital s'est tourné vers laCorne de l'Afrique pour ses projetsdans la canne à sucre et la pêche.

Ryadh Benlarech

Boussaad BatouchePatron de stPA et elafruitsPatron de deux entreprises de trans-formation de fruits, Boussaad Ba-touche (59 ans) conserve ses yeuxd'enfant lorsqu'il fait visiter le chan-tier de sa future usine. Son inaugura-tion est prévue en février et elle auraune capacité annuelle de 8 000 tonnesde fruits transformés. Ce sont exclu-sivement les agriculteurs algériensqui la fourniront en matières pre-mières. "Notre pays importe trop defruits de l'étranger", insiste-t-il.

tunisie

Hamdi MeddebPDG de stial Délice DanoneSi la Société tunisienne des industriesalimentaires (Stial) est devenue lea-der de l'industrie laitière en Afriquedu Nord, c'est en partie parce que sonpatron, Hamdi Meddeb (61 ans), seveut intraitable sur la qualité. Car sicette dernière a un prix, elle conso-lide aussi une position dominante surle marché. "Quand on est dans lesproduits frais, on ne peut prendre lerisque de l'importation. Autant miser

sur des fournisseurs locaux formésaux normes de qualité et d'hygiène dela maison", assure le staff de StialDélice Danone. Même si le groupen'a d'autre choix, en période de basselactation, que d'importer du lait enpoudre.

Abdelwahab Ben AyedPDG de PoulinaLe fondateur de Poulina, premiergroupe privé tunisien (608 millionsde CA en 2012), est un pragmatique.Ce Sfaxien de 75 ans s'est lancé audébut des années 1970 dans les af-faires à partir d'une petite unité avi-cole.

Devenu le roi du poulet, il s'est de-puis diversifié dans bien d'autres mé-tiers, mais toujours en appliquant lamême recette : intégrer au maximumles filières pour avoir le moins possi-ble recours à des fournisseurs exté-rieurs. Chez Poulina, rien ne se perd,tout se transforme...

sénégal

Jean-Claude MimranPrésident de la CssAu pays de la Téranga, ce Franco-Sé-négalais de 68 ans domine le marchédu sucre. La Compagnie sucrière sé-négalaise (CSS), qu'il dirige depuis1975 (après le décès de son père,Jacques Mimran, fondateur dugroupe familial), produit plus de 100000 tonnes de sucre par an. Le toutgrâce à une plantation de canne àsucre s'étendant sur plus de 10 000 haau bord du fleuve Sénégal, à Richard-Toll. Une superficie que le groupeveut multiplier par deux.

Abbas JaberDans notre liste, il ferait plutôt figurede baron déchu. Il y a dix ans, pour-tant, le redoutable négociant a tentéde se transformer en agro-industriel.Avec un premier coup impression-nant : la reprise de la société arachi-dière Sonacos. (55 ans) l'a rebaptiséeSuneor et en a fait une entreprise au-trefois rentable, capable de jouer surdeux tableaux - la transformationd'arachide en huile vendue à l'étran-ger d'une part, et l'import d'huiles vé-gétales d'autre part - pour assurerl'équilibre financier. Las, Suneor estaujourd'hui au bout du rouleau,plombé par quelques erreurs de ges-tion mais aussi par le déferlement del'huile de palme asiatique dans lasous-région.

Donald BaronPrésident de la socasMême s'il est aujourd'hui mis en dif-ficulté par la concurrence, ce Fran-

çais installé au Sénégal demeure unefigure de proue de la filière tomate dupays. Depuis le début des années1970, la Société de conserves ali-mentaires au Sénégal (Socas) inondele marché en concentré de tomates(notamment sous les marques DiegBou Diar et Flora) fabriqués à partirde fruits frais provenant du delta dufleuve Sénégal. En 2012, la Socas atransformé près de 30 000 tonnes detomates fraîches.

Burkina Faso

simone ZoundiPDG de sodepalSi elle refuse le qualificatif de "mag-nat", Simone Zoundi (73 ans) estriche d'expérience. Elle débute dansl'agroalimentaire au milieu des an-nées 1970 avec la création d'uneusine de bonbons et de biscuits. Unfiasco qui ne l'empêche pas de reve-nir à la charge, dans les années 1980,avec la Boulangerie du Levant.

Nouveau coup d'arrêt avec la révolu-tion d'août 1983. En 1989, elle se re-lance dans la biscuiterie, la pâtisserieet la farine infantile, avant de fonderen 1991 la Société d'exploitation desproduits alimentaires (Sodepal), enpartenariat avec Nutriset, qui soutientalors le transfert de technologie dansla formulation des compléments nu-tritionnels.

Certes, l'entreprise est encore mo-deste : un CA de 380 000 euros, uneproduction de 200 tonnes par an et 46employés. Mais Sodepal est un acteurmajeur de la lutte contre la malnutri-tion pour les "couches défavorisées",dixit Simone Zoundi, qui préside laFédération des industries de l'agroa-limentaire du Burkina.

