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VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRESÉtat & Perspectives
Mai 2018
QUALITÉ
SANTÉ
NUTRITION
BIEN-ÊTRE
CONFIANCE
RESPONSABILITÉ
ENVIRONNEMENT
AGRICULTURE
LOCAL
TRADITIONS
2
SOMMAIRE
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PREMIÈRE PARTIE
LES VALEURS BIO-LOCALES
14
18
INTRODUCTION 3 SECONDE PARTIE
PRATIQUES & ATTENTES
62Hypermarchés
70Supermarchés
78Discount
86Frais
TROISIÈME PARTIE
FOCUS ENSEIGNES
NOUS CONTACTER3
Contexte
Présentation
5
Qualité
Santé
Nutrition
Bien-être
Confiance
Responsabilité
Environnement
Agriculture
Local
Tradition
SYNTHÈSE CIRCUIT
22
26
30
34
38
42
46
50
54
13 61 93
Enseignements 7
3
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PARABELLUM L’AGENCE RETAILCENTRES COMMERCIAUX | INDÉPENDANTS | ENSEIGNES | FRANCHISES
Créez une personnalité commerciale cohérente, développez des valeurs lisibles et identifiables
Activez les moteurs d’attractivité, développez votre visibilité et stimulez vos cibles
Repositionnez-vous dans l’univers de concurrence, différenciez-vous, et devenez unique
FACTEURS CLÉS
IDENTITÉ
Identifiez les points de friction, allégez le parcours clients et générez satisfaction et fidélité
Anticipez les tendances, testez et déployez des services pour garder un temps d’avance
Créez de l’expérience d’achat efficace et suscitez la recommandation par les consommateurs
FACTEURS CLÉS
EXPÉRIENCE
Modélisez la performance de vos emplacements actuels et Identifiez les sites à développer en priorité
Anticipez l’appétence des consommateur à votre concept sur les emplacements qui vous sont proposés
Mesurez précisément le potentiel de vente sur n’importe quel projet de point de vente
FACTEURS CLÉS
EMPLACEMENT
Parabellum identifie, dimensionne et hiérarchise tous les leviers de performance des concepts commerciaux
IDENTIFIEZ ET DEPLOYEZ VOS SUCCESS KEYS
4
PRÉSENTATION DE L’ÉTUDE
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Chaque année, des centaines de consommateurs partagent avec nos
équipes leurs expériences et leurs analyses des concepts commerciaux.
Dans l’alimentaire, ils nous parlent du Bio depuis longtemps et ils sont
devenus de vrais connaisseurs de ce marché. Ce sont eux qui nous ont
inspirés cette étude centrée sur les valeurs bio-locales des enseignes
alimentaires. Aussi, à tous les insights produits par nos Focus Group,
nous avons adjoint un quanti confirmatoire pour dimensionner leurs
affirmations et leurs attentes.
QUANTI ON-LINE FOCUS GROUP
▪ Depuis 2016▪ 80 Focus Group▪ 560 consommateurs
responsables des achats
▪ 160 heures d’entretiens
▪ Mars-Avril 2018▪ 1036 consommateurs
responsables des achats
▪ Représentatifs de la population
française (âge, genre, CSP, UDA5)
Note de lecture : les valeurs en base 100 sont indicées sur la moyenne des notes
obtenues sur les valeurs bio-locales. Elles ont été attribuées par les consommateurs sur
leur enseigne principale d’achat en alimentaire et les réseaux Bio qu’ils fréquentent.
4
David HamelinDirecteur Conseil Associé
5
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Le Bio n’est plus un marché confidentiel : 8 Milliards
d’€uros, 20% de croissance. Les distributeurs généralistes
ont pris du retard et ils ont bien l’intention de le rattraper.
Les consommateurs sont sensibilisés à l’offre et y
attachent des valeurs sécurisantes et éthiques. Dans le
même temps, les enseignes font feu de tout bois dans tous
les circuits, avec des codes et des exécutions très
différents, plongeant souvent les consommateurs dans
l’embarras. Entre Hyper, Discount et spécialistes, ils ont
l’impression qu’on les force à choisir leur camp, ce qui est
source de méfiance et de division sur la question. Cette
méfiance, cette absence de consensus, trouve son origine
dans de multiples facteurs exprimés dans nos Focus
Group.
LA QUESTION DE LA PROVENANCE ET DE L’ORIGINE :
• Comment le Bio est-il produit à l’étranger ? Quelles
sont les règles ?
• Comment assure-t-on une totale garantie sur la pureté
des produits bio (exemple : porosité des cultures possible
entre bio et non bio, en raison de vents porteurs de
pesticides, de nappes phréatiques contaminées …) ?
LA QUESTION DE L’ÉTHIQUE
• Comment défendre l’agriculture, l’élevage
français face à ces produits d’import qui inondent le
marché ?
• Qu’oppose-t-on à une taxe carbone en progression, du
fait même de ces importations en progression, et en
contradiction avec les valeurs soutenues par ces produits
dans les circuits spécialisés ?
LE PRIX :
• Comment est construit le prix ? Pourquoi les
spécialistes sont-ils si chers ?
• Comment interpréter le rapport qualité/prix dans le
Bio ? La qualité d’une tomate française d’agriculture
raisonnée est-elle meilleure qu’une tomate Bio d’Espagne ?
• Que penser des produits Bio du circuit Discount ?
Ces questions ne sont pas l’apanage de grands penseurs
ou de théoriciens de concepts commerciaux, mais bien
celles des consommateurs, qui ne trouvent, à leur grand
dam, aucune réponse claire dans la distribution
alimentaire.
Dans un marché en construction, ce n’est pas étonnant car
les enseignes généralistes cherchent encore à définir un
positionnement marketing cohérent avec la marque-
enseigne, ses prix, ses volumes, son choix, son merch qui
se heurte à des valeurs de marché construites par la
personnalité militante et la communication éthique et
morale des réseaux spécialistes.
CONTEXTE
FRÉDÉRIC ROUCH
EXPERT QUALI PARABELLUM RETAIL
6
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Les approches différentes qui sont structurées autour de
ce marché ont logiquement résonné différemment auprès
des consommateurs. À partir de nos interviews, nous
avons élaboré la typologie décrite ci-dessous. Différents
segments de consommateurs apparaissent. Comme toute
typo, elle est caricaturale, mais c’est volontaire.
Les historiques : 100% Bio, écolo, parfois bobo. Militants
qui ne se limitent pas à une consommation bio mais à une
vie quasi monastique, saine … toujours à l’avant-garde des
dernières innovations. CSP+, plutôt âgés, urbains … . Une
typologie qui reste une niche. Des personnes qui ne
fréquentent pas ou peu les distributeurs classiques.
Les rationalistes : des personnes qui reviennent de la
société de consommation, sans pour autant la rejeter en
totalité, ils voient dans le Bio une source d’amélioration
dans leur vie quotidienne et dans leur bien-être. Ces
personnes ne se limitent pas au Bio, et sont séduites par
les produits qui véhiculent d’autres valeurs proches :
produits locaux, les produits issus d’une agriculture
raisonnée, les produits éthiques … Une classe moyenne
supérieure, en progression ces dernières années.
Les esthètes : l’esthétisme avant le prix et la santé. Non
réfractaires à goûter des produits des antipodes, à
condition que l’expérience soit gustative. Le Bio n’est pas
pour des raisons d’esthétisme le produit recherché. Grand
Frais est leur Mecque.
Les bio-septiques : à l’inverse des historiques, leurs
méfiances envers le Bio préemptent tout achat de ce type
de produits. Ils sont antidogmatiques. Le Bio n’est que la
manipulation d’une classe sociale bien pensante selon eux.
On retrouve en masse des penseurs climato-sceptiques
dans cette catégorie.
Les exclus : Ils aimeraient consommer bio mais ne peuvent
pas en raison des prix pratiqués. Un seul argument contre
le Bio : le prix. Le Bio, quand ils le peuvent, constitue
l’extra, souvent à destination des enfants. Ils sont
majoritairement CSP - issus des classes les plus populaires.
BIO-PROFIL CONSOMMATEURS
FRÉDÉRIC ROUCH
EXPERT QUALI PARABELLUM RETAIL
7
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
• 62% des clients Hypers achètent régulièrement des produits Bio
• L’offre Bio est tout à fait légitime dans les enseignes d’Hyper
• Le Bio pousse en tête les valeurs Qualité, Confiance et Nutrition
• Les gammes bio sont majoritairement mieux évaluées que les gammes
globales de l’enseigne, véhiculant une image plus qualitative
• Le coût des produits est le principal vecteur d’achat de produits bio en
Hyper
• Un décrochage sur les valeurs Origines locales, Traditions Régionales et
Respect du monde agricole, qui malgré la communication des enseignes,
n’est pas ressentie par les consommateurs
• De réelles lacunes sur le merchandising, notamment en non-alimentaire
• Un plébiscite massif du développement de l’offre bio en alimentaire (89%),
particulièrement sur les produits frais
• Une logique à développer l’offre bio en rayon : un espace dédié aux
produits bio est souhaité par 42% des clients
• Abandonner le terrain du Bio en Hyper au profit d’une marque-enseigne
spécialisée moins légitime que les enseignes bio historiques
• Se sur-positionner sur les prix-bas en Bio sans faire aussi bien que le
circuit Discount
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTSHYPERMARCHÉS
8
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
• Les valeurs Qualité, Confiance et Nutrition sont les mieux évaluées
• Plus de 9 clients sur 10 jugent légitime leur enseigne sur les produits bio
• Des gammes bio nettement mieux évaluées que les gammes globales de
l’enseigne sur le Respect de l’environnement et la Santé
• Monoprix n’a quasiment que des qualités pour ses clients
• Les évaluations sont en dessous de la moyenne en ce qui concerne les
Origines Locales, les Traditions Régionales et le Respect du monde
agricole
• Les supermarchés ne tiennent pas la comparaison avec les magasins bio en
matière de choix de produits Bio
• Les taux d’achats sont mitigés en termes de produits non alimentaires
• Des attentes fortes en termes de développement de l’offre bio en magasin
et particulièrement sur les rayons Fruits & Légumes
• Une occasion pour le format de se renouveler en s’inspirant du circuit
Multifrais, notamment sur les Super de moins de 1.500 m²
• Rester figé dans des concepts vieillissants sans partie prix sur le Frais et le
Bio rendant peu crédible le positionnement qualité-prix habituel des
enseignes de Super
• Une multiplicité des formats et des localisation rendant difficile la création
d’un concept Super-Frais propre à chaque enseigne
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
SUPERMARCHÉS
9
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
• Des valeurs systématiquement mieux évaluées sur les gammes bio par
rapport aux gammes globales de l’enseigne avec des écarts importants sur
la Santé, le Bien-être et la Nutrition
• Le coût des produits : principale raison d’achat au sein des magasins
discount et durablement ancrée dans l’imaginaire consommateur
• Un net décrochage sur les valeurs Traditions Régionales et Traditions
Locales
• Des clients qui privilégient majoritairement le circuit bio pour leurs achats
de produits bio
• La possibilité pour les enseignes d’adopter un positionnement « bio
accessible » qui reste en adéquation avec l’identité des concepts
• Un plébiscite du développement des produits bio au sein d’un même
rayon
• Faible intérêt du développement de l’offre bio sur les produits non
alimentaire
• Développement d’une enseigne spécialiste Bio-Discount
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
DISCOUNT PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
10
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
• L’ensemble des valeurs sont nettement mieux évaluées sur le bio que les
autres circuits. C’est particulièrement le cas sur la Qualité, la Confiance, la
Nutrition et le Bien-être
• Une légitimité quasi-absolue à proposer du bio
• Le choix de produits fait l’unanimité chez les clients
• L’indice Enseigne sur les Origines Locales représente la Valeur la plus en
décalage avec la moyenne
• L’offre Bio est très insuffisante par rapport aux attentes. Seulement 19%
des clients Frais y achètent régulièrement des produits bio : ils reportent
davantage ces achats sur ce marché dans les enseignes Bio
• Un souhait de développement de l’offre bio pour 86% des clients : c’est
particulièrement le cas sur les rayons Fruits & Légumes
• Une cohérence totale entre le Bio et le Frais dans l’esprit du
consommateur
• Le positionnement qualité-prix est efficace mais potentiellement
vulnérable avec la montée en puissance des enseignes de GMS sur les
produits Bio/Frais.
