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page 3 page 6 18 ANS APRES, LE BILAN PAS SI BRILLANT DU MAIRE SORTANT MAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr PARTI SOCIALISTE AU QUOTIDIEN A VILLIERS page 7 Les révélations de l’ex ministre du budget ont plongé le pays et la sec- tion PS de notre ville dans la cons- ternation... LE CHANGEMENT EN MARCHE page 8 Découvrez le MONOPOBENISTI, le jeu “d’achat et vente de terrains” du candidat sortant dans notre ville. DU TAC AU TAC pages 4 et 5 CONSEILS GENERAL&MUNICIPAL L’actu des élu.e.s du parti socialiste au conseil général et au conseil mu- nicipal. Le maire sortant est très fier de son bilan. Tellement fier qu’il a décidé d’en faire une luxueuse planquette... L’ AFFAIRE CAHUZAC : LE CHOC ET LA COLERE DE LA SECTION LES CONSEILS MUNICIPAUX LE COMPTEUR A PROMESSES EST DEJA EN MARCHE... UN PEU D’HUMOUR POUR EN DIRE UN PEU PLUS LONG... 8 MAIRE SORTANT le compteur des promesses est lancé Que sont les pistes 8 Le maire sortant découvre la vie associative à Villiers cyclables devenues? CE NUMERO DANS 8 LES . LABOS des idées vous aussi participez ou restez informé UN BUDGET page 3 8 EN TROMPE-L’OEIL NOS FINANCES

Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

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Le numéro 4 du Villiers Avenir mag Un magazine spécial "sécurité à villiers" Mais aussi toute l'actu de notre ville et des pistes pour changer en 2014

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Page 1: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

page 3 page 6

18 ANS APRES, LE BILAN PAS SI BRILLANT DU MAIRE SORTANT

MAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr PARTI SOCIALISTE

AU QUOTIDIEN A VILLIERS

page 7

Les révélations de l’ex ministre du budget ont plongé le pays et la sec-tion PS de notre ville dans la cons-ternation...

LE CHANGEMENT EN MARCHE

page 8

Découvrez le MONOPOBENISTI, le jeu “d’achat et vente de terrains” du candidat sortant dans notre ville.

DU TAC AU TAC

pages 4 et 5

CONSEILS GENERAL&MUNICIPAL

L’actu des élu.e.s du parti socialiste au conseil général et au conseil mu-nicipal.

Le maire sortant est très fier de son bilan. Tellement fier qu’il a décidé d’en faire une luxueuse planquette...

L’ AFFAIRE CAHUZAC : LE CHOC ET LA COLERE DE LA SECTION

LES CONSEILS MUNICIPAUX LE COMPTEUR A PROMESSES EST DEJA EN MARCHE...

UN PEU D’HUMOUR POUR EN DIRE UN PEU PLUS LONG...

8MAIRE SORTANTle compteur des promesses est lancé

Que sont les pistes8 Le maire sortant découvrela vie associative à Villiers cyclables devenues?CE NUMERO

DANS 8LES.

LABOSdes idéesvous aussi

participezou restezinformé

UN BUDGET page 3

8EN TROMPE-L’OEIL

NOS FINANCES

Page 2: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

en sauveur du patrimoine

démocratie

à Villiers

15-May-2012 www.newspaper.com 2INTERNATIONAL NEWS

Une autre

INSTANTS de VILLIERS

ur papier brillant et avec de multiples photos, l’équipe sortante nous propose son

Notre preux maire a décidé de sauver la villa de Mme Sans-Gêne des griffes acérées des promoteurs voraces. Bravo ! Nous ne pouvons que le féliciter de cette initiative, même si le financement de l’opération n’est pas aussi évident qu’il veut bien le dire.

L’EDITOMAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr

EDITOFrédéric Massot

Président du groupe d’opposition au conseil municipal secrétaire de section

SSi ce bilan n’est pas nul - c’est à tout le moins ce que l’on peut attendre après trois mandats -, il est de no-tre avis bien faible. Nous sommes revenus à de multiples reprises sur la gestion défaillante de notre ville, sur l’incapacité chronique à organiser un réel développement économique de long terme et sur la transformation progressive de Villiers en cité dortoir.

Aujourd’hui, nous lançons le dia-logue avec les Villiérains sur la ques-tion de la sécurité. Malgré l’affichage d’une baisse spectaculaire de la délinquance, la persistance du senti-ment d’insécurité dans notre ville est peut être l’échec le plus patent de la majorité sortante. L’affichage ne remplace pas le travail de terrain, où fermeté républicaine et prévention sont inéluctablement liées.

Ce dialogue avec les Villiérains est au cœur de notre démarche, il construit la décision démocratique tout en per-mettant l’expression de chacun, c’est un formidable levier de mobilisation des énergies. Pourtant, il n’est pas exploité dans notre ville. Nous pen-sons que l’approche clientéliste des Villiérains par l’équipe municipale sortante, la gestion autocratique du maire et des échanges condescen-dants avec la population nuisent à la démocratie et à l’intelligence collec-tive.

bilan de 18 ans de gestion.

