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KOOM LA VIIM NEWS
W e s t A f r i c a W a t e r S u p p l y , S a n i t a t i o n a n d H y g i e n e P r o g r a m
( U S A I D W A - W A S H )
Volume: 13/2016
Sommaire
Programme présiden-
tiel pour l’eau et
l’assainissement au
Burkina Faso
2
Renforcement des
capacités de l’AAE
4
Réseau WAY-WASH 5
Suivi des activités
de la Phase I au
Burkina Faso
6
Programme de bourses
d’études de USAID WA-
WASH
8
Evénements majeurs
passés
10
Evénements à venir/
L’actualité en images
11
Volume: 13/2016 Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Mot de la Rédaction
KOOM LA VIIM signifie
l’eau c’est la vie en
mooré, une langue
locale du Burkina
Faso. Ce bulletin
électronique publie
d e s i n f o r m a t i o n
générées au cours de
la mise en œuvre du
Programme USAID WA-
WASH.
Au-delà du sujet de
l’eau, le bulletin
traite des sujets en
relation avec les
interventions du
Programme. A travers
c e t o u t i l d e
communication, nous
souhaitons partager
a v e c v o u s d e s
informations utiles.
Directeur de Publication:
Dr. Lakhdar Boukerrou
Ont contribué à ce
numéro: Joseph Wethé
Sabné Koanda, Souleymane
Zaré, Edouard
Tiendrebéogo, Salim Marie
Fabiola Sigué, Céline
Séogo,David Adnan Nombré,
Modeste Hien, Virgile
Kwizéra.
Photos: Département PR/C
LA LETTRE DE L’EDITEUR
Un autre trimestre s’est écoulé (le premier
trimestre de notre Phase II). A mesure que
nous entrons dans cette nouvelle phase qui
inclut des activités passionnantes, nous
aimerions partager avec vous quelques
informations sur le trimestre écoulé. Une
période bien chargée pour les membres de
notre équipe. Exécution d'un certain nombre
de choses pour la mise en œuvre de nos trois
objectifs de la Phase II: (1) Coordonner et
soutenir les activités entreprises dans le cadre
du portefeuille AEPHA de USAID/Afrique de
l’Ouest ; (2) Renforcer la capacité
institutionnelle des organisations ouest-
africaines qui ont pour mandat de travailler
dans le secteur AEPHA à l’échelle régionale; et
(3) Effectuer le suivi des activities passées de
USAID WA-WASH dans le but de renforcer la
durabilité, la gestion des connaissances et le
partage des meilleures pratiques et leur
passage à une échelle.
Pour ceux d'entre vous qui s’intéressent au
temps qu’il fait à Ouaga, nous avons eu une
période de mars et avril très chaude qu’ont
précédée plusieurs jours d’harmattan. Le
changement climatique est bien une réalité
dans cette partie du monde. La saison sèche
devient plus longue, les températures sont de
plus en plus élevées et la saison hivernale
devient plus courte avec des périodes de pluie
plus intenses. Pendant que nous travaillons
pour résoudre le problème de l'accès à l'eau et
à l'assainissement dans cette partie du
monde, nous devons garder à l'esprit les défis
que pose le changement climatique tant dans
les zones urbaines que dans les zones rurales.
Il est réconfortant de voir le Président
nouvellement élu du Burkina Faso accorder
une grande priorité à l’accès des populations
rurales et urbaines à l’eau et à
l’assainissement, dans son programme
d'urgence. Le pays en a besoin! Nous avons
commencé à faire le suivi sur la durabilité de
nos activités passées dans trois pays. Le
Burkina Faso est le premier pays où nous
avons visité 30 communautés et tous les
ouvrages d'eau du programme (puits équipés
de pompes à corde) dans ces communautés.
Nous nous réjouissons de constater qu’un
grand pourcentage des points d'eau est
fonctionnel. Les pannes sont principalement
dues à la cassure des cordes après des mois
d'utilisation. Un atelier qui a regroupé les
réparateurs de cordes, les bénéficiaires, et les
membres des structures gouvernementales
s’est tenu au bureau de WA- WASH à Ouaga
pour trouver la meilleure solution possible à ce
problème. Les prochaines étapes sur notre
liste, ce sont les communautés du Niger (mai
2016) et celles du Ghana (juin 2016).
Le renforcement des capacités
institutionnelles des organisations régionales
et panafricaines est la pierre angulaire de
notre travail pour les deux prochaines années.
Nous avons commencé à travailler avec
l'Association Africaine de l'Eau et nous
sommes en train de faire des évaluations
institutionnelles d’autres organisations de la
région.
Qu’est-ce qui nous attend pour le deuxième
trimestre? Les visites de suivi de sites sur le
terrain au Niger et au Ghana, la mise en
œuvre des activités institutionnelles de
renforcement des capacités, l’enquête sur
l'analyse du contexte de l’AEPHA au Burkina,
au Ghana et en Côte d'Ivoire, l'évaluation des
partenariats public-privé au Bénin et en Côte
d'Ivoire et la réunion du Secrétariat de
Coordination à Cotonou, au Bénin. Comme toujours, notre site est l’adresse où aller si vous avez besoin de plus amples informations sur notre programme http://w a w a s h . f i u . e d u A la prochaine.