• Rester figer sur le terrain qualité/frais alors que les clients sont en attentes
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
MULTIFRAIS PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
11
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
• La quasi-totalité des valeurs sont nettement mieux évaluées que les autres
circuits : Les spécialistes bio remplissent leur rôle d’expert sur ce marché
• La relation de confiance est très forte entre les consommateurs et les
spécialistes bio : engagements environnementaux, qualité des produits
représentent aujourd’hui des piliers forts
• Une différenciation moins marquée sur les Valeurs Origines Locales et
Traditions Régionales qui sont jugées comme insuffisantes par les
consommateurs
• Le profil militant attaché au circuit ne représente qu’une partie de la
clientèle alors que la communication lui est totalement dédiée
• Un niveau d’exigence des consommateurs qui risque de s’accroitre avec le
développement des autres circuits, permettant aux spécialistes bio
d’améliorer durablement leur niveau de gamme pour conserver le
leadership
• Le développement de l’offre en GMS appuyé par de l’accessibilité-prix va
inévitablement provoquer un retour des clients dans leurs circuit principal.
• Une montée en gamme des autres circuits et notamment du frais qui doit
rester positionné sur la qualité entrainerait une atténuation des écarts
qualitatifs avec les spécialistes bio
FORCES FAIBLESSES
OPPORTUNITÉS MENACES
SPÉCIALISTES BIO PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
12
LES VALEURS
BIO-LOCALES
PARTIE 1
PRATIQUES
& ATTENTES
DES CLIENTS
PARTIE 2
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
13
LES VALEURS
BIO-LOCALES
PARTIE 1
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
14
C’est la valeur enseigne qui arrive en
tête de la notation clients et ce, dans
tous les circuits (hormis la proxi où elle
est seconde).
Elle constitue donc une valeur
cardinale pour les consommateurs.
Cependant, en matière de qualité, les
enseignes traditionnelles ne
transforment pas encore l’essai sur leur
gamme Bio.
VALEURQUALITÉ
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
14
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
15
105 106 114 96 102 114
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
106 119 105 117
NSNS
Les progrès du Discount
sur l'assortiment se
ressentent dans la
perception positive de la
valeur qualité.
Le circuit Proxi est isolé
sous la moyenne. La valeur
qualité n’est pas première
chez les clients,
contrairement aux autres
circuits.
Super et Hyper font jeu
égal et Monoprix obtient la
meilleure note clients,
toutes enseignes GSA
confondues.
Frais et Bio sont un cran au
dessus des autres circuits
dans la perception
qualitative de leurs clients.
INDICE QUALITÉ DES CIRCUITS
16
99
107
107
111
120
114
PROXI
HM
SM
HD
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
À +1/+3, le gain d’image qualité des gammes Bio
de la GSA est faible. Elle est cependant reconnue
comme la première des valeurs Bio-locales du
circuit.
Les clients du Frais reconnaissent la qualité de
leurs enseignes, l‘image qualité progresse encore
de 5 points avec les gammes Bio.
C’est sur les clients du Discount que l’effet
qualitatif du Bio est le plus fort avec une
perception presque démesurée. Il est vrai que le
différentiel avec le reste des gammes est plus
visible.
+ 5
+ 9
+ 1
+ 4
+ 3
Indice gammes bio
Indice global enseigne
INDICES QUALITÉ SUR LES GAMMES BIO
17
L’image qualité d’ une enseigne se construit sur le
long terme. Les consommateurs choisissant les
enseignes pour ce qu’elles sont, il n’est pas
étonnant de leur voir donner la qualité en tête de
la hiérarchie des valeurs. Le gradient de la notation
des enseignes par leurs clients nous renseigne
quand même sur le positionnement des circuits sur
la qualité avec, en bas du spectre la proximité, et
en haut, les circuits Frais et Bio qui font jeu égal.
Dans le circuit Hyper, Auchan obtient la palme de
la notation clients sur la qualité, ce qui est
également le cas dans les valeurs dérivées de la
qualité (nutrition, santé, bien-être). Dans ce circuit,
l’écart de l’indice qualité entre l’enseigne et ses
gammes Bio est assez faible car la valeur qualité
est transversale sur l’ensemble de l’assortiment.
En Super, Monoprix obtient un indice 119 auprès
de ses clients. S’il y a un effet Parisien
incontestable, il y a aussi indéniablement un effet
« haut de gamme » qui a un impact positif sur la
qualité réelle et perçue des produits.
Les circuits Bio et Frais bénéficient d’une
perception très forte sur la qualité qui est induite
par les marques–enseignes. Pour le Frais, la culture
qualité est dans sa nature et cela transparait autant
dans l’indice global que dans l’indice Bio = le
respect du client passe par le respect du produit
(Bio ou pas). En Bio, le positionnement est un peu
différent : c’est le mode de production et le côté
brut du produit qui implique la qualité.
L’image qualité est un composite de l’héritage du
positionnement relayé par la communication
globale (Auchan, Système U), la cohérence de
l’assortiment et des gammes (Grand Frais) ou des
garanties liées à la nature du concept (ensemble
des enseignes Bio).
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX QUALITÉ
18
Le Bio fait partie intégrante d’un
chemin vers une meilleure santé : pas
d’additifs, moins d’allergènes, moins de
sucres, moins de gras, … Il répond aux
besoins d’un mode de vie plus sain.
Si les enseignes GSA partent de bas, les
gammes Bio font progresser
significativement l’opinion clients.
VALEURSANTÉ
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
18
19
90 91 100 81 84 113
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
INDICE DES CIRCUITS
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
SANTÉ
93 105 86 113
NSNS
Le Bio est premier sans
surprise avec des indices
comparables entre les
enseignes nationales et
locales
Le format Frais supplante
les circuits généralistes
traditionnels mais sans
emporter l’adhésion
Aucune enseigne d’Hyper
n’atteint la moyenne sur
cette tendance sociétale
lourde
En Super, Monoprix se
détache très nettement et
devance le numéro 2 de
près de 10 points d’indice
20
INDICES SUR LES GAMMES BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
SANTÉ
Le format Frais rattrape le circuit BIO sur l’image
santé qu’en ont leurs clients. Le concept Frais
propose une présentation propre et travaillée,
notamment sur le rayon FLEG.
Le Discount se crédibilise auprès de ses clients
et engrange la plus forte progression sur la
valeur santé grâce à ses gammes Bio.
Les gammes BIO des grandes surfaces
alimentaires ne permettent pas de rejoindre
l’indice santé du circuit Bio, mais la progression
en image est importante.
89
101
102
103
112
113
PROXI
HM
SM
HD
FRAIS
BIO
+ 11
+ 19
+ 11
+ 8
+ 11
Indice gammes bio
Indice global enseigne
21
Après la sécurité et la précarité, la santé est la 3ème
préoccupation des français. En termes de
préoccupation quotidienne, elle arrive même en
tête.
En GSA, la nature industrielle des produits de
grande conso et l’identité générale de l’espace de
vente rend difficile l’expression de la valeur santé.
Cependant, la marge de manœuvre en GSA est
très importante et il est assez désespérant de voir
que, même dans les rayons directement en rapport
(beauté, parapharmacie, diététique), le merch tient
assez peu compte de codes pourtant connus et
rodés.
Sur le Discount, le Bio est un multiplicateur de
crédibilité qui joue à plein sur la valeur santé et
correspond à une attente forte de sa clientèle.
La proxi part de loin et ne rassure pas ses clients.
L’effet tout LS et la taille de l’assortiment n’aident
pas, mais la marge de progression est
probablement encore plus forte que dans les
circuits HM/SM car le positionnement prix est
moins contraignant et permet d’aller chercher du
qualitatif. Franprix Noé travaille clairement dans
cette optique.
Dans le circuit Bio et le circuit Frais, la mise en
avant des marqueurs santé est plus évidente car
elle est compatible avec l’ensemble de
l’assortiment : compléments alimentaires, rayons
sans gluten, produits de nettoyage naturels, …
facilitent un positionnement healthy.
Cela se voit d‘ailleurs sur les valeurs « dérivées »
qui obtiennent un fort niveau de satisfaction dans
le circuit (qualité, nutrition, bien-être).
SANTÉ
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
SANTÉENJEUX
22
Dans l’alimentation des français, elle
est la traduction concrète de la valeur
santé. Seuls les circuits Frais et
Spécialistes Bio la cultivent à travers
leur assortiment et leur expertise.
Hyper et Super ne font guère mieux
que le circuit Discount.
VALEURNUTRITION
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
22
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
23
96 98 113 83 94 112
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
INDICE
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
NUTRITION
103 104 96 113NSNS
Le Bio est derrière le Frais
mais le client du circuit est
plus exigeant envers ses
enseignes.
Le Frais est le mieux jugé
par ses clients avec un
assortiment frais développé
et théâtralisé, et des
produits orientés nature /
santé.
Les clients des Hyper et
Super ne leurs donnent pas
la moyenne mais l’effet LS
n’est finalement pas si
impactant.
En SM, Monoprix est
(encore) devant mais
Système U, plus
représentatif du circuit
Super, n’est qu’à 2 points.
DES CIRCUITS
24
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Le format Frais double le circuit BIO. Il part de
haut sur l’image enseigne et obtient une meilleure
image chez ses clients que ceux du Bio sur les
gammes Bio.
Le Discount enregistre la plus grande progression
sur la valeur nutrition grâce à ses gammes Bio. Le
différentiel est net et permet de doubler les
Hyper/Super. Aldi gagne + de 20 points sur son
image enseigne.
En GSA, les clients donnent la moyenne à leur
enseigne. Auchan obtient un 109 sur le Bio et
Intermarché gagne la première place de l’image
nutrition des Super sur les gammes Bio. + 2
+11
+ 5
+8
+7
Indice gammes bio
Indice global enseigne
INDICE NUTRITION SUR LES GAMMES BIO
25
La valeur nutrition est proche de la valeur santé. La
différence est que le code santé se lit
essentiellement dans la nature du produit (pomme
vs biscuit) alors que la qualité nutritionnelle peut
être recherchée à la fois dans la nature et dans la
famille du produit (cookie vs biscuit diététique).
En GSA, la qualité nutritionnelle est principalement
rendue lisible par la nature du produit : il est brut
ou il est transformé. Dans les rayons, les
marqueurs nutritionnels passent par le
développement des saveurs fruitées ou des
emballages fraîcheur. Mais cela ne dupe pas le
consommateur et un positionnement nutrition
passe par un développement des gammes
diététiques et par une information clients plus
transparente.
Sur le Discount, c’est Aldi qui possède à la fois
l’indice clients le plus bas sur la valeur de
l‘enseigne mais qui monte le plus haut sur ses
gammes BIO.
Ce grand écart se retrouve dans toutes les
enseignes mal notées par leurs clients sur la
nutrition : plus l’image nutritionnelle générale est
faible plus le gain est fort sur les gammes Bio : le
différentiel de qualité perçue est simplement
énorme. Ceci étant dit, les nouveaux concepts
Discount devraient améliorer significativement la
notation sur cette valeur par les clients du circuit.
Lidl atteint un bon 105 par ses clients sur la valeur
nutrition de ses gammes Bio.
Dans les circuits Bio et Frais, il n’y a pas de débat :
les codes nutritions imprègnent le concept et son
assortiment.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX NUTRITION
26
Burn-out, bien-être au travail, happy
management … les français sont
fatigués d’être fatigués et seul 1/3
d’entres eux se déclare heureux et
détendu. De fait, avant de les
réenchanter et de les entertainiser, il
faut peut-être commencer par les
relaxer dans leur parcours d’achat.