Mali

Houd BabyPDG des Moulins du sahelConvaincu que la transformation descéréales produites localement peutavoir un impact réel sur l'économie(sécurité alimentaire, création d'em-plois), cet entrepreneur de 57 ans nejure que par l'agroalimentaire depuis2011. Après s'être imposés au Mali,où ils produisent chaque jour plus de120 tonnes de farines de riz, de mil,de maïs et de sorgho, les Moulins duSahel (17,5 millions d'euros de CA en2012) sont désormais présents auNiger et au Burkina Faso.

sidi Moustapha Ould [email protected] source

jeune Afrique

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Hygiène de vie

Comment interpréter les résultats de sa prise de sang? (suite)

Glycémie, cholestérol,plaquettes… Vousvenez de récupérer lesrésultats de votre prisede sang et en attendantvotre rendez-vous chezle médecin, vous aime-riez y voir plus clair.nous vous aidons à dé-chiffrer vos analyses.

1. Les triglycéridesLes triglycérides sont des lipidesqui proviennent des graisses ali-mentaires et de la synthèse dufoie. Ils sont stockés dans le tissuadipeux et constituent une ré-serve d’énergie facilement mobi-lisable en cas de besoin. : leurvaleur théorique se situe entre0,40 à 1,50 g/l de sang.

► en cas d’anomalies :Si la valeur des triglycérides sesitue au-delà de 1,50 g/l, elle tra-duit une hypertriglycéridémie.Elle peut être génétique ouconséquente à un certain nombrede facteurs :- le tabagisme- l'utilisation de contraceptifsoraux- l'obésité

- les diabètes mal équilibrés et lesrégimes riches en sucre- l’insuffisance rénale et les pan-créatites aiguës- le troisième trimestre de la gros-sesse.

2. Le cholestérolLe cholestérol est le précurseurdes acides biliaires, des hor-mones stéroïdes et de la vitamineD3. C'est un composant indis-pensable des membranes cellu-laires au sein desquelles il joueun rôle important pour la fluidité,la stabilité et la perméabilité.Un quart environ du cholestérolde l'organisme provient de l'ali-mentation et trois quarts sontsynthétisés (environ 1 g/jour) parle foie et l’intestin.La valeur normale se situe entre1,5 et 2,5 g/l (3,87 à 6,45 mmol/l)mais elle dépend de l’âge, dugenre (plus bas chez la femme),des saisons et du régime alimen-taire.

► en cas d’anomalies :Un taux trop élevé traduit la ma-jorité du temps un apport alimen-taire trop riche en graissessaturées. Plus rarement, elle peutêtre due à une hypothyroïdie, unsyndrome néphrotique, un dia-bète sucré, des cirrhoses biliaires,ou un traitement par anti pro-

téases.Le troisième trimestre de la gros-sesse induit aussi un taux élevéde cholestérol.Dans tous les cas, il faut savoirqu’il existerait une corrélationentre le taux de cholestérol san-guin et le risque de survenue demaladies cardio-vasculaires.

3. Le LDL

Le cholestérol LDL est un groupede lipoprotéines qui transportentle cholestérol (entre autres) dansle sang et à travers le corps pourles apporter aux cellules. Il esttrès majoritairement admis quedes taux importants de LDL plas-matiques conduisent au dépôt decholestérol dans la paroi des ar-tères sous forme de plaqued'athérome; elles seraient doncun facteur de risque des maladiescardiovasculaires.La valeur des LDL serait consi-dérée comme normale si elle estcomprise entre 0,9 g/L et 1,58g/L.

► en cas d’anomalies :Le taux de LDL augmente dansles cas suivants :- âge (plus de 50 ans)- grossesse au troisième trimestre- hypercholestérolémies fami-liales (type monogénique)- régime riche en graisses satu-rées- contraceptifs oraux et taba-gisme, etc…Il diminue dans les cas suivants :- utilisation de certains médica-ments- régime végétarien- hyperthyroïdie, hépatite, cir-rhose, malnutrition

4. Le HDLLe cholestérol HDL est ungroupe de lipoprotéines respon-sables du transport du cholestérolvers le foie où il sera éliminé.Ceci permet d’éviter l’accumula-tion de cholestérols dans les vais-seaux, et par la même occasionles risques de maladies cardio-vasculaires. C’est pour celaqu’on l’appelle « bon cholestérol». Les valeurs normales pourl’homme sont de 0,4 à 0,5 g/l etpour la femme de 0,5 à 0,6 g/l.

► en cas d’anomalies :Le cholestérol HDL augmenteavec :- l’activité physique- l’alimentationIl diminue avec les facteurs sui-vants :- le tabagisme- l’utilisation de progestatifs- les surcharges pondérales- le diabète sucré

La glycémieLa glycémie est la concentrationde glucose dans le sang, ou plusexactement dans le plasma san-guin.La régulation de la glycémie faitintervenir des hormones (insu-line, glucagon) ainsi que diversorganes (pancréas, foie, rein).Les valeurs de glycémie varientselon l’état nutritionnel et l’âge.Une glycémie à jeun est considé-rée normale si elle est compriseentre 0,74 g/l et 1,06 g/l (4,04 et5.83 mmol/l) avec une moyennede 0,83 g/l (4.565 mmol/l).