2
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
« Zéro corvée d’eau d’ici à 2020 » est la
vision du Programme d’urgence
présidentiel du Burkina Faso pour un
accès durable des populations aux
services d’eau potable. La cérémonie
de lancement officiel du Programme
d’urgence présidentiel marque la
volonté de l’Etat de venir à bout de la
pénurie d’eau et du manque
d’infrastructures d’assainissement qui
touche aussi bien les populations en
milieu urbain qu’en milieu rural.
Au cours de cette cérémonie, M.
Niouga Ambroise Ouédraogo, Ministre
de l’eau et de l’assainissement a
affirmé: « En dépit des efforts de l’Etat
et de ses partenaires, malgré les
nombreux acquis engrangés dans le
cadre de la mise en œuvre du
P r o g r a m m e N a t i o n a l
d’Approvisionnement en Eau Potable et
d’Assainissement (PN-AEPA) au cours
de la période 2007-2015, les Objectifs
du Millénaire pour le Développement
(OMD) en matière d’accès à l’eau
potable et à l’assainissement n’ont pas
été atteints au Burkina Faso ».
Selon le gouvernement du Burkina
Faso, les réalisations restent encore en
deçà des attentes des populations. En
termes statistiques, les taux d’accès à
l’eau potable et à l’assainissement
atteints à la date du 31 décembre
2015 sont respectivement de 65% en
milieu rural et 68% en milieu urbain
pour l’eau potable. A la même date, le
taux d’accès à l’assainissement a été
estimé à 12% en milieu rural et à
34,2% en milieu urbain.
Pour accroître ces différents taux, le
gouvernement prévoit de réaliser en
milieu rural : 7.500 forages neufs,
306 puits modernes à grand
diamètre, 500 réseaux d’Adduction
d’Eau Potable Simplifiés (AEPS) pour
les communes rura les . Le
gouvernement envisage aussi la
réhabilitation de 2.500 forages et 400
réseaux d’AEPS.
Le milieu urbain est aussi pris en
compte dans les prévisions du
gouvernement, à travers l’extension
des réseaux de distribution d’eau
par la réalisation de 4.000 km de
réseaux supplémentaires d’Adduction
d’Eau Potable estimé à 85 000 m 3/j
d’eau potable supplémentaire.
L’USAID WA-WASH PARTICIPE AU LANCEMENT DU PROGRAMME PRÉSIDENTIEL
POUR L’EAU ET L’ASSAINISSEMENT AU BURKINA FASO
Son Excellence M. Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso (tapis rouge sous les
pieds), le Premier Ministre (à sa droite) et d’autres personnalités lors de la cérémonie à
Kougsin.
Dr. Lakhdar Boukerrou expliquant, à des participants, le système de fonctionnement de la
pompe à corde promue par USAID WA-WASH au Burkina Faso.
Le jeudi 31 mars 2016, le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso a organisé une cérémonie de lancement
officiel du Programme présidentiel pour l’eau et l’assainissement à Kougsin (dans la commune rurale de Sourgou, région du
Centre-Ouest). Présidée par Son Excellence M. Roch Marc Christian Kaboré, Président du Faso, cette cérémonie avait pour
thème : « Faire du droit à l’eau et a l’assainissement une réalité, le gouvernement s’engage ». USAID WA-WASH était représenté
à cette cérémonie par Dr. Lakhdar Boukerrou, le Directeur Régional, accompagné de deux de ses collaborateurs. L’USAID WA-
WASH a animé un stand d’exposition.
3
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Dr. Lakhdar Boukerrou échangeant avec deux membres du parlement sur les activités menées
par USAID WA WASH au Burkina Faso.
Le secteur de l’assainissement occupe
aussi une place importante dans la
réa l isat ion de ce Programme
présidentiel. Le gouvernement prévoit
de construire 35. 297 latrines en
milieu rural, dont 324 latrines dans les
écoles, 41 blocs latrines destinées aux
centres de santé, 92 blocs latrines
publiques, 34.932 latrines familiales.
En milieu urbain, le plan prévoit la
construction de 15.000 latrines
familiales, 125 blocs de latrines dans
les écoles, 218 blocs de latrines dans
les lieux publics et 1.445 puisards.
Le stand de USAID WA-WASH a
accueilli de nombreux visiteurs dont le
Président Rock Marc Christian Kaboré,
le Premier Ministre, le Ministre de l’Eau
et de l’Assainissement, le Vice-
Président et des membres du
parlement.
A travers les échanges qu’il a eus avec
Dr. Lakhdar Boukerrou, le Président
Kaboré s’est informé sur les activités
et les résultats du Programme USAID
WA-WASH. Il a marqué un intérêt
particulier pour la pompe à corde et le
traitement de l’eau à domicile, deux
technologies innovantes et à faible
coût promues par USAID WA-WASH et
utilisées dans différentes régions du
Burkina Faso.