VALEURBIEN-ÊTRE
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
26
27
94 95 99 80 82 110
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
97 108 87 113
NSNS
Le Frais peut faire des
efforts car c’est une des
valeurs où il ne se détache
pas significativement des
autres circuits hors Bio
Le Bio est logiquement en
tête sur le Bien-Être qui
peut être vu comme une
valeur synthèse du concept
Aucune enseigne d’Hyper
n’atteint la moyenne, l’effet
corvée reste très fort dans
ce format
En Super, Monoprix, seule
enseigne Super au dessus
de la moyenne, devance le
2nd de + de 10 points
INDICE BIEN-ÊTRE DES CIRCUITS
28
82
100
100
102
115
110
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
La gamme Bio du circuit Frais dope très
significativement l’indice Bien-Être du circuit
(4ème valeur gamme Bio vs 6ème sur l’indice
enseigne).
Sur le Discount, l’effet est massif sur la valeur
Bien-Être qui est celle qui progresse le plus entre
l’indice général et l’indice gamme Bio sur toutes
les valeurs testées.
En GSA, les gammes Bio permettent juste de
rejoindre la moyenne, essentiellement grâce aux
clients d’Auchan. Le Bio ne bouleverse pas la
hiérarchie des valeurs étudiées dans ce circuit.
Bio ou pas, les contraintes de l’Hyper sont là.
+ 17
+ 7
+ 6
+ 2
+ 18
Indice gammes bio
Indice global enseigne
INDICE BIEN-ÊTRE SUR LES GAMMES BIO
29
La liaison Bien-Être / courses alimentaires ne se
fait pas naturellement. Logiquement, dans les
valeurs qualitatives, le bien-être est en dessous de
la moyenne dans tous les circuits hors Bio, y
compris dans le circuit Frais.
Le constat est partagé par nos clients : une
majorité de nos récentes interventions auprès des
Hypers porte sur le concept, le parcours clients et
le confort d’achat. Mais apporter du bien-être à ses
clients dans le circuit Hyper ne constitue pas la
tendance. En termes d’expérience clients, les
budgets sont tournés sur l’évènementiel. Certes,
c’est une demande des consommateurs mais ils
disent aussi (et surtout) dans nos enquêtes qu’ils
veulent ralentir, découvrir, et pas forcément faire
du parachute dans la galerie.
L’affirmation du circuit Bio et le développement
des concepts Frais rendent l’image corvée de
l’Hyper encore plus prégnante. Si les clients du Bio
ne sont plus seulement des amateurs de fromages
de chèvre mais Monsieur Tout le Monde, c’est qu’il
s’est passé quelque chose. Clairement, ce n’est pas
en mettant la musique plus fort et les lumières plus
aveuglantes que les formats classiques vont
changer leur image.
Globalement, les gammes Bio donnent un petit
coup de pouce à la valeur Bien-Être mais elles ne
peuvent pas, à elles seules, impacter
significativement la nature des concepts
HM/SM/PROXI.
Dans les magasins Frais, l’effet Bio est en revanche
spectaculaire, mais il n’impacte pas réellement la
valeur globale du circuit qui reste basse. De fait,
l‘inexistence de l’offre hygiène–beauté limite
naturellement son image Bien-Être.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX BIEN-ÊTRE
30
La confiance est un élément fondateur
de la réputation, de la fidélité et de la
recommandation d’une enseigne.
Les circuits Hyper/Super auraient pu
être éclaboussés par les affaires
récentes (lasagnes gate, glyphosate, lait
contaminé, …), mais la valeur tient
plutôt bien et le Bio n’est pas un levier
fort sur la confiance.
VALEURCONFIANCE
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
30
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
31
101 104 108 99 101 112
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
INDICE DES CIRCUITS
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
CONFIANCE
104 117 102 118
NSNS
Frais et Bio se tutoient et
Biomonde emporte la
palme de la confiance. À
noter les indépendants Bio
avec une moyenne à 114.
Les familles font confiance
à leurs enseignes alors que
le contexte n’est pourtant
pas favorable.
Le travail des discounters a
payé sur les produits et les
marques car ils ne sont pas
décrochés des autres
circuits.
Monoprix est une valeur
sûre pour le consommateur
et Système U arrive en tête
des formats Super
classiques.
32
INDICE SUR LES GAMMES BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Hyper, Super et Discount confirment à travers
leur gamme Bio avec une déception sur l’Hyper
qui devrait faire mieux, et un effet booster sur le
Discount.
Le format Proxi perd des points de confiance sur
sa gamme Bio par rapport à l’indice enseigne ! Le
label AB seul ne suffit pas à rassurer. L’origine, la
qualité et la théâtralisation comptent aussi.
Le circuit Frais passe en tête auprès de ses
clients sur la confiance. Grâce au meilleur gain
d’indice des circuits sur la valeur, il supplante
même le Bio.
CONFIANCE
+ 9
+ 6
+ 2
+ 1
-7
Indice gammes bio
Indice global enseigne
33
Les mauvaises notes obtenues par les GSA sur la
santé auraient pu facilement déteindre sur la
valeur confiance. Il n’en est rien, et tout le monde
atteint ou frise la moyenne des images-valeurs
testées auprès de leurs consommateurs.
Les français ont donc confiance dans leurs
enseignes, ce que confirme sa position de 2nde
valeur cardinale des clients des enseignes d’Hyper
et Super.
Sur les formats Hyper /Super, les gammes Bio ne
permettent pas de faire surperformer le niveau de
l’indice de confiance. De fait, la construction de la
confiance repose sur un socle de drivers très large
de l’histoire de l’enseigne à sa gestion de la
relation clients en passant par sa communication.
Les clients du circuit Discount lui sont attachés et
lui donnent une honorable moyenne. Les clients
du Discount ont même plus confiance dans le Bio
de leurs enseignes que les clients HM/SM.
Bio et Frais sont au dessus du lot en termes de
confiance de leurs clients. Sur le circuit Bio, le
côté militant agit probablement autant sur le
niveau de confiance que le côté « tout Bio »
garantissant la promesse. À noter que les
enseignes locales du circuit Bio sont mieux notées
que les enseignes nationales.
Comme sur de nombreuses valeurs, la gamme Bio
permet au circuit Frais de gagner en image
confiance (117) sur un socle où il était déjà fort
(108).
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX CONFIANCE
34
Mort du petit commerce, crise
paysanne, étranglement des PME agro-
alimentaires : on entend tout et
n’importe quoi sur la responsabilité
sociétale de la distribution alimentaire.
Et de quoi parle la première page du
rapport RSE des enseignes de
distribution de la FCD ? Des produits
Bio et équitables !
VALEURRESPONSABILITÉ
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
34
35
94 95 100 84 91 110
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
98 108 93 118
NSNS
Le Bio est loin devant.
Il est épargné par les
scandales et profite à plein
de ses engagements
environnementaux.
Hyper et Super n’atteignent
pas la moyenne. Ils sont
régulièrement accusés de
tous les maux et cela
résonne chez les clients.
Sur le Discount, Lidl ne sort
pas du lot alors que ses
clients le surclassent sur les
autres items dans le circuit.
Même le Frais atteint juste
la moyenne alors que ses
clients le font surperformer
sur les autres items.
INDICE RESPONSABILITÉ DES CIRCUITS
36
89
97
98
102
113
110
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
En HM/SM/HD, l’effet est certain mais ne fait
pas de miracle sur un historique lourd à porter et
une pression constante.
Le format Proxi part de loin et n’arrive même pas
à l’indice 90. En valeur générale du circuit, la
responsabilité était la 3ème valeur en
appréciation, elle passe 6ème sur les gammes Bio
…
Le circuit Frais passe en tête auprès de ses
clients sur la valeur responsabilité avec un gain
de 11 points par rapport à l’indice général du
circuit. + 11
+ 6
+ 5
+ 6
INDICE RESPONSABILITÉ SUR LES GAMMES BIO
+ 6
Indice gammes bio
Indice global enseigne
37
Accuser la grande distribution, et particulièrement
la distribution alimentaire de tous les maux est un
sport national dans lequel la France excelle. De
fait, la responsabilité des enseignes n’est pas
jugée positive par ses clients.
Seul le circuit Bio est loin devant même si ce n’est
pas la valeur la plus forte pour ses clients (en 7ème
position sur les 10 valeurs Bio-locales). Les
engagements militants paient bien la côte de
responsabilité des enseignes du circuit.
Pour les concepts traditionnels, il n’y a pas de
secret : seul un changement radical de
communication accompagné d’actions claires et
lisibles peut durablement changer cet état de fait.
Cependant, on peut légitimement se poser la
question : aujourd’hui, les clients ont globalement
confiance dans leurs enseignes et échanger un
positionnement prix contre un positionnement
responsabilité n’est surement pas un pari gagnant
à court-terme.
On note tout de même que si les gammes Bio ne
transcendent pas la valeur confiance, elles
permettent tout de même de grapiller quelques
points de faveur sur l’image de responsabilité
auprès des clients.
Dans le circuit Frais, on aurait clairement pu
s’attendre à une appréciation plus forte des
clients sur l’image générale de responsabilité.
Mais là, comme sur d’autres items, le gain apporté
par les gammes Bio est spectaculaire.
Sur le Discount, il ne semble n’y avoir aucun
intérêt (ni moyen) d’aller sur ce terrain.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX RESPONSABILITÉ
38
Le changement climatique constitue un
défi dont nous avons tous conscience.
Valeur fondamentale si ce n’est vitale,
le respect de l’environnement ne
constitue pas un axe de
positionnement stratégique pour les
enseignes GSA alors que le circuit Bio
en a fait une valeur fondatrice de ses
concepts.
VALEURRESPECT DE
L’ENVIRONNEMENT
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
38
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
39
89 93 96 80 91 111
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
91 102 88 121
NSNS
Le circuit Bio tient bien son
indice, au dessus de 110,
avec de très bonnes
opinions des clients des
enseignes locales.
En Hyper, l’appréciation
des clients est très
mauvaise. Elle est 8ème dans
les valeurs Bio-locales. Il
faut progresser, c’est
inévitable.
Le Discount ne brille pas
mais est mieux jugé par ses
clients que ceux des
enseignes d’Hypers. Une
prime à l’effort ?
L’indice du circuit Frais est
décevant, à l’instar de la
valeur responsabilité. Il
devrait au moins passer la
moyenne.
INDICE ENVIRONNEMENT DES CIRCUITS
40
92
95
98
102
113
111
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Le circuit Frais est celui qui progresse le plus sur
ce thème avec ses gammes Bio, engrangeant +
18 points d’appréciation par ses clients.
HD et PROXI progressent mais ne passent pas la
moyenne. L’image globale des concepts reste
plus forte que l’image environnement portée par
leurs gammes Bio.
Les gammes Bio constituent un multiplicateur de
crédibilité pour toutes les enseignes. C’est
logique mais cela ne joue pas autant pour les
grandes enseignes GSA sur leur image globale. + 18
+ 9
+ 9
+ 12
INDICE ENVIRONNEMENT SUR LES GAMMES BIO
+ 11
Indice gammes bio
Indice global enseigne
Les plus fortes progression indice général enseigne / indice gammes Bio
41
Le respect de l’environnement est une valeur
fondamentale qui gagne toujours plus de terrain
dans l’opinion et dans le droit. Parce que la
planète va de plus en plus mal – on le sait – mais
aussi parce que les nouvelles générations y sont
de plus en plus sensibilisées, et ce sont les
consommateurs de demain. Si le gain est fort sur
la valeur environnement avec les gammes Bio,
l’atterrissage des circuits HM/SM/HD autour de
la moyenne reste insatisfaisante. La crédibilité du
Bio sur le respect de l’environnement n’est pas
assurée par la nature intrinsèque du produit. Les
consommateurs nous le disent dans nos enquêtes
: il y a Bio et Bio et ils regardent les origines.
