VOL_40_NO_3_ADSUM_2011-06-22

Adsum, Garnison Valcartier, CP 1000, succ. Forces, Courcelette (QC) G0A 4Z0. No convention : 40012192

Sup

port

Our

Tro

ops

Appuyons

nos troupes

Le journal de la communauté militaire Région de Québec

LE MERCREDI 22 JUIN 2011

La Citadelleprise d’assaut

Article en PAGE 3

5 GBMC :MESSAGE D’AU REVOIR

DU COMMANDANTSORTANT

Agence immobilière

L'équipe qui donne des RE SULTATS

418 847-1000

COMEAUNOTAIRE

MarioBoilard

Depuis p lus de 20 ansau service des militaires

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Le grand public était convié à une journée portesouvertes à la Citadelle le samedi 18 juin. De gauche àdroite, caporal Sébastien Nadeau, Alycia Vachon etcaporal Frédéric Potvin – Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Garnison Valcartier

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5 GSS :PREMIER MESSAGE

DU NOUVEAUCOMMANDANT

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UNE PAGE D’HISTOIRE SE TOURNE VALCARTIER GAGNE LA RÉGIONALEDE HOCKEY-BALLE

– Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le lieutenant Jean-François Horth, de la compagnie Charlie, Royal 22e Régiment, se présenteà des villageois lors d’une opération matinale dans le district de Panjwayi visant à fouillerplusieurs petits villages et complexes. L’Op Crazy Flight 1 est l’une des dernières opérationsmenées par la compagnie avant la fin de la mission des Forces canadiennes dans le sud del’Afghanistan. – Photo : sgt Matthew McGregor, Caméra de combat des Forces canadiennes

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BONNE FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC! BONNE FÊTE DU CANADA!

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Chers amis,

Nous voici au temps des fêtes... estivales!

Comme tous les Québécois, nous profitons de la Fêtenationale et de la Fête du Canada pour célébrer enfamille et entre amis.

Voilà une belle occasion de faire preuve de fraternité,d'ouverture et d'amitié.

Bonnes célébrations à tous!

Gérard DeltellDéputé de ChauveauChef du deuxième groupe d’opposition

Par Philippe BrassardJournal Adsum

Pour sa première journée portes ouver -tes, la Citadelle de Québec a été prised’assaut par environ 1500 curieux, quiont pu visiter la maison mère du Royal22e Régiment, échanger avec des mili-taires de Valcartier qui ont été déployésen Afghanistan et découvrir leurs ou -tils de travail, le 18 juin. Une nouvelleexposition, «Lever le voile sur l’Afgha -nistan», a également été lancée par leMusée du Royal 22e Régiment.

Question de propulser la saison estivalede la Citadelle, les visiteurs ont pu accé dergratuitement à tout le site de ce joyau historique. «Il y a beaucoup de gens deQuébec qui ne connaissent pas leur cita delle. L’idée était de les ramener aubercail en quelque sorte», souligne le lieutenant-colonel Simon Bernard, com-mandant du 2 R22eR et de la Citadelle, bien heu reux d’accueillir des résidants deQuébec, des touristes étrangers et desfamilles militaires.

Belle coïncidence, cet événement surve-nait au moment où la mission de combatdu Canada en Afghanistan tire à sa fin etles troupes commencent à revenir au pays.

Les visiteurs ont discuté avec des jeunesvétérans qui ont servi en théâtre afghan etse sont familiarisés avec les armes, lesvéhicules et l’équipement. Petits et grandsont notamment pu s’asseoir auxcommandes d’un hélicoptèreGriffon, approcher le bouc Batisse, la mascotte du Royal 22e Régiment, monter à bord d’un véhicule blindé, ou voir àl’œu vre Teodor, un robot qui neu-tralise les bombes artisanales.

Du fantassin à l’opérateur destransmissions, en passant parl’ingénieur de combat, la plupartdes métiers de combat de Valcar -tier était représentée dans les kios ques. Généreux dans leursexplications, les militaires ontcomblé la curiosité des gens. «C’est bien de savoir ce que les soldats font pour leur pays. Voir leurs véhi cules, discuter aveceux, ça nous permet de mieuxcomprendre ce qu’ils vivent enAfghanistan», mentionne RenéDuhaime, de Québec.

«Les soldats sont les meilleurs ambas-sadeurs pour les armes de combat. Ils ontexcellé à tous les niveaux», affirme le lcolBernard. «Pour une première portesouvertes, je pense que ça a été une réus-site», soutient-il, confiant que l’événementsera de retour l’an prochain.

LEVER LE VOILELancée le même jour, l’exposition tem-

poraire «Lever le voile sur l’Afghanistan»jette un regard sur les missions des troisbataillons du R22eR qui ont été déployésen Afghanistan depuis 2004. «On présenteà la population comment chacune des missions s’est construite et ce qui a mar-qué ces missions», indique Jocelyne Milot,directrice du Musée du R22eR.

Le visiteur y découvre entre autres la viedes enfants afghans, le travail des mili-taires et la situation des femmes, à traversdes photos et des objets rapportés par les troupes. Une petite exposition sur le 5e Régiment du génie de combat a égale-ment été mise sur pied dans une annexe.

Certains artefacts ont une significationparticulière, par exemple, une moto rame -née par le Groupement tactique du 2 R22eR(GT 2 R22eR) qui opérait à Kanda -har en 2009. «Cette moto est très symbo -lique pour les membres de mon unité,raconte le colonel Jocelyn Paul, qui a commandé le GT 2 R22eR. Elle apparte-nait à des talibans qui intimidaient la

Devant un jeune garçon épaté, Teodor, un robot utilisé par les ingénieurs de combat en Afghanistan pourneutraliser des engins explosifs, jette un déchet à la poubelle comme un bon citoyen! - Photo : Philippe Brassard,Adsum

Le capitaine Patrick Vaillancourt, pilote au 430e Escadron tactique d’hélicoptères, explique le fonction-nement du CH-146 Griffon à un citoyen de Québec. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Grn Valcartier

population d’un village. Un jour, ils ont tué une fillette de neuf ans avec des mor -tiers. On les a pris en embuscade quelquesjours plus tard. Les villageois étaient trèscontents d’être libérés de cette menace. Ona récupéré la moto, qui illustre à la fois

notre travail et un moyen de transportcourant en Afghanistan.»

Cette exposition sera présentée jusqu’enmars 2012.

Pour plus d’information : http://www.lacitadelle.qc.ca/

Des visiteurs contemplent une burka, un voile intégral portépar les femmes afghanes, dans l’exposition «Lever le voile surl’Afghanistan» - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Grn Valcartier

La Citadelle prise d’assaut par la population

Un honneur et un privilègede commander le 5 GSS

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MOT DU COMMANDANTSORTANT DU 5 GBMC

Brigadier-général Jean-Marc Lanthier

Au revoir! Et merciLe 3 juillet 2009, je prenais le com -

mandement du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC).

Déjà deux ans se sont écoulés depuis cemoment, et la brigade a accompli énormé-ment pendant cette période.

À présent, il est temps pour moi de céderma place. Mais avant de quitter, je sou haitevous remercier, vous les membres du 5 GBMC, pour votre dévouement, vos sacrifices et votre professionnalisme. Votre travail au cours des deux dernièresannées a été couronné de succès. D’énor -mes sacrifices ont été faits, et l’abnégationde ceux qui sont tombés au champ d’hon-neur et qui y ont été meurtris restera gravédans nos cœurs et esprits.

Votre travail au sein de la Force opéra-tionnelle interarmées en Afghanistan (rotations 7 et 10) et du Quartier généralde la Force opérationnelle 6-09 aura permis de créer les conditions de sécuriténécessaires à la reprise de la gouvernanceet à l’accès à la sécurité sociale et éco no -mique. De même, votre réussite a provo-qué un espace de sécurité essentiel pourque les aspirations les plus simples puis-sent se développer, qu’il s’agisse de l’accèsà l’éducation, aux services de santé ou à l’absence de crainte.

De surcroît, votre réponse à l’appel denos frères et sœurs d’Haïti suivant le séismedu 12 janvier 2010 a été exemplaire. Plusque tout, votre action aura permis au peuple haïtien de reprendre et de garderespoir à un moment tragique de son his-toire, en soulageant sa souffrance et en lui démontrant l’appui inconditionnel du Canada. Votre compassion et votredévouement ont été une source de fiertépour tous les Canadiens.

Plus près de nous, en Montérégie, l’assis -tance que vous avez portée à vos conci-toyens lors des inondations exceptionnel -les aura permis de limiter les dommagesmatériels, en plus de rassurer la popula-tion touchée. Il s’agit là d’un autre témoi -gnage d’engagement incessant envers votre nation.

Et je ne saurais passer sous silence lesefforts de tous ceux qui ont encadré l’en-traînement, la reconstitution et la réinté-gration des forces opérationnelles. Sansoublier ceux qui sont demeurés à l’arrièrepour vaquer à l’appui de ces forces opé -rationnelles, au soutien institutionnel etaux multiples autres tâches. Sans ce travail ardu souvent réalisé dans l’ombre,le succès de ces opérations aurait été impossible.

Bien entendu, le 5 GBMC n’opère passeul. Sans l’appui indéfectible d’unitéspartenaires, tous ces objectifs n’auraientpu être accomplis; le 5 Bn S du C, la 5 AmbC, le 430 ETAH, et le 5 RPM ont offert leur soutien admirablement. La collabo-

ration des formations sœurs du 5 GBMC,soit le 5 GSS, le 34 GBC et le 35 GBC, a aussi contribué à l’atteinte de nos objec-tifs. L’Unité intégrée de soutien au per son-nel, le Groupe de soutien au déploiement,le Centre de la famille Valcartier, l’Hôpitalde l’Enfant-Jésus, l’Institut de réadapta-tion en déficience physique de Québec, etla multitude d’autres partenaires méritentégalement notre reconnaissance.

Les mandats et activités énumérés ci-dessus ne sont que quelques facteurs quiont contribué au succès du 5 GBMC. Ilsn’auraient pu être réalisés sans l’appui constant des familles et de la commu nauté.Cet appui nous motive et nous encou -rage à nous dépasser, malgré les difficultésauxquelles nous faisons parfois face. À titre personnel et au nom de la chaîne decommandement du 5 GBMC, ainsi qu’aunom des membres de la brigade, acceptezdonc mes plus sincères remerciements etmon admiration.

Je quitte maintenant la brigade, recon-naissant et fier d’avoir eu le privilège etl’honneur de servir aux côtés de vous tous.J’ai pu compter sur l’appui d’une chaînede commandement professionnelle, loyale,franche et candide, et je vous en remercie.L’honneur de commander la meilleure formation de l’Armée canadienne revientmaintenant au Colonel Lafaut, et je luisouhaite un excellent passage aux com-mandes du 5 GBMC.

Allons-y!

Chers lectrices et lecteurs,

Je prends cette opportunité pourm’adresser à vous pour la premièrefois comme commandant entrant

du 5e Groupe de soutien de secteur (5 GSS).J’ai l’intention d’écrire à quelques occa-sions afin de vous informer de divers sujets ou tout simplement d’offrir desréponses à des questions qui me sont posées dans l’année. Internet, c’est bienbeau, mais cela ne rejoint pas tout le mondetout le temps. Les journaux ADSUM etSERVIR sont des moyens additionnels decommunication et je m’en servirai pouraider à la communication.

J’ai pris le commandement du 5 GSS le 3 juin dernier. C’est un honneur et unprivilège pour moi d’avoir été sélectionné.Je suis extrêmement fier d’être à la têted’une si prestigieuse formation dont lesperformances, l’efficience et l’efficacitésont renommées au sein de l’Armée. J’aide grands souliers à chausser. Suivre lechemin de réussites de mes prédécesseurs,les Jones, Cadotte, Benjamin, Rousseau,Champagne, Ritchie et Genest, ne sera pasde tout repos. Le piédestal est haut.Cependant, je ne crains rien, car l’équipequi m’entoure ainsi que tous les membresdu 5 GSS, du soldat au lieutenant-colonel,incluant le personnel civil, sont des professionnels dédiés à la réussite et auservice de nos «usagés».

Le 5 GSS et l’ensemble des Forces cana-diennes feront face à divers défis et chan -gements. Il n’y a rien de nouveau à cet environnement, le changement semble être la seule constance que nous avonsdepuis la fin de la Guerre froide. Il y aurala nuée attendue de compressions enressources financières et humaines. Maisplus important encore, nous ferons face àune nouvelle réorganisation d’ici trois ans.Le lieutenant-général Leslie, chef de laTransformation, déposera son rapport d’ici quelques semaines. Certaines de sesidées structurelles sont très différentes dece que nous avons vu à ce jour. Le CEMATmènera d’une façon concomitante uneétude sur la structure des GSS. Les états-majors du 5 GSS et du SQFT sont déjàmobilisés sur le sujet. Le gouvernementfédéral mettra en place une revue des fonctions administratives et les servicesinstitutionnels de gestion de l’informationet de gestion des infrastructures seront des points de mire pour cette étude. Cesdeux aspects sont parties intégrantes du 5 GSS.

Malgré tous ces possibles changementset toutes ces possibles transformations,

MOT DU COMMANDANTDU 5 GSS

Colonel Sylvain Sirois

il ne manquera pas de travail pour tous nos employés, autant civils que militaires.La nature du travail pourrait changer légèrement pour certains, mais pas au point de faire des ajustements majeurs. Latransformation sera graduelle, appuyéepar un plan global, en partenariat avec lesemployés.

Aux «usagés» et bénéficiaires des ser -vices du 5 GSS, je peux vous assurer quenous continuerons de fournir les servi -ces institutionnels les plus adéquats pos-sibles en fonction des ressources qui noussont allouées. Vos suggestions et com -mentaires pour améliorer le service sontles bienvenus, que ce soit via la chaîne decommandement ou via les divers pointsde service. Notez que je suis très conscientqu’il sera toujours impossible de satisfaire100 % des gens à 100 % du temps, mêmesi nous avions des ressources illimitées.Cependant, vos suggestions seront con -sidé rées. Je communiquerai personnelle-ment avec la chaîne de commandementaussi.

Je termine en réitérant que c’est un hon-neur et un privilège de commander le 5 GSS. Je suis fier de faire partie de cetteéquipe et de servir les unités et formationsdu SQFT et toutes nos unités hébergées.Je servirai avec honneur et persévérance.

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Les troupes de la FO 3-10 reviennent au paysPar Philippe BrassardJournal Adsum

Ça y est, la longue attente tire à sa finpour des centaines de familles militai -res. Après plus de sept mois de déploie -ment à Kandahar, les 2700 membres de la Force opérationnelle 3-10 ont commencé à revenir au Canada.

Vingt-cinq vols sont prévus afin de rame -ner les troupes canadiennes au bercail.

Au moment de mettre sous presse, le premier vol devait atterrir à l’aéroport de

Québec le 20 juin en après-midi, avec en -viron 60 militaires à son bord.

Par la suite, les vols se succèderont aurythme constant d’une arrivée tous les deux jours. Ils se poursuivront jusqu’audébut du mois d’août, alors qu’un derniergroupe de militaires quittera le sol afghan.Chaque voyage transportera en moyenne100 à 120 personnes à la fois.

