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1 Mise à jour en mars 2020
LP Val Moré 13, avenue Bernard PIEDS 10110 BAR SUR SEINE
Télécopie: 03.25.29.73.67 Téléphone: 03.25.29.82.88 Mèl: [email protected]
Site internet : https://sitetab2.ac-reims.fr/lp-val-more/-spip-/
Numéro d’identification RNE ou UAI du LP Val Moré : 0100004A
Identifiant SIRET : 191 000 041 00019
VAL MORE
Lycée professionnel Lycée des Métiers
de la Maintenance des matériels
agricoles et de travaux publics
Formation par Apprentissage (CFA Académique de REIMS)
Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
2 Mise à jour en mars 2020
Le lycée des métiers Val Moré est habilité à percevoir la taxe d’apprentissage
pour ses formations professionnelles débouchant sur des diplômes de niveaux CAP, Bac. Pro. et
BTS.
La taxe d’apprentissage est indispensable pour la vie, le développement et offrir un
enseignement de qualité aux jeunes d’un Lycée Professionnel comme celui du Lycée des
métiers Val Moré
Elle peut représenter un budget important qui permet d’aménager et de renouveler du
matériel, de donner les moyens de dispenser un enseignement performant et de suivre
l’évolution constante des différents secteurs professionnels.
En versant votre taxe d’apprentissage à notre lycée, les entreprises donatrices
contribuent à l’amélioration de la qualification des jeunes qui seront peut-être leurs
collaborateurs de demain.
Cette aide financière garantit une actualisation permanente de leur formation technique
répondant aux légitimes exigences de qualité et de professionnalisme de leurs futurs
employeurs.
Certains de l'attachement porté par les professionnels à nos élèves et à nos formations,
nous remercions vivement celles et ceux qui feront le choix d'apporter leur soutien à notre
établissement.
Les formations dispensées au Lycée des métiers Val Moré en
2019-2020 sont :
1 FORMATION COLLEGE
3ème PM (Prépa Métiers)
6 FORMATIONS EN MAINTENANCE et 1 FORMATION EN CONDUITE ROUTIERE
Niveau V
Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) (de 1 à 3 ans suivant les capacités de l’élève) Maintenance des matériels option Matériels Espaces Verts*
Niveau IV
Baccalauréat Professionnel (Bac. Pro.) (en 3 ans avec classe de secondes en tronc commun et
CAP associés) Maintenance des matériels option Matériels Agricoles*
Maintenance des matériels option Matériels de Construction et de Manutention*
Maintenance des matériels option Matériels d’Espaces Verts*
Maintenance des véhicules option Véhicules de Transport Routier*
Maintenance des véhicules option Motocycles *
Conducteur Transport Routier Marchandises
Niveau III
Brevet de Technicien Supérieur (BTS) (en 2 ans) Techniques et Services en Matériels Agricoles. *
Maintenance des Matériels de Construction et de Manutention. *
Formation initiale et en apprentissage = *
3 Mise à jour en mars 2020
Taxe d'apprentissage
Une nouvelle réforme pour 2020
La taxe d'apprentissage permet de faire financer les dépenses de l'apprentissage
et des formations technologiques et professionnelles par les entreprises. Son
montant est calculé sur la base des rémunérations versées. Son versement est
accompagné de celui de la contribution supplémentaire à l'apprentissage (CSA),
calculée sur la même base.
4 Mise à jour en mars 2020
Qui paye la taxe d’apprentissage ?
L’article 37 (anciennement article 17) crée une « contribution unique à la formation
professionnelle et à l’alternance » qui comprend la taxe d’apprentissage.
Le montant de celle-ci reste inchangé, de même que son assiette. Le taux s’élève à 0,68 % de
la masse salariale des entreprises, à l’exception de celles implantées en Alsace et en Moselle
qui bénéficient d’un taux réduit (0,44 %).
Les autres dérogations dont bénéficient certains secteurs d’activité (associations, agriculture,
organismes mutualistes, établissements d’enseignement, fonction publique) ont également été
conservées.
S’agissant de la CSA (contribution supplémentaire à l’apprentissage), les entreprises de 250
salariés et plus restent assujetties à cette taxe mais les règles de calcul sont assouplies. Les
anciens alternants embauchés en CDI dans les 12 mois qui suivent la fin du contrat seront pris
en compte dans le quota des 5 %.
Qui va collecter la taxe ?