Enfin, les forts écarts montrent que l’introduction
du Bio dans le circuit GSA - et ça ne date pas
d’hier - ne provoque pas de transfert d’opinion
positive vers la valeur enseigne.
Ce dernier effet est particulièrement visible sur le
circuit Frais, ce qui est plus étonnant compte tenu
de son travail sur le local.
De fait, le Bio est un bonus environnement
évident, mais une enseigne ne peut pas miser sur
un positionnement environnemental si elle ne
l’inscrit pas dans ses gènes. Et ce côté militant est
aujourd'hui uniquement assumé par le circuit Bio.
Le caractère inéluctable de la prise en compte de
l’impact environnemental des activités en fait un
enjeu fondamental qui va se jouer avec le concept
et le timing. Quelle va être la dernière limite pour
faire basculer son image globale ? Sur les circuits
« classiques », les niveaux de confiance dans
l’enseigne et de responsabilité semblent indiquer
qu’on en est très très proche. Ça se joue à 10 ans.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX ENVIRONNEMENT
42
Le constat est sans appel : le monde
agricole français est en état de
faiblesse, en danger dans certains
secteurs. Les producteurs souffrent et
ils le font savoir.
Gouvernement, Europe, Distribution
sont montrés du doigt comme parties
prenantes dans la responsabilité de cet
état de fait.
VALEURRESPECT DU
MONDE AGRICOLE
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRESVALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
42
43
83 90 96 76 78 108
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
86 100 79 115
NSNS
Seul le circuit Bio a une
opinion qui ne décroche
pas des autres valeurs et
reste favorablement
constant aux yeux de ses
clients.
Hyper, Proxi et Discount
sont dans la nasse,
enfermés par l’image
négative portée par ses
relations avec le monde
paysan.
Etonnamment, le circuit
Super s’en sort un peu
mieux. Mais même
Monoprix, 1er sur toutes les
valeurs en SM atteint
péniblement la moyenne.
Le Frais s’approche de la
moyenne mais n’est pas au
niveau des autres valeurs
Bio-Locales pour ses
clients. Il doit progresser.
INDICE RESPECT DE L’AGRICULTURE DES CIRCUITS
44
84
91
92
97
113
108
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
L’effet est démultiplié sur le circuit Frais, comme
pour la valeur environnement. Mais les
enseignes Frais devraient être mieux classées sur
leur image globale.
Sur les circuits alimentaires « classiques », les
consommateurs ont une mauvaise image des
relations distribution-agriculture. Le travail est
en cours et la valeur est à observer.
La gamme Bio impacte la valeur respect du
monde agricole de la même façon que la valeur
respect de l’environnement : c’est positif mais
insuffisant. + 17
+ 7
+ 10
+ 12
INDICE RESPECT DE L’AGRICULTURE SUR LES GAMMES BIO
+ 8
Indice gammes bio
Indice global enseigne
45
La France rurale renvoie aux consommateurs des
images d’insécurité économique, d’isolement
voire d'abandon. La parole médiatique met la
distribution en première ligne des responsables de
cet état de fait. Cela se ressent très directement
sur les notes accordées par les consommateurs
sur le respect du monde agricole par leur enseigne
alimentaire.
Il faut noter que la période d’enquête
correspondait à celle des négociations
commerciales et à la polémique sur les prix
d’achat aux agriculteurs.
Sur tous les circuits, l’opinion sur le respect des
agriculteurs par l’enseigne se situe au même
niveau que celle sur le respect de
l’environnement.
Faut-il cependant en tirer le même type de
conclusion ?
Sur le circuit GSA/HD, on part de très bas sur les
indices enseignes et ces dernières n’arrivent
même pas à convaincre leurs clients sur les
gammes Bio. Cependant, contrairement au
respect de l’environnement, la relation avec le
monde agricole exerce probablement moins de
pression morale sur le consommateur.
L’agriculture touche moins de monde, le discours
sur les marges n’est pas simple et on ne sait pas
toujours qui croire. Par ailleurs, la justification de
la négociation sur les prix par le gain sur le
pouvoir d’achat reste un argument fort des
distributeurs et c’est un argument qui porte.
Enfin, comme sur beaucoup des valeurs Bio-
locales testées, la cohérence du circuit Bio permet
une bonne résonnance de la valeur agricole.
Même si dans les faits le circuit se positionne
plutôt en dehors du débat qu’en défenseur de la
cause paysanne.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX RESPECT DE L’AGRICULTURE
46
Le succès du circuit Frais et les
initiatives des groupements de
producteurs ancrent la tendance
locavore dans la réalité de l’offre
alimentaire.
Nos enquêtes conso démontrent que
le côté local prime sur le côté Bio dans
les attentes clients.
VALEURORIGINESLOCALES
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
46
VALEURS BIO-LOCALE SDES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
47
89 93 91 76 74 102
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
92 100 87 112
NSNS
Proxi et Discount sont
logiquement à la traine
compte tenu de leur
politique d’achat et les
consommateurs ne les
attendent pas sur ce
terrain.
L’ensemble des circuits
dévissent sur la valeur qui
se situe en queue du
peloton des valeurs Bio-
Locales.
Les circuits Frais et Bio
déçoivent. L’origine locale
des produits est même la
valeur la plus mal notée
chez les clients des
enseignes Frais.
Les Hypers ne sont pas au
niveau, certes ils ont fait
quelques efforts mais ils
doivent développer
significativement leur
ancrage local et le dire !
INDICE ORIGINES LOCALES DES CIRCUITS
48
81
88
89
93
111
102
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Sur le circuit HD, l’opinion clients sur l’image
locale est boostée par les gammes Bio mais cela
ne suffit pas pour convaincre.
Seules les enseignes Frais boostent la valeur
locale avec les gammes Bio mais il est surprenant
que l’indice général du circuit ne suive pas.
L’impact des gammes Bio sur l’image locale n’agit
pas sur les circuits HM/SM : pour ça, il faudrait
que les produits Bio soient locaux …
+ 20
0
+ 1
+ 14
INDICE ORIGINES LOCALES SUR LES GAMMES BIO
+ 4
Indice gammes bio
Indice global enseigne
Les plus fortes progression indice général enseigne / indice gammes Bio
49
La valeur Origines Locales recouvre plusieurs
réalités que mentionnent les consommateurs que
nous interrogeons sur leur perception des
concepts alimentaires et notamment sur le rayon
FLEG.
Il y a clairement un effet de promesse de qualité
garantie par le produit local : plus frais, issu d‘un
savoir-faire, … . Ce n’est bien-sûr pas toujours vrai
mais ce sentiment diffus est récurrent dans nos
entretiens conso. Il y a également un effet positif
lié au sentiment de se respecter en respectant le
rythme naturel des saisons. On rejoint ici les
mêmes marqueurs de la valeur Bien-Être.
Enfin, la proximité du site de production donne
une information directement lisible sur son origine
: on ne connait pas le GAEC, ni la petite commune
qui a produit mais on est assuré que ça ne vient
pas « d’ailleurs ».
Dans le circuit HM/SM/HD, les contraintes de
volumes et de prix font que l’achat local est réduit
à la portion congrue de l’assortiment et
essentiellement mis en avant dans les rayons
frais/trad. Les organisations régionales peuvent
mieux travailler sur ce thème pour peu qu’on leur
confie. Les enseignes d’indépendants ont bien-sûr
plus de latitude pour créer des partenariats
locaux. Elles doivent s’en emparer. Il y a donc une
marge importante de progression. Quant à
cumuler Bio ET Local, cela relève encore de
l’exercice de style pour le grand commerce
alimentaire.
Reste que la tendance est lourde. Mais les notes
décevantes de l’ensemble des circuits étudiés
tendent à démontrer que la place est peut-être
plus légitimement réservée à des concepts en
devenir : les circuits-courts et les associations de
producteurs.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX ORIGINES LOCALES
50
Le produit régional est un marqueur
d’identité fort. Il est rattaché à un
terroir mais est aussi un symbole
d’identité plus large : celui de la
gastronomie française et de ce qu’elle
représente : des valeurs, un savoir-
faire, un patrimoine. Une certaine idée
de la France éternelle, rassurante, voire
paternaliste.
VALEURTRADITIONSRÉGIONALES
VALEURS BIO-LOCALE DES ENSEIGNE ALIMENTAIRES
50
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
51
93 97 96 76 80 99
Hyper ProxiSuper DiscountFrais Bio
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
98 105 87 106
NSNS
C’est la valeur la plus mal
classée du circuit Bio par
ses clients. Mais ce n’est
pas dans l’ADN du circuit.
Les notes en traditions
régionales sont similaires
aux notes origines locales
sauf en circuit Bio.
Les Hypers sont moins
décrochés sur les produits
régionaux que sur l’origine
locale. Les Supers sont
proches de la moyenne.
La valeur est mal classée en
Proxi et Discount. Sur ce
dernier circuit, il est
clairement possible de faire
mieux.
INDICE TRADITIONS RÉGIONALES DES CIRCUITS
52
82
85
90
93
110
99
PROXI
HD
HM
SM
FRAIS
BIO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
HD et Proxi profitent d’un léger gain de
satisfaction mais insuffisant pour constituer un
atout à mettre en avant.
Le circuit Frais est reconnu par ses clients et
comme sur l’origine locale, le Bio apporte un
booster significatif à la satisfaction clients.
Hyper et Super sont sanctionnés car l’offre n’est
pas réellement positionnée dans les enseignes et
la production de plats régionaux Bio en appertisé
est faible. + 14
-4
+ 5
INDICE TRADITIONS RÉGIONALES SUR LES GAMMES BIO
+ 6
Indice gammes bio
Indice global enseigne
-3
53
La question est de savoir comment les vecteurs
identitaires positifs portés par les produits
régionaux peuvent résonner dans l’image Bio-
locale d’une enseigne.
Sur les produits, la mise en avant des AOC/AOP
constitue le meilleur moyen de travailler le
produit régional. Là, il y a quelques progrès à faire
sur la sélection et la théâtralisation en magasin.
Sur les plats régionaux, c’est une autre affaire.
De fait, il y a une rupture nette entre l’identité
artisanale et donc l’attente qualitative du produit
régional et la qualité réelle des plats préparés
appertisés proposés dans le circuit alimentaire (en
baisse de 3.4% en volume sur 1 an) et cela ne
correspond plus forcément aux attentes et aux
goûts des générations Y et Z.
Que nous disent les consommateurs ? D’abord ils
se reconnaissent dans les valeurs portées par la
tradition régionale, ensuite ils font naturellement
l’association tradition/savoir-faire/qualité. La
valeur du produit régional est dans ce qu’il sous-
entend : des produits de qualité magnifiés par un
savoir-faire aboutissant à une émotion gustative.
Et il y a des bonus : le terroir et la convivialité.
Hors, l’ensemble de ces marqueurs fonctionne
mécaniquement avec le Bio. Aussi les enseignes
voulant jouer cette carte doivent le faire en
donnant du sens aux produits au travers des
recettes, de l’information sur les arrivages et des
conseils en rayon. Certaines enseignes le font,
mais souvent avec maladresse. De fait, il est
difficile de mettre en avant la qualité gustative
avec un assortiment faiblement qualitatif. À
l’heure du succès des émissions de cuisine, on ne
peut pas jouer sur 2 tableaux. Les consommateurs
sont toujours plus avisés qu’on ne le pense !
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ENJEUX TRADITIONS RÉGIONALES
54
VALEURS PAR
CIRCUIT
SYNTHÈSE
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
55
Origine locale : c’est la valeur la moins bien maîtrisée alors
qu’elle porte dans l’opinion, les centrales régionales doivent
s’emparer du sujet et le relayer plus efficacement dans leur com’.