Avant de retrouver leurs proches, les sol-dats canadiens devront d’abord effectuerun séjour de décompression sur l’île de

Chypre d’une durée de cinq jours (inclu-ant les déplacements). Ce passage à Chypre sera l’occasion pour les militairesde décrocher en pratiquant différents sports et activités; un moment de reposplus que mérité. Le programme inclut également des rencontres avec des inter-venants, de même que des formations depréparation au retour.

Tout dépendamment du nombre de congés annuels dont ils disposent, les militaires auront en moyenne six semaines

de congé post-déploiement pour profiterdu reste de l’été. La majorité d’entre euxauront toutefois besoin d’une périoded’adaptation afin de retrouver leur vieilleroutine et de réapprivoiser la vie familiale,après des mois de dur labeur dans un envi-ronnement stressant.

À Valcartier, ce sont 1900 militairesqui seront de retour sur la garnison à l’au-tomne. Chose certaine, la communautémilitaire sera bien heureuse de revoir tousces visages familiers!

Une page d’histoire se tournePar Philippe BrassardJournal Adsum

Au moment où la vague de retour destroupes de la Roto 10 commence, unepage d’histoire se tourne avec la finde la mission de combat du Canada enAfghanistan, qui aura pour date sym-bolique la fête nationale du 1er juillet.

La participation du Canada à la missionafghane a fait couler beaucoup d’encredepuis 2002 et continuera d’alimenter ledébat public pendant plusieurs annéespuisque l’aventure afghane n’est pas terminée.

Néanmoins, tous s’entendront pour direque la fin des opérations de combat aprèsneuf ans de mission représente un momentimportant dans l’histoire du Canada et desForces canadiennes.

Comme pour les guerres précédentes, la communauté militaire des FC a fait beaucoup de sacrifices tout au long du con-flit qui perdure dans ce pays du Proche-Orient. Les souvenirs des 156 militairesqui ont perdu la vie en service sont encorefrais dans les mémoires. Des centaines de soldats vivent avec des blessures physi -ques ou psychologiques reliées à l’exer cicede leurs fonctions. De plus, les famillesrestées derrière ont vécu des épreuves difficiles avec les absences prolongées del’être cher.

On ne peut passer sous silence la contri-bution significative des troupes du Québecà l’effort canadien en Afghanistan. De 2004à 2011, le Secteur du Québec et de la Forceterrestre a déployé quatre forces opéra-tionnelles dans le cadre de l’OpérationATHÉNA :- Roto 1 du Groupement tactique du 3e Bataillon Royal 22e Régiment (GT 3 R22eR) de février à août 2004 à Kaboul;- Roto 4 du GT 3 R22eR d’août 2007 à février 2008 à Kandahar;- Roto 7 du GT 2 R22eR de février 2009 àaoût 2009 à Kandahar;- Roto 10 du GT 1 R22eR à Kandahar quise termine en juillet.

Un point tournant de la mission de com-bat a sans doute été le transfert du secteurcanadien vers 2005-2006 de Kaboul à la

province de Kandahar, alors un bastiondes insurgés au sud du pays.

Dans ce vaste territoire rural qu’estKandahar, les militaires canadiens ontrelevé un défi d’envergure : instaurer unclimat de sécurité favorable à la gouver-nance, protéger les civils de la menace des insurgés et mener différents projets de développement; tout cela, malgré deseffectifs limités et en dépit des risques tels que la menace des engins explosifsimprovisés.

Les Canadiens ont donné le meilleurd’eux-mêmes afin de livrer la marchandiseet ils passent maintenant le flambeau àKandahar à leurs partenaires afghans etaméricains. Ils lèguent des secteurs d’opé -rations où la sécurité s’est améliorée defaçon tangible.

Reste que leurs successeurs ne chôme -ront pas pour maintenir la stabilité et lesprogrès, qui demeurent fragiles dans cepays.

PROCHAINS DÉFISUn nouveau chapitre de l’histoire du

Canada en Afghanistan commencera dèsjuillet avec un défi additionnel : celui del’opération ATTENTION, la participationcanadienne à la mission de formation del’OTAN.

Un contingent d’environ 950 soldats prendra en charge la formation des forcesde sécurité afghanes principalement dans la région de Kaboul, où les militairesfourniront l’instruction dans des domainescomme le leadership, les soins de santé et les compétences professionnelles de base pour les soldats et les policiers.

Hors de Kaboul, les FC déploieront aussi des instructeurs pour les dirigeantsafghans au Centre d’instruction militairerégional à Herat, ainsi que des mentorsmédicaux et des instructeurs spécialisés àMazar-e-Sharif.

En parallèle, les FC consacreront beau-coup de ressources au cours des prochainsmois afin de mener une opération logis-tique majeure : trier et ramener au paysune gigantesque quantité d’équipementmilitaire et de véhicules qui a été déployéen Afghanistan au fil des ans.

Avec tout ce travail à l’horizon, il fautadmettre qu’il reste plusieurs pages à écriredans le livre d’histoire du Canada enAfghanistan…

- Source : Site Internet du Commandement dela Force expéditionnaire du Canada

3 juin 2011 – Le caporal D’Amour, le sapeur Goodall-Copestake et le caporal-chef Chris Wessel, ingé -nieurs de combat, et des membres de l’Armée national afghane se préparent à faire exploser une cached’insurgés trouvée pendant l’opération OMID ATAL 09. – Photo: cpl Tina Gillies, tech Image, Roto 10, Force opérationnelleKandahar

Éric Caire Député de La Peltrie 5121, boul. Chauveau Ouest #201 Québec (Québec) G2E 5A6

418 877-5260

[email protected]

À l’occasion de la Fête nationale,je tiens à vous offrir mes meilleurs vœux. Le 24 juin, je vous invite à célébrer notre culture, notre créativité et notre diversité. Je désire vous souhaiter également, à l’occasion de la fête du Canada, de profiter de ces festivités pour vous rassembleret célébrer fièrement notre réussite et commémorer notre histoire.

Une excellente période de vacancesestivales à tous!

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Projet pilote à Valcartier pourprévenir les blessures physiquesRÉSULTATS PRÉLIMINAIRES Par Marie-Noëlle Vallée, inf. M.Sc., en collaboration avec Elspeth Payne, BSc., M.Sc.Respectivement coordonnatrice du programme de surveillance des blessures, Centre de santé Valcartier,et analyste au programme de surveillance desblessures, Ottawa

En juin 2010, un projet pilote de col-lecte de données sur les blessuresphysiques survenant en garnison débutait à Valcartier. Les objectifs sontd’identifier les facteurs de risques desblessures des militaires s’entraînant engarnison pour émettre des recomman-dations afin que des actions préventivesconcrètes et adaptées à la réalité du terrain puissent être prises.

Au total, 589 formulaires ont été rem-plis par les militaires s’étant présentés à la clinique médicale ou à la clinique de physiothérapie au cours de la période visée. Des résultats préliminaires sontressortis de la première analyse des données.

CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES DES BLESSÉS

On constate que la majorité du person-nel militaire ayant subi une blessure physi -que est de sexe masculin (90 %) et fait partie de la force régulière (92 %). Ce cons -tat n’est toutefois pas surprenant étantdonné la répartition des sexes et la com-posante des Forces canadiennes. La majori -té des blessures sont survenues parmi les membres des rangs juniors (sdt/mat3-cplc/matc), âgés entre 18 et 29 ans.

RÉSULTATS SE LIMITANT AUX BLESSURES SURVENUES SUR LA BASE

Lorsque les blessures survenues sur labase (401 au total) sont analysées séparé-ment de l’ensemble des blessures réper-toriées, l’activité la plus fréquemment associée aux blessures demeure les sports/PT (56 %). Cette activité est responsablede la moyenne élevée de jours de congésde maladie et de restrictions/limitations à l’emploi octroyées (sports/PT, travail et entraînement militaire). À l’intérieur de cette catégorie, 37 % des répondantsont rapporté s’être blessés pendant l’exer-

cice d’une course à pied. Les parties ducorps les plus communément affectées par la course sont les genoux (37 %), lesjambes (18 %) et les pieds (17 %).

En seconde position, l’activité qui a laplus grande proportion de blessures estl’entraînement militaire (16 %). Dans cettecatégorie, les activités associées à la plusgrande proportion des blessures est l’en-traînement en campagne (52 %). Cetteactivité est également responsable de lamoyenne élevée de jours de congés de maladie et de restrictions/limitations àl’emploi (sports/PT, travail et entraînement

militaire). Les parties du corps les pluscommunément affectées sont les genoux(25 %), le dos (13 %) et les pieds (13 %).

Les blessures associées à l’évaluationannuelle comptent pour la troisième plusgrande proportion des blessures (15 %).De ceux qui ont subi une blessure durantl’évaluation annuelle, 75 % ont déclaré que celle-ci est survenue durant la marcheforcée de 13 km. Les parties du corps lesplus communément affectées par cetteactivité sont les genoux (24 %), les pieds(27 %), et la région lombaire de la colonnevertébrale (9 %).

LIMITE DES RÉSULTATSCes résultats couvrent la période de

juin à décembre 2010. Étant donné que lequestionnaire n’a pas été déployé danstoutes les unités de prestation de soins(UPS) avant décembre 2010, les résultatscontenus dans ce premier rapport sont considérés incomplets et ne peuvent êtregénéralisés à l’entière population de la base. Considérant que chaque unité estattirée à une UPS et que le déploiement duprogramme de surveillance s’est déroulésur plusieurs mois, les unités attitrées à lapremière UPS qui a joint le programmesont surreprésentées et c’est la raison pour laquelle une analyse des blessurespar unité ne peut être effectuée pour cerapport préliminaire.

Ces résultats préliminaires indiquentque les blessures attribuées aux sports/PT, et plus spécifiquement à la course, lehockey et la marche forcée de 13 km, sontdes domaines prioritaires qui requerrontune analyse plus poussée de la part dugroupe d’analyse du projet de surveillancedes blessures.

En attendant la sortie du prochain rap-port, nous invitons tous les militaires bles -sés qui consultent les services médicaux àdonner le plus de détails possible sur lecontexte de leur blessure. Ensemble, nouspourrons faire mieux!

Parmi les répondants qui ont subi une blessure durant l’évaluation annuelle, 75 % ont déclaré que celle-ci est survenue durant la marche forcée de 13 kilomètres.

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Compétition de drones dansles secteurs de ValcartierPar le lieutenant Thierry GouletAffaires publiques 5 GSS

Une compétition étudiante de véhiculesautomatisés sans pilote s’est dérouléedu 6 au 8 mai dans les secteurs deValcartier. Huit équipes ont participéau volet des véhicules volants (unman -ned aerial vehicle [UAV]) et deux au volet terrestre (unmanned ground vehi-cles [UGV]).

Les solutions proposées par les équi pesétaient fort différentes. Certains véhiculesétaient des appareils commerciaux modi -fiés, d’autres, des véhicules créés de toutespièces. Tous les appareils comportaientdes améliorations majeures, comme descaméras et des systèmes de guidages sophistiqués, et les appareils étaient encommunication constante avec une baseau sol qui suivait leurs déplacements.

La mission confiée aux équipes était d’effectuer des reconnaissances de terraindans un contexte de lutte aux feux de forêts. Ils devaient être en mesure de repé -rer des points chauds, des véhicules et des groupes de personnes et fournir leurspositions aux juges dans un délai très strict.

Cette compétition était la troisième du genre et Valcartier l’accueillait pourla première fois. C’est l’équipe de l’Univer -sité de Sherbrooke qui a remporté les honneurs dans la catégorie des UAV et

l’Université du Nouveau-Brunswick pourle volet UGV. Les prix, d’une valeur totaled’environ 17 000 $, ont été remis à la fin de la compétition le 8 mai lors d’un banquet.

Un membre de l’équipe de l’Université deSherbrooke lance son UAV pendant de la compé -tition. Leur avion commercial modifié leur a per-mis de remporter la compétition. – Photo : UnmannedSystems

PP1 Artillerie 1002 :le «début d’un commencement»…Par l’artilleur Poirier, en collaboration avec les artilleurs Roy et BeausoleilDétachements Alpha, Bravo et Charly, PP1 artillerie 1002

Le cours PP1 Artillerie 1002 vient tout juste de se terminer en ce 8 juin. Nous avons passé cinq semaines à recevoir l’instruction sur le maniement des armeset l’occupation d’une position défensiveafin d’obtenir la qualification de soldat. Au cours du module 1 du PP1 d’artillerie1002, nous avons appris la base du métierde soldat.

Lors du module 2, nous avons commen -cé à toucher la matière qui servira tout au long de notre carrière d’artilleur. Toutpremièrement, nous avons reçu des leçonssur le maniement des canons C-3 et LG1(canons de 105 mm). L’instruction a étélongue mais très utile pour la semaine de tir à sec. Nous avons alors compris l’importance des différentes drills (procé-dures) afin d’être en mesure de mettreun canon en action. Nous avons aussi fait de nombreuses mises en batterie etamélioré, à chaque fois, notre capacité etnotre compétence à faire partie d’une équipe de canon LG1.

Lors de la première journée de l’exer cicefinal, nous pouvions sentir la fébrilité nous gagner en manipulant de la munition

réelle. Avant d’effectuer notre premièremission de tir, plusieurs d’entre nous ontété officiellement déclarés artilleurs, car nous avons eu l’occasion de tirer notrepremier projectile. Pendant les deux pre-miers jours, nous avons souvent changéde position. Le lendemain, tous sont deve nus artilleurs. Au matin du troisième jour, le commandant du Centre d’instruc-tion du Secteur du Québec de la Force terrestre (CI SQFT), le lieutenant-colonelPlante, est venu nous féliciter, nous encou rager à continuer et assister à lacérémo nie de remise des badges officielsde l’artillerie (changement d’insigne denotre béret) effectuée par nos chefs depièces.

Au cours de l’exercice final, nous avonsrapidement compris à quel point l’espritd’équipe était important, car il y avait tou-jours quelque chose à faire pour conti nuerle tir. Il ne reste plus que la parade de collation des diplômes et nous pourronsdébuter notre vie active comme artilleursau sein du 5e Régiment d’artillerie légèredu Canada pour la plupart d’entre nous.Les autres seront affectés à Gagetown ouà Petawawa. Nous sommes fiers de ce que nous avons réussi et avons hâte de pouvoir évoluer dans cette grande famillequ’est le régiment de l’Artillerie royale canadienne.

Le meilleur détachement, commandé par le sergent Leblanc et le bombardier-chef Ouellet.

Quelques seconde avant le premier coup lors du tir à vue.

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Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permissiondu Commandant du 5e Groupe de soutien desecteur. Les opinions et les points de vue exprimés dans cejournal ne sont pas nécessairement ceux du MDN,des FC et de l’ASPFC/Personnel des FNP.Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constituel’un des principaux outils de com municationinterne de l’Armée au Québec. C’est un moyenprivilégié pour le Secteur du Québec de la Forceterrestre (SQFT) de communiquer avec son per-sonnel et les familles. Les succès, les intérêts et lespréoccupations de la grande équipe du SQFT, voilàla matière avec laquelle est bâti l’Adsum.