Au cours des quatre dernières années
(2011-2015), USAID WA-WASH a
contribué à accroître le taux d’accès à
l’eau et à l’assainissement au Burkina
Faso. En termes de réalisations, on
peut noter :
197 points d’eau familiale installés et
12 forages réhabilitatés au profit
18.560 personnes,
La construction d’un mini système
d’adduction d’eau dont 40 bornes
fontaines installées sur une distance
de 6,4 Km ayant permis de faciliter
l’accès à l’eau potable à 22.745
personnes in collaboration avec
d’autres donateurs,
3.293.400 comprimés d’Aquatabs
vendus pour une quantité de
65.868.000 litres d’eau traités entre
août 2013 et août 2015,
4.922 latrines familiales construites
au sein des communautés
bénéficiaires,
2.303 stations de lavage de
mains avec le savon installées au
s e i n d e s c o m m u n a u t é s
bénéficiaires.
Les activités de suivi prévues pour la
Phase II (2016-2017) donnent
l’opportunité à USAID WA-WASH
d’encourager les populations
bénéficiaires à prendre soin de leurs
ouvrages d’eau et d’assainissement
et à continuer à améliorer leurs
conditions de vie.
En outre, la collaboration avec le
gouvernement et les acteurs locaux
aidera à assurer la durabilité des
i n f r a s t r u c t u r e s d ’ e a u e t
d’assainissement réalisées et
participer aussi au succès du
Programme présidentiel pour l’eau et
l’assainissement.
Souleymane Zaré (Responsable des
relations publiques et de la
communication) et Céline Séogo
(Stagiaire à USAID WA-WASH)
Dr. Lakhdar Boukerrou (à droite) offrant des documents et des gadgets du programme USAID
WA-WASH à Son Excellence M. Roch Marc Christian Kaboré, le Président du Faso (à gauche).
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Pendant son séjour de M. Valentin Yao
à Ouagadougou a travaillé avec Dr.
Lakhdar Boukerrou (Directeur Régional
de USAID WA-WASH) et Mlle. Yasmina
Triandé (Assistante en Renforcement
des Capacités). Cette session de
formation participe à la mise en œuvre
du Programme AfRICaP.
AfRICAP vise à soutenir l’AAE afin de
faci l i ter la coordination et la
collaboration régionale pour les
initiatives en matière d’eau, d’hygiène,
et d’assainissement (WASH) ; à
harmoniser les politiques de WASH et à
renforcer les capacités des parties
prenantes de WASH.
Ce programme ambitionne également
de diffuser à une grande échelle les
meilleures pratiques et produits
novateurs de connaissances pour
l’amélioration de la quantité, de la
qualité, et de la durabilité des services
WASH en Afrique de l’Ouest.
Conscient que le développement du
secteur de l’eau et de l’assainissement
passe par la formation de ressources
humaines de qualité, AfRICAP prévoit
aussi de financer 60 bourses de
recherches niveau master sur une
période de 3 ans et d’offrir des
opportunités de stages à des jeunes
professionnels et étudiants diplômés.
Dans sa Phase I, USAID WA-WASH a
conduit un programme d’octroi de
bourses à des étudiants venant du
Burkina Faso, du Ghana et du Niger. A
travers cette session de formation avec
M. Yao, USAID WA-WASH a partagé son
expérience de gestion de programme
d’octroi de bourses d’études et de
stage avec l’AAE.
Pour M. Yao, la session de travail
aidera l’AAE à mieux planifier et gérer
le programme de bourses d’études et
de stages qu’elle mettra en œuvre. A
travers le projet AfRICap, et en se
basant sur l’expérience de l’USAID WA
-WASH, l’AAE offrira des opportunités
d’entreprendre des recherches en lien
avec l’AEPHA
Dans le cadre de ce partenariat entre
USAID WA-WASH et l’AAE, Mme
Monique Avoaka (Chargée du suivi-
évaluation de l’AAE) a aussi effectué
une mission de formation au Bureau
Régional de USAID WA-WASH, du 25
au 28 janvier 2016. auprès de M.
Kader Sanfo (Coordonnateur du Suivi-
évaluation de USAID WA-WASH). Elle a
travai l lé sur l’élaboration de
documents nécessaires à la conduite
du suivi-évaluation de projets financés
par l’USAID. Il s’agit du plan de travail
et du plan de mesure de la
performance.
Ces sessions de renforcement des
capacités incluront prochainement
d’autres départements de l’AAE
c o m m e l e s f i n a n c e s e t
l’administration, l’informatique et la
communication.
Souleymane Zaré (Responsable des
relations publiques et de la
communication) et Salim Marie
Fabiola Sigué (Stagiaire à USAID WA-
WASH)
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE L’ASSOCIATION AFRICAINE DE L’EAU
A l’AAE, M. Valentin Yao sera en charge de la coordination du programme de stages et de
bourses d’études.