Tradition Régionale : proches des valeurs locales, les
produits régionaux sont déceptifs, mais est-ce un enjeu pour
les nouvelles générations ?
Respect de l’environnement : Les enseignes sont jugées
sévèrement sur cette valeur. Pour le moment, ce n’est
clairement pas leur problème. Jusqu’à quand ?
Responsabilité : la distribution alimentaire n’a pas bonne
presse mais résiste plutôt bien ; les gammes Bio permettent
de gagner en crédibilité.
Qualité : l’image qualité des circuits est positive. Les gammes
Bio ont un levier d’image fort sur le Frais et le Discount, ce
n’est pas le cas des circuits Hyper / Super.
SYNTHÈSE VALEURS PAR CIRCUIT
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
Santé : valeur primordiale en ce début de millénaire, elle est
totalement sous-estimée et sous-exploitée par les enseignes
de GMS.
Nutrition : Frais et Bio sont logiquement en tête, les non-
spécialistes ont beaucoup à gagner via leur gammes Bio. Ils
doivent aussi mieux travailler le sec et l’information produit.
Bien-être : le stress est l’ennemi du siècle, le Bio est un
accélérateur de bien-être mais ne suffit pas à changer l’ADN
d’une enseigne. Les courses-corvée restent attachées à l’Hyper.
Confiance : Elle est présente positivement sur tous les
circuits. C’est une valeur composite que le Bio accompagne
mais ne révolutionne pas.
Respect du monde agricole : pas de surprise, les clients sont
critiques. Mais sont-ils prêts à échanger du prix pour un mieux
vivre du monde paysan ?
56
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGE ENSEIGNE IMAGE GAMMES BIO93 99
QUALI CONF NUTRI RESP B-ÊTRE TRADI SANTÉ ENVT LOCAL AGRI
BIO
ENS
105
108
BIO
ENS
102
103
BIO
ENS
97
103
BIO
ENS
94
99BIO
ENS
93
100
BIO
ENS
90
101
BIO
ENS
89
99
BIO
ENS
85
94
ENS
BIO
91
93
BIO
ENS
90
90
HYPERMARCHÉSGlobalement, l’image Bio-locale projetée
par les enseignes de grands Hypers n’est
pas encore à la hauteur. Les enseignes le
savent bien et toutes ont entrepris un
mouvement de fond pour faire évoluer
leurs gammes Bio. De fait, l’offre est bien
présente en magasin et depuis déjà
longtemps et la puissance commerciale du
concept Hyper joue en faveur d’une
domination mécanique du marché.
D’un point de vue du concept commercial
la question est de savoir si l’Hyper doit
faire du Bio en s’appuyant sur ses
fondamentaux : prix et choix ou profiter du
mouvement pour révolutionner son image
à l’instar de Carrefour et sa transition
alimentaire. En revanche, l’image
local/régional reste très mauvaise. La
crédibilité des enseignes sur ces items ne
se développe pas, car malgré un effort de
communication, la visibilité ne suit pas en
point de vente.ENS BIOIndice enseigne Indice MDD Bio
57
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGE ENSEIGNE IMAGE GAMMES BIO96 101
QUALI CONF NUTRI TRADI RESP B-ÊTRE LOCAL ENVT SANTÉ AGRI
BIO
ENS
106
107
BIO
ENS
104
105
BIO
ENS
98
103
ENS
BIO
93
97 BIO
ENS
95
102
BIO& ENS
93
93
BIO
ENS
93
102
BIO
ENS
90
97BIO
ENS
95
102
BIO
ENS
91
102
SUPERMARCHÉSLes clients du format Super jugent un peu
mieux leurs enseignes que les clients des
Hypers et sur les gammes Bio, le format place
7 valeurs sur 10 au dessus de la moyenne des
appréciations clients. Ceci étant dit nous avons
intégré dans ce format l’enseigne Monoprix qui
est tellement décrochée positivement qu’elle
entraine avec elle la moyenne des enseignes de
Super. De fait, hors Monoprix et dans ses
gammes standards, les clients sont sévères sur
les images bio-locales des enseignes de Super.
Il y a donc un enjeu fort à développer les
produits labélisés.
Conceptuellement, il serait fort de réussir à
repositionner les concepts sur les valeurs Bio-
locales, y compris sur les produits non
biologiques. Mais ce n’est pas simple : rajouter
un suffixe Bio ou Frais ne suffit pas à
décrocher les valeurs attachées à la marque-
enseigne aux yeux des consommateurs.
ENS BIOIndice enseigne Indice MDD Bio
58
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGE ENSEIGNE IMAGE GAMMES BIO87 98
QUALI CONF NUTRI RESP SANTÉ ENVT B-ÊTRE TRADI AGRI LOC
BIO
ENS
102
111
BIO
ENS
101
107
BIO
ENS
94
105
ENS
BIO
91
97
BIO
ENS
84
103
BIO
ENS
80
85
74
BIO
ENS
88
BIO
ENS
83
95
BIO
ENS
78
91
BIO
ENS
82
100
ENS BIOIndice enseigne Indice MDD Bio
DISCOUNTLes gammes Bio font faire le grand écart au
format Discount. A priori très éloigné de
l’image des enseignes Discount, le Bio
permet de faire des bonds spéculaires sur
les images Santé, Bien-être et Nutrition.
Il est absolument clair que le format, en
pleine transformation depuis 5 ans, a tout
intérêt à développer le Bio tout en gardant
ses fondamentaux de prix et de praticité.
L’équation pourrait paraître difficile à l’instar
du circuit Super, mais le format Discount a
un immense avantage : il peut choisir de
défendre un Bio accessible sans se soucier
des valeurs éthiques sous-jacentes parce
que les consommateurs n’attendent rien de
sa part sur ce terrain. C’est d’ailleurs
également vrai sur le local : ce n’est pas le
sujet.
Finalement, le Discount est le circuit qui a le
plus à gagner à développer ses gammes Bio
en communiquant de manière simple et
directe. C’est ce que fait très bien Lidl.
59
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGE ENSEIGNE IMAGE GAMMES BIO101 114
QUALI NURTI CONF RESP SANTÉ B-ÊTRE ENV TRADI AGRI LOC
BIO
ENS
114
120
BIO
113
115
BIO
ENS
108
117
ENS
BIO
100
113
BIO
ENS
100
112
BIO
ENS
96
110
91
BIO
ENS
111BIO
ENS
99
115
BIO
ENS
96
113
BIO
ENS
96
113
ENS
FRAIS
ENS BIOIndice enseigne Indice MDD Bio
Carton plein pour le format Multi-frais.
Dans les concepts alimentaires, il est en tête
sur tous les items en Bio ou non.
L’image fraicheur rejaillit sur toutes les
autres valeurs et le Bio est un super-
accélérateur de crédibilité du circuit. De fait,
il est surprenant de voir que le format frais
ne profite pas plus de cette opportunité car
les gammes Bio sont peu développées.
Il est vrai que la réussite du circuit n’engage
pas à bouleverser le concept. Par ailleurs, la
cohérence avec le Bio est tellement forte
que déclencher une offre en magasin
fonctionnerait très rapidement auprès des
consommateurs.
Finalement, c’est sur le local que les multi-
frais doivent travailler pour ne pas se laisser
potentiellement déborder par les circuits-
courts. Ils sont en train de s’organiser et ils
ont une légitimité totale pour aller chercher
le circuit Frais sur ce terrain.
60
SYNTHÈSE VALEURS BIO-LOCALES
QUALI
SANTE
CONF
NUTRI
ENV
BIEN-ETRE
RESP
AGRI
LOC
TRADI
Image générale enseigne*
HM SM FRAIS PROXI HD BIO
QUALI BIO
CONF BIO
NUTRI BIO
SANTE BIO
BIEN-ETRE BIO
RESP BIO
ENV BIO
AGRI BIO
LOC BIO
TRADI BIO
Images des gammes Bio*
HM SM FRAIS PROXI HD BIO
120
110
100
90
80
80
90
100
110
120
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
• Moyenne des indices des enseignes des circuits
61
PRATIQUES
& ATTENTES
DES CLIENTS
PARTIE 2
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
62
CLIENTS DES ENSEIGNES D’HYPERMARCHÉS
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRATIQUES & ATTENTES DES CLIENTS ENSEIGNES D’ HYPERMARCHÉS
E.LECLERC | CARREFOUR | AUCHAN | GÉANT | CORA
63
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRATIQUES BIOCLIENTS HYPERMARCHÉS
89% Connaissent la MDDde leur enseigne
62%Achètent régulièrement des produits Bio en GSA
25% Fréquentent égalementune enseigne Bio
94%
62%+ de communicationsur les produits Bio
90%+ d’information sur l’origine
des produits
77%+ de Bio dans les Prospectus de l’enseigne
ILS CONNAISSENT ET EN DEMANDENT +
Les produits biologiques font aujourd’hui
partie intégrante du panier des familles
françaises. Pour les clients des Hypers, c’est
devenu un geste naturel pour les fruits et
légumes ou l’alimentation infantile. C’est
donc tout aussi naturellement qu’ils jugent
leur enseigne tout à fait légitime sur le sujet.
En revanche, ils attendent plus d’abord
parce que leur connaissance s’est
significativement approfondie et qu’ils
connaissent les différences de qualité et
d’origine. Ensuite, parce que le choix en
Hyper (cf. infra) n’est pas suffisant et les
oblige à aller voir ailleurs, notamment sur le
non-alimentaire.
89%Jugent légitimeleur enseigne sur les produits Bio
Souhaitent plus de Bioen alimentaire
dans leur magasin
64
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS HYPERMARCHÉSPOUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRIXACCESSIBLITÉPROMOTION
0% 20%
LÉGITIMITÉQUALITÉ CHOIX
50%10% 30% 40%
HYPER BIO
55%
22% 23%
LES 2
CIRCUIT PRÉFÉRÉ RAISON PRINCIPALE
HY
PE
RB
IO
Dans leur grande majorité, les clients Hyper préfèrent
rester dans leur circuit habituel (55%) pour acheter
Bio. Mais l’évasion compte pour une part non
négligeable. Les raisons principales d’achat Bio dans
l’Hyper sont finalement celles qui font la force du
format : le prix (42%), l’accessibilité (20%) et les
promotions (8%). On retrouve ces mêmes critères en
multi-réponses (voir page suivante) auxquels
s’ajoutent les avantages fidélité et même, plus
étonnant, la facilité à trouver les produits.
Quand les clients Hyper fréquentent les spécialistes,
ce sont la légitimité de l’enseigne (23%), le choix
(21%) et la qualité (14%) qui conditionnent leur choix.
Ces critères sont logiques alors que ceux qui le sont
moins sont les critères secondaires : la tenue du
magasin, le conseil, ou l’attente en caisse.
Là, pas de mystère : les Hypers ont tout à fait les
moyens d’aller récupérer leurs clients et d’en
chercher d’autres chez les spécialistes en travaillant
sur le confort d’achat et le parcours clients. Cela
ressort dans tous nos Focus Group : les Hypers ne
sont parfois pas au niveau des basiques et engagent
parfois plus de moyens à « ré-enchanter » le parcours
galerie que l’acte d’achat quotidien.