Nous savons qu’une autre démocratie est possible à Villiers. Une démocratie où l’avis des Villiérains est non seulement entendu mais aussi constam-ment sollicité et pris en compte, une démocratie où le conseil est un lieu de débat fructueux qui fait pro-gresser notre ville. Une démocratie où, enfin, les citoyens sont tous considérés comme les plus fins connaisseurs de leur ville. C’est cette démocratie que nous souhaitons faire vivre par les labos des idées. Tables rondes et échanges directs seront au menu de notre réfle-xion. Il s’agit de prendre le pouls de notre ville mais aussi de démontrer par l’exemple qu’une autre ville est possible. Ne nous y trompons pas, la consultation n’est pas toujours synonyme de concertation… La multiplica-tion actuelle des réunions publiques organisées par la municipalité sortante n’a pas d’autres objectifs que de faire entériner des décisions prises depuis longtemps et de renouer, à l’approche des élec-tions, un lien distendu avec nos concitoyens.

Nous pensons qu’une autre gestion de la ville est possible, où l’implication des citoyens est recon-nue, où les décisions sont partagées. Nous cons-truirons ensemble cette ville. Bonne lecture !

Frédéric Massot

Depuis plusieurs semaines, la municipalité com-munique largement sur les 1ères assises de la vie associative à Villiers. Cela n’aura donc échappé à personne, le 20 avril 2013, la municipalité réunis-sait les forces associatives de la ville. Belle ambition et résultat mitigé. Certes, on peut s’enthousiasmer pour la mise en place d’une charte locale de la vie associative, mais on ne peut oublier les multiples incursions de la municipalité au sein même des associations en vue d’orienter leur projet associ-atif. On peut aussi se féliciter de la création d’un « service municipal » dédié à la vie associative, mais le problème récurrent de la disponibilité des salles municipales n’a pas été résolu.Le maire peut vanter l’engagement citoyen mais il n’apporte pas de rattrapage à la baisse de 10 % de l’ensemble des subventions municipales, actée il y a 3 ans.Aussi, on ne doit pas s’étonner d’une participation d’une grande qualité mais trop peu nombreuse. C’est le fruit de la réticence municipale, au cours des 18 dernières années, au développement de la vie associative. La politique municipale doit faciliter la vie citoyenne, elle doit accompagner les projets associatifs sans s’y substituer, et faire confiance aux Villiérains pour porter le plus beau des engagements : celui de faire société ensemble.

BREF A VILLIERS Monsieur Sans-Gêne se rêve .

Premières ASSISESest possible de la vie associative

Mais c’est tout de même très drôle qu’il se transforme soudain en pourfendeur du bétonnage à tout va et en défenseur du patrimoine de la ville, après avoir depuis des années, sans états d’âme, livré le centre-ville à des constructions effrénées, quitte à faire disparaître d’autres fleurons du patrimoine, comme la Villa Pauline par exemple. Vous avez dit élections municipales dans un an ?

Le maire sortant se transforme soudain en pourfen-deur du bétonnage... après avoir livré le centre-ville à des constructions effrénées

Page 3: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

18 ANS APRES, UN BILANPAS SI BRILLANT

Nous ne reviendrons pas sur le mauvais classement de Villiers sur marne qui nous place en 34ème position sur les 450 com-munes aux impôts locaux les plus élevés. Intéressons-nous plutôt au budget 2013. En effet, face aux nombreuses ques-tions restées sans réponse de la part de M. le maire, deux in-terrogations majeures se posent sur la « viabilité » de ce bud- get. Cette année encore, les projets structurants pour la ville ne sont pas à l’ordre du jour. Sous les effets d’annonce - hors projets ANRU - les investissements se résumeront une année de plus principalement à des opérations de maintenance. Afin de financer ces investissements, il est prévu de souscrire des emprunts à hauteur de 2,7 millions d’euros, mais ceci en pre-nant en compte 14,6 millions d’euros de cessions, incertaines à ce jour. Ainsi la question reste posée de savoir comment le budget sera financé dans son intégralité, sauf à recou-rir à l’endettement.En termes de dette, à fin 2011 nous nous placions en 10ème position des villes les plus endettées de France, avec une dette de 2 653 euros par habitant contre 1 118 euros pour les communes similaires. Par ailleurs, véritable bombe à re-tardement, environ 40 % de l’encours reposait sur des indices financiers volatils, dont le taux peut être multiplié jusqu’à 5. Après avoir joué au « casino » avec l’argent des contribuables, quelles mesures sont prises pour désensibiliser cette dette et nous permettre de retrouver des marges de manœuvres ? En l’état aucune. Alors oui, la situation financière de la ville est critique et il faut désormais porter une vraie vision à la ville, avec des projets structurants, ce qui n’est une fois de plus pas le cas avec ce budget.

Comme nous ne sommes pas aussi sectaires que nos adversaires, nous lui reconnaitrons toutefois d’avoir créé des espaces verts, et des aires de jeux pour enfants qui manquaient à la ville. Par ailleurs, son action a souvent consisté aussi à regrouper en un seul lieu, au centre-ville en général, parfois aux Noues, des services autrefois répartis dans différents quartiers. C’est un choix, guidé par un souci d’économie compréhensible, surtout quand on n’a pas su donner suffisamment de souffle financier à sa gestion, et par une volonté de simplifier les démarches. Est-ce forcément la meilleure solution pour rendre service aux Villiérains ?

Et puis, il y a les ratages intégraux, les mesures qui compliquent la vie au lieu de la simplifier : le bétonnage intensif du centre-ville, la disparition de villas qui faisaient le charme de la ville pour concentrer plus d’immeubles, le manque de stationnement, que n’ont pas résolu les horodateurs, le système de réservation de la cantine scolaire à l’avance…

Au bout de 18 ans, cette rengaine ne tient plus : il est le seul responsable de ses choix urbanistiques, comme il est le seul compta-ble des finances désastreuses qui l’obligent à des contorsions abracadabrantes pour boucler ses budgets. S’il faut faire des com-paraisons, il vaut mieux regarder où en sont aujourd’hui les villes de même structure que la nôtre, plutôt que de rester les yeux rivés sur le passé. Le maire a-t-il encore un objectif pour notre ville, hormis suivre le mouvement du Grand Paris ? Dans l’éditorial de sa pla-quette, il dit qu’il veut gérer la ville « en bon père de famille ». Si la formule est usuelle en droit civil, il reste qu’elle fleure bon son 19ème siècle, et un grand manque de modernité et d’ambition.