Du 14 au 17 mars 2016, le Bureau Régional de l’USAID WA-WASH a reçu M. Valentin Yao, coordonnateur du programme des
jeunes professionnels africains de l’eau et de l’assainissement à l’Association Africaine de l’Eau (AAE). Le séjour de M. Yao
s’inscrit dans le cadre du partenariat entre USAID WA-WASH et l’AAE, à travers le programme de renforcement des capacités
de l’Association Africaine de l’Eau (AFRICaP) financé par l’USAID. Ce partenariat vise à renforcer les capacités des membres
du personnel de l’AAE.
Avant les sessions de formation organisées par USAID WA-WASH au profit des membres du
personnel de l’AAE, en janvier 2016, les partenaires d’AfRICAP ont tenu une réunion à Abidjan,
en Côte d’Ivoire
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Des participants lors la journée de salubrité rassemblant les ordures le long de la Rue Liwaga.
Le samedi 19 mars 2016, le Réseau West African Youth for Water Supply, Sanitation and Hygiene (WAY-WASH), en
collaboration avec le Programme USAID WA WASH a organisé une journée de salubrité à Ouagadougou. L’objectif de cette
journée était de sensibiliser les populations sur l’importance de l’impact d’un environnement sain pour la promotion de la
santé et le développement durable.
USAID WA-WASH ET LE RÉSEAU WAY-WASH SENSIBILISENT LES POPULATIONS
DE LA RUE LIWAGA SUR L’IMPORTANCE D’UN CADRE DE VIE SAIN
Tout le monde produit des déchets, mais
très peu de citoyens ont conscience du
rôle qu’ils peuvent jouer pour une
gestion responsable de leurs déchets.
Ce triste constat s’observe dans les
comportements de beaucoup de
personnes.
A l’image des populations riveraines de
la rue Liwaga (secteur 54 de la
commune de Ouagadougou), certains
habitants n’hésitent pas à transformer
des espaces publics, des caniveaux ou
des canaux d’évacuation des eaux de
pluie en dépotoirs à ordures. Cette
mauvaise gestion des ordures
ménagères impacte négativement sur la
vie de ces mêmes populations, avec la
prolifération d’insectes nuisibles comme
les mouches (sources de maladies
diarrhéiques) ou les moustiques
(vecteurs du paludisme).
Le réseau WAY-WASH regroupe des
jeunes originaires de l’Afrique de l’Ouest
et engagés pour des ameliorations en
matière d’eau et d’assainissement. A
travers l’organisation de la journée de
salubrité, WAY-WASH entend susciter un
éveil de conscience chez les populations
riveraines de la Rue Liwaga pour une
gestion responsable de leurs déchets
ménagers afin d’avoir un cadre de vie
propre. La journée de salubrité avait
comme thème : « Notre environnement,
c’est notre responsabilité ».
Sensibilisées sur l’intérêt pour elles
d’avoir un cadre de vie propre, les
populations riveraines de la rue Liwaga
ont activement participé au nettoyage de
cette rue, alentours du Bureau de USAID
WA-WASH . Cette participation est le
résultat des actions de sensibilisation
préalablement entreprises par le réseau
WAY-WASH. « Nous avons fait du porte-à-
porte pour sensibiliser les populations.
Pendant les discussions, nous avons
insisté sur la nécessité que les
populations arrêtent de déverser les
ordures ménagères dans la rue ou
directement dans le caniveau qui jouxte
la rue. Elles ont adhéré à notre idée et
beaucoup de personnes ont participé à
la journée de salubrité », affirme M. Aly
Simboro, président du réseau WAY-
WASH.
M. Sidbénéwendé Ouédraogo fait
partie de ces riverains. Il déclare :
« Je loue l’action du réseau WAY-
WASH. Si chaque riverain arrête de
jeter ses ordures dans la rue, notre
environnement sera propre ».
Le personnel du Programme USAID
WA-WASH était aussi présent à cette
journée. Représentant le Directeur
Régional, M. Issiaka Sawadogo
(Directeur de l’Administration et des
Finances) estime que l’hygiène et
l’assainissement sont des facteurs
clés du développement. Il ajoute :
« En décidant d’accompagner le
réseau WAY-WASH, notre Programme
entend surtout interpeller la
population environnante sur la
nécessité de gérer les ordures
ménagères avec responsabilité. La
mairie seule ne pourra venir à bout
de la question des ordures
ménagères tant que la population
n’est pas, elle-même, sensibilisée sur
le rôle qu’elle doit jouer».
Pour pérenniser cette initiative, le
r é s e a u W A Y - W A S H c o m p t e
accompagner la mise en place d’un
comité d’assainissement piloté par
les populations riveraines de la rue
pour une gestion durable de la
salubrité. WAY-WASH lance
également un appel à la mairie de
Ouagadougou pour le curage du
caniveau jouxtant la rue Liwaga.