► en cas d’anomalies :Une glycémie trop basse est ré-vélatrice de plusieurs causes :- L’anorexie ou la dénutrition- La prise de certains médica-ments (comme l’insuline)- Des pathologies endocriniennes- Des métastases hépatiques- Une insuffisance surrénalienneet hypophysaire.Une hyperglycémie est le symp-tôme révélateur du diabète. Elleentraîne une détérioration desvaisseaux sanguins et des nerfs,et donne lieu à de nombreusescomplications.

sidi Moustapha Ould BeLLALI

[email protected]

Depuis des siècles le gingembreest utilisé en Asie comme anti-inflammatoire naturel pour trai-ter les douleurs rhumatismalesliées à l’arthrose et à l’arthrite.Des études récentes ont montréque le gingembre agissaitcomme un analgésique naturelpuisqu'il calme les douleurs quiaffectent les articulations en casd’arthrose. Antioxydant puissant,il possède des vertus énergi-santes pour l’organisme. Il aaussi un effet anti-inflammatoirequi découle des leucotriènes (li-pides) et des prostaglandines(acides gras non saturés) qu’ilcontient. Ses composés, les shoa-gols, les gingérols et les para-dols, agissent conjointementpour contrer les douleurs articu-laires... Qu’il soit mariné, cru ou râpé, legingembre entre dans la compo-sition d’un grand nombre deplats asiatiques. Souvent com-biné au curcuma, un autre anti-inflammatoire naturel, legingembre constitue un remèdeefficace et économique pour sou-lager les douleurs et les raideursliées à l’arthrose et à l’arthrite.D’ailleurs, de nombreuses per-sonnes âgées, en Asie et en Inde,

assaisonnent ainsi leurs platspour bénéficier des propriétéscuratives de ces deux épices.Pour soulager les raideurs pro-

voquées par l’arthrose, unetranche de racine fraîche de gin-gembre, consommée au débutd’un repas, s’avère bénéfique.Pour ceux qui supportent moinsbien son goût relevé, il est plutôtrecommandé de verser la moitiéd’une cuillère à café (= à thé) degingembre en poudre dans unetasse d’eau bouillante, de bienmélanger, puis de laisser tiédiravant d’ajouter un soupçon demiel (facultatif). Attention : il nefaut pas en consommer plus de 3tasses par jour...

Les qualités antispasmodiques,fébrifuges (= qui combat la fiè-vre) et antiseptiques de l’huileessentielle de gingembre en fontun produit idéal pour soulager,par le massage, un grand nombrede maux : grippe, rhume, mauxde gorge, début de fièvre et cour-batures. En kinésithérapie (mas-sothérapie), on apprécie lepouvoir réchauffant et tonique decette huile pour traiter les dou-leurs rhumatismales et muscu-laires.Le gingembre, qu’il soit frais, enpoudre, en gélules ou en huile es-sentielle, gagne donc à faire par-tie de la pharmacie verte de lamaison.

Le gingembre, un allié pour soulager

les symptômes de l’arthrose

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ENVIRONNEMENT

Sécheresse au Sahel

La biodiversité au service du développement durable

Depuis plusieurs années, l’ap-proche des questions environ-

nementales en Afrique s’est traduitepar la formulation des politiques,plans et programmes environnemen-taux sectoriels. Il en est ainsi de lamise en œuvre des différentesconventions internationales. Bienque mises en œuvre séparément àtravers les plans d’action spécifiques,ces initiatives ainsi que d’autrestelles que les Stratégies Nationalesde Réduction de la Pauvreté (SNRP)et les Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) ont en com-mun de nombreux points qui méri-tent d’être considérés et renforcés.Le souci majeur étant de développerdes stratégies nationales intégrées etconsensuelles, mettant au centre despréoccupations la satisfaction des be-soins essentiels des populations.Selon certaines études, les expé-riences de réduction de la pauvretéen Afrique sont ultimement utiles àl’adaptation aux changements clima-tiques. Au niveau international, ilexiste deux principales pistes pourrenforcer les liens entre la Conven-tion Désertification (UNCCD), laConvention sur la diversité biolo-gique (UNCBD) et celle sur lesChangements Climatiques(UNFCCC), au travers de l’adapta-tion. Premièrement, les mesures in-tégrant changement climatique etdésertification prises au niveau local,devraient être prises en compte dansles plans d’action qui leur sont dé-diés. Le fonds pour l’adaptationainsi que les autres fonds dédiés àl’adaptation ont contribué à changerl’ordre de la situation établie. Pourrenforcer l’adaptation aux change-ments climatiques, il est nécessairede poursuivre les actions entreprises

dans le cadre de l’évaluation de lavulnérabilité, en vue de bien justifierles options d’adaptation préconisées.

Kenya: priorité à la promotion desespèces animalesEn Afrique de l’Est, les impacts desvariabilités et changements clima-tiques dans cette région sont entreautres la diminution de la producti-vité agricole, la détérioration de laqualité et de la quantité de l'eau et laperte de la biodiversité. L'augmenta-tion de la population humaine et ani-male a eu pour conséquences leschangements dans l'utilisation desterres, la désertification et la dégra-dation environnementale générale.Les scénarios climatiques régionauxindiquent une augmentation des pré-cipitations en Afrique de l'Est, sur-tout vers la fin de l'été. Des mesuresprises dans certains pays d’Afriquede l’Est comme le Kenya et la Tan-zanie avaient montré à quel pointchangement climatique et désertifi-cation sont inter reliés. Ces mesuresportent notamment sur l’augmenta-tion de la résistance de l’agriculture àla variabilité climatique et à la sé-cheresse, sur la promotion desmoyens de vie alternatifs et sur lagestion des ressources locales. AuKenya, l’accent a été particulière-ment mis sur l’agriculture et la sécu-rité alimentaire, à travers ledéveloppement des espèces résis-tantes à la sécheresse. Cependant, lesefforts de promotion des espèces ré-sistantes à la sécheresse ont été limi-tés par des contraintes telles que laréticence des agriculteurs à adoptercertaines espèces à cause des exi-gences d’ordre social, économique ettechnique. D’autres mesures ontporté sur l’approvisionnement en eau