Pour se dédouaner, M. Bénisti nous répondra, comme d’habitude, sur le mode « quand je suis arrivé en 1995… », et comparera la ville maintenant à ce qu’elle était avant. ”

Ce n’est pas si sûr, car cette volonté centralisatrice a pour inconvénient d’asphyxier le centre-ville, et d’isoler les quartiers plus éloignés qui deviennent des lieux à l’abandon. Pour autant, cette priorité donnée à l’entretien plutôt qu’à la création de nouveaux services n’a pas contribué à faire de Villiers la ville dynamique et mode-rne que sa situation stratégique justifierait. Bref, au bout de 18 ans, M. Bénisti a fait de Villiers une belle endormie.

UN BUDGETEN TROMPE-L’OEIL

une dette de 2 653 euros par habitant contre 1 118 euros pour les communes similaires.

15-May-2012 www.newspaper.com3 VILLIERS AU QUOTIDIENMAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr

On commence par nous la jouer « chevalier blanc » : il aurait hérité d’une ville en ruine, qu’il aurait redressé à la seule force du poignet ! C’est ou-blier un peu vite que les grandes réalisations, qui sont encore au cœur de la vie de notre ville ont été conçues par d’autres que lui : la piscine, la médiathèque, la salle Georges Brassens, la halle du marché, la résidence RPA, l’école de musique, ont été créées par la gauche avant 1995. Eh oui, avant lui, il y avait déjà des écoles à Villiers, des stades et des gymnases, des commerces de proximité, un marché, un cinéma, un centre sociocul-turel, une PMI, etc… L’action du maire a consisté essentiellement à dé-placer des services existants dans d’autres locaux. Un vrai jeu de taquin…Donc, même si à l’évidence, et c’est la moindre des choses, M. Bénisti a fait évoluer la ville depuis 18 ans qu’il en est maire, il n’a pourtant rien inventé en matière de services proposés.

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PROMESSE c’était en 2008, des promesses et ... des pistes cyclables

QUE SONT LES PISTES CYCLABLES

En 2008, histoire d’étoffer sa campagne municipale, le maire avait promis une grande mesure novatrice, adaptée aux vœux des habi-tants : Créer des kilomètres de pistes cyclables dans toute la ville. Quelle belle idée ! Et quelle désillusion face à sa réalisation : si quelques tronçons véritablement isolés des voies routières ont été créés, le plus souvent, la construction de pistes cyclables s’est limi-tée à l’apposition d’un logo au sol sur les routes existantes, sans plus de sécurisation de la circulation des deux-roues. Aujourd’hui, que sont devenus ces marquages au sol aussi inutiles que dan-gereux ? Les années ont estompé les marquages non entretenus, il n’y a pas eu de consolidation des acquis et aucune trace de nou-velles pistes… Bref à son habitude, le maire avait fait du « vite fait, mal fait » cosmétique pour attirer les électeurs, sans réelle volonté d’améliorer leur quotidien et de leur offrir les circulations douces de qualité qu’une ville moderne exigerait.

NOTRE VILLE AU QUOTIDIEN

DEVENUES, MR LE CANDIDAT?

Le maire sortant est très fier de son bilan. Si fier qu’il a décidé d’en faire une luxueuse plaquette coûteuse. Lui qui aime vanter ses projets “qui ne coûtent rien à la ville”, n’a cette fois pas lésiné avec l’argent des contribuables pour financer ce document à visée électoraliste.

Page 4: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

labo des idéesSécuritéPAGE 4 Les étapes du labo sécu-

rité et citoyenneté

PAGE 4 Une ville en recul aussi au plan de la sécurité

PAGE 5 Question : la vidéoprotec-tion, un trompe-l’oeil coûteux?

PAGE 5 Retour sur les premières rencontres autour du labo Famille et enfance

15-May-2012 www.newspaper.com 4

LE DOSSIER

LES LABOS DES IDEESMAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr

Les étapes du labo

Recensement des données, paramètres et renseignements sur la prévalence de la délinquance à Villiers sur Marne: type d’infractions, récurrence, situa-tion géographique, cibles, auteurs, vic-times…Elaboration d’un questionnaire portant sur les divers aspects de la sécurité ur-baine, à destination des Villiérains, dans le but d’évaluer, in situ, le sentiment de sécurité ou d’insécurité.Organisation de «réunions d’apparts», à la demande des résidents lors de la diffusion des questionnaires dans les différents quartiers de la ville et prise directe du pouls des Villiérains sur ces questions, lors des rencontres.Rencontres et échanges avec les acteurs de la sécurité urbaine (représentants de la police, justice, travailleurs sociaux, représentants des quartiers…)Analyse et synthèse des retours ques-tionnaires/rencontresIdentification et cartographie des at-tentes et des besoins exprimésElaboration et formulation de recom-mandations ou de lignes d’action per-mettant de ressouder le tissu socialOrganisation d’un forum de la sécurité associant tous les publics concernés par les questions de sécurité urbaine, où seront débattus les projets d’actions et les moyens de les mettre en œuvre