65
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS HYPERMARCHÉS
CONCEPTS
C'est plus facilement accessible 54% 12%
Il y a plus de promotions 44% 4%
Il y a plus d’avantage fidélité 38% 3%
L'atmosphère, l'ambiance du magasin 9% 28%
L'enseigne respecte les producteurs 8% 28%
Il y a moins d'attente en caisse 5% 24%
Le magasin est plus propre, mieux tenu 5% 16%
L'enseigne est plus légitime pour la vente de produits Bio 4% 55%
Le personnel est plus disponible 2% 24%
Les conseils des vendeurs sont meilleurs 1% 22%
HYPER BIO
RAISONS DE PRÉFÉRENCE DU CIRCUIT*
* en % des répondants ayant cité la raison, plusieurs réponses possibles
POUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRODUITS
C'est moins cher 63% 5%
Les produits sont plus faciles à trouver 23% 22%
Il y a plus de choix de produits 21% 47%
Il n'y a pas ou peu de rupture de stock 17% 11%
L'origine des produits 11% 37%
Les produits viennent de France 10% 23%
La traçabilité des produits 8% 25%
L'enseigne respecte la saisonnalité 6% 34%
Les produits ont plus de goût 5% 21%
Les produits sont de meilleure qualité 5% 44%
HYPER BIO
66
Dans mon Hyper 57% 38% 22% 15%
Dans le circuit Bio 6% 10% 2% 4%
Dans les 2 circuits 12% 12% 2% 4%
Je n’en achète pas 25% 39% 74% 77%
NSP
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
CLIENTS HYPERMARCHÉS
HYGYENE
ACHATS BIO NON-ALIMENTAIRE PAR CIRCUITS*
* en % des répondant
HYPER
BIO
BÉBÉTEXTILEENTRETIEN
BH
NON
FOCUS NON-ALIMENTAIRE
Le dernier baromètre de consommation de l'Agence Bio indique
que 50% des français ont déjà acheté au moins 1 produit Bio non
alimentaire.
Dans cette étude, les achats par circuit apportent un éclairage
intéressant.
En premier lieu, les clients des Hypers font majoritairement leurs
achats dans le circuit et l’évasion vers les spécialistes Bio est
finalement relativement restreinte. Secondairement, le potentiel
marché n’est pas atteint sur les gammes Bio non-alimentaires. Il
reste des consommateurs à conquérir. Enfin, la règlementation en
agriculture Biologique ne s’applique pas aux produits non-
alimentaires.
C’est pour ces 3 raisons que les grandes enseignes du circuit
doivent développer l’offre, la rendre lisible en rayon et dans les
prospectus. C’est ce que demandent les clients à + de 78%.
67
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGES INNO – CHOIX - PRIXCLIENTS HYPERMARCHÉS
INNO
CHOIX
PRIX
INDICE ENSEIGNES INDICE GAMMES BIO
93 93
111 97
97 90
Le Choix est évidemment le point fort des enseignes d’Hyper, mais le format est
déceptif sur les gammes Bio et cela constitue un de ses points de faiblesse face aux
spécialistes. Le circuit Hyper est celui du choix et ce devrait être le cas sur le Bio.
Certes, il faut pouvoir fournir, mais en termes de visibilité il y a beaucoup à faire,
notamment sur le non-alimentaire.
Si l’on excepte E.Leclerc 10 points au dessus des autres, l’image prix globale des
Hypers est décevante et cela chute sur le Bio. On note que les clients Discount
mettent leur circuit près de 20 points d’indice de satisfaction au dessus des clients
Hypers.
Sur les Innovations, le constat est lui aussi sévère, même si sur cet item Hyper, Super
et Discount sont sur le même étiage. Il y a pourtant de la place pour innover dans ces
grands espaces de consommation. Encore faut-il pouvoir sortir les organisations de
leurs zones de confort et d’habitudes, ce qui n’est pas une mince affaire.
*
• Moyenne des indices des enseignes d’Hypermarchés
68
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR L’OFFRE BIOCLIENTS HYPERMARCHÉS
Cosmétiques et hygiène 80%
Entretien ménager 65%
Textile 44%
Bébé / puériculture 32%
Autre(s) 1%
FAUT-IL DEVELOPPER L’OFFRE BIO ?*
* en % des répondants ayant cité le rayon,
plusieurs réponses possibles
Fruits 61%
Légumes 60%
Boucherie 56%
Laitages 55%
Poisson 51%
Boulangerie 48%
Epicerie salée 40%
Epicerie sucrée 38%
Boissons 37%
Œufs 33%
Autre(s) 2%
89%Souhaitent + deBIO ALIMENTAIRE 78%
Souhaitent + de BIO NON-ALIMENTAIRE
55%Souhaitent + de BIO EN DRIVE
Il n’y a pas débat : le circuit Hyper doit mettre le surrégime dans
l’organisation des filières afin de répondre à l’attente de ses
clients.
C’est vrai en alimentaire, mais surtout en non-alimentaire où le
retard est conséquent, tant dans l’approvisionnement que dans
le merchandising en magasin où les rayons sont totalement à
refonder.
De fait, développer l’offre en Frais et en donner de la visibilité
au client permet de reprendre la main sur le choix qui doit
rester un marqueur fort du circuit. Bien-sûr, cela ne suffit pas et
il faudra intégrer le Bio dans une logique d’identité commerciale
globale des enseignes, il est vrai dans un numéro d’équilibriste
assez compliqué. L’enjeu est le même pour l’industrie
alimentaire, aussi distributeurs et fabricants ont un intérêt
évident à collaborer sur le sujet dans les rayons.
69
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR LE CONCEPTCLIENTS HYPERMARCHÉS
Tous les produits Bio dans un seul rayon 42%80%
Un coin Bio dans chaque rayon 38%
Un magasin Bio de l’enseigne en galerie 9%12%
Un magasin Bio de l’enseigne dans la zone 3%
Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée en galerie 3%
6%Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée dans la zone
2%
NSP 3%
CHOIX DU CONCEPT MAGASIN POUR LES PRODUITS BIO
FACILITÉ A TROUVER LES PRODUITS BIO
Oui 92% 55%
Non 6% 28%
NSP 1% 17%
ALI N-AL
La question du concept Bio est au cœur de la réflexion du circuit Hyper et de leur
enseigne. Notre quanti est tout à fait clair : décliner la marque-enseigne en concept Bio ne
suscite pas aujourd'hui l’adhésion. Les consommateurs ne voient pas pourquoi ils devraient
complexifier leurs parcours clients alors qu’ils jugent le magasin totalement légitime pour
remplir cette fonction. Simplement, ils demandent à ce que le virage soit réellement pris
par un développement d’une offre intégrée qui garde les marqueurs du circuit : de
l’information, du choix et du prix dans leur surface de vente habituelle.
Dans l’alimentaire, l’offre est insuffisante mais elle est facilement accessible, notamment
quand un univers spécifique existe. De fait, tactiquement et à court terme, il est assez
logique de donner de la lisibilité au Bio via un Univers dédié. Cela fonctionne quand l’offre
pèse 4% du magasin et que l’exécution est maitrisée. Le problème c’est qu’avec 20% de
croissance annuelle des références et d’énormes progrès à faire sur le non-alimentaire,
l’univers finit souvent en espace fourre-tout mélangeant des codes de spécialistes avec de
la MDD et un brin de non-alimentaire. Surtout, cela peut alimenter l’impression d’une
gestion différente de la qualité dans l’espace de vente.
Aussi, si l’enjeu est stratégique, c’est bien à ce niveau là qu’il faut le traiter : comme un
élément essentiel du concept Hyper, qui doit être intégré et non juxtaposé aux codes du
format. Cela nécessite forcément de travailler plus en amont avec les grandes marques
pour transformer les rayons dans une nouvelle logique.
70
PRATIQUES & ATTENTES DES CLIENTS ENSEIGNES DE SUPERMARCHÉS
INTERMARCHÉ | SYSTÈME-U | CARREFOUR | CASINO
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
71
Les clients des Supers ne diffèrent pas de ceux
des Hypers en termes de connaissance et
d’attentes globales.
Le taux de clients jugeant les enseignes du
format légitimes sur le Bio est identique aux
Hypers (94%), mais dans le détail, ceux qui les
trouvent « tout à fait » légitime sont 51% contre
42% pour les clients Hypers. L’effet taille, plus
cohérente avec le concept Bio joue
probablement dans ce sens.
Concernant les enseignes, les clients de Système
U sont ceux qui s’évadent le moins vers les
spécialistes Bio. À l’autre extrémité, on retrouve
les clients Monoprix et Intermarché dont 30%
déclarent fréquenter le circuit des spécialistes
Bio.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRATIQUES BIOCLIENTS SUPERMARCHÉS
80% Connaissent la MDDde leur enseigne
63%Achètent régulièrement des produits Bio en GSA
25% Fréquentent égalementune enseigne Bio
94%
65%+ de communication
sur les produits Bio
89%+ d’information sur l’origine
des produits
74%+ de Bio dans les Prospectus de l’enseigne
ILS CONNAISSENT ET EN DEMANDENT +
91%Jugent légitimeleur enseigne sur les produits Bio
Souhaitent plus de Bioen alimentaire
dans leur magasin
72
Logiquement, les préférences de circuits des clients
des enseignes de Super pour les produits Bio sont
assez proches de celles des Hypers que ce soit pour
le choix du circuit classique ou celui du spécialiste (si
ce n’est la carte de fidélité qui remplace la promotion
mais on retrouve l’item promotion dans les réponses
multiples page suivante).
Dans le détail, les clients Super vont en circuit Bio
pour les mêmes raisons que les clients Hyper : choix,
qualité et légitimé en raisons principales, qualité
produits et accompagnement en magasin en
secondaires.
Sur les gammes Bio, le Super ne réussit pas à garder
le positionnement de qualité / prix sur lequel il a
construit son identité commerciale.
Sur la qualité-produit, Multi-Frais et Bio font
beaucoup mieux aux yeux des consommateurs, ce qui
leur permet de minimiser la communication sur le
prix. Et sur le prix et l’efficacité de l’offre, les
Discounts nouvelle génération font très fort.
Enfin, le développement des réseaux Bio va mettre à
mal l’avantage d’accessibilité avec une densification
des points de vente spécialisés.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS SUPERMARCHÉSPOUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRIXACCESSIBLITÉCARTE FID.
0% 20%
LÉGITIMITÉ QUALITÉ CHOIX
50%10% 30% 40%
SUPER BIO
46%
26% 28%
LES 2
CIRCUIT PRÉFÉRÉ RAISON PRINCIPALE
SU
PE
RB
IO
73
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS SUPERMARCHÉS
CONCEPTS
C'est plus facilement accessible 56% 16%
Il y a plus d'avantage fidélité 37% 4%
Il y a plus de promotions 33% 7%
L'atmosphère, l'ambiance du magasin 13% 29%
Il y a moins d'attente en caisse 10% 22%
L'enseigne respecte les producteurs 3% 40%
Le magasin est plus propre, mieux tenu 3% 11%
Le personnel est plus disponible 3% 20%
L'enseigne est plus légitime pour le vente de produits Bio 2% 58%
Les conseils des vendeurs sont meilleurs 2% 27%
SUPER BIO
RAISONS DE PRÉFÉRENCE DU CIRCUIT*
* en % des répondants ayant cité la raison, plusieurs réponses possibles
POUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRODUITS
C'est moins cher 65% 9%
Il y a plus de choix de produits 18% 58%
Il n'y a pas ou peu de rupture de stock 18% 13%
Les produits sont plus faciles à trouver 17% 27%
Les produits viennent de France 14% 33%
La traçabilité des produits 8% 40%
L'origine des produits 7% 56%
Les produits ont plus de goût 6% 25%
Les produits sont de meilleure qualité 6% 51%
L'enseigne respecte la saisonnalité 5% 49%
SUPER BIO
74
Dans mon Super 56% 36% 14% 11%
Dans le circuit Bio 10% 15% 2% 2%
Dans les 2 circuits 13% 12% 1% 3%
Je n’en achète pas 22% 37% 83% 83%
NSP
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
CLIENTS SUPERMARCHÉS
HYGYENE
ACHATS BIO NON-ALIMENTAIRE PAR CIRCUITS*
* en % des répondant
SUPER
BIO
BÉBÉTEXTILEENTRETIEN
BS
NON
FOCUS NON-ALIMENTAIRE
Longueur de gamme oblige, les achats Bio non-alimentaires en
textile et bébé sont logiquement moins importants en Super qu’en
Hyper.