Tirage : 7000 copiesÉditeur : Colonel Sylvain Sirois, commandant 5 GSSRédactrice en chef : Caroline CharestTél. : 418 844-5000, poste 5672Courriel : [email protected] : Philippe BrassardTél. : 418 844-5000, poste 6656Courriel : [email protected]ère en publicité : Isabelle BlouinTél. : 418 656-6668Courriel : [email protected] d’administration : Marie-Josée SimardTél. : 418 844-5000, poste 5598Courriel : [email protected] : Philippe Dionne-RaymondTél. : 418 844-5000, poste 6656Courriel : [email protected]

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice en chef se réserve le droit de rejeterou de modifier tout matériel rédactionnel ou pub-licitaire. Les auteurs des textes ne seront pasnécessairement avisés des modificationsapportées à leurs textes.Les articles publiés dans ce journal sont la pro-priété de l’Adsum et ne pourront être publiés, utilisés ou reproduits sans l’autorisation de larédactrice en chef ou de l’auteur.Le journal Adsum est une entité des Programmesde soutien du personnel (PSP) et est financé engrande partie par les fonds non publics. Lesrevenus générés par les annonces publicitairescontribuent en majeure partie au financement dujournal. Nous vous remercions d’encourager nosannonceurs.

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GRATUIT pour les militaires et les employés civils du MDN.

ISSN 0705-0992

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Garnison Valcartier, bât. 516C.P. 1000, succ. ForcesCourcelette (Québec)

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40E ANNÉE, No 3, MERCREDI 22 JUIN 2011

PROCHAINE PARUTION Mercredi 13 juillet 2011

DATE DE TOMBÉELundi 4 juillet 2011

EXPRESSNOUVELLES

Savoir donner l’exemplePar le sous-lieutenant Geneviève Fortin Rattéen collaboration avec l’élève-officier Benoît DépotCandidats du QEOM 1101, cie C, CI SQFT

Lors de la dernière parution de l’Adsum,les stagiaires du cours de Qualificationélémentaire d’officier militaire (QEOM)en étaient aux premiers balbutiementsde leur vie dans les Forces canadiennes.Depuis, ils ont terminé la première étapedu processus, le bloc 1.

Maintenant que nos futurs officiers dela Réserve se sont habitués à la vie en garnison, voilà que de nouveaux défis lesattendent. Tout d’abord, l’intégration denouveaux stagiaires au QEOM 1101 a per-mis au groupe de faire valoir ses capacitésd’adaptation et de flexibilité qui sont deuxqualités essentielles à tout bon militaire.

Mais les défis ne s’arrêtent pas là… Eneffet, après avoir acquis certaines compé-tences militaires de base, comme par exemple le maniement de la C-7, les procé-dures relatives à la guerre bactériologique,chimique et nucléaire ainsi que la résis-tance à la torture par ronflement (ceux devotre voisin de chambrée), les stagiaires

doivent désormais développer leurs com-pétences en leadership. Pour ce faire, ilsdevront apprendre les principes théori -ques du leadership et de la procédure de bataille, pour ensuite les confronter àla réalité en les mettant à l’épreuve dansun exercice de campagne qui durera cinqjours.

Mais avant de partir pour cet exercice,les stagiaires ont été gratifiés de la visitedu commandant de la compagnie C, lemajor Martimbeault, qui est venu inspec -ter leurs quartiers et faire plus ample con-naissance avec ces leaders en devenir. Ceux-ci ce sont encore une fois pleinementmobi lisés afin d’accueillir comme il se doitle commandant de leur compagnie.

Finalement, le plus grand défi et le cœurde l’apprentissage de ce premier contactavec la vie militaire auront été d’appren-dre à appliquer constamment un desprincipes fondamentaux de tout bon chef :donner l’exemple en tout temps. Bien quebeaucoup de pression ait été mis sur lesstagiaires afin que ce principe devienne unréflexe, ceux-ci en ressortent avec un grandsentiment d’intégrité et de fierté. De viserl’excellence et l’amélioration de soi ne peut

M. TONY GAUVIN REÇOIT LA MENTIONÉLOGIEUSE DU COMMANDANT DU PERSONNEL MILITAIREM. Tony Gauvin, gestionnaire régional de l’Unité interarmées de soutien dupersonnel (UISP) pour Valcartier et l’Est du Québec, s’est vu récemment offrirla Mention élogieuse du commandant du personnel militaire des mains ducontre-amiral Andrew Smith, chef du personnel militaire des FC. M. Gauvinest «honoré pour son leadership exceptionnel et son dévouement exemplairedans l’accomplissement infaillible de sa mission de soutien prodiguée auxblessés et aux malades des Forces canadiennes ainsi qu’à leurs familles. Il amis en œuvre sa grande compassion pour s’investir à améliorer les servicesofferts aux militaires souvent fragilisés par de sévères conditions, devenantainsi une source d’inspiration pour son équipe et les ralliant à ses efforts. Sonprofessionnalisme et son habilité à employer des solutions novatrices pourrésoudre des défis complexes ont grandement contribué au développementdu réseau des Centres intégrés de soutien au personnel (CISP) du Québec.»

SOLDAT DE L’ANNÉE POUR UN ARTISAN AU 5 RGC!Par le capitaine J.R.J. DuguayOfficier de Maintenance, 5 RGC

En 2009, le commandant sortant du 5e Régimentdu génie de combat (5 RGC), le lieutenant-colonel Carignan, présentait le trophée Ubiquedécerné au soldat de l’année. Étant donné que le 5 RGC participait à l’opération HESTIA en 2010,cette année était la toute première fois que letrophée était décerné à un membre du régiment.Pour mériter le trophée, un soldat, ayant entre 24 et 36 mois de service, doit se démarquer par sa forme physique, son bilinguisme, son édu-cation, son développement professionnel, sesquali fications, son rendement et son potentiel.Pour cette première édition du soldat de l’année,le trophée Ubique a été décerné à l’artisan St-Amour de la troupe de Maintenance pour sonexcellent travail et ses accomplissements durantl’année. Même si cette distinction est décernée àun seul individu, elle est perçue comme unegrande marque de reconnaissance pour le travailaccompli par les techniciens GÉM au sein du 5 RGC durant la dernière année. Une fois de plus,les techniciens de la maintenance se démarquentet sont reconnus par les unités. De gauche à droitesur la photo, le lieutenant-colonel MacIsaac, com-mandant du 5 RGC, l’artisan St-Amour et l’adju-dant-chef Rivard, sergent-major du régiment.

se faire sans un certain sens du sacrificeet nos stagiaires l’ont accepté pleinement.

Évidemment, toute cette évolution s’estfaite en continuité avec les exigences et les éléments d’instruction acquis lors dubloc 1 : le respect des délais imposés parles instructeurs (ce qui nous a permis d’accumuler une dette de pompes en moinsde deux minutes! On apprend à la dure),l’intégration pratique des exercices élémentaires (drill) et l’élaboration et lemaintien des nombreux standards.

La complétion du deuxième bloc mar-quera la fin du cours QEOM 1101.

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Les soldats de Valcartier quittent la Montérégie

Les troupes de la Force opérationnelledomestique (Terre) ont quitté laMontérégie le 17 juin, après 40 jours de déploiement dans cette région duQuébec inondée par d’importantes crues printanières. Un dernier groupede 150 militaires est parti en fin dejournée, mais l’opération LOTUS n’estpas officiellement terminée pour autant. Même si le niveau d’eau baisseen Montérégie, les soldats restent enétat d’alerte à partir des garnisons. ÀValcartier, de nombreux fantassins du2e Bataillon du Royal 22e Régiment, desingénieurs de combat, des artilleurs, des éléments de soutien et plusieursautres métiers ont pris part à cette vasteopération de secours aux sinistrés. Legrand netto yage des prochains moissera l’affaire des bénévoles, des orga -nismes civils et du secteur privé.

22 juin 2011/ A

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Caporal Jean-Bernard ThiboutotPromotion

5 Bn S du C Cie Maint

Adjudant David ProulxPromotion

5 RGC

Caporal Mathieu DeslauriersPromotion

5 RGC

Caporal Olivier Thivierge-MonastPromotion

5 RGC

Caporal Joël LeblancPromotion

5 Bn S du C

Caporal Jean-Sylvain TherriaultPromotion

5 RGC

Soldat Erik DonaldPromotion5 Amb C

Adjudant Steve ThibeaultPromotion

QGET

Caporal Alexandre TourignyPromotion


Caporal Jimmy CorriveauPromotion

5 RGC

Adjudant-maître Normand TremblayBarrette de rotation –

Asie du Sud-OuestQG FOK COCIM

Soldat Sébastien GagnéPromotion


Sergent Sébastien PlourdePromotion12 RBC

Sergent Éric MorinPromotion5 Amb C

Caporal Anissa GrayPromotion

5 GSS Sn Pers

Caporal Vincent TurcotteMédaille du Service

opérationnel – Humanitaire12 RBC

Soldat Olivier FréchettePromotion


Sergent TroilioPromotion1 R22eR

Caporal-chef Martin LambertPromotion35 GBC

Caporal Michel LapointePromotion


Soldat Romain GignacPromotion

5 Bn S du C

Soldat Eleazar Valgas-EspinozaPromotion


Soldat Andrew GindlPromotion5 Amb C

Soldat Jean-Philippe LaurinPromotion

5 GSS Svc Génie

Soldat Francis MorinPromotion


Soldat Michael Noelette-BoisvertPromotion


Caporal Kaven GélinasPromotion

5 RGC

Adjudant Leo VeilleuxÉtoile de campagne générale –


Sergent Daniel Girard1re agrafe

à la Décoration des FC5 GSS Sn Pers

Sergent Jonathan St-GermainPromotion

5 RGC

Caporal Yoan SamsonPromotion

5 RGC

Adjudant Éric Joly1re agrafe

à la Décoration des FC5 GSS Sn Pers

Adjudant Ghyslain LevacPromotion

5 GSS

Capitaine Jeff RiouxÉtoile de campagne générale –


Capitaine Nathalie TruchonBarrrette de rotation –


Lieutenant Pierre GouletPromotion


Adjudant-maître Michel PelletierBarrette de rotation –


Capitaine Vincent CouturierÉtoile de campagne générale –


Major Michel ValléePromotion5 GSS USC

Major Mohamad Ali ShamasPromotion

5 Bn S du C

QUE SIGNIFIE BRAVO ZULU?C’est un terme emprunté à la marine qui signifie

«bien fait» ou tout simplement «bravo». Pour soumettre la photo du récipiendaire

d’une promotion, d’une décoration ou d’unedistinction, ou encore de quelqu’un prenant saretraite, veuillez nous demander le formulaire de

rédaction pour Bravo Zulu par courriel à [email protected]

ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

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Cours de dérapage contrôléde camion-remorquePar le caporal-chef Marco SimardPon MMS, cie C, CI SQFT

Le 31 mai, le caporal-chef Marco Simardet le caporal Jean-François Gauvin,instructeurs de camion-remorque auCentre d’instruction du Secteur duQuébec de la Force terrestre (CI SQFT),se sont rendus à Shannonville, enOntario, au Transport Training Center

of Canada pour suivre une formationde dérapage contrôlé de camion-remorque.

Le cours d’une journée comportait une portion théorique où les participantsapprenaient à reconnaître et à identifierles causes du dérapage et comment lesprévenir. Et si un dérapage survenait, malgré toutes les précautions prises, comment en effectuer la correction.

Un dérapage ne devrait pas arriver sitoutes les conditions et précautions sontappliquées. Ce n’est pas une situation quel’on pratique habituellement. Ces situa-tions ne se pratiquent pas, mais peuventêtre enseignées à moins d’avoir suivi laformation sur le seul terrain de pratiquede cette sorte qui existe au Canada, le «Skid School». À cet endroit, on peuteffectuer des manœuvres de dérapage contrôlé, sur un terrain continuellementarrosé d’eau mélangé à une substancehuileuse qui rend la surface glissante.

La deuxième portion du cours était consacrée à la pratique. Trois manœuvresétaient au programme. Chaque manœu-vre devait être effectuée deux fois et dans chaque véhicule : un véhicule avecremorque et l’autre sans.

Le premier exercice consistait à effec -tuer un freinage d’urgence et d’en refaireun mais en freinage contrôlé. Résultat :une différence de 24 mètres entre ces deux exercices de freinage, et ce, à 40 kilo-mètres à l’heure!

Le deuxième exercice consistait à faireune manœuvre d’évitement quand unevoiture surgit d’un côté ou de l’autre de laroute juste devant vous. Trois feux rougessont installés sur un parcours de trois voies. S’amenant dans la voie du centre, àla dernière seconde lorsque le feu chan -geait au vert, il fallait se déporter dans lavoie d’évitement de gauche ou de droiteselon ce qu’indiquait le feu et réagir rapi-dement pour ne pas écraser les cônesqui représentaient la voiture à éviter…

Le troisième exercice, et le plus atten-du de tous, consistait à faire une manœu-vre de dérapage et de mise en portefeuille(«Jack knife») afin de ramener le véhi culesous contrôle. L’exercice consistait à prendre une courbe vers la gauche sui -vie d’une autre vers la droite et à un mo -ment très précis, l’instructeur nous ditquand appliquer les freins de la remorque«Spike» et quand les relâcher.

Cet exercice devrait être suivi par tousles utilisateurs de camion-remorque, carla mise en portefeuille ne se sent pas,elle se voit! Croyez-moi, pour l’avoir pra-tiquée, la première chose qu’on aperçoit,c’est la remorque qui s’en vient vers l’avant, d’où l’importance de regarder souvent dans les miroirs surtout après un freinage sur une chaussée douteuse.

En conclusion, nous avons grandementapprécié cette formation et surtout d’avoirpu participer à cet exercice pertinent pour notre métier mais inexistant à ce jour, afin de nous donner confiance en situation de dérapage.

Camion-remorque en dérapage. – Photo : cplc J.R.M. Simard

DISTRIBUTION DU JOURNAL ADSUM

DANS LES UNITÉSVotre organisation est-elle sur notre liste de

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Les gars du peloton 3, de la compagnie A, du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal 22e Régiment.

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Deux ans après l’embuscade de ZalakhanPar les caporaux-chefs Lachapelle et Roy3e Bataillon, Royal 22e Régiment

Au crépuscule du 8 août 2009, dans le village de Zalakhan, district dePanjawayi, une patrouille composéedes membres du peloton 3, compagnieA, GT 2 R22eR, embusquait un groupede mortier taliban. Après l’assaut, deuxmotos Honda, un mortier américain et4 obus de 60 mm étaient saisis auprèsdes corps ennemis.

Depuis le mois d’avril, la Citadelle ho -nore la contribution canadienne auprès de l’ISAF en présentant une expositionspéciale consacrée à l’Afghanistan. Le 2 juin, une quinzaine de membres du pelo-ton 3 se sont retrouvés au Musée du Royal

22e Régiment, à la Citadelle de Québec.Ces retrouvailles ont été organisées afinde permettre aux membres du peloton de se recueillir et de retrouver certainsobjets saisis aux insurgés lors de cetteembuscade. Aussi, cela allait permettreaux guides de la Citadelle de connaître lesdétails de cette histoire.