Les problématiques relatives à la sécurité des biens et des personnes sont devenues des enjeux cruciaux et donc incontournables dans la définition de toute politique publique.Ces questions doivent être abordées et traitées, sans démagogie ni artifices, en collant au plus près à la réalité vécue par chacun de nous au cœur de nos villes.C’est en cela que le défi de la sécurité urbaine, de la paix civile, interpelle les pouvoirs publics et constitue, pour nos institutions démocratiques, un test grandeur nature de la place dévolue à chacun dans nos communautés ; en bref, un indicateur indéniable de la qualité et de la vitalité de notre citoyenneté.Face à la permanence des menaces nourries par un milieu économique et sociologique en per-pétuelle évolution, et au terme du processus de réflexion et d’interactions, initié par le Labo des idées, sur le thème « sécurité et citoyenneté », il s’agira avec l’aide des Villiérains, de parfaire et donc d’affermir notre volonté à tous de vivre ensemble, en bonne harmonie, et de parvenir à an-crer au quotidien les valeurs fondatrices de la république, partagées par tous, mais trop souvent malmenées. ( Auteur du dossier et porteur du labo sécurité et citoyenneté : Alain T. HAZOUMÉ )

C’est un tableau idyllique de la ville, concernant l’ordre public, qui a été dressé par la municipali-té, dans le Villiers-infos de février/mars 2013.On y lit, en effet, avec stupéfaction, que la délin-quance aurait baissé de 31% en 4 ans (2008 à 2012) ! Quelle bonne nouvelle, si elle est avérée! Pourtant, un sentiment général d’insécurité règne malheureusement toujours dans de nombreux quartiers ou immeubles de la ville. Un simple micro-trottoir suffirait aisément à s’en convaincre. Alors, pourquoi cet écart ?Dans un premier temps, on peut observer que les chiffres donnés par la mairie sont ambigus, ne retenant que des « faits de délinquance constatés», c’est-à-dire ayant donné lieu à une plainte (les mains courantes ne sont pas compa-bilisées ici), alors que nombre de victimes ne se manifestent pas auprès des services de police, leur espoir de voir identifier l’auteur de l’infraction étant très faible, avec un taux d’élucidation ne dépassant guère 35% des affaires dénoncées.

.PAGE 4 Les problématiques rela-tives à la sécurité

sommaire du dossier

Sécurité&citoyennetéUne ville en recul aussi au plan de la sécurité.

et citoyenneté

Un chiffre global incluant des faits très différents n’est guère significatif. De ce fait, cette « baisse de la délinquance » ne signifie en aucune manière une diminution réelle du sentiment d’insécurité des Villiérains.« Zéro cambriolage en 2012 » proclame encore la municipalité : c’est osé quand les Villiérains, en maison ou en appartement, se plaignent ré-gulièrement « d’être visités » et ne savent plus vers qui se tourner du côté de la mairie !Pour se donner encore un satisfecit, la municipalité se targue de l’effectif de ses forces de sécurité, en associant à celles-ci 6 ASVP et 11 agents « points écoles » alors que ces 2 catégories ne peuvent en aucun cas participer à des missions de main-tien de l’ordre public… A quoi peut-on s’accrocher quand on sait que son bilan est maigre !

D’autre part, il n’est dit mot de la nature des faits de délinquance en question. Il est pourtant primordial de savoir, en premier lieu, sur quoi portent les chiffres : cambriolages? violences faites aux personnes ? trafic de stupéfiants ?

Page 5: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

SécuritéET LE MIDI… ET LE SOIR?

15-May-2012 www.newspaper.com5 LES LABOS DES IDEESMAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr

?

La vidéoprotection est une réponse parmi beaucoup d’autres à l’insécurité urbaine, mais ne peut fonder à elle seule une politique, comme semble vouloir l’afficher la munici-palité.

D’abord, par manque de moyens finan-ciers. La gestion financière calamiteuse de la mairie l’empêche de faire de la vidéosurveillance un « étendard » sécu-ritaire, comme à Nice ou à Levallois, qui disposent respectivement, dans leurs murs, de plusieurs centaines de camé-ras de surveillance.Or, Villiers en compte…10, soit une caméra pour 2 700 habitants !Ensuite parce qu’au-delà de son côté rassurant pour la population, la vidéo-surveillance n’a pas prouvé son efficaci-té dans la lutte contre la délinquance et dans l’élucidation des crimes et délits. Elle suppose en effet la mise en jeu de moyens humains et matériels considéra-bles, impossibles, en temps de crise de surcroît, à mobiliser pour une ville telle que Villiers sur Marne.On peut se demander si l’équipe affectée actuellement au Centre de Surveillance Urbaine de la Police Municipale qui fonc-tionne comme s’en félicite la mairie 7 jours sur 7, ne serait pas plus utile sur le terrain, pour renforcer la proximité de la présence policière, bien plus efficiente dans les quartiers.

Pour se convaincre de l’utilité très rela-tive de la vidéo-surveillance dans la ré-pression des actes délictueux, il faut savoir que la ville de Montauban, où s’est déroulée la dramatique et lamen-table affaire MERAH, est équipée de 47 caméras de surveillance (1 caméra pour 1 234 habitants, bien mieux qu’à Villiers sur Marne !)Pour autant, c’est grâce au témoignage d’un automobiliste que Mohamed ME-RAH a été localisé et non au visionnage, qui a duré une semaine entière, des 7800 heures de vidéo réalisées par les services de police !