L’un des principaux changements à venir en matière de réforme de la taxe concerne le circuit
de collecte. Pas moins de 4 étapes seront nécessaires entre le versement de l’impôt par les
entreprises aux Urssaf et l’arrivée des fonds dans les caisses des CFA.
1. Les caisses de sécurité sociale (Urssaf, MSA, caisses en Outre-mer) et non plus les OPCA
(Organismes Paritaires Collecteurs Agréés) et CCI collecteront la part quota de la taxe et la
CSA.
2. Ces fonds seront ensuite reversés à France compétences
3. L’établissement public redistribuera les sommes collectées aux OPCO (opérateurs de
compétences)
4. Les OPCO financeront les CFA selon le nombre de contrats signés.
En revanche, la part barème sera directement affectée par les entreprises à l’organisme
de leur choix (s’il est éligible) sans passer par un intermédiaire.
Période de transition
Afin d’assurer la transition entre l’ancien et le nouveau système, la collecte sera réalisée en
2019 par les OPCO (Opérateurs de Compétences) et les Compagnons du devoir (en tant que
« CFA national ») qui bénéficieront pour cela d’un « agrément provisoire », indique l’article 39.
En 2020, cette opération sera effectuée par les seuls OPCO.
5 Mise à jour en mars 2020
Une année blanche en 2019 pour les employeurs
Les entreprises seront dispensées de payer la taxe d’apprentissage pour les rémunérations
versées en 2019. La taxe collectée au début de l’année prochaine concernera l’exercice 2018
et celle versée en 2020 concernera cette même année.
Cette « année blanche » est liée à un changement majeur : la taxe d’apprentissage, comme la
contribution à la formation professionnelle, sera désormais collectée sur l’année de référence
à compter de 2020, alors qu’actuellement les collectes de la taxe d’apprentissage se font en
année N+1.
Où va l’argent de la taxe ?
Avec la suppression de la compétence apprentissage des régions, la taxe d’apprentissage est
désormais scindée en deux et non plus trois parts (article 37) :
une fraction de 87 %, destinée au financement de l’apprentissage (anciennement part
quota) ;
une fraction de 13 %, destinée à financer les formations initiales technologiques ou
professionnelles (hors apprentissage) et les organismes spécialisés dans l’orientation, ou
l’insertion. Cela correspond à l’ancienne part barème ou hors quota.
1. La répartition du quota
Le quota est désormais fixé à 87 % du total de la taxe. Il est destiné à financer uniquement
les formations en apprentissage. Il sera reversé par les OPCO aux CFA en fonction de leurs
effectifs et selon le coût-contrat fixé par la branche (article 39).
6 Mise à jour en mars 2020
Toutefois, les entreprises pourront financer leurs CFA ou services de formation internes
accueillant des apprentis grâce au quota. Les coûts pédagogiques et les coûts liés « au
fonctionnement direct » du service seront éligibles.
Outre les CFA d’entreprise, les dépenses liées à la création de nouvelles sections dans des CFA
existants pourront être prises en charge par le quota. Dans ces deux cas, les conditions de
mise en œuvre et le plafond de taxe affectable seront fixés par décret.
2. La répartition « barème » ou solde de la taxe d’apprentissage
Dans le nouveau système, seuls 13 % du produit de la taxe seront consacrés aux formations
professionnalisantes (comme celles présentent au Lycée des métiers Val Moré) hors CFA,
contre 23 % en 2019. Le barème est rebaptisé « solde de la taxe d’apprentissage ».
Cependant, cette baisse sera en partie contrebalancée par le fait que la quasi-totalité des
fonds du barème sera fléchée vers ces formations. La possibilité pour les entreprises de
financer les frais de formation de leurs apprentis sur la part barème (quand leur quota était
insuffisant) disparaît.
La stricte séparation entre quota et hors quota (fongibilité), initiée par la loi Sapin de 2014
est ainsi réaffirmée. La « couverture des concours financiers obligatoires » représentait un
quart du barème en 2016, soit 157 M€, d’après l’étude d’impact du projet de loi.
Deux types de dépenses pourront être financés par le barème, comme c’est le cas
actuellement :
les subventions aux CFA sous forme « d'équipements et de matériels conformes aux besoins
des formations » ;
les subventions aux établissements éligibles qui proposent des formations initiales
technologiques et professionnelles (hors apprentissage) ainsi que les organismes spécialisés
dans l’insertion professionnelle, « dont les frais de premier équipement, de renouvellement
de matériel existant et d’équipement complémentaire ».
Ces formations doivent conduire à des diplômes ou titres enregistrés au RNCP.