pour l’agriculture à travers des mé-thodes d’irrigation et de distributiond’eau. L’amélioration et l’extensionde l’irrigation et de la gestion del’eau sont identifiées comme des me-sures centrales pour accroître la pro-duction agricole au Kenya et enTanzanie. Au Kenya, la priorité a étéaccordée à la promotion des espècesanimales et végétales locales et leurrôle dans la sécurité alimentaire, àtravers le développement de la re-cherche sur la germination et lacroissance de ces espèces. Quant àla Tanzanie, elle a mis l’accent surl’utilisation des espèces végétales.

Des coûts socioéconomiques im-portantsLa notion de vulnérabilité désigne lasusceptibilité d’un système naturelou humain à être affecté par les ef-fets négatifs du changement, de lavariabilité et des extrêmes clima-tiques. Par conséquent, elle induittoute capacité à anticiper, résister ous’adapter aux impacts négatifs du cli-mat ou à se remettre de ces im-pacts.La notion d’adaptation estaussi vieille que le monde. Sa per-ception varie d’une société à l’autreet dépend des moyens d’existencedes populations et du niveau de dé-veloppement du pays. Elle se réfère àtout ajustement dans les systèmes na-turels ou humains pour répondre auximpacts réels ou prévus du change-ment climatique.Sur le plan socioéconomique, ilexiste une relation sociale fort com-plexe entre changements clima-tiques, désertification et diversitébiologique. Pour certains chercheurs,dans les zones arides, les coûts desvariabilités et changements clima-tiques ne sont pas qu’environnemen-taux ; ils sont aussisocioéconomiques. En effet, la dé-gradation des terres dans cette zonese traduit par d’importants coûts so-ciaux et économiques. Ils se mani-festent notamment par la baisse desrendements agricoles, le faible retoursur investissement, la destruction desvillages et des habitats, les pertes envies humaines, la destruction des es-paces culturaux, les pertes maté-rielles, les déplacements despopulations, et les pertes du cheptel.On reconnaît, cependant, les savoirsdes communautés autochtonescomme des éléments importants dela préservation de la biodiversité. Ladésertification provoque des tensionssur l’utilisation des terres, des mi-grations et la désagrégation des tis-sus sociaux. Les savoirs sur labiodiversité, la connaissance des es-pèces et leurs fonctions écologiqueset sociales sont alors menacés. En re-tour, la perte de savoirs environne-mentaux dotés d’une chargespirituelle est nuisible à la cohésionsociale.

L’adaptation : un enjeu transver-sal aux trois conventions de RioL’adaptation est au centre des pro-blématiques des changements clima-tiques, la dégradation des terres et ladiversité biologique. Les troisconventions post-Rio ont des activi-tés communes en matière de vulné-rabilité et d’adaptation. A cet effet, la vulnérabilité écolo-

gique et socioéconomique face auxvariabilités et changements clima-tiques, a été traitée selon une ap-proche intégrée, avec au centre despréoccupations la définition des stra-tégies d’adaptation idoines qui tien-nent compte des besoins dedéveloppement. Un consensus s’étaitdégagé au niveau international sur lefait que l’adaptation est fortementimbriquée au processus de dévelop-pement. En témoignent les dernièresdécisions des conférences des parties(COP), les discussions sur l’admi-nistration des fonds sur l’adaptation,et les négociations post-Kyoto.Pourl’Afrique, ravagée par de multiplescrises, dont la crise alimentaire,l’adaptation consiste à accroître laproductivité agricole, à développerles bases d’une exploitation ration-nelle et durable des ressources natu-relles, et à terme, à développer uneéconomie diversifiée, efficace, dyna-mique et prospère, moins tributairedes aléas climatiques.Une approche intégrée de l’adapta-tion s’avèrerait efficace, et les pro-jets et programmes d’adaptations’inscrivent désormais dans le cadred’une stratégie globale de dévelop-pement visant le progrès social et laprospérité économique.

Vulnérabilité et adaptation: lecontexte régional africainCaractérisée par la grande diversitéde sa population, par la richesse deses ressources naturelles, et par lefait que la majeure partie de sa po-pulation dépend de ces ressourcespour subvenir à ses besoins,l’Afrique est fortement concernéepar l’adaptation aux changementsclimatiques. En Afrique, les agricul-teurs, éleveurs et pêcheurs ont déve-loppé une riche connaissance et unegrande flexibilité d’adaptation auxfluctuations environnementales. Ce-pendant, la pauvreté, l’aggravationde la situation sanitaire, l’absence dediversification des économies afri-caines et la détérioration des termesde l’échange, sont des facteurs quicontribuent considérablement à en-traver le développement du conti-nent. Aussi, la question climatique sepose avec acuité en Afrique où se cô-toient divers types de climat : du typehumide équatorial au climat médi-terranéen, en passant par les régimessaisonniers semi-arides et arides tro-picaux. Cette diversité climatiquedominée par une forte élévation destempératures moyennes annuellesdepuis quelques décennies et une