QUESTION

Les labos des idées sont lancés et l’avenir de notre ville se pré-pare avec celles et ceux qui sont ses forces vives. Nous allons ici vous faire connaitre quelques résultats de nos réflexions après les premières rencontres autour du thème « Famille et enfance ». Il ne s’agit que de quelques pistes… pour ne pas donner à la majorité sortante des idées qu’elle semble incapable d’avoir.

LABO FAMILLE ET ENFANCE LES PREMIERES

Une ville en recul aussi au plan de la sécurité

VIDEOPROTECTIONTROMPE-L’OEIL

Nos réflexions sur l’amélioration urgente de la qualité d’accueil des en-fants et des familles sur les structures de loisirs éducatifs en particulier ont été au coeur des attentions des interlocuteurs/trices que nous avons rencontré ces dernières semaines. Pour souligner notre attachement à des services publics de l’enfance solides et reconnus, nous avons l’ambition de « faire autrement » et avec les différents acteurs impli-qués dans la réussite d’une véritable politique de la famille à Villiers sur Marne (familles, personnels éducatifs, équipes d’animation, services en mairie…)

.

Sur le temps méridien il apparaît qu’il faudra cen-trer ce temps sur l’enfant et sur les ressources hu-maines. La sécurité et le bien-être de nos enfants étant une priorité : le taux d’encadrement devra être au moins égal à celui d’un temps agréé jeunesse et sports(*). Il faudra donc s’en donner les moyens et re-cruter des équipes en adé-quation avec cette ambition. Plus d’animateurs permettra de proposer un plus grand nombre d’activités annexes « en libre choix ». Prendre le temps de « ne rien faire en toute sécurité » ou de « découvrir autrement »… le midi peut devenir un mo-ment à part dans la journée de nos enfants.

Le soir, l’ambition res-tera identique à celle du midi. Il faudra ainsi orga-niser ce temps sous forme d’ateliers auxquels les en-fants s’inscriraient en début de semaine. Le projet édu-catif territorial prendra ici toute sa place par le biais d’actions éducatives dans la continuité de l’école sous un angle péri éducatif… mais toujours avec des équipes formées.

Le midi comme le soir : l’ambition de vouloir tou-jours plus pour les enfants de notre ville.(*) un animateur pour 8 enfants en maternelle et un animateur pour 12 en-fants en élémentaire

VILLIERSAVENIR.FRtoute l’actu des labos :

AMBITION

Cette synthèse n’est pas un programme ou des revendications mais une projection, à moyen et long terme, de la vision que nous avons aujourd’hui de l’accueil des enfants dans notre ville pour ajuster au mieux l’offre éducative territoriale des prochaines années.

COUTEUX ? RENCONTRES

.Il est important de reconnaître enfin la position essentielle des dif-férentes équipes dans l’environnement éducatif. Il semble ainsi judi- cieux d’entreprendre un véritable audit de leur qualification pour, le cas échéant, mettre en place un large plan d’accès à des stages de professionnalisation. La bonne personne avec la bonne formation à la bonne place est une logique trop longtemps oubliée par l’équipe sor-tante. La prochaine réforme des rythmes scolaires obligera l’équipe aux commandes de notre ville en septembre 2014 à intégrer le périscolaire dans l’environnement pédagogique de l’école, favorisant ainsi la recon-naissance du travail des uns et des autres. La formation tout au long de la carrière permettra une plus large ouverture culturelle (avec toute ses variétés) des agents et une parfaite adéquation avec le futur projet éducatif territorial. L’amélioration des compétences, la sécurisation de leur parcours professionnel au sein de nos services (contrats à l’année, mensualisation et titularisation des meilleurs éléments) donnera à nos agents une performance qualitative rapidement perceptible et reconnue par les observateurs comme les parents.

des lieux Il s’agit ici de vous présenter, par exemple, succinctement l’esprit des futurs accueils de loisirs éducatifs. Indépendamment des espaces spécifiques à chaque école de la ville, il y a un besoin (et une demande) de pouvoir bénéficier d’espaces dans lesquelles mettre en action le prochain projet éducatif territorial. Des espaces communs dans diffé-rents quartiers de notre ville pour faciliter la vie quotidienne des familles. Avec des salles polyvalentes et communes, nous avons en vue des objectifs sous-jacents tels que la mutualisation des moyens… et donc des économies. De plus, cela permettrait une plus grande polyvalence des équipes et une précieuse optimisation du personnel en fonction des besoins. La domotique peut aussi participer à cet objectif de sim-plification et d’économie. Ainsi, l’utilisation d’un badge/enfant pour le comptage sur la cantine mais aussi pour leur arrivée et/ou départ est à envisager. Cette réflexion sur de nouveaux matériels rime aussi avec développement durable et nouvelles technologies. Pointe donc l’idée d’une « gestion en temps réel » des effectifs d’enfants dans nos ac-cueils et écoles et une communication constante entre eux et les ser-vices de la mairie. La problématique administrative qui est aujourd’hui une réalité devrait y trouver un début de solution.