Il était très touchant de voir tous ces gars réunis. Retrouvant leur camaraderieoriginale qu’ils avaient lors de la FO 1-09,nous pouvions aisément sentir la cohé-sion de ces «coqs», comme on les appelaitdurant la roto. Malgré la dissolution dupeloton au retour du déploiement, etl’éloignement de beaucoup de ses mem-bres, c’était très apprécié de les voir à nouveau réunis.

Dans la petite pièce où se trouvait l’ex-position régnait un silence hors du com-mun. On aurait dit que chacun des garsen place trouvait une petite partie d’his-toire dans ce qui était exposé. Après quel -ques exclamations, la situation s’est déten-due et a laissé place à de nombreusesdiscussions avec la guide en place. Cettedernière était très intéressée par les com-mentaires et les récits qui se racontaient.D’une oreille attentive, elle souhaitait assi miler le plus d’histoires possible afinde les transmettre adéquatement aux nombreux visiteurs qui viendront visiterle musée cette année.

Une bonne partie des articles exposésprovenait de ces gars, faisant ainsi plus

d’un heureux parmi eux. On pouvait aisé-ment contempler et toucher des articlesen lien avec les différents contacts avec l’ennemi : une des deux motos saisies, lemortier américain de 60 mm, une mitrail -leuse PKM, des jumelles de l’armée hol-landaise, et un bouquin de recensementutilisé par les membres du peloton lorsdes patrouilles dans Zalakhan. Pour bap-tiser le tout, le drapeau du 3 R22eR faisaitbonne figure au sein de l’exposition.

Enfin, la journée s’est terminée avec une rencontre au mess des officiers. Debonnes «histoires de guerre» ont été remémorées. La cloche a sonné et, vers 18 heures, le peloton s’est dissous, encoreune fois.

La moto saisie et l’article du célèbre journal américain «Stars and Stripes» au Musée du Royal 22e Régiment.

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OP LOTUS LES FORCES À L’AIDE DES SINISTRÉS DE LA MONTÉGÉRIE

La batterie V de retour de la MontérégiePar le sergent S.J.Y. BelvalPoste de commandement, batterie V

Le samedi 21 mai, la batterie V a été miseà 12 heures d’avis pour un possibledéploiement sur l’opération LOTUS enMontérégie. À 19 heures le 23 mai, on areçu l’ordre de se présenter le plus tôt possible au régiment afin de finaliser lesprocédures de départ, qui aurait lieu versminuit pour le gros des troupes. Dans lanuit du 24 mai, les premières rames devéhicules quittaient la Garnison Valcartieren direction de Saint-Jean-sur-Richelieu.

La batterie V ainsi qu’une troupe atta -chée de la batterie Q ont vogué en direction

de Venise-en-Québec et de Saint-George-de-Clarenceville. Aussitôt amar ré à l’égli se de Venise-en-Québec, le poste decommandement a été inondé de tâches;tous réclamaient un raz-de-marée deprésence sur le terrain. Nos premièresheures sur le terrain se sont avérées lon -gues et très occupées afin d’assurer le soutien requis aux habitants de la région.C’est après 41 heures sans sommeil que la batterie s’est finalement reposée pourreprendre le travail le lendemain. C’étaitle début de semaines ardues de travail :construction de digues, remplissage depoches de sable ainsi que visites inter-agences avec les pompiers et les policiersde la SQ.

C’est à la fin de la première semaine que la troupe de la batterie Q est repar-tie vers Québec afin d’assister aux funé -rail les du bombardier Karl Manning. Labatterie V a alors eu l’occasion de travail -ler avec un peloton du 3e Bataillon, Royal22e Régiment, qui s’est attaché à notreorganisation jusqu’à la fin du mandat. Cequi marquera la fin de cette opération sera l’opportunité de synchroniser et d’accueillir la visite du premier ministredu Canada, Stephen Harper, à Venise-en-Québec.

La batterie V est fière d’avoir su limiterles dommages causés par les inondationset souhaite la meilleure des chances

aux sinistrés pour surmonter les autresépreuves qui les attendent. Nous salu-ons le courage de ces gens qui se sont battus jour et nuit pour conserver leurhabitation. Finalement, tous nos remer-ciements vont à la municipalité qui nousa accueillis de manière extraordinaire,allant même jusqu’à nous fabriquer des douches et câbler notre sous-sol d’église pour que ne rien manquer desséries éliminatoires.

L’heure est maintenant venue pour tousles membres de la batterie de retournerauprès de leur famille et de poursuivre lesopérations estivales.

La police militaire auservice de la collectivitéPar le soldat Julie d’Auteuil5e Régiment de police militaire

Depuis le 5 mai, le 5e Régiment de policemilitaire a mobilisé ses troupes de partoutau Québec afin d’assister les autres unitésen soutien à l’opération LOTUS. Celle-ciayant pour but d’aider les sinistrés de larégion montérégienne touchés par les inondations, elle se veut être une opéra-tion particulièrement importante pour lesForces canadiennes (FC) puisqu’elleimplique une collaboration directe et étroite avec des gens de chez nous.

Le rôle majeur que joue la Police mili-taire dans l’op LOTUS en est un de sou-tien aux membres du personnel mili-taire d’abord et avant tout. À cet effet, nous offrons des services et des ressourcesaux militaires afin de faciliter leur travailsur le terrain. De plus, la Police militairea pour mandat d’assurer la sécurité dessecteurs touchés ou à risque, et ce, par lebiais de patrouilleurs qui assurent une

présence constante sur les lieux. Les poli -ciers militaires sont donc amenés à tra-vailler sur des opérations de tout genre,conjointement avec les autorités civilestelles que la Sûreté du Québec, la Gen -darmerie royale du Canada, la sécuritécivile ainsi que les autorités municipales,provinciales et fédérales.

Selon le caporal François Robitaille,policier militaire de la Garnison Valcartier,qui a eu l’opportunité d’assister la Sûretédu Québec lors d’une opération policièreà Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, la situationqui sévit actuellement dans la région s’avère un drame pour l’ensemble de cettepopulation épuisée et à bout de souffle.

Le 5e Régiment de police militaire est laseule unité du 5e Groupe de soutien desecteur dotée d’une composante de laRéserve qui lui apporte une polyvalenceincomparable. Celle-ci est exploitée et mise à l’épreuve afin de générer et emplo -yer des forces mobiles en vue de partici -per à des opérations domestiques, expédi -

tionnaires et institutionnelles. L’amalgamede la Régulière et de la Réserve résultedonc en une force opérationnelle polyva -lente qui est en mesure de répondre auxdifférents besoins de façon efficace.

En date du 30 mai, des membres de l’opLOTUS appartenant à la 4e Compagnie

de police militaire ont eu le privilège depatrouiller les secteurs touchés par lesinondations à bord d’un CH-146 Griffon.Cette reconnaissance du territoire a étéeffectuée dans le but de préparer les tra -cés. Selon le caporal Jody Ainsley du 42e Peloton de police militaire, ce vol leura permis de constater l’étendue des dé gâts,ce qui leur permettra de planifier leurspatrouilles et de répartir leurs ressourcesde façon efficiente selon les besoins. «Je suis très satisfaite de la patrouille enGriffon puisqu’elle a été profitable pourmon travail. J’ai constaté à quel point monimplication et celle de mon unité sont significatives dans la vie quotidienne de la population de la Montérégie», expli -que-t-elle.

Le personnel du régiment est formé etqualifié pour fournir ses services selon lesmêmes normes que tous les autres servi -ces policiers canadiens, peu importe lelieu, le temps ou les conditions. Qu’il soità Haïti, en Afghanistan ou à Saint-Jeansur Richelieu, le policier militaire sansregard à son attache est au service de lacollectivité militaire.

Des policiers militaires ont pu constater l’ampleur des dégâts en survolant la région sinistrée à bord d’unhélicoptère Griffon. – Photo : Imagerie St-Jean

La police militaire de la Garnison Saint-Jean aux premiers jours de l’opérationLOTUS. – Photo : sgt Norm McLean, Caméra de combat des FC

Le caporal Jody Ansley. – Photo : adj Robitaille, 5 Régt PM

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OP LOTUS LES FORCES À L’AIDE DES SINISTRÉS DE LA MONTÉGÉRIE

RÉUSSIREN ÉQUIPE

Par le cavalier Bergeron-Paolucci,en collaboration avec le caporal Pichéet le cavalier IrwinCandidats du cours d’observateur de reconnaissanceblindée 1101, cie C, CI SQFT

C’est le 30 mai que les 18 stagiaires du PP2 de reconnaissance blindée 1101 sontarrivés au CSEM-1 pour remplir leurs for-mulaires d’entrée pour ce cours nouveauet intéressant. Malgré quelques nouveauxvisages, nous étions nombreux à nous êtredéjà rencontrés avant sur d’autres cours.Cela a contribué à développer rapidementl’esprit d’équipe et à intégrer les nouveauxdans ce cercle déjà bien fort. Ainsi, les inci-dents qui auraient pu se produire ont étéévités grâce entre autres à la communica-tion, l’entraide et les efforts du groupe pouratteindre son maximum.

Le second jour, nous avons débuté lescours théoriques sur la reconnaissance desvéhicules, les techniques d’observationet bien sûr, en tant que membres d’équi -page blindé de reconnaissance, nous avonseu des leçons sur les missions probablesde reconnaissance que nous aurions àeffectuer dans notre carrière. Les instruc-teurs nous ont appris la matière avec ta -lent et se sont assurés que nous l’avionscomprise entièrement.

En plus d’avoir fait beaucoup de théo -rie, nous avons passé du temps à mettreen pratique une partie de celle-ci alors quele reste se fera pendant la semaine de clos.Nous avons été étonnés de voir que nousdormions dans des lits et non dans destentes. Cela a aidé la troupe à maintenirson moral encore plus élevé grâce auxbonnes nuits de sommeil.

À ce jour, il ne nous reste que quelquescours théoriques, suivis d’examens et nous allons enfin pouvoir aller dans le clospour mettre en pratique tout ce que nousavons appris pendant ces deux semaines.Jusqu’à maintenant, on nous a montré le chemin du succès et nous sommes con-fiants que nous allons réussir le cours etêtre de bons soldats de reconnaissanceblindée.

Le 5 RALC fait bonne figurelors des inondations enMontérégiePar le capitaine Philippe BoutinOfficier des Affaires publiques, Opération LOTUS

Depuis le 23 mai, 140 membres du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada(5 RALC) sont déployés sur l’opérationLOTUS en Montérégie afin de venir enaide aux sinistrés des inondations.

Parmi ces militaires figure une troupede 35 artilleurs et signaleurs, en prove-nance de la batterie R du 5 RALC, com-mandée par le lieutenant Dan Kairns. Àson arrivée, la troupe s’est cantonnée dansle Centre communautaire de Lacolle et ya établi son poste de commandement.

Les relations sont des plus cordiales entre les militaires et les résidants de lamunicipalité de 2500 âmes. «J’apprécietellement collaborer avec les militairesque je serais disposé à établir un camp militaire permanent à Lacolle», confie lemaire Duteau. Le drapeau municipal avaitd’ailleurs flotté en Afghanistan en 2007.

Bien qu’il s’agisse de la première mis-sion domestique du lieutenant Dan Kairns,celui-ci n’en est pas à sa première affec -

tation opérationnelle. En effet, il s’étaitdéployé en Afghanistan en 2009 où il com-mandait la troupe d’acquisition d’objec-tifs. «Bien que le sentiment d’urgence soitomniprésent dans le cadre de l’opérationLOTUS, l’ambiance est beaucoup plus conviviale qu’en Afghanistan», mentionnece bachelier en éducation physique. «Jesuis très fier des membres du 5 RALC, ilssont dignes de confiance et accomplissentun travail formidable».

Les artilleurs font rayonner le 5 RALCpar leur participation à l’opération LOTUS,notamment en collaborant étroitementavec les différents intervenants de la muni -cipalité de Lacolle.

Le 9 juin, le lieutenant Dan Kairns ainsi que le sergent Daniel Boudreault ont remis une œuvre représen-tant le travail des artilleurs déployés en Afghanistan au maire de la municipalité de Lacolle, Yves Duteau,de la part du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada et de son commandant, le lieutenant-colonelStéphane Boucher. – Photo : capt Philippe Boutin

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La mission de formation des Forces canadiennesen Afghanistan déclarée prête aux opérationsPar le capitaine Glen Parent

Des militaires canadiens basés à Kaboulse sont rassemblés au Camp Phoenix le 28 mai 2011 pour souligner la misesur pied officielle de la Contributioncanadienne à la Mission de formationen Afghanistan (CCMF-A), la force opé -rationnelle déployée pour honorer l’en-gagement du Canada de former l’Arméenationale afghane (ANA) dans le cadrede l’opération ATTENTION.

Le Camp Phoenix est la base princi-pale de la Mission de formation de l’OTANen Afghanistan (MFO-A), l’organisationsoutenant le gouvernement de la Républi -

que islamique d’Afghanistan dans ses efforts visant à recruter, à former et à pro-fessionnaliser les membres des forces desécurité nationale afghanes, notammentla Police nationale afghane, la Police fron -talière nationale afghane et le Corps d’avia tion national afghan, en plus de l’ANA.Le mandat des Forces canadiennes (FC)au sein de la MFO-A doit se terminer à lafin de 2014.

Lors d’une courte parade cérémoniale,le lieutenant-général Marc Lessard, com-mandant du Commandement de la Forceexpéditionnaire du Canada, a remercié lesmilitaires de s’être portés volontaires pour

le service en Afghanistan et a déclaré la nouvelle force opérationnelle prête auxopérations. «Cette mission représente lasuite de notre engagement envers l’Afgha -nistan, a-t-il déclaré. Nous accomplironscette mission dans le cadre d’un véritablepartenariat avec nos camarades afghans,nos alliés de l’OTAN et, tout particulière-ment, nos amis américains.»

William Crosbie, ambassadeur du Canadaen Afghanistan, était un invité d’honneurà la parade, et le détachement de Kaboulde l’Élément de soutien national de l’opé -ration ATHENA a fourni un contingent demarche.

Depuis la mi-mars, une équipe d’activa-tion dans le théâtre, composée de 75 mili -taires de partout au Canada, travaille à préparer les systèmes de communicationet l’infrastructure axée sur Kaboul de lamission. L’élément principal de la CCMF-A, le détachement précurseur de l’Élémentde soutien de commandement national(ÉSCN) est arrivé au début de mai. Legroupe principal de la force opération -nelle, composé de 950 formateurs et con-seillers des FC, a commencé à se déployerà la fin mai et devrait être complet d’icidécembre.

L’op ATTENTION est conçue pour aiderl’ANA à devenir une force autonome ethautement compétente en mesure d’as-sumer l’entière responsabilité pour la sécurité en Afghanistan. Le Canada faitpartie des 29 pays qui fournissent des con-seillers et des formateurs (2600 en tout)à la MFO-A.