baisse variable des précipitationsdans bon nombre de ses régions, dé-termine les rythmes pluviométriquessaisonniers et annuels, et la rend trèssensible aux changements mineursintervenant au niveau du climat glo-bal.Bien que des incertitudes subsistentsur les perspectives climatiques ré-gionales africaines du fait notam-ment de l’imprécision des modèlesen cours et de la complexité mêmedu climat africain, force est de re-connaître que les impacts des chan-gements climatiques sur le continent,et en particulier dans sa portion sa-hélo-saharienne se sont fait depuissentir. A ce titre, l’adaptation aux variabili-tés climatiques constitue une optionfondamentale pour renforcer les ca-pacités de résilience des systèmesnaturels et humains ; ce qui passe parune nécessaire amélioration des sys-tèmes de production et un renforce-ment des capacités adaptatives

L’eau risque de se raréfierEn Afrique où la disponibilité en eaupar habitant est faible (elle a diminuéde 75 % pendant la moitié du 20èmesiècle), les changements climatiquesauront un impact considérable. Dansles zones arides, d’après le Groupedes experts intergouvernementalpour l’évolution du climat (GIEC), ilest prévu une baisse de 10 à 30% dela disponibilité de l’eau d’ici 2020,et du fait des changements clima-tiques, 75 à 250 millions de per-sonnes seront exposées à la rareté del’eau et au stress hydrique.En affectant la production agricole,les changements climatiques com-promettent la sécurité alimentaire.Et, le Sahel de l’Ouest a été particu-lièrement touché. De nombreuses ré-gions africaines ont déjà connu unimportant déficit alimentaire aggravépar les baisses potentielles de l’hu-midité des sols. Dans certains pays,les rendements des cultures pluvialesseraient réduits d’au moins 50% d’ici2020. En zones arides et semi-arides,les écosystèmes généralement loca-lisés dans les zones marginales, sontsoumis à des perturbations de toutessortes (pertes irréversibles de la di-versité biologique, feux de brousse,modification des habitats naturels,etc.).

A sUIVRe

Baba D. traoré[email protected]

Depuis plusieurs décennies, les pays de la zone sahéliennesont confrontés à un déficit pluviométrique combiné à unepression anthropique qui perturbe les grands équilibresécologiques et installent la zone dans un processus quasiinexorable de désertification et de pauvreté. Il en résulteune dégradation des ressources naturelles, une baisse desproductions agricoles et une situation d’insécurité tant ali-mentaire qu’énergétique.Face à ce problème, résultant des changements climatiques,accentué par le manque d’infrastructures socio-écono-miques de base, l’une des réponses des populations concer-nées reste la migration vers des zones urbaines, créant ainsides pôles de concentration humaine qui induisent des pro-blèmes environnementaux et sociaux difficiles à surmonter.Parmi ces problèmes le manque de repères des plus jeunes,la famine, la pauvreté...

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ANNONCES

AUTORITE DE REGULATION DES MARCHES PUBLICS COMITE DES AUDITS ET ENQUETES

Avis d'appel à manifestation d'intérêt pour la réalisation d'un audit technique

et financier de la passation et de l'exécution des marchés publics en

Mauritanie au titre de la gestion budgétaire 2014L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) in-

vite les cabinets ou groupements de cabinets d'audit mau-

ritaniens ou étrangers disposant des capacités techniques

et financières à présenter un dossier de candidature pour

réaliser les prestations relatives à un audit technique et fi-

nancier de la passation et de l'exécution des marchés pu-

blics au titre de l'exercice budgétaire 2014.

Cet audit sera financé sur les ressources propres del'ARMP.

Contexte de la mission 1.Le cadre juridique et institutionnel des marchés publicsen Mauritanie sépare les fonctions de passation, decontrôle et de régulation des marchés publics, confiées res-pectivement aux Commissions de Passation des MarchésPublics (CPMP), à la Commission Nationale de Contrôledes Marchés Publics (CNCMP) et à L'Autorité de Régu-lation des Marchés Publics (ARMP).

2.Les missions de l'ARMP, autorité administrative indé-pendante, dotée de l'autonomie de gestion administrativeet financière, s'organisent autour de la régulation du sys-tème des marchés publics.

3.En particulier, l'ARMP est tenue de faire réaliser, à la finde chaque exercice budgétaire, un audit technique et fi-nancier indépendant des marchés publics passés ouconclus en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre dela réglementation en matière de passation, d'exécution, decontrôle et de régulation des marchés publics.

Objectifs de la Mission

4.La mission a pour objectif principal de vérifier le pro-cessus de passation et d'exécution des marchés publicspassés et/ou conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre2014 et sélectionnés dans un échantillon choisi parl'ARMP conformément à la réglementation en vigueur,afin de mesurer le degré de respect des dispositions et pro-cédures édictées par la loi N° 2010-044 du 22 juillet 2010portant code des marchés publics et ses textes d'applica-tion.