Page 6: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

15-May-2012 www.newspaper.com 6MAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr L’ACTU DES CONSEILS

FREDERIC MASSOT,Président du groupe

d’opposition

Améliorer le cadre de vie des habitants doit être un souci constant des édiles qui gèrent une ville. La « cité » des Hautes Noues avait un excellent potentiel avec son urbanisme peu élevé, aéré et plutôt verdoyant. Mais les cités vieillissent aussi, des liftings et des réaménage-ments s’imposent. Les discours auto satisfaits du Maire nous ont abreuvé de commentaires sur le plan ANRU des Noues et la rénovation, tant celle des espaces, que des bâtiments, qui l’accompagnent. Il faut cependant constater que cette rénovation, tant vantée et tant at-tendue a pris un retard considérable, dû, c’est vrai, à des questions techniques qui n’avaient pas été anticipées, relatives notamment au désamiantage et dont il faut aujourd’hui répar-tir le financement, mais dû aussi au manque de diplomatie municipale avec certains parte-naires. Signée en 2009, la convention n’a été à ce jour réalisée qu’à 15% prolongeant ainsi les nuisances pour les habitants. Ainsi, la fermeture du parking face Caddy cash pose aux habitants comme aux visiteurs de graves problèmes de stationnement qui vont durer le temps du désa-miantage et de la destruction de la voie camion souterraine. Quelles solutions la ville apporte t elle aux riverains ? La question de la recon-struction décentralisée de logements n’est pas

VOTRE CONSEILLERE GENERALE

LE CONSEIL

MUNICIPALLes prochaines élections munici-pales approchent, et les délibéra-tions opportunes se multiplient. De ce point de vue, les deux derniers conseils furent assez denses.Le sujet le plus lourd est le vote des comptes administratifs 2012 (c’est à dire la validation des engagements de dépenses de la municipalité) et du budget 2013.Rappelons pour bien comprendre que le budget d’une municipalité est séparé en deux parties : le fonc-tionnement qui permet de financer les dépenses courantes de la ville et l’investissement dont l’objet est le financement des activités plus dura-bles.Le vote du compte administratif permet de vérifier la bonne réali-sation du budget et de compren-dre les raisons d’un dépassement budgétaire ou de la non-réalisation d’opérations. Ce fut l’occasion pour nous d’apprendre que la ville avait réalisé à peine 50 % de son bud- get d’investissement… En d’autres termes, que les travaux dont la ville a besoin pour continuer à s’équiper

et entretenir son matériel n’ont pas été menés. Depuis plusieurs années, le taux de réalisation de ces travaux est faible. Il ne faut pas se tromper, la non-réalisation du budget d’investissement est un artifice comptable destiné à masquer le manque de ressources de la ville. Mais 2012 n’est pas une an-née d’élection municipale… alors que 2013 est la dernière année avant le renouvellement du conseil munici-pal. L’équipe municipale sortante a décidé de mettre le pied sur l’accélérateur et de proposer une augmentation du budget d’investissement, financés par 14 millions d’€ de cession de terrains, dont la liste exhaustive et les montants sont impossibles à obtenir de la part de la municipalité.

canton Villiers / Le Plessis

GENERAL

LE CONSEILPour 2013, l’équilibre financier repose sur la cession d’un nombre si élevé de terrains qu’il en devient très aléatoire, voire irréaliste. Aussi, pour financer les travaux et les aménagements prévus, un nouveau recours à l’emprunt sera indispensable.Ces derniers conseils municipaux furent surtout le moment, pour l’équipe sortante, d’égrener les habituelles promesses pré-électorales (participa-tion à la complémentaire santé pour les fonctionnaires municipaux, créa-tion de postes à la ville,…). Si certaines d’entre-elles sont utiles, le calendrier re-tenu nous indique clairement qu’il s’agit avant tout de mesures clientélistes, empilées à la seule fin d’additionner les voix lors des prochains scrutins.C’est de bonne guerre, entend-on … Certes! Le calendrier est du ressort de la municipalité en place, mais deux questions restent en suspens : Comment financera-t-on ces mesures après 2014 ? Et surtout, pourquoi ne mener des actions que pendant un an, et ne rien faire les cinq années sui-vantes ?Frédéric Massot

. le conpteur des promesses est lancé

.Noues avenir

SimonneAbraham-Thisse

au conseilmunicipal

de Villiers Sur Marne

résolue dans sa totalité, suite au refus compréhensible de Paris Habitat de construire entre les deux voies fer-rées du RER comme le lui proposait le Maire : qui en effet voudrait aller y habiter ! le maire irait-il, lui ? C’est vraiment peu respecter les Villiérains que de faire une telle proposition ! Certes, l’un des bénéfices du projet ANRU est la reconstruction des écoles et j’ai toujours à ce titre défendu la rénovation de la cité, mais bien des interrogations demeurent : les voies ouvertes à la circulation seront-elles suffisamment sécurisées, la ré-sidentialisation (de 1187 logements) ne va-t-elle pas di-minuer le potentiel de stationnement ? On aurait espéré que le chantier des Noues offre un plus grand nombre d’emplois aux résidents : 7, c’est bien peu finalement. Lancer les Noues dans une vaste activité économique serait un excellent complément et je plaide en faveur d’un soutien énergique à ceux et celles qui veulent se lancer dans un entreprenariat sur le site mais ouvert sur l’extérieur : encore pour cela faut il que les bailleurs proposent des locaux à prix étudiés et raisonnables : faire de Caddy cash la locomotive du développement est une idée de départ, mais qui dit locomotive dit aussi wagons… certes, un marché hebdomadaire peut aussi dynamiser la vie du quartier , mais attention aussi à éviter le repli autarcique du quartier sur lui-même. Mais surtout, et je n’ai cessé de le dire, on ne peut concevoir une rénovation sans l’ accompagnement de popula-tions parfois isolées, ou en difficulté qui l’habitent ici et là. Il faut une politique de la formation, de l’emploi, qui, sans être intrusive, aide à faire face, une politique fa-miliale qui soutient et oriente, il faut rendre aux jeunes