Céline Séogo (Stagiaire à USAID WA-
WASH)
De la gauche vers la droite : M. Issiaka Sawadogo (Directeur administratif et financier de USAID
WA WASH), Mme. Ida Kafando (Coordinatrice du département renforcement des capacités de
USAID WA-WASH) et M. Thierry Zoungrana (Trésorier du Réseau WAY-WASH).
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Dans le cadre de la mise en œuvre de
sa Phase II, le Programme USAID WA-
WASH entend faire le suivi des activités
réalisées au cours de la phase I au
Burkina Faso, au Ghana et au Niger.
Ce suivi s’effectuera au sein de 70
communautés bénéficiaires du
Programme. I l portera sur six
thématiques :
l’accès à l’eau potable à partir des
pompes cons t ru i tes par le
Programme,
l e s b o n n e s p r a t i q u e s
d’assa in iss ement à t ra vers
l’approche de l’ATPC et l’utilisation
des stations de lavage des mains,
le traitement de l’eau à domicile à
l’aide d‘Aquatabs,
la sécurité alimentaire,
l’adaptation aux changements
climatiques,
la prise en compte du genre dans
les activités.
Pendant cette mission, l’équipe de
USAID WA-WASH s’est rendue dans
neuf villages bénéficiaires des activités
du programme. Dans chaque village, la
visite s’est déroulée en deux étapes:
rencontre d’échanges avec les
populations et visite des ouvrages de
service d’eau et d’infrastructures
d’assainissement installés dans les
ménages.
Les rencontres d’échanges (focus
groups) se sont tenues dans chacun
des neuf villages visités. Elles ont
regroupé différents acteurs impliqués
dans les activités du Programme
(responsables des comités villageois
de développement, populations
bénéficiaires, maçons, fabricants et
réparateurs de pompes à corde, etc.).
M. Vadoumon Tomé, un des
bénéficiaires, apprécie positivement
l’initiative de USAID WA-WASH de faire
le suivi de ses activités antérieures :
Du 10 au 19 mars 2016, l’équipe du département suivi-évaluation de l’USAID WA-WASH a effectué une mission dans les
régions du Centre, du Centre-Ouest et de la Boucle du Mouhoun au Burkina Faso. Cette visite visait à mener le suivi des
activités réalisées pendant la Phase I du programme et à apprécier leur durabilité.
USAID WA-WASH FAIT LE SUIVI DES ACTIVITÉS DE SA PHASE I AU BURKINA FASO.
«C’est une bonne idée que USAID WA-
WASH revienne échanger avec nous
pour s’imprégner de l’usage que nous
faisons des ouvrages d’eau et
d’assainissement qu’il a construits
dans notre village». Son point de vue
est partagé par M. Djiguélou Témé,
Président du Comité Villageois de
Développement de Ouroubonon dans
la commune de Boromo. Selon lui,
cette approche a l’avantage de
consolider les acquis des activités
déjà menées et permet, à l’avenir, de
corriger certaines insuffisances. Ne
cachant pas sa satisfaction de revoir
l’équipe de USAID WA-WASH, il
affirme : « Ça a été un grand plaisir
pour ma communauté et moi quand
nous avons été informés que
Ouroubonon fait partie des villages
retenus pour la Phase II de USAID WA-
WASH. Les différentes missions de
suivi prévues dans notre village
permettront de maintenir l’éveil des
consciences sur la problématique de
l’eau et de l’assainissement amorcé
depuis la Phase I du programme ».
En plus des focus groups, les visites
au sein des ménages ont permis à
l’équipe de la mission d’apprécier les
changements positifs intervenus dans
la vie des bénéficiaires : « Avec la
pompe à corde que nous avons, nous
n’avons plus besoin d’effectuer de
longues corvées d’eau. Nous avons
de l’eau potable à proximité et à tout M. Cheick Diakité (Spécialiste AEPHA), visitant une latrine construite par USAID WA-WASH
dans le village de Moko (Commune de Bagassi).
L’équipe de la mission de USAID WA-WASH échangeant avec le propriétaire d’une pompe
à corde dans le village de Nabelin (Commune de Komki-Ipala).
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
temps » , déc lare Igor Sougué,
bénéficiaire d’une pompe à corde dans
le village de Oullo (commune de Ouri).
En matière d’adoption de bonnes
p r a t i q u e s d ’ h y g i è n e , l e s
c o m p o r t e m e n t s d e c e r t a i n s
bénéficiaires inspirent les membres de
leur famille vivant en ville. C’est le cas
de M. Jacques Gnoumou, habitant le
village de Moko (commune de Bagassi).
«Dans les grandes villes comme
Ouagadougou, même si les gens ont
plus de latrines, ces latrines ne sont
pas munies de lave-mains. En visite ici,
mon frère ainé qui vit à Ouagadougou a
bien apprécié le lave-mains que j’ai
installé à côté de ma latrine. De retour
en ville, il a aussi installé un lave-mains
chez lui et a sensibilisé les membres de
sa famille à l’utiliser après les selles ».