En revanche sur l’entretien et l’hygiène on note 3 faits
intéressants : en premier lieu, le niveau d’achat en Super est le
même qu’en Hyper, donc la pratique de consommation est
similaire dans le circuit principal. Secondairement, l’évasion en
circuit spécialisé est de 30 à 50% plus forte qu’en Hyper. Il y a
donc une demande qui est moins assurée dans le circuit.
Au global, la consommation Bio non-alimentaire des clients Super
est plus forte qu’en Hyper, ce qui conforte l’existence d’un
potentiel non converti.
Bien-sûr, les murs ne sont pas extensibles dans le format Super.
Néanmoins, un effort doit être fait car les avantages du format en
praticité / rapidité peuvent tout à fait être concurrencés par le
circuit Bio. Sur des formats à 1.500 m², les circuits spécialisés Bio
sont des concurrents dangereux et bien plus en phase avec les
attentes conso.
75
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGES INNO – CHOIX - PRIXCLIENTS SUPERMARCHÉS
INNO
CHOIX
PRIX
INDICE ENSEIGNES INDICE GAMMES BIO
93 95
104 96
92 86
Sur les items présentés ici, les clients du Super sont dans le même étiage que les
clients Hyper. Les notes sont un peu plus basses mais le format y est pour beaucoup.
Le format Super (à plus forte raison sur les Super - ) n’a pas à se battre sur le choix,
les prix sont plus élevés mais le client sait lire le concept.
En revanche, la faiblesse est clairement dans l’innovation et là les enseignes sont
très en retard. À 1.000 m² Multifrais, Discount, Spécialistes Bio et Coopératives ont
montré qu’on pouvait vraiment faire bouger les lignes mais pas sans une identité
commerciale et un positionnement fort.
Le manque d’innovation noté par les clients est le symptôme d’un mal plus grand en
Super+ : peu de risques, peu d’identité, peu d’attractivité et peu d’investissement
dans le format. Le résultat est un problème récurrent de vocation des concepts.
Nous le voyons dans nos missions : le renouvellement du concept dans ses m² n’est
quasiment jamais la solution envisagée à un problème de vocation. Dans la plupart
des cas, la logique est d’agrandir pour passer en Hyper-. Malheureusement, cela ne
résout pas toujours le problème d’un bon nombre de magasins en difficulté sur ce
format 1800/2000. Bio, Frais, Local sur 2.000 m² ? Une idée à creuser.
*
• Moyenne des indices des enseignes d’Hypermarchés
76
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR L’OFFRE BIOCLIENTS SUPERMARCHÉS
Légumes 66%
Fruits 66%
Laitages 57%
Boucherie 47%
Epicerie salée 45%
Poisson 44%
Epicerie sucrée 43%
Boulangerie 36%
Boissons 34%
Œufs 32%
Autre(s) 3%
Cosmétiques et hygiène 78%
Entretien ménager 73%
Textile 28%
Bébé / puériculture 24%
Autre(s) 0%
* en % des répondants ayant cité le rayon,
plusieurs réponses possibles
91%Souhaitent + deBIO ALIMENTAIRE 75%
Souhaitent + de BIO NON-ALIMENTAIRE
56%Souhaitent + de BIO EN DRIVE
FAUT-IL DEVELOPPER L’OFFRE BIO ?*
Très proche des clients Hyper en termes de demande, on note
cependant quelques différences :
L’attente est un peu plus forte en alimentaire, elle est également
plus concentrée. Fruits et légumes et laitages sortent à plus de
50% quand on retrouvait également la boucherie et la
poissonnerie en Hyper. En tout état de cause, comme en Hyper,
ce n’est pas une surprise, c’est bien le Frais le marqueur fort du
Bio.
En non-alimentaire, les attentes sont cohérentes avec le format :
le textile n’est pas un enjeu et en univers Bébé l’offre existe déjà
depuis longtemps.
À souligner, la demande au Drive qui n’est pas au même niveau.
Mais il est vrai que le nombre de références est souvent plus fort
en Drive qu’en magasin.
77
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR LE CONCEPTCLIENTS SUPERMARCHÉS
Tous les produits Bio dans un seul rayon 43%83%
Un coin Bio dans chaque rayon 40%
Un magasin Bio de l’enseigne en galerie 6%9%
Un magasin Bio de l’enseigne dans la zone 3%
Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée en galerie 3%
6%Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée dans la zone
3%
NSP 3%
CHOIX DU CONCEPT MAGASIN POUR LES PRODUITS BIO
FACILITÉ A TROUVER LES PRODUITS BIO
Oui 91% 51%
Non 7% 27%
NSP 2% 22%
ALI N-AL
Ici encore, clients des Hypers et des Supers font le même constat :
le Bio doit rester dans le magasin. Reste que la question de
l’allocation des produits dans l’espace de vente n’est pas plus
tranchée. Considérant les contraintes de surface dans le format, il
parait logique que les Super- travaillent dans les rayons quand les
Super+ ont la possibilité de créer un univers Bio spécifique sur le
Frais. Dans ce cas, il faut assumer cet univers à part et ce qu’il dit
intuitivement de la qualité du Frais non-bio.
Le développement d’un concept à la marque-enseigne n’est pas
une option retenue, elle reçoit même moins de suffrages que pour
les clients Hypers à moins de 10%.
Finalement, les Supers ont peut-être plus de questions à se poser
que les Hypers. Ces derniers ont la possibilité de garder la
signature prix/choix ou qualité/choix sur le Bio. Alors que les
Supers sont confrontés plus directement aux formats Multi-Frais et
Discount dont la promesse est plus lisible sur des formats
comparables.
78
PRATIQUES & ATTENTES DES CLIENTS ENSEIGNES DE DISCOUNT
LIDL | LEADER PRICE | ALDI
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
79
69%+ de communicationsur les produits Bio
59%+ de Bio dans les Prospectus de l’enseigne
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRATIQUES BIOCLIENTS DISCOUNT
55% Connaissent la MDDde leur enseigne
51%Achètent régulièrement des produits Bio en Discount
29% Fréquentent égalementune enseigne Bio
90%
76%+ d’information sur l’origine
des produits
ILS CONNAISSENT ET EN DEMANDENT +
La légitimité est là, comme sur les autres circuits.
Cependant, on observe des pratiques beaucoup
moins fortes que chez les généralistes. « Seuls »
51% des clients Discount achètent régulièrement
des produits Bio.
Les MDD sont également beaucoup moins
identifiées, même si la moyenne cache des
différences entre enseignes : 67% des clients Lidl
identifient la MDD de l’enseigne.
En revanche, la fréquentation d’une enseigne Bio
par les clients Discount est supérieure de 4 points
à celle des clients Hyper/Super.
En termes de communication sur les gammes Bio,
la demande est forte mais légèrement en deçà de
celle des clients des circuits Hypers/Super.
82%Souhaitent plus de Bio
en alimentaire dans leur magasin
Jugent légitimeleur enseigne sur les produits Bio
80
Les clients du circuit Discount préfèrent acheter leurs
produits Bio dans les circuits spécialisés. De fait et
pour le moment, il n’y a pas photo entre les 2 offres.
La communication ne peut pas remplacer à elle toute
seule la réalité de l’offre…
Le prix et l’accessibilité associés au maillage sont les
principales raisons de choix du HD pour le Bio. Alors
qu’en Bio, on retrouve les raisons classiques :
légitimité, choix, qualité.
Il n’y a ni hasard ni surprise, c’est le résultat d’une
communication sans faille sur le prix, relayé par des
concepts intelligemment renouvelés permettant
d’écarter le côté hard discount en préservant la force
du concept. Pour le circuit et ses enseignes, la
question est de savoir si/quand le mono-
positionnement sur les prix bas se heurtera à des
valeurs qui ne seront plus seulement des tendances.
Pour le moment, le segment de clientèle ne semble
pas concerné et ce sera sans doute le dernier à
échanger le prix contre un avantage moins palpable.
Le circuit préféré pour le Bio peut être le spécialiste
quand celui dans lequel on réalise effectivement ses
achats est le Discount !
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS DISCOUNTPOUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRIXACCESSIBILITÉ
0% 20%
LÉGITIMITÉ
QUALITÉ
CHOIX
50%10% 30% 40%
HD BIO
35%45%
20%
LES 2
CIRCUIT PRÉFÉRÉ RAISON PRINCIPALE
HD
BIO
81
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS DISCOUNT
CONCEPTS
C'est plus facilement accessible 64% 6%
Il y a plus de promotions 36% 11%
L'enseigne respecte les producteurs 14% 44%
L'atmosphère, l'ambiance du magasin 7% 44%
Il y a moins d'attente en caisse 7% 11%
L'enseigne est plus légitime pour le vente de produits Bio 7% 78%
Les conseils des vendeurs sont meilleurs 0% 44%
Le personnel est plus disponible 0% 22%
Le magasin est plus propre, mieux tenu 0% 17%
Il y a plus d'avantage fidélité 0% 11%
HD BIO
RAISONS DE PRÉFÉRENCE DU CIRCUIT*
* en % des répondants ayant cité la raison, plusieurs réponses possibles
POUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRODUITS
C'est moins cher 79% 11%
L'origine des produits 21% 50%
Les produits viennent de France 14% 33%
La traçabilité des produits 14% 44%
Les produits ont plus de goût 14% 33%
Il n'y a pas ou peu de rupture de stock 7% 17%
Les produits sont de meilleure qualité 7% 56%
L'enseigne respecte la saisonnalité 7% 50%
Il y a plus de choix de produits 0% 56%
Les produits sont plus faciles à trouver 0% 39%
HD BIO
82
Dans mon Discount 40% 29% 16% 3%
Dans le circuit Bio 13% 18% 13% 7%
Dans les 2 circuits 0% 1% 0% 0%
Je n’en achète pas 47% 51% 81% 90%
NSP
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
CLIENTS DISCOUNT
HYGYENE
ACHATS BIO NON-ALIMENTAIRE PAR CIRCUITS*
* en % des répondant
HD
BIO
BÉBÉTEXTILEENTRETIEN
BD
NON
FOCUS NON-ALIMENTAIRE
Les clients du Discount sont les moins acheteurs de Bio non-
alimentaire. Mais c’est dans ce circuit que le taux d’évasion est le
plus fort. Par ailleurs, la part de clients partageant leur budget
dans les 2 formats est anecdotique : choisir le Discount ou le Bio
pour le non-alimentaire est moins une question d’opportunité que
de choix de consommation. Il est clair que pour le consommateur
dont la sensibilité prix l’emporte largement sur la sensibilité
qualité, le risque de transfert entre les circuits est très faible en
non-alimentaire et, en tout cas, bien moins fort que sur les autres
circuits de la GMS.
83
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGES INNO – CHOIX - PRIXCLIENTS DISCOUNT
INNO
CHOIX
PRIX
INDICE ENSEIGNES INDICE GAMMES BIO
85 87
90 88
118 113
L’image prix explose littéralement sur le Discount. Certes, en soit, ce n’est pas une
surprise sur l’image générale des enseignes. Mais, là où le circuit fait fort, c’est qu’il arrive
à garder ce positionnement sur les gammes Bio. Au risque de nous répéter : la cohérence
conceptuelle donne une lisibilité qu’affectionnent les consommateurs. Le concept
Discount a beaucoup évolué mais l’ADN est intact. Par ailleurs, ce n’est pas le circuit Bio
qui a le plus à perdre sur les gammes Bio des discounters, car le registre n’est pas le
même. Ce sont bien les enseignes traditionnelles d’Hyper et de surcroit de Super, qui ont
le plus à perdre sur leur MDD. Aussi, sur ces items comme sur d’autres le format HD a
tout intérêt à développer son offre Bio-discount parce qu’il n’a pas d’équivalent sur les
autres circuits. La seule question qui se pose, et que nous relaient les consommateurs, est
de la perception Bio sur les produits labélisés comme tels : le Bio est plus qu’un label et les
clients vont devenir plus exigeants, notamment sur la provenance. Mais il n’y a aucune
raison que les discounters fassent l’erreur d’aller se battre sur ce terrain.