la confiance dans leurs talents et leur po-tentiel, respecter le côtoiement des cul-tures, aider à la réussite scolaire, estudi-antine et professionnelle, être à l’écoute sans préjuger et dans le respect et faire en sorte que chacun se sente en sécurité : on aurait pour tout cela souhaité des consulta-tions plus nombreuses , plus ciblées, voire plus constructives et propositionnelles, des habitants, dont beaucoup ignorent encore le déroulé des opérations ! Car une cité, ce n’est pas seulement du bâti ce sont avant tout des gens et aucune opération de réno-vation ne peut réussir sans leur participa-tion ni leur écoute : et si je compare avec les autres Anru du département, il est mani-feste que la Municipalité n’a pas joué à fond son rôle d’animateur consultant. En charge du logement au Conseil général, je suis de très près les 17 plans ANRU du départe-ment et tout notamment celui de Villiers. Sur un cout total de 88 Millions d’euros, le Conseil général a mis 5%, soit 4,4 Millions d’euros, à destination de l’aménagement des espaces (voiries, boulevard Bishops et Friedberg, parc urbain central) et de l’Escale (pour 600 000 euros). Très investi dans les opérations ANRU du département (plus que beaucoup d’autres départements en France, et au-delà des 3% requis en gé-néral !) le Conseil général du val de Marne est donc un partenaire à part entière.A ce titre, votre opinion, vos revendica-tions, vos questions m’intéressent et vous pouvez m’en faire part : j’y prêterai une at-tention toute particulière. Villiéraine depuis ma petite enfance j’ai vu évoluer la cité des Noues : j’en connais l’histoire et veux lui préserver son avenir.Simonne Abraham-Thisse conseillère générale de Villiers sur Marne

En 2012, la municipalité a remboursé autant qu’elle a emprunté, notre dette s’est donc stabilisée, et cela du fait de la non réalisation de travaux prévus.

Prétendre que

est inexact. la ville se désendette

Page 7: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

L’AFFAIRECAHUZAC

L’ « affaire Cahuzac » a été un choc pour les citoyens. Avant tout, nous, militant-e-s socialistes de Villiers sur Marne, tenons à exprimer toute notre colère et notre in-dignation face à ce genre de comportement que nous jugeons inacceptable, encore plus pour un ministre de la République.

L’affaire Cahuzac est d’abord une faillite morale individuelle. C’est la faillite d’un individu. Jérôme Cahuzac concrétise, comme rarement la Vème République nous l’a donné à voir, la figure du pompier pyromane, capa-ble de mentir les « yeux dans les yeux » à la représentation nationale et aux membres du gouvernement. L’affaire Cahuzac, c’est un an de travail et d’efforts réduit à néant par le mensonge d’un seul homme, perçu il y a quelques mois encore comme la rigueur et la droiture incarnées. Mais il s’agit également d’une catastrophe politique globale qui va alimenter le «tous pourris» et la défiance des citoyens Français à l’égard – aujourd’hui plus que jamais, les mots sont importants – du personnel politique.

En primaire (maternelle et élé-mentaire), la réforme des rythmes scolaires doit être mise en place dans notre ville à la rentrée 2014 (par choix du conseil municipal). Les principes de cette réforme sont précisés dans le décret pub-lié le 26 janvier 2013. Il a été pris après plusieurs mois de concerta-tion.La semaine comportera 24 heu-res d’enseignement pour tous les élèves, réparties sur quatre jours et demi, dont le mercredi ma-tin. La journée d’enseignement n’excèdera pas 5h30, la demi-journée 3h30. Une pause méridi-enne d’au moins 1h30 devra être respectée. Des activités péda-gogiques complémentaires, assu-rées par les enseignants, seront organisées par groupes restreints d’élèves (par exemple : aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages, ac-compagnement du travail person-nel, activités prévues par le projet d’école).Le décret introduit les éléments de souplesse nécessaires à la prise en compte des spécificités locales.Nous pensons ce changement nécessaire et défendons, avec le gouvernement, ses objectifs: adapter l’école au rythme de l’enfant (et non l’inverse), favoris-er la réussite et l’acquisition des savoirs. Cependant, pour répon-dre à ces objectifs, l’implication de la future majorité municipale devra être totale. L’ambition dans le choix de l’organisation (qui reste à la discrétion du maire) sera un marqueur essentiel. Il est essentiel de ne pas sacrifier les apprentissages, de ne pas per-dre cette opportunité historique d’accroître l’égalité des chances des enfants face aux activités artistiques et sportives en créant simplement de nouveaux temps de garderie dans notre ville.Dès maintenant, jetons les bases d’un projet éducatif territorial qui garantira la qualité de l’accueil et des activités menées, afin d’offrir à chaque enfant un parcours éducatif cohérent. Nous savons que cette réforme apportera une contribution importante à la refon-dation de l’école, engagée dans l’intérêt de tous les élèves et du pays. Nous savons aussi qu’elle soulève aujourd’hui des difficul-tés de mise en œuvre. Levons-les ensemble pour l’avenir de nos enfants.

SUITE ETDEBORDEMENTS

Après 12 semaines de débats parlementaires, 700 amendements, des dizaines de manifestations de plus en plus violentes, le climat s’est en-core tendu lors de l’examen en seconde lecture à l’Assemblée. Lettres de menaces aux députés favorables au projet, huées des ministres lors de leurs déplacements et enfin multiplication des incidents homophobes, comme ces trois employés d’un bar gay blessés à Lille.