Les Canadiens laissent leur marque Par l’adjudant-maître Jacques GauthierSergent-major, Centre de coordination opérationneldu district de Panjwayi

Un drapeau canadien marquera à toutjamais le passage des troupes cana -diennes au Centre de coordination opérationnel du district de Panjwayi(CCOD-P) en Afghanistan.

Avec le retrait des troupes de la provincede Kandahar en juillet prochain, les mem-bres du CCOD-P ont voulu symboliser leur présence sur cette base d’opérationsavancée (BOA) avant de passer le flambeauà leurs confrères américains qui assurerontla continuité de la mission.

En plus du drapeau canadien, les mem-bres de la dernière rotation canadienneont tous signé leur nom sur le mur autourdu drapeau. Le commandant de la Forceopérationnelle Kandahar (FOK), le brigadier-général Dean Milner, a également laisséun message pour la postérité.

Le CCOD-P est probablement la BOA laplus méconnue du district de Panjwayi,mais elle revêt néanmoins une importancecapitale par rapport à son rôle sur le plande la phase de stabilisation de la missioncanadienne.

Le détachement du CCOD-P est consti-tué de militaires et de civils, canadiens etaméricains, ayant chacun un rôle impor-tant à jouer pour améliorer les capacitésdu gouvernement afghan à promouvoir la

gouvernance, la reconstruction et ledéveloppement dans le district.

Dans l’équipe militaire de stabilisationdu CCOD-P se trouvent entre autres desofficiers ayant les spécialités suivantes :Coopération civilo-militaire, Opérationspsychologiques et Opérations d’informa-

tion. La composante civile de l’Équipe destabilisation du district est constituée d’un représentant canadien du ministèredes Affaires étrangères et du Commerceinternational, d’un représentant du UnitedStates Department of State et d’un repré -sentant de United States Agency for Interna -

tional Development, qui font le mentoratdu gouverneur de district de Panjwayi, Haji Fazzluddin Agha.

Le commandant du détachement, lemajor Eric Montreuil, du 12e Régimentblindé du Canada, est le chef d’orchestrequi dirige tous ces gens sur le terrain. Il estépaulé par l’adjudant-maître JacquesGauthier, du quartier général du 34e Groupe-brigade du Canada. Ce dernier occupe lerôle de sergent-major de la BOA et de commandant du détachement de l’Élémentde soutien national. L’adjum Gauthier doit coordonner les efforts des travailleursdes métiers de soutien tels que les cuisi -niers, techniciens médicaux, techniciensen approvisionnement et conducteurs.Tous ces travailleurs veillent quotidien-nement à la bonne conduite des opérationsde la BOA et, sans eux, la vie serait plusdifficile dans les conditions extrêmesque nous connaissons dans le sud del’Afghanistan.

L’équipe multifonctionnelle du CCOD-P comprend également une équipe res -ponsable du mentorat du chef de police du district de Panjwayi. Nous avons aussiavec nous un policier irlandais à la retraitequi développe les capacités de la policeafghane dans le domaine du renseigne-ment. Nous travaillons finalement en étroitecollaboration avec une équipe de liaisonde l’armée afghane qui est intégrée dansnotre centre des opérations depuis le moisde décembre. N’oublions pas tous nos gar -des afghans qui assurent notre sécurité,de jour comme de nuit.

De gauche à droite, à l’avant : caporaux Savoie, Dion, Pelletier et Bédard, caporal-chef Lloyd, JoffreLeblanc et soldat Gingras. Derrière : lieutenant-colonel Braun (États-Unis), Matthew Roberts, capitaineHarmon, sergent Bulllock, adjudant Konkle, major Montreuil, adjudant-maître Gauthier, capitainesBergeron et Price, caporal Drapeau, M. Ali et sergent Dupuis.

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LEUR SOUVENIRMARQUÉ

D’UNE PIERRELors d’une cérémonie qui a eu lieu le 8 juin, des pierres ont été placées surle sol à la base d’opérations avancée(BOA) de Ma’sum Ghar à la mémoiredes 72 soldats canadiens qui ont fait le sacrifice ultime en combattant l’in-surrection dans la province de Kanda -har. Les pierres sont alignées au bas de la colline sur laquelle repose uneimmense murale de roches représen-tant le drapeau du Canada.

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5 juin 2011 – Le caporal Jean-Philippe Tessier-Guay et le soldat Janie Pepin-Leclerc, tous deux techniciens médicaux, travaillent sur une murale qu’ilsveulent laisser comme cadeau de départ aux forces américaines qui pren-dront sous peu la relève des Canadiens à la base de patrouille de SperwanGhar. – Photo : sgt Matthew McGregor, Caméra de combat Forces canadiennes

– Photo : cpl Jean-Francois Carpentier, tech Image, Roto 10, Force opérationnelle Kandahar

Les troupes au salut pendant l’hymne national. – Photo : cpl Jean-Francois Carpentier, tech Image, Roto 10, Force opérationnelle Kandahar

Les capitaines Robbins and Lanouette transportent la pierre du lieutenant Justin Boves. – Photo : cpl Jean-Francois Carpentier, tech Image, Roto 10, Force opérationnelle Kandahar

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ESPOIRET VICTOIRE

Dès les premiers jours de juin, l’opérationOMID ATAL 09 (Espoir et Victoire) s’estdéclenchée dans les districts de Panjwayi etde Dand. En partenariat avec la Force opé -rationnelle à Kandahar, c’est la 1re Brigadedu 250e Corps de l’Armée nationale afghanequi a pris le leadership de ces opérations desécurité. Les membres du peloton 13(Lucky), compagnie A, du Grou pe ment tac-tique du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment,ont participé à l’opération.– Photos : cpl Tina Gillies, tech Image, Roto 10, Force opérationnelle Kandahar

1er juin 2011 – Le capitaine Simon Ouellet, commandant du peloton 13 (Lucky),revoit les ordres avec le sergent-major Shamsullah de l’Armée nationaleafghane.

2 juin 2011 – Le caporal Jean-François Belzile échange quelques mots avec un soldat afghan pendant unepatrouille.

2 juin 2011 – Le caporal D’Amour, ingénieur de combat, monte la garde, pendant que des petites filless’amusent.

3 juin 2011 – Un ingénieur de combat sonde le terrain.

2 juin 2011 – Le caporal Martin Lapalme-Laviolette, technicien médical, poseun pansement sur le pied d’un enfant afghan.

2 juin 2011 – Une petite pause pour les membres du peloton 13 (Lucky) sous le regard curieux d’un groupe d’enfants.

3 juin 2011 – Caporal Yann St-Gelais, opérateur radio.

2 juin 2011 – Le caporal-chef Sébastien Chouinard, ingénieur de combat, s’apprête à fouiller une enceinte.

3 juin 2011 – Droit vers le but fixé.

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Le capitaine Eric Bouchard communique par radio avec d’autres membres dela patrouille.

Soldat en patrouille aux petites heures du matin.Le caporal-chef Simon Girard monte la garde devant une enceinte pendant que des soldats de l’Arméenationale afghane la fouille.

CHERCHE ET TROUVEAux petites heures du matin le 4 juin, les membres de la compagnie Bravo, duGroupement tactique du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, ont mené une opération defouille et recherche dans le village de Haji Baran en partenariat avec l’Armée nationaleafghane. – Photos : sgt Matthew McGregor, Caméra de combat Forces canadiennes

Le sergent Sylvain Fortier sort d’une enceinte qu’il vient de fouiller.

Un jeune garçon essaie de communiquer avec lecaporal Marie-Anne Hardy pendant qu’elle prendune pause.

Le sapeur Dominic Bergeron fait une vérification radio avant une opération de fouille matinale dans levillage de Haji Baran.Un AK-47, des chargeurs et des vestes tactiques ont été trouvés cachés dans un champ.

Des ingénieurs des Forces canadiennes balaient un champ à l’aide de leur détecteur de métal.

Le sergent Stephane Mailloux et le sapeur Dominic Bergeron examinent leur carte.

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Soldats malgré toutPar les soldats Alex Lavallée et Jean-Louis Riel,et le caporal Marie-Andrée RoyStagiaires du cours QMB-T 1102, cie C, CI SQFT

Le 4 mai, 35 candidats arrivaient au CSEM1pour commencer le cours du QMBT-1102.Quelques-uns d’entre eux provenaient deBorden et Kingston mais la majorité étaitdéjà à Valcartier. Après une soirée à décou-vrir nos différents métiers –fantassins,opérateur de transmissions, techniciennemédicale, etc –, c’était un retour à la casedépart pour plusieurs d’entre nous : nousavons recommencé à nous réveiller tôt, àvivre en peloton, et à faire de l’entraîne-ment physique matinal et de la drill.

Les premiers jours ont été remplis decours théoriques portant sur des sujets tels que les communications radio entreplusieurs sections et son utilisation conve -nable. L’apprentissage de la mitrailleuselégère C9 et la mitrailleuse polyvalente C6a suivi. Certains stagiaires ont éprouvé de la difficulté à effectuer les drills demaniement d’armes, mais grâce à notreacharnement et notre bon vouloir, tous ont réussi leurs tests. Nous avons assistéà une panoplie de cours concernant lesmines, les abris improvisés, les patrouillesde reconnaissance ainsi les opérationsoffensives et défensives au sein d’un pelo-ton. Au cours d’une fin de la semaine, nousavons appris à lancer différents types de pièces pyrotechniques comme les simulateurs d’artillerie, les grenadesfumigènes, les fusées éclairantes et les simulateurs de grenade.

Après l’examen théorique de la troi sièmesemaine, nous avons marché, avec le sacalpin, jusqu’à la colline Stoney Ridge où nous avons commencé notre semaine

d’entraînement en campagne qui a durétrois nuits et quatre jours. Patrouille dereconnaissance, avances au contact auxniveaux de section et de peloton, occupa-tion de positions défensives et établisse-ment d’une base de patrouille sont des activités auxquelles nous avons participé.Nous avons dû composer avec la tempéra-ture et la pluie, les «stand to», les «petites»flaques d’eau et le manque de sommeil.L’exercice s’est terminé par une attaque depeloton et le rechaussement des tranchées.Nous sommes revenus de Stoney Ridgeavec un appétit d’ogre.

Finalement, notre cours s’est terminépar les champs de tir à la C6 et la C9, l’ap-prentissage de la M72, le simulateur et lechamp de tir de grenades. Nous sommestous en mesure de dire que ce cours a gran -dement contribué à faire de nous de vraissoldats.

Les théories apprises vont être grande-ment utiles pour notre avenir, peu importele grade, le métier ou même l’affectation.Nous nous entendons tous pour dire quemalgré les difficultés ressenties, noussommes extrêmement fiers de l’accom-plissement de ce cours.

Exercice de familiarisation au tir avec la mitrail -leuse polyvalente C6. – Photo : sdt M.A.Y. Fréchette

Du nord québécois auPérou avec l’explorateurBernard VoyerPar le capitaine Hélène St-LouisOfficier d’état-major, Programme jeunesse

Neuf Rangers juniors canadiens (RJC)ont vécu une expérience extraordi-naire avec l’explorateur et conféren -cier Bernard Voyer en prenant part àune activité internationale au Pérou,une première canadienne pour l eProgramme des RJC.

Originaires du Nord-du-Québec et de laBasse-Côte-Nord, les neuf jeunes membresdu 2e Groupe de patrouilles des Rangerscanadiens (2 GPRC) étaient accompagnésde deux Rangers canadiens et de deux ins tructeurs pour leur séjour qui a eu lieudu 16 au 28 mai.

Le projet tenu en collaboration avec LesOffices jeunesse internationaux du Québeccomportait deux volets : uneexpédition et un projet commu-nautaire. Dès leur arrivée auPérou, les RJC ont été accueil-lis par l’ambassadeur du Canada,Richard Lecoq. Ils ont ensuitepassé trois jours à Huaraz, uneville située à près de 3000 mètres d’altitude, pour s’acclimater àl’altitude. Ils ont été chaleureuse-ment accueillis par la directionet les élèves d’une école primaireet ont fait leur projet communau-taire : une plantation d’arbusteset de plan tes, et la peinture desestrades extérieures.

Remplacement des tourelles de VULRPar le lieutenant PA GouletCommandant de peloton armes et matériaux

Le 5e Bataillon des services du Canada (5 Bn S du C) se démarque souvent au seinde la Garnison Valcartier, grâce au travailremarquable que ses membres accomplis-sent. Une fois de plus, une équipe de lacompagnie de maintenance a accompli un travail considérable, qui a eu une influ-ence positive, non seulement sur les dif-férentes unités de la garnison, mais aussisur le Secteur du Québec de la Force ter-restre (SQFT). En effet, des armuriers ontparticipé au changement de près d’unesoixantaine de tourelles du véhicule uti -litaire léger à roues (VULR), communé-ment appelé G-Wagon.

Un petit historique s’impose ici : on nechange pas 60 tourelles parce qu’elles ne sont pas belles! Tout a commencé dansle ravissant secteur d’entraînement deGagetown, quand un incident s’est produitavec un VULR. Il faut d’abord compren-dre que la tourelle est liée au véhiculepar le biais d’un filet vissé de type «heli-coil», qui se rattache sur l’anneau de rou -

lement. Ainsi, la tourelle peut tourner librement par rapport au véhicule. Dansl’incident de Gagetown, ce lien vital a faitl’objet d’une défaillance, ayant pour résul-tat que la tourelle s’est séparée du véhicule.Étant donné que cela met gravement la vie de l’occupant en danger, la flotte com-plète était inutilisable jusqu’à ce que la situation soit réglée.

Quelle mauvaise nouvelle pour la Gar -nison Valcartier, qui avait alors grand besoin de ses véhicules pour la montée enpuissance de la rotation 3-10, à l’été 2010!Heureusement, les armuriers ont rapi -dement su commander et changer unedizaine de tourelles afin de remettre quel -ques VULR sur la route. Mais ce n’était quele début de leur aventure!

En effet, une première équipe de travails’est formée en décembre 2010, afin de s’attaquer à la flotte entière de VULRdu SQFT. Le caporal-chef Lachance, lecaporal Noël et le soldat Lauzon ont alors chan gé 10 autres tourelles, puisins tallé 40 bouchons sur les autres véhi -cules, dans le but de les rendre fonction-nels pendant la remise à neuf de leur tou -relle respective.

Quelques mois plus tard, les tourellesréparées sont revenues, puis le chef d’équi -pe, le cplc Lachance, a formé une secondeéquipe afin de les réinstaller. Effectivement,les caporaux Lemieux, Bastille et Zymaont installé 50 tourelles entre mars et mai2011.

Ce qu’il y a de particulièrement remar-quable dans cette entreprise, c’est l’effi ca -cité avec laquelle les équipes se sont acquittées de leurs tâches. Selon le cplcLachance, il arrivait régulièrement que la production quotidienne dépasse de deux fois les prévisions de l’échéancier,l’équipe effectuant cinq ou six change mentspar jour. De plus, les réparations ont étéeffectuées un peu partout à travers le SQFT, forçant l’équipe à se déplacer àSherbrooke et Montréal.