5.Il s'agira principalement d'apprécier l'adéquation desprocédures de passation des marchés et les modalités degestion des contrats aux dispositions légales et réglemen-taires pour les dépenses effectuées par les autoritéscontractantes au titre des marchés publics. 6.La mission comprend les objectifs spécifiques suivants: (i). se faire une opinion sur les procédures de passation demarchés adoptées pour les marchés sélectionnés; l'opiniondoit être fournie individuellement pour chaque autoritécontractante et chaque commission de passation; (ii). vérifier la conformité des procédures aux principesgénéraux de liberté d'accès à la commande publique,d'égalité de traitement des candidats, de transparence desprocédures, d'économie et d'efficacité édictés par la loi n°2010-044 sus - mentionnée et ses textes d'application.

L'audit de l'exécution physique 7.L'audit de contrôle physique portera sur un pourcentagedes marchés sélectionnés dans l'échantillon des marchés àauditer, en cours d'exécution ou déjà exécutés.

Présentation, Jugement et Dépôt des dossiers 8 .Tous les candidats fourniront les documents suivants:

- Lettre de candidature; - Présentation du Cabinet ou groupement de Cabinets; -Références générales du Cabinet dans le domaine des au-dits en général et références spécifiques en matière d'audittechnique et financier des marchés publics et contrats enparticulier; -Moyens humains et matériels; -Documents attestant que le Cabinet est en règle vis-à-visde l'Administration; -Et toutes autres informations qu'il jugera utile de com-muniquer notamment les brochures, exécution des mis-sions analogues, disponibilité des profils requis etc. Les projets listés dans les références doivent être attestés. Les critères pour sélectionner les candidats sont l'expé-rience générale et l'expérience spécifique. L'ARMP se réserve le droit de donner suite ou non à cettemanifestation d'intérêt. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires à l'adresse ci - dessous: Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), BP : 4424, 306 E-Nord Tevragh - Zeina, Nouakchott - Mauritanie, tél : 45 24 06 02 / 25 03 90 17. Les dossiers de candidatures doivent être déposés (en qua-tre exemplaires, un original et trois copies) à l'adresse ci -dessus indiquée, au plus tard le vendredi 30 janvier 2015à 12h TU avec la mention : «A Monsieur le Directeur Général de l'ARMP, manifesta-tion d'intérêt pour l'audit technique et financier de la pas-sation des marchés publics au titre de l'exercice budgétaire2014».

Abou Moussa DIALLO

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Agence Nationale Tadamoun, pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté

AVIS GENERAL DE PASSATION DES MARCHES

PUBLICS POUR L'ANNEE 20151. L'Agence nationale tADAMOUn exécute sur son propre budget un programmede passation des marchés publics au titre de l'année 2015. 2. Les travaux, acquisitions et services envisagés, sont repertoriés, à titre indicatif,dans le tableau el-dessous :

4.Le PPM relatif à ses réalisations envisagées sera publié dans un journal de grande dif-fusion (HORIZONS) et sur les sites de la CPMPS.Souv et de l'Agence TADAMOUN (www.tadamoun.mr)5.les avis d'appels d'offres spécifiques relatifs aux réalisations envisagées susmentionnéesseront publiés dans au moins un journal de grande diffusion (HORIZONS) et sur les sitesde la CPMPS.Souv et de l’Agence TADAMOUN (www.tadamoun.mr) . Les Demandes depropositions concerneront les prestataires short-listés après un avis de manifestations d'in-térêt.

Le Directeur Général de l'Agence tADAMOUn Me Hamdi Ould Mahjoub

AVIS

Dans le cadre de la mise en oeuvre de son programme , l’Agence Nationale Tada-moun envisage la réhabilitation du barrage de LOUEBDA , Moughataa d’Akjoujt , wi-laya de l’Inchiri.

L'Agence Nationale Tadamoun sollicite des offres sous pli fermé de la part des can-didats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation de ce bar-rage.

Le dossier technique peut être consulté ou retiré gratuitement auprès des Servicescompétents de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles del'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté à l'adresse: L'Agence NationaleTadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Luttecontre la Pauvreté (TADAMOUN) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :52438 88/5243899, Fax: 524 39 11, http/www.tadamoun.mr

Les travaux de construction envisagés sont constitués d'un seul et unique lot.

Le délai d'exécution est de trois (3) mois.

Les offres devront être remises au plus tard le 26 janvier 2015 à 17 heures à l'adressesuivante: L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Es-clavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (TADAMOUN) Ilot C, lot 420 Te-vragh Zeïna, Tél. :52438 88/52438 99, Fax: 52439 11, http//www.tadamoun.mr -Mauritanie.

L'ouverture se fera en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants quisouhaitent y assister.

Nouakchott , le 19 janvier 2015

Le Directeur Général Me Hamdi Ould Mahjoub

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

HORIZONS N°6435 DU VENDREDI 23 SAMEDI 24 DIMANCHE 25 JANVIER 2015

Championnat National DI-12ème journée

Asac Concorde –TVZ en première

heure à l’OCOLe championnat national de pre-mière division se poursuit pour lecompte de la 12ème journée. Suite àun léger réaménagement du calen-drier, les sept matchs au programmede la journée se jouent le vendredi etle samedi.