C’est la prevue que les actions du
programme vont même au-delà des
zones d’intervention. Pour contribuer à
l’élimination de la défécation à l’air
libre, des bénéficiaires des latrines
construites par le programme
permettent à leurs voisins de se
soulager dans leurs latrines en
attendant qu’ils qu’ils construisent les
leurs.
Les populations cibles de l’USAID WA-
WASH ont intégré Aquatabs dans leurs
comportements. A Nabelin (commune
de Tanghin-Dassouri), l’équipe a
rencontré Hélène Kaboré qui utilise
régulièrement Aquatabs depuis l’année
2014. Elle affirme : « Je traite l’eau de
boisson de ma famille avec Aquatabs.
Présentement, nos enfants ne
souffrent plus de maladies comme les
maux de ventre ou les diarrhées
fréquentes ».
Afin de faciliter l’accès des populations
aux pompes à cordes dont il fait la
promotion, USAID WA-WASH a formé
des artisans spécialisés dans la
fabrication de ces pompes. Basé dans
la commune de Koudougou, Elie
Kaboré fait partie de ces artisans.
En plus des pompes à corde fabriquées
dans le cadre du programme, Elie a
aussi enregistré des demandes venant
de personnes non bénéficiaires des
activités de USAID WA-WASH. Cela lui
a permis de vendre 12 pompes.
L’intervention de USAID WA-WASH
constitue une aubaine pour Elie car :
« La fabrication des pompes à corde
est une activité qui me permet d’avoir
plus de revenus et de payer mes
employés ».
Les membres de l’équipe du
département suivi-évaluation de
USAID WA-WASH s’est réjouie du bon
déroulement de cette première
mission de suivi. Elle lui a permis de
passer en revue les activités mises en
œuvre sur le terrain et d’échanger
avec les bénéficiaires en vue
d’assurer la durabilité des activités
antérieures du programme.
Désiré Yerbanga (Responsable Suivi-
Evaluation).
M. Désiré Yerbanga, Responsable du suivi-évaluation (tee-shirt rouge) et M. Adama Banaon,
Responsable AEPHA (casquette blanche) pendant un focus group avec des habitants du vil-
lage de Ouroubonon (Commune de Boromo).
Deux habitantes du village de Nabelin (Commune de Komki-Ipala) présentant un paquet
d’Aquatabs qu’elles utilisent pour traiter leur eau de boisson.
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Date: Mars 2016 Volume: 13/2016
Philip Awosi (à gauche) discutant avec des habitants d’Upper West des effets de la sécheresse
pérenne sur leurs conditions de vie.
Pardara Judicaël Gambo (sac au dos) en compagnie d’un producteur appliquant la technique
du zai à Koukouldi (région du Centre-Ouest, au Burkina Faso).
En vue de contribuer au renforcement des capacités des ressources humaines nécessaires au développement dans les pays
d’intervention, USAID WA-WASH a initié un programme d’octroi de bourses d’études au profit des étudiants évoluant au niveau
Master. Au cours des années académiques 2013-2014 et 2014-2015, USAID WA-WASH a ainsi offert 72 bourses à des
étudiants originaires du Burkina Faso, du Ghana et du Niger. Cet appui a permis aux bénéficaires de mener des recherches
sur différentes thématiques pour obtenir leurs diplômes de Master.
USAID WA-WASH ACCOMPAGNE LE DEVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE
En Afrique, de nombreux étudiants ou
même des professionnels nourrissent
l’ambition de poursuivre des études au
niveau supérieur, mais le manque de
moyens financiers met souvent à mal
la concrétisation de ce rêve. En effet,
elle n’est plus qu’un vieux souvenir
l’époque où les études supérieures
étaient supportées par les
gouvernements. « Quand j’ai obtenu
mon baccalauréat en 1977, j’ai
immédiatement bénéficié d’une
bourse d’études. Cela m’a permis de
poursuivre mes études et d’obtenir
mon diplôme universitaire. Je me
rappelle aussi qu’à cette époque, les
étudiants avaient plus de facilités qui
leur permettaient d’aller jusqu’à
l’étape du doctorat», se rappelle
Georges Koné, âgé aujourd’hui de 59
ans et travaillant pour une ONG au
Burkina Faso.
De nos jours, le système de Licence-
Master-Doctorat (LMD) est devenu la
norme internationale en matière de
formation universitaire. Mais sa bonne
mise en œuvre se heurte encore à de
nombreuses difficultés comme le
nombre pléthorique des étudiants, le
manque de ressources financières
(raréfaction des bourses d’études) et
matérielles. « Dans notre université,
on rencontre rarement des étudiants
bénéficaires de bourses d’études
offertes par l’Etat. Beaucoup
d’étudiants s’acquittent difficilement
des frais de scolarité qui sont de 15.000
F CFA ($ 25,76) de la première à la
quatrième année. Mais lorsqu’un
étudiant veut s’inscrire pour un diplôme
de Master, ce montant atteint la somme
de 700.000 F CFA ($ 1,202.14)ou plus.