On a entendu Jean-François Copé, plus à l’aise sur ce sujet que sur la transparence du patrimoine des élus, qualifier cette agression d’abjecte, y voyant une manœuvre pour “délégitimer” le mouvement contre le mariage gay. Mais peut-être la droite républicaine aurait-elle dû condamner plus tôt ces débordements au lieu d’en rendre respon-sable le président de la République, accusé de porter “une part de re-sponsabilité dans les crispations et divisions profondes que ce projet fait éclore dans notre société”.Même Frigide Barjot semble débordée, prenant ses distances avec ce “Printemps français” qui rejoint l’extrême-droite, comme avec le mouve-ment traditionaliste catholique Civitas.

Réforme desrythmes scolaires

Les Français ont élu François Hollande, qui avait inscrit noir sur blanc dans son programme électoral la légalisation du mariage et de l’adoption entre personnes du même sexe. En tutoyant les extrêmes, celle qu’on appelait la droite républicaine, l’UMP, ne fait qu’accélérer la montée de ces populismes qui se sentiront toujours mieux représentés par Marine Le Pen que par Jean-François Copé.

Que font Copé, Wauquiez et Guaino, sinon caution-ner cette mise en cause

Des ambitionspour demain

MARIAGE POUR TOUS

”de la légitimité des institutions?

François Hollande s’est félicité du vote du mariage pour tous à l’issue du Conseil des ministres. Il a rappelé le caractère égalitaire de la loi et précisé qu’il promulguerait la loi sur le mariage homosexuel dès qu’aura été rendue la décision du Conseil constitutionnel, saisi d’un recours par les parlementaires UMP.

331 POUR - 225 CONTRE (parmi lesquels J.A Bénisti, député-maire sortant de Villiers)

Nous pensons aujourd’hui à tous les militants qui, comme nous, de réunions publiques en séances de tra-vail, de mobilisations en discussions, partout, entre amis, en famille, sur les réseaux, dans la rue et sur les marchés sont au contact et à l’écoute des français. Comment expliquer l’inexplicable ? Comment défendre l’indéfendable ? C’est un homme seul qui a commis une faute. Mais maintenant, c’est à nous, les mili-tants, de réparer les dégâts. Ce sont ces moments difficiles qui désignent les femmes et les hommes de conviction. Sous les fleurs des victoires comme sous les coups du destin.Dans la crise politique que nous vivons, voilà pourtant deux bonnes raisons de conserver l’espoir et de garder vivant l’idéal démocratique : les magistrats et la presse ont joué leur rôle, envers et contre tout. Ils honorent la République, et c’est eux, qu’aujourd’hui, il faut saluer. Renforcer drastiquement les garde-fous et les contre-pouvoirs est l’unique moyen de sortir par le haut de l’affaire Cahuzac et de celles qui l’ont précédé. Seules des réformes concrètes peuvent répondre aux enjeux politiques et démocratiques soulevés par l’affaire Cahuzac.

Pire que tout, l’affaire Cahuzac est une catastrophe pour les militants socialistes que nous sommes, qui promeuvent et défendent l’action du gouvernement.

15-May-2012 www.newspaper.com7 MAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr LE TEMPS DU CHANGEMENT

UNE SECTION SOUS LE CHOC TEMPS DES REFORMES Humeur de militant-e-s

violences autour du débat à l’Assemblée

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UN VOTE HISTORIQUE!

Page 8: Villiers Avenir Mag numéro 4 de Mai&Juin 2013

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Dépôt légalmai 2013

Famille-enfance-enseignement

sécurité

économie, finances et développement

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(Merci de cocher les cases correspondantes et d’indiquer vos coordonnées)

sport et jeunesse

(merci de choisir le ou les labos)

Nota : l’ensemble des informations resteront strictement confidentielles, ne serviront que dans le cadre de la cam-pagne “Labo 2014” et seront détruites en fin de période.

15-May-2012 www.newspaper.com 00.0 $

A partir des labos, de grandes idées seront proposées aux habitant-e-s de notre ville pour changer vraiment leur quoti-dien. L’approche thématique permettra une réflexion en pro-fondeur sur chacun de ces thèmes. Vous aussi, participez à ces chantiers... ou suivez simplement leur actualité. Pour cela, détachez et faites-nous parvenir le bulletin ci-dessous par courrier ou déposez-le au : 95 avenue du Général de Gaulle - 94350 Villiers Sur Marne

POUR FINIR ...MAI / JUIN 2013 www.villiersavenir.fr

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CREDITS

DU TAC AU TAC

Les règles y sont simples pour qui ne souhaite pas trop entrer dans les détails d’un budget 2013. A retenir néanmoins : « Acheter ici pour vendre là-bas. Détruire ici pour rebâtir quelques rues plus loin. Prendre à ce quartier pour plaire à celui qui rapportera plus de points en fin de partie… » et au final, le but de ce jeu garde sa logique de « vente et revente de terrains sur notre commune » où tout le monde sait qui gagne mais aussi… qui y perd à chaque partie

HUMEUR LE VRAI MUR : CELUI DE LA DETTE DE NOTRE VILLEVendredi 26 avril 2013 : l’UMP Villiers affiche sur son compte Facebook SON mur. Une copie aussi fine (en beaucoup moins potache que l’originale) que ce-lui où figure le candidat sortant. Querelle de cour de récréation. Au lieu de se battre contre ce mur de gamins…

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. le monopobénisti

le maire sortant devrait plutôt s’attaquer au mur de la dette sur lequel, au bout de 18 ans, se cogne toujours notre ville

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