Programme du vendredi après-midi

C’est ainsi qu’en première heure, cevendredi après-midi à l’Office duComplexe Olympique, l’AsacConcorde va affronter le FC TVZ,premier au classement provisoire dela 11ème journée avec 26 points.Ceci étant, l’Asac Concorde n’estpas en reste. Elle est deuxième aumême classement avec 25 points.Ce match s’il ne sera pas un nul fe-rait la différence entre les deuxgrands clubs.L’Asac Concorde a fait un beau par-cours, jusqu’à la 11ème journée.Elle n’a perdu aucun match. Cepen-dant que le FC TVZ en a persu unseul.L’on peut dire, en effet, que cematch sera un choc très intéressantqu’il faut vraiment voir, ce vendrediaprès-midi.En deuxième heure,l’Asc ZemZem ira narguer l’Asc Po-lice qui sort d’une défaite face à l’Iti-had Assaba sur note de 3 buts à 2.Alors, Asc ZemZem venait de battreADK Moderne de Kaédi par un butà 0, la semaine dernière.En Assaba, l’Itihad rencontre l’AscKédia de Zouérate, en deuxièmeheure. L’entraineur, Diop Amadou ,va sans doute mieux revoir son jeupour s’imposer devant son public etsur son terrain. Ce que les miniersdu Nord ne manquerient pas deprendre en compte pour essayer desurprendre ce respectable adver-

saire. En 11ème journée, ces miniersdu Nord venaient de faire match nulde 0 but partout avec le championnen titre, le FC Nouadhibou qui acommencé à faire un bon travail, de-puis ces dernières journées.Au stade de Nouadhibou , l’AscSnim qui est 3ème au classementprovisoire de la 11ème journée, vacroiser le fer avec l’ADK Modernede Kaédi qui feraient tout pour re-monter au tableau. Vont-ils profiterde la brise maritime pour sortir dubeau jeu et dominer les protégés ducoach Gaye Birama, un autre sym-bole du football mauritanien ?Dans la wilaya du Guidimagha, l’AsArmée va s’opposer à l’Itihad Séli-baby, en deuxième heure.L’Itihad est au bas du tableau avec 5points gagnés en 11 matchs. Les res-ponsables du club doivent voir la si-tuation et apporter le remède qu’ilfaut où il le faut.

Programme du samedi après-midi

Deux matchs sont à l’affiche, ce sa-medi au stade de Nouadhibou et àl’Office du Complexe Olympique,à Nouadkchott .Au stade municipal de Nouadhibou,en deuxième heure, le FC Nouadhi-bou sera aux prises avec l’AscTid-jikja.qui vient, en dernière journée,de créer la surprise en battant l’AcsKsar sur le score de 1 but à 0. Forted’une bonne défense, l’Asc Tidjikja7ème au classement provisoire de la11ème journée, va essayer d’inclinerles Stéphanois, ce samedi après-midi?A l’Office du Complexe Olym-pique, en deuxième heure, l’AcsKsar ( quatrième avec 21 points) re-çoit le FC Guemel de Rosso. Le FCGuemel est 10ème au classementprovisoire de la 11ème journée etcompte 11 points en 11 matchs.

sidi-Brahim

Arts martiaux

Le Viet vo dao fait son entrée en Mauritanie

Longtemps convoité par un grand pu-blic au grand dam des autres sports,le football demeure le sport roi enMauritanie. Mais force est de consta-ter qu’actuellement, le sport maurita-nien se diversifie. Les arts martiauxgagnent du terrain grâce à l’appuides pouvoirs publics. Les écolesd’arts martiaux se multiplient. Ladernière est celle du Vovinam Viet VoDao (VVVD), parrainée par SambaCamara.Des dizaines, voire des centaines deMauritaniens, toute générationconfondue se ruent vers ces écoles.Les arts martiaux, font légion partoutdans le pays. Des Fédérations nationales et desligues régionales ont vu le jour mêmesi beaucoup d’entre elles manquentencore des moyens suffisants, ellesparviennent à organiser des compé-titions.Certaines de ces écoles se fontdistinguer. C’est le cas de l’école duVVVD, benjamin des arts martiaux,et celle du Kick Boxing qui se dé-

marquent par leur montée en puis-sance depuis quelques temps en or-ganisant des compétitions de hautniveau.

Formation physique et spirituelle.Ces écoles ont le même objectif à sa-voir la maitrise de soi, le respect dela discipline. « Un esprit sain dans uncorps sain » déclare Mountaga Dem,Maitre de Kung Fu Wushu, ‘’Dragond’Or de Sebkha’’. La finalité de l’en-seignement dans ces écoles débouchesur la formation d’un homme vrai,utile à lui-même, à sa famille. Cesécoles sont de véritables centres deformation physique et morale.Vêtus d’un Kimono multicolore, lesélèves de Me Dem travaillent durcomme fer. Ils ont à leur actif une di-zaine de tournée nationale etquelques tournées sous régionales.