Dans un tel contexte, comment pouvons-
nous avoir une élite bien formée et
capable de contribuer au développement
de nos pays ? », affirme Rodrigue Traoré,
étudiant à l’Université Ouaga I Pr. Joseph
Ky-Zerbo, au Burkina Faso.
Certains étudiants s’inscrivent dans
des universités privées où les
conditions de travail sont meilleures
mais avec des frais d’études plus
élevés. C’est le cas de Mohamed
Rachyde Dierma qui vient d’obtenir
un Master dans une université privée
du Burkina Faso. Il affirme : « Sans
soutien financier, il est difficile pour
un étudiant de terminer ses études
et avoir un diplôme. Pour l’obtention
de mon diplôme de Master, ma
famille a déboursé 2 millions de F
CFA comme frais d’inscription. A ces
frais, s’ajoutent d’autres charges
comme les frais de soutenance de
mémoire qui s’élèvent à 85.000 F
CFA (145,97)».
A travers son programme de bourses
d’études, USAID WA-WASH entend
participer à la formation des
ressources humaines. Bien formées,
ces ressources humaines auront un
rôle important à jouer pour le
développement des différents
secteurs où elles travailleront. Les
thématiques de recherche couvertes
par ce programme de bourses
d’études sont les secteurs de l’eau et
de l’assainissement, la sécurité
alimentaire, l’adaptation aux
changements climatiques et la prise
en compte du genre.
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Kaïchatou Billa avec les membres du jury à l’issue de la soutenance de son mémoire de Master.
Aïda Adjara Rouamba, au cours d’une séance d’analyse d’échantillons au laboratoire.
Les étudiants bénéficaires saluent
l’initiative de USAID WA-WASH qui leur
a permis d’avoir un diplôme de Master.
C’est le cas de Bertille Zamané et de
Thierry Zoungrana. Comme Thierry,
Bertille ne cache pas sa joie d’avoir
bénéficié de ce soutien financier de
USAID WA-WASH. « L’obtention de la
bourse d’études octroyée par USAID
WA-WASH a été déterminante pour la
réalisation de la recherche que j’ai
faite sur l’« Evaluation de la
performance du dispositif de gestion
des services publics d’eau potable
dans les communes de Gorgadji et
Arbinda dans le Sahel burkinabè ». A
travers cette recherche, j’ai tenté de
déterminer l’état d’amélioration de la
performance des acteurs de la gestion
des points d’eau suite aux actions
menées dans le cadre du projet Triple-
S financé par USAID WA-WASH. Pour
Bertille Zamané, les résultats de ses
recherches permettront d’améliorer la
qualité des services rendus aux
usagers des points d’eau en termes de
qualité, de quantité et de durabilité des
ouvrages d’eau.
Quant à Kaïchatou Billa, ses travaux de
recherches ont porté sur l’ «Intégration
de la Gestion Axée sur les Résultats
(GAR) dans la mise en œuvre du projet
de traitement de l’eau à domicile
(Aquatabs) dans les régions du Centre,
de la Boucle du Mouhoun et du Sud-
Ouest ». Selon Kaïchatou, l’intérêt de
son travail réside dans le fait qu’il
permettra au Programme de Marketing
Social et de Communication pour la
Santé (PROMACO), partenaire de
USAID WA-WASH de mettre
efficacement en œuvre l’activité de
promotion d’Aquatabs au Burkina
Faso.
En plus de la problématique de l’accès
à l’eau potable, les bénéficiaires des
bourses d’études de USAID WA-WASH
se sont aussi intéressés à la
problématique du changement
climatique et aux solutions de résilience
développées par les populations rurales.
Pour ce faire, Pardara Judicaël Gambo a
focalisé ses recherches sur l’ « Analyse
des déterminants de l’adoption des
technologies agricoles améliorées
d’adaptation au changement climatique
dans les communes de Koudougou et de
Ténado (région du Centre Ouest, Burkina
Faso ». L’étude de Judicaël fait suite à la
promotion par USAID WA-WASH de
l’approche de l’Agriculture Intelligente
face au Climat (AIC), avec la formation
des producteurs aux techniques comme
le zaï, le paillage et les cordons pierreux.
Pour Pardara Judicaël Gambo, ces
techniques ont l’avantage d’accroître les
rendements des producteurs et de
renforcer leur résilience face au
changement climatique.
De son côté, Aïda Adjara Rouamba a
porté sa recherche sur la production et la
transformation du jatropha en
biocarburant. Mlle. Rouamba estime
que la production et la
transformation du jatropha peut
contribuer à la lutte contre le
changement climatique. En effet, sa
culture permet de régénérer le
couvert végétal et ses graines
constituent une source de revenus
pour les populations rurales. Ainsi,
produite en grande quantité, l’huile
de jatropha pourrait être une
alternative à l’utilisation des
carburants fossiles.