La recette de ce succès est sans aucundoute constituée de plusieurs ingrédients.D’abord, il y a l’expertise du cplc Lachance,acquise lors de son expérience opéra-tionnelle. Puis, il ne faudrait pas oublierl’excellente collaboration entre les armu -riers et M. Bélanger, aux pièces, ainsi qu’avecM. Soulard du bureau de contrôle, qui afait un travail remarquable de coordina-tion avec les unités.

Ainsi, la prochaine fois que vous ver-rez un VULR, vous pourrez avoir une petitepensée pour les gens qui ont fait en sortequ’il roule de façon sécuritaire! Pour ter-miner, il est important de mentionner quele SQFT est le seul secteur à avoir terminéles réparations sur les tourelles de VULR,grâce à la proactivité et l’efficacité du personnel du 5 Bn S du C.

Les caporaux Lemieux et Bastille à l’œuvre sur unVULR de la police militaire.

Andy Atsynia de Wemindji était très fier d’arriver à PuntaUnion situé à 4750 mètres d’altitude dans la Cordillère blancheau Pérou. – Photo : Sébastien Rist

L’explorateur Bernard Voyer, égalementlieutenant-colonel honoraire du 2 GPRC,tenait à faire vivre une aventure hors ducommun aux RJC. Il les a accompagnésdans un trek de cinq jours dans la Cordil -lère blanche. Tous ont atteint à la marchePunta Union situé à 4750 mètres d’altitude.Ils étaient bien fiers de cet exploit, car pourla majorité d’eux, les hautes montagnessont presqu’inexistantes dans leur paysagequotidien.

À son retour, le RJC Jesse Beaudoin deBlanc-Sablon a mentionné : «Je voudraisdire un énorme merci à toutes les person-nes qui ont rendu possible ce voyage auPérou. C’est le voyage d’une vie et c’étaitsimplement incroyable. C’était merveilleuxet j’espère que d’autres jeunes pourrontvivre cette expérience.»

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Exercice DRAGON MASQUÉPar le sous-lieutenant Vanessa ChamberlandChef de troupe 42, escadron D

Le 16 mai, les membres de l’escadronD se sont déployés dans les secteursd’entraînement de Valcartier afin demettre en pratique leurs connaissan -ces dans un contexte de guerre conventionnelle.

Les troupes ont débuté leur journée enescortant des visiteurs internationaux,membres du LEOBEN Steering Committeejusqu’à leur destination. Les troupes 41 et42 se sont ainsi chargées de contrôler lacirculation aux intersections critiques, tandis que la troupe 44 sécurisait le pointd’arrivée en attendant le convoi escorté par la troupe 43. Une fois la tâche complé -tée, l’escadron s’est dispersé dans les sec -teurs afin de commencer l’entraînementau niveau de troupe.

Au cours des premières 48 heures, l’en-traînement a compris des tâches commel’établissement et l’occupation d’un posted’observation, l’escorte de convoi, l’éta -blissement et le contrôle d’un poste de con-trôle de véhicule et d’un poste de contrôlede circulation ainsi que l’établissement etle contrôle d’une sécurité de point vital.

Dans la nuit de mardi à mercredi, leschefs de troupe se sont rendus au poste

de commandement d’escadron afin de rece -voir leurs ordres pour débuter les opéra-tions au niveau d’escadron. Chaque troupes’est fait assigner un site afin d’y obser -ver l’ennemi. Durant les heures qui ontsuivi, les patrouilles ont maintenu leur couverture afin de rapporter tout mou-vement ennemi dans leur zone d’intérêtassignée.

Jeudi matin, la troupe 44 a escorté l’équi pe IED afin qu’elle inspecte le pontobservé par la troupe 42. Les mouvementsrapportés la nuit d’avant s’avéraient desforces spéciales ennemies qui y déposaientde faux dispositifs d’explosion. Au coursde la journée, les troupes ont reçu des ordres fragmentaires de sorte qu’à la nuittombante, l’escadron se déployait vers lerégiment pour un repos forcé.

L’entraînement de vendredi, un secretbien gardé par la chaîne de commande-ment, était un défi de taille. Les troupes,qui étaient prêtes à se diriger vers le pontBouchard à pied pour y exécuter une sécurité de point vital, ont cependant étéfaites prisonnières par la force ennemie.Une fois transporté dans un endroit incon-nu des secteurs d’entraînement, chaquechef de troupe a reçu une carte et desins tructions pour retourner vers la baseavec une limite de temps de trois heures.

LA MARCHE DE L’ÉVADÉIls ont débuté leur marche de l’évadé

dans une course contre la montre et lesautres troupes. Ce parcours de 18 kilo-mètres a fait appel à l’endurance, à la force de caractère et à l’esprit de corps dechaque membre afin d’arriver à destina-tion en troupe.

Loin d’être au bout de leur peine, d’au -tres épreuves les attendaient à la ligne d’arrivée : avec une limite de 15 person-nes, chaque troupe ont déplacé, par la

force physique, un coyote sur une distancede 50 mètres. Finalement, le tiers de cha -que troupe a été transporté en civière surla même distance.

Avec des résultats très serrés, c’est latroupe d’assaut 44 qui a remporté la pre-mière place selon la moyenne des scoresmais aussi avec un temps de 2 heures 21minutes pour la marche de 18 kilomètres.

L’avant-midi s’est terminé avec un bar-becue, concluant une semaine d’entraîne-ment exigeante mais très stimulante.

Le major Aspirault et l’adjudant Doiron transportent un blessé avec des membres de la troupe 44. – Photo :cpl JFR Raymond et cpl FB Comeau

Superbe démonstration des Léopard C2 à Valcartier

Un char Léopard C2 du 12e Régiment blindé du Canada se déplace sur le champ de tir Trois-Rivière à laGarnison Valcartier pendant la démonstration offerte aux membres du «LEOBEN Steering Committee».Une centaine de soldats de Valcartier ont participé à la démonstration. – Photo : cpl Isabelle Provost, 35 GBC

Par le caporal-chef Simon Duchesne Les Nouvelles de l’Armée, Valcartier

Dans le cadre de la réunion annuelledu LÉOBEN Steering Committee, desmembres de 19 pays dotés du charLéopard ont assisté à une démonstra-tion dans les secteurs de la GarnisonValcartier pendant laquelle des sol datsdu 12e Régiment blindé du Canada (12 RBC) à bord de chars Léopard C2ont montré leur savoir-faire.

«Vos soldats sont vraiment très profes-sionnels, leurs manœuvres ont été simpleset efficaces, comme ça doit être. Je dis tou-jours à mes soldats de garder les chosessimples, car ça marche bien et cette démoen est le meilleur exemple, merci à vous»,a affirmé le colonel Ville Thyvarinen desforces armées finlandaises.

Plus de 100 soldats ont participé à ladémonstration, en provenance de diffé ren -tes unités dont deux équipages du 12 RBCet leur Léopard C2, un peloton de fantas -sin du Royal 22e Régiment avec quatre VBL III, une troupe d’ingénieurs de com-

bats du 5e Régiment du génie de combat,un observateur d’artillerie du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada et une sectionjouant le rôle des belligérants. «Une petiteéquipe de combat, assistée par les charsLéopard, a rencontré un engin explosifimprovisé (EEI). Ça s’est avéré un fauxEEI, mais sur la route ils se sont fait enga -ger par l’ennemi. Donc il y a des ordres qui se sont donnés et les Léopard ont étéutilisés comme base de feu, c’est ce qu’ona vu dans les derniers 20 minutes», nousraconte le capitaine Dave Carier.

La rencontre du LEOBEN SteeringCommittee s’est tenue du 16 au 20 mai àQuébec. Ce comité se compose de 19 paysutilisant les chars Léopard 1 et 2. «La ren-contre s’est terminée avec cette démon-stration qui montre très bien les leçonsapprises par le Canada en Afghanistan ainsi que nos connaissances et capacités.Je crois que nos collègues ont apprécié voir notre savoir-faire», a indiqué le lieutenant-colonel Jim Davis, représentantdes Forces canadiennes à cette réunion.

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22 juin 2011/ A

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OUVERTURE DE L’EXPOSITIONESTIVALE 2011 AUMUSÉE MILITAIRE

DU 12 RBCPar le capitaine Michel Girard12e Régiment blindé du Canada (Trois-Rivières)

Le 9 juin, le président du Musée militaire, lelieutenant-colonel Stéphan Leblanc (deuxièmeà partir de la gauche), et le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque (au centre), ont pro -cédé à l’ouverture officielle de l’exposition estivale 2011 du Musée militaire du 12 RBC. Àl’occasion du 140e anniversaire de l’unité, leMusée militaire de Trois-Rivières, le musée du12e Régiment blindé du Canada, présente uneexposition sur les origines du régiment. Au fildes différents tableaux, cette exposition intitulée«86» brosse un portrait de la situation militaireau pays, entre 1812 et 1914. L’exposition couvredonc la période précédant la naissance du régiment et fait état des événements qui ontentouré sa fondation en 1871 jusqu’à la Pre -mière Guerre mondiale.

Le Musée est ouvert tous les jours de la semainede 10 heures à 18 heures jusqu’au 21 août.

Entente historique entre lescadets et les conservatoires

De gauche à droite, André Picard, directeur des études et du développementdu Conservatoire, Francine Grégoire, présidente du conseil d’administration,lieutenant-colonel Pierre Labelle, commandant de l’Unité régionale de soutienaux cadets (Est), et capitaine de corvette Carl Coutlée, responsable du pro-gramme de musique chez les cadets.

Le 11 juin à Valcartier, le programmede musique des cadets a officiellementlancé une entente de partenariat histo -rique avec le Conservatoire de musiqueet d’art dramatique du Québec. L’ententeouvre la voie à une coopération soutenueentre les deux organisations.

«Le programme de musique des cadetsest très bien structuré avec ses niveaux etj’ai pu constater l’excellent rendement descadets qui en font partie. J’ai notammentété très impressionné que des jeunes cadets puissent s’illustrer face aux profes-sionnels du monde lors de tous les festi-vals de musique militaire de Québec cesdernières années, sous la direction du major Laval Labbé», a déclaré André Picard,directeur des études et du développementdu Conservatoire.

C’est à l’initiative du Conservatoire quel’entente à pu voir le jour. Cette dernièrepermettra aux étudiants du Conservatoirede fréquenter les ateliers et harmoniesde cadets pour pouvoir s’adonner à lamusique avec les plus jeunes. Ainsi, lescadets-musiciens profiteront d’un coa chingplus important et les unités qui n’ont pasd’instructeur responsable de la musiquepourront compter sur du personnel qualifié.

En effet, plus de 2500 cadets sur les 12 000 que compte la province sont des cadets-musiciens. Ces derniers participentà un programme structuré de niveau national, qui leur permet d’obtenir desniveaux de qualification tout en se perfec-tionnant sur leurs instruments. Les cadetsfréquentent aussi des ateliers spécialisésdurant l’année scolaire et les plus méri-tants sont invités à une formation estivaleà l’École de musique des cadets de St-Gabriel-de-Valcartier pour des cours detrois ou six semaines intensives en musi -que. Plus de 350 d’entre eux fréquenterontgratuitement l’établissement qui fête cetteannée son 30e anniversaire.

Le programme des cadets est sans frais pour les jeunes de 12 à 18 ans. Il y a descorps de cadets dans toute la province et dans la Vallée de l’Outaouais. Pour plusd’informations sur le programme, visitez le site Web au : www.cadets.ca/est

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PAROLE D’AUMÔNIER

Servir Dieu et les soldatsPar le padré Louis-Martin LanthierAumônier du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada

À la veille de sa retraite des Forces canadiennes, le padré Gaétan Fortin aaccepté de répondre à nos questions etde nous dresser le parcours de ses vingtannées de service à titre d’aumôniermilitaire.

Padré Fortin, comment êtes-vous deve -nu aumônier militaire?

Je ne suis pas devenu aumônier militairepar hasard. Je faisais partie des cadets de l’élément de terre pendant mes études;de plus, j’ai vécu mes étés sur un campde cadets. Cette expérience a sûrementinfluencé ma décision de joindre les Forcescanadiennes en tant qu’aumônier.

Quel a été votre parcours?Ma décision de joindre les Forces et

l’aumônerie n’a pas été immédiate aprèsmes études. En premier, j’ai été ordonnéprêtre pour le diocèse de Gaspé, là où j’aiexercé un ministère paroissial. Ce minis -tère m’a mené dans quelques paroisses de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleineà la demande de mon évêque. Cette expé -rience paroissiale m’a été bénéfique pour mon travail d’aumônier dans les Forces au sein des chapelles militairesparce qu’il y a une certaine similitude entre la fonction de curé en paroisse et celle d’un coordonnateur de vie de cha pellesur une base militaire. J’ai poursuivi mon ministère comme padré-aumônier en accompagnant les troupes, soit en exercice à Wainright en Alberta, soit endéploiement. J’ai travaillé auprès des militaires dans les trois éléments : terre,mer et air.

La situation des militaires et de leurfamille est-elle différente d’il y a 20 etplus?

Il y a aucun doute dans mon esprit à cesujet. Les exercices, les cours, les montéesen puissance et les déploiements qui sesuccèdent ont changé et chargé la vie des militaires et de leur famille en com-paraison d’il y a 20 ans. Les absences répétitives du conjoint ont contribué àélever le niveau d’exigence et de stress. Par contre, les déploiements semblent un défi intéressant chez la majorité des militaires et l’appui des conjoints estsans équivoque. Ils démontrent une rési -lience et une capacité d’adaptation horsdu commun.

Le rôle de l’aumônier a-t-il changé ?La préparation académique et l’instal -

lation de l’école des aumôniers à BFC Borden dans les années 90 ont bien pré-paré l’aumônier aux nouveaux défis opérationnels des Forces canadiennes.L’aumônier ne peut plus faire cavalier seul.Il se doit de travailler en équipe avec sesconfrères et consœurs aumôniers catho li -ques et avec ceux et celles de d’autres déno minations religieuses. Du même coup, les aumôniers travaillent de plus enplus en collaboration avec les différentsservi ces aux membres. Ce travail multidis-ciplinaire est précieux puisque les situa-tions qui touchent les militaires et leurfamille sont de plus en plus complexes. Àtitre d’exem ple, la situation de trauma après déploie ment, et les répercussionschez la famille militaire, nécessite untravail complémentaire entre les aumô -niers et les services de santé. Comme ditle proverbe «l’union fait la force».

À titre d’aumônier militaire quels sontvos plus beaux souvenirs et votre plusgrande satisfaction?

J’affirme sans hésitation que mon meil -leur souvenir demeure mes déploiements.Ma plus grande satisfaction est sans aucundoute le ministère de présence auprès dessoldats. Le padré a le devoir professionnelet moral d’aviser le commandant du moralde la troupe afin que ce dernier puisse agirpour le bien de ceux et de celles dont il ala responsabilité.

Tout au long de ces années, qu’est-ceque la vie vous a apprise de plus précieux?

Le don de soi est ce que la vie m’a apprisde plus précieux. La satisfaction du devoiraccompli avec amour et professionnalisme;il n’y a pas de prix à cela. De fait, commentpeut-on calculer le don ultime d’un soldatpour la paix et la liberté si ce n’est le donle plus précieux?