Un ambassadeur du VVVDQuand à Maitre Samba Camara,autre acteur important dans ce do-

maine, ses efforts ont porté leursfruits. Il est parvenu à implanter uneécole de Vovinam à Nouakchott. Al’heure actuelle, son école abrite unevingtaine des pratiquants qui ont lestatut du 1er CAP à l’exception deJafar, bras droit du maitre, doté detrois barrettes jaunes sur la ceinture.Il est le plus gradé après le maitre etjoue un rôle d’assistant dans la for-mation des débutants. En dépit, de ces années de travail,Batch , comme l’appellent les in-times, a su allier son parcours acadé-mique (Master 2 en GRH) et sesactivités au sein de la société civile.En effet, il occupe le poste de Se-crétaire général de l’ONG « Marmitedu Partage ». Bien connu sur le planinternational, l’association du VVVD(AMVVVD) attend toujours son ré-cépissé pour sa reconnaissance offi-cielle par le ministère del’Intérieur,Représentant de l’Asso-ciation international du VVVD enMauritanie, il a participé récemmentcomme invité d’honneur à Bamako àun stage international. Interrogé parle Quotidien Horizons, sur son par-cours personnel, il déclare avec mo-destie que « l’ouverture de cetteécole, ’est une manière de contribuerà la diversité sportive de notre pays». Sacré champion en 2009, et en-grangeant plusieurs médailles, ses ti-tres font de l’homme un maitreincontesté de cet art martial vietna-mien.

Oumarou Harouna Camara

CAN 2015 / Phase de groupes

Le Congo bat le Gabon et se

rapproche des quarts

L’équipe du Congo a fait un grandpas vers une qualification en quartsde finale de la Coupe d’Afrique desnations, ce 21 janvier à Bata, en bat-tant le Gabon 1-0. Les Gabonais, eux, restentdeuxièmes du groupe A. Mais ils de-vront décrocher leur billet pour lesecond tour le 25 janvier contre laGuinée équatoriale, l’équipe hôte decette CAN 2015.« Certains élèves apprennent trèsvite », avait assuré avec maliceClaude Le Roy, juste après le tirageau sort de la CAN 2015.Le Français voyait bien son équipe

du Congo, novice en Couped’Afrique des nations, déjouer lespronostics dans le groupe A de cettephase finale. Et, pour le moment, lesfaits lui donnent raison.Après avoir arraché le nul 1-1 faceà la Guinée équatoriale, l’équipehôte du tournoi, les Congolais ontdonné une leçon de réalisme aux

Gabonais, ce 21 janvier à Bata.En première période, les Gabonaislaissent l’initiative du jeu auxCongolais, mais ils se procurent lesmeilleures occasions. A la 4e mi-nute, l’attaquant Frédéric Bulot faitrugir de plaisir les nombreux sup-porters gabonais présents dans l’Es-tadio de Bata avec une reprise dedemi-volée puissante. La remise en retrait signée MalickEvouna n’était pas moins belle.Mais Christoffer Mafoumbi, le gar-dien adverse, était à la parade. A la 19e minute, lancé dans l’axe,l’attaquant Malick Evouna résiste àune charge de Dimitri Magnokelemais perd son duel face à Ma-foumbi. Les milieux de terrain André BiyogoPoko (22e) et Levy Madinda (42e)tentent aussi leur chance. Enfin, l’at-taquant Pierre-Emerick Auba-meyang cadre un coup franc dans lesarrêts de jeu (45e+3).

Guinée equatoriale-BurkinaFaso : 0-0

L’équipe du Burkina Faso, vice-championne d’Afrique, a été tenueen échec 0-0 par celle de Guinéeéquatoriale, hôte de cette CAN2015, ce 21 janvier à Bata, malgréplusieurs occasions franches. Les Burkinabè sont désormais loinde la qualification en quarts de fi-nale, avec un seul point pris en deuxmatches dans le groupe A.

L’équipe du Burkina Faso a peut-être dit adieu aux quarts de finale dela Coupe d’Afrique des nations2015, ce 21 janvier à Bata, après unnul face à la Guinée équatoriale.Et les vice-champions d’Afrique

peuvent s’en mordre les doigts. Ilsont encore gaspillé un nombre élevéd’occasions franches de marquer.Les Burkinabè ont tout d’abord euune fâcheuse tendance à vouloir for-cer l’axe de la défense équato-gui-néenne. Le début de première période a doncsurtout été animé par des coups depied arrêtés.

Une histoire de coups francs et depoteauxA la 19e minute, sur un coup-francdu Burkinabè Alain Traoré, le ballonvient ainsi heurter le montant droitadverse. Les « Etalons » en obtiennent deuxcoup sur coup aux 29e et 30e mi-

nutes. Le second, tapé par l’avant-centreAristide Bancé, est particulièrementpuissant, mais ne surprend pas Fe-lipe Eovono, le portier du « Nzalang», qui repousse le ballon.Juste avant, un coup franc enroulé

de l’Equato-Guinéen Javier Balboaa forcé Germain Sanou à se déten-dre (28e).Cinq minutes plus tard, le gardien

du Burkina Faso est encore à la pa-rade sur un tir croisé d’Armando Si-poto (33e). Peu avant la pause, les «Etalons » haussent le rythme. Servisur la gauche, Alain Traoré décocheune reprise de volée qui pousseOvono à dévier le ballon sur son po-teau droit (39e).Alain Traoré est bienmalchanceux

durant ce premier acte… Dans lafoulée, Bertrand Traoré, son petitfrère, effectue une frappe croisée quiforce encore Ovono à un sauvetage(40e).

Programmes du week-endVendredi groupe C : Ghana- Algérie à 16 heuresAfrique du sud- sénégal à 19 heures samedi groupe D : Côte d’Ivoire – Mali à 16 heuresCameroun-Guinée à 19 heuresDimanche groupe AGabon-Guinée equato à 16 heuresCongo – Burkina Faso à 19 heures