Au Ghana, Philip Awosi a travaillé sur
les effets de la sécheresse pérenne
sur le bien-être des populations
rurales pauvres dans le district de
Nandom (region d’Upper West au
Ghana). Pour Philip Awosi, cette
situation de sécheresse pérenne joue
négativement sur l’environnement et
compromet le bien-être des
populations d’Upper West. Comme
solution, il recommande que les
programmes et projets de
développement intègrent le système
de l’irrigation dans leurs activités
pour permettre aux populations de
produire toute l’année et accroître
leur résilience face au changement
climatique.
Au Burkina Faso, les bourses
d’études ont été cofinancées par la
Loterie Nationale Burkinabè (LONAB).
Le partenariat entre USAID WA-WASH
et la LONAB pourrait inspirer d’autres
organisations ou entreprises pour la
formation de ressources humaines
nécessaires au développement de
l’Afrique.
Souleymane Zaré (Responsable des
relations publiques et de la
communication)
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ÉVÉNEMENTS MAJEURS PASSÉS DE USAID WA-WASH
Dans l’après-midi du lundi 1er février 2016, Dr. Rochelle Rainey via
visite le village de Ouéglega (dans la commune rurale de Tanghin-
Dassouri) où elle a pu apprécier les changements intervenus dans la
vie des populations grâce à l’appui financier de l’USAID.
Le lundi 25 janvier 2016, Dr. Rochelle Rainey (Conseillère Eau, Hygiène
et Assainissement de l’USAID Washington) et M. Thibaut Williams
(Responsable Santé à l’USAID Dakar) se sont rendus au Bureau Régio-
nal de USAID WA-WASH. Ils ont aussi rencontré différents acteurs du
secteur de l’AEPHA au Burkina Faso.
Le jeudi 28 janvier 2016, Mme. Melody McNeil, Chef de l’Equipe
Régionale de l’Environnement de l’USAID/Afrique de l’Ouest, a ren-
contré le personnel de USAID WA-WASH.
Les participants à la réunion du programme de renforcement des
capacités de l’Association Africaine de l’Eau (AfRICAP) tenu le 12
février 2016 à Abidjan, Côte d’Ivoire.
.
Dr. Lakhdar Boukerrou (au milieu) avec deux membres du personnel
de l’AAE au stand de USAID WA-WASH lors du 18ème congrès de l’AAE
tenu du 22 au 25 février 2016 à Nairobi, Kenya.
Le vendredi 12 février 12, 2016, Mme. Mary Hobbs (Directrice Ré-
gionale de la Croissance Economique de l’USAID Afrique de l’Ouest) a
rencontré le personnel de USAID WA-WASH. Elle s’est aussi rendue
sur le terrain où elle a visité un atelier de fabrication de pompe à
corde à Ouagadougou et échangé avec la population d’un village où
le Programme intervient.
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EVENEMENTS A VENIR
EVENEMENTS DATE
NUPAS du CESAO, Ouagadougou, Burkina Faso 3-6 mai
Fête de l’Ascension, Burkina Faso, Bureau Regional fermé, 5 mai
Semaine promotionnelle des filières AEPHA, Université Aube Nouvelle, Ouagadougou, Burkina Faso 7-12 mai
Mission de suivi des activités de la Phase I, Niger 7-28 mai
Journée du Souvenir, Etats-Unis, Bureau Régional fermé 30 mai
Mission de suivi des activités de la Phase I, Ghana 5-29 juin
Réunion des membres du Secrétariat de Coordination de USAID WA-WASH 28-29 juin
L’ACTUALITE EN IMAGES
Son Excellence M. Roch Marc Christian Kabo-
ré, Président du Faso, se laver les mains pour
sensibiliser sur l'importance de l'hygiène, lors
de la cérémonie de lancement du Programme
présidentiel pour l’eau et l’assainissement.
Dr. Lakhdar Boukerrou, présentant au Prési-
dent du Faso un modèle de pompe à corde,
une technologiei innovante de l’eau promue
par USAID WA-WASH au Burkina Faso.
Photo de famille lors de la visite de Mme. Mary
Hobbs (Directrice Régionale de la Croissance
Economique de l’USAID Afrique de l’Ouest) au
Bureau Régional de USAID WA-WASH.
M. Cheick Diakité Spécialiste AEPHA à USAID
WA-WASH (casquette) échangeant avec le
bénéficiaire d’une latrine dans la région de la
Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso.
M. Rachyde Mohamed Dierma, Assistant au
département Secrétariat de Coordination de
USAID WA-WASH (au milieu) a défendu son
mémoire de Master de Recherche en Manage-
ment de l’Environnement et du Développement
Durable, Ouagadougou (Burkina Faso).
La journée de salubrité organisée le réseau
WAY-WASH a permis de sensibiliser les rive-
rains de la Rue Liwaga pour une gestion
responsable de leurs ordures ménagères en
vue de créer un cadre de vie sain.
01 BP 1241 Ouagadougou 01, 89, Rue Liwaga, Secteur 54, Ouaga 2000, Burkina Faso,
Tel. +226 25-37 53 08, +226 25-37 52 08, +226 77 59 95 64, Fax +226 25 37 52 09
Email : [email protected], Site Internet: http://wawash.fiu.edu