En revanche, rien n’est précisé dans le projet de loi sur le maintien ou non de la répartition des
fonds selon le niveau de formation des jeunes (35 % du barème au maximum pouvant être fléché
vers les formations de niveau I et II, d’après un décret du 28 août 2014).
Dérogation pour les associations spécialisées dans l’insertion
L’article 37 du projet de loi crée également deux catégories de bénéficiaires au sein du
barème, sans modifier sensiblement la liste existante (cf. schéma page 7) :
7 Mise à jour en mars 2020
o les organismes éligibles « de droit » à l’intégralité du barème (100 %),
o ceux qui sont éligibles à titre dérogatoire à une fraction du barème (30 % maximum).
1. Les 14 catégories d’organismes éligibles de droit au barème
les établissements publics d’enseignement du second degré (lycées) ; Le Lycée des métiers
Val Moré fait partie de cette catégorie,
les établissements d’enseignement privés du second degré uniquement s’ils sont « gérés par
des organismes à but non lucratif » et s’ils remplissent l’une des trois conditions suivantes :
être lié à l’État par un contrat d’association, être reconnu par l’État, être habilité à recevoir
des boursiers nationaux ;
les établissements publics d’enseignement supérieur « ou leurs groupements agissant pour
leur compte » ;
les établissements privés relevant de l’enseignement supérieur uniquement s’ils sont « gérés
par des organismes à but non lucratif » ou leurs groupements agissant pour leur compte ;
les établissements gérés par une chambre consulaire (CCI, CMA, chambres d’agriculture) et
les établissements d’enseignement supérieur consulaire (EESC) ;
les établissements publics ou privés qui préparent aux diplômes professionnels délivrés par
les ministères chargés de la Santé, des Affaires sociales, de la Jeunesse et des Sports ;
les E2C (écoles de la deuxième chance) ;
les écoles de production ;
les centres de formation gérés et administrés par l’Epide (établissement public d’insertion de
la défense) ;
les établissements à but non lucratif qui forment des « jeunes sans qualification » ;
les établissements ou services d’enseignement qui « assurent, à titre principal, une éducation
adaptée et un accompagnement social ou médico-social aux mineurs ou jeunes adultes
handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation » ainsi que les établissements délivrant
l’enseignement adapté ;
8 Mise à jour en mars 2020
les établissements ou services d’aide par le travail (Esat), de réadaptation, de pré-orientation
et de rééducation professionnelle ;
les établissements ou services à caractère expérimental accueillant des jeunes handicapés ou
présentant des difficultés d’adaptation ;
les organismes participant au service public de l’orientation tout au long de la vie, dont la liste
sera établie par le « président du conseil régional ».
2. Les organismes éligibles au barème de manière dérogatoire
Certaines structures ayant pour activité « la promotion de la formation technologique et
professionnelle initiale et des métiers » auront également la possibilité d’être financées par la
taxe d’apprentissage. Il s’agit par exemple d’associations comme Nos quartiers ont du talent,
Mozaïk RH, les Entreprises pour la cité.
Elles devront pour cela figurer sur une liste établie tous les 3 ans par arrêté des ministres
chargés de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle. Un décret précisera le
niveau d’activité nécessaire pour y être inscrit.
Un plafond de 30 % du montant du barème est fixé dans le projet de loi. Ainsi, les fonds qui
leur seront versés ne pourront pas dépasser 3,9 % du total de la taxe. Jusqu’à présent, la part
du « barème dérogatoire » s’élevait à 6 % du total de la taxe (cf. schéma ci-dessous)
Source et sites utiles :
https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/F22574
http://www.opcadefi.fr/reforme/financement-gouvernance/financements-contributions.html
https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/entreprise-et-formation/article/participation-
financiere-des-entreprises-au-developpement-de-la-formation
9 Mise à jour en mars 2020
MERCI DE VERSER VOTRE TAXE D’APPRENTISSAGE
AU LYCEE DES METIERS VAL MORE
La taxe d’apprentissage, pour votre entreprise, est un impôt.
Pour le Lycée des Métiers Val Moré, c’est une ressource indispensable.
Le Lycée des métiers Val Moré est habilité à percevoir en direct et sans
intermédiaire la taxe d’Apprentissage au titre du solde de la taxe
d’apprentissage de 13% ou « barème » pour ces formations conduisant au CAP,
Bac Professionnel et BTS (niveaux V, IV, III).
Vous pouvez faire bénéficier le Lycée des métiers Val Moré de l’intégralité de
la taxe due où préférer allouer une somme précise.