*
• Moyenne des indices des enseignes d’Hypermarchés
84
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR L’OFFRE BIOCLIENTS DISCOUNT
Laitages 75%
Légumes 59%
Boucherie 57%
Fruits 54%
Poisson 50%
Epicerie salée 46%
Epicerie sucrée 45%
Œufs 43%
Boulangerie 41%
Boissons 41%
Autre(s) 2%
Cosmétiques et hygiène 87%
Entretien ménager 82%
Textile 33%
Bébé / puériculture 21%
Autre(s) 0%
FAUT-IL DEVELOPPER L’OFFRE BIO ?*
* en % des répondants ayant cité le rayon,
plusieurs réponses possibles
82%Souhaitent + deBIO ALIMENTAIRE 57%
Souhaitent + de BIO NON-ALIMENTAIRE
82%Souhaitent + de BIO EN DRIVE
Sur l’alimentaire, les attentes sont similaires aux autres circuits.
L’attente est là et concerne en premier lieu le Frais et les
laitages.
En non-alimentaire, les clients sont 57% à demander un
développement de l’offre. C’est plus de la moitié de la clientèle
mais 20% de moins qu’en Hyper. Il est probable qu’une partie
de la clientèle n’attende pas le circuit sur le sujet. Pour autant,
le fait qu’ils soient près de 40% à ne pas trouver les produits Bio
non-alimentaires qu’ils recherchent doit inciter les enseignes à
faire entrer des références en DPH.
Le chiffre le plus surprenant est celui du Drive, mais il signifie
simplement que le circuit est attendu sur le sujet puisque Lidl
ne propose même pas le click and collect en France.
85
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR LE CONCEPTCLIENTS DISCOUNT
Tous les produits Bio dans un seul rayon 43%77%
Un coin Bio dans chaque rayon 34%
Un magasin Bio de l’enseigne en galerie 3%4%
Un magasin Bio de l’enseigne dans la zone 1%
Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée en galerie 3%
7%Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée dans la zone
4%
NSP 12%
CHOIX DU CONCEPT MAGASIN POUR LES PRODUITS BIO
FACILITÉ A TROUVER LES PRODUITS BIO
Oui 82% 31%
Non 4% 38%
NSP 4% 31%
ALI N-AL
Le Discount est le format où les clients sont les plus favorables à la
création d’un univers Bio. Les clients valident donc en partie les
choix des enseignes puisque des corners existent déjà chez Lidl ou
Leader Price.
On note également que la demande d’une enseigne spécialisée à
proximité du magasin est marginale mais tout de même 2 fois plus
forte que pour les clients du circuit Super.
Développer une marque-enseigne Bio low-cost pourrait résonner
auprès des clients qui cherchent du prix et demandent à ce que
l’offre Bio se développe. Mais ce n’est pas le cas.
Comme pour les autres circuits, les consommateurs souhaitent
garder leurs repères. Ils ne demandent pas une révolution mais une
prise en compte de l’évolution de leur besoin tout en restant dans
la personnalité commerciale qu’ils plébiscitent.
86
PRATIQUES & ATTENTES DES CLIENTS ENSEIGNES MULTI-FRAIS
GRAND FRAIS | FRAIS D’ICI
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
87
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRATIQUES BIOCLIENTS FRAIS
53% Connaissent la MDDde leur enseigne
19%Achètent régulièrement des produits Bio en circuit Frais
31% Fréquentent égalementune enseigne Bio
97%
67%+ de communicationsur les produits Bio
89%+ d’information sur l’origine
des produits
67%+ de Bio dans les Prospectus de l’enseigne
ILS CONNAISSENT ET EN DEMANDENT +
C’est le circuit jugé le plus légitime par ses clients. Il
est clair que l‘ADN des multi-frais est
particulièrement adapté à développer l’offre et que
les clients sont ceux qui fréquentent le plus le circuit
Bio et leurs notations clients sur les valeurs bio-
locales sont totalement en phase.
Mais, de fait, le Multi-Frais n’a pris le virage du Bio,
qu’en se contentant de rentrer quelques références
sans en faire une revendication. Cela n’a pas nuit à
son développement, en témoigne le succès de
Grand-Frais.
Les clients du circuit sont ceux qui demandent le
plus d’information produit. Considérant le
positionnement qualité/fraîcheur des enseignes,
c’était attendu. Mais cela fait également écho à la
mauvaise note obtenue sur l’origine locale des
produits.
86%Souhaitent plus de Bio
en alimentaire dans leur magasin
Jugent légitimeleur enseigne sur les produits Bio
88
Le choix ou plutôt le refus de faire rentrer
massivement le Bio en Multi-Frais alors que les
valeurs clients sont proches implique logiquement
une évasion importante vers les spécialistes.
On voit que l’argument du goût ou plutôt « des »
goûts fonctionne bien, car les produits « exotiques »
sont un des points forts du circuit et qu’il s’applique
aussi sur le Bio quand il est proposé.
En multi-réponses (cf. infra) on remarque tout
d’abord que le Multi-Frais résiste beaucoup mieux
que les généralistes sur des items qui ne sont pas liés
au Bio : l’ambiance et la tenue des magasins. On note
également que les écarts d’appréciation sont
beaucoup moins décrochés du Bio que pour les
autres circuits. Mais cela est surtout vrai sur les
valeurs communes aux 2 circuits. Car sur le prix, et
c’est un comble, les clients mettent le circuit Bio
devant les Multi-Frais en termes de préférence.
Enfin, sur des raisons revendiquées par le circuit
comme la qualité ou le goût, là encore les spécialistes
font mieux.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS FRAIS*POUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
GOUT
ACCESSIBILITÉ
0% 20%
ACCESSIBILITÉ CHOIX
50%10% 30% 40%
FRAIS BIO
19%
65%
15%
LES 2
CIRCUIT PRÉFÉRÉ RAISON PRINCIPALE
FR
AIS
BIO
• attention effectif faible
PRIX
89
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
PRÉFÉRENCES CIRCUITCLIENTS FRAIS
CONCEPTS
C'est plus facilement accessible 55% 29%
Il y a plus d'avantage fidélité 36% 24%
Il y a plus de promotions 20% 12%
L'enseigne respecte les producteurs 20% 53%
L'atmosphère, l'ambiance du magasin 11% 6%
L'enseigne est plus légitime pour le vente de produits Bio 8% 12%
Il y a moins d'attente en caisse 7% 6%
Le magasin est plus propre, mieux tenu 5% 0%
Le personnel est plus disponible 2% 6%
Les conseils des vendeurs sont meilleurs 1% 12%
FRAIS BIO
RAISONS DE PRÉFÉRENCE DU CIRCUIT*
• en % des répondants ayant cité la raison, plusieurs réponses possibles, attention effectif faible
POUR L’ACHAT DE PRODUITS BIOLOGIQUES
PRODUITS
Les produits sont plus faciles à trouver 41% 12%
Il y a plus de choix de produits 17% 6%
La traçabilité des produits 12% 18%
Les produits ont plus de goût 10% 12%
Les produits sont de meilleure qualité 8% 18%
L'enseigne respecte la saisonnalité 7% 12%
C'est moins cher 6% 12%
L'origine des produits 6% 18%
Il n'y a pas ou peu de rupture de stock 6% 12%
Les produits viennent de France 3% 29%
FRAIS BIO
90
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
IMAGES INNO – CHOIX - PRIXCLIENTS FRAIS*
INNO
CHOIX
PRIX
INDICE ENSEIGNES INDICE GAMMES BIO
97 108
117 114
87 98
Le circuit Frais fait le plein sur le choix auprès de ses clients. Le Frais vend du frais
sous toutes ses formes et c’est ce qu’on lui demande : la promesse est tenue et ça
fonctionne.
Contrairement aux Hypers, l’appréciation du choix sur les gammes Bio reste forte
alors même que l’évasion sur les spécialistes est importante. Ce fait légitime en
partie la stratégie des concepts qui est bien comprise par les clients : le Bio n’est pas
leur spécialité et l’offre semble satisfaisante. De fait, le prix de cela est une évasion
assumée par les clients.
Sur le prix, le Multi-Frais est le seul circuit où les clients donnent une meilleure note
aux gammes Bio qu’à l’image globale des enseignes. On peut se demander si la
perception des prix du Bio est le résultat positif d’une politique défensive pour
contrer les spécialistes ou si le lissage tarifaire entre les produits Bio/non-Bio est
source d’incompréhension pour le consommateur.
Sur les innovations, nous nous attendions à mieux sur ce circuit que nous trouvons
mal payé par ses clients. Sur les gammes Bio, exagérons un peu en disant que le
simple fait d’avoir une offre est perçue comme une innovation.
*
• Moyenne des indices des enseignes Multi-Frais, attention effectif faible
91
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR L’OFFRE BIOCLIENTS FRAIS*
Légumes 74%
Fruits 71%
Laitages 58%
Boucherie 45%
Poisson 39%
Œufs 35%
Boulangerie 29%
Epicerie salée 19%
Epicerie sucrée 19%
Boissons 16%
Autre(s) 0%
FAUT-IL DEVELOPPER L’OFFRE BIO ?*
* en % des répondants ayant cité le rayon, plusieurs réponses possibles, , attention effectif faible
86%Souhaitent + deBIO ALIMENTAIRE
Au risque de se répéter, la faiblesse de l’offre est perçue par les clients et
notamment sur le secteur fort des concepts : les Fruits et Légumes. La
demande est d’ailleurs de 10 à 15 points au dessus de ce qu’attendent les
clients Hyper/Super de leur propres enseignes.
La question n’est donc pas de savoir si mais quand le circuit doit investir dans
ce marché. Ce d’autant plus que son identité pourrait être mise à mal par le
développement de l’offre dans les autres circuits qui pourront à juste titre se
réclamer de la qualité et de la fraîcheur. Pour ce faire, le meilleur candidat à
la contre-attaque est probablement le circuit Super- qui, s’il tarde à réagir,
commence à dévoiler des velléités sur le sujet, Système U et Intermarché en
tête.
92
Dans l’Ain, Grand-Frais s’est associé à un spécialiste Bio pour son nouveau concept
de ville moyenne. On retrouve ainsi le Frais et le Bio dans 2 espaces de ventes
contiguës. Les clients ne sont pas supporters de ce choix, mais on remarque
toutefois que le développement d’un concept Bio à la marque-enseigne recueille une
minorité bien plus importante que pour les clients des autres circuits.
Autre spécificité, en logique avec le concept, la cohérence Frais/Bio fait qu’il parait
plus logique de mixer Bio et non-Bio dans le même rayon. Mais comme dans les
autres circuits, la question n’est pas tranchée pour le consommateur.
Aucun des clients interrogés ne s’est prononcé favorablement sur une configuration
Multi-Frais / Spécialiste au sein d’un même pôle commercial. Cela ne dément pas
forcément la co-fréquentation des 2 circuits car, dans les Focus Group, les
consommateurs nous disent qu’ils n’apprécient pas le séquençage des courses à
univers comparables dans 2 magasins différents. Ce n’est simplement pas dans leur
habitude. Reste à suivre l’expérience initiée à Belley pour démentir – ou pas – ce
fait.
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
ATTENTES SUR LE CONCEPTCLIENTS FRAIS*
Tous les produits Bio dans un seul rayon 36%83%
Un coin Bio dans chaque rayon 47%
Un magasin Bio de l’enseigne dans la zone 11%
Un magasin Bio d’une enseigne spécialisée en galerie 0%
NSP 6%
CHOIX DU CONCEPT MAGASIN POUR LES PRODUITS BIO
FACILITÉ A TROUVER LES PRODUITS BIO
Oui 64%
Non 25%
NSP 11% 100%
ALI N-AL
* attention effectif faible
93
FOCUS
ENSEIGNE
PARTIE 3
VALEURS BIO-LOCALES DES ENSEIGNES ALIMENTAIRES
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