À la lumière de toutes ces années, com-ment avez-vous été témoin de l’actionde Dieu dans votre ministère auprès destroupes canadiennes?Pluralisme

J’ai constaté des exemples concrets del’action de Dieu chez le soldat d’hier et d’aujourd’hui. Le ministère de l’aumôniers’ajuste au soldat d’aujourd’hui par rap-port à celui d’y a 20 ans. Lors de mon arrivéedans les Forces et l’aumônerie, il y avaitseulement les soldats et les familles de confessions catholiques et protestantes,nous avions deux aumôniers généraux. Larareté des prêtres catholiques a provoquéla venue des agents de pastorale. De plus,en peu de temps, il y eu un vent de change-ment et d’adaptation face à la réalité dupluralisme religieux. L’aumônerie militaires’est alors adaptée et a commencé à s’ou-vrir au dialogue et à l’œcuménisme. Cetteouverture aux autres dénominations

religieuses a permis aux aumôniers de tra-vailler en étroite collaboration entre pro -testants et catholiques sous le leadershipd’un seul aumônier général. Nouveaux aumôniers

Dans un laps court de temps, cet ajuste-ment s’est avéré insuffisant en raison dupluralisme de notre société. Nous avonsmaintenant au sein de l’aumônerie unaumônier juif et deux aumôniers musul-mans pour mieux répondre aux différentsbesoins des soldats et des familles mili-taires. En déploiement, le padré est désor-mais non plus l’aumônier des catholiqueset des protestants, mais il est le padré detous et de chacun.L’approche

De plus, le padré a dû s’adapter à cetteautre réalité. Les jeunes soldats n’avaientplus le même héritage religieux que leursaînés; les jeunes soldats se questionnentsur Dieu. L’approche pastorale du padré se modernise, les mots sont génériquescomme le «Tout-Puissant» pour parlerde Dieu qui répond à toutes confessionsreligieuses. Éthique

Également, il y a l’arrivée de toute la question «éthique» dans les Forces pourle mieux être et agir des soldats et de la vie militaire dans son ensemble.

Si vous aviez un dernier message à livrer, quel serait-il?

Vous me permettrez cette pensée que jedédie à tous ceux et celles qui prennentleur retraite des Forces canadiennes :«Ajouter de la vie aux années et non pasdes années à la vie».

Nous souhaitons remercier le padré Fortin pour toutes ses années de loyaux ser vices. Il s’est dévoué pour les militaireset leurs familles. Nous lui souhaitons uneretraite bien méritée!

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À la conquête du dépassement de soi au MarocPar Philippe BrassardJournal Adsum

Neuf jours à sillonner le désert du Marochors des sentiers battus en véhicule tout-terrain, avec seulement une carteet une boussole pour s’orienter. C’est la grande aventure dans laquelle s’em-barquent le caporal Isabelle Simard,technicienne dentaire à Valcartier, et sa grande amie Nathalie Dionne, lorsdu 22e Rallye Aïcha des Gazelles, en mars 2012.

«Le dépassement de soi», répondentd’une seule voix les deux voyageuseslorsqu’on leur demande ce qui les motiveà relever ce défi 100 % féminin, qui chaqueannée rassemble au Maroc près de 200femmes des quatre coins du monde.

Fondé sur les valeurs de «l’esprit gazelle»,telles que le courage, la solidarité, le par -tage et la détermination, le Rallye desGazelles s’adresse à des femmes actives etfonceuses telles qu’Isabelle et Nathalie.

Laissées à elles-mêmes, les deux Québé -coises découvriront les contrées maro-caines à bord de leur «buggy». Chaque jour, elles recevront des positions géogra -phi ques précises à atteindre. Oubliez leGPS, elles devront calculer leurs trajets àl’an cienne, avec carte, boussole et règle.

Et rien ne sert de courir : les gagnantesdu rallye sont celles qui atteignent les objectifs en parcourant le moins de kilo-métrage. Ainsi, les deux aventurières seront libres de choisir leur route face aux nombreux obstacles qui se dresserontdevant elles. «Si on croise une montagne,il faudra voir si on est capable de passerà travers ou s’il faut faire un détour», illustre Isabelle. «Il y aura des surprises, ajoute Nathalie. Des dunes, de la boue, des roches coupantes!»

«Si on a une crevaison ou on s’embour -be, ce sera à nous de nous débrouiller. Des mécaniciens peuvent venir nous aiderpour les gros bris, mais ça entraîne uneperte de points», souligne les futures«gazelles», qui apprendront donc lamécanique de base.

Le soir, toutes les équipes se retrouverontdans des bivouacs pour partager leursexpériences. Il y aura aussi deux nuits sous la tente en plein désert, parmi les créatures grouillantes!

Pas de doute, Isabelle et Nathalie vivrontune tonne d’épreuves, et c’est cela qui les attire au Maroc. Elles souhaitent enapprendre beaucoup sur elles-mêmes. «C’est le trip d’une vie, un accomplisse-ment de pouvoir dire “j’y suis allée et j’ai passé à travers”», affirme Isabelle, qui a besoin de repousser ses limites personnelles.

«J’ai hâte de voir l’entraide, les échan -ges, de découvrir tout le côté humain der-rière cette expérience», souligne Nathalie,

qui souhaite se réaliser en tant personne.Elles visent rien de moins que le podium.

PRÉPARATIONCette aventure exige un an de prépara-

tion pour Isabelle et Nathalie. Au pro-gramme : entraînement cardiovasculaireet musculaire, formations en mécanique,en orientation et en conduite tout-terrain.

De plus, elles recherchent activementdes commanditaires, car ce grand projetreprésente des coûts de 50 000 $, incluantl’achat du véhicule, l’inscription au rallye,l’équipement et le transport. Les frais d’in-scription sont traditionnellement versés àl’organisme Cœur de gazelles, qui vient enaide aux femmes et aux enfants marocains,offrant soins de santé, vêtements, accès àl’eau, éducation, etc.

Toutes deux sont fières de pouvoir con-tribuer à cette cause humanitaire. De plus,elles entendent verser tous leurs surplusfinanciers au Centre de prévention du sui-cide de Québec, une autre cause qui leurtient à cœur.

«Il suffit de croire en ses rêves et tout estpossible dans la vie. Quand on croit à quelquechose, il faut y aller», concluent-elles.

Pour encourager cette initiative, contacter Isabelle au418 847-7810 ou à [email protected] ouNathalie au 418-840-1959 ou à [email protected].

Nathalie Dionne et le caporal Isabelle Simard, à bord du «buggy» qui les conduira à travers le désertmarocain (sans air climatisé!) un Polaris RZR, qui sera décoré des logos de leurs commanditaires. - Photo :Courtoisie

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10 JUILLETJOURNÉE «SPLISH SPLASH»

Les enfants auront la chance de voguersur un petit bateau et de glisser sur unestructure gonflable géante, le 10 juilletde 13 h à 17 h à la piscine extérieure deCourcelette. Gratuit pour les membres PSL. Pour les non membres, le coût sera3 $ par enfant et 5 $ par adulte. Info : 418 844-5000, poste 8143.

PAINTBALLActivité de paintball en plein air, le

16 juillet dès 13 h à Val-Bélair. Pour 12 anset plus; les moins de 16 ans doivent êtreaccompagnés d’un adulte. Coûts : 20 $ parpersonne, incluant admission, arme, CO2à volonté, masque et 500 balles. Possibilitéd’acheter des balles supplémentaires surplace en argent comptant (8 $ pour 100balles, 25 $ pour 500 balles). Équipementoptionnel (plastron, habit, protège-cou etgants) peut être loué pour 5 $ le morceauen réservant à l’avance par courriel à [email protected] . Tous les parti -cipants doivent signer une décharge. Encas de forte pluie, activité remise au lende-main. Inscription à l’accueil du Centre dessports. Info : 418 844-5000, poste 5226.

BILLETS GRATUITS À CANADA’S WONDERLAND

Du 1er au 3 juillet, les militaires actifset à la retraite auront droit à un billet d’entrée gratuit au parc d’attractions Canada’s Wonderland, au nord de Toronto.Billets à prix réduit pour les membres de la famille immédiate (maximum six billets) : adulte, 31,86 $ (plus taxes) etenfants/aînés, 28,32 $ (plus taxes). Billetsdisponibles en ligne à www.canadaswon-derland.com ou sur le site du Programmede rabais des FC: http://www3.cfpsa.com/canexdiscounts/

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FÊTE DU CANADA À LA LÉGIONLes membres de la filiale 265 de la Légion

royale canadienne invitent toute la popu -lation à célébrer la Fête du Canada aveceux, le 1er juillet, au local de la légion (45 rue Paquet, Loretteville). Cérémonieprotocolaire prévue pour midi. Distribu -tion gratuite de hot-dogs et animation entre11 h et 15 h. Info : 418 842-0576.

MARCHÉ AUX PUCES À LA LÉGIONUn marché aux puces aura lieu les 2 et

3 juillet de 6 h à 17 h au local de la filiale265 de la Légion royale canadienne (45,rue Paquet, Loretteville). Location d’unetable à 15 $ par jour, ou deux tables pour25 $ par jour. Le samedi soir, une veilléewestern avec deux animateurs sera célé -brée. Pour info ou réserver des tables :Gaston, au 418 554-4117 ou M. Décarie au418 842-0576.

CIRQUE CARPE DIEMAssistez gratuitement au spectacle

«Timbré» du Cirque Carpe Diem, le 7 juil-let de 9 h à 10 h 30 au Centre des sports dela Garnison Valcartier (bât. 516). La présen-tation aura lieu à l’extérieur si la tempéra-ture le permet. Au menu : performancesde haut voltige, mât chinois, jonglerie,magie. Mise en scène pour toute la famille.En cas de pluie, présenté à l’intérieur. Info : 418 844-5000, poste 8143.

1er JUILLET

Bloc-note

JUIN, LE MOIS DES LOISIRSParticipez au concours «Juin est le mois

des loisirs 2011» et courez la chance degagner un voyage en famille à Toronto d’une valeur de 10 000 $. La base/escadre/unité ayant le plus grand nombre de par-ticipants par rapport à sa population méritera des jeux extérieurs dans sa communauté d’une valeur de 18 000 $.Pour plus de détails, rendez-vous àwww.loisirs-fc.ca .

NETTOYAGE DU RÉSEAU D’AQUEDUCDu 30 mai au 9 juillet, il y aura un net-

toyage du réseau d’aqueduc dans les sec -teurs de la Garnison Valcartier, des loge-ments familiaux et de RDDC (Cannon,Garceau, Dubé, Vanier, Shannon et RDDC).À prévoir : coupures d’eau d’environ uneheure et passages d’eau jaune. En cas

2-3 JUILLET

Prochaine parution duBloc-note : 13 juillet

Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 4 juillet par la poste

(voir notre adresse dans l’encadré en page 8 ), par télécopieur au 418 844-6934

ou par courriel à : [email protected].

Divers

7 JUILLET

16 JUILLET

Notre mission?Vous informer!

Journal Adsum418 844-5000, poste 5598

d’eau jaune, laissez couler l’eau à l’inté -rieur de votre bâtiment jusqu’à ce qu’ellesoit à nouveau limpide. Info : Travauxpublics au 418 844-5000, poste 6914 ou418 802-0516; ISEPP au 418 844-5000,poste 6728 ou 418 808-8511.

DÉJEUNER AU CASTOREn juin, le Centre plein air Castor offre

le déjeuner du pêcheur à 5,50$ (taxes in -cluses), dès 6 h 30. Comprend deux œufs,bacon, saucisse, jambon, fèves au lard,rôties et breuvage. Offre valide jusqu’au30 juin.

CONCOURS DEPHOTOGRAPHIE DU MDN

Photographes amateurs et profession-nels, soumettez vos photos qui illus -trent de façon artistique et créative lesmultiples facettes de la vie militaire.Des prix de plus de 20 000 $ serontdécer nés aux gagnants (les règlementsdu concours s’appliquent).

Organisé par les Services d’imagerie des Forces canadiennes et les Services desoutien au personnel et aux familles des Forces canadiennes, le concours dephotographie du MDN célèbre ses 43 ansd’existence.

Tous les membres de la communautéde la Défense peuvent participer à ce con-cours artistique.

Ces quelques conseils augmenterontvos chances de gagner! • Il est important de photographier en fonction de la catégorie envisagée. Unsujet qui se marie bien avec la catégoriea plus d’impact. • Les chances de gagner un prix ou d’êtrenommé «Photographe de l’année» aug-mentent selon le nombre de catégoriesdans lesquelles est inscrit le participant. • Les participants peuvent soumettre desphotos dans n’importe laquelle des catégo -

ries suivantes : vie militaire, vie de famille,environnement, animaux, portrait, effetsspéciaux, sports et sujet libre.

Les photos peuvent être soumises entrele 1er juillet et le 1er octobre 2011.

Pour obtenir plus d’information au sujet des dates etdes règlements du concours, visitez le www.con-coursdephotodumdn.ca, envoyez un courriel à [email protected] ou composez le 613-990-2305.

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LE CLUB JEUNESSE LE REPAIRE AMAINTENANT SA PAGE FACEBOOK!Par Rina HamonIntervenante jeunesse au Centre de la familleValcartier

Suivant le courant technologique, leCentre de la famille Valcartier encou -rage la mise en place de nouveaux moyens Internet pour rejoindre la communauté. C’est pourquoi le Clubjeunesse Le Repaire fait maintenantpartie du monde Facebook.

Ce n’est un secret pour personne, lamajorité des adolescents sont maintenantsur Facebook. Depuis un certain temps,les jeunes manifestaient le désir de fairepartie d’un groupe où ils pourraient voirce qui se passe dans leur club jeunesse.Pour les intervenants jeunesse, la pageFacebook du club jeunesse permettra derejoindre un maximum de jeunes, que ce

soit à des fins de publicité ou pour simple-ment clavarder avec eux.

En effet, les jeunes ayant de plus en plusdélaissé les autres moyens de clavardage,il devenait difficile d’entrer en contact aveceux via Internet. C’est pourquoi la page du Club jeunesse Le Repaire permettra aux intervenants d’élargir la portée de l’intervenant virtuel, déjà présent sur MSNles mercredis entre 17 heures et 18 heures.Il est toujours possible de discuter avecl’intervenant virtuel et d’envoyer des cour-riels en toute confidentialité au : [email protected]. De plus, il est maintenantpossible de clavarder avec lui sur Facebookaux mêmes heures. Alors les jeunes (et bien sûr les parents) : trouvez-nous surFacebook en tapant Club jeunesse Le Repaire dans l’outil de recherche.

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TROIS MINUTES POUR FAIREUNE ÉPICERIE DE 400 $Le 9 juin, le soldat Tim Dubois a pillé lesétalages du Metro Canex afin de remplirun panier d’épicerie de 400 $ en moinsde trois minutes. Au voleur? Pas du tout!C’était plutôt l’épreuve que le sdt Duboisdevait réussir en tant que gagnant duconcours «Épicerie en folie», organisé àValcartier chaque année par les assu -rances La Personnelle en collaborationavec Canex et le supermarché Metro.