Pour plus d’informations, vous pouvez télécharger, sur notre site
https://sitetab2.ac-reims.fr/lp-val-more/-spip-/, le formulaire « bordereau de
versement du solde de la taxe d’apprentissage de 13% » et une fois complétée,
nous retourner ce document au format PDF par mail ou par voie postale.
Vous recevrez par la suite un reçu de versement.
Nous vous prions d’agréer Madame, Monsieur, l’expression de nos sincères
salutations.
LYCEE PROFESSIONNEL VAL MORE
13 Avenue Bernard Pieds
10110 BAR SUR SEINE
Numéro d’identification RNE ou UAI : 0100004A
Identifiant SIRET : 191 000 041 00019
: 03-25-29-82-88 : 03-25-29-73-67
Vous avez besoin de renseignements complémentaires,
Contactez-nous !
LYCEE DES METIERS VAL MORE
Service gestion
03.25.29.82.88
10 Mise à jour en mars 2020
ANNEXE
FINANCEMENTS ET CONTRIBUTIONS
La loi "pour la liberté de choisir son avenir professionnel" revoit l'architecture et les tuyaux du financement
de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Avec la création d'une contribution unique à la
formation professionnelle et à l'alternance" (CUFPA) ainsi que le transfert de la collecte aux URSSAF en
2021.
TAUX DE LA CONTRIBUTION UNIQUE
Si la loi fusionne en une contribution unique la contribution des entreprises affectée à la formation
professionnelle et la taxe d’apprentissage (TA), les taux sont inchangés :
1,23 % (ou 0,99 % dans les départements d’Alsace-Moselle) de la masse salariale dans les entreprises de
moins de 11 salariés (soit 0,55 % pour la contribution formation et 0,68 % au titre de la TA ou 0,44 % dans
les départements d’Alsace-Moselle)
1,68 % (ou 1,44 % en Alsace-Moselle) pour celles de 11 salariés et plus (1 % au titre de la contribution
formation et 0,68 % ou 0,44 % pour la TA).
Taxe d'apprentissage La taxe reste due par toutes les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés et ce, quel que
soit leur statut. Les différentes exonérations de taxe d’apprentissage existant jusqu’alors restent effectives.
La taxe d'apprentissage est répartie en deux parts
Une première part, égale à 87 % de la taxe, est destinée au financement de l’alternance et sera versée à
France compétences qui affectera ces fonds au financement des contrats d’apprentissage, ainsi qu’à la
péréquation de l’alternance.
La seconde part, soit 13 % de la taxe d’apprentissage, est destiné à des dépenses libératoires effectuées
par l’employeur. Il s’agit des dépenses exposées afin de favoriser le développement formations initiales
technologiques et professionnelles (versements à certains établissements ou écoles) et des subventions
versées aux centres de formation d’apprentis (CFA) sous forme d’équipements et de matériels conformes
aux besoins des formations dispensées. Le « bonus » de la contribution supplémentaire à l’apprentissage
(CSA) peut également être déduit de cette part de TA.
Articles L. 6241-2 et L. 6241-4 du Code du travail
MODALITÉS DE PARTICIPATION DES EMPLOYEURS
Les employeurs concourent également au développement de la formation professionnelle selon 4 modalités :
Le financement direct des actions de formation de leurs salariés ;
Le versement de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance (CUFPA) ;
Le versement de la CSA (contribution supplémentaire à l’apprentissage) due par les entreprises de 250
salariés et plus qui emploient moins de 5 % d’alternants ou assimilés (jeunes en volontariat international
en entreprise – VIE – ou bénéficiant d’une convention industrielle de formation par la recherche – CIFRE) ;
Le versement de la contribution dédiée au financement du CPF (compte personnel de formation) pour
les titulaires d’un CDD (contrat à durée déterminée). Cette contribution correspond à 1 % du
revenu d’activité retenu pour le calcul des cotisations sociales des titulaires d’un CDD.
11 Mise à jour en mars 2020
QUELS DISPOSITIFS SERONT FINANCÉS ?
La ventilation de la contribution à la formation professionnelle et taxe d'apprentissage (CUFPA) entre les
différents dispositifs doit être encore précisée par décret. Toutefois, la loi précise les dispositifs que cette
contribution a vocation à financer, quelle que soit la taille de l'entreprise (moins de 11 salariés ou 11 salariés
et plus), il s'agit :
de "l’alternance", à savoir les contrats de professionnalisation ; l' apprentissage, la PROA
du "CEP (conseil en évolution professionnelle) pour les actifs occupés du secteur privé" ;
du "développement des compétences des salariés des entreprises de moins de 50 salariés" ;
de "la formation des demandeurs d’emploi", notamment par la biais de la Préparation Opérationnelle à
l'emploi (POE)
du "CPF (compte personnel de formation)" et du CPF de transition professionnelle.
Un décret en Conseil d’État déterminera la ventilation de la contribution à la formation
professionnelle entre les différents dispositifs qu’elle doit financer. Il précisera "l’organisation, les
modalités et les critères d’affectation ainsi que les modalités et conditions de recouvrement des
différentes contributions".
Le financement du CPF ne pourra plus être « internalisé » par voie d’un accord d’entreprise. Les
accords d'entreprise conclus en ce sens cesseront de produire effet au 1er janvier 2019. Si
l’employeur n’a pas consacré au financement du CPF et à son abondement au moins 0,20 % de
la masse salariale au titre de chaque année d’application de l’accord, il devra reverser la
différence au Trésor public
TRANSFERT DE LA COLLECTE AUX URSSAF
La loi "avenir professionnel" transfère la collecte de cette nouvelle "contribution unique à la formation
professionnelle et à l’alternance" vers les URSSAF, la caisse de mutualité sociale agricole (CMSA) pour les
entreprises de ce secteur et les caisses de sécurité sociale en Outre-mer. Une bascule qui est prévue pour
2021, selon le ministère du Travail.
La collecte est aujourd’hui majoritairement effectuée par les organismes paritaires (OPCA et OCTA). A
partir de 2021, ce sera l'État qui collectera et répartira les financements via un circuit totalement revu.
Les entreprises n'auront plus qu'un interlocuteur unique pour l’ensemble de leurs contributions sociales.
Les modalités du transfert de la collecte vers les Urssaf seront précisées par une ordonnance qui doit
être publiée dans les 18 mois suivant la promulgation de la loi "avenir professionnel".
Ces organismes assureront également les collectes de la contribution CPF-CDD, de la CSA
(contribution supplémentaire à l’apprentissage) mais aussi des contributions conventionnelles mises
en place par accord de branche.
Un décret sera également pris pour préciser "la liste des informations relatives aux
entreprises qui doivent être communiquées à France compétences et aux opérateurs de
compétences par les organismes chargés du recouvrement de la contribution relative à la
formation professionnelle".
12 Mise à jour en mars 2020
UN NOUVEAU CIRCUIT DE FINANCEMENT
Les Urssaf devront reverser en effet les fonds collectés à France compétences, qui se chargera de leur
répartition entre les différents acteurs suivant leur champ d’intervention :
les opérateurs de compétences ou OPCO pour le financement des contrats d’apprentissage, de
professionnalisation et des reconversions ou promotions par alternance (ProA), de la péréquation
interbranches (financement du permis de conduire des apprentis) ; pour le financement du développement des
compétences dans les entreprises de moins de 50 salariés ;
les CPIR (commissions paritaires interprofessionnelles régionales) pour le financement des projets de
transition professionnelle ;
la Caisse des dépôts et consignations pour le financement du CPF ;
les régions pour le financement des CFA (centres de formation d’apprentis).
les opérateurs régionaux du conseil en évolution professionnelle (CEP) pour les actifs occupés du secteur
privé ;
Pôle emploi, l’État, les Régions… pour le financement de la formation des demandeurs d’emploi.
* 1,23% pour entreprise de moins de 11 salariés ** 0,55% pour entreprise de moins de 11 salariés
PERIODE DE TRANSITION
L'année de référence de la collecte change pour la contribution formation La contribution unique formation/alternance sera, à compter de 2020, due au titre de l’année en
cours. Aujourd’hui, les contributions « formation » sont versées au titre de l’année précédente (N-1), à la
différence de la taxe d’apprentissage (TA) qui est versée au titre de l’année en cours.
Ainsi les entreprises vont s’acquitter début 2019 de leurs contributions formation au titre de 2018 et de la
TA pour 2019. Cette bascule va entraîner une seconde collecte des contributions formation en 2019 (sans doute en fin
d’année), pour les contributions dues au titre de 2019.
En 2020, les entreprises verseront leurs contributions à la formation professionnelle et à l’alternance au titre
de l'année en cours et celles-ci seront peut-être prélevées mensuellement.
Jusqu'à la prise d'effet de l'ordonnance transférant la collecte aux URSSAF, cette dernière sera réalisée par
les opérateurs de compétences.