Dès le déclenchement du chrono mè -tre, le sdt Dubois a pris d’assaut lesallées, attrapant à toute vitesse des arti-cles coûteux tels que de la viande, desproduits congelés ou ménagers. Il devaitrespecter une limite de deux articles parcatégorie de produits.En trois petites minutes, il a ainsi accu-mulé une épicerie de 389,72 $. «J’avaisfait du repérage avant pour me préparer

à la course. Finalement, j’ai sauté quel -ques allées mais ça s’est quand mêmebien passé!», souligne l’heureux gagnantqui est membre du 5e Bataillon des servi -ces du Canada. Au terme de cette coursequ’il a qualifiée de «magnifique», le sol-dat est reparti avec son épicerie ainsiqu’un barbecue d’une valeur de 330 $.

Sur la photo, Rémi Delangis, directeurde comptes chez La Personnelle, le sol-dat Tim Dubois, gagnant du concours,Sylvie Lefebvre, gérante du supermarchéMetro, et Michel Dostie, coordonnateurdes opérations chez Canex. (P.B.)

- Photo : Philippe Brassard, Adsum

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EXPRESSNOUVELLES

Un avion d’entraînement s’écrase à Cold Lake

Un avion d’entraînement CT-155 Hawk s’est écrasé le 10 juin au sud-estde la 4e Escadre Cold Lake, en Alberta,pendant un cours d’apprentissage.L’appareil s’est écrasé à l’approche de lapiste d’atterrissage. Les deux occupants,qui sont membres du 419e Escadron,ont réussi à s’éjecter à temps et n’ontpas été blessés. Les équipes de secourssont immédiatement intervenues surles lieux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes del’écrasement.

- Photo : cpl Jean-François Lauzé, Imagerie 4e Escadre Cold Lake

Le groupe de scouts qui ont planté des arbres sur la garnison le 10 juin.

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«LES SPATULES» AU RELAIS POUR LA VIE

Le 4 juin, un groupe des services d’Alimentation de la Garnison Valcartier, nommé «Les spatules deValcartier», a participé au Relais pour la vie de la ville de Québec afin d’amasser des fonds pour laSociété canadienne du cancer. L’argent recueilli servira, entre autres choses, à subventionner larecherche sur le cancer ainsi qu’à informer et soutenir toute personne touchée par le cancer et sesproches. L’équipe, composée de neuf personnes travaillant sur la garnison, a amassé un montant de1500 $. Les spatules de Valcartier tiennent à remercier leurs généreux donateurs.

Sur la photo, une partie de l’équipe (de gauche à droite) : Natalie Béchard, Denis Thibault, Jean-François Barrette, Lily Roy, Lucie Parent, Katie Vaillancourt. Absents sur la photo : Jean-MarieVachon, notre survivant du cancer, Sandra Tremblay et Styve Bouchard.

Toujours actif avec ScoutsValcartier En janvier dernier, le groupe de ScoutsValcartier a été réactivé. Nous avons accueilli 15 nouveaux castors, 5 nouveauxlouveteaux et un scout. Grâce à quatremoniteurs et à une petite armée de parentsqui les aident chaque vendredi, nous avons développé un programme qui sti -mule les jeunes et leur enseigne les bonnesvaleurs du scoutisme.

Dernièrement, nous avons eu la chancede faire deux activités différentes pour nosjeunes. La première était le 3 juin, quandnous avons planté plus de 200 arbres àproximité de l’entrée de la GarnisonValcartier dans le parc de la rue Cannon.Avec grande énergie, les louveteaux ten-taient de creuser les trous et les castors ontplanté les arbres. En moins de deux heureset avec des mains bien sales, nous avonsréussi.

Par la suite, le 10 juin, nous avons lachance de visiter la caserne de pompiersde la Garnison Valcartier. L’activité préféréedes jeunes a été de faire un tour dans lepanier de l’échelle du plus grand camion.Juchés à plus de 21 mètres dans les airs,les jeunes ont adoré cette sensation.

Notre prochaine activité sera le «CampPirates» au Lac-du-Père de la GarnisonValcartier lors de la fin de semaine de laSaint-Jean Baptiste. Ce camp mettra fin ànotre année. On se voit en septembre… Catherine Quesnel habillée en «castor pompier».

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SPORTSLe QGET remporte le tournoi de deck hockey extérieurLe printemps a apporté une grande nouveauté à Valcartier avec l’ouvertureofficielle de deux surfaces de deck hockey extérieur. Et puisque le hockeyest toujours très populaire sur la gar -nison, la section des sports militaires aorganisé un tournoi qui s’est déroulésur une période de trois semaines, du25 mai au 8 juin.

Quatre équipes se sont inscrites au tour -noi et ont participé à un «round robin»dans le but d’obtenir un classement pourles demi-finales.

La finale consolation opposait l’équipede la 5 Amb C au 1 R22eR, qui a remportéla partie sous la pluie par la marque de 12à 5. La grande finale a permis une chaudeconfrontation entre les équipes de QGET

et du 3 R22eR. Même si le 3e Bataillon a pris l’avance avec un but au terme de ladeuxième période, le QGET a vite fait d’égaliser le pointage dès le début de latroisième période. La lutte a été très chaudejusqu’à la toute fin où le QGET a marquéle but vainqueur à deux minutes du son du chronomètre. La première édition dutournoi de deck hockey extérieur a doncété l’affaire du QGET par un pointage serréde 8 à 7.

La section des sports militaires tient àremercier toutes les équipes pour leur participation et espère renouveler l’expé -rience dès cet automne. Demeurez donc àl’affût de la publicité qui circulera pour larentrée automnale.

L’équipe championne : le Quartier général et Escadron des tranmissions.

Décortiquons ce démon :les push-ups ExPres FCPar Alexandre Bernard-RannouB.Sc. Kin, EPC-SCPE, responsable ExPres (i)

Que ce soit la marche de 13 kilomètresou encore le test ExPres FC, le test annuelde conditionnement physique n’éveilleque très rarement le bonheur. Par con-tre, bien se préparer à un élément désa -gréable ou difficile peut assurémentchanger l’expérience pour le mieux.

La réussite du test ExPres FC accrochegénéralement sur deux tests en particu -lier : la course navette et les push-ups.Cependant, celui qui amène le plus dedécouragement est assurément le test despush-ups. Je vais donc vous donner desméthodes pour réussir ce test avec plusd’aisance.

Commençons donc par l’erreur laplus classique : ne pas descendreassez bas. Si lors d’un entraîne -ment, vous devez accomplir 10 push-ups, il estnaturel de pren-dre une positionqui avan tage laforce, donc deplacer les bras àune assez largedistance (une foiset demie la largeur des épaules).Dans cette posi-tion, vous béné-ficiez de deux avantages. D’abord, un muscle gros et très fort vient faciliter latâche : le grand pectoral. Il nous assurela réussite d’une poussée contre le poidsde notre corps complet. Ensuite, vous devrez parcourir une distance moindreentre le moment où les bras sont en pleineexten sion et le mo ment où vos triceps sont parallèles au sol.

À ces deux points s’ajoute le fait quegénéralement personne n’est présent pours’assurer que la techni que de chaque push-up est exemplaire. Il est donc diffi-cile de trouver la motivation pour maxi -miser l’amplitude du push-up et son inten-sité. Par conséquent, on ne pratique ni latechni que, ni l’amplitude complète du mouvement et on se surprend de la diffi-culté du test. C’est comme si pour un test

de 5 kilomètres de course, on se pratiquaituniquement à faire des sprints de 75 mètres.

DEUX MOUVEMENTS SIMPLES POUR RÉUSSIRAinsi pour réussir le test, je vous con-

seille deux mouvements assez simples. Le premier sert à développer votre ampli -tude. Placez une balle de tennis au sol eten position push-up avec les mains placéesà la largeur des épau les, allez toucher à la balle avec votre sternum et remontezen gardant le corps droit. De plus, amélio -rez votre force en pratiquant le dévelop-per couché sur un banc («bench press»)avec les mains à la largeur des épaules etmaxi mi sez la charge, plutôt que le nom-bre de mouvements exécutés.

La deuxième erreur est le bassin tom -bant. Selon le protocole, si le bassin

n’est pas dans l’axe entre les épauleset les che villes, la poussée ne sera

pas octroyée. Cette erreur estcausée par un man -

que de force des bras et dutronc. Ainsi, travailler desp l a n c h e s abdominales

facilitera le maintien dubassin au-dessusdu sol. En amé -liorant ce petit

point, ce type d’erreur fera partie du passé.Finalement, chaque kilogramme de

plus sur le corps est un kilogramme de plusà pousser. Évitez l’entraînement d’hyper-trophie ou les repas riches en calories dans les mois précédant votre test, car ilsne vous seront d’aucun avantage lors devotre ExPres test.

En pratiquant les exercices conseillés ci-dessus, vous faciliterez assurément la réussite de votre test de condition physi que ExPres. Si vous anticipez desproblè mes lors de votre test ExPres,communi quez avec un moniteur PSP avant votre évaluation afin de vous assu -rer que la réussite de votre test ne soit qu’une formalité plutôt qu’une montagneinsurmontable.

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Valcartier détrône Bagotville au championnatrégional de hockey-balle Par Philippe BrassardJournal Adsum

Les Lions de Valcartier sont les nou-veaux rois du hockey-balle militairedans l’Est. Au terme d’une partie trèsserrée, les porte-couleurs de Valcartieront battu les Hornets de Bagotville parla marque de 4 à 3 en finale du Cham -pionnat régional de hockey-balle mili-taire, mettant fin ainsi à un règne detrois ans de leurs grands rivaux.

Organisé par les Programmes de sou-tien du personnel à l’aréna Clément-Boulanger de la Garnison Valcartier, le championnat a rassemblé environ 130 joueurs de la région de l’Est, du 14 au17 juillet.

Le tournoi accueillait quatre équipesmasculines – les Lions de Valcartier, lesHornets de Bagotville, les Richelins deMontréal/St-Jean et les Stingers d’Ottawa

– ainsi que trois équipes féminines : lesLionnes, les Hornets et les Richelins.

Côté masculin, le match ultime des Lions contre les Hornets a été chaudementdisputé du début à la fin. Après avoir ouvert la machine avec deux buts consé-cutifs au début de la première période, les Lions ont vu leurs adversaires repren-dre du poil de la bête pour égaliser la marque 2 à 2. Puis, les Hornets ont con-tinué de frapper fort pour prendre lesdevants 3 à 2.

«Envoyez les gars, ils la veulent plus que nous autres cette partie-là!», a lancéun joueur de Valcartier dans l’espoir desecouer son banc.

Vers la fin de la première période, alorsqu’il semblait acquis que les Hornets allaient retourner au vestiaire avec uneavance, les Lions ont compté un but important pour ramener les deux clubsà la case départ.

Les joueurs allaient devoir régler leurscomptes en deuxième période, qui étaitégalement la dernière. Ce second engage-ment a été l’affaire des gardiens, qui ontfait plusieurs arrêts clés sous les encou -ragements de la petite foule captive. Lorsd’un jeu de puissance à environ cinq minutes de la fin, les Lions ont comptéle filet gagnant au terme d’un bel effort.

Loin d’être abattus, les Hornets ont profité de quelques revirements pour attaquer les félins jusqu’à la dernière seconde, et ce, même après avoir perduun joueur puni par les arbitres alors qu’ilrestait 2 minutes 40 secondes à jouer.

Les locaux ont résisté pour finalementl’emporter sur leurs confrères de la 3e

Escadre Bagotville, et rafler le titre dechampions régionaux que les Hornetsdéfendaient depuis trois ans.

«Le point tournant du match a été l’intensité. Les gars n’ont jamais lâché. Les Hornets étaient plus rapides que nous, mais on a joué intelligemment. Parcontre, on est mort, on n’a plus de jus»,commente l’entraîneur et attaquant desLions, le sergent Stéphane Marcotte, qua -

lifiant l’effort des siens d’«incroyable».«Les gars ont tout donné, ils ont des bleuspartout. C’est comme ça qu’on voulait gagner!» Il s’agissait d’une cinquième par-tie en trois jours pour les deux équipesfinalistes.

Les Lions remportent ainsi une parti -cipation au Championnat national de hockey-balle des Forces canadiennes, prévu du 6 au 12 août à Borden, où ilsaffronteront les équipes championnes des quatre autres régions du Canada.«Plusieurs d’entre nous n’y sont jamaisallés et on ne sait pas encore qui seradisponible en raison des missions, exer-cices, etc. Mais si on y va avec l’équipeactuelle, on a de bonnes chances selonmoi. Bagotville, qu’on vient de battre, sesont rendus les deux dernières annéesen finale. Une victoire est possible», con-clut le sgt Marcotte.

En outre, à l’image de leurs confrères,les Lionnes ont raflé les honneurs pourValcartier en battant les Richelins dansun match à sens unique par la marque de5 à 0. Il n’existe toutefois pas encore dechampionnat national pour les femmes.

Les Lions de Valcartier, qui montrent fièrement leur bannière régionale et leurs médailles, s’en vont auchampionnat national de hockey-balle militaire en août.

Deux joueurs des Lions de Valcartier célèbrent un butimportant contre les Hornets. - Photos : Philippe Brassard, Adsum

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Tous les prix comprennent les frais de transport et de prélivraison, les taxes sur l’air climatisé (si applicable), les taxes sur les pneus et les rabais du manufacturier. Taxes, immatriculation et assurance en sus. Les modèles llustrés sont à titre indicatif seulement. † Les « Prix Employé » Nissans’appliquent au programme « A » habituellement offert aux employés Nissan, mais excluent les bonis ou autres offres spéciales dont les employés peuvent bénéficier de temps à autre. Ces offres sont en vigueur du 1er au 30 juin, 2011 et peuvent faire l’objet de changements sans préavis.. Prixà l’achat de 20 254 $ (incluant 5 454 $ en rabais employé) pour l’Altima 2.5 S 2011 (T4RG51 AA00), transmission manuelle / 29 658 $ (incluant 8 000 $ en rabais employé) pour l’Altima 3.5 SR 2011 telle qu’illustrée (T4SG11 FE00), transmission CVT / 13 543 $ (incluant 3 337 $ en rabais employé)pour la Sentra 2.0 2011 (C4LG51 AA00), transmission manuelle / 19 951 $ (incluant 4 929 $ en rabais employé) pour la Sentra 2.0 SL 2011 telle qu’illustrée (C4TG11 AA00), transmission CVT / 12 743$ (incluant 3 217 $ en rabais employé) pour la Versa à hayon 1.8 S 2011 (B5BG51 AA00), trans-mission manuelle / 15 220 $ (incluant 3 840 $ en rabais employé) pour la Versa à hayon1.8 SL 2011 telle qu’illustrée (B5RG51 AA00), transmission manuelle. Le rabais employé de 8 000 $ s’applique uniquement à l’Altima 3.5 SR 2011 (T4SG11 FE00) avec transmission CVT. ��

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VOL_40_NO_3_ADSUM_2